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La contribution du secteur informel sur la vie socio-économique de la population de Bukavu: cas de la commune d'Ibanda


par Justin CIZA KABIONA
ISM/Bukavu - Graduat 2019
  

Disponible en mode multipage

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    IN MEMORIAM

    IN MEMORIAM

    A mon père regretté KABIONA KASIGWA Louis, qui nous a quitté avant la réalisation de cette oeuvre grandiose ; que la reconnaissance et l'amour paternelle nous conforteréconforte et que son âme repose en paix

    EPIGRAPHE

    « «Il n'existe des valeurs socio-économiques que parce qu'il y'a des personnes dignes d'être appréciées et compétentes pour évaluer les personnes et les choses »S.FRANKLIN

    DEDICACE

    A ma mère NANKOMERE M'KIBAGASHA Jeannette,

    A mes frères et soeurs ;

    Au père missionnaire d'Afrique de la Ruzizi 1er Jean JACQUES MUKANGA que le travail de serviteur de Dieu vous témoigne partout où vous irez

    Trouvent notre attachement et affection apportée à notre égard.

    CIZA KABIONA Justin

    REMERCIEMENTS

    Au terme de notre travail de fin de cycle à l'ISM /Bukavu en option de développement communautaire, l'orientation est l'Entrepreneuriat et la gestion de projets, nous tenons à remercier le Tout-puissant pour nous avoir donné la grâce et l'intelligence à la réalisation de ce présent travail.

    Nos remerciements s'adressent également aux autorités académiques et le corps enseignant de l'ISM /Bukavu pour nous avoir assuré un enseignement de qualité ; trouvent notre profonde gratitude.

    Nous remercions d'une manière particulière le CT. MATITI LUKWESA pour avoir accepté d'assurer la direction de ce présent travail en dépit de ses multiples occupations, ses conseils et sa rigueur scientifique, trouve notre reconnaissance ;

    Nos remerciements à tous nos frères et soeurs (Bertin KABIONA, Aksanti KAB ; Cikuru KAB, Lavie, juslaine, et les autres ...aux amis (Faradja, Odette) et toutes les personnes de près ou de loin ont contribués à la réalisation de ce travail mais qui n'ont pas été citées dans ce travail, trouvent notre profonde reconnaissance.

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    ASBL : Association Sans But Lucratif

    ANSD : Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (Sénégal)

    BIT : Bureau Internationale du Travail

    ISC : Institut supérieur du commerce

    ISM : Institut Supérieur de Management

    ISDR : Institut Supérieur du Développement Rural

    INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (Collecte, produit, analyse et diffuse des informations sur l'économie et la société en France)

    ISP : Institut Supérieur Pédagogique

    OIT : Organisation Internationale du Travail

    ONG : Organisation Non Gouvernementale

    ONU : Organisation de Nations Unies

    Opcit : OpusCitatum, « oeuvre citée »ou ouvrage cité (référence bibliographique)

    PIB : Produit Intérieur Brut (mesurant la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année, mesurer la croissance de l'économie

    PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

    RDC : République Démocratique du Congo

    SPA : Scientifique Politique et Administrative

    SCA : Science Commerciale Admnistrative

    UK : Université de Kigali

    TFC : Travail de Fin de Cycle

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1 Statistique de la population de la commune d'Ibanda.................................p.2

    Tableau 2 Etat matrimonial............................................................................p.39

    Tableau 3 Année d'exercice d'activité...............................................................p.39

    Tableau 4Secteur d'activité...........................................................................p.40

    Tableau 5 Intérêt d'activité............................................................................p.40

    Tableau 6 Capital.......................................................................................p.40

    Tableau 7 Répartition du revenu....................................................................p.41

    Tableau 8 Paiement des taxes........................................................................p.41

    Tableau 9 Facteurs explicatifs du secteur informel..............................................p.42 Tableau 10 L'incidence des activités commerciales du secteur informel.......................p.43

    Tableau 11 Stratégies envisagées.....................................................................p.44

    Tableau 12 Produits importés.........................................................................p.44Tableau 13 les dépenses journalières.................................................................p.45Tableau 14Gain mensuel...............................................................................p.45Tableau 15 Revenu tirer de cette activité............................................................p.45

    Tableau 16 Impact socio-économique..............................................................p.46

    Tableau 17organigramme du projet...................................................................p.53

    Tableau 18 programme des activités................................................................p.54

    Tableau 19 : Cout des salaires du personnel.........................................................p.56 Tableau 20 Matériels Roulant.........................................................................p.56 Tableau 21 Frais de fonctionnement.................................................................p.57 Tableau 22 Equipement en meubles pour la salle de formation de la gestion de revenu aux petits commercants exerçants les AGR.............................................................p.57 Tableau 23 Equipement en meubles dans les bureaux.............................................p.57 Tableau 24Matériels et fournitures de bureau......................................................p.57 Tableau 25 Fonds de crédits rotatif...................................................................p.58 Tableau 26Cout général du projet...................................................................p.58 Tableau 27 : répartition du financement du projet.................................................p.58 tableau 28 du cadre logique du projet.................................................................p.5

    INTRODUCTION GENERALE

    0.1 ETAT DE LA QUESTION

    Pour QUIVY et COMPENHOUDT1(*); Tout oeuvre scientifique s'inscrit irréductiblement dans un continuum et peut être situe en rapport avec des courants dispensés qui la précédent et l'influence, cela permet justement de préciser ce qui rapproche d'une part et ce qui distingue d'autre part son travail et ceux des autres Nous ne sommes pas le premier à aborder la question de la « Contribution du secteur informel sur la vie socio-économique des ménages dans la commune d'Banda» ; Plusieurs travaux se sont penchés sur ce thème sous différents aspects, parmi lesquels certains valent la peine d'être mentionnés dans ce présent travail ;

    1. KASEREKA2(*) ; Dans son travail de fin des études portant sur «L'impact socio-économique du secteur informel sur la vie des ménages dans la ville de Bukavu» ; l'auteur a étudié la situation des opérations du secteur informel à fin d'évaluer les conséquences sur le plan économique et aussi sur le plan social.

    Ces objectifs étaient de connaitre d'une manière profonde l'incidence du secteur informel sur le revenu, la scolarisation et la santé des ménages dans la ville de Bukavu mais aussi de rendre compte de l`usage fait par les acteurs du secteur informel de leurs revenus .Il a abouti aux résultats suivants : 48 68% des ménages qui occupent la première place pour les dépenses de l'alimentation en elle seules, la profession informelle ne contribue pas significativement à améliorer le revenu

    Notre travail se démarque de celui de cet auteur dans le sens que nous avons abordé beaucoup des paramètres endogènes qu'exogènes notamment la problématique du secteur informel sur la vie socio-économique de la population habitant dans la commune d'Ibanda marginalisée et dégager les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel et la participation du revenu qu'elle obtienne dans le budget des ménages.

    2. Dieu-Merci MBUMBA3(*) : Etudiant de l'Institut supérieur de développement rural de

    Bukavu dans son travail ; « Impact des petites et moyennes entreprises dans la vie socio-économique de la ville de Bukavu» l'auteur visait de montrer que le secteur de petites et moyennesentreprises occupent une place assez considérable dans la vie économique de notre pays ,d'où il montre que les petites et moyennes entreprises constituent une des armes efficaces dans le processus de la lutte contre la pauvreté , le chômage ,et grâce à elle un développement intégral est possible dans la ville de Bukavu ,

    L'auteur demande à l'Etat congolais de favoriser et soutenir les initiatives privées nationaux qui se livrent à des activités économique des petites et moyennes entreprises en réduisant ou supprimant certaines taxes par des subventions et aides en fin que la majorité de la population parvient à s'auto-prendre en charge grâce à leur activité privée entreprise au sein de ces petites unités

    Notre travail se différencie de celui-ci tout en abordant d'abord l'existence du secteur d'activités informelles ; autrement connaitre leur contribution au niveau de la vie socio-économique de la population de la commune d'ibanda ; pour l'auteur, il a abordé le travail dans la ville de Bukavu en générale.

    3. Fiston BOLA IWULA4(*), Dans son travail de fin des études universitaire portant sur « Impact de l'économie informelle dans la survie de la population KINOISE » ; l'auteur veut nous interpeller que cette étude s'est proposée d'examiner si le secteur informel libère réellement la population kinoise de la misère et de la pauvreté, partant de la crise de l'emploi qui se vit en république démocratique du Congo, en se posant les deux questions suivantes :

    -Quel est l'incidence du secteur informel dans les ménages des kinois ;

    -lui permet-il de contribuer au fisc et à l'expansion économique de la ville de Kinshasa , au regard de ces questions l'auteur est parti de l'hypothèse annonçant que les activités informelles permettraient à la population de la ville Kinshasa d'assurer effectivement sa survie et de contribuer à l'épanouissement de cette entité politico-administrative par le paiement du fisc et la prise en charge de leur famille .Voilà que notre travail se distingue de celui de notre prédécesseur par le fait que celui-ci se focalise de la contribution et veut examiner s'il y'a de la productivité ;rentabilité et que la population se retrouve satisfait de leur moyens tout en leur garantissant la survie ménagère.

    4.BARHAFUMWA BAHANE5(*) ; Dans son travail de fin de cycle, il traite de « la Contribution des petites et moyennes entreprises au développement économique dans la ville de Bukavu : cas de la commune de kadutu » L'auteur ayant fait le constant ,il veut s'avoir si les PME de la commune participent à la réduction du chômage et au développement économique après observation ,voyant la crise sans précédent dans laquelle l'économie congolaise était tombé depuis plusieurs décennies ,ainsi que les différents mécanismes mises en place par le gouvernement et accompagner par les institutions des finances internationales n'ont pas redressée cette économie ,les individus eux-mêmes se sont livrés à la création des PME pour faire face à cette situation ,voulant atterrir l'auteur se posant la question de s'avoir les motifs pour lesquels les PME sont créés et quelles seraient leurs contributions au développement de la commune de kadutu ,pour ce problème ,il aurait émis les hypothèses selon lesquelles les mobilités de la lutte contre le chômage et ainsi la contribution de ces PME quelles apporteraient au développement de la commune de kadutu par la création de l'emploi et aussi par le paiement des impôts et taxes . Son travail se diffère de notre travail ; du fait qu'après observation nous avions constaté que la population de la commune d'Ibanda exerçant les activités informelles contribuent-elles de l'émergence de la vie sociale, économique des ménages d'I banda

    5. ABDOULAYE Niang6(*), Dans son livre « L'évolution des associations en milieu urbain sénégalais » son article publié les populations ; édifiées sur leur sort, ont décidé de « ne plus compter ni sur l'Etat ni sur l'industrie ou le secteur privé »structuré pour une embauche durable. L'auteur montre la vulnérabilité du salarié, laprécarité de l'emploi, la peine à trouver son premier emploi, l'absence d'allocation de chômage, l'élargissement des familles et l'accroissement de leurs besoins vis-à- vis d'un salaire désormais insuffisant et parfois inexistant débouchent sur des changements de comportements, surl'élaboration des mécanismes et des stratégies de survie et de lutte pour la réussite ou l'ascension sociale. Dans cet extrait l'auteur a trouvé que ; l'impossibilité pour l'Etat de satisfaire une demande sociale forte, en matière de santé, d'éducation, de logement et d'Emplois en générale ; peut êtreperçu comme étant à la base du foisonnement des activités de type informel. Ilrésume tout en montrant que la croissance du phénomène informel peut être rattachée à six principaux facteurs : l'urbanisation galopante, la crise de l'emploi dans le secteur formel, lachute du pouvoir d'achat de la plus grande de la population active, la disponibilité de compétences, d'aptitudes et de capacités professionnelles en chômage car non employées, la faiblesse du capital investi et la complexité de la règlementation fiscale. De la part de notre travail, nous nous focalisons sur le revenu que contribue cette activité informelle dans la vie socio-économique de la population longtemps dépourvue de l'emploi et du salaire décent pour l'émergence de l'économie formelle

    6. Dr MALIKWISHA Menin7(*) ,Dans son article «Importance du secteur informel en RDC » ,l'auteur met l'accent sur tous les secteurs de la vie socio-économique publique et privée tout en insistant sur la relecture de la situation économique de la RDC ou de la dynamique informelle  dans laquelle ce secteur souffre des nombreuse insuffisances que les scientifiques doivent combler tout en étudiant les stratégies de la capitalisation du dynamisme de ce secteur informel dans la théorisation du nouveau modelé de développement et adapter ses théories, quepréparer les étudiants à une meilleure intégration par leur incitation soutenue à l'activité dont les pays pauvres ont urgemment besoin comme une véritable révolution qui s'impose dans les milieux académiques des pays en voie de développement

    Notre travail se distingue de celui-ci ;voyant que la commune d'ibanda est tellement en pleine activité, même durant ce jours de confinement suite à la pandémie corona virus ou tout le monde en crise pas d'emploi ni pour ceux du secteur formelle qui, se plongent dans ces activités dites privées tout en cherchant à revivre car cette situation était critique ,ces activités informelles ont ensuite une favorable rémunération comme contribution à la vie sociale et économique de cette population ;

    En ce qui concerne notre apport dans ce travail, en parcourant différentsouvrages nous voulons mettre en évidence l'analyse de la contribution du secteur informel comme vecteur et stratégie du développement socio -économique de la populationexerçant des activités commerciales dans la commune d'Ibanda.

    0.2PROBLEMATIQUE

    Depuis quelques décennies ;des crises multiformes ;multidimensionnelles et multisectorielles marquent l'histoire de cette partie de la planète qui est notre continent d'Afrique ; juste après la libération du Congo en1960 de la colonisation ,notre pays va se plonger dans une nouvelle spirale , spectacle de difficultés et chaotique, l'économie du Congo belge était extravertie du fait qu'elle avait pour finalité le développement prioritaire de la métropole ;Alors que le PIB du Congo belge de 1958 montre qu'il était au même niveau que celui du pays du canada for malheureusement le canada s'est tellement développé et se range aujourd'hui parmi les grandes puissances économiques de cette planète ,pourtant que la RDC se trouve actuellement parmi les pays les moins avancés selon le rapport du PNUD de 19988(*);en effet au lendemain de l'indépendance ,la croissance démographique est de plus en plus rapide contrairement à la croissance économique ,ce qu'il y'a eu le problème de prise en charge des besoins de la population congolaise entière ,des difficultés de la scolarisation ,de l'employabilité ,la présence de la délinquance de la jeune ville de Bukavu, en cette période il y'a eu perturbation sur tous les plans ;voilà que la province a connue des problèmes liés à la vie socio-économique de la population dans laquelle toute la partie était désastreuse et affectée par une crise entrainant le déplacement de la population rurale en ville tout en cherchant à revivre car la situation était devenue très difficile caractérisée par les guerres dans différentesrégions territoriales pour détruire les potentielles que regorge la province en particulier ,les guerres tribales ,la pauvreté , le vol , des violences ,des mariages précoces ,des sexualités indésirables chez les filles tout en se transformant à des travailleuses de sexes ,présence des filles mères suite au manque de moyen et à l'improductivité de leurs activités rurales , (l'agriculture ;la pèche, l'élevage .....) la productivité demeure minime dans cette période jusqu'aujourd'hui ce qui donnant la raison de s'orienter en ville cherchant à survivrevia les activités informelles , vu que vers les années 1970 ,la crise se redoublait comme aujourd'hui la province en particulier frappée par le corona virus qui a totalement appauvri cette population d'acuité comme les années de sécheresse de 1973(la pire de toutes les années) de 1977 et de 1984 ont suscité l'attention et l'intervention internationale ,le glas (sonnerie) de la prospérité des milieux ruraux qui constituaient la plus grande majorité de la population et qui vivaient essentiellement de l'agriculture sonnait progressivement ,l'agriculture bascule dans l'improductivité et dans la médiocrité du fait dela vulnérabilité des sols de la régression dela végétation et de la fertilité ;de l'insuffisance pluviométrique et de sa mauvaise répartition de la progression du désertification des sols , les faibles rendements agricoles créant l'abandon du sol et la dépendance des pays voisins comme le Rwanda...etc. , ayant normalement, respectivement et indéniablement suscité l'exode rurale communautaire et alimentaire pourtant l'émergence de la productivité rurale faisait de la fierté des intrants pour l'indépendance socio-économiquevoilà qu'il a eu la faiblesse des revenus des paysans.9(*)D'une manière particulière, au Sud-Kivu, en se penchant sur le secteur institutionnel qui ne donne plus de travail, on constate que 9 /10 de la population occupée (90,80%) travaille dans le secteur informel qui génère des revenus des ménages .Finalement, le secteur informel joue un rôle positif en période de crise dans la stratégie de survie des ménages par les emplois qu'il crée. Comme dans beaucoup de pays du monde ; le secteur informel occupe une place assez importante dans l'économie de la RDC il embauche un nombre important d'employés non pris en charge socialement par l'Etat en matière de protection sociale. Au regard de contexte, il est donc clair que pour le moment le secteur informel est devenu une source de régulation pour les travailleurs mal rémunérés ; Eu égard, à ce qui précède ; les questions fondamentales suivantes méritent d'être posées pour attirer notre intérêt à ce sujet :

    1. Qu'els sont les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel dans la commune d'Ibanda?

    2. Que peut-être l'incidence des activités du secteur informel dans la vie socio-économique de la commune d'Ibanda?

    03. HYPOTHESE

    L'hypothèse selon M.GRAWITYZ10(*) se définit comme étant ,une proposition des réponses que l'on se pose à propos de l'objet de recherche formulé en termes tel que l'observation et l'analyse puissent fournir des réponses ;

    Ainsi pour ce qui est de ce travail nous estimons que :

    1. Les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel dans la commune d'Ibanda seraient consécutifsà la prolifération des taxes et impôts, l'absence de la politique de lacréationd'emplois, à la carence des unités de production, à la pauvreté de la population, le chômage et à l'explosion démographique.

    2. L'incidence des activités commerciales du secteur informel permettraient à la population de la commune d'Ibanda d'assurer effectivement sa survie et contribuer à l'épanouissement des ménages exerçant la dite activité

    0.4 OBJECTIF DU TRAVAIL

    0.4.1 L'objectif global : ce travail a pour objectif global de faire une analyse des activités commerciales dans le secteur informel et sa contribution sur la vie socio-économique des ménages à Bukavu dans la commune d'Ibanda.

    0.4.2 Objectifs spécifiques : spécifiquement ce travail vise à

    - Dégager les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel dans la commune d'Ibanda

    - Déterminer l'incidence du secteur informel dans la vie socio-économique des ménages de la commune d'Ibanda.

    0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET

    0.5.1 Choix du sujet

    Nous avons choisi ce sujet dans l'idée de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des ménages de vendeurs des produits vivriers, de des brouillards de ce secteur informel en commune d'Ibanda.

    0.5.2Intérêt du sujet

    · Intérêt scientifique ou académique :

    Ce travail aidera tout chercheur à mener des études plus approfondies en matière de l'économie formelle pour faire son travail dans le commerce via le secteur informel et connaitre sa contribution sur la vie socio-économique dans la commune d'Ibanda en particulier et dans la ville de Bukavu en générale

    · Intérêt Personnel

    Ce travail cherche à expliquer les problèmes rencontrés qui sont liés au chômage, à l'ivresse, bas niveau de vie de la population, la délinquance juvénile, les contraintes néfastes que présentent le commerce via le secteur informel, de consolider les capacités entrepreneuriales et d'apporter les solutions aux problèmes rencontrés dans ces activités commerciales.

    · Intérêt socio-économique :

    Ce travail constituera une forme d'interprétation à des ménages qui ne s'avaient pas se débrouiller, de créer les activités génératrices des revenus ; plutôt ne pas rester essuyeurs des mains afin d'augmenter leur revenu et palier aux problèmes ménagers, à couvrir certaines charges familiales, contribuer à minimiser certaines dépenses comme ; alimentation, scolarité, logement, sanitaire et à des besoins secondaires, que primaires...

    0.6METHODOLOGIE DE RECHERCHE

    0.6 .1 Méthode utilisée

    R.PINTO et M.GRAWIT11(*) ; définissant, la méthode comme étant un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit en fin de la démontrer et la vérifier.

    Selon ; le dictionnaire de poche la rousse, définit la méthode : est une démarche organisée et rationnelle de l'esprit pour arriver à un certain résultat.

    Dans notre travail nous avons emprunté les méthodes suivantes :

    a. La méthode Analytique :

    Elle est une méthode qui nous a permis d'analyser systématiquement toutes les informations ainsi que les données récoltées sur les revenus du secteur informel

    b. La méthode statistique :

    Elle a été une méthode qui nous a permis d'analyser les données statistiques que nous avons à utiliser et qui nous permettront d'expliquer quelques-unes de juger quantifiable

    0.6.2 Technique utilisée

    Selon PINTO ET GRAWITZ12(*) ; les techniques sont des outils mis à la disposition de la recherche et organisé par la méthode dans le but d'atteindre les procédésopératoires rigoureux bien définis transmissibles

    a. Technique documentaire

    Elle est une technique qui consiste à étudier et à analyser les documents pour decouvrir des informations sur les faits ou les phénomènes que l'on étudie .cette technique nous a permis de définir les concepts de notre sujets d'où nous avons consulté les mémoires ; lesTFC, les ouvrages, rapports, et les sites internet.....

    b. Technique d'enquête par questionnaire

    Cette technique nous a aidé tout en utilisant un questionnaire fermée et ouverte pour faciliter les répondants, notre source des résultats dans la formulation des réponses ;

    c. Technique d'Interview 

    L'interview : est un procédé utilisant d'intervention, un processus de communication verbale emprunté d'une certaine directive pour récolter les informations à travers des questions en relation avec les buts fixés.

    Elle encore un type d'interrogation que le chercheur fait sur l'individu auprès de qui il attend les informations verbales en rapport avec les phénomènes sociaux qu'il étudie.

    Quant à ce qui nous concerne, cette technique nous a permis de répondre et de comprendre les informations que nous avons tirées auprès de nos enquêtés

    d. la technique d'échantillonnage : Elle est une technique de sélectionner un certain nombre de grappes puis toutes les unités incluses à l'intérieur des grappes sélectionnées constituent l'échantillon ; étant donné que nous ne pouvons pas atteindre toute la population nous avons choisi un échantillon de 96.

    0.7 DELIMITATION DU SUJET

    Pour bien aborder cette recherche ; il est nécessaire de situer ce sujet dans le temps et dans l'espace et dans la thématique

    a) Délimitationspéciale :notre travail se limite généralement dans la province du Sud-Kivu, ville de Bukavu plus particulièrement la commune d'IBANDA ou nous assistons à la prolifération de la population exerçant ces activités informelles.

    b) Délimitation temporaire ; les données de notre étude faite portent sur une période allant de 2018-2020 à laquelle nous avons considéré que ces informations recueillies constituent le résultat montrant la contribution socio-économique des activités informelles dans commune d'Ibanda.

    c) Du point de vie thématique ; ce travail cadre avec notre domaine de formation qui est l'Entrepreneuriat et Gestion des Projets, dont cesujettraitedel'économieinformellepourun développement de la population à faible revenu et qui échappe aux règles économiques et sociales du pays 

    0.8 DIFFICULTES RENCONTREES

    Comme on le dit « Rien qu'on peut avoir sans suer » nous nous sommes heurtés à des difficultés multiples :

    - L'insuffisance des données relatives à notre sujet de recherche

    - La méfiance de certains interlocuteurs à nous fournir les renseignements utiles

    - Nous nous sommes heurté plus aussi aux problèmes de collecte des données suite à la présence de la pandémie de la corona virus ou Corvidé 19 ; cela ne nous a pas laissé la liberté d'intensifier, collecter, répondre à nos recherches sur le secteur informel,

    En fin ; malgrétous ces défis nous avons pu atteindre notre objectif poursuivi et y'assigné.

    0.9 SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL

    Outre ; l'Introduction, et la conclusion générale ; ce travail s'articule autour de quatre chapitres ;

    - Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et théorique

    - Le Deuxième porte sur la présentation du milieu d'Etude ou nous allons présenter la monographie de la commune d'IBANDA

    - Le troisième chapitre est axé sur la présentation, l'analyse et interprétation des résultats.

    En fin, le Quatrième porte sur la présentation d'un projet de développement dans le but de concrétiser notre thème ; d'entreprendre et gérer le projet.

    CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

    CADRE CONCEPTUEL

    Dans ce chapitre nous allons définir les concepts de base relativeà notre sujet et présenter le cadre théorique, pour bien appréhender la logique de notre thématique

    1.1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

    a) La contribution :

    Elle est une part d'abord que chacun donne pour une charge ; une dépense en commun ou oeuvre (mettre les efforts ensemble pour réaliser quelques chose en commun), c'est une action de contribuer ; contribution aux charges d'une succession, de la vie .C'est encore une charge directe, d'impôts, des taxes ; directementétablis sur les biens ou sur les personnes.

    Voyons qu'en combinant les différentesdéfinitions relatives à la contribution nous arrivons au sens d'affirmer que la contribution est tout apport au développement et à la réhabilitation d'un objectif ou d'un projet poursuivit.

    b) Une activité : c'est l'ensemble des phénomènes par lesquels se manifestent une forme de vie ; un fonctionnement, un processus, ou soit une occupation

    C'est aussi un ensemble des actions actives exercées pour servir des biens ou des services en vue de réaliser une tache.

    c) Commune13(*) : ce concept se définit comme étant une collectivité locale, personne morale de droit public ;elle regroupe des habitants du périmètre d'une même localité unis par la solidarité du voisinage désireux de traiter de leurs propres intérêts et capables de trouver les ressources nécessaires à une action qui leur soit particulièreau sein de la communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nation .

    d) Le secteur informel :

    En dépit de nombreux travaux et desenquêtesréalisées, le secteur informel est, et demeure encore une notion complexe ; de ce fait, il parait par essence difficile d'adopter une définition unique du secteur informel adaptée à toutes les perspectives de recherches et à toutes les situations locales

    Le secteur informel peut se définir également comme un ensemble des activités qui échappent à toute politique économique et sociale en fin donc à toute régulation de l'Etat.

    e. Développement :

    14(*)Le développement est une satisfaction des besoins essentiels des membres d'une société par leurs efforts constants de chercher le bien être delà population par la participation.

    f. Le développementéconomique ; c'est une action de faire croitre, progresser, de donner de l'ampleur, ainsi il désigne aussi les évolutions positives dans les changements structurels d'une entité, d'une zone géographique et /ou d'une population cible, le changement produit l'enrichissement delà population ainsi que l'amélioration des conditions de vie et contribue directement à la vie socio-économique de la communauté,

    Economiquement le développement est une croissance économique,le développement des forces productives qui constituent le travail des hommes et les instruments de production, uneaccumulation du capital15(*)

    h. L'économie informelle :

    Elle est une activité économique réalisée par le secteur informel ou le secteur non structuré comme le montre le Bureau International du Travail ,une agence spécialisée de l'ONU dont sa devise « si tu veux la paix, cultive la justice » dans ce sens qu'il vise à rassembler gouvernements les employeurs et les employés d'une institution en vue de promouvoir le droit au travail, tout encourageant la création d'emplois décent, développer la protection sociale et renforcer la communication sociale dans le domaine du travail ;d'où elle désigne l'ensemble des activités productrices de biens et des services qui échappent au regard des contributions ou à la régulation de l'Etat, cette expression d'économie informelle fait référence à toutes les activités économiques des travailleurs et d'entreprises qui ne sont pas couverts au regard delàlégislation ou delà pratique par des dispositions formelles, cetteéconomie s'oppose à l'économie officielle et moderne qui assure dans les pays économiquement développés l'essentiel de la production des biens et des services ;elle est un regroupement des petites activités dans le cadre d'entreprises souvent individuelles ou familiales, fiscal, social ;juridique ;une comptabilité réduite au recettes et aux dépenses de salariés non déclaré,

    Ainsi elle désigne un ensemble des activités productrices des biens et de services qui échappent au regard ou à la législation de l'Etat16(*)

    1. 2 CADRE THEORIQUE

    a. Secteur ; le secteur regroupe des entreprises de fabrications, de commerces ou des services qui ont le même point focal, même activité principale quant à la nomenclature d'activités économiques ; c'est aussi un ensemble des activités qui appartiennent à une catégorie qui peut être soit agricole, artisanal, bancaire commerciale 

    b. Le secteur artisanal

    Est un secteur dans lequel regroupant l'ensemble des métiers et des objets fabriqués par les professionnels qui exercent un nombre de fabrication manuelle

    c. Le secteur formel, c'est un secteur dans lequel se regroupent un ensemble des activités qui ont un objet commun, ce sont des activités officielles reconnues par l'Etat et par la statistique nationale en tient compte pendant l'évaluation du service public

    d. Le ménage : C'est un ensemble des personnes qui partagent le même logement, habitation et participent à une même économie, il s'agit d'une ou plus des familles ou d'une personne seule considéré comme une unité participant à une augmentation de l'économie nationale, ainsiles ménages forment une population d'une entité ;

    e. une population étant comme un ensemble des habitants d'un pays, ensemble des êtres d'une catégorie particulière.

    1.2.1 Origine du secteur informel

    Secteur informel : ce secteur est définit de façon formelle comme l'ensemble des activités économiques égales qui échappent à toute législation en vigueur. Il regroupe les petites activités et entreprises rémunératrices souvent individuelles ou familiales et se caractérise par l'inobéissance dans le cadre fiscal ; juridique, étatique, l'absence d'une comptabilité légalementtenue, les salaires non déclarées.......

    C'est aussi Toute activité économiquespontanée en réponse à l'expansion des besoins et de la demande sociale des acteurs se basant sur les potentialités de la communauté et la rationalité des acteurs pour développer des stratégies d'action qui échappent en grande partie au contrôle de l'administration et le fonctionnant souvent en marge des obligations légales ,bénéficient rarement des activités promotionnelles de l'Etat

    Cependant, durant cette recherche scientifique nous avons lis et contempler différents livres et des revues qui nous ont tellement montré que le concept « Informel » a été utilisé pour la première fois par K. Hart dans sa communication présentée en septembre 1971,Il a été ensuite lancé et vulgarisé par un rapport du bureau international du travail sur le Ghana et le Kenya .d'où son application dans la théorie économique du développement avec les premiers travaux du programme mondial de l'emploi entrepris par le bureau international du travail à l'aube des années de 1970 ;ce programme fut lancé par la conférence internationale du travail lors de sa session de 1969 et avec comme objectif particulier :l'étude des causes de l'essor du chômage dans les pays en développement ,l'examen d'os politique pouvant y remédier tout en luttant pour la création d'emplois vu les différentes souffrances que succombent les populations africaine .Cette partie de l'économie du pays regroupe donc un ensemble d'activités qui ne sont pas reconnues légalement, il comprend les petits jobs ou boulots qui aident au diminués ; aux familles de survivre comme par exemple : l'activité de réparation, la transformation pour les hommes et la vente des fruits, des vente de produits vivriers, légumes ; desviandes, de farines,........pour les femmes.

