III.3.3. Tableau N°8 : Statut matrimonial des
enquêtés
Statut matrimonial
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Effectif
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Pourcentage
|
Celibataire
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96
|
25
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Marié (e)
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199
|
52
|
Veuf (ve)
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58
|
15
|
Union libre
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31
|
8
|
TOTAL
|
384
|
100
|
Les données de ce tableau ci-dessus font remarquer que
la majorité des enquêtés, soit 52% sont des mariés.
Cette catégorie prévaut aux autres par le fait que les
mariés parcourent une vie de cohabitation. Il s'avère que les
conflits divers peuvent naitre du fait de l'interaction entre deux personnes ou
deux entités sociales.
Ce travail ne pourrait se passer de cette
réalité. Néanmoins, tout en n'étant pas
marié, l'individu se voit vivre au sein de la communauté en
entretenant diverses relations compatibles ou non et qui peuvent être
source des conflits. C'est ce qui justifie l'intervention d'autres
catégories au sein de cette recherche. On constate que les
célibataires ont été représentés à
25% suivi de veuf(ve)s à 15 %. N'empêche de constater que les
unions hors mariage constituent une réalité et les acteurs sont
exposés ou être sujet des conflits. Voilà pourquoi ils sont
représentés à 8% dans nos enquêtes.
III.3.4. Tableau N°9 : Niveau d'études des
enquêtés
Niveau d'études
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Effectif
|
Pourcentage
|
Sans formation scolaire (SFS)
|
12
|
3
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Primaire
|
134
|
35
|
Secondaire
|
215
|
56
|
Supérieur/Universitaire
|
23
|
6
|
Post-universitaire
|
0
|
0
|
TOTAL
|
384
|
100
|
Par le truchement des données du tableau ci-dessus,
nous constatons que 56% des enquêtés sont du niveau secondaire
suivi de ceux du niveau primaire. Nous remarquons que 6 % des
enquêtés ont franchi le niveau supérieur. Cette situation
offre un cadre développé d'analyse de la conflictualité en
Groupement Mbinga-Sud.
III.3.5. Tableau N°10 : Activités
principales des enquêtés
Activités de survie
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Agriculteur
|
100
|
26
|
Éleveur
|
77
|
20
|
Commerçant/Petit commerçant
|
54
|
14
|
Enseignant
|
73
|
19
|
Fonctionnaire
|
19
|
5
|
Profession libérale
|
11
|
3
|
Sans emploi
|
50
|
13
|
TOTAL
|
384
|
100
|
Il ressort dans le tableau ci-dessus que le secteur primaire,
c'est-à-dire l'agriculture et l'élevage occupent 46% des
personnes enquêtées. La vie au niveau des milieux ruraux
étant beaucoup assurée par les produits de ces deux
activités principales, il est sans doute acceptable que la population
soit en lutte permanente et cyclique pour accéder aux espaces pouvant
lui permettre de mener l'élevage et/ou d'entreprendre les
activités culturales.
Cette lutte liée à la jouissance des droits
fonciers met aux prises divers acteurs et peut entraîner des
conséquences sur la qualité des relations au sein d'une
même communauté avec des effets sur d'autres
communautés.
Par ailleurs, les données de ce tableau que le secteur
tertiaire, c'est-à-dire les enseignants, les petits commerçants,
les fonctionnaires et ceux de la profession libérale occupe 41%. Cette
situation se justifie par la dynamique sociale observée en Groupement
Mbinga-Sud en particulier et en Territoire de Kalehe où la population
tend à abandonner l'agriculture et l'élevage par souci d'estime
social. Au-delà de cette raison, l'accès à la terre
étant limité, le refuge est recherché dans le secteur
tertiaire par l'inertie du secteur secondaire. On constate aussi de 13% des
enquêtés sans emplois; ceci se justifie par le taux de
chômage accrue tant en milieu urbain qu'en milieux ruraux de la R.D.
Congo.
Il va sans dire que la diversité des activités
au sein des secteurs ci-haut soulignés crée des motivations
diverses dans le chef de différents acteurs, ce qui implique que leur
interaction peut faire naitre des conflits de toutes natures.
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