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Braconnage et dynamique de la faune sauvage dans l'arrondissement de Pette extrême nord Cameroun


par Yaya Haman
Université de Maroua - Master recherche Géographie de l'environnement et aménagement  2021
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITÉ DE MAROUA
THE UNIVERSITY OF MAROUA

Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines

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Faculty of Arts Letters and Social Sciences

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Département de géographie

Department of geography

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Parcours : géographie

Braconnage et dynamique de la faune dans l'Arrondissement de Pette (l'Extrême-nord Cameroun).

Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du diplôme de Master de géographie

Option : Géographie de l'Environnement et de l'aménagement

Par :

Haman Yaya, Matricule : 14D0616FL Titulaire d'une licence en géographie

Sous la direction de : Pr. Ganota Boniface

Maitre de conférences

Septembre, 2021.

II

Dédicace

A

Mon oncle OUSMANOU PHILLIPE ADAMA

III

Remerciements

Nos remerciements au Dr. Ganota Boniface, qui a déployé tous ses efforts pour diriger ce travail, malgré ses multiples tâches, je lui témoigne toute ma reconnaissance.

Nous remecions le Chef de Département de Géographie de l'université de Maroua, Pr. Aoudou.

Nos gratitudes aux enseignants : Professseur Kosoumna Liba'a Natali, le Pr. Gonne Bernard, Dr. Djiangoue Berthin, Pr. Baska Toussia Daniel Valerie, Pr. Froumsia Mocksia, Dr. Zouyané, Dr. Balna Jules, Dr. Mbanmeya, Dr. Etamé, Dr. Mbélé Abbo Félix, Dr. Deuze Tchinda léonie, Mme. Subinn Etouke Fany pour la formation, les conseils et les éclaircissements pour terminer ce travail.

Nous remercions la Déléguée départementale de MINFOF du Diamaré, Mme Didjatou Féminin, et le chef de Poste de contrôle forestiers du MINFOF d'Arrondissement de Pette Mr. Likmo qui ont facilité la collecte des données en donnant accès aux informations, archives et documents utiles.

Nos remerciements vont aux camarades de promotion, pour leurs encouragements sans cesse pour la finalisation de cette étude. Je remercie Mr. Youssouf Joseph ; Mr. Albert Dogouzoum ; Mr ; Aliyou Oumarou, Mlle. Ache, Mr. Ishaga Ndjidda, Mr. Bamlang, Mr. Nathanaél Maliki, Mr. Natanaél pour leurs soutiens matériels et morals que financiers afin de mener cette présente recherche.

Nos remerciements aux parents : mon oncle Ousmanou Phillipe, Yaouba Adama, Andoulko Wassili. Ma tante Oummoul Adama, Ma mère Asta Martha, Hamawa et Benjamin, Haoua Bello et Noura je vous dois toute ma reconnaissance, pour vos efforts matériels, financiers, et tous les moyens nécessaires mis à ma disposition pour mener à bout cet étude ; que Dieu vous comble de toutes ses riches et bénédictions. Je remercie mon père Yaya Wassili qui m'a quitté il y'a 3 ans.

Ce mémoire arrive au bout grâce à Dieu, qui a permis la réalisation de cette recherche, et à lui, toute ma reconnaissance.

iv

Résumé

Le braconnage existe depuis les années 1990 à Pette. Le problème de recherche est que cette activité est une réalité mais très peu étudié. L'objectif visé est d'analyser les effets du braconnage sur la dynamique de la faune sauvage à Pette. La méthode d'observation à partir des transects linéaires, a été utilisée. De façon aléatoire, 171 personnes ont été enquêtées. Sans oubler les entrétiens. Les acteurs du braconnaage sont : des hommes (93,40%) ; les femmes (6,60%). Les causes du braconnage sont : la pauvreté (80,90%, le chômage (20%, faible rendement agricol (96,9%). Le braconnage a régressé la faune sauvage. Il reste que : Pandera leo (02 voir plus); Felis silvestris, Vulpes palidas (20 plus) et des canidae comme Hyeana hyeana et Crocuta crocula et d'autres canidés. Les primates sont petits. Les stratégies de gestion du durable sont obsolètes, il est important d'associer les populations dans la gestion de la faune sauvage.

Mot clés : Braconnage, faune sauvage, la dynamique de la faune, les causes du braconnage, régression faunique, forêt communautaire.

Abstract

The poaching exist since 1990 in Pete. The problem with our research is poaching exist, but, not be studying in Pete. The objective is to analyze the effects of poaching on the dynamics of wildlife in the district of Pette. The observation method from line transects was used. We randomly surveyed 171 people, interviews was not forget. Poaching has existed in Pette because the lives of the populations depend on it. Many of the actors are men (93.40%); Women (6.60%). The causes are poverty (80.90%), unemployment (20%) and the fall in primary activities (29.1%). There are small species of felidae's family: Panthera Leo (02) wich follows the trashuman's flock groups, Felis silvestris; Vulpes palidas (20). The canidae: hyaena hyaena (02groups) comer too far and stroll each night between Doubbel, Dabbam and Ouro Babayan phocochoerus eathiopicus (16). The primate exist, only Erytrocebus patas (3) between the locality of Djout-mbembal and Babadaye. Sustainability management strategies are obsolete. It is very important to associate the local population to congestion in wildlife.

Keys Word: Poaching, Wild life, Wild life diversity, wild life dynamics, the causes is poaching, community forest.

V

Sommaire

Dédicace ii

Remerciements iii

Résumé iv

Abstract iv

Sommaire v

Liste des figures vi

Liste des tableaux vii

Liste des Photos ix

Les abréviations et les sigles x

Liste des Planches xi

Liste des annexes xii

Introduction générale 1

Chapitre 1. Les acteurs du braconnage 29

Chapitre 2. Les facteurs du braconnage 50

Chapitre 3. Les effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux 84

Chapitre 4. Les strategies de gestion durable pour la protection de la faune sauvage dans

l'arrondissement de pette 117

Conclusion générale et perspectives 138

Discussion des résultats 134

Références bibliographiques 141

Table des matières 146

Annexes 149

VI

Liste des figures

Figure 1. La carte de localisation 4

Figure 2. La méthode de transect linéaire 25

Figure 3. Méthode de transect linéaire d'inventaire faunique 28

Figure 4. Répartition d'acteurs du braconnage 30

Figue 5. Les outils du braconnage. 31

Figure 6. Les variations d'âges des braconniers 32

Figure 7. Le niveau d'étude 33

Figure 9. Les lieux du braconnage 38

Figure 10. La situation matrimoniale 45

Figure 11. Les divers lieux de vente des produits du braconnage 46

Figure 12. Carte de l'implantations humaines à Pette depuis les années 2000 jusqu'à 2020. 62

Figure 13. La fréquence de Conflit Homme Faune Sauvage à la cause du braconnage 64

Figure 14. Fréquence du braconnage à Pette. 68

Figure 15. Quantification des animaux braconnés 69

Figure 16. Commercialisation des produits. 71

Figure 17. Flux d'exportation local des produits du braconnage 74

Figure 18. Flux d'exportation régional et national des produits du braconnage 76

Figure 19. La destination internationale 77

Figure 20. La destination des produit 78

Figure 21. Usages des espèces fauniques braconnées 82

Figure 22. Les mégas herbivores présents entre les années 1990 à l'an 2000 85

Figure 23. Les bovidés et Ongulés présents entre les années 1990 à l'an 2000. 87

Figure 24. Les félidés présentes entre les années 1990 à l'an 2000. 89

Figure 25. Les espèces Primates présentes entre les années 1990 à l'an 2000. 91

Figure 27. Les reptiliens dans les années 2000 96

Figure 28. Carte d'occupation du sol d'Arrondissement de pette 98

Figure 29. Les arrestations à Pette entre 1995 à 2020 129

Figure 30. Les différentes raisons à Pette. 130

VII

Liste des tableaux

Tableau 1. Opérationnalisation des concepts 20

Tableau 2. Activités locales pratiquées 33

Tableau 3. Les situations matrimoniales selon les sexes . 35

Tableau 4. Lieu du braconnage en fonction de Féquences au fil du temps du braconage 35

Tableau 5. Lieu du braconnage et la fréquence périodique du braconnage 36

Tableau 6. Lieu du braconnage et la fréquence périodique du braconnage 36

Tableau 7. Les différents outils du braconnage selon le Sexe 40

Tableau 8. Les activité excercées selon le sexe de chaque chasseurs 42

Tableau 9. Les acteurs en fonction de l'âge. 43

Tableau 10. Groupes ethnique 43

Tableau 11. Les niveaux d'études des braconniers enquêtés à Pette 44

Tableau 12. La commercialisation de produits du braconnage dans Le temps 45

Tableau 13. Les animaux vendus en quantité (En Kg) 47

Tableau 14. Facteurs du braconnage 50

Tableau 15. Les causes du braconnage rapport aux activités principales exercée par les personnes

enquêtées. 51

Tableau 16. Les raisons D'aller braconner par rapport situation matrimoniale 52

Tableau 17. Production des principales cultures en 2000-2018 52

Tableau 18. Les conditions du travail des écogardes et selon les normes de UICN 55

Tableau 19. Evolution des recettes recouvrées par les régies des forêts et de la faune dans

l'Extrême Nord de 2013 à 2018 56

Tableau 20. Les causes du braconnage 56

Tableau 21. Les revenus hebdomadaires. 57

Tableau 22. Activités de père de famille par rapport au nombre des enfants en charge 59

Tableau 23. Le nombre des enfants en charge avec dépense hebdomadaire 59

Tableau 24. Le nombre des enfants en charge par rapport à la Ration alimentaire hebdomadaire

60

Tableau 25. Les enfants en charge. 60

Tableau 26. Population de la commune de Pette par zone de résidence et par Sexe 62

Tableau 27. Statistique de conflit hommes faune sauvage. 64

Tableau 28. Les Animaux perturbateurs dans les champs et la manifestation du Conflit homme-

faune comme cause du braconnage. 65

Tableau 29. La fréquence du braconnage Pette. 66

VIII

Tableau 30. Lieu du braconnage dans le temps 67

Tableau 31. Prix des produits vendus en Kg 71

Tableau 32. Saison favorable du braconnage 71

Tableau 33. La quantification des espèces en Kg/ Km 75

Tableau 34. Les parties recherchées et leurs usages du braconnage 80

Tableau 35. Les espèces d'oiseaux répertoriés à Pette 100

Tableau 36. Les reptiliens présents répertoriés à Pette 101

Tableau 37. Les espèces inventoriées dans la zone B (Djouta-Mbembal-Badadaye- Amahairi).

104

Tableau 38. Les espèces d'oiseaux répertoriés présents à Pette 104

Tableau 39. Les reptiliens répertoriés présents à Pette 105

Tableau 40. Les espèces inventoriées dans la zoneC 106

Tableau 41. Les Oiseaux inventoriés répertoriés présents à Pette 108

Tableau 42. Les espèces reptiliens répertoriés présents à Pette 109

Tableau 43. La statistique des mammifères dans 20 ans (2000-2020). 110

Tableau 44. La statistique des oiseaux dans 20 ans (2000-2020) 112

Tableau 45. La statistique des reptiles dans 20 ans (2000-2020) 113

Tableau 46. Stratégie locale de gestion et procéssus d'intervention locale selon les chasseurs

braconniers. 119

Tableau 47. Une politique de gestion et lutte anti braconnage 120

Tableau 48. La stratégie locale de gestion de la faune sauvage 120

Tableau 49. La raison dans la problématique de la gestion de la faune sauvage 120

Tableau 50. Les stratégie gouvernementales à Pette 128

ix

Liste des Photos

Photo 1. Les braconniers de subsistance (Massa, Guiziga et Massa) 40

Photo 2. Les outils du braconnage communautaire 41

Photo 3. La viande de Python sabae et Canis lupis au marché de Guinadji 48

Photo 4. La peau de Varanus niloticus à Pette 73

Photo 5. Les moyens de camouflage des produits du braconnage 81

Photo 6. Des traces des sabots Kobus ellipsiprymnus defassa ou Giraffa camelopardalis

au marre de Baddaye 86

Photo 7. Gazella rufifrons en plein paturâge à Nyiwadji à l'Ouest du parc de Waza 88

Photo 8. Les indices Xerus erythropus(Ecureuil) à Habillé 103

Photo 9. Les pattes des hyiène Hyeana hyeana à Adoumere 107

X

Les abréviations, accronymes et les sigles

ACODED : Agence concertée pour le de devéloppement durable

AGR : Activités génératrices des revenus

AP : Aire protégée

BCO : bassin du Congo occidental

CBLT : commission du bassin du lac Tchad

CDB : convention de la biodiversité biologique

CHFS : Conflit homme - faune sauvage

CIES : Commerce illicite des espèces sauvages

CITES: Convention on international trade of endangered species

DIE : Droit International de l'Environnement

FAO : Organisation des nations unies pour alimentation et l'agriculture

ICE : Indice de changement écologique

INS : Institut national de statistique

MINFOF : ministère de la forêt et de la faune

NSPA: National society for the prevention of currently to animals

ONG : Organisation non gouvernementale

PCD : Plan communal de développement

PDP : programme de developpement participatif

PIB : produit intérieur brut

PNDP : Programme national de développement participatif

PNGE : Programme national de gestion de' l'environnement

PSE : paiement pour services environnementaux

RGPH : Ressencement general de la population humaine

RIAT : Réseau international arbres tropicaux

UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

WWF : Fonds Mondial pour la Nature

ZICGC : zone d'intérêt cynégétique à gestion communautaire

ZINCS : zone d'intérêt cynégétiques

PAPECALF : Plan d'Action sous-régional pour le renforcement de l'application des

législations nationales sur la faune sauvage

XI

Liste des Planches

Planche 1. Extrait de la forêt communautaire de Pette ((A) Ouro - Bababaya et (B)

Toukda). 37

Planche 2. Photos des lieux du braconnage 39

Planche 3. Les outils du braconnage communautaire 41

Planche 4. Régime matrimonial tranche d'ages des braconniers enquêtés 60

Planche 5. Les traces des reptiliens 102

Planche 6. Les traces des bovidés sous Acacia seyal. 103

Planche 7. La présence des oiseaux 107

Planche 8. Les gardes boeufs Bubulcus Ibis et d'Héron cendré Ardea cinerea 108

Planche 9. Les differentes traces de la faune sauvage dans l'Arrondissement de Pette 114

Planche 10. Les espèces fauniques de classe "A" 127

XII

Liste des annexes

Annexe 1. Fiche d'inventaire faunique 149

Annexe 2. Fiche de questionnaire aux braconniers 150

Annexe 3. Fiche de questionnaire au commercants 151

Annexe 4. Fiche des questionnaires aux chefs des villages.. 151

1

Introduction générale

I. Contexte et justification

Le XXIème siècle est marqué par une forte croissance démographique qui n'a épargné aucune région du monde. Cette croissance rapide de la population a eu des répercussions sur l'utilisation des ressources naturelles, surtout dans les régions les plus pauvres et plus reculées du monde et suscité depuis le début des années 1970, la recherche de nouvelles stratégies de gestion de l'environnement au sens large. A cet effet, la communauté internationale a initié et animé plusieurs rencontres sur l'avenir des ressources de la planète (Déclaration de Stockholm (1972) et la Conférence des Nations Unies (1992) à Rio de Janeiro (Brésil), (Tabopda, 2008). Pendant des décennies, la grande faune africaine a perdu un très grand nombre de ses représentants. Les fléaux qui avaient été identifiés étaient les suivants : le recul des territoires naturels et la déforestation au profit des activités anthropiques comme l'agriculture, l'élevage et l'habitat sans oublier les trafics des animaux par le biai du braconnage à outrance.

En 2005, Chardonnet et Lamarque pensent que la diversité écologique est menacée et en voie de la disparition c'est le cas de la biodiversité en générale et la faune (maillon de la vie écologique) en particulier. Si l'on excepte les invertébrés et les poissons, un dixième de la faune africaine est menacée de disparition (en 1990).

Les animaux, surtout les herbivores jouent un rôle important dans la dynamique de la végétation, répartition des plantes, structure des habitats et modulation des paysages (Czudek, 2001). La création et la gestion de parcs nationaux, transnationaux, de réserves privées et des forêts communautaires ont contribué largement à la protection des habitats naturels et de leurs espèces (faune et flore). Aujourd'hui, les braconniers sont actifs sur tout dans le continent africain, de l'Afrique de l'Ouest (Burkina Faso, Niger, Bénin, Mali, Nigeria, cote d'ivoire, Ghana) en passant par l'Afrique centrale (République Démocratique du Congo, Tanzanie, Kenya, Centrafrique, RCA, Cameroun) et jusqu'à l'Afrique australe avec la Namibie, l'Afrique du Sud et le Botswana (Wild life, 2019).

Les Nations Unies (1990 -2005), montrent que le monde a vu disparaître 3% de ses forêts sans dénombrer les animaux sauvages tués par ses activités de destruction

2

écologique. L'Afrique est actuellement confrontée à la plus grande crise de braconnage qu'elle n'a jamais connu. La principale menace pour la faune sauvage en Afrique au cours du siècle dernier n'a pas été le braconnage, mais la perte d'habitats écologiques due à la croissance démographique, l'agriculture et le pastoralisme. Cela a commencé à changer dans les années 1980 avec la première grande crise du braconnage. Cependant cette crise a pu être maitrisée par des mesures contre le braconnage sur le terrain et une coopération internationale contre le trafic illégal. Depuis la Convention de Rio (1992), cette gestion durable des forêts est devenue un enjeu majeur dans le bassin du Congo. L'exploitation actuelle du gibier en Afrique subsaharienne n'assure pas la conservation de la diversité biologique et pose un problème environnemental. La chasse n'est pas sélective et elle constitue une menace pour les espèces animales et l'environnement (Bennet et Robinson, 2000).

En 2007, le Réseau international des arbres tropicaux (RIAT) a réalisé un examen critique des dispositifs juridiques (lois, décrets, arrêtés, ordonnances, etc.) et réglementaires (normes, circulaires, etc.) disponibles en matière de la faune sauvage dans cinq pays forestiers du bassin du Congo : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo. Il en ressort que l'essentiel des dispositions légales concernant la faune s'articule autour de la thématique

de la chasse traditionnelle, commerciale ou sportive (périodes d'ouverture, armes autorisées, espèces chassables, etc.) et fait l'impasse sur les aspects plus particuliers de la gestion des ressources forestières et fauniques. Généralement, le statut légal de protection des espèces (intégralement ou partiellement protégées ou encore sans protection) sert de base à la réglementation sur la chasse mais sans que soit pris en compte l'impact réel de cette activité sur l'évolution des populations : certaines espèces

protégées ne sont pas forcément menacées par la chasse, contrairement à d'autres non protégées qui pourtant le sont négligées.

Le Cameroun a été privilégié par nature riche en biodiversité. S'étirant entre les 2ème et 13ème parallèles, il offre tout l'éventail des milieux naturels tropicaux, depuis la forêt dense humide jusqu'aux steppes arides, en passant par la mangrove littorale et les

3

différents étages qu'offrent les reliefs montagneux. Sa faune est tout aussi riche ; elle héberge près de la moitié des espèces mammaliennes vivant sur le continent. Cette faune est encore mal connue dans son ensemble. Evidemment, force est de constater qu'il y a encore dans la connaissance de cette faune, des zones d'ombres et d'incertitudes. (Mayoumenzi, 1997).

En effet, la région de l'Extrême-Nord, l'une des région Camerounaise est de même touchée par de nombreuses catastrophes majoritairement causées par l'homme par ses activités (braconnage, exploitation des bois, agricultures, élevages...) qui contribue à la dégradation de biodiversité en générale et de la faune sauvage en particulier, qui constituent une menace grave pour la survie des diversités écologiques et biologique par la destruction des habitats. Les braconniers viennent de partout et dans des nombreux secteurs de la société locale. Le braconnage dans l'Arrondissement de Pette reste à étudier car ce c'est qui n'a pas encore était fait.

II. Délimitation du sujet

II.1. Délimitation thématique

Cette thématique s'inscrit dans la sous branche de la géographie physique, plus précisément, dans le cadre de la géographie de l'environnement et aménagement, il s'agit de lacriminalité environnementale résultante la protection et la conservation de façon durable de la faune sauvage.

II.2. Délimitation spatiale

Cette recherche s'est déroulée dans la Région de l'Extrême-Nord, Département du Diamaré de coordonnée : latitude 11°30'43,20» Nord et 14,33'03,60 Est. Précisément dans l'Arrondissement de Pette où le braconnage est très fréquent, ce dernier est situé dans la région de l'Extrême Nord, département du Diamaré de coordonnée 11°58,00 de latitude Nord et 14°, 30,00 de longitude Est et couvre une superficie d'environ 700 Km2. Elle est limitrophe des communes de Bogo au Sud-Est, du Logone Birni au Nord-Est, de Maroua 2ème et Mora à l'Ouest et Waza au Nord. Notre recherche s'est déroulée uniquement dans les villages Pratiquant la chasse. La population est mélangée de : Peulh, Guiziga, Massa, Toupouri, Moufou, Mousgoum, Kéra, Kanouri et Haoussa. La végétation est marquée par la présence des strates. La strate herbeuse est constituée de steppes herbeuses et la strate ligneuse.

4

 

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Source: SOGEFI, 26 janvier 2020. Système de coordonné : WGS84 et EPSG :4326 Réalisée par : Haman Yaya, 25 janvier 2021

Figure 1. La carte de localisation

5

II.3. Délimitation temporelle

Le braconnage existe depuis très longtemps. Notre recherche s'inscrit dans un cadre bien précis, dans l'intervalle de l'an 2000 à l'an 2020, nous avons choisis cet intervalle de 20 ans par ce que cette partie de Waza a connu une recrudescence des activités du braconnage. Notre recherche s'est limitée ici dans l'arrondissement de Pette et sur tout basé sur les villages qui pratiquent la chasse constituant notre cible principale.

III. La revue de la littérature

Pour mieux asseoir cette étude, plusieurs recherches et études portant sur le braconnage en général ont été consultés. Ces recherches et études ont été menées par plusieurs chercheurs depuis les années 1990. Il s'agit des connaissances sur le cadre juridique régissant la chasse au Cameroun et les différents travaux de recherche disponibles sur la chasse traditionnelle, la chasse sportive et non sportive, sur le braconnage et sur la « grande chasse » pour enfin donner une nouvelle orientation à cette pratique en soulignant son adaptation à son nouvel environnement.

Pour mieux comprendre notre réflexion, plusieurs documents et études portant sur la biodiversité en général, la gestion de la faune sauvage et les documents sur le braconnage en Afrique particulièrement ont été consultés. Ces recherches et études ont été menées par plusieurs chercheurs, dans les thèses, dans des conférences ; des colloques ; des revues et articles. Mais peu des sujets sur le braconnage et dynamique de la faune et surtout en Afrique subsahariennent été deonmbrés alors que c'est une partie de la planète où on voit le massacre des animaux dans tout le plan. Le braconnage en Afrique existe depuis de très nombreuses années. Les causes liées à ce phénomène sont relativement simples mais les raisons de sa pérennité aujourd'hui peuvent s'avérer complexes et parfois encore obscures, c'est en partie pour quoi il est difficile de lutter contre cette chasse illégale (Banque Mondial, 2018). Nous citons quelques auteurs qui ont eu a abordé cette pareille recherche par des differentes thématiques.

6

III.1. Le cadre juridique de la chasse au Cameroun

Le braconnage est un acte de chasse illégal, c'est aussi une chasse dans une aire protégée et appréhendé comme un abattage d'espèces protégées ou non. La chasse quant à elle, c'est une poursuite des animaux sauvages pour les capturer ou de les tuer, c'est un acte autorisé au Cameroun par la législation forestière de 1994 et le décret de 1995 fixant les modalités d'application du régime de la faune.

En son article 85 alinéa 20, la loi dispose que la chasse traditionnelle est tout acte visant à poursuivre, à capturer ou à tuer un animal sauvage, que les populations riveraines des forêts, en utilisant des outils fabriqués à partir du matériau d'origine végétale ou du matériau provenant des plantes. Les outils tels que les lampes frontales, véhicule, chien, flèche avec bout en fer, fusil à feu, câble d'acier, plusieurs pièges tendus par une même personne etc. sont interdits. Toutes les populations riveraines de la forêt ont droit à la chasse traditionnelle sans pour autant avoir besoin de produire un permis ni une licence de chasse selon la loi 1994, art. 87, al. La pratique de la chasse est gratuite, tout le monde est autorisé à chasser pourvue ces produits de la chasse sont destinés uniquement à la consommation. Les autres voulant chasser pour la commercialisation, ont le devoir de payer les taxes ayant au préalable sollicité et obtenu de l'administration des permis ou des licences de chasse (loi de 1994, art. 88 à 89), c'est dire donc le produit issu de la chasse de subsistance ne doit être vendu, de même que la loi interdit le transport des gibiers d'un village à un autre ou en ville pour un membre de la famille. Ainsi tous les produits tirés de la forêt dans le cadre du droit d'usage en général et de la chasse traditionnelle en particulier doivent être consommés dans les limites territoriales du voisinage des forêts concernées, dans le strict respect des coutumes locales. La chasse traditionnelle est libre partout au Cameroun, sauf dans les forêts des tiers ou forêts appartenant à d'autres personnes que l'Etat (forêts de particuliers et forêts communales) et dans les aires protégées pour la faune ou zones réservées à la protection des animaux sauvages par la loi de 1994, art. 86, al. (MINFOF, 2006).

Groupe banque mondiale (2018), dans sa revue « avant qu'il ne soit trop tard Valoriser la faune de façon durable dans le bassin du Congo occidental ». Il montre que les États du BCO se sont engagés à conserver leurs ressources issues de la

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biodiversité par de nombreuses initiatives au niveau mondial, régional et de l'Afrique. Les quatre pays ayant adhéré à la CITES et à la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies (CDB) se sont engagés en tant que signataires à conserver leur biodiversité. Au niveau de l'Afrique, les pays ont adopté la Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles. Plus récemment, l'Union africaine a élaboré la Stratégie africaine sur la lutte contre l'exploitation illégale et le commerce illicite de la faune et de la flore sauvages en Afrique, reconnaissant que ce commerce illicite n'est plus seulement un problème lié à la conservation, mais un problème qui menace la sécurité et le développement durable dans son ensemble. Cette stratégie insiste sur la nécessité de prendre des « mesures fermes et accrues » et d'engager une coopération internationale effective tant en ce qui concerne l'offre que la demande du commerce illicite de la faune sauvage. Elle vise principalement à encourager une approche participative pour le développement économique et les moyens de subsistance communautaires par l'utilisation durable de la faune et de la flore sauvages. Plusieurs initiatives intergouvernementales propres aux espèces complètent la gamme d'instruments politiques utilisés et reconnaissent le besoin de générer des profits et de réduire les dommages que les espèces sauvages vivantes peuvent causer. Au niveau régional, le Plan de convergence de la Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) vise à préserver l'intégrité des aires protégées, à accroître à 20 % d'ici 2015, la contribution de l'écotourisme au Produit intérieur brut (PIB) et à stabiliser les populations de grands mammifères et autres espèces de flore et faune menacées. La COMIFAC a également adopté une stratégie sous-régionale pour l'utilisation durable de la faune sauvage par les communautés autochtones et locales, le but étant d'assurer la durabilité de la gestion de la faune en encourageant la participation de ces communautés, y compris en favorisant les filières des produits fauniques ainsi que la gestion communautaire des réserves de chasse. En outre, la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) a mis sur pied un plan d'urgence pour lutter contre le braconnage dans la partie septentrionale de l'Afrique centrale.

III. 2. Le braconnage

Plusieurs grands travaux ont été menés sur la thématique du braconnage.

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Henschel et Justina (2003) ont mené une étude sur l'un de famille de felidae (Acmonys jubatus (Léopard)) dans les forêts pluviales d'Afrique où ils montrent le rôle écologique potentiellement essentiel que joue cette espèce féline vu son statut d'unique grand mammifère prédateur habitant ces écosystèmes. Le problème de leur recherche était d'évaluer le protocole de recherche sur les félins en Afrique. Avec la méthode de transect linéaire, ils sont parvenus à tel résultat : Etant donné que ces espèces sont rare dans cet habitat et vu le recours difficile aux techniques de relevé courantes pour évaluer l'abondance relative de ces mammifères forestiers, les données de base sur l'écologie des léopards et leurs réactions aux perturbations humaines dans les forêts d'Afrique demeurent en bonne mesure inconnues. Phillip Henschel et Justina Ray ( 2001-2002) ont mené des recherches dans la région de Lopé dans la république Gabonaise et au Sud-ouest de la République centrafricaine et l'Est du Congo (Zaïre), durant leurs études des carnivores ayant pour objectif primaire d'élaborer un protocole à l'intention des chercheurs sur le terrain dans l'ouest et le centre de l'Afrique, qui évaluent actuellement la densité de population des léopards dans divers types de forêts, ces auteurs ont mises au point des méthodes indirectes d'évaluation des populations de léopards, dans les forêts à la fois exploitées et non exploitées. En somme, Les résultats des essais menés sur le terrain est la formule des recommandations sur des techniques d'évaluation de la présence ou de l'absence des léopards, leur abondance relative et leur densité de population dans les forêts d'Afrique.

Bourgeois V. (2017) qui exposa sur l' « Évolutions et enjeux de la lutte contre le braconnage en Afrique : une illustration à partir du cas du Rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) en Afrique du Sud. » où il relate que les rhinocéros, qu'ils soient d'Afrique ou d'Asie, ont longtemps été perçus comme des animaux primitifs, solitaires, violents et irascibles. Aujourd'hui, leurs statuts d'espèces quasi menacée pour le Rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) (IUCN, 2011), vulnérable pour le Rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) (IUCN, 2008) et gravement menacées pour le Rhinocéros noir (Diceros bicornis), le Rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus) et le Rhinocéros de Sumatra (Dicerorhinus sumatrensis) (IUCN, 2011, 2008, 2008) semblent les rendre plus sympathiques et en ont fait des espèces emblématiques de plusieurs pays, notamment en Afrique. La corne suscite une attirance particulière

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contribuant au déclin de leurs populations. Toutefois les rhinocéros ne sont pas les seuls animaux concernés par le braconnage de l'ancien allemand « braccho », le chien de chasse (Littré, 1873) et celui-ci existe depuis des années sur toute la surface du globe. Les paysans privés du droit de chasse ont alors commencé à braconner pour nourrir leurs familles. Plus tard, du fait des retards économiques du continent africain, les populations à la recherche de revenus utiliseront la chasse à d'autres fins que comme simple source de subsistance. Dans ses recherches sur la quantification de la viande de brousse prélevée et consommée dans trois villages du sud-est du Cameroun, pense en effet, plusieurs menaces pèsent aujourd'hui sur celles-ci et notamment la consommation de viande de brousse, particulièrement en Afrique centrale. L'objectif de ce travail de fin d'étude est de quantifier par des méthodes biophysiques, sociales et économiques, la viande de brousse prélevée et consommée dans trois villages camerounais ayant des configurations contrastées par rapport aux affectations des terres forestières. Les prélèvements ont été quantifiés et spatialisés sur base du suivi de chasseurs volontaires sur 651Km. Tandis que la consommation a été évaluée sur base du suivi journalier du bol alimentaire de 55 ménages pendant 3 mois. La superficie des terroirs de chasse est influencée par de nombreux facteurs comme la densité de population, la présence de sources de protéines alternatives ou encore l'histoire du village. Même si les contrôles de lutte anti-braconnage dans la Réserve de Faune du Dja et, dans une moindre mesure, les concessions forestières certifiées semblent jouer un rôle dissuasif, les activités de chasses présentent des niveaux importants dans tous les types d'affectations des terres. Les espèces animales chassées et consommées ne diffèrent guère entre les villages étudiés et sont majoritairement représentées par les artiodactyles. La viande de brousse représente en moyenne 56 % des protéines animales consommées par les ménages, la part restante étant principalement composée de poissons. L'évaluation des prélèvements et des consommations permet aux décideurs et gestionnaires forestiers de cibler les efforts de lutte anti-braconnage et de dimensionner les alternatives à mettre en place pour concurrencer la viande de brousse.

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III.3. Dynamique de la faune sauvage

Mbraougue K. (1989), dans son mémoire sur « Contribution à l'étude du parc national de Waza (Cameroun) évolution récente et perspectives d'avenir » ou il répertorie la dynamique de la faune dans cette zone de parc de Waza : Rhinoceros noir Diceros bicornis 06. ELéphant Loxodonta africana 2500. Girafe Giraffa eamelopardalls 15 000. Hippotrague Hippotragus equinus 800. Damalisque Damaliseus korrigum 1 000. Cobe de Buffon Kobus kob 5 000. Redunca Redunea redunea 150. Gazelle à front roux Gazella rufifrons 450. Phacochère Phaeoehaerus aethiopieus 1 500. Lion Panthera leo 250. Panthère Panthera pardus 390. Serval Leptal1urus indéterminé. Civette Civeta civeta non compté. Viverra civetta. Genette Genetta genetta non compté ; Chat sauvage Felis libyca non compté ; Hyène tachetée Crocuta crocuta non compté. Hyène rayée Hyaena hyaena non compté. Chacal commun. Canis aureus 100 Oryctérope Orycteropus afer. Babouin Papio anubis. Singe patas Patas Erythrocebus patas 300. Grivet ou singe vert Cercopithecus aethiops non compté. Ecureuil terrestre Xerus erythropus non compté. Rat de Gambie Crieetomys gambianus non compté. Les oiseaux représentent un nombre important (plus 159 espèces différentes) en passant par les reptiliens de toute race qui se résume en plus de 50 races plus ou moins.

Ngog-Nje J. (1981), par son travail sur « structure et dynamique de la population de girafes du parc national de Waza, Cameroun » a étudié l'écologie de la Girafe du Parc national de Waza de 1974 à 1980. La densité de l'espèce dans la savane arborée à Acacia seyal est de 2,22 girafes par km2
· Cette population compte 69 % d'adultes, 11 % de subadultes, 8 % de juvéniles et 12 % de jeunes. Ces classes d'âge comptent respectivement 26, 34, 39 et 47 % des mâles. La taille moyenne des troupeaux est de 5,8 girafes. Les solitaires sont les plus communs (17,3 %), suivis des groupes binaires (14,5 %), puis des groupes ternaires (11,7 %). Environ 89 % des animaux solitaires sont des adultes et 11 % des subadultes. La taille des troupeaux est liée à la disponibilité de la nourriture et elle est plus importante quand celle-ci est abondante. La Girafe se reproduit toute l'année à Waza. Cependant la « pointe » des naissances a lieu entre novembre et janvier, lorsque la nourriture est abondante et de haute qualité. Le taux de natalité est estimé à 23,3 % (par rapport aux femelles adultes) et à 12 %

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(par rapport à la population totale). Le taux de mortalité pour l'ensemble de la population est estimé à environ 8,5 %. Le braconnage reste la principale cause de mortalité (57 %). C'est la disponibilité de la nourriture (donc la phénologie de l'Acacia seyal, l'espèce préférée) qui détermine essentiellement, ainsi que les besoins en eau, les mouvements locaux des girafes de Waza.

Maillard et al., (2015), par ses recherches sur la « Dynamique des ongulés sauvages dans la région méditerranéenne française » asserte que la dynamique des ongulés sauvages dans la région méditerranéenne française La politique de restauration des populations d'ongulés, entreprise à partir des années 70, a montré son efficacité aussi bien au niveau national qu'en région méditerranéenne, où tous les ongulés sont en expansion : le sanglier, le chevreuil, le cerf, le mouflon et même le chamois qui descend des montagnes pour coloniser les forêts de chêne vert. Toutefois, les méthodes de comptage appliquées depuis plusieurs décennies ne permettent plus une gestion efficace des ongulés sauvages car elles sous-estiment systématiquement les effectifs et ne font qu'aggraver le phénomène d'explosion des populations. Le résultat en est une dégradation de la qualité des animaux et l'apparition de dégâts sur la végétation. Ainsi, depuis quelques années, une nouvelle approche de gestion durable commence à être appliquée par certains gestionnaires. Cette gestion, basée sur les indicateurs de changement écologique (ICE), cherche à évaluer l'interaction entre les ongulés sauvages et le milieu pour maintenir un équilibre entre les niveaux de populations et les ressources alimentaires.

III.4. Les acteurs du braconnage

Selon Boosh (2019). Dans son rapport, pense que les chasseurs n'ont généralement pas de permis de chasse ; ils utilisent des armes interdites et s'attaquent à des espèces protégées. Les rhinocéros et les éléphants d'Afrique sont les principales victimes du braconnage. En 2011, l'Afrique du Sud a perdu 448 rhinocéros et près de 600 en 2012. Une augmentation record, qui met sérieusement en danger la survie de cette espèce. En 2011, pas moins de 2 500 éléphants ont aussi été tués. Des éléphants sont devenus des produits très demandés en Chine et au Vietnam, et rapportent surtout beaucoup d'argent à ceux qui les revendent. Par exemple, en Asie, 1 kg de poudre de rhinocéros

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s'achète 70 000 €, la moitié du prix d'une maison ! La poudre de cornes de rhinocéros est utilisée dans la médecine chinoise, et l'ivoire des défenses des éléphants sert de monnaie d'échange entre les mafias armées en Afrique. Aujourd'hui, le braconnage des espèces sauvages est le 4e marché illégal, après la drogue, la contrefaçon et le trafic d'êtres humains dans le monde.

Selon la banque mondiale (2018). La première distinction entre les braconniers concerne les ressortissants locaux et les ressortissants étrangers : Une analyse des condamnations pour activités de commerce illicite d'espèces sauvages (CIES), entre 2008 et 2016, dans la RC, a montré que parmi les individus dont la nationalité avait été enregistrée, 58 % étaient des ressortissants congolais, tandis que la plupart des autres provenaient du Cameroun, de la RCA et de la RDC. Un moins grand nombre d'entre eux étaient des ressortissants de la Chine, du Mali et de l'Angola.54 Dans le nord-ouest de la RC, entre 2015 et 2017, 80 % de la totalité des arrestations pour CIES ont concerné des ressortissants congolais, tandis que les Camerounais représentaient 80 % des arrestations restantes. Le mélange de ressortissants nationaux et étrangers dans le CIES est corroboré par les récits de braconniers recueillis à Ouesso pour cette étude. Lorsque les braconniers ne résident pas légalement dans le pays d'accueil, l'approche la plus répandue pour traiter le problème des braconniers est celle de l'application de la loi.

Emslie et al., 2013. Les unités de renseignement sud-africaines ont pu, après plusieurs années de recherches, conclure d'une part à l'implication de réseaux de crime organisé dans le phénomène de braconnage touchant les rhinocéros, et d'autre part déterminer la structure globale de ces réseaux. Celle-ci a été exposée lors de la 62ème session du Comité Permanent de la CITES, à Genève en juillet 2012. Il apparait donc une organisation des groupes criminels sur cinq niveaux : dans la zone de chasse, les braconniers sont suivis des « coursiers » à l'échelle locale puis des acheteurs/passeurs à l'échelle nationale, qui sont eux-mêmes relayés par les exportateurs du même pays puis par les destinataires internationaux, acheteurs ou consommateurs directs. Chaque niveau de la pyramide présente un enjeu différent en matière d'enquêtes et de poursuites judiciaires. Les niveaux 1 à 3 sont souvent

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découverts et les poursuites judiciaires ainsi que les condamnations sont fréquentes tandis que les acteurs des niveaux 4 et 5 sont quasiment inatteignables. En effet, les braconniers, qui récoltent les cornes, et les coursiers, chargés de les acheminer jusqu'aux exportateurs, agissent au niveau local ou national et sont donc arrêtés par les autorités de conservation, les rangers, la police ou les douanes de plus en plus régulièrement. Malheureusement, lors de leurs interrogatoires, ces personnes disposent de relativement peu d'informations sur le haut de l'organisation. De plus, lorsque les arrestations sont réalisées par des instances locales ou des acteurs du secteur privé, les informations récoltées ne sont pas toujours relayées au niveau national. Contrairement aux agences de conservation locales ou aux équipes anti-braconnage privées, les groupes de crimes organisés n'agissent pas toujours au même endroit et les responsables des réseaux coordonnent des opérations de chasse sur plusieurs territoires, ce qui rend d'autant plus difficile la tâche des enquêteurs. Par contre, l'équipement dont sont pourvus les braconniers de ces groupes et leurs méthodes de travail restent globalement les mêmes. De ce fait, augmenter la collaboration et la communication d'informations entre les agents de conservation, la police, les rangers de parcs nationaux ou de réserves privées pourrait permettre l'identification d'acteurs de la base du trafic et la collecte de plus amples informations (Rademeyer, 2016).

III.5. Les actions de lutte contre le braconnage

Mayoumenzi (1997) avait travaillé sur la préservation de la faune sauvage en Afrique subsaharienne, cas du Cameroun, le problème de recherche était d'évaluer la faune sauvage dans les parcs nationaux du Cameroun. L'auteur a mis sur pied la méthode d'échantillonnage sur transects linéaire et la méthode des mares. Le principe de cette méthode repose sur l'abreuvement d'un animal une seule fois par jour et dans une mare, par la méthode terrestre, la méthode de dénombrement de King. Les résultats obtenus De tous ces dénombrements, ne sont pas du tout fiables. Les raisons sont nombreuses. Ils n'ont pas été réguliers ; ils ne concernaient que quelques P.N.W seulement sur les sept que compte la région : les méthodes employées présentaient des limites, ce qui fait que ces résultats n'étaient pas très proches de la réalité : le comptage à bord d'un véhicule, à pieds le long d'un transect, ou en position stationnaire au bord

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d'une mare ne donnent que des résultats mitigés. Les lacunes scientifiques restées étaient d'évaluer la fréquence du braconnage sur la faune sauvage.

Pour le Ministère de la Forêt et de la Faune du gouvernement Camerounais (MINFOF), en 2013 avait mené une étude sur la gestion et exploitation des ressources forestières et de la faune. Cette étude avait pour problème les évaluations l'importance socio-économiques forestières et fauniques au niveau local et national. L'objectif général d'évaluer l'importance économique et sociale de la gestion et de l'exploitation des ressources forestières et fauniques ainsi que des retombées attendues des services environnementaux aux niveaux local et national au Cameroun. Il existe, de manière claire, trois types de chasse au Cameroun : la chasse de subsistance, la chasse commerciale et la chasse sportive. La chasse de subsistance relève d'un droit reconnu aux populations rurales de vivre des produits issus de la forêt. Sa pratique s'appuie sur les règles coutumières, mais elle connaît toutefois certaines restrictions légales comme l'interdiction de chasser les espèces protégées, d'utiliser des armes à feu et des câbles en aciers. De plus, les produits de la chasse de subsistance ne peuvent être vendus, selon les termes de la loi forestière 94/01. La chasse commerciale est, en pratique, proche de la chasse de subsistance mais sa finalité est de vendre les gibiers. La viande issue de cette chasse est souvent boucanée pour être transportée à travers divers réseaux de commercialisation vers les centres urbains où elle est vendue. Cette chasse commerciale est presque toujours exercée sans permis légal et est assimilée à du braconnage. Elle est pratiquée à la fois par les villageois et par des professionnels qui sont pour la plupart étrangers à leur zone de chasse.

A l'échelle villageoise, il existe cinq possibilités pour la vente du gibier : la vente directe aux habitants du village ; l'exposition du gibier en bord de route pour la vente aux voyageurs de passage ; les marchés villageois ; le déplacement du chasseur jusqu'à un marché urbain ; la vente à un collecteur/revendeur qui vient prendre sa commande directement chez le chasseur.

Les consommateurs urbains de gibier sont approvisionnés soit directement par les chasseurs et les revendeurs, soit en l'achetant sur les marchés de venaison, soit en se déplaçant vers les points de restauration spécialisée (fixes ou mobiles, et plus ou moins

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formels) (MINFOF, 2013). Mais le MINFOF dont le braconnage reste à étudier. Tous ces auteurs ont parlé uniquement sur la gestion de la faune sauvage, sur la valorisation des grandes chasses et faire une étude sur la faune des grands mammifères en Afrique en générale ; d'autres ont fait l'étude aussi sur les animaux protégés et en voie de disparition et ils se sont intéressés sur le grand sud du Cameroun plus précisément dans le sud et certains d'autres ont travaillé plutôt dans la partie Ouest de l'Afrique. Cette recherche s'intéresse sur le braconnage dans le sahel, caractérisé par la chasse intensive qui limite l'évolution de faune or les espèces animales sont dégradées et en voie de disparition, plus précisément, dans l'arrondissement de Pette pour mener notre recherche sur le braconnage et dynamique de la faune.

IV. Problématique

Le braconnage est une activité quotidiennement pratiquée par les populations et surtout par la communauté villageoise dans le but ultime d'approvisionner en viandes de brousse et de la commercialisation et pour d'autres pratiques qui engendre une répercussion coriace sur les populations animales.

La Région de l'Extrême-Nord héberge une faune riche en espèce, mais négligée, elle se vide de ses ressources à cause de la surexploitation anthropique et surtout la faune sauvage, exposée aux dangers par la pression anthropique comme le braconnage. Entre Pette et Waza - village, selon les dernières recherches effectuées dans les 1989 et 2005, par les estimations scientifiques, il existait plus des 3500 élephants Loxodonta Africana ; 15000 Giraffes Giraffa camelopardalis ; plus des 850 Hippotragues Hippotragus equinus ; plus des 20000 Damalisques Damaliseus Korrugum ; plus des 5000 Cobe de buffon Kobus kob kob ; 1800 Rendunka Redunka redunea ; plus des 7000 phacochères Phaecoehaerus aethipieus ; 3000 Lions Panthea leo ; 390 Penthères Penthera pardus ; plusdes 1000 chacals ciommuns Canis erus ; plus des 20000 des singes Patas Erythrocebus patas ; passant par des milliers d'espèces d'oiseaux qui viennent peupler les yaérés pendant la saison pluvieuse, sen tenir compte des reptiliens et microfaunes mennant une vie camouflée selon les estimations du MINFOF ex MINEE.

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La préoccupation fondamentale est d'étudier les effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux Pette. Cette recherche vise l'analyse des effets du braconnage sur les populations d'animaux sauvage à Pette en abordant systématiquement la question de la menace de cette action anthropique qui se caractérisepar la disparition et l'extinction de la faune sauvage.

Dans ce sillage il y a lieu de poser ces interrogations : comment le braconnage à engendré une dynamique regressive des populations d'animaux sauvages à Pette ? Pouquoi les braconniers partent chasser ? Les stratégies existantes de gestion durable de la faune sont telles efficaces ? Tels sont les questionnements qui sous-tendent notre analyse.

V. Problème de recherche

V.1. Probleme générale

Le braconnage a été étudié au Cameroun plus précisément dans la partie sud, il a fait l'objet d'analyse par des chercheurs. Cette activité existe aussi dans l'Arrondissement de Pette, elle est fréquemment pratiquée mais il a été peu étudié.

V.2. Problèmes spécifiques de la recherche

- Les acteurs du braconnage dans l'Arrondissement de Pette sont des diverses catégories qui sont à identifier et à caractériser ;

- La faune sauvage est braconnée et les populations d'animaux subissent des pressions diverses. Les différentes causes méritent d'être analysées ;

- Le braconnage agit de façon péjorative sur la faune sauvage dont ses différents effets restent à évaluer ;

- Les zones fauniques bénéficient des actions de conservation et de gestion de la part de l'État et des organisations internationales mais, les stratégies de lutte anti-braconnage et les politiques et de conservation durable de la faune sauvage restent à évaluer.

VI. Question De Recherche

VI.1. Question principale

Comment le braconnage affecte-t-il la dynamique des populations d'animaux dans l'Arrondissement de Pette ?

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VI.2. Questions spécifiques

- Quels sont les différents acteurs du braconnage dans l'Arrondissement de Pette

et comment se caractérisent-ils ?

- Quelle sont les principaux facteurs motivant les gens à brocnner à Pette ?

- Comment le braconnage agit-il sur la dynamique de la faune sauvage ?

- Les stratégies existantes de gestion durable de la faune sont-elles efficaces ?

VII. Objectifs De Recherche

VII.1. L'objectif principal

Notre objectif général ici est d'analyser les effets du braconnage sur la dynamique

de la faune dans l'Arrondissement de Pette.

VII.2. Les objectifs spécifiques

De manière spécifique, cette recherche vise à :

- Identifier et Caractériser les acteurs du braconnage à Pette ;

- Analyser les pressions exercées par le braconnage ainsi que ses causes ;

- Evaluer les différents effets du braconnage sur la dynamique des populations

d'animaux ;

- Evaluer les stratégies de gestion durable pour la conservation de la faune sauvage

à Pette.

VIII. Hypothèse de recherche

VIII.1. Hypothèse principale

Le braconnage engendre une évolution régressive de la faune sauvage de Pette

VIII.2. Hypothèses spécifiques

- Les populations riveraines, les villageois dans l'Arrondissement de Pette et les populations venants d'ailleurs sont les acteurs des pressions sur les ressources fauniques ;

- Le braconnage qui consiste à approvisionner les populations en viande de brousse dans la communauté et ravitailler les marchés noirs est favorisé par les facteurs économiques, institutionnels et sociaux ;

- Le braconnage a engendré la dynamique régressive de la faune à Pette ;

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- Il existe des stratégies de lutte contre le braconnage, mais elles sont obsolètes. IX. Définition des concepts

Les différents concepts à définir sont : le braconnage et la dynamique de la faune

IX.1. Braconnage

Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité (Dunod, Paris, 2008) de François Ramade définis le braconnage comme la Pratique illégale de la chasse. Ce délit est caractérisé par une chasse pratiquée hors période d'ouverture, par celle d'espèce protégée, ou encore dans une Reserve de faune, enfin n par l'usage de procèdes interdits tels les filets, liges, appâts empoisonnes, etc.

De nos jours, la notion de braconnage connaît diverses définitions selon le contexte dans lequel il est employé et selon l'objectif que l'on vise. Se référant à l'article 7 de la loi 95-031 du 11 mars 1995 fixant les conditions de gestion de la faune autochtone dans son habitat sauvage, le braconnage est défini comme l'exercice illégal de la chasse. C'est eu égard à cette raison que pour (Dakon, 2012), la notion de braconnage comporte plusieurs définitions mais convergentes. Pour les uns, poursuit-il, braconner, c'est chasser furtivement et sans permis sur les terres d'autrui, pour vendre le gibier qu'on tue a conduit les diverses espèces de rhinocéros aux limites de l'extinction et provoque une forte réduction des effectifs des éléphants en Afrique.

Nous pouvons alors le définir comme une activité illégale ou illicite dans le sillage de chasser les gibiers sans permis de chasse dans une terre d'autrui par des armes non autorisées et sans le respect des ordres établis par les pouvoirs publics nationales ou internationales.

IX.2. Dynamique de la faune

Dans la notion de « dynamique de la faune », il y a la « dynamique » et « faune ». En, effet, Dictionnaire Le Robert 2012 présente cette notion de faune comme « ensemble des animaux (d'une région, d'un milieu). La faune quant à nous, en effet est perçue comme ensemble des animaux de toute nature habitant une aire biogéographique précise. D'après le Dictionnaire encyclopédique des sciences naturelles et de la biodiversité (Dunod, Paris, 2008) de François Ramade pense du terme « dynamique » comme une transformation endogène ou exogène provoquant des

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modifications adaptatives dans un système écologique. La « dynamique » est considérée comme la partie de la science qui étudie les objets dans leur mouvement, et leur devenir. Le concept « dynamique » est également utilisé pour décrire les variations d'un phénomène dans le temps, en identifiant les processus qui sont à l'origine.

La viande de brousse reste la source principale, parfois unique de milliers d'habitants de l'Afrique tropicale actuelle (Malaise, 1997). Selon le dictionnaire Petit Robert (2003), ce concept se traduit par la notion de processusqui est un ensemble de phénomènes conçus comme actifs et organisés dans le temps.

En géographie, cette notion est essentiellement temporelle et lorsqu'on étudie la dynamique d'un système, on est amené à identifier les changements qui surviennent et mieux analyser les trajectoires possibles de ces changements.

Les écologues et les géographes l'utilisent pour désigner l'évolution progressive ou régressive d'une ressource faunistique ou floristique. C'est dans ce cadre que s'inscrit le concept de «dynamique de la faune» étudié surtout par les biogéographes et zoo-géographes, les écologues qui utilisent de nombreux vocables pour désigner le phénomène.

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X. Opérationnalisation des concepts Tableau 1. Opérationnalisation des concepts

Concept

Dimensions

Variables

Indicateurs

Braconnage

Les differents acteurs du braconnage et outils de la chasse

Les acteurs directs

Les braconniers professionnels

Les chasseurs traditionnels

Les acteurs indirects

Les traditionnalistes ; artisans ; fonctionnaires

Les commerçants

Les outils du braconnage

Le poison

Piége, Machette, couteaux

Bâton de chasse

Flèche et lance

Arme artisanale

Fronde

Chien de chasse

Les differents facteurs

Les facteurs économiques

Le revenu : journalier, hebdomadaire, mensuel

Ration alimentaire (quantité et qualité d'aliment)

Les facteurs institutionnels

Insuffisances des personnels en qualité et quantité

Démographiques

Taux de naissance

Conflits homme-faune sauvage

La superficie des champs ravagés

Le nombre d'attaques par les animaux

La légitime défense

L'espace

La superficie de foret de la chasse

Les effets du braconnage

Spatiaux

Les animaux des années 2000

Les animaux des années 2020

Les animaux des années 2000 - 2020

Les Stratégies de gestion

Pouvoir local

Communauté locale

Pouvoir public

Organisme gouvernemental

Dynamique de la faune sauvage

Spatiale

La pression sur la faune

Les fréquences du braconnage

Dans les années 2000

-les animaux présents

-les animaux absents

-les animaux diminués en nombres

Dans les années 2020

-les animaux présents

-les animaux absents

-les animaux diminués en nombres

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XI. Cadre théorique

La présente recherche s'est basée sur les 02 principales théories : la théorie de « tragédie de biens communs » par Garret Hardin (1968) et la théorie de « Passager clandestin » de Mancur Olson (1965).

XI.1. La théorie « tragédie des biens communs » de Garrett Hardin (1968) ; la théorie de « Passager clandestin »

La présente recherche s'appuie sur la théorie de « la tragédie des biens communs » qui est un modèle proposé en 1968 par Garrett Hardin (1915-2003) et qui a eu un très grand retentissement parmi les économistes et les écologistes.

Cette théorie met en relief l'intérêt que possède un usager d'une ressource à l'épuiser immédiatement avant qu'un autre ne le fasse. L'exemple d'un pâturage accessible à tous où on peut s'attendre à ce que chaque berger s'efforce de paître le plus possible de bétail sur ce pâturage commun est illustratif. Pour Romagny et Roby (1995), la tragédie des biens communs fait allusion au dilemme du prisonnier aux joueurs où les individus sont confrontés à 02 stratégies dominantes, cherchant toujours à faire cavalier seul. Ainsi, l'exploitation d'une ressource n'appartient à personne, est faite dans une logique de compétition. Ce processus déroule dans un cadre non-coopératif, ce qui proscrit toute entente préalable entre les acteurs. Le dilemme provient du fait que la rationalité individuelle conduit les 02 joueurs pour à choisir leur stratégie dominante. Cette stratégie permet à chacun d'obtenir un gain supérieur à celui qu'il aurait en adoptant une stratégie coopérative. En effet, chaque individu cherche à exploiter au maximum possible les ressources qui s'offrent à lui. La maximisation de l'utilité individuelle du berger passe dès lors par la mise en pâturage d'un animal supplémentaire. (Hardin, 1968 et Rojat, 1991).

Appliquée à l'étude sur le braconnage de la faune par les acteurs, les joueurs sont représentés par les chasseurs braconniers « Gaw » et d'autres acteurs dans la zone sahélienne où la ressource faunique entre de plus en plus dans l'alimentation et est sollicitée par les populations humaines. En effet, plus la taille des populations augmente plus les braconniers prélèvent les animaux sauvages. Dans les aires libres de l'Arrondissement de Pette, les gens jouent à cette tragédie. Des espèces fauniques sont de plus en plus braconnées. Certaines d'entre elles sont en voie de disparition. C'est le

22

cas de « Giraffa camelopardalis », « Loxodonta spp », « Struchio camelus », « Kobus kob », « Hystrix sp » « Vaja spp», «Cephalophus calipigus», d'autres espèces comme le « Lepus capensis », « Numida meleagris », « Phacochoerus aethiopicus » et « Xerus erythropus » sont excessivement braconnées.

XI.2. La théorie de « Passager clandestin » par Mancur Olson en 1965

La théorie de « passager clandestin » est une théorie de « free rider » ou « pique assiette » émis par Mancour Olson en 1965, un socio-économiste Américain. Elle se penche sur les conditions qui vont amener les acteurs à se comporter pour parvenir à des objectifs communs. Cette théorie part du postulat selon lequel dans un groupe ou une société, personne n'est exclue de l'utilisation des biens publics. Cela amène les individus à se comporter en « passager clandestins » c'est-à-dire à exploiter un bien sans contribuer à sa production ou à sa gestion. Le « pique assiette » ou « parasite » suppose un comportement individuel égoïste dans l'usage des biens publics. La théorie exclue toute possibilité d'altruisme. Dans le cadre de notre recherche, le « parasite » caractérise les braconniers, les biens publics sont les populations d'animaux sauvage ou faunes sauvages.

Le cas de négociation au niveau des routes et postes de contrôles avec les autorités administratives et sécuritaire (les éco-gardes ou eaux et forêts, la polices), en donne une illustration parfaite. Le « passager clandestin » étant l'acteur du braconnage, ce dernier va exploiter de façon abusive la faune sauvage pour en tirer le maximum de profit. Voilà pourquoi il va souvent émonder la faune dans la brousse sur son passage.

Dans cette étude, le système d'action concret permet de transposer l'analyse organisationnelle à toutes les activités humaines, donc plus particulier à celui du braconnage. Les acteurs collectifs, individuels et les acteurs institutionnels en particulier, construisent un vaste espace de jeux et de pouvoir. Toute action humaine ou collective se déroule dans un cadre ayant une structuration, un système. Pas d'acteur sans système social qui lui permet davantage de développer des stratégies dans le sillage d'atteindre les objectifs qu'il attendus. Ici, l'acteur est représenté par deux groupes n'ayant pas les mêmes rôles et statut : les acteurs usagers de la ressource faunique et les acteurs institutionnels. Chaque groupe d'acteurs met en place des stratégies (individuel ou collectif) dans l'optique de protéger ses propres intérêts. Pour

23

les acteurs qui exploitent la faune sauvage, leur objectif est de mettre en valeur lesdites ressources. Pour les acteurs institutionnels, il faut à tout prix d'une part, respecter les textes qui régissent la gestion de la faune sauvage, et d'autre part, à développer des stratégies internes pour que les usagers des ressources fauniques en particulier, les braconniers payent des taxes informelles.

XII. Matériel et méthodes

XII.1. Méthode de collecte des données

XI.1.1. Les données secondaires

Les données secondaires ont été collectées dans les délégations suivantes : MINFOF ; MINEPDED ; MINADER et INS. De même, des documents dans la bibliothèque centrale de l'université de Maroua ont été aussi consultés, sans oublier les documentations dans les archives électroniques HAL et des archives électroniques de mémoires onlines sur les sites internet pour avoir les documents et des travaux qui nous ont aidés pour mener cette étude. Il s'agit de : dictionnaires de l'environnement, de géographie et des sciences naturelles et biodiversités, Atlas, des ouvrages, articles et les mémoires de thèse. Ces documents ont constitué des données et des informations afin de construire le présent travail.

XII.1.2. Les données primaires

Elles concernent la collecte des données du terrain qui s'est effectué par des questionnaires aux chasseurs communautaires et braconniers professionnels et les entretiens, des profils historiques et par des relevés de terrain et par les observations.

Les entretiens, ils ont été faits avec le chef de poste forestier de Pette et du Diamaré sur les caractéristiques de la faune sauvage dans l'Arrondissement de Pette et sur les principales stratégies mises sur pied par les pouvoirs publics afin de lutter contre le braconnage.

L'entretien avec le responsable de l'environnement de Pette ont porté sur le rôle de la faune sauvage dans l'environnement. Les relevées des coordonnés GPS a été effectué à Doubbel-Dabbam-Ouro Babaya ; Djouta-Mbembale-Amahairi-Babadaye et le dernier à Fadaré-Loubalouba- et Adoumere afin de faire l'inventaire faunique.

24

XII.2. Méthode d'échantillonnage

La technique d'échantillonnage que nous avons utilisé est une méthode d'échantillonnage probabiliste aléatoire, ici toutes les unités qui le constituent ont été choisies par un procédé tel que tous les membres de la population ont la même probabilité de faire partie de l'échantillon.

De façon aléatoire, 171 personnes, dont 110 chasseurs braconniers locaux pratiquant la chasse uniquement et leur fréquence de la chasse, et la quantification des animaux tués. Par la suite, 30 chefs des villages de l'Arrondissement de Pette (10 pour chaque canton, au total 03 canton dont : Fadaré ; Pette et Malam) ont été aussi enquêtés ceci pour avoir leur perception sur l'état de la dynamique de la faune, sur les braconniers et les stratégies anti-braconnage au niveau local, 31 commerçants des produits du braconnage dans les marchés noirs et dans les quartiers ont été également enquêtés. La destination des produits et lieux de commerce ont été mis en exergue.

L'imprévisibilité de la disponibilité des chasseurs pour le suivi a entrainé une démarche opportuniste de l'enquêteur : les chasseurs étaient régulièrement questionnés sur leur planning de chasse et la possibilité de réaliser un suivi. Par soucis de représentativité, la collecte des données a été réalisée en tentant de maximiser le nombre de chasseurs suivis en organisant les séances de chasse par une maquette et, pour chaque chasseur, d'enregistrer son tracé le plus fréquemment emprunté de même pour les commerçants.

XII.3. La méthode de l'inventaire faunique

Le transect lineaire basée sur le maillage carré a été utilisé. La technique est la methode IK. Le protocole est basé sur le principe des transects linéaires. En effet, une ligne droite appelée comme telle est parcourue par une équipe dont un guide, avec le chef chasseur (li) ; la distance entre l'observateur et l'objet est notée (ri) ainsi que l'angle d'observation de l'objet (ai) par rapport à la ligne de marche. 03 lignes de longueur en Kilomètre l1 km, l2 km, l3 km sont parcourues sur une longueur totale L connue. La distance perpendiculaire (Xi) s'estime par la formule :

X?? = r??. sin (????) :

25

Xi = distance perpendiculaire animal-ligne transect

ri = distance observateur-animal

ai = angle d'observation de l'animal par rapport à la ligne de marche

li = distance parcourue.

Dans son concept théorique, la méthode des transects linéaires est un modèle

probabiliste et son application exige que les conditions suivantes soient remplies

(Gaillard et al., 1994).

- Tous les objets situés sur la ligne de marche sont détectés ;

- Les objets sont détectés à leur position initiale avant tout mouvement

éventuellement dû à une réponse à la présence de l'observateur ;

- Les distances mesurées sont exactes ;

- Les détections sont des évènements indépendants ;

- Aucun objet n'est compté plus d'une fois sur une même ligne de marche.

Source : Gaillard et al., 1993.

Figure 2. La méthode de transect linéaire

Gaillard et al. (1993) soulignent que deux avantages sont associés à cette méthode :

26

? Aucune condition sur la répartition spatiale des animaux n'est nécessaire. Le grégarisme des animaux augmente la variance de l'estimation, mais ne biaise pas les observations ;

? Un animal non compté n'introduit pas de sous-estimation systématique de la densité s'il se trouve en dehors de l'axe de marche de l'observateur (Burnham et al., 1985). Ceci confère à la méthode du transect linéaire une meilleure efficacité et moins de biais.

Les transects parcourus dans la forêt de Pette sont localisés dans trois zones distinctes. La première zone appelée zone A est comprise entre le village Doubbel, celui de Dabbam et Ouro Babaya.

La seconde zone dénommée B couvre le triangle Amahairi, Djouta-Mbembal et Babadaye et la dernière zone C est comprise entre les villages Fadare, Habillé et Amkayé (figure 3).

Le transect linéaire par maillage carré a été effectué par 05 personnes dont 02 étaient des guides chasseurs ; 02 autres sont des agents des eaux et forêts de Pette et un enregistreur. Les mares et points d'eaux, les habitats, les grands arbres (Acacia seale, Acacia senegalngis etc.) ; les fosses (des termitières et autres) et les buissons étaient nos points d'identification des animaux soit physiquement ou soit par les indices de présence remarquées (les pattes, ossements, excréments, les poils et tous les éléments relevant les indices de présence des animaux étaient notre priorité.

Les marches ont été organisées de 9H du matin à 13h de l'après-midi car à ces heures, les espèces diurnes sortes pour chercher à manger et à s'abreuver il est difficile de les identifier de façon à ce que ces dernières ne détectent pas notre présence, c'est le cas de Geochelone sulcata ; Eryx muelleri ; Varanus griseus et Varaus niloticus ; Python sebae ; Eudopodis senegalensis ; Erythrocebus patas ; Mellivora capensis ; Numida meleagris ; Xerus erythropus ; Addax nasomaculatus, Gazella rufifrons ; Bubo ascalaphus, Gazella dorcas. Le deuxième tour se faisant entre 16h et 18H pour les espèces nocturnes commes les Canis aureus ; Vulpes rueppelli ; Paraechinus aethiopicus ; Hystrix sp.

27

Pour les espèces difficiles à repérer on se contentait seulement de leurs indices de présence (Hyaena hyaena ; Hystrix sp ; Fennecus zerda ; gagnetta-gagnetta, Canis lupus.

Les appareils disposés par notre équipe étaient : un téléphone androïde (marque Itel S 16) doté d'une caméra de 16 méga pixel capable de zoomer une image à distance et nous avons installé l'application virtuel GPS marque dragon avec de signal magnétique et un stylo et un bloc note (format A5) pour le levé des points de localisation des animaux. La méthode d'infiltration a été adopté, à chaque fois que les chasseurs braconniers de subsistance ou non organisent une séance de chasse, l'équipe de recherche parte ensemble et enregistre l'endroit (coordonné GPS) où l'animal a été détecté et qui nous a permis de quantifier les animaux.

L'habitat, les points d'aux, les mares sont aussi nos zones préférées pour la remarque facile d'une espèce par leur présence ou indice de présence, les buissons et grands arbres comme acacia balanites, acicia seyale, acacia senegalensis, acica tamarinsis font partie aussi.

Le comptage par transects linéaires est fondé sur l'hypothèse selon laquelle la probabilité de détecter un animal, un nid ou une crotte décroît au fur et à mesure que de l'axe de déplacement. Plus simplement, vous avez plus de chance de voir un tas de crottins d'animaux à vos pieds qu'un autre situé à 12 m de votre ligne de transects, caché dans une végétation luxuriante.

La probabilité de voir des objets à des distances différentes dépend de la densité de la végétation. Sur une piste d'exploitation dépourvue de végétation, vous pouvez voir un éléphant à 300 m, tandis que dans une savane en bosquet, vous pouvez passer à 5 m d'un animal au repos sans le voir (White et Edwards, 2000). C'est dire que l'inventaire faunique en milieu fermé, comme les forêts, oblige une attention toute particulière à cause du champ visuel très limité par la densité de la végétation, soit au sol pour les mammifères terrestres, soit en hauteur pour les espèces arboricoles. Ceci ne pourra jamais se passer sans les maillages carrés en profitant avec plus de 250 -300

chasseurs communautaire chaque vendredi.