    2.2 Les critères des activités informelles

    Dans ce secteur informel nous observons des critères comme ;

    -Peu de barrière à l'entrée c a d on ouvre son activité quand on veut

    -Ration capital travail peu élevé

    -Technique de production simple, pas d'exigence

    -Niveau de qualification faible des travailleurs

    -Petite échelle d'activités pas vraiment en grande quantité

    -Rapport sociaux non scolaire, qui ne respecte pas de règles ou des normes

    -Opération à la marge de la loi

    -Peu de production de travail,

    -Faible capacité d'accumulation

    Pour ces critères il est question de distinguer les activités informelles des activités formelles avec comme objectif de mettre en évidence la vitalité de cette économie informelle

    Il n'y a pas des critères et de caractéristiques figées, ils dépendent d'un auteur à l'autre comme le BIT qui a introduit une définition multi critères avec certains chercheurs tel que S.V SETURAMEN, définit ainsi certains critères caractérisant les secteurs informels comme suit :

    -La facilité d'accès aux activités ;17(*)

    -L'utilisation des ressources locales ;

    -L'échelle restreinte des opérations ;

    -L'utilisation des techniques simple et le nombre réduit de travailleurs ;

    -Des qualifications qui s'acquièrent en dehors du système scolaire officiel ;

    -Des marchés à tout règlement à la concurrence

    Caractéristiques du secteur informel

    En celui concerne les caractéristiques de ce secteur d'activités informelles, selon l'organisation internationale du travail (OIT), est un groupe d'Entreprises familiales ou entreprises avec une personnalité juridique.

    Les activités informelles africaines se caractérisent essentiellement par :l'hétérogénéité,la vulnérabilité ,une population jeune ,féminine,migrante en chômage ,l'exode des expatries et un solide stratification sociale elles sont caractérisées par une technologie rudimentaire ou ancien, souvent avec un capital faible, un mode d'organisation bureaucratique non reconnu et qui ne demande pas une formation dans une institution reconnue ; la prise du secteur informel et discutable en fonction de la présentation du client ou de l'acheteur, les activités sur le secteur informel sont difficilement localisable

    2.3 Classification des activités du secteur informel.

    De manière générale, les activités du secteur informel sont groupées en trois catégories en l'occurrence le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire.

    1. Le Secteur Primaire : Ce secteur comprend les activités proches de la nature. Il est constitué des activités économiques productrices des matières premières, notamment l'agriculture, la pêche, l'élevage et les mines.  Les activités citées ci haut, sont dites activités économiques de survie, dans la mesure où elles permettent au groupement familial de se maintenir en vie.

    2. Le Secteur secondaire :

    Le secteur secondaire comprend l'ensemble des activités économiques correspondant à la transformation des matières premières en produits finis ou en bien de consommation. Il s'agit ici d'un secteur qui a notamment pour mission à partir de la transformation chimique ou mécanique d'un produit ancien ou de la combinaison des produits anciens de créer un ou des nouveaux produits.

    Nous pouvons citer d'une part, les industries de transformation des matières en bien de production caractérisé par la présence de petits ateliers artisanaux, boulangerie, imprimerie, etc. D'autre part, considérant le micro industries de transformation des matières premières en bien de consommation, il est constamment fait allusion aux activités relatives à la fabrication des savons, des huiles,farines,peintures, etc.

    3. Le secteur Tertiaire :

    Ce secteur est constitué par les activités produisant des services tels que le commerce, le transport, les assurances, l'hôtellerie, le secteur de la santé et les autres services sous toutes leurs formes. Le secteur des services est resté le seul à avoir connu une nette progression.

    Le dynamisme des activités du secteur s'explique par une dualité encore plus accentuée de l'économie Congolaise, les chômeurs ne trouvant que le secteur informel comme unique voie de sortie face à la spirale d'accentuation de la pauvreté.

     Parlant du commerce, il est constitué  des petites activités généralement situées en dehors des frontières de l'activité économique, constitué par des activités ordinaires et illicites. 

    La distinction entre le secteur informel et formel se justifie alors de moins en moins puisque les salariés du premier ne peuvent pas maintenir leurs niveaux de vie qu'en entreprenant des activités dans le second ; c`est le phénomène de la pluriactivité des salariés, qui n'est d'ailleurs pas l'apanage des pays en développement.........

    2.4 Les Activités du secteur informel dans la ville de Bukavu.

     Dans la ville de Bukavu, les activités du secteur informel identifiées sont constituées des :

    · activités artisanales ;

    · activités non artisanales ;

    2.5 Causes de la prolifération des activités du secteur informel

    Les causes de la prolifération des activités informelles sont légion mais le plus accentuées sont notamment :

    Ø Les causes sociales

    Ces causes sont marquées par la présence de l'exode rural dans le quel ;les villes du tiers monde deviennent les théâtres et des terrains d'une population active en expansion(croissance) alors que le secteur formel moderne se trouve dans l'incapacité d'offrir un nombre suffisant d'occupations à cette population .Voilà que le chômage très ouvert, voit son expansion et touche essentiellement les jeunes primo-demandeurs d'emplois à leur entrée sur le marché du travail telle est l'expérience de monsieur MAZUMDAR, qui nous montre que l'exode rural comprend une double composante comme :

    · La présence des migrants temporaires qui viennent s'employer dans le secteur informel,

    La présence des migrants définitifs recherchant des emplois dans le secteur moderne et acceptant une situation de chômage ouvert c à d l'endurance18(*)Appart, l'exode rural comme cause sociale,nous avons aussi l'accès limité à des institutions forte et efficace ainsi qu'une discrimination envers les femmes défavorisées, dans le secteur informel (BIT)

    Ø Les causes économiques

    Parmi les causes économiques du secteur informel nous pouvons énumérer certaines qui sont :

    · En premier lieu, l'incapacité de la banque centrale et de toutes les banques de micro-crédits, de dépôt de pouvoir satisfaire à la demande en devise d'où l'on fait recours aux changeurs de monnaies ;

    · En deuxième lieu, nous avons la diminution sensible du pouvoir d'achat du consommateur qui oeuvre dans le secteur de l'économie formelle suite à la baisse du salaire presque qui n'exerce aucune influence sur la vie du travailleur et sur la famille et parfois impayé ainsi que la hausse généralisée du prix sur le marché dominé par l'informel

    · En troisième lieu, l'amenuisement de la production qui entraine l'assainissement des travailleurs et cela entraine en son tour la diminution du PIB, qui est l'un des indicateurs du niveau de vie de la population

    Ainsi, s'il est bien admis que le secteur informel est l'ensemble des activités qui participent à la création des biens et des services mais qui ne sont pas contrôlés et retenues par lacomptabilité nationale, il se marque néanmoins en général ; trois catégories d'activités informelles qui se distinguent en :

    -Des activités de survie, ces activités permettent à la population pauvre d'échapper à la mort par la misère, càd une activité journalière dans laquelle on travaille pour trouver à manger pour passer une nuit, le principe du taux du jour :

    -La petite production et de services marchands

    -les activités de capitalisme  sauvage ; souvent criminelles profitant pour se développer de la mort de l'Etats ;19(*)

    Qu'il s'agisse de l'agriculture du petit commerce, de la pèche, des activités extractives, des activités produisant les services comme : le transport, la santé etc.  .

    Le secteur informel est dites activité pour les chalumeurs congolais et les exclus du système formel le seul canal pour faire face à l'accentuation de la pauvreté d'où c'est une voie d'exil de la population en besoin de lutte contre la dépendance, la survie, cherchant des occupations rémunératrices (la débrouillardise d'opportunités)

    2.7 Incidence socio-économique du secteur informel

    L'existence du secteur informel et son développement continue en RD Congo et plusieurs implications tant positives que négatives aussi bien sur le plan social, qu'économique de la province ; nous pouvons dire que :

    a. Sur le plan social

    Nous assistons pendant le période de crise, de faim, le secteur informel permet à la majorité de la population de survivre, de résoudre le problème du chômage, et à une infirme minorité de s'enrichir car il est comme un palliatif aux carences de l'économie formelle en matière de distribution d'emploi des salaires, de santé, d'éducation, etc. Comme par exemple la période de Covid19 les acteurs du secteur informel et presque tout le monde dans la ville de Bukavu en générale nous avons assisté aux échanges inter pays, disons le Rwanda et le Congo, ces acteurs du petit commerce ont facilité le deux pays voisins malgré dans l'informalité, l'utopie montre qu'on allait enregistrer des morts suite à l'abandon du peuple de Bukavu à l'agriculture et s'enferment dans les activités informelles.

    Dans presque tous les domaines ; nous voyons :

    -Les mauvaises conditions de travail des personnes engagées dans les activités

    -L'absence d'équité ou les travailleurs restent à la maison de leur patrons

    -La prolifération de la corruption, pour éviter le contrôle officiel provoquant ainsi un relâchement des moeurs ce qui est un mal pour notre société ;

    -Le secteur informel bénéficie d'avantage aux personnes bien situées socialement et qui ont une parcelle de pouvoir. Ainsi l'écart du niveau de vie entre les riches et les pauvres ne fait que s'élargir20(*)

    b. Sur le plan économique

    · Effet positif

    Dans certaines localités les profits obtenus dans ce secteur informel ont permis le financement des projets que l'Etat est incapable de réaliser ou ne voulant pas du tout réaliser tel est l'exemple de la ville de Butembo dans leur contribution de l'économie passant du secteur informel les commerçants ont abouti à construire des centres médicaux, des écoles et même ils se sont chargés de réhabiliter des routes toute en les rendant propres21(*)

    · Effet négatif

    La pluralité d'intermédiaires dans ce secteur informel, surtout dans le petit commerce, rend le prix inflationniste. Le système informel se traduit notamment par le non rapatriement des devises, des friandes fiscales, les difficultés d'accès au système bancaire, la thésaurisation, la rétention des stocks en vue de créer une rareté, la fixation fantastique des prix, etc. Voilà que sont des choses qui peuvent entrainer un profond dérèglement des fondations de l'économie

    En suite la conséquence la plus fondamentale du secteur informel est qu'il échappe au fisc et au dénombrement statistique (on ne connait plus qui est dans ce secteur et qui ne l'ait pas, donc la statistique ici est très compliquée)

    Les activités issues de l'informel telles que le petit commerce au détail, et l'artisanat privent l'Etat congolais des énormes revenus qui pourraient lui permettre de couvrir les besoins essentiels du secteur formel et satisfaire l'intérêt General. Même si le secteur informel semble rentable ;bénéfique au profit privé, il ressort que sur le plan macro-économique, l'informel n'est pas en soi bénéfique à l'Etat et par conséquent à l'intérêtgénéralil ne pourrait réellement contribuer au développement de toute la globalité de l'économie que l'Etat parvient à contrôler et à orienter à bon escient dans sa politique .Ces différentes multiples d'activités informelles, par la mise en place des mécanismes appropriés pouvant élargir l'assiette fiscale en les taxant de telle sorte qu'aucun pays n'a évité la friande au maximum

    En fin, malgré cette contribution que le secteur informel doit apporter à l'Etat congolais ;n'oublions pas de montrer ce que l'Etat devrai contribuer pour ces acteurs du secteur informel tout en leur garantissant la paix, ou nous avons observé les agents de l'Etat tracassent ;piétinent ,se bagarrent avec ces acteurs qui cherchent à survivre et ces taxes payées sont mise en poches cela aussi pouvant contribuer au non ,paiement des taxes suite au non enregistrement de ces dernières car elles sont la base du développement du pays et mettre l'équilibre au niveau de paie des acteur du secteur formel et l'accès à l'employabilité22(*)

    Economie grise ou informelle23(*)

    Pour certains l'économie informelle est un simple résidu de l'économie préindustrielle (l'économie familiale), un manque de l'Etat providence et de la société des loisirs (l'économie conviviale) ou le résultat de prévision de l'économie moderne (le travail au noir)

    Pour d'autres l'économie informelle, loin de disparition, semble jouer le rôle de soupape de sécurité des économies normalisées et être un gage de flexibilité des sociétés,

    Nombreux facteurs sont pointés qui semblent contribuer à l'existence et au maintien du travail et au secteur informel tels que :

    -Un caractère simple de l'activité : Ici il y'a facilité d'accès aux activités, l'échelle restreinte des opérations mise en oeuvre de qualification que s'acquièrent de façon pratique, en dehors du système scolaire officiel : dans lequel l'utilisation des techniques simples et le nombre réduit de travailleurs ;

    -un offert de proximité fort : c à d l'utilisation des ressources disponibles localement, l'importance de la structure familiale ; débouchés de l'activité assurés sur des marchés informelles, échappant à tout règlement de l'Etat et ouvert à la concurrence.

    Partant de l'économie dans le pays en voie de développement, le secteur informel couvre et occupe une place assez considérable et importante si non dominante :

    -Le volet non marchandrecouvre les activités domestiques au sens large, celles qui sont assurées dans un contexte traditionnel, la nature familiale ou clanique, le plus souvent rural.

    -Le volet marchand qui recouvre des activités marchandes réalisées dans les périphéries urbaines ou dans les zones défavorisées par les individus qui s'efforcent de survivre en combattant par tous moyens à leurs dispositions la misère et le sous-emploi. Ces activités qui se réalisent en marge de «  l'économie normale » témoignent d'une forme de créativité et de débrouillardise indéniable (comme le recyclage des matériaux ou produits usagés)

    Dans les économies en dysfonctionnement ; les activités informelles correspondent à la création et à l'existence d'une économie' 'grise'' elles sont favorisées par l'existence de dysfonctionnement résultant d'un contexte structurel ou des pratiques de certains agents économiques

    -L'économie familiale et domestique : était autre fois la composante entre la plus importante de l'économie et assurait l'essentiel des activités de production dont son déclin relatif est dû au développement de l'économie de marché, au développement de l'économie sociale qu'il a fallu financer pour (une assurance maladie, retraites des employés les plus âgés, le chômage, service sociaux) et au besoin des économies modernes de contrôler des flux économique24(*)

    Voyons des principaux travaux réalisés dans le cadre de l'économie familiale ;

    -la transformationdes achats alimentaires en besoin de consommation (repas)

    -Les activités de service comme le manage et les travaux de couture : tels qu'aussi le jardinage, bricolage, et les petites réparations ;

    -Les activités de service à la personne comme : le garde des enfants, garde des malades et des personnes âges, les transports des personnes.

