SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
< : Inférieur
> : Supérieur
: Assistant 2e mandat
CEE : Commission Economique Européenne
FAO : Food and Agriculture Organisation
FEC : Fédération Economique au Congo
FF : Franc Fiscal
FSDC : Faculté de Santé et Développement
Communautaires
H : Hectare
IC : Intervalle de confiance
LAE : Lutte Anti Erosive
MS : Micro Soft
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONG : Organisation Non
Gouvernementale
ONU : Organisation des Nations Unies
Op. Cit. : Opere Citato
P : Probabilité
PL : Pas de Lien
Prof. : Professeur
RDC : République Démocratique
du Congo
SDC : Santé et Développement
Communautaire
SPSS : Statistical Package for Social
Sciences
TS : Très Significatif
UNICEF : United Nations Internationals Children's
and Emergency Found;
USD : United States Dollars
X2 : Chi-carré
RESUME
Notre étude porte sur les causes de la
vulnérabilité du sol à l'érosion dans la
localité de Bweremana en territoire de Masisi. L'objectif
général de cette étude est de déterminer les causes
de la vulnérabilité du sol à l'érosion dans la
localité de Bweremana.
Cette étude est descriptive, transversale,
qualitative et quantitative et pour atteindre notre objectif global, nous avons
récolté des données quantitatives au près de 384
agriculteurs sélectionner selon la technique d'échantillonnage
probabiliste stratifiée avec questionnaire d'enquête qui a
été administré aux enquêteurs et pour les
données qualitatives, nous avons adressé un guide d'interview aux
informateurs clés. Les données issues de l'enquête ont
été encodées au moyen du logiciel SPSS et les
données recueillies au moyen d'un guide d'interview ont
été traité dans le logiciel MS WORD. C'est en manipulant
le logiciel SPSS que nous avons analysé les données par des tests
statistique x2 ce qui nous permis de faire l'interprétation
des résultats.
Les résultats trouvé par notre études
sont les suivants :
Concernant les causes biologique de la
vulnérabilité du sol à l'érosion, nous avons
trouvé 87,9% des enquêtés ont des parcelles
cultivées. La majorité de nos enquêtés font souvent
la jachère dans leurs champs soit 78,7%. Pour la gestion des
déchets du champ, 49% de nos enquêtés enfouissent les
déchets dans le sol. Quand à ce qui est de l'utilisation des
engrais dans les champs, la majorité des agriculteurs soit 64,1% des
enquêtés ont niés l'utilisation des engrais dans leurs
champs. Près de la moitié soit 47,1% de nos enquêtés
ont plus de 20 ans d'exploitation de leurs parcelles. 71,9% nient faire la
culture sur brulis. Concernant l'application des activités pastorales
dans la localité de Bweremana, la majorité de nos
enquêtés soit 77,6% disent ne pas les faire. Etant donné
que le test prouve que la probabilité calculée est
inférieur à 0,05 nous avons confirmé l'hypothèse
selon laquelle la détérioration de la couverture
végétal, la diminution de la teneur en matières organiques
seraient les causes biologiques de la vulnérabilité du sol dans
la localité de Bweremana.et avons rejeté les activés
pastorales car en calculant la probabilité on trouvé (p>
0,05).
Pour les pratiques culturales inadéquates qui
favoriserait la vulnérabilité du sol à l'érosion,
nous avons trouvé que la rotation des cultures n'est pas d'application
pour 75% de nos répondants. La totalité de nos
enquêtés font l'association des cultures, plus de la moitié
des répondants soit 64,8% ne font pas l'agroforesterie. La
majorité de nos enquêtés soit 62,2% font le labour à
plat tandis que 37,8% le font sur billons. Pour la fréquence de labour
70,6% disent faire le labour de leurs champs 2 fois par an. Prenant en compte
les test statistique, avec une probabilité calculée
inférieur à 0,05, nous avons admis l'hypothèse selon la
quelle les défrichements des terres de pentes et la préparation
superficielle des sols seraient les pratiques culturales inadéquates qui
favoriseraient l'érosion dans la localité de Bweremana et avons
exclus l'hypothèse de l'absence d'assolement car la probabilité
calculée par les test statiques a donné p>0,05.
Quand à ce qui est des facteurs
géo-climatiques, nous avons trouvé que quand il pleuvait dans la
région, la taille des gouttes de pluies était grosse selon la
majorité de nos enquêtés dans leur région soit
69,8%. En enquêtant sur les parcelles en pente, nous avons trouvés
que presque la moitié de nos répondants soit 53,9% ont des
parcelles en pentes sur toutes leurs superficies et pour limiter les risque
d'érosion, la majorité de nos répondant soit 77,6% disent
ne faire aucun aménagement. Les résultats des test statistiques
ayant donné une p calculée inférieur à 0,05, nous
avons donc accepté l'hypothèse selon la quelle la
fréquence et l'intensité des pluies, la capacité de
rétention de l'eau et la perméabilité du sol et la pente
seraient les causes géo-climatique qui prédisposeraient le sol de
Bweremana à l'érosion.
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