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14°29'24.000"E 14-34'48.000"E

 
 

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14°18'36.000"E

14°18'36.000"E 14°24'00.000"E

14°29'24.000"E 14°34'48.000"E

 
 

14°40'12.000"E

14°45'36.000"E

Source: Enquêtes de terrain, Septembre 2020. Conception et réalisation: Haman Yaya; Assistance: Yaouba Adama; Abel Hamandlouma, Mr. Likmo Moundandi et Oumarou

Figure 3. Méthode de transect linéaire d'inventaire faunique

29

Chapitre 1. Les différents acteurs du braconnage
Introduction

Le braconnage est une menace pour la faune sauvage. Cependant, c'est une activité pratiquée à Pette par des catégories de personnes diverses. Ces différentes catégories de personnes constituent les différents types d'acteurs impliqués dans cette pratique à Pette. Le problème que soulève ce chapitre est de caractériser. L'objectif visé est de les identifier par la méthode d'enquête de terrain auprès des personnes ressource à travers les questionnaires, de savoir qui sont vraiment ces braconniers. Dans l'Arrondissement de Pette (Région de l'Extrême-nord du Cameroun), le braconnage est pratiqué de façon abusive ou intensive et excessive. Qui sont ces véritables acteurs du braconnage et que c'est qui les caractérise ? Plusieurs acteurs sont impliqués dans le braconnage à Pette. Ces acteurs sont classés en deux catégories : les acteurs directs (chasseurs braconniers). Les acteurs indirects Constitués (consommateurs- commerçants).

1.1.Les acteurs directs impliqués dans le braconnage

Les Braconniers carractérise l'ensemble d'un groupe de personnes organisée en une bande qui ne chassent que pour le gain et interet personnel dans une aire protégée ou libre. En effet, il est important de comprendre qui sont ces braconniers et de ce qui les motive vraiment d'aller braconner. Les données sur les braconniers sont, cependant, notoirement difficiles à obtenir, en raison du caractère illicite d'abattage de la faune sauvage, du commerce des produits du braconnage et de la sensibilité avec laquelle les pouvoirs publics traitent de telles données. Cette étude a donc employé une combinaison de méthodes (les inflitrations, les causeries avec les acteurs et le profil historique) et de sources pour se faire une idée de ce qui caractérise les braconniers, les autres personnes impliquées dans le braconnage et dans le commerce illicite d'espèces sauvages au tour de la forêt communautaire de Pette (Figure 4).

Les chasseurs communautaires ou braconniers locaux sont identifiés grace aux methodes d'enquêtes, l'infiltration et observations lors des séances de chasse nocturne et jour et chasse communautaire. Il s'agit des chasseurs communautaires et les chasseurs étrangers pour la vente qui sont engagés à braconner (Figure 4). Ils sont

30

généralement issus des couches les plus pauvres de la population. Il s'agit de : Peulh, Mousgoum, Kanouri, Massa, Kéra, Guiziga ; des chefs coutumiers qui connaissent en général les braconniers, mais ne les dénoncent pas ; des entrepreneurs locaux qui font office des transporteurs et des associations locales. Les braconniers étrangers. Les braconniers étrangers (figure 4) sont essentiellement composés des Tchadiens, des nigériens et des nigérians.

Les déplacés internes

Les villageois
de Pette et hors
pette

Migrants nigérian ; nigerien et tchadiens

Boko haram

Les bergers Tous ces

acteurs cités

Les types d'acteurs directs

 
 

46,66%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

16,66%

 

16,66%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

13,33%

 
 
 
 
 
 
 
 
 

6,66%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

50,00%

45,00%

40,00%

35,00%

Réponses en %

30,00%

25,00%

20,00%

15,00%

10,00%

5,00%

0,00%

Source : enquête de terrain, Septembre 2020, aupres des 30 chefs du village.

Figure 4. Répartition d'acteurs du braconnage

D'après les enquêtes (figure 4), 13, 33% des migrants tchadiens, nigériens et nigérians venaient braconner jusqu'à Pette ; les villageois et les bergers transhumans représentent 16,66% chacun (céci est la perception des chefs braconniers et chefs des villages) ; les déplacés internes sont à 6,66% étant donné que des loxondonta Africana détestent les bruits provoquant leurs fuites. Les migrants viennent de partout dans la sous-région du bassin du lac Tchad. Selon le chef de Poste des eaux et forêts de Pette, ces gens exercent le braconnage du type commercial à fin d'alimenter la sous-région du bassin du lac Thad.

31

Les types des braconniers. Deux types des chasseurs braconniers sont enregistrés. Il y a des chasseurs professionnels qui braconnent et vendent les produits issus du braconnage et les chasseurs traditionnels de subsistance à usage familial. Pour ce qui est des chasseurs traditionnels de subsistance à usage familial, il s'agit, de la communauté villageoise chassant en groupe de 50 à 300 personnes environ. Ces gens ne vendent pas ce qu'ils trouvent en brousse ils utilisent les produits pour leurs familles (consommation en viande). C'est pour le ravitaillement familial, c'est seulement les braconniers employant le fusil et de la lampe torche qui constituent uniquement des professionnels.

Réponses en %

40,00%

70,00%

60,00%

50,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

9,10%

60,00%

Fréquences en % 2 per. Mov. Avg. (Fréquences en %)

61,80%

1,80%

Les outils du braconnages

20,00% 19,10%

10,00%

8,20% 7,30%

15,50%

15,50%

Source enquête de terrain, Juillet 2020

Figue 5. Les outils du braconnage.

Par les enquêtes, les fusils et les lampes torches sont les plus utilisés prouvant que la majorité des gens braconnent la nuit (figure5).

32

1.1.1. Des braconniers au niveau d'âges variés impliqués dans le braconnage ? Des braconniers au niveau d'âges variés à Pette

Les braconniers sont caractérisés par des âges différents : les jeunes et les vieux. Selon les enquêtes (figure 6), la majorité des braconniers sont des jeunes c'est-à-dire l'âge variant de 15 à 45 ans avec un taux de 77,50% (13,10 + 28 + 36,40). Les vieux

les plus acitifs impliqués dans cette activité illégale à pette représentent 22,50%.

120

100

80

60

40

20

0

Réponses en %

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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18

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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36,40% 4,70%

0,90%

 
 

13,10%

28,00%

16,80% 1

100,00

 
 
 
 
 
 
 

15-25 25-35 35-45 45-55 55-65 65-75 Total

Effectifss Pourcentages 2 per. Mov. Avg. (Effectifss)

Ages des braconniers

Source : enquêtes personnelles Juillet 2020.

Figure 6. Les variations d'âges des braconniers

Les enfants sont moins représentés (13,10%), mais les jeunes de 25 à 35ans sont plus impliqués dans le braconnage (28,00%). En revanche, les personnes âgés (35-65ans) sont moins impliquées (figure 6).

1.1.2. Des activités locales variées pratiquées par les braconniers et leur niveau d'étude

? Des activités locales variées pratiquées par les braconniers à Pette

Les populations locales exercent plusieurs activités primaires que secondaires parmi lesquelles : l'agriculture ; élevage ; commerce ; artisanat ; comité de vigilance.

33

Tableau 2. Activités locales pratiquées

Source : enquête personnelles Juillet 2020.

Plusieurs d'entre ces braconniers font des activités agricoles avec 88,2% avec 88,9% des femmes et 90,6% des hommes. Les commerçants représentent un taux très faible pour les deux sexes (3,6%). On renconter aussi des artisans dont 5,5% des hommes et les femmes representent un taux de 14,5%(tableau 2).

? Le niveau d'étude de ceux qui font partie du braconnage à Pette

Les résultats des enquêtes montrent que la majorité des braconniers sont des analphabetes (figure 7).

100 81

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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11

 

2

 
 
 

2

 

0

 

0

 
 
 
 
 
 

Rien ecole primaire Ecole secondaire Université

Niveaux d'études

Niveau d'etude Masculin
Niveau d'etude Feminin

Fréquence

50

0

Source : enquête personnelle le 24 Juillet 2020.

Figure 7. Le niveau d'étude

La forte présence de la sous scolarisation (figure 8) est due à l'absence des

écoles dans les localités étant donné que Pette est majoritairement rural en guise de rappel.

Mais elle se justifie aussi par les activités d'élevage et agricoles qu'occupent les populations. C'est pourquoi 73,63% des braconniers sont masculins. 4, 54% des femmes ne sont jamais à l'école ; 14,54% des hommes et 1,81% des femmes ont abandonné les études à l'école primaire et se sont engager au braconnage ; école secondaire représentent 10% des hommes et 0,00% des femmes. Pour ceux qui sont

34

allé à l'université, 1,81% des hommes uniquement. En termes de scolarisation, Pette est d'ailleurs, le dernier des Arrondissements sur le plan éducationnel dans le Diamaré (rapport INS et PNDP, 2019).

1.1.3. Situation matrimoniale des differents acteurs du braconnage enqêtés.

? Situation matrimoniale des differents acteurs impliquée braconnage

Tout le monde pratique le braconnage. Les marié(e)s sont les plus présents

dans le braconnage. Tandis que les célibataires sont moyennement représentés. Les veufs sont faibles en fréquence.

Réponses en %

0,8

0,6

0,4

0,2

1

0

Célibataire

1

32,70%

Situation matrimoniale

Marié

66,40%

Veuf

0,90%

Source : enquête de terrain, Juillet 2020

Figure 8. Situation matrimoniale

Les enquêtes revelent que 66,40% sont mariés. Les célibataires ne représentent que 32,70%. Les veufs sont moins impliqués (figure 8). La raison est que les hommes mariés ont plus de responsabilité. Etant donné que le taux de la pauvreté est élevé, ils se voient obligés à braconner les animaux sauvages qui sont considérés comme un « cadeau du ciel » disait un braconnier Ahmadou et gratuits afin de nourrir sa famille et proteger son interêt personnel. Dans cette logique, les hommes pratiquent cette chasse illicite à fin d'être heureux et de pouvoir aider et soulever le bonheur familial.

Tableau 3. Les situations matrimoniales selon les sexes

Source : enqête det terrain, septembre 2020.

Les hommes mariés constituent 71,6%. Les femmes representent 87,5%. Les célibataires représentent un faible taux de présence chez les hommes 28,4%. Chez les femmes, il n'y a pas mais 12,5% des veuves.

L'augmentation des hommes dans le braconnage peut s'expliquer par des divereses responsabilités qu'ils ont envers eux et leurs familles (tableau 3).

1.1.4. Les lieux et les outils utilisés pour le braconnage à Pette

La zone de Pette en générale couvre une superficie de 700 Km2 enguise de rappel, dont avec plus de 400 ha des terres cultivables. La forêt communautaire couvre une superficie de 622 Km2. Il faut noter que cette zone était touffue. Mais actuellement cette forêt est diminuée à cause de déboisement par les coups abusifs des bois de chauffage, de facon intensive et excessive, de l'emprise agricole et d'activités pastorales. Beaucoup des chasseurs disent qu'ils chassent dans pette depuis plus de 30 ans. D'autres disent qu'ils depuis plus de 16 ans. Ceux qui chassent depuis plus de 10 ans aussi sont nombreux.

Tableau 4. Lieu du braconnage en fonction de Féquences au fil du temps du

braconage

Source : enquête de terrain, Juillet 2020

35

36

Selon les enquêtes de terrain auprès des acteurs (tableau 4), il est fort de comprendre que le braconnage a vu le jour dans cette partie de parc de Waza dépuis très longtemps (Plus de 75ans). 28,4% de ceux qui partent au sein de cette forêt. Les personnes qui braconnent dans la forêt jusqu'au parc de Waza représentent 46,7%. 50,0% sont ceux qui tuent les animaux sauvages pour sécuriser les troupeaux dans les cheptels et vendent une fois ces espèces tuées, carractérisant les bergers peulhs et guizigas.

Tableau 5. Lieu du braconnage et la fréquence périodique du braconnage

Les fréquences hebdomadaires

Lieux du braconnage

Autour d'enclos à bétail

Forêt Pette

A l'intérieur de Parc de Waza

Totale

1/jour

12,5% 20,3%

6,7%

14,7%

 

2/Jour 31,3% 25,7% 33,3%

24,0%

3/Jour

6,30%

14,9%

20,0%

15,5%

4/jour 31,3% 21,6%

20,0%

20,2%

5/Jour

6,3%

6,8%

13,3%

8,5%

6/Jour

6,3%

8,1%

0,0%

5,4%

7/jour

6,3%

2,7%

6,7%

3,9%

Total

100%

100%

100%

100%

Source en quête de terrain, juillet 2020

Une grande partie des braconniers chassent dans la forêt communautaire de Pette à 100%. D'autres chassent autours de leurs troupeaux à 100% et 100% patrent dans le parc de Waza (tableau 5).

Tableau 6. Lieu du braconnage et la fréquence périodique du braconnage

Les fréquences hebdomadaires

Diurne

Nocturne

Total

Lieux du braconnage

Forêt

communautaire

A l'intérieur de Parc de Waza 46,2%

Totale

46,9%

53,8%

53,1%

100%

100%

Autour d'enclos à bétail

49,1%

38,5%

50,9%

61,5%

100% 100%

Source : enquête de terrain, septembre 2020

La fréquence périodique des chasseurs braconniers de façon récurrente, demeure le braconnage nocturne avec un taux de 71,8%, alors que ceux qui partent braconner pendant la journée sont à 65,5% (tableau 6). La raison de cette fréquence est que pendant la nuit toute est au calme et les contrôles n'existent pas aussi, ce qui le facilite de faire leur opération sans aucune crainte de la part des agents forestiers. La forêt communautaire de Pette est grande et dense par rappelle, avec 700 Km2 de superficie. Cette forêt est gérée localement par des villages d'à côté.

X : 10°53'24»N

Y : 14°27'24»E

A B

X : 10°54'24»N

Y : 14°34'48»E

X : 11°04'12»N

C

Y : 14°23'48»E

37

Source : photos haman Y. Août 2020

Planche 1. Extrait de la forêt communautaire de Pette ((A) Ouro - Bababaya et

(B) Toukda).

Les images (planche 1) présentent un extrait des zones de chasse dans l'Arrondissement de Pette, oû le braconnage est sans cesses (lieux A et B). Cette forêt est une zone où hébergeait une faune riche en espèce faunique grace à sa diversité floristique. Souvent, les animaux traversaient la ligne de contrôle pour venir pêtre dans la forêt. Le lieu C est une marre d'eau situé a Djibiré par Fadaré oû on empoisonne les animaux et oiseaux par les femmes et oû vie les reptileins. C'est dans cette marre d'eau où les femmes viennent faire des poisons pendant la période d'étiage (saison sèche) et la période de crue (saison pluvieuse). Vers le mois de decembre, des chasseurs locaux viennent poser aussi leur piège Tikok.

Le braconnage existait rtrès longtemps depuis entre les années 1980 - 1990 dans l'Arrondossement de Pette. Si non Pette régorgait en temps une faune sauvage diverse et riche logéé dans un biotope très large environ 700 km2. On rencontrait toute sorte des animaux.

38

Figure 9. Les lieux du braconnage

Cette carte représente les lieux du braconnage contennant la forêt libre et le parc de Waza, controlé car il est considéré comme le patrimoine de l'unesco.

X : 10°,48'00»N. Y : 14°, 28'00»E

A

C

B

X : 11,06'00»N. Y : 14°, 40'12»E

39

X : 11°,00'00»N. Y : 14°, 36'00»E

Source : enquêtes de terrain, septembre 2020

Planche 2. Photos des lieux du braconnage

Suivant cette planche, la photo A c'est la forêt située entre Doubbel, Malam et Dabam. La photo B cest la forêt située entre Douta-Bembal, Amahairi et Badadaye au centre du parc de Waza. La forêt C se trouve dans Mourgoum et Adouméré par Fadaré. Le braconnage est vraiment pratiqué dans ces 02 zones.

Le braconnage est pratiqué dans toute l'étendue du territoire de la forêt communautaire de Pette. Les villages teln que : Babadaye, Nyiwadji, Karal Gui'é, Amkaye, Toudka, Habile, Doubbel, Dabbam, Tagawa, Alagarno, Dabbam, Gourel Bé'i et vers Fadaré sont des localités voisines des differentes zones du braconnage abusif et recurrent.

D'ailleurs, ce sont des zones où la concentration des animaux était importante par sa position voisine de PNW. On se rend compte aussi que ces villages sont plus peuplés par des differentes ethnies à savoir : Mousgoum, Kanouri, Massa et les Toupouri.

X : 10°,48'00»N. Y : 14°, 28'00»E

40

Source : Haman Yaya, mai 2020

Photo 1. Les braconniers de subsistance (Massa, Guiziga et Massa)

L'image (photo 1) montre 05 jeunes Toupouri, Massa et guiziga rentré de la chasse communautaire avec des produits issus du braconnage par les bâtons de chasse Nommé en fulfuldé « wandayré » où la chasse a été bon ce jour-là avec plus des 4 Perdrix SP et 10 Lepus capensis à des destinations familiales. Cette photo a été prise à Doubbel. Ces jeunes se sont carractérisés par leur âge entre 20 à 25 ans etcélibataire, mais des illetrés. Ils ne sont pas des etrangers mais des nationaux (Camerounais).

? Les outils utilisés pour le braconnage à Pette

Les braconniers font usage de plusieurs outils pour le Braconnage qui sont entre autres des outils techniques, leur importance se justifie par la fréquence de leur utilisation (tableau 7).

Tableau 7. Les différents outils du braconnage selon le Sexe

 
 
 
 
 
 
 
 

Sexe

Feminin

masculin

TOTAL

Les outils du braconnage

 
 
 

Fusil

11,1%

65,6%

60,0%

Torche

11,1%

67,7%

61,8%

Machètte

0,0%

2,1%

1,8%

Piège

55,6%

16,7%

20,0%

Poison

77,8%

13,5%

19,1%

Flèche

0,0%

11,5%

10,0%

Lance

0,0%

9,4%

8,2%

Fronde

0,0%

8,3%

7,3%

42,7%

Bâton

TOTAL

0,0%

100%

17,7%

100%

15,5%

100%

0,0%

16,7%

15,5%

11,1%

45,8%

Source : Enquête de terrain, 21 juillet, 2020

41

En effet, que c'est soit pour les hommes ou les femmes, les outils les plus utilisés sont le bâton, la machette, la flèche, la lance, la fronde, en suite, viennent le fusil, la torche pour l'éclairage nocturne, des chiens de chasse, le couteau, le piège, le poison. Pour les hommes, on se rend compte que le fusil et la torche sont les plus utilisés pourtant, du côté des femmes, les pièges et les poisons sont les plus mise en oeuvre (tableau 7).

Ces braconniers les utilisent pour capturer à tout prix leurs prois.

X : 10°54'24»N. Y : 14°34'48»E

10°,48'00»N

14°, 28'00»E

Source : Haman Yaya, mai 2020.

Planche 3. Les outils du braconnage communautaire

Ces images sont quelques outils du bracoannage. Tous ces outils comme le montre la planche 3, sont utilisés pour la chasse.

42

1.2. Les acteurs indirects du braconnage

Les consommateurs ou commanditaires constituent des acteurs indirects du braconnage et sont nombreux et issus de toutes classes sociales. Il s'agit de traditionnalistes ; les artisans ; les fonctionnaires et enfin les locaux (tableau 7). Les enquêtes de terrains montrent que

1.2.1. Les consommateurs enquêtés aux activités variées et le age dans le commerce des pruits du braconnage.

Les consommateurs exercent des activités variées comme le confirme le tableau 8

? Les consommateurs enquêtés aux activités variées

Les personnes qui consomment et commercialisent les produits, constituent les acteurs indirects du braconnage. Au totale, 31 personnes ont été enquêtées qui commercialisent les produits du braconnage (tableau 8).

Tableau 8. Les activité excercées selon le sexe de chaque chasseurs

Source : enquête de terrain, Septembre 2020.

Parmi les hommes, les trafiquants locaux sont : les chaseurs et commerçants (36%), les chefs du village (24%), les tradipraticiens (12%), Les commerçants (8%) les cultivateurs (4%).

? Age des acteurs indirects dans le commerce des pruits du braconnage.

Les âges sont variés en fonction de sexe. Mais le plus représentés sont l'intervalle entre 35ans à 65 ans dans le commerce des produits du braconnage (tableau XI).

43

Tableau 9. Les acteurs en fonction de l'âge.

Source : enquête de terrain, septembre 2020.

Les hommes comme les femmes, l'âge vraiant de 45 à 65 ans presente un pourcentage important dans le commerce illicite des produits du braconnage (tableau 9).

1.2.2. Groupes ethniques dans le commerce des pruits braconnage et leur niveaux d'études à Pette

Il existe plusieurs groupes ethniques qui i, terviennent dans dans le commerce des pruits le braconnage à Pette.

? Groupes ethniques dans le commerce des produits du braconnage

Plusieurs ethnies participent aux braconnages illegals à Pette par les commerces

illegals ou clendestins des espèces fauniques de tout genre. Les enquêtent révelent que 14 groupes ethniques sont impliqués (tableau 10).

Tableau 10. Groupes ethnique

Ethnies impliqué

Observations

Résultats en %

Guiziga

6

19,4%

Toupouri

4

12,9%

Kéra

3

9,7%

Massa

3

9,7%

Mousgoum

3

9,7%

Hoho

2

6,5%

Moufou

2

6,5%

Peulh

2

6,5%

Mada

1

3,2%

Mandara

1

3,2%

Marba

1

3,2%

Mikiri

1

3,2%

Ouzlémé

1

3,2%

Kanouri

1

3,2%

TOTAL

31

100,0%

Sexes impliqués

Masculin

25

80,6%

Féminin

6

19,4%

TOTAL OBS.

31

100%

Source : enquête de terrain, septembre 2020

44

L'ethnie guiziga (19,4%). Toupouri (12,9%). Kéra, Massa et Mousgoum (9,7%). Peuhl, Mandara, Marba, Mikiri, Ouzleme etKanouri représente un taux le plus faibe (3,2%) (Tableau 10). Les hommes representent 80,6%. Les femmes sont à 19,4%. ? Les niveaux d'études des acteurs indirects enquêtés à Pette

Concernant les niveaux d'étude, la majorité n'a pas fréquenté l'école (tableau 11). Pette est une zone rurale où les ecoles sont éloignées.

Tableau 11. Les niveaux d'études des braconniers enquêtés à Pette

Acteurs

Niveau d'étude

Sexe

École primaire

École secondaire

Enseignement supérieur

Rien

TOTAL

Masculin

20,0%

0,0%

0,0%

80,0%

100%

 

Féminin

0,0%

0,0%

0,0%

100%

100%

TOTAL

16,1%

0,0%

0,0%

83,9%

100%

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

Le résultat prouve que 83,9% sont des illétrés. 16,1% ont fait l'école primaire (tableau 11).

1.2.3. La situation Matrimoniale des braconniers enquêtés et la commercialisation de produits du braconnage dans le temps à Pette

Dans la zone de Pette se diversifient sans distinction de sexe quelque fois en fonction leur situation matrimoniale dans cette figure 11.

? La situation Matrimoniale des braconniers

Parmi ces acteurs, les hommes et les femmes marié(e)s sont présent, carractérisé par des veufs ou veuves et des célibataires sans enfants qui sont essentiellement des personnes les plus impliquées dans les ventes des espèces braconnées.

Réponses en %

15000,00%

10000,00%

5000,00%

0,00%

Célibataire Marié Veuf TOTAL

8,20%

0,00% 9,60% 100%

22,70% 87,30%

86,30% 0,00%

25

féminin masculin effectifs

Statut martimonial

73

1

110

féminin

masculin

effectifs

les sexes

45

Source : enquête de terrain, septembre 2020

Figure 10. La situation matrimoniale

Les célibataires représentent 22,70%. 87,30% des marié(e). Parmi ceux-là, les marié(e)s donnent le nombre le plus important (Figure 10). Seules les femmes mariées sont impliquées dans le braconnage avec 9,60%.

? La commercialisation de produits du braconnage dans le temps.

En effet, 16 d'entre eux (les commerçants) ont commencé il y a très longtemps (2535 ans) de commercialiser les produits issus de la chasse. 13 personnes ont commencé il de cela 35-45 ans (tableau 12).

Tableau 12. La commercialisation de produits du braconnage dans Le temps

Source ; enquête de terrain, Septembre 2020

La majorité des commercants sont impliqués dans la vente de viande de brousse il ya entre 25-35 ans et entre 45-55 ans (100%) confère le tableau 12.

1.2.3. Le marché de la commercialisation des animaux sauvages à Pette

Les lieux d'approvisionnement en produits liés au braconnage sont divers (Figure 12). De façon générale, certains de ces lieux se situent aux bords du parc

national de Waza.

10

OWaza

10 0

I I

N

20 km

+
·ina

Dagueunn

~Cchidi

13lamatokoarabe

Réalisée par : Haman Yaya , 26janvier 2021

Source : enquête de terrain complété par SOGEFI, janvier 2020

14°13'12.000"E 1-1°18'36.0(111"E 14024'00.0110"E 14°29'2-1.000"E 14034'48.000"E 140.10'12.000"E 14°45'36.000"E 14°51'00.000"E 14°56'24.000"E t5°01 '48.000"E

GO

Légende

· Marchés les plus conscentrés (100%)

· Marché le moins concentré (83,2%)

· Marchés faibles (3,2%)

Localités

Routes principales Arrondissements

t_

z

ô

z

oc

14°13'12.000"E 14°18'36.000"E 1.4°4'00.000"E 14°29'24.000"E 14°34'48.000"E

14°40'12.000"E 14°45'36.000"E 14°51'00.000"E 14°56'24.000"E 15°01'48.000"E

11°04'12.000"N

Ganai

z

§ adoun ere 0

x 1v1 ./~,i~A `'- Cym.4~ (c) + ~Wirileo

· arba\ 1 oubou Modibo

ar k. uro Hassassana

iemo ar s'
· ~luro Mokouba

dirme_waila ,i indirme

ANelouye+g

3aka

ogbatchaka

b- rech~

lerdira s

1/BlakessBlabline

n ar`é e_dangav ' A

· '
· _tarmou issa_harde_m+

10°48'00.0U0"N

MVlahoulajounde

/Guebegue

iMouyoure_talla Jawan

TchokO

ehe

AVlazangai+

vaya.__

Igassa

Doulel . Ma

kalingaye

Mao'.

aDa

Bagariss

dje

hakam

I

abam

Tch

Ouro B

/Kidjemi Ngab oubbel

Illipadaye

· dka#177;

Ama

(buta

Ouro Abi

Sa°#jt

Aiourdaya

Alalda

1Kaoudjiga

ol

inarchi #177; iamaré ey

Djibir

Mourgouw ,

AAkdoumerefbaYé Louba Loubti

Vlagaldao

daré

A4ndirni Sigerme

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JTc

Madacasca ~y

Malap_L : f)

Guina`:

~~- assa

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:Blamato :% oulbe

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I I = gawa l

GTa': alan

Magdém

\' ûro Mougza

46

Figure 11. Les divers lieux de vente des produits du braconnage

47

1.2.4. Les animaux vendus

Les animaux les plus vendus sont au nombre de 21 espèces. En réalité, toutes les espèces qui sont concernées (tableau 13) en fonction de Kilogramme qui est l'unité de mesure pour le trafic.

Tableau 13. Les animaux vendus en quantité (En Kg)

Les animaux vendus

La quantité En Kg

 

Indéterminé

Non

50-80Kg

150 Kg

200Kg+

TOTAL

Girafa camelopardalis

100%

100%

100%

40,70%

50,00%

45,20%

Canis Lupis

100%

100%

75,00%

63,00%

66,70%

61,30%

Loxodontat SPP

100%

100%

100%

88,90%

100%

90,30%

Strichio camelus

100%

100%

75,00%

63,00%

83,30%

64,50%

Panthera leo

100%

100%

100%

85,20%

100%

87,10%

Erythrocebus SP

100%

100%

75,00%

55,60%

66,70%

58,10%

Pan troglodytes

100%

100%

75,00%

59,30%

50,00%

58,10%

Gazella Spp

100%

100%

75,00%

70,40%

83,30%

71,00%

Cobus SPP

100%

100%

75,00%

85,20%

83,30%

80,60%

Python sebae

100%

100%

75,00%

92,60%

100%

90,30%

Varanus Nicolitus

100%

100%

100%

81,50%

83,30%

83,90%

Panthera pardus

100%

100%

100%

74,10%

66,70%

77,40%

Phacochoerus aethiopicus

100%

100%

75,00%

74,10%

83,30%

74,20%

Gagnetta-gagnetta

100%

100%

75,00%

59,30%

83,30%

61,30%

Hystric SPP

0,00%

50,00%

50,00%

70,40%

83,30%

71,00%

Manis SPP

100%

100%

100%

66,70%

83,30%

71,00%

Cephalopus SPP

100%

100%

50,00%

63,00%

50,00%

58,10%

Numida meleagris

100%

100%

100%

70,40%

83,30%

74,20%

Vulpes Pallida

100%

100%

75,00%

48,10%

66,70%

48,40%

Feli silvestri

100%

50,00%

75,00%

40,70%

33,30%

45,20%

Hyena hyena

0,00%

0,00%

0,00%

70,40%

66,70%

64,50%

TOTAL

100%

100%

100%

100%

100%

100%

Source : enquête de terrain, septembre 2020

Ces espèces si haut (tableau XVI), faisaient et font l'objet de trafic illicite qui reste et demeure un danger miminent pour la faune. La majorité ne pèse pas les produits et d'autes aussi disent qu'on ne les pèse pas en provenance de la brousse.

X : 10°48'00N. Y : 14°29'24E

Marché de Guinadji

48

Source : photo Haman Y. septembre 2020.

Photo 2. La viande de Python sabae et Canis lupis au marché de Guinadji

Cette image (Photo 3) présente la photo de la peau d'un Python sabae bien fraiche et d'un tas de viande près à vende dans un marché du village (Guinadji, non loin de Doubbel (3Km)) samedi, 12 septembre 2020. Cette espèce est tuée pour sa viande et ses dents, elle fait l'objet du braconnage. Canis lupis est un animal tres intellient et actif dans le cadre de l'équilibre de l'écosystème, il joue un role important dans la prédation.

Selon les observations, plus animaux ont été observés comme la viandes de l'écureille Scuirus vulgaris, Chat sauvage commun Felis sylvestris SP, lièvre Canis Lepus. Des varans du désert Varanus grissus et varan du nil Varanus niloticus.Etc.

49

Conclusion

Au terme de ce chapitre, il était question d'identifier et caractériser les différèrents acteurs du braconnage dans l'Arrondissement de Pette (Extreme Nord du Cameroun). Le braconnage est essentiellement une activité anthropicohumaine. En effet, les acteurs du braconnage sont à la fois directs et indirects. Les acteurs du braconnage sont à 93,40% des hommes, ils sont des chefs de famille et parmi eux, 71,60% exercent cette activité pour le commerce des animaux vivants et des parties de ces animaux ; 15,60% sont des chasseurs traditionnels pour la subsistance de la famille ; les femmes représentent 6,60%. Les acteurs indirects sont issus des diverses zones de provenance. Les célibataires et les veufs (ves) représentent 19,40%. 61,30% des marié(e). Parmi ceux-là, les marié(e)s donnent le nombre le plus important. Les hommes sont majoritaires.

50

Chapitre 2. Les facteurs du braconnage

Introduction

Le braconnage existe depuis très longtemps (90 -100 ans) à Pette. Presque la totalité de la faune sauvage de Pette subie une diminution croissante de son effectif à partir des années 2000. Ainsi, plusieurs se trouvent aujourd'hui dans une situation très délicate comme les grands mammifères. Pour comprendre les raisons qui expliquent l'empleur de ce phénomène, il sera nécessaire de mettre en évidence ses facteurs. Le problème ici c'est que les facteurs qui expliquent la recrudescence du braconnage à Pette sont encore à carractériser. L'objectif visé est de carractériser ces facteurs qui ont emplifié le phénomène entre 2000 et 2020. Pour ce faire, notre méthode reste les enquêtes du terrain auprès de ces chasseurs (110), des chefs des villages (30) et les commerçants des produits fauniques (31) et des donnés fournis par les pouvoirs publics tel que les structures de MINADER/EN, INS et MINFOF/EN.

2.1. Les facteurs qui emplifient le braconnage à Pette.

Les facteurs du braconnage sont d'ordre : économique ; Institutionnelle ou règlementaire ; sociale. Les tous sont simplifiés comme suit (tableau 14).

Tableau 14. Facteurs du braconnage

Les raisons d'aller braconner

Effectifs

Résultats en %.

Le plaisir

19

16,80%

Pauvreté

73 64,60%

Activité agricole ne donne plus

24

21,20%

Chômage

32

28,30%

Total.

110

100%

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

Les chasseurs braconniers comptent que 64,40% (tableau 14) partent en brousse à cause de la pauvreté. Ils n'ont pas d'autres option étant donné les animaux sont gratuits et ne sont pas non plus contrôlé par l'ignorance. Ils partent pour subvenir aux besoins de leurs familles et pour eux même. Le conflit entre les animaux sauvages et les hommes est aussi présent dans la mesure où ces animaux viennent détruire les champs par le déterrement des semences pendant le moment de semis au mois de juin et juillet, par la suite, ils apparaissent quand les plantations ont grandi pour se cacher là et se nourrir des sorghos saisonniers et Mouskwari dans les mois de novembre, décembre, janvier, février et mars. Le braconnage par plaisir est pratiqué pour les populations

51

locales et surtout la communautaire à usage familial d'un groupe de 100 à 300 personnes et par une fois la semaine les taux de pourcentage sont croissants (tableau 14).

Tableau 15. Les causes du braconnage rapport aux activités principales exercée par les personnes enquêtées.

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

Les enquêtes (Tableau 15) montrent que, c'est plus les agriculteurs qui pratiquent le braconnage pour des raisons suivantes : ces personnes soutiennent l'idée selon laquelle, c'est la pauvreté avec 60,7%. D'autres personnes disent que, le chômage est leur motif d'aller braconner avec 58,3%. Chez les autres personnes soutiennent l'idée selon laquelle, la chute dans les activités agricoles est la pprincipale d'aller braconner avec 67,4% et vendre les produits issus du braconnage afin de combler le vide d'un total de 61,9%. Les éleveurs, 32,1% partent à cause de la pauvreté. 38,9% à cause du chômage. Les 26,1% affirpment que par ce que d'autres activités ne donnent plus. Ils tuent ces espèces pour la seule raison : les grands prédateurs (panthera leo, panthera pardus, hyaena-hyaena, Canis lupus et felis silvsetris) attaquent les bétails dans les cheptels. Les artisans qui braconnent à cause de la pauvreté sont restreint avec 4,5%, une personne braconne à cause du chômage soit 2,8% et par ce que d'autres activités ne donne plus sont à 4,3%.

2.1.1. Le facteur économique qui justifie le braconnage à Pette

Etant donné que Pette est une zone rurale, les agriculteurs représentent un taux de 96,9% d'apes les enquêtes. La baisse de production dans les secteurs agricoles contraint les agriculteurs à rechercher d'autres sources de revenus. La faune et la flore, ressources habituellement considérées comme don du ciel, se trouvent aux premiers rangs des alternatives. C'est particulièrement vrai pour les agriculteurs lors des périodes de soudure, de disette ou de famine. Le circuit parallèle de la "viande de

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brousse" (viande d'animaux sauvages) est un très bon exemple de secteur informel. Nous avons fait une corrélation de la situation matrimoniale et les principales causes du braconnage dans le tableau 17qui a permis de voir qui est les plus impliqué.

Tableau 16. Les raisons D'aller braconner par rapport situation matrimoniale

Source : enquête de terrain, septembre 2020

C'est plutôt les mariés c'est-à-dire, ceux qui ont des charges familiales qui sont plus impliqués dans le braconnage dont 79,7% braconnent à cause de la pauvreté, 71,4% à cause du chômage et 65,6% d'autres car d'autres activités ne donnent plus alors que les célibataires moins impliqués (tableau 16). La statistique de rendement agricole de 2000 à 2018 démontrant la baisse de la productivité dans les filières agricoles comme la cause principale du braconnage (tableau 17).

Tableau 17. Production des principales cultures en 2000-2018

Speculations

L'an 2000 à 2018

Production

Superficie (Ha)

Rendement (T/Ha)

Production(Tonne)

Sorgho SP

352058

1,43

501805

Sorgho SS

198537

1,43

283026

Maïs

134 609,00

2,15

288883,00

Mil penicillaire

24080

1,02

24474

Riz (paddy)

41292

3,82

157608

Niébé

111286

1,04

116207

Arachide

97 609,00

1,19

115962,00

Soja

16025

1,86

29866,00

Voandzou

22747

1,23

27949,00

Manioc

1539

17,67

27199,00

Patate douce

6658

15,98

106407,00

Oignon SP

3041,01

17,28

52563,59

Oignon SS

5344

1,12

12232,00

Coton

4422

1,1

234,00

Source : Dr. Institut National de statistique direction Extrême-Nord, Septembre 2020

Les années commençant de l'an 2000 à 2018 (Tableau 17), le rendement agricole à baisser drastiquement dans cet arrondissement de Pette. Ce qui pousse les populations à se diriger vers la forêt et piller la faune sauvage pour combler le vide.

53

Du coup, les grandes espèces ont commencé à disparaitre comme le cas de la famille de félidé (pandera leo ; acmonys jabatus, pandera pardus), Bovidé (Tradelaphus derbianus, gazella dorcas, Addax nasamaculatus, Kobus ellipsiprymnus defasse).

2.1.2. Les facteurs institutionnels et réglementaires comme cause du braconnage

L'insuffisance du personnel en quantité et en qualité (PNS au Cameroun : 230 gardes 1.825 gardes normes UICN).

Pour le cas de notre zone d'étude, lors des enquêtes il y'avait que 02 agents forestiers formés et sont des catégories de technicien des forêts pour une superficie de 700 Km2 composé d'un chef de poste et son agent, alors l'écart par rapport aux normes, 500 km d'une zone forestière, il y a au moins 12 agents selon la norme, plus un chef de poste (ingénieur de travaux) donnant un nombre de 13 selon les entretiens.

Au contraire, on constate un écart de 11 personnes. Par rapport à la norme de UICN Selon la délégation régionale de MINFOF de l'Extrême-Nord, depuis 2004, l'Etat lance un nombre inférieur ou égale 30 chaque année pour une formation de 3ans et puis, l'Etat recrute sous forme indirect, c'est qui ne pas la même chose de ce qui se passe dans d'autres ministères.

Les investissements sont insuffisants. Ce manque favorise le braconnage de façon générale dans le pays par l'insuffisance des cadres et personnels des eaux et forêts. L'école de faune de Garoua qui est une institution parapublique internationale recrutant des fonctions déjà connus en Afrique centrale.

Elle ne forme pas les jeunes diplômés chômeurs qui devaient combattre. Insuffisances AP (plan de gestion) : les actions gouvernementales de la faune sauvage sont précaires. Dans l'arrondissement de Pette, nous n'avons observé que 5 agents de patrouille. Conditions de travail des éco-gardes. L'enquête de terrain à la direction du MINFOF après des observations montre que les hommes de terrains dans le bureau de MINFOF de Pette, ont de moyen de transport de patrouille en mauvais état. Dans le cadre des dotations : « Ici il n'y a pas de dotation (tenues, chaussures, etc. ndlr.).

54

Quand le ministère des forêts et de la faune (MINFOF) prétend faire une dotation, ils viennent dans une unité où il y'a 60 forestiers par exemple et donnent 8 tenues, sans chaussures, et ils demandent aux autres d'acheter eux-mêmes les leurs », déclare un forestier que nous avons interrogé. Une tenue de forestier est vendue entre 20 000 et 25 000 francs CFA au quartier. Un forestier recruté avec le CEPE a un salaire déclaré de 50 000 francs CFA par mois sans prime. Celui recruté avec le Bepc a un salaire 80 000 francs CFA par mois.

Mais le forestier camerounais attend parfois 2 ans à 4 ans pour commencer à percevoir ce salaire (tableau 18). Depuis 2 ans déjà, il n'y a pas d'avancement, pas de paiement de primes dans ce corps. Contrairement au Tchad, les conditions de rémunération se lève à 130 000 CFA (255 US$) et bien encadré. La manque d'énumération des agents de terrain au Cameroun va favoriser le braconnage dans a mesure où ces agents n'auront pas d'autres choix que de comploter avec les braconniers ce qui cause le pillage des ressources fauniques aussi dans forêts communautaires de Pette. D'ailleurs, dans cette condition de la gestion des agents forestiers n'incite pas les jeunes à faire ces tels concours.

Voila pour quoi beaucoup des chercheurs d'emploi détestent être eaux et forêt car cette profesion est negligée, un agent forestier de la route est mal habillé avec de salaire très bas et le concour est indirect, le jeune écogarde de poste de contrôl forestier et de chasse de Monsieur Likmo agé de 39 ans dans sa thèse de temoigne que :« Les jeunes ne veulent faire le concours des eaux et forêts à cause de la corruption et de salaire très bas et des maltraitence carractérisé le moyen de transport absents. Concernant la persistance du braconnage à Pette, nous savons tous qu'il existe la complaisance du personnel chargé de la protection de la faune sauvage s'expliquant par manque de rigueur, l'inertie gouvernementale, la malhonnêteté des Eco gardent) qui nouent des rélations fraudeules avec les braconniers noctures. Quand ceux si partent en brousse et tuant des gibiers, le chef a sa part aussi « le tchoko) ».

Tableau 18. Les conditions du travail des écogardes et selon les normes de UICN

Diplôme

Niveau Probatoire et Baccalauréat série D ; C diplôme d'ingénierie des travaux en eaux et forêts

Niveau BEPC

Etat actuel

 

Normes UICN

Grade

Matériel

Tenus du

travail

Outil (moyen de transport)

Salaire en

FCFA

Niveau (Diplôme)

Grade

Matériel

Tenus du

travail

Outil (moyen de transport)

Salaire

Chef de

Couteau

Une

Une

80000

Niveau

Chef de

Une

01

Une

130OOO

poste (technicien des eaux et forêts)

 

ténue chaque année

moto AG AX 100

FCFA

BEPC

poste (Technicien supérieur des eaux et forêts)

arme

ténue chaque 06 mois

voiture

FCFA

Les agents

Couteau

Une

Pas de

16000

Niveau

Agent du

Une

01

Une

50000

du terrain

 

ténue chaque année

moyen de

transport

FCFA

CEP

terrain (Technicien des eaux et forêts)

arme

ténue chaque 06 mois

moto AG AX 100

FCFA

Ecarts

Chef de poste

Les agents du terrain

Tenus du travail

Une ténue chaque année sans les chaussures

Une ténue chaque année sans les chaussures souvent

Outil (moyen de transport)

Pas de moyen de transport

Pas de moyen de transport

Salaire en FCFA

Niveau (Diplôme)

Niveau BEPC

Niveau CEP

Matériel

Couteau

Couteau

Grade

50000FCFA

34000 FCFA

55

Source : UICN et MINFOF Diamaré, decembre 2020

56

Loi jugée discriminatoire ou inéquitable (populations locales comprennent mal comment on leur interdit la chasse pour se nourrir et autorise aux touristes pour s'amuser). En fin, les poputions ignorent les lois et textes consernant la protection de la faune sauvage. Puisque, la marorité n'est pas allé à l'école, alors que ces dernières sont en français. Pour montrer que le rôle de l'Etat précaire dans la gestion de la faune sauvage et de lutter contre le braconnage, la recette de l'Etat a été collecté au niveau de la délégation de MINFOF pette entre 2016 à 2018 dans le cadre général. Cette recette baisse en 2018 pour démontrer la négligence de l'Etat pour le monde forestier au Cameroun. Loi jugée discriminatoire ou inéquitable (populations locales comprennent mal comment on leur interdit la chasse pour se nourrir et autorise aux touristes pour s'amuser).

Tableau 19. Evolution des recettes recouvrées par les régies des forêts et de la

faune dans l'Extrême Nord de 2013 à 2018

Année

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

En FCFA

29403410

12566890

16 264924

15504680

14283534

9 470245 6474212

Source : INS/DR-MINFOF, septembre 2020.

L'évolution des recettes recouvrées par les regies des fôrets et de la faune dans l'êxtrème Nord de 2013 à 2018 est decroissante, quittant de 29403410 FCFA en 2013 à 9470245 soit une baisse de 19933165 de FCFA. La complaisance du personnel chargé de la protection de la faune sauvage s'explique par l'absence de rigueur dans l'application des lois et textes réglementaires. Cette inertie gouvernementale est une faveur pour les braconniers et profité aussi par la malhonnêteté des Eausx et forêts qui mettent en application le « tchoko » qui veut dire que lon paye seulement.

2.1.3. Le facteur socio-culturel du braconnage à Pette

Plusieurs éléments sociaux favorisent le braconnage. Selon les enquêtes du terrain auprès de chasseurs braconniers (tableau 19). Le facteur social lié au braconnage est à l'origine de plusieurs causes : la pauvreté, l'explosion démographique et le conflit homme-faune sauvage qui sévit dans cet arrondissement. Tableau 20. Les causes du braconnage

Sexe Pauvreté

Chômage

Faible revenue agricole

TOTAL

Femmes 96,7%

11,1%

33, 3%

100%

Hommes 94,6%

40,9%

94,8%

100%

Total 95,65%

26,0%

64,05%

100%

Source : enquête de terrain auprès des chasseurs, Septembre 2020

? Pauvreté et le chômage comme cause du braconnage

Par le dernier recensement opéré en 2005 qui est le dernier recensement général de la population, l'arrondissement de Pette compte 37125 hbts (vivant sur une superficie de 700 Km2). Selon le troisième recensement dans les ménages effectués en 2007 par L'institut national de statistique au Cameroun, il y a 90,4% des pauvres. En 2014, L'INS effectue son quatrième recensement que 21657488 des personnes pauvres soit un taux de 37,5%. Equivaut à dire que 8088876 des personnes plus pauvres avec 339 FCFA par adulte et par an qui sont des personnes qui ne disposent même pas 931 FCFA par jour pour subvenir à leurs multiples besoins et fin de se nourrir et prendre soin de leur Famille.

En effet, les enquêtes de terrain (tableau 20) révèlent que 93 personnes parmi les braconniers ont un revenu hebdomadaire de 2000 FCFA. 03 personnes ont Moins 5000FCFA, 04 personnes ont Moins 10000 FCFA, 03 personnes ont Moins 15000 FCFA, 02 gagnent Moins 17000 FCFA, 03 moins de 20000 FCFA, O1 personne moins de 25000 FCFA et 30000 FCFA par semaine.

Tableau 21. Les revenus hebdomadaires.

Le revenu hebdomadaire

Nombre des citations

Fréquences en %.

2000 FCFA

93

84,54%

Moins 5000 FCFA

3

2,70%

Moins 10000 FCFA

4

3,60%

Moins 15000 FCFA

3

2,70%

Moins 20000 FCFA

3

2,70%

Moins 25000 FCFA

3

2,70%

Moins 30000 FCFA

1

0,90%

Total

110

100%

Source : enquête de terrain, juillet 20202.

En effet, si on divise ces revenus gagnés par jour pour chaque personne par cette formule :

??h

????= 1S

Rh = revenue hebdomadaire en FCFA ; Rj = revenues journalières en FCFA 1S =semaine = 07 jours

57

2000

On a : ???? = = 285, 71 FCFA pour les 93 chasseurs équivaut à 84,54% lorsqu'on

7

effectue cette calcule qui exprimé cette formule : Moyenne (en %) = Np

???????? X 100

=> Moyenne (en %) = 93

110 X 100= 84,54 %. Pour savoir le revenu annuel pour chaque chasseur, on a cette formule : ??a (Revenu annuel)= Rj X 12??o???? or 12 mois

58

= 365. RA = 285,71 FCFA× 356 = 104284,15 ????????. Donc, chaque personne gagne 104284,15 ???????? pour la majorité des braconniers (93 personnes). Pour ceux-

5000

là qui ont 5000 FCFA par semaine => R] = = 714,28 ???????? représentant un taux

7

de 2,70% = >RA = 714,28 FCFA× 356 = 269714,28 ????????. Pour ceux qui ont

10000

moins de 10000 FCFA par semaine: R] = = 1428,57 ???????? représentant un

7

taux de 2,70% ; RA = 1428,57 FCFA× 356 = 512428,57 ????????. Pour ceux qui ont

moins de 15000 FCFA par semaine: R] = 15000

7 = 2142,85 ???????? représentant un

taux de 3,60% ; RA = 2142,85 FCFA× 356 = 782142,85 ????????. Pour ceux qui ont

20000

moins de 20000 FCFA par semaine: R] = = 2857,14 ???????? représentant un

7

taux de 2,70% ; RA = 2857,14 FCFA× 356 = 1042857, 14 ????????. Pour ceux qui

25000

ont moins de 20000 FCFA par semaine: R] = = 3571,42 ???????? représentant

7

un taux de 2,70% ; RA = 3571,42 FCFA× 356 = 1303571, 42 ????????. Pour ceux qui

ont moins de 20000 FCFA par semaine: R] = 30000

7 = 4285,71 ???????? représentant

un taux de 0,90% ; RA = 4285,71 FCFA× 356 = 1564285,71 ????????.

La majorité des chasseurs (84,54%) dont 93 personnes ne disposent même pas un revenu >300 Fcfa par jour dans leurs poches (tableau 21). L'Extrême-Nord compte 38,8%. Près des 8 chefs de ménage vivent sous le seuil de pauvreté extrême sur 10 et qui représente un taux 77,3% au Cameroun. La pauvreté bat sa pleine campagne dans cette partie du Diamaré. La pauvreté touche tout le monde et selon notre enquête, cette dernière à pousser le gens à se lancer dans cette activité. Le Seuil est de 65,59% selon ECAM. La descente sur le terrain confirme que 95,65% sont poussés par la pauvreté d'aller en chasse. 26,0% parmi ces personnes. 64,05% disent que par ce qu'il y a baisse de rendement dans l'agriculture. Pour prouver cette assertion qui a été démontré par institut nationale de Statistique, nous avons enquêté les braconniers dans cet Arrondissement de Pette constituant les acteurs directs du braconnage concernant l'évolution de population. En effet, nous somme intéresser sur le nombre des enfants sous la charge ; sur les dépenses hebdomadaires (en Franc FCFA), sur la ration alimentaire hebdomadaire (en Franc FCFA) et les revenus que gagne chef de famille (en Franc FCFA).

59

Le nombre des enfants sous la charge par chasseur père de famille : Nous avons comparé le nombre des enfants en charge par rapport aux activités de chaque chef de famille et le résultat est classé dans le tableau 22.

Tableau 22. Activités de père de famille par rapport au nombre des enfants en charge

Source : enquête de terrain, septembre 2020

Les résultats montrent que 100%, des commerçants ont des enfants (tableau 22). Les artisans suivent avec 50,0%. Les éleveurs sont à 35,1% et les agriculteurs Représentent 32,9%. Mais ceux qui ont plus des 12 enfants sont ces mêmes agriculteurs avec 11%, les éleveurs les suivent avec 5,4%.

Le braconnage est une pratique très fréquente dans tout Pette, dapres les analyses, tous ces derniers temps, on a enregistré un taux important d'explosion démoraphique.

Le nombre des enfants en charge ont été comparés aux dépenses et le résultat sont majoritaire (tableau 23).

Tableau 23. Le nombre des enfants en charge avec dépense hebdomadaire

Source : enquête de terrain, juillet 2020.

Le résultat montre que ceux qui ont moins des charges gagnent plus d'argents (tableau 23). Ceux qui ont plus des charges familials dépensent aussi plus. Le resultat du terrain revèle que ces pauvres chasseurs et braconniers sont obligé d'exercer cette activité car, il faut qu'ils s'occupent de leurs familles.

60

Tableau 24. Le nombre des enfants en charge par rapport à la Ration alimentaire hebdomadaire

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

Ceux qui dépensent moins de 5000 FCFA sont ceux-là qui ont plus des charges familiales c'est-à-dire les chefs de famille qui ont (tableau 24). Ceux là ont des enfants entre 6 à plus de 12 enfants.

Tableau 25. Les enfants en charge.

Source : enquête de terrain, juillet, 2020

Le résultat montre que les personnes dont la tranche d'Age variant entre 25 à 35 ans ont plus des enfants. (Tableau 25).

? Régime matrimonial tranche d'ages des braconniers enquêtés. Ces figures donnent le résultat des enquêtés pour le matrimoniale.

A

B

Source : enquêtes de terrain, Septembre 2020.

Planche 4. Régime matrimonial tranche d'ages des braconniers enquêtés.

61

Les enquêtes montrent que la tranche d'âge de 35 à 45 ans a 2 à 3 femmes (B). L'âge entre 45 à 55 ans est plus nombreux. Suivant cette analyse, il en découle que la polygamie (A) est la cause de la pauvrété car s'il y a d'enfants à prendre en charge et que la source de revenus est incertaine c'est un problème (figure 16). Les 110 chasseurs braconniers interrogés pour cette étude désignent la pauvreté comme la principale motivation du braconnage. Ce facteur peut revêtir des deux formes. Premièrement, le braconnage peut être une réponse directe pour satisfaire à des besoins de subsistance. C'est le cas des chasseurs communautaires.

Deuxièmement, le braconnage peut servir à générer des revenus additionnels au-delà de ce qui est nécessaire pour répondre aux besoins de base, il s'agit des braconniers professionnels de commerce d'espèces sauvages ou produits sauvages. Les possibilités d'emploi manquent, notamment pour les jeunes de la communauté qui favorisent des activités génératrices de revenus rapides. La chute des prix des produits agricoles face aux prix élevés payés pour des produits du braconnage sur le marché international. Les effets du conflit hommes-faune (CHF) sur les agriculteurs, et l'absence d'indemnisation pour les dommages. Le manque d'investissement par l'État dans le développement rural. Les braconniers interrogés dans les villages à l'entour de la forêt communautaire de Pette s'accordent pour dire que la pauvreté est le facteur principal du braconnage (66,40 %) (Tableau 25), avec des motivations qui vont d'un besoin ponctuel pour un surcroît de revenus à un enrichissement à plus long terme, amplifié dans une minorité de cas (92,20 %) par un ressentiment envers le fait que l'accès aux ressources de la faune est limitée en raison des efforts de conservation et que les animaux sont disparus.

2.1.4. L'explosion démographique comme cause du braconnage et le Conflit

Homme-faune sauvage à la cause du braconnage ? L'explosion démographique comme cause du braconnage

Avec la croissance démographique, les besoins globaux augmentent, la pression sur toutes les ressources naturelles est impérative. Déboisement, extension de l'emprise agricole, appauvrissement des sols, augmentation de la pression de chasse en sont les traductions les plus communément constatées.

62

Figure 12. Carte de l'implantations humaines à Pette depuis les années 2000 jusqu'à 2020.

Les habitants se voient donc obligés de se retourner en brousse pour cueillir les

animaux sauvages considérés comme matière prémière.

Tableau 26. Population de la commune de Pette par zone de résidence et par Sexe

Cantons

Villes

Villages

Zones rurales

3

03

116

113

Population

 

Sexes

 

Années

Population totale

Hommes

Femmes

2005

37125

18679

18446

 

2015 50319

25317

25001

63

total

 

87444

43996

43447

Augmenation

13194

6638

7001

Population par zone

Total

Hommes

Femmes

Population zone urbaine

12,18%

6,18%

6%

Population zone rurale

43,52%

21,91%

21,61%

Total

55,70%

28,09%

27,61%

Source : PCD Pette, PNDP, décembre 2014, Exploitation des données du RGPH de 2005

Les données de la population de Pette pour 2005 ont été comaprées aux données de 201. On constate qu'en 2015, cette population a très vite augmenté. On est passé de 37125 habitants en 2005 à 50319 habitants en 2015 ; soit une augmentation de 13194 avec un taux d'accroissement naturel de 13,19%. La population de Pette est majoritairement rurale (Tableau 26) avec un total de 43,52% dont les hommes comptent 21,91% et les femmes 21,61% alors qu'on enregistre quant à la Population zone urbaine un total de 12,17%. 6,17% de Sexe masculin et 6,00% de sexe féminin. Ce boom démographique a eu des conséquences considérables sur la faune sauvage dans cet Arrondissement par ce que les habitants ont occupé les biotopes sauvages qui est sans doute la cause du conflit homme faune sauvage à Pette considéré comme la cause du braconnage.

? Le Conflit Homme-faune sauvage à la cause du braconnage

Les conflits homme-faune sauvage c'est typiquement une rivalité incessante directe et indirecte intensive pour des ressources entraînant un mal individualisé réel ou perçu envers la faune, les Hommes ou leurs propriétés et les biens. La dégradation des pâturages par le bétail restreint elle aussi l'aire de distribution de la faune sauvage qui se trouve en concurrence avec le cheptel domestique, tout au moins pour les espèces à régime alimentaire principalement passeur comme Gazella rufifrons. Ces dégradations peuvent être quantitatives (réduction globale de la biomasse végétale) mais aussi qualitatives (disparition des plantes pérennes au profit des annuelles, régression des plantes les plus appétées). Ces dégradations s'opéraient déjà il y a un demi-siècle : dans les contrées de Maroua (Extrême-Nord du Cameroun) en et Pette en particulier, l'effectif des troupeaux (de bétail) est déjà excessif et il conduit à un appauvrissement des savanes. Ce conflit est à la cause déterminante du braconnage à Pette entre ces animaux sauvages et les pasteurs et agriculteurs. Ils dérangent les hommes soit par combat caractérisé par les attaques ou agressions directes et soit aussi

64

ravager les champs et détruisent les semences pendant la saison sèche et pluvieuse (tableau 27) et des canis lupus (Loups) sur les troupeaux de moutons à Alagarno, 2019). Parmi les personnes enquêtées, la majorité partage les mêmes points de vue, la figure 13 expose le résultat.

Tableau 27. Statistique de conflit hommes faune sauvage.

Années

Les destructions

Les animaux

Saison

Temps

Lieux

1997-1998

10 Hectares des champs detruits

Phacochoerus aethiopicus ; Loxodonta Africana

Saison de pluie

La nuit

Badadaye et Toudka

2002-2003

Maisons détruites, 5 hectares de champs sp déterrés et perte vie humaine (03)

Loxodonta Africana et panther Leo ; columba livia et oiseaux migrateurs

Saison de pluie

Le jour-nuit

Amkayé et Ngermé

2007- 2008

11 Pertes des vies humaines et des champs de SP déterrés et ravagées

serpent, oiseaux migrateurs, gazella dama ; Kobus kob kob

02 Saison

La nuit

Au bord de la route vers Waza

2011-2012

05 hectares des champs de SP detruits

Loxodonta Africana, Erithrocebus patas

Saison de pluis

Le jour

Malam, AMahairi et Toudka

2014-2015

Perte de vie humaines (02) ; 071/4 de champs SP et des maisons détruites

Loxodonta Africana ; panther pardus

Saison de pluies

La nuit et le jour

Nyiwadji, Fadaré

2018-2019

Attaques des 110 moutons, et 1/4 d'hectares detruits

Canis lupis, Phacochoerus aethiopicus

Saison de pluies

La Nuit

Alagarno et Habillé

Source : enquête de terrain, septembre 2020.

Le nombre d'observations

150

100

50

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

110

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

81

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

15

 
 
 

3

 

3

 

3

 

6

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2/Semaine 3 à 7/semaine Indeterminé 4/semaine 10/Semaine 5/Semaine TOTAL CIT.

Fréquence d'attaque

Nb. cit. Expon. (Nb. cit.)

Source : Enquête de terrain, Septembre 2020

Figure 13. La fréquence de Conflit Homme Faune Sauvage à la cause du

braconnage

Ces animaux détruisent chaque année des hectares des champs (figure 13) dans

cet Arrondissent et entraine une perte importante des biens sensé nourrir les

65

populations dont la superficie est évaluée à plusieurs hectares. Il s'agit des champs de mil saisonniers (sorgho SS) et les Champs de contre saison « Karal » (Sorgho SP) ; des champs et des cotons et même la culture des niébés dont la majorité reste indéterminé et constater (tableau 27). A cause de la restriction de l'habitat naturel des espèces dues au développement outrancier des populations humaines, les surfaces agricoles et l'élevage rentrent en concurrence directe avec la faune sauvage à proximité. D'un côté les prédateurs (Panthera leo, Panthera pardus) préfèrent attaquer le bétail sans défense, les éléphants se nourrir aisément dans les champs, et de l'autre les agriculteurs et éleveurs voient leur maigre patrimoine ponctionner par les animaux sauvages, bien évidemment sans aucune compensation financière. L'opposition qui en résulte alors se caractérise par des actions délibérées des populations humaines pour se venger des agressions des animaux. Il peut s'agir de tirs directs, de pièges, d'empoisonnement, c'est un braconnage de représailles.

Tableau 28. Les Animaux perturbateurs dans les champs et la manifestation du Conflit homme-faune comme cause du braconnage.

Animaux perturbateurs dans les champs

 

Manifestation du Conflit homme-faune

Les noms des animaux

 

Déterrement de semence

Ravage des

champs

TOTAL

Loxodonta SPP (éléphant)

 

0,0%

0,0%

22,7%

Phacochoerusaethiopicus (Phacochères)

 

60,0%

53,3%

44,5%

Columbia livia (Pigeon)

 

70,3%

6, 3%

28,2%

Perdrix spp (Perdrix)

 

73,0%

0,8%

25,5%

Numidia meleagris(Pintade)

 

40,3%

6,7%

15,5%

Oiseaux migrateurs

 

22,5%

20,0%

17,3%

Ongulae familia (famille d'onguleé)

 

10,0%

15,6%

7,3%

Pan troglodytes (chimpanzé)

 

31,3%

22,2%

23,6%

Xerus erythropus (écureuils)

 

35,0%

10,0%

20,0%

Erythrocebus (Singe)

 

28,7%

37,8%

22,7%

TOTAL

 

100%

100%

100%

Les animaux prédateurs Hommes-bétails

 

Les nombres d'attaques humains et bétail

Les noms des animaux

15/Mois

Indéterminé

10/mois

Total

Vulpes rueppelli (Rénard)

 

30,8%

0,0%

23,5%

29,1%

Panthera leo (Lions)

 

36,3%

0,0%

17,6%

32,7%

Panthera pardus (Panthère)

 

12,1%

0,0%

0,0%

10,0%

Canis lupus (Loup)

 

57,1%

0,0%

17,6%

50,0%

Hyaena hyaena (Hyène)

 

15,4%

0,0%

5,9%

13,6%

Les reptiles (serpent)

 

1,1%

0,0%

5,9%

1,8%

Tous ces animaux font partie

 

5,5%

100% 58,8%

15,5%

TOTAL

 

100%

100%

100%

100%

Source : enquête de terrain, juillet 2020.

66

Le conflit homme faune sauvage est un est une cause du braconnage, car les gens ne vont céder face à cette menace, alors pour se protéger et protéger ces ressources, les gens vont les combattre par plusieurs manières : par poison et chasse direct et par le combat direct et pourchasse. Le conflit homme faune sauvage est aussi la cause du braconnage à Pette.

La population se voit obligé de se protéger et protéger ses biens sociaux-économiques et pour. Pour cela, les gens utilisent tous les moyens. Cependant, la loi quant à elle, lutte contre cet abattage illégal de ces animaux agissant par instinct. L'Arrondissement de Pette est caractérisé par les agriculteurs (88,2%) et les éleveurs (40,9%) selon l'enquête faites auprès des chasseurs braconniers dans le tableau 28.

2.2. La fréquence du braconnage ; commercialistion et distination des ses produits ; les aniamux sollicités et le moyen de transport à Pette

Le braconnage est fréquent dans Pette. Les populations n'ont rien à faire d'autre chose.

Tableau 29. La fréquence du braconnage Pette.

Type de braconnage

Annuelle

Mensuelle

Saisonnière

Périodique

Braconnage communautaire

48 Fois

4

Saison sèche

Matin

Braconnage commercial

144 fois

12

Saison sèche et pluvieuse

Jour - nuit

Source : enquête de terrain, juillet 2020

Le braconnage existe depuis longtemps dans l'Arrondissement de Pette (tableau 29), à cause de sa situation rurale et vide des hommes. Plusieurs personnes partent braconner pour la commercialisation de ces produits surtout nuit et jour. Evidemment, cette fréquence est la cause profonde de l'épuisement de la faune sauvage à Pette. 144 fois par an donc céci est existe depuis bout temp, dépuis l'année 2000 jusqu'à 2019. Donc 19 ans plus tard. 144 X 20 ans = 2880 fois, sans compter d'autres personnes venant hors Arrondisement de Pette.

67

Tableau 30. Lieu du braconnage dans le temps

Source : la fréquence du braconnage au fil des années

Les gens braconnent dans la l'Arrondisement de Pette, au sein des zones de cette parti de partie de Waza depuis près de plus de 50 ans.

2.2.1. Fréquence du braconnage à Pette

Beaucoup d'entre les braconniers choisissent entre le jour et la nuit pour aller faire leur opération. Il s'agit de l'opération nocturne et diurne. Le braconnage nocturne : c'est un braconnage qui se fait dans la nuit par ce que la plupart des animaux qui sortent la nuit comme des grands prédateurs (Panthera leo (lion) ; panthera pardus (panthère) ; hyena-hyena (hyene) et plein d'autre, mais aussi pour se camoufler et tuer beaucoup des gibiers. Ce genre de braconnage ne concerne que les mercenaires c'est à dire des grands braconniers et vétérans ou anciens. Le braconnage diurne : ceux qui partent pendant la journée sont ceux qui exercent le braconnage local au niveau des villages par les communautés locales pour usage familial ou communautaire.

90

80

70

60

Effectifs

50

40

30

20

10

0

Diurne Nocturne Expon. (Diurne) Expon. (Nocturne)

 

81

 
 

73

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

66,40%

73,60%

 

Effectifs Resultats en %

La fréquence du braconnage

68

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

Figure 14. Fréquence du braconnage à Pette.

D'après les enquêtes aupres des broconniers, les résultats montrent que chaseurs communautaires telement impliqués dans cette pratique (Figure 14). Le braconnage est mieux pratiqué dans la nuit que dans la journée. Par ce qu'il y a trop des bruits pendant la journée mais dans la nuit, ils peuvent se camoufler et capturer les gibiers sans être repérer. D'autres raisons, beaucoup des braconniers opèrent dans la nuit par ce que d'autres animaux s'endorment. De même, les controles de patrouilles seront aussi dejoué. Plusieurs espèces sont braconnés dépuis les années 1990 (figure 15). Ces animaux sont tués pour ravitalller localement la sous région.

EFFECTIFS

120%

100%

40%

80%

60%

20%

0%

La quantité En Kg 150 Kg La quantité En Kg 200Kg+ La quantité En Kg Indéterminé

La quantité En Kg Non La quantité En Kg 50-80Kg La quantité En Kg TOTAL

LES ESPECES

40,00%

80,00%

60,00%

0,00%

20,00%

120,00%

100,00%

Fréquence

Source : enquête de terrain, septembre 2020

Figure 15. Quantification des animaux braconnés

69

2.2.2. La commercialisation de produit de chasse

Ces gens commercialisent bien les produits issus du braconnage. Dans cette grahique (figure 16), nous avons les chiffres en pourcentage des personnes enquêtées qui montre que la grande partie de produit de chasse est commercialisé.

Effectifs en

120

100

40

20

60

80

0

Oui Non Total

Réponses

82,70%

Effectifs Résultas en %

17,30%

100,00%

40,00%

80,00%

60,00%

0,00%

20,00%

120,00%

100,00%

Observations en %

70

Source : enquête de terrain, juillet 2020

71

Figure 16. Commercialisation des produits.

Le résultat montre que ceux qui commercialisent les produits donne un taux de 82,70%. 17,30% constituent les personnes qui ne vendent pas, ils sont ceux qui pratiquent le braconnage juste pour manger en famille (Figure 16).

