UNIVERSITÉ DE MAROUA THE UNIVERSITY OF
MAROUA
Faculté des Arts, Lettres et Sciences
Humaines
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Faculty of Arts Letters and Social Sciences
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Département de géographie
Department of geography
************
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Parcours : géographie
Braconnage et dynamique de la faune dans l'Arrondissement
de Pette (l'Extrême-nord Cameroun).
Mémoire présenté et soutenu en
vue de l'obtention du diplôme de Master de
géographie
Option : Géographie de l'Environnement et de
l'aménagement
Par :
Haman Yaya, Matricule : 14D0616FL Titulaire d'une licence
en géographie
Sous la direction de : Pr. Ganota Boniface
Maitre de conférences
Septembre, 2021.
II
Dédicace
A
Mon oncle OUSMANOU PHILLIPE ADAMA
III
Remerciements
Nos remerciements au Dr. Ganota Boniface, qui a
déployé tous ses efforts pour diriger ce travail, malgré
ses multiples tâches, je lui témoigne toute ma reconnaissance.
Nous remecions le Chef de Département de
Géographie de l'université de Maroua, Pr. Aoudou.
Nos gratitudes aux enseignants : Professseur Kosoumna Liba'a
Natali, le Pr. Gonne Bernard, Dr. Djiangoue Berthin, Pr. Baska Toussia Daniel
Valerie, Pr. Froumsia Mocksia, Dr. Zouyané, Dr. Balna Jules, Dr.
Mbanmeya, Dr. Etamé, Dr. Mbélé Abbo Félix, Dr.
Deuze Tchinda léonie, Mme. Subinn Etouke Fany pour la formation, les
conseils et les éclaircissements pour terminer ce travail.
Nous remercions la Déléguée
départementale de MINFOF du Diamaré, Mme Didjatou Féminin,
et le chef de Poste de contrôle forestiers du MINFOF d'Arrondissement de
Pette Mr. Likmo qui ont facilité la collecte des données en
donnant accès aux informations, archives et documents utiles.
Nos remerciements vont aux camarades de promotion, pour leurs
encouragements sans cesse pour la finalisation de cette étude. Je
remercie Mr. Youssouf Joseph ; Mr. Albert Dogouzoum ; Mr ; Aliyou Oumarou,
Mlle. Ache, Mr. Ishaga Ndjidda, Mr. Bamlang, Mr. Nathanaél Maliki, Mr.
Natanaél pour leurs soutiens matériels et morals que financiers
afin de mener cette présente recherche.
Nos remerciements aux parents : mon oncle Ousmanou Phillipe,
Yaouba Adama, Andoulko Wassili. Ma tante Oummoul Adama, Ma mère Asta
Martha, Hamawa et Benjamin, Haoua Bello et Noura je vous dois toute ma
reconnaissance, pour vos efforts matériels, financiers, et tous les
moyens nécessaires mis à ma disposition pour mener à bout
cet étude ; que Dieu vous comble de toutes ses riches et
bénédictions. Je remercie mon père Yaya Wassili qui m'a
quitté il y'a 3 ans.
Ce mémoire arrive au bout grâce à Dieu,
qui a permis la réalisation de cette recherche, et à lui, toute
ma reconnaissance.
iv
Résumé
Le braconnage existe depuis les années 1990 à
Pette. Le problème de recherche est que cette activité est une
réalité mais très peu étudié. L'objectif
visé est d'analyser les effets du braconnage sur la dynamique de la
faune sauvage à Pette. La méthode d'observation à partir
des transects linéaires, a été utilisée. De
façon aléatoire, 171 personnes ont été
enquêtées. Sans oubler les entrétiens. Les acteurs du
braconnaage sont : des hommes (93,40%) ; les femmes (6,60%). Les causes du
braconnage sont : la pauvreté (80,90%, le chômage (20%, faible
rendement agricol (96,9%). Le braconnage a régressé la faune
sauvage. Il reste que : Pandera leo (02 voir plus); Felis
silvestris, Vulpes palidas (20 plus) et des canidae comme Hyeana
hyeana et Crocuta crocula et d'autres canidés. Les primates sont
petits. Les stratégies de gestion du durable sont obsolètes, il
est important d'associer les populations dans la gestion de la faune
sauvage.
Mot clés : Braconnage, faune sauvage,
la dynamique de la faune, les causes du braconnage, régression faunique,
forêt communautaire.
Abstract
The poaching exist since 1990 in Pete. The problem with our
research is poaching exist, but, not be studying in Pete. The objective is to
analyze the effects of poaching on the dynamics of wildlife in the district of
Pette. The observation method from line transects was used. We randomly
surveyed 171 people, interviews was not forget. Poaching has existed in Pette
because the lives of the populations depend on it. Many of the actors are men
(93.40%); Women (6.60%). The causes are poverty (80.90%), unemployment (20%)
and the fall in primary activities (29.1%). There are small species of
felidae's family: Panthera Leo (02) wich follows the trashuman's flock
groups, Felis silvestris; Vulpes palidas (20). The canidae: hyaena
hyaena (02groups) comer too far and stroll each night between Doubbel,
Dabbam and Ouro Babayan phocochoerus eathiopicus (16). The primate exist,
only Erytrocebus patas (3) between the locality of Djout-mbembal and
Babadaye. Sustainability management strategies are obsolete. It is very
important to associate the local population to congestion in wildlife.
Keys Word: Poaching, Wild life, Wild life
diversity, wild life dynamics, the causes is poaching, community forest.
V
Sommaire
Dédicace ii
Remerciements iii
Résumé iv
Abstract iv
Sommaire v
Liste des figures vi
Liste des tableaux vii
Liste des Photos ix
Les abréviations et les sigles x
Liste des Planches xi
Liste des annexes xii
Introduction générale 1
Chapitre 1. Les acteurs du braconnage 29
Chapitre 2. Les facteurs du braconnage 50
Chapitre 3. Les effets du braconnage sur la dynamique des
populations d'animaux 84
Chapitre 4. Les strategies de gestion durable pour la protection
de la faune sauvage dans
l'arrondissement de pette 117
Conclusion générale et perspectives 138
Discussion des résultats 134
Références bibliographiques 141
Table des matières 146
Annexes 149
VI
Liste des figures
Figure 1. La carte de localisation 4
Figure 2. La méthode de transect linéaire 25
Figure 3. Méthode de transect linéaire
d'inventaire faunique 28
Figure 4. Répartition d'acteurs du braconnage 30
Figue 5. Les outils du braconnage. 31
Figure 6. Les variations d'âges des braconniers 32
Figure 7. Le niveau d'étude 33
Figure 9. Les lieux du braconnage 38
Figure 10. La situation matrimoniale 45
Figure 11. Les divers lieux de vente des produits du
braconnage 46
Figure 12. Carte de l'implantations humaines à Pette
depuis les années 2000 jusqu'à 2020. 62
Figure 13. La fréquence de Conflit Homme Faune Sauvage
à la cause du braconnage 64
Figure 14. Fréquence du braconnage à Pette.
68
Figure 15. Quantification des animaux braconnés 69
Figure 16. Commercialisation des produits. 71
Figure 17. Flux d'exportation local des produits du braconnage
74
Figure 18. Flux d'exportation régional et national des
produits du braconnage 76
Figure 19. La destination internationale 77
Figure 20. La destination des produit 78
Figure 21. Usages des espèces fauniques
braconnées 82
Figure 22. Les mégas herbivores présents entre
les années 1990 à l'an 2000 85
Figure 23. Les bovidés et Ongulés
présents entre les années 1990 à l'an 2000. 87
Figure 24. Les félidés présentes entre
les années 1990 à l'an 2000. 89
Figure 25. Les espèces Primates présentes entre
les années 1990 à l'an 2000. 91
Figure 27. Les reptiliens dans les années 2000 96
Figure 28. Carte d'occupation du sol d'Arrondissement de pette
98
Figure 29. Les arrestations à Pette entre 1995 à
2020 129
Figure 30. Les différentes raisons à Pette.
130
VII
Liste des tableaux
Tableau 1. Opérationnalisation des concepts 20
Tableau 2. Activités locales pratiquées 33
Tableau 3. Les situations matrimoniales selon les sexes .
35
Tableau 4. Lieu du braconnage en fonction de Féquences
au fil du temps du braconage 35
Tableau 5. Lieu du braconnage et la fréquence
périodique du braconnage 36
Tableau 6. Lieu du braconnage et la fréquence
périodique du braconnage 36
Tableau 7. Les différents outils du braconnage selon le
Sexe 40
Tableau 8. Les activité excercées selon le sexe
de chaque chasseurs 42
Tableau 9. Les acteurs en fonction de l'âge. 43
Tableau 10. Groupes ethnique 43
Tableau 11. Les niveaux d'études des braconniers
enquêtés à Pette 44
Tableau 12. La commercialisation de produits du braconnage
dans Le temps 45
Tableau 13. Les animaux vendus en quantité (En Kg)
47
Tableau 14. Facteurs du braconnage 50
Tableau 15. Les causes du braconnage rapport aux
activités principales exercée par les personnes
enquêtées. 51
Tableau 16. Les raisons D'aller braconner par rapport
situation matrimoniale 52
Tableau 17. Production des principales cultures en 2000-2018
52
Tableau 18. Les conditions du travail des écogardes et
selon les normes de UICN 55
Tableau 19. Evolution des recettes recouvrées par les
régies des forêts et de la faune dans
l'Extrême Nord de 2013 à 2018 56
Tableau 20. Les causes du braconnage 56
Tableau 21. Les revenus hebdomadaires. 57
Tableau 22. Activités de père de famille par
rapport au nombre des enfants en charge 59
Tableau 23. Le nombre des enfants en charge avec
dépense hebdomadaire 59
Tableau 24. Le nombre des enfants en charge par rapport
à la Ration alimentaire hebdomadaire
60
Tableau 25. Les enfants en charge. 60
Tableau 26. Population de la commune de Pette par zone de
résidence et par Sexe 62
Tableau 27. Statistique de conflit hommes faune sauvage. 64
Tableau 28. Les Animaux perturbateurs dans les champs et la
manifestation du Conflit homme-
faune comme cause du braconnage. 65
Tableau 29. La fréquence du braconnage Pette. 66
VIII
Tableau 30. Lieu du braconnage dans le temps 67
Tableau 31. Prix des produits vendus en Kg 71
Tableau 32. Saison favorable du braconnage 71
Tableau 33. La quantification des espèces en Kg/ Km
75
Tableau 34. Les parties recherchées et leurs usages du
braconnage 80
Tableau 35. Les espèces d'oiseaux
répertoriés à Pette 100
Tableau 36. Les reptiliens présents
répertoriés à Pette 101
Tableau 37. Les espèces inventoriées dans la
zone B (Djouta-Mbembal-Badadaye- Amahairi).
104
Tableau 38. Les espèces d'oiseaux
répertoriés présents à Pette 104
Tableau 39. Les reptiliens répertoriés
présents à Pette 105
Tableau 40. Les espèces inventoriées dans la
zoneC 106
Tableau 41. Les Oiseaux inventoriés
répertoriés présents à Pette 108
Tableau 42. Les espèces reptiliens
répertoriés présents à Pette 109
Tableau 43. La statistique des mammifères dans 20 ans
(2000-2020). 110
Tableau 44. La statistique des oiseaux dans 20 ans (2000-2020)
112
Tableau 45. La statistique des reptiles dans 20 ans
(2000-2020) 113
Tableau 46. Stratégie locale de gestion et
procéssus d'intervention locale selon les chasseurs
braconniers. 119
Tableau 47. Une politique de gestion et lutte anti braconnage
120
Tableau 48. La stratégie locale de gestion de la faune
sauvage 120
Tableau 49. La raison dans la problématique de la
gestion de la faune sauvage 120
Tableau 50. Les stratégie gouvernementales à
Pette 128
ix
Liste des Photos
Photo 1. Les braconniers de subsistance (Massa, Guiziga et
Massa) 40
Photo 2. Les outils du braconnage communautaire 41
Photo 3. La viande de Python sabae et Canis lupis
au marché de Guinadji 48
Photo 4. La peau de Varanus niloticus à Pette 73
Photo 5. Les moyens de camouflage des produits du braconnage
81
Photo 6. Des traces des sabots Kobus ellipsiprymnus
defassa ou Giraffa camelopardalis
au marre de Baddaye 86
Photo 7. Gazella rufifrons en plein paturâge à
Nyiwadji à l'Ouest du parc de Waza 88
Photo 8. Les indices Xerus erythropus(Ecureuil)
à Habillé 103
Photo 9. Les pattes des hyiène Hyeana hyeana
à Adoumere 107
X
Les abréviations, accronymes et les
sigles
ACODED : Agence concertée pour le de
devéloppement durable
AGR : Activités
génératrices des revenus
AP : Aire protégée
BCO : bassin du Congo occidental
CBLT : commission du bassin du lac Tchad
CDB : convention de la biodiversité
biologique
CHFS : Conflit homme - faune sauvage
CIES : Commerce illicite des espèces
sauvages
CITES: Convention on international trade of
endangered species
DIE : Droit International de
l'Environnement
FAO : Organisation des nations unies pour
alimentation et l'agriculture
ICE : Indice de changement
écologique
INS : Institut national de statistique
MINFOF : ministère de la forêt
et de la faune
NSPA: National society for the prevention of
currently to animals
ONG : Organisation non gouvernementale
PCD : Plan communal de
développement
PDP : programme de developpement
participatif
PIB : produit intérieur brut
PNDP : Programme national de
développement participatif
PNGE : Programme national de gestion de'
l'environnement
PSE : paiement pour services
environnementaux
RGPH : Ressencement general de la population
humaine
RIAT : Réseau international arbres
tropicaux
UICN : Union Internationale pour la
Conservation de la Nature
WWF : Fonds Mondial pour la Nature
ZICGC : zone d'intérêt
cynégétique à gestion communautaire
ZINCS : zone d'intérêt
cynégétiques
PAPECALF : Plan d'Action sous-régional
pour le renforcement de l'application des
législations nationales sur la faune sauvage
XI
Liste des Planches
Planche 1. Extrait de la forêt communautaire de Pette
((A) Ouro - Bababaya et (B)
Toukda). 37
Planche 2. Photos des lieux du braconnage 39
Planche 3. Les outils du braconnage communautaire 41
Planche 4. Régime matrimonial tranche d'ages des
braconniers enquêtés 60
Planche 5. Les traces des reptiliens 102
Planche 6. Les traces des bovidés sous Acacia
seyal. 103
Planche 7. La présence des oiseaux 107
Planche 8. Les gardes boeufs Bubulcus Ibis et
d'Héron cendré Ardea cinerea 108
Planche 9. Les differentes traces de la faune sauvage dans
l'Arrondissement de Pette 114
Planche 10. Les espèces fauniques de classe "A" 127
XII
Liste des annexes
Annexe 1. Fiche d'inventaire faunique 149
Annexe 2. Fiche de questionnaire aux braconniers 150
Annexe 3. Fiche de questionnaire au commercants 151
Annexe 4. Fiche des questionnaires aux chefs des villages..
151
1
Introduction générale
I. Contexte et justification
Le XXIème siècle est marqué par une forte
croissance démographique qui n'a épargné aucune
région du monde. Cette croissance rapide de la population a eu des
répercussions sur l'utilisation des ressources naturelles, surtout dans
les régions les plus pauvres et plus reculées du monde et
suscité depuis le début des années 1970, la recherche de
nouvelles stratégies de gestion de l'environnement au sens large. A cet
effet, la communauté internationale a initié et animé
plusieurs rencontres sur l'avenir des ressources de la planète
(Déclaration de Stockholm (1972) et la Conférence des Nations
Unies (1992) à Rio de Janeiro (Brésil), (Tabopda, 2008). Pendant
des décennies, la grande faune africaine a perdu un très grand
nombre de ses représentants. Les fléaux qui avaient
été identifiés étaient les suivants : le recul des
territoires naturels et la déforestation au profit des activités
anthropiques comme l'agriculture, l'élevage et l'habitat sans oublier
les trafics des animaux par le biai du braconnage à outrance.
En 2005, Chardonnet et Lamarque pensent que la
diversité écologique est menacée et en voie de la
disparition c'est le cas de la biodiversité en générale et
la faune (maillon de la vie écologique) en particulier. Si l'on excepte
les invertébrés et les poissons, un dixième de la faune
africaine est menacée de disparition (en 1990).
