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Causes de la vulnérabilité du sol à  l'érosion dans la localité de Bweremana en territoire de Masisi


par Biteko Abdoul KARIM
Université Libre des Pays des Grands Lacs - Licence en Santé Environnementale 2015
  

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SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

< : Inférieur

> : Supérieur

: Assistant 2e mandat

CEE : Commission Economique Européenne

FAO : Food and Agriculture Organisation

FEC : Fédération Economique au Congo 

FF : Franc Fiscal

FSDC : Faculté de Santé et Développement Communautaires 

H  : Hectare

IC : Intervalle de confiance

LAE : Lutte Anti Erosive

MS : Micro Soft

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ONG : Organisation Non Gouvernementale 

ONU : Organisation des Nations Unies

Op. Cit. : Opere Citato

P : Probabilité

PL : Pas de Lien

Prof.  : Professeur 

RDC : République Démocratique du Congo 

SDC : Santé et Développement Communautaire

SPSS : Statistical Package for Social Sciences 

TS  : Très Significatif

UNICEF : United Nations Internationals Children's and Emergency Found;

USD : United States Dollars 

X2 : Chi-carré

RESUME

Notre étude porte sur les causes de la vulnérabilité du sol à l'érosion dans la localité de Bweremana en territoire de Masisi. L'objectif général de cette étude est de déterminer les causes de la vulnérabilité du sol à l'érosion dans la localité de Bweremana.

Cette étude est descriptive, transversale, qualitative et quantitative et pour atteindre notre objectif global, nous avons récolté des données quantitatives au près de 384 agriculteurs sélectionner selon la technique d'échantillonnage probabiliste stratifiée avec questionnaire d'enquête qui a été administré aux enquêteurs et pour les données qualitatives, nous avons adressé un guide d'interview aux informateurs clés. Les données issues de l'enquête ont été encodées au moyen du logiciel SPSS et les données recueillies au moyen d'un guide d'interview ont été traité dans le logiciel MS WORD. C'est en manipulant le logiciel SPSS que nous avons analysé les données par des tests statistique x2 ce qui nous permis de faire l'interprétation des résultats.

Les résultats trouvé par notre études sont les suivants :

Concernant les causes biologique de la vulnérabilité du sol à l'érosion, nous avons trouvé 87,9% des enquêtés ont des parcelles cultivées. La majorité de nos enquêtés font souvent la jachère dans leurs champs soit 78,7%. Pour la gestion des déchets du champ, 49% de nos enquêtés enfouissent les déchets dans le sol. Quand à ce qui est de l'utilisation des engrais dans les champs, la majorité des agriculteurs soit 64,1% des enquêtés ont niés l'utilisation des engrais dans leurs champs. Près de la moitié soit 47,1% de nos enquêtés ont plus de 20 ans d'exploitation de leurs parcelles. 71,9% nient faire la culture sur brulis. Concernant l'application des activités pastorales dans la localité de Bweremana, la majorité de nos enquêtés soit 77,6% disent ne pas les faire. Etant donné que le test prouve que la probabilité calculée est inférieur à 0,05 nous avons confirmé l'hypothèse selon laquelle la détérioration de la couverture végétal, la diminution de la teneur en matières organiques seraient les causes biologiques de la vulnérabilité du sol dans la localité de Bweremana.et avons rejeté les activés pastorales car en calculant la probabilité on trouvé (p> 0,05).

Pour les pratiques culturales inadéquates qui favoriserait la vulnérabilité du sol à l'érosion, nous avons trouvé que la rotation des cultures n'est pas d'application pour 75% de nos répondants. La totalité de nos enquêtés font l'association des cultures, plus de la moitié des répondants soit 64,8% ne font pas l'agroforesterie. La majorité de nos enquêtés soit 62,2% font le labour à plat tandis que 37,8% le font sur billons. Pour la fréquence de labour 70,6% disent faire le labour de leurs champs 2 fois par an. Prenant en compte les test statistique, avec une probabilité calculée inférieur à 0,05, nous avons admis l'hypothèse selon la quelle les défrichements des terres de pentes et la préparation superficielle des sols seraient les pratiques culturales inadéquates qui favoriseraient l'érosion dans la localité de Bweremana et avons exclus l'hypothèse de l'absence d'assolement car la probabilité calculée par les test statiques a donné p>0,05.

Quand à ce qui est des facteurs géo-climatiques, nous avons trouvé que quand il pleuvait dans la région, la taille des gouttes de pluies était grosse selon la majorité de nos enquêtés dans leur région soit 69,8%. En enquêtant sur les parcelles en pente, nous avons trouvés que presque la moitié de nos répondants soit 53,9% ont des parcelles en pentes sur toutes leurs superficies et pour limiter les risque d'érosion, la majorité de nos répondant soit 77,6% disent ne faire aucun aménagement. Les résultats des test statistiques ayant donné une p calculée inférieur à 0,05, nous avons donc accepté l'hypothèse selon la quelle la fréquence et l'intensité des pluies, la capacité de rétention de l'eau et la perméabilité du sol et la pente seraient les causes géo-climatique qui prédisposeraient le sol de Bweremana à l'érosion.

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