WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Problématique de la croissance économique en rdc. cas de la ville de Lubumbashi


par William OYOMBO DJUNGA
Université de Lubumbashi - Grade de gradué  2023
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2.2. L'ÉPARGNE

L'épargne est constituée de la partie du revenu disponible des ménages qui n'est pas consacrée à une consommation immédiate, qui n'est pas consommée. Les économistes la considèrent comme une consommation déferrée dans le temps.

Elle se calcule comme suit :

Epargne=revenu disponible-consommation

I.2.3. LA CONSOMMATION

La consommation, au sens économique du terme, c'est l'action d'utiliser ou de détruire, immédiatement ou progressivement, des biens et des services (un yaourt, un ordinateur), dans le but de satisfaire un besoin. Consommer un aliment par exemple, c'est le détruire pour satisfaire le besoin de se nourrir. Consommer de l'information, c'est aussi en quelque sorte la détruire pour l'intégrer à son propre capital culturel. La consommation est donc motivée par les besoins qu'un individu cherche à satisfaire, à l'aide d'un bien ou d'un service prévu à cet effet.

I.2.4. LES DÉPENSES PUBLIQUES COURANTES

Les dépenses publiques peuvent être classées en fonction des personnes qui les mettent en oeuvre (Etat, collectivités territoriales et sécurité sociale) et en fonction de leur nature (dépenses de consommation, d'investissement et de transfert.

La classification en fonction des personnes sont inclus dans le périmètre des dépenses publiques, conformément au traité de Maastricht, à savoir :

Ø Les administrations publiques centrales ;

Ø Les administrations publiques locales ;

Ø Les administrations de sécurité sociale.

Selon la classification, trois types de dépenses publiques existent, à savoir :

Ø Les dépenses de fonctionnement ;

Ø Les dépenses d'investissement ou en capital ;

Ø Les dépenses de transfert ou d'intervention.

I.2.5. L'INVESTISSEMENT

Au sens étymologique, le terme « investir » en anglais to « invest » qui signifie « employer des capitaux en vue d'accroitre la production ou augmenter le rendement d'une entreprise».

Dans le cadre de ce travail, l'investissement se rapporte à la signification de l'approche anglo-saxonne. Par ailleurs, au sens courant, le mot « investissement » désigne un achat qui se révélera utile à long terme.

Au sens économique et financier, l'investissement est un flux, qui s'ajoute chaque année sous forme d'équipement neuf au capital productif. C'est toute transformation de l'épargne en capital productif.

Pour Thomas SUAVET, l'investissement est une opération consistant pour un particulier, une entreprise ou un Etat à transformer des ressources financières en équipement.

I.2.6. LA BALANCE COMMERCIALE

La balance commerciale est la différence, en termes de valeur monétaire, entre les exportations et les importations de biens et de servicesdans une économie sur une période donnée. On parle aussi de solde commercial.

La balance commerciale d'un État est l'élément de comptabilité nationale qui répertorie et résume ses exportations et importations de bienset de services marchands (on parle de la balance des biens et services). Toutefois, dans certaines nomenclatures, dont la comptabilité nationale française le terme de balance commerciale est limitée aux échanges de biens, hors services.

Les biens et services marchands peuvent comprendre : biens manufacturés, matières premières, produits agricoles (tous inclus dans la balance commerciale), voyages et transport, tourisme, prestations de sociétés de service et de conseil (parfois exclus), etc.

Le solde de la balance commerciale est la différence entre les valeurs des exportations et des importations de biens et de services. Une balance commerciale positive signifie que le pays exporte plus de biens et services qu'il n'en importe : on parle alors d'« excédent commercial » ou de « balance excédentaire ». Quand elle est négative, on parle de « déficit commercial ».

Les facteurs qui peuvent influencer la balance commerciale sont les suivants :

Ø La compétitivité des entreprises ;

Ø Les traités de libre-échanges ;

Ø Le taux de change ;

Ø Les droits des douanes ;

Ø Les barrières non tarifaires à la douane ;

Ø Les délocalisations ou à l'inverse les relocalisations sont des entreprises nationales.

I.2.0. CONCLUSION

Le cadre conceptuel et théorique de la problématique de la croissance économique en RDC, en particulier à Lubumbashi, repose sur plusieurs théories économiques telles que la croissance endogène, le développement économique et la croissance économique durable. Ces théories mettent en évidence l'importance des facteurs internes tels que l'innovation, l'éducation et les investissements dans le capital humain, ainsi que des facteurs externes tels que les institutions, la gouvernance et l'environnement des affaires pour favoriser la croissance économique.

Il est essentiel d'analyser comment ces facteurs sont pris en compte et mis en oeuvre dans le contexte spécifique de Lubumbashi, qui fait face à des défis tels que la corruption, la bureaucratie et la faiblesse des institutions. De plus, en tant que ville minière importante, il est important d'examiner comment l'activité minière affecte la croissance économique et l'environnement local.

Pour étudier cette problématique complexe, il est recommandé d'utiliser une approche multidimensionnelle qui intègre l'observation sur le terrain, l'analyse des données économiques, les entretiens avec des experts et les études de cas. En comprenant les facteurs qui influencent la croissance économique à Lubumbashi, il sera possible de proposer des politiques et des stratégies adaptées pour stimuler le développement économique durable de la ville.

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme