MÉMOIRE DE MASTER
Présenté en vue de
l'obtention du
Diplôme National de Master
Professionnel
En Sciences et Technologie de l'Énergie
Spécialité : Diagnostic et Maintenance des
Systèmes Énergétiques
Par :
Mejdi ABASSI
Intitulé
Étude énergétique d'un
bâtiment neuf Zarrouk Gafsa
Soutenu le : 31/05/2016
devant le jury composé de :
Mr : Abdessalem
JBARA Docteur
Ingénieur en génie énergétique,
Président
Mr : Tawfik
KOUISSI Docteur en
Physiques, Examinateur
Mme: Sana
BANNOUR Docteur en
génie énergétique, Encadreur
Mr :
Mounir HFIDHI
Ingénieur architecte Encadreur industriel
Année Universitaire : 2015/2016
Dédicace
A mon dieu tout puissant qui m'a donné la
faculté de connaître et de comprendre.
Je dédie ce mémoire :
A ma famille qui m'ont soutenu et m'encouragent
Et à tous mes collègues et mes amis
Remerciements
Je voudrais en ces ligne, exprimer ma reconnaissance et
gratitude à :
Mme Sana BANNOUR, mon encadreur académique, maitre
assistant à l'ISSTEG, pour ses conseils, se critiques et ses efforts
multiples, et pour son aide ; merci pour votre entière
disponibilité, votre compréhension qui m'ont permis de
réaliser ce travail
Mr Mounir HFIDHI, mon encadreur industriel, architecte
d'intérieur pour son aide, encouragement, mon profond respect.
Mme Abir BEN AHMED, ingénieur conseillé en
fluides pour sa disponibilité, ses explications, son aide
précieuse.
Je remercie également tous mes enseignants de
l'ISSTEG,
Je remercie Mr Abdesslem JBARA, président
Je remercie Mr Tawfik KOUISSI, examinateur
Ainsi que les membres de jury,
qui nous ont fait l'honneur d'examiner ce travail et de le
juger.
Enfin je remercie toutes les personnes qui m'ont
soutenu
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
15
Chapitre 1: MISE AU POINT
BIBLIOGRAPHIQUE
17
Introduction
17
I. Bâtiment à faible
consommation d'énergie
17
1. Bâtiments et concepts
17
2. Définition d'un bâtiment
à faible consommation énergétique
18
3. Différents types de
déperditions de chaleur
19
II. Caractéristiques d'un
bâtiment à faible consommation
21
1. Conception bioclimatique de l'habitat
21
1.1. L'emplacement et l'orientation
21
1.2. La forme du bâtiment
23
1.3. Une forte isolation thermique
23
1.3.1. L'inertie thermique
24
1.3.2. Le vitrage
24
1.3.3. Une parfaite
étanchéité
24
1.4. Chauffages
25
1.5. L'utilisation des énergies
renouvelables
25
1.5.1. Energie solaire
25
1.5.2. L'énergie éolienne
domestique
27
1.5.3. Géothermie
27
2. Réglementations thermique des
bâtiments
27
2.1. Intérêt de la
réglementation
27
2.2. Réglementation
française
28
2.3. La règlementation thermique des
bâtiments en Tunisie (RTBT)
31
Conclusion
32
Chapitre 2: BILAN THERMIQUE
34
Introduction
34
I. Les déperditions thermiques
34
1. Définition
34
2. Les bases de calcul du bilan thermique
[19]
35
2.1. Apports externes
35
2.1.1. Déperditions thermiques par
transmission
35
2.1.1.1. Déperditions par les
parois
35
2.1.1.2. Déperditions par les
liaisons
37
2.1.1.3. Les parois vitrées
37
2.1.2. Déperditions par
renouvellement d'air
38
2.1.2.1. Charge sensible
39
2.1.2.2. Charge latente
39
2.1.3. Déperditions vers les espaces
non chauffés
40
2.2. Charges dues aux apports internes
41
2.2.1. Apports d'origines des occupants
41
2.2.2. Apports d'éclairage
41
2.2.3. Apports par les
équipements
41
2.2.4. Charges dues au rayonnement
solaire
42
2.2.4.1. Rayonnement sur les murs
42
2.2.4.2. Rayonnement sur les vitrages
43
II. Le calcul des besoins
énergétiques
44
1. Besoins en chauffage (Hiver)
44
2. Besoins en climatisation (Eté)
45
Conclusion
45
Chapitre 3: Etude de cas
47
Introduction :
47
I. Description générale du
bâtiment
47
II. Données climatologiques et
géographiques
49
1. Zones climatiques
réglementaires
49
2. Conditions de températures et
d'humidités
50
3. Conditions de base de calcul du bilan
51
III. Description constructive
52
1. Les murs
53
2. Plancher
54
3. Toiture
54
4. Menuiserie
55
IV. Calcul du bilan thermique
55
1. Calcul du bilan d'été
55
1.1. Charges dues aux apports externes
55
1.1.1. Calcul des déperditions
thermiques par transmission
55
1.1.2. Déperditions par
renouvellement d'air
58
1.2. Charges dues aux apports internes
59
1.2.1. Apports dus aux occupants
59
1.2.2. Apports par éclairage
59
1.2.3. Apport par les équipements
59
1.2.4. Apports dus aux rayonnements
solaires
59
1.2.4.1. Rayonnement sur les murs
59
1.2.4.2. Rayonnement sur les vitres
60
1.3. Déperditions
60
2. Calcul du bilan d'hiver
61
2.1. Calcul des déperditions
thermiques par transmission
61
2.1.1. Déperditions par les
parois
61
2.1.2. Déperditions par les
liaisons
62
2.2. Déperditions par renouvellement
d'air
62
V. Simulation sous HAP 4.9
63
1. Présentation de l'outil de calcul
HAP
63
2. Données climatiques
63
3. Interface du logiciel HAP
63
3.1. Les propriétés
climatologiques
65
3.2. Rubrique des espaces :
67
3.2.1. Les systèmes
73
3.2.2. Validations des résultats de
calcul pour le bilan de la chambre enfant :
74
3.2.3. Résultat du bilan thermique
général par HAP
75
Conclusion
75
Chapitre 4 : Dimensionnement des
systèmes de climatisation
77
Introduction
77
I. Principe de fonctionnement du
système VRV
77
II. Présentation du logiciel VRV
Xpress
78
1. Unités intérieures
78
2. Unités
extérieures :
80
3. Tuyauterie
81
4. Câblages
81
Conclusion
82
Conclusion Générale
83
Références
bibliographiques
84
Annexe 1
86
Annexe2
87
Annexe 3
89
Annexe 4
90
Annexe 5
92
Liste des Figures
Chapitre 1
FIGURE 1. 1 :BESOINS ET COÛTS
D'AMÉLIORATIONS ÉNERGÉTIQUES.
17
FIGURE 1. Ý2: EQUILIBRE
ÉNERGÉTIQUE D'UN BÂTIMENT.
18
FIGURE 1. 3: THERMOGRAPHIE D'UNE ENVELOPPE
EXTÉRIEURE .
20
FIGURE 1. 4: POSITIONNEMENT DU RAYONNEMENT SOLAIRE
.
21
FIGURE 1. Ý5: DÉVELOPPEMENT DE LA
DEMANDE DE CHALEUR .
25
FIGURE 1. 6: EVOLUTION DES DIFFÉRENTES
RÈGLEMENTATIONS .
29
FIGURE 1. 7: EVOLUTION DES EXIGENCES
RÉGLEMENTAIRES .
30
CHAPITRE 2
FIGURE 2. 1:DIFFÉRENTES DÉPERDITIONS
DE CHALEUR [18].
34
FIGURE 2. 2:VUE DE COUPE D'UNE FENÊTRE
INSTALLÉE.
38
CHAPITRE 3
FIGURE 3. 2:PLAN DE L'HABITAT D'ÉTUDE.
47
FIGURE 3. 3:DIMENSIONS DE LA CHAMBRE À
ENFANTS.
48
FIGURE 3. 4;PLAN DE LA CHAMBRE À ENFANT VU
PAR AUTOCAD.
48
FIGURE 3. 5 : ZONES CLIMATIQUES
RÉGLEMENTAIRES DE LA TUNISIE .
49
FIGURE 3. 6:LES VARIATIONS MENSUELLES DE
TEMPÉRATURES
50
FIGURE 3. 7:LES VARIATIONS MENSUELLES DE
L'HUMIDITÉ
51
FIGURE 3. 8:LE BÂTIMENT EN COURS DE
CONSTRUCTION.
53
FIGURE 3. 9:COMPOSITION D'UN MUR EXTÉRIEUR
DE 35 CM.
53
FIGURE 3. 10:COUCHE D'ISOLANT LOGÉE DANS LE
CLOISON DU MUR.
54
FIGURE 3. 11 : UNE FINE COUCHE DE PLASTIQUE .
54
FIGURE 3. 12:INTERFACE D'OUVERTURE OU DE
CRÉATION D'UN PROJET
64
FIGURE 3. 13:LES COMPOSANTS DU PROJET ET LA
LIBRAIRIE.
64
FIGURE 3. 14:CHOIX DU SYSTÈME
MÉTRIQUE DE CALCUL.
65
FIGURE 3. 15:LES PARAMÈTRES DE
RELOCALISATION .
66
FIGURE 3. 16:LES TEMPÉRATURES SÈCHES
ET HUMIDES DE LA RÉGION.
66
FIGURE 3. 17:LES GAINS SOLAIRES MAXIMUMS SELON
L'ORIENTATION .
67
FIGURE 3. 18:RUBRIQUE DES ESPACES COMPOSANT LE
BÂTIMENT
67
FIGURE 3. 19:CRÉATION DE LA CHAMBRE.
68
FIGURE 3. 20:SAISIE DES CHARGES INTERNES DE LA
CHAMBRE.
68
FIGURE 3. 21:ÉTABLISSEMENT DE LA NATURE DU
PROGRAMME .
69
FIGURE 3. 22:ÉTABLISSEMENT DU CALENDRIER DE
FONCTIONNEMENT
69
FIGURE 3. 23:SAISIE DES DONNÉES DES MURS
EXTÉRIEURS
70
FIGURE 3. 24:COMPOSITION D'UN MUR EXTÉRIEUR
70
FIGURE 3. 25:INTERFACE DES ESPACES VITRÉS.
71
FIGURE 3. 26:EXPOSITION DES TOITURES ET SURFACES.
71
FIGURE 3. 27:COMPOSITION DE LA TOITURE.
72
FIGURE 3. 28:DONNÉES DU DÉBIT
D'INFILTRATION D'AIR.
72
FIGURE 3. 29:LES DONNÉES DES MURS (CLOISONS)
INTÉRIEURS.
73
FIGURE 3. 30: CHOIX DU SYSTÈME DE
VENTILATION.
73
CHAPITRE 4
FIGURE 4. 1:INTERFACE PRINCIPALE DE L'OUTIL VRV
XPRESS.
78
FIGURE 4. 2:LES CARACTÉRISTIQUES DE
L'UNITÉ INTÉRIEURE
79
FIGURE 4. 3:CHOIX DES UNITÉS
EXTÉRIEURES
80
FIGURE 4. 4:SCHÉMAS DE TUYAUTERIE DU SYST
DECLIMATISATION
81
FIGURE 4. 5:SCHÉMAS DE CÂBLAGE.
81
Liste des Tableaux
Chapitre 2
TABLEAU 2. 2 : VALEUR MOYENNE DES
ÉCHANGES THERMIQUES
37
TABLEAU 2. 3:LES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION
THERMIQUE .
38
TABLEAU 2. 4:COEFFICIENT D'ABSORPTION Á POUR
MURS, TOITS .
43
TABLEAU 2. 5:FACTEUR DE RAYONNEMENT SOLAIRE [21].
43
TABLEAU 2. 6;FACTEUR DE RÉDUCTION G POUR
FENÊTRE PROTÉGÉES .
44
Chapitre 3
TABLEAU3. 1:CONDITIONS DE BASE DE CALCUL DU BILAN
THERMIQUE
51
TABLEAU3. 2:LES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION
THERMIQUES
52
TABLEAU3. 3 : COMPOSITION DE LA TOITURE
[25].
55
TABLEAU3. 4:LES AIRES DES SURFACES DES
DIFFÉRENTES PAROIS.
56
TABLEAU3. 5:LES ÉCARTS DE
TEMPÉRATURES SUR LES FACE.
57
TABLEAU3. 6:LES DÉPERDITIONS DE CHALEUR PAR
TRANSMISSION
57
TABLEAU3. 7:CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DU
MILIEU INTÉR ET EXT
58
TABLEAU3. 8:INTENSITÉ DE RAYONNEMENT SUR LES
MURS.
60
TABLEAU3. 9:LES DÉPERDITIONS PAR RAYONNEMENT
SUR LES VITRES.
60
TABLEAU3. 10:LES ÉCARTS DE
TEMPÉRATURES SUR LES FACES.
61
TABLEAU3. 11:LES DÉPERDITIONS DE CHALEUR PAR
TRANSMISSION .
62
TABLEAU3. 12:TEMPÉRATURE ET HUMIDITÉ
62
TABLEAU3. 13:LES DÉPERDITIONS DE
CLIMATISATION DE LA CHAMBRE
74
TABLEAU3. 14:BILAN THERMIQUE DE LA CHAMBRE À
ENFANT.
74
TABLEAU3. 15:BILAN THERMIQUE TOTAL DE LA
MAISON.
75
CHAPITRE 4
TABLEAU 4. 1:PUISSANCE NÉCESSAIRE POUR
CHAQUE LOCAL
79
TABLEAU 4. 2: PUISSANCE NÉCESSAIRE POUR LES
UNITÉS EXTÉRIEURE.
81
TABLEAU 4. 3: NIVEAU SONORE PONDÉRÉ
POUR CHAQUE UNITÉ INTÉR
82
Nomenclature
Variable
|
Désignation
|
Unité
|
Sp1
|
Température de surface du point 1
|
°C
|
Sp2
|
Température de surface du point 2
|
°C
|
V
|
Volume d'air
|
m3
|
A
|
Aire de surface
|
M2
|
ë
|
Conductivité thermique
|
W/m.k
|
PV
|
photovoltaïque
|
|
WC
|
Watt crête ou puissance maximale
|
|
K
|
Coefficient d'isolation global
|
W/m²K
|
Te
|
Température du milieu extérieur
|
°C
|
Ti
|
Température du milieu intérieur
|
°C
|
QL
|
Déperdition linéique
|
W
|
QP
|
Déperdition par les parois
|
W
|
QT
|
Déperdition de transmission
|
W
|
U
|
Coefficient de transmission surfacique
|
W/m²K
|
A
|
Aire de surface
|
m²
|
Rg
|
Resistance thermique globale
|
m²k/W
|
1/hi
|
Resistance thermique superficielle des échanges
intérieurs
|
m²k/W
|
1/he
|
Resistance thermique superficielle des échanges
extérieurs
|
m²k/W
|
e
|
épaisseur
|
m
|
?
|
Coefficient de transmission linéique
|
W/m.k
|
L
|
Longueur de la liaison
|
m
|
Ac
|
Aire de surface de verre
|
m²
|
Am
|
Aire de surface de menuiserie
|
m²
|
Uw
|
Coefficient de transmission des vitrages
|
W/m²K
|
Qs
|
Charge en chaleur sensible
|
W
|
Dr
|
Débit volumique de renouvellement d'air
|
m3/h
|
ñair
|
Masse volumique de l'air
|
kg/m3
|
Cpair
|
capacité thermique massique de l'air
|
J/Kg.K
|
QL
|
charge en chaleur latente
|
W
|
Dv
|
débit volumique de ventilation
|
m3/h
|
Lv
|
chaleur latente de vaporisation à la température
de l'air
|
J/Kg
|
YI
|
humidité absolues intérieure
|
Kg d'eau/kg d'air sec
|
YE
|
humidité absolues extérieure
|
Kg d'eau/kg d'air sec
|
QR
|
charge totale par renouvellement d'air
|
W
|
Q??????
|
Déperditions vers les espaces non chauffés
|
W
|
ô
|
coefficient de réduction de température
|
-
|
TN
|
température du local non chauffé
|
°C
|
QOCC
|
Gain de chaleur par occupant
|
W
|
Np
|
nombre d'occupants
|
|
Ms
|
gain par chaleur sensible par personne
|
W
|
Ml
|
gain par chaleur latente par personne
|
W
|
Q équ
|
gain par chaleur des équipements
|
W
|
n
|
nombre d'appareil
|
|
Ps
|
gain par chaleur sensible de l'appareil
|
W
|
Pl
|
gain par chaleur latente de l'appareil
|
W
|
QRm
|
quantité de chaleur traversant le mur
|
|
á
|
coefficient d'absorption de la paroi
|
|
F
|
coefficient de rayonnement solaire
|
|
Am
|
surface de la paroi
|
m²
|
Rv
|
rayonnement solaire absorbé sur la surface du mur
|
W/m²
|
QRv
|
quantité de chaleur traversant le vitrage
|
W
|
g
|
facteur de réduction
|
|
Av
|
surface vitrée
|
m²
|
QSOL
|
quantité de chaleur solaire
|
W
|
QG
|
Apports de chaleur globale
|
W
|
QCH
|
Déperdition de chauffage
|
W
|
QCL
|
Déperditions de refroidissement
|
W
|
TSP
|
Température de sous plancher
|
°C
|
M
|
mur
|
|
AM
|
Aire du mur
|
m²
|
Aplancher
|
Aire du plancher
|
m²
|
Atoiture
|
Aire de toiture
|
m²
|
ÄT
|
Ecart de température
|
°C
|
ö
|
densité d'éclairage
|
W/m²
|
Rq PF
|
Puissance Frigorifique totale requise
|
W
|
Rv TC
|
Puissance Froid révisée
|
W
|
PF
|
Puissance Frigorifique totale maximale
|
W
|
Rq PS
|
Puissance Frigorifique sensible requise
|
W
|
PS
|
Puissance Frigorifique sensible maximale
|
W
|
T° Chaud
|
Température intérieure en chauffage d
|
°C
|
Rq PC
|
Puissance calorifique requise
|
W
|
PC
|
Puissance Calorifique maximale
|
W
|
BECTh
|
besoins énergétiques annuels du bâtiment
liés au confort thermique
|
kWh/m2.an
|
BECh
|
Besoins énergétiques annuels pour le chauffage
|
kWh/an
|
BERef
|
Besoins énergétiques annuels pour le
refroidissement
|
kWh/an
|
STC
|
Surface totale conditionnée
|
m²
|
Tch
|
température intérieure de base de chauffage
|
°C
|
Tref
|
température intérieure de base de
refroidissement
|
°C
|
Abréviations
Variable
|
Désignation
|
HAP
|
Hourly Analysis Program
|
VIR
|
Vitrage à isolation renforcée
|
STEG
|
Société Tunisienne d'Electricité et de
Gaz
|
CO2
|
Dioxyde de carbone
|
EEB
|
Efficacité énergétique des
bâtiments
|
WBCSD
|
World business Council for Substainable Développent
|
RT
|
réglementation thermique
|
BBC
|
Bâtiment à basse consommation
|
Bépos
|
bâtiments à énergie positive
|
Bbio
|
Indice de conception bioclimatique
|
Tic
|
Indice de température intérieure
conventionnelle
|
Cep
|
Indice de consommation en énergie primaire
|
RTBT
|
Règlementation Thermique des Bâtiments en
Tunisie
|
ASHRAE
|
American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning
Engineers
|
ANME
|
Agence Nationale de la Maitrise d'Energie
|
ZT
|
Zone territoriale
|
INM
|
Institut National de Météorologie
|
DTTF
|
Aéroport international de Gafsa-Ksar
|
VRV
|
Volume de Réfrigérant Variable
|
INTRODUCTION GENERALE
L'un des défis majeurs de notre siècle est celui
du développement durable. Aujourd'hui, notre planète doit
affronter une grande crise écologique et une diminution des ressources
naturelles. Il s'avère une nécessité primordiale de lutter
contre le saccage de la nature et faire économiser les ressources et
d'assurer un développement économique durable en produisant et en
consommant autrement.
Le confort et le bien-être des occupants se
révèlent être au coeur des préoccupations des
professionnels du bâtiment. En effet, surveiller le confort et le bien
être des occupants favorise l'efficacité de chacun dans son
travail mais nous permet aussi d'effectuer des économies
d'énergies.
Les usages considèrent que le confort est un
élément essentiel de leur vie, que ce soit chez eux, dans leur
lieu de travail ou en dehors. Ce besoin de confort accru apparait donc comme
une évolution irréversible et avec la multiplication des
appareillages qui consomment l'énergie. Ces faits obligent les
concepteurs à consacrer plus d'attention à
l'énergétique des bâtiments, à étudier les
dispositions et les phénomènes des équipements, leur
utilisation réelle et à intégrer cette
préoccupation dans la conception des bâtiments.
L'étude du projet se fera en quatre parties, dans le
premier chapitre on s'intéresse à la mise au point
bibliographique sur la conception d'un bâtiment à faible
consommation d'énergie ainsi qu'aux différentes
réglementations thermiques.
Le deuxième chapitre sera consacré au dressage
du bilan thermique du bâtiment dont on déterminera les notions de
base pour le calcul des déperditions de climatisation et de
chauffage.
La troisième partie sera déduite par un calcul
théorique d'une zone de la construction (une seule chambre) dont on
comparera ensuite les résultats avec ceux trouvés, à
l'aide du logiciel HAP, à savoir comme une forte preuve de
crédibilité à montrer pour l'étude thermique de
l'ensemble du bâtiment en cours de naissance.
Le dernier chapitre envisagera un dimensionnement du
système de climatisation en choisissant le meilleur de point de vue
qualité et rendement.
Enfin cette étude sera clôturée par une
conclusion générale présentant les principaux
résultats de ce projet.
Chapitre 1 :
MISE AU POINT BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 1: MISE AU POINT
BIBLIOGRAPHIQUE
Introduction
L'exigence pour le développement économique dans
le monde entier est immédiate et l'efficacité
énergétique est devenue l'un des grands enjeux de notre
époque, dont le secteur des bâtiments en est l'une des composantes
majeures.
En Tunisie, la consommation énergétique dans le
secteur du bâtiment passe successivement de la 3ème
position, après les secteurs industriel et du transport, à la
première position à l'horizon 2020 [1].
Cette tendance est due à une augmentation des besoins
de chauffages et de climatisations expliquée par une croissance annuelle
d'environ 30% de la consommation d'électricité des
ménages en matière de climatisation, et avec une puissance de
pointe en été [1]. Dans ce cadre, on va s'intéresser, tout
d`abord, aux bâtiments de faible consommation en énergie dont on
présentera leurs différentes caractéristiques. Ensuite, on
va présenter la réglementation thermique 2012 à travers
l'énumération des ces exigences.
I.
Bâtiment à faible consommation d'énergie
1. Bâtiments et
concepts
La construction d'un bâtiment optimisé sur le
plan énergétique engendre un faible coût lié aux
besoins de l'énergie, figure1.1. De plus, la quantité
d'énergie à prévoir pour la climatisation, le chauffage et
l'eau chaude est déterminée dés les premières
étapes du projet. Un premier entretien avec l'architecte, en ce qui
concerne l'énergie, doit être effectué pour aborder les
points importants de la conception à la réalisation.
Figure 1. 1 :Besoins et
coûts d'améliorations énergétiques.
Un bâtiment peut être considéré
comme une boite artificielle qui protège ce qu'elle abrite des
conditions climatiques comme les températures extérieures, le
vent, la pluie et le soleil. Le confort intérieur dépend en
grande partie de deux facteurs :
- La température intérieure
- L'humidité
Il est évident qu'une pièce de
température élevée et d'un fort taux d'humidité est
moins confortable.
Les parois extérieures du bâtiment constituent
l'enveloppe, fonctionnant comme un échangeur avec les conditions
climatiques externes et emmagasinant de la chaleur en cas d'exposition au
rayonnement solaire et dégageant de la chaleur vers l'extérieur
en raison de la ventilation ou d'une faible isolation de l'enveloppe.
L'enveloppe procède à protéger le
bâtiment et permet de maintenir un équilibre thermique entre les
apports d'énergies et les pertes de chaleur, figure1.2.
Figure 1. 02: Equilibre
énergétique d'un bâtiment.
2. Définition
d'un bâtiment à faible consommation énergétique
Le bâtiment à faible consommation
d'énergie est un concept moderne qui résulte des études
d'améliorations successives de la performance énergétique
des bâtiments. En comparaison avec les bâtiments non isolés
ou classiques, on parle d'une consommation réduite concernant la logique
future de construction de nouvelles générations de
bâtiments.
Le bâtiment à faible consommation
d'énergie est moins énergivore qu'un bâtiment
existant, ce qui présente un écart technologique de consommation
qui nécessite un effort de développement de l'efficacité
énergétique du bâtiment (orientation, isolation,
ventilation et système de climatisation)
Ce sont des bâtiments
éco-énergétiques qui renferment une enveloppe bien
isolée et avec un système de climatisation et de chauffage
efficace et nécessite donc moins d'énergie. La construction d'une
maison à faible énergie demande une consommation réduite
en énergie primaire, établie dans le cadre de la
Réglementation thermique [2].
La conception d'un bâtiment de bonnes performances
énergétiques suppose deux grands axes :
· Diminuer les pertes thermiques
· Augmenter les gains solaires
Et plus précisément, les points-clé de
l'habitat pour minimiser les besoins énergétiques sont :
· Une conception bioclimatique
· Le renforcement de l'Isolation thermique
· Une bonne étanchéité à
l'air
· Bonne performance des équipements techniques
· Faire appel aux énergies renouvelables
Ces fondements se traduisent en termes de projet par une
réflexion au niveau de la localisation, l'exposition du bâtiment
et du choix des surfaces vitrées, tout comme des choix techniques
(isolation, équipements, etc.)
3. Différents
types de déperditions de chaleur
Les Bâtiments perdent de la chaleur vers l'environnement
par une combinaison de fuites d'air et de la conduction thermique à
travers l'enveloppe du bâtiment,
Les pertes conductives à travers la structure du
bâtiment peuvent être divisées en deux catégories:
· Des pertes surfaciques ou localisées
Ce sont les pertes de chaleur à travers les principaux
éléments de la structure du bâtiment (toiture, murs,
fenêtres et plancher).
· Des pertes de chaleur de pont thermique
Un pont thermique est une zone ponctuelle ou linéaire
qui se localise dans l'enveloppe d'un bâtiment et présentant une
variation de la résistance thermique. Il s'agit d'un point de la
construction où la barrière (enveloppe) isolante est rompue. Ce
sont des faiblesses au sein de la structure d'un bâtiment où la
chaleur et / ou de froid est transféré à un taux
sensiblement plus élevé que dans la zone de l'enveloppe
environnante. Ce sont les pertes de chaleur à travers les vitrages, les
jonctions et les éléments de structure constituant l'enveloppe,
figure1.2.
La figure1.3 montre une photographie spéciale
(photo en infrarouge) prise grâce à une caméra
thermographique présentant les caractéristiques thermiques du
bâtiment. Les zones les plus claires (jaunâtre) étant les
parties de l'enveloppe les plus chaudes et les zones les plus foncées
(en rouge/bleu) montrant celles les plus froides. Cela permet d'identifier les
zones les plus clairs de l'enveloppe indiquant les fuites de chaleurs sous
forme de pertes.
Sur cette image, le point du mur Sp2 correspondant
à la zone de charpente du plancher porte une coloration jaune-
orangée indiquant une température d'environ 6,5°C
sur l'échelle des températures à droite de la figure,
alors qu'elle n'atteint que 1°C dans la zone Sp1 du mur
(coloration bleuâtre). La chaleur s'échappe de la charpente du
plancher et par les cadres des fenêtres en raison des ponts thermiques
existants.
Figure 1. 3:
Thermographie d'une enveloppe extérieure d'un
bâtiment.
Dans la pratique, ces effets de différentes pertes se
combinent souvent. Un exemple classique est celui de la dalle de balcon,
où les problèmes se produisent si la connexion des dalles n'est
pas sérieusement prise en considération. Les balcons et bords des
dalles exposées sont considérés comme les plus critiques
ponts thermiques dans l'enveloppe du bâtiment.
Le phénomène de pont thermique n'est pas curable
complètement et existera toujours, il s'agit alors de chercher à
le limiter en améliorant la conception du bâtiment.
C'est la raison pour laquelle dans ces types de
bâtiments, il est important d'avoir de très fortes
résistances thermiques pour les parois et de s'assurer absolument
d'avoir de faibles pertes de chaleur par les jonctions (en unissant par
exemple, la couche isolante de l'enveloppe entre les murs et la toiture).
II. Caractéristiques d'un bâtiment à
faible consommation
1. Conception
bioclimatique de l'habitat
L'architecture bioclimatique, un rendement
énergétique élevé, est celui qui vise à
atteindre un niveau élevé de confort thermique en adaptant la
conception, la géométrie, l'orientation et la construction des
bâtiments aux conditions climatiques de leur environnement.
Ceci est dû à une architecture adaptée
à l'environnement, sensible à l'impact causé par la
nature, et tente de minimiser la consommation d'énergie et, avec elle,
la pollution de l'environnement. Cette conception se base sur les
systèmes de collecte solaire passifs, des galeries
contrôlées par les systèmes de ventilation, les
régulateurs de la température et de l'humidité.
La bio-construction cherche à minimiser autant que
possible les émissions de gazes pour aider à créer un
développement durable qui ne détruit pas la planète.
1.1. L'emplacement et l'orientation
Il faut penser à la façon dont le soleil se
déplace à travers la journée et toute l'année quand
on commence à concevoir notre plan. L'implantation sélective,
l'ombrage, et la stratégie de construction permettent
d'économiser de l'argent sur les factures de chauffage et
d'éclairage. En outre, une maison avec beaucoup de lumière
naturelle est plus agréable d'être dedans.
La Conception du plancher doit prévoir utiliser le
soleil toute la journée. Il faut imaginer une maison comme quatre
quadrants distincts, chacun avec son propre potentiel de la lumière du
jour et de la chaleur libre, en fonction de la position du soleil pendant la
journée, figure1.4.
Figure 1. 4:
Positionnement du rayonnement solaire en été et en
hiver.
· L'exposition Est
Le soleil du matin est dominant dans les chambres
orientées à l'est. La localisation de la salle à manger ou
le coin du petit-déjeuner et la cuisine auront le plus de potentiel de
lumière au début de la journée. Il est également un
bon endroit pour un plancher dense qui peut absorber une partie de la chaleur
solaire pour la journée.
· L'exposition Sud
Est souvent la plus intéressante pour respecter le
confort d'été et récupérer les apports solaires
gratuits l'hiver. La lumière du soleil est la plus forte sur le mur sud.
Ceci est le quadrant droit pour le salon et les autres espaces qui seront
utilisés tout au long de la journée. Pour le gain de chaleur, des
chambres avec des fenêtres orientées vers le sud sont un bon choix
pour les matériaux denses comme la pierre, la brique ou le béton.
L'orientation vers le Sud est également favorable aux
systèmes à énergie solaire (capteurs solaires thermiques
pour le chauffage et l'eau chaude, panneaux photovoltaïques pour la
production d'électricité). En été, le soleil arrive
verticalement et n'entrera pas dans la maison, dont les baies peuvent
être protégées par une avancée (balcon ou
brise-soleil par exemple) ou des stores à lamelles orientables.
· L'exposition Ouest
Tôt, la lumière du soir de l'ouest est à
un angle faible. Parce que le soleil est si bas dans le ciel, les
fenêtres orientées vers l'ouest obtiennent la lumière
directe du soleil flamboyant à travers eux. Cela rend les chambres
orientées à l'ouest un mauvais choix pour les salles de
télévision parce que la lumière forte rend les
écrans plus difficiles à voir.
Dans les régions froides, ceci est la dernière
chance de la journée pour profiter du soleil; Dans les régions
chaudes, les arbres du coté ouest protègent les chambres par
création d'ombre et laissent passer les rayons solaires [3].
· L'exposition Nord
Est la partie la plus froide. Les chambres du Nord ont la
lumière moins naturelle. Ils ont également le plus grand
potentiel pour la perte de chaleur par les fenêtres. Ceci est un bon
endroit pour les salles de bains, les entrées, et d'autres pièces
où la lumière naturelle n'est pas aussi importante. Cela dit, les
peintres et les artisans pourraient apprécier
généreusement les fenêtres orientées vers le nord en
raison de la qualité de la lumière.
1.2. La forme du bâtiment
La forme d'une maison à faible énergie doit
être simple et compacte. Elle devrait suivre la règle que la zone
de l'enveloppe du bâtiment doit être aussi faible que possible.
Une forme compacte n'a que deux avantages:
· Elle coûte moins chère à
construire car elle nécessite moins de matériaux et surtout,
moins de main d'oeuvre.
· Elle est facile et économe à
chauffer : L'équipement de chauffage est bien sûr
placé au centre de l'habitation pour une diffusion optimale.
Théoriquement, un bâtiment idéal aurait la
forme d'une sphère comme tous les objets ayant un volume
déterminé, la sphère est celle qui a la surface la plus
petite.
Dans la réalité, la construction d'une maison en
forme de sphère est ni pratique ni possible. Néanmoins, le
bâtiment doit encore être aussi compact que possible.
Pour vérifier l'optimalité d'une certaine forme
de maison, on calcule le ratio volume-aire (V/A) : le taux entre le volume
chauffé (V) et la mesure de la surface de la maison (A). Les maisons
dont les ratios plus élevés sont plus économes en
énergie. Les formes de construction plus efficaces
énergétiquement dans la plupart des cas impliquent
également des dépenses de construction inférieures, car il
y a moins de mur / toit / fondation pour le même espace [4].
1.3. Une forte isolation thermique
L'isolation thermique est utile, il aide à propos de
réduire les coûts de chauffage et améliore le confort et
contribue à l'augmentation de la valeur du bâtiment.
Cette isolation va permettre d'éviter tout les
dégâts structurels qui peuvent se produire lorsque les composants
de l'enveloppe d'un bâtiment sont humidifiés.
Une bonne isolation thermique contribue à faire
augmenter la température de surface du côté de la chambre
et réduire ainsi la possibilité que de l'eau se condense le long
des parois extérieures.
En outre, les ponts thermiques (Défauts structurels
tels que des fissures, des fuites ou les corps insuffisamment isolé)
seront évités. Un pare-vapeur peut être utilisé
contre le mur pour empêcher la pénétration de
l'humidité à partir des locaux du bâtiment. Le pouvoir
isolant d'un matériau provient de l'air qu'il emprisonne.
Il existe un grand nombre de matériaux dont les
capacités de transferts thermiques sont variables [5].
1.3.1. L'inertie thermique
L'inertie thermique sera conditionnée principalement
par une propriété dite la capacité thermique. Cette
capacité thermique exprime la faculté d'un matériau
à absorber et à stocker de l'énergie.
L'inertie thermique d'un bâtiment sera jugée par
la masse du matériau mis en oeuvre. Cependant, l'emploi de
matériaux lourds à forte capacité thermique contribue
efficacement à stabiliser les températures à
l'intérieur des bâtiments. En été, plus l'inertie
thermique de l'habitation augmente, plus les variations de température
de jour et de nuit sont faibles. Elle permet donc de lisser les
températures extrêmes [6]
1.3.2. Le vitrage
Depuis longtemps le simple vitrage est utilisé pour
protéger nos habitations de la chaleur et du froid, mais il
protège très faiblement. Le double vitrage à isolation
renforcée (VIR) à un pouvoir isolant deux à trois fois
supérieur à celui d'un double vitrage classique, et plus de
quatre fois supérieur à celui d'un simple vitrage. Le triple
vitrage est constitué de trois verres et disposant de deux couches
faiblement émissives déposées du côté interne
des lames d'air. Le coefficient de transmission thermique est excellent, de
l'ordre de 0,6 à 0,8 W/m2.K (contre 1,1 à 1,2 environ
pour les VIR), donc un coefficient faible traduit une isolation performante
[7].
Aujourd'hui le simple vitrage à atteint ses limites,
les dernières réglementations thermiques, les progrès
technologiques et les préoccupations environnementales l'ont
placé pour isolation inadaptée. Ce type de fenêtre,
cependant, ne répond plus aux exigences en matière d'isolation
thermique et phonique et ne sera plus approuvé pour les bâtiments
neufs. Dans les nouvelles constructions, le double vitrage est devenu la
norme.
1.3.3. Une parfaite
étanchéité
Un bâtiment étanche à l'air augmente le
confort de l'utilisateur et empêche les dommages structurels (moule).
La nécessité d'une enveloppe étanche du
bâtiment est souvent sous estimée, car il est supposé
que les murs doivent "respirer", par conséquent, ils devraient
être en quelque sorte perméable à l'air. Un
bâtiment étanche à l'air peut avoir naturellement des
petites « fuites » qui cependant, doivent êtres
maintenues dans un certain cadre.
En pratique, le problème ne réside pas dans le
fait que les bâtiments sont étanches à l'air, mais
plutôt qu'ils ne sont pas suffisamment étanche à l'air et
donc involontairement on assiste à des pertes d'énergie
élevés et représentent un risque accru de dommages
structurels.
1.4. Chauffages
Différentes technologies de chauffage entrent en
question. L'optimisation des coûts de chauffage peut être
loin de l'optimisation de la demande de chaleur nécessaire à
la maison. A cet effet, par exemple, certains appareils de chauffage
avec des carburants sont considérés comme faibles en termes
de coûts de chauffage.
Avec une enveloppe performante et étanche à
l'air, les besoins en chauffages sont très réduits. Le
développement des moyens d'isolations et des matériaux de
constructions ne cesse de faire diminuer les exigences en chauffage. Des
études sont faites dans une commune en Allemagne montrent un abaissement
des besoins en chauffage d'une façon constante durant la période
1950 à 2010. La demande en chaleur est mesurée en kWh/m². La
figure1.5 montre qu'en 2010, les besoins en chauffages sont aux
alentours de 85 kWh.
Figure 1. 05:
Développement de la demande de chaleur spécifique (région
d'Allemagne) [8].
Ainsi la puissance des générateurs de chaleur
tels que les chaudières sera réduite ce qui nécessite un
équipement bien dimensionnés et le recours aux sources
d'énergies renouvelables.
1.5. L'utilisation des énergies renouvelables
1.5.1. Energie solaire
Elle est ancienne, mais moderne depuis un certain temps que
jamais : le soleil. L'étoile centrale est non seulement la base de
la vie sur terre, mais également un élément clé de
l'approvisionnement en énergie renouvelable. Dans le conduit de la
révolution énergétique, les possibilités de
l'utilisation de l'énergie solaire sont à nouveau poussées
vers le centre de l'attention du public. Contrairement aux combustibles
fossiles, l'énergie solaire est disponible pratiquement dans
l'étendue illimitée, du climat neutre et gratuit.
La Tunisie dispose des atouts lui permettant de se cibler vers
l'industrie des équipements pour l'exploitation de l'énergie
solaire. Trois systèmes peuvent êtres mises en jeu: le
photovoltaïque
(PV), le
solaire
thermique et la photothermie.
Le photovoltaïque est la conversion de
la lumière du soleil en électricité. Cela se
produit grâce à l'
effet
photoélectrique.
En Tunisie, l'énergie solaire présente des
atouts avantageux pour la production de l'électricité. Avec une
utilisation optimale des technologies développées, il est
possible, en effet, de produire de l'électricité et contribuer
à renforcer l'offre pour satisfaire une demande accrue. La technologie
photovoltaïque est encore trop coûteuse pour être totalement
compétitive face aux énergies fossiles. Les prix d'investissement
en Tunisie ont abaissé de 27% durant la période de 2010 à
2013 et le coût d'installation reste encore plus cher d'environ 40% par
rapport au coût en Europe estimé par watt crête (Wc) [9].
Des moyens thermiques d'énergie solaire qui
convertissent l'énergie solaire en chaleur, qui chauffe l'eau
de chauffage ou l'eau chaude sanitaire. Les panneaux solaires
montés sur le toit, sur la façade ou sur terre remplacent
des modules de la photovoltaïque. Le système doit être
orienté de telle sorte qu'il recueille autant de rayons de soleil
dans les meilleures conditions. La qualité des panneaux ou modules
joue un rôle crucial pour le rendement du système.
Le troisième système, la photothermie, combine
les principes de l'énergie photovoltaïque et solaire
thermique. Les systèmes associés sont également
appelés «collecteurs hybrides». L'avantage est
certainement le fait que l'intéressé n'a pas le choix de
décider pour le manque d'espace pour un seul système. Il est
de même, si cela paraît paradoxal, possible de réaliser des
systèmes de refroidissement avec de la chaleur solaire.
Par chance, notre pays se trouve dans une zone très
avantageuse en termes de rayonnement car la Tunisie est l'une des
régions du monde où sont enregistrées les valeurs les plus
élevées du rayonnement direct du soleil.
De plus, les conditions climatiques sont favorables en termes
de température, d'humidité et de vent qui sont meilleures en
Tunisie que dans d'autres pays. Cela permet l'exploitation de l'énergie
solaire à moindre coût.
1.5.2. L'énergie éolienne
domestique
Les petites éoliennes portent un grand
intérêt pour les propriétaires voulant faire une
indépendance en énergie électrique. Ils peuvent offrir la
possibilité de produire de l'électricité en les installant
sur le toit ou dans le jardin.
L'énergie éolienne produite peut être
utilisée dans leur propre ménage et réduit ainsi la
facture d'électricité. Le surplus d'énergie peut
être injecté dans le réseau public et de recevoir en
contrepartie selon la
Loi sur les
énergies renouvelables, une compensation par la
société STEG.
Les petites éoliennes ont souvent une puissance
supérieure à 5 kW correspondante à une maison de famille
et atteignent une altitude d'installation allant jusqu'à 25
mètres. Plus la vitesse moyenne du vent est élevée
plus l'investissement est élevé. Avec une forte
auto-consommation de l'énergie éolienne propre et dans les bonnes
conditions de vent, la petite éolienne est beaucoup plus rentable
[10].
1.5.3.
Géothermie
L'énergie géothermique est une forme
d'énergie relativement peu utilisée, mais cette forme
d'énergie pourrait aider dans le monde entier pour réduire les
émissions de CO2 et de réduire notre consommation de
combustibles fossiles. Il est une forme extrêmement durable de
l'énergie, qui est constamment réapprovisionné à
partir du noyau de la terre.
La chaleur géothermique est la chaleur qui est
présente à l'intérieur de la terre. Formée de 70%
de la chaleur produite par la désintégration radioactives des
atomes instables de la matière.
2.
Réglementations thermique des bâtiments
2.1. Intérêt de la réglementation
Le rapport international du projet de recherche sur
l'efficacité énergétique dans les bâtiments (EEB),
élaboré par le conseil mondial des entreprises pour le
développement durable WBCSD (World Business Council for Substainable
Development) et organisé à Genève en 2009,
révèle que la consommation d'énergie dans les
bâtiments peut être réduite de 60% d'ici à 2050 [11].
Ce rapport préconise l'adoption de codes de construction stricts
(réglementations thermiques) et la mise en place des labels de
qualité énergétiques.
Donc l'intérêt global des la
réglementation thermique est :
Limiter la consommation globale d'énergie des
bâtiments: l'économie d'énergie s'appuie sur deux
aspects :
Un aspect environnemental : limiter la consommation
permet de lutter contre l'effet de serre (réchauffement de
l'atmosphère) et de préserver les ressources
énergétiques.
Un aspect social : réduire la facture payée
par les occupants.
Exiger des résultats de performances
énergétiques des bâtiments par différents
méthodes en laissant le choix au concepteur (architecte,
ingénieur en fluide et énergétique, expert en
énergétique,..).
Amélioration des performances
énergétiques par la progression et l'évolution des textes
réglementaires adoptés.
2.2. Réglementation française
2.2.1. Présentation
Suite au premier choc pétrolier de 1973, une
nécessité de réflexion sur la maitrise de l'énergie
s'est imposée en France. Une première mesure de
réglementation thermique (RT) marquant le début de la politique
énergétique s'était instauré en 1974 et concernant
les bâtiments neufs destinés à l'habitation et imposant une
isolation des parois extérieures de l'enveloppe et une régulation
des systèmes de chauffage. Il s'agit alors d'une stratégie
permettant de réduire la facture énergétique.
Cette réglementation compte la première d'une
série de réglementations : RT 1976, RT 1982, RT 1988, RT
2000, RT 2005, RT 2012 et la RT 2020 (prévision).
Le champ d'application de ces réglementations couvre
progressivement tous les bâtiments neufs et existants et qui
intégrera une réflexion de maitrise de plus en plus globale.
A partir de la RT 2005, ces réglementations fixent la
performance énergétique minimale à respecter pour les
bâtiments neufs et existants sur les besoins de chauffages, de
climatisation, de ventilation, de production d'eau chaude sanitaire,
d'éclairage et d'intégration des énergies renouvelables
[12]. Ainsi, de 1974 à 2013, l'amélioration de la performance
énergétique des bâtiments et des systèmes ont permis
de réduire de manière importante la consommation
énergétique.
Selon la figure1.6 la consommation
énergétique passe de 470 kWhep/m2/an
(équivalant à une classe G) à 50
kWhep/m2/an (équivalant à une classe A).
La RT 1974 instaure le coefficient G comme
« déperditions globales » d'un logement, et
s'agissant de l'isolation des parois, aucune exigence n'a été
formulée concernant le coefficient d'isolation global
« K ». Son instauration et le mode de calcul n'a
été finalisé qu'en 1977 et à subit une dizaine de
modifications jusqu'au milieu des années 2000.
Figure 1. 6: Evolution des
différentes Règlementations Thermiques [13].
La réglementation thermique en vigueur est la RT2012,
elle impose pour toute construction neuve une réduction par 3 de la
consommation moyenne par rapport à la RT 2005, figure1.7. Elle
exprime des exigences en énergie primaire et fixe le plafond de 50
kWh/m²/an comme valeur moyenne du label BBC.
Cette consommation est modulée en fonction de plusieurs
paramètres :
· La situation géographique (zone climatique)
· L'altitude de situation du bâtiment
· La surface moyenne du bâtiment isolé ou
accolé
· Les émissions de CO2 pour les
énergies renouvelables.
Les bâtiments à énergie positive
(Bépos) seront la norme à partir de 2020. Quant aux
bâtiments existants, les nouvelles règles imposent de
réaliser leur rénovation avec des objectifs de diminution des
consommations énergétiques.
Figure 1. 7: Evolution
des exigences réglementaires de consommation énergétique
des bâtiments neufs [14].
2.2.2. La réglementation thermique RT2012 [15]
La RT2012 est une réglementation performante
basée sur trois indicateurs qui expriment des exigences de
résultats relatives à la performance du bâtiment :
Exigence relative à l'indice
« Bbio » qui caractérise
l'impact de la conception bioclimatique sur la performance
énergétique du bâtiment. Le Bbio doit être inferieur
à une valeur maximale « Bbio
max ».
Bbio = Bbio max
Exigence relative à l'indice
« Tic » qui caractérise la
température intérieure conventionnelle du bâtiment. C'est
une exigence relative au confort d'été. Le
« Tic » du bâtiment doit être inferieur
à une valeur de référence
Tic = Tic ref
Exigence relative à l'indice
« Cep » caractérisant la
consommation du bâti en énergie primaire. Cet indice doit
être inferieur à une consommation conventionnelle maximale.
2.3. La règlementation thermique des bâtiments
en Tunisie (RTBT)
C'est depuis les années 2000 que la Tunisie
bénéficiait d'une situation énergétique
défavorable caractérisée par une balance
déficitaire et depuis, le pays devient un grand importateur
d'énergie devant le déclin net de la productivité en
hydrocarbures et la demande nationale accrue.
Le gouvernement tunisien à mis en
place une stratégie nationale de maitrise de l'énergie dans le
secteur du bâtiment. Cette stratégie à été
développée selon une approche globale visant
l'amélioration aussi bien de la qualité thermique de l'enveloppe
du bâtiment que des performances énergétiques de ses
installations techniques.
Cette approche vise à faire évoluer,
progressivement, le marché de la construction des bâtiments vers
des pratiques de plus en plus efficaces en énergie, et ce, à
travers des mesures réglementaires (obligatoires ou volontaires) souvent
accompagnées par des mesures incitatives. La Réglementation
Thermique des Bâtiments en Tunisie (RTBT) représente l'une de ces
mesures.
Le secteur des bâtiments est un grand consommateur
d'énergie, il utilise près de 30% de la consommation nationale et
devrait voir ses besoins continuer à augmenter jusqu'en 2030 [16]. Il
serait alors le premier consommateur national d'énergie.