Tableau 31. Prix des produits vendus en Kg

Prix de vente

Mesure en Kg

Résultats en %

 

Effectifs

Moins de 5000F

7

50Kg

8,10%

5000-10000F

14

50Kg-100Kg

16,30%

10000-50000

13

100Kg-500Kg

15,10%

50000-200000F

14

500Kg-200Kg

16,30%

Pus De 200000F

4

200Kg

4,70%

Il n'y a pas un prix fixe

34

///////////////////

39,50%

Total

86

//////////////////

100,00%

Source : Enquête de terrain, 20 juillet 2020

Il n'y a pas de prix pour chaque unité de braconnage (tableau 31). Ici, le prix n'est pas fixé avec 39,50% et le braconnage passe bien. La faune sauvage est considérée comme "cadeau du ciel" raison pour laquelle tout ce que l'on propose on vend seulement.

En effet, beaucoup d'entre eux pense que les animaux sont nombreux et viennent beaucoup c'est pour quoi ils préfèrent braconner pendant la saison de pluie. La majorité des gens qui font dans cette activité sont un peu bien car ils nourrissent bien leurs familles et subvenir à leurs besoins.

Tableau 32. Saison favorable du braconnage

La fréquence saisonnière du braconnage

 

Saisons

 

Effectifs

 

Résultats en %

Saison sèche

 

59

 

53,60%

Saison de pluie

 

89

 

80,90%

 

Total

 

110

////////////////////////////

Source : Enquête de terrain, 20 juillet 2020

2.2.3. La destination des produits du braconnage

La chaine d'approvisionnement des produits à valeur commercial et en viande

de brousse suit une suite d'ordre démarche qui s'enchaine ensemble et inter communiquent entre eux à travers des échange et des implication dans le cadre

72

favoriser le braconnage, le financement, la collecte des produits d'exportation et l'achat des produits et organisation du traitement et de ventre de ces produit, par des acteurs : les chasseurs et braconniers, les commanditaires/commerçants, le réseau de contrebande, et les acheteurs étrangers.

Les divers produits issus du braconnage sont à destination locale ; nationale et internationale. 80,9% des produits du braconnage consommé dans la localité par le braconnage communautaire à usage familial. 43,6% sont destinés et exportés dans la région (Extrême-Nord). 29,1% destinés dans le pays (Cameroun) et 33,6% exporté dans d'autres pays voisins (Figure 16). .

? Destination locale

Le produit de chasse sollicité fréquemment dans les villages environnants de Pette à des fins de consommation et pour d'autre usage comme la pharmacopée traditionnelle et pour les habitudes rituelles.

Cette trafique représente un taux de 64,40%. Ce mode d'exploitation de la faune, largement pratiqué dans Pette, était appelé autrefois une "chasse coutumière" ou "chasse de subsistance".

De nos jours, il est de plus en plus souvent assimilé au braconnage. Il est vrai que sa finalité même a changé. En effet, les prélèvements destinés à procurer de la viande au chasseur et à sa famille ont fait place dans la majorité des cas, à une exploitation minière des divers produits "monnayables" issus de la faune : la tête d'hyène, griffe de lion et la tête de serpent bien sûr, mais aussi viande, cuir, oeufs, trophées, etc.

La limite entre la chasse traditionnelle et la chasse commerciale évoquée par la suite apparaît donc très ténue aujourd'hui, et une partie des modes de chasse, passés ou présents, évoqués ci-après pourraient aussi bien être abordés dans le paragraphe suivant.

X : 10°58'24»N. Y : 14°30'24»E

73

Source : photo Haman Y. Juillet 2020.

Photo 3. La peau de Varanus niloticus à Pette

Cette image présente la peau de Varanus nilotus dans un coin caché dans une maison d'un Toupouri prèt à vendre au prix inconu par un commercant à destination de Maroua

De nombreux peuples du BLT comptent parmi eux des chasseurs spécialisés (il n'y a plus de peuple strictement chasseur-cueilleur dans le BLT). En petit nombre dans chaque village, ils sont souvent organisés en "chefs des chasseurs" (les buy ngui Madala des Guiziga) et "aides chasseurs" (les gaoula des guizigas) qui font leur apprentissage. Pour eux, "la maîtrise des techniques de chasse est secondaire par rapport à la possession des recettes de préparation occulte et des "médicaments" de la brousse" (Gaou Harouna).

Le rituel ne se cantonne pas à la chasse elle-même (avant, pendant et après l'action de chasse) mais entoure toute la vie même des chasseurs et leur place dans la société. Il existait autrefois des territoires de chasse coutumiers, bien définis et connus de tous, mais leurs limites et leurs valeurs ont été battues en brèche par les lois et règlements modernes à la période coloniale et après les indépendances, mais aussi par l'arrivée du Nigeria entre 1930 et 1950 de contingents Mbororo qui bousculèrent l'organisation des zones de chasse selon la phrase de focus groupe avec chefs traditionnels de Pette.

Tc oc

rmou

houl~ ,jounde

uebegu

ou oure

a 3,2% ''' Extrême-Nord

Légende

el Grands marchés

Marchés moyens

Petits marchés A Localités

~ Faible exportation

--b Eportation à 83,3% m.+ Exportation à 100%

Routes principales
Arrondissement Pette

14°18'00.000"E

A aza_la

Ad'iodeo

14°24'00.000"1

12'00.000"E 14°18'00.000"E

Q IVVYiV Avi'VY~

14°24'00

14"30'0OE000"E

14°36'00 000"E 14°42'00.000"E

14°48'00.000"E 14°54'00.000"E

15°00'00.000"E

15°06'00.000"

+ g

ambatchA

Vlagdém

lakessj

,Iatgav

ere

lou

z

w iia

Tokomb

E

11°00'00 000"N

10

0

10 km

Dagueu

za

#177; -

Gara

araoulo

V

ss

Ma

ô --+ G

Moloo

0

T. 12'00.000"E

ACossAr(c)oua

14°30`00.000"

14°48'00 000"E

14°54'00.000"1.1

15°00'00.000"E

ô

c

15°00'00.( 0 )"1

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ed oubotam

ô Aaouli

oudoir

D~ ddçl

14°36'00.000"E

4°42'00.000.'' E

z

ô

z

0

11°00'00 000'N

10°54'00_000"N l0°48'00.000"N

z

ô

0

74

Source: enqucte dc terrain complote par Base dc donnée SOBER 26 janvier 2020. Système de coordonné : WUS 84 et EPSU 4326 Réalisée par Haman Yaya, 27 janvier 2021

Figure 17. Flux d'exportation local des produits du braconnage

75

Tableau 33. La quantification des espèces en Kg/ Km

Les espèces

Quantité

Mesure (Kg/km)

Prix Unitaire

en FCFA

Prix en gros/FCFA

Lepus capensis

17

68Kg/Km

1000FCFA

17000FCFA

Anatidae

11

33Kg/Km

300FCFA

3300FCFA

Xerus erythropus

50

25Kg/Km

100FCFA

5000FCFA

Phacocherus aethiopicus

(Phacochère)

8

400Kg/km

7000FCFA

56000FCFA

Varanus exanthematicus

16

48Kg/Km

250FCFA

400FCFA

Hystrix sp

6

150Kg/Km

8000FCFA

48000FCFA

Xerus erythropus

13

52Kg/km

300FCFA

3900FCFA

Varanus niloticus niloticus

19

95Kg/km

800FCFA

15200FCFA

Paraechinus aethiopicus

35

210Kg/Km

2000FCFA

70000FCFA

Gagnetta-gagnetta

7

250Kg/km

1500FCFA

10500FCFA

Civettictis Civetta

14

375Kg/Km

2500FCFA

35000FCFA

Numida meleagris

27

135Kg/Km

1000FCFA

27000FCFA

Perdrix spp

34

170Kg/Km

500FCFA

17000FCFA

Gazella rufferon

3

150Kg/Km

7000FCFA

21000FCFA

Hyaena hyaena

7

490Kg/Km

7500FCFA

52500FCFA

TOTAL

267

2516Kg/km

 
 

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

Toutes ces espèces font parti de traffic pour alimenter la sous région du basin du lac Tchad, des enquêtes ont été effecutées auprès des traffiquants et les braconniers (Tableau 33), les résultats montrent que les aniamux vendus restent plus les ondulés, les reptileins, et les oiseaux.

? La destination régionale et nationale

Les produits servent aussi à alimenter les villes voisines de Pette tel que Bogo ; Mora. ; Kousséri ; Maroua ; Garoua ; Zina ; Maga ; Dargala et d'autres villes lointaines du Pays par les natifs habitants à Yaoundé et Douala et bien dans d'autres région du pays donnant un taux de 51,60%. Ce mode d'exploitation de la faune qu'on pourrait définir comme étant la chasse destinée à approvisionner les marchés en viande de gibier, ou "viande de brousse", est ancien dans le BL T, d'après les propos de Djaouro du village de Nkrouoma- Pette agé de 66 ans affirme que « J'arrêtai une troupe de braconniers qui était en train d'opérer une hécatombe de gazelles dans les plaines du Babadaye (à l'Est). Ils utilisaientt des armes. Je dénombrai les dépouilles de 1 350 gazelles, bilan de trois mois d'activités » le 20 juillet 2020.

5°48'00.000"E

8°42'00.000"E

11°36'00.000"E

14°30'00.000"E

17°24'00.000"E

20°18'00.000"E

5°48'00.000"E

8°42'00.000"E

11°36'00.000"E

14°30'00.000"E

17°24'00.000"E

20°18'00.000"E

11°36'00.000"N

8°42'00.000"N

5°48'00,000"N

2°54'00.000"N

GABON

GUINEE EQUATgRIALE

i

+

+

Légende

Frontières

~- Flux d'exportations Topnymie

· Zone de départ

· zone d'arrivées

;171 Republique du Cameroun Q Pays limitrophes

TCHAD

· y:

umou

..r

n i.,%

i

tem. 4

t.

Logonee et-chari

+e

100

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100

200

km

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NIGERIA

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.~rt f'


·

zi

Haut-Nyong

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·

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

76

Source: SOC4FF1 (Svstcme de coordonné : WCIS 84 el E1'SO 4326). janvier 2020 et enquête de terrain Réalisation : Ilamaui Yu' u. 27 janvier 2020

Figure 18. Flux d'exportation régional et national des produits du braconnage

77

? La destination internationale.

Les produits issus du braconnage sont aussi exportés dans les pays voisins. Il s'agit du Nigéria ; Niger et Tchad avec un taux de 61,30% incluant d'autres pays d'Afrique.

Effectifs

25

20

15

10

5

0

Locale Régionale Internationale

Destinations

20

64,50%

Nombre de citation Fréquences en %

51,60%

16

19

61,30%

40,00%

20,00%

70,00%

60,00%

50,00%

30,00%

0,00%

10,00%

Reponses en %

Source : Enquête de terrain, 20 juillet 2020

Figure 19. La destination internationale

Par les enquêtes de terrain (figure 19), 64,50% parmi les gens enquêtés devoilent que les produits du braconnage sont consommés au niveau local. 51,60% des enquêtés pensent que les produits sont consommés à l'echelle régionale ou nationale. 61,30% des produits sont exportés vers les pays voisin d'après d'autres personnes. Lors des entretiens avec madame la déléguée Hadidjatou Feminin agé de 43 ans, lors qu'on l'interrogait sur le moyen de transport clendestin empreinté par les braconniers confirme que : « Nigéria, Niger, Tchad et certaines régions du Cameroun sont approvisionés en produit du braconnage par le transport terrestre qui peut être par le camion à les motos transportant le bois, mais actuellement tous les dispositifs necessaires a été mis sur pied pour traquer les trafiquants, ils sont des chauffeurs de moto ; Camion, et seculteturs de bois à vélo. D'autres parts, les gens commercialisent les peaux de varan et les griffes de panthere, de même les viandes des diverses espèces

comme la viande gazella rufifrons ».

+

+

Source: Archives Atlas d'Afrique. université de Maroua et enauétes de terrain. le 27 octobre 2020.

Réalisation: Hainan Yava. 27 ianvier 2021

119°27'36,000"0

+

NIGER

15,30%

19°22' 12.000"O 80°43'12.000"E

I I

140°27'0.000"E

40°2136.000" S

TC H IAD

(~ l

29,20%

f

É

CENTI

i

80°43'12.000"E


·

iw

179°11`24.000"0

fi

140°27'0.000"E

NI

119°27'36,000"0

AMERQU

19°22'12.000"0

Légende

Cours d'eaux

Bo. Flux d'exportations Zones de départs

Zones d'arrivées

Lac et Océan Les Pays

1 1

179°11 '24. 000"0

Figure 20. La destination des produit

78

79

Leses produits issus du braconnage sont exportés partout dans le pays et hors pays, il s'agit des espèces vivantes et la viande. Les espèces sont surtout des mineurs de gazella SP, Strichio camelus, Numeda meleagris, gorilla-gorilla pour faire d'elles des animaux de compagnie et sollicitées partout dans les villes voisines comme Maroua et vers le Nigéria, Niger, N'Djamena au Tchad.

2.2.4. Les animaux sollicités et les moyens de camouflage pour le transport de produits sauvages comme facteurs du braconnage.

? Les animaux sollicités

Il est difficile voire impossible de compter et dénombrer toutes les espèces

braconnées étant donné qu'on ne laisse rien. Les animaux sollicités sont nombreux et ces espèces ne sont pas seulement braconnées pour leur viande mais aussi pour leur peaux, fourrures et autres et classé en : les mammifères ; les reptiles et les oiseaux.

? Les mammifères

Les animaux sollicités sont nombreux nous ne pouvons pas les identifier un par

un mais nous distinguons quelques-uns. Il s'agit de : La famille de Sciuridé (Ecureuil fouisseur et d'autres granivores) ; La famille de Léporide (Lièvre à oreilles de lapin) ; La famille d'ongulae (le porc-épic, hérissons) ; La famille de Cercopilhecidae (Erythrocebus, Pan troglodytes) ; La famille de Suidae (Deceros bicornis, Phacochoerus aethiopicus) ; La famille de Felidae (panthere leo, Loup, Gagnette-gagnetta, Lepus capensis) ;La famille de Bovidae (Addax nasomaculatus, Kobus ellipsiprymms, kobus kob, Damaliscus spp, Gazella rufifrons).

? Les oiseaux

La famille des oiseaux (Numida meleagris, perdrix sp, Columba livia du sahel, Anadae. La famille d'otididae : Ardeotis arabs, Burhinus capensis ; La famille de Burhinidae : OEdicnème du Cap ; La famille Alaudidae : Alouette moineau, à front blanc, Sirli du désert ; La famille Accipitridae : Busard indéterminé, Torgos tracheliotus, Gyps rueppellii, Neophron percnopterus ; La famille Strigidae : Eremopterix leucotis, Bubo ascalaphus ; Corvidae : Corvus ruficollis

? Les reptiles

Les reptiles sont nombreux. Ces animaux reptiliens sont sollicités plus pour leur

peau et viande pour les activités artisanales et pour se nourrir. Il s'agit de : Tortue à

80

éperon (Geochelone sulcata) ; Varan gris (Varanus grissus) ; Vipère à cornes (Cerastes cerastes) ; Vipère des sables (Cerastes vipera) ; Varan du Nil (Varanus Nilotucus) ; Python du sahel pyhton sabae ; Boa des sables Eryx Mueller ; Crocodile nain Ostealezamus tetracus. Ces mammifères ; oiseaux et reptiliens sont braconnés pas seulement à des fins de viande mais pours autres choses aussi.

Tableau 34. Les parties recherchées et leurs usages du braconnage

Source : enquête de terrain, septembre 2020

Les braconniers recherchent plusieurs parties chez les aimaux, ces differents parties restent les differents objectifs visés par ces braconniers pour des motifs divers (tableau 34). Selon les entretiens avec Oumarou 42 ans, un chaseur à Nkongo declare que : « Les animaux sont capturés pour plusieurs motifs. Prémièrement les animaux sont tués pour faire des activités rituelles, artisanales, medecine traditionnelle et pour l'élévage, c'est le cas par exemple de : le lion, le loup, l'hyène, le singe, le vautour (toutes les races), la gazelle (toutes les races), le lièvre, le varan, l'aigle martial. Les gens commendent de très loin des serveaux d'hyène pour rendre les enfants forts dans leurs études et ses pattes sont sollicitées pour être rapide. Le front et les yeux de lion sont sollicités pour rendre une personne influente partout où elle passe. Les excrements de lièvres sont bons dans la lutte contre les maux de ventre. Les sabots et les cornes de gazelle sont sollicités dans la médecine traditionnelle pour la lutte contre l'épilepsie et la malédiction et la malchance. Les griffes de varan et lion sont utilisés pour balafrer les malades mantaux. Etc. Ces gens nous payent et souvent on paye aussi les eaux et forêts ». Septembre 2020.

81

? Les moyens de camouflage pour le transport de produits

Le moyen de camouflage de produit du braconnage sont multiples et d'ailleurs tout est bon pour vue qu'il soit efficace et sans être repérer par les contrôleurs forestiers ou les éco gardes. Il s'agit : des sacs de voyage ; des sacs contenant les produits alimentaires ; les sacs à dos ; les conteneurs scellés ; les entre les planches dans les camions transportant du bois ; les camions transportant du sable ; autres Moyens.

1

Hystrix SPP

X : 10°57'48N

Y : 14°31'24E

Hystrix SPP

Felis sylvestris

Lepus crawshay

2

Source : Haman Yaya, Juillet 2020

Photo 4. Les moyens de camouflage des produits du braconnage

Pour déjouer les contrôles des agents forestiers, les braconniers utilisent plusieurs méthodes. Il s'agit des valises et sacs de voyages, sacs des mils, sacs Banko (tel est montré par 1) et les sacs de ciment Dangoté (tel est montré par 2). Ont empreinte les voies les plus discrètes sous des camions transportant des bois secs dans les centres urbains. C'était à Ouro Yaga Soudani.

Les produits des consommations en viande ou chaire : Tous les animaux tués sont consommés par les populations. Les produit de rit : les mauvais esprits ; la toux ; les maux de ventre ; le mal des yeux. Etc. Les produits d'ornement : on attrape les animaux vivants et les mettre dans le jardin dans la cours de la maison ; les peaux de certains animaux dans les salons. Les produit d'artisanat : les peaux sont utilisées dans les industries de cuirs (tannerie ; les habits et plein d'autres le port couteaux et coupe-coupe.

82

Des chapeaux et plein de chaussures. Le graphique (figure 21) montre tout ce que nous avons cité ici en haut. Il s'agit de taux de pourcentage d'utilisation des animaux sauvage dans les pratiques humaines et sa culture.

Consommation Pharmacopée Rit Ornement Artisanat

Nombre de citation Fréquences

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

87,30%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

49,10%

 

43,60%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

15,50%

 
 
 

15,50%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

120 100 80 60 40 20 0

100,00% 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00%

Fréquences

Source : enquête personnelle le 20 Juillet 2020

Figure 21. Usages des espèces fauniques braconnées

D'après cette graphique (figure 21) 22, 90% des animaux tués sont utilisé pour leurs viandes ; 50% sont utilisés dans la pharmacopée traditionnelle ; 17,30% sont destinés dans les rites ; 14,50% sont dans les ornements (décoration ; fioriture ; embellissement ; dans les jardins) et 42,70% sont la part du monde artisanal. Dans la pharmacopée traditionnelle, les propos d'un des chefs des braconniers sont réportés lors des entrétiens chefs braconniers Gaw Abdoulay 49 ans affirme ceci : « Conernant certains anmaux : les grands serpents comme boa et python, nous chassons ces reptiliens pour leurs graisses commenditées dans d'autres régions du pays par des traditionnalistes, servant à guerrir les personnes fracturées et déboitées. Les graisses sont utilisées sous forme de pommade. Les peaux sont exportées à des fins artisanaux dans les industries de cuir à Maroua et partout. On trouvait autre fois beaucoup des animaux sauvages dans cette Arrondissement de Pette mais la chasse a durée dépuis plus de 60 ans. Il n'ya plus rien sauf les lions et les gazelles qui sortent d'ailleurs, les chats sortent des maisons ».

Perdrix SP

Felis sylvestris

X : 10°48'00»N

Y : 14°24'48»E

Hystrix SPP

Lepus crawshay

Xerus erythropus

Varanus niloticus

Lepus capensis

83

Source : Haman Yaya, avril 2020

Photos 5. La viande de Brousse Prèt pour l'exploitation

L'image (Photos 5) decrit clairement des produits finis de la faune sauvage : perdix spp ; Lepus capensus, Lepus crawshay ; varanus niloticus ; felis sylvestris ; Scuirus C. ou Xerus erythropus ; Hystrix SPP déjà braconnés et prêts pour l'approvisionnement en viande de brousse filmé à Ouro Babaya au sud de la ville de Pette pendant la saison sèche.

Conclusion

Notre tâche était d'analyser les différentes causes liées au braconnage dans l'arrondissement de Pette. Il existe plusieurs causes déterminantes du braconnage à Pette. Les causes politiques ; économiques ; sociales ; institutionnelles ; le conflit homme-faune sauvage et le mouvement migratoire. Ces dernières ont entrainé le braconnage massif dans l'arrondissement de Pette. Nous avons analysé la fréquence et quantifier les produits du braconnage. Nous avons compris qu'on le braconnage existe depuis il y a très longtemps à Pette poussé par plusieurs usages : l'usage en viande ; pour la pharmacopée ; le rite et ainsi que pour l'artisanat et même pour l'ornement. Les hommes deviennent de plus en plus pragmatiques face aux ressources naturelles sousceptible de les ravitailler, mais ils passent au niveau superieur à cause de leurs situations multiformes. Dans le cas d'espèce, comment le braconnage agit sur la

dynamique des populations d'animaux.

84

Chapitre 3. Les effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux

Introduction

Le braconnage, étant donné qu'il est d'abord une activité illicite. Il ne respecte ni les lois ; ni les animaux. Tout est fixé sur le gain individuel sans tenir compte de la faune sauvage. Du jour au jour, cette activité ne cesse d'accroitre à Pette. Les hommes sont devenus pragmatiques et ignorents totalement l'existence de la nature et la loi anti braconnage. Cette surexploitation tient en grande partie à une mauvaise gestion qui ne date pas d'aujourd'hui : il n'en demeure pas moins qu'aujourdhui, en effet, cette activité perssiste malgré la présence des autoristés (administrateurs, conservateurs des eaux et forêts, etc.) dans ses lieux exposés au braconage, cette activité demeure toujousrs dans la localité de Peté. Ansi, Le probleme du braconnage dans l'Arrondissement de Pette reste à évaluer. L'objectif du chapitre est d'évaluer les effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux. Pour atteindre l'objectif visé, les procédés par les enquêtes du terrain et les differntes données ont été fournis par MINFOF d'Arrondissement de Pette et de la délégation départementale du Diamaré et ACODED.

3.1. Cartographie des zones où les animauxsauvages existaient dans les années
2000 à selon les données recueillis par MINFOF.

Les endroits où les animaux sauvages étaient concentrés sont des milieux situés au coeur de la forêt de Pette touffus des arbres (Nyiwadji, Badadayé, Ngassa-gadou, Nkongo, Djouadé). A l'ouest vers Nord-Est (Mourgoum, Karal gui'é, Magaldaw, Ouro habirou, Alagarno, Fadaré, Habillé, Adoumeré, Amkayé, Amokdjé, Louba-louba). Les entrétiens avec la déléguée départementale des eaux et forêts et le focus groupe avec les chefs braconniers, les chefs de canton et les anciens des villages à l'entour de cette forêt, la faune sauvage était danse vers le côté Nord-Est, il s'agit des milieux situés entre 11°,00 Est et 14°,48 Nord, entre les localités : Alagarno, Habille, Mourgoum, Kéné-kéné, Magaldaw en descendant jusqu'à Fadaré par Louba-louba et Adoumere, les animaux ont eu une grande pression ces dernières années de la part du braconnage. Il s'agit méga herbivores comme les pachidermes, girafidés et Rhirocerocidés.

11°21'0"E

1-1°40'12"E

14°45.36"E

14°51'0"E 1-1°56'24"E

0 5 10km

iiilamatoko

Loxodonta A(1-100) Loxodonta A (100-200)

11110 Loxodonta A( 200-35+)

Cours d'eau(Mayo)

I Les mares(-Yaéré) JArrondissement de Pette

Arrondissements voisins

Localités

Diceros b (1-2)

Diceros bb (2-4) Hyppopotamus A(1-5)

Hyppopotamus A (6-10+) Giraffa C (1-30)

Giraffa C(40-80 )

Giraffa C (100-200+)

I

14°45'36"E

14°51'0"E 1-1°56'24"E

chakam adje

Source: Archives MINFOF D'arrondissement de Pette ex- MINEF, 1999-2000 et Base des données SOGEFLJanvier 2020. Réalisée par Haman Yaya, 12 Janvier 2021.

85

Figure 22. Les mégas herbivores présents entre les années 1990 à l'an 2000

En effet, le rhinocéros noir (Diceros bicornis) (04), seul représentant de l'ordre des Périssodactylae dans toute l'Afrique centrale (il n'en existe aucun en Afrique occidentale), était bel et bien un résident du BLT (Nyiwadji dans Pette). Autrefois trouvés dans des forêts concentrées des arbres comme Aristida adscencionis, Brachiariaramosa, Brachiaria xantholenca, Chloris pilosa, Echinochloa pyrapidalis, Echinochloa stagnina, Hyparrhenia rufa, Jardinea SP, Oryza barthii Panicum maximum,Pennicetum pedicellatllm, Setaria pallidefusca, Sporobolus pyramidalis, Vetiveria nigritana,composition floristique caractérisant le milieu naturel de Pette au bord du parc de Waza dans les années 1980. Des Bovidés tel que Oryx dammah ; Kobus ellipsiprymnus defassa ; Gazella rufufrons et Ammotragus lervia vers les zones vertes afin de brouter les herbes.

Ces espèces ont été bien repertoriées en grand nombre dans l'etendu du territoire de Pette dans les années 1997à 2000 (figure 22) par la methode de transect linéaire. L'espèce ab sente était : Oryx dammah ; Giraffa cam elopardalis.

Entre Badadaye et Nyiwadji, Avril 1996/1997

86

Source : archive de poste de contrôle forestier de Pette (photo Bouba S., 1997), enquête Septembre 2020.

Photo 6. Kobus ellipsiprymnus defassa et Giraffa camelopardalis au marre de

Baddaye

Cette photo a été prise dépuis 1997 à Badadaye et Nyiwadji de coordonné 11°08'30 Nord et 14°36'46 Est bel et bien dans l'arrondissement de Pette, un village à coté du parc de Waza montrant par le MINFOF, ex MINEE : Kobus ellipsiprymnus defassa et Giraffa camelopardalis au d'eau pendant le mois d'avril à 13H prise grace au Camera lors de denombrement de la faune sauvage atravers la methode des inventaires fauniques qui

reste le transect lineaire.

· 1140-

0

5 10km

1

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Addax N (500+)

i

11056'2-1 "E 15°1 -18 "E

14°24'0 "E

14°40'12"E

1-1°34'-18"E

14°45'36"E

1-1°29'2-1"E

14°511 '0"E

14°24'0"E 14°29'24"E

14°34'48"E

14°40'12"E 1-1°45'36"E

14°51'0"E

14°56'24"E

1501 '48"E

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Légende

C

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Localités
· Ammotragus L(1-60+)

· Anznrotragu.s L (80450+)

Kobus SP (1-15(1)

Kobus SP (600-1000)

n

Q Gazella XP(1-150)

Arnnlotragus L(160-200+)

aha lao

chakarri

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$otlydaya Sac

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echabawol

le

OUZ(Jll

Kobus SP (1000-2(100)

a S)'hdcapra S (1-20+) IOSt'lvicapra S (30-40+) 0 I Jrlax N (1-100)

0 Addax N (200-40(1)

Gazella XP (200--100)

(iazella SP(800-1000+)

Les cours d'eau Les mares

~J Arrondissement de Pette

Arrondissements voisins

o

lvia

00ô

SATO O11111

ab(rnr

out

87

Source: Archives MINFOF D'arrondissement de Bette ex- MINEF_ 1999-2000 et Base des données SOGEFLJanvier 2020. Réalisée par Haman Yava, 12 Janvier 2021.

Figure 23. Les bovidés et Ongulés présents entre les années 1990 à l'an 2000.

88

Les bovidés et les Ongulés habitaient bel bien Pette dans les 1990 et en grande nombre (figure 23). C'est à cause des actions humaines (chasse à outrance, les activités agropastorales accentué par la démographie galopante) que cette zone en outre riche en ressource faunique est presque vide en matière de la faune sauvage. Il s'agit de : Gazlella Rufufron ; Addax nasomaculatus ; Kobus Kob-kob ; Gazella dama ; Ammotragus lervia.

Entre Amkayé et Ngerne, Mai 1999/ 2000

Source : Archive MINFOF poste de contrôle forestier de Pette (photo Ndjida B. 1999/2000), Septembre 2020.

Photo 7. Gazella rufifrons en plein paturâge à Nyiwadji à l'Ouest du parc de Waza

Cette immage (Photo 6) a été prise dans les années 2005 par MINEE, MINFOF actuel par l'agent Français Perroquet Jean dans l'archive MINFOF Pette à l'approximité d'un village Amkayé et Ngerne des coordonnés 11°00'12 Nord et 14°49'12 Est dans l'Ouest de Waza, biensûre cette localité est dans la circonscription de Pette mais aussi dans le parc de Waza. Actuellemnt cette espèce est en petit nombre.

Les Canidés : cette famille d'espèces de canidé sont étaient bien présent à Pette. Elles sont reprtorié vers Malam, en passant par Madagascar, jusqu'à Bagarissé et menent une vie solitaire (02 maximum. Seuls les loups (Lepus capinsis) 78 vues à Alagarno et Amkayé. Ictonyx lybica (non compté) ; Fennecus zerda (non compté) ; Hystrix sp (non compté). ; Mellivora capensis (non compté). Phacochoerus aethiopicus (Phacochères) partout par des pattes dans les Mouskwari.

89

° I4°24'00-000"F I4°29'24.000'
·F. 14°34'4g 000"F. I4°40'12.000"F 14°45'36000"E 14°51'00000"F I4°56'24.000"F

 
 

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Localités

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: Panthera leo(80-170+)

Panthera leo (180-250+)

Panthera P r 1-20

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L Panthera Pardus (25- 35+)
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I Panthera Pardus (40+)

· Acynonyx Jabatus (I-20) Acynonyx Jabatus (20+) Cours d'eaux

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14°24'00-000"F 1 4°29'24.000"F. 14°3.4'48 000"F. 14°40' 1100:)"F 14°45'36000"F I4°5I'00000"F 14°56'24 000"F:

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Source: Enquêtes de terrain et archive MINFOF, Septembre 2020 Système de coordonné: WGS 84 . EPSG: 4326 Réalisation : HAman Yaya, 21 iii ar-< 2021

 

Figure 24. Les félidés présentes entre les années 1990 à l'an 2000.

90

Les filins ou félidés (felidae) constituent une famille de l'ordre des carnivores, dans la classe des mammifères. Des mégas Félidés : Acinonyx jubatus ; panthera leo (250) ; panthera pardus (estimé 40). Ces espèces habitent avec leur prois constitué des ruminants sauvages comme des Gazella rufiffron et kobus kob kob. Les Acinonyx jubatus et panthera pardus ont été répértoriés dans des végétations en bosquéts de Alagarno, Nyiwadji et Karal-Gui'é dans l'année 1998-2001. Panthera leo étaient présents vers l'Est de Nkongo (figure 25). Toujours dans la même zone, les pétits félins comme : Felis silvestris cafra, Lybica, Cretensis, Bieti et Orneta ; Felis caracal menaient une vie solitaire aussi.

Selon les enquêtes de terrain, les entretiens avec le chef de Poste MINFOF et certains anciens du villages enquêtés, les oiseaux qui existaient étaient des : « Strichio camelus ; numeda melagris ; Anadae ; Perdrix sp et pleins d'autres oiseaux comme Cigonia nigra ; Cigonia cigonia ; Poicephalus pullaria ; Columba livia ; Neotis denhami ; Poletaetus bellicosus ; Ardea cinerea ; Corvus ruficollis ; Gyps rueppellii ; Eudopodis senegalensis ; Pterodes exustus ;Corvus albus sans compté d'autres petits espèces comme des oiseaux mograteurs et saisonniers ». Ces espèces sont localisées surtout au centre, au Nord et au Nord-Est (11°,10 N et 14°,30 E) de Pette frontalier avec Waza. De l'autre côté, ces espèces sont aussi observées vers les zones humides (Yaere) : Kidjemi, Fadaré ; Téro ; Malam ; Madagascar ; Nkongo ; Tchakamadje et Babbadayé et vers Ngerme et Andirni Ouest.

Si la présence du galago du Sénégal (Galago senegalensis) dans Pette, seul représentant du sous-ordre des prosimiens, passe généralement inaperçue, il n'en va pas de même pour les autres primates que l'on observe souvent au voisinage des villages. Des primates : Erythrocebus patas, féquent dans les proximités des champs des sorghos et mils saisoniers du territoire de Pette (Figure 25). Pan troglodytes ; Gorilla gorilla. sont régulièrement responsables de dégâts dans les cultures.

Le troisième représentant du sous-ordre des Simiens, le singe patas ou grivet Erythrocebus patas singe, quoique commun, est moins souvent mis en cause par les agriculteurs.

Source: Archives MINFOF Pette . Août 2020

système de coordonne: WIGS 84 ; EPSC : 4326 Réalisation : Haman Y-aya le 13 mars 2021

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Figure 25. Les espèces Primates présentes entre les années 1990 à l'an 2000.

91

92

Cette famille de primatae cherchait des zones touffues en végétation (Acacia tamarinsis pour se servir de ses fruits). Ces espèces sont lacalisées vers Nyawadji et Badadayé à l'approximité de PNW et à l'Est de Alagarno. Dans les années 1995 à 2000, la forêt de Pette était riche en ressource faunique. Les mégas herbivores sont plus concentrés vers la frontière de la forêt et le parc national de Waza (figure 23). Les félidés étaient aussi présents (figure 26). Les bovidés et ongulés y vivaient partout dans la forêt (figure 24). Les primates étaient également presque partout dans cette forêt communautaire de Pette (figure 26). Mais les espèces sont Gorilla gorilla ; Erythrocus patas et Pan troglodyte.