Les animaux, surtout les herbivores jouent un rôle
important dans la dynamique de la végétation, répartition
des plantes, structure des habitats et modulation des paysages (Czudek, 2001).
La création et la gestion de parcs nationaux, transnationaux, de
réserves privées et des forêts communautaires ont
contribué largement à la protection des habitats naturels et de
leurs espèces (faune et flore). Aujourd'hui, les braconniers sont actifs
sur tout dans le continent africain, de l'Afrique de l'Ouest (Burkina Faso,
Niger, Bénin, Mali, Nigeria, cote d'ivoire, Ghana) en passant par
l'Afrique centrale (République Démocratique du Congo, Tanzanie,
Kenya, Centrafrique, RCA, Cameroun) et jusqu'à l'Afrique australe avec
la Namibie, l'Afrique du Sud et le Botswana (Wild life, 2019).
Les Nations Unies (1990 -2005), montrent que le monde a vu
disparaître 3% de ses forêts sans dénombrer les animaux
sauvages tués par ses activités de destruction
2
écologique. L'Afrique est actuellement
confrontée à la plus grande crise de braconnage qu'elle n'a
jamais connu. La principale menace pour la faune sauvage en Afrique au cours du
siècle dernier n'a pas été le braconnage, mais la perte
d'habitats écologiques due à la croissance démographique,
l'agriculture et le pastoralisme. Cela a commencé à changer dans
les années 1980 avec la première grande crise du braconnage.
Cependant cette crise a pu être maitrisée par des mesures contre
le braconnage sur le terrain et une coopération internationale contre le
trafic illégal. Depuis la Convention de Rio (1992), cette gestion
durable des forêts est devenue un enjeu majeur dans le bassin du Congo.
L'exploitation actuelle du gibier en Afrique subsaharienne n'assure pas la
conservation de la diversité biologique et pose un problème
environnemental. La chasse n'est pas sélective et elle constitue une
menace pour les espèces animales et l'environnement (Bennet et Robinson,
2000).
En 2007, le Réseau international des arbres tropicaux
(RIAT) a réalisé un examen critique des dispositifs juridiques
(lois, décrets, arrêtés, ordonnances, etc.) et
réglementaires (normes, circulaires, etc.) disponibles en matière
de la faune sauvage dans cinq pays forestiers du bassin du Congo : le Cameroun,
le Congo, le Gabon, la République centrafricaine et la République
démocratique du Congo. Il en ressort que l'essentiel des dispositions
légales concernant la faune s'articule autour de la thématique
de la chasse traditionnelle, commerciale ou sportive
(périodes d'ouverture, armes autorisées, espèces
chassables, etc.) et fait l'impasse sur les aspects plus particuliers de la
gestion des ressources forestières et fauniques.
Généralement, le statut légal de protection des
espèces (intégralement ou partiellement protégées
ou encore sans protection) sert de base à la réglementation sur
la chasse mais sans que soit pris en compte l'impact réel de cette
activité sur l'évolution des populations : certaines
espèces
protégées ne sont pas forcément
menacées par la chasse, contrairement à d'autres non
protégées qui pourtant le sont négligées.
Le Cameroun a été privilégié par
nature riche en biodiversité. S'étirant entre les 2ème et
13ème parallèles, il offre tout l'éventail des
milieux naturels tropicaux, depuis la forêt dense humide jusqu'aux
steppes arides, en passant par la mangrove littorale et les
3
différents étages qu'offrent les reliefs
montagneux. Sa faune est tout aussi riche ; elle héberge près de
la moitié des espèces mammaliennes vivant sur le continent. Cette
faune est encore mal connue dans son ensemble. Evidemment, force est de
constater qu'il y a encore dans la connaissance de cette faune, des zones
d'ombres et d'incertitudes. (Mayoumenzi, 1997).
En effet, la région de l'Extrême-Nord, l'une des
région Camerounaise est de même touchée par de nombreuses
catastrophes majoritairement causées par l'homme par ses
activités (braconnage, exploitation des bois, agricultures,
élevages...) qui contribue à la dégradation de
biodiversité en générale et de la faune sauvage en
particulier, qui constituent une menace grave pour la survie des
diversités écologiques et biologique par la destruction des
habitats. Les braconniers viennent de partout et dans des nombreux secteurs de
la société locale. Le braconnage dans l'Arrondissement de Pette
reste à étudier car ce c'est qui n'a pas encore était
fait.
II. Délimitation du sujet
II.1. Délimitation thématique
Cette thématique s'inscrit dans la sous branche de la
géographie physique, plus précisément, dans le cadre de la
géographie de l'environnement et aménagement, il s'agit de
lacriminalité environnementale résultante la protection et la
conservation de façon durable de la faune sauvage.
II.2. Délimitation spatiale
Cette recherche s'est déroulée dans la
Région de l'Extrême-Nord, Département du Diamaré de
coordonnée : latitude 11°30'43,20» Nord et 14,33'03,60 Est.
Précisément dans l'Arrondissement de Pette où le
braconnage est très fréquent, ce dernier est situé dans la
région de l'Extrême Nord, département du Diamaré de
coordonnée 11°58,00 de latitude Nord et 14°, 30,00 de
longitude Est et couvre une superficie d'environ 700 Km2. Elle est
limitrophe des communes de Bogo au Sud-Est, du Logone Birni au Nord-Est, de
Maroua 2ème et Mora à l'Ouest et Waza au Nord. Notre recherche
s'est déroulée uniquement dans les villages Pratiquant la chasse.
La population est mélangée de : Peulh, Guiziga, Massa, Toupouri,
Moufou, Mousgoum, Kéra, Kanouri et Haoussa. La végétation
est marquée par la présence des strates. La strate herbeuse est
constituée de steppes herbeuses et la strate ligneuse.
4
|
°0 14°24'00.000"E 14 29'24.000' E 14°34'48.000"E
14°40'12.000"E 14°45'36.000"E 14°51'00.000"E ô
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14040'12.000"E 14045'36.000"E
14051'00.000"E
|
|
|
Source: SOGEFI, 26 janvier 2020. Système de
coordonné : WGS84 et EPSG :4326 Réalisée par : Haman Yaya,
25 janvier 2021
Figure 1. La carte de localisation
5
II.3. Délimitation temporelle
Le braconnage existe depuis très longtemps. Notre
recherche s'inscrit dans un cadre bien précis, dans l'intervalle de l'an
2000 à l'an 2020, nous avons choisis cet intervalle de 20 ans par ce que
cette partie de Waza a connu une recrudescence des activités du
braconnage. Notre recherche s'est limitée ici dans l'arrondissement de
Pette et sur tout basé sur les villages qui pratiquent la chasse
constituant notre cible principale.
III. La revue de la littérature
Pour mieux asseoir cette étude, plusieurs recherches et
études portant sur le braconnage en général ont
été consultés. Ces recherches et études ont
été menées par plusieurs chercheurs depuis les
années 1990. Il s'agit des connaissances sur le cadre juridique
régissant la chasse au Cameroun et les différents travaux de
recherche disponibles sur la chasse traditionnelle, la chasse sportive et non
sportive, sur le braconnage et sur la « grande chasse » pour enfin
donner une nouvelle orientation à cette pratique en soulignant son
adaptation à son nouvel environnement.
Pour mieux comprendre notre réflexion, plusieurs
documents et études portant sur la biodiversité en
général, la gestion de la faune sauvage et les documents sur le
braconnage en Afrique particulièrement ont été
consultés. Ces recherches et études ont été
menées par plusieurs chercheurs, dans les thèses, dans des
conférences ; des colloques ; des revues et articles. Mais peu des
sujets sur le braconnage et dynamique de la faune et surtout en Afrique
subsahariennent été deonmbrés alors que c'est une partie
de la planète où on voit le massacre des animaux dans tout le
plan. Le braconnage en Afrique existe depuis de très nombreuses
années. Les causes liées à ce phénomène sont
relativement simples mais les raisons de sa pérennité aujourd'hui
peuvent s'avérer complexes et parfois encore obscures, c'est en partie
pour quoi il est difficile de lutter contre cette chasse illégale
(Banque Mondial, 2018). Nous citons quelques auteurs qui ont eu a abordé
cette pareille recherche par des differentes thématiques.
6
III.1. Le cadre juridique de la chasse au Cameroun
Le braconnage est un acte de chasse illégal, c'est
aussi une chasse dans une aire protégée et
appréhendé comme un abattage d'espèces
protégées ou non. La chasse quant à elle, c'est une
poursuite des animaux sauvages pour les capturer ou de les tuer, c'est un acte
autorisé au Cameroun par la législation forestière de 1994
et le décret de 1995 fixant les modalités d'application du
régime de la faune.
En son article 85 alinéa 20, la loi dispose que la
chasse traditionnelle est tout acte visant à poursuivre, à
capturer ou à tuer un animal sauvage, que les populations riveraines des
forêts, en utilisant des outils fabriqués à partir du
matériau d'origine végétale ou du matériau
provenant des plantes. Les outils tels que les lampes frontales,
véhicule, chien, flèche avec bout en fer, fusil à feu,
câble d'acier, plusieurs pièges tendus par une même personne
etc. sont interdits. Toutes les populations riveraines de la forêt ont
droit à la chasse traditionnelle sans pour autant avoir besoin de
produire un permis ni une licence de chasse selon la loi 1994, art. 87, al. La
pratique de la chasse est gratuite, tout le monde est autorisé à
chasser pourvue ces produits de la chasse sont destinés uniquement
à la consommation. Les autres voulant chasser pour la commercialisation,
ont le devoir de payer les taxes ayant au préalable sollicité et
obtenu de l'administration des permis ou des licences de chasse (loi de 1994,
art. 88 à 89), c'est dire donc le produit issu de la chasse de
subsistance ne doit être vendu, de même que la loi interdit le
transport des gibiers d'un village à un autre ou en ville pour un membre
de la famille. Ainsi tous les produits tirés de la forêt dans le
cadre du droit d'usage en général et de la chasse traditionnelle
en particulier doivent être consommés dans les limites
territoriales du voisinage des forêts concernées, dans le strict
respect des coutumes locales. La chasse traditionnelle est libre partout au
Cameroun, sauf dans les forêts des tiers ou forêts appartenant
à d'autres personnes que l'Etat (forêts de particuliers et
forêts communales) et dans les aires protégées pour la
faune ou zones réservées à la protection des animaux
sauvages par la loi de 1994, art. 86, al. (MINFOF, 2006).
Groupe banque mondiale (2018), dans sa revue « avant
qu'il ne soit trop tard Valoriser la faune de façon durable dans le
bassin du Congo occidental ». Il montre que les États du BCO se
sont engagés à conserver leurs ressources issues de la
7
biodiversité par de nombreuses initiatives au niveau
mondial, régional et de l'Afrique. Les quatre pays ayant
adhéré à la CITES et à la Convention sur la
diversité biologique des Nations Unies (CDB) se sont engagés en
tant que signataires à conserver leur biodiversité. Au niveau de
l'Afrique, les pays ont adopté la Convention africaine sur la
conservation de la nature et des ressources naturelles. Plus récemment,
l'Union africaine a élaboré la Stratégie africaine sur la
lutte contre l'exploitation illégale et le commerce illicite de la faune
et de la flore sauvages en Afrique, reconnaissant que ce commerce illicite
n'est plus seulement un problème lié à la conservation,
mais un problème qui menace la sécurité et le
développement durable dans son ensemble. Cette stratégie insiste
sur la nécessité de prendre des « mesures fermes et accrues
» et d'engager une coopération internationale effective tant en ce
qui concerne l'offre que la demande du commerce illicite de la faune sauvage.
Elle vise principalement à encourager une approche participative pour le
développement économique et les moyens de subsistance
communautaires par l'utilisation durable de la faune et de la flore sauvages.
Plusieurs initiatives intergouvernementales propres aux espèces
complètent la gamme d'instruments politiques utilisés et
reconnaissent le besoin de générer des profits et de
réduire les dommages que les espèces sauvages vivantes peuvent
causer. Au niveau régional, le Plan de convergence de la Commission des
forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) vise à préserver
l'intégrité des aires protégées, à
accroître à 20 % d'ici 2015, la contribution de
l'écotourisme au Produit intérieur brut (PIB) et à
stabiliser les populations de grands mammifères et autres espèces
de flore et faune menacées. La COMIFAC a également adopté
une stratégie sous-régionale pour l'utilisation durable de la
faune sauvage par les communautés autochtones et locales, le but
étant d'assurer la durabilité de la gestion de la faune en
encourageant la participation de ces communautés, y compris en
favorisant les filières des produits fauniques ainsi que la gestion
communautaire des réserves de chasse. En outre, la Communauté
économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) a mis sur pied
un plan d'urgence pour lutter contre le braconnage dans la partie
septentrionale de l'Afrique centrale.
III. 2. Le braconnage
Plusieurs grands travaux ont été menés sur
la thématique du braconnage.
8
Henschel et Justina (2003) ont mené une étude
sur l'un de famille de felidae (Acmonys jubatus
(Léopard)) dans les forêts pluviales d'Afrique
où ils montrent le rôle écologique potentiellement
essentiel que joue cette espèce féline vu son statut d'unique
grand mammifère prédateur habitant ces écosystèmes.
Le problème de leur recherche était d'évaluer le protocole
de recherche sur les félins en Afrique. Avec la méthode de
transect linéaire, ils sont parvenus à tel résultat :
Etant donné que ces espèces sont rare dans cet habitat et vu le
recours difficile aux techniques de relevé courantes pour évaluer
l'abondance relative de ces mammifères forestiers, les données de
base sur l'écologie des léopards et leurs réactions aux
perturbations humaines dans les forêts d'Afrique demeurent en bonne
mesure inconnues. Phillip Henschel et Justina Ray ( 2001-2002) ont mené
des recherches dans la région de Lopé dans la république
Gabonaise et au Sud-ouest de la République centrafricaine et l'Est du
Congo (Zaïre), durant leurs études des carnivores ayant pour
objectif primaire d'élaborer un protocole à l'intention des
chercheurs sur le terrain dans l'ouest et le centre de l'Afrique, qui
évaluent actuellement la densité de population des
léopards dans divers types de forêts, ces auteurs ont mises au
point des méthodes indirectes d'évaluation des populations de
léopards, dans les forêts à la fois exploitées et
non exploitées. En somme, Les résultats des essais menés
sur le terrain est la formule des recommandations sur des techniques
d'évaluation de la présence ou de l'absence des léopards,
leur abondance relative et leur densité de population dans les
forêts d'Afrique.
Bourgeois V. (2017) qui exposa sur l' « Évolutions
et enjeux de la lutte contre le braconnage en Afrique : une illustration
à partir du cas du Rhinocéros blanc (Ceratotherium
simum) en Afrique du Sud. » où il relate que les
rhinocéros, qu'ils soient d'Afrique ou d'Asie, ont longtemps
été perçus comme des animaux primitifs, solitaires,
violents et irascibles. Aujourd'hui, leurs statuts d'espèces quasi
menacée pour le Rhinocéros blanc (Ceratotherium simum)
(IUCN, 2011), vulnérable pour le Rhinocéros indien
(Rhinoceros unicornis) (IUCN, 2008) et gravement menacées pour le
Rhinocéros noir (Diceros bicornis), le Rhinocéros de
Java (Rhinoceros sondaicus) et le Rhinocéros de Sumatra
(Dicerorhinus sumatrensis) (IUCN, 2011, 2008, 2008) semblent les
rendre plus sympathiques et en ont fait des espèces emblématiques
de plusieurs pays, notamment en Afrique. La corne suscite une attirance
particulière
9
contribuant au déclin de leurs populations. Toutefois
les rhinocéros ne sont pas les seuls animaux concernés par le
braconnage de l'ancien allemand « braccho », le chien de chasse
(Littré, 1873) et celui-ci existe depuis des années sur toute la
surface du globe. Les paysans privés du droit de chasse ont alors
commencé à braconner pour nourrir leurs familles. Plus tard, du
fait des retards économiques du continent africain, les populations
à la recherche de revenus utiliseront la chasse à d'autres fins
que comme simple source de subsistance. Dans ses recherches sur la
quantification de la viande de brousse prélevée et
consommée dans trois villages du sud-est du Cameroun, pense en effet,
plusieurs menaces pèsent aujourd'hui sur celles-ci et notamment la
consommation de viande de brousse, particulièrement en Afrique centrale.
L'objectif de ce travail de fin d'étude est de quantifier par des
méthodes biophysiques, sociales et économiques, la viande de
brousse prélevée et consommée dans trois villages
camerounais ayant des configurations contrastées par rapport aux
affectations des terres forestières. Les prélèvements ont
été quantifiés et spatialisés sur base du suivi de
chasseurs volontaires sur 651Km. Tandis que la consommation a été
évaluée sur base du suivi journalier du bol alimentaire de 55
ménages pendant 3 mois. La superficie des terroirs de chasse est
influencée par de nombreux facteurs comme la densité de
population, la présence de sources de protéines alternatives ou
encore l'histoire du village. Même si les contrôles de lutte
anti-braconnage dans la Réserve de Faune du Dja et, dans une moindre
mesure, les concessions forestières certifiées semblent jouer un
rôle dissuasif, les activités de chasses présentent des
niveaux importants dans tous les types d'affectations des terres. Les
espèces animales chassées et consommées ne
diffèrent guère entre les villages étudiés et sont
majoritairement représentées par les artiodactyles. La viande de
brousse représente en moyenne 56 % des protéines animales
consommées par les ménages, la part restante étant
principalement composée de poissons. L'évaluation des
prélèvements et des consommations permet aux décideurs et
gestionnaires forestiers de cibler les efforts de lutte anti-braconnage et de
dimensionner les alternatives à mettre en place pour concurrencer la
viande de brousse.
10
III.3. Dynamique de la faune sauvage
Mbraougue K. (1989), dans son mémoire sur «
Contribution à l'étude du parc national de Waza (Cameroun)
évolution récente et perspectives d'avenir » ou il
répertorie la dynamique de la faune dans cette zone de parc de Waza :
Rhinoceros noir Diceros bicornis 06. ELéphant Loxodonta
africana 2500. Girafe Giraffa eamelopardalls 15 000. Hippotrague
Hippotragus equinus 800. Damalisque Damaliseus korrigum 1
000. Cobe de Buffon Kobus kob 5 000. Redunca Redunea redunea
150. Gazelle à front roux Gazella rufifrons 450.
Phacochère Phaeoehaerus aethiopieus 1 500. Lion Panthera
leo 250. Panthère Panthera pardus 390. Serval
Leptal1urus indéterminé. Civette Civeta civeta
non compté. Viverra civetta. Genette Genetta genetta
non compté ; Chat sauvage Felis libyca non
compté ; Hyène tachetée Crocuta crocuta non
compté. Hyène rayée Hyaena hyaena non
compté. Chacal commun. Canis aureus 100 Oryctérope
Orycteropus afer. Babouin Papio anubis. Singe patas Patas
Erythrocebus patas 300. Grivet ou singe vert Cercopithecus aethiops
non compté. Ecureuil terrestre Xerus erythropus
non compté. Rat de Gambie Crieetomys gambianus non
compté. Les oiseaux représentent un nombre important (plus 159
espèces différentes) en passant par les reptiliens de toute race
qui se résume en plus de 50 races plus ou moins.
Ngog-Nje J. (1981), par son travail sur « structure et
dynamique de la population de girafes du parc national de Waza, Cameroun »
a étudié l'écologie de la Girafe du Parc national de Waza
de 1974 à 1980. La densité de l'espèce dans la savane
arborée à Acacia seyal est de 2,22 girafes par km2 ·
Cette population compte 69 % d'adultes, 11 % de subadultes, 8 % de
juvéniles et 12 % de jeunes. Ces classes d'âge comptent
respectivement 26, 34, 39 et 47 % des mâles. La taille moyenne des
troupeaux est de 5,8 girafes. Les solitaires sont les plus communs (17,3 %),
suivis des groupes binaires (14,5 %), puis des groupes ternaires (11,7 %).
Environ 89 % des animaux solitaires sont des adultes et 11 % des subadultes. La
taille des troupeaux est liée à la disponibilité de la
nourriture et elle est plus importante quand celle-ci est abondante. La Girafe
se reproduit toute l'année à Waza. Cependant la « pointe
» des naissances a lieu entre novembre et janvier, lorsque la nourriture
est abondante et de haute qualité. Le taux de natalité est
estimé à 23,3 % (par rapport aux femelles adultes) et à 12
%
11
(par rapport à la population totale). Le taux de
mortalité pour l'ensemble de la population est estimé à
environ 8,5 %. Le braconnage reste la principale cause de mortalité (57
%). C'est la disponibilité de la nourriture (donc la phénologie
de l'Acacia seyal, l'espèce préférée) qui
détermine essentiellement, ainsi que les besoins en eau, les mouvements
locaux des girafes de Waza.
Maillard et al., (2015), par ses recherches sur la «
Dynamique des ongulés sauvages dans la région
méditerranéenne française » asserte que la dynamique
des ongulés sauvages dans la région méditerranéenne
française La politique de restauration des populations d'ongulés,
entreprise à partir des années 70, a montré son
efficacité aussi bien au niveau national qu'en région
méditerranéenne, où tous les ongulés sont en
expansion : le sanglier, le chevreuil, le cerf, le mouflon et même le
chamois qui descend des montagnes pour coloniser les forêts de
chêne vert. Toutefois, les méthodes de comptage appliquées
depuis plusieurs décennies ne permettent plus une gestion efficace des
ongulés sauvages car elles sous-estiment systématiquement les
effectifs et ne font qu'aggraver le phénomène d'explosion des
populations. Le résultat en est une dégradation de la
qualité des animaux et l'apparition de dégâts sur la
végétation. Ainsi, depuis quelques années, une nouvelle
approche de gestion durable commence à être appliquée par
certains gestionnaires. Cette gestion, basée sur les indicateurs de
changement écologique (ICE), cherche à évaluer
l'interaction entre les ongulés sauvages et le milieu pour maintenir un
équilibre entre les niveaux de populations et les ressources
alimentaires.
III.4. Les acteurs du braconnage
Selon Boosh (2019). Dans son rapport, pense que les chasseurs
n'ont généralement pas de permis de chasse ; ils utilisent des
armes interdites et s'attaquent à des espèces
protégées. Les rhinocéros et les éléphants
d'Afrique sont les principales victimes du braconnage. En 2011, l'Afrique du
Sud a perdu 448 rhinocéros et près de 600 en 2012. Une
augmentation record, qui met sérieusement en danger la survie de cette
espèce. En 2011, pas moins de 2 500 éléphants ont aussi
été tués. Des éléphants sont devenus des
produits très demandés en Chine et au Vietnam, et rapportent
surtout beaucoup d'argent à ceux qui les revendent. Par exemple, en
Asie, 1 kg de poudre de rhinocéros
12
s'achète 70 000 €, la moitié du prix d'une
maison ! La poudre de cornes de rhinocéros est utilisée dans la
médecine chinoise, et l'ivoire des défenses des
éléphants sert de monnaie d'échange entre les mafias
armées en Afrique. Aujourd'hui, le braconnage des espèces
sauvages est le 4e marché illégal, après la drogue, la
contrefaçon et le trafic d'êtres humains dans le monde.
Selon la banque mondiale (2018). La première
distinction entre les braconniers concerne les ressortissants locaux et les
ressortissants étrangers : Une analyse des condamnations pour
activités de commerce illicite d'espèces sauvages (CIES), entre
2008 et 2016, dans la RC, a montré que parmi les individus dont la
nationalité avait été enregistrée, 58 %
étaient des ressortissants congolais, tandis que la plupart des autres
provenaient du Cameroun, de la RCA et de la RDC. Un moins grand nombre d'entre
eux étaient des ressortissants de la Chine, du Mali et de l'Angola.54
Dans le nord-ouest de la RC, entre 2015 et 2017, 80 % de la totalité des
arrestations pour CIES ont concerné des ressortissants congolais, tandis
que les Camerounais représentaient 80 % des arrestations restantes. Le
mélange de ressortissants nationaux et étrangers dans le CIES est
corroboré par les récits de braconniers recueillis à
Ouesso pour cette étude. Lorsque les braconniers ne résident pas
légalement dans le pays d'accueil, l'approche la plus répandue
pour traiter le problème des braconniers est celle de l'application de
la loi.
Emslie et al., 2013. Les unités de renseignement
sud-africaines ont pu, après plusieurs années de recherches,
conclure d'une part à l'implication de réseaux de crime
organisé dans le phénomène de braconnage touchant les
rhinocéros, et d'autre part déterminer la structure globale de
ces réseaux. Celle-ci a été exposée lors de la
62ème session du Comité Permanent de la CITES, à
Genève en juillet 2012. Il apparait donc une organisation des groupes
criminels sur cinq niveaux : dans la zone de chasse, les braconniers sont
suivis des « coursiers » à l'échelle locale puis des
acheteurs/passeurs à l'échelle nationale, qui sont
eux-mêmes relayés par les exportateurs du même pays puis par
les destinataires internationaux, acheteurs ou consommateurs directs. Chaque
niveau de la pyramide présente un enjeu différent en
matière d'enquêtes et de poursuites judiciaires. Les niveaux 1
à 3 sont souvent
13
découverts et les poursuites judiciaires ainsi que les
condamnations sont fréquentes tandis que les acteurs des niveaux 4 et 5
sont quasiment inatteignables. En effet, les braconniers, qui récoltent
les cornes, et les coursiers, chargés de les acheminer jusqu'aux
exportateurs, agissent au niveau local ou national et sont donc
arrêtés par les autorités de conservation, les rangers, la
police ou les douanes de plus en plus régulièrement.
Malheureusement, lors de leurs interrogatoires, ces personnes disposent de
relativement peu d'informations sur le haut de l'organisation. De plus, lorsque
les arrestations sont réalisées par des instances locales ou des
acteurs du secteur privé, les informations récoltées ne
sont pas toujours relayées au niveau national. Contrairement aux agences
de conservation locales ou aux équipes anti-braconnage privées,
les groupes de crimes organisés n'agissent pas toujours au même
endroit et les responsables des réseaux coordonnent des
opérations de chasse sur plusieurs territoires, ce qui rend d'autant
plus difficile la tâche des enquêteurs. Par contre,
l'équipement dont sont pourvus les braconniers de ces groupes et leurs
méthodes de travail restent globalement les mêmes. De ce fait,
augmenter la collaboration et la communication d'informations entre les agents
de conservation, la police, les rangers de parcs nationaux ou de
réserves privées pourrait permettre l'identification d'acteurs de
la base du trafic et la collecte de plus amples informations (Rademeyer,
2016).
III.5. Les actions de lutte contre le braconnage
Mayoumenzi (1997) avait travaillé sur la
préservation de la faune sauvage en Afrique subsaharienne, cas du
Cameroun, le problème de recherche était d'évaluer la
faune sauvage dans les parcs nationaux du Cameroun. L'auteur a mis sur pied la
méthode d'échantillonnage sur transects linéaire et la
méthode des mares. Le principe de cette méthode repose sur
l'abreuvement d'un animal une seule fois par jour et dans une mare, par la
méthode terrestre, la méthode de dénombrement de King. Les
résultats obtenus De tous ces dénombrements, ne sont pas du tout
fiables. Les raisons sont nombreuses. Ils n'ont pas été
réguliers ; ils ne concernaient que quelques P.N.W seulement sur les
sept que compte la région : les méthodes employées
présentaient des limites, ce qui fait que ces résultats
n'étaient pas très proches de la réalité : le
comptage à bord d'un véhicule, à pieds le long d'un
transect, ou en position stationnaire au bord
14
d'une mare ne donnent que des résultats mitigés.
Les lacunes scientifiques restées étaient d'évaluer la
fréquence du braconnage sur la faune sauvage.
Pour le Ministère de la Forêt et de la Faune du
gouvernement Camerounais (MINFOF), en 2013 avait mené une étude
sur la gestion et exploitation des ressources forestières et de la
faune. Cette étude avait pour problème les évaluations
l'importance socio-économiques forestières et fauniques au niveau
local et national. L'objectif général d'évaluer
l'importance économique et sociale de la gestion et de l'exploitation
des ressources forestières et fauniques ainsi que des retombées
attendues des services environnementaux aux niveaux local et national au
Cameroun. Il existe, de manière claire, trois types de chasse au
Cameroun : la chasse de subsistance, la chasse commerciale et la chasse
sportive. La chasse de subsistance relève d'un droit reconnu aux
populations rurales de vivre des produits issus de la forêt. Sa pratique
s'appuie sur les règles coutumières, mais elle connaît
toutefois certaines restrictions légales comme l'interdiction de chasser
les espèces protégées, d'utiliser des armes à feu
et des câbles en aciers. De plus, les produits de la chasse de
subsistance ne peuvent être vendus, selon les termes de la loi
forestière 94/01. La chasse commerciale est, en pratique, proche de la
chasse de subsistance mais sa finalité est de vendre les gibiers. La
viande issue de cette chasse est souvent boucanée pour être
transportée à travers divers réseaux de commercialisation
vers les centres urbains où elle est vendue. Cette chasse commerciale
est presque toujours exercée sans permis légal et est
assimilée à du braconnage. Elle est pratiquée à la
fois par les villageois et par des professionnels qui sont pour la plupart
étrangers à leur zone de chasse.
A l'échelle villageoise, il existe cinq
possibilités pour la vente du gibier : la vente directe aux habitants du
village ; l'exposition du gibier en bord de route pour la vente aux voyageurs
de passage ; les marchés villageois ; le déplacement du chasseur
jusqu'à un marché urbain ; la vente à un
collecteur/revendeur qui vient prendre sa commande directement chez le
chasseur.
Les consommateurs urbains de gibier sont approvisionnés
soit directement par les chasseurs et les revendeurs, soit en l'achetant sur
les marchés de venaison, soit en se déplaçant vers les
points de restauration spécialisée (fixes ou mobiles, et plus ou
moins
15
formels) (MINFOF, 2013). Mais le MINFOF dont le braconnage
reste à étudier. Tous ces auteurs ont parlé uniquement sur
la gestion de la faune sauvage, sur la valorisation des grandes chasses et
faire une étude sur la faune des grands mammifères en Afrique en
générale ; d'autres ont fait l'étude aussi sur les animaux
protégés et en voie de disparition et ils se sont
intéressés sur le grand sud du Cameroun plus
précisément dans le sud et certains d'autres ont travaillé
plutôt dans la partie Ouest de l'Afrique. Cette recherche
s'intéresse sur le braconnage dans le sahel, caractérisé
par la chasse intensive qui limite l'évolution de faune or les
espèces animales sont dégradées et en voie de disparition,
plus précisément, dans l'arrondissement de Pette pour mener notre
recherche sur le braconnage et dynamique de la faune.
IV. Problématique
Le braconnage est une activité quotidiennement
pratiquée par les populations et surtout par la communauté
villageoise dans le but ultime d'approvisionner en viandes de brousse et de la
commercialisation et pour d'autres pratiques qui engendre une
répercussion coriace sur les populations animales.
La Région de l'Extrême-Nord héberge une
faune riche en espèce, mais négligée, elle se vide de ses
ressources à cause de la surexploitation anthropique et surtout la faune
sauvage, exposée aux dangers par la pression anthropique comme le
braconnage. Entre Pette et Waza - village, selon les dernières
recherches effectuées dans les 1989 et 2005, par les estimations
scientifiques, il existait plus des 3500 élephants Loxodonta
Africana ; 15000 Giraffes Giraffa camelopardalis ; plus des 850
Hippotragues Hippotragus equinus ; plus des 20000 Damalisques
Damaliseus Korrugum ; plus des 5000 Cobe de buffon Kobus kob kob
; 1800 Rendunka Redunka redunea ; plus des 7000
phacochères Phaecoehaerus aethipieus ; 3000 Lions Panthea
leo ; 390 Penthères Penthera pardus ; plusdes 1000 chacals
ciommuns Canis erus ; plus des 20000 des singes Patas Erythrocebus
patas ; passant par des milliers d'espèces d'oiseaux qui viennent
peupler les yaérés pendant la saison pluvieuse, sen tenir compte
des reptiliens et microfaunes mennant une vie camouflée selon les
estimations du MINFOF ex MINEE.
16
La préoccupation fondamentale est d'étudier les
effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux Pette. Cette
recherche vise l'analyse des effets du braconnage sur les populations d'animaux
sauvage à Pette en abordant systématiquement la question de la
menace de cette action anthropique qui se caractérisepar la disparition
et l'extinction de la faune sauvage.
Dans ce sillage il y a lieu de poser ces interrogations :
comment le braconnage à engendré une dynamique regressive des
populations d'animaux sauvages à Pette ? Pouquoi les braconniers partent
chasser ? Les stratégies existantes de gestion durable de la faune sont
telles efficaces ? Tels sont les questionnements qui sous-tendent notre
analyse.
