DEDICACE
Ce projet de fin d'étude est dédié
à nos chers parents KAMBALE KASOKAMWANA Philémon et KAVIRA
SIKULISIMWA Imelda, qui nous ont toujours poussé et motivé dans
nos études. Sans eux, nous ne saurons certainement pas fait
d'études.
REMERCIEMENT
A l'issu de cycle de notre formation nous tenons à
remercier Dieu le Tout - Puissant de nous avoir donné la santé.
Nos remerciements s'adressent aux autorités
académiques de l'I.S.T.M/BENI
Aussi a notre Directeur CT ALPHA KASEMENGO et notre encadreur
Ass2 ZAWADI KITAMBALA Console, car ce travail ne serait pas aussi riche et
n'aurait pas pu avoir le jour sans l'aide et son encadrement pour sa patience,
sa rigueur et sa disponibilité durant notre préparation de ce
TFC.
Nos vifs remerciements vont à nos parents KAMBALE
KASOKAMWANA PHILEMON et KAVIRA SIKULISIMWA IMELDA pour tous les conseils, pour
les encouragements et pour tous les incommensurables sacrifices consentis pour
toute notre formation.
Nous saisissons l'occasion pour remercier mes
frères : FISTON, SERGE et ROGER ainsi que mes soeurs :
FABIOLA, ANITA, LAJOIE, JULIE, SYLVIE, SARAH, DORCAS et FANIQUE.
Nos remerciement vont aussi, à toute personne qui de
près ou de loin, à contribué à la
réalisation de ce travail.
Fabrice MAKELELE
SIGLES, SIGNES ET ABREVIATIONS
RDC : République Démocratique du
Congo
ISTM : Institut Supérieur des Techniques
Médicales
HGR : Hôpital Général de
Référence
OLD : Oxygénothérapie de Longue
Durée
OHB : Efficacité de
l'Oxygénothérapie Hyperbare
OHD : Oxygénothérapie Haut
Débit
PEP : Pression Expiratoire Positive
SPO2 : Saturation Pulsée en
Oxygène
H2O : Hydroxyde d'Oxygène
CO2 : Dioxyde de Carbone
% : Pourcentage
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
L/Min : Litre par Minute
O : Oxygène
VPPC : Ventilation à Pression Positive
Continue
BPCO : Broncho-pneumopathie Chronique Obstructive
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N° 01 : Répartition des
enquêtes selon l'âge
TABLEAU N°2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
TABLEAU N°3 : Répartition des
enquêtés selon les niveaux d'études
TABLEAU N° 4 : Répartition des
enquêtés selon la profession
TABLEAU N° 5 : Répartition des
enquêtés selon la connaissance de
l'oxygénothérapie.
TABLEAU 6 : Répartition des enquêtés
selon leurs pensées dès l'administration de l'oxygène chez
les enfants malade.
TABLEAU N°7 : Répartition des
enquêtés selon l'appréciation de l'administration de
l'oxygène.
TABLEAU N°8 : Répartition des
enquêtés selon l'importance d'oxygéner un enfant malade.
TABLEAU 9 : Jugement des enquêtés sur les
discours de la communauté face à
l'oxygénothérapie.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
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défini.
REMERCIEMENT
ii
SIGLES, SIGNES ET ABREVIATIONS
iii
LISTE DES TABLEAUX
iv
TABLE DES MATIERES
v
INTRODUCTION
1
CHAP PREMIER REVUE DE LA LITTERATURE
7
I.1. DEFINITION DE CONCEPTS
7
1. PERCEPTION
7
2. OXYGÉNOTHERAPIE
7
3. PARENT
7
4. ENFANT :
7
5. MALADE :
7
I.2. GENERALITES SUR L'OXYGENOTHERAPIE
7
I.2.1 Sources et modes de délivrance et
d'administration de l'oxygène
7
I.2.2 Source
8
I.2.3 Concentrateurs d'oxygène
8
I.2.4 Méthodes d'administration
8
I.2.5 Recommandations sur les méthodes
d'administration d'oxygène
10
I.2.6 METHODES D'ADMINISTRATION D'OXYGENE CHEZ
L'ENFANT ET LE NOURRISSON
15
I.3 INDICATIONS CLINIQUES DE L'OXYGENOTHERAPIE
17
I.4 SEUILS RECOMMANDES POUR L'ADMINISTRATION DE
L'OXYGENE
18
CHAP II. METHODOLOGIE
21
II.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
21
II.1.1. Brève situation géographique
et topographie
21
II.1.2. Brève historique de
l'institution
21
II.1.3. ORGANIGRAMME DE L'INSTITUTION
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défini.
II.1.4. CAPACITE D'ACCUEIL : Nombre de lits
par service
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défini.
II.1.5. SITUATION DU PERSONNEL
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défini.
II.2. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
22
II.2.1. TYPE D'ETUDE
22
II.2.2 POPULATIOND'ETUDE
22
II.2.3 ECHANTILLON ET ECHANTILLONNAGE
22
II.3. CRITERE D'ETUDE
22
II.3.1. CRITERE D'INCLUSION
22
II.3.2. CRITERE D'EXCLUSION
23
II.4. TECHNIQUE ET OUTIL DE COLLECTE DES
DONNEES
23
II.4.1 TECHNIQUE
23
II.4.2. TRAITEMENTS DES DONNEES
23
CHAP III. RESULTATS
24
III.1. PRESENTATION DES RESULTATS
24
III.2. DISCUSSION DES RESULTATS
28
III.2.1.PROFIT DES ENQUETES
28
III.2.2. PROFIL DES CONNAISSANCES DES PARENTS FACE
A L'OXYGENOTHERAPIE
28
CONCLUSION ET SUGGESTION
30
BIBLIOGRAPHIE
32
INTRODUCTION
Problématique
L'oxygène constitue le traitement symptomatique central
et essentiel à la prise en charge de l'atteinte respiratoire liée
à un défaut d'oxygénation des patients souffrant d'une
pneumonie hypoxémiante de gravité variable.
L'oxygénothérapie peut être déployée dans les
différents segments de l'offre de soin (de la ville à la
réanimation) avec le souci d'une mise en oeuvre encadrée et
sécurisée, dans une optique du juste soin permettant une
humidification des parcours. (
INESSS ;
2020)
L'insuffisance respiratoire aiguë (IRA) est une
détresse vitale fréquente aux urgences. Son incidence est
variable dans la littérature car les définitions IRA sont souvent
différentes selon les pays.
Au Monde : L'accès à oxygène
médical, sur les 70 pays qui encourent des risques de pénuries
d'oxygène dans le monde, 95% se trouvent en Afrique (RFI, 2021)
La perception des parents face à
l'oxygénothérapie à l'HGR/BENI, on s'est basé sur
le gêne respiratoire à l'effort d'où :
La plus fréquente c'est l'essoufflement vécu
comme anormal, un inconfort respiratoire, ou encore la sensation d'une
respiration difficile ; sont également décrits : une
structure pharyngée, une douleur thoracique, une fatigue, une toux, une
oppression thoracique, un manque d'aire, etc. toutes ses expressions de la
gêne respiratoire à l'effort sont regroupées sous le terme
de dyspnée d'effort (qui traduit un déséquilibre entre la
ventilation «effort respiratoire » et le besoin ventilatoire
métabolique « travail effectué » (NICOLE
BEYDON et all, 2011).
Plus de 5,9millions meurent chaque année,
essentiellement des suites de maladies évitables, ou facilement
soignables, et plus de 95% de cas décès surviennent dans les pays
en développement.
