CONCLUSION GENERALE
Nous voici arriver au terme de notre étude qui a
portée sur : « la problématique de la croissance
économique en RDC. Cas de la ville de Lubumbashi ».
Le présent travail est divisé en trois chapitres
en dehors de l'introduction générale et de la conclusion
générale, à savoir :
Ø Le premier chapitre qui a
porté sur le cadre conceptuel et théorique ou encore les
définitions des concepts de base afin de pouvoir donner à nos
lecteurs la partie économique des différents concepts que nous
avons développés dans notre travail ;
Ø Le second chapitre a
consisté à l'analyse empirique de la croissance en RDC
géographiquement, politiquement et économiquement. Nous avons
parlé de la situation économique depuis 2019 jusqu'en 2020, et
enfin nous avons essayé de montrer les déterminants de la
croissance économique en RDC ;
Ø Et enfin, le troisième
chapitre a été consacré à la
présentation, à l'analyse et à l'interprétation des
résultats, dans lequel nous avons fait une analyse de ce qui a
empêché la croissance économique à deux chiffres.
Nous pourrions tout écrire, mais nous nous sommes
limités sur ce que vous avez dans vos mains pour que vous aussi,
puissiez continuer avec des recherches en cette matière. Comme tout
pays, la RDC a un objectif qu'elle poursuit pour atteindre une croissance
économique à deux chiffres, mais elle présente des
difficultés pour atteindre cet objectif, c'est pourquoi nous avons voulu
faire une étude là-dessus.
Partant de la problématique de recherche
soulevée au début de notre recherche portant sur ce qui freine la
croissance économique en RDC, nous avons essayé de
répondre dans l'hypothèse en disant que ce qui freine cette
croissance c'est le taux d'investissement qui est faible.
La croissance économique d'un pays est mesurée
par un indicateur qu'on appelle le PIB, que nous avions
examiné tout au long de notre travail pour arriver à cette
conclusion. À partir du PIB, nous avons
constaté que le taux d'investissement est faible, or l'investissement
est la clé de la croissance économique. Nous avons
constaté que, pour la RDC ce sont les étrangers qui investissent,
donc les investissements de la RDC viennent de l'extérieur.
Pour une croissance à long terme, ce sont les agents
économiques congolais qui doivent épargner à partir de
leurs revenus, or beaucoup sont au chômage, d'autres les revenus sont
insuffisants, les grandes sociétés publiques sont tombées
en faillite, etc.
L'investissement augmente la capacité de production des
entreprises, ce qui montre déjà la croissance économique,
il y aura augmentation des embauches, donc le taux de chômage va baisser
et le revenu va augmenter. Il s'agit des investissements des nationaux donc,
des congolais que la croissance économique en a besoin. Et cet
investissement en tant que la clé de la croissance essaiera d'ouvrir
cette porte fermée depuis 1960, et ceux qui la possèdent ce sont
les congolais eux-mêmes.
L'investissement est une dépense, correspond à
une demande, ce qui stimule la production des entreprises, notamment dans la
branche machine-outil ; effet d'entrainement appelé multiplicateur
d'investissement par J.M. Keynes : cette dépense génère
une production donc une distribution des revenus qui seront à leur tour
une croissance économique ; l'investissement peut permettre de produire
plus (investissement des capacités) car elle permet d'accroitre la
quantité de facteur capital. Il s'agit sur les capacités de
production : croissance extensive ; l'investissement permet de produire plus
car il améliore, modernise le capital ou rend le facteur travail plus
efficace (une plus grande quantité de capital par salarié) :
croissance intensive.
Pour terminer, notons que notre travail laisse une porte
ouverte aux futurs chercheurs qui, sans aucun doute, développeront
d'autres aspects des questions soulevées tout au long de la
présente étude.
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