    Selon des recherche et études faite par l'INSEE( un organisme français) s'il fallait valoriser au prix de marché cette économie familiale, elle représenteraitau moins une somme égale aux deux tiers du produit intérieur brut niveau de chômage et le temps libre, semble être en pleine expansion .Si à ces activités , s'ajoute d'autres activités plus commerciales ou des services comme l'aide à l'exploitation familiale agricole ou artisanale(récolte de production agricole, petite comptabilité,accueil et renseignement des clients etc.) d'où cette économie familiale représenterait plus des trois-quarts du PIB

    25(*)*L'économie conviviale : celle-ci semble très proche de l'économie familiale, mais elle est tournée vers l'extérieur de la cellule familiale. C'est une forme de dons gratuits, qui prennent en charge une partie de la vie sociale et économie. Elle est donc constitué, pour l'essentiel pardes activités d'entraide d'animation sociale et de loisir lors de la famille, qui ne donnant pas lieu à une quelconque rémunération au sens de l'économie formelle

    Les principales activités réalisées dans le cadre de l'économie conviviale nous citons :

    -Les services rendus à des voisins ou des personnes âgées ou handicapées

    -La production de petits objectifs et d'aliments vendus lors de fêtes et coup de main à leur organisation ;

    -La participation gratuite à l'organisation et au déroulement des activités culturelles, syndicales ou politique. Le phénomène le plus marquant concernant cette économie est le fait qu'elle est en plus en plus soutenue et encouragée par la société civile et par medias de masse

    Notons qu'aucune étude disponible ne semble avoir été faire une richesse générale par cette économie, mais elle semble être du même niveau que celle génère par l'économie familiale, soit deux tiers du PIB

    Dans certains cas l'économie conviale semble être la solution la plus souple, la plus facile, la plus efficace et la moins onéreux, pour prendre en charge certaines activités de service public, comme :

    -Des réseaux d'entraides aux personnes hospitalisées ou handicapées

    -Le développement de l'animation culturelle et sportive des quartiers ;

    -Le développement des activités culturelles sur l'internet ;

    -Les activités de parrainage ou des services publics assurées par les retraites : association d'aide aux petits entrepreneurs ou aux chômeurs qui ne sont pas dans des activités tout en les conseillant d'entreprendre par diffèrent, diversmécanisme et soutien aux personnes en difficulté.

    *L'économie souterraine26(*) : (appelée aussi parallèle ou clandestine ou encore occulte) regroupe trois formes d'activités très distinctes ;

    -L'économie souterraine illégale dans la forme de son exercice générée par le travail au noir ;

    -L'économie souterraine (illégale dans la forme de son exercice, mais aussi condamnable à raison de son contenu et des effets) comme l'économie générée par les activités criminelles.

    Ces formes ici épinglées ont au moins 3(trois) points de ressemblance :

    -Elles échappent toujours aux règles, lois économiques et sociales fixées par l'Etat dans le programme du développement économique du pays

    -Elles ne donnent lieu à aucun prélèvement obligatoire comme ; fiscal et social

    -Elles faussent le jeu de libre concurrence par rapport aux activités légales, soit du fait de l'intégration de sommes provenant d'activités délictuelles ou criminelles, cherchant à se réinvestir ; tel est le cas de blanchiment d'argent

    Dans certains cas nous pouvons constater que la règlementation permet de cadrer ou de lutter efficacement contre certaines pratiques, même si leur maintien prête par ailleurs à discussion

    -La réglementation des casinos et le développement de l'offre de jeux officiels à prix accessibles (lots divers, coteries, et les petites et moyennes unités) permet de lutter contre les jeux et paris clandestins

    -La réglementation des ventes de boissons alcoolisées (une réglementationpréférée aux lois de prohibition aux Etats-Unis)

    -Les amnisties fiscales incitant ainsi au rapatriement de fonds placés à l'étranger ;

    -En France, l'abrogation en 1984 de l'ancienne législation sur l'inscription des étrangers ou registre des métiers qui relance la création de nombreuses entreprises artisanales ;

    -La législation et la prise en charge par les services publics de pratiquer l'avortement qui réintègre cette activité dans l'économie officielle pour éliminer les pratiques clandestines effectuées dans les conditions douteuses ;

    -La dépénalisation des drogues douces et la fourniture gratuité ou quasi-gratuite aux drogues de leurs drogue qui permettrait de casser catégoriquement un pan important du marché du crime.

    L'existence d'une importante économie souterraine signifie avant tout le signe d'un dysfonctionnement grave de l'économie formelle ou des services publics de l'Etat

    Si le travail au noir existe, c'est-à-dire que le marché du travail connait des rigidités qui paralysent le développement de l'emploi officiel ou qui empêche l'accès. Cela peut aussi indiquer que dans certains domaines le cout réel du travail salaire et cotisation sociales est devenue insupportable pour la demande

    Voilà que le dysfonctionnement peut êtrecaractérisé par :

    D'abord ;-la lourdeur de la pression fiscale qui pousse les entreprises à fuir l'impôt en créant une activité informelle ;

    -La lenteur des règles administratives qui décourage toute les initiatives d'investissement ;

    -La réglementation sociale sur le salaire minimum, les allocations familiales à haut prix et la charge parafiscales ; des taxations qui sont forfaitairement,

    -L'ouverture des frontières à la concurrence du marché mondial c à d, ici les étrangers viennent et envahissent les nationaux dans tous les secteurs d'activités ......

    CHAPITRE DEUXIEME: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

    Dans ce chapitre nous allons présenter la commune d'Ibanda qui est notre milieu sous étude.

    La commune d'Ibanda est parmi les trois communes qui composent la ville de Bukavu. Elle a était créée à l'époque coloniale par l'arrêté collectif n°111/20 du 03.10.1958.

    II.1. DENOMINATION ET MISSION

    L'institution est dénommée « Commune d'Ibanda ». Etant qu'une entité territoriale décentralisée, elle a pour mission de se rapprocher de ses administrés en vue d'exercer un contrôle rationnel et encadrement efficace en ce qui concerne l'exécution de petits travaux et la sécurité des personnes et leurs biens.

    II.1.1. Localisation

    La commune d'Ibanda a son siège à Bukavu sis sur l'Avenue Kasavubu, cellule Nyamoma, au Sud Kivu en République Démocratique du Congo (RDC).

    II.1.2. Création

    La commune d'Ibanda est l'une de trois communes qui composent la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Elle a été créée à l'époque coloniale par l'arrêté collectif N°111/20 du 03 Octobre 1958.

    II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

    II.2.1.limitation

    La commune d'Ibanda est limitée de part et d'autre :

    Au Nord par le Lac Kivu

    Au Sud par le Groupement Mudusa dans le territoire de kabare et le quartier Cahi de la commune de Bagira.

    A l'Est par la rivière Ruzizi qui la sépare de la République Rwandaise constituant ainsi la limite naturelle entre la RDC et le Rwanda.

    A l'Ouest par la rivière Kawa qui la sépare de la commune de Kadutu.

    II.2.2.Superficie et climat : La superficie totale de la commune d'Ibanda est de 11.571km2. Le climat est tempéré de montagne avec une température moyenne qui variée entre 22 et 27 °C. Et a deux saisons s'étendant chacune à 6 mois : la saison de pluie et la saison sèche.

    La saison sèche va de la mi-juin entrecoupée par une petite saison de pluie qui par contre va de mi-janvier à la première quinzaine du mois de Mars ; ce qui entraine deux saisons culturales ; la pluviosité est de 1476,4 mm par an.

    II.2.3. Sol et relief

    La commune d'Ibanda a un sol principalement argileux, très glissant pendant et après la pluie et aussi trop de poussières pendant les saisons sèches.

    Le relief est accidenté car il présente beaucoup de pentes escarpées qui sont impropres à la construction et à l'agriculture. C'est le cas du flanc Elakat situé dans le quartier Ndendere et Panzi, cellule Mbeke dans le quartier Panzi, et l'avenue Ruzizi/SOMINKI dans le quartier Nyalukemba. Ces sites ont été depuis belle lurette désignés par l'autorité comme sites impropres à la construction et devrait être reboisé. Pour le moment, Dieu merci le site dont il est question ont été reboisé grâce au projet « écosystème vision 2020» exécuté sous l'initiative d'une association locale de développement dénommé « groupe écosystème » laquelle association, a plus de reboisé, entretien de pépinière en vue de produire des plantules qu'elle distribue gratuitement dans la ville de Bukavu et sur toute l'étendue de la province du Sud-Kivu.

    Nous ne disposons d'aucun élément sur le sous-sol de la commune d'Ibanda ; la division provinciale de mines et énergie, qui dans ses attributions, s'occupe de cette tâche, ne nous jamais fourni des données y relatives.

    II.2.4.Hydrographie

    L'hydrographie de la commune d'Ibanda est caractérisée par le Lac Kivu au Nord, présentant un aspect pittoresque avec cinq baies suivantes : Bukavu, Ndendere, Nyofu, Nyalukemba et Nguba. Ces derniers sont envahis par des constructions anarchiques. La rivière kawa séparant la commune d'Ibanda de celle de Kadutu (à l'Ouest). La rivière Mukukwe qui prend sa source dans le quartier Ndendere se jetant dans la rivière Ruzizi en passant dans le quartier Ndendere. La rivière Ruzizi qui prend sa source dans le lac Kivu.

    II.2.5.Végétation dominante 

    La végétation de la commune d'Ibanda est exclusivement une végétation Montagneuse.

    II.2.6.Population

    Au 24 octobre 2019, la population de la commune d'Ibanda s'élève à 638764 habitants dont 636637 Congolais et 2127 étrangers. Les statistiques de cette population jusqu'au 31/12/2014 se présente de la manière suivante :

    - Les nationaux :

    Hommes : 118723 âmes, garçons 176172 âmes.

    Femmes : 143742 âmes, filles 198000 âmes.

    - Etrangers :

    Hommes : 600 âmes, garçons 580 âmes

    Femmes : 431 âmes, filles 516 âmes

    Le total de nationaux et des étrangers dans la commune d'Ibanda l'an 2019 est de 638764 âmes. La densité de la population dans la commune d'Ibanda est de 27.434 habitants par km2.

    Tableau statistiques de la population de la commune d'Ibanda

    QUALITE

    HOMMES

    FEMMES

    GARCONS

    FILLES

    TOTAL

    GENERAL

    Nationaux

    118723

    143742

    176172

    198000

    636637

    Etrangers

    600

    431

    580

    516

    2127

    Total

    144173

    144173

    176752

    198516

    638764

    Source : Rapport annuel 2019

    II.2.7.Tribut et langues parlées

    Les tribus majoritaires dans la commune d'Ibanda sont les Shi, Lega, Fuliro, Havu, Tembo, Bembe, et Banyamulenge,...

    Ainsi les langues couramment parlées sont : le Mashi, le Kirega et le Kinyarwanda à côté du Kiswahili l'une des langues nationales de la, RDC. Dans certains endroits de la commune, le français et le lingala sont couramment parlées.

    II.2.8. Les principales activités économiques

    Le commerce en gros et en détail constituent les principales activités économiques, ainsi que la pèche aux filets pratiquée sur le lac Kivu.

    II.2.9.Culture pratiquée :

    La commune d'Ibanda n'est qu'une entité à vocation agricole. Toutes fois de champs de maïs, patates douces, colocases, légumineuses telle que les haricots, amarantes... sont entretenus dans certains coins de la commune. Mais toutes ces cultures sont en voie de disparation suite à la dégradation du sol d'une part, et le problème lié au manque d'engrais et des semences améliorées, mais aussi les constructions anarchiques observées ici et là sur les sites impropres à la construction, d'autre part.

    II. 3. SUBDIVISION ADMINISTRATIVE

    La commune d'Ibanda est une entité administrative décentralisée dotée de la personnalité juridique. Elle est représentée par la division provinciale de l'intérieur, sécurité et les services techniques qui la composent proviennent des différentes divisions principales. Il existe 29 services qui composent la commune d'Ibanda appelée entité territoriales décentralisée, (ETD) en sigle ; parmi lesquels il y'a : le service territorial et le service technique. Le service territorial comprend : Le Secrétariat Administratif, l'ANR, La DGM, la législation sociale, le Contentieux, la PNC, l'état civil, le tribunal coutumier. Ces services sont donc ceux des affaires intérieures et compte 24 agents matriculés. (Source : réception à la commune d'Ibanda)

    II.3.1. LES SERVICES DE LA TERRITORIALE

    Le service de la territoriale est appelé encore service de l'intérieur. Les agents qui travaillent dans ces services sont nommés par la division provinciale de l'intérieure et dépendent directement de cette division. Il s'agit de service ci-après : le secrétariat administratif, l'ANR, la DGM, la législation sociale, le service de contentieux, la PNC, l'état civil, les tribunaux, coutumiers, le service de la décentralisation et affaire coutumière.

    II.3.2. LES SERVICES TECHNIQUES

    Ce sont les services qui dépendent des différentes divisions provinciales et qui affectent les agents au service communal pour accomplir les actes dans leurs attributions au niveau de la commune. Il s'agit notamment de : la fonction publique, l'économie nationale, la jeunesse, la culture et arts, le tourisme, l'environnement, le service de l'urbanisme, le service du budget, le service de fond des promotions culturelles, les services de développement rural, le service des sports et loisirs, les Petites et Moyennes Entreprises, le service de l'inspection agricole, le service de travaux publics et infrastructure, le service du plan, le service des droits humains, le service de brigade foncière, le service de l'industrie, le service de finance (comptabilité) et le service de l'habitant. Ils font au total 26 services techniques plus sept services de la territoriale qui font au total 33 services.

    Sur le plan administratif, la commune d'Ibanda est subdivisée en trois quartiers, lesquels se subdivisent en cellules. Qui à leur tour sont subdivisés en avenues, et les avenues en « nyumbakumi ». Ces quartiers sont : Panzi, Ndendere et Nyalukemba. Il ressort que la commune d'Ibanda est formée par trois quartiers, 21 cellules et 202 avenues.

    La commune d'Ibanda est dirigée par un bourgmestre secondé par son adjoint, ils sont aidés par le chef de bureau en collaboration avec les chefs des services. Au niveau de la base les quartiers sont dirigés par les chefs de quartiers, les cellules par les chefs des cellules, les avenues par les chefs d'avenues qui sont entourés par les conseillers et des sages de « nyumbakumi ». Vu que les listes des avenues sont très longues nous citons seulement les quartiers et les cellules.

    Les quartiers de la commune d'Ibanda sont les suivants :

    · Quartier Ndendere : est d'une superficie de 3,388 km2, et est formé de 8 cellules et 56 avenues. Les cellules de ce quartier sont : Cellules Kibombo, Nyamoma, Muhungu Ier, Muhungu II, Mukukwe, Route d'Uvira, Maniema et Ruzizi.

    · Quartier Nyalukembe : est d'une superficie de 3, 122 km2 et comprend 6 cellules et 64 avenues. Ses cellules sont : Muhumba, Muhumba II, NGuba I et II, Nyawera, Irambo.

    · Quartier Panzi: est le plus étendu de la commune d'Ibanda, avec une superficie de 5,061km2. Il est divisé en 7 cellules et 82 avenues.

    Ses cellules sont : Cellules Bizimana, Mulengeza I et II, Mbeke, Mushununu, KazaRoho, et major vangu.

    II. 4. FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNE D'IBANDA

    Etant une entité territoriale décentralisée, (ETD) dotée de la personnalité juridique tel que prévue à l'art de la constitution de la RDC du 18 février 2006 et de l'article 5 de la loi organique n° 08 /016 du 07 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des entités territoriale décentralisées et leurs rapports avec l'état et les provinces invoquent l'alinéa 1,2 et 3 de l'art 3 de la constitution qui dispose à cet égard, ce qui suit : « les provinces et les entités territoriales décentralisées de la RDC sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux ». Ces entités de la ville, la commune, les secteurs et les chefferies jouissent de la libre administration et de l'autonomie de la gestion et de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques.

    En effet, la commune d'Ibanda comme (ETD), son organisation et fonctionnement devraient être régis par la loi organique n° 08 /016 du 07 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des entités territoriales décentralisé et leur rapport avec l'Etat et les provinces.

    Cependant, bien qu'elle soit une entité territoriale décentralisée son organisation et son fonctionnement restent régis par l'ordonnance n° 77/305 du 19 novembre 1977 portant création et fonctionnement des services territoriaux. C'est ce qui fait que les services de la commune d'Ibanda continuent à fonctionner suivant les principes fixes dans l'ordonnance de 1977, et par conséquent dirigée par le bourgmestre assisté par un bourgmestre adjoint tous nommés dans l'arrêté du ministre de l'intérieur décentralisation et affaires coutumières or il devrait être élus à défaut nommés par ordonnance. Et à part ces autorités nous avons les chefs de bureaux.

    II.4.1. Le bourgmestre 

    Le bourgmestre est donc l'autorité de la commune, il est de même, chef du collège exécutif communal. Il est nommé par l'ordonnance loi du président de la République sur proposition du ministre des affaires intérieures.

    Il est le représentant du gouverneur, l'autorité locale et le coordonnateur de toutes les activités assignées par le gouvernorat provincial à la commune. A ce titre, il assume la responsabilité du fonctionnement des services publics de l'Etat dans la commune et la bonne marche de l'administration dans sa juridiction. Conformément à la loi organique n° 08/016 la 07/10/2008 portante composition, organisation et fonctionnement des entités territoriales décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les provinces.

    Les attributions du bourgmestre se présentent de la manière suivante :

    Il assure la responsabilité de la bonne marche de l'administration de sa juridiction (c'est-à-dire qu'il exerce le pouvoir disciplinaire sur tous les agents oeuvrant dans les différents services de sa juridiction)

    Il est officier de la police judicaire à compétence générale ;

    Il est officier de l'Etat civil ;

    Il est coordinateur principal du budget de la commune ;

    Il représente la commune en justice et vis-à-vis des tiers ;

    Il exécute et fait les lois, les édits et le règlement urbain et communal ;

    Il assure le maintien de l'ordre public dans ses juridictions. A cette fin, il dispose des unités de la police nationale y affectées. (Source :Source:reception à la commune ibanda)

    II.4.2. Le bourgmestre adjoint

    Il est assistant du bourgmestre et est nommé dans les mêmes conditions que lui. Il est gestionnaire des crédits et défendeur du budget au niveau de la province. Le bourgmestre adjoint remplace le bourgmestre en cas d'absence ou d'empêchement. Il s'occupe des problèmes économiques et du suivi d'exécution des projets de développement sous la direction du bourgmestre.

    II.4.3. Le chef de bureau

    Le chef de bureau de la commune coordonne administration de la commune. Il supervise tous les services y compris toutes les activités administratives de la commune. Il est alors le chef du personnel. En cas d'absence ou d'empêchement du bourgmestre et du bourgmestre adjoint, l'intérim est assumé par le chef de bureau de la commune. Celui-ci relève de l'administration ce qui ferait qu'il soit recruté sur concours.

    A part les autorités communales citées ci-haut, il existe aussi des différents services au sein de la commune d'Ibanda et chaque service est dirigé par le chef de service qui représente la division et qui coordonne toutes les activités de son service au niveau communal. Parmi les services territoriaux, nous avons les secrétariats administratifs qui sont sous l'autorité du bourgmestre de la commune.

    Il supervise :

    Toutes les activités du secrétariat (réception et expédition des courriers, classements des dossiers,...) et faire des minutes des lettres ;

    Il assure le suivi de l'exécution des décisions et des directives du bourgmestre ;

    Il fait les parcours des lettres et oriente les visiteurs au service qu'ils cherchent.

    Le fonctionnement de chaque service de la commune est défini par la loi n°77/30 de la 19/11/1977 portante création et fonctionnement des services généraux des communes urbaines, des services territoriaux. Les activités de la commune sont coordonnées par le bourgmestre secondé par le bourgmestre adjoint et un chef de bureau, tous sont nommés par l'ordonnance présidentielle.

    BOURGOUMESTRE

    STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE

    PNC

    DGM

    Service décentralisation

    Secrétariat

    Etat civil

    Législation sociale

    ANR

    Services territoriaux

    BOURGOUMESTRE ADJOINT

    Services techniques

    Environnement

    Jeunesse

    Dév rural

    Culte et art

    Sport et loisir

    Habitat

    Urbanisme

    Fx publique

    CNC-ALPC

    Transom

    PME

    Agricul

    Fonds de promot

    Genre famille et enfants

    Finance

    Tourisme

    Industrie

    Plan

    TP

    Affaires sociales

    Chef de Q Panzi

    Chef de Ndendere

    CHEF DE BUREAU

    Chef de Q Nyalukemba

    Droits humains

    CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    Dans ce chapitre, nous allons présenter le déroulement de notre démarche méthodologique qui est axée sur trois points majeurs : lesquels nous avons ; -la Présentation de l'échantillon d'étude, -la présentation et la détermination de la taille de l'échantillon, en fin les techniques qui nous ont aidées à recueillir les données

    Notons bien que chapitre constitue la clé de notre étude en rapport avec l'analyse dont le but est de présenter et d'interpréter les données d'une manière Objective auprès de nos enquêtés afin d'arriver soit à confirmer, soit à infirmer ou nuancer nos hypothèses de départ.

    Notre problématique nous a permis de dégager les questions suivantes :

    -Quels sont les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel dans la commune d'Ibanda ?

    -Que peut être l'incidence des activités du secteur informel dans la vie socio-économique de la commune d'ibanda ?

    Partant de ces questions, les hypothèses suivantes ont méritées d'être soit confirmée, soit nuancer, ou soit infirmée nos recherches.

    Hypothèse 1 Les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel dans la commune d'ibanda seraient consécutifs aux proliférations des taxes et impôts à l'absence de la création d'emplois et à la carence des unités de production en suite l'explosion démographique

    Hypothèse 2 L'incidence des activités commerciales du secteur informel permettraient à la population de la commune d'ibanda d'assurer effectivement sa survie et contribuer à l'épanouissement des ménages exerçant la dites activité et au payement des taxes et fisc

    3.1 PRESENTATION DE L'ECHANTILLON D'ETUDE

    L'échantillon : Est pris comme une fraction représentative d'une population mère qui présente des caractéristiques communes.

    Disons que notre échantillon est représentatif, à cet effet nous avons bien déterminé la population d'étude de notre recherche

    3.1.1 LA POPULATION D'ETUDE

    La population cible de cette étude est constituée de tous les individus sur les quels porte l'étude statistique ; les ménages exerçant les activités informelles dans la ville de Bukavu en commune d'ibanda pour notre cas nous avons considéré la répartition de la population de la commune d'Ibanda suivant le rapport du bureau statistique de la mairie de Bukavu de 2019 et avons ainsi trouvé un nombre total de la population qui est de 638 .764 Habitants.

    3.1.2 DETERMINATION DE LA TAILLE DE L'ECHANTILLON

    Comme l'échantillon est pris comme une fraction représentative d'une population cible sur des caractéristiquescommunes, cetéchantillon est représentatif, à cet effet la détermination de la taille de l'échantillon à partir de la table d'Alain BOUCHARD donne des tailles respectives des échantillons pour des dimensions variées des populations infinies

    Faute de la connaissance de toute la population qui oeuvre dans le secteur informel, et non enregistré au registre de commerce nous avons jugé bon d'utiliser la formule ci-après démontrée par Cochrang cité par Alain BOUCHARD qui stipule que « Quand l'Univers est supérieurou égal à 1000.000 Individus on fait correspondre àun échantillon de 96 sujets du fait que la marge d'erreurs est de 10% et le degré de précision de 95% »27(*)

    Nous avons considéré la population entière de la commune d'Ibanda constituant l'univers de la population telle que les statistiques de la mairie de la ville de Bukavu ont renseignées soit 638.764 habitants d'où en appliquant cette formule nous trouvons que :

    NC=N×n

    n×N

    Pour notre cas, N= 638764 habitants

    n= 96

    NC= Taille de l'échantillon corrigé

    n= Taille de l'échantillon

    N= l'Univers statistique ou population mère

    Ainsi ; NC= N ×n = 638764×96= 61321344=

    n×N 96+63764 638764

    = 95.98 ou 96 personnes à enquêter

    D'où la population enquêté de la commune d'Ibanda est de 638.764 habitants ; implique que le Taux de sondage =  f= n

    N

    n = c'est la taille de l'échantillon

    f = 96 /638.764= 0,00015029025

    Alors pour savoir le cible d'individus que nous devons enquêter dans la commune d'Ibanda nous avons fait ce qui suit : 638.764*0,00015029025= 96,00 96 individus enquêtés

    3.2 .OBJECTIF DE L'ENQUETE

    Cette enquête a pour objectif de relever les difficultés que rencontrent les acteurs exerçant les activités informelles et proposer des stratégies efficaces pouvant améliorer et pérenniser les activités exercées par ces acteurs du secteur informel dans la commune d'Ibanda

    3.3 DEROULEMENT DE L'ENQUETE

    La collecte des données de cette étude a connu deux phases dont nous avons la première consistait en une pré-enquêtetandis que la seconde était focalisée sur l'enquêteproprement dite.

    a. La pré-enquête

    Elle est une étape très nécessaire au cours de laquelle l'enquêteur se rend compte de la facilité de compréhension et du degré d'acceptabilité et de la facilité d'interprétation

    Grace à elle nous avons effectué une décente sur terrain à partir du mois de juin du 15 au 20juin 2021 nous étions rassuré avec des questions que nous avons utilisées ; ont permis de bien recueillir les informations auprès des enquêtés exerçant les activités informelles

    b. L'enquête proprement dite

    Elle a été effectuée auprès des acteurs exerçant les activités informelles dans des marchés de la commune d'Ibanda comme : le marché Nguba, Nyawera, Feu rouge, et Panzi

    Apres avoir récolté les données auprès de ces acteurs, l'échantillonnage a été représentatif simple après réception de tous les questionnaires ; nous avons procédé au dépouillement des réponses d'une manière manuelle

    3.4 VARIABLES D'ETUDE

    La variable : c'est un élément qui permet de mener une étude, une réflexion ou toute autre recherche.

    Il existe des variables dépendantes ou Expliquées et des variables indépendantes ou Explicatives ; voilà que dans notre étude faite, nous nous sommes munis de la variable dépendante qui est « La contribution du secteur informel sur la vie socio- économique de la ville de Bukavu cas de la commune d'Ibanda » et les variables indépendantes sont énumérées comme suit : Age ; sexe ; niveau d'étude, le démarrage de l'activité ou le capital etc. .

    3.5 ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES

    Pour atteindre nos objectifs les travaux de terrain ont été réalisés sur base des outils élaborés pour collecter les informations relatives à cette étude de notre part

    Ces travaux ont donc contribués à identifier, à collecter et confronter certaines données qui concernent l'étude. Il s'agit des Entretiens ; des interviews individuels et collectifs, des questions fermées et ouvertes ont étés administrées aux acteurs exerçant les dites activités informelles dans la commune d'Ibanda.

    D'une manière générale ; pour vérifier ces informations recueillies nous avons fait usage au logiciel Sphinx, pour nous faciliter le dépouillement de nos questionnaires d'enquête, le logiciel Excel nous a permis de quantifier les données statistiques et le logiciel Word 2007 nous a aidé pour l'interprétation des résultats de cette recherche.

    3.6 LA PRESENTATION DES RESULTATS

    3.6.1 Répartition de l'Echantillonnage en différente strates

    Tableau 1. Répartition de répartition selon les marchés

    Marchés

    effectif

    pourcentage

    Nyawera

    50

    52%

    Feu rouge

    20

    21%

    Nguba

    18

    18.7%

    Panzi

    8

    8.3%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos calculs à partir de nos données

    Ce tableau nous renseigne que sur le nombre des personnes enquêtées dans les marchés de la commune d'Ibanda dont 50 vendeurs à Nyawera sur l'effectif de 96 soit 52%, dans le marché de feu rouge 20 enquêtés sur 96 effectif soit 21%, marché Nguba 18 enquêtés soit 18.7% et en fin dans le marché Panzi 8 soit 8.3%.

    3.6.2 Identification des enquêtés

    · Caractéristique sociodémographique

    · Tableau2 d'Identification

    Identification

    Effectif

    Pourcentage

    Masculin :

    Féminin :

    21

    75

    21.87%

    78.12%

    Age :

    -20 ans à 25 ans

    -26 à 30ans

    -31 à 35 ans

    -36 à 40 ans

    -40 et plus

    10

    15

    48

    13

    10

    10.41%

    15.62%

    50%

    13.54%

    10.41%

    Niveau d'Etude :

    -Universitaire :

    -Secondaire :

    -primaire :

    -Sans niveau :

    5

    72

    15

    4

    5.20%

    75%

    15.62%

    4.16%

    Etat matrimoniale :

    -Marié :

    -Célibataire :

    -Divorcée :

    Veuf (veuves) :

    82

    7

    2

    5

    85.41%

    7.29%

    2%

    5.2%

    Total

    96

    100%

    Source : nos enquêtes

    Au vu de ce tableau nous voyons 78.12% de femmes ayant l'âge variant entre 31 à 35 occupant ainsi 50% avec un niveau d'étude secondaire de 75% sur tout son de mariés représentés avec 85.41%.

    3.6.2 Questions proprement dites

    Tableau 3 Année d'exercice d'activité

    Question 1 : combien d'année vous exercer cette activité ?

    Année d'activité

    Effectif

    Pourcentage

    1 à 2ans

    12

    12,5%

    4 à 5ans

    17

    17,70%

    6 à 7ans

    56

    58,33%

    7ans et plus

    11

    11,46

    Total

    96

    100%

    Nous référant aux résultats de ce tableau, parmi nos enquêtés 56/96 ou soit 58,33% ont déjà l'expérience dans ces activités dites informelles pendant 6 à7ans ; sont le plus nombreux, 17/96 ou soit 17,70% ont de l'expérience de 4 à 5 ans ; 12/96 ou soit 12,5% ont de l'expérience dans ces activités d'une année 1 à 2ans, et en fin 11/96 ou soit 11,46% sont de 7ans et plus

    Question : 2 Quel est votre secteur d'activité ?

    Tableau 4. Secteur d'activité

    Secteur d'activité

    Effectif

    Pourcentage

    Formel

    -

    0%

    Informel

    96

    100%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    A la lumière de ce tableau 100% de nos enquêtés sontdans le secteur informel

    Question : 3 Pourquoi avez-vous choisit cette activité ?

    Tableau 5 Motivation

    Motivation

    Effectif

    Pourcentage

    La pauvreté

    16

    16,6%

    Faire le commerce

    3

    3,12%

    S'initier aux activités de revenu

    14

    14,58%

    La pauvreté, chômage la charge familiale

    63

    65,62%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    De ce tableau, nous remarquons 63/96 soit 65,62% de nos enquêtés exercent ces activités pour lutte contre la pauvreté, le chômage, ainsi que la charge familiale ; 16/96 soit 16,6% se trouvent dans ce secteur pour pallier à la vie socio-économique ; 14/96 ou soit 14,58% des enquêtés dans le but d'augmenter leur revenu et en fin 3/96 soit 3,12 sont placés seulement dans l'exercice de faire lepetit commerce.

    Question n°4 Combien estimez-vous avoir comme capital initial pendant l'exercice de votre activité ?

    Tableau 6 Capital

    Capital initial

    Effectif

    Pourcentage

    20 à 50$

    52

    54,16%

    50 à 80$

    23

    23,96%

    80 à 100$

    13

    13,54%

    100$ et plus

    8

    8 ,33%

    Total

    96

    99,99%

    Source : Nos enquêtées

    De ce tableau 54,16% des enquêtés ont un revenu moyen de 20 à50$ ; 2 3,96% soit 23/96 des enquêtes ont un capital est de 50 à 80$, 13,54%des enquêtés ont un capital de 80 à100$ 8,33% des enquêtés ont un revenu de 100$ et plus ; ce qui implique que le capital de nos enquêtés du secteur informel varient entre 20 à 50$ce qui représente 54,16%

    Question n°5 Comment est-ceque vous faite la répartition ou la gestion du revenu obtenu ?

    Tableau 7 Répartition du revenu

    Répartition ou gestion de revenu obtenu

    Effectif

    Pourcentage

    25% pour l'alimentation dans le ménage

    58

    60,41%

    50% pour le logement

    21

    21,87%

    75% pour l'éducation des enfants dans le ménage

    10

    10,41%

    100% pour la santé et l'épargne

    7

    7,29%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    Partant des résultats obtenus de nos enquêtés nous avons constaté que 60,41% des enquêtés affectent leur revenu à l'alimentation dans le ménage ; 21/96 ou soit 21,87% pour le logement ; 10/96 ou soit 10,41% des enquêtéspour l'éducation des enfants en fin 7/96 ou soit 7,29% pour la santé et l'épargne

    Question n° 06 Lorsque vous êtes en train d'exercer vos activités qu'elles sont les taxes que vous payez à la mairie de Bukavu en commune d'Ibanda ?

    Tableau 8 Paiement des taxes

    Les taxes payées à la mairie

    Effectif

    Pourcentage

    La patente

    9

    9,38%

    Impôts, Taxe de l'environnement, et 200Fc

    53

    55,20%

    PMA, TVA

    12

    12,5%

    Contribution de 300fc/Jrs

    22

    22,91%

    Total

    96

    100%


    Source : Nos enquêtées

    De ce tableau 55,20% enquêtéspayent les impôts et taxes d'environnement ; 22/96 soit 22,91% des enquêtés pour les contributions à des taxes de 300fc/jrs ; 12,50% soit 12/96 enquêtés payent des taxes de PMA et TVA et en fin 9,38% des enquêtés paient de patente donc nous remarquons qu'il y a une multiplicité des taxes à paye

    Question n° 7 Quels sont les facteurs qui expliquent le secteur informel dans la commune d'ibanda ?

    Tableau 9Facteurs explicatifs du secteur informel

    Les facteurs explicatifs

    Effectif

    Pourcentage

    -Manque d'emploi,

    22

    22,91%

    -Prolifération des taxes et impôts, absence des unités de production, l'explosion démographique,

    61

    63,54%

    -Le vol, la tracasserie des agents des agents de l'Etat, manque de la politique de création d'emplois

    9

    9,38%

    Exode rural, le chômage et pauvreté

    4

    4,17%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    Pour ce qui est de ce résultat 63,54% soit 61 enquêtéspour la prolifération des serait : la prolifération des taxes et impôts, pas des unités de production, de production, et l'explosion démographique ;22,91% des enquêtés pas d'emploi et la pauvreté,9,38% pour le vol , tracasserie des agents de l' Etat4,17% des enquêtés pour l'exode rural et le chômage .

    Question n°8 Que peut être l'incidence des activités commerciales du secteur informel dans la commune d'ibanda ?

    Tableau 10 L'incidence des activités commerciales du secteur informel

    Incidence

    Effectif

    Pourcentage

    Assurer effectivement sa survie

    58

    60,4%

    Contribuer à l'épanouissement des ménages (autonomisation)

    30

    31,25%

    Augmenter du revenu

    8

    8,33%

    Total

    96

    100%

    Source : nos enquêtés

    De ce tableau, il ressort que 58 /96 enquêtéssoit 60,4% affirment que l'incidence de ces activités commerciales du secteur informel dans la vie socio-économique assurent effectivement leur survie, 31,25% des enquêtés à l'épanouissement des ménages (autonomie sociale) en fin soit 8,33% à l'augmentation du revenu.

    Question 10Quels sont les produits ou des marchandises alimentaires parmi lesquels vous importez au Rwanda ?

    Tableau 11 Produits importés

    Produits alimentaires importés

    Effectif

    Pourcentage

    -Légumes, tomates, les viandes, des farines etc.

    96

    100%

    -Autres ;

    -

    -

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    Au vu de ce tableau 100% de nos enquêtés importent des produits du Rwanda tels que : les légumes, tomates, les viandes, les farines etc.

    Question 8 Qu'elles sont les stratégies que vous envisagez pour attirer la clientèle au niveau de vos activités exercées ?

    Tableau N°12 Stratégies envisagées

    Stratégies

    Effectif

    Pourcentage

    -La réduction des prix sur le marché

    55

    57,29%

    -Favoriser la production agricole

    26

    27,08%

    -La consommation locale

    10

    10,41%

    -Avec des crédits rotatifs, des ristournes

    5

    5,20%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    Au regard de ce tableau 57,29% de nos enquêtés affirment pour la réduction des prix sur le marché; 26/96, soit 27,08% favoriser la production agricole pour attirer la clientèle dans ces activités ; 10/96 ou soit 10,41% pour la consommation locale et enfin 5/96 ou soit 5,20% des enquêtés par des crédits rotatifs ou des ristournes.

    Tableau 13 les dépenses journalières

    Dépenses

    Effectif

    Pourcentage

    0,5 à 1$

    3

    3,12%

    1à 2$

    9

    9,37%

    1,5 à 2$

    28

    29,16%

    2$ et plus

    56

    58,33%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    De ce tableau il ressort soit 58,33% de nos enquêtés ont affirmés qu'ils consomment par/jrs 2$ et plus ; 29,16% montrent que leurs consommation est de 1,5 à 2$ selon qu'ils ont écoulés leurs produits ; soit 9,38% consomment 1 à 2$ et en fin pour 3/96 soit 3,12% consomment pour 0,5 à 1$/jrs

    Question n°12 Combien gagnez-vous mensuellement après avoir exercé votre activité ?

    Tableau 14 Gain mensuel

    Gain mensuel

    Effectif

    Pourcentage

    Moins de 2O$

    60

    62,5%

    20 à 40$

    19

    19,79%

    40 à 60$

    10

    10,41%

    60 et plus

    7

    7,29%

    Total

    96

    100%

    Nos enquêtées

    Portant analyse de ce tableau nous arrivons à constater que 60/96 ou soit 62,5% de nos enquêtés gagnent mensuellement moins de 20$ ; 19/96 ou soit 19,79% gagnent 20 à 40$ mensuellement ; 10/96 ou soit 10,41% des enquêtés ont affirmés qu'ils gagnent mensuellement 40 à 60$ en fin 7/96 ou soit 7,29% gagnent 60 et plus dans leurs activités selon la clientèle

    Question N°13 A quoi vous sert ce revenu après que vous ayez gagné de bénéfices dans votre activité ?

    Tableau 15 Revenu tirer de cette activité

    Service/revenu

    Effectif

    Pourcentage

    -Pour épargner, et l'investissement

    7

    7,29%

    -La survie, l'alimentation pour survivre, l'habillement, payer le loyer, la santé, s'auto prendre en charge

    57

    59,38%

    -L'épargne, l'éducation des enfants, payer la prime

    11

    11,45%

    -Logement, pour l'alimentation

    21

    21,88%

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    De ce fait, 57/96 ou soit 59,38% des enquêtés montrent que leurs revenus est affecté pour la survie, l'alimentation , l'habillement, payement de loyer, l'auto prise en charge, et pour la santé ;21/96 ou soit 21,88% pour le logement, et l'alimentation ; 11/96 ou soit 11,45% disent aussi pour l'épargne , l'éducation des enfants, payer les frais scolaire et en fin 7/96 ou soit 7,29% pour l'épargne et l'investissent de la vie .

    Question 14: Quel est l'impact socio-économique des activités informelles en commune d'Ibanda ?

    Tableau 16 Impact socio-économique

    Impact

    Effectif

    Pourcentage

    Alimentation

    38

    39,5

    Propre maison

    20

    20,8

    Scolarisation ou Education des enfants

    28

    29,1

    Sons médicaux

    10

    10,4

    Total

    96

    100%

    Source : Nos enquêtées

    De par nos résultats, nous constatons que ce secteur a un impact significatif à l'amélioration des conditions de vies soit 39,5% pour l'alimentation, 29,1% pour la scolarisation de leurs enfants, 20,8% pour sa propre maison, et 10,4% pour les soinsmédicaux.

    CHAPITRE QUATRIEME : PROJET D'OCTROIE DES MICRO CREDITS ROTATIFS AUX PETITS COMMERCANTS EXERCANT LES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS DANS LE SECTEUR INFORMEL DANS LA COMMUNE D'IBANDA

    Le présent projet est d'appuyer les initiatives surtout les AGR exercées par les petits commerçants, les appuyer pour la prise de conscience de leur propre état qui constitue la première étape pour le changement promotionnel de l'auto-prise en charge d'où le moyens pour y parvenir constituent la clé de vitalité. Ces moyens sont soit des ressources humaines, matérielles, et temporelles ;

    Ainsi, le présent projet est définit comme étant un ensemble cohérent d'activités limitées dans l'espace et dans le temps visant des objectifs de planification consistant à améliorer durablement la situation d'un groupe cible tout en contribuant à des finalités plus larges de développement.

    I. CONTEXT ET JUSTIFICATION DU PROJET

    1. CONTEXT

    Les guerres en répétition, les crises socio-économique, la dépendance alimentaire, l'abandon du secteur agricole, la destruction des forets, le vol, l'exode rural et autres ont contribués à l'instabilité de l'économie et plonge la population entière dans un chaos de pauvreté sans précédente suite au manque des activités et emplois ...

    C'est ainsi que la population commence à se débrouiller en créant des activités pour qu'elle réponde à ce fléau et trouver des solutions adéquates pour cette misère vie parcourue.

    De ce fait, l'encadrement de ces petits commerçants oeuvrant dans le secteur informel tout en leur octroyant des micro-crédits rotatifs, former sur la gestion des revenus pouvant contribuer pour le développement économique de la province  en payant des taxes et le savoir sur leurs droits de commerce ;d'où la création des activités est un remède pour résoudre les problèmes en respectant les règles commerciales

    2. JUSTIFICATION DU PROJET

    La situation actuelle de la ville de Bukavu est inquiétante par la suite des chaines des Antivaleurs dans ce milieu étant comme frein du développement économique suite au manque d'une bonne politique commerciale et la gestion des taxes payés dans différents secteurs d'activités .

    C'est pourquoi nous avons un constant sur la situation des petits vendeurs dans la ville de Bukavu en commune d'Ibanda qui demeure préoccupante depuis l'ors de l'abondance du chômage qui ne cesse de subsister dans notre pays. Ces derniers ont plus d'impact significatif sur les populations urbaines et particulièrement la population locale qui ont continuellement expérimenté plusieurs formes de misères

    Deuxièmement, plusieurs promesses ont étés déclarées en vue de lutter contre le chômage et la pauvreté, autrement-dit la création des entreprises nationales qui n'arrivent pas à être réalisées et satisfaire la communauté congolaise.

    Ainsi ; pour un encadrement moral et professionnel des petits commerçants, il va falloir octroyer des micro-crédits aux petits commerçant en vue de relever leur économie et continuer à contribuer à l'économie du pays en fin d'adhérer dans le secteur formel.

    II. OBJECTIF DU PROJET

    a. Objectif général

    Ce projet vise à : Appuyer les petits commerçants à travers l'octroi des micro-crédits rotatifs en vue de bien faire la gestion de leur revenu et de commerce pour contribuer au développement de notre province, en fin de combattre la pauvreté longtemps vécue dans ce pays.

    b. Objectifs spécifiques

    Pour atteindre l'objectif global de ce projet les buts ci-dessous sont envisagés :

    · Accorder des micro-crédits promotionnels indépendantes et productrices aux petits commerçants exerçant les activités génératrice de revenu dans le secteur informel en vue de relever l'économie

    · Former les petits commerçants exerçant ces activités en vue d'une bonne gestion rationnelle de leur revenu ;

    · Accroitre leurs connaissances par l'échange d'expériences et assurer leur promotion socio-économique

    · Les accompagner en vue de contribuer à l'épanouissement du développement économique de la ville

    Pour atteindre ces objectifs, nous avons comme but d'accroitre le revenu des AGR des petits commerçants débrouillards par l'appui de leurs initiatives

    3. DUREE ET LOCALISATION DU PROJET

    Notre projet sera localisé dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu en république démocratique du Congo. Il va durer une période de deux ans accomplis soit 2020-2021.

    4. Acteurs principaux et bénéficiaires

    Les acteurs du projet sont des gens qui participent directement ou indirectement de prêt ou de loin à sa réussite. Ainsi nous avons :

    -les petits commerçants,

    -l'Etat congolais ou les autorités politico administratives

    -les bailleurs de fonds

    - les partenaires locaux (la société civile)

    -les techniciens qui permettront le bon démarrage des activités

    5. Opportunité et utilité du projet

    Ce projet est opportun parce qu'il existe d'une part un besoin de financement ou de prêt chez les petits commerçants exerçant ces différentes activités génératrices de revenus dans la commune d'ibanda dont leurs revenu est faible et qui ont une nécessité d'évaluation, des formations, et de groupement pour le partage d'expériences sur la gestion des revenus

    L'utilité de ce projet est qu'il permette une amélioration des conditions de vie socio-économique des bénéficiaires, que les crédits leurs octroyés soient qualitatifs et quantitatifs.

    Ainsi, ces acteurs émettent d'alternatives pour tenter de retrouver encore la rentabilité et la viabilité de leurs activités ,voilà que le problème majeur est donc le fait que le revenu familial de ces petits vendeurs reste faible pour s'autofinancer, une situation de tracasserie par des agents de l'Etat aussi observée dans cette partie augmentant des misères désastreuses aux petits commerçants

    6. Stratégies du projet

    Notre projet pour sa réussite va adopter des stratégies suivantes :

    -Former les petits commerçants qui exercent les AGR dans la ville de Bukavu ce qui implique leur participation à la formation de la gestion rationnelle, participer aux séminaires de formation

    -Octroie des prêts aux petits commerçants, disponibilité des fonds à leurs prêter et la promotion de la gestion de ces crédits

    -Sensibiliser et identifier les petits commerçants exerçants ces activités génératrice de revenu dans la ville de Bukavu, à cela des séances de sensibilisation seront organisées et la participation de tout un chacun entrainera automatiquement son identification

    III. OPERATIONNALISATION DU PROJET

    1. PLANIFICATION DES EXTRANTS

    Extrant 1 : Localisation du bâtiment et équipement

    Après avoir mis en disponibilité le local bien équipé pour la formation des petits commercants dépourvue des moyens et qui exercent les activités génératrice de revenu dans la ville de Bukavu en commune d'Ibanda en vue de permettre le bon fonctionnement des activités nous passerons directement à leur recrutement.

    v Objectif : équiper les locaux en matière et en fournitures nécessaires pour le bon fonctionnement des activités

    v Durée : 1 mois

    v Responsabilité : service de contrôle

    v Condition préalable : Que l'extrant soit réalisé à temps

    v Ressource : service de comptabilité

    v Fonctionnement : l'approvisionnement de la maison se fera en collaboration avec le coordinateur du projet et le service comptable

    Extrant 2 : Identification des bénéficiaires à la formation

    Tout le petit commerçant exerçant ces activités seraconcerné à cette activité, ce projet aura besoin de 3 animateurs qui seront capables de bien former ces petits vendeurs débrouillards et les encadrer

    v Objectif : avoir 100% de ces petits commercants exerçant ces AGR en commune d'Ibanda

    v Durée : 2 mois

    v Responsabilité : le coordinateur du projet

    v Conditions préalables : Que tous les moyens soient réunis et que l'extrant soit réalisé

    v Ressource : 3 animateurs et 1 secrétaire.

    Extrant 3 : Appui au petits commercants exerçant les AGR dans la commune d'ibanda à travers les micro-crédits rotatifs

    A travers cette activité nous arriverons à appuyer 85% des petits commercants exerçants ces activité génératrice de revenu dans le secteur informel en commune d'Ibanda

    v Objectif : parvenir à faire comprendre aux petits commercants l'importance de stabiliser ; contribuer à la vie socio-économique de leurs ménages en vue d'échapper à la pauvreté longtemps vécue dans la ville de Bukavu

    v Durée : est de 24 mois du 01janvier 2020 au 31decembre 2021

    v Activités : sensibiliser tous les petits commercants exerçant ces activités ; les identifier, les former, en gestion rationnelle des crédits leurs octroyés, puis leurs octroyer des crédits pouvant les aider pour leur auto prise en charge à travers les AGR qu'ils exercent

    v Responsabilité : coordinateur du projet et le service d'animation

    v Conditions préalables : -Que les bénéficiaires, les sensibilisateurs et les animateurs soient motivés

    -Que les petits commercants exerçants ces activités soient crédibles, honnêtes et ponctuels dans le remboursement

    v Ressource : le coordinateur du projet, les autorités locales, les animateurs et les sensibilisateurs

    v Fonctionnement : la contribution des autorités locales et les sensibilisateurs

    Extrant 4 : suivi

    v Objectif : cette activité pourra consister à suivre et surveiller les autres activités tout au long du projet

    v Durée : 24mois toute la vie du projet

    v Responsables : le coordinateur et les chefs de différent service

    Extrant 5 : Evaluation

    v Objectif : l'évaluation consiste à montrer si l'on a atteint les objectifs son importance est d'assurer la bonne marche du projet

    v Durée : 6 mois soit après un trimestre

    v Moyen de vérification : - Rapport de moniteur et le technicien en développement rural

    -Visite sur terrain

    v Ressource : coordinateur, bailleurs de fonds et différents responsables des services.

    ORGANIGRAMME DU PROJET

    a) Organigramme hiérarchique du projet

    Service d'évaluation et formation

    Suivi d'épargne et crédit

    Service de suivi et évaluation

    Coordination

    Services généraux

    Service social

    Conseil de surveillance

    Conseil consultatif permanent

    PROGRAMME DES ACTIVITES

    Périodes

    Activités

    Année 2018

    Année 2020

    J

    F

    M

    A

    M

    J

    Jt

    A

    S

    O

    N

    D

    J

    F

    M

    A

    M

    J

    Jt

    A

    S

    O

    N

    D

    Engager le personnel

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Equiper le bâtiment en matériaux et fournitures

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Appuyer les femmes exerçant les AGR dans la ville de Bukavu par les micros crédits relatifs

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Faire le suivi

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Recouvrer les fonds

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Evaluer le projet

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LEGENDE

    : Activités continues

    : Activités discontinues

    : Activités finies

    IV. FONCTIONNEMENT

    1. Conseil consultatif : il sera constitué par deux responsables du projet. Un représentant des ONG partenaires et trois représentants d'autres institutions partenaires de micro crédit.

    Les personnes éliront leur président pour un mandat de deux ans renouvelable en une seule fois, le conseil est l'organe suprême du projet.il aura comme conversion :

    -Tracer les grandes orientations du projet

    -Convoquer les réunions par les billets de son président

    -Approuver les rapports de la coordination

    2. La coordination : c'est l'organe qui guide le projet. Il se chargera de coordonner et de superviser les différents services en vue de gérer les diverses activités du projet quotidiens

    Il aura sous ses responsabilités les services ci-après :

    -le service d'épargne et de crédits

    - le service d'éducation et de la formation

    -le service de suivi et de recouvrement

    3. Les services généraux :

    Ce service est chargé de :

    -Surveiller l'application de décisions du conseil consultatif

    - contrôler toutes les pièces comptables et faire des recommandations à qui de droit

    - la formation de bénéficiaires

    4. Le service social : le service est chargé de prendre connaissance de l'état d'avancement social des petits commercants exerçant les AGR pendant l'exercice de leurs activités.

    5. le service d'Epargne et des crédits :

    Ce service est chargé de mobiliser les épargnes des bénéficiaires, désastreuses d'accéder aux services de micro-crédits, Il est aussi chargé d'assurer une rotation saine des crédits octroyés.

    6 .le service d'éducation et de formation :

    Ce service a pour mission d'éduquer les petits exerçants les AGR dans la commune d'Ibanda à la bonne gestion des crédits et rester continuellement dans les institutions de micro-crédits qu'ils désirent.

    Les notions d'andragogie seront données aux animateurs de ce service en vue de permettre de privilégier les échanges d'expériences

    7. Le service de suivi et de recouvrement :

    Ce service a pour missions d'accompagner les petits commercants exerçant les AGR de faire le suivi et l'accompagnement aux lieux d'activités des bénéficiaires en leurs prodiguant des conseils nécessaires. Ce service peut encore recouvrer ses fonds si certains petits commercants exerçant les activités génératrices de revenus en commune d'Ibanda sont prêt. Il peut être financé ou pas ; etéventuellementréorienter les concernés 

    V. CONDITIONS D'OCTROI DE CREDIT

    Etant donné que notre projet se veut une solution aux problèmes de financement des personnes moins nanties (incapables de donner un gage pour l'assurance d'une dette)pour pouvoir donner la chance à tous les petits commercants exerçants les AGR dans la commune d'Ibanda d'y accéder  sans beaucoup de peine ; il s'agit de :

    -Garantie : être membre actif dans l'association pour pouvoir bénéficier d'un projet ;

    -Echéance : 4 mois et renouvelable immédiatement aux clients fidèles

    -Taux d'intérêt : 2% à réduire au capital

    - Méthode de remboursement par tranche de quatre mensualités

    -Etre en exercice d'une activité rentable soit de production ou de commercialisation.

    VI. BUDGETISATION DU PROJET

    Tableau 23 : Cout des salaires du personnel

    Poste

    Nombre

    Sal /mois en $

    Sal /an en$

    Sal /2ans

    Coordinateur

    1

    450

    5400

    10800

    Secrétaire comptable

    1

    400

    4800

    9600

    Animateurs de recouvrement

    2

    250

    3000

    6000

    Agent social

    2

    250

    2300

    6000

    Huissier

    2

    90

    1080

    2160

    Total

    -

     
     

    34560$

    Source : nos recherches personnelles

    Tableau n°24 Matériels Roulant

    Désignation

    Nombre

    PU en$

    PT en $

    Land cruiser

    2

    3500$

    70000

    Camionnette Toyota

    1

    14500$

    14500$

    Moto DT Yamaha

    3

    5000$

    20000

    TOTAL

     
     

    104500$

    Source : nos recherches personnelles

    Tableau n°25 Frais de fonctionnement

    Désignation

    Cout total/an en $

    Cout total/2 ans en $

    Frais de fonctionnement des missions

    150×10=1500

    3000

    Transport/ Déplacement

    -

    2000

    Tenu et réunion de formation

    70×10=700

    1400

    Autres frais divers

    -

    500

    Total

    -

    6900$

    Source : nos recherches

    Tableau n°26 Equipement en meubles pour la salle de formation de la gestion de revenu aux petits commercants exerçants les AGR

    Désignation

    quantité

    PU en $

    PT en $

    Long table

    28

    60

    1680

    Chaises

    250

    15

    3750

    Tableau noir

    3

    25

    75

    Boite de craie

    100

    5

    500

    Etagères

    10

    130

    1300

    Bancs

    20

    5

    100

    Total

    -

    -

    7405$

    Source : nos recherches personnelles

    Tableau 27 Equipement en meubles dans les bureaux

    Désignation

    Quantité

    PU en $

    PT en $

    Chaises

    28

    15

    420

    Tables des bureaux

    10

    40

    400

    Etagères

    10

    140

    1400

    Salon complet

    1

    300

    300

    Tables simples

    4

    45

    180

    Armoires

    4

    110

    440

    Coffre-fort

    1

    300

    300

    Total

    -

    -

    3440$

    Source : Atelier de menuiserie vamaron en commune d'ibanda à Bukavu, juillet 2021

    Tableau n°28 Matériels et fournitures de bureau

    Désignation

    Quantité

    PU en $

    PTen $

    Ordinateur et imprimante

    3

    900

    2700

    Machine à écrire

    3

    120

    360

    Photocopieuse

    2

    400

    800

    Machine à calculer

    6

    3

    18

    Agrafeuses

    300

    4

    1200

    Classeurs

    14

    5

    70

    Boite d'attaches

    30

    4

    120

    Rame papier duplicateur

    30

    5

    150

    Rame papier carbone

    30

    8

    240

    Perforateur

    18

    5

    90

    Papier collant

    10

    5

    500

    Correcteur blanc

    5

    1

    5

    Boite des stylos

    5

    3

    15

    Cahier de compte

    40

    8

    320

    Cahier des présences

    5

    5

    25

    Tampons et sceau

    10

    10

    100

    Total

    -

    -

    6713

    Source : papeterie et maison de vente des outils informatiques, mégabyte Bukavu, juillet 2021

    Tableau 29 Fonds de crédits rotatif

    Désignation

    Cout total en $

    Crédits aux petits commercants les AGR en commune d'Ibanda

    150000$

    Total

    150000$

    Source : nos recherches personnelles

    Tableau 30 Cout général du projet

    Désignation

    Cout en $

    Engagement du personnel

    34560$

    Matériel roulant

    104500$

    Frais de fonctionnement

    6900$

    Location immeuble

    7405$

    Equipement en meuble dans les bureaux

    3440$

    Matériels et fourniture de bureau

    6713$

    Fond de crédit rotatif

    150000$

    Sous- total

    313518$

    Imprévu (10%)

    31352$

    Cout total du projet

    344870$

    Tableau n°31 : répartition du financement du projet

    Acteurs du projet

    Financement en $

    %

    Participation locale

    34487

    10%

    Women for Women internat

    137948

    40%

    PNUD

    172435

    50%

    Total

    344870$

    100%

    VII. RENTABILITE DU PROJET

    Notre projet est à caractère socio-économique et sera rentable dans les deux années de son exécution et va résoudre le problème de la pauvreté au niveau des ménages des petits commercants exerçants les activités génératrices de revenu AGR dans la ville de Bukavu

    Ce genre des personnes dépourvues de moyens financier seront en mesure de s'auto-prendre en charge et bien exécuter ces activités tout en leurs satisfaisant à leurs besoins primaires ainsi qu'ils arriveront à contribuer au développement de la province du Sud-Kivu.

    VIII. SUIVI ET EVALUATION

    Le suivi et évaluation seront faits par une équipe des experts en matière économique pour s'enquérir de l'état d'avancement des opérations de crédits octroyés aux petits commercants exerçants les AGR dans la ville de Bukavu

    CADRE LOGIQUE DU PROJET

    Titre du projet : PROJET D'OCTROIE DES MICRO-CREDITS ROTATIFS AUX PETITS COMMERCANTS EXERCANT LES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENU DANS LA VILLE DE BUKAVU

    Date du début : 01janvier 2020

    Date d'achèvement : 31 décembre 2021

    Durée : deux ans

    Cout global du projet : 344870$

    LV

    LH

    RN (Résumé narratif)

    IOV (Indicateur Objectivement Vérifiable

    MV (Moyen de Vérification)

    CC (Conditions Critiques

    Objectifs

    -Accorder des micro-crédits promotionnels indépendants aux petits commercants exerçant les AGR dans la ville de Bukavu

    -Assurer l'éducation des petits commercants exerçant les AGR dans laville de Bukavu en rapport à leurs besoins

    -Accroitre leurs connaissances par l'échange d'expériences et assurer leur promotion socio-économique

    -Plus de 85% des petits commercants exerçants les AGR formés en gestion rationnelle de leurs revenus à la fin du projet

    -95% des petits commercants exerçant les AGR reçoivent de micro-crédits à partir du mois d'Avril 2020

    -Une éducation est assurée pour eux à la fin de ce projet

    -Plus de 75% de ces petits commercants font l'échange d'expériences et assurent leur promotion socio-économique à la fin du projet

    -Rapport des animateurs

    -Témoignages des petits commercants exerçant les AGR dans la ville de Bukavu

    -Décente sur terrain

     

    But

    Accroitre le revenu des AGR de petits commercants débrouillards par l'appui de leurs initiatives en les octroyant des micro-crédits rotatifs ; leurs former comment faire la gestion rationnelle de ces revenus

    Plus de 300 petits commercants débrouillards confirment accroitre leurs activités génératrices de revenu et leurs initiatives ont étés appuyées à la fin du projet

    -Le rapport du coordinateur

    -Interview accordée aux petits commercants exerçant les AGR dans la ville de Bukavu

    -photos

    Décente sur le terrain

    -Que les petits commercants débrouillardsexerçant les AGR acceptent de participent à la formation

    -Que les formateurs soient compétents durant l'exercice de ce projet

    -Qu'il n'y n'ait pas la guerre

    Extrants

    -Personnel engagé

    -Bâtiment équipé en matériaux et matériels

    -Le système de crédits est mise en place

    -Micro-crédits octroyés

    -Fonds recouvrés

    -Suivi fait

    -Projet évalué

    -un staff de 12personnes engagé en janvier 2020

    -un bâtiment de 12 places de bureau est construit et équipé en matériaux et fournitures de bureaux à la fin de mars 2020

    -Les micro- crédits sont octroyés aux petits commercants pendant toute la durée de notre projet

    -Rapport du coordinateur

    -Rapport général du projet

    -Listes de participants aux séances de formation

    -Que le personnel soit compètent

    -Que le financement arrive à temps

    -Que la population encadrée respecte le délai de remboursement des micro-crédits

    Intrants

    -Engager le personnel

    -Equiper le bâtiment en matériaux et matériels

    -Mettre en place un système de crédit

    -Octroyer les micro-crédits

    -Recouvrer les fonds

    -Faire le suivi

    -Evaluer le projet

    -Engagement du personnel : 34560$

    -Matériel roulant : 104500$

    -Frais de fonctionnement : 6900$

    -Location immeuble : 7405$

    -Equipement en meuble dans le bureau : 3440$

    -Matériels et fournitures de bureaux : 6713$

    -Fonds de crédit rotatif : 150000$

    -Sous total : 313518$

    -Imprévus (10%) :31352$

    -Cout total du projet : 344870$

    -Bulletin de paie

    - Factures

    -Rapport financier

    -Contrat de bail

    -Bon de caisse

    -Que le financement arrive à temps

    -Que le prix de matériels ne remonte pas abusivement

    -Qu'il n'y ait pas la guerre


    CONCLUSION GENERALE

    Nous voici, Au terme de notre étude qui a porté sur la contribution du secteur informel sur la vie socio-économique de ménages de la ville de Bukavu en commune d'Ibanda durant la période allant de 2018-2020

    Nous sommes partis de deux questions de recherche suivantes :

    1. Quels sont les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel dans la commune d'Ibanda ?

    2. Que peut-être l'incidence des activités du secteur informel dans la vie socio-économique de la commune d'Ibanda ?

    Pour répondre à ces questions nous avons formulé les hypothèses selon lesquelles ;

    1. Les facteurs expliquant les activités commerciales du secteur informel dans la commune d'Ibanda serraient consécutifs à la prolifération des taxes et des impôts, à l'absence de la politique de création d'emplois, à la carence des unités de production, la pauvreté de la population, le chômage, en fin l'explosion démographique ;

    2. L'incidence des activités commerciales du secteur informel permettraient à la population de la commune d'Ibanda d'assurer effectivement sa survie et contribuer à l'épanouissement des ménages exerçant la dite activité

    Pour vérifier ces hypothèses et atteindre l'objectif global de faire une analyse des activités commerciales du secteur informel et sa contribution sur la vie socio-économique de ménages à Bukavu dans la commune d'Ibanda nous avons fait recours aux méthodes et techniques suivantes :-la méthode Analytique ;

    -la méthode statistique, soutenues par les techniques :

    -Documentaire,

    -Interview,

    -Questionnaire d'enquête,

    -d'Echantillonnage.