Depuis quelques années, ce secteur
bénéficie d'un dispositif réglementaire et incitatif
visant à réduire la consommation d'énergie par la
conception de bâtiments plus éco-énergétiques
grâce à une architecture adaptée et l'utilisation de
matériaux et de techniques de construction énergétiquement
efficaces.
La réglementation thermique en Tunisie est un projet
piloté par le Ministère de l'équipement, de l'habitat et
de l'aménagement du territoire, le conseil de l'ordre des architectes,
des associations promoteurs immobiliers et d'autres organismes.
Les règlements de construction sont des textes
réglementaires qui visent à assurer que les politiques
énoncées dans la législation pertinente, sont
effectuées. L'approbation des règlements de construction est
nécessaire pour la plupart des travaux de construction en Tunisie. Ces
réglementations visent à limiter les besoins du bâtiment en
chauffage et refroidissement.
La Loi n°2004-72 du 2 août 2004, relative à
la maîtrise de l'énergie, stipule que «Les projets de
construction de nouveaux bâtiments et les projets d'extension des
bâtiments existants doivent répondre à des
spécifications techniques minimales de maîtrise de
l'énergie fixées par arrêté conjoint du ministre
chargé de l'équipement et de l'habitat et du ministre
chargé de l'énergie»[17].
Ces spécifications ont effectivement été
fixées par l'arrêté 1 du 23 juillet 2008, modifié
par l'arrêté du 17 décembre 2010 pour les immeubles de
bureaux et assimilés et par l'arrêté du 1er juin 2009
concernant les immeubles à usage résidentiel [17].
L'article 4 de l'arrêté du ministère de
l'équipement, de l'habitat et de l'aménagement du territoire du
17 avril 2007, porte intérêt sur le calcul des besoins
énergétiques annuels du bâtiment liés au confort
thermique (BECTh) et qui sont déterminés selon la formule [17].
Avec :
· BECTh : besoins
énergétiques annuels liés au confort thermique d'un
bâtiment exprimés en kWh/ (m2.an),
· BECh : Besoins
énergétiques annuels pour le chauffage exprimés en kWh/an
et calculés sur la période d'hiver pour une température
intérieure de base Tch = 20°C.
· BERef : Besoins
énergétiques annuels pour le refroidissement exprimés en
kWh/an et calculés sur la période d'été pour une
température intérieure de base Tref = 26°C.
· STC : Surface totale
conditionnée exprimée en m² et égale à la
somme des surfaces des planchers des espaces chauffés en hiver et/ou
refroidis en été.
Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté les
différents critères à respecter afin de concevoir une
maison à faible consommation en énergie.
Les besoins énergétiques d'un bâtiment
doivent êtres conformes à la réglementation thermique. Ces
besoins sont déterminés par le calcul du bilan thermique, ceci
fera l'objet du chapitre qui suit.
Chapitre 2 :
BILAN THERMIQUE
Chapitre 2: BILAN THERMIQUE
Introduction
Le calcul du bilan thermique permet d'estimer la puissance de
l'installation pour combattre les déperditions d'un local et de
maintenir la température intérieure constante. Dans ce chapitre
on va s'arrêter sur quelques notions importantes pour le calcul du bilan.
I. Les déperditions
thermiques
1. Définition
Ce sont les pertes de chaleur que subit un bâtiment par
ses parois et ses échanges de fluide avec l'extérieur. Ces
déperditions se font essentiellement par la toiture, le renouvellement
d'air, les murs, les vitrages et le sol et les ponts thermiques,
figure2.1.
Figure 2.
1:Différentes déperditions de chaleur [18].
Les déperditions calorifiques du bâtiment doivent
être calculées suivant la norme et indépendamment du
système de chauffage. Ce calcul consiste à déterminer la
puissance nécessaire au maintien en température des locaux. Elle
évalue la quantité de chaleur à fournir pour le chauffage
d'un local de température donnée. Cette chaleur nécessaire
est capable de compenser les pertes d'énergie par les différents
moyens de déperdition du bâti.
Trois paramètres principaux doivent être pris en
compte :
· Température extérieure Te, l'installation
devrait être calculée en fonction des conditions climatiques les
plus sévères.
· Température d'ambiance à
l'intérieur des locaux Ti,
· Les locaux non chauffés : La
présence de locaux non chauffés au voisinage des locaux
chauffés influe sur le dimensionnement de l'installation.
Ø Objectifs du calcul des
déperditions
Le calcul doit être effectué pour répondre
à trois finalités :
· La plus évidente étant le dimensionnement
des systèmes de chauffages, par le calcul de la puissance utile
nécessaire de l'installation pour y parvenir dans les conditions
extrêmes. Ces conditions sont rares, on opte ainsi pour des conditions de
bases permettant de maintenir le confort pendant les périodes de froid
exceptionnel. C'est la température extérieure minimale
constatée en moyenne sur une région en fonction de l'altitude,
qui est considérée comme température de base et qui va
définir par la suite la puissance nécessaire à
l'installation (lorsqu'il n'y a pas de soleil et que les apports internes sont
nuls).
· Le calcul des déperditions est un outil de
vérification de l'efficacité en intégrant le
matériel le plus adapté et éviter ainsi le gaspillage
d'énergie.
· Enfin, le calcul des déperditions permet
d'estimer les consommations énergétiques qui permettent de
vérifier la conformité à la réglementation
thermique.
2. Les bases de calcul du bilan
thermique [19]
2.1. Apports externes
2.1.1. Déperditions thermiques par transmission
Elles se subdivisent en déperditions surfaciques, par
les parois proprement dites QP, et en déperditions
linéiques QL, par les liaisons entre les parois
(ponts thermiques) ou par les planchers sur terre plein. Les
déperditions QT (en Watt) s'écrit :
QT = QP + QL
(1.1)
2.1.1.1. Déperditions par les
parois
Ces pertes à travers un mur extérieur, un mur en
contact avec un local non chauffé, un plancher en contact avec le
sol.
Les déperditions surfaciques sont les plus importantes
et les déperditions par les planchers sont de type
linéique ; c'est le périmètre des planchers qu'il
faut prendre en considération.
Les déperditions thermiques par transmission
surfaciques Qp (en Watt) d'un volume à travers les parois, sont
données par :
QP = U × A × (Ti - Te
)
(1.2)
Où :
· A représente la surface
intérieure de chaque élément de la paroi, elle s'exprime
en m².
· Ti est la température
intérieure
· Te est la température
extérieure ou celle du local non chauffé.
S'il s'agit d'une paroi extérieure, d'une paroi en
contact avec le sol ou d'une paroi donnant sur un espace non chauffe,
Te est considérée comme la température
extérieure de base et s'il s'agit d'une paroi donnant sur un local non
résidentiel dont la température est connue,
Te sera la température intérieure minimale
de ce local. Si un tel local de température indéfinie, il sera
considéré comme un local non chauffé.
U (anciennement k) en W/m²K,
représente la puissance calorifique perdue par m² de paroi, c'est
le coefficient de transmission surfacique qui se définit par la
quantité de chaleur traversant 1 m² de paroi lors d'une
différence de température de 1 degré entre deux ambiances.
Elle peut être exprimée par :
(1.3)
· : Resistance thermique globale de la paroi
(m².K/W)
? Plus U est faible, plus la paroi est performante.
et
(1.4)
· 1/hi : Resistance thermique
superficielle des échanges intérieurs en m².K/W, tableau
2.1.
· 1/he : Resistance thermique
superficielle des échanges extérieurs en m².K/W, tableau
2.1.
· e: épaisseur du matériau en m
· ë: conductivité thermique du matériau
en W/m.k
Tableau 2. 1 :
valeur moyenne des échanges thermiques superficiels intérieurs
(1/hi) et extérieurs (1/he).
2.1.1.2. Déperditions par les
liaisons
Ce sont les déperditions thermiques linéiques,
appelées aussi les ponts thermiques QL
(en Watt) exprimées par :
QL = ? × L × (Ti -
Te )
(1.5)
· ?: coefficient linéique de liaison
(W/m.k)
· L : longueur de la liaison en m
· TI : est la température
intérieure du local
· TE : est la température
extérieure.
Le calcul des déperditions linéiques
s'avère peu complexe vu l'innombrable coefficient linéique
existant pour les murs, planchers et les plafonds et pour les ouvrants. On
estime alors les déperditions par les ponts thermiques à 5%
environ de la valeur totales des déperditions surfaciques.
2.1.1.3. Les parois vitrées
La performance d'un vitrage se mesure par un coefficient de
transmission thermique « Uw»,
représentant la quantité de chaleur en Watt qui traverse une
paroi de 1m² quand la différence de température entre
l'intérieur et l'extérieur d'un logement est de 1°C.
a. Les ouvrants
Le calcul s'effectue en distinguant le vitrage de la
menuiserie. Les surfaces correspondantes, Ac (surface de verre) et Am (surface
de menuiserie) sont celles indiquées ci-dessous, figure2.2 :
Figure 2. 2:vue de
coupe d'une fenêtre installée.
La surface Ac ne comprend donc pas la partie du volume verrier
en feuillure. De même, la surface Am ne comprend pas la partie de la
menuiserie prise dans la maçonnerie.
La somme Ac + Am est égale à la
surface en tableau, A, à laquelle est rapporté le coefficient
UW de la paroi vitrée [19].
b. Les vitrages courants
Le coefficient Uw des vitrages simples et doubles
constitués de feuilles de verre clair de 4 mm [25] est donné dans
le tableau2.2.
Type de vitrage
|
description
|
Coefficient de transmission Uw en
W/m²K
|
Simple vitrage
|
Un vitrage de 4 mm
|
4.5
|
Double vitrage standard
|
2 plaques de verre de 4 mm séparées par une lame
d'air de 12 mm
|
2.85
|
Double vitrage de faible
émissivité
|
Comporte un revêtement spécial qui diminue la
chaleur perdue vers l'extérieur
|
1.7 à 1.9
|
Tableau 2. 2:les
coefficients de transmission thermique des vitrages simples et
doubles.
2.1.2.
Déperditions par renouvellement d'air
Il est nécessaire d'assurer un renouvellement de l'air
à l'intérieur de la maison par de l'air neuf et de chasser de
l'air vicié. Cet apport d'air va assurer un approvisionnement
adéquat en air neuf pour les occupants et diluer la concentration des
divers polluants émis dans l'ambiance (dioxyde de carbone, fumées
de cigarettes etc..). Un taux de renouvellement d'air de 15% est
généralement admis dans un logement résidentiel [17]. On
aura recours a une ventilation avec récupération de chaleur
(efficacité de 50% à 85%) pour réaliser un apport d'air
neuf avec le minimum de pertes de chaleur. Ces déperditions peuvent
êtres dues par charge sensible et par charge latente.
2.1.2.1. Charge sensible
L'air neuf introduit dans le local peut être
réchauffé ou refroidit. L'énergie ainsi consommé
est donnée par :
Qs = Dr ×
ñair × Cpair × (Ti -
Te)
(1.7)
Qs = 0,34 × Dr
× (Ti - Te)
(1.8)
· Qs : charge en chaleur sensible en W
· Dr : débit volumique de
renouvellement d'air en m3/h
· ñair: la masse volumique de l'air en
kg/m3 (=1,225 kg/m3 au niveau de la mer
à 15 °C)
· Cpair : capacité thermique
massique de l'air en J/Kg.K (=1000 J/Kg.K)
· ñair×
Cpair = 0,34, chaleur volumique de l'air
(capacité à emmagasiner la chaleur par rapport à un
volume d'air), s'exprime en J/m3.K ou en Wh/m3.K
(1 Wh/m3.K = 3600 J/m3.K).
· Ti, Te : températures
intérieure et extérieure du local.
2.1.2.2. Charge latente
L'air extérieur diminue l'humidité à
l'intérieur du local, en particulier pendant l'été.
L'énergie de déshumidification nécessaire est
donnée par :
QL = Dv ×
ñair × Lv × (Yi -
Ye)
(1.9)
· QL: charge en chaleur latente en W
· Dv : débit volumique de
ventilation en m3/h
· ñair: la masse volumique de l'air en
kg/m3 (1,225 kg/m3 au niveau de la mer
à 15 °C)
· Lv : chaleur latente de vaporisation
à la température de l'air en J/Kg (2,34.106 J/Kg)
· YI,YE: humidité absolues
intérieure et extérieure du local, s'expriment en
kg d'eau/kg d'air sec.
La charge totale par renouvellement d'air est donc :
QR = Qs +
QL
(1.10)
2.1.3.
Déperditions vers les espaces non chauffés
Un local non chauffé (lnc) est un comble ou un
vide sanitaire pour lequel le chauffage n'existe pas ou risque d'être
interrompu pendant de longues périodes. Les déperditions
à travers les parois en contact avec des locaux non chauffes sont
pondérées par un coefficient ô, sans dimension, dit «
coefficient de réduction de température ». La valeur de
ô est comprise entre 0 et 1 [20].
Les déperditions thermiques Q??????
(en Watt/K) par transmission par degré d'écart à travers
une paroi en contact avec un local non chauffé sont données par
la formule suivante :
Q??????
= ô × [?(U× A) + ?(
× ? L)]
(1.11)
ou encore Q??????
= ô × QT
(1.12)
Avec :
· U en (W/m²K) est le coefficient de
transmission surfacique de chaque partie.
· A en (m²) est la surface
intérieure de chaque partie surfacique.
· ? en (W/m²K) est le coefficient de
transmission linéique de chaque liaison.
· Len (m) est la longueur intérieure de
chaque liaison.
· ô est le coefficient de réduction de
température, il est soit : Calculé dans le cas
général. Ou déterminé forfaitairement.
Ø Calcul de ô dans le cas général :
Le coefficient ô est obtenu en considérant le bilan
énergétique du local non chauffé.
Le coefficient ô est donné par la formule :
?? =
(1.13)
Avec :
· Ti en (°C) est la
température intérieure.
· TN en (°C) est la
température du local non chauffé.
· Te en (°C) est la
température extérieure.
2.2. Charges dues aux apports internes
2.2.1. Apports
d'origines des occupants
Le corps humain apporte de la chaleur sensible (par notre
corps à 37°C) et de la chaleur latente (par notre production de
vapeur d'eau en respiration et en transpiration). Il est assimilé
à un générateur thermique d'intensité variable
suivant :
· L'activité de l'individu et son
métabolisme
· La température de l'air sèche du local
· Le degré d'hygrométrie du local
L'expression de ces apports exprimée en Watt
est :
QOCC
= Qs + Ql
(1.14)
Avec
Qs = Np ×
Ms
(1.15)
et
Ql = Np × Ml
(1.16)
· Qs : gain par chaleur sensible
en Watt
· Ql : gain par chaleur latente
en Watt
· Np : nombre d'occupants
· Ms : gain par chaleur sensible
par personne en Watt
· Ml : gain par chaleur latente
par personne en Watt
2.2.2. Apports
d'éclairage
Les appareils d'éclairage sont considères comme
une source de chaleur sensibles. Cette chaleur peut être
dégagée par rayonnement, convection et conduction. Une lampe
à incandescence transforme l'énergie électrique en grande
partie en chaleur dissipée par rayonnement (90%) et le reste sous forme
de lumière, alors qu'une lampe à fluorescence dégage
environ 75% de chaleur et 25% d'énergie lumineuse.
2.2.3. Apports par les équipements
La plupart des appareils constituent à la fois ne
source de chaleur sensible et latente. Le tableau donne les apports de chaleur
pour les machines et les appareillages, (tableau 2.3 Annexe). Ces apports sont
exprimés en Watt par l'expression:
(1.17)
· QEQU: gain par chaleur des
équipements en Watt
· ni : nombre d'appareil i
· Ps : gain par chaleur sensible
de l'appareil en Watt
· Pl : gain par chaleur latente
de l'appareil en Watt
2.2.4. Charges dues
au rayonnement solaire
Le rayonnement solaire est en fait une importante source de
chaleur durant la journée, son influence est nettement remarquable
à travers les vitrages qu'aux murs. Il est utile de déterminer
ces apports suivant les types de vitrages utilisés.
2.2.4.1. Rayonnement sur les
murs
Le rayonnement solaire dépend de l'exposition des murs,
de l'orientation et de l'altitude. Le calcul du gain solaire sera
effectué suivant l'heure de charges de réfrigération
maximale pour le bilan d'été. Cette heure de
réfrigération maximale devra coïncider avec l'heure des
apports solaires maximum.
La quantité de chaleur traversant le mur
exprimée en Watt est :
QRm = á F
Am
Rm
(1.18)
· á = coefficient d'absorption de la paroi
recevant le rayonnement
· Am = surface de la paroi en m²
· F = facteur de rayonnement solaire
· Rm = rayonnement solaire absorbé
sur la surface du mur en W/m²
Le coefficient d'absorption á dépend
de la couleur et de la nature du mur, tableau 2.3.
Le facteur de rayonnement F indique la part de chaleur
absorbée par la surface et transmise à travers le mur du local,
tableau2.4.
La valeur du rayonnement solaire Rm sur un mur,
tableau Annexe, dépend :
· De la latitude sous laquelle le local se trouve,
· De l'orientation du mur,
· De l'heure pour laquelle le calcul sera
effectué
Tableau 2.
3:coefficient d'absorption á pour murs, toits et fenêtres
[21].
Tableau 2. 4:facteur de
rayonnement solaire [21].
2.2.4.2. Rayonnement sur les
vitrages
Le rayonnement solaire dépend de l'orientation des
vitres, de l'altitude du logement et de l'heure pour laquelle les calculs
seront effectués.
La quantité de chaleur traversant le
vitrage exprimée en Watt:
QRv =
á g
Av Rv
(1.19)
· á = coefficient d'absorption du vitrage
· g = facteur de réduction, tableau2,
est fonction du mode de protection de la fenêtre contre le rayonnement
solaire.
· Av = surface vitrée (m²)
· Rv = intensité du rayonnement
solaire sur les vitrages W/m² ; elle est définie de la même
manière.
Tableau 2. 5;facteur de
réduction g pour fenêtre protégées
[21].
Soit QSOL la quantité de chaleur traversant
les murs et les vitres. Les apports solaires s'expriment en Watt par :
QSOL = QRm +
QRv
(1.20)
II. Le calcul des
besoins énergétiques
1. Besoins en chauffage (Hiver)
Soit QG (exprimé en Watt) les apports
globaux dus aux apports internes, à ceux de l'éclairage, à
ceux solaires et à ceux des différents appareils utilisés
dans le bâtiment.
QG =
QOCC + QECL+ QEQU + QSOL
(1.21)
Avec :
· QOCC: apports internes des occupants
· QECL : apports dus à
l'éclairage
· QEQ : apports dus aux
équipements
· QSOL : apports solaires.
Les besoins en chauffages sont donnés par :
QCH = Dp
+ QL + QR - (QOCC + QECL+
QEQU + QSOL)
(1.22)
Alors: QCH = QT
+ QR - QG
(1.23)
Avec :
· DT :
déperditions thermiques par transmission
· QG : les apports globaux
(gains)
Donc :
QCH = QT + QR
QCH = QT +
QR
En pratique, pour le bilan en chauffage les apports internes
seront négligés ainsi que les apports solaires, puisque le bilan
thermique calorifique se calcule suivant les conditions les plus
défavorables. Les besoins en chauffages exprimés en Watt se
résument alors par :
(1.24)
2. Besoins en climatisation
(Eté)
Les besoins en climatisations sont déterminés en
Watt par :
QCL = QP +
QL + QR + (QOCC + QECL+ QEQU
+ QSOL)
(1.25)
QCL = QT +
QR + QG
QCL =
QT + QR + (QOCC + QECL+ QEQU
+ QSOL)
(1.26)
Alors
(1.27)
Conclusion
L'élaboration du bilan thermique permet de
déduire les besoins énergétiques de chauffage et de
climatisation. Elle permet d'avoir une estimation prévisionnelle de
l'énergie à partir des données climatologique fournie pour
la région considérée et de définir la relation de
dépendance entre le milieu ambiant à l'intérieur du
logement et le climat environnant.
Dans le chapitre suivant, on va appliquer ce bilan sur notre
projet.
Chapitre 3 :
ETUDE DE CAS
Chapitre 3: Etude de cas
Introduction :
Dans ce chapitre, on va, tout d'abord, calculer les besoins
calorifiques et frigorifiques annuels par m² du bâtiment
considéré en fonction des propriétés
thermo-physiques de son enveloppe, de la zone climatique, du taux des baies
vitrées des espaces chauffés ou non ainsi que leurs
répartitions selon les différentes orientations
géographiques.
Ensuite, on va déterminer les charges de climatisation
et du chauffage à l'aide du logiciel HAP du groupe CARRIER
Entreprise.
I. Description générale du
bâtiment
La maison étudiée est une villa à
structure multizones dont la face principale est orientée vers le
Sud-est. Le plan d'architecture descriptif d'une maison individuelle
composée de deux chambres à coucher, une chambre de
séjour, un salon, une cuisine, deux salles de bain et un garage,
figure3.1, située à Gafsa au sud ouest de la Tunisie
dont les coordonnées géographiques sont :
· Latitude : 34,434
· Longitude : 8,750
Pour des raisons d'absence de bases de
données climatiques pour une telle latitude, nous retenons pour cette
étude :
· une latitude de 35°;
· Elévation : 264m.
· Longueur totale : 14,87 m,
· Largeur totale: 14,72 m
Figure 3. 1:Plan de
l'habitat d'étude.
Outre les dimensions remarquables sur le plan, les
caractéristiques du local sont :
· Hauteur sous-plafond : 3,2 m
· Hauteur du mur extérieur : 3,5 m
Une vue macroscopique de la chambre à enfants
destinée pour un calcul théorique du bilan de climatisation et de
chauffage est présenté sur la figure3.2.
Figure 3. 2:Dimensions
de la chambre à enfants.
La même vue du plan élaboré par le logiciel
AutoCAD sur la figure3.3:
Figure 3. 3;plan de la
chambre à enfant vu par AutoCAD.
II. Données
climatologiques et géographiques
1. Zones climatiques
réglementaires
La définition des données
météorologiques de base nécessaire pour le calcul des
bilans thermiques et le dimensionnement des installations de climatisations et
de chauffage en Tunisie est fondée sur la collecte et l'analyse des
données, issues des stations météorologiques reparties sur
le territoire tunisien.
Les données climatiques sont relevées et
enregistrées d'une façon quotidienne suivant une base de
traitement statistique conformément à une méthode
préparée en Tunisie, qui s'inspire de la méthode ASHRAE et
qui entre dans le cadre de la réglementation thermique des
bâtiments neufs.
Les stations météorologiques disposent de
données climatiques complètes se rapportant aux zones climatiques
préalablement définies par l'ANME [22]. L'ANME à
réalisé un zonage simplifié pour la formulation de la
réglementation thermique des bâtiments :
La zone méditerranéenne ZT1correspond à
la zone littorale allant du gouvernorat de Bizerte à celui de
Médenine.
La région de Gafsa s'installe dans le cadre de la zone
climatique réglementaire ZT2, figure3.4, comme une zone
géographique renfermant aussi les gouvernorats de Jendouba, Béja,
Kef, Siliana, Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid
La zone ZT3 comprend les gouvernorats de Tozeur, de
Kébili et de Tataouine dans le sud tunisien.
Figure 3. 4 : Zones
climatiques réglementaires de la Tunisie [22].
2. Conditions de
températures et d'humidités
Les données climatiques sont basées sur des
valeurs de températures mensuelles maximales et minimales durant la
période de 5 ans 2011-2015. Ces données ont été
fournies pat l'Institut National de Météorologie (INM), et ont
été établies sous forme de graphique, figure 3.5, afin
d'estimer les besoins énergétiques de l'habitat.
Les valeurs mensuelles maximales et minimales de
l'humidité relatives de la région de Gafsa sont issues du
site : weatheronline.co.uk et dont on a recueilli les données
durant la période de plus de trois ans 2013-2016, figure 3.6.
Ces données sont utiles pour l'estimation du bilan thermique
concerné.
Figure 3. 5:les
variations mensuelles de températures à la région de Gafsa
(Source :INM)
Figure 3. 6:les
variations mensuelles de l'humidité à la région de Gafsa
[23]
3. Conditions de base de calcul du
bilan
Le tableau3.1 présente les différentes
températures de base utilisées pour le calcul du bilan
d'été et d'hiver.
Saison
|
Eté
|
Hiver
|
Température extérieure sèche Te
(°C)
|
44
|
-1
|
Température humide extérieure (°C)
|
24,9
|
- 2,8
|
Température d'un local conditionnée Ti (°C)
|
24
|
22
|
Température d'un local non conditionnée
(°C)
|
34*
|
12*
|
Température de sous plancher TSP(°C)
|
26*
|
10*
|
Humidité relative extérieure (%)
|
23
|
70
|
Humidité relative intérieure (%)
|
50
|
50
|
Tableau3. 1:conditions
de base de calcul du bilan thermique [INM]
*N.B : - les valeurs indiquées sont
issues de la référence [24]
- les valeurs de températures
extérieures et d'humidité sont des valeurs moyennes extraites des
données de l'INM.
Le tableau3.2 donne les coefficients de transmission
de la chaleur des différentes parois étudiées :
Paroi
|
Coefficient de transmission thermique U [W/m²K]
|
Mur extérieur
|
0,59
|
Mur intérieur (cloison)
|
2,4
|
Porte
|
3,4
|
Vitre
|
2,85
|
Plancher
|
1,89
|
Toiture
|
0,55
|
Tableau3. 2:les coefficients de transmission
thermiques des différentes parois [25]
III. Description constructive
Le bâtiment est en cours de construction, figure
3.7, situé à la cité de Zarrouk de la ville de Gafsa.
Il est reparti sur une superficie de 519 m² et dispose d'une base
en béton armé de surface 207 m².
Les poteaux en béton sont construits et les
façades vont êtres en maçonnerie en double cloison avec des
revêtements des deux cotes intérieur et extérieur, en
mortier de bâtard et de ciment. Le bâtiment comporte une zone
interne qui est considérée comme un espace non
conditionné. Par la suite il sera pris comme étant une seule zone
homogène pour l'outil de calcul HAP.
Figure 3. 7:le
bâtiment en cours de construction.
1. Les murs
La hauteur intérieure des murs (hauteur sous-plafond)
est de 3,2 m pour tous les murs intérieurs et la hauteur
extérieure est de 3,5 m pour tous les murs
extérieurs.
Les murs extérieurs sont en maçonneries en
double cloison de 35 cm, figure3.8, séparés par
une lame d'air de 7cm ou est logé un isolant en
polystyrène de 4 cm, figure3.9, chaque cloison est en
brique creuse dont la coté interne de 15 cm et la coté
externe de 10 cm. Le revêtement du coté intérieur
est un mortier bâtard (composé de 50% chaux et 50% ciment) et de
mortier ciment du coté externe.
Figure 3. 8:Composition
d'un mur extérieur de 35 cm.
Figure 3. 9:couche
d'isolant logée dans le cloison du mur.
2. Plancher
Il s'agit d'un plancher bas, en contact avec le sol. Les
planchers ne sont pas le siège de transfert de chaleur sur leur partie
surfacique vu qu'à la longue, le terre plein sur lequel le plancher est
construit tend à se mettre à la même température que
le logement. Par contre, il peut y avoir des pertes vers le milieu
extérieur à cause des ponts thermiques à la liaison du
plancher avec les murs. On peut ainsi prendre, dans les conditions limites, une
température de sous plancher de 26°C [24].
Le planché est formé d'une dalle flottante
composée d'une couche de 10 cm de béton armé et de
trillé de fer raccordés en lignes croisés qui repose sur
un lit de sable de 10 cm couvrant une couche de hérissons de 15 cm
composée de pierres sèches compactés.
Une fine lame de plastique, figure3.10, pour
isolation contre l'humidité de 0,2 cm est ajoutée sur la couche
de sable.
Figure 3. 10 : une
fine couche de plastique reposant sue le sable.
3. Toiture
La toiture est l'élément de la construction
recevant le plus d'irradiation solaire pendant la saison chaude. Pendant
l'hiver, l'air chaud plus léger s'élève et vient de se
loger sous la toiture, ce qui constitue en réalité un facteur
important de perte de chaleur. La toiture doit être impérativement
isolée. De ce fait, l'isolation protège les locaux des
surchauffes provoquées par l'ensoleillement de la toiture en
été et conserve de la chaleur sous la toiture en hiver.
La toiture est formée, tableau 3.3, d'une
couche de mortier bâtard de 1,5 cm sur la face interne, d'une
couche de brique-hourdi de 16 cm, une couche de béton
armée et de trillé de fer de 7 cm, une couche isolante
de polystyrène de 5 cm, une couche de mortier ciment de 1,5
cm et enfin d'une étanchéité.
Couche (de l'intérieur vers l'extérieur)
|
Epaisseur (cm)
|
Conductivité thermique (W/m.K)
|
Mortier bâtard
|
1,5
|
1,15*
|
Hourdi 16
|
16
|
1,1
|
Béton armé
|
7
|
1,4
|
Polystyrène
|
5
|
0,036
|
Mortier ciment
|
1,5
|
1,4*
|
Tableau3. 3 : Composition de la toiture
[25].
Le coefficient de transmission thermique de cette toiture est
égal à 0,55 W/m²K.
La pose de l'isolant sur la toiture est une opération
délicate vu les contraintes climatiques extérieures
(ensoleillement, pluies,..) appliquées sur celle-ci provoquant des
phénomènes de dilatation et de rétractions de la couche de
couverture et de l'étanchéité.
4. Menuiserie
· Fenêtre : Les fenêtres sont simples
à double vantaux avec une dimension de 2,2 m de largeur sur 1,2 m de
hauteur.
· Porte : les portes sont en bois de dimensions 2,2
m par 0,9 m.
IV. Calcul du bilan
thermique
Tout d'abord, on procède par faire le calcul
théoriquement du bilan thermique d'une chambre de la villa (du
coté sud-ouest) et le reste sera effectué en utilisant le
logiciel HAP.
1. Calcul du bilan
d'été
1.1. Charges dues aux apports externes
1.1.1. Calcul des
déperditions thermiques par transmission
Afin de calculer les déperditions on doit
déterminer :
Ø Evaluation des surfaces des murs, des vitres, des
portes, du plancher et de toiture
Soient les mesures de surfaces suivantes:
· AM = aire de la surface de la paroi des
murs
· AV = aire de la surface de la paroi
vitrée
· AP = aire de la surface des portes
· Aplancher= aire de la surface du plancher
· Atoiture= aire de la surface de toiture
Le tableau3.4 présente l'aire des surfaces
globale et nette des différentes parois du local en utilisant la
formule : Aire de surface du mur (A) = hauteur du mur ×
largeur du mur.
Type de surface
|
Designation
|
Surface globale
|
Surface nette
|
Murs exposés (extérieurs)
|
M1 (Nord-ouest)
|
A1 = 3,5 × 4,66 = 16,31m²
|
AM1 = 16,31m²
|
M2
(Sud-ouest)
|
A2 = 3,5 × 4,73 = 16,55m²
|
AM2 = A2- AVM2=
13,91 m²
|
Murs intérieurs (cloisons)
|
M3
|
A3 = 3,2 × 4,20 = 13,44m²
|
AM3 = 13,44m²
|
M4
|
A4 = 3,2 × 3,73 = 11,93 m²
|
AM4 = A4- APM4=9,95 m²
|
Les ouvrants
|
Vitre du Mur M2
|
AVM2 = 2,2 × 1,2 = 2,64 m²
|
AVM2 = 2,64 m²
|
Porte du Mur M4
|
APM4 = 0,9 × 2,2 = 1,98 m²
|
APM4 = 1,98 m²
|
Plancher
|
|
Aplancher = 4,20 × 4,27 = 17,93 m²
|
Aplancher = = 17,93 m²
|
Toiture
|
|
Atoiture = 4,20 × 4,27 =17,93 m²
|
Atoiture = 17,93 m²
|
Tableau3. 4:les aires des surfaces des
différentes parois de la chambre à enfants.
Ø Ecarts de température
Le tableau3.5 des écarts de
températures évalués en se référant aux
conditions de températures de base de l'été du tableau
3.1: l'écart de température : ÄT=Te -
Ti
Parois
|
Type de paroi
|
ÄT
|
Mur M1 et Mur M2
|
Murs extérieurs ensoleillés
|
Te - Ti = 44 - 24 = 20°C
|
Mur M3 et Mur M4
|
Cloison en contact avec un local non conditionné
|
Te - Ti = 34 - 24 = 10°C
|
Vitre du MUR M2
|
Double vitrage standard ensoleillés
|
Te - Ti = 44 - 24 = 20°C
|
Porte du Mur M4
|
En contact avec un local non conditionné
|
Te - Ti = 34 - 24 = 10°C
|
Plancher
|
Au dessus de terre plein
|
TSP - Ti = 26 - 24 = 2°C
|
Toiture
|
Exposée à l'extérieur et
ensoleillée
|
Te - Ti = 44 - 24 = 20°C
|
Tableau3. 5:les écarts de températures
sur les faces, le plancher et la toiture (Eté).
En utilisant les résultats des deux tableaux 3.4 et
3.5 et en les intégrant dans la formule on trouve, tableau
3.6
Paroi
|
U (en W/m².°C)
|
A (en m²)
|
Te - Ti (en °C)
|
Q (en Watts)
|
Mur M1
|
0,59
|
16,31
|
20
|
192,458
|
Mur M2
|
0,59
|
13,91
|
20
|
164,138
|
Mur M3
|
2,4
|
13,44
|
10
|
322,56
|
Mur M4
|
2,4
|
9,95
|
10
|
238,8
|
Surface vitrée
|
2,85
|
2,64
|
20
|
150,48
|
Porte
|
3,4
|
1,98
|
10
|
67,32
|
Plancher
|
1,89
|
17,93
|
2
|
67,775
|
Toiture
|
0,55
|
17,93
|
20
|
197,23
|
Déperditions par transmission à
travers les parois et vitrage
|
QP = 1400,761
|
Tableau3. 6:les déperditions de chaleur par
transmission à travers les parois et les vitrages
(Été).
Donc les déperditions par les liaisons sont :
QL =
5% × QP
QL = 70,03 W
1.1.2. Déperditions par renouvellement d'air
Le taux de renouvellement d'air est généralement
de 1Volume/heure dans un logement résidentiel. Le débit volumique
d'air D :
D (en m3/h) = volume du local(en
m3) × taux de renouvellement
(volume/heure).
Pour un renouvellement d'air de 1 vol/h, le débit d'air
amené dans la chambre à enfant de volume 57,37
m3 équivaut à 57,37 m3/h, soit 15,93
l/s.
ü Charge sensible Qs
Qs = 0,34 ×
Dr × (Ti - Te)
Qs =0,34× 57,37/3600 ×
[44 - 24]
Qs =
0,108 W
ü Charge latente QL
QL = Dv ×
ñair × Lv × (Yi -
Ye)
Dans le tableau 3.7, on regroupe les données
de températures et d'humidité suivant le milieu et ceci en
utilisant le diagramme de l'air humide, annexe 3:
Caractéristiques du milieu
|
A l'intérieur du local
|
A l'extérieur du local
|
Température (°C)
|
24
|
44
|
Humidité relative (%)
|
50%
|
23%
|
Humidité absolue (kg d'eau/kg
d'air)
|
0,0096
|
0,0135
|
Température humide (°C)
[pour le logiciel HAP]
|
16,7
|
24,9
|
Tableau3. 7:Caractéristiques physiques du
milieu intérieur et extérieur du local
Donc la charge latente QL = 57,38 /3600 ×
1,225× 2,34.106 × (0,0135-0,0096)
QL
= 178,186 W
On a
QR= Qs+ QL
Alors QR =
178,294 W
1.2. Charges dues aux apports internes
1.2.1. Apports dus
aux occupants
La chambre est occupée par deux individus,
Np=2. Ces derniers sont considérés comme des
sujets de degrés d'activités : assis ou au repos dans un
local de 24°C.
On trouve d'après le tableau 1 de l'annexe 1 :
Ms=67 W et Ml=35 W
En utilisant la formule 1.14, on obtient :
QOCC = 204 W
1.2.2. Apports par éclairage
Soit la densité d'éclairage ö = 5W/m²
et A la surface de la chambre.
Les apports sont donc :
QECL= ö × A
= 5 × 17,93
QECL= 89,65 W
1.2.3. Apport par
les équipements
La chambre est équipée par un ordinateur de
puissance 250W (tableau 2, annexe 1).
QEQU = 250 W
1.2.4. Apports dus aux rayonnements solaires
1.2.4.1. Rayonnement sur les murs
On a QRm = á F Am
Rm
Or á= 0,4 (d'après le tableau
2.3)
Et pour k= 0,59; F= 0,029 (d'après le tableau
2.4)
La valeur du rayonnement solaire Rm se
détermine en suivant les étapes suivantes :
Etape 1: Orienter les locaux pour
déterminer la pointe de réfrigération. La figure 1 de
l'Annexe 2, précise pour un local donné, le nombre de murs
exposés et leurs différentes orientations.
Etape 2: Déterminer l'heure de
charges de réfrigération maximales dans les locaux.
Pour ce local, les parois Nord-ouest (SO) et Sud-ouest (NO)
sont ensoleillées. Les murs exposés sont en nombre de 2 et
l'orientation des locaux prend celle du n°14 correspondante aux murs SO-NO
(Tableau 3 de l'annexe 2). Les apports de chaleur
les plus élevés sont enregistres à 15h sur les deux
parois, nous choisissons de faire le bilan à 15h.
On détermine les intensités du rayonnement sur
les murs d'après le tableau 3 de l'annexe 2.
Murs
|
Rm (en W/m²)
|
Mur 1 (NO)
|
360
|
Mur 2 (SO)
|
480
|
Tableau3. 8:intensité de rayonnement sur les
murs.
1.2.4.2. Rayonnement sur les
vitres
Les vitres sont à double vitrage standard et nous
lisons dans le tableau 2.3, ? = 0,9.
Les vitres sont protégées à
l'extérieur par des persiennes en PVC et nous lisons dans le
tableau2.5, g = 0,22
On détermine l'intensité du rayonnement à
15h sur les vitres du mur M2 Sud-ouest à partir du tableau
4 de l'annexe 2 : 325 W/m²
1.3. Déperditions
Les déperditions par rayonnement sur les vitres se
calculent suivant la formule :
QRv = á g Av
Rv
Le tableau 3.9 illustre la valeur de ces
déperditions :
|
Coefficient d'absorption á
|
Facteur de réduction g
|
Surface de la paroi vitrée
|
Rv
|
|
Vitre du MUR M2 (Sud-ouest)
|
0,9
|
0,22
|
2,64
|
385
|
QRv= 201,247
|
Déperditions par rayonnement sur la paroi
vitrée
|
QRv= 201,247 W
|
Tableau3. 9:les déperditions par rayonnement
sur les vitres.
On a :
QSOL = QRm +
QRv
QSOL = 145,56 +201,247
Alors
QSOL = 346,807 W
Ø Les besoins thermiques en
climatisation :
QCL = 2539,542 W
= 2,539 kW
2. Calcul du bilan d'hiver
2.1. Calcul des déperditions thermiques par
transmission
2.1.1.
Déperditions par les parois
Le tableau 3.10 établit les différents
écarts de températures selon le type de la paroi à
étudier :
Parois
|
Type de paroi
|
Ecarts de température
|
Mur M1 et Mur M2
|
Murs extérieurs ensoleillés
|
Ti - Te = 22 + 1 = 23°C
|
Mur M3 et Mur M4
|
Cloison en contact avec un local non conditionné
|
Ti - Te = 22 - 12 = 10°C
|
Vitre du MUR M2
|
Double vitrage standard ensoleillés
|
Ti - Te = 22 + 1 = 23°C
|
Porte du Mur M4
|
En contact avec un local non conditionné
|
Ti - Te = 22 - 12 = 10°C
|
Plancher
|
Au dessus de terre plein
|
Ti - TSP = 22 - 10 = 12°C
|
Toiture
|
Exposée à l'extérieur et
ensoleillée
|
Ti - Te = 22 + 1 = 23°C
|
Tableau3. 10:les écarts de températures
sur les faces, le plancher et la toiture (Hiver).
Ø Calcul des déperditions des parois,
illustré sur le tableau 3.11 :
Paroi
|
U (en W/m².°C)
|
A (en m²)
|
Ti - Te (en °C)
|
Q (en Watts)
|
Mur M1
|
0,59
|
16,31
|
23
|
221,326
|
Mur M2
|
0,59
|
13,91
|
23
|
188,758
|
Mur M3
|
2,4
|
13,44
|
10
|
322,56
|
Mur M4
|
2,4
|
9,95
|
10
|
238,8
|
Surface vitrée
|
2,85
|
2,64
|
23
|
173,052
|
Porte
|
3,4
|
1,98
|
10
|
67,32
|
Plancher
|
1,89
|
17,93
|
12
|
406,652
|
Toiture
|
0,55
|
17,93
|
23
|
226,814
|
Déperditions par transmission à
travers les parois et vitrage
|
QP = 1845,282
|
Tableau3. 11:les déperditions de chaleur par
transmission à travers les parois et les vitrages
(hiver).
2.1.2.
Déperditions par les liaisons
QT = QP + QL
Donc QT = 1845,282 + 92,264
QT
= 1937,546 W
2.2. Déperditions par renouvellement d'air
ü Charge sensible
Qs = 0,34 × Dr ×
(Ti - Te)
Qs =0,34× 57,38/3600× [22
+ 1]
Qs = 0,124 W
ü Charge latente
QL = Dv × ñair
× Lv × (Yi - Ye)
Les valeurs de températures et d'humidité sont
recueillies dans le tableau 3.11 :
|
A l'intérieur du local
|
A l'extérieur du local
|
Température (°C)
|
22
|
-1
|
Humidité relative (%)
|
50
|
70
|
Humidité absolue (kg d'eau/kg
d'air)
|
0,0085
|
0,0025
|
Température humide (°C)
|
15,02
|
-2,69
|
Tableau3. 12:température et humidité
à l'intérieur et à l'extérieur du
local
Donc
QR =
274,444 W
Ø Les besoins thermiques en chauffage :
QCH = 2211,99
W = 2,211 kW
V. Simulation sous HAP 4.9
1. Présentation de
l'outil de calcul HAP
HAP désigne « Hourly Analysis Program«
[26] est un puissant logiciel d'analyse horaire destiné pour les
ingénieurs énergétiques, les concepteurs/constructeurs,
les bureaux d'études et les professionnels de l'énergie
impliqués dans le calcul de la consommation énergétique
des locaux. Son calcul respect la norme Américaine ASHRAE (American
Society of Heating, Refrigeerating and Air Conditioning Engineers). Il tient
compte des conditions géographiques et climatiques de la zone de
construction ainsi que les propriétés physiques de l'enveloppe et
de plusieurs autres conditions spécifiques.
Le HAP utilise une interface graphique permettant à
l'utilisateur un accès rapide et efficace aux différents
rubriques et de saisir les donnes nécessaire au calcul. Une approche
modulaire permettant de définir les composants du bâtiment et les
apports internes et externes de l'énergie, ce qui permet d'obtenir une
flexibilité maximale pour la configuration des données et de
convenir à une large gamme d'applications (bâtiments
résidentiels et tertiaires).
2. Données climatiques
Les données climatiques qu'il convient d'utiliser pour la
simulation thermique sont par défaut celles de la station
météorologique DTTF de Gafsa correspondants à la zone
géographique du projet.
3. Interface du logiciel HAP
L'interface de démarrage du logiciel intègre une
fenêtre principale présentant plusieurs rubriques: les
données météorologiques de la région, les locaux du
bâtiment considéré, l'exposition des murs et leurs
compositions, la localisation et le type des fenêtres et des portes, la
composition des planchers, des toitures et des différents autres
composants du système.
On va illustrer notre étude par de différentes
captures d'écrans figurant les étapes de saisie de données
ainsi que leurs dispositions, avec l'outil HAP.
Dans la fenêtre principale du programme, tout d'abord il
faut créer un nouveau projet ou ouvrir un projet existant, figure
3.11 :
Figure 3. 11:interface
d'ouverture ou de création d'un nouveau projet
Ensuite, il faut définir les différents
éléments de la librairie du projet nécessaires, renfermant
les calendriers horaires ainsi que les murs extérieurs, les toitures,
les fenêtres et les portes, figure 3.12 :
Figure 3. 12:les
composants du projet et la librairie.
L'outil HAP est configuré par défaut sur le
système métrique américain, il est nécessaire donc
de le changer vers le système de mesures international SI, en
ouvrant : View ? Preferences, figure 3.13 :
Figure 3. 13:choix du
système métrique de calcul.
3.1. Les propriétés climatologiques
Les données météorologiques
définissants la température, l'humidité et le rayonnement
solaire influent directement sur les valeurs de déperditions de la
construction.
Pour définir les données
météorologiques, une ville peut être choisie parmi les
bases de données météorologiques du programme, sinon les
paramètres météorologiques peuvent être
introduits.
Les données météorologiques
sont entrées en utilisant le formulaire de saisie des données
climatiques : Cette étape consiste à paramétrer le
logiciel HAP avec les données caractéristiques
météorologiques de la région de Gafsa.
Les paramètres de désignation : saisie des
données de localisation de la maison, son latitude et longitude, le
zonage horaire du pays, le pourcentage de clarté de l'atmosphère,
le jour le plus chaud et le jour le plus froid des années
récentes sont illustrés sue la figure 3.14.
Figure 3. 14:les
paramètres de relocalisation et de température de la
région.
Les températures de désignation
journalière et mensuelle de l'air sec et de l'humide durant toute une
année sont introduit de la façon suivante, figure
3.15.
Figure 3. 15:les
températures sèches et humides de la
région.
Par la suite il est nécessaire d'introduire les
données des gains solaires maximales suivant toutes les orientations
géographiques, figure 3.16.
Figure 3. 16:les gains
solaires maximums selon l'orientation du local.
3.2. Rubrique des espaces :
On doit préciser dans chaque local crée, sa
superficie, le nombre des occupants, la composition des murs, des portes et des
fenêtres, leurs superficies et leurs expositions, les détails des
planchers et des toitures, les pertes par infiltrations d'air ainsi que la
superficie des surfaces exposées aux locaux non chauffés.
Chaque espace sera créé et renommé,
figure 3.17
Figure 3. 17:rubrique des
espaces composant le bâtiment
L'étape suivante est la saisie des données de
superficie et de la hauteur du mur de la chambre, figure 3.18.
Figure 3.
18:création de la chambre.
Ensuite on doit introduire les charges internes de la chambre
ainsi que le calendrier de fonctionnement de l'éclairage, des
équipements électriques ou le calendrier de la présence
des personnes dans la chambre, figure3.19 :
Figure 3. 19:saisie des
charges internes de la chambre.
Il est nécessaire de préciser selon la figure
3.20, s'il s'agit d'un programme de type :
· « Fractional » ou le logiciel prend
en considérations des apports internes des occupants et des
équipements ainsi que les débits d'air.
· « Thermostat » : le logiciel
prend en compte des conditions climatiques extérieures.
Figure 3.
20:établissement de la nature du programme de calendrier de mise en
jeu.
Puis il faut élaborer le calendrier de fonctionnement,
figure 3.21 :
Figure 3.
21:établissement du calendrier de fonctionnement
horaire
Par la suite, on doit spécifier les murs
extérieurs exposés suivant leurs orientations ainsi que le nombre
de portes ou les fenêtres inclus, figure 3.22 :
Figure 3. 22:saisie des
données des murs extérieurs
Ensuite il faut saisir la composition des murs
extérieurs avec leurs caractéristiques physiques par clic sur le
curseur « Wall », figure 3.23 :
Figure 3.
23:composition d'un mur extérieur
L'étape suivante est l'Intégration des dimensions
des fenêtres ou des portes de chaque mur, figure 3.24 ainsi
que les données des toitures et des planchers, et s'il ya des zones
ouvertes à préciser, figure3.25 :
Figure 3. 24:interface
des espaces vitrés.
Figure 3. 25:exposition
des toitures et surfaces.
Pour la toiture il faut intégrer sa composition en
tenant compte de la valeur du coefficient de transmission thermique
considéré, figure 3.26 :
Figure 3.
26:composition de la toiture.
L'étape suivante concerne la saisie des données
de l'infiltration d'air, figure 3.27.
Figure 3.
27:Données du débit d'infiltration d'air.
Puis on doit saisir les données des murs intérieurs
en tenant compte qu'il s'agit d'une cloison murale et non pas de toiture,
figure 3.28 :
Figure 3. 28:les
données des murs (cloisons) intérieurs.
3.2.1. Les
systèmes
Cette rubrique nous permet de choisir le système de
climatisation qu'on doit fixer, figure 3.29. Dans notre cas, on ne va pas faire
l'étude de dimensionnement avec l'outil HAP mais on va utiliser un autre
outil : Daiken.
Figure 3. 29: Choix du
système de ventilation.
Ø Affichage des résultats concernant le
bilan thermique de la chambre à enfant par HAP dans le tableau
3.15 :
COMPONENT LOADS FOR SPACE '' chambre enfant '' IN ZONE '' Zone
1 ''
|
|
DESIGN COOLING
|
DESIGN HEATING
|
|
COOLING DATA AT Jul 1600
|
HEATING DATA AT DES HTG
|
|
COOLING OA DB / WB 42,2 °C / 23,9 °C
|
HEATING OA DB / WB -1,0 °C / -2,8 °C
|
|
OCCUPIED T-STAT 23,9 °C
|
OCCUPIED T-STAT 21,1 °C
|
|
|
Sensible
|
Latent
|
|
Sensible
|
Latent
|
SPACE LOADS
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Window & Skylight Solar Loads
|
3 m²
|
696
|
-
|
3 m²
|
-
|
-
|
Wall Transmission
|
30 m²
|
306
|
-
|
30 m²
|
398
|
-
|
Roof Transmission
|
18 m²
|
166
|
-
|
18 m²
|
218
|
-
|
Window Transmission
|
3 m²
|
126
|
-
|
3 m²
|
166
|
-
|
Floor Transmission
|
18 m²
|
0
|
-
|
18 m²
|
190
|
-
|
Partitions
|
23 m²
|
568
|
-
|
23 m²
|
512
|
-
|
Overhead Lighting
|
90 W
|
89
|
-
|
0
|
0
|
-
|
Electric Equipment
|
250 W
|
250
|
-
|
0
|
0
|
-
|
People
|
2
|
134
|
70
|
0
|
0
|
0
|
Infiltration
|
-
|
183
|
-36
|
-
|
221
|
0
|
>> Total Zone Loads
|
-
|
2519
|
34
|
-
|
1705
|
0
|
Tableau3. 13:les déperditions de climatisation
de la chambre à enfant
3.2.2. Validations
des résultats de calcul pour le bilan de la chambre enfant :
Les valeurs de déperditions de la chambre à
enfants sont recueillies selon le tableau3.16.
On constate que les valeurs théoriques qui sont
calculées pour le bilan frigorifiques sont proches avec celles
trouvés par le logiciel HAP.
Les valeurs indiquées par le calcul en utilisant le
logiciel HAP sont d'une grande exactitude du fait qu'il tient compte d'autres
paramètres dans le calcul tel que les heures d'occupation des locaux et
la durée de fonctionnement de l'appareillage.
Méthode
|
Bilan frigorifique
|
Bilan calorifique
|
Logiciel HAP
|
2553 W
|
1705 W
|
Calcul théorique
|
2539 W
|
2211 W
|
Tableau3. 14:bilan thermique de la chambre à
enfant.
Le détail des résultats du bilan thermique de
chacune des pièces du bâtiment de construction en besoins
frigorifiques et calorifiques nécessaires sont présentés
dans les tableaux (5, 6, 7, 8) de l'annexe 4.
3.2.3.
Résultat du bilan thermique général par HAP
Les besoins totaux du bâti pour la climatisation sont de
l'ordre de 13,264 kW alors que pour le chauffage, les besoins sont de 9467
kW.
Le tableau3.17 présente les valeurs de
déperditions totales pour la climatisation et le chauffage :
|
DESIGN COOLING
|
DESIGN HEATING
|
|
COOLING DATA AT Jul 1800
|
HEATING DATA AT DES HTG
|
|
COOLING OA DB / WB 40,2 °C / 22,8 °C
|
HEATING OA DB / WB -1,0 °C / -2,8 °C
|
|
|
Sensible
|
Latent
|
|
Sensible
|
Latent
|
ZONE LOADS
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Window & Skylight Solar Loads
|
16 m²
|
2208
|
-
|
16 m²
|
-
|
-
|
Wall Transmission
|
118 m²
|
1366
|
-
|
118 m²
|
1557
|
-
|
Roof Transmission
|
96 m²
|
922
|
-
|
96 m²
|
1176
|
-
|
Window Transmission
|
16 m²
|
699
|
-
|
16 m²
|
998
|
-
|
Floor Transmission
|
94 m²
|
0
|
-
|
94 m²
|
360
|
-
|
Partitions
|
111 m²
|
2681
|
-
|
111 m²
|
2416
|
-
|
Overhead Lighting
|
375 W
|
377
|
-
|
0
|
0
|
-
|
Electric Equipment
|
3830 W
|
3183
|
-
|
0
|
0
|
-
|
People
|
11
|
538
|
538
|
0
|
0
|
0
|
Infiltration
|
-
|
873
|
-291
|
-
|
1182
|
0
|
Miscellaneous
|
-
|
250
|
0
|
-
|
0
|
0
|
Safety Factor
|
0% / 0%
|
0
|
0
|
0%
|
0
|
0
|
>> Total Zone Loads
|
-
|
13098
|
247
|
-
|
7689
|
0
|
Zone Conditioning
|
-
|
12433
|
247
|
-
|
7765
|
0
|
Exhaust Fan Load
|
49 L/s
|
0
|
-
|
66 L/s
|
0
|
-
|
Ventilation Load
|
49 L/s
|
899
|
-316
|
66 L/s
|
1702
|
0
|
Ventilation Fan Load
|
49 L/s
|
0
|
-
|
66 L/s
|
0
|
-
|
>> Total System Loads
|
-
|
13333
|
-69
|
-
|
9467
|
0
|
Tableau3. 15:Bilan thermique total de la
maison.
Conclusion
Dans ce chapitre on a traité le calcul du bilan
thermique théoriquement et à l'aide du logiciel HAP des
différents compartiments de la maison. Ce travail sera la base du
dimensionnement des systèmes de climatisation qui sera le sujet du
prochain chapitre.
Chapitre 4
DIMENSIONNEMENT DES SYSTEMES DE
CLIMATISATION
Chapitre 4 :
Dimensionnement des systèmes de climatisation
Introduction
Apres avoir établi le bilan thermique de tout le
bâtiment, on passe au dimensionnement du système de climatisation.
Pour se faire, on a choisi le logiciel VRV XPRESS du groupe
industriel Japonais DAIKIN [30]. Ce logiciel est conçu pour les
systèmes VRV « Volume de Réfrigérant
Variable » ou DRV « Débit de
Réfrigérant Variable ». Il permet de concevoir une
installation d'un système de climatisation optimisé par la
sélection des équipements adéquats avec une meilleure
performance énergétique.
I. Principe de fonctionnement du
système VRV
Le principe est basé sur la variation du volume ou
débit du fluide frigorigène en fonction de la température
de confort souhaité. Un détendeur électronique du circuit
ajuste en permanence le débit du réfrigérant
répondant aux variations de température du local
conditionné, contrairement aux variations caractéristiques des
systèmes de régulations par marche/arrêt.
Le système VRV est composé d'une unité
extérieure à laquelle sont raccordées plusieurs
unités intérieures.
L'unité extérieure comprend un ou plusieurs
compresseurs de type INVERTER suivant la puissance demandée. La
technologie INVERTER est innovante. Elle permet de réguler la puissance
de la machine en modulant la vitesse de rotation du moteur du compresseur. Elle
ajuste la puissance du climatiseur en fonction des besoins réels de la
pièce à conditionner.
Ce système est flexible dont on peut raccorder
jusqu'à 64 unités intérieures à une seule
unité extérieure en utilisant un seul circuit frigorifique avec
des collecteurs de raccordement.
Le système VRV offre trois types de
fonctionnement :
· Fonctionnement réversible : chaud ou
froid
· Fonctionnement à récupération
d'énergie
· Fonctionnement en froid : uniquement froid
La technologie VRV nécessite pour son
fonctionnement :
· Le fluide frigorigène : est
spécifique de type R410A.
· Unité intérieure : se comporte comme
un échangeur dans le local, parcourue par le fluide frigorigène.
Elle peut fonctionner soit en rafraichissement soit en chauffage.
· Unité extérieure :
généralement placée en toiture. Ils peuvent se comporter
d'une façon modulaire (alignés coté a coté).
· Réseau de distribution : Les tuyauteries
sont en cuivre et sont souvent de très faible diamètre avec des
raccordements de type REFNET. Ces derniers assurent un minimum de pertes de
charges.
II.
Présentation du logiciel VRV Xpress
Le logiciel VRV Xpress, figure 4.1, peut créer
des rapports techniques bien détaillés sur les unités
intérieures et extérieures ainsi que leurs raccordements
(tuyauteries), les câblages électriques et les systèmes de
commandes. La bibliothèque de l'outil dispose d'une large gamme de
produits équipements permettant ainsi un choix rapide et efficace.
Figure 4. 1:interface
principale de l'outil VRV Xpress.
L'interface principale du logiciel comporte plusieurs
rubriques :
1. Unités intérieures
Le choix de l'unité intérieure, annexe
5, porte sur l'unité murale de type FXAQ sous plusieurs
modèles. C'est une unité de « design »
moderne et qui s'intègre parfaitement au mur caractérisée
par la possibilité d(installation aisée dans les projets de
nouvelles constructions. C'est une unité spécialement
développée pour les pièces de petites tailles ou
correctement isolées et sont idéaux pour les chambres. Une gamme
de puissance frigorifique de ces unités allant de 2,4 kW jusqu'à
3,9 kW et de puissance calorifique allant de 3,1 kW jusqu'à 4,8 kW,
figure 4.2.
Il est nécessaire de compléter sur le logiciel,
les données de puissance pour la climatisation et pour le chauffage pour
valider la rubrique des unités intérieures en indiquant les
températures de conditionnement. Cette étape est
nécessaire pour accéder à la rubrique des unités
extérieures.
Figure 4. 2:les
caractéristiques de l'unité intérieure
L'outil Xpress à choisit, suivant les données
saisies, le modèle d'unité intérieure convenable pour
chaque chambre suivant la puissance requise, tableau4.1 :
Nom
|
Modèle
|
T° Froid
|
Rq PF
|
Rv TC
|
PF
|
Rq PS
|
PS
|
T° Chaud
|
Rq PC
|
PC
|
|
|
°C
|
kW
|
kW
|
kW
|
kW
|
kW
|
°C
|
kW
|
kW
|
1:Chambre enfants
|
FXAQ40P
|
24,0 / 50%
|
2,5
|
n/a
|
3,9
|
2,5
|
3,4
|
21,1
|
1,7
|
4,8
|
2:chambre a coucher
|
FXAQ25P
|
24,0 / 50%
|
1,8
|
1,9
|
2,4
|
1,8
|
2,0
|
21,1
|
1,3
|
3,1
|
3:Salon
|
FXAQ40P
|
24,0 / 50%
|
2,5
|
n/a
|
3,9
|
2,5
|
3,4
|
21,1
|
1,6
|
4,8
|
Nom
|
Modèle
|
T° Froid
|
Rq PF
|
Rv TC
|
PF
|
Rq PS
|
PS
|
T° Chaud
|
Rq PC
|
PC
|
4:Séjour
|
FXAQ40P
|
24,0 / 50%
|
2,0
|
n/a
|
3,9
|
2,0
|
3,4
|
21,1
|
1,5
|
4,8
|
5:Cuisine1
|
FXAQ40P
|
24,0 / 50%
|
4,6 (2)
|
n/a
|
3,9
|
4,6 (2)
|
3,4
|
21,1
|
1,6 (2)
|
4,8
|
5:Cuisine 2
|
FXAQ40P
|
24,0 / 50%
|
4,6 (2)
|
n/a
|
3,9
|
4,6 (2)
|
3,4
|
21,1
|
1,6 (2)
|
4,8
|
Tableau 4. 1:puissance
nécessaire pour chaque local
Abréviations
Nom
|
Nom du local
|
Modèle
|
Modèle de l'unité
|
T° Froid
|
Conditions intérieures en rafraîchissement (T°
bulbe sec / RH)
|
Rq PF
|
Puissance Frigorifique totale requise
|
|
(n) - Nombre d'unité dans la pièce
|
Rv TC
|
Puissance Froid révisée (selon Groupe ext.)
|
PF
|
Puissance Frigorifique totale maximale
|
Rq PS
|
Puissance Frigorifique sensible requise
|
|
(n) - Nombre d'unité dans la pièce
|
PS
|
Puissance Frigorifique sensible maximale
|
T° Chaud
|
Température intérieure en chauffage
|
Rq PC
|
Puissance calorifique requise
|
|
(n) - Nombre d'unité dans la pièce
|
PC
|
Puissance Calorifique maximale
|
2. Unités
extérieures :
L'unité extérieure appartient à
la famille des pompes à chaleur de la série VRV III et sont en
nombre de deux. Ils sont de type RXYSQ5P8V1 dont la puissance frigorifique
maximale est de 11.9 kW chacun et la puissance calorifique maximale est de 11,5
kW, figure4.3.
La valeur des besoins frigorifiques donnée par l'outil
HAP estimée de 19,312 kW est majorée automatiquement par l'outil
Xpress sous forme d'une valeur « révisée » de
21,9 kW, tableau 4.2. Cette majoration est en fonction de la
puissance de l'unité extérieure. Le logiciel choisit une
architecture d'unités intérieures de puissances proches par
majoration, pour éliminer les pertes
Figure 4. 3:choix des
unités extérieures
Nom
|
Modèle
|
Connexion
|
T° Froid
|
PF
|
Rq PF
|
T° Chaud
|
PC
|
Rq PC
|
Tuyauterie
|
Bse Refr
|
Ex Refr
|
|
|
%
|
°C
|
kW
|
kW
|
°C
|
kW
|
kW
|
m
|
kg
|
kg
|
Out 1
|
RXYSQ5P8V1
|
84
|
32,0
|
11,9
|
6,9kW
|
0,0 / 50%
|
11,5
|
4,6kW
|
14,0
|
4,0
|
0,6
|
Out 2
|
RXYSQ5P8V1
|
96
|
32,0
|
11,9
|
6,6kW
|
0,0 / 50%
|
11,5
|
3,1kW
|
13,5
|
4,0
|
0,6
|
Tableau 4. 2: puissance
nécessaire pour les unités extérieures.
3. Tuyauterie
Par la suite on relie les unités intérieures
à l'unité extérieure dans la case du groupe
extérieur avec les données correspondantes et l'outil va
générer la tuyauterie correspondante, figure 4.4.
Figure 4.
4:schémas de tuyauterie du système de
climatisation
Le logiciel génère la disposition
générale des unités extérieures avec les
unîtes intérieures et les différentes mesures des longueurs
de tuyauteries qui peuvent êtres ajustés suivant le plan de
l'installation avec les types de raccords REFNET nécessaires pour
l'installation
4. Câblages
L'outil génère des schémas d'installations
électriques avec les différentes phases et les sections des fils
correspondantes, figure 4.5.
Figure 4.
5:Schémas de câblage.
Avec
P1P2 = 0.75mm² - 1.25mm² (câble
blindés:2 fils)
F1F2 = 0.75mm² - 1.25mm² (câble
blindés:2 fils)
Le tableau 4.2 indique le niveau sonore pondéré
en dBA (décibel A) pour chaque unité intérieure relative
à une chambre ainsi qu'une alimentation monophasée et un
ampérage maximal des fusibles à installer de 0,4 ampère,
pour chacune des unités intérieure.
Nom
|
Niveau sonore
|
Alim
|
MCA
|
Protection
|
L x H x P
|
Poids
|
PA-F 50Hz
|
PA-F 60Hz
|
PA-C 50Hz
|
PA-C 60Hz
|
|
dBA
|
|
A
|
|
mm
|
kg
|
kW
|
kW
|
kW
|
kW
|
1:Chambre enfants
|
36-40
|
230V 1ph
|
0,4
|
Factory Std
|
1050x290x238
|
14
|
0,020
|
|
0,020
|
|
2:chambre à coucher
|
31-37
|
230V 1ph
|
0,4
|
Factory Std
|
795x290x238
|
11
|
0,028
|
|
0,034
|
|
3:Salon
|
36-40
|
230V 1ph
|
0,4
|
Factory Std
|
1050x290x238
|
14
|
0,020
|
|
0,020
|
|
Nom
|
Niveau sonore
|
Alim
|
MCA
|
L x H x P
|
Poids
|
PA-F 50Hz
|
PA-F 60Hz
|
PA-C 50Hz
|
PA-C 60Hz
|
|
dBA
|
|
A
|
mm
|
kg
|
kW
|
kW
|
kW
|
kW
|
4:Sejour
|
36-40
|
230V 1ph
|
0,4
|
1050x290x238
|
14
|
0,020
|
|
0,020
|
|
5:Cuisine1
|
36-40
|
230V 1ph
|
0,4
|
1050x290x238
|
14
|
0,020
|
|
0,020
|
|
5:Cuisine 2
|
36-40
|
230V 1ph
|
0,4
|
1050x290x238
|
14
|
0,020
|
|
0,020
|
|
Tableau 4. 3: niveau sonore pondéré en
dBA (décibel A) pour chaque unité
intérieure.
Conclusion
Dans ce chapitre l'utilisation du logiciel HAP nous a
facilité la tâche de calcul des besoins de tous les compartiments
de la maison en chauffage et en climatisation.
Dans ce qui suit on s'intéresse au dimensionnement des
systèmes de climatisation à utiliser.
Conclusion
Générale
Ce projet à été
l'occasion d'étudier le bilan énergétique d'une maison
neuve située à Gafsa. Pour ce faire, on a commencé dans le
premier chapitre par une recherche bibliographique qui concerne le
bâtiment à faible consommation d'énergie en vue de
collecter les informations nécessaires pour entamer le chapitre
suivant.
Dans le deuxième et le troisième, on à
entamé les notions de base pour le calcul des besoins frigorifiques et
calorifiques de la construction. L'application de ces notions à
été portée sur les différentes structures de la
construction, et dans le dernier chapitre, un dimensionnement est
nécessaire pour les systèmes de climatisation VRV appropries pour
un plus de qualité et de confort.
On parvient grâce au logiciel HAP de
vérifier son exactitude et de simuler les besoins
énergétiques frigorifiques et calorifiques de l'habitat en
construction.
En effet, la prévision concernant le
recours à l'intégration des isolants dans la structure des parois
vise bien sur notre objectif de réduire les déperditions de
chaleur et de faire diminuer la consommation en énergie.
Néanmoins, les nouveaux bâtiments
sont construits sans aucune considération pour l'efficacité
énergétique et le recours à l'utilisation des isolants
reste un point de soucis pour la plupart des propriétaires et des
occupants étant donné des couts supplémentaires à
financer ou juste que les gens sont mal informés sur la consommation
d'énergie. L'effort à mener sur l'importance de
l'efficacité énergétique est grand devant l'accroissement
continu de l'énergie.
Enfin, ce stage a été très
enrichissant pour moi car il m'a permis de découvrir dans le
détail le secteur du bâtiment à faible consommation
d'énergie.
Références
bibliographiques
[1] ANME, Guide technique des bâtiments
à usage résidentiel équipés, Chap1, P3, 2009.
[2] Hubert Blervaque, thèse :
Règles de modélisation des systèmes
énergétiques dans les bâtiments basse consommation, Ecole
Nationale Supérieure des mines de Paris, 2014.
[3] www.maisonbbc.fr/spip.php?article21
visité le 05 avril 2016.
[4] Tonima Ferdous, Determining the effect of
building geometry on energy use, Bachelor of Architecture, Ryerson University
Toronto, Ontario, Canada 2012.
[5] Nour Ben Taher, Mémoire de master
en physique d'énergie et des matériaux, Etude du comportement
thermique d'un mûr multicouche soumis à des conditions
météorologiques variables, Ecole Supérieure des Sciences
et de la Technologie de Hammam Sousse, Novembre 2014.
[6] Ouvrage, Béton et confort
thermique, revue technique du centre d'information sur le ciment et ses
applications, n°B40, collection technique CIM béton, France,
2007.
[7] ADEME, Isoler son logement, France,
édition mars, p30-31, 2016.
[8] Prof. Dr. Schweigler, Projektarbeit
Regenerative Energien, hochschule fur angewandte wissenschaften, munchen,
germany, page12.
[9] Christopher Gross, le marché
photovoltaïque en Tunisie, GIZ-ANME, juillet 2013.
[10]
www.klein-windkraftanlagen.com/allgemein/private-windkraftanlage-fur-das-eigenheim-erfolgreich-umsetzen/
visité le 15 avril 2016.
[11] Rapport : Efficacité
Energétique dans les bâtiments - transformer le marché,
WBCSD, page 17, Genève 2009.
[12]
www.rt-batiment.fr/batiments-neufs/réglementation-thermique-2012, site
visité le 12 avril 2016.
[13]
www.cfbp.fr/gpl-maitrise-de-l-energie/reglementation-thermique-n261. site
visité le 12 avril 2016
[14] Hachemi Mohamed Aziz, exploitation et
programmation informatique des documents techniques réglementaires
relatifs aux déperditions thermiques de ventilation des bâtiments,
Mémoire de Master, Ecole Doctorale en Energétique et
développement durables, Algérie- Ecole des Mines de Nantes, page
13, France.
[15] Ouvrage : Réglementation
thermique 2012 : un saut énergétique pour les
bâtiments neufs, Ministère de l'écologie, du
développement durable, des transports et du logement, grenelle
environnement page3, France 2011.
[16] Rapport préliminaire :
Elaboration d'un plan d'action visant le renforcement de l'application de la
réglementation thermique en Tunisie, Deutsche Gesellschaft fur
Internationale Zusammenarbeit (GIZ), page3, 2012.
[17] Journal officiel de la
république Tunisienne, page 1485, 05 juin 2009.
[18] ADEME, Guide de
l'écoconstruction- agence régionale de lorraine France 2010
[19] Khannous Aymen, Cours de bilan thermique
du bâtiment, Ecole Nationale des Ingenieurs de Monastir 2014.
[20] Fites Djamel, Comparaison
technico-économique entre différentes installations de chauffage
et de climatisation, Mémoire Master en Mécanique, faculté
de Technologie de Batna, p18, Algerie 2014.
[21] Efficacité
énergétique de la climatisation en région tropicale, Tome
1 : conception des nouveaux bâtiments, institut de l'énergie
et de l'environnement de la francophonie, p15,16, Canada.
[22] ANME, zonage climatique de la Tunisie,
Ministere de l'industrie et de l'énergie, mai 2004.
[23]
http://www.weatheronline.co.uk/weather/maps/city)
visité le 02 mai 2016.
[24] Ahmed Dhib, étude et
dimensionnement d'un système de climatisation VRV pour la direction de
gestion du CPG, Memoire de master, Issteg Gafsa.
[25] ANME, Guide pratique de conception de
logements économes en énergies, Réglementation thermique
et énergétique des bâtiments neufs en Tunisie, janvier
2006.
[26] HAP quick reference guide, carrier
corporation, 2003 USA.
[27] Jean Desmons, aide mémoire
génie climatique, édition DUNOD 2015.
[28] Journal officiel de la république
Tunisienne, N°62, page 235601, aout 2008
[29] ANME Réglementation thermique et
énergétiques des bâtiments neufs en Tunisie, données
climatiques de bases, ANME juillet 2005.
[30] Xpress CMSQ and VRV quotation tool,
Daikin Europe N.V.
Annexe
Annexe 1
Tableau.1 : Apport en chaleur chez
l'individu suivant son activité [27].
Tableau.2 : puissance des appareils
électriques [21].
Annexe2
|
LATITUDE 35°
|
|
NE
|
E
|
SE
|
S
|
H
|
|
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
h
|
6
|
285
|
240
|
330
|
280
|
150
|
115
|
-
|
-
|
65
|
30
|
18
|
7
|
450
|
400
|
565
|
500
|
335
|
260
|
-
|
-
|
245
|
175
|
17
|
8
|
470
|
395
|
655
|
575
|
460
|
375
|
-
|
-
|
470
|
390
|
16
|
9
|
360
|
260
|
590
|
505
|
480
|
385
|
85
|
25
|
660
|
575
|
15
|
10
|
185
|
85
|
440
|
335
|
435
|
325
|
175
|
80
|
810
|
715
|
14
|
11
|
6
|
-
|
230
|
130
|
325
|
220
|
225
|
120
|
915
|
790
|
13
|
12
|
-
|
-
|
-
|
-
|
175
|
80
|
245
|
140
|
935
|
835
|
12
|
h
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
|
|
NO
|
O
|
SO
|
S
|
H
|
|
Tableau 3 : intensité de
rayonnement [19].
Figure 1 : repérage des locaux en
fonction du nombre de murs exposés et l'orientation des locaux à
climatiser [19]
Tableau 4 : orientation des locaux pour
déterminer l'heure de réfrigération
maximale
[19].
Annexe 3
Diagramme psychrométrique (été)
Annexe 4
COMPONENT LOADS FOR SPACE '' chambre à coucher '' IN
ZONE '' Zone 1 ''
|
|
DESIGN COOLING
|
DESIGN HEATING
|
|
COOLING DATA AT Jul 1700
|
HEATING DATA AT DES HTG
|
|
COOLING OA DB / WB 42,2 °C / 23,9 °C
|
HEATING OA DB / WB -1,0 °C / -2,8 °C
|
|
OCCUPIED T-STAT 23,9 °C
|
OCCUPIED T-STAT 21,1 °C
|
|
|
Sensible
|
Latent
|
|
Sensible
|
Latent
|
SPACE LOADS
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Window & Skylight Solar Loads
|
3 m²
|
565
|
-
|
3 m²
|
-
|
-
|
Wall Transmission
|
10 m²
|
73
|
-
|
10 m²
|
132
|
-
|
Roof Transmission
|
13 m²
|
118
|
-
|
13 m²
|
155
|
-
|
Window Transmission
|
3 m²
|
126
|
-
|
3 m²
|
166
|
-
|
Floor Transmission
|
13 m²
|
0
|
-
|
13 m²
|
170
|
-
|
Partitions
|
23 m²
|
558
|
-
|
23 m²
|
503
|
-
|
Overhead Lighting
|
72 W
|
71
|
-
|
0
|
0
|
-
|
People
|
2
|
122
|
104
|
0
|
0
|
0
|
Infiltration
|
-
|
146
|
-29
|
-
|
176
|
0
|
>> Total Zone Loads
|
-
|
1779
|
75
|
-
|
1303
|
0
|
Tableau 5: les déperditions thermiques de
la chambre à coucher.
COMPONENT LOADS FOR SPACE '' Salon '' IN ZONE '' Zone 1 ''
|
|
DESIGN COOLING
|
DESIGN HEATING
|
|
COOLING DATA AT Jul 1700
|
HEATING DATA AT DES HTG
|
|
COOLING OA DB / WB 42,2 °C / 23,9 °C
|
HEATING OA DB / WB -1,0 °C / -2,8 °C
|
|
OCCUPIED T-STAT 23,9 °C
|
OCCUPIED T-STAT 21,1 °C
|
|
|
Sensible
|
Latent
|
|
Sensible
|
Latent
|
SPACE LOADS
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Window & Skylight Solar Loads
|
5 m²
|
824
|
-
|
5 m²
|
-
|
-
|
Wall Transmission
|
30 m²
|
429
|
-
|
30 m²
|
396
|
-
|
Roof Transmission
|
21 m²
|
195
|
-
|
21 m²
|
256
|
-
|
Window Transmission
|
5 m²
|
251
|
-
|
5 m²
|
333
|
-
|
Floor Transmission
|
21 m²
|
0
|
-
|
21 m²
|
0
|
-
|
Partitions
|
15 m²
|
357
|
-
|
15 m²
|
321
|
-
|
Overhead Lighting
|
0 W
|
3
|
-
|
0
|
0
|
-
|
Electric Equipment
|
290 W
|
237
|
-
|
0
|
0
|
-
|
People
|
0
|
51
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Infiltration
|
-
|
214
|
-42
|
-
|
259
|
0
|
>> Total Zone Loads
|
-
|
2561
|
-42
|
-
|
1565
|
0
|
Tableau 6: les déperditions thermiques du
salon
COMPONENT LOADS FOR SPACE '' Sejour '' IN ZONE '' Zone 1 ''
|
|
DESIGN COOLING
|
DESIGN HEATING
|
|
COOLING DATA AT Jul 1700
|
HEATING DATA AT DES HTG
|
|
COOLING OA DB / WB 42,2 °C / 23,9 °C
|
HEATING OA DB / WB -1,0 °C / -2,8 °C
|
|
OCCUPIED T-STAT 23,9 °C
|
OCCUPIED T-STAT 21,1 °C
|
|
|
Sensible
|
Latent
|
|
Sensible
|
Latent
|
SPACE LOADS
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Window & Skylight Solar Loads
|
3 m²
|
331
|
-
|
3 m²
|
-
|
-
|
Wall Transmission
|
14 m²
|
125
|
-
|
14 m²
|
184
|
-
|
Roof Transmission
|
23 m²
|
215
|
-
|
23 m²
|
281
|
-
|
Window Transmission
|
3 m²
|
126
|
-
|
3 m²
|
166
|
-
|
Floor Transmission
|
21 m²
|
0
|
-
|
21 m²
|
0
|
-
|
Partitions
|
28 m²
|
687
|
-
|
28 m²
|
619
|
-
|
Overhead Lighting
|
105 W
|
104
|
-
|
0
|
0
|
-
|
Electric Equipment
|
290 W
|
237
|
-
|
0
|
0
|
-
|
People
|
1
|
61
|
52
|
0
|
0
|
0
|
Infiltration
|
-
|
213
|
-42
|
-
|
258
|
0
|
>> Total Zone Loads
|
-
|
2099
|
10
|
-
|
1508
|
0
|
Tableau 7: les déperditions thermiques du
séjour.
COMPONENT LOADS FOR SPACE '' Cuisine '' IN ZONE '' Zone 1
''
|
|
DESIGN COOLING
|
DESIGN HEATING
|
|
COOLING DATA AT Aug 1800
|
HEATING DATA AT DES HTG
|
|
COOLING OA DB / WB 40,2 °C / 23,4 °C
|
HEATING OA DB / WB -1,0 °C / -2,8 °C
|
|
OCCUPIED T-STAT 23,9 °C
|
OCCUPIED T-STAT 21,1 °C
|
|
|
Sensible
|
Latent
|
|
Sensible
|
Latent
|
SPACE LOADS
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Details
|
(W)
|
(W)
|
Window & Skylight Solar Loads
|
3 m²
|
460
|
-
|
3 m²
|
-
|
-
|
Wall Transmission
|
34 m²
|
435
|
-
|
34 m²
|
447
|
-
|
Roof Transmission
|
22 m²
|
198
|
-
|
22 m²
|
266
|
-
|
Window Transmission
|
3 m²
|
117
|
-
|
3 m²
|
166
|
-
|
Floor Transmission
|
22 m²
|
0
|
-
|
22 m²
|
0
|
-
|
Partitions
|
21 m²
|
512
|
-
|
21 m²
|
461
|
-
|
Overhead Lighting
|
109 W
|
109
|
-
|
0
|
0
|
-
|
Electric Equipment
|
3000 W
|
2446
|
-
|
0
|
0
|
-
|
People
|
1
|
36
|
52
|
0
|
0
|
0
|
Infiltration
|
-
|
198
|
-58
|
-
|
269
|
0
|
>> Total Zone Loads
|
-
|
4763
|
-6
|
-
|
1609
|
0
|
Tableau 8: les déperditions thermiques de la
cuisine.
Annexe 5
Nom du projet:
|
|
bATIMENT bbc
|
Référence:
|
|
001
|
Nom du client:
|
|
El Aiid Abdallah
|
Adresse du client:
|
|
Zarrouk Gafsa
|
Les paramètres de sélection des unités
intérieures sont repris dans "Caractéristiques des unités
intérieures"
Les paramètres de sélection des groupes
extérieurs sont repris dans "Caractéristiques des groupes
extérieurs"
Seules les données du databook sont valables. Ce
programme utilise des approximations relatives à ces données.
Liste du matériel
Modèle
|
Qté
|
Description
|
RXYSQ5P8V1
|
2
|
Pompe à chaleur VRV III RXYSQ-P8V1
|
FXAQ25P
|
1
|
VRV FXAQ - Unité murale
|
FXAQ40P
|
5
|
VRV FXAQ - Unité murale
|
KHRQ22M20T
|
4
|
Kit de raccordement Refnet
|
BRC1E52A/B
|
6
|
Télécommande
|
Tuyauterie 6,4
|
21,0m
|
En cuivre
|
Tuyauterie 9,5
|
12,5m
|
En cuivre
|
Tuyauterie 12,7
|
21,0m
|
En cuivre
|
Tuyauterie 15,9
|
12,5m
|
En cuivre
|
|