La pneumonie est la principale cause de mortalité chez
l'enfant de moins de cinq ans ; elle est responsable d'au moins 18% de
tous les estimations, il ya eu 120 millions d'épisodes de pneumonie chez
les enfants de moins de cinq ans, dont 14 millions ont évolué en
des maladies graves et 1,3 million ont entrainé la mort (OMS 2017).
L'hypoxémie (quantité insuffisante
d'oxygène dans le sang, est la seule complication mortelle de la
pneumonie, qui augmente considérablement le risque de
décès. On estime qu'au moins 13,3% des enfants souffrant de
pneumonie présentent une hypoxémie (Subhi R, Adamson M. et Al
2009), ce qui correspond à 1,86 million des cas de la pneumonie chaque
année. Parmi les 5,9 millions de décès des enfants
annuels, 23% font suite à des maladies néonatales telles que
l'asphyxie néonatale, la septicémie et le faible poids de
naissance, qui peuvent toutes entrainer une hypoxémie. Ces maladies
augmentent considérablement la charge de morbidité de
l'hypoxémie, notamment dans les pays en développement.
L'Administration de l'oxygè ?ne reste un
traitement de luxe inaccessible pour bon nombre d'enfants gravement malades et
admis à l'hôpital dans les pays en développement. Cette
situation est particulièrement vraie pour les patient
hospitalisés dans les petits hôpitaux de district :
même si ces derniers disposés d'installations pour
l'administration d'oxygène, les approvisionnements sont souvent peu
faible et les bénéfices du traitement réduits du fait d'un
équipement inapproprié, mal entretenue, d'un personnel peu
qualifié ou directives insuffisantes. Une meilleure prise en conscience
de ces problèmes entrainera probablement des retombées
importantes sur la santé clinique et publique.
En 2002, la prévalence de la bronchite chronique
était estimé à 4% dans un échantillon
représentatif de la population français chez des sujets
âgés de plus de 25 ans ; elle concernait environ 3 millions
de patients en France soit 6 à 8% de la population atteinte de la
Broncho - Pneumopathie chronique obstructive dont 100.000 nécessitent
une oxygénothérapie, chaque année, 40.000 patients chaque
année sont pris en charge pour une affection longue durée pour
une bronchite chronique sans précision (Huchon GJ et AL, 2002).
En France les résultats d'une étude en
2013 Publié par Elsevier Masson, 2,6%o des adultes
bénéficiaient d'une OLD, soit environ
135 000 personnes. L'incidence était de 0,9%o. L'OLD seule
représentait 70 % des forfaits hebdomadaires, l'OLD associée
à une ventilation assistée 23 %, l'OLD associée
à une pression positive continue 7 %. Environ 45 % des
personnes étaient prises en charge en affection longue durée pour
insuffisance respiratoire chronique grave. Entre 2006 et 2011, la
prévalence ajustée sur l'âge a augmenté de
2,9 % par an en moyenne chez les hommes, et 6,7 % par an chez les
femmes. L'incidence était stable chez les hommes (+1,6 %/an,
p=0,45) et a augmenté chez les femmes (+4,7 %/an,
p=0,04). La médiane de survie était de 27 mois.
(Elsevier Masson 2013)
La paralysie cérébrale est la principale cause
d'incapacité physique et de retard de développement chez les
enfants. À l'heure actuelle, Santé Canada reconnait
l'efficacité de l'oxygénothérapie hyperbare (OHB) pour
traiter 14 types d'affections, mais non pour la paralysie
cérébrale. Au Québec, plusieurs parents ont choisi
d'utiliser l'OHB pour leurs enfants. (
INESSS ;
2020)
De nombreuses maladies, en particulier les maladies
pulmonaires, réduisent la quantité d'oxygène dans la
circulation sanguine. Dans ce cas, les personnes atteintes peuvent recevoir de
l'oxygène supplémentaire, Cependant, l'expérience montre
que l'oxygène n'est pas utile, sauf si le taux d'oxygène de la
personne est faible. Le fait de respirer trop d'oxygène peut en fait
endommager les poumons au bout d'un certain temps. (Claudia Steurer-Stey,
2015)
A ce jour, peu de données sont disponibles concernant
les insuffisances respiratoires et l'utilisation de
l'oxygénothérapie haut débit (OHD) dans les services
d'urgences en comparaison avec la réanimation
Des études européennes concernant les patients
admis en réanimation et nécessitant une ventilation
mécanique rapportaient une incidence de 77,6 et 88,6% pour 100 000
personnes (Lewandowski K, 2003)
En Amérique il ya les autres cas que nous avons peu
touché c'est les pneumopathies : d'où actuellement, l'OMS
estime à 60/1000 le nombre d'épisodes de pneumopathie/an chez
l'enfant de moins de 5ans en Europe et aux Etats - Unis. 40/1000 lorsque le
diagnostic repose également sur le critère radiologique,
l'incidence des pneumopathies est moindre chez les enfants de plus de 5 ans,
passant de 22/1000 enfants de 5 à 9 ans, 11/1000 enfants de 9 à
12 ans, pour atteindre un taux proche de l'adulte entre 12 et 15 ans, avec
7/1000, les autres facteurs de risque sont essentiellement la malnutrition, les
déficits immunitaires et l'absence de couverture vaccinale contre le
pneumocoque et l'Hémophiles influenzae b, avec une incidence de PAC chez
les enfants de moins de 5 ans de 290/1000 dans les pays en développement
(véronique HOUDOUIN et ANTOINE BOURILLON, 2011).
En Océanie dans une vaste étude prospective
d'enfants atteints de pneumonie à Goroka, Paouasie - Nouvelle -
Guinée, la proportion d'enfant ayant plus de 60 respiration par minutes
était la même qu'ils s'agisse de pneumonie grave 73% sur 278 ou de
pneumonie fatale 63% sur 59, et il n'y avait pas de différence entre la
proportion
En Afrique : Le manque d'oxygène, les soignants
l'observent chaque jours en Afrique, la pneumonie et les autres pathologies qui
entraînent des détresses respiratoires sont une des principales
causes des jeunes enfants du continent, plus de 700 000 enfant de moins de
5 ans en sont victimes chaque années dont plus de 153000 nés, qui
courent un risque particulièrement élève d'infection
(Unicef 2022).
Au TCHAD : Le décès liés au manque
d'oxygène dans cette partie du pays pourrait désormais être
atténués affirmé par le Dr EDISON MAOMBI, conseiller
à l'OMS TCHAD pour la prise en charge de la COVID 19.
EN R.D.C : Depuis début Août,
l'oxygène Médical indispensables aux premiers secours
portés aux patients en détresse respiratoire ; de plus le
taux de l'oxygène était de 30% à 50%, ce qui parfois
aggravait l'état de santé des malades dans le besoin (Dr
BertainNsitwa) qui souligne que l'unité de production fournit aussi
d'autres hôpitaux aux environs (OMS RDC, Spt 2022)
En 2009 une revue de la littérature a
révélé que 13% des pneumonies, 20% des nouveau-née
malades avec problèmes pulmonaires dont leurs prise en charge
nécessitaient une oxygénothérapie, d'où ces
pathologies figurent parmi les premières causes de mortalité des
services de santé dans la province du Nord - Kivu (Division provinciale
de la santé du Nord - Kivu, 2021 ; 59e P).