Arrondissement de Pette regorgait une grande variété faunique dont- il est difficile d'énumérer toutes les espèces nom par nom. A travers les collectes des données de terrain auprès des chefs traditionnels à propos de leur perception, il existait des Mammifères ; des reptiles et des oiseaux (incomptables) dans les années 1980. Ces espèces Constituent les différentes populations animales dans les années 2000.

3.1.1. Les mammifères existants en 2000 à Pette

Selon les analyses des documents fournis par chef de poste de Pette (Figure 23), 33 espèces de mammifères ont été inventoriées dont 6 à partir d'indices de présence à travers des empreintes (excréments, phanères, traces de marche et des rampes, ossements) (source MINFOF).

10 espèces de la famille de bovidés sahélo-soudanienne ont été observées lors des inventaires : Addax nasomaculatus (l'addax), Ammotragus lervia (le mouflon à manchettes), Gazella dama (la gazelle dama) et Gazella dorcas (la gazelle dorcas). Gazelle rufufrons (Gazelle à front roux), Cephalopus callipigus (Céphalophe à bande), Gazella leptoceros (La gazelle leptocère), Kobus kob kob (Cobe de bouffon), Kobus ellipsiprymnus defassa (Cobe défassa). Gazella dorcas ont été observées en abondance relative, solitaires ou par groupes de 2 à 22 individus. En revanche, les observations de Sylvicapra grimmia (mouflons à manchettes) et de gazella dama sont rares. De façon générale, les effectifs et les tailles de groupes de ces bovidés sont plus faibles.

L'enquête a été démontré par l'entretiens qu'une population de 50 à 100 individus y seraient résidentes depuis plusieurs années (20 à 30 ans) dans les environs

93

dans Badadaye, Waza vers l'Est de Pette et à Alagarno près du village Andirmi. En revanche. L'oryx (algazelle Oryx dammah) déjà considéré par MINFOF comme en voie d'extinction dans tout le bassin du lac Tchad en générale. La population humaine ayant vécue il ya 30 à 50 ans à Pette n'en ayant pas vu dans la région depuis une trentaine d'années (Ousmanou et Oumarou), cette espèce pourrait être éteinte à Pette, bien que certains témoignages évoquent sa présence à la frontière tchadienne.

Trois espèces de mammifères répertoriées vingt (20) ans plus tôt ont été observées lors de la patrouille et à voiture : Erythrocebus patas (singe patas), Gazella rufifrons (la gazelle à front roux) et Gorilla gorilla (Gorille). Bref, Pette est devenu vide à cause du braconnage à outrance par des popultions locales et des venants. En générale, les effectifs et les tailles des grands mammifères comme de pachyderme et des méga brouteurs sont drastiquement réduits en nombre et d'autres sont finis ou immigrés de Pette vers d'autres zones.

Actuellement, ces macrofaunes seraient les résidents de Kalfou, Mindif et Moulvoudaye dans Mayo Danay. Il s'agit des mégas herbivores de famille de pachyderme tel que Loxodonta africana, de la famille de girafidé, Giraffa camelopardalis et Syncerus caffer étaient plus de 500 individus par espèce et en groupe selon l'un des retraités écogardes « ils venaient de l'Est de Pette de coté de Waza entre l'an 1980 à l'an 2000 ».

3.1.2. Les oiseaux existants dans les années 2000 à Pette

Il est difficile de décrire tous les Oiseaux et il est difficile de denombrer toutes les espèces d'oiseaux qui fréquentent Pette, car leur taux est très élevé même si l'endémisme est drastiquement faiblement petit. Les oiseaux répertoriés sont nombreux (des centaines de miliers d'individus) dans les années 2000.

D'autres oiseaux sont des migrateurs voila pour quoi le MINFOF préfère faire les inventaires dans les moments de crue, car les moments d'étiage, ils immigrent vers là où il ya l'eau.

Réalisation ' l laman Yaya, janvier 2021

Source Archives M1NF'OI-. levé (il'S et SOGEFI. Septembre 2020 (WCiS 84,b1'S(i432)

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14°29'24.000"E

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14°34'48.000"E

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Légende

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14°29'24.000"E

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· Polétoetunidés 0 -20

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100+

-50

CC 50-100

200-500+

· Toponymie

Les points d'eaux

Cours d'eaux

Forêt communautaire de Pette Vergers

WAZA

Arrondissement Pette Arrondissements voisins

Figure 26. Espèces d'oiseaux dans les anneés 1996-2002

94

95

16 espèces d'oiseaux ont été répertoriés (figure 26). Sauf les espèces de Stricho camelus qui s'est fut rare et retrouvé vers le Nord de Pette et de l'ouest avec un petit nombre (04). Cigonia nigra et Cigonia-cigonia sont observé en grand nombre (Plus de 300 individus) ; Columba livia sont plus peuplé observé aussi en plus grand nombre (Plus de 1000 individus) d'espèces. Poicephalus pullaria ; Neotis denhami ; Aquila rapase sont des espèces aussi présentes. Ces oiseaux sont observés vers Alagarno et Toudka en passant Ngerme et N'djamena-Pette. Vautours oricou Torgos tracheliotus et de Rüeppell Gyps rueppelli ont été observés par l'équipe de patrouille mais en effectifs restreints.

3.1.3. Les reptiliens et batraciens inventoriés dans les années 2000 à Pette

La présence des crocodiles à museau court (Osteolaemus tetraspis), signalé en nombre réduit est sujette à caution à Pette pendant la saison pluvieuse en suivant la direction de l'eau. En effet, Sept (07) espèces reptiliennes et de nombreuses traces de Scincidés ont été observées. Ces espèces sont observées au bord des mares de Malam, Mayel Tchile, Dakkana, Mayel baadi, Dabbam et Yaere Ndanewa au sud de Badéwo. En revanche, les deux varans, le varan du désert (Varanus griseus) et le varan du Nil (Varanus niloticus), sont assez communs dans Pette.

Plusieurs espèces des tortues existaient dans Pette (selon les données du MINFOF). Certaines tortues à carapace articulées (Kynixys belliana) ou aquatiques comme Pelomedusa subrufa ou Pelusios subniger, semblent être encore assez commune. Les serpents sont bien représentés dans Pette. On y rencontre le boa des sables (Eryx sp.), petit serpent fouisseur.

Parmi les espèces venimeuses, on peut citer des élapidés tels les cobras naja (Naja haje) et cracheur (N. nigricollis), des Vipéridés comme la vipère heurtante (Bitis arietans), l'échis (Echis carinatus), la vipère du Cap (Causus sp.) et vraisemblablement la vipère cornue (Cerastes cerastes) dans la partie saharienne du Bassin lac Tchad, les Colubridés comme la "vipère" fouisseuse (Atractaspis sp.). Quelques espèces reptiliennes sont observées dans cette figure (27).

96

19°29'29.000"E 14°34'48.000"E 14°40'12.000"E 14°45'36.000"E 14°51'00.000"E 14°56'24.000"E

 
 

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Routes principales Points d'eaux

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Arrondissement de Pette I)épartetinent diamaré Waza

Arrondiasenu-nts incarna

 

19°29.29.000"E 14°34'98.000"t 14'40'12.000"E 14°45'36.000"E 14°51'00.000"E 14556'24.000"E

Source: MINFOF. Septembre 2021)

realisation Haman Yava. 15 fcvricr 2021

Figure 27. Les reptiliens dans les années 2000

97

Les reptiliens existent à Pette (figue 27). Peu des données sont réunies à leurs sujets et ceci s'explique par la marginalisation de cet ordre zoologique et les difficultés dans leur observation, du fait de leur mode de vie particulière, les présences sont seulement répertoriées à base des empreintes et indice des présences carractérisées par de tailles des pattes, excrement, lieux du repos comme des termitières, des marres pour les reptileins amphibiens (varanus nilticus, Geochelone sulcata) et les sous bois (Acacia balanites, Acacias tamarinsis, Acacias jujufus).

Quleques espèces ont été localisés au Nord, Ouest et à l'Est dans quelques localités : Nyiwadji ; Karal-gui'e ; Badadaye ; Poutchourou ; Amokdje et Amahairi en 1989-2000 en grand nombre (estimé entre 05 à 15 voire plus pour chaque espèces), il s'agit de Varaus niloticus ; Varanus grissus ; Python sebae ; Malpolon moilensis ; Eryx muelleri ; Cerastes vipera ; Acanthodactylus scutellatus et Stenodactylus stenodactylus.

3.1.4. Les observations sur les animaux dans les années 2000.

Dans les années 2000, une patrouille de rescensement de la faune sauvage a eu lieu dans cette partie de PNW (Nyiwadji ; Badadayé ; Amahairi ; Téro ; Amokdje ; Amkayé ; Alagarno jusqu'au de Fada circonscription de Pette).

Il a été impossible de resencer toutes les espèces a Pette. Seul les rhinocerocidés (Diceros bicornis) sont réssencés en petit nombre (04).

3.2. Les effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux en

2020 à Pette

En premier lieu, la méthode d'infiltration a été adopté, à chaque fois que les chasseurs braconniers de subsistance ou non organisent une séance de chasse, l'équipe de recherche part ensemble et enregistre l'endroit (coordonné GPS) où l'animal a été détecté et qui a permis de répertorier les animaux.

N

98

Figure 28. Carte d'occupation du sol d'Arrondissement de pette

L'habitat, les points d'aux les mares sont aussi des zones préférées pour la

remarque facile d'une espèce par leur présence ou indice de présence, les buissons et grands arbres comme acacia balanites, acicia seale, acacia senegalensis, acica tamrarnsis font partie aussi étant donné que les oiseaux les adorent. Deuxièmement, ces mêmes lieux tels que les mares ou points d'eaux des animaux sont les points, les inventaires et recueil des données par l'équipe (05 personnes). L'itinéraire a été fixé prioritairement en fonction de zone telle que zone À, B, C. Les recherches des

99

animaux à bicyclette tout terrain et à pieds durant 11 jours au mois de septembre 2020, sur 54 km pour le premier (zone A) composé de la brousse de Doubbel, Dabbam et Ouro Babaya, 28 km environ ont été réalisées.

Pour le second (Zone B) parcourant la brousse de Djouta Mbembal, Amahari et Badadaye se suivant 29 km. Le troisième (zone C) compris entre Fadaré, Habillé et Amkayé entre 28 et 30 Km. Les espèces inventoriées par la méthode basée sur les indices a permis à travers les pattes des animaux, les pattes sont comptées à travers leurs tailles et ressemblance ; les animaux qui faufilent dans la nuit par leurs cris, à c'est niveau, nous ne pouvons pas confirmer avec exactitude les nombres des animaux ont été observés. L'équipe s'est basée sur les points d'eaux, les mares et les pistes d'itineraires.

3.2.1. La faune sauvage inventoriés dans la zone A

La zone A qui comprend la brousse de Doubbel, Dabbam et Ouro Babaya est située entre 10°,59 N et 14°,30 E. cette zone est à l'Ouest de Pette. Arrondissement de Pette regorgait une grande variété faunique dont- il est difficile d'énumérer toutes les espèces nom par nom. A travers les collectes des données de terrain auprès des chefs traditionnels à propos de leur perception, il existait des Mammifères ; des reptiles et des oiseaux (incomptables).

Ces espèces Constituent les différentes populations animales dans les années 2000. Complétés par nos observations et les differents donnés collectés sur le terrain, cette faune est finie de suite de la pression anthropique qui demeure le braconnage. ? Les mammifères existants dans la zone A (Doubbel, Dabbam et Ouro Babaya)

Notre methode a été le transect linéaire en guise de rappel, on se contentait des empreintes d'existences quant il est impossible d'observer l'espèce en face qui est basées sur les traces de patte, les excréments et les cases et nids. Les excrements, les ossements et toutes autres indices des traces nous ait utiles

100

Tableau 35. Les espèces inventoriées dans la zone A

Zone A

Les espèces

Effectifs observés

Localisation(GPS)

Remarque

Latitude

Longitude

Xerus erythropicus (écureils)

3 groupes non déterminée

10°, 59 N

14,30 E

Observé

Lchneumia Albi cauda (mangouste)

Indeterminé

10°, 49 N

14,30 E

Observé

VulpesPallida(Rénard)

30 + taille de groupe =2

10°,47 N

14, 27 E

Observé

Civetictis civetta (Civette rayé)

Indéterminé

10°,59 N

14,26 E

Indice de présence

Gazella dorcas Gazelle dorcas

40+ taille de groupe = 4

10°, 50 N

14, 30 E

Observé

Hystrix cristata(Porc-épic)

Indéterminé

10°,46 N

14, 24 E

Indice de présence

Lemnisconnys (souris rayé)

13+ taille de groupe =1

10°, 56 N

14, 31 E

Observé

Gazella rufufron (gazelle à front

roux)

10+ taille de groupe =1

10°,54 N

14,30 E

Observé

Pan troglodyte(Chimpanzé)

12+ taille de groupe =&

10°,57 N

14, 38 E

Observé

Crocuta crocula (Hyène tachété)

Indéterminé

10°,49 N

14,28 E

Indice de présence

HystrixSPP (Herisson)

Indéterminé

10°, 49 N

14,29 E

Indice de présence

Phacochoerus eathiopicus

(phacochère)

Indeterminé

10°,56 N

14,28 E

Indice de présence

Loup (Canis Lupus)

8+ taille de groupe =1

10°,25 N

14,27 E

Indice de Présence

Chat sauvage rayé (Filis silvestris cafra)

3+ taille de groupe =1

10°,25 N

14,27 E

Observé

Source : inventaire faunique effectué Le 15 Septembre 2020

Selon l'inventaire (tableau 35), les animauxc comme Lchneumia Albi cauda (mangouste), HystrixSPP (Herisson), Phacochoerus eathiopicus (phacochère) et Crocuta crocula (Hyène tachété) sont observés mais de facon indirecte.

? Les oiseaux observés en 2020 en zone A (Doubbel - Dabbam-Ouro Babaya)

12 espèces d'oiseaux issus des familles différentes sont Recensés (tableau 36) dans cette même zone.

Tableau 35. Les espèces d'oiseaux répertoriés à Pette

Famille

Nom vernaculaire

Coordonnés GPS (X, Y)

Noms scientifiques

Nombre

Latitude

Longitude

Corvidae

Corbeau brun

10°,54 N

14°,37 E

Corvus ruficollis

4

Aquilaridae

Aigle revisseur

10°,44 N

14°,27 E

Aquila rapase

2

Anadae

Canard

10°,26 N

14°, 17 E

Anadae SP

Indéterminé

Numenididae

Héron cendré

10°,51 N

14°,27 E

Ardea cinerea

Indéterminé

Hirundinidae

Hirondelle de cheminée

11°,00 N

14,30 E

Hirundo rustica

Indéterminé

Numenididae

Courlis corlier

10°,50 N

14°,30 E

Numenius phaeopus

Plus de 50

Columbidae

colombe

11°,11 N

14,30 E

Streptopelia S

Indéterminé

Columbidae

Pigeon

10°,50 N

14,26 E

Columbia livia

Indéterminé

Outaradae

Outarde du Sénégal

10°,55 N

14°, 10 E

Eudopodis S.

Indéterminé

Numididae

Pintade commune

10°,56 N

14°,35 E

Numidia meleagris

Plus de 25

Phasianidae

Perdrix Gris

10°,25 N

14°,36 E

Perdrix SPP

350+

Accipitridae

Vautour de Rupel

10°, 25 N

14°,40 E

Gyps rueppellii

15+

101

Source : inventaire faunique effectué Le 15 Septembre 2020

Nous avons répertorié la famille de columbidae en grand nombre. Les Numenius phaeopus sont en plus grand nombre. Anadae SP, Ardea cinerea, Streptopelia S, Eudopodis senegalensis, Numidia meleagris, Perdrix SPP et Gyps rueppellii sont aussi observés mais en nombre indeterminé.

? Les reptiliens observé en L'an 2020 en zone A (Doubbel - Dabbam-Ouro Babaya)

Au total, il existe cinq qui sont recensées dans cette zone (tableau 37). Il faut noter que les reptiliens sont vraiment difficile à observer.

Tableau 36. Les reptiliens présents répertoriés à Pette

Geochelone sulcata

Tortue à éperon

10°,17 N

14°,27 E

Observé (plus de 40 individus)

Verti vipera

Vipère vert

10°,50 N

14,34 E

Observé (01

individus)

Varanus niloticus

Varan du Nil

10°, 25 N

14, 27 E

Observé (plus de 04 individus)

Varanus grissus

Varan du désert

11°, 15 N

14, 29 E

Observé (plus de 02 individus)

Source : enquête de terrain, Aout 2020

Les reptiliens étaient difficile à repertorier car ces espèces menent une vie tellement cachée au point où ils sont quasiment impossible de les detecter à l'oeil nue,

ils sont camouflés dans des buissons et sous l'eau.

X : 10°, 25 N. Y : 14,34 E

A B

X : 10°, 53'24»N. Y : 14,29'23»E

X : 10°, 47'02»N. Y : 14, 38'10»E

C

102

Source : photos Haman Y. Septembre 2020

Planche 5. Les traces des reptiliens

Les reptiliens sont présents aussi. Ces images (planche 3) montrent les griffes de ce reptiliens à 04 pattes qui peuvent etre des Varanus grissus ou Varanus niloticus dans la forêt de Doubbel et Dabbam (A). Verti vipera mort tué par des bergers près d u village Dabbam sur notre ligne (du transect) d'inventaire faunique. De meme, la plastique d(un serpent au ventre jaune Bagarisse (C).

103

3.2.2. La faune sauvage existants dans la zone B

La zone B qui concerne le secteur de Djouta Mbembal, Amahairi et Badadaye,

situé entre 11°,00 N et 14°, 36 E, à l'Est de Pette.

? Les mammifères de la zone B

On rencontre des espèces presque les même comme dans la zone A (tableau 38)

excepté certaines espèces comme le souligne le tableau si dessous.

X : 11°,05'00»N. Y : 14°,35'00»E

Source : photo Haman, septembre 2020

Planche 6. Les traces des bovidés sous Acacia seyal.

Ces images montent les traces des bovidés sous Acacia Seyal ; il sagit des traces des sabots herbivores au sud du parc de Waza (Territoire Pette). Il s'agit de Gazella Dama et Gazella rufifrons qui se paturent entre Amahairi et Badadayé. Ce milieu était fréquemment cotoyé par les Gazella rufifrons (gazelle à front roux). Cet animal adore l'acacia seyal et Acacia balanites par la disponibilité de leurs ombres climatisées.

X : 10°,49'48»N. Y : 14°,43'00»E

Source : photo Haman, septembre 2020

Photo 8. Les indices des Xerus erythropus(Ecureuil) à Habillé

Cette image (Photo 8) montre les impreintes des Xerus erythropus(Ecureuil) à coté d'une termitière (cachot la plus adorée) dans la brousse d'Habillé à l'Est de Fadaré.

104

Tableau 37. Les espèces inventoriées dans la zone B (Djouta-Mbembal-Badadaye-Amahairi).

Zone B

Espèces observées

Nombre

Localisation GPS

Remarque

Latitude

Longitude

Phacochoeruseathiopicus (phacochère)

6

11°,00 N

14,30 E

Observé

Paraechinus aethiopicus (hérisson)

14

11°,10 N

14,36 E

Observé

Panthera pardus (panthère

2+ groupe =1

11°,15 N

14,37 E

Observé

Pan troglodyte (Chimpanzé)

(Plus de 20) taille de

groupe =1

11°,9 N

14,36 E

Observé

Hystrix cristata(Porc-épic)

04

11°, 6 N

14, 32 E

Observé

Crocuta crocula (Hyène tacheté)

Indéterminé

11°,5 N

14, 34 E

Observé

Gazella rufifrons (gazelle à front roux)

Indéterminé

11°, 4 N

14,30 E

Observé

Kobus ellipsiprymms (Cob défassa)

10+

11°,6 N

14°, 33 E

Observé

kobus kob (Cob de bouffon)

14+

11, 20 N

14, 36 E

Observé

Canis aureus (chacal doré)

Indéterminé

11°, 1 N

14°, 36 E

Observé

Lepus capensis (lièvre)

Indéterminé

11°,6 N

14°, 33 E

Observé

Erythrocebus patas (singe)

49

11°,6 N

14°, 34 E

Observé

Chat orné (Felis silvestris lybica et

cretensis)

4

11°,5 N

14°,35 E

Observé

Xerus erythropus(Ecureuil)

Indeterminé

11°,26 N

14°, 32 E

Observé

Source : inventaire faunique effectué Le 7 Septembre 2020

Treize espèces sont recensées. Ces espèces sortent du Parc de Waza, cest la-bas qui

y résident, elles ne sont pas de Pette. Il s'agit de : Gazella rufifrons (gazelle à front roux) Kobus ellipsiprymms (Cob défassa) ; kobus kob (Cob de bouffon).

? Les oiseaux inventoriés en 2020 dans la zone B (Djouta-Mbembal-Badadaye-Amahairi).

Dix espèces d'oiseaux sont vues lors des inventaires dans la zone B (tableau 38). Tableau 38. Les espèces d'oiseaux répertoriés présents à Pette

Famille

Nom vernaculaire

Coordonnés GPS (X, Y)

Noms scientifiques

Nombre

Latitude

Longitude

Corvidae

Corbeau brun

10°,54 N

14°,37 E

Corvus ruficollis

1

Hirundinidae

Hirondelle de cheminée

11°,00 N

14,30 E

Hirundo rustica

4

Strigidae

Hibou Grand-Duc

10°,49 N

14, 37 E

Strigidae sp

2

Numenidae

Courlis corlier

10°,50 N

14°,30 E

Numenius phaeopus

+ 700

Anadae

Canard

10°,55 N

14°, 59 E

Anadae SP

+ 30

Columbidae

Tourterelle à collier

11°,11 N

14,30 E

Streptopelia semitorquata

10

Turdidae

Acrobate rubigineux

10°,47 N

14, 27 E

Cercothricas galactotes

1

Traquet oreillard

10°, 20 N

14,20 E

Oenanthe hispanica

4

Numenididae

Héron cendré

10°,51 N

14°,27 E

Ardea cinerea

02

Columbidae

Pigeon

10°,50 N

14,26 E

Columbia livia

+100

Aquilaridae

Aigle revisseur

10°,44 N

14°,27 E

Aquila rapase

+ 6

Outaradae

Outarde du Sénégal

10°,55 N

14°, 10 E

Eudopodis senegalensis

1

105

Numididae

 

Pintade commune

10°,56 N

14°,35 E

Numidia meleagris

60 +

Phasianidae

Perdrix rayé

10°,25 N

14°,36 E

Perdrix SPP

200+

Accipitridae

Vautour de Rupel

10°, 25 N

14°,40 E

Gyps rueppellii

20+

Source : enquête de terrain 2020

? Les reptiliens inventorié en 2020 dans la zone B (Djouta-Mbembal-Badadaye-Amahairi).

Les espèces observées dans en zone B sont au nombre de 05 (tableau XXXXII). La

recherche a été menée dans les marres étant donné que d'autres amphibiens sont des amphibiens, les termitières et autres.

Tableau 39. Les reptiliens répertoriés présents à Pette

Noms scientifiques

Noms anonymes

Coordonnés geographiques

Remarques

Geochelone sulcata

Tortue à éperon

10°,17 N

14°,27 E

+ 100 individus

Vipera grissus

Vipère gris

10°,50 N

14,30 E

Indéterminé

Verti vipera

Vipère vert

10°,50 N

14,34 E

04 individus

Varanus niloticus

Varan du nil

10°, 25 N

14, 27 E

plus de 06 individus

Varanus grissus

Varan du désert

11°, 15 N

14, 29 E

plus de 08 individus

Source : enquête de terrain 2020

Les réptiliens présent dans la zone B constitué des brousses de Djouta Mbembal, Baddaye et Amahairi : ces reptiliens sont plus répertoriés dans marres et points d'eaux par des traces par tout. Les varans du nil Varanus niloticus sont observés dans marre de Djouta mbembal et leurs traces sont aussi dans les termitières à Baddaye. L'on ne pourrait pas affirmer avce exctitude leur nombre effectif aà cause de leur camouflage considérable. Vipère vert Vertis Vipera, observé aussi. Varan du desert Varanus grissus est présent

3.2.3. La faune sauvage existants dans la C (Fadaré-Habillé-Amkayé)

La zone C c'est une zone située entre 10°,54 N et 14°,43 E, au nord-ouest de Pette, et par le Parc de Waza vers le Sud-Est.

? Les mammifères répertoriés dans la zone C

C'est qui prend le secteur de : Fadaré, Loba-louba, Adoumere qui est située précisément. Les espèces inventoriées sont classées dans le tableau si dessous. Treize espèces sont observées et vues dans la zone C (tableau 40).

106

Tableau 40. Les espèces inventoriées dans la zoneC

Zone C

Les espèces Observées

Nombre

Localisation GPS

Remarque

Latitude

Longitude

Mellivora capensis(Ratel)

Indéterminé

10°,54 N

14°,42 E

Indice de présence

Canis aureus (chacal doré)

Indéterminé

10°,54 N

14°,42 E

Indice de présence

Chat orné et scendré (felis silvestris bieti et Orneta)

06

10°,54 N

14°,42 E

Observé

Lepus capensis (lièvre)

04

10°,54 N

14°,42 E

Observé

Erythrocebus patas (singe patas)

3

10°,53 N

14°,41 E

Observé

Panthera leo(Lion)

Indéterminé

10°,55 N

14°, 43 E

Indice de présence

Gazella dorcas

Moins de 08

10°,55 N

14°, 43 E

Observé

Pan troglodyte (Chimpanzé)

(+ 30) taille de groupe =1

10°,60 N

14,36 E

Observé

Civetictis civetta (Civette rayé)

(+ 02) taille de groupe =1

10°,55 N

14°, 43 E

Observé

Hystrix cristata(Porc-épic)

Indéterminé

10°,54 N

14°, 42 E

Observé

Hyeana hyeana (Hyène tacheté)

Indeterminé

10°,54 N

14°, 42 E

Indice de présence

Lemnisconnys (souris rayé)

(+15-20) taille de

groupe =1

10°,55 N

14°, 43 E

Observé

Phacochoerus eathiopicus (phacochère)

(+02) taille de groupe =1

10°,56 N

14°,39 E

Observé

Paraechinus aethiopicus (hérisson)

Indéterminé

10°,26 N

14°, 38 E

Observé

Canis lupus (Loup)

Indéterminé

10°,26 N

14°, 38 E

Indice de présence

Xerus erythropus(Ecureuil)

40 plus

10°,26 N

14°, 38 E

Observé

Source : inventaire faunique effectué le 17 Septembre 2020

Les inventaires faits en septembre dans les zones A ; B ; C, sont comparés aux données statistiques fournis par MINFOF (données statistique 2000). Le résultat révèle qu'il y a plusieurs espèces disparus dans l'Arrondissement de Pette, à cause du braconnage.

X : 10°54'01»N. Y : 14°42'24» E

Source : enquête de terrain, Août 2020

107

Photo 9. Les pattes des hyiène Hyeana hyeana à Adoumere

Cette image (photo 8) présente les pattes du Hyeana hyeana près du village Adoumere par Fadaré. Cette espèce est prèsque partout à Pette.

Ces animaux sont migrés vers les endroits sûrs qui peut être au centre de Parc national de Waza et de Kalamaloué ou de l'autre côté de réserve forestières comme Kalfou, Mozogo, Gokoro et ou traverser les frontières Camerounaises vers le Nigeria, le Tchad ou encore le Niger. Les remarques montrent qu'il y a des animaux absents dans nos ittineraires de déplacements. Il s'agit de : Loxodonta Africana (éléphant), Strichio Camelus (Autriches), Diceros Bicornis (Rhinocéros), Girafa camelopardalis (girafe), Hippopotamus amphibus (hippotames) ; Syncerus Caffer (Buffles). Des grandes familles de félidae (panthéra leon, panthera pardus, Acinonyx jabatus). La grande famille de bovidé (Gazella dama, Ceohalopus dorsalis ; Cobusellipsiprymnus ; Tregalophus derbianus ; Alcelaphus buselaphus ; tregalophus derbianus gigas, dorcas algazella ; Cephalopus sylvivutor, damaliscus spp, Hippotragus equitus ; Damaliscus spp. Acephalus buselaphnis). Selon les observations du terrain et les enquêtes, 90,20% des braconniers constatent les animaux sont disparus du fait du braconnage excessif ou exagéré.

X : 10°54'14 N.Y : 14°,40'00 E

A

X : 10°54'16»N. Y : 14°,40» E X : 11°,14 N. Y : 14°,28 E

B

Source photo Haman Y., septembre 2020.

Planche 7. La présence des oiseaux

Cette planche montre les traces des oiseaux dites migrateurs à travers les nids à Madagascar (Est de Malam mango) et à Tchalnga (Est de Pette). Le nid (A) appartient aux espèces de la famille de turdidae du genre Turdus merula ainsi que le nid (B) mais dans des milieux diferents.

108

 
 
 
 

B

 
 

A

 

X : 11°, 15'21»N. Y : 14, 29'4» E

X : 10°49'02»N. Y : 14°,29'24»

.

Source : photo Haman Y. Août 2021

Planche 8. Les gardes boeufs Bubulcus Ibis et d'Héron cendré Ardea cinerea

L'image (planche8) ontre Foyer des gardes boeuf Bubulcus Ibis dans le village Malam mangà, sur les Acacia albidas menant une vie solidaire environ 1000 individus par goupe de 1(A). Ces oiseaux sont issus du genre Bubulmcus repétoriés dans ce village, l'un des caton de Pette, sitiué au sud de Pette. L'image B montre les foyers d'Héron cendré Ardea cinerea de la famille de Numididae, à plus de centaine des nids dans la localité de Doubbel (photo 10) sur les Acacia albidas.

? Les oiseaux observés en zone C (Fadaré-Habillé-Amkayé)

Douze familles d'espèces d'oiseaux sont observées dans cette zone (C) en grand ou petit nombre (tableau 41), excepté Perdrix SPP et Numidia meleagris.

Tableau 41. Les Oiseaux inventoriés répertoriés présents à Pette

Famille

Nom vernaculaire

Coordonnés GPS (X, Y)

Noms scientifiques

Nombre

Latitude

Longitude

Corvidae

Corbeau brun

10°,54 N

14°,37 E

Corvus ruficollis

2

Falconidae

Faucon ardoisé

10°,54 N

14°,40 E

Falco ardosiaceus

1

Hirundinidae

Hirondelle de

cheminée

11°,00 N

14,30 E

Hirundo rustica

1

Numenididae

Héron cendré

10°,51 N

14°,27 E

Ardea cinerea

10

Numenididae

Garde boeuf

10°,50 N

14°,30 E

Bubulcus Ibis

Iincompté

Strigidae

Hibou Grand-Duc

10°,49 N

14, 37 E

Strigidae sp

1

Columbiae

Pigeon

10°,50 N

14,26 E

Columbia livia

20+

Anadae

Canard

10°,36 N

14°, 37 E

Anadae SP

+ 40

Outaradae

Outarde du Sénégal

10°,55 N

14°, 10 E

Eudopodis S.

1

Numididae

Pintade commune

10°,56 N

14°,35 E

Numidia meleagris

90 +

Phasianidae

Perdrix gris

10°,25 N

14°,36 E

Perdrix SPP

Incompté

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

Dans le transect Fadaré-Habillé-Amkayé, il ya onze (11) espèces d'oiseaux sont répertorié (tableau 41). Les oiseaux dan ces secteurs sont localisés sur des arbres ce

109

pourquoi l'on ne peut pas déterminer avec exactitude le nombre effectif de ces espèces à cause de leur camouflage et leur prudence s'expliquant par la peur des humains, on se rapproche d'eux. Sauf les Perdix grissus comptés sur le sol harde à Habillé.

? Les espèces reptiliennes observées en 2020 dans la zone C (Fadaré-Habillé-Amkayé)

Il y a 03 espèces reptiliennes sont rencontrées dans la zone C.

Tableau 42. Les espèces reptiliens répertoriés présents à Pette

Geochelone sulcata

Tortue à éperon

11°, 5 N

14, 27 E

Observé (plus de 19
individus)

Verti vipera

Vipère vert

10°,50 N

14,34 E

Observé (01 individus)

Varanus niloticus

Varan du Nil

10°, 25 N

14, 27 E

Observé (plus de 02
individus)

Varanus grissus

Varan du désert

11°, 15 N

14, 29 E

Observé (plus de 02
individus)

Source : enquête de terrain, Septembre 2020

D'apres les inventaires (tableau 42), on ne peut confirmer avec exactitude que ce s esp-ces sont finis car elles peuvent immigre ailleurs vers vers le parc de Waza voisin de Pette.

3.2.4. La statistique de la dynamique des populations d'animaux entre l'an 2000 à l'an 2020

En guise de rappel, Pette est majoritairement rural, avec sa grande superficie évaluée à 700 Km2, 94% de cette superficie est une zone carractérisée par des grandes forêts soudano-sahéliènne. Cette partie du département du Diamaré, voisin direct de l'Arrondissement de Waza, département de Logon et Chari, régorgait jadis, plusieurs populations fauniques savages : des mammifères (pachydermes, giraffidés, félidés, bovidés, ongulé, canisés), des milliers d'oiseaux et reptiliens sans oublier les batriciens, le monde marin n'est pas compté. Malheureusement Pette est s'est apauvris de suite du braconnage à outrance.

En effet, les animaux sauvages avaient un biotope incontournable. Carractérié par des grands arbres composés des graminés soudannéens et sahéhiens se referant à une zone écologique très riche en biodiversité sadano-sahélienne refléttant une aire biogéographique bien complète. Carractériée autres fois par toute sorte des rélations écosystèmiques diverses étant donné que cette zone était composée des herbivores, des carnivores, des granivores, des insectivores et tout autres elements important comme le climat et ses éléments constituant d'ailleurs des facteurs limitants importants et la base de vie écologique.

