SECTION.4.
INTERPRÉTATION DES DONNÉES
Interprétation du tableau 2 et du graphique
3
La mise en oeuvre d'une politique monétaire
adéquate par les Autorités du pays ainsi que la relance des
investissements productifs dans certains secteurs, ont permis de
résorber sensiblement le taux d'inflation et à essayer de
maintenir stable le taux de change entre le franc congolais et le dollar
américain. Ce taux est passé de 6,80% en 2019 à 6,10% en
2020; 5,60 % en 2021 et 5,10% en 2022.
Interprétation du tableau 3 et du graphique
4
la situation des projets que les PME ont fait agréer au
cours de la période allant de 2019 à 2022 montre que les PME sont
essentiellement reparties entre les secteurs de l'industrie (9 PME) et celui
des services (8 PME). Un seul projet de PME a été
agréé dans le secteur des infrastructures.
Le Coût d'investissement est quant à lui
orienté à 50,69% dans l'industrie, 43,16% dans les services et
6,15% dans les infrastructures. Aucune PME, durant les quatre dernières
années, n'a fait agréer son projet dans le secteur agricole.
Il révèle aussi un très faible niveau de
cette catégorie à bénéficier des avantages qu'offre
le Code des Investissements, lequel niveau peut s'expliquer notamment par le
fait que plusieurs d'entre elles :
Ø Elles n'ont pas accès facile aux financements
bancaires à causes des conditionnalités relatives principalement
aux garanties (gages) et au risque-client, à cela s'ajoute aussi les
taux d'intérêt excessifs ;
Ø Elles évoluent soit dans l'informel et ou dans
les secteurs non-éligibles audit Code comme celui du commerce
général et ne remplissent pas les conditions nécessaires
pour être éligibles au Code des Investissements ;
Ø Elles n'ont pas d'informations suffisantes sur ce
qu'offre ce Code en termes d'exonérations faute d'une vulgarisation
limitée.
Interprétationdu tableau 4 et du
graphique5
En 2022, le nombre de projets agréés dans ce
secteur est le plus élevé soit 41,02%, représentant le
tiers des projets de la période. Parmi les 64 projets de 2022, le
sous-secteur de l'hôtellerie et immobilier ont une part de 48,44%. C'est
le sous-secteur ayant le plus de projets agréés sur la
période de quatre ans, à savoir 35,26% des projets.
L'année la moins prolifique en termes de projets agréés
pour les services est 2021, avec 27 projets.
Les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus
de la Covid-19, en stricte observation jusqu'en début 2022, ont
affecté ce secteur. S'agissant du nombre de projets, les sous-secteurs
de transport fluvial et transport aérien, sont au plus bas de la liste.
Etant donné que le transport constitue un domaine important dans la
circulation des personnes et des biens, il est considéré comme un
appui essentiel à l'activité économique. Les projets en
transport ferroviaire sont inexistants sur la période 2019 à
2022.
Une mise en place du mode de transport multimodal combinant
route-rail-fleuve aura un impact plus grand en ce qui concerne
l'intégration des marchés et permet le mouvement d'importantes
quantités de produits et de personnes.
Interprétation du tableau 5 et du
graphique6
Avec un coût cumulé de 1.645.895.600 USD, le
sous-secteur d'électricité présente le plus grand volume
sur la période d'analyse, suivi du sous-secteur de Génie avec
1.498.515.883 USD et celui d'hôtellerie et immobilier,
représentant respectivement 26,61%, 24,23% et 14,47%, soit un cumul de
65,31% pour ces trois sous-secteurs. Le sous-secteur de transport, avec ses
ramifications, se trouve être le dernier pour le volume d'investissement.
Si le transport routier présente un coût de 285.370.096 USD, les
transports aérien et fluvial ont les coûts les plus faibles avec
respectivement 63.149.038 USD et 17.284.184 USD.
En ce qui concerne le volume des investissements
enregistrés au courant d'une année, 2022 est en tête, suivi
de 2021 et l'année avec le plus faible volume étant 2019.
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