I.2.2.
L'ÉPARGNE
L'épargne est constituée de la partie du revenu
disponible des ménages qui n'est pas consacrée à une
consommation immédiate, qui n'est pas consommée. Les
économistes la considèrent comme une consommation
déferrée dans le temps.
Elle se calcule comme suit :
Epargne=revenu disponible-consommation
I.2.3. LA
CONSOMMATION
La consommation, au sens économique du terme, c'est
l'action d'utiliser ou de détruire, immédiatement ou
progressivement, des biens et des services (un yaourt, un ordinateur), dans le
but de satisfaire un besoin. Consommer un aliment par exemple, c'est le
détruire pour satisfaire le besoin de se nourrir. Consommer de
l'information, c'est aussi en quelque sorte la détruire pour
l'intégrer à son propre capital culturel. La consommation est
donc motivée par les besoins qu'un individu cherche à satisfaire,
à l'aide d'un bien ou d'un service prévu à cet effet.
I.2.4. LES
DÉPENSES PUBLIQUES COURANTES
Les dépenses publiques peuvent être
classées en fonction des personnes qui les mettent en oeuvre (Etat,
collectivités territoriales et sécurité sociale) et en
fonction de leur nature (dépenses de consommation, d'investissement et
de transfert.
La classification en fonction des personnes sont inclus dans
le périmètre des dépenses publiques, conformément
au traité de Maastricht, à savoir :
Ø Les administrations publiques centrales ;
Ø Les administrations publiques locales ;
Ø Les administrations de sécurité
sociale.
Selon la classification, trois types de dépenses
publiques existent, à savoir :
Ø Les dépenses de fonctionnement ;
Ø Les dépenses d'investissement ou en
capital ;
Ø Les dépenses de transfert ou
d'intervention.
I.2.5.
L'INVESTISSEMENT
Au sens étymologique, le terme « investir »
en anglais to « invest » qui signifie « employer des capitaux en
vue d'accroitre la production ou augmenter le rendement d'une
entreprise».
Dans le cadre de ce travail, l'investissement se rapporte
à la signification de l'approche anglo-saxonne. Par ailleurs, au sens
courant, le mot « investissement » désigne un achat qui se
révélera utile à long terme.
Au sens économique et financier, l'investissement est
un flux, qui s'ajoute chaque année sous forme d'équipement neuf
au capital productif. C'est toute transformation de l'épargne en capital
productif.
Pour Thomas SUAVET, l'investissement est une
opération consistant pour un particulier, une entreprise ou un Etat
à transformer des ressources financières en équipement.
I.2.6. LA BALANCE
COMMERCIALE
La balance commerciale est la différence, en termes de
valeur monétaire, entre les exportations et les importations de biens et
de servicesdans une économie sur une période donnée. On
parle aussi de solde commercial.
La balance commerciale d'un État est
l'élément de comptabilité nationale qui répertorie
et résume ses exportations et importations de bienset de services
marchands (on parle de la balance des biens et services). Toutefois, dans
certaines nomenclatures, dont la comptabilité nationale française
le terme de balance commerciale est limitée aux échanges de
biens, hors services.
Les biens et services marchands peuvent comprendre : biens
manufacturés, matières premières, produits agricoles (tous
inclus dans la balance commerciale), voyages et transport, tourisme,
prestations de sociétés de service et de conseil (parfois
exclus), etc.
Le solde de la balance commerciale est la différence
entre les valeurs des exportations et des importations de biens et de services.
Une balance commerciale positive signifie que le pays exporte plus de biens et
services qu'il n'en importe : on parle alors d'« excédent
commercial » ou de « balance excédentaire ». Quand elle
est négative, on parle de « déficit commercial ».
Les facteurs qui peuvent influencer la balance commerciale
sont les suivants :
Ø La compétitivité des entreprises ;
Ø Les traités de libre-échanges ;
Ø Le taux de change ;
Ø Les droits des douanes ;
Ø Les barrières non tarifaires à la
douane ;
Ø Les délocalisations ou à l'inverse les
relocalisations sont des entreprises nationales.
I.2.0. CONCLUSION
Le cadre conceptuel et théorique de la
problématique de la croissance économique en RDC, en particulier
à Lubumbashi, repose sur plusieurs théories économiques
telles que la croissance endogène, le développement
économique et la croissance économique durable. Ces
théories mettent en évidence l'importance des facteurs internes
tels que l'innovation, l'éducation et les investissements dans le
capital humain, ainsi que des facteurs externes tels que les institutions, la
gouvernance et l'environnement des affaires pour favoriser la croissance
économique.
Il est essentiel d'analyser comment ces facteurs sont pris en
compte et mis en oeuvre dans le contexte spécifique de Lubumbashi, qui
fait face à des défis tels que la corruption, la bureaucratie et
la faiblesse des institutions. De plus, en tant que ville minière
importante, il est important d'examiner comment l'activité
minière affecte la croissance économique et l'environnement
local.
Pour étudier cette problématique complexe, il
est recommandé d'utiliser une approche multidimensionnelle qui
intègre l'observation sur le terrain, l'analyse des données
économiques, les entretiens avec des experts et les études de
cas. En comprenant les facteurs qui influencent la croissance économique
à Lubumbashi, il sera possible de proposer des politiques et des
stratégies adaptées pour stimuler le développement
économique durable de la ville.
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