110

? La statistique des mammifères à Pette en 2020

La population de la faune sauvage d'étudiée depuis les années 2000 à 2020 a vraiment chûté oû les méga espèces comme hippopotamus amphibus ; loxodonta Africana, dicerus bicornis, zebra grevys, giraffe camelopardalis ne sont plus actuellement à Pette du fait du braconnage de même d'autres comme Acinonyx jubatus ; Fennecus zerda ; Mellivora capensis.

Du côté des oiseaux, le méga oiseau comme : Struchio camelus n'est plus aussi depuis 2002. Mais cette espèce de passage dans la zone de temp en temps.

Le reptilien comme Ostealezamus tetracus et Eryx muelleriA travers le temps, le braconnage a contribué enormement à la degradation de la faune sauvage à Pette. Les animaux comme : Hippopotamus amphibus, Hippotragus equitus, Acephalus buselaphnis, Felis Caracal, Gorilla gorilla ne sont plus présent à Pette de la faite du braconnage à outrance et activités anthropiques.

Tableau 43. La statistique des mammifères dans 20 ans (2000-2020).

Les noms scientifiques

Les noms anonymes

Les années 2000

Observation en

2020

Dynamique Constatée

Diceros bicornis

Rhinoceros

Observé (02 maxi)

Non observé

Extinction

Panthera leo

Lion

(100 à 250) taille des

groupes= 4

Présent

En voie de disparition

Panthera pardus

Panthère

(27 à 40) taille des

groupes= 2

2+ taille de groupe =1

En voie de disparition

Hippopotamus amphibus

Hippopotame

4à 9 individus, [groupes= 1

Non observé

Extinction

Hippotragus equitus

Hippotrague

40 à 90) [groupes=

5]

Non observé

Extinction

Acephalus buselaphnis

Bubale

10 à 40) groupes= 1]

Non observé

Extinction

Acmonys jubatus

Guépard

(- 30) groupes= 3

Non observé

Extinction

Zebra grévys

Zèbre rayé

(40) groupes=05

Non observé

Extinction

Felis Caracal

Caracal

estimé à moins de 80

Non observé

Extinction

Gorilla gorilla

Gorille

50 à 90) groupes= 5

Non Observé

Extinction

Pan troglodytes

Chimpanzé

150 à 250) groupes=

6

Observé (30)

Diminution

Kobus ellipsiprymnus defassa

Cobe défassa

100 à 300) [taille des

groupes= 7]

Moins de 20

En voie de disparition

Tragelaphus derbianus gigas

L 'Elan de Derby

150 à 250) [taille des groupes = 5]

Non observé

Extinction

Kobus kob kob

Le cobe de Buffon

(10 à 15) [taille des

groupes=3]

Non observé

Extinction

Gazella dorcas

La gazelle dorcas

(150 à 300) [groupes
effectif estimé à 20]

Observé (moins

48)

Diminution

Gazella dama

Gazelle dama

(80 à 400) [roupes estimé à 20]

Non observé

Extinction

111

Gazella rufifrons

 

Gazelle à front roux

(Plusieurs milliers)

[taille des groupes>100]

10+ taille de groupe =1

Diminition

Oryx dammah

Oryx

(50- 100+) [1 groupes 21]

Non observé

Extinction

Addax nasomaculatus

Addax

(10-20) [1 taille des

groupes 1]

Non observé

Extinction

Ammotragus lervia

Mouflon à manchettes

(40-90) [1 taille des groupes 1]

Non observé

Extinction

Crocuta crocula

Hyène tachetées

(80- +) groupes+ 1

Observé

En petit nombre

Giraffa

camelopardalis

La Girafe

(50 +) [1 taille des groupes 11]

Non observé

Extinction

Syncerus caffer

Le Buffle

(-80) [groupes=4]

Non observé

Extinction

Loxodonta africana.

L'Eléphant Africain

(80 à 100) groupes=20

Non observé

Extinction

Hystrix cristata

Le porc-épic

(100-200)

Observé (04)

En voie de disparition

Xerus erythropus

L'Écureuil fouisseur

(100- 500) [Taille des groupes=20]

Observé (trace)

Présents

Hystrix SPP

Hérisson à ventre blanc

Estimé à plus de 100+

Observé

(indéterminé)

Présents

Canis aureus

Le Chacal commun

Estimé à plus de 200

Voir +

Observé

(indéterminé)

Présents

Lepus crawshay

Le Lièvre à oreilles de lapin

Estimé à plus de 50

Observé

(indéterminé)

Présents

C. Adustus

Le chacal à flancs rayés

Estimé à plus de 40-

70

Observé

(indéterminé)

Présents

Vulpes pallida

Le renard pâle

Estimé à plus de

150+

Observé

(indéterminé)

Présents

Lchneumia Albi cauda

La mangouste

Estimé à plus de 25 +

Observé

(indéterminé)

Présents

Fennecus zerda

Fennec

Estimé à plus de 10+

Non observé

Extension

Erythrocebus patas

Singe Pata

Estimé à +800

Observé (moins

49)

Diminution

Canis Lupus

Loup

Estimé à plus de 100

-150

8+ taille de groupe =1

Diminution

Orycterpus afer

Oryctérope

+ 09)

Non observé

Absent

Filis silvestris cafra,

Chat sauvage

Inderteminé

Observé

(indéterminé)

Présent

Source : enquête de terrain et DR MINFOF, Septembre 2020.

Hippopotamus amphibus, Hippotragus equitus, Acephalus buselaphnis, Acmonys jubatus, Zebra grévys, Felis Caracal, Gorilla gorilla - Gazella, Giraffa camelopardalis, Syncerus caffer, Loxodonta africana., Fennecus zerda, Orycterpus afer dama sont totalement disparus à Pette. Les petits ruminants sauvage présents sont Gazella rufiffron et ou Gazella dama (planche 7(la lettre A).

112

? La statistique des oiseaux à Pette.

Les oiseaux qui ne sont plus à Pette conserne les espèces de méga oiseau tel que Strichio camelus et d'autres comme Cigonia nigra ; Poicephalus vertis ; Neotis denhami ; Frangolin Camerounensis ; Corvus ruficollis ; Eudopodis senegalensis ; Pterodes exustus et Bubo ascalaphus.

Tableau 44. La statistique des oiseaux dans 20 ans (2000-2020)

Les noms scientifiques

Noms

vernaculaires

Les années 2000

2020

Remarques

Struthio camelus

Autriches

15

Non observé

Disparus

Cigonia nigra ;

Cigogne noir

nombre (70-100)

Non observé

Disparus

Poicephalus vertis

Perroquet tâte vert

200 +

Non observé

Disparus

Columba livia

Pigeons

1000+

Observé (plus de

140)

Diminution

Neotis denhami

Outarde de Denham

400

Extinction

Extinction

Poletaetus bellicosus

Aigle martial

Observé (Plus de 200)

Observé (plus de

02)

Diminution

Aquila rapase

Aigle ravisseur

Observé (Plus de 100)

Observé (plus de

centaine)

Diminution

Anatidae sp

Canards

Observé (Plus de 300)

Observé (plus de

70)

Diminution

Ardea cinerea

Héron cendré

Observé (Plus de 100)

Observé (19)

Diminution

Numenius phaeopus

Héron garde boeuf

Observé (Plus de 200) +

Observé (plus de

900)

Augmentation

Frangolin

Camerounensis

Frangolin du Cameroun

Observé (moins de

100)

Non observé

Disparus

Corvus ruficollis

Garde brun

Observé (Plus de 1000)

Non observé

Disparus

Gyps rueppellii

Vautour de rupell

Observé (Plus de 80)

Observé (plus de

70)

Augmentation

Eudopodis senegalensis

Outarde du Sénégal

Observé (en petit

nombre inferieur 20)

Non observé

Disparus

Pterodes exustus

Ganga à ventre châtain

Observé (Plus de 40)

Non observé

Disparus

Bubo ascalaphus

Hibou grand-duc

indéterminé

Observé (03)

Présent

Hirundo rustica

Hirondelle de cheminée

nombre (estimé à +100)

Observé (05)

En voie de disparition

Streptopelia roseogrise

Tourterelle

Observé (Plus de 100)

Non observé

En voie de disparition

Numidia meleagris

Pintade

Observé (plus de 500)

plus de 180

Diminution

Phasianidae

Perdrix

Observé (Plus de 100)

Observé (650-

900)

Diminution

Ardea aigrettis

Garde brun

Observé (Plus de 1000)

Observé (Plus de

1000)

Non constaté

Source : enquête de terrain, septembre 2020

? Les oiseaux en voie de disparition sont : Cigonia nigra ; Poicephalus vertis ; Neotis denhami ; Frangolin Camerounensis ; Corvus ruficollis ; Eudopodis senegalensis et Pterodes exustus.

113

? Les oiseaux peu fréquents à Pette : il s'agitColumba livia ; Aquila rapase ; Anatidae sp ; Ardea cinerea ; Numidia meleagris et Phasianidae. Cette diminution est due au braconnage à outrance.

? Ces oiseaux se sont soit immigrés vers les zones plus touffoues qui peuvent être des hors Pette.

? La statistique des reptiles dans 20 ans (2000-2020)

Les reptiliens sont présents à pette exceptés des mégas reptiliens comm ostealezamus tetracus actuellement disparus.

Tableau 45. La statistique des reptiles dans 20 ans (2000-2020)

Noms

scientifiques

Noms communs

En l'an 2000

En l'an 2020

Remarque

Varaus niloticus

Varan du Nil

Grand nombre (plus de 100)

Observé (trace Individus)

Diminution

Python sabae

Python

Répertorié (non compté)

Observé (les traces)

indéterminé

Varanus grissus

Varan du désert

Petit nombre 30

Observé (trace)

Augmentation

Cerastes vipera

Vipère des sables

Grand nombre par trace

Observé (trace)

Diminution

Geochelone sulcata

Tortue à éperon

40

Observé (plus de 100 individus)

Augmentation

Eryx muelleri

Boa

Observé

Non observé

Extinction

Verti vipera

Vipère vert

Observé en grand nombre

(150)

Observé (plus de 06 individus)

Diminution

Ostealezamus tetracus

Crocodile nain

Observé en grand nombre (+

42)

Non observé

En voie de disparition

Cerastes vipera et Cerastes cerastes

Couleuvre de Moïla et vipère a corne

Observé en grand nombre par

trace

Observé en grand nombre par trace (couleur de moila seulement)

Diminution

Source : enquête de terrain, septembre 2020

Les reptiliens actuellement disparus sont des Ostealezamus tetracus, cette marcofaune n'existe plus à Pette.

Eryx muelleri est aussi un macrofaune qui n'est par répertoriée dans nos recherches à Pette, elle peut etre considéré comme comme disparu. Python sabae est présent souvent il attaque les chèvres à Anderne et Alagarno et meme ici à Malam et Ouro bababaya.

Varanus grissus et niloticus sont présents (planche 7 (1 et 2) avec des traces indirectes et direct. Les Verti vipera sont observés partout (planche 7 (lettre F)).

114

Source : enquête de terrain, septembre 2020

Planche 9. Les differentes traces de la faune sauvage dans l'Arrondissement de Pette

115

Il existe plusieures empreintes indiquant la présence des animaux sauvages mais de la microfaune (faune de petite taille) dans cette forêt communautaire de Pette. La photo de la lettre A montre les excrement de l'entiloppe qui peuvent etre des : Gazella rufifrons ou Gazella dama sous les acacias car ces espèces constituent les seuls ongulés survivants dans cette partie du parc de Waza. La photo B et C constituent des traces des varanus grisus ou Varanus niloticus ; les empreintes de Xerus erythropus et Hystrix SPP et la photo de Filis silvestris cafra entre Dabbam et Bagarisse. La photo D montre la trace des hyeana hyean à Amahairi et la photo E et F présentent des oiseaux Anadae senegalinsis dans le yaeré de Badeo-Pette et le reptilien vertis vipera à Madagascar.

Ces animaux sont des migrateurs. Il veinnent de Waza. Parmis les oiseaux : Columba livia (Observé (plus de 140)). Aigle martial Poletaetus bellicosus (Observé (plus de 02)). Aigle ravisseur Aquila rapase (Observé (plus de 08)), canard commun Anatidae sp (Observé (plus de 70). Héron cendré Ardea cinerea (Observé (19)). Héron garde boeuf Numenius phaeopus (Observé (plus de 900). Vautour de rupell Gyps rueppellii (Observé (plus de 70)). Hibou grand-duc ascalaphe Bubo ascalaphus (Observé (03)) ; Hirundo rustica (Observé (05)) ; pentades Numidia meleagris (plus de 180) ; les perdrix Phasianidae (Observé (incomptémais observés partout). Parmis les reptiens, les tortues Geochelone sulcata (Observé (plus de 100 individus), varant du désert Varanus grissus et varan du nil Varaus niloticus (solitaire (2 au trop) leur présence à Pette a diminué.

Conclusion

Au terme de ce chapitre, il était question d'analyser les effets du braconnage sur la faune sauvage à Pette. La préocupation fondamentale était la dynamique spatiale. Les effets spatiaux s'expliquent par la diminution considérable des animaux dans l'espace. Le braconnage a participé à la dynamique régressive de la faune sauvage et a entrainé la chute des populations d'animaux. Dans la population de grands mammifères, il n'existe plus que quelques familles de Bovidé et félidae notamment Pantera leo, Felis silvestris, Vulpes palidas et la famille des canidae notamment Hyeana hyeana et Crocuta crocula vivant en groupe. Les primates : Erythrocebus patas (entre 20-40). Les oiseaux : Columba livia Aquila rapase ; Ardea cinerea ; Numenius phaeopus ; Gyps rueppellii ; Hirundo rustica ; Numidia meleagris ; Phasianidae en diminution. Comment évaluer les stratégies de lutte anti-braconnage à Pette ? Cette interrogation nous permettra d'évaluer les différentes stratégies de

116

gestion pour la conservation rationnelle et durable de la faune sauvage dans cet Arrondisseme

117

Chapitre 4. Les strategies de gestion durable pour la protection de la faune sauvage dans l'arrondissement de pette

Introduction

Le manque d'implication des populations locales rend la gestion très complexe et difficile en matière de lutte contre le braconnage. Pette, avec une superficie de 700 Km2 comme mentionné plus haut, possédait une biodiversité incroyable par sa position frontalière avec Waza. Les braconniers contrebalancent les lois de protection de la faune sauvage, jouant au malin et tuent les espèces animales pour un gain individuel. Afin de protéger la biodiversité, des mesures de lutte contre la chasse illégale ont été mises en place. Cependant ces mésures sont obsolètes. Le problème de ce chapitre est les stratégies de gestion durable de la faune sauvage reste à évaluer. L'objectif visé ici est d'évaluer les stratégies de gestion pour la conservation de la faune sauvage à Pette. Pour ce faire, les entretiens au niveau du MNFOF, et les enquêtes auprès des chasseurs braconniers et au près des chefs des villages sur le braconnage et leurs méthodes de protection de la faune sauvage ont été utilisés afin de mieux appréhender la question.

4.1. La stratégie locale en matière de la gestion de la faune sauvage à Pette

La faune sauvage est une ressource non négligeable, elle constitue un atout majeur pour la population locale et nationale.

La stratégie locale pour la gestion de la faune sauvage c'est l'ensemble des moyens mises en oeuvre par la communauté locale afin de lutter contre tout trafique et braconnage incohérent dans ces localités.

Il existe deux catégories de stratégie locale de gestion de la faune sauvage. Nous avons la stratégie mise sur pied par les braconniers eux même et la stratégie au niveau des chefs traditionnelles. Les braconniers entre eux se sont entendus de comment faire pour faire face à l'exploitation abusive de la faune sauvage. Il existe deux types de stratégie de conservations.

118

4.1.1. Stratégie de conservation au niveau de braconniers

Selon les entretiens avec le chef braconniers Monsieur Harouna Moussa, membre de comité de vigilance dans cette Commune de Pette, Les braconniers sont organisés en association. Ils se encontrent tous les trois mois en assemblée ordinaire.

Cette association est nommée « Mobtorde gaw `en » qui signifie en fulfulde « Rassemblement des braconniers ».

Ils peuvent se réunir en assemblée extraordinaire. Tous les grands braconniers des villages de Pette et hors de Pette qui sont originaires des Arrondissements voisins, peuvent prendre part à cette rencontre. Il s'agit de Zina ; Maroua II et III ; Waza, Mora ; Dargala ; Bogo ; Kousséri ; Logone- Birni. C'est une réunion où toutes les stratégies sont négociées. Cette association structurée comme suit :

? Les membres du bureau : un président ; un secrétaire ; un caissier ; trois conseillés ;

? Les membres de l'équipe.

Nous avons assisté à l'une des réunions. L'ordre du jour était de prendre des mesures drastiques contre l'abattage des animaux mineurs (non adulte ou bébés animaux) afin de maintenir la race et permettre sa perpétuité.

Les enquêtes de terrain montrent que 93,30% des personnes disent qu'ils font la lutte antipoison. 100% disent qu'ils attendent environ 09 mois allant de juin à janvier pour que les animaux grandissent (Tableau XXXXIX) avant de programmer une chasse.

4.1.2. La stratégie au niveau des populations locales

Les populations font souvent la chasse quand elles ont besoin de la viande de brousse. Toutefois, cette chasse est réglémentée selon les mésures prises par les populations elles-mêmes. D'ailleurs cette chasse se fait seulement pendant trois mois ; de mars à mai.

De juin à Février aucune chasse ne peut être organisée. Ceci dans le but de laisser les bébés animaux grandir. Mais rien n'exclus la petite chase en petit nombre.

119

Tableau 46. Stratégie locale de gestion et procéssus d'intervention locale selon les chasseurs braconniers.

Stratégie locale de gestion

Lutte

antipoison

Lutte contre l'abatage espèces mineurs

On attend 09 mois allant de juin à février pour que les animaux grandissent

Autres

TOTAL

La stratégie locale de t'intervention locale

Oui 93,30%

84,40% 100%

0,00%

44,50%

Non

0,00%

15,60%

0,00%

0,00%

10,90%

TOTAL

100%

100%

100%

0,00%

100%

Source : enquête de terrain, juillet 2020

Ces populations s'organisent une fois par semaine `c'est à dire chaque vendredi seulement et uniquement pendant la saison sèche. Le Mois de mars ; avril et mais sont les mois de la chasse communautaire à usage familial. Les neuf mois restant commençant de Juin à février restent vacants. Personne n'a le droit d'aller en brousse. Leur stratégie de gestion traditionnelle proscrit aussi l'abattage des animaux mineurs en phase de grandir. Un entretien a été tenu avec ces chasseurs traditionnels. Ils ont affirmé que : chaque lundi ; mercrédi et vendredi, les séances de la chasse sont organisées pendant les 03 mois (mars ; avril ; mai).

4.1.3. La stratégie au niveau des chefs de village

Depuis la mise en des structures de protection des animaux sauvages, les chasseurs traditionnels sont devenus du coup des braconniers, des hors-la-loi. Le braconnage étant combattu par la répression, les relations entre les populations et l'administration de la faune se sont tendues et ont créé une situation de conflit. Les chasseurs traditionnels, mécontents avec les nouvelles impositions ont changé leur mentalité et leur comportement vis-à-vis de la faune. Cette faune qui ne leur appartient plus, gardée par une administration manquant de moyens, est devenue l'objet d'une chasse illégale et d'un commerce informel en constante augmentation. La chasse traditionnelle qui respectait certaine règle coutumière s'est transformée en un acte de braconnage anarchique et une surexploitation de la ressource. Au niveau des chefs traditionnels des villages, la stratégie de gestion reste

120

problématique. Parmi les 30 chefs que nous avons enquêtés, nombreux d'entre eux disent qu'il n'existe aucune stratégie locale de gestion au niveau des chefs traditionnels et d'ailleurs il n'a jamais eu lieu.

Tableau 47. Une politique de gestion et lutte anti braconnage

Faire partie d'une association à la gestion de la faune

Points de vue

Effectifs

Observations en %

Oui

30

100,00%

Non

0

0,00%

Total

30

100,00%

Source : enquête de terrain auprès des chefs traditionnels le 22 juillet 2020

La stratégie de gestion au niveau locale est obsolète, ces chefs traditionnels decrit lee faite que l'Etat ne leur a accordé aucune reponsabilité dans la gestion des ressources fauniques (tableau 48).

Tableau 48. La stratégie locale de gestion de la faune sauvage

Stratégies locales de gestion

Propositions

Répondants Résultats en %

La stratégie locale existe

0 0,00%

La stratégie locale n'existe pas

30

100,00%

Total

30

100,00%

Source : enquête de terrain, juillet 2020

Il n'existe rien comme stratégie locale de gestion en matière de la faune sauavage au
niveau des chefferies traditionnelles de Pette. Pour trois raisons principales. L'Etat ne
leur donne pas une faveur de gérer afin de lutter contre le braconnage extensif ;
Manque de sensibilisation ; Pas de dénonciation des braconniers car ils sont leurs
proches et enfants.

Tableau 49. La raison dans la problématique de la gestion de la faune sauvage

La raisons

Répondants

Résultats en %

On ne nous donne pas une faveur de faire partie

2

6,70%

On ne nous donne pas une faveur de gérer afin de lutter contre le braconnage extensif

10

33,30%

 

Manque de sensibilisation

2

6,70%

Pas de dénonciation

1

3,30%

L'Eta s'enfou

14

46,70%

Total

30

///////////

121

Source : enquête de terrain, juillet 2020

Beaucoup d'entre les chefs traditionnels n'ont pas d'oppurtinité d'être impliqués dans la gestion de la faune sauvage.

Selon les enquêtes, 33,30% disent que « On ne nous donne pas une faveur de gérer afin de lutter contre le braconnage extensif ». 6,70% d'entre eux revelent que « On ne nous donne pas une faveur de faire partie » et de même qu'il ya « Manque de sensibilisation ». 3,30% ensent qu'il ya complicité entre les braconniers et les habitants. 46,70% confirment que « L'Eta s'enfou »

En effet, la politique en matière de gestion et de lutte contre la faune sauvage dans tout l'Arrondissement de Pette n'existe guerre. Même si ces mesures existent elles sont vraiment obsolètes. Le Djoaouro de Djadjel, un sous quartier de Pette, 70 ans dit que : « Nous les populations de Pette en général et surtout les djaouros en particulier, la lutte contre l'abbatage des animaux de la brousse ne nous concernent pas car l'Etat ne donne pas une réelle faveur aux djaouros et les habitants de faire partie de partie prénante en matière de lutte contre cette actvité. Alors la population joue un rôle important dans le cadre de la brotection de ces animaux qui vont très bientôt finir pas seulement dans l'Arrondissement de Pette, mais aussi dans tout les zones hors et même le parc National de Waza qui le centre des espèces en dispartion. Même si l'Etat veut integrer les populations totales en matière de lutte contre le braconnage ici à Pette, il serait impossible pour que ça soit vriament réel pour la mise en application étant donné, notre arrondissement est vraiment corrompu. Donc tout le monde vient comme bon le semble et tuer les animaux même en voie de l'extinction comme l'antillope et le crocodile actuellement prèsque absent à Pette juste pour une somme minable de 2000 FCFA. On a besoin des djaouro simplement pour faire la potique et être élu et sommet, mais rien d'autre, nous comme des enfants, nous n'avons aucune valeur».

4.1.4. Suggestions au niveau local à Pette

Au niveau des acteurs directs 'est-à-dire les braconniers, ils préfèrent que l'Etat coopère avec eux en créant des comités locaux, en intégrant des parties prenantes.

122

Cela favorisera le contrôle de leur ressource locale. Selon les chefs traditionnels, il faut que l'Etat implique les autorités locales dans la gestion des ressources relevant de leur ressort territorial. C'est-à-dire décentralisé l'administration en charge de la gestion de la faune sauvage.

4.2. Des mesures stratégiques au niveau de l'Etat Camerounais en matière de la faune sauvage

La stratégie au niveau de pouvoir public est aussi présente dans l'arrondissement de Pette. D'après les entrétiens, l'Etat intervient dans la gestion de la faune à travers le ministère de la forêt et de la faune(MINFOF).

Selon la déléguée, le braconnage est une activité anthropique très ancienne dans les zones comme Pette et qui sera globalement du fait de l'homme, aura reelement pour conséquence la dispaeition, en quelques vingtaines d'années, Pette avait une boidiversité riche en plusieurs esepèce faunique. En effet, la criminalité faunique, expression communément utilisée pour désigner de façon entière les phénomènes de chasse illicite et de commerce illégal des animaux constitue gravement une ménace adéquate sur la faune sauvage et son biotope.

La faune sauvage est ainsi pillé par des humains depourvu de foi ni encore loi qui sortent de partout dans la nuit que le jour à la recherche de leur gain facile, agissant pour la plus part de façon suspecte mais aussi des braconniers de nature au mépris des règles et au detriment des lois.

L'Etat a mise en oeuvres des iniatives considérable qui sont transmises depuis quelques années déjà au niveau des Arrondissements du Cameoun piloté par la délégation départementale du Diamaré

A travers l'adoption par les pays de la COMIFAC, donc le Cameroun en fait parti, de Plan sous-régional d'action afin de renforcer la mise en exergue des textes et lois nationales concernat le monde faunique sauvage (PAPEPCALF) mais aussi par la promulgation d'un certains reglèments et de loi regissant du domaine de la faune sauvage et des mesures pour une application effective de cette législation et reglementation.

123

L'Etat fait tout son possible pour protéger la faune sauvage et surtout les animaux en voie de dispartion et exctinction en particulier par des lois et reglements en vugueur.

? Les missions de l'administration au sein de MINFOF

En considérant l'article 1 aléa 2 et 3 du Décret numero 2005 / 099 du 06 avril 2005 portant organisation du Ministère des Forêts et de la Faune, ce dernier est chargé de l'élaboration, de la prise et de l'évaluation de la politique gouvernementatle dans le domaine de forêt et de la faune sauvage. A ce titre, il est donc responsable :

- De gerer et proteger les forêts et faunes sauvages de la republique ;

- De la mise au point et controler l'executuion de reboisement, d'inventaire et d'aménagement des forêts (les arbres) ;

- Controler le resptect des reglements en matière de l'exploitation forestière par les parties prénantes ;

- D'appliquer des sanctions d'administration quand y a lieu ;

- De lier les differents organismes professionnels privés et parapublique dans secteur forestier ;

- Responsable d'amenagement forestièrs et jardins botaniques ;

- De la mise en application des conventions internationales ratifiées par le Cameroun en matière de faune et de chasse ;

- Il est là pour assurer la tutelle de l'Agence Nationale de Développement des Forêts (ANDF), de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF.

Le MINFOF est le ministère responsable de lutter contre tout braconnage et traquer tous les trafiquants frauduleux des animaux et l'abattage des espèces dans le Pays. Pette est doté d'un bureau d'Arrondissement de contrôle des forêts et de chasse.

Ce bureau veille au respect des lois et des textes en matière de chasse et de traffique de viande sauvage. Le gouvernement Camerounais a une liste des animaux en voie de disparition qu'on dénomme des animaux de classe "A" qui sont impérativement protégés par la loi. Il s'agit des espèces menacées qui tend vers l'extinction. (Planche 8). Selon les entretiens avec le personnel du MINFOF de Pette,

124

Pette n'est pas depouvrvu de ces espèces ménacé de la classe « A ». Son illégalité s'exprime suivant différentes conditions : il peut s'agir d'un acte d'abattage d'espèces intégralement protégéesquel que soit le statut de l'espèce abattue, les moyens utilisés ne sont pas autorisés comme des poisons exagérées, il a lieu à une époque où la chasse est interdite, sans autorisation.

Devant un manque important de nourriture riche en proteine, les populations locales et non ont souvent tendance à tuer des animaux par tout moyen pour améliorer ce dernier. C'est le cas par exemple, des chasseurs communautaires à subsistance afin de ravitaller la famille en crise de viande, étant donné que 1Kg de viande de vache coûte 2200 FCFA.

Un chasseur local de 47 ans à Ouro Dalil-Malam Toksaina Gadji rélate que : « La chasse est une solution efficace pour moi afin de ravitailler ma famille en viande de brousse. Nous savons tous que pour avoir la viande afin de rassasier une grande famille de 21 membres comme ma maison, il faut au moins 20000 FCFA chaque semaine, étant donné que dans les marchés, 01 Kg de viande sans os coûte 2200 FCFA et la viande avec os coûte 1800 FCFA. Vue ma condition de vie, comme mes sources de revenu sont incertaines, certains moments, il se trouve souvent que 10 FCCFA me depasse, alors je pars en brousse et rentrer avec une antiloppe ou des perdrix ou encore des varans tranquillement et nourrir ma famille. Par fois, je vends aussi si j'en trouve beaucoup pour acheter du sel et d'autres provisions familiales comme le savon et les habits. Ma famille mange bien la viande seulement pendant les fêtes tel que la fête de Noél ; la fête de recolte ; les fêtes traditionnelles et les fête de tabaski quand mes voisins égorgent les moutons ou les boeufs »

Des habitats naturels sont devenus restreints et insatisfaits à la biocénose, les espèces responsables au develepppement des hommes d'une manière d'une autre, les superficies agricoles et élevages sont en protagonisme directement avec la faune sauvage à coté. Il faut noter que Pette est rurale, seulement Pette ville est urbain et c'est un Arrondissement qui regorge en son sein 116 villages gouvernés par 03 chefs lieux qui sont Malam-mango ; Fadaré-Pette et Pette ville.

125

D'un côté les prédateurs préfèrent attaquer le bétail sans défense comme Canis lupis (mort des plus de 70 moutons dans le range à Alagarno, 2019) ; Pandera leo ; Hyeana hyeana ou crocuta crocula. Des Loxodonta Africana et des ruminants sauvages se nourrir tranquemment dans les champs, et de l'autre les agriculteurs et éleveurs voient leur maigre patrimoine ponctionner par les animaux sauvages, bien évidemment sans aucune compensation financière. Donc l'opposition qui en decoule ici est appréhendé par des actes des populationspour se venger de ces agression par instinct des ces animaux par des tirs diercts, des pièges des empoisonnements.

? Les differents compétences de MINFOF à Pette

Selon les entrétiens avec Madame le délégué du Diamaré, les differentes compétences des écogardes à Pette sont les suivantes : comme dans la police ainsi que dans la gendarmerie camerounaise, les services de ministère des forêts et des faunes agissent que dans leur limite de commendement uniquement. Le MINFOF par son organigramme, laisse entrevoir une organisation à la façon de pyramide, des services de base aux postes de contrôle forestier et de chasse en direction des délégations régionales et départementales. Ces differentes adiministation structurelles decentralisées accomplissent leurs differentes taches dans une limite géographique délimitée naturellement. Ce qui veut dire que cheque unité execute ses taches seuelement que dans sa zone de compétance ou de controle. Conformement à l'article 88 du code pénal, les differents élements de la police et de la gendarmerie remplissement leurs fonctions dans les zones bien définies par des lois en vuguer. A titre d'illustratif, le chef de poste de contrôle forestier et de chasse de Pette n'a des forces pour faire ses fonctions que sur la zone de Pette et ses environs.

Il ne peut en principe pas les exercer sur la zone d'Arrondissement de Maroua III ou de Waza. Pareil pour un agent du MINFOF en service à la Délégation Départementale des Forêts et de la faune du Diamaré.Toute demande de battue est adressée au responsable de l'administration chargée de la faune qui, sur la base d'une enquête préalable, autorise la poursuite, le refoulement ou l'abattage des animaux ayant causé des dommages ou susceptibles d'en causer, à l'exclusion de ceux de la classe A (planche 10) dont l'abattage ne peut être autorisé que par le ministre de la

126

faune. Les espèces battues sont conduites par les préposés de l'administration chargée de la faune sauvage. Celle-ci peut requérir le concours de chasseurs bénévoles détenteurs d'un permis réglementaire.

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127

Source: MINFOF Département du Diamaré, Le 08 septembre, 2020

Planche 10. Les espèces fauniques de classe "A"

128

Il existe deux types de stratégies selon le MINFOF : la stratégie coopérative et la stratégie de surveillance des agents forestiers.

4.2.1. La stratégie coopérative avec les chefs braconniers à Pette

C'est une stratégie qui consiste à coopérer avec les braconniers, d'épouser leurs esprits, de les détourner et les amener dans le camp de l'Etat. Ceci dans le but de pouvoir travailler ensemble. L'implication de ces personnes constituant des parties prenantes, dans la gestion et lutte contre le braconnage permettrait une meilleure visibilité en vue d'une action commune contre les hors-la-loi. Pour cela, la délégation du MINFOF a procédé à la création d'un comité de vigilance (CV). Ce comité est constitué des parties prenantes et des membres de la délégation. Les membres du comité de vigilence travaillent ensemble. En effet, le volet de protection de la faune sauvage entrepris par la délégation du MINFOF est la protection intégrale de tous les animaux et surtout les animaux en voie de disparition dans leurs biotopes.

4.2.2. La stratégie de surveillances des agents des eaux et forêts à Pette

Cette stratégie consiste à effectuer des opérations par surprise dans la FC de Pette. Les entretiens avec madame la déléguée départementale du Diamaré et le chef de poste de Pette ont été tenues. Il existe des unités d'interventions qui sont constituées d'une sorte des activités de patrouille faunique par les agents forestiers du département qui viennent renforcer les agents forestiers de Pette. Nonobstant, dans le cadre de l'effectivité de l'application de la loi de l'environnement, du code pénal Camerounais du braconnage et des chasses, ce dernier est mis en oeuvre, mais les peines sont légères comparées aux autres pays d'Afrique.

