ECOLE DE L'HOTELLERIE ET DU TOURISME DE LA CEMAC
PARC NATIONAL DES MONTS DE CRISTAL
RAPPORT DE STAGE
EFFECTUE DU 17 JUILLET AU 08 SEPTEMBRE 2017 AU PARC NATIONAL DES
MONTS DE CRISTAL
EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR OPTION
AMENAGEMENT, GESTION DES EQUIPEMENTS ET SITES TOURISTIQUES
THEME : AMENAGEMENT ET REHABILTATION D'UN PARC
NATUREL : CAS DU PARC NATIONAL DES MONTS DE CRISTAL
(Gabon)
Préparé et présenté par
:
M I B A M B O
Brandon-Derhy
Encadreurs :
Jury :
1.
2.
3.
1. Encadreur académique :
M. BERMI TCHA Léonard
2. Encadreur professionnel
M. Jean-Baptiste SQUARCINI
Année accadémique 2017-2018
Ngaoundéré, le 27/02/2018
i
DEDICACE
A ma chère mère, DOUMBE Jeannette qui est la
première personne avoir cru en moi.
ii
REMERCIEMENTS
Tout au long de la période du stage et de la
rédaction de la rédaction du rapport de stage, de nombreuses
personnes nous ont apporté leur aide pour que notre stage se
déroule dans les bonnes conditions, aussi pour la réalisation de
notre rapport de stage. Nous ne pouvons pas entamer ce travail sans pour autant
témoigner notre gratitude envers tout ce beau monde.
Pour commencer, nous tenons à remercier l'Ecole de
l'Hôtellerie et du Tourisme de la CEMAC, pour avoir mis les moyens
humains et financier pour l'aboutissement de notre formation.
Ensuite, nous tenons à remercier respectivement nos
deux encadreurs académique et professionnel. Pour le premier, M. BERMI
TCHA Léonard, nous lui remercions pour son apport à notre
formation durant ces trois ans ainsi que pour sa disponibilité à
pour l'élaboration du rapport de stage. D'autre part, nous exprimons
notre reconnaissance à M. Jean-Baptiste SQUARCINI qui a
été notre encadreur professionnel durant notre stage et qui a
permis que notre ait lieu.
Pour terminer, nous tenons à remercier M. MABANDA
Nazire le conservateur du Parc National des Monts de Cristal et l'ensemble de
son personnel de m'avoir accueilli comme un de leur et d'avoir mis à ma
disposition sa documentation. Nous ne pouvons clôturer ces remerciements
sans manifester notre gratitude à toutes les personnes qui ont
contribué de près ou de loin à la réalisation de ce
chef-d'oeuvre.
iii
SOMMAIRE
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
ABREVIATIONS vi
INTRODUCTION GENERALE 2
Première partie : PRESENTATION DE L'ENTITE ET
DEROULEMENT DU STAGE 4
CHAPITRE 1 : Le Parc National des Monts de Cristal et son
environnement commercial 5
Section 1 : Présentation du Parc National des Monts de
Cristal 5
I. Situation géographique et accessibilité 5
II. Historique et évolution 6
III. Missions 7
Section 2 : Environnement commercial 8
I. Environnement interne 8
II. Environnement externe 13
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE 19
Section 1 : Tâches effectuées 19
I. Le service Opération-Aménagement 19
II. Le service surveillance et LAB 20
Section 2 : Les difficultés rencontrées 22
I. Service « Opération-Aménagements »
22
II. Service surveillance et LAB 25
Section 3 : les apports du stage 26
I. Les apports pratiques/ intellectuels 26
II. Les compétences acquises et développées
27
Deuxième partie : Etat de lieu du parc national et
amélioration de ses
installations et sentiers 29
CHAPITRE 3: ETAT DE LIEU DU PARC NATIONAL 30
Section 1 : Analyse diagnostique du parc national 30
I. Analyse du site naturel 30
II.
iv
Analyse du milieu humain 32
III. Analyse du site créé 33
Section 2 : Impacts de l'état d'aménagement du Parc
National des Monts
de Cristal sur l'activité touristique 39
I. Les installations de la base-vie 39
II. Sentiers de randonnée pédestre 42
CHAPITRE 2 : Amélioration des installations et sentiers du
Parc National
des Monts de Cristal 44
Section 1 : Aménagement et réhabilitation des
installations de la Base-vie
et des sentiers 44
I. Réhabilitation et aménagement de la Base-vie
44
II. Aménagement des sentiers de randonnée
pédestre 47
Section 2 : Programmation et coûts des travaux 50
I. Programmation des travaux 50
II. Coût des travaux 50
CONCLUSION GENERALE 51
BIBLIOGRAPHIE I
ANNEXES : II
TABLE DES MATIERES XVII
vi
ABREVIATIONS
ANPN : Agence Nationale des Parcs Nationaux
PNMC : Parc National des Monts de Cristal
SEEG : Société d'Energie et d'Eau
du Gabon
WWF : World Wildlife Fund (fonds mondial pour la
nature)
WCS : Wildlife Conservation Society (la
société pour la conservation de la vie sauvage)
PACEBco : Programme d'Appui à la
Conservation des Ecosystème du Bassin du Congo
CEEAC : Communauté Economique d'Afrique
Centale COMIFAC : Commission des Forêts d'Afrique
Centrale
2
INTRODUCTION GENERALE
Le tourisme est une activité ancienne qui a pris depuis
le 20ième siècle une dimension planétaire. Au
sortir de la deuxième guerre mondiale, le tourisme s'est
démocratisé et développé à travers
l'évolution sociale et la révolution des moyens de transport. Ces
différents facteurs ont permis aux touristes de voyager dans les pays
touristiques. En 2012, le monde comptabilise 1 milliard de flux touristiques en
destination de certaines régions touristiques à savoir l'Europe
avec 485 millions, l'Asie et le Pacifique avec 195 millions, l'Amérique
avec 150 millions et l'Afrique et l'Orient sont derrières. La situation
de l'Afrique particulièrement de la zone CEMAC dans le tourisme a
poussé les six Etats à mettre en place une école de
tourisme sous régionale à savoir l'Ecole de l'Hôtellerie et
du Tourisme (EHT-CEMAC) afin de développer le secteur en formant une
main d'oeuvre de qualité. L'EHT-CEMAC dans son programme de formation
consacre une période de stage en entreprise afin que l'étudiant
puisse se familiariser avec l'univers professionnel, d'y mettre en application
les connaissances et de compléter ces dernières. Mais aussi, ce
stage a pour objectif de permettre à l'étudiant de déceler
des dysfonctionnements dans l'entreprise.
C'est ainsi que nous avons passé notre stage de 52
jours au Parc National des Monts de Cristal qui est une entité publique
située au Gabon et dont sa mission principale est de préserver et
de conserver l'intégrité écologique des
écosystèmes et d'offrir des possibilités de visites
touristiques. Nous avons observé durant notre stage une insuffisance
d'installations et une vétusté de certains équipements
dans la base-vie d'une part et un non entretien des sentiers de
randonnée pédestre d'autre part. Ces insuffisances ont un impact
négatif sur les activités touristiques du parc à l'exemple
d'accident lors des randonnées. Ces différents impacts nous ont
permis de choisir le thème : « L'AMENAGEMENT ET LA REHABILITATION
D'UN PARC NATUREL : CAS DU PARC NATIONAL DES MONTS DE CRISTAL ». Il
revient à nous de démontrer que les installations
3
du parc et de ses sentiers de randonnée pédestre
doivent être aménagés et réhabilités pour
mettre les touristes en sécurité et d'assurer le bon
déroulement des activités touristiques.
Pour cet exercice, notre réflexion portera sur deux
grandes parties : en premier lieu, nous aurons la présentation du parc
national et son environnement commercial en chapitre 1 d'une part et le
déroulement du stage en chapitre 2 d'autre part. La deuxième
partie quant à elle portera sur l'état de lieu du parc national
en chapitre 3 et sur l'amélioration des installations et sentiers du
parc national au quatrième chapitre.
4
Première partie : PRESENTATION DE L'ENTITE ET
DEROULEMENT DU STAGE
Cette première partie reposera sur deux chapitres. Le
premier chapitre présentera d'une part le Parc National des Monts de
Cristal et d'autre part son environnement commercial. Le deuxième
chapitre portera sur le déroulement du stage où seront
présentés premièrement les tâches effectuées,
ensuite les difficultés rencontrées, enfin les apports du
stage.
5
CHAPITRE 1 : Le Parc National des Monts de Cristal et
son environnement commercial
Un parc national est une aire protégée
établie sur une portion du territoire où des
écosystèmes terrestres ou marins, des sites
géomorphologiques, historiques et autres formes de paysage jouissent
d'une protection particulière avec l'objectif de maintenir la
diversité biologique et les processus de régulation
écologique naturels en y autorisant des activités
réglementées d'écotourisme, de recherche scientifique et
d'éducation tout en contribuant au développement
économique et social des communautés locales. Le Parc National
des Monts de Cristal a été érigé pour ses
différentes richesses faunistiques et floriques.
Dans ce chapitre, il sera question de présenter d'une
part le Parc National des Monts de Cristal et d'autre part son environnement
commercial.
Section 1 : Présentation du Parc National des
Monts de Cristal
I. Situation géographique et accessibilité
Le parc national des Monts de Cristal se trouve au nord du
Gabon, entre les villes de Kango et Medouneu, dans les provinces de l'Estuaire
et du Woleu-Ntem (conf. annexe 1).
Contrairement aux autres parcs nationaux du pays qui sont
constitués d'un seul tenant, le parc national des Monts de Cristal est
partagé en deux (2) secteurs à savoir le secteur Séni au
Nord et le secteur Mbé au sud.
Le secteur Séni est situé dans le bassin de la
Noya et s'étend jusqu'à la frontière avec la
Guinée-Equatoriale. Le secteur Mbé est centré sur le
bassin versant de la rivière Mbé et contient les barrages
hydroélectriques de Kinguélé et de
Tchimbélé. Le parc par le secteur Séni n'est accessible
qu'à pied, depuis la route de Kougouleu-Médouneu. Et par le
secteur Mbé, le parc national est accessible en voiture depuis
Libreville par la route nationale 1 et la route privée
6
de la Société d'Energie et d'Eau du Gabon qui
mène à Kinguélé et à Tchimbélé
pour atteindre la base vie. Le parc est à 4h de la capitale politique
gabonaise et le trajet à parcourir est long de 80 km (conf. annexe 1
et 2).
II. Historique et évolution
Avant 1990, les portugais explorèrent le nord du Gabon
et découvrirent une chaîne de montagnes qui s'étend de la
frontière équato-guinéenne au nord jusqu'aux abords de
Ndjolé au sud. Ces derniers, émerveillés donnèrent
comme nom à cette chaine de montagnes « les monts de cristal
».
Le site des Monts de Cristal, en 1990 avait été
identifié dans les listes de sites forestiers comme zone prioritaire
pour la conservation en Afrique Centrale par l'Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (IUCN). Le document rédigé proposa
notamment la création d'une aire protégée de 410 000ha
dans les monts de Cristal. Cette proposition n'eut pas de suites
immédiates, mais en 2000 le ministère en charge des eaux et
forêts, avec l'assistance de WCS et du WWF, entreprit une
évaluation de ces sites critiques. C'est ainsi que deux ans plus tard,
à travers le décret n°611/PR/MEFEPEPN du 30 août 2002
portant classement du Parc National des Monts de Cristal, fut annoncée
la création du Parc National des Monts de Cristal et les douze (12)
autres par le Président du Gabon, Son Excellence Omar Bongo Ondimba, le
04 septembre 2002 à l'occasion du sommet de la Terre de Johannesburg.
Le processus de création des parcs est passé par
la création en 2002 d'un Conseil National des Parcs Nationaux (CNPN)
dont l'objectif était d'élaborer le cadre juridique et
constitutionnel devant gouverner la gestion des parcs nationaux au Gabon. Le
Conseil National Parcs Nationaux était aussi chargé de superviser
la création, l'implantation géographique, la gestion des parcs
nationaux, y compris les activités d'ordre touristiques et scientifiques
pouvant se déployer en leur sein. Cette phase aboutit en septembre 2007,
à la promulgation de la loi 003/2007 relative aux parcs nationaux qui
créée définitivement les treize (13) parcs
7
nationaux dans le domaine public de l'Etat. Cette loi
créée également une Agence Nationale des Parcs Nationaux
(ANPN), établissement public à caractère scientifique et
environnemental dont la mission principale est de gérer ces parcs
nationaux. En 2012, la SEEG à travers un partenariat avec l'ANPN,
cède une partie de sa base-vie de Kinguélé au parc
national afin de loger personnel et ses visiteurs.
Le Parc National des Monts de Cristal ne correspond cependant
pas à l'aire protégée proposée en 1990, car
celle-ci englobait une bonne partie des villages situés le long de la
route Kougouleu-Medouneu, ce n'était pas réaliste. Au lieu de
créer un grand parc national d'un seul tenant, il fut donc
décidé de créer un parc national de 120 000 ha,
partagé en deux secteurs séparés par une zone tampon de
25km de large de la route Kougouleu-Médoneu.
III. Missions
Cette aire protégée a été
désignée comme parc national pour :
- Protéger l'intégrité écologique
des écosystèmes dans l'intérêt des
générations actuelles et futures ;
- Exclure toute exploitation ou occupation incompatible avec
les objectifs de la désignation ;
- Offrir des possibilités de visites à des fins
spirituelles, scientifiques, éducatives, récréatives et
touristiques, dans le respect du milieu naturel et de la culture des
communautés locales.
Depuis sa création, l'objectif du parc national des
Monts de Cristal est de conserver les forêts « de nuages »,
site botanique le plus riche d'Afrique centrale et préserver le massif
forestier et sa grande faune, développer l'écotourisme et
permettre la production d'hydroélectricité.
8
Section 2 : Environnement commercial
I. Environnement interne
1. Organisation et structure du parc
Le Parc National des Monts de Cristal est une entité
publique qui est gérée par l'ANPN. Le parc emploie seize (16)
salariés. Ces derniers sont sous la direction du conservateur M. MABANDA
Nazaire. Dans le cadre de leur mission de gestion du parc, le Conservateur et
son personnel sont investis des missions de police judiciaire. Ainsi, avant
d'entrer dans leur fonction d'officier de police judiciaire, le Conservateur et
le personnel habilité prêtent serment devant la juridiction
compétente, dans les formes et conditions fixées par voie
réglementaire. Ils sont astreints au port d'armes, d'un uniforme et
d'insignes distinctifs dont les caractéristiques sont définies
par voie réglementaire. Les employés du parc ne vivent pas
permanemment au parc. Ils viennent au parc dans le cadre des missions
délivrées par le conservateur.
L'organigramme du Parc National des Monts de Cristal est une
structure hiérarchique linéaire (conf. annexe 3)
constituée de :
a. Le conservateur
Il a pour mission d'atteindre les objectifs du Plan de
gestion. Ce document présente sur la base d'une planification
quinquennale, les mesures envisagées pour assurer la conservation du
parc national et il est élaboré par l'administration du parc.
Pour ceci, il supervise l'ensemble des services du parc national et suit le
Plan de Travail Budgétaire Quinquennal et l'atteinte des objectifs
fixés pour les différents services.
b. Le conservateur adjoint
Il est chargé d'appuyer le conservateur dans la
réalisation des objectifs fixés par le Plan de gestion pour le
parc national. Il assure l'interface entre le conservateur et les
différents services du parc national.
c. 9
Le service comptabilité
Il est en charge du suivi budgétaire des fonds
internationaux, gabonais et aides attribués annuellement au parc
national. Il est aussi en charge du suivi des dépenses relatives aux
différents services du parc (investissement et fonctionnement). Ce
service compte seulement un agent qui est le chef du service.
d. Service logistique
Il s'occupe de la gestion du matériel du parc comme
les tentes, boussole, carte, GPS, matelas de couchage, matériel de
camping, etc. En d'autres termes, il a un regard sur le matériel et les
équipements du parc. En cas de manque de ces derniers, il effectue des
courses pour s'en procurer.
e. Service surveillance et LAB
Il est chargé de la mise en oeuvre et du suivi du
programme de surveillance et Lutte Anti-Braconnage à l'échelle du
parc national durant la période déterminée par le Plan de
gestion. Ce service a aussi pour mission d'accueillir et de guider les
touristes ainsi que les chercheurs. Il a pour mission d'organiser les
activités touristiques au sein du parc national. Il est chargé
d'apprêter les logements des visiteurs.
Ce service est composé d'un chef de service, de deux
chefs d'équipe, d'un point focal, des écogardes et d'un
chauffeur. Au sein de ce service, on compte 15 agents qui sont tous à la
base des écogardes.
f. Service «
Opération-Aménagement »
C'est un service d'appui à tous les autres services du
parc national. Ce service a pour mission d'une part d'organiser les missions de
terrains, de veiller à la mise à disposition du matériel
nécessaire aux missions, d'entretenir le matériel et de
réaliser les commandes en matériel pour les différents
services.
Ce service est chargé d'autre part de suivre les
projets d'aménagement et d'infrastructures à l'intérieur
du parc national :
10
- Constitution des dossiers techniques, - Sélection des
prestataires
- Suivi des travaux
- Entretien des aménagements réalisés
g. Service Ressources Humaines
C'est un service d'appui aux autres services du parc national.
Il est chargé de gérer les dossiers relatifs à tous les
agents du Parc National des Monts de Cristal.
2. Services touristiques et cotation
a. Services touristiques
- Hébergement
Le parc compte en son sein neuf (9) bungalows destinés
à loger le personnel du parc et les touristes. Ces bungalows sont
subdivisés en deux appartements chacun.
Quatre (4) bungalows comportant chacun deux (2) appartements
ont été mis à la disposition des touristes dont sept (7)
pour les loger et un appartement pour stocker le matériel à
l'exemple des draps. Chaque appartement contient trois (3) chambres comprenant
chacune deux (2) lits d'une place ; une douche ; une cuisine
équipée et un salon équipé (Conf. annexe
4).
Hormis ces appartements, le parc a mis à la disposition
des touristes un espace loisirs comportant des bancs sous abri, un barbecue et
une piscine non fonctionnelle. Cette espace loisir permet aux touristes de se
regrouper autour d'un barbecue en soirée (Conf. annexe 5).
- Randonnées pédestres
Le parc à travers ses sentiers propose aux touristes
des randonnées pédestres. Le parc dispose de cinq (5) sentiers de
randonnées pédestres (conf. annexe 6) qui sont :
11
? Le sentier Eben Noir, il a une longueur de 1,5km et le temps
mis pour le parcourir est 3h. C'est un sentier très difficile à
parcourir dû au fait qu'il est situé sur une montagne. Ce sentier
prend son origine derrière la base vie.
? Le Sentier de la Gorge sur la MBIVAME : il est situé
à 1km de la base vie et est long de 500m. La durée de la
randonnée sans baignade est de 40 min et avec baignade est de 1h10min.
Ce sentier propose aux touristes la baignade sur la rivière la Mbivane,
le camping pour pique-niquer et la découverte botanique. C'est un
sentier facile à parcourir car il est situé sur un sol plat.
? Le sentier Grande Cascade : il est situé à
1,2km de la base vie et est long de 700m. Le temps mis pour le parcourir est de
1h. C'est un sentier facile à parcourir et propose aux visiteurs la
découverte botanique, la vision des chutes sur la Mbè.
? Le Sentier Andok : il est situé à 1,3km de la
base vie et est long de 1,3km. Le temps mis pour parcourir ce sentier est de
2h. C'est un sentier difficile à parcourir et propose aux touristes la
découverte botanique, la baignade à travers la rivière la
Mbivame et le camping pour pique-niquer.
? Le Sentier de la Grande Cascade de Makabane: il est
situé à 19km de la base vie et est long de 300m. le temps mis
pour le parcourir est de 55 minutes. Ce sentier propose aux visiteurs la
découverte botanique et la vision des chutes d'Abangassa. Le sentier est
difficilement accessible.
- Visites techniques
Le parc propose aux touristes la visite des barrages et du
Complexe Hydro-électique (conf. annexe 7). Grâce à
une autorisation auprès de la SEEG, la visite des sites est
insérée dans le programme d'activités conçu par le
chef de mission. Ces visites guidées permettent aux touristes de
comprendre le mécanisme de transformation de l'énergie de l'eau
en électricité des barrages au Complexe Hydro-électrique.
Ces sites visités sont :
12
? Le barrage de Kinguélé: c'est un barrage qui a
été inauguré le 12 septembre 1969. Il est situé
à 3,5km de la base vie, le temps mis pour y aller est de 15 minutes en
véhicule.
? Le Complexe Hydro-électrique : c'est le centre de
supervision. Il a été inauguré le 19 juin 1973 par son
Excellence Albert Bernard Bongo le Président de la République et
a en son sein des turbines qui sont tournées par les eaux venant du
barrage de Kinguélé pour produire de l'électricité
qui est ensuite envoyé sur Libreville pour l'alimenter. Il est au sein
de la base Kinguélé à 2km de la base vie.
? Le barrage de Tchimbélé: il a
été inauguré en 1980. Il est situé au nord du parc
dans la zone tampon, à 43 km de la base vie. Le temps mis pour y
accéder est de 1h.
- Visite des villages et sites d'orpailleurs
Les villages d'orpailleurs, situés au nord du parc
précisément dans la zone tampon (conf. annexe 1) est
inséré dans le programme des activités pour son
activité régalienne de l'orpaillage. Le but de la visite des
sites d'orpaillage est la démonstration de la technique d'orpaillage
(conf. annexe 8). Ces villages d'orpailleurs sont au nombre de deux
à savoir :
? Le village Makabane: il est situé à 20km de la
base vie. Le site d'orpaillage est situé à 1,2km du village et le
temps mis pour y accéder est de 1h20min.
? Le village de Madouaka : il est situé à 26 km
de la base vie. Le site d'orpaillage est situé à 3km du
village.
b. Cotation
Le Parc National des Monts de Cristal pour tarifier le produit
proposé à sa clientèle, considère les
éléments suivants l'entrée par personne, le guidage par
personne et l'hébergement comme éléments de base de sa
tarification. Il présente les tarifs de ces derniers comme suite :
13
- Entrée au parc : 5 000fcfa/personne
- Guidage : ..5 000fcfa/ personne/ jour
- Hébergement 60 000fcfa l'appartement
à raison de 20 000fcfa la chambre
c. Communication
La renommée du parc parvient aux consommateurs
premièrement de bouche à oreille. Ensuite, d'autres institutions
publiques à l'exemple de l'AGATOUR et le Ministère en charge du
tourisme font la promotion du parc national.
II. Environnement externe
1. La clientèle
Le Parc National des Monts de Cristal de par sa position
géographique par rapport à Libreville, reçoit les
visiteurs venant de la capitale gabonaise. Ses marchés sont la France,
le Gabon, les Etats-Unis d'Amérique, l'Espagne et l'Afrique. Ces
derniers pour visiter le parc, choisissent soit de s'adresser directement
à l'ANPN, soit de passer par les agences touristiques. Par l'ANPN, ils
prennent contact avec le service tourisme du Secrétariat Exécutif
de l'Agence Nationale des Parcs Nationaux, où ils sont
enregistrés, s'acquittent des différents frais liés
à la consommation du produit touristique et une autorisation
d'entrée au parc leur est délivrée. Après ces
formalités, le service tourisme les informe sur la réglementation
du parc et les précautions à prendre, puis les met en liaison
avec le conservateur du parc. Par les agences touristiques, les clients se
rendent auprès d'une agence touristique pour acheter des packages. En
2017, le parc a enregistré 352 arrivées contre 166
arrivées en 2016. Les touristes fréquentent plus le parc national
en saison sèche précisément de la période de mai
à août (conf. annexe 9).
2. Les partenaires
Le parc travaille en partenariat avec le PACEBco, la SEEG et
WCS.
a. 14
PACEBco
Le PACEBco est un Programme d'Appui à la Conservation
des Ecosystème du Bassin du Congo (PACEBCo) financer par la Banque
Africaine de Développement (BAD) et qui a débuté en 2010.
Le PACEBCo a pour objectifs d'assurer la régénération des
écosystèmes, améliorer les conditions de vie des
populations et renforcer les capacités des institutions en charge de la
gestion des écosystèmes dans la sous-région de la CEEAC.
Il couvre quatre composantes à savoir :
- Renforcement des capacités des institutions du
traité de la COMIFAC ;
- Gestion durable de la biodiversité et adaptation aux
changements
climatiques ;
- Promotion durable du bien-être des populations ;
- Gestion et coordination du programme.
b. SEEG
La SEEG est une entreprise privée qui a pour mission de
fournir sur tout le territoire gabonais, les populations en eau et en
électricité à travers ses infrastructures de traitement
d'eau et de transformation d'énergie en électricité. Cette
dernière exploite depuis plus de 30 ans des installations
hydroélectriques de Kinguélé et Tchimbélé
pour fournir Libreville en énergie électrique.
L'ANPN et la SEEG ont lancé un partenariat commun pour
la bonne gestion et la valorisation touristique et pédagogique des sites
de Kinguélé et Tchimbélé dans le Parc National des
Monts de Cristal à travers une convention signée entre les deux
parties en 2013. Les deux partenaires se sont engagés à valoriser
les bâtiments présents sur le Parc National des Monts de Cristal.
Cette convention vise à :
15
- Valoriser le patrimoine immobilier de la SEEG à
travers la réhabilitation de 70 bâtiments présents sur les
sites Kinguélé et Tchimbélé dans le parc National
des Monts de Cristal ;
- Développer un pôle scientifique, destiné
à l'accueil des chercheurs nationaux et internationaux qui
mèneront des activités de recherches sur les
écosystèmes du parc national ;
- Créer un centre pédagogique,
dénommé « Classes vertes », d'éducation
environnementale et d'information destiné aux scolaires et aux visiteurs
;
- Promouvoir l'écotourisme, par l'aménagement de
sentiers et circuits de découvertes des écosystèmes du
parc national. (Source :
ga.ambafrance.org)
C. WCS Gabon (la société pour la
conservation de la vie sauvage) WCS est une organisation
internationale non gouvernementale américaine dont l'objectif est la
préservation et conservation de la faune et la flore du paysage
côtier/marin et forestier dans le monde et particulièrement en
Afrique.
Elle est présente au Gabon depuis 1980. La WCS a
apporté son soutien à l'Etat gabonais à la mise en place
de son réseau des parcs nationaux en 2002 à travers ses travaux
de recherches sur les recensements des éléphants de forêt
et du suivi d'un plan national d'évaluation des priorités de
conservation au Gabon. WCS aide à renforcer les compétences du
Gabon dans la gestion de son patrimoine naturel terrestre et marin, et à
suivre les résultats des mesures de protection de la faune entreprise.
Cette organisation, s'est engagée à faire comprendre aux
populations la raison d'être des parcs nationaux et leurs enjeux à
travers la sensibilisation et l'éducation aux idées de
conservation.
C'est ainsi que depuis 2004, la WCS a mis en place un
important programme de sensibilisation dans les monts de cristal axé sur
les populations villageoises de l'axe Kougouleu-Medouneu. Ce programme a pour
objectif de stopper la chasse commerciale et de faire comprendre aux
populations que la
16
conservation n'implique pas la non-exploitation mais
l'exploitation durable des ressources spontanées de la forêt.
3. Concurrents
Le parc national fait face à une concurrence sur le plan
local et national.
a. Concurrence locale
Le Parc National des Monts de Cristal au niveau local
c'est-à-dire dans la province de l'estuaire et ses environs fait face
à de nombreux concurrents. Ces derniers sont le Parc National d'Akanda
et le Parc national de Pongara.
- Le Parc National d'Akanda
Il est situé dans la province de l'Estuaire, au
nord-est proche de Libreville, précisément dans la partie
méridionale de la baie de Corisco, départements de la Noya et du
Komo Mondah. Le parc couvre une superficie d'environ 53.780 hectares. On
accède au parc national d'Akanda principalement par voie fluviale depuis
des embarcadères situés à Libreville et dans sa banlieue
d'Ambowé, Malibé, Bambouchine. Il est aussi accessible par voie
terrestre, depuis la route et la piste qui relient Libreville à la
Pointe Bolokouboué, via le Cap-Estérias.
Deux infrastructures touristiques sont actuellement
présentes dans le parc national d'Akanda et sa zone tampon, et proposent
des activités récréatives et éco-touristiques :
« Mondah Ecotour » (aussi appelé « Le beau
séjour» ou encore « Chez Ngoua Mba ») et « Cap
Caravane ». Ces structures proposent hébergement, restauration et
visite dans le parc national. A ce jour, il n'existe pas de convention de
concession touristique avec l'ANPN pour ces deux structures. « Mondah
Ecotour » propose des activités dans le parc national, notamment
des circuits en pirogue et à pied pour des promenades dans la mangrove
et dans des sentiers botaniques (essentiellement des orchidées).
- Le Parc National de Pongara
17
Il se trouve sur la rive gauche de l'estuaire du Komo en face
de Libreville et sur la façade Atlantique. Le parc national couvre une
superficie d'environ 92 970 hectares. Il est situé dans la province de
l'Estuaire, Département du Komo Océan. On accède au parc
national de Pongara principalement par la voie maritime depuis les ports de
Libreville : Port Môle, Michel Marine et Barracuda. Il est aussi
accessible depuis la nationale n°1, qui relie Libreville à Ntoum
Donguila, puis en travaersant le Komo par le bac ou en pirogue.
Le parc national de Pongara, du fait de sa proximité
avec Libreville, attire chaque fin de semaine de nombreux visiteurs, pour de
courts séjours balnéaires. Deux infrastructures touristiques sont
actuellement présentes dans le parc national de Pongara et assurent
leurs activités écotouristiques. Ces infrastructures sont
«La Baie des Tortues » (titre foncier) et «Pongara Lodge»
(convention de concession). Ces dernières sont des
hôtels-restaurants, offrant principalement un tourisme de farniente et de
détente à leurs visiteurs, ainsi que des possibilités de
découverte des écosystèmes du parc national.
b. La concurrence nationale
La faune sauvage, et principalement les espèces «
phares » (gorilles de plaine, éléphants de forêts,
baleines...), constituent les principaux attraits touristiques du Gabon. En ce
sens, le Parc National des Monts de Cristal est fortement
désavantagé par rapport à d'autres parcs qui permettent
une observation bien plus aisée des grands mammifères.
Cependant, le tourisme de nature et l'écotourisme au
Gabon n'étant qu'à ses prémices, l'offre est insuffisante
pour donner lieu à un véritable contexte concurrentiel car
certains parcs nationaux ne possèdent pas des infrastructures
d'hébergement et d'autres dépendent totalement de
l'écotourisme. Dans ce contexte, les Monts de Cristal
bénéficient d'un avantage incontestable car le parc
possède des infrastructures d'hébergements et ses
activités touristiques ne reposent pas seulement sur
l'écotourisme mais il offre aussi aux visiteurs les
18
visites techniques à travers les barrages
hydroélectriques de Kinguélé et Tchimbélé.
Cette destination possède encore un autre avantage concurrentiel qu'est
sa proximité à Libreville. Grâce à cette
proximité, la clientèle résidante dans la capitale a cette
facilité d'y passer des week-ends.
En somme, le Parc national des Monts de Cristal est une
entité publique situé entre la province de l'estuaire et la
province du Woleu-Ntem et est constitué de deux secteurs à savoir
le secteur Séni au nord et le secteur Mbé au sud. Il a
été créé en 2002 puis il est placé à
la même période sous la tutelle du Conseil National des Parcs
Nationaux (CNPN). En septembre 2007, la loi 003/2007 relative aux parcs
nationaux crée définitivement le Parc National des Monts et les
12 autres parcs dans le domaine public de l'Etat. Cette loi crée aussi
une Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) qui remplace le CNPN et a pour
mission principale de gérer les treize (13) parcs nationaux. Cette aire
a été érigée en parc national pour préserver
et conserver la faune et la flore, mais aussi pour permettre la pratique de
l'écotourisme, de sensibiliser l'homme sur les enjeux de la protection
de l'environnement et de mener des recherches scientifiques. Il est
placé sous l'autorité d'un conservateur qui dispose d'un
personnel pour atteindre les objectifs fixés par le plan de gestion du
parc national. Le personnel du parc assure les missions de surveillance et de
lutte anti-braconnage ainsi que celle d'organiser les activités
touristiques. L'administration du parc national propose aux touristes un
produit touristique unique qui est tarifié en fonction de
l'entrée, du guidage et de l'hébergement. La clientèle du
parc est une clientèle locale basée à Libreville en
majorité. Le parc possède de nombreux partenaires qui participent
à son éclosion, mais il a aussi de nombreux concurrents sur le
plan local et national.
Le volet touristique du parc national notamment à
travers l'écotourisme a permis que notre stage se déroule dans ce
permis. Ce déroulement de stage sera présenté dans le
chapitre 2.
19
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE
Le premier jour de notre stage, nous avons été
reçus à l'Agence National des Parcs Nationaux, au service
Aménagement pour un entretien, avec Monsieur Jean Baptiste SQUARCINI
chef de service chargé de l'Aménagement des Parcs, où il
était question de nous présenter les conditions et missions de
notre stage.
C'est ainsi que du 17 juillet au 08 septembre 2017, nous avons
parcourus deux (2) services où nous avons eu à effectuer de
nombreuses tâches. Au cours du stage, nous avons été
confrontés à de nombreuses difficultés mais aussi nous
avons été énormément enrichis.
Dans ce chapitre, il sera question de présenter
premièrement les différentes tâches effectuées dans
chaque service parcouru. Ensuite nous évoquerons les difficultés
rencontrées durant notre stage. Enfin, nous vous présenterons les
apports du stage dans notre vie professionnelle.
Section 1 : Tâches effectuées
Durant notre stage nous avons parcourus deux (2) services au
parc à savoir le service Opération-Aménagement et le
service surveillance et LAB.
I. Le service Opération-Aménagement
Dans ce service, nous avons eu pour mission de faire des
descentes sur le terrain afin de faire un état de lieu des
différents aménagements entrepris au sein de la base vie et des
sentiers de randonnée pédestre. Nous avons aussi suivi une
formation à l'ANPN concernant le GPS GARMIN.
D'abord, Concernant la base vie, il était question
d'apprécier la qualité des équipements
d'hébergements et de loisirs notamment avec l'espace loisir. On avait
aussi pour mission d'inventorier les manquements observés au sein de la
base vie ainsi que de proposer des solutions de réfection de
certaines
20
infrastructures et équipements délabrés.
Nous avons aussi relevé les données spécifiques des
équipements de la base vie.
Au niveau des sentiers, nous avons eu pour missions
d'apprécier leur état actuel, puis d'observer les
difficultés rencontrées par les touristes durant la pratique des
randonnées et de déceler les causes.
Pour faire ressortir certaines données qui
nécessitent l'utilisation d'un GPS, l'ANPN nous a fait suivre une
formation axée sur l'utilisation d'un GPS GARMIN qui est lié
à la technologie de surveillance de l'agence basée sur la
géolocalisation des agents des différents parcs et de ses
équipements motorisés sur l'ensemble du territoire national
à travers les traceurs intégrés dans les véhicules
et des GPS mis à la disposition des agents. Cette formation avait pour
but d'une part de montrer comment réaliser des tracés d'un
itinéraire dans le GPS et d'autre part comment marquer un point
géographique dans un GPS. Après cette formation, l'ANPN mis
à notre disposition des GPS pour relever les données sur le
terrain afin d'élaborer des cartes géographiques.
II. Le service surveillance et LAB
Dans ce service, il était question d'accueillir les
touristes et les guider dans les différentes activités.
Cependant, avant de rentrer en service, il nous a été
conseillé d'une part de nous imprégner des
spécificités du produit touristique proposé aux touristes
à travers la lecture des oeuvres qui abordent et présentent le
Parc National des Monts de Cristal, d'autre part d'observer comment les
écogardes travaillaient. Le premier objectif de cette démarche
est de faire en sorte que nous puissions connaître le parc dans ses
moindres détails afin que nous puissions bien édifier et
répondre aux préoccupations des touristes. Le deuxième
objectif est d'acquérir les qualités d'un guide pour gérer
et guider un groupe de touristes lors des différentes activités
touristiques.
1. 21
Accueil
Le chef de service écogarde lors des missions,
répartit selon le nombre de groupes que le parc va recevoir un personnel
chargé d'accueillir et de guider un groupe autrement dit les
gérer tout au long de leur séjour au parc. C'est ainsi que dans
ce service, nous avons été chargés de recevoir les groupes
de touristes à leur arrivée à la base vie. L'accueil se
déroulait en trois parties à savoir la prise de contact, puis la
présentation de la base vie enfin la troisième partie
était la présentation du programme d'activités durant leur
séjour au parc.
La prise de contact consistait à présenter
l'ensemble du personnel d'éco gardes mis à leur disposition pour
les accompagner et guider tout au long de leur séjour.
La présentation de la base vie consistait à
leur présenter en bref le lieu d'accueil en terme d'infrastructure
d'hébergement et de loisir puis de leur présenter les
différents appartements qui leur ont été
affectés.
La communication du programme consistait à
présenter les différentes activités touristiques qui
seront pratiquées par les touristes. Cette phase présente aussi
les différents sentiers de randonnées et lieux touristiques que
visiteront les touristes (conf. annexe 11).
2. Guidage
Hormis l'accueil, nous avons guidé les touristes dans
les différents sites touristiques du parc national à savoir :
- Guider les touristes au coeur de la forêt à
travers les sentiers de randonnées pédestres. Il faut savoir que
le parc dispose de cinq (5) sentiers de randonnées pédestres qui
ont été conçus par les écogardes et un botaniste
qui a pour mission d'inventorier les essences naturelles où passeront
les sentiers. En effet, ce sont les essences et les attraits ou
curiosités qui déterminent la création d'un sentier dans
un espace déterminé. Les essences sélectionnées par
le botaniste ont un lien avec
22
la culture gabonaise et les usages quotidiens. Ce sont ces
différentes caractéristiques qui rendent le sentier attrayant.
Les essences et attraits répertoriés transforment le sentier en
un musée à ciel ouvert. Ces curiosités touristiques sont
les motivations de la visite. Durant le stage, nous avons guidé les
touristes dans les sentiers suivants : Sentier Gorge sur la Mbivane, Sentier
Grande Cascade, Sentier Andok et le Sentier Grande Cascade de Makabane. Lors
des randonnées pédestres, nous présentons et
édifions les touristes sur les différentes essences
rencontrées tout au long du sentier.
- Faire visiter aux touristes les sites d'orpaillage.
L'activité d'orpaillage est pratiquée par les indigènes
des villages Madouaka et Makabane. Ces deux villages sont situés au nord
du parc, dans la zone tampon.
- Accompagner les touristes dans les différents
barrages hydroélectriques et au Complexe Hydro-électrique de
Kinguélé où un agent de la SEEG se tient comme guide
local.
Section 2 : Les difficultés
rencontrées
Notre stage au Parc National des Monts de Cristal s'est bien
déroulé, toutefois nous avons été confrontés
à quelques difficultés dans les différents services.
I. Service « Opération-Aménagements
»
Au sein de la base vie nous avons observé de nombreux
problèmes liés à l'aménagement qui sont :
- Absence des parkings
Lorsque les touristes viennent dans le parc, ils sont
obligés de stationner leurs véhicules n'importe où,
précisément dans les zones réservées à
l'espace vert et sur la voie interne. Cette absence de parkings amène
les visiteurs à garer leurs véhicules de manière
anarchique. Le problème majeur posé par cette absence de parking
est l'obstruction entre véhicules sur la voie interne de la base-vie. Ce
qui fait que certains groupes de touristes pour se déplacer avec leur
véhicule doivent
23
appeler un autre groupe de touristes pour qu'il
déplacent leurs véhicules afin de libérer le passage.
- Absence des panneaux signalétiques
Au sein de la base, il y a une absence des panneaux
d'informations. Les touristes, à leur arrivée au sein de la base
vie, ils ne trouvent aucun panneau d'informations qui pourrait les
présenter et renseigner par exemple sur l'histoire du parc, sur les
fonctions des différents équipements et bâtiments existant
dans la base vie, etc. Ce problème donne plus de travail aux
écogardes au niveau de la présentation du parc et ses
différentes activités. Cette absence de panneaux d'information
amène aussi les touristes au sein du parc à être totalement
dépendant des employés du parc en cas de besoins en
information.
Au niveau des sentiers, les autorités ont
implanté seulement à l'entrée de chaque sentier un panneau
d'informations qui présentent le sentier et les différentes
activités qui peuvent être menées. Mais tout au long des
sentiers, il y a une absence de panneaux d'informations qui peuvent par exemple
bien présenter les essences d'arbres. Cela faciliterait les
écogardes d'une part à repérer ces essences et d'autre
part à les présenter aisément car lors des
randonnées pédestres, les guides ont du mal à
repérer les essences ou encore ont du mal à les
présenter.
- Absence d'éclairage public
La base vie dans la nuit n'est pas éclairée
totalement. Cela est dû au non fonctionnement de la majorité des
lampadaires qui sont d'ailleurs vétustes. Ce problème
d'éclairage met les visiteurs dans l'insécurité totale.
- Absence de certains équipements et infrastructures
Au sein de la base vie, il y a une absence
d'équipements comme les jeux pour enfant. La majorité des
visiteurs du parc se déplacent avec leurs enfants ; et ces derniers,
lorsque leurs parents sont occupés, errent dans la base-vie. Le parc ne
dispose pas d'un espace de promotionnel pouvant vendre les terroirs de la
24
localité ainsi que du pays. On note l'absence d'un
restaurant au sein du parc qui amène les visiteurs à suivre une
longue procédure de réservation auprès de l'entreprise
NEWREST qui est une structure de restauration qui preste ses services aux
agents de la SEEG et est basée à Libreville.
Tout au long des sentiers, il y'a une absence d'aires de repos
autrement dit des bancs. La pratique des randonnées en pleine nature,
amène souvent les randonneurs à vouloir s'assoir afin de bien
contempler la nature, de bien respirer l'air frais et de méditer.
- Absence d'aménagement de sentiers
Tous les sentiers du parc sont non aménagés. Ils
sont en mauvais état et ils sont glissants. Pendant la saison de pluie,
ces sentiers sont impraticables dans certaines zones surtout au niveau des
montés. En outre, ces sentiers sont trop étroits. Les
activités de randonnées se déroulent souvent mal dû
à l'état des sentiers qui cause la chute des touristes et ces
derniers peuvent avoir un choque grave qui les amène à
interrompre le programme de la journée ou encore d'abréger leur
séjour dans le parc et précipite leur départ.
- Absence d'aires de pique-nique au niveau du sentier de la
Grande Cascade et celui de la Grande Cascade de Makabane.
- Des infrastructures non fonctionnelles
Au sein de la base vie, certains équipements et
bâtiments ne sont pas utilisés. Cela est dû d'une part pour
certains à leur mauvais état. En effet, ces infrastructures sont
délabrées, ils ne font pas l'objet d'une réhabilitation.
Il s'agit notamment de la piscine et deux bâtiments d'hébergement.
D'autre part, il existe des infrastructures en bonne état mais qui ne
remplissent pas leur fonction. Il s'agit notamment du bâtiment «
classe verte » et celui des bureaux administratifs.
25
II. Service surveillance et LAB
Au sein de ce service, nous avons été
confrontés à de nombreuses difficultés d'une part et nous
avons observé certaines insuffisances à savoir :
- Problème de gestion de la clientèle qui est
caractérisée d'abord par une mauvaise qualité d'accueil
des touristes. En effet, lorsque les groupes arrivent au parc, la
première prise de contact est faite en pleine air. L'accueil est fait en
plein sous le soleil car la majorité des groupes arrivent au parc aux
environs de 12h. Ensuite, il y'a une absence d'un bâtiment d'accueil car
les touristes sont reçus en pleine air. Enfin, lorsque les touristes
viennent au parc, ils ne sont pas bien équipés pour les
randonnées pédestres c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la
bonne tenue, chaussures adéquates et autres matériels pour la
pratique de l'activité. Certains touristes pour pratiquer les
randonnées pédestres en pleine forêt portent des culotes et
des basquets qui leur porteront préjudice lors des traversées des
cours d'eau et bien d'autres vecteurs qui les amènent à
être retissant pour la suite dû au fait que leurs chaussures soient
mouillées de l'intérieur.
- Une connaissance limitée des essences et des
curiosités qui jalonnent les différents par écogardes. En
effet, les écogardes du parc national ont le devoir d'édifier les
touristes sur les richesses floristiques et faunistiques de chaque sentier lors
des randonnées pédestres. Mais, il est à constater que
durant le déroulement des activités, les écogardes ont du
mal d'une part à repérer les essences, d'autre part à
expliquer leur usage dans la société. La conséquence de
cet état de fait est que les guides peuvent parcourir plusieurs
kilomètres sans édifier les touristes.
- L'absence des bancs tout au long des sentiers. Lors des
randonnées, les touristes souhaitent parfois faire une pause dû au
fait qu'ils sont épuisés, exténués ou ils veulent
contempler la nature mais ils n'ont pas de lieux aménagés pour
marquer la pause.
26
- Absence de cartes géographiques pour situer les
sentiers et sites où se déroulent les différentes
activités touristiques. Lorsque les guides présentent aux
touristes le programme d'activités établi pendant leur
séjour au parc, aucune carte n'est présentée pour donner
aux visiteurs une idée de la position géographique de chaque
sentier pédestre et sites touristiques.
- Difficulté pour faire visiter les barrages
hydroélectriques. En effet, pour effectuer la visite technique des
barrages, il faut obtenir une autorisation auprès du chef de la
supervision des barrages et ce dernier au cas où il autorise la visite
des barrages, un expert du domaine est détaché pour accompagner
les touristes dans ces sites afin de les édifier sur l'historique et le
fonctionnement des barrages. Cependant, les agents du parc expriment
tardivement le besoin auprès de la SEEG pour faire visiter les barrages
aux groupes de touristes, autrement dit les écogardes informent les
agents de la SEEG leur souhait de visiter les barrages le jour où les
touristes sont déjà dans le parc. La majorité du temps,
ils ne l'expriment pas avant l'arrivée des touristes, ce qui
amène souvent les agents de la SEEG à refuser leur demande pour
la simple raison qu'ils n'ont pas été avisés avant
l'arrivée des touristes et qu'ils ont prévu autres choses dans
leur agenda. Ce refus, bouleverse totalement le programme des activités
car la visite des barrages constitue une activité touristique essentiel
pour le parc. Ce qui créé un sentiment de déception
auprès de la clientèle du parc.
Section 3 : les apports du stage
I. Les apports pratiques/ intellectuels
Les apports du stage ont été nombreux car nous
avons été vraiment plongés au coeur du métier.
D'une part, nous avons pu mettre en pratique la notion d'accueil touristique
que nous ne connaissions que sous l'angle théorique. En effet, nous
avons pu constater que l'accueil est un facteur clef dans le domaine du
tourisme. Si les touristes sont mal accueillis, il peut avoir une lourdeur
entre les
27
touristes et les guides ou encore cela peut causer un
désintéressement généralisé de la part des
touristes.
D'autre part, nous avons pu mesurer l'importance de
l'aménagement dans le secteur touristique. En effet,
l'aménagement favorise le bon déroulement des activités
touristiques sur le terrain. Il réunit toutes les conditions techniques
possibles pour proposer des bons sites aménagés dans l'objectif
de rendre le séjour du visiteur un moment inoubliable.
II. Les compétences acquises et
développées
Durant notre stage, nous avons acquis diverses
compétences telles que celle en guidage. En effet, après avoir
été édifiés par les écogardes sur la gestion
d'un groupe de touristes lors des visites ou des randonnées
pédestres et après avoir observé comment les
écogardes guident les groupes de touristes, nous avons pu
développer cette compétence en nous et de la mettre en pratique
durant notre passage au service écogarde.
D'autre part, nous avons appris à utiliser un GPS
Garmin pour randonnées lors d'une formation à l'ANPN. En effet,
grâce à cette formation nous avons reçu des connaissances
non seulement sur la manipulation d'un GPS mais aussi sur l'enregistrement des
points de coordonnées géographiques et des tracés afin de
produire une carte qui fera ressortir ces derniers. Ces différents
points enregistrés servent aussi de point de repère dans le GPS
dans le cadre d'une mission de lutte anti braconnage.
En somme, durant le stage nous avons effectué de
nombreuses tâches dans le service «
Opération-Aménagement » et celui de « Surveillance et
LAB ». Au service Opération-Aménagement, il a
été question d'inventorier et d'apprécier les
aménagements effectués au sein de la base-vie ainsi que au niveau
des sentiers et de proposer des solutions face aux problèmes
d'aménagement existant. De plus, au sein de ce service nous avons suivi
une formation concernant l'utilisation du GPS Garmin. Au service «
Surveillance et LAB », nous avons été amené
à
28
apprêter les logements des touristes et accueillir ces
derniers. Nous avons aussi guidé les touristes dans les
différentes activités touristiques existant au parc national.
Cependant, pendant le stage nous avons été
confrontés à quelques difficultés dans les
différents services effectués. Dans le service
Opération-Aménagement, nous avons observé un
problème d'aménagement qui se manifeste à travers la non
compatibilité de l'infrastructure d'accueil du parc national qui ne
respecte les normes ; l'absence de parking, de panneaux d'informations,
d'aménagement de sentiers de randonnées pédestres et la
non réhabilitation de certaines installations de la base-vie. Au service
Surveillance et LAB, les difficultés rencontrées sont la mauvaise
gestion de la clientèle, une connaissance limitée des essences de
forêts du parc par les écogardes, l'absence d'aires de repos ou
des bancs, tout au long des sentiers et l'absence de communication et
d'organisation entre les agents du parc national et la SEEG. Ces
différentes difficultés rencontrées font ressortir le
problème de gestion du Parc National des Monts de Cristal.
Toutefois, malgré ces difficultés
rencontrées, notre stage s'est très bien déroulé. A
travers le stage, au niveau des apports pratiques et intellectuels, nous avons
pu mettre en pratique l'accueil touristique et nous avons pris conscience de
son importance ainsi que celle de l'aménagement pour le bon
déroulement des activités touristiques. Au niveau, des
compétences acquises et développées nous avons appris
à gérer et guider les groupes de touristes durant les
activités touristiques. De plus, nous avons appris à utiliser le
GPS Garmin.
Les difficultés rencontrées durant le stage,
feront l'objet d'étude de notre deuxième partie de travail.
29
Deuxième partie : Etat de lieu du parc national
et amélioration de ses installations et sentiers
Le Parc National des Monts de Cristal depuis sa date de
création à nos jours s'est doté d'une base-vie et des
sentiers afin de loger son personnel et les touristes ; et de pratiquer
l'écotourisme.
Cependant, il est à observer certaines insuffisances
concernant les installations et les sentiers de randonnée
pédestre qui ont un impact direct sur le déroulement des
activités.
Cette partie comportera deux chapitres. Dans le premier
chapitre, il sera question d'élaborer un état de lieu du parc
national. Et au deuxième chapitre il sera question d'améliorer
les installations et les sentiers pédestre du parc national.
30
CHAPITRE 3: ETAT DE LIEU DU PARC
NATIONAL
Dans ce chapitre, il sera question d'une part
d'élaborer une analyse diagnostique du parc national. Cette analyse
portera d'abord sur le site naturel, ensuite le milieu humain et enfin sur le
site créé. D'autre, il sera question de présenter les
impacts de l'état d'aménagement du Parc National des Monts de
Cristal sur l'activité touristique
Section 1 : Analyse diagnostique du parc national
Le Parc National des Monts de Cristal est constitué de
la nature, d'une base-vie et des sentiers. Dans cette section, il sera question
d'analyser ces différents groupes.
I. Analyse du site naturel
1. Climatologie et Hydrographie
Le climat dans le parc national des Monts de Cristal est de
type équatorial de transition caractérisé par deux saisons
sèches et deux saisons des pluies. La pluviométrie varie de 2800
à 3500 mm/an faisant des Monts de cristal le parc national le plus
humide du réseau. Les températures moyennes annuelles oscillent
entre 25° à 26°C.
Le réseau hydrographique du parc national des Monts de
Cristal est composé principalement des rivières Noya, Komo et
Mbé dont les eaux, y compris celles de leurs nombreux affluents, sont
collectées dans les bassins versants de la Noya (Mont Séni) et du
Komo (Mont Mbé). Compte tenu de la pluviosité
élevée dans la région, ces cours d'eau connaissent parfois
des crues importantes, mais dans l'ensemble leur régime est
stabilisé par l'écosystème forestier qui constitue un
véritable château d'eau.
31
2. Géologie
La géologie des Monts de Cristal est faite du
soubassement africain du Précambrien, composé de granites et de
gneiss. Les sols sont en majeur partie profonds et de nature argilo-sableuse
à sablo-argileuse.
3. Géomorphologie - Reliefs
Le paysage des Monts de Cristal occupe une zone
accidentée de plateaux et de chaînes de montagne. Ces
élévations se situent principalement entre 300 et 650m
d'altitudes au nord-est du bassin sédimentaire côtier du Gabon. La
partie sud-ouest très accidentée se compose de hautes collines
à relief complexe, séparées par de larges vallées
alluviales à fond plat. Les élévations y dépassent
les 900m. Cependant, le Mont Mbilam, situé juste au nord de
Kinguélé, est le sommet le plus élevé avec 925 m
d'altitude. Le reste du site est moins accidenté et les vallées
sont plus encaissées.
L'extrême nord du parc national présente un
relief plus aplani. Des dômes rocheux isolés ou inselbergs se
trouvent dans la périphérie orientale du parc national.
4. Végétation et faune
L'une des particularités du parc national des Monts de
Cristal est de contenir des forêts denses très humides qui se
présentent sous la forme de forêt guinéo-congolaise
sempervirente du type atlantique des reliefs ; forêt montagnarde
au-dessus de 800 mètres ; forêts des plateaux des massifs
CristalChaillu ; forêts hyper humides de basse altitude du bassin
côtier nord du flanc ouest des Monts de Cristal. Ces forêts sont
parmi les plus riches d'Afrique, avec un grand nombre d'espèces
endémiques des régions montagneuses de Basse-Guinée. La
végétation du parc est aussi caractérisée par les
forêts de nuages sur les quelques crêtes et plateaux qui sont
souvent enveloppés de brouillard. La flore du parc est très riche
et diversifiée.
32
Concernant la faune, 35 espèces de grands
mammifères ont été recensées dans le Parc National
des Monts de Cristal à savoir les primates : le gorille Gorilla gorilla,
le chimpanzé Pan troglodytes, le colobe noir Colobus satanas et le
mandrill Mandrillus sphinx ; la panthère Panthera pardus;
l'éléphant Loxodonta cyclotis. Plus de 350 espèces de
papillons ont été observées et une liste de 49 reptiles a
été établie. Les forêts des Monts de Cristal et ses
environs sont relativement riches sur le plan ornithologique. On
dénombre environ 244 espèces parmi lesquelles on retrouve
lerroquet à calotte rouge Poicephalus gulielmi, le martinet de Bates
Apus batesi ; le guêpier à tête bleue Merops muelleri, le
grive olivâtre Zoothera princei, et bien d'autres. La
célébrité du parc national des Monts de Cristal
relève cependant beaucoup plus de sa flore que de sa faune.
II. Analyse du milieu humain
Actuellement, on dénombre un village à
l'intérieur du parc national, dans le secteur Séni à
savoir le village Ayem. Dans le secteur Mbé, on note la présence
de la base-vie de la SEEG et celle du parc à Kinguélé. En
2003, la base vie de la SEEG comptait 152 personnes. Aujourd'hui la population
est moins importante. Cela est dû à l'automatisation des machines
à l'usine de production d'énergie électrique et des
barrages. La base vie du Parc est née grâce à un
partenariat entre l'ANPN et la SEEG qui a amené cette dernière
à céder une partie de ses bâtiments au parc.
Kinguélé compte en moyenne une population de 34 personnes issues
du parc, de la SEEG et de la gendarmerie. La SEEG en son sein a des entreprises
sous-traitantes à savoir NEWREST chargée de la restauration des
agents de la SEEG et des touristes ; ENYING chargée de la maintenance de
l'espace vert dans la base-vie de la SEEG et celle du parc et NDOUGOU
chargée du nettoyage des canalisations. Cette population est rotative.
Au niveau de la zone tampon du secteur Mbé, on dénombre un
village au sud nommé Andok Foula. Au nord, il existe deux (2) petits
villages d'orpailleurs à savoir Makabane et Madouaka (conf. annexe
8) ; et la seconde base-vie de la SEEG à Tchimbélé
qui compte en moyenne 14 personnes issues de la SEEG, de ses entreprises
soutraitantes et de la
33
gendarmerie. La population des villages situés dans la
zone tampon est insignifiante.
A la périphérie du parc national, on
dénombre la présence de 18 villages/campements permanents, pour
une population estimée à près de 1 500 habitants selon les
chiffres du dernier recensement général de la population et de
l'habitat. On note également les bases-vie des compagnies
minières SOGEMAC, COLAS et le camp forestier de SEF, tous dans le
pourtour du secteur Mbé.
III. Analyse du site créé
Le Parc National des Monts de Cristal dispose de nombreuses
installations dans sa base-vie et des sentiers qui sont
disséminés dans le secteur Mbé.
1. Analyse du bâti
Les installations du parc national sont regroupées dans
sa base-vie. Cette dernière est située dans
Kinguélé qui est la base-vie de la SEEG. Au sein de la base-vie
du parc, il existe les installations suivantes :
- Onze (11) bungalows construits en parpaing qui servent
d'hébergement. Parmi ces derniers, neuf (9) sont subdivisés en 2
appartements. Parmi ces bungalows, 7 appartements sont destinés aux
touristes, huit (8) au personnel du parc national, un (1) appartement qui sert
de magasin et 2 bungalows sont pour l'un non fonctionnel et pour l'autre
détérioré et hors d'usage.
- Un (1) bloc administratif construit en bois sur pilotis.
Cette installation est destinée à abriter les différents
services du parc.
- Une (1) salle appelée « classe verte »
permettant au parc de sensibiliser les groupes d'élèves et
touristes sur l'importance d'un parc national, de la préservation et la
conservation de la richesse faunistique et floristique. Cette installation est
construite en parpaing.
- Un (1) espace loisir destiné à la
détente. Il regroupe en son sein une piscine hors d'usage, des bancs
sous abri et un barbecue.
34
Il faut noter que les bungalows des touristes sont
situés derrière le bâtiment administratif et l'espace
loisir entre deux bungalows destinés au personnel. Le bâtiment
« classe verte » est au centre de la base-vie.
Au regard de ce qui précède, il est à
observer que les installations de la base-vie à l'origine n'ont pas
été mises en place pour servir à l'activité
touristique mais pour loger les agents de la SEEG. Ces installations ne
répondent pas aux normes d'établissement d'hébergement
dans un parc naturel. Face à cela, de nombreuses carences ont
été observées, à savoir :
- Une proximité de l'espace loisir avec les logements du
personnel ;
- Une cohabitation des logements du parc et ceux de la SEEG ;
- Proximité du bureau administratif et les logements ;
- Absence d'un restaurant traditionnel ;
- Absence d'un service d'accueil et d'économat permettant
de répondre aux
besoins des touristes ;
- Détérioration du bungalow BJ 9 ;
- Un manque d'originalité et de personnalisation des
installations :
l'architecture locale n'a pas été prise en compte
;
- Absence d'une clôture pour sécuriser le
périmètre de la base-vie ;
- Mauvais état de la piscine ;
- Absence de jeux pour enfant dans l'espace loisir ;
- Absence de parking de stationnement ;
- Absence des panneaux d'information et de d'orientation au sein
de la base-
vie.
- Absence d'une unité de soin.
2. Analyse de la voirie et des sentiers a. La route
privée de la SEEG
C'est une route qui désenclave le parc national au
secteur Mbè. Elle relie les deux barrages hydroélectriques
à savoir le barrage de Kinguélé et le barrage
35
de Tchimbélé. Elle est longue de 83 km et prend
naissance au carrefour Messé de la nationale n°1 et prend fin au nord du
secteur Mbé précisément au barrage de
Tchimbélé. De la base-vie au carrefour Messé, la route est
longue de 40 km. Elle est construite en terre et entretenue (conf. annexe
2).
Au sein de la base-vie, il existe une route interne qui est
longue de 50 m environ. Elle est construite aussi en terre.
Cependant, l'état de la route impose des restrictions
d'accessibilité à certains véhicules. Certains
véhicules ne peuvent donc pas accéder au parc.
b. Les sentiers de randonnée
pédestres
Le parc national dispose de cinq (5) sentiers destinés
aux randonnées pédestres à savoir :
- Sentier Eben Noir :
Il est situé à proximité de la base-vie.
Il est long de 1.5 km.
- Sentier de la Gorge sur la Mbivame (conf. annexe
13):
Il est situé à 1 km de la base-vie. C'est un
itinéraire linéaire à une entrée/sortie et long de
500 m. Ce sentier permet aux visiteurs de découvrir la diversité
botanique, de faire du pique-nique et la baignade sur la Mbivame. Un panneau
d'information a été mis en place à l'entrée du
sentier pour présenter les différentes activités
menées dans le sentier notamment la découverte botanique, la
baignade et le pique-nique.
Le Sentier de la Gorge sur la Mbivame est cependant non
entretenu et jalonné des pierres glissantes à certains endroits
du parcours. La nature du sol est sablo-argileuse. Les aires de pique-nique et
de repos n'ont pas été aménagées. Il est à
noter l'absence des panneaux d'information et d'orientation permettant d'une
part d'orienter un touriste au cas où s'il s'éloigne du groupe et
d'autre d'identifier et présenter les essences et curiosités
jalonnant le sentier.
- Sentier de la Grande Cascade (conf. annexe 14) :
36
Il est situé à 1.2 km de la base-vie. C'est un
sentier linéaire marqué par deux entrées/sorties et il est
long de 700 m. Ce sentier amène les touristes à découvrir
la diversité botanique et d'oberver la cascade de la Mbé. Un
panneau d'information a été implanté devant l'une des
entrées du sentier. Le sentier passe sur le lit de la rivière
Mbé. Le sentier est fortement marqué par la présence des
granites précisément au point d'observation de chute Mbé
et son sol est sablo-argileuse.
Cependant, il est à remarquer que le sentier est non
entretenu. Il est marqué à certains endroits du parcours des
roches qui rendent la pratique des randonnées difficile. Il y'a absence
des escaliers sur deux points critiques du sentier. Le point d'observation de
la cascade n'est pas aménagé pour permettre d'observer la cascade
de la Mbé en toute sécurité. Le sentier est
entrecoupé en aval de la chute deux fois par la rivière
Mbé et aucun ouvrage de franchissement n'a été mis en
place pour permettre aux touristes de circuler en toute sécurité.
Il faut aussi noter l'absence des panneaux d'information et d'orientation
permettant notamment d'identifier et présenter les essences et
curiosités.
- Sentier Andock (conf. annexe 15) :
Il est situé à 1.5 km à de la base-vie.
C'est un itinéraire linéaire à une entrée/sortie
long de 1.3 k m. A l'entrée du sentier, un panneau d'informations
accueille les touristes décrivant ainsi les activités
menées dans ce sentier. Ce dernier propose aux touristes la
découverte botanique, la baignade et le pique-nique. La nature du sol du
sentier est sablo-argileuse et le sentier traverse un ruisseau.
Toutefois, ce sentier n'est pas entretenu. Aussi aucun ouvrage
de franchissement n'a été mis en place pour permettre aux
touristes de franchir le ruisseau. Aucune aire de pique-nique et de repos n'a
été aménagée. Il est à noter l'absence des
panneaux d'information et d'orientation permettant par exemple d'identifier les
essences et les attraits touristiques.
37
- Sentier de la Grande Cascade de Makabane (conf. annexe 16)
:
Ce sentier est situé à 19 km de la base-vie.
C'est un itinéraire linéaire à une entrée/sortie
long de 300 m. Il permet aux touristes de découvrir la diversité
botanique et d'observer la chute de l'Abangassa. Il est marqué par une
pente, des escaliers en terre ont été mis en place pour cet
effet. La nature du sol du sentier est argilo-sableuse. Le point d'observation
de la chute est marqué par une forte présence des granites.
Cependant, le sentier de la Grande Cascade de Makabane est un
sentier non entretenu. Aucun panneau d'information n'a été mis en
place à l'entrée du sentier pour présenter le sentier et
ses activités touristiques. Le sentier est difficile à
accéder à cause de la nature du sol qui est à l'origine du
bourbier tout au long de l'itinéraire. En outre, le point d'observation
n'est pas aménagé. Pour terminer, il y'a absence des panneaux
d'information et d'orientation.
3. Electricité et eau
La desserte en électricité et en eau dans la
base-vie est faite à partir des réseaux de la SEEG. Concernant
l'éclairage public, la base-vie dispose de neuf (9) lampadaires.
Cependant, ces lampadaires sont vétustes et sur les neuf (9)
lampadaires, il n'y a que deux qui fonctionnent. De plus, la qualité de
l'eau fournie par la SEEG est douteuse.
4. L'espace vert
L'espace vert de la base-vie est composé du gazon et
des cacaoyers, citronniers, avocatiers, sapins, bananiers, fleurs, etc.
Cependant, cet espace vert à certains endroits est un
lieu de stationnement pour les touristes.
5. Autres installations
a. Gestion des déchets
Le parc national ne dispose pas des bacs à ordures dans
la base-vie. Cependant, des sachets poubelles sont mis à la disposition
des touristes et du
38
personnel dans chaque appartement. Ces sachets poubelles
permettent aux touristes de rassembler leurs déchets produits tout au
long de leur séjour et de les remettre aux écogardes. Durant les
activités touristiques hors de la base-vie, les touristes sont
appelés à ne pas se débarrasser des ordures mais de les
conserver dans leurs sacs afin de les regrouper après dans les sacs
poubelles à la base-vie. A la fin du séjour des touristes, les
sachets poubelle sont regroupés et ramenés sur Libreville pour
être déversés dans les bacs à ordures de
l'entreprise chargée de la gestion et de traitement des ordures
ménagères de la capitale gabonaise (Averda).
Le parc a un regard sur la production des déchets des
touristes et son personnel mais il n'a pas un regard sur les ordures des
habitants de kinguélé. Ces derniers produisent des déchets
et les déversent à l'entrée de Kinguélé
précisément à côté du poste de contrôle
de la gendarmerie.
b. Panneaux d'information
Au sein du Parc National des Monts de Cristal, des panneaux
d'information ont été mis en place à l'entrée du
parc et aux entrées du sentier Gorge sur la Mbivame, le Sentier Grande
Cascade et le sentier Andock. Le panneau d'information implanté à
l'entrée du parc dans le secteur Mbé est un panneau
spécifiant la dénomination du parc, les logos de l'ANPN, de la
Présidence de la République Gabonaise et des différents
partenaires du parc national. S'agissant des panneaux d'information des trois
sentiers, ils présentent les différentes activités
pratiquées dans ces sentiers.
Cependant, au sein de la base-vie il y'a une carence des
panneaux d'information et des signalétiques pouvant souhaiter une
bienvenue aux touristes, les présenter la base-vie ainsi que le parc
national et ses activités. Aussi ces panneaux d'information peuvent
désigner les différentes installations de la base-vie selon leur
fonction et orienter les touristes vers ces dernières. Dans les
sentiers, il y'a absence des panneaux d'informations pouvant identifier et
présenter les différents attraits et essences jalonnant les
différents sentiers.
39
c. Communication téléphonique
Au sein du parc, aucun réseau
téléphonique n'est présent. Le parc ne dispose pas d'un
réseau wifi contrairement à la SEEG qui en dispose dans son
restaurant et l'a mis à la disposition des habitants de
kinguélé ainsi qu'aux visiteurs.
Section 2 : Impacts de l'état
d'aménagement du Parc National des Monts de Cristal sur
l'activité touristique
Dans cette ultime section de ce chapitre, il sera question de
présenter les impacts négatifs de l'état
d'aménagement des installations de la base-vie et des sentiers sur
l'activité touristique.
I. Les installations de la base-vie
La base-vie du parc national se trouve à
l'intérieur de la base-vie de la SEEG, il y'a donc cohabitation. Ce qui
amène les habitants de Kinguélé à rentrer dans la
base-vie du parc sans être inquiété. Les entrées
à la base-vie ne sont pas règlementées, les habitants de
Kinguélé y accèdent à leur guise en présence
des visiteurs. La présence étrangère des habitants de
Kinguélé peut causer une gêne auprès des touristes
ou encore ne permet aux touristes d'être totalement libre. Cette
présence étrangère peut entrainer des cas de vol. De plus,
l'ensemble des installations du fait qu'elles n'ont aucune originalité
autrement dit, l'architecture de ces installations n'est pas liée
à celle de la localité. D'autres impacts ont été
observés :
1. Les bungalows
Le bungalow BJ5, n'appartenant pas au parc ; le bungalow BJ6,
appartenant au personnel et l'espace loisir sont proches. Cette
proximité entraine des nuisances. Autrement dit, la disposition du
bungalow BJ5, BJ6 et celle de l'espace loisir ne sont pas compatibles. La
pratique des activités de l'espace loisir
40
peut nuire les occupants du Bungalow BJ5. La nature des
activités de l'espace loisir ne permet pas à ce que ces deux
bungalows ne soient pas proches.
Cette situation est aussi observable entre le bungalow BJ1 et
le bloc administratif.
2. Le bloc administratif
Cet équipement destiné à abriter les
différents services du parc national correspond à la fonction
attribuée. Cependant, le fait qu'il n'abrite pas encore les
différents services ne permet pas au parc national de bien assurer la
gestion de la clientèle ainsi que de produire un service de
qualité. En effet, l'inoccupation du bâtiment ne permet pas au
parc d'enregistrer sa clientèle afin de recueillir des données
qui serviront non seulement au parc mais aussi à la police et d'autres
institutions publiques et privées. Il est vrai que les touristes sont
enregistrés directement à l'Agence Nationale des Parcs Nationaux
mais les informations recueillies sont superficielles. Le service tourisme de
l'ANPN présente une fiche d'enregistrement aux touristes qui comporte
les informations suivantes : le nombre de touristes dans le groupe, le nombre
de nuitée et la durée du séjour. Ces informations
recueillies par l'ANPN ne peuvent pas par exemple déterminer le
marché principal du parc ou la tranche d'âge de sa
clientèle, de plus elles ne peuvent pas servir aux forces de l'ordre
dans le cadre de leurs missions régaliennes. Ces données
s'adressent seulement au service comptabilité pour déterminer les
devises générées.
3. Classes vertes
La classe verte est un bâtiment permettant au parc de
sensibiliser les élèves sur l'importance du parc et de la
préservation de l'intégrité de la biodiversité.
Suite à cela, des tables bancs scolaires ont été mis en
place dans cette salle. Cependant, parmi la clientèle du parc, les
élèves n'y figurent pas, ce qui amène la salle à
être hors d'usage. En étant hors d'usage, ce bâtiment est
devenu un abri pour les oiseaux et des insectes et se dégrade avec le
temps.
4. 41
L'espace loisir
Cet espace de loisir (conf. annexe 5) est
très limité en termes d'activités. Il n'offre pas la
possibilité aux touristes de se divertir et les amène à
s'ennuyer s'ils n'apportent pas leurs propres jeux pour s'occuper. De plus,
l'état actuel de la piscine est un danger pour les enfants car il est
vide. Ce qui amène les parents des enfants à passer plus le temps
à surveiller leurs enfants. En outre, au sein de cet espace loisir,
aucun jeux d'enfant n'a été mis en place pour occuper les
enfants. Cette carence pousse les enfants à errer partout et peuvent
être portés disparus sous le regard distrait de leurs parents et
du personnel car la base-vie n'est pas clôturée. Ensuite, le fais
que cet espace loisir soit limité en termes d'activités pousse
les touristes en soirée à regagner très tôt leurs
appartements respectifs. Enfin la piscine par son état amène les
touristes à ne pas trop s'amuser car elle est vide et peut causer des
dommages.
5. Eclairage public
La base-vie dispose neuf (9) lampadaires qui ne fonctionnent
pas en grande partie plongeant ainsi la base-vie dans l'obscurité. Le
fait que la base-vie ne soit pas bien éclairée en pleine nuit
pousse d'une part les touristes à arrêter les activités
tôt. L'état des lampadaires ne permet pas la poursuite des
activités en pleine nuit. D'autre part, cette insuffisance plonge la
base-vie dans l'insécurité.
6. Parkings
Les parkings sont inexistants au sein de la base-vie. Aucun
espace au sein de la base-vie n'est indiqué pour permettre aux touristes
de stationner. Cela amène les touristes à stationner dans
n'importe quel endroit, notamment sur les espaces verts et la voie interne de
la base-vie provoquant ainsi des obstructions au niveau de la voie interne.
Certains touristes par exemple pour se déplacer avec leur
véhicule doivent d'abord appeler le propriétaire du
véhicule qui les fait obstacle pour libérer la voie.
42
7. Les panneaux d'information et
d'orientation
La carence des panneaux d'information crée une totale
dépendance des touristes envers le personnel du parc national
précisément des écogardes. Cette dépendance
alourdit le travail des écogardes. Ainsi, un touriste pour obtenir une
information légère qu'un panneau d'information pouvait lui
fournir facilement doit se rapprocher d'un écogarde. De même,
lorsqu'un touriste cherche l'emplacement d'un équipement au sein de la
base-vie, il doit se rapprocher d'un écogarde.
II. Sentiers de randonnée pédestre
L'état d'aménagement des cinq (5) sentiers que
possède le parc a des répercussions sur l'activité
touristique notamment sur les randonnées pédestres. L'état
du sol ou la présence des granites est à l'origine de la chute
des touristes. Les touristes mettent en péril leur vie en pratiquant les
randonnées pédestres dans ces différents sentiers car ils
ne sont pas entretenus. Lors de la pratique des randonnées
pédestres, les touristes se retrouvent avec des chaussures
trempées d'eau dû à l'absence des ouvrages de
franchissement dans le Sentier Grande Cascade, Sentier Andok et le Sentier
Gorge sur la Mbivame. Le fait que les touristes se retrouvent tremper d'eau au
niveau des chaussures, les amène à être mal à l'aise
et augment le sentiment d'insécurité auprès des touristes.
L'état du sol du Sentier Grande Cascade de Makabane pousse les touristes
à désister car la majorité des touristes tombent tout au
long de l'itinéraire. Certains touristes abandonnent la pratique de la
randonnée dans le Sentier Grande Cascade de Makabane car c'est un
sentier difficile à accéder.
L'absence des aires de repos dans les différents
sentiers amène les touristes âgés à se plaindre au
fait qu'il n'y a pas de temps de pause et des bancs tout long du sentier pour
se reposer. Aussi, la carence d'aires de pique-nique limite les
activités pratiquées dans ces sentiers. L'activité de
pique-nique est mentionnée
43
dans les différents panneaux d'information, cependant,
elle n'est pas pratiquée dû à l'absence des aires de
pique-nique aménagées.
Enfin, la carence des panneaux d'informations identifiant et
présentant les différents attraits curiosités touristiques
et essences amène les touristes d'une part à ne pas
découvrir assez d'essences et de recueillir assez d'informations.
D'autre part cette absence amène les touristes à ne pas enrichir
leurs connaissances. De plus l'inexistence des panneaux d'information ne
facilite pas le travail des écogardes car ils sont plus
préoccupés à gérer le groupe des touristes
qu'à identifier les essences tout au long du sentier. De plus, l'absence
des panneaux d'orientation amène souvent les touristes à
s'égarer ou à se tromper. En effet, lors des randonnées il
y'a certains touristes qui s'éloignent du groupe et n'arrivent pas
à retrouver le groupe.
En somme, le Parc National des Monts de Cristal est
composé d'un environnement naturel et créé où
vivent la faune et les hommes. Concernant l'environnement créé du
parc, il est composé des installations regroupées dans la
base-vie et des sentiers de randonnée pédestre. Cependant
certaines insuffisances en aménagement sont observables dans la base-vie
et les sentiers de randonnée pédestre du parc national. Ces
différentes insuffisances observées ont un impact négatif
sur l'activité touristique.
Au regard des insuffisances observées, il serait
souhaitable d'apporter des améliorations d'aménagement concernant
la base-vie et les sentiers de randonnée pédestre : d'où
la présence du chapitre 2 qui porte sur l'amélioration des
installations de la base-vie et des sentiers de randonnée
pédestre.
44
CHAPITRE 2 : Amélioration des installations et
sentiers du Parc National des Monts de Cristal
Dans ce chapitre, il sera question de répondre aux
différentes insuffisances d'aménagement observées dans le
Parc National des Monts de Cristal notamment dans la base-vie et les
différents sentiers de randonnée pédestre.
Section 1 : Aménagement et réhabilitation
des installations de la Base-vie et des sentiers
I. Réhabilitation et aménagement de la
Base-vie
Dans ce paraphe, il sera question de d'apporter des
propositions d'aménagement face aux insuffisances observées dans
la base-vie.
1. Le bâti
a. Bungalows
Face au problème de nuisance dû au fait que les
bungalows BJ5, BJ6 et l'espace loisir soient proches, il faut
réaménager les deux bungalows en restaurant-bar et en galerie
d'art. En compensation des deux bungalows BJ5 et BJ6
récupérés et aménagés, le bungalow BJ 9 doit
être mis en fonction et le bungalow BJ10 doit être
réhabilité.
Un bâtiment doit être construit afin d'abriter une
unité de soin.
b. Classes vertes
Le bâtiment étant non fonctionnelle, il serait
souhaitable de réaménager et réhabiliter cette salle afin
qu'elle soit une salle multifonctionnelle. Le parc doit mettre en place une
politique pour mettre en marche le programme « classe verte ».
L'ensemble des installations de la base-vie n'ont aucune
originalité ou encore ne sont pas personnalisés. Il serait
souhaitable de couvrir les toitures de ces bâtiments par les feuilles de
palmiers symbolisant ainsi la culture locale. Une
45
case traditionnelle doit être construite afin de vendre
la culture locale et nationale. Cette case permettra aussi au parc national
d'écouler les oeuvres éditées par l'ANPN concernant les
parcs nationaux du Gabon ainsi que de mettre au point des produits ou des
gadgets personnalisés du parc qui serviront comme souvenir pour les
touristes.
2. Espace loisirs
L'espace loisirs est un espace proposant des activités
mais il est limité. Pour pallier à cela, il faut
réhabiliter la piscine et aménager d'autres équipements de
loisirs.
a. Réhabilitation de la piscine
La piscine est non fonctionnelle et demande une
réhabilitation. Concernant la réhabilitation de cette piscine, il
sera question de :
- Poser un revêtement de piscine : comme
revêtement le carrelage est le mieux indiqué
- La mise en place d'un système de filtration et de
désinfection.
b. Aménagement d'autres équipements de
loisirs
Cet aménagement consistera premièrement à
étendre l'espace loisir afin
de loger les équipements de loisirs traditionnels suivants
:
- Deux (2) portiques ou encore les balançoires doubles
pour enfant ;
- Des toboggans,
- Un babyfoot,
- Billard
3. Parkings
S'agissant des parkings, le Parc National des Monts de Cristal
dois seulement indiquer les espaces de stationnement au sein de la base
à travers les panneaux d'orientation. Le parc doit consacrer une partie
de l'espace vert pour le stationnement.
46
4. Eclairage public et clôture
L'éclairage publique et la clôture sont des
éléments qui renforcent la sécurité dans un
site.
L'éclairage public à la base-vie est presque
inexistant bien qu'il existe neufs lampadaires détériorés.
Parmi ces neufs lampadaires, il n'y a que deux (2) qui fonctionnent. Pour
pallier cette carence il faudra que l'éclairage public soit
renforcé notamment en remplaçant les septe (7) lampadaires
existant par des nouveaux car les anciens sont usés. Le renforcement de
l'éclairage public permettra de renforcer aussi la
sécurité.
La base-vie n'est pas clôturée. Ceci pose un
problème de sécurité. Il serait souhaitable que la
base-vie soit clôturée. Cette clôture sera métallique
translucide et aura une hauteur de 2 m. La mise en place de cette clôture
permettra de renforcer la sécurité.
5. Panneaux signalétiques
La base-vie ne dispose pas des panneaux d'informations. Face
à cette carence, il serait souhaitable de mettre en place des panneaux
d'informations permettant de présenter le Parc National des Monts de
Cristal et son produit touristique, d'identifier et orienter vers les
différents équipements. Comme panneaux d'information, il y aura
:
- Un panneau de bienvenu à l'entrée de la base-vie
;
- Un panneau à l'entrée de la base-vie qui
comportera les informations générales suivantes :
? Un titre général pour définir l'ensemble
des sentiers
? Les noms de chaque circuit et éventuellement leurs
numéros
? La carte détaillée du secteur Mbè
représentant la base-vie et les différents circuits
? Un descriptif géographique, géologique,
historique, floristique et faunistique du Parc National des Monts de Cristal
47
? Les attraits touristiques
? Présentation de la base-vie et les différents
services touristiques
? Le code de balisage
? Recommandation d'usage
- 4 panneaux d'orientation des différents
équipements du parc national à
savoir les bâtiments d'hébergement, l'espace
loisirs, le bâtiment administratif, le
restaurant-bar, les parkings ;
- 1 panneau d'information présentant les différents
équipements et activités
de l'espace loisirs ;
- 1 panneau présentant les différents services du
bâtiment administratif
- 1 panneau d'information présentant le restaurant-bar
et les différents équipements qui y sont ;
II. Aménagement des sentiers de randonnée
pédestre
Au regard des différentes carences observées sur
les différents sentiers, ces derniers doivent être
aménagés. Cet aménagement consistera :
1. Sentier de la gorge sur la MBIVANE
Ce sentier doit recevoir un traitement aux endroits glissant.
Il faut envisager la construction d'une passerelle sur pilotis en
matériaux bois sur le tronçon longeant la berge de la
rivière la Mbivame et aménager des petites aires pour
pique-nique. Il faut aussi implanter des panneaux d'information et des panneaux
directionnels.
Concernant les panneaux d'information et d'orientation, il
faut mettre en
place :
- 2 panneaux d'information à l'entrée et
à la fin du sentier. Ces panneaux porteront le nom du sentier, la marque
du balisage, l'indication du nom ou du numéro du circuit, le
kilométrage, la durée, les points remarquables (essences et
curiosités), l'accessibilité du sentier (pédestre),
difficulté et les partenaires du parc national.
48
- Des balisages
- Panneaux d'information identifiant et présentant les
essences et attraits du sentier
2. Sentier de la Grande Cascade
Le sentier de la Grande cascade est un parcours
présentant de nombreux obstacles naturels tels que la présence
des granites et pentes rendant ainsi la pratique de la randonnée
difficile. Le sentier doit recevoir un traitement aux endroits glissant. Il
faut construire deux passerelles sur pilotis en matériaux bois sur la
rivière Mbé et mettre en place des gardes fou au point
d'observation de la cascade. Il faut aussi construire un escalier en rondin de
bois et d'un escalier en maçonnerie dans les points particuliers et
implanter des panneaux d'information et de direction.
Concernant les signalétiques, il faut mettre en place
:
- 2 panneaux d'information à l'entrée et
à la fin du sentier. Ces panneaux porteront le nom du sentier, la marque
du balisage, l'indication du nom ou du numéro du circuit, le
kilométrage, la durée, les points remarquables (essences et
curiosités), l'accessibilité du sentier (pédestre),
difficulté et les partenaires du parc national.
- Des balisages
- Panneaux d'information identifiant et présentant les
essences et attraits du sentier.
3. Sentier Andok
Comme les autres sentiers, le sentier Andok doit recevoir un
traitement aux endroits glissant. Le sentier passe sur un ruisseau ; donc il
faut construire une passerelle sur pilotis en matériaux bois pour
faciliter le passage des touristes. Une aire de pique-nique doit être
aménagée dans ce sentier précisément l'endroit
où la baignade a lieu. Les bancs en bois doivent être
installés sur le parcours à
49
intervalles réguliers. Pour terminer, il faut implanter
des panneaux d'information et des panneaux directionnels tout au long de
l'itinéraire.
Concernant les signalétiques, il faut mettre en place :
- 2 panneaux d'information à l'entrée et
à la fin du sentier. Ces panneaux porteront le nom du sentier, la marque
du balisage, l'indication du nom ou du numéro du circuit, le
kilométrage, la durée, les points remarquables (essences et
curiosités), l'accessibilité du sentier (pédestre),
difficulté et les partenaires du parc national.
- Des balisages
- Panneaux d'information identifiant et présentant les
essences et attraits du sentier
4. Sentier de la Grande Cascade de Makabane
Dans ce sentier, il faut renforcer les marches creusées
avec des rondins de bois. Au pied de la chute Abangassa, il faut
amélorer la plateforme d'observation en maçonnerie. Pour
terminer, il faut implanter les panneaux d'information et des panneaux
directionnels.
Concernant les panneaux d'information et directionnels, il
faut mettre en place :
- 2 panneaux d'information à l'entrée et
à la fin du sentier. Ces panneaux porteront le nom du sentier, la marque
du balisage, l'indication du nom ou du numéro du circuit, le
kilométrage, la durée, les points remarquables (essences et
curiosités), l'accessibilité du sentier (pédestre),
difficulté et les partenaires du parc national.
- Des balisages
- Panneaux d'information identifiant et présentant les
essences et attraits du sentier
50
Section 2 : Programmation et coûts des
travaux
Dans cette section, nous allons programmer la
réalisation des différentes mesures d'aménagement prises
pour améliorer les installations du parc national d'une part et de
chiffrer le coût des travaux.
I. Programmation des travaux
L'ensemble des travaux d'aménagement qui doivent
être opérés au sein de la base-vie et des sentiers de
randonnée pédestres peuvent être réalisés en
six (6) car ces travaux ne nécessitent pas assez des moyens
colossaux.
II. Coût des travaux
A l'absence de la mercuriale du Gabon, document faisant
référence aux coûts des matériaux, nous nous
réfèrerons à la mercuriale du Cameroun.
D'après notre, le coût de réalisation des
travaux d'aménagement au Parc National des Monts de Cristal
s'élève à 389 854 890F (Confère projet).
En somme, l'aménagement et la réhabilitation du
parc national est axé sur les installations de la base-vie d'une part et
des sentiers d'autre part. Dans la base-vie deux actions sont à poser,
d'une part réhabiliter ou rénover les installations existantes et
d'autre part créer des infrastructures inexistantes. S'agissant des
sentiers, ils doivent être entretenues. Aussi, des aires de pique-nique
et aires de repos doivent être mises en place, ainsi que les
signalétiques.
51
CONCLUSION GENERALE
En somme, ce rapport de stage portait sur la
réhabilitation et l'aménagement du Parc National des Monts de
Cristal où il consistait à présenter l'entité et le
déroulement du stage en première partie dans les chapitres
respectifs 1 et 2. Ensuite, la deuxième partie portait sur l'état
de lieu du parc national en chapitre 1 où il nous a été
permis de constater que le parc national connait des insuffisances en terme de
réhabilitation et d'aménagement et que ces insuffisances ont des
conséquences négatives sur l'activité touristique du parc
national. Le chapitre 2 portait sur l'amélioration des installations et
sentiers du Parc national des Monts de Cristal où nous avons
apporté des suggestions aux différentes insuffisances et
programmer la réalisation de ces différentes suggestions.
En outre, ce rapport de stage nous a permis de comprendre
l'importance de l'aménagement touristique durable dans le tourisme. En
effet, un site touristique peut comporter un potentiel touristique mais s'il
n'est pas aménagé, ce site ne suscitera pas les flux
touristiques. Aussi, le rapport de stage nous a permis de réaliser que
la zone CEMAC a un bel avenir dans l'écotourisme car elle possède
des richesses faunistique et floristiques permettant de développer cette
forme de tourisme durable. L'écotourisme de la CEMAC doit s'adapter au
contexte de chaque pays et ne doit pas seulement être pratiqué
dans les parcs nationaux loin des populations locales.
Toutefois, le succès d'un site touristique ne
réside pas seulement sur l'aménagement touristique durable. Il
réside aussi sur la qualité de service. En effet, un parc peut
être bien aménagé autrement dit qu'il possède des
installations de qualité et des sentiers de randonnées
praticables en toute saison. Cependant, si le parc national ne possède
pas un personnel qualifié capable de produire des services de
qualité correspondant aux attentes de la clientèle ou encore si
l'accueil touristique n'est pas pris en compte, ce site ne connaitra pas un
succès auprès des touristes. La particularité d'un produit
touristique est qu'il repose sur l'accueil
52
dont la base est l'hospitalité. Cette dernière
implique diverses attitudes de la part du prestataire à savoir
l'établissement rapide d'une relation chaleureuse, la
considération du client comme un hôte et l'anticipation des
attentes matérielles et affectives du client. C'est de la
capacité du prestataire à produire une prestation de
qualité et d'avoir le sens de l'hospitalité que dépendra
aussi le succès du site touristique auprès des touristes.
I
BIBLIOGRAPHIE
- Direction régionale de l'Environnement de
France-Comté : Guide
méthodologique pour l'interprétation des sites
- Vincent VLES : L'aménagement touristique durable,
Université de Pau et
des Pays de l'Adour-U.M.R.C.N.R.S N° 5603
- Jean Pierre Vande Weghe : MONTS DE CRISTAL , 2008.
- Chantal QUSSEUR-DOLLEANS : Aménager des sentiers de
promenade
- La valoristionadu tourisme de randonnée dans les
territoires ruraux
- Parc National des Monts de Cristal : Plan de Gestion
2014-2018
- Agence Nationale des Parcs Nationaux : Rapport
d'activités 2007-2009
- Ottawa : MANUEL D'AMÉNAGEMENT DES PARCS ET
SENTIER,
mars 2012
-
comifac.com
-
pacebco.org
-
gabon.wcs.org
-
wikipedia.org
II
ANNEXES :
Annexe 1 : Localisation du PNMC
Annexe 2 : Accessibilité du PNMC
Annexe 3 : Organigramme du PNMC
Annexe 4 : Présentation d'un bungalow
Annexe 5 : Présentation de l'espace loisir
Annexe 6 : Présentation des sentiers de
randonnée pédestre
Annexe 7 : Présentation des barrages
hydro-électrique et le Complexe
Hydro-Electrique de Kinguélé
Annexe 8 : Présentation du village et site
d'orpaillage
Annexe 9 : les arrivées touristiques PNMC : 2015-2016
et 2016-2017
Annexe 10 : Le marché touristique du PNMC du 01/08/17
au 08/09/17
ANNEXE 11 : Déroulement de l'accueil
Annexe 12 : déroulement du guidage dans les
différents sites
Annexe 13 : état de lieu du sentier de la Gorge sur la
Mbivame
Annexe 14 : état de lieu du sentier de la Grande
Cascade
Annexe 15 : état de lieu du sentier de l'Andok
Annexe 16 : état de lieu du sentier de la Grande
Cascade de Makabane
III
Annexe 1 : Localisation du PNMC
IV
Annexe 2 : Accessibilité du PNMC
V
Annexe 3 : Organigramme du PNMC
VI
Annexe 4 : Présentation d'un bungalow
VII
Annexe 5 : Présentation de l'espace loisir
VIII
Annexe 6 : Présentation des sentiers de
randonnée pédestre
IX
Annexe 7 : Présentation des barrages
hydro-électrique et le Complexe Hydro-Electrique de
Kinguélé
X
Annexe 8 : Présentation du village et site
d'orpaillage
XI
Annexe 9 : les arrivées touristiques PNMC :
2015-2016 et 2016-2017
XII
Annexe 10 : Le marché touristique du PNMC du
01/08/17 au
08/09/17
XII
ANNEXE 11 : Déroulement de l'accueil
XIII
Annexe 12: déroulement du guidage dans les
XIV
Annexe 13 : état de lieu du sentier de la Gorge
sur la Mbivame
XV
XVI
XVI
XVII
TABLE DES MATIERES
Dédicace i
Remerciements ii
Abréviations vi
INTRODUCTION GENERALE 2
Première partie : PRESENTATION DE L'ENTITE ET
DEROULEMENT DU STAGE 4
CHAP1 : Le Parc National des Monts de Cristal et son
environnement
commercial 5
Section 1 : Présentation du Parc National des Monts de
Cristal 5
I. Situation géographique et accessibilité 5
II. Historique et évolution 6
III. Missions 7
Section 2 : Environnement commercial 8
I. Environnement interne 8
1. Organisation et structure du parc 8
2. Services touristiques et cotation 10
II. Environnement externe 13
1. La clientèle 13
2. Les partenaires 13
3. Concurrents 16
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE 19
SECTION 1 : Tâches effectuées 19
XVII
I. Le service Opération-Aménagement 19
II. Le service surveillance et LAB 20
1. Accueil 21
2. Guidage 21
Section 2 : Les difficultés rencontrées 22
I. Service « Opération-Aménagements »
22
II. Service surveillance et LAB 25
Section 3 : les apports du stage 26
I. Les apports pratiques/ intellectuels 26
II. Les compétences acquises et
développées 27 Deuxième partie : Etat de lieu du parc
national et amélioration de ses
installations et sentiers 29
Chapitre 1 : Etat de lieu du parc national 30
Section 1 : Analyse diagnostique du parc national 30
I. Analyse du site naturel 30
1. Climatologie et Hydrographie 30
2. Géologie 31
3. Géomorphologie - Reliefs 31
4. Végétation et faune 31
II. Analyse du milieu humain 32
III. Analyse du site créé 33
1. Analyse du bâti 33
2. Analyse de la voirie et des sentiers 34
3. Electricité et eau 37
XVIII
4.
XIX
L'espace vert 37
5. Autres installations 37
Section 2 : Impacts de l'état d'aménagement du
Parc National des Monts
de Cristal sur l'activité touristique 39
I. Les installations de la base-vie 39
1. Les bungalows 39
2. Le bloc administratif 40
3. Classes vertes 40
4. L'espace loisir 41
5. Eclairage public 41
6. Parkings 41
7. Les panneaux d'information et d'orientation 42
II. Sentiers de randonnée pédestre 42
Chapitre 2 : Amélioration des installations et sentiers
du Parc National des
Monts de Cristal 44
Section 1 : Aménagement et réhabilitation des
installations de la Base-vie
et des sentiers 44
I. Réhabilitation et aménagement de la Base-vie
44
1. Le bâti 44
2. Espace loisirs 45
3. Parkings 45
4. Eclairage public et clôture 46
5. Panneaux signalétiques 46
II. Aménagement des sentiers de randonnée
pédestre 47
1.
XX
Sentier de la gorge sur la MBIVANE 47
2. Sentier de la Grande Cascade 48
3. Sentier Andok 48
4. Sentier de la Grande Cascade de Makabane 49
Section 2 : programmation et coûts des travaux 50
I. Programmation des travaux 50
II. Coût des travaux 50
CONCLUSION GENERALES 51
Bibliographie I
ANNEXE : II
XVIII
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