    Apart la partie introductive et la conclusion générale, notre travail est constitué de 4chapitres : Le premier chapitre qui porte sur le cadre conceptuel et théorique, il a été scindé en 2 parties, la première traite du cadre conceptuel et la seconde du cadre théorique ;

    Le deuxième chapitre a porté sur la présentation du milieu d'étude ou nous avons circonscrit la commune d'Ibanda ;

    Le troisième chapitre se focalise sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats

    En fin le quatrième chapitre porte sur le projet de développement.

    Apres analyse et interprétation des résultats sur base de l'échantillon de 96personnes enquêtées et l'application du logiciel Excel et le logiciel Word 2007 nous sommes aboutis aux résultats suivants :

    Sur 96 personnessoit 63,54% desenquêtes affirment que les facteurs qui expliquent la contribution du secteur informel dans la commune d'Ibanda sont : la prolifération des impôts et taxes, l'absence de la politique de création d'emplois, la carence des unités de production, la pauvreté, et l'explosion démographique ; 4,17% pour l'Exode rural et le chômage ce qui prouve à suffisance que les ménages de la commune d'ibanda est dans une situation de pauvreté et se réfugie dans des activités dites informelles cfr. Tableau(12)

    Ainsi, l'incidence de ces activités commerciales du secteur informel dans la vie socio-économique de la population de la commune d'Ibanda nuancée ainsi ; 65,62% pour la lutte contre la pauvreté et le chômage, la charge familiale cfr. Tableau(8), 60,4% pour assurer effectivement la survie et surtout l'alimentation familiale, 31,25% pour contribuer à l'épanouissement des ménages ou leur autonomie sociale, et 8,3% l'augmentation du revenu cfr. Tableau 10et13.

    Départ nos résultats il ressort que d'autres résultats nous ont permis de montrer le potentiel du secteur informel sur les activités commerciales de la population de la commune d'Ibanda ; Ainsi nos hypothèses ont étés bien vérifiées et affirmées par 100% de nos enquêtés dans la commune d'Ibanda cfr tableaux 9 -11-13-14

    Eu égard à ce qui procède, il convient de suggérer à ce niveaux ce qui suit :

    -A l'Etat congolais ; à travers la commune d'Ibanda de faciliter l'implication des unités de production formelle, d'appuyer financièrement toute initiative visant à améliorer et à contribuer à la vie socio-économique de la population de la commune d'Ibanda

    -Aux vendeurs du secteur informel ; de s'acquitter de leurs devoir civique pour contribuer aux développement de la province en payant des taxes et des impôts, d'être autonome et d'accroitre leur capital face aux obligations du secteur quant à la bonne gestion de leurs revenus

    Pour clore, cette recherche n'a pas un caractèredéfinitif,elle constitue néanmoins un apport significatif dans le domaine scientifique et ouvre les voies à d'autres chercheurs qui souhaiteraient poursuivre les recherches dans ce domaine.

     Nos espoirs de manière générale l'atteinte des objectifs fixés et que les résultats feront l'objet de la base de départ pour d'autres travaux ultérieurs.

    ANNEXES

    1. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

    Dans le cadre de notre recherche du travail intitulé «  la contribution du secteur informel sur la vie socio-économique de la population de Bukavu cas de la commune d'ibanda » nous étudiant de la 3eme année de Graduat en développement communautaire ; orientation Entrepreneuriat et gestion de projets, avons l'honneur de solliciter votre concours à la réalisation de ce présent travail pour sanctionner notre cursus académique.

    Questions 1. : Combien d'année vous exercer cette activité ?

    2. Quel est votre secteur d'activité ?

    3. Pourquoi avez-vous choisit cette activité ?

    4. Combien estimez-vous avoir comme capital initial pendant l'exercice de votre activité ?

    5. Comment est-ce que vous faite la répartition ou la gestion du revenu obtenu ?

    6. Lorsque vous êtes en train d'exercer vos activités qu'elles sont les taxes que vous payez à la mairie de Bukavu en commune d'ibanda ?

    7. Quels sont les facteurs qui expliquent le secteur informel dans la commune d'ibanda ?

    8. Que peut être l'incidence des activités commerciales du secteur informel dans la commune d'ibanda ?

    9. Qu'elles sont les stratégies que vous envisagé pour attirer la clientèle au niveau de vos activités exercées ?

    10. Quels sont les produits ou des marchandises alimentaires parmi lesquels vous importez au Rwanda ?

    11. Combien estimez-vous consommer par jours après calcul de votre revenu d'activité faite ?

    12. Combien gagnez-vous mensuellement après avoir exercé votre activité ?

    13. A quoi vous sert ce revenu après que vous ayez gagné de bénéfices dans votre activité ?

    14. Avez-vous une habitation propre à vous ou soit vous payez le loyer ?

    15. Que peut être l'incidence des activités commerciales du secteur informel dans la commune d'ibanda ?

    16. Quelle est votre recommandation vis-à-vis de ce secteur d'activité en commune d'Ibanda ?

    . BIBLIOGRAPHIE

    1. ALAIN BOUCHARD, cité par Cochrang, Manuel de l'échantillonnage en Sciences sociales, Dalloz ,4édition, Harmattan, 1997, p.33

    2. ANOUR Abel et Ali, une stratégie nouvelle du développement .Ed ouvrière Paris.1984

    3. ABDOULAYE NIANG « Ne plus compter ni sur l'Etat ni sur l'Industrie ou sur le secteur privé » « l'évolution des associations en milieu urbain sénégalais »cahier d'études africaines de piémont, 4, université de Turin

    4. DESCHAMPS, une économie informelle : faiblesse des pays africaine, Ed, pif, paris, 201

    5. DWIGHT STEVEN ETP David, Economie du développement .3eme ed.Boeck.Paris.2000

    7. J.P GOUREVITCH, Economic informelle,Ed.le, Ed.le pré aux clercs, Paris,20.2,P44

    8. KALALA, Introduction à l'économie du Zaïre, Kinshasa, Ed crises

    9.

    M.GRAWITZ, Méthodes de sciences sociales 4eme Edition, Dalloz, Paris, 200428 10.MAZUNDAR ; l'Exode rural dans le monde des affaires, Edition la Découverte, Paris, 2013

    11. R .PINTO et M .GRAWITZ, Méthodes en sciences sociales éd., Dalloz, Paris, 2002

    12. QUIVY et CO MPENHOUDT, Manuel de recherche en science sociales ,2eme Edition, paris, Dunod, 1995

    I. REVUES ; RAPPORTS ET DOCUMENTS OFFICIELS

    14. BIT.T Rapport sur la stratégie pour accroitre l'emploi productif au Kenya, Genève BIT, 1974, p422828

    15. Définition de l'article 77 du texte des lois sur la décentralisation au Sénégal du 22 mars 1996 qui définit la commune ainsi.

    16. Rapport du PNUD 19

    17. Source à la commune d'Ibanda, dans le rapport de 2011- 2018

    .ERRICUM .R, et Ali .colloque sur l'informel survie à la chance pour l'avenir en Zaïre ; Afrique, n°293, 1995

    MALIKWISHA Menin « L'importance du secteur informel en RDC », un article publié dans le bulletin de l'ANSD, volume 1, décembre 2000, pp. 21-40 KINSHASA ; Académie nationale des sciences du développement séance du jeudi le 27janvier 2000

    . SETURAMEN, L'importance du secteur informel en RDC , Bultin de l'ANSD , vol .1 .Kinshasa dec 2000

    II. MEMOIRES ET TFC

    1. BARHAFUMWA BAHANE « La contribution des petites et moyennes entreprises au développement économique dans la ville de Bukavu : cas de la commune de kaput »TFC, Entrepreneuriat et gestion des projets, ISM/Bukavu ,2018-2019

    2. Dieu-Merci MBUMBA « L'impact des petites et moyennes entreprises dans la vie socio-économique de la ville de Bukavu »Mémoire, ISDR/BKV ,2014

    3. Fortuné KASEKE, Impact socio-économique du secteur informel sur la vie des ménages dans la ville de Bukavu, mémoire, SCA, ISP 2014 inédit

    4. Fiston BOLA IWULA « L'impact de l'économie informelle dans la survie de la population kinoise » Mémoire, U K ; 2010

    5. KASEREKA, «  Impact socio-économique du secteur informel sur la vie des ménages dans la ville de Bukavu », Mémoire, ISP, SCA, 2014-2015, Inédit

    III.SITES INTERNET

    24. JP .GOUREVITCH, opcit, p.46 HTTPS, économie familiale et domestique, l'impact dans la société, ce 20/05/2021, consulté à 12h36

    TABLE DES MATIERSEPIGRAPHE.................................................................................I

    DEDICACE:................................................................................................II

    REMERCIEMENT.......................................................................................IIISIGLES ET ABREVIATIONS.................................................................. ......IV

    INTRODUCTION.........................................................................................5

    0.1 Etat de la question.....................................................................................5 0.1.1Les auteurs............................................................................................5

    0.2 Problématique de l'étude.............................................................................5

    0.3 Hypothèses de travail.................................................................................6

    0.4 Objectif du travail....................................................................................7

    0.5 Choix et intérêt du sujet..............................................................................7

    0.6 Approche méthodologique...........................................................................80.

    6 .1 Méthode utilisée....................................................................................8

    0.6.2 Technique utilisée..................................................................................8

    0.7 Difficultés rencontrées..............................................................................9

    0.8 Subdivision du travail................................................................................9

    CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE L'ETUDE.........11

    1. Cadre conceptuel....................................................................................11

    2. Cadrethéorique.......................................................................................13

    a. Origine du secteur informel........................................................................13

    b. Critères des activités informelles..................................................................15

    c. Classification des activités informelles............................................................16

    d. Incidence socio-économique........................................................................21

    CHAPITRE DEUXIEME : LA REPRESENTATION DE LA COMMUNE D'IBANDA ET APPROCHE METHODOLOGIQUE ...............................................................28

    Présentation de la commune d'Ibanda...............................................................28

    Population.................................................................................................30

    Subdivision administrative..............................................................................32CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS.............................................................................................36

    Présentation de la taille de l'échantillon...............................................................37

    Détermination de la taille de l'échantillon............................................................37

    Objectif de l'Enquête ...................................................................................38

    Déroulement de l'enquête...............................................................................38

    Variables..................................................................................................38

    Analyse et traitement des données.....................................................................39

    Présentation de résultats .................................................................................................39

    CHAPITRE QUATRIEME : PROJET D'OCTROIE DES MICRO CREDITS ROTATIFS AUX PETITS COMMERCANTS EXERCANT LES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS DANS LE SECTEUR INFORMEL DANS LA COMMUNE D'IBANDA......................49

    Choix et contexte du projet............................................................................49

    Justification du projet....................................................................................49

    Objectif du projet........................................................................................50

    Durée et localisation....................................................................................50

    Opérationnalisation.......................................................................................51

    Organigramme et programme des activités.......................................................54-55

    Fonctionnement du projet...............................................................................56

    Budgétisation.............................................................................................57

    Cadre logique.............................................................................................60

    Conclusion................................................................................................63

    Questionnaire d'Enquête................................................................................65

    BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................66

    * 1QUIVY et CO MPENHOUDT, Manuel de recherche en science sociales ,2eme Edition, paris, Duodi, 1995, P, 382

    * 2 KASEREKA, «  Impact socio-économique du secteur informel sur la vie des ménages dans la ville de Bukavu », Mémoire, ISP, SCA, 2014-2015, Inédit

    * 3Dieu-Merci MBUMBA « L'impact des petites et moyennes entreprises dans la vie socio-économique de la ville de Bukavu »Mémoire, ISDR/BKV ,2014

    * 4Fiston BOLA IWULA « L'impact de l'économie informelle dans la survie de la population kinoise » Mémoire, U K ; 2010 inédit

    * 5BARHAFUMWA BAHANE « La contribution des petites et moyennes entreprises au développement économique dans la ville de Bukavu : cas de la commune de kaput »TFC, Entrepreneuriat et gestion des projets, ISM/BKV ,2018-2019 inédit

    * 6ABDOULAYE NIANG « Ne plus compter ni sur l'Etat ni sur l'Industrie ou sur le secteur privé » dans son livre « l'évolution des associations en milieu urbain sénégalais »cahier d'études africaines de piémont, 4, université de Turin, p81-84

    * 7Dr MALIKWISHA Menin « L'importance du secteur informel en RDC », un article publié dans le bulletin de l'ANSD, volume 1, décembre 2000, pp. 21-40 KINSHASA ; Académie nationale des sciences du développement ; séance du jeudi le 27 janvier 2000

    * 8Rapport du PNUD 1998

    * 9 Fortuné KASEKE, Impact socio-économique du secteur informel sur la vie des ménages dans la ville de Bukavu, mémoire, SCA, ISP 2014 inédit

    * 10M.GRAWITZ, Méthodes de sciences sociales, 4eme Edition, Dalloz, Pari, 2004, p. 246

    * 11R .PINTO et M .GRAWITZ, Méthodes en sciences sociales, éd., Dalloz, Paris, 2002, p. 294

    * 12PINTO et GRAWITZ, Op.cit. ,2002 p .294

    * 13 www.com définition de l'article 77 du texte des lois sur la décentralisation au Sénégal du 22 mars 1996 , consulté, le 15juillet 2021 , à 17h00

    * 14DWIGHT STEVEN ETP .David , Economie du développement .3eme ed.Boeck.Paris.2000.p5

    * 15ANOUR Abel et Alli clé pour une stratégie nouvelle du développement .Ed ouvrière .Paris.1984.p226

    * 16BIT.T Rapport sur la stratégie pour accroitre l'emploi productif au Kenya, Genève BIT, 1974

    * 17SETURAMEN, L'importance du secteur informel en RDC, Bulletin de l'ANSD, vol .1 .Kinshasa déc. 2000, P40

    * 18MAZUNDAR,l'Exode rural dans le monde des affaires, Edition la Découverte, Paris, 2013, p.45

    * 19BOLA IWULA, Impact de l'économie informelle dans la survie de la population kinoise, TFC, UNIKIN, 2010, P3

    * 20ERRICUM .R, et Ali .colloque sur l'informel survie à la chance pour l'avenir en Zaïre ; Afrique, n°293, 1995, P48

    * 21idem

    * 22KALALA, Introduction à l'économie du Zaïre, Kinshasa, Ed crises1998, p.4

    * 23KALALA, Op.cit., p.121

    * 24J.P GOUREVITCH, Economie informelle, Ed. Le pré aux clercs, Paris,2002,P44

    * 25JP .GOUREVITCH, , économie familiale et domestique, l'impact dans la société, ce 20/05/2021, consulté à 12h36

    * 26 J.P GROUREVITCH, Op.cit., p.47

    * 27ALAIN BOUCHARD, cité par Cochrang, Manuel de l'échantillonnage en Sciences sociales, Dalloz ,4édition, Harmattan, 1997, p.33






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