Tableau 50. Les stratégie gouvernementales à Pette

Stratégie étatique

Résultats

Réponses

Effectifs

Observations

Stratégie de pouvoir public de gestion n'existe pas

21

70,00%

Je ne sais pas vraiment

9

30,00%

Total

30

100,00%

129

Source : enquête de terrain, juillet 2020

Le résultat montre que 70,00% des personnes disent que la Stratégie de pouvoir public de gestion de la faune sauvage n'existe pas. 30% des ceux-là qui ne sont même pas si l'Etat a un rôle dans la gestion de la faune sauvage à Pette (Tableau XXXXXIII).

4.2.3. Le rôle de l'Etat dans les arrestations pour la lutte contre le braconnage

Selon les enquêtes auprès des chasseurs braconniers, voilà les résultats par rapport aux arrestations dans le but de lutter contre le braconnage dans cette partie de PNW. Malgré tout, l'Etat est une plaque tournante de la protection de la faune à travers les differentes stratégies. Mais il des difficultés rencontrées.

Réponses en %

120

100

40

80

60

20

0

Oui Non Je ne sais pas Total

0

0,00% 91,81%

101

Effectifs observations en %

effectifs

9

8,81%

110

Effectifs

observations en %

Source : enquête de terrain, juillet 2020

Figure 29. Les arrestations à Pette entre 1995 à 2020

En effet les lois sont négligées et il y a aussi complicités entre les braconniers et les agents forestiers. Cela s'explique par le non application totale de la loi environnementale et du code pénal interdisant tout braconnage. De toute évidence il y a une légérété et un laisser aller de la part des agents forestiers. Le résultat au niveau de ces chasseurs braconniers se présente comme suit (figure 32). 91,81% affirment

130

qu'il ya pas eu des arrestations. 8,81% ne sont pas au courant sil ya meme le contrôle en matière de la faune.

eFFECTIF

100

40

80

60

20

0

Réponses en %

effectifs Réponses

94

Les lois sont légées Je sais pas

16

85,45%

14,54%

Les lois sont légées

Je sais pas

L'application de la loi

Source : les enquêtes personnelles, juillet 2020

Figure 30. Les différentes raisons à Pette.

85,45% de ceux qui disent que les lois dans la gestion de la faune sauvage sont négligées. Ceci s'explique par la complésance et la fraude de la part des differentes parties prénantes qui sont les braconniers ou chasseurs et les agents de l'Etat en la matière, mais aussi, ça peut s'expliquer du fait que les textes et les lois ne sont en langue vernaculaire et comme Pette est d'ailleurs le dernier en termes d'analphabétisme par rapport à tous les arrondissements voisins, c'est un motif.

14,54 % ne sont pas au courant. Comme le cas des chasseurs communautaires qui sont ceux là qui n'ont jamais eu lire en françcais, il considère que c'est un mauvais coeur d'empecher les gens d'aller chasser par ce que Dieu ne pas fou de mettre dans cette zone pour que l'on de tuer les animaux.

Un père de famille Ndjidda Djouldé agé de 55 ans raconte que « Prémièrement, Dieu n'est pas fou de nous heberger ensemble avec les animaux ici à Pette afin de les tuer et manger, personne n'a empêcher quelqu'un de manger la viande de brousse, pour nous, toute loi vienne de Dieu. D'ailleurs, nous ont ne vie que de cette viande de brousse dépuis que je suis né dans ce village. Deuxièmmement, aucune structure de l'Etat n'est venue nous dire ici au village aux gens que nous sommes interdit de tuer

131

les animaux. Il y'a même un agent eaux et forêtx qui vient tout le temps ici boire son bil-bil dont je ne peux pas citer le nom, il ne nous à jamais dire que tuer le varan ou le lièvre et ou encore l'antillope par ce qu'ilssont defendus, lui-même, il mange et appréci même ces viandes de brousse ». Septembre 2020.

Au terme de cette analyse, il est fort de comprendre que les mesures de protection de la faune sauvage en vue de lutter contre les populations animales sont précaires et obsolètes (figure 29). Ceci s'explique de façon suivante :

i' La population de Pette est rurale ;

i' Les lois sont redégées en français, alors que l'on enregistre un taux d'analphabétisation élévé, ceci empeche le gens à agir contre ces lois en vigueur car la langue n'est Fulfuldé ; guiziga ; Kanouri. Bref elle est vernaculaire ;

i' La pauvrté reigne dans cet Arrondissement. Selon les enquêtes de terrain, il a été constaté que la majorité des braconniers chassent à cause de la pauvrété. Par conséquent, la population s'enfiche des lois.

4.2.4. La suggestion de la part des personnes ressources

L'approche participative de la gestion des ressources faunique est capitale quand celle-ci se fait par un transfert de pouvoir aux populations riveraines ou locales. Il faut transferer la responsabilité de gestion des ressources naturelles aux differents habitants locaux dans l'Arrondissement de Pette car ces popultions trouvent une place de choix dans la gestion durable de la faune sauvage à Pette. En ce processus de transfert doit se faire par la descentralisation au niveau par la création des parties prénantes c'est-à-dire créer une synergie réliant le pouvoir public aux populations locales en matière de la lutte contre la chasse abusive et la pratique du braconnage à outrance à dans cet Arrondissement du Diamaré.

Si l'on peut lutter contre le braconnage à Pette en vue de la gestion durable de la faune sauvage pour que la génération d'avenir en profite bien, sans l'implication centrale des poplutions riveraines en les ignorant dans ce cadre de combat en même

132

temps public comme local, c'est une grosse erreure car les habitants en trouvent une place de choix. Franc G. et al., en 2007, dans son article intitulé : la participation des populations locales dans la gestion des ressources naturelles cite « Compagnon (2000) declare il ne faut pas « ... céder à l'illusion naïve de communautés disposant de méthodes « traditionnelles » de gestion favorisant, comme par miracle, le renouvellement de la ressource et son utilisation durable,... » (Compagnon, 2000, p. 30). Il est donc important une question aue les populations locales soient impliquer, c'est-à-dire un accompagnement des populations comme des acteurs de premier rang pour une cogestion durable et efficace des ressources naturelles en générale et celle de la cogestion des ressources fauniques en particulier à Pette.

Ailleurs, comme dans certains pays de l'Afrique de l'Ouest, cette initiatvie a donné un resultat positif. Pour rendre effectif ce transfert, il faut que les reglementations de la décentralisation choisissent aux populations l'« auteur » ou un « droit de gestion » sur la totalité de l'espace communal et ses ressources naturelles et ainsi donc notamment dans le cadre du domaine faunique. Il existe une seule option de lutter contre ce phénomène conformement à la loi, composer d'une politique adéquate de gestion et adopter une stratégie durable et rationnelle de lutte contre le braconnage à travers :


·
· Encourager les agents forestiers pour pouvoir bien mener leur travail.


·
· La sensibilisation des populations locales sur l'importance de cette ressource épuisable.


·
· Donner une place aux chefs traditionnels locaux d'y intégrer car ces gens ont un rôle incontournable pour la gestion de la faune


·
· Promouvoir l'intégration des populations locales en créant des parties prénantes.
·
· La prise en compte des réalités locales et nationales dans les lois comme des :

( habitudes alimentaires, approvisionnement légal en viande de brousse, et culture ;

( Elaboration et mise en oeuvre des stratégies nationales d'atténuation des conflits hommes-faune par les compensations des dégâts causés par les animaux.

133

? Implication des autres forces de défense dans la lutte anti braconnage transfrontalier.

? La question d'un financement durable pour la gestion de la faune sauvage. ? L'éradication de la corruption notamment au sein du gouvernement et des

services de police et la barrière de la langue qui limite les investigations et

les poursuites judiciaires.

Les motifs de lutte contre le braconnage à Pette et de conserver la faune sauvage de façon durable. Le risque de l'extinction des animaux sauvages.

Conclusion

Deux types de stratégies sont soulevés : la stratégie locale et la stratégie entreprise par le pouvoir public. Maintenant, la faune sauvage est victime d'un braconnage exagéré, laquelle engendre un épuisement et le déséquilibre de l'écosystème. En revanche, y a-t-il une possibilité pour la population animale sauvage de resilier face aux actions devastatrices des hommes dans les années avenir ? Le gibier, devenant de plus en plus rare, ne pourra non plus contribuer longtemps aux besoins croissants des populations toujours plus nombreuses. Si dès à présent, on persiste à se contenter de théories (toujours bien intentionnées mais rarement appliquées) sans résolument s'engager à mettre en pratique des mesures concrètes. Mais se doute-t-on de ce qui attend les hommes une fois leur propre environnement

avec les dernières ressources vitales détruites ? Seule l'utilisation rationnelle et
durable de ces ressources fauniques et leur conservation peuvent inverser la tendance d'aujourd'hui.

134

Discussion des résultats

Chardonnet et Lamarque en 1995, ont présenté des résultats à tendances péjoratives dans les aires protégées et forêts communautaires de l'Extrême-Nord du Cameroun en générale. Les seuils de dégradation de la faune sauvage ont atteint les proportions négatives dans les réserves de Kalfou, et de Mayo-Louti, dans les parcs de Kalamaloué et de Mozogo-Gokoro et Waza avec moins 4,90%, le pourcentage du taux d'évolution régressive. Une situation régressive qui met en cause les multiples politiques définies pour la conservation de la faune sauvage dans la région de l'Extrême-Nord. Le braconnage dans l'Arrondissement de Pette est de plus en plus alarmant, la forêt est presque vide. La pression des hommes a fini cette ressource par la non application rationnelle de la loi. Les influences des activités anthropiques peuvent être limitées dans les conditions qui impliqueraient les acteurs des principaux exploitants des animaux sauvages dans la forêt communautaire de Pette.

Mayoumenzi (1997) a mené ses recherches sur la préservation de la faune sauvage en Afrique subsaharienne, le cas du Cameroun où Il parvient aux résultats selon lesquels, le Cameroun présente une faune sauvage riche et très diversifié, elle héberge près de la moitié des espèces mammaliennes vivant sur le continent. Cette faune est encore mal connue dans son ensemble. Cette richesse est négligée. Les lois appliquées pour la protection des animaux sauvages sont très légères. De ce fait, on assiste à l'épuisement et à la disparition de certaines espèces fauniques qui ne se procréent pas ou le cycle de la gestation est longue. Evidemment, force est de constater qu'il y a encore dans la connaissance de cette faune, des zones d'ombres et d'incertitudes. Pour les espèces de faible effectif, dans les parcs Nationaux, réserves et forêtes communautaires où l'Autriche (Strichio camelus) peut être considéré dans cette catégorie 1 avec sa population de 53 sujets en 1991 et 56 sujets en 1994 au P.N. de Waza ; de même Redunca fulvornfula (le Redunka), espèce pour laquelle 40 individus seulement ont été recensés en 1994. Des espèces comme le Cob de Buffon et le Damalisque au P.N. Bouba-Ndjida ont des effectifs bas, avec plus des 38 espèces animales très nombreux, selon une approche Zoogéographie. La similitude réside dans le contexte juridique des forêts classées de Bouba Ndjidda et de Waza et par rapport à la réserve forestière de la communauté de Pette. La forêt communautaire de Pette est

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négligée par la communauté locale et le pouvoir public. Les animaux qui étaient présents comme Loxodonta Africana (les éléphants) ; Diceros bicornis (les rhinocéros) ; Crocodilus cataphractus (les crocodiles); la majorité des bovidaes (bovidés). Acephalus buselaphnis (les bubales), Cobus cob (les cobes de bouffon) et défassa ; Gazella SP (Famille de gazelle) ; Syncerus caffer (les buffles), Ammotragus lervia (Mouflon à manchettes) et pleins d'autres espèces comme les primates. Il s'agit de Gorillilla-gorilla (gorille) sont actuellement disparus dans la forêt communautaire de Pette. Les oiseaux comme les outardes ; les grands Autriches sont aussi disparues. Le braconnage intensif subi par les espèces proies fait craindre pour la survie du félidé.

Selon saleh Adam, Depuis le sommet de la Terre organisé à Rio à l'occasion duquel plus de 150 pays ont signé la convention sur la diversité biologique, la nécessité de gérer de manière durable les ressources de la biodiversité apparaît plus que jamais prioritaire. Les initiatives visant à rendre opérationnel le concept de gestion durable se sont multipliées et les ressources financières pour y parvenir sont mobilisées en conséquence. Au Cameroun, en fonction de leur richesse, de leur vulnérabilité et de leur importance internationale, ces espaces sont classés en réserves de forêt, réserves de faune, parcs nationaux et sanctuaires. C'est ainsi que les parcs nationaux de la Bénoué et de Waza ont été reclassés puis élevés au rang de réserves de biosphère en 1981 et 1982 respectivement. Bien que bénéficiant de ce statut, ayant chacune un plan d'aménagement et cogérées entre l'administration des eaux et forêts et les populations riveraines, les deux aires protégées se dégradent au fil du temps et les populations riveraines, malgré leur implication à des degrés divers dans la gestion de celles-ci, peinent à trouver leur compte. Les ressources et entités, objets de cogestion entre les parties prenantes, se dégradent plus rapidement que pendant la gestion exclusive. Pour tout dire, la cogestion dans les réserves de biosphère de Waza et de la Bénoué est en phase de produire les résultats inverses de ceux qu'elle était supposée générer.

Mesures complémentaires

Il est primordial d'élargir un champ d`investigation et d'apporter des éléments de connaissances de la faune dans le cadre de favorisation des certaines décisions dans

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un sillage de gestion des Ressources Naturelles (RN) en général, et de la faune sauvage dans la forêt communautaire de Pette en particulier. La gestion participative reste le point central voir impeccable de réflexion première et de faire appel aux différents acteurs en les intégrant ces acteurs, locaux, publics et privés. Les actions des acteurs locaux et pouvoirs publics doivent concourir au renforcement des potentialités biologiques de régénération des espèces fauniques. Lutter aussi contre les coupes abusives des bois qui sont à la base de l'existence de la faune sauvage. L'Etat doit s'appuyer sur la sensibilisation et les lois anti braconnage et les contrevenants seront soumis aux poursuites judiciaires prévues par la réglementation en vigueur et mater les braconniers. Lamarque en 1993, pense que les modes classiques d'exploitation de la faune comme la chasse traditionnelle (assurant surtout les besoins alimentaires) ou le tourisme de vision et la chasse safari (générant les recettes) ne sont pas les seuls possibles. D'autres formes de valorisation de la faune commencent à être bien maîtrisées : élevage de gibier, « récolte » de faune (Cropping), commerce d'animaux vivants, écotourisme, etc. La combinaison de plusieurs modes d'exploitation dans la même zone peut augmenter significativement la rentabilité.

Chardonnet (1995) récapitule de façon suivante, les conditions qui doivent être remplies pour développer avec succès les programmes intégrant la population dans : l'adhésion des populations locales aux programmes envisagés et leur implication dès le départ dans la détermination des objectifs ; la volonté politique qui ne doit pas être seulement intentionnelle mais doit se traduire dans les faits par les aménagements structurels et réglementaires et notamment par une décentralisation contrôlée ; la compétence technique locale. L'expérience en ce domaine se trouve aujourd'hui surtout en Afrique australe mais son adaptation à d'autres régions exige une bonne connaissance du milieu (il ne doit pas être transféré en l'état). La vulgarisation des techniques et la formation du personnel local compétent est indispensable.

Les élevages du gibier correctement gérés peuvent avoir des retombées considérables sur la situation socio-économique dues aux apports suivants : génération des revenus (chasse au trophée, tourisme, travail pour les locaux, vente des animaux vivants, vente de la viande) ; production des protéines animales

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(approvisionnement en viande au niveau local et en milieu urbain) ; satisfaction des besoins traditionnels (sous-produits de la faune pour la médecine traditionnelle, cultes, outils, art, etc.). Conservation de l'environnement (amélioration des habitats, conservation de la diversité d'espèces animales et végétales, réduction de la pression du braconnage, etc.). Valeurs esthétiques, récréation, éducation, etc. l'on doit sensibiliser les populations riveraines à la préservation des ressources fauniques, la nécessité de préserver la biodiversité, fournir des connaissances utiles à l'importance d'un écosystème faunique, afin de gérer de façon rationnelle la faune sauvage.

Ces niveaux élevés de braconnage ont de nombreux effets délétères sur le développement durable : ils privent les économies d'une ressource sur laquelle bâtir un tourisme axé sur la faune susceptible de constituer une source de devises, d'emplois ruraux et de création de revenus, qui est à l'heure actuelle notablement sous-exploité. Le braconnage des espèces de grande valeur est souvent entretenu par des réseaux criminels organisés, qui dirigent une économie parallèle illicite et nuisent à la gouvernance établie et aux régimes juridiques, et qui captent des rentes importantes, soustraites à l'État et aux communautés locales. Le braconnage et la chasse non durable réduisent la valeur des écosystèmes forestiers des communautés locales et des peuples autochtones en termes de culture et de subsistance, et portent préjudice à une source de protéines et de revenus pour les populations rurales. En diminuant le nombre d'animaux de l'écosystème, ces pratiques réduisent aussi la dispersion des semences d'arbres, qui, dans la plupart des forêts tropicales, dépend des animaux. La capacité de régénération de la forêt est ainsi entravée, ce qui peut entraîner des extinctions, appauvrir la diversité, affaiblir la résilience des écosystèmes, notamment face au changement climatique et contribuer d'une manière infinie à la dégradation à long terme de cette ressource économique, environnementale et culturelle. Si la faune sauvage n'est pas mieux protégée, ce sont des composantes essentielles d'une économie forestière diversifiée et durable qui risquent d'être irrémédiablement perdues, au détriment des économies locales et nationales.

L'objectif visé est de réduire la dégradation de la faune sauvage dans un contexte zoogéographie fragile en milieu sahélien. L'importance de la faune sauvage étant évaluée à une échelle proche, les ressources fauniques devant réduire la

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dépendance des populations locales en matière de viande et plein d'autres. Cette recherche va de paire avec la théorie de Garet Harding et Mancur Olson evoquées. La faune sauvage est devenue vide en espèces faunique à cause de l'expoitation abusivede cette resssource où chaque indidivudus cherche à en tirer le le maximum de profit qui est prédit plutôt par Garett Harding. Les passagés clandestins se sont multipliés qui a causé beaucoup de degat qui sont essentiellement des acteurs direct et indirect avec notre théoricien Mancur Olson.

Conclusion générale et perspectives

Au terme de cette recheche, le braconnage a été étudié au Cameroun plus précisément dans la partie sud, il a fait l'objet d'analyse par des chercheurs. Cette activité illégale existe aussi dans l'Arrondissement de Pette, elle est fréquemment pratiquée mais il a été peu étudié. Alors la question générale était : comment le braconnage affecte-t-il la dynamique des populations d'animaux dans l'Arrondissement de Pette ? L'objectif général de cette recherche ici était d'analyser les effets du braconnage sur la dynamique de la faune dans l'Arrondissement de Pette (Extrême-Nord Cameroun). Comme l'hypothèse générale, le braconnage à engendré une évolution régressive de la faune sauvage de Pette. En effet, dans le contexte actuel, la faune sauvage de la forêt communautaire de Pette est réduite et voire disparu à cause du braconnage à outrance et intensif. L'analyse des effets du braconnage sur la faune sauvage ont guidé fortement la réflexion autour de cette thématique. Le braconnage qui est une activité illicite est pratiqué par plusieurs personnes faisant partie des acteurs directs. L'acteur direct, d'après les enquêtes, les hommes représentent 93,4%. Les femmes avec un taux de 6,6% sur les 110 personnes enquêtées. Les activités pratiquées par ces personnes restent les activités agropastorales avec un taux de 90,90%. Dans les activités agricoles et 42,70% sont des éleveurs ; les comités de vigilance au sein de l'arrondissement représentent 16,40%. Le motif qui pousse les gens à braconner est multiple mais le plus important reste la

139

cause sociale surtout la pauvreté avec un taux de 66,40%. Ceux qui partent juste pour le plaisir représentent 34,50% et ceux qui ont hérité donne un taux de 24,50%, La population de Pette est majoritairement rurale (Tableau XXIX) avec un totale de 43 ,52 dont les hommes comptent 21,91 et les femmes 21,61 alors que qu'on enregistre quant à la Population zone urbaine d'un total de 12,178 avec 6,178 de Sexe masculin et 6,000 de sexe féminin. Sans oublier les conflits hommes-faunes sauvage avec un taux de 85,4%. Les acteurs indirects sont des couches de la société dont les hommes représentent 80,6%, les femmes sont à 19,4%.

La faune sauvage de Pette était formée pars de groupements de plusieurs espèces comme des mégas faunes sauvages et moyens telque : des mégas herbivores, des grands félidés, des bovidés, des ongulés, des canidés, des reptiliens et des petites espèces des rongeurs ; des oiseaux. Les batriciens ne sont pas consernés. C'est l'un des Arrondissements le plus riche en ressources fauniques étant donné qu'il fait parti du parc National de Waza. Par contre certaines espèces fauniques à l'instar des Loxodonta africana (Eléphants), Strichion camelus (Autriches), Diceros bicornis (Rhinocéros), Giraffa camelopardalis (girafes), sont finies par la migration ou par l'extinction dépuis très longtemps (dans les années 1980-1990. D'autres espèces sont en voie de disparition aussi comme toutes les races de la famille des bovidés, ongulés, des primates à cause du braconnage incontrôlé. Tous les animaux sont tués et sans exception. Les produits issus du braconnage sont destinés à des fins commerciaux pour les ornements (14,50%) ; la pharmacopée traditionnelles ou médecine traditionnelle (50,00%) ; pour les activités rituelles (17,30%) ; l'artisanat (42,70%) et en approvisionnement en viande de brousse (90,00%) qui sont les différentes raisons de l'épuisement de la faune sauvage à Pette.

Le braconnage agit péjorativement sur la dynamique des populations d'animaux sauvage. Cette activité est a engendré un épuisement considérable de la faune sauvage par ce qu'elle est pratiquée d'une outrancière. Il ne reste que les félidés qui faufilant dans la nuit en suivant les troupeaux des nomades de l'Est (Zina, Yaéré) vers le centre d'Arrondissement de Pette et d'autres sortent de l'interieur du parc vers l'Extérieur, à l'Ouest. Les oiseaux et reptiliens y vivent aussi. Il y a eu des tentatives de stratégie de gestion durable de la faune sauvage : la stratégie traditionnelle ou locale

140

par les braconniers eux même par une association et la stratégie mise sur pied par l'Etat. Mais ces mesures stratégiques sont faibles même s'elles sont appliquées car on ne les respecte pas. Par ailleurs, la faune sauvage tient sa particularité de son statut de protection par la loi environnentale consernant les ressources naturelles. Elle s'adapte d'une part, à des conditions anthropiques contraignantes pour sa croissance ; d'autres parts, elle évolue sous la pression significative des efforts humains quotidiens. Tout cet ensemble est soumis à un cadre légal et juridique, textes et codes qui régissent les fonctionnements écologiques des écosystèmes forestiers et fauniques.

L'implication gouvernementale de l'Etat du Caméroun dans la gestion de la faune sauvage à travers les entités institutionnelles tente de réduire le braconnage par la protection des animaux sauvages qui exacerbe les processus de la déprise des espèces fauniques. Deux textes sont mis sur pied : l'application des dispositions de l'article 78 de la loi n° 94/01 du 20 Janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche, ainsi que les articles 14 et 25 du décret 95/466 du 20 juillet 1995, fixant les modalités d'application du régime de la faune, les espèces vivant sur le territoire national. Malgré les limites de ces législations, certaines espèces fauniques s'adaptent, mais encore faut-il rappeler que le braconnage est un frein au développement de la faune, mais surtout, une régression perpétuelle dont certaines améliorations doivent être faite pour résoudre le problème de l'épuisement qui se conduira à l'extinction des animaux sauvages. La forêt communautaire de Pette nécessite des aménagements suivis pour une meilleure gestion et utilisation durable de la faune sauvage dans le cadre de la protection et de conservation des animaux en voie de disparition et extinction. Les politiques environnementales et les acteurs locaux doivent évoluer en synergies pour une approche concertée de sauvegarde de cette ressource naturelle afin que la génération future puisse en profiter de ces écosystèmes forestiers d'Arrondissement de Pette.

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146

Table des matières

Dédicace ii

Remerciements iii

Résumé iv

Abstract iv

Sommaire v

Liste des figures vi

Liste des tableaux vii

Liste des Photos ix

Les abréviations, accronymes et les sigles x

Liste des Planches xi

Liste des annexes xii

Introduction générale 1

I.Contexte et justification 1

II.Délimitation du sujet 3

II.1. Délimitation thématique 3

II.2. Délimitation spatiale 3

III.La revue de la littérature 5

III.1. Le cadre juridique de la chasse au Cameroun 6

III. 2. Le braconnage 7

III.3. Dynamique de la faune sauvage 10

III.4. Les acteurs du braconnage 11

III.5. Les actions de lutte contre le braconnage 13

IV.Problématique 15

V.Problème de recherche 16

V.1. Probleme générale 16

V.2. Problèmes spécifiques de la recherche 16

VI.Question De Recherche 16

VI.1. Question principale 16

VI.2. Questions spécifiques 17

VII.Objectifs De Recherche 17

VII.1. L'objectif principal 17

VII.2. Les objectifs spécifiques 17

VIII.Hypothèse de recherche 17

VIII.1. Hypothèse principale 17

VIII.2. Hypothèses spécifiques 17

IX.Définition des concepts 18

IX.1. Braconnage 18

IX.2. Dynamique de la faune 18

X. Opérationnalisation des concepts 20

XI. Cadre théorique 21

147

XII.Matériel et méthodes 23

XII.1. Méthode de collecte des données 23

XI.1.1. Les données secondaires 23

XII.1.2. Les données primaires 23

XII.2. Méthode d'échantillonnage 24

XII.3. La méthode de l'inventaire faunique 24

Chapitre 1. Les différents acteurs du braconnage 29

1.1.Les acteurs directs impliqués dans le braconnage 29

1.1.1.Le genre des braconniers au niveau d'âges variés impliqués dans le braconnage 32

1.1.2.Des activités locales variées pratiquées par les braconniers et leur niveau d'étude 32

1.1.3.Situation matrimoniale des differents acteurs du braconnage et les differents villages

enqêtés ..34
1.1.4.Ethnie des braconniers enquêtés, lieux du braconnage et les outils utilisés pour le

braconnage à Pette 35

1.2.Les acteurs indirects du braconnage 42

1.2.1.Les consommateurs enquêtés aux activités variées et le age dans le commerce des pruits

du braconnage .42
1.2.2.Groupes ethniques dans le commerce des pruits braconnage et leur niveaux d'études à

Pette ..43

1.2.3.Le marché de commercialisation des animaux 45

1.2.4. Les animaux vendus 47

Chapitre 2. Les facteurs du braconnage 50

2.1. Les facteurs qui emplifient le braconnage à Pette. 50

2.1.1. Le facteur économique qui justifie le braconnage à Pette 51

2.1.2. Les facteurs institutionnels et règlementaires comme cause du braconnage 53

2.1.3. Le facteur socio-culturel du braconnage à Pette 56

2.1.4.L'explosion démographique comme cause du braconnage et le Conflit Homme-faune

sauvage à la cause du braconnage 61
2.2. La fréquence du braconnage ; commercialistion et distination des ses produits ; les

aniamux sollicités et le moyen de transport à Pette 66

2.2.1. Fréquence du braconnage à Pette 67

2.2.2. La commercialisation de produit de chasse 70

2.2.3. La destination des produits du braconnage 71

2.2.4.Les animaux sollicités et les moyens de camouflage pour le transport de produits

sauvages comme facteurs du braconnage. 79

Chapitre 3. Les effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux 84

3.1. Cartographie des zones où les animauxsauvages existaient dans les années 2000 à

selon les données recueillis par MINFOF. 84

3.1.1. Les mammifères existants en 2000 à Pette 92

3.1.2. Les oiseaux existant dans les années 2000 à Pette 93

3.1.3. Les reptiliens et batraciens inventoriés dans les années 2000 à Pette 95

148

3.1.4. Les observations sur les animaux dans les années 2000. 97

3.2. Les effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux en 2020 à Pette

97

3.2.1.La faune sauvage inventoriés dans la zone A 99

3.2.2.La faune sauvage existants dans la zone B 103

3.2.3.La faune sauvage existants dans la C (Fadaré-Habillé-Amkayé) 105

3.2.4.La statistique de la dynamique des populations d'animaux entre l'an 2000 à l'an

2020 109
Chapitre 4. Les strategies de gestion durable pour la protection de la faune sauvage dans

l'arrondissement de pette 117

4.1. La stratégie locale en matière de la gestion de la faune sauvage à Pette 117

4.1.1. Stratégie de conservation au niveau de braconniers 118

4.1.2. La stratégie au niveau des populations locales 118

4.1.3. La stratégie au niveau des chefs de village 119

4.1.4. Suggestions au niveau local à Pette 121

4.2. Des mesures stratégiques au niveau de l'Etat Camerounais en matière de la faune

sauvage 122

4.2.1. La stratégie coopérative avec les chefs braconniers à Pette 128

4.2.2. La stratégie de surveillances des agents des eaux et forêts à Pette 128

Stratégie de pouvoir public de gestion n'existe pas 128

4.2.3. Le rôle de l'Etat dans les arrestations pour la lutte contre le braconnage 129

4.2.4. La suggestion de la part des personnes ressources 131

Discussion des résultats 134

Mesures complémentaires 135

Conclusion générale et perspectives 138

Références bibliographiques 141

Table des matières 146

Annexes 149

Annexe 1. Fiche d'inventaire faunique 149

Annexe 2. Fiche de questionnaire aux braconniers 150

Annexe 3. Fiche de questionnaire au commercants 151

Annexe 4. Fiche quetionnaire aux chef des villages 152

149

Annexes

Annexe 1. Fiche d'inventaire faunique

N° fiche : GPS début : Heure début :

Nom de l'observateur : GPS Fin : Heure fin :

Zone: Azimut : Date :

Transect: Nombre de personnes : Météo :

ID
WPT

Heure

Espèce

Nomb re

Effectifs observés

Localisation
(carte/GPS)

Angl e

DO/Dtop o

Type de
végétation

Remarques

M

F

J

Ind.

Latitude

Longitude

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

7

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

9

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

10

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

11

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Annexe 2. Fiche de questionnaire aux braconniers

150

Annexe 3. Fiche de questionnaire au commercants

 
 
 
 
 
 

I-identifiant

Hom at
Prénom

Aga 0 25-35 Q 3545 Q 45-65 O 65+

Saxe 0

0

Masuclin Mlèminin

profession

Q Q O Q Q Q

Q Q Q Q

Q

Elhnle

111

 
 
 
 
 

vil l.lPays

 
 
 

Hlveau 0 @cale primaire

a-etude

secondaire

0 enseignement
supSrieur

Q Rien

 
 

Situation 0 Ceirbalaira

matrimoniale Q MariHel

Q veuf(veuve)

 
 

oommarçlallsez-voua O Oui

les animaux rie In O Non

brousse

 
 
 

Q

Enseignant Conxnercant(e) Cullivaieurs chef

corp arma Tradi-praticien(nei Tailleur(e) éleveur

Ménagère Maçon

Autre

Co Chasseurs et

merçant

Acgvlté secondaire

Qépuis o 25.

ana35

avez-YO°iE 35.46

cemm.ncar ans

45.55

quand

II. La commerçialisation des espèces sauvage

Quelles sont

les espaces

aclai taz-,mus.

Girafes Ruffles E/ephants Autriches

 

Run ce qui La viande

vous pousse brousse est

commerçialiser beaucoup

les animaux D ta rhedecirie
sauvages?

 
 

Lion

 
 

q les omements

 
 

Ghee-tits

 
 

D Iradiiiaaaene

 
 

singes

 
 

q artisanats

 
 

chimpanzee

 
 

Fes rites

 
 

Gorilles

 
 

tradlllonnels

 
 

Gazelles

 
 

Lae animaux

 
 

oryx

 
 

sauvages

 
 

Bubales

 
 

sont les cadeaux du

 
 

Cobs

 
 

ciel

 
 

Boa

 
 

La graisse

 
 

Varans

 
 

q des

 
 
 

Crocodiles

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Qua ?'est

 

Caracoies

 
 

que co

Pour

lax aras

 

Pan0léres

 

fair.

traditionnels

 

que vase

 

Pheicocheree

 

quoi?

la madadna

 

chercher chai les

 

GagneIle

 
 

tradition sells

 

animaux

 

Pore-eprc

 
 

L'artisanal

 

de le brousse?

 

Pangolin

 
 

pmérnenis

 
 
 

Cephalophes

 
 

Viande

 
 
 

Pintades

 
 
 
 
 
 
 

Renards

 

Quarta quantité

O au moins 20Kg

 
 
 
 

Autres

 

achau3.

 
 
 
 

Perdrix

 

entre

0 20-50Kg

 
 
 
 
 

2004

Q 50-B0Kg

 
 
 

Hyènes

 

2007?

O a0-116 Kg

 
 
 

Rhinoceros

 
 

Q 116.130Kg

 
 
 
 
 
 
 

0 130-16111(5

 
 
 
 
 

Q ISO-19015g

 
 
 
 
 

Q 190+

 
 
 
 
 

0 Inditarmine.

 
 

60

ac huez-voua les produits fauniques?

Q Pegs

Q waza

Q Mora

Q BOgo

m Zina

Q Maroua

Q D050a

Q o}aoude

Q Fadare

m Satana

Q Badadaye

Q Amkaye

Q A+naheid

Q Magaldaw

Q aches

m Takaye

Q Djouta-Mb*mb

q Les polls

L I les os

q les peaux

q les dents

q les pales et sabots

L I lesgriffi95

q !cu yeux

q les

excrements

q les comes

q A.M.

q Cerveaux

q Viandes

Graisses

q des animaux

Qua Ile est 10-20Kg

le quantité 20.50Kg

des

sespèces? 50-6018

q Indertemine

q 200Kgn

Quelle quanurd echetent-d9 antre 2000 2 2003?

q screams 20Kg

q 20-50Kg

q 50-00K3

q 60-110 Kg

q 110-130Kg

q 130-150Kg

q 160.196Kg

q 180+ El rndeterminé

q Partout

151

152

Annexe 4. Fiche quetionnaire aux chef des villages






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote