CONCLUSION
Dans la commune de Libreville, les nuisances sonores
extérieures en zone urbaine deviennent en effet de plus en plus
importantes et cela devrait inquiéter la population du deuxième
arrondissement de la commune de Libreville. Le bruit provient des bars, des
églises, des écoles, de la circulation routière, des
conversations et bien d'autres endroits... La pollution sonore est à
l'origine de nombreux désagréments et maladies comme les troubles
de la conversation, le sommeil, le stress, les maux de tête, ou encore
les maladies cardiovasculaires. C'est pourquoi des solutions ou des actions
pour prévenir et combattre le bruit doivent être prises. Ceux-ci
entoureront l'insonorisation des bâtiments concernés par les
émetteurs de bruit, les gestionnaires et décideurs de ces
problématiques, tout en apportant également une culture du bruit
aux riverains.
Avec ces informations, une règlementation efficace doit
être élaborée et l'application de ces lois suivie et
respectées pour mieux réguler la propagation des bruits dans la
ville et éviter au maximum les différents problèmes
liées aux agression produites par le bruit.
Dans ce cas, les villes gabonaises devraient
s'atteler à prendre en compte toutes les dispositions possibles
confondues, qui constituera un moyen efficace de traitement immédiat.
C'est pourquoi des pays comme la France et certains pays d'Afrique du nord qui
ont pris conscience que le bruit est un véritable problème social
travaillentpour réduire l'impact de ce problème. Quant au Gabon,
sujet d'un problème croissant, il tarde à apporter des solutions
pratiques. C'est dans cette optique que les travaux de recherche sur la
cartographie des nuisances sonores extérieures dans le deuxième
arrondissement de la commune de Libreville méritent d'être un
outil d'aide à la résolution du problème. L'objectif de
cette étude est de contribuer à la prévention à
travers une analyse globale de l'impact des nuisances sonores
extérieures dans le deuxième arrondissement de la commune de
Libreville et au Gabon. L'objectif principal de cette étude est de
cartographier les nuisances sonores extérieures dans le deuxième
arrondissement de la commune de Libreville. Pour y parvenir, nous avons
procédé à l'identification desprincipales sources de
pollution sonores et à la caractérisation des facteurs de bruit,
puis nous avons évalué la population potentiellement
exposée aux sources de pollutions à travers l'analyse
spatiale.
Les multiples sorties de terrain menées
nous ont permis de cerner les différents paramètres
d'expositions. Pour ce faire, nous avons procédé à une
cartographie des classes d'exposition.
Il a été observé que les zones les plus
polluées étaient principalement concentrées au centre de
l'arrondissement avec des un mouvent de l'ouest vers l'est.
Notons que toutes les données liées aux
niveaux de décibels ont été recueillies à
moins de 10 mètres de la maison et à environ 2 mètres de
la source de pollution. Ensuite, les recherches montrent que les groupes les
plus vulnérables aux sources externes de pollution sonore sont ceux dont
l'exposition moyenne à la source est la plus petite. L'interpolation par
la méthode IDW permet la géo spatialisation de
l'exposition aux sources de pollution. Cela rend l'exposition de la population
du deuxième arrondissement de la commune de Libreville non seulement
dépendante de la présence de bars, d'églises et du trafic
routier, mais aussi du type d'habitation, du mode de construction, de
l'emplacement de la maison dans des zones spécifiques. La façon
dont les gens vivent et le manque de moyens de protection.
À l'aide d'une analyse multivariée, nous avons
développé un modèle d'inconfort. Notamment les scores
différents scores d'exposition allant de 1 à 4. Ce modèle
a montré les résultats de la variable
d'observation de la variable théorique et, dans
l'optique est de comprendre le niveau de corrélation entre le
niveau sonore prélevé et le niveau d'exposition des
populations du deuxième arrondissement de la commune de Libreville. En
effet, cette variable est parfaitement corrélée à
90,16 % sur la dimension de l'axe 1. Ces ménages
enquêtés sont exposés aux sources de pollutions
représentent 16.95 % pour la classe très faible,
23.98 % pour la classe faible, 26,01 % pour la classe moyenne et
32.94 % pour la classe forte. Les ménages les plus exposés
vivent à moins de 32 mètres des sources
de pollutions et sont exposées le plus autour
de 6h à 00h de la journée. En dépit
de ces résultats, ce travail présente des limites qu'il nous
convient de relever. La principale limite à cette étude sur la
cartographie de la pollution sonore extérieure a
été l'absence des points en période
nocturne notamment de 00h à 06h. Cette partie du
travail est assez importante dans la mesure où elle nous permet d'avoir
un panorama global de la modélisation du bruit dans le deuxième
arrondissement de la commune de Libreville. Aussi, l'autre difficulté
réside dans le fait de ne pas disposer d'un logiciel spécifique
pour la cartographie du bruit. C'est pourquoi nous
avons interposé l'ensemble des points sonores
récoltés sur le terrain. Cette méthode a
été retenue car elle nous permet également
de mieux représenter l'information à travers l'inverse des
distances. De plus, nous avons été confrontés à une
absence quasi totale-des sources
documentaires liées à notre sujet en Afrique. Ce qui
traduit une pertinence relative à la réalité
géographique sonore au Gabon. Sur le plan de la loi, on peut
régir les règles spécifiques à la pollution
sonore, car elles sont brièvement mentionnées dans le code de
l'environnement, c'est-à-dire croire que ce domaine est encore
assez négligé et ignoré. C'est pour cela que plusieurs
travaux restent à faire sur le domaine.
.
Dans le même temps, d'autres recherches peuvent
être orientées à la suite de celle que nous avons
réalisée. Il s'agit notamment de la recherche sur les impacts de
la pollution sonore extérieure des populations, mais aussi des
recherches sur les méthodes d'élaboration des
cartes stratégiques de bruit au Gabon, mais aussi
d'un Atlas ou cadastre du bruit. Par ailleurs, cette étude ouvre
également une perspective pratique en termes de prévention
et de lutte contre la pollution sonore extérieure au
Gabon, notamment à Libreville. Aussi, nous préconisons dans
un premier temps de déterminer les seuils ou les limites
infranchissables pour lesquelles ils
font référence dans les
articles liés au bruit autour de 80 (dB)
sur 8h, 83 (dB) sur 4h, 86 (dB) sur 2h et 90 (dB)
sur 1h. Renforcer les moyens de prévention et de
protection contre la pollution sonore et, pour les voies de
communication, construire des barrières pour limiter la propagation
du bruit dans l'espace. Dans un deuxième temps travailler sur
une prise de conscience des populations ainsi que les gouvernants. La
cartographie permet une meilleure compréhension de l'ampleur de la
pollution sonore, incitant à la mise en place de politiques et de
réglementations. Dans un troisième temps, une planification
urbaine, car elle va aider à planifier de manière plus efficace
les zones résidentielles, les infrastructures et les espaces verts. Et
enfin créer un système de planification urbaine, car elle va
aider à planifier de manière plus efficace les zones
résidentielles, les infrastructures et les espaces verts.
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