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Variabilité des produits agricoles sur l'offre et la demande cas de la farine de manioc a Mbujimayi


par Elisée MBALA
Université officielle de Mbujimayi - Bac +3 2021
  

Disponible en mode multipage

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    INTRODUCTION

    CHOIX ET INTERETS

    Il sied de dire que notre travail a été porté sur ce produit du fait qu'il reste préféré et beaucoup consommé par les ménages de la ville de Mbujimayi, car la variation des prix de ce produit aurait un impact direct sur les paniers des ménages. Ce travail revêt d'un double intérêt :

    Ø Sur le plan scientifique : l'intérêt que présente ce travail est une référence aux futurs chercheurs ; il constitue une base théorique et une ouverture pour les futurs chercheurs.

    Ø Sur le plan pratique : ce travail pourra servir de référence à l'Etat qui est appelé à contrôler les fluctuations des prix, non seulement des produits vivriers mais aussi ceux des autres produits se trouvant au marché.

    Les prix des produits agricoles ont toujours été particulièrement variables. La crise alimentaire de 2007-2008 a placées le problème des variabilités des prix au centre des débats politique. Cette forte variabilité des prix semble entrainer des conséquences néfastes pour les producteurs, les consommateurs et également pour les Etats surtout ceux en développement ; elle est d'autant plus aigus que les producteurs disposent de système de production peu intensifié, que les consommateurs sont pauvre et que les Etats disposent des moyens limité pour gérer la variabilité des prix. (Huchet-Bourdon, 2011)

    Bien que la plupart des prix des produits agricoles aient augmentés, au moins en valeur nominale, les hausses ont nettement varié d'un produit à l'autre. En particulier, les prix internationaux des produits de première nécessité, comme les céréales, les oléagineux et les produits laitiers, ont augmenté de manière beaucoup plus spectaculaire que les prix des produits tropicaux comme le maïs et le manioc , et ceux des matières premières comme le coton ou le caoutchouc.( anonyme, 2012)

    Alors que le prix d'un produit est essentiellement déterminé par l'offre et la demande. Fondamentalement, il s'agit de réaliser l'équilibre entre ce que les producteurs sont disposés à fournir à un certain prix et ce que les consommateurs sont disposés à payer pour ce produit.( anonyme, 2012).

    En effet, pour les producteurs, elle crée l'incertitude sur les prix auxquels ils vendront leurs produits ou achèteront leurs intrants rendant les prix des produits variables et les investissements difficile sans oublier la perturbation edapho climatique (Huchet-Bourdon, 2011)

    La variabilité provoque un déficit alimentaire au niveau des consommateurs affectant la sécurité alimentaire et l'accès de l'alimentation nuisant ainsi aux autres secteurs agricoles. Cette pression génère des tensions sociales et politiques pouvant aboutir à des troubles politiques comme ceux qu'on connut les pays sous-développés en 2008 (op cit, 2011).

    Etant donné que l'économie congolaise est extraverti c'est-à-dire tournée vers l'extérieur, cet état de chose rend la République démocratique du Congo en général, la province du Kasaï-Oriental en particulier et même la ville de Mbujimayi dépendant des tiers provinces et villages. Cependant la variation continuelle des prix des produits agricoles et des biens des premières nécessités pose de sérieux problèmes aux acheteurs dont si ce problème ne pas résolut les pays d'Afrique en générale et la République Démocratique pourraient revivre la crise alimentaire de 2007-2008

    Pour y arriver, notre travail se propose de donner la réponse adéquateà la question suivante :

    Ø Quel est l'impact de la variation de prix sur l'offre et la demande de la farine de manioc. ?

    Il sied de dire que cette variation des prix ressort des conséquences positives et négatives du faite que les prix bas génèrent des conflits entre les producteurs et les distributeurs au détriment de la qualité des produits. Les prix trop bas entraine inlassablement et immanquablement une mauvaise qualité des produits, même l'abandon du métier et les prix très élevés entrainent directement la malnutrition, la famine et à la longue insécurité alimentaire.

    2. METHODES ET TECHNIQUES

    Notre étude portant sur ce présent sujet a été faite à l'aide des méthodes et techniques ci-après

    · Le sondage à un niveau :

    Les vendeurs de la farine de manioc comme unité primaire. Nous avons

    Utiliser un échantillon de 60 vendeurs de la farine de manioc dans la commune de la MUYA au marché CIKILA

    Pour ce qui concerne les méthodes et techniques pour ce travail nous avons utilisé les méthodes et techniques suivante :

    · La méthode comparative ;

    · La méthode rétrospective

    · Méthode analytique

    · La méthode analytique

    · La technique documentaire

    · La technique d'enquête : nous avons utilisé cette technique pour collecter les données via un questionnaire élaboré par nous, nous allons aussi faire recours à l'observation et à l'interview ;

    V. OBJECTIF

    V.1. Objectif Général

    Ce travail a pour but de dégager les effets de la variation de prix sur l'offre et la demande des produits agricoles dans la ville de Mbujimayi.

    V.2. Objectif spécifique

    - Relever les facteurs qui ont provoqué les fluctuations et la variation de prix Démontrer les impacts de cette variation des prix sur l'offre et la demande.

    - Identifier les offreurs ;

    - Identifier les demandeurs ;

    - Evaluer le prix du passé et du nouvel

    - Déterminer l'impact

    VI. DELIMITATION DU SUJET

    Notre travail concerne la variabilité des prix des produits agricoles et son impact sur l'offre et la demande dans la ville de Mbujimayi ; dans le temps cette étude part de la période allant du 23 Mars 2021 jusqu'au 4 Janvier 2022) et dans l'espace il a été effectué sur la ville de Mbujimayi précisément dans la commune de Muya particulièrement au marché CIKIL

    VII. SUBDIVISION DU SUJET

    Outre l'introduction et la conclusion, notre travail est ventilé en trois chapitres. Le premier qui porte sur la généralité sur l'offre et la demande de la farine de manioc ; le second s'articule autour de la présentation du Milieu méthode et matériel enfin, le troisième chapitre est axé sur la présentation, et interprétation des résultats.

    CHAPITRE II. GENERALITESUR LE COMMERCE DES PRODUITS AGRICOLES

    Pour mener une vie décente, l'homme doit disposer de la nourriture saine, du logement adéquat et des soins médicaux lui procurant satisfaction.

    Néanmoins, pour disposer de ces biens et services, il faut en même temps disposer des moyens et surtout au prix rémunérateur ; c'est-à-dire un prix auquel les individus sont à même de se procurer les biens et services nécessaires à leur subsistance grâce à leur niveau de revenu. Les prix mondiaux du Blé, des céréales secondaires, des vivriers, du riz et des oléagineux ont tous pratiquement doublé entre les campagnes 2005 et 2008, hausse qui s'est poursuivie au cours des premiers mois de l'année 2008.(lagrange 2000).

    L'impact du niveau élevé des prix alimentaires sur les pays en développement dépend de l'interaction de divers facteurs. En général, les producteurs commerciaux des denrées en question bénéficieront directement de la hausse des prix, et il en sera de même, dans nombre de cas, des personnes qu'ils emploient (à supposer naturellement que les pouvoirs publics n'empêchent pas la hausse des cours mondiaux de se répercuter sur les marchés intérieurs).(lagrange 2000).

    La R.D. Congo possède un important potentiel des ressources naturelles et minérales. Son économie est fortement tournée vers l'exportation des produits miniers. En milieu rural, la principale activité reste l'agriculture, mais souffre d'une insuffisance voire absence de mécanisation. Par ailleurs, l'accroissement démographique (3,3% par an en moyenne avec comme fait nouveau, une population urbaine représentant 34% de la population totale), les différents régimes fonciers, les détournements des propriétés terriennes et l'appauvrissement des sols dû à l'exploitation non durable des terres provoquent des tensions exacerbées par des polarisations ethniques qui entretiennent des situations conflictuelles.(Opcit, 2000).

    I.3. L'OFFRE ET LADEMANDE

    A. L'OFFRE D'UN BIEN

    Est la quantité des biens ou services offerts sur le marché à un prix donné ou une quantité des biens et services qui peuvent être évalué vendue et évalué sur le marché. (FAO, 2011) .

    Cet élément (offre) constitue dans le monde des affaires un facteur économique de haute valeur sur lequel est centré toute variation de prix représentant la quantité d'un bien à mettre à la disposition du consommateur, elle ne peut se réaliser que contre une certaine valeur monétaire et exprimée par le prix.

    En économie, l'offre représente un facteur souvent victime des spécialisations de manipulations dans le seul souci de réaliser un grand profit elle est dit-on la mère de gain auquel le prix dépend.

    L'offre peut dépendre des circonstances politique naturelles et artificielles et peut être objet d'une tricherie malgré son abondance et si les mesures d'encadrement et de contrôle sont fragiles.

    Dans la période hausse de prix, l'offre diminue sensiblement, car il y aura moins d'acheteur et la consommation sera toujours réduite.

    Dans les pays où les saisons sont prononcées, les quantités disponibles sont faibles en début de saison, par conséquent les prix sont élevés. Les prix sont les plus bas quand la culture atteint maturité dans les principales zones de productions. En fin de saison les prix augmentent souvent de nouveau à mesure que l'offre diminue. Les prix sont généralement les plus élevés en contre saison, quand, Seul un faible pourcentage d'agriculteurs pratique la culture .Ces considérations sont illustrés dans la première figure.. (FAO, 2011) .

    Changement de l'offre et de prix au cours d'une saison

    B. LA DEMANDE

    BLA DEMANDE

    La demande n'est juste que l'idée de savoir ce que l'on désir obtenir, l'intention d'achat d'une certaine quantité de biens pour un prix donné ; car dans son sens économique, il désigne avoir besoin de quelque chose, comme l'on peut voir l'homme n'a jamais été satisfait durant sa vie c'est ainsi que la demande restera également permanente(Capul et Al, 2005).

    C'est deux éléments se concrétisent dans le sens que si le prix d'un produit est trop élevé par rapport à la capacité monétaire que l'acheteur dispose, celui peut retirer sans demande ou paiera une moindre quantité ne pouvant pas satisfaire son besoin c'est au marché que se concrétisent l'offre et la demande.(Capul et Al, 2005)

    Relation a long terme entre prix et la demande

    La figure 2 montre que plus le prix est bas, la demande sera forte. Cependant, à mesure que lesprix diminuent, des quantités moins importantes sontdisponibles (parce que les agriculteurs produisentmoins). Inversement, plus le prix est élevé, plus les quantités disponibles seront grandes. La relation entrece que les consommateurs sont disposés à acheter etce que les agriculteurs sont disposés àoffrir desprix différents doit finalement déboucher sur un équilibre entre l'offre et la demande.(Capul et Al, 2005)

    I.4. LE MARCHE

    Le marché est un ensemble des transactions ou opération de négoce conclu entre acheteur et vendeur. Un marché suppose une activité commerciale traitée avec une certaine régularité et des règles dans le cadre d'une certaine concurrence. Il se crée un marché autour d'une réunion d'acheteurs et des vendeurs qui confronte l'offre à la demande.

    Selon l'économie le terme marché désigne l'endroit ou peu se rencontré l'offre et la demande

    I.4.1. DEFINITION

    Le marché est le lieu de rencontre entre l'offre et la demande d'un bien ou d'un service, c'est là donc que se fixe l'équilibre siles conditions de la libre concurrence sont respectées(Capul et Al, 2005)

    Le marché d'un bien (produit, service) est la rencontre d'un ensemble d'offres et de demandes de ce bien donnant lieu à l'échange sur base d'un prix ; c'est ainsi un lieu de rencontre à un moment donné dela volonté de la consommation exprimée par la demande et le désir du producteur exprimé par l'offre (MBUYI, 2016).

    C. TYPE DE MARCHE

    Nous trouvons autant des marchés qu'il y a des produits destinés à l'échange. Différents critères servent à distinguer les marchés :

    Ø Critère de degré : on distingue le marché primaire (entre producteur et grossiste), marché secondaire (entre grossiste et détaillant), marché tertiaire (entre détaillant) et consommateur)

    Ø Critère de réseau géographique : on distingue le marché mondial marché régional, marché national et local.

    Ø Le nombre respectif : entre les vendeurs et les acheteurs, ce critère conduit aussi à la restructuration de marché.

    Selon MBUYI (2016), la définition du marché telle qu'énoncé si dessus, il y a lieu de tirer 4 caractéristiques importantes valables pour le marché du produit ou pour celui d'un facteur de production.

    · Le nombre d'acheteurs et des vendeurs : grand ou petit nombre ;

    · La nature du bien : périssable, durable, facilement stockable, divisible ;

    · Degré d'information : connaissance de prix pratiqué antérieurement, des stocks disponibles aujourd'hui, demain ou dans un avenir plus au moins éloigné, dans un milieu plus ou moins proche, de qualité.

    · Mobilité des vendeurs et des acheteurs.

    A partir de ces caractéristiques, il est possible de déterminer les structures du marché qui sont les formes alternatives que peut présenter un marché

    C.1. Cout de production

    Sont des coutsou somme des dépensesréalisées pour produire des biens ou des services.

    C.2. Marge bénéficiaire

    Sont des soldes intermédiaires de gestion qui se détermine par la différence entre le prix de vente et le prix d'achat imputés des couts directs annexes.

    I.5. LE PRIX

    Notion

    Le prix est le montant monétaire échangé contre un bien ou un service lors d'un achat ou d'une vente (Dteiekliz, 2000) c'est l'expression monétaire de la valeur d'un bien ou d'un service. D'autres part c'est une somme d'argent contre laquelle s'échange un bien ou un service (dictionnaire encyclopédie, 2014)

    I.5.1. Formation des prix

    Pour l'économiste de Deheme R, le prix est la quantité de monnaie qu'il faut donner en échange des biens et des services. Il est fixé en fonction d'une réalité. Le prix peut tenir compte de l'aspect des produits, à savoir la quantité et la qualité, le prix de revient et tout autre frais nécessaire y compris la marge bénéficiaire ( Deheme, R, 1998).

    1.5.2. Facteur de fixations des prix

    Pour fixer un prix, les analystes distinguent généralement trois facteurs qui sont :

    Ø La demande : le prix doit être en cohérence avec les attentes de consommateurs en termes de valeur et également celui de qualité.

    Ø Le coût : le prix de vente doit permettre de couvrir le coût et assurer à l'entreprise une marge de rentabilité. Les coûts sont en partie liés aux relations de l'entreprise avec le fournisseur.

    Ø La concurrence : le prix doit permettre de positionner l'offre par rapport à celle de ces concurrents. La compétition des prix permet d'assurer les parts de marchés de l'entreprise et aussi sa rentabilité. (Lautier, 2003

    I.5.3. Eléments constitutifs du prix de vente

    Le prix implique les éléments suivants :

    Le coût d'achat représente tous ceux qu'ont coutés les marchandises et les matières jusqu'à leur mise en stocks. Il est constitué des éléments suivants :

    · Le prix d'achat : ce qui se détermine au lieu de production,

    · Le frais d'achat, ce sont les coûts d'approvisionnement augmenté éventuellement des frais annexes

    I.5.4. Cout de distribution

    Ce sont des coûts qui représente tous ceux qu'on les opérations relatives à l'exécution de la vente. Le coût de distribution exclusivement unique est constitué par les échanges de la fonction de distribution dont les frais de transport de déplacement au lieu de vente. (Wwwmemoireonline.com)

    I.5.5. La variabilité du prix

    La variabilité des prix résulte de mouvement des prix suite à des variations de la demande ou de l'offre. Elle englobe les différents formes d changement des prix quelle que soit leur fréquence et cela est mesurable (Piot, et al 2011)

    I.5.5.1. Les causes de variabilités des prix

    Parmi les causes de la variabilité des prix nous citons :

    Ø La rareté,

    Ø L'abondance de la denrée,

    Ø L'état des routes de dessertes agricoles

    Ø Le transport,

    Ø Le déséquilibre entre l'offre et la demande,

    Ø Les fluctuations continuelle d la monnaie,

    Ø La saisonnalité de la récolte,

    Ø La variabilité de la production d'une année sur l'autre qui peut être causée par le climat, les maladies et attaques de ravageurs,

    Ø La quantité et la qualité.

    I.5.5.2. Les effets de la variabilité de prix

    Par les effets de la variabilité de prix nous citons :

    Ø La sous-alimentation,

    Ø L'instabilité économique,

    Ø La malnutrition et l'insécurité alimentaire,

    Ø La limitation de la capacité des ménages pauvres aux dépendances importantes,

    Ø L'modernisation de l'agriculture,

    Ø L'instabilité de la balance commerciale.

    I.5.5.3. Impacts de la variabilité de prix

    La forte variabilité affecte non seulement la production, mais aussi le développement agricole. L'agriculture étant de type familial, elle peut menacer la variabilité des agriculteurs de par leur décision de produire. Et investir en ce sens que les petits producteurs n'ayant pas accès au crédit sont dans l'impossibilité d'acheter des intrants pour la saison suivante diminuant ainsi la réactivation de l'offre.

    Cela augmente l'insécurité alimentaire, ainsi que la malnutrition, la baisse du pouvoir d'achat et le maintien du cercle vicieux de la pauvreté(Balcombe, 2011).

    En milieu rural, les revenus des ménages en majorité agricole dépendent des prix. Ils investissent et produisent en fonction du niveau des prix et de la prévisibilité des prix, pour se prémunir du risque prix, produisent juste pour leur consommation conduisant ainsi à une diminution des revenus.(Fatchamps, 1992)

    Cependant, l'impact de la précédente flambée des prix a largement variée en fonction du type de ménages et du milieu d'habitation. Si tout le monde s'accorde à dire que les ménages urbains sont pénalisés par la hausse abordent de multiples facettes en milieu rural. Il convient de différencier les ménages vendeurs de denrées alimentaires de ceux des acheteurs.

    Si les consommateurs ne souffrent de l'augmentation des prix qui pénalisent leur pouvoir d'achat, l'effet se révéle ambigu ou atténuée pour les ménages à la foisconsommateur et producteur pour leur propre consommation (agriculture de substance).

    Au Burkina-faso, la variabilité des prix des produits vivriers est un phénomène réel, cette variabilité s'observe aussi bien dans le temps que dans l'espace

    La variabilité saisonnière ou intra-annuelle se caractérise par une différence des prix entre la fin de la campagne c'est-à-dire le début de la récolte (octobre et décembre) et la période de soudure (juin à coût ).Les agriculteurs des régions où la production agricole est possible en début et fin d'exemple, les régions vallonnées ou montagneuses) ou qui utilisent les méthodes de production comme les tunnels de plastic ou les serres, grâce auxquels la date de la récolte peut être avancée, sont les mieux placés pour tirer profit des prix élevés du début et fin de saison. De même, la production par irrigation permet d'approvisionner pendant la contre saison quand les prix sont normalement les plus élevés.

    Variation des prix et de la production de plusieurs années

    PRODUITS AGRICOLES

    1.1.1.1. I.6. Généralités des produits agricoles

    Si l'on y réfléchit bien, on voit que les produits vivriers ont joué un rôle non négligeable dans l'histoire de l'humanité. Tout produit de base joue, bien entendu, un rôle politiquement important lorsque comme c'est le cas pour les vivrières d'énormes intérêts économiques et sociaux sont en jeu. Mais les vivrières jouent un rôle particulièrement important parce que, selon l'endroit et le porte-monnaie, les maïs, le blé, l'orge, le sorgho, le millet ou le manioc constituent la base des régimes alimentaires tant des pauvres que des riches (Le courrier, les tubercules, Afrique-caraïbes- communauté Européenne-N°114, mars-avril 1989, p62).

    Cependant, comme toujours, ce sont les pauvres qui sont les plus  vulnérables en cas de pénurie. Lorsque les produits de première nécessité font défaut, sans parler du moindre luxe, il y a mécontentement et ; souvent, danger. Il est extrêmement difficile de trouver et de maintenir l'équilibre souhaitable entre trop et trop peu. L'Europe, par exemple, produit trop à l'heure actuelle et elle paie ses agriculteurs pour qu'ils réduisent leur production.

    En revanche, dans la plupart des pays en Développement, la production des cultures vivrières a longtemps été négligée et une dépendance excessive à l'égard des produits vivriers importés en a résulté, même lorsqu'en théorie, ces pays avaient la capacité non seulement d'assurer leur autosuffisance mais de dégager des excédents. Des réserves de change qui fondent ou les exigences de programme d'ajustement structurel ont contraint bon nombre de ces pays à stopper le flot des importations et à encourager un retour tant à la culture qu'à la consommation de vivriers de production locale. Les vivriers tendent à être considérés, de prime à bord, comme des produits de base de l'alimentation humaine, consommés directement après avoir été ou non transformés (Anonyme, 1999)

    I.6.1. Types des produits agricoles

    Comme types des produits agricoles nous pouvons cités :

    · Le manioc ;

    · Le riz ;

    · Le maïs ;

    · Le soja ;

    · Le niébé ;

    · Le blé ;

    · Le café ;

    · Le thé.

    · Etc.

    I.6.2. Caractéristique des produits agricoles

    La commercialisation des produits agricoles permet de réaliser le transfert d'un produit, du lieu de production au lieu de consommation. C'est donc une série d'activités interconnectées impliquant : la planification de la production, la culture et la  récolte, le tri, le conditionnement, le transport, le stockage, les  procédés agroalimentaires, la distribution et la vente. De telles activités ne peuvent se faire sans échange d'information et dépendent souvent très fortement de la disponibilité d'un financement adéquat. Les systèmes de commercialisation sont dynamiques. Ils sont compétitifs et impliquent un changement et des améliorations continus. Les activités qui prospèrent sont celles qui engendrent des coûts moins élevés, qui sont plus efficaces et qui peuvent fournir des produits de qualité. Celles qui engendrent des coûts élevés, ne s'adaptent pas aux changements de la demande du marché et qui fournissent une qualité moins élevée sont souvent menées à la faillite. La commercialisation doit être orientée vers les consommateurs et générer un profit pour le cultivateur, le transporteur, le commerçant, le transformateur, etc. Cela implique que les acteurs impliqués dans les filières de commercialisation comprennent les exigences de l'acheteur, à la fois en termes de produit mais aussi d'activité économique.

    La division "commercialisation des produits agricoles" de la  FAO et diverses organisations donatrices offrent un soutien aux  pays en développement dans ce domaine d'activités. Ceci inclut le développement des informations sur le marché, l'extension des activités de commercialisation, des formations en commercialisation et en développement des infrastructures. Les tendances récentes concernent la montée des supermarchés et un intérêt croissant pour l'agriculture contractuelle(anonyme 2002)

    I.6.3. Farine de manioc

    La farine de manioc est une farine naturellement sans gluten. Riche en amidon, cette racine cultivée dans les régions tropicales est facile à digérer et coupe la faim en provoquant une sensation de satiété. A l'inverse de nombreuses farines sans gluten, la farine de manioc est une farine souple qui offre une texture et une saveur proche de celles du blé. Ces deux farines se comportent presque de la même manière, il n'est donc pas la peine de modifier les dosages et temps de cuisson de vos recette préférées. La farine de manioc est régulièrement utilisée en complément d'une farine de blé, à hauteur de 30% à 50%.

    1.1.1.2. I.6.4. Origine de manioc

    Les régions d'origine du manioc sont le Nord-Ouest du Brésil et, probablement, l'Amérique centrale. Il a été introduit en Afrique de l'Ouest et dans le bassin du Congo par les Portugais dans la seconde moitié du seizième siècle. En Afrique de l'Est, cette culture n'est pas apparue avant le dix-huitième siècle. C'est seulement au cours de ce siècle que le manioc a été largement répandu à travers l'Afrique par les autorités coloniales du fait qu'il constituait une réserve idéale contre la famine. Il est aujourd'hui cultivé partout sous les tropiques (Purseglove, 2005).

    I.6.4.1.DESCRIPTION      
    Le manioc est un arbrisseau qui contient du glucoside cyanogénique. Les feuilles sont alternes, sessiles ou à pétiole développé, simples, palmatilobées ou non. Les inflorescences sont monoïques, rarement dioïques, en racème ou en panicules terminales ou à l'aisselle des feuilles supérieures généralement composées d'une ou plusieurs fleurs femelles basilaires(Demol, 2002citéparLobho, 2005). 

    Le pivot et les racines secondaires peuvent se tubérisé.
    Les racines tubéreuses, de 5 à 12 par pied, contenant parfois une forte teneur en amidon mesurent généralement 30 à 50 cm de long, mais peuvent atteindre 1 m, avec un diamètre de 3 à 15 cm. Elles pèsent 2 à 4 kg, pouvant arriver jusqu'à 20-25 kg dans les meilleures conditions de culture. Une racine comprend trois parties : le épiderme, tubérisé; l'écorce, représentant 20 % du poids de la racine; et la chair, blanche ou jaune, représentant 80 % du poids de la racine. Les racines présentent le grand avantage de se conserver assez longtemps dans le sol et constituent de ce fait un bon aliment de soudure (Hahn, 2002). les feuilles et migre vers les racines. (Walangululu, 2012).

    I.6.4.2CLASSIFICATION
     Le manioc (Manihot esculenta) appartient à la famille botanique des Euphorbiaceae. Comme certains autres membres de cette famille, notamment l'hévéa, qui fournit le caoutchouc, il contient un latex blanc, tribu de Manihoteae, genre Manihot. Les variétés rencontrées appartiennent à l'espèce M. esculenta  Crantz, originaire du Brésil. Le genre Manihot est relativement largement et comprend un grand nombre d'espèces, près de 100, reparties en 17 sections. Toutes les espèces du genre possèdent 2n=36 chromosomes (Onwueme, 1978).

    I.6.4.3. Importance de la farine de manioc

    Le manioc est utilisé pour l'alimentation humaine et animale. Il sert de matière première dans les industries pour la production d'éthanol, de vinaigre, d'adhésifs, de textiles et en imprimerie. Selon Lancaster et al. ( 1982), cette racine est consommée sous diverses formes : crue, cuite ou transformée. En Afrique, les produits dérivés de la transformation sont variés et diffèrent selon les zones: cossettes, farine brute, gari, tapioca, etc. Certains sont fréquemment consommés dans des contrées plus que d'autres: c'est le cas de l'attiéké en Côte d'Ivoire, du gari au Bénin, du fufu au Ghana, du Chikwangue au Congo, de la farine au Nigéria.Lancaster et al. ( 1982)

    I.1. PRODUCTION DU MANIOC EN RDC

    Le manioc constitue une nourriture de base chez les populations de la République Démocratique du Congo en Général et celle de Mbujimayi en particulier. Les statistiques agricoles du pays indiquent que le manioc vient en premier position dans le tonnage des cultures vivrières, les données statistiques que nous donnons ici sont basées sur des estimations faites par des agents du service National des Statistiques du Ministère de l'Agriculture, sur la base d'enquêtes menées sur le terrain chez les producteurs de maïs.(Anonyme, 2018).

    Certes, ces données ne reflètent pas exactement la réalité de la production nationale, mais elles donnent une idée de celle-ci en fonction de la population active en zone rurale.

    Des données exactes de productions sont difficile à obtenir compte tenus des différentes contraintes liées à la commercialisation, au transport, à la consommation, à l'organisation des systèmes administratifs etc.

    Le tableau ci-dessous montre la part de manioc dans la production vivrière

    Tableau 1. Part de manioc dans la production vivrière

    Cultures

    Production

    Manioc

    29,9 millions de tonnes

    Banane plantain

    4,7 millions de tonnes

    Maïs

    2 millions de tonnes

    Huile de palme

    1,1 millions de tonnes

    Riz

    990.000 tonnes

    Patate douce

    384.000 tonnes

    Banane

    309.000 tonnes

    Arachide

    307.000 tonnes

    Mangue, mangoustan et goyave

    213.000 tonnes

    Papaye

    213. 000 tonnes

    Haricot

    205.000 tonnes

    Ananas

    186.000 tonnes

    Orange

    168.000 tonnes

    Pomme de terre

    101.000 tonnes

    I.2. LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES ET ALIMENTAIRES

    La gestion de la force de vente se recoupe avec celle des clients. La commercialisation couvre un ensemble d'opérations qui concerne un produit depuis son invention jusqu'à sa destruction : ce sont les études de marchés, la vente proprement dite, la publicité, la distribution (dans le sens du transport, du stockage, du conditionnement) le service après-vente. (La division de commercialisation des produits agricoles de la FAO, 2005)

    La commercialisation engendre un ensemble d'activités économiques qui peuvent être effectuées par les entreprises agricoles, les industries agro-alimentaires, ou d'autres entreprises ; la finalité de celle-ci est de trouver un débouché solvable (lagrange 2000).

    Le problème essentiel pour tout chef d'entreprise est de trouver des marchés ; pour cela il n'est pas nécessaire de réaliser le produit parfait, souvent très perfectionné, couteux, mais le produit que souhaitent les consommateurs. Si le producteur fabrique sans se soucier du matché, il est souvent conduit à baisser ses prix et donc à diminuer sa marge. Au contraire s'il adapte le produit aux besoins, le prix aura moins d'importance dans la négociation.

    CHAPITRE II : MILIEU, METHODE ET MATERIEL

    2.1. Milieu d'étude

    Notre étude a été réalisée dans la Province du Kasaï-Oriental, ville de Mbujimayi, dans la commune de la Muya précisément au marché CIKILA.

    La province du Kasaï-Oriental est située au centre du pays, la province du Kasaï- Oriental s'étend sur 173.110 km². Elle est limitée au Nord par les provinces de l'Equateur et Orientale, à l'Est par la province du Maniema, au sud par le Katanga et à l'Ouest par le Kasaï- Occidental.

    2.1.1. Historique de la Commune de la Muya

    - De la création

    Selon les archives, le nom de la Commune de la Muya que porte cette entité administrative est celui d'un ruisseau qui traverse cette entité.

    Elle a été créée par l'ordonnance présidentielle n° 07/211 du 03 Mai 1967, reconnaissant le statut de la ville de Mbujimayi.

    2.1.2. Situation géographique de la commune de la muya

    v Limites communales

    Il convient de présenter ci-dessous les limites tant administratives que naturelle de cette commune qui est bornée de la manière ci-après :

    - Au Nord : par la rivière Muya qui la sépare du secteur de Mukumbi en territoire de Lupatapata,

    - Au Sud : par l'avenue Inga qui la sépare de la Commune de la Kanshi,

    - A l'Est : par l'avenue de l'Université, depuis son croisement avec l'avenue ThialaMuana jusqu'à la rivière Muya et la Commune de Dibindi ;

    - A l'Ouest : par l'avenue Lumumba, qui la délimite de la Commune de Diulu.

    Elle a une superficie de 12,56Km2 et composé de 34 quartier et 185 cellules, il s'agit de : BenaTshibuabua, BukasaNkumbiNkumbi, de la poste, Dieu soit béni, KabambiwaBeya, Kabeya Kasonga, Kajiba, KalalaMutombo, KalambayiNzevu, KalonjiMulopwe, Kansele, Lazare Tshipinda, Lunga, Lusambo, M.Tshia, Manzonzo, MbayaMusangana, Mgr Nkongolo, MulumaMusulu, MutonjiMayand'aTshibang, Ndelo-a-Kanda, MuambaNzambi, NgalulaMpandajila, NgalulaTshibeta II, Ngeleka-Kanguvu III, NgombaNgole, Nkongolo Kabila, O.U.A,Tender, TshibanguMpoyi, Tshikama, Tshiminyi, KalambayiwaKalambayi.

    v Population au 2ème trimestre 2020 est composée de :

    v Hommes : 196,038

    v Femmes : 195265

    v Garçons : 164742

    v Filles : 181595

    v Total : 737640 habitants, il sied de noter que cette commune est composée de la grande majorité de la population est formée des femmes, et que la population de ladite commune possède beaucoup de jeunes.

    Après avoir décrit les paramètres géographiques, il sied aussi important décrire ceux aussi relatifs aux climats de la ville de Mbujimayi, (KAMBI,2008).

    - Vile de Mbujimayi

    2.1.3. Climat

    La latitude, la longitude et l'altitude qui sont des coordonnées géographiques servent à retrouver un point à la surface de la terre. Ainsi, les trois coordonnées géographiques de la ville de Mbujimayi sont :

    - La latitude : 6° 10' latitude,

    - La longitude : 23° 27 longitude et,

    - L'altitude : 740m, (KAMBI, 2008).

    Etant une commune de la ville de Mbujimayi Province du Kasaï Oriental elleest caractérisée par le climat tropical humide où la température moyenne varie de 25°C dans le Nord et 22,5°C dans le Sud. Elle est caractérisée par deux saisons :

    - La saison de pluie qui début de septembre vers Avril ;

    - La saison sèche qui commence au mois de Mai jusqu'au mois d'Août (KAMBI, 2009).

    - Une température allant de 23°C ; une précipitation de 1450mm ; dont l'humidité est de 72% ; le vent est de 3noeuds. La pression atmosphérique est de 820mh ; l'insolation est de 11heures. Ainsi que la nébulosité qui est de 30°C (KAMBI, 2008).

    2.1.4. Végétation

    La commune de la Muya est caractérisée par une savane herbeuse cette entité administrative de la ville elle-même est dominée par les arbres fruitiers, orne mentaux, des pelouses et diverses herbes connues dans le milieu, (KAMBI, 1995). Les cultures maraichères se rencontrent dans les vallées de la Muya et de la Kanshi( Kambi, 2015).

    L'arrêté n° 003/du 14 Avril/ 1963 détermine la dénomination, le nombre des quartiers et les limites de cinq communes qui composent la ville de Mbujimayi, il est à noter que certaines de ces communes : Bipembaet Muya présentent un aspect semi-rural qui leur confère une certaine importance agricole. Notre étude a été effectuée de la commune de la Muya.

    Méthodes et technique

    Méthodes

    Echantillon

    Notre échantillon était composé de 60 vendeurs de la farine de manioc. Les enquêtes étaient pour la plupart des mamans. Dans les lignes du tableau ci-dessous, se présente la répartition de nos enquêtes dans le milieu urbain de la commune de la Muya précisément dans le marché CIKILA.

    Paramètres d'étude

    Pour notre recherche, les paramètres suivants ont été étudiés : les lieux d'approvisionnement, la qualité de la farine de manioc, les causes de variabilités de prix, les mois ou le prix augmente et ou le prix diminue, l'impact de la variation des prix sur l'offre et la demande

    Nous avons utilisées les méthodes suivantes :

    LA METHODE RETROSPECTIVE : c'est une méthode appuyé à la technique documentaire

    LA METHODE COMPARATIVE : la méthode comparative nous a permis de comparer des données normatives sur la variabilité de prix des produits agricoles sur différents marchés entre autre marché de bobila accompagné de la technique documentaire

    LA METHODE ANALYTIQUE : elle consiste à décomposer un « tout » en partie pour étudier chacune de manière isolée dans le but de comprendre le « tout ». Elle nous a permis d'appréhender la situation de prix des produits agricoles sur le marchés afin d'analyser les données recueillies sur le terrain suivant les différentes variables (profession, âge, sexe,...) afin de comprendre les questions relatives à leurs incidence sur le pouvoir d'achat des ménages

    Pour rechercher le maximum d'information nécessaire pour notre travail, l'enquête, l'interview, ainsi que l'observation ont été réalisées dans le marché CIKILA ciblés faisant partie des marchés de la commune de la Muya.

    Dans l'ensemble du marché CIKILA, nous avons identifiés et enquêtés 60 vendeurs de la farine de manioc comme cheptel total enregistrés.

    1) Elaboration du guide d'enquête

    Dans un premier temps, on a établi un pré-questionnaire en fonction des objectifs d'étude assignés, par la suite le questionnaire d'enquête a été rédigé axés sur les principales observations portées sur :

    - La provenance de manioc ;

    - La variabilité des prix ;

    - La quantité de mekas de la farine de manioc vendus ;

    - La qualité de manioc ;

    - Le prix de la farine de manioc de l'achat par meka ;

    - Le prix de la farine de manioc du vent par mela  ;

    - Le prix de la farine de manioc de l'année passée ;

    - Les causes de la variation des prix ;

    - Le comportement de l'acheteur face à l'augmentation des prix ;

    - L'impact de la variation de prix sur l'offre et la demande ;

    2) Collecte des données

    Les informations ont été récoltées durant l'enquête au moyen des questions ouvertes et ferméesremplis au fur et à mesure en effectuant des visites régulières au sein du marché ainsi que l'échange des questions et réponses avec les vendeurs pour nous acquérir de la situation sur terrain.

    Matériel

    Matériels biologiques et non biologiques 

    Ici nous énumérons quelques matériels qui nous ont servi lors de cette étude, il s'agit de :

    v Matériels biologiques : ceux-ci ont été constitués des vendeurs (e)

    v Matériels non biologiques : ceux-ci étaient constitués de :

    - Carnet : pour l'enregistrement des données relatives aux vendeurs (e), de la farine de manioc les différents prix et les causes de cette variabilité des prix

    - Grille de questionnaire ;

    - Le stylo ;

    - Machine à calculer pour faire des calculs des échantillons ;

    - La latte pour tracer les tableaux ;

    - Les ouvrages dans lesquels nous avons eu à tirer la théorie ; et par ailleurs l'internet pour plus d'information.

    CHAPITRE III. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    Tableau 2: Répartition des vendeurs (e) en rapport avec le sexe

    sexe

    effectif

    pourcentage

    masculin

    20

    33,3

    féminin

    40

    66,7

    total

    60

    100

    Ce tableau nous explique qu'il y a un grand nombre des vendeuses du genre féminin, soit 66,7 % et peu des d'hommes, soit 33,3 %. Ce grand nombre se justifie du fait que les femmes se donne plus dans le commerce que les hommes ; le tableau suivant va démontrer la répartition des vendeurs en rapport avec l'état civile

    Tableau 3 : Répartition des vendeurs (e) en rapport avec l'état civil

    état civil

    effectifs

    pourcentage

    marié

    53

    88,3

    célibataire

    7

    11,7

    Total

    60

    100

    Ce tableau nous montre que la majorité des vendeurs de la farine de manioc sontdes mariés, soit 88,3 % et une minorité de célibataire soit 11,7 %, cette majorité s'explique du fait que les mariés se donne plus à cette activité de vente pour subvenir à leurs besoins familiaux ; le tableau suivant nous explique la répartition des vendeurs en rapport avec leur niveau d'étude

    Tableau 3 : répartition des vendeurs (e) en rapport avec le niveau d'étude

    Niveau d'étude

    effectifs

    pourcentage

    primaire

    23

    38,3

    secondaire

    37

    61,7

    Total

    60

    100

    Ce tableau nous montre qu'il y a 37 vendeurs (e) qui ont fait l'école secondaire soit, 61,7% et 23 qui ont fait l'école primaire soit,38,3% cette majorité de pourcentage s'explique du fait qu'il se contente de leur travail ; le tableau suivant nous démontre la répartition des vendeurs en rapport avec la commune d'habitation.

    Tableau 4 : Répartition des vendeurs (e) en rapport avec la commune d'habitation

    commune d'habitation

    effectifs

    pourcentage

    Muya

    23

    38,3

    Diulu

    28

    46,7

    Bipemba

    4

    6,7

    Kanshi

    5

    8,3

    Total

    60

    100

    Il ressort que dans ce tableau il y a 38,3% qui représente l'habitation des vendeurs (e) est dans la commune Muya, 46,7% pour ceux qui sont dans la commune de Diulu, 6,7% dans la commune de Bipemba et enfin 8,3% sont dans la commune de Kanshi. Cette majorité de l'habitation dans la commune s'explique du fait que le marché se trouve dans leur commune. Dans le tableau suivant s'explique la répartition des vendeurs en rapport avec la province d'origine.

    Tableau 5 : Répartition des vendeurs (e) en rapport avec la province d'origine

    province d'origine

    effectifs

    pourcentage

    Kasaï-Oriental

    60

    100

    Total

    60

    100

    Ce tableau nous montre que tous les vendeurs de la farine de manioc sur le 60 enquêtés sont originaire de la province du Kasaï-Oriental soit, 100% ces résultats s'expliquent du fait que notre enquête se passe dans la province d'origine des vendeurs ; le tableau suivant nous démontre la provenance du manioc.

    Tableau 6 : Répartition en rapport avec la provenance du manioc

    provenance de manioc

    effectifs

    pourcentage

    Ngandajika

    40

    66,7

    Tshilunde

    18

    30,0

    Bakua Nsumpi

    2

    3,3

    Total

    60

    100

    Ce Tableau nous explique que la majorité des maniocs proviennent de Ngandajika soit, 66,7% suivi de manioc qui viennent de Tshilunde soit, 30% et enfin 3,3% de manioc qui proviennent de Bakua nsumpi. Cette majorité s'explique du fait que la ville de Mbujimayi dépend de tiers province et le territoire de Ngandajika reste le site fréquent de la production des bien de premier nécessité ; le tableau suivant nous fait la part des vendeurs en rapport avec la qualité de la farine.

    Tableau 7 : Répartition des vendeurs (e) en rapport avec la qualité de la farine

    qualité de la farine

    effectifs

    pourcentage

    blanc

    60

    100

    Total

    60

    100

    L'analyse de ces résultats démontre que la farine du manioc vendu sur le marché Cikila est de la qualité blanche soit 100% ces résultat s'explique du fait que la période de notre enquête coincide avec la saison sèche ce qui fait qu'est cette qualité blanche de la farine, le tableau suivant nous fait la part en rapport avec la variation.

    Tableau 8 : Répartition en rapport avec la variation

    variation

    effectifs

    pourcentage

    oui

    60

    100

    Total

    60

    100

    Ce tableau nous prouve qu'il y a variation des prix de la farine de manioc sur le marché Cikila soit 100% ces résultats s'expliquent du fait que nous rencontrons plusieurs causes de la variation entre autres hausse de taxe.le tableau suivant nous démontre la Répartition des vendeurs en rapport les causes de la variation des prix .

    Tableau 9 : Répartition des vendeurs en rapport les causes des variations des prix

    causes de variation

    effectifs

    pourcentage

    taxe

    35

    58,3

    absence ou mauvaises état de route

    3

    5

    économie faible

    20

    33,3

    pluie

    2

    3,3

    Total

    60

    100

    Ce tableau nous montre que les taxe sont les causes plus fréquent qui occasionne la variation des prix de la farine de manioc soit 58,3% suivi de 33,3% pour l'économie faible et 5% qui représente l'absence ou mauvais état de route et enfin 3,3% pour le chargement de période de pluie. Ce résultats s'explique du fait que l'état n'intervient dans son rôle normatif de contrôler la variation de prix, le tableau suivant nous démontre la répartition des vendeurs en rapport avec la quantité de farine acheté quand le prix augmente.

    Tableau 10 : Répartition des vendeurs en rapport avec la quantité de méka de farine de manioc acheté quand le prix augmente

    quantité de méka quand le prix augmente

     

    Frequency

    Percent

    Valid Percent

    Cumulative Percent

     

    8

    2

    3,3

    3,3

    3,3

    10

    2

    3,3

    3,3

    6,7

    15

    3

    5,0

    5,0

    11,7

    25

    2

    3,3

    3,3

    15,0

    30

    4

    6,7

    6,7

    21,7

    35

    4

    6,7

    6,7

    28,3

    40

    3

    5,0

    5,0

    33,3

    45

    5

    8,3

    8,3

    41,7

    50

    25

    41,7

    41,7

    83,3

    60

    2

    3,3

    3,3

    86,7

    70

    8

    13,3

    13,3

    100,0

    Total

    60

    100,0

    100,0

     

    Ce tableau nous montre qu'il y a une majorité de vendeurs de la farine de manioc qui 25 méka soit 41,7% quand le prix augmente suivi de 13% qui achète 60 mékas et 8% pour ceux qui achète 40 mékas6,7% pour ce qui achète 25,30,35 mékas 5,0 pour ceux qui achète 10 et enfin 3,3% qui achète 50,15,8 méka quand le prix augmente.

    Tableau 11 Répartition des vendeurs en rapport avec la quantité de méka acheté quand le prix diminue

    quantité de méka de farine de manico acheté quand le prix diminue

     

    Frequency

    Percent

    Valid Percent

    Cumulative Percent

     

    15

    2

    3,3

    3,3

    3,3

    20

    5

    8,3

    8,3

    11,7

    30

    2

    3,3

    3,3

    15,0

    35

    2

    3,3

    3,3

    18,3

    45

    2

    3,3

    3,3

    21,7

    50

    8

    13,3

    13,3

    35,0

    70

    27

    45,0

    45,0

    80,0

    80

    2

    3,3

    3,3

    83,3

    85

    1

    1,7

    1,7

    85,0

    90

    4

    6,7

    6,7

    91,7

    100

    2

    3,3

    3,3

    95,0

    140

    2

    3,3

    3,3

    98,3

    500

    1

    1,7

    1,7

    100,0

    Total

    60

    100,0

    100,0

     

    Ce tableau nous montre qu'il y a une majorité de vendeurs de la farine de manioc qui 70 méka soit 45,0% quand le prix diminue suivi de 13% qui achète 50 mékas et 8% pour ceux qui achète 20 mékas6,7% pour ce qui achète 90 mékas 3,3 pour ceux qui achète 15,30,35,80,100,140 et enfin 1,7% qui achète 500,85 méka quand le prix augmente.

    Tableau 12 : Répartition vendeurs en rapport avec le mois ou le prix de la farine baisse

    les mois de baisse de prix

    effectifs

    pourcentage

    juin

    2

    3,3

    juillet

    55

    91,7

    septembre

    3

    5,0

    Total

    60

    100

    Ce tableau explique que la baisse de prix est surtout constaté au mois juillet avec une majorité de 55 soit, 91,7% suivi de 5,0 % qui représente la baisse au moi de septembre et enfin 3,3% pour le mois de juin.

    Tableau 13 : répartition des vendeurs en rapport avec le mois ou le prix de la farine de manioc augmente

    les mois d'augmentation de prix

    effectifs

    pourcentage

    Janvier

    1

    1,7

    Septembre

    17

    28,3

    Novembre

    4

    6,7

    Décembre

    38

    63,3

    Total

    60

    100

    Il ressort que le prix de la farine de manioc augmente surtout au mois de Décembre soit, 63,3% suivi du mois de septembre soit, 28,3% et 6,7 qui représente le mois de novembre et enfin 1,7% pour le mois de janvier

    Tableau 14 : répartition des acheteurs en rapport avec le comportement face à l'augmentation de prix

    Comportement face à l'augmentation de prix

    effectifs

    pourcentage

    Refus d'achat

    27

    45,0

    Diminution de la quantité d'achet

    33

    55,0

    Total

    60

    100

    Dans ce tableau nous constatons que la majorité des acheteurs de la farine de manioc diminue leur quantité d'achat quand le prix augmente soit 55,0% suivi de ceux qui refusent d'achète quand le prix augmente soit 45,0%.

    Tableau 15 : Répartition des vendeurs en rapport avec l'impact de la variation de prix sur l'offre

    L'impact de variation sur l'offre

    effectifs

    pourcentage

    Perte

    25

    41,7

    Bénéfice

    35

    58,3

    Total

    60

    100

    il ressort dans ce tableau que les vendeurs de la farine de manioc ont des bénéfice quant à l'offre de la farine de manioc soit, 58,3%, 41,7% représente ceux qui ont eu de perte sur l'offre de la farine de manioc

    Tableau 16 : Répartition des vendeurs en rapport avec l'impact de la variation sur la demande

    L'impact de variation sur la demande

    effectifs

    pourcentage

    Perte

    25

    41,7

    Bénéfice

    35

    58,3

    Total

    60

    100

    Dans ce tableau il ressort que les vendeurs de la farine de manioc ont des bénéfice quant à la demande de la farine de manioc soit, 58,3%, 41,7% représente ceux qui ont eu de perte sur la demande de la farine de manioc

    Tableau 17 : Répartition de vendeurs en rapport de la stabilisation du prix de manioc

    Que faire pour stabiliser le prix

    effectifs

    pourcentage

    Beaucoup produire

    2

    3,3

    Diminuer le prix de taxe

    40

    66,7

    Relever l'économie de la RDC

    14

    23,3

    L'état doit fixer le prix

    4

    6,7

    Total

    60

    100

    Le résultat de ce tableau nous montre une majorité de vendeurs de la farine qui disent qu'on doit diminuer le prix de taxe soit, 66,7% suivi de relever l'économie de la RDC soit 23,3% et 6,7% représenté par ceux qui disent que l'état doit fixer le prix de denrée alimentaire enfin 3,3% pour une grande production de manioc

    DISCUSSION

    Par rapport à la qualité de la farine de manioc vendu sur le marché Cikila nous avons trouvé que la qualitéétait blanche soit 100% ces résultat se justifie par rapport à la période d'Enquête faites sur terrain.Par rapport à la variation des prix de la farine de manioc sur le marché Cikila, tous les répondants ont dit oui à la question de la variation soit 100%. Concernant les causes de la variation des prix les résultats nous révèlent que la hausse de taxeest la cause la plus fréquente qui occasionne la variation des prix de la farine de manioc soit 58,3% suivi de 33,3% pour l'économie faible et 5% qui représente l'absence ou mauvais état de route et enfin 3,3% pour le chargement de période de pluie.

    Ce pendant lorsqu'il y a augmentation de prix, une majorité de vendeurs de la farine de manioc acheté25 méka soit 41,7% suivi de 13% qui achète 60 mékas et 8% pour ceux qui achète 40 mékas6,7% pour ce qui achète 25,30,35 mékas 5,0 pour ceux qui achète 10 et enfin 3,3% qui achète 50,15,8 méka.. Et lorsque le prix diminue il y a une majorité de vendeurs de la farine de manioc qui 70 méka soit 45,0% suivi de 13% qui achète 50 mékas et 8% pour ceux qui achète 20 mékas6,7% pour ce qui achète 90 mékas 3,3 pour ceux qui achète 15,30,35,80,100,140 et enfin 1,7% qui achète 500,85 méka ces résultats se justifie au revenus que possède les vendeurs

    Par rapport au mois de la baisse de prix de la farine de manioc le résultat nous montre que la baisse est surtout constaté au mois juillet avec une majorité de 55 soit, 91,7% suivi de 5,0 % qui représente la baisse au mois de septembre et enfin 3,3% pour le mois de juin ces résultats se justifie du fait la vente se coïncide avec la saison sèche. Et lorsqu'il y a augmentation la farine de manioc augmente surtout au mois de Décembre soit, 63,3% suivi du mois de septembre soit, 28,3% et 6,7 qui représente le mois de novembre et enfin 1,7% pour le mois de janvier ces résultats se justifie par coïncidence de la vente avec la saison de pluie. Par rapport au comportement desacheteurs face à l'augmentation de prix nous constatons que la majorité des acheteurs de la farine de manioc diminue leur quantité d'achat quand le prix augmente soit 55,0% suivi de ceux qui refusent d'achète quand le prix augmente soit 45,0%.

    Cependant lorsqu'il y `a équilibre de prix les vendeurs de la farine de manioc ont des bénéfices quant à l'offre soit, 58,3%, 41,7% représente ceux qui ont eu de perte sur l'offre de la farine de manioc et sur la demande les vendeurs de lafarine de manioc ont des bénéfices soit, 58,3%, 41,7% représente ceux qui ont eu de perte sur la demande de la farine de manioc

    CONCLUSION

    Notre travail porte sur la variabilité des prix des produits agricoles et son impact sur l'offre et la demande dans la ville de Mbujimayi « cas du marché CIKILA »

    La variabilité des prix des produits agricoles n'affecte pas seulement les producteurs mais elle affecte aussi les vendeurs dans le marché avec comme conséquence l'abandon de la commercialisation quand le prix est trop et démotive.

    A l'instar de toutes les autres villes du monde les vendeurs de la farine de manioc sont aussi victime de la variation de prix due aux différents prélèvements économiques entre autres : les taxes la faible économie, le mauvais état de route.

    Ainsi face à cette situation, le présent travail cherche donc à savoir comment la variation de prix affect-elle l'offre, comment la variation affecte-elle la demande et quel est l'impact de cette variation sur l'offre et la demande.

