Conception et réalisation d'une base de données pour le suivi de la transfusion sanguine dans une structure sanitaire: Cas de l'hôpital général de référence de Tshofapar Patrick MULENDA KIABU Institut supérieur pédagogique de Tshofa - Graduat 2022 |
Source : nous-mêmesCHAPITRE III.CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION INFORMATISECette étape nous permet de répondre aux questions « avec quoi ? » « Quels outils » En effet, nous tiendrons à répondre à la question « comment doit-on élaborer notre Base de données tout en tenant compte de la technologie informatique au niveau informatisé ? ». Cette question détermine les ressources matérielles et logicielles nécessaires à l'implémentation de notre base de données. La conception du système d'information informatisé décrira le schéma de la base des données (relationnelle, hiérarchique ou réseau) c'est-à-dire les caractéristiques du mode de gestion des données, la répartition des données sur les différentes unités de stockage, les volumes par unité de stockage et l'optimisation des coûts induits par le mode de gestion11(*). Elle est constituée de deux niveaux à savoir : - Le niveau logique ; - Le niveau physique. III.3.1. ETAPE LOGIQUELe niveau logique exprime le choix des moyens et des ressources informatiques en faisant abstraction de leurs caractéristiques techniques précises. Il comporte un modèle logique de données et un modèle logique de traitement. III.3.2. MODELE LOGIQUE DES DONNEESLe modèle logique de données (MLD) est construit à partir du MCD et MOD global en tenant compte de l'orientation des choix techniques concernant le système de gestion des données. Il permet de décrire la structure des données utilisées sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de données lors de traitement. III.3.1.1.2. REGLE DE PASSAGE DU M.O.D AU M.L.D BRUT12(*)Le passage du MOD global au MLD brut doit respecter les règles suivantes : - Les entités deviennent des tables ; - Les propriétés des entités deviennent des attributs des tables ; - Les identifiants des entités deviennent des clés primaires. Les relations dans le sens conceptuel ou sémantique subissent plusieurs traitements selon le cas notamment : - La relation du type père et fils disparaît, mais la sémantique sera maintenue. Comme la table fils dépend de la table père, elle va recevoir la clé de son père et cette dernière (clé) sera migrée dans la table fils comme clé étrangère et une sémantique orientée vers la table père. - Pour la relation du type autre que père et fils ; cette relation devient la table et ses clés seront la concaténation des clés de deux autres tables. Si la relation portait une propriété, celle-ci demeurera dans la table comme attribut. Table : conserve le formalisme de l'entité. Table de lien : pointe les autres tables Tous les arcs sont orientés. III.3.1.1.3. PRESENTATION DU MODELE LOGIQUE DES DONNEES BRUT Figure N°21 Source : nous-mêmes L'opération de la normalisation consiste à supprimer les redondances qui peuvent encore se trouver dans le MLD brut. Cela veut dire qu'au niveau de l'étape conceptuelle, nous n'avons pas tenu compte des règles de vérification des entités pour que leurs propriétés ne soient pas répétitives. C'est ainsi que nous allons vérifier ces entités de manière que ceux-ci aient des propriétés non répétitives. Cette opération de la normalisation nous octroie trois formes normales à respecter afin de pouvoir valider notre MLD. 1ère forme normale Une table est en première forme normale, si tous ses attributs sont élémentaires, c'est-à-dire non décomposables, non répétitifs, et qu'elle porte une clé primaire ou concaténée. 2ème forme normale Une table est en deuxième forme normale, si étant déjà en première forme normale et ses attributs dépendent pleinement de la clé primaire de cette table. 3ème forme normale Une table est en troisième forme normale, si étant déjà en deuxième forme normale, les attributs qu'elle porte ont une dépendance fonctionnelle directe avec la clé sans passer transitivement à un autre attribut non clé. Il faut s'assurer aussi qu'il n'y a pas de tables qui soient cachées parmi les autres. Dès lors que les trois premières formes sont respectées, les tables peuvent être déjà déclarées normalisées, et le MLD sera validé. III.3.1.1.5. PRESENTATION DU MODELE LOGIQUE DES DONNEES VALIDE Figure N°22 Source : nous-mêmes III.3.1.1.6. SCHEMAS LOGIQUES ASSOCIES AU MODELE LOGIQUE DES DONNEES VALIDE 1) Sevice [(#Code_Serv car : (20),libelle servi texte (70)] ; 2) Infirmier[( #numinfi car (20), nominfir texte (10), prenominfir texte (10), sexeinfir texte (2), nationaliteinfir texte (10)] 3) Groupe[(#code groupe car (20), #Num infir car; (20), libelle groupe odegrouptexte (30)] 4) Donneur [(#Code_donneur : Car[20] ; #num infir car : (20), libelle donneur texte (30)] ; 5) Patient[(#numpat car (20), #codetransf Car (20), nompat texte (10),postnompat (10), prenom patien (10),datenaisspat date/heure (10), adressepatien texte (10), sexepatie texte (2), Nationalitépatie (10)] ; 6) Tester [(#Code_group : Car (20), #numinfir car (20),#codedonneur car (20)] 7) Prélever[(#codeprelev car (20), #numinfir car (20), #numdonneur car (20), dateprelev date/heure (6)] 8) Transferer [(#codetransfer car (20), #numinfir car (20), #numdonneur car (20), datetransfu date/heure (6)] III.3.1.1.7. Calcul de de la volumetrie
Tableau N°6
Source : Nous - mêmes b. Tableau N° 7
Source : Nous - mêmes Volumes des indexes
Volume total= (volume utile + volume des indexes) * ? ? : coefficient de sécurité(2,5) Volume total= (1279000+ 830000) *2,5 = 3354000 caractères =3354000/1024 = 1281026,3671875 Mo = 1281026,3671875 /1024 = 1251,00Ko =1251,00/1024 = 1,2216796875 Soit 1,22 Go * 11 C.T. ESHIBA,A, Op.cit * 12C.T. LUKONGA, D, cours de TBD, G3 INFO, ISP/TSHOFA, 2021-2022 |
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