Au vu du toutes ces données susmentionnées, nous
nous sommes posé les questions suivantes :
- Quel est la perception des parents face à
l'oxygénothérapie des enfants malades a L'H.G.R/BENI.
- Quels sont les causes que les parents attribuent - elles
à l'oxygénothérapie ?
Objectifs
- Evaluer la perception des parents face à
l'oxygénothérapie est l'objectif général de notre
étude
Objectif spécifique
- Evaluer le niveau de Connaissance des parents sur les causes
de l'oxygénothérapie des enfants malades.
I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
LE CHOIX DU SUJET
L'obscurité dans la compréhension du traitement
par oxygénothérapie qui ont les parents a fait à nous le
choix de ce sujet.
a. Intérêt Scientifique
Ce travail sera un guide pour le scientifique que d'avoir
quelques connaissances sur la perception des parents face à
l'oxygénothérapie chez les enfants.
b. La communauté
Dans la communauté les parents vont comprendre les
vraies causes de l'emploie de cet outil dans la prise en charge des enfants
malade
Intérêt Personnel
Constitue a nous une auto - formation sur la connaissance et
le pourquoi l'utilisation de ce traitement.
I.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Notre thème porte sur la perception des parents face
à l'oxygénothérapie chez les enfants à
l'hôpital générale de référence de Beni, ce
travail qui a commencé depuis le 28 février jusqu'à 20
septembre 2023
I.6.1 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion notre travail
comportera trois chapitres :
- Chapitre premier : Revue de la
littérature ;
- Chapitre deuxième : Approche
méthodologique
- Chapitre troisième : présentation des
données, interprétation et discussion des résultats.
CHAP PREMIER REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. DEFINITION DE CONCEPTS
1.
PERCEPTION
· C'est une prise de connaissance, réception d'une
sensation, d'une information par !es organes de sens ou par l'esprit (Bernard
et Geneviève 2019)
· C'est le fait de percevoir par le sens, par l'esprit
(petit LAROUSSE 2011)
2. OXYGÉNOTHERAPIE (Oxygène,
thérapie)
· c'est l'emploi thérapeutique de
l'oxygène, consistant à faire respirer à un malade de
l'oxygène pur où de l'air plus riche en oxygène que l'air
atmosphérique en cas d'asphyxie, d'état: de choc
hémorragique, d'anémie de malade pulmonaire, au cours de
l'accompagnement (Bernard et Geneviève 2019)
· c'est le traitement par administration d'oxygène
gazeux (petit LAROUSSE 2011) par exemple en cas d'insuffisance respiratoire.
3. PARENT : C'est toute personne avec
qui l'on à un lien de parenté (petit LAROUSSE 2011)
4. ENFANT : Garçon ou une fille
dans l'âge de l'enfance, personne considérée comme
rattachée par ses origines à un être, à une chose.
(petit LAROUSSE 2011)
5. MALADE : Qui souffre des troubles
organiques ou fonctionnels ; qui est à mauvaise santé
(Dictionnaire Robert 2011)
I.2. GENERALITES SUR L'OXYGENOTHERAPIE
I.2.1 Sources et modes de délivrance et
d'administration de l'oxygène
Les sources d'oxygène et ses modes de délivrance
dépendent des établissements et des ressources disponibles
I.2.2 Source
Les sources d'oxygène les plus épurâtes
sont les bouteilles et le réseau de conduites des
établissements.
Bouteilles d'oxygène : l'oxygène est
produit en usine par refroidissement de l'air jusqu'à ce que ce dernier
se liquéfie, puis distillation du liquide pour en séparer
l'oxygène pur, l'oxygène pur est ensuite envoyé a travers
une pompe à oxygène liquide dans des bouteilles C'est une
technique qui consomme de l'énergie; les bouteilles aux grossistes pour
les recharge périodiquement, puis de ce dépôt au point d
utilisation, ce qui est logistiquement difficile, coûteux et souvent
incertain pour les petits hôpitaux Ce processus peut entraîner des
approvisionnements en oxygène irréguliers.
I.2.3 Concentrateurs
d'oxygène
Les concentrateurs captent l'air de l'environnement, qui
contient habituellement 21% d'oxygène, 78% d'azote et 1% d'autres gaz et
en extraient l'azote pour laisser oxygène pratiquement pur. La plupart
des concentrateurs fournissent de l'oxygène à une concentration
de 90 - 96% Ils constituent une source d'oxygène sûre, moins
coûteuse, fiable, et d'un bon rapport coût efficacité, qui
est plus commode que les bouteilles d'oxygène, notamment pour les
structures à ressources h mitées. Ils permettent, avec un seul
appareil, d'assurer une alimentation continue en oxygène pour
jusqu'à quatre patients en même temps lorsqu'ils sont
utilisés avec des répartiteurs de débit ou des
débitmètres. Les concentrateurs exigent néanmoins ;
être régulièrement entretenus pour bien fonctionner, et
nécessitent une source l'alimentation continue en
électricité. Les concentrateurs peuvent fonctionner en courant
alternatif provenant du secteur, avec un groupe électrogène ou
à l'énergie solaire. Il est important d'avoir en réserve
une source d'oxygène indépendante, comme par exemple une
bouteille.
I.2.4 Méthodes d'administration
Cette section décru les interfaces qui relient la
source d'oxygène (bouteille, concentrateur, réseau de conduites)
au patient, les méthodes et le matériel décrits peuvent
être utilises quelle que soit la source d'oxygène utilisée.
Les méthodes employées pour amener l'oxygène au malade
doivent être sûres, simples, efficaces et peu coûteuses. Les
différentes méthodes d'administration ont été
passées en revue ces méthodes sont non invasives (via un masque
facial, une cloche, un incubateur ou une tente à oxygène ou un
tuyau de maintien ou semi-invasive (introduction de lunettes ou de sondes
dans les voies aériennes nés supérieures), les
méthodes d'administration débit d'oxygène et reviennent
moins cher que les méthodes non invasives, qui nécessitent un
débit d'oxygène élevé. Les sondes nasales et
naso-pharyngien ont un effet bénéfique sur la fonction
pulmonaire, car elles produisent une pression expiratoire positive (PEP)1(*) pouvant atteindre 5cm H2O pour
améliorer l'oxygénation (Frey B, Frezeer N. 2001) La
production d'une PEP peut également être efficace dans la prise en
charge de I apnée associée à la prématurité
ou a la bronchiolite (Sreenan C, Lemke RP 2001).
Les principales complications associées aux
méthodes d'administration d'oxygène ont l'hypercapnie (à
partir des cloches et les masques faciaux quand on utilise un débit
insuffisant), le déplacement dunettes nasales) et l'obstruction de la
sonde ou des voies aériennes supérieures ou le saignement nasal
(Muhe L, eber M 2001) Une PEP élevée
incontrôlée due à un débit d'oxygène
exagérément élevé à travers les lunettes ou
les vides nasales peut entraîner une distension gastrique ou un
pneumothorax.
I.2.5 Recommandations sur les méthodes
d'administration d'oxygène
N°
|
RECOMMANDATION
|
QUALITE DES DONEES PROBANTES
|
1
|
Les lunettes nasales constituent la méthode de choix
pour administrer de l'oxygène aux nourrissons et aux enfants de moins de
5 ans présentant une hypoxémie
|
Recommandation forte (données probantes de
qualité moyenne)
|
2
|
Les sondes nasales ou naso-pharyngien peuvent être
utilisées en remplacement lorsque les lunettes ne sont pas disponibles.
Les masques faciaux et les cloches ne sont pas recommandés.
|
Recommandation forte (données probantes de qualité
moyenne)
|
3
|
Les débits standards d'oxygène dans les lunettes
nasales ou les sondes nasales sont de 0,5 - 1L/min pour les nouveaux -
nés, 1 - 2L/min pour les nourrissons, 1 - 4L/min pour les enfants plus
âgés.
|
Recommandation forte (données probantes de qualité
moyenne)
|
Les masques faciaux, les cloche à oxygène, les
incubateurs (couveuses) et les tentes à oxygène ne sont pas
recommandés car ces appareils gaspi lent l'oxygène et sont
potentiellement dangereux. Les méthodes recommandées pour les
nouveau-nés, les nourrissons et les enfants sont les lunettes nasales,
les sondes nasales et les sondes naso -pharyngien. Les patients porteurs d'une
sonde naso-pharyngien doivent être étroitement surveillés
car ils peuvent développer des graves complications si la sonde se
déplace et pénètre dans l'oesophage. Dans la plupart de
situations, les lunettes nasales constituent la méthode de choix pour
administrer de l'oxygène, car elles offrent un équilibre
idéal entre sécurité, efficacité et
rentabilité. Un des inconvénients des lunettes nasales est leur
coût, qui est actuellement plus élevé que celui des sondes
(Muhe L, Degefu H 1998). C'est la raison pour laquelle on utilise
souvent des sondes nasales dans les pays en développement. Si elles ne
sont pas disponibles, un tuyau naso-gastrique dont on a réduit la
longueur peut même suffire comme sonde nasale, a travers laquelle de
l'oxygène pourra être administré. Il s'agit de la meilleure
méthode pour administrer de l'oxygène aux nourrissons et aux
enfants atteints de croup ou de coqueluche pour éviter de provoquer
îles quintes de toux paroxystique.
· Lunettes nasales
Il s'agit d'un appareil qui se termine par deux courts tuyaux
effilés (d'environ 1cm de long) conçus pour être places
juste à l'intérieur ces narines. Ce système est
également appelé canules nasales, ou moustaches. Les
débits standards dans es lunettes nasales ont de 0.5 - 1L/min pour les
nouveau-nés, 1 - 2L min pour les nourrissons. 1-4L/mm pour les enfants
plus âgés.
Il n'y a pas de risque de distension gastrique aux
débits standards, car ces lunettes ne peuvent pas être
insérées trop loin dans le conduit nasal, l'nt humidification
n'est pas nécessaire avec des débits d'oxygène standards
car les mécanismes naturels à l'intérieur du nez chauffent
et humidifient l'oxygène inspiré.
Lunettes nasales mises en place et fixées
correctement.
Il y a un léger risque que les voies aériennes
se retrouvent bouchées par des mucosités
notamment si l'on utilise un débit élevé sans
humidification. La fraction inspirée en oxygène
(FiO2) dépend du débit
d'oxygène, de la relation entre le diamètre nasal est le
diamètre des lunettes et du poids corporel du patient, qui
détermine en partie le volume délivre par minute Chez
les nourrissons pesant jusqu'à 10kg, les débits
d'oxygène de 0,5L/min, 1L/mm et 2L/min
donnent respectivement des valeurs de FiO2d'environ 35 %
45% et55%La production de PEP avec les lunettes nasales est
incertaine.
L'obtention d'une PEP dépend du diamètre distal
des lunettes, du débit d'oxygène et du poids corporel. Alors que
1L/min d'oxygène peut produire une pression de fin d'expiration positive
d'environ 5cm H2O chez tes prématurés, il n'y a
aucune production de PEP avec ce même débit chez les
nourrissons pesant jusqu'à 10 kg (Frey B et shan, 2003).
· SONDE NASOPHARYNGEES
Ce type de sonde passe par la narine jusqu'au pharynx juste
au-dessous du niveau de la lunette. L'administration d'oxygène au moyen
d'une sonde nasopharyngée est la méthode la plus
économique de toutes celles décrites ici. Elle permet d'obtenir,
à un débit d'oxygène intérieur, une meilleure
oxygénation qu'avec des lunettes nasales, à cause du relativisme
élevée dans la trachée, et d'une production de Pression
Expiratoire Positive significative chez les nourrissons, 1L/min
d'oxygène par voie nasopharyngée administre par une sonde de
calibre 8 CH produit une PEP de 2,8cm H2O.
· Chez le nouveau - né
L'oxygénothérapie chez les nourrissons qui
viennent de naître notamment quand ils sont prématurés,
doit refléter le fait que dans les premières heures de vie, ils
ont une saturation en oxygène normale plus basse que les nouveau
nés plus âges (7,42). Il faut utiliser l'oxymétrie de pouls
pour surveiller la SpO2, qui doit être maintenue 88 %, mais
sans dépasser 95% chez les bébés prématurés
afin d'éviter tout dommage oculaire
Un certain nombre d'affections susceptibles d'entraîner
une hypoxémie surviennent plus fréquemment chez les
nouveau-nés, notamment l'asphyxie à la naissance, le syndrome de
détresse respiratoire et la tachypnée transitoire du
nouveau-né ; les pneumonies sont également fréquentes. Les
nouveau-nés en grande souffrance pour cause de
prématurité, de septicémie, de convulsions ou
d'hypoglycémie, par exemple, sont également sujets aux
apnées. Des épisodes d'apnées et d'hypoventilation
surviennent également chez les nourrissons, par ailleurs bien portants,
qui ont un très faible poids de naissance 1,5 kg ou âge
gestationnel <32 semaines) en raison de l'immaturité de la
commande respiratoire (apnée de la prématurité).
L'apnée peut entraîner une hypoxémie et un ralentissement
du rythme cardiaque bradycardie), réduisant encore la distribution
d'oxygène aux tissus.
Dépression respiratoire au moment de la
naissance : réanimation néonatale
L'asphyxie périnatale se manifeste par une respiration
lente ou une absence de respiration, une hypotonie (spasticité), une
cyanose ou pâleur et une bradycardie pulsations lentes au non palpables)
au moment de la naissance. Quand des nourrissons nés a terme ou avant
terme (>32 semaines d'âge gestationne1) nécessitent une
ventilation en pression positive, la réanimation au ballon et au masque
avec de l'air a M % d'oxygène est efficace. Dans le cas des nourrissons
prématurés (32 semaines d'âge gestationnel), il faut
utiliser la réanimation au ballon et au masque avec de l'air à 30
% d'oxygène Le principal problème respiratoire dan- la
majorité des cas d'asphyxie périnatale est ; absence de
ventilation ou une ventilation inefficace, donc l'intervention la plus
importante est d'aider le nouveau-né a respiré plus efficacement.
Il arrive que l'asphyxie périnatale soit une complication d'une
pneumonie néonatale, d'une inhalation (de méconium, de sang
maternel ou de liquide amniotique) ou d'un syndrome de détresse
respiratoire sévère. Dans les cas de pneumonie néonatale
sévère ou d'inhalation, il est impératif de mettre en
route une ventilation efficace et d'apporter un supplément
d'oxygène pour assurer une oxygénation acceptable.
La première priorité de la réanimation
des nourrissons qui présentent une asphyxie est un gonflement correct
des poumons, remplis de liquide. Il est essentiel d'être attentif
à la concentration d'oxygène inspiré à administrer.
La réanimation des nouveaux - nés est décrite dans le
Mémento de soins hospitaliers publié par l'OMS.
Il peut se produire une dépression respiratoire au
moment de la naissance si des placés (morphine ou péthidine) ont
été administrés à la mère pendant le
travail. Dans ce cas, la naloxone en injection intramusculaire a une
concentration de 0,1mg/kg de poids corporel, avec une ventilation au ballon et
au masque et souvent efficace.
Si un nouveau - né reste hypoxique malgré
l'administration d'oxygène, vérifier que les efforts de ce
nourrisson pour respirer sont suffisants et que sa poitrine se soulève
et s'abaisse. Si ce n'est pas le cas, procéder à une ventilation
au ballon et au masque, vérifier que l'oxygène arrive bien au
nourrisson : vérifier l'étanchéité des
raccords des tuyaux, ou essayer une autre source d'oxygène. La cyanose
chez le nouveau - né sera parfois due à des problèmes
cardiaques ou des problèmes pulmonaires structurels. Un nourrisson qui
reste cyanose ou qui a un SpO2 faible malgré l'administration
d'oxygène, et qui tient des efforts corrects pour respirer, doit
être examiné par un médecin expérimenté afin
d'identifier une autre raison à l'hypoxémie, telle qu'une hernie
diaphragmatique, une cardiopathie congénitale, un pneumothorax ou une
anomalie pulmonaire congénitale.
L'exposition de nourrissons de très faible poids de
naissance à une quantité excessive peut provoquer des dommages
oculaires appelés rétinopathie du prématuré. Les
nourrissons les plus à risque sont ceux sont nés à 32
semaines de gestation ou pesant 1250g ; plus l'enfant est petit, plus le
risque est élevé. Si l'oxymétrie de pouls est disponible,
la SpO2 doit être maintenue au-dessus de 88%, mais sans
dépasser 95% afin d'éviter les dommages oculaires (41). La
rétinopathie du prématuré peut se développer
même avec une surveillance méticuleuse chez des très grands
prématurés, qui présentent des problèmes multiples.
La plupart de ces cas se résolvent d'eux-mêmes.
Tous les nourrissons nés à 32 semaines de gestation ou pesant
1250g et les plus grands prématurés ayant reçu de
l'oxygène doivent subir un dépistage de la rétinopathie du
prématuré à l'âge de 4 - 6 semaines (ARCANGELA
L.2022 )
I.2.6 METHODES D'ADMINISTRATION D'OXYGENE CHEZ
L'ENFANT ET LE NOURRISSON
METHODE
|
DEBIT O2 MAXIMAL (L/MIN)2
|
FRANCTION O2 REELLEMENT INSPIRE (%) a 1L/MIN PAR
NOURRISSON DE 5Kg
|
REP
|
HUMIDIFICATION
|
RISQUE D'HYPERCAPNIE
|
RISQUE D'OBSTRUCTION DES VOIES AERIENNE
|
MATERIEL NECESSAIRE
|
DEMANDE EN SOINS INFIRMIERS
|
Lunettes nasales
|
Nouveau - nés 0,5 - 1
|
45
|
Minime
|
Pas nécessaire
|
Non
|
Minime
|
Lunettes nasales
|
+
|
Nourrissions
|
Age préscolaire :4
|
Age scolaire : 6
|
Sonde nasale
|
Nouveau - nés 0,5
|
50
|
+
|
Pas nécessaire
|
Non
|
+
|
Sonde 8 CH
|
++
|
Nourrissions 1
|
Sonde nasopharyngée
|
Nouveau - nés 0,5
|
55
|
++
|
Nécessaire
|
Non
|
++
|
Sonde 8 CH humidificateur
|
+++
|
Nourrissions1
|
Cloche à oxygène, masque facial, incubateur, tente
à oxygène. Non recommandé car l'oxygène est
utilisé de façon inefficace
|
Cloche : 2 - 3L/Kg par min
|
|
Néant
|
Pas nécessaire
|
Oui
|
Non
|
Cloche, masque facial
|
+++
|
CH : Système charrière ; PEP :
Pression expiratoire positive· CHEZ L'ENFANT
Tous les enfants vivant à <2500 m au-dessus
du niveau de la mer doivent recevoir une oxygénothérapie si leur
saturation en oxygène est <90%mesurée par oxymétrie de
pouls. Chez les enfants vivant à haute altitude (>2500m au-dessus du
niveau de la mer), la saturation en oxygène normale est plus basse et un
taux de SpO2de <87 % pourrait être utilise comme
seuil pour l'administration d'oxygène.
Si 1'oxymétrie de pouls n'est
pas disponible, les signes cliniques peuvent être utilisés
pour guider l'utilisation d'oxygène Les enfants présentant
l'un des signes suivants sont susceptibles d'avoir une
hypoxémie :
§ Cyanose centrale
§ Battement des ailes du nez ;
§ incapacité a boue ou à
s'alimenter (lorsqu'elle est due à une détresse
respiratoire) ;
§ Saignement à chaque respiration ; et
§ baisse des onctions mentales à savoir :
léthargie, état somnolent ou inconscient.
Dans certaines situations et selon leur état clinique
général, les enfants qui présentant les signes
respiratoires moins spécifiques suivants peuvent également avoir
une hypoxémie :
§ tirage sous-costal marqué ;
§ fréquence respiratoire 70/min ; ou
§ coups de tête inspiratoires (hochement de la
tête, synchrone avec la respiration indiquant une
détresse respiratoire sévère).
D'autres affections cliniques, comme les convulsions
prolongées, le coma soudain ou es problèmes
neurologiques aigus, peuvent également être associées
à une hypoxémie mite à une obstruction des voies
aériennes ou d'un travail vantillatoire déficient.
Quand l'approvisionnement en oxygène est très
limité, il faut donner de l'oxygène aux enfants âgés
de plus de deux mois en suivant un ordre de priorité proposé dans
le tableau des méthodes d'administration d'oxygène chez les
enfants et les nourrissons. Les nourrissons âges de moins de deux mois
montrant les signes de détresse respiratoire sévère
(tachypnée, tirage sous-costal marqué, coups de tête ou
geignements doivent systématiquement recevoir de l'oxygène, car
l'hypoxémie augmente leurs risques d'apnée et de
décès.
L'oxygène doit toujours être donné en
continu jusqu'au maintien d'une saturation normale sans oxygène
d'appoint.
I.3 INDICATIONS CLINIQUES DE L'OXYGENOTHERAPIE
TABLEAU CLINIQUE DE PNEUMONIE SEVERE AVEC
|
PRIORITE POUR ADMINISTRATION D'OXYGENE
|
Cyanose centrale
|
Très élevée
|
Baisse de la conscience, absence de réaction ou
réaction aux stimuli douloureux uniquement
|
Très élevée
|
Geignement à chaque respiration
|
Très élevée
|
Battement des ailes du nez
|
Très élevée
|
Pâleur palmaire ou conjonctivale prononcée
(anémie sévère) avec tirage sous - costal marqué ou
respiration rapide
|
Très élevée : il est
également hautement prioritaire de corriger l'anomalie sous - jacente
(à savoir, par transfusion sanguine et/ou agents antipaludiques)
|
Coma soudain ou convulsions d'une durée 15 min
|
Très élevée jusqu'à ce que
l'effort respiratoire revienne à la normale ; par ailleurs,
protéger les voies aériennes et assurer une ventilation
adéquate.
|
Incapacité à boire ou à s'alimenter
|
Elevée
|
Tirage sous - costal marqué
|
Priorité
|
Fréquence respiratoire 70/min
|
Priorité
|
Coup de tête inspiratoire
|
Priorité
|
Quand les enfants sont surveilles à l'oxymètre
de pouls, tout entant ayant une SpO2 :90 % doit recevoir de
t'oxygène. Les enfants présentant une anémie très
sévère, une insuffisance cardiaque sévère, un choc
septique ou une maladie neurologique a gué tireront certainement plus de
bénéfices que les autres de l'oxygène quand la
SpO2 est de 90 - 94%, car ces enfants ont plus de mal à
supporter des taux d'oxygène moyennement bas que les enfants ayant
seulement une maladie pulmonaire. Les enfants présentant des signes
d'urgence (obstruction des voies aériennes ou absence de respiration,
détresse respiratoire sévère, cyanose centrale, signes de
choc, coma ou convulsions) doivent recevoir une oxygénothérapie
pendant la phase de réanimation si leur SpO2 est < 9 %.
La SpO2 normale étant plus basse à
haute altitude, il peut être judicieux de donner de l'oxygène
seulement à une SpO2< 87% aux enfants vivant a
des altitudes >2500 m si les réserves d'oxygène sont
limitées.
I.4 SEUILS RECOMMANDES POUR L'ADMINISTRATION DE L'OXYGENE
N°
|
RECOMMANDATION
|
QUALITE DES DONNEES PROBANTES
|
1
|
Les enfants atteints d'hypoxémie doivent recevoir une
oxygénothérapie appropriée
|
Recommandation forte
(données probantes de faible qualité}
|
2
|
L'administration d'une oxygénothérapie doit
être guidée par l'oxymétrie de pouls quand elle est
disponible.
|
Recommandation forte
(données probantes de très faible
qualité)
|
3
|
Les enfants souffrant d'une maladie respiratoire et vivant
à 2500 m au-dessus du niveau de la mer doivent recevoir une
oxygénothérapie si leur saturation en oxygène est s90 %
mesurée par oxymétrie de pouls.
|
Recommandation forte
(données probantes de très faible
qualité)
|
4
|
Les enfants présentant des signes d'urgence
(obstruction des voies aériennes ou absence de respiration,
détresse respiratoire sévère, cyanose centrale, signes de
choc, coma ou convulsions) doivent recevoir une oxygénothérapie
pendant la phase de réanimation si leur Sp02 est <94 %.
|
Recommandation forte
(données probantes de très faible
qualité)
|
5
|
Chez les enfants vivant à haute altitude (>2500m
au-dessus du niveau de la mer), la saturation en oxygène normale est
plus basse que chez ceux vivant au niveau de la mer. À haute altitude,
un taux de saturation plus faible, tel qu'une Sp02 = 87 %, pourrait
être utilisé comme seuil pour administrer de l'oxygène.
|
Recommandation
(données probantes de très faible
qualité)
|
Une fois l'oxygénothérapie commencée, un
enfant doit être observé après 15-30 min pour
s'assurer que le traitement fonctionne. Chez les enfants
sévèrement hypoxémiques, il se peut que le manque
d'oxygène ne soit pas complètement corrigé et que les
signes cliniques subsistent, ou que la Sp02 reste basse ; cela ne
signifie pas que l'oxygénothérapie a échoué, et
elle ne doit pas être abandonnée. D'autres enfants verront leur
état se détériorer rapidement ou lentement malgré
l'administration d'oxygène.
De nombreuses causes possibles peuvent expliquer cette absence
de réponse :
1. L'apport d'oxygène est insuffisant.
Vérifier que :
- l'oxygène circule (placer l'extrémité
du tube sous l'eau dans un bêcher et vérifier la formation de
bulles, ou mettre l'extrémité près de votre main pour
sentir le flux d'air) ;
- le tuyau d'arrivée oxygène n'a pas de fuites ;
- les lunettes nasales ou la sonde nasale sont mises en place
correctement et ne sont pas bouchées ; et
- si l'oxygène vient d'un concentrateur, la
concentration d'oxygène délivrée est adéquate
(85%). En cas d'utilisation de concentrateurs, il est important d'avoir
d'oxygène et le débit.
2. D'autres causes possibles sont décrites
dans le Mémento de soins hospitaliers de l'OMS
Telles que :
Epanchement pleural : écouter le murmure
vésiculaire avec un stéthoscope de deux côtés de la
poitrine, faire une radiographie thoracique ;
Pneumothorax : écouter le murmure
vésiculaire avec un stéthoscope de deux côtés de la
poitrine, faire une radiographie thoracique ;
Obstruction des voies aérienne supérieures (par
exemple due au croup ou à un corps étranger) :
écouté pour déceler un stridor ;
Bronchospasme (par exemple asthme
sévère) : ausculté avec un stéthoscope pour
déterminer s'il y a des sifflements ;
Cardiopathie cyanotique ou insuffisance cardiaque
congestive ;
Mauvaise ventilation : l'effort respiratoire de l'enfant
est insuffisant, ou l'enfant a une respiratoire lente ou superficielle et est
léthargique.
3. Si les lunettes nasales sont
utilisées au débit maximal (4L/min pour les nourrissons et
jusqu'à 8L/min) et que l'enfant est toujours
hypoxémique :
M Commencer la Ventilation à Pression Positive Continue
(VPPC) si le matériel est disponible ou envisager la ventilation
mécanique si votre hôpital possède une unité de
soins intensifs.
Si la VPPC n'est pas disponible :
M Si disponible, donner de l'oxygène provenant d'une
seconde source par l'intermédiaire d'un masque à oxygène
(idéalement avec un ballon d'anesthésie ou sac réservoir)
pour augmenter la fraction en oxygène des gaz inspirés ;
M Si la seconde source d'oxygène au masque n'est pas
disponible, introduire une sonde naso-pharyngien pour administrer une
concentration fractionnée plus élevée d'oxygène
inspiré. Mais ne jamais utiliser ensemble des lunettes nasales et une
sonde naso-pharyngien.
CHAP II. METHODOLOGIE
II.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
II.1.1. Brève situation géographique et
topographie
Notre institution est dénommée HOPITAL GENERAL
DE REFERENCE DE BENI qui est une institution sanitaire étatique
située en République Démocratique du Congo dans la
province du Nord-Kivu, en ville de Beni, en Commune Bungulu, au quartier
Cité Belge sur l'axe routière Beni-Butembo. En plus, la
concession de l'hôpital général de référence
de Beni est située :
· A l'Est : par la concession étatique et le
Bureau de l'Agence congolaise de renseignement ;
· A l'ouest : par l'ancien bureau de l'auditorat
militaire ;
· Au sud : par le centre pour handicap physique de
Beni ;
· Au Nord : l'avenue de la maison correctionnelle
des femmes et des enfants mineurs.
II.1.2. Brève historique de
l'institution
L'hôpital général de
référence de Beni est une institution sanitaire construite vers
les années 1930 à l'époque coloniale. Il fut à son
début un dispensaire rural qui s'occupait des malades atteints de la
trypanosomiase (maladie du sommeil) rependue dans la vallée de la
rivière SEMULIKI dans le village de KIMATONGO qui n'existe plus suite
à la migration de la population qui forme l'actuelle « Ville
de Beni ».
C'est ainsi qu'après la disparition de cette maladie,
cette dispensaire prendra en charge des agents et la population environnante y
furent érigés vers 1960 pour accroitre la capacité
d'accueil pour lui donner le statut cette structure a été
dirigée par plusieurs médecins.
II.2. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
II.2.1. TYPE D'ETUDE
Il s'agit d'une étude descriptive de son approche
transversale.
v Descriptive : Car elle décrira la perception des
parents face a l'oxygénothérapie
v Transversale : Comme les donnes ont été
récoltées pendant un seul passage lors d'un sondage des parents
face a l'oxygénothérapie de leurs enfants malade.
II.2.2 POPULATIOND'ETUDE
POPULATION : AMULI et NGOMA (2011)
définit la population comme étant un ensemble des sujets sur le
quels les informations seront justifier l'étude. La population de notre
étude est constituée de tous les parents qui ont des enfants sous
oxygène à l'Hôpital Général de
Référence de Beni qui se lève à 65
enquêtés.
II.2.3 ECHANTILLONNAGE
v ECHANTILLON
· LUYINDULADIO (2000) considère
l'échantillon comme une fraction de la population qui détient les
mêmes caractéristiques de la population cible ; tiré
d'une manière aléatoire ou non et représentative de la
population.
· C'est une fraction représentative d'une
population ou ensemble statistique (ISABELLE J.M 2010), ainsi notre
échantillon est constitué des touts les parents qui ont des
malades sous oxygénothérapies à l'HGR/BENI. Ainsi notre
échantillon est exhaustif donc l'échantillon est égal
à la population d'étude.
Pour travail, notre échantillon est probabiliste du
type aléatoire simple.
II.3. CRITERE D'ETUDE
II.3.1. CRITERE D'INCLUSION
- Toute personne présente ayant un enfant sous
oxygène à l'HGR/BENI
- Celui qui est disposé répondre à nos
questions prévu présent dans le service
II.3.2. CRITERE D'EXCLUSION
Tout parent n'ayant pas répondu favorablement aux
critères d'inclusion.
II.4. TECHNIQUE ET OUTIL DE COLLECTE DES DONNEES
II.4.1 TECHNIQUE
Selon AKUMBAKINAYO (2003) la technique c'est l'ensemble des
procèdes mis au point scientifiquement permettant à
l'investigateur de choisir une portion d'individu parmi la population à
l'étude, soit de rassembler les informations sur un sujet donnée.
En ce qui nous concerne, la préparation des fiches d'enquête nous
a servi comme notre technique.
Pour collecter les données, nous avons utilisé
deux techniques :
- L'analyse documentaire : Consiste à consulter
différents ouvrages tels que les livres, les thèses, les
mémoires, des rapports, sites internet... relatifs à notre
thème. Elle nous a aidés à écrire la partie
théorique de notre travail du début à la fin.
- L'interview : c'est l'échange avec les
enquêtées. Cet interview est structuré sur base des
questionnaires préétablis.
Du fait de rendez - vous et dans le souci de retenir
l'échantillon représentatif, nous étions obligés de
prolongé notre enquête sur une durée de 28 Février
au 20 Septembre 2023
II.4.2. TRAITEMENTS DES DONNEES
Les données de recherche doivent - être soumises
à un traitement. Ce dernier à fait appel aux calculs des
pourcentages les quels ont été recherchés pour l'ensemble
des variables retenues par la formule ci - après :
% = x 100
Légende : % = Pourcentage
= Fréquence observée
N = Effectif total
100 = Constante
LES VARIABLES DETUDE
· les variables sociodémographiques :
âge, sexe, niveau d'étude, profession
· variable indépendante :
connaissances, information, importance de l'oxygène
· variable dépendante :
perception des parents sur l'oxygénothérapie
CHAP III. RESULTATS
III.1. PRESENTATION DES RESULTATS
TABLEAU N° 01 : Répartition des
enquêtes selon l'âge
TRANCHE D'AGE Effectif
POURCENTAGE
|
18 à 24 ans
25 à 30 ans
31 à 35 ans
36 ans et Plus
|
16 25 %
23 35 %
16 25%
10 15%
|
Total 65
100%
|
Au regard de ce tableau N° 1, 23 enquêtés
soit 35% d'enquêtés sont dans la tranche d'âge allant de 25
à 30 ans, 25% dans la tranche d'âge de 18 à 24 ans, 25%
dans la tranche d'âge de 31 à 35 ans et enfin 15% dans le tranche
d'âge de 36 ans et plus.
TABLEAU N°2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
SEXE Effectif
POURCENTAGE
|
M 32
49%
F 33
51%
Total 65
100%
|
Au regard de ce tableau N° 2, 51% des
enquêtés sont du sexe féminin contre 49% du sexe
Masculin.
TABLEAU N°3 : Répartition des
enquêtés selon les niveaux d'études
Niveau d'Etude
Fréquence POURCENTAGE
|
DIPLOME 33
51%
GRADE 17
26%
LICENCE 6
9%
AUTRES 9
14%
|
Au regard de ce tableau N° 3, 51% des
enquêtés sont des diplômés, 26% sont des
gradués, 9% sont des licenciés et 14% ont des certificats et ceux
- là qui n'ont pas encore fini la 6e année primaire
TABLEAU N° 4 : Répartition des
enquêtés selon la profession
PROFESSION Effectif
POURCENTAGE
|
AGRICULTEUR 13
20%
MANAGER 10
15%
COMMERÇANT 15
23%
TRAVAILLEUR SALARIE 15
24%
AUTRES 12
18%
Total
65 100%
|
Au regard de ce tableau N° 4, 23% des
enquêtés sont des commerçant, 24% des travailleurs
salariés, 18% sont les gens qui ont d'autres profession non cités
dans la liste, 20% sont des agriculteurs et 15% sont des
Ménagères.
TABLEAU N° 5 : Répartition des
enquêtés selon que les gens ont été informer sur
l'oxygénothérapie.
Selon les gens qui avaient déjà attendu
Effectif POURCENTAGE
parler de l'Oxygénothérapie
|
A L'Hôpital
19 29% Dans la communauté
14 22%
A La Radio
24 37%
|
Jamais attendu
8 12%
Total
65 100%
|
Au regard de ce tableau N°5, 88% ont déjà
attendu parle de l'oxygénothérapie d'où 29% à
l'Hôpital, 22% dans la communauté, 37% à la Radio et 12%
qui ont dis qu'ils n'ont jamais attendu parlez de
l'oxygénothérapie.
TABLEAU 6 : Répartition des
enquêtés selon leurs pensées dès l'administration de
l'oxygène chez les enfants malade.
PENSEE DES ENQUETES Effectif
POURCENTAGE
|
Va Mourir 8
12%
Va l'aider à respirer 51
78%
Va lui mettre dans l'état critique 2
4%
Va lui - Gêner 4
6%
Total
65 100%
|
Au regard de ce tableau N° 6, 78% des
enquêtés ont affirmés que l'administration de
l'oxygène va aider à la respiration, 12% ont dis le malade va
mourir, 6% va gêner le patient et enfin 4% ont dis ça mettra
l'enfant Malade dans un état critique
TABLEAU N°7 : Répartition des
enquêtés selon l'appréciation de l'administration de
l'oxygène.
APPRECIATION DE L'OXYGENATION Effectif
POURCENTAGE
|
BIEN
17 26%
MOYENNEMENT 40
62%
MAUVAISE PRISE EN CHARGE 8
12%
Total
65 100%
|
Au regard de ce tableau N° 7, 62% des
enquêtés ont apprécié la manière
d'oxygéner leurs enfant moyennement bien et 12% ont affirmé que
cette prise en charge est mauvaise.
TABLEAU N°8 : Répartition des
enquêtés selon l'importance d'oxygène chez un enfant
malade.
L'IMPORTANCE D'OXYGENATION Effectif
POURCENTAGE
|
Oui c'est important 56
86%
Ne pas important 9
14%
Total
65 100%
|
Au regard de ce tableau N° 8, 86% ont affirme que c'est
important d'oxygéner les enfants car ça les aident à la
respiration et 14% disent qu'ils ne trouvent pas important d'oxygéner
les enfants car en majorité il meurt.
TABLEAU 9 : Jugement des enquêtés
sur les discours de la communauté face à
l'oxygénothérapie.
JUGEMENT QUAND AU DISCOURS DU QUARTIER Effectif
POURCENTAGE
|
Discours Favorable
24 37%
Discours d'intoxication a défaveur
d'oxygénothérapie 41 63%
TOTAL
65 100%
|
Au regard de ce tableau N° 9, 63% des
enquêtés ont trouvé que le discours de la communauté
sont défaveur de notre étude et c'est en 37% qui ont
confirmé toujours les discours défavorable comme prédit
dans le quartier.
III.2. DISCUSSION DES RESULTATS
III.2.1.PROFIT DES ENQUETES
Au vu des résultats tableau 1 et 2 les
36% de nos enquêtés sont compris dans le tranche d'âge entre
25 et 30 ans, cette tranche d'âge et le sexe féminin domine mais
c'est n'est qu'un effet du hasard être comprise entre cet âge et
avoir le sexe féminin n'a aucune influence sur les résultats de
notre étude.
Au vu du résultat de tableau 3
à notre humble avis nous pensons que ces gardes qui ont eu un niveau
d'étude de base et supérieur étaient importants car
ça facilite la compréhension de certaines instructions des
parents données par les infirmiers par rapport aux traitements qu'on
octrois aux malades.
III.2.2. PROFIL DES CONNAISSANCES DES PARENTS FACE A
L'OXYGENOTHERAPIE
Concernant les connaissances des parents face à
l'oxygénothérapie chez les enfants malade ;
Tableau 5 : comme dans notre
étude 88% ont bien affirmer qu'ils ont déjà attendu
parler de l'oxygénothérapie dans ce tableau nous
avons vu que ces dernières années, des millions des personnes
dans le monde commencent à connaître les avantages de
l'oxygène supplémentaire suit un chemin similaire en terme
d'éducation, d'acceptation et de croissance, d'où depuis la
découverte de l'oxygène en 1774 jusqu'à la
popularité de Boost oxygèn en 2020 est certainement
étonnant (PRESTYLY, 2019)
Et en 1776, THOMAS HENRI à émis
l'hypothèse que l'oxygène pourrait devenir aussi à la mode
que le vin français dans le taverne à la mode.
Tableau 6 et 8 : comme dans la
répartition des enquêtes selon leurs pensées de
l'administration de l'oxygène 78% des enquêtés ont
affirmés que l'administration de l'oxygène va aider à la
respiration, 12% ont dis le malade va mourir, 6% va gêner le patient et
enfin 4% ont dis ça mettra l'enfant Malade dans un état
critique, 86% ont affirme que c'est important d'oxygéner les enfants car
ça les aident à la respiration et 14% disent qu'ils ne trouvent
pas important d'oxygéner les enfants car en majorité il meurt,
CHARLES NICOLLE et LAURENCE PIQUARD 2010, qui nous ont dis, ces études
ont démontré que les risques infectieux des humidificateurs
était largement supérieur aux bénéfices attendus,
ainsi l'amélioration du tableau clinique, les débits
d'oxygène seront adaptés et diminués et
éventuellement les dispositifs d'administration d'oxygène
modifié et qui nous expliques aussi l'objectif principal de favoriser
une oxygénation sanguine et de traiter ou prévenir une hypoxie
tissulaire, notamment en cas d'insuffisance respiratoire Aigue ou chronique et
donc selon notre sujet et les réactions de nos enquêtés
l'oxygénothérapie n'a pas l'objet de tuer mais d'aider la
personne en souffrance.
Tableau 7 : De ce fait 62% des
enquêtés ont apprécié la manière
d'oxygéner leurs enfant moyennement bien et 12% ont affirmé que
cette prise en charge est mauvaise qui cadrent avec l'étude de LEXVOX
AVOCATS 2023 ils admettent qu'une étude récente sur le sujet,
manque d'oxygène peut provoquer des lésion
cérébrales irréversible, ce qui peut entrainer des
troubles neurologiques, des retards de développements et des handicaps
mentaux et physique chez les enfant qui ont manque d'oxygène à la
naissance et de cela peut provoquer des dommages au coeur, aux reins et aux
yeux des bébés et surtout chez les bébés né
prématuré. Mais dans la mauvaise prise en charge peut s'expliquer
par la toxicité de l'oxygène qui se manifeste par une
hyperventilation un fourmillement des extrémités et des
vertiges ; par des complications oculaires (cécité) et des
problèmes broncho-pulmonaire (IVONNE Dind & Linette Bay 2019).
CONCLUSION ET SUGGESTION
Le présent travail à porté sur la
perception des parents face à l'oxygénothérapie chez les
enfants malades à l'hôpital général de
référence de Beni. Comme question principale, Quelle est la
perception des parents face à l'oxygénothérapie des
enfants malade à l'H.G.R/BENI ? et comme question secondaire, Quels
sont les causes que les parents attribuent - elles de
l'oxygénothérapie des enfants malades ?
L'objectif poursuivi était d'évaluer la
perception des parents face à l'oxygénothérapie. Ce
travail pourrait contribuer à comprendre les vraies causes de l'emploie
de cet outil oxygénateur et l'utilisation de ce traitement par
oxygène.
Et notre étude et descriptive de son approche
transversale.
Les résultats observées montrent que :
_ 35% des enquêtés sont le tranche d'âge
allant de 25 à 30 ans
_ 51% des enquêtés sont du sexe Féminin
_ 51% des enquêtés sont des
Diplômés
_ 24% des enquêtés sont des commerçants
_ 88% des enquêtés aurait déjà
attendu parler de l'oxygénothérapie
_ 78% des enquêtés ont affirmés que
l'administration de l'oxygène aide les enfants malades à la
respiration
_ 61% ont bien apprécié la manière
d'oxygéner leurs enfants dans le milieu hospitalier.
_ 86% des enquêtés ont affirmés que c'est
important d'oxygéner un enfant avec les problèmes de respiration.
_ 63% des enquêtés ont trouvé que le
discours de la communauté sont malveillant partant de notre étude
et c'est en 37% qui ont confirmé toujours les discours
défavorable comme prédit dans le quartier.
RECOMMANDATION ET SUGGESTION
De ce qui précède nous suggérons :
v Aux infirmiers de continuer à faire des
sensibilisations dans la population par les relais communautaires qu'ils
puissent arrivés à édifier la communauté que
l'oxygénothérapie est important et que c'est un traitement comme
tant d'autres et ça ne signifie pas la mort.
v Nous encourageons aussi les travaux similaires à fin
de constituer une bonne documentation sur l'oxygénothérapie dans
le milieu hospitalier.
Ainsi, nous recommandons aux parents d'avoir la
curiosité des demandés quelques choses qu'ils ne comprennent pas
dans le milieu hospitalier en cas de l'administration de tel ou tel autre
traitement qui comprend une zone d'ombre a leurs côtés au lieu de
rester mou sans rien comprendre.
REFERENCE
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