    Alors pour répondre à ces questions nous avons utilisé la méthode rétrospective, par laquelle nous avons passé aux cribles les données historiques dans ce domaine de recherche à la consultation de la littérature. La méthode d'échantillonnage appuyée par la technique d'enquête ; cette méthode nous a permis de sélectionner un certain nombre de personnes à enquêtées pour avoir les informations en rapport avec notre recherche la méthode analytique ; elle nous a permis d'analyser les différents donnés récoltées lors de notre enquête.

    Au regard de ce qui précède nous avons obtenu les résultats suivant

    Lorsque le changement de prix de la farine de manioc s'annonce sur la marché une certaine proportion des vendeurs achète 25 mégas soit 41,7% et quand le prix diminue un certain nombre de vendeurs achète 70 méka soit 45,0% donc, en cas de la baisse du prix et de la hausse du prix les point de vus sont trèspartagés les uns augmententleurs quantités et les autres diminuentleurs quantités

    Ce qui veux dire que la variation de prix de la farine de manioc sur l'offre et la demande n'a pas un impact assez fort sur les revenus de vendeurs tout est fonction du capital ou revenu des vendeurs

    Au vu de ce qui précède nous avons trouvé l'hypothèse selon laquelle la variation de prix n'as pas un impact assez fort sur le revenu des vendeurs.

    SUGGESTIONS

    Nous suggérons à l'état politique de jouer son rôle normatif dans le contrôle de prix de la farine de manioc

    Au futurs chercheurs de pouvoir approfondir la même recherche en ajoutant d'autres paramètres non touchés par nous

    REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

    OUVRAGE

    - (Balcombe, 2011. les projets de développement agricole, éd. Karthala et CTA, Paris, 1996, pp 147-149.

    - (Capul et Al, 2005)La hausse des prix alimentaire ; causes et conséquences, p9.

    - (Dteiekliz, 2000Janvier,  impact des fluctuations des prix des produits vivriers sur les consommateurs ; cas du riz et haricot à Bukavu,  TFC, UOB, inédit, 2013-2014.

    - (Lautier, 2003, les céréales, Afrique-caraïbes- communauté Européenne-N°114, mars-avril 1989, p62

    - (MARC DUFUMIER, les projets de développement agricole, éd. Karthala et CTA, Paris, 2001, pp 147-149.

    - (Piot, et al 2011. Economie politique, application aux structures économiques africaines, édition André BOLAND, Belgique, 1991, p13.

    - , Session `Outreach' du G20 Centre de conférences de l'OCDE, Paris 14 - 15 juin 2011, p3.

    - BAHARANYI MWAMINI Marie-Louise. impact de la variation des prix des biens de premières nécessité sur la consommation des ménages, mémoire, UOB, inédit, 2009-2010.

    - Banque Centrale du Congo, rapport annuel 2010, p8.

    - BEITONE et Alii, Op Cit, p84

    - Deheme R,fluctuations des prix des produits agricoles de base et son impact sur le niveau de consommation des ménages dans la ville de Bukavu, Mémoire, UOB, inédit, 2010-2011.

    - FAO, La situation des marchés des produits agricoles 2009, Flambée des prix et crise alimentaire -expériences et enseignements, p2.

    - Huchet-Bourdon. 2011Un programme d'action pour le grand public de l'agenda 21 et des autres accords de RIO, publié par Le Centre Notre venir à tous, 1992, Sommet de la Terre au Brésil.

    - Kambi A., 2014 : Notes de cours d'Agroclimatologie, FSA/U.O.M/MBM. Inédit

    - La division de commercialisation des produits agricoles de la FAO, 2005)

    - Lancaster et al. (1999) Productions végétales, in Référence grandes cultures, 2è éd. Synthèse Agricole, sl, 1999, p102

    - Le courrier Afrique-Caraïbes-Pacifique-communauté européenne, N° 66 -Mars-Avril 1981, La culture du riz, p53

    - Le courrier, les céréales, Afrique-caraïbes- communauté Européenne-N°114, mars-avril 1989, p66

    - Le courrier, les tubercules, Afrique-caraïbes- communauté Européenne-N°114, mars-avril 1999, p66)

    - Le courrier, les tubercules, Afrique-caraïbes- communauté Européenne-N°114, mars-avril 1989, p62).

    - République Démocratique du Congo, Ministère de l'agriculture, In Programme national de sécurité alimentaire (PNSA) Version amendée après l'atelier national du 16 Décembre 2010 

    - WWW. Google.com, les perspectives agricoles de la FAO, et de l'OCDE, la hausse des prix alimentaires, causes et conséquences, p5.

    TFC ET MEMOIRE

    BINENE CIANANGA Maguy : Etude de la variabilité des prix de maïs et on impact sur la consommation des ménages urbains cas du maïs vendu au marché Bakwadianga mémoire défendu à l'UOM faculté d'économie

    TSHIAMALA « l'impact de la fluctuation des prix sur la consommation des produits céréaliers (maïs et riz)dans la ville de Mbujimayi TFC Défendu à l'UOM FSA

    TABLE DE MATIERES

    EPIGRAPHE ...........................................................................................................................................I

    DEDICACE..............................................................................................................................................II

    REMERCIEMENT .................................................................................................................................III

    LISTE DES ABREVIATION ....................................................................................................................IV

    LISTE DES FIGURES ..............................................................................................................................V

    LISTE DES TABLEAUX ..........................................................................................................................VI

    1.INTRODUCTION .................................................................................................................................1

    2.CHOIX ET INTERET...................................................... .......................................................................2

    2. METHODES ET TECHNIQUES 2

    V. OBJECTIF 3

    V.1. Objectif Général 3

    V.2. Objectif spécifique 3

    VI. DELIMITATION DU SUJET 3

    VII. SUBDIVISION DU SUJET 4

    CHAPITRE II. GENERALITE DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE 5

    I.3. L'OFFRE ET LADEMANDE 6

    I.4. LE MARCHE 8

    I.4.1. DEFINITION 8

    I.5. LE PRIX 9

    I.5.1. Formation des prix 10

    I.5.3. Eléments constitutifs du prix de vente 10

    I.5.4. Cout de distribution 10

    I.5.5. La variabilité du prix 11

    I.5.5.1. Les causes de variabilités des prix 11

    I.5.5.2. Les effets de la variabilité de prix 11

    I.5.5.3. Impacts de la variabilité de prix 11

    I.6. Généralités des produits agricoles 13

    I.6.1. Types des produits agricoles 14

    I.6.2. Caractéristique des produits agricoles 14

    I.6.4. Origine de manioc 15

    I.6.4.1.DESCRIPTION 16

    I.6.4.2CLASSIFICATION 16

    I.6.4.3. Importance de la farine de manioc 16

    I.1. PRODUCTION DU MANIOC EN RDC 17

    Tableau 1. Part de manioc dans la production vivrière 17

    I.2. LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES ET ALIMENTAIRES 18

    CHAPITRE II : MILIEU, METHODE ET MATERIEL 19

    2.1. Milieu d'étude 19

    2.1.1. Historique de la Commune de la Muya 19

    2.1.2. Situation géographique de la commune de la muya 19

    2.1.3. Climat 20

    2.1.4. Végétation 20

    Méthodes et technique 21

    Méthodes 21

    Echantillon 21

    Paramètres d'étude 21

    Matériel 22

    Matériels biologiques et non biologiques 22

    CHAPITRE III. RESULTAT ET DISCUSSION 24

    DISCUSSION 30

    CONCLUSION 31

    SUGGESTIONS 32

    REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE 33

    ANNEXE

    QUESTIONNAIRE






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