V. Problème de recherche
V.1. Probleme générale
Le braconnage a été étudié au
Cameroun plus précisément dans la partie sud, il a fait l'objet
d'analyse par des chercheurs. Cette activité existe aussi dans
l'Arrondissement de Pette, elle est fréquemment pratiquée mais il
a été peu étudié.
V.2. Problèmes spécifiques de la
recherche
- Les acteurs du braconnage dans l'Arrondissement de Pette
sont des diverses catégories qui sont à identifier et à
caractériser ;
- La faune sauvage est braconnée et les populations
d'animaux subissent des pressions diverses. Les différentes causes
méritent d'être analysées ;
- Le braconnage agit de façon péjorative sur la
faune sauvage dont ses différents effets restent à évaluer
;
- Les zones fauniques bénéficient des actions de
conservation et de gestion de la part de l'État et des organisations
internationales mais, les stratégies de lutte anti-braconnage et les
politiques et de conservation durable de la faune sauvage restent à
évaluer.
VI. Question De Recherche
VI.1. Question principale
Comment le braconnage affecte-t-il la dynamique des
populations d'animaux dans l'Arrondissement de Pette ?
17
VI.2. Questions spécifiques
- Quels sont les différents acteurs du braconnage dans
l'Arrondissement de Pette
et comment se caractérisent-ils ?
- Quelle sont les principaux facteurs motivant les gens à
brocnner à Pette ?
- Comment le braconnage agit-il sur la dynamique de la faune
sauvage ?
- Les stratégies existantes de gestion durable de la faune
sont-elles efficaces ?
VII. Objectifs De Recherche
VII.1. L'objectif principal
Notre objectif général ici est d'analyser les
effets du braconnage sur la dynamique
de la faune dans l'Arrondissement de Pette.
VII.2. Les objectifs spécifiques
De manière spécifique, cette recherche vise
à :
- Identifier et Caractériser les acteurs du braconnage
à Pette ;
- Analyser les pressions exercées par le braconnage ainsi
que ses causes ;
- Evaluer les différents effets du braconnage sur la
dynamique des populations
d'animaux ;
- Evaluer les stratégies de gestion durable pour la
conservation de la faune sauvage
à Pette.
VIII. Hypothèse de recherche
VIII.1. Hypothèse principale
Le braconnage engendre une évolution régressive de
la faune sauvage de Pette
VIII.2. Hypothèses
spécifiques
- Les populations riveraines, les villageois dans
l'Arrondissement de Pette et les populations venants d'ailleurs sont les
acteurs des pressions sur les ressources fauniques ;
- Le braconnage qui consiste à approvisionner les
populations en viande de brousse dans la communauté et ravitailler les
marchés noirs est favorisé par les facteurs économiques,
institutionnels et sociaux ;
- Le braconnage a engendré la dynamique
régressive de la faune à Pette ;
18
- Il existe des stratégies de lutte contre le
braconnage, mais elles sont obsolètes. IX. Définition des
concepts
Les différents concepts à définir sont :
le braconnage et la dynamique de la faune
IX.1. Braconnage
Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature
et de la biodiversité (Dunod, Paris, 2008) de François Ramade
définis le braconnage comme la Pratique illégale de la chasse. Ce
délit est caractérisé par une chasse pratiquée hors
période d'ouverture, par celle d'espèce protégée,
ou encore dans une Reserve de faune, enfin n par l'usage de procèdes
interdits tels les filets, liges, appâts empoisonnes, etc.
De nos jours, la notion de braconnage connaît diverses
définitions selon le contexte dans lequel il est employé et selon
l'objectif que l'on vise. Se référant à l'article 7 de la
loi 95-031 du 11 mars 1995 fixant les conditions de gestion de la faune
autochtone dans son habitat sauvage, le braconnage est défini comme
l'exercice illégal de la chasse. C'est eu égard à cette
raison que pour (Dakon, 2012), la notion de braconnage comporte plusieurs
définitions mais convergentes. Pour les uns, poursuit-il, braconner,
c'est chasser furtivement et sans permis sur les terres d'autrui, pour vendre
le gibier qu'on tue a conduit les diverses espèces de rhinocéros
aux limites de l'extinction et provoque une forte réduction des
effectifs des éléphants en Afrique.
Nous pouvons alors le définir comme une
activité illégale ou illicite dans le sillage de chasser les
gibiers sans permis de chasse dans une terre d'autrui par des armes non
autorisées et sans le respect des ordres établis par les pouvoirs
publics nationales ou internationales.
IX.2. Dynamique de la faune
Dans la notion de « dynamique de la faune », il y a
la « dynamique » et « faune ». En, effet, Dictionnaire Le
Robert 2012 présente cette notion de faune comme « ensemble des
animaux (d'une région, d'un milieu). La faune quant à nous, en
effet est perçue comme ensemble des animaux de toute nature habitant une
aire biogéographique précise. D'après le Dictionnaire
encyclopédique des sciences naturelles et de la biodiversité
(Dunod, Paris, 2008) de François Ramade pense du terme « dynamique
» comme une transformation endogène ou exogène provoquant
des
19
modifications adaptatives dans un système
écologique. La « dynamique » est considérée
comme la partie de la science qui étudie les objets dans leur mouvement,
et leur devenir. Le concept « dynamique » est également
utilisé pour décrire les variations d'un phénomène
dans le temps, en identifiant les processus qui sont à l'origine.
La viande de brousse reste la source principale, parfois
unique de milliers d'habitants de l'Afrique tropicale actuelle (Malaise, 1997).
Selon le dictionnaire Petit Robert (2003), ce concept se traduit par la notion
de processusqui est un ensemble de phénomènes conçus comme
actifs et organisés dans le temps.
En géographie, cette notion est essentiellement
temporelle et lorsqu'on étudie la dynamique d'un système, on est
amené à identifier les changements qui surviennent et mieux
analyser les trajectoires possibles de ces changements.
Les écologues et les géographes l'utilisent pour
désigner l'évolution progressive ou régressive d'une
ressource faunistique ou floristique. C'est dans ce cadre que s'inscrit le
concept de «dynamique de la faune» étudié surtout par
les biogéographes et zoo-géographes, les écologues qui
utilisent de nombreux vocables pour désigner le
phénomène.
20
X. Opérationnalisation des concepts Tableau
1. Opérationnalisation des concepts
Concept
|
Dimensions
|
Variables
|
Indicateurs
|
Braconnage
|
Les differents acteurs du braconnage et outils de la chasse
|
Les acteurs directs
|
Les braconniers professionnels
|
Les chasseurs traditionnels
|
Les acteurs indirects
|
Les traditionnalistes ; artisans ; fonctionnaires
|
Les commerçants
|
Les outils du braconnage
|
Le poison
|
Piége, Machette, couteaux
|
Bâton de chasse
|
Flèche et lance
|
Arme artisanale
|
Fronde
|
Chien de chasse
|
Les differents facteurs
|
Les facteurs économiques
|
Le revenu : journalier, hebdomadaire, mensuel
|
Ration alimentaire (quantité et qualité
d'aliment)
|
Les facteurs institutionnels
|
Insuffisances des personnels en qualité et
quantité
|
Démographiques
|
Taux de naissance
|
Conflits homme-faune sauvage
|
La superficie des champs ravagés
|
Le nombre d'attaques par les animaux
|
La légitime défense
|
L'espace
|
La superficie de foret de la chasse
|
Les effets du braconnage
|
Spatiaux
|
Les animaux des années 2000
|
Les animaux des années 2020
|
Les animaux des années 2000 - 2020
|
Les Stratégies de gestion
|
Pouvoir local
|
Communauté locale
|
Pouvoir public
|
Organisme gouvernemental
|
Dynamique de la faune sauvage
|
Spatiale
|
La pression sur la faune
|
Les fréquences du braconnage
|
Dans les années 2000
|
-les animaux présents
-les animaux absents
-les animaux diminués en nombres
|
Dans les années 2020
|
-les animaux présents
-les animaux absents
-les animaux diminués en nombres
|
21
XI. Cadre théorique
La présente recherche s'est basée sur les 02
principales théories : la théorie de « tragédie de
biens communs » par Garret Hardin (1968) et la théorie de «
Passager clandestin » de Mancur Olson (1965).
XI.1. La théorie « tragédie des
biens communs » de Garrett Hardin (1968) ; la théorie de «
Passager clandestin »
La présente recherche s'appuie sur la théorie de
« la tragédie des biens communs » qui est un modèle
proposé en 1968 par Garrett Hardin (1915-2003) et qui a eu un
très grand retentissement parmi les économistes et les
écologistes.
Cette théorie met en relief l'intérêt que
possède un usager d'une ressource à l'épuiser
immédiatement avant qu'un autre ne le fasse. L'exemple d'un
pâturage accessible à tous où on peut s'attendre à
ce que chaque berger s'efforce de paître le plus possible de
bétail sur ce pâturage commun est illustratif. Pour Romagny et
Roby (1995), la tragédie des biens communs fait allusion au dilemme du
prisonnier aux joueurs où les individus sont confrontés à
02 stratégies dominantes, cherchant toujours à faire cavalier
seul. Ainsi, l'exploitation d'une ressource n'appartient à personne, est
faite dans une logique de compétition. Ce processus déroule dans
un cadre non-coopératif, ce qui proscrit toute entente préalable
entre les acteurs. Le dilemme provient du fait que la rationalité
individuelle conduit les 02 joueurs pour à choisir leur stratégie
dominante. Cette stratégie permet à chacun d'obtenir un gain
supérieur à celui qu'il aurait en adoptant une stratégie
coopérative. En effet, chaque individu cherche à exploiter au
maximum possible les ressources qui s'offrent à lui. La maximisation de
l'utilité individuelle du berger passe dès lors par la mise en
pâturage d'un animal supplémentaire. (Hardin, 1968 et Rojat,
1991).
Appliquée à l'étude sur le braconnage de
la faune par les acteurs, les joueurs sont représentés par les
chasseurs braconniers « Gaw » et d'autres acteurs dans la zone
sahélienne où la ressource faunique entre de plus en plus dans
l'alimentation et est sollicitée par les populations humaines. En effet,
plus la taille des populations augmente plus les braconniers
prélèvent les animaux sauvages. Dans les aires libres de
l'Arrondissement de Pette, les gens jouent à cette tragédie. Des
espèces fauniques sont de plus en plus braconnées. Certaines
d'entre elles sont en voie de disparition. C'est le
22
cas de « Giraffa camelopardalis », «
Loxodonta spp », « Struchio camelus », «
Kobus kob », « Hystrix sp » « Vaja
spp», «Cephalophus calipigus», d'autres espèces
comme le « Lepus capensis », « Numida meleagris
», « Phacochoerus aethiopicus » et «
Xerus erythropus » sont excessivement braconnées.
XI.2. La théorie de « Passager clandestin
» par Mancur Olson en 1965
La théorie de « passager clandestin » est une
théorie de « free rider » ou « pique assiette »
émis par Mancour Olson en 1965, un socio-économiste
Américain. Elle se penche sur les conditions qui vont amener les acteurs
à se comporter pour parvenir à des objectifs communs. Cette
théorie part du postulat selon lequel dans un groupe ou une
société, personne n'est exclue de l'utilisation des biens
publics. Cela amène les individus à se comporter en «
passager clandestins » c'est-à-dire à exploiter un bien sans
contribuer à sa production ou à sa gestion. Le « pique
assiette » ou « parasite » suppose un comportement individuel
égoïste dans l'usage des biens publics. La théorie exclue
toute possibilité d'altruisme. Dans le cadre de notre recherche, le
« parasite » caractérise les braconniers, les biens publics
sont les populations d'animaux sauvage ou faunes sauvages.
Le cas de négociation au niveau des routes et postes de
contrôles avec les autorités administratives et sécuritaire
(les éco-gardes ou eaux et forêts, la polices), en donne une
illustration parfaite. Le « passager clandestin » étant
l'acteur du braconnage, ce dernier va exploiter de façon abusive la
faune sauvage pour en tirer le maximum de profit. Voilà pourquoi il va
souvent émonder la faune dans la brousse sur son passage.
Dans cette étude, le système d'action concret
permet de transposer l'analyse organisationnelle à toutes les
activités humaines, donc plus particulier à celui du braconnage.
Les acteurs collectifs, individuels et les acteurs institutionnels en
particulier, construisent un vaste espace de jeux et de pouvoir. Toute action
humaine ou collective se déroule dans un cadre ayant une structuration,
un système. Pas d'acteur sans système social qui lui permet
davantage de développer des stratégies dans le sillage
d'atteindre les objectifs qu'il attendus. Ici, l'acteur est
représenté par deux groupes n'ayant pas les mêmes
rôles et statut : les acteurs usagers de la ressource faunique et les
acteurs institutionnels. Chaque groupe d'acteurs met en place des
stratégies (individuel ou collectif) dans l'optique de protéger
ses propres intérêts. Pour
23
les acteurs qui exploitent la faune sauvage, leur objectif est
de mettre en valeur lesdites ressources. Pour les acteurs institutionnels, il
faut à tout prix d'une part, respecter les textes qui régissent
la gestion de la faune sauvage, et d'autre part, à développer des
stratégies internes pour que les usagers des ressources fauniques en
particulier, les braconniers payent des taxes informelles.
XII. Matériel et méthodes
XII.1. Méthode de collecte des
données
XI.1.1. Les données secondaires
Les données secondaires ont été
collectées dans les délégations suivantes : MINFOF ;
MINEPDED ; MINADER et INS. De même, des documents dans la
bibliothèque centrale de l'université de Maroua ont
été aussi consultés, sans oublier les documentations dans
les archives électroniques HAL et des archives électroniques de
mémoires onlines sur les sites internet pour avoir les documents et des
travaux qui nous ont aidés pour mener cette étude. Il s'agit de :
dictionnaires de l'environnement, de géographie et des sciences
naturelles et biodiversités, Atlas, des ouvrages, articles et les
mémoires de thèse. Ces documents ont constitué des
données et des informations afin de construire le présent
travail.
XII.1.2. Les données primaires
Elles concernent la collecte des données du terrain qui
s'est effectué par des questionnaires aux chasseurs communautaires et
braconniers professionnels et les entretiens, des profils historiques et par
des relevés de terrain et par les observations.
Les entretiens, ils ont été faits avec le chef
de poste forestier de Pette et du Diamaré sur les
caractéristiques de la faune sauvage dans l'Arrondissement de Pette et
sur les principales stratégies mises sur pied par les pouvoirs publics
afin de lutter contre le braconnage.
L'entretien avec le responsable de l'environnement de Pette
ont porté sur le rôle de la faune sauvage dans l'environnement.
Les relevées des coordonnés GPS a été
effectué à Doubbel-Dabbam-Ouro Babaya ;
Djouta-Mbembale-Amahairi-Babadaye et le dernier à
Fadaré-Loubalouba- et Adoumere afin de faire l'inventaire faunique.
24
XII.2. Méthode
d'échantillonnage
La technique d'échantillonnage que nous avons
utilisé est une méthode d'échantillonnage probabiliste
aléatoire, ici toutes les unités qui le constituent ont
été choisies par un procédé tel que tous les
membres de la population ont la même probabilité de faire partie
de l'échantillon.
De façon aléatoire, 171 personnes, dont 110
chasseurs braconniers locaux pratiquant la chasse uniquement et leur
fréquence de la chasse, et la quantification des animaux tués.
Par la suite, 30 chefs des villages de l'Arrondissement de Pette (10 pour
chaque canton, au total 03 canton dont : Fadaré ; Pette et Malam) ont
été aussi enquêtés ceci pour avoir leur perception
sur l'état de la dynamique de la faune, sur les braconniers et les
stratégies anti-braconnage au niveau local, 31 commerçants des
produits du braconnage dans les marchés noirs et dans les quartiers ont
été également enquêtés. La destination des
produits et lieux de commerce ont été mis en exergue.
L'imprévisibilité de la disponibilité des
chasseurs pour le suivi a entrainé une démarche opportuniste de
l'enquêteur : les chasseurs étaient régulièrement
questionnés sur leur planning de chasse et la possibilité de
réaliser un suivi. Par soucis de représentativité, la
collecte des données a été réalisée en
tentant de maximiser le nombre de chasseurs suivis en organisant les
séances de chasse par une maquette et, pour chaque chasseur,
d'enregistrer son tracé le plus fréquemment emprunté de
même pour les commerçants.
XII.3. La méthode de l'inventaire
faunique
Le transect lineaire basée sur le maillage carré
a été utilisé. La technique est la methode IK. Le
protocole est basé sur le principe des transects linéaires. En
effet, une ligne droite appelée comme telle est parcourue par une
équipe dont un guide, avec le chef chasseur (li) ; la distance entre
l'observateur et l'objet est notée (ri) ainsi que l'angle d'observation
de l'objet (ai) par rapport à la ligne de marche. 03 lignes de longueur
en Kilomètre l1 km, l2 km, l3 km sont parcourues sur une longueur totale
L connue. La distance perpendiculaire (Xi) s'estime par la formule :
X?? = r??. sin (????) :
25
Xi = distance perpendiculaire animal-ligne transect
ri = distance observateur-animal
ai = angle d'observation de l'animal par rapport à la
ligne de marche
li = distance parcourue.
Dans son concept théorique, la méthode des
transects linéaires est un modèle
probabiliste et son application exige que les conditions
suivantes soient remplies
(Gaillard et al., 1994).
- Tous les objets situés sur la ligne de marche sont
détectés ;
- Les objets sont détectés à leur position
initiale avant tout mouvement
éventuellement dû à une réponse
à la présence de l'observateur ;
- Les distances mesurées sont exactes ;
- Les détections sont des évènements
indépendants ;
- Aucun objet n'est compté plus d'une fois sur une
même ligne de marche.
Source : Gaillard et al., 1993.
Figure 2. La méthode de transect
linéaire
Gaillard et al. (1993) soulignent que deux avantages sont
associés à cette méthode :
26
? Aucune condition sur la répartition spatiale des
animaux n'est nécessaire. Le grégarisme des animaux augmente la
variance de l'estimation, mais ne biaise pas les observations ;
? Un animal non compté n'introduit pas de
sous-estimation systématique de la densité s'il se trouve en
dehors de l'axe de marche de l'observateur (Burnham et al., 1985). Ceci
confère à la méthode du transect linéaire une
meilleure efficacité et moins de biais.
Les transects parcourus dans la forêt de Pette sont
localisés dans trois zones distinctes. La première zone
appelée zone A est comprise entre le village Doubbel, celui de Dabbam et
Ouro Babaya.
La seconde zone dénommée B couvre le triangle
Amahairi, Djouta-Mbembal et Babadaye et la dernière zone C est comprise
entre les villages Fadare, Habillé et Amkayé (figure 3).
Le transect linéaire par maillage carré a
été effectué par 05 personnes dont 02 étaient des
guides chasseurs ; 02 autres sont des agents des eaux et forêts de Pette
et un enregistreur. Les mares et points d'eaux, les habitats, les grands arbres
(Acacia seale, Acacia senegalngis etc.) ; les fosses (des
termitières et autres) et les buissons étaient nos points
d'identification des animaux soit physiquement ou soit par les indices de
présence remarquées (les pattes, ossements, excréments,
les poils et tous les éléments relevant les indices de
présence des animaux étaient notre priorité.
Les marches ont été organisées de 9H du
matin à 13h de l'après-midi car à ces heures, les
espèces diurnes sortes pour chercher à manger et à
s'abreuver il est difficile de les identifier de façon à ce que
ces dernières ne détectent pas notre présence, c'est le
cas de Geochelone sulcata ; Eryx muelleri ; Varanus griseus et Varaus
niloticus ; Python sebae ; Eudopodis senegalensis ; Erythrocebus patas ;
Mellivora capensis ; Numida meleagris ; Xerus erythropus ; Addax nasomaculatus,
Gazella rufifrons ; Bubo ascalaphus, Gazella dorcas. Le deuxième
tour se faisant entre 16h et 18H pour les espèces nocturnes commes
les Canis aureus ; Vulpes rueppelli ; Paraechinus aethiopicus ; Hystrix
sp.
27
Pour les espèces difficiles à repérer on
se contentait seulement de leurs indices de présence (Hyaena hyaena
; Hystrix sp ; Fennecus zerda ; gagnetta-gagnetta, Canis lupus.
Les appareils disposés par notre équipe
étaient : un téléphone androïde (marque Itel S 16)
doté d'une caméra de 16 méga pixel capable de zoomer une
image à distance et nous avons installé l'application virtuel GPS
marque dragon avec de signal magnétique et un stylo et un bloc note
(format A5) pour le levé des points de localisation des animaux. La
méthode d'infiltration a été adopté, à
chaque fois que les chasseurs braconniers de subsistance ou non organisent une
séance de chasse, l'équipe de recherche parte ensemble et
enregistre l'endroit (coordonné GPS) où l'animal a
été détecté et qui nous a permis de quantifier les
animaux.
L'habitat, les points d'aux, les mares sont aussi nos zones
préférées pour la remarque facile d'une espèce par
leur présence ou indice de présence, les buissons et grands
arbres comme acacia balanites, acicia seyale, acacia senegalensis, acica
tamarinsis font partie aussi.
Le comptage par transects linéaires est fondé
sur l'hypothèse selon laquelle la probabilité de détecter
un animal, un nid ou une crotte décroît au fur et à mesure
que de l'axe de déplacement. Plus simplement, vous avez plus de chance
de voir un tas de crottins d'animaux à vos pieds qu'un autre
situé à 12 m de votre ligne de transects, caché dans une
végétation luxuriante.
La probabilité de voir des objets à des
distances différentes dépend de la densité de la
végétation. Sur une piste d'exploitation dépourvue de
végétation, vous pouvez voir un éléphant à
300 m, tandis que dans une savane en bosquet, vous pouvez passer à 5 m
d'un animal au repos sans le voir (White et Edwards, 2000). C'est dire que
l'inventaire faunique en milieu fermé, comme les forêts, oblige
une attention toute particulière à cause du champ visuel
très limité par la densité de la végétation,
soit au sol pour les mammifères terrestres, soit en hauteur pour les
espèces arboricoles. Ceci ne pourra jamais se passer sans les maillages
carrés en profitant avec plus de 250 -300
chasseurs communautaire chaque vendredi.
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|
|
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14°45'36.000"E
|
Source: Enquêtes de terrain, Septembre 2020. Conception
et réalisation: Haman Yaya; Assistance: Yaouba Adama; Abel Hamandlouma,
Mr. Likmo Moundandi et Oumarou
Figure 3. Méthode de transect linéaire
d'inventaire faunique
29
Chapitre 1. Les différents acteurs du
braconnage Introduction
Le braconnage est une menace pour la faune sauvage. Cependant,
c'est une activité pratiquée à Pette par des
catégories de personnes diverses. Ces différentes
catégories de personnes constituent les différents types
d'acteurs impliqués dans cette pratique à Pette. Le
problème que soulève ce chapitre est de caractériser.
L'objectif visé est de les identifier par la méthode
d'enquête de terrain auprès des personnes ressource à
travers les questionnaires, de savoir qui sont vraiment ces braconniers. Dans
l'Arrondissement de Pette (Région de l'Extrême-nord du Cameroun),
le braconnage est pratiqué de façon abusive ou intensive et
excessive. Qui sont ces véritables acteurs du braconnage et que c'est
qui les caractérise ? Plusieurs acteurs sont impliqués dans le
braconnage à Pette. Ces acteurs sont classés en deux
catégories : les acteurs directs (chasseurs braconniers). Les acteurs
indirects Constitués (consommateurs- commerçants).
1.1.Les acteurs directs impliqués dans le
braconnage
Les Braconniers carractérise l'ensemble d'un groupe de
personnes organisée en une bande qui ne chassent que pour le gain et
interet personnel dans une aire protégée ou libre. En effet, il
est important de comprendre qui sont ces braconniers et de ce qui les motive
vraiment d'aller braconner. Les données sur les braconniers sont,
cependant, notoirement difficiles à obtenir, en raison du
caractère illicite d'abattage de la faune sauvage, du commerce des
produits du braconnage et de la sensibilité avec laquelle les pouvoirs
publics traitent de telles données. Cette étude a donc
employé une combinaison de méthodes (les inflitrations, les
causeries avec les acteurs et le profil historique) et de sources pour se faire
une idée de ce qui caractérise les braconniers, les autres
personnes impliquées dans le braconnage et dans le commerce illicite
d'espèces sauvages au tour de la forêt communautaire de Pette
(Figure 4).
Les chasseurs communautaires ou braconniers locaux sont
identifiés grace aux methodes d'enquêtes, l'infiltration et
observations lors des séances de chasse nocturne et jour et chasse
communautaire. Il s'agit des chasseurs communautaires et les chasseurs
étrangers pour la vente qui sont engagés à braconner
(Figure 4). Ils sont
30
généralement issus des couches les plus pauvres
de la population. Il s'agit de : Peulh, Mousgoum, Kanouri, Massa, Kéra,
Guiziga ; des chefs coutumiers qui connaissent en général les
braconniers, mais ne les dénoncent pas ; des entrepreneurs locaux qui
font office des transporteurs et des associations locales. Les braconniers
étrangers. Les braconniers étrangers (figure 4) sont
essentiellement composés des Tchadiens, des nigériens et des
nigérians.
Les déplacés internes
|
Les villageois de Pette et hors pette
|
Migrants nigérian ; nigerien et
tchadiens
|
Boko haram
Les bergers Tous ces
acteurs cités
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Les types d'acteurs directs
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46,66%
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16,66%
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16,66%
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13,33%
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6,66%
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50,00%
45,00%
40,00%
35,00%
Réponses en %
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
Source : enquête de terrain, Septembre 2020, aupres
des 30 chefs du village.
Figure 4. Répartition d'acteurs
du braconnage
D'après les enquêtes (figure 4), 13, 33% des
migrants tchadiens, nigériens et nigérians venaient braconner
jusqu'à Pette ; les villageois et les bergers transhumans
représentent 16,66% chacun (céci est la perception des chefs
braconniers et chefs des villages) ; les déplacés internes sont
à 6,66% étant donné que des loxondonta Africana
détestent les bruits provoquant leurs fuites. Les migrants viennent
de partout dans la sous-région du bassin du lac Tchad. Selon le chef de
Poste des eaux et forêts de Pette, ces gens exercent le braconnage du
type commercial à fin d'alimenter la sous-région du bassin du lac
Thad.
31
Les types des braconniers. Deux types des chasseurs
braconniers sont enregistrés. Il y a des chasseurs professionnels qui
braconnent et vendent les produits issus du braconnage et les chasseurs
traditionnels de subsistance à usage familial. Pour ce qui est des
chasseurs traditionnels de subsistance à usage familial, il s'agit, de
la communauté villageoise chassant en groupe de 50 à 300
personnes environ. Ces gens ne vendent pas ce qu'ils trouvent en brousse ils
utilisent les produits pour leurs familles (consommation en viande). C'est pour
le ravitaillement familial, c'est seulement les braconniers employant le fusil
et de la lampe torche qui constituent uniquement des professionnels.
Réponses en %
40,00%
70,00%
60,00%
50,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
9,10%
60,00%
Fréquences en % 2 per. Mov. Avg. (Fréquences en
%)
61,80%
1,80%
Les outils du braconnages
20,00% 19,10%
10,00%
8,20% 7,30%
15,50%
15,50%
Source enquête de terrain, Juillet 2020
Figue 5. Les outils du
braconnage.
Par les enquêtes, les fusils et les lampes torches sont les
plus utilisés prouvant que la majorité des gens braconnent la
nuit (figure5).
32
1.1.1. Des braconniers au niveau d'âges
variés impliqués dans le braconnage ? Des braconniers au niveau
d'âges variés à Pette
Les braconniers sont caractérisés par des
âges différents : les jeunes et les vieux. Selon les
enquêtes (figure 6), la majorité des braconniers sont des jeunes
c'est-à-dire l'âge variant de 15 à 45 ans avec un taux de
77,50% (13,10 + 28 + 36,40). Les vieux
les plus acitifs impliqués dans cette activité
illégale à pette représentent 22,50%.
120
100
80
60
40
20
0
Réponses en %
|
|
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107
|
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39
|
|
|
|
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|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
30
|
|
18
|
|
|
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|
|
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|
|
|
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|
|
|
14
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
|
36,40% 4,70%
|
0,90%
|
|
|
13,10%
|
28,00%
|
16,80% 1
|
100,00
|
|
|
|
|
|
|
|
15-25 25-35 35-45 45-55 55-65 65-75 Total
Effectifss Pourcentages 2 per. Mov. Avg. (Effectifss)
Ages des braconniers
Source : enquêtes personnelles Juillet 2020.
Figure 6. Les variations d'âges
des braconniers
Les enfants sont moins représentés (13,10%),
mais les jeunes de 25 à 35ans sont plus impliqués dans le
braconnage (28,00%). En revanche, les personnes âgés (35-65ans)
sont moins impliquées (figure 6).
1.1.2. Des activités locales variées
pratiquées par les braconniers et leur niveau d'étude
? Des activités locales variées
pratiquées par les braconniers à Pette
Les populations locales exercent plusieurs activités
primaires que secondaires parmi lesquelles : l'agriculture ; élevage ;
commerce ; artisanat ; comité de vigilance.
33
Tableau 2. Activités locales
pratiquées
Source : enquête personnelles Juillet 2020.
Plusieurs d'entre ces braconniers font des activités
agricoles avec 88,2% avec 88,9% des femmes et 90,6% des hommes. Les
commerçants représentent un taux très faible pour les deux
sexes (3,6%). On renconter aussi des artisans dont 5,5% des hommes et les
femmes representent un taux de 14,5%(tableau 2).
? Le niveau d'étude de ceux qui font partie du
braconnage à Pette
Les résultats des enquêtes montrent que la
majorité des braconniers sont des analphabetes (figure 7).
100 81
Rien ecole primaire Ecole secondaire Université
Niveaux d'études
Niveau d'etude Masculin Niveau d'etude Feminin
Fréquence
50
0
Source : enquête personnelle le 24 Juillet
2020.
Figure 7. Le niveau
d'étude
La forte présence de la sous scolarisation (figure 8) est
due à l'absence des
écoles dans les localités étant
donné que Pette est majoritairement rural en guise de rappel.
Mais elle se justifie aussi par les activités
d'élevage et agricoles qu'occupent les populations. C'est pourquoi
73,63% des braconniers sont masculins. 4, 54% des femmes ne sont jamais
à l'école ; 14,54% des hommes et 1,81% des femmes ont
abandonné les études à l'école primaire et se sont
engager au braconnage ; école secondaire représentent 10% des
hommes et 0,00% des femmes. Pour ceux qui sont
34
allé à l'université, 1,81% des hommes
uniquement. En termes de scolarisation, Pette est d'ailleurs, le dernier des
Arrondissements sur le plan éducationnel dans le Diamaré (rapport
INS et PNDP, 2019).
1.1.3. Situation matrimoniale des differents acteurs du
braconnage enqêtés.
? Situation matrimoniale des differents acteurs
impliquée braconnage
Tout le monde pratique le braconnage. Les marié(e)s sont
les plus présents
dans le braconnage. Tandis que les célibataires sont
moyennement représentés. Les veufs sont faibles en
fréquence.
Réponses en %
0,8
0,6
0,4
0,2
1
0
Célibataire
1
32,70%
Situation matrimoniale
Marié
66,40%
Veuf
0,90%
Source : enquête de terrain, Juillet 2020
Figure 8. Situation matrimoniale
Les enquêtes revelent que 66,40% sont mariés. Les
célibataires ne représentent que 32,70%. Les veufs sont moins
impliqués (figure 8). La raison est que les hommes mariés ont
plus de responsabilité. Etant donné que le taux de la
pauvreté est élevé, ils se voient obligés à
braconner les animaux sauvages qui sont considérés comme un
« cadeau du ciel » disait un braconnier Ahmadou et gratuits afin de
nourrir sa famille et proteger son interêt personnel. Dans cette logique,
les hommes pratiquent cette chasse illicite à fin d'être heureux
et de pouvoir aider et soulever le bonheur familial.
Tableau 3. Les situations matrimoniales selon les
sexes
Source : enqête det terrain, septembre 2020.
Les hommes mariés constituent 71,6%. Les femmes
representent 87,5%. Les célibataires représentent un faible taux
de présence chez les hommes 28,4%. Chez les femmes, il n'y a pas mais
12,5% des veuves.
L'augmentation des hommes dans le braconnage peut s'expliquer
par des divereses responsabilités qu'ils ont envers eux et leurs
familles (tableau 3).
1.1.4. Les lieux et les outils utilisés pour le
braconnage à Pette
La zone de Pette en générale couvre une
superficie de 700 Km2 enguise de rappel, dont avec plus de 400 ha
des terres cultivables. La forêt communautaire couvre une superficie de
622 Km2. Il faut noter que cette zone était touffue. Mais
actuellement cette forêt est diminuée à cause de
déboisement par les coups abusifs des bois de chauffage, de facon
intensive et excessive, de l'emprise agricole et d'activités pastorales.
Beaucoup des chasseurs disent qu'ils chassent dans pette depuis plus de 30 ans.
D'autres disent qu'ils depuis plus de 16 ans. Ceux qui chassent depuis plus de
10 ans aussi sont nombreux.
Tableau 4. Lieu du braconnage en fonction de
Féquences au fil du temps du
braconage
Source : enquête de terrain, Juillet 2020
35
36
Selon les enquêtes de terrain auprès des acteurs
(tableau 4), il est fort de comprendre que le braconnage a vu le jour dans
cette partie de parc de Waza dépuis très longtemps (Plus de
75ans). 28,4% de ceux qui partent au sein de cette forêt. Les personnes
qui braconnent dans la forêt jusqu'au parc de Waza représentent
46,7%. 50,0% sont ceux qui tuent les animaux sauvages pour sécuriser les
troupeaux dans les cheptels et vendent une fois ces espèces
tuées, carractérisant les bergers peulhs et guizigas.
Tableau 5. Lieu du braconnage et la fréquence
périodique du braconnage
Les fréquences hebdomadaires
|
Lieux du braconnage
|
Autour d'enclos à bétail
|
Forêt Pette
|
A l'intérieur de Parc de Waza
|
Totale
|
1/jour
|
12,5% 20,3%
|
6,7%
|
14,7%
|
|
2/Jour 31,3% 25,7% 33,3%
|
24,0%
|
3/Jour
|
6,30%
|
14,9%
|
20,0%
|
15,5%
|
4/jour 31,3% 21,6%
|
20,0%
|
20,2%
|
5/Jour
|
6,3%
|
6,8%
|
13,3%
|
8,5%
|
6/Jour
|
6,3%
|
8,1%
|
0,0%
|
5,4%
|
7/jour
|
6,3%
|
2,7%
|
6,7%
|
3,9%
|
Total
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source en quête de terrain, juillet 2020
Une grande partie des braconniers chassent dans la forêt
communautaire de Pette à 100%. D'autres chassent autours de leurs
troupeaux à 100% et 100% patrent dans le parc de Waza (tableau 5).
Tableau 6. Lieu du braconnage et la fréquence
périodique du braconnage
Les fréquences hebdomadaires
Diurne
Nocturne
Total
Lieux du braconnage
Forêt
communautaire
A l'intérieur de Parc de Waza 46,2%
|
Totale
|
46,9%
|
53,8%
|
53,1%
|
100%
|
100%
|
Autour d'enclos à bétail
49,1%
38,5%
50,9%
61,5%
100% 100%
Source : enquête de terrain, septembre 2020
La fréquence périodique des chasseurs
braconniers de façon récurrente, demeure le braconnage nocturne
avec un taux de 71,8%, alors que ceux qui partent braconner pendant la
journée sont à 65,5% (tableau 6). La raison de cette
fréquence est que pendant la nuit toute est au calme et les
contrôles n'existent pas aussi, ce qui le facilite de faire leur
opération sans aucune crainte de la part des agents forestiers. La
forêt communautaire de Pette est grande et dense par rappelle, avec 700
Km2 de superficie. Cette forêt est gérée
localement par des villages d'à côté.
X : 10°53'24»N
Y : 14°27'24»E
A B
X : 10°54'24»N
Y : 14°34'48»E
X : 11°04'12»N
C
Y : 14°23'48»E
37
Source : photos haman Y. Août 2020
Planche 1. Extrait de la forêt communautaire de
Pette ((A) Ouro - Bababaya et
(B) Toukda).
Les images (planche 1) présentent un extrait des
zones de chasse dans l'Arrondissement de Pette, oû le braconnage est sans
cesses (lieux A et B). Cette forêt est une zone où
hébergeait une faune riche en espèce faunique grace à sa
diversité floristique. Souvent, les animaux traversaient la ligne de
contrôle pour venir pêtre dans la forêt. Le lieu C est une
marre d'eau situé a Djibiré par Fadaré oû on
empoisonne les animaux et oiseaux par les femmes et oû vie les
reptileins. C'est dans cette marre d'eau où les femmes viennent faire
des poisons pendant la période d'étiage (saison sèche) et
la période de crue (saison pluvieuse). Vers le mois de decembre, des
chasseurs locaux viennent poser aussi leur piège Tikok.
Le braconnage existait rtrès longtemps depuis entre les
années 1980 - 1990 dans l'Arrondossement de Pette. Si non Pette
régorgait en temps une faune sauvage diverse et riche
logéé dans un biotope très large environ 700
km2. On rencontrait toute sorte des animaux.
38
Figure 9. Les lieux du
braconnage
Cette carte représente les lieux du braconnage contennant
la forêt libre et le parc de Waza, controlé car il est
considéré comme le patrimoine de l'unesco.
X : 10°,48'00»N. Y : 14°,
28'00»E
A
C
B
X : 11,06'00»N. Y : 14°,
40'12»E
39
X : 11°,00'00»N. Y : 14°,
36'00»E
Source : enquêtes de terrain, septembre 2020
Planche 2. Photos des lieux du
braconnage
Suivant cette planche, la photo A c'est la forêt
située entre Doubbel, Malam et Dabam. La photo B cest la forêt
située entre Douta-Bembal, Amahairi et Badadaye au centre du parc de
Waza. La forêt C se trouve dans Mourgoum et Adouméré par
Fadaré. Le braconnage est vraiment pratiqué dans ces 02
zones.
Le braconnage est pratiqué dans toute l'étendue
du territoire de la forêt communautaire de Pette. Les villages teln que :
Babadaye, Nyiwadji, Karal Gui'é, Amkaye, Toudka, Habile, Doubbel,
Dabbam, Tagawa, Alagarno, Dabbam, Gourel Bé'i et vers Fadaré sont
des localités voisines des differentes zones du braconnage abusif et
recurrent.
D'ailleurs, ce sont des zones où la concentration des
animaux était importante par sa position voisine de PNW. On se rend
compte aussi que ces villages sont plus peuplés par des differentes
ethnies à savoir : Mousgoum, Kanouri, Massa et les Toupouri.
X : 10°,48'00»N. Y : 14°,
28'00»E
40
Source : Haman Yaya, mai 2020
Photo 1. Les braconniers de subsistance (Massa, Guiziga
et Massa)
L'image (photo 1) montre 05 jeunes Toupouri, Massa et
guiziga rentré de la chasse communautaire avec des produits issus du
braconnage par les bâtons de chasse Nommé en fulfuldé
« wandayré » où la chasse a été bon ce
jour-là avec plus des 4 Perdrix SP et 10 Lepus capensis à des
destinations familiales. Cette photo a été prise à
Doubbel. Ces jeunes se sont carractérisés par leur âge
entre 20 à 25 ans etcélibataire, mais des illetrés. Ils ne
sont pas des etrangers mais des nationaux (Camerounais).
? Les outils utilisés pour le braconnage à
Pette
Les braconniers font usage de plusieurs outils pour le
Braconnage qui sont entre autres des outils techniques, leur importance se
justifie par la fréquence de leur utilisation (tableau 7).
Tableau 7. Les différents outils du braconnage
selon le Sexe
|
|
|
|
|
|
|
|
Sexe
|
Feminin
|
masculin
|
TOTAL
|
Les outils du braconnage
|
|
|
|
Fusil
|
11,1%
|
65,6%
|
60,0%
|
Torche
|
11,1%
|
67,7%
|
61,8%
|
Machètte
|
0,0%
|
2,1%
|
1,8%
|
Piège
|
55,6%
|
16,7%
|
20,0%
|
Poison
|
77,8%
|
13,5%
|
19,1%
|
Flèche
|
0,0%
|
11,5%
|
10,0%
|
Lance
|
0,0%
|
9,4%
|
8,2%
|
Fronde
|
0,0%
|
8,3%
|
7,3%
42,7%
|
Bâton
TOTAL
|
0,0%
100%
|
17,7%
100%
|
15,5%
100%
|
0,0%
16,7%
15,5%
11,1%
45,8%
Source : Enquête de terrain, 21 juillet, 2020
41
En effet, que c'est soit pour les hommes ou les femmes, les
outils les plus utilisés sont le bâton, la machette, la
flèche, la lance, la fronde, en suite, viennent le fusil, la torche pour
l'éclairage nocturne, des chiens de chasse, le couteau, le piège,
le poison. Pour les hommes, on se rend compte que le fusil et la torche sont
les plus utilisés pourtant, du côté des femmes, les
pièges et les poisons sont les plus mise en oeuvre (tableau 7).
Ces braconniers les utilisent pour capturer à tout prix
leurs prois.
X : 10°54'24»N. Y :
14°34'48»E
10°,48'00»N
14°, 28'00»E
Source : Haman Yaya, mai 2020.
Planche 3. Les outils du braconnage
communautaire
Ces images sont quelques outils du bracoannage. Tous ces
outils comme le montre la planche 3, sont utilisés pour la
chasse.
42
1.2. Les acteurs indirects du braconnage
Les consommateurs ou commanditaires constituent des acteurs
indirects du braconnage et sont nombreux et issus de toutes classes sociales.
Il s'agit de traditionnalistes ; les artisans ; les fonctionnaires et enfin les
locaux (tableau 7). Les enquêtes de terrains montrent que
1.2.1. Les consommateurs enquêtés aux
activités variées et le age dans le commerce des pruits du
braconnage.
Les consommateurs exercent des activités variées
comme le confirme le tableau 8
? Les consommateurs enquêtés aux
activités variées
Les personnes qui consomment et commercialisent les produits,
constituent les acteurs indirects du braconnage. Au totale, 31 personnes ont
été enquêtées qui commercialisent les produits du
braconnage (tableau 8).
Tableau 8. Les activité excercées selon le
sexe de chaque chasseurs
Source : enquête de terrain, Septembre 2020.
Parmi les hommes, les trafiquants locaux sont : les chaseurs
et commerçants (36%), les chefs du village (24%), les tradipraticiens
(12%), Les commerçants (8%) les cultivateurs (4%).
? Age des acteurs indirects dans le commerce des pruits
du braconnage.
Les âges sont variés en fonction de sexe. Mais le
plus représentés sont l'intervalle entre 35ans à 65 ans
dans le commerce des produits du braconnage (tableau XI).
43
Tableau 9. Les acteurs en fonction de
l'âge.
Source : enquête de terrain, septembre 2020.
Les hommes comme les femmes, l'âge vraiant de 45
à 65 ans presente un pourcentage important dans le commerce illicite des
produits du braconnage (tableau 9).
1.2.2. Groupes ethniques dans le commerce des pruits
braconnage et leur niveaux d'études à Pette
Il existe plusieurs groupes ethniques qui i, terviennent dans
dans le commerce des pruits le braconnage à Pette.
? Groupes ethniques dans le commerce des produits du
braconnage
Plusieurs ethnies participent aux braconnages illegals à
Pette par les commerces
illegals ou clendestins des espèces fauniques de tout
genre. Les enquêtent révelent que 14 groupes ethniques sont
impliqués (tableau 10).
Tableau 10. Groupes ethnique
Ethnies impliqué
|
Observations
|
Résultats en %
|
Guiziga
|
6
|
19,4%
|
Toupouri
|
4
|
12,9%
|
Kéra
|
3
|
9,7%
|
Massa
|
3
|
9,7%
|
Mousgoum
|
3
|
9,7%
|
Hoho
|
2
|
6,5%
|
Moufou
|
2
|
6,5%
|
Peulh
|
2
|
6,5%
|
Mada
|
1
|
3,2%
|
Mandara
|
1
|
3,2%
|
Marba
|
1
|
3,2%
|
Mikiri
|
1
|
3,2%
|
Ouzlémé
|
1
|
3,2%
|
Kanouri
|
1
|
3,2%
|
TOTAL
|
31
|
100,0%
|
Sexes impliqués
|
Masculin
|
25
|
80,6%
|
Féminin
|
6
|
19,4%
|
TOTAL OBS.
|
31
|
100%
|
Source : enquête de terrain, septembre 2020
44
L'ethnie guiziga (19,4%). Toupouri (12,9%). Kéra, Massa et
Mousgoum (9,7%). Peuhl, Mandara, Marba, Mikiri, Ouzleme etKanouri
représente un taux le plus faibe (3,2%) (Tableau 10). Les hommes
representent 80,6%. Les femmes sont à 19,4%. ? Les niveaux
d'études des acteurs indirects enquêtés à
Pette
Concernant les niveaux d'étude, la majorité n'a pas
fréquenté l'école (tableau 11). Pette est une zone rurale
où les ecoles sont éloignées.
Tableau 11. Les niveaux d'études des braconniers
enquêtés à Pette
Acteurs
|
Niveau d'étude
|
Sexe
|
École primaire
|
École secondaire
|
Enseignement supérieur
|
Rien
|
TOTAL
|
Masculin
|
20,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
80,0%
|
100%
|
|
Féminin
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
100%
|
100%
|
TOTAL
|
16,1%
|
0,0%
|
0,0%
|
83,9%
|
100%
|
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
Le résultat prouve que 83,9% sont des
illétrés. 16,1% ont fait l'école primaire (tableau 11).
1.2.3. La situation Matrimoniale des braconniers
enquêtés et la commercialisation de produits du braconnage dans le
temps à Pette
Dans la zone de Pette se diversifient sans distinction de sexe
quelque fois en fonction leur situation matrimoniale dans cette figure 11.
? La situation Matrimoniale des braconniers
Parmi ces acteurs, les hommes et les femmes marié(e)s
sont présent, carractérisé par des veufs ou veuves et des
célibataires sans enfants qui sont essentiellement des personnes les
plus impliquées dans les ventes des espèces braconnées.
Réponses en %
15000,00%
10000,00%
5000,00%
0,00%
Célibataire Marié Veuf TOTAL
8,20%
0,00% 9,60% 100%
22,70% 87,30%
86,30% 0,00%
25
féminin masculin effectifs
Statut martimonial
73
1
110
féminin
masculin
effectifs
les sexes
45
Source : enquête de terrain, septembre 2020
Figure 10. La situation matrimoniale
Les célibataires représentent 22,70%. 87,30% des
marié(e). Parmi ceux-là, les marié(e)s donnent le nombre
le plus important (Figure 10). Seules les femmes mariées sont
impliquées dans le braconnage avec 9,60%.
? La commercialisation de produits du braconnage dans
le temps.
En effet, 16 d'entre eux (les commerçants) ont
commencé il y a très longtemps (2535 ans) de commercialiser les
produits issus de la chasse. 13 personnes ont commencé il de cela 35-45
ans (tableau 12).
Tableau 12. La commercialisation de produits du
braconnage dans Le temps
Source ; enquête de terrain, Septembre 2020
La majorité des commercants sont impliqués dans la
vente de viande de brousse il ya entre 25-35 ans et entre 45-55 ans (100%)
confère le tableau 12.
1.2.3. Le marché de la commercialisation des
animaux sauvages à Pette
Les lieux d'approvisionnement en produits liés au
braconnage sont divers (Figure 12). De façon générale,
certains de ces lieux se situent aux bords du parc
national de Waza.
10
OWaza
10 0
I I
N
20 km
+ ·ina
Dagueunn
~Cchidi
13lamatokoarabe
Réalisée par : Haman Yaya , 26janvier
2021
Source : enquête de terrain complété par
SOGEFI, janvier 2020
14°13'12.000"E 1-1°18'36.0(111"E
14024'00.0110"E 14°29'2-1.000"E 14034'48.000"E
140.10'12.000"E 14°45'36.000"E 14°51'00.000"E
14°56'24.000"E t5°01 '48.000"E
GO
Légende
· Marchés les plus conscentrés
(100%)
· Marché le moins concentré
(83,2%)
· Marchés faibles (3,2%)
Localités
Routes principales Arrondissements
t_
z
ô
z
oc
14°13'12.000"E 14°18'36.000"E
1.4°4'00.000"E 14°29'24.000"E 14°34'48.000"E
14°40'12.000"E 14°45'36.000"E
14°51'00.000"E 14°56'24.000"E 15°01'48.000"E
11°04'12.000"N
Ganai
z
§ adoun ere 0
x 1v1 ./~,i~A `'- Cym.4~ (c) + ~Wirileo
· arba\ 1 oubou Modibo
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· ~luro Mokouba
dirme_waila ,i indirme
ANelouye+g
3aka
ogbatchaka
b- rech~
lerdira s
1/BlakessBlabline
n ar`é e_dangav ' A
· ' · _tarmou
issa_harde_m+
10°48'00.0U0"N
MVlahoulajounde
/Guebegue
iMouyoure_talla Jawan
TchokO
ehe
AVlazangai+
vaya.__
Igassa
Doulel . Ma
kalingaye
Mao'.
aDa
Bagariss
dje
hakam
I
abam
Tch
Ouro B
/Kidjemi Ngab oubbel
Illipadaye
· dka#177;
Ama
(buta
Ouro Abi
Sa°#jt
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1Kaoudjiga
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Djibir
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° aouli
ro
I I = gawa l
GTa': alan
Magdém
\' ûro Mougza
46
Figure 11. Les divers lieux de vente des produits du
braconnage
47
1.2.4. Les animaux vendus
Les animaux les plus vendus sont au nombre de 21 espèces.
En réalité, toutes les espèces qui sont concernées
(tableau 13) en fonction de Kilogramme qui est l'unité de mesure pour le
trafic.
Tableau 13. Les animaux vendus en
quantité (En Kg)
Les animaux vendus
|
La quantité En Kg
|
|
Indéterminé
|
Non
|
50-80Kg
|
150 Kg
|
200Kg+
|
TOTAL
|
Girafa camelopardalis
|
100%
|
100%
|
100%
|
40,70%
|
50,00%
|
45,20%
|
Canis Lupis
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
63,00%
|
66,70%
|
61,30%
|
Loxodontat SPP
|
100%
|
100%
|
100%
|
88,90%
|
100%
|
90,30%
|
Strichio camelus
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
63,00%
|
83,30%
|
64,50%
|
Panthera leo
|
100%
|
100%
|
100%
|
85,20%
|
100%
|
87,10%
|
Erythrocebus SP
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
55,60%
|
66,70%
|
58,10%
|
Pan troglodytes
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
59,30%
|
50,00%
|
58,10%
|
Gazella Spp
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
70,40%
|
83,30%
|
71,00%
|
Cobus SPP
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
85,20%
|
83,30%
|
80,60%
|
Python sebae
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
92,60%
|
100%
|
90,30%
|
Varanus Nicolitus
|
100%
|
100%
|
100%
|
81,50%
|
83,30%
|
83,90%
|
Panthera pardus
|
100%
|
100%
|
100%
|
74,10%
|
66,70%
|
77,40%
|
Phacochoerus aethiopicus
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
74,10%
|
83,30%
|
74,20%
|
Gagnetta-gagnetta
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
59,30%
|
83,30%
|
61,30%
|
Hystric SPP
|
0,00%
|
50,00%
|
50,00%
|
70,40%
|
83,30%
|
71,00%
|
Manis SPP
|
100%
|
100%
|
100%
|
66,70%
|
83,30%
|
71,00%
|
Cephalopus SPP
|
100%
|
100%
|
50,00%
|
63,00%
|
50,00%
|
58,10%
|
Numida meleagris
|
100%
|
100%
|
100%
|
70,40%
|
83,30%
|
74,20%
|
Vulpes Pallida
|
100%
|
100%
|
75,00%
|
48,10%
|
66,70%
|
48,40%
|
Feli silvestri
|
100%
|
50,00%
|
75,00%
|
40,70%
|
33,30%
|
45,20%
|
Hyena hyena
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
70,40%
|
66,70%
|
64,50%
|
TOTAL
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : enquête de terrain, septembre 2020
Ces espèces si haut (tableau XVI), faisaient et font
l'objet de trafic illicite qui reste et demeure un danger miminent pour la
faune. La majorité ne pèse pas les produits et d'autes aussi
disent qu'on ne les pèse pas en provenance de la brousse.
X : 10°48'00N. Y : 14°29'24E
Marché de Guinadji
48
Source : photo Haman Y. septembre 2020.
Photo 2. La viande de Python sabae
et Canis lupis au marché de Guinadji
Cette image (Photo 3) présente la photo de la peau
d'un Python sabae bien fraiche et d'un tas de viande près à vende
dans un marché du village (Guinadji, non loin de Doubbel (3Km)) samedi,
12 septembre 2020. Cette espèce est tuée pour sa viande et ses
dents, elle fait l'objet du braconnage. Canis lupis est un animal tres
intellient et actif dans le cadre de l'équilibre de
l'écosystème, il joue un role important dans la
prédation.
Selon les observations, plus animaux ont été
observés comme la viandes de l'écureille Scuirus vulgaris,
Chat sauvage commun Felis sylvestris SP, lièvre Canis Lepus.
Des varans du désert Varanus grissus et varan du nil
Varanus niloticus.Etc.
49
Conclusion
Au terme de ce chapitre, il était question d'identifier
et caractériser les différèrents acteurs du braconnage
dans l'Arrondissement de Pette (Extreme Nord du Cameroun). Le braconnage est
essentiellement une activité anthropicohumaine. En effet, les acteurs du
braconnage sont à la fois directs et indirects. Les acteurs du
braconnage sont à 93,40% des hommes, ils sont des chefs de famille et
parmi eux, 71,60% exercent cette activité pour le commerce des animaux
vivants et des parties de ces animaux ; 15,60% sont des chasseurs traditionnels
pour la subsistance de la famille ; les femmes représentent 6,60%. Les
acteurs indirects sont issus des diverses zones de provenance. Les
célibataires et les veufs (ves) représentent 19,40%. 61,30% des
marié(e). Parmi ceux-là, les marié(e)s donnent le nombre
le plus important. Les hommes sont majoritaires.
50
Chapitre 2. Les facteurs du braconnage
Introduction
Le braconnage existe depuis très longtemps (90 -100
ans) à Pette. Presque la totalité de la faune sauvage de Pette
subie une diminution croissante de son effectif à partir des
années 2000. Ainsi, plusieurs se trouvent aujourd'hui dans une situation
très délicate comme les grands mammifères. Pour comprendre
les raisons qui expliquent l'empleur de ce phénomène, il sera
nécessaire de mettre en évidence ses facteurs. Le problème
ici c'est que les facteurs qui expliquent la recrudescence du braconnage
à Pette sont encore à carractériser. L'objectif
visé est de carractériser ces facteurs qui ont emplifié le
phénomène entre 2000 et 2020. Pour ce faire, notre méthode
reste les enquêtes du terrain auprès de ces chasseurs (110), des
chefs des villages (30) et les commerçants des produits fauniques (31)
et des donnés fournis par les pouvoirs publics tel que les structures de
MINADER/EN, INS et MINFOF/EN.
2.1. Les facteurs qui emplifient le braconnage à
Pette.
Les facteurs du braconnage sont d'ordre : économique ;
Institutionnelle ou règlementaire ; sociale. Les tous sont
simplifiés comme suit (tableau 14).
Tableau 14. Facteurs du braconnage
Les raisons d'aller braconner
|
Effectifs
|
Résultats en %.
|
Le plaisir
|
19
|
16,80%
|
Pauvreté
|
73 64,60%
|
Activité agricole ne donne plus
|
24
|
21,20%
|
Chômage
|
32
|
28,30%
|
Total.
|
110
|
100%
|
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
Les chasseurs braconniers comptent que 64,40% (tableau 14)
partent en brousse à cause de la pauvreté. Ils n'ont pas d'autres
option étant donné les animaux sont gratuits et ne sont pas non
plus contrôlé par l'ignorance. Ils partent pour subvenir aux
besoins de leurs familles et pour eux même. Le conflit entre les animaux
sauvages et les hommes est aussi présent dans la mesure où ces
animaux viennent détruire les champs par le déterrement des
semences pendant le moment de semis au mois de juin et juillet, par la suite,
ils apparaissent quand les plantations ont grandi pour se cacher là et
se nourrir des sorghos saisonniers et Mouskwari dans les mois de novembre,
décembre, janvier, février et mars. Le braconnage par plaisir est
pratiqué pour les populations
51
locales et surtout la communautaire à usage familial
d'un groupe de 100 à 300 personnes et par une fois la semaine les taux
de pourcentage sont croissants (tableau 14).
Tableau 15. Les causes du braconnage rapport aux
activités principales exercée par les personnes
enquêtées.
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
Les enquêtes (Tableau 15) montrent que, c'est plus les
agriculteurs qui pratiquent le braconnage pour des raisons suivantes : ces
personnes soutiennent l'idée selon laquelle, c'est la pauvreté
avec 60,7%. D'autres personnes disent que, le chômage est leur motif
d'aller braconner avec 58,3%. Chez les autres personnes soutiennent
l'idée selon laquelle, la chute dans les activités agricoles est
la pprincipale d'aller braconner avec 67,4% et vendre les produits issus du
braconnage afin de combler le vide d'un total de 61,9%. Les éleveurs,
32,1% partent à cause de la pauvreté. 38,9% à cause du
chômage. Les 26,1% affirpment que par ce que d'autres activités ne
donnent plus. Ils tuent ces espèces pour la seule raison : les grands
prédateurs (panthera leo, panthera pardus, hyaena-hyaena, Canis
lupus et felis silvsetris) attaquent les bétails dans les cheptels.
Les artisans qui braconnent à cause de la pauvreté sont restreint
avec 4,5%, une personne braconne à cause du chômage soit 2,8% et
par ce que d'autres activités ne donne plus sont à 4,3%.
2.1.1. Le facteur économique qui justifie le
braconnage à Pette
Etant donné que Pette est une zone rurale, les
agriculteurs représentent un taux de 96,9% d'apes les enquêtes. La
baisse de production dans les secteurs agricoles contraint les agriculteurs
à rechercher d'autres sources de revenus. La faune et la flore,
ressources habituellement considérées comme don du ciel, se
trouvent aux premiers rangs des alternatives. C'est particulièrement
vrai pour les agriculteurs lors des périodes de soudure, de disette ou
de famine. Le circuit parallèle de la "viande de
52
brousse" (viande d'animaux sauvages) est un très bon
exemple de secteur informel. Nous avons fait une corrélation de la
situation matrimoniale et les principales causes du braconnage dans le tableau
17qui a permis de voir qui est les plus impliqué.
Tableau 16. Les raisons D'aller braconner par rapport
situation matrimoniale
Source : enquête de terrain, septembre 2020
C'est plutôt les mariés c'est-à-dire, ceux
qui ont des charges familiales qui sont plus impliqués dans le
braconnage dont 79,7% braconnent à cause de la pauvreté, 71,4%
à cause du chômage et 65,6% d'autres car d'autres activités
ne donnent plus alors que les célibataires moins impliqués
(tableau 16). La statistique de rendement agricole de 2000 à 2018
démontrant la baisse de la productivité dans les filières
agricoles comme la cause principale du braconnage (tableau 17).
Tableau 17. Production des principales cultures en
2000-2018
Speculations
|
L'an 2000 à 2018
|
Production
|
Superficie (Ha)
|
Rendement (T/Ha)
|
Production(Tonne)
|
Sorgho SP
|
352058
|
1,43
|
501805
|
Sorgho SS
|
198537
|
1,43
|
283026
|
Maïs
|
134 609,00
|
2,15
|
288883,00
|
Mil penicillaire
|
24080
|
1,02
|
24474
|
Riz (paddy)
|
41292
|
3,82
|
157608
|
Niébé
|
111286
|
1,04
|
116207
|
Arachide
|
97 609,00
|
1,19
|
115962,00
|
Soja
|
16025
|
1,86
|
29866,00
|
Voandzou
|
22747
|
1,23
|
27949,00
|
Manioc
|
1539
|
17,67
|
27199,00
|
Patate douce
|
6658
|
15,98
|
106407,00
|
Oignon SP
|
3041,01
|
17,28
|
52563,59
|
Oignon SS
|
5344
|
1,12
|
12232,00
|
Coton
|
4422
|
1,1
|
234,00
|
Source : Dr. Institut National de statistique direction
Extrême-Nord, Septembre 2020
Les années commençant de l'an 2000 à 2018
(Tableau 17), le rendement agricole à baisser drastiquement dans cet
arrondissement de Pette. Ce qui pousse les populations à se diriger vers
la forêt et piller la faune sauvage pour combler le vide.
53
Du coup, les grandes espèces ont commencé
à disparaitre comme le cas de la famille de félidé
(pandera leo ; acmonys jabatus, pandera pardus), Bovidé
(Tradelaphus derbianus, gazella dorcas, Addax nasamaculatus, Kobus
ellipsiprymnus defasse).
2.1.2. Les facteurs institutionnels et
réglementaires comme cause du braconnage
L'insuffisance du personnel en quantité et en
qualité (PNS au Cameroun : 230 gardes 1.825 gardes normes UICN).
Pour le cas de notre zone d'étude, lors des
enquêtes il y'avait que 02 agents forestiers formés et sont des
catégories de technicien des forêts pour une superficie de 700
Km2 composé d'un chef de poste et son agent, alors
l'écart par rapport aux normes, 500 km d'une zone forestière, il
y a au moins 12 agents selon la norme, plus un chef de poste (ingénieur
de travaux) donnant un nombre de 13 selon les entretiens.
Au contraire, on constate un écart de 11 personnes. Par
rapport à la norme de UICN Selon la délégation
régionale de MINFOF de l'Extrême-Nord, depuis 2004, l'Etat lance
un nombre inférieur ou égale 30 chaque année pour une
formation de 3ans et puis, l'Etat recrute sous forme indirect, c'est qui ne pas
la même chose de ce qui se passe dans d'autres ministères.
Les investissements sont insuffisants. Ce manque favorise le
braconnage de façon générale dans le pays par
l'insuffisance des cadres et personnels des eaux et forêts.
L'école de faune de Garoua qui est une institution parapublique
internationale recrutant des fonctions déjà connus en Afrique
centrale.
Elle ne forme pas les jeunes diplômés
chômeurs qui devaient combattre. Insuffisances AP (plan de gestion) : les
actions gouvernementales de la faune sauvage sont précaires. Dans
l'arrondissement de Pette, nous n'avons observé que 5 agents de
patrouille. Conditions de travail des éco-gardes. L'enquête de
terrain à la direction du MINFOF après des observations montre
que les hommes de terrains dans le bureau de MINFOF de Pette, ont de moyen de
transport de patrouille en mauvais état. Dans le cadre des dotations :
« Ici il n'y a pas de dotation (tenues, chaussures, etc.
ndlr.).
54
Quand le ministère des forêts et de la faune
(MINFOF) prétend faire une dotation, ils viennent dans une unité
où il y'a 60 forestiers par exemple et donnent 8 tenues, sans
chaussures, et ils demandent aux autres d'acheter eux-mêmes les leurs
», déclare un forestier que nous avons interrogé. Une tenue
de forestier est vendue entre 20 000 et 25 000 francs CFA au quartier. Un
forestier recruté avec le CEPE a un salaire déclaré de 50
000 francs CFA par mois sans prime. Celui recruté avec le Bepc a un
salaire 80 000 francs CFA par mois.
Mais le forestier camerounais attend parfois 2 ans à 4
ans pour commencer à percevoir ce salaire (tableau 18). Depuis 2 ans
déjà, il n'y a pas d'avancement, pas de paiement de primes dans
ce corps. Contrairement au Tchad, les conditions de rémunération
se lève à 130 000 CFA (255 US$) et bien encadré. La manque
d'énumération des agents de terrain au Cameroun va favoriser le
braconnage dans a mesure où ces agents n'auront pas d'autres choix que
de comploter avec les braconniers ce qui cause le pillage des ressources
fauniques aussi dans forêts communautaires de Pette. D'ailleurs, dans
cette condition de la gestion des agents forestiers n'incite pas les jeunes
à faire ces tels concours.
Voila pour quoi beaucoup des chercheurs d'emploi
détestent être eaux et forêt car cette profesion est
negligée, un agent forestier de la route est mal habillé avec de
salaire très bas et le concour est indirect, le jeune écogarde de
poste de contrôl forestier et de chasse de Monsieur Likmo agé de
39 ans dans sa thèse de temoigne que :« Les jeunes ne veulent
faire le concours des eaux et forêts à cause de la corruption et
de salaire très bas et des maltraitence carractérisé le
moyen de transport absents. Concernant la persistance du braconnage à
Pette, nous savons tous qu'il existe la complaisance du personnel chargé
de la protection de la faune sauvage s'expliquant par manque de rigueur,
l'inertie gouvernementale, la malhonnêteté des Eco gardent) qui
nouent des rélations fraudeules avec les braconniers noctures. Quand
ceux si partent en brousse et tuant des gibiers, le chef a sa part aussi «
le tchoko) ».
Tableau 18. Les conditions du travail
des écogardes et selon les normes de UICN
Diplôme
Niveau Probatoire et Baccalauréat série D ; C
diplôme d'ingénierie des travaux en eaux et forêts
Niveau BEPC
Etat actuel
|
Normes UICN
|
Grade
|
Matériel
|
Tenus du
travail
|
Outil (moyen de transport)
|
Salaire en
FCFA
|
Niveau (Diplôme)
|
Grade
|
Matériel
|
Tenus du
travail
|
Outil (moyen de transport)
|
Salaire
|
Chef de
|
Couteau
|
Une
|
Une
|
80000
|
Niveau
|
Chef de
|
Une
|
01
|
Une
|
130OOO
|
poste (technicien des eaux et forêts)
|
|
ténue chaque année
|
moto AG AX 100
|
FCFA
|
BEPC
|
poste (Technicien supérieur des eaux et forêts)
|
arme
|
ténue chaque 06 mois
|
voiture
|
FCFA
|
Les agents
|
Couteau
|
Une
|
Pas de
|
16000
|
Niveau
|
Agent du
|
Une
|
01
|
Une
|
50000
|
du terrain
|
|
ténue chaque année
|
moyen de
transport
|
FCFA
|
CEP
|
terrain (Technicien des eaux et forêts)
|
arme
|
ténue chaque 06 mois
|
moto AG AX 100
|
FCFA
|
Ecarts
|
Chef de poste
Les agents du terrain
Tenus du travail
Une ténue chaque année sans les chaussures
Une ténue chaque année sans les chaussures
souvent
Outil (moyen de transport)
Pas de moyen de transport
Pas de moyen de transport
Salaire en FCFA
Niveau (Diplôme)
Niveau BEPC
Niveau CEP
Matériel
Couteau
Couteau
Grade
50000FCFA
34000 FCFA
55
Source : UICN et MINFOF Diamaré, decembre
2020
56
Loi jugée discriminatoire ou inéquitable
(populations locales comprennent mal comment on leur interdit la chasse pour se
nourrir et autorise aux touristes pour s'amuser). En fin, les poputions
ignorent les lois et textes consernant la protection de la faune sauvage.
Puisque, la marorité n'est pas allé à l'école,
alors que ces dernières sont en français. Pour montrer que le
rôle de l'Etat précaire dans la gestion de la faune sauvage et de
lutter contre le braconnage, la recette de l'Etat a été
collecté au niveau de la délégation de MINFOF pette entre
2016 à 2018 dans le cadre général. Cette recette baisse en
2018 pour démontrer la négligence de l'Etat pour le monde
forestier au Cameroun. Loi jugée discriminatoire ou inéquitable
(populations locales comprennent mal comment on leur interdit la chasse pour se
nourrir et autorise aux touristes pour s'amuser).
Tableau 19. Evolution des recettes
recouvrées par les régies des forêts et de la
faune dans l'Extrême Nord de 2013 à
2018
Année
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
En FCFA
|
29403410
|
12566890
|
16 264924
|
15504680
|
14283534
|
9 470245 6474212
|
Source : INS/DR-MINFOF, septembre 2020.
L'évolution des recettes recouvrées par les
regies des fôrets et de la faune dans l'êxtrème Nord de 2013
à 2018 est decroissante, quittant de 29403410 FCFA en 2013 à
9470245 soit une baisse de 19933165 de FCFA. La complaisance du personnel
chargé de la protection de la faune sauvage s'explique par l'absence de
rigueur dans l'application des lois et textes réglementaires. Cette
inertie gouvernementale est une faveur pour les braconniers et profité
aussi par la malhonnêteté des Eausx et forêts qui mettent en
application le « tchoko » qui veut dire que lon paye seulement.
2.1.3. Le facteur socio-culturel du braconnage
à Pette
Plusieurs éléments sociaux favorisent le
braconnage. Selon les enquêtes du terrain auprès de chasseurs
braconniers (tableau 19). Le facteur social lié au braconnage est
à l'origine de plusieurs causes : la pauvreté, l'explosion
démographique et le conflit homme-faune sauvage qui sévit dans
cet arrondissement. Tableau 20. Les causes du braconnage
Sexe Pauvreté
|
Chômage
|
Faible revenue agricole
|
TOTAL
|
Femmes 96,7%
|
11,1%
|
33, 3%
|
100%
|
Hommes 94,6%
|
40,9%
|
94,8%
|
100%
|
Total 95,65%
|
26,0%
|
64,05%
|
100%
|
Source : enquête de terrain auprès des
chasseurs, Septembre 2020
? Pauvreté et le chômage comme cause du
braconnage
Par le dernier recensement opéré en 2005 qui est
le dernier recensement général de la population, l'arrondissement
de Pette compte 37125 hbts (vivant sur une superficie de 700 Km2).
Selon le troisième recensement dans les ménages effectués
en 2007 par L'institut national de statistique au Cameroun, il y a 90,4% des
pauvres. En 2014, L'INS effectue son quatrième recensement que 21657488
des personnes pauvres soit un taux de 37,5%. Equivaut à dire que 8088876
des personnes plus pauvres avec 339 FCFA par adulte et par an qui sont des
personnes qui ne disposent même pas 931 FCFA par jour pour subvenir
à leurs multiples besoins et fin de se nourrir et prendre soin de leur
Famille.
En effet, les enquêtes de terrain (tableau 20)
révèlent que 93 personnes parmi les braconniers ont un revenu
hebdomadaire de 2000 FCFA. 03 personnes ont Moins 5000FCFA, 04 personnes ont
Moins 10000 FCFA, 03 personnes ont Moins 15000 FCFA, 02 gagnent Moins 17000
FCFA, 03 moins de 20000 FCFA, O1 personne moins de 25000 FCFA et 30000 FCFA par
semaine.
Tableau 21. Les revenus
hebdomadaires.
Le revenu hebdomadaire
|
Nombre des citations
|
Fréquences en %.
|
2000 FCFA
|
93
|
84,54%
|
Moins 5000 FCFA
|
3
|
2,70%
|
Moins 10000 FCFA
|
4
|
3,60%
|
Moins 15000 FCFA
|
3
|
2,70%
|
Moins 20000 FCFA
|
3
|
2,70%
|
Moins 25000 FCFA
|
3
|
2,70%
|
Moins 30000 FCFA
|
1
|
0,90%
|
Total
|
110
|
100%
|
Source : enquête de terrain, juillet 20202.
En effet, si on divise ces revenus gagnés par jour pour
chaque personne par cette formule :
??h
????= 1S
Rh = revenue hebdomadaire en FCFA ; Rj = revenues
journalières en FCFA 1S =semaine = 07 jours
57
2000
On a : ???? = = 285, 71 FCFA pour les 93
chasseurs équivaut à 84,54% lorsqu'on
7
effectue cette calcule qui exprimé cette formule :
Moyenne (en %) = Np
???????? X 100
=> Moyenne (en %) = 93
110 X 100= 84,54 %. Pour savoir le revenu
annuel pour chaque chasseur, on a cette formule : ??a (Revenu
annuel)= Rj X 12??o???? or 12 mois
58
= 365. RA = 285,71 FCFA× 356 = 104284,15 ????????. Donc,
chaque personne gagne 104284,15 ???????? pour la majorité des
braconniers (93 personnes). Pour ceux-
5000
là qui ont 5000 FCFA par semaine => R] = = 714,28
???????? représentant un taux
7
de 2,70% = >RA = 714,28 FCFA× 356 = 269714,28 ????????.
Pour ceux qui ont
10000
moins de 10000 FCFA par semaine: R] = = 1428,57 ????????
représentant un
7
taux de 2,70% ; RA = 1428,57 FCFA× 356 = 512428,57 ????????.
Pour ceux qui ont
moins de 15000 FCFA par semaine: R] = 15000
7 = 2142,85 ???????? représentant un
taux de 3,60% ; RA = 2142,85 FCFA× 356 = 782142,85 ????????.
Pour ceux qui ont
20000
moins de 20000 FCFA par semaine: R] = = 2857,14 ????????
représentant un
7
taux de 2,70% ; RA = 2857,14 FCFA× 356 = 1042857, 14
????????. Pour ceux qui
25000
ont moins de 20000 FCFA par semaine: R] = = 3571,42 ????????
représentant
7
un taux de 2,70% ; RA = 3571,42 FCFA× 356 = 1303571, 42
????????. Pour ceux qui
ont moins de 20000 FCFA par semaine: R] = 30000
7 = 4285,71 ???????? représentant
un taux de 0,90% ; RA = 4285,71 FCFA× 356 = 1564285,71
????????.
La majorité des chasseurs (84,54%) dont 93 personnes ne
disposent même pas un revenu >300 Fcfa par jour dans leurs poches
(tableau 21). L'Extrême-Nord compte 38,8%. Près des 8 chefs de
ménage vivent sous le seuil de pauvreté extrême sur 10 et
qui représente un taux 77,3% au Cameroun. La pauvreté bat sa
pleine campagne dans cette partie du Diamaré. La pauvreté touche
tout le monde et selon notre enquête, cette dernière à
pousser le gens à se lancer dans cette activité. Le Seuil est de
65,59% selon ECAM. La descente sur le terrain confirme que 95,65% sont
poussés par la pauvreté d'aller en chasse. 26,0% parmi ces
personnes. 64,05% disent que par ce qu'il y a baisse de rendement dans
l'agriculture. Pour prouver cette assertion qui a été
démontré par institut nationale de Statistique, nous avons
enquêté les braconniers dans cet Arrondissement de Pette
constituant les acteurs directs du braconnage concernant l'évolution de
population. En effet, nous somme intéresser sur le nombre des enfants
sous la charge ; sur les dépenses hebdomadaires (en Franc FCFA), sur la
ration alimentaire hebdomadaire (en Franc FCFA) et les revenus que gagne chef
de famille (en Franc FCFA).
59
Le nombre des enfants sous la charge par chasseur père
de famille : Nous avons comparé le nombre des enfants en charge par
rapport aux activités de chaque chef de famille et le résultat
est classé dans le tableau 22.
Tableau 22. Activités de père de famille
par rapport au nombre des enfants en charge
Source : enquête de terrain, septembre 2020
Les résultats montrent que 100%, des commerçants
ont des enfants (tableau 22). Les artisans suivent avec 50,0%. Les
éleveurs sont à 35,1% et les agriculteurs Représentent
32,9%. Mais ceux qui ont plus des 12 enfants sont ces mêmes agriculteurs
avec 11%, les éleveurs les suivent avec 5,4%.
Le braconnage est une pratique très fréquente
dans tout Pette, dapres les analyses, tous ces derniers temps, on a
enregistré un taux important d'explosion démoraphique.
Le nombre des enfants en charge ont été
comparés aux dépenses et le résultat sont majoritaire
(tableau 23).
Tableau 23. Le nombre des enfants en
charge avec dépense hebdomadaire
Source : enquête de terrain, juillet 2020.
Le résultat montre que ceux qui ont moins des charges
gagnent plus d'argents (tableau 23). Ceux qui ont plus des charges familials
dépensent aussi plus. Le resultat du terrain revèle que ces
pauvres chasseurs et braconniers sont obligé d'exercer cette
activité car, il faut qu'ils s'occupent de leurs familles.
60
Tableau 24. Le nombre des enfants en charge par rapport
à la Ration alimentaire hebdomadaire
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
Ceux qui dépensent moins de 5000 FCFA sont ceux-là
qui ont plus des charges familiales c'est-à-dire les chefs de famille
qui ont (tableau 24). Ceux là ont des enfants entre 6 à plus de
12 enfants.
Tableau 25. Les enfants en charge.
Source : enquête de terrain, juillet, 2020
Le résultat montre que les personnes dont la tranche
d'Age variant entre 25 à 35 ans ont plus des enfants. (Tableau 25).
? Régime matrimonial tranche d'ages des
braconniers enquêtés. Ces figures donnent le
résultat des enquêtés pour le matrimoniale.
A
B
Source : enquêtes de terrain, Septembre 2020.
Planche 4. Régime matrimonial tranche d'ages des
braconniers enquêtés.
61
Les enquêtes montrent que la tranche d'âge de 35
à 45 ans a 2 à 3 femmes (B). L'âge entre 45 à 55 ans
est plus nombreux. Suivant cette analyse, il en découle que la polygamie
(A) est la cause de la pauvrété car s'il y a d'enfants à
prendre en charge et que la source de revenus est incertaine c'est un
problème (figure 16). Les 110 chasseurs braconniers interrogés
pour cette étude désignent la pauvreté comme la principale
motivation du braconnage. Ce facteur peut revêtir des deux formes.
Premièrement, le braconnage peut être une réponse directe
pour satisfaire à des besoins de subsistance. C'est le cas des chasseurs
communautaires.
Deuxièmement, le braconnage peut servir à
générer des revenus additionnels au-delà de ce qui est
nécessaire pour répondre aux besoins de base, il s'agit des
braconniers professionnels de commerce d'espèces sauvages ou produits
sauvages. Les possibilités d'emploi manquent, notamment pour les jeunes
de la communauté qui favorisent des activités
génératrices de revenus rapides. La chute des prix des produits
agricoles face aux prix élevés payés pour des produits du
braconnage sur le marché international. Les effets du conflit
hommes-faune (CHF) sur les agriculteurs, et l'absence d'indemnisation pour les
dommages. Le manque d'investissement par l'État dans le
développement rural. Les braconniers interrogés dans les villages
à l'entour de la forêt communautaire de Pette s'accordent pour
dire que la pauvreté est le facteur principal du braconnage (66,40 %)
(Tableau 25), avec des motivations qui vont d'un besoin
ponctuel pour un surcroît de revenus à un enrichissement à
plus long terme, amplifié dans une minorité de cas (92,20 %) par
un ressentiment envers le fait que l'accès aux ressources de la faune
est limitée en raison des efforts de conservation et que les animaux
sont disparus.
2.1.4. L'explosion démographique comme cause du
braconnage et le Conflit
Homme-faune sauvage à la cause du braconnage
? L'explosion démographique comme cause du
braconnage
Avec la croissance démographique, les besoins globaux
augmentent, la pression sur toutes les ressources naturelles est
impérative. Déboisement, extension de l'emprise agricole,
appauvrissement des sols, augmentation de la pression de chasse en sont les
traductions les plus communément constatées.
62
Figure 12. Carte de l'implantations humaines à
Pette depuis les années 2000 jusqu'à 2020.
Les habitants se voient donc obligés de se retourner en
brousse pour cueillir les
animaux sauvages considérés comme matière
prémière.
Tableau 26. Population de la commune de Pette par zone de
résidence et par Sexe
Cantons
|
Villes
|
Villages
|
Zones rurales
|
3
|
03
|
116
|
113
|
Population
|
|
Sexes
|
|
Années
|
Population totale
|
Hommes
|
Femmes
|
2005
|
37125
|
18679
|
18446
|
|
2015 50319
|
25317
|
25001
|
63
total
|
87444
|
43996
|
43447
|
Augmenation
|
13194
|
6638
|
7001
|
Population par zone
|
Total
|
Hommes
|
Femmes
|
Population zone urbaine
|
12,18%
|
6,18%
|
6%
|
Population zone rurale
|
43,52%
|
21,91%
|
21,61%
|
Total
|
55,70%
|
28,09%
|
27,61%
|
Source : PCD Pette, PNDP, décembre 2014, Exploitation
des données du RGPH de 2005
Les données de la population de Pette pour 2005 ont
été comaprées aux données de 201. On constate qu'en
2015, cette population a très vite augmenté. On est passé
de 37125 habitants en 2005 à 50319 habitants en 2015 ; soit une
augmentation de 13194 avec un taux d'accroissement naturel de 13,19%. La
population de Pette est majoritairement rurale (Tableau 26) avec un total de
43,52% dont les hommes comptent 21,91% et les femmes 21,61% alors qu'on
enregistre quant à la Population zone urbaine un total de 12,17%. 6,17%
de Sexe masculin et 6,00% de sexe féminin. Ce boom démographique
a eu des conséquences considérables sur la faune sauvage dans cet
Arrondissement par ce que les habitants ont occupé les biotopes sauvages
qui est sans doute la cause du conflit homme faune sauvage à Pette
considéré comme la cause du braconnage.
? Le Conflit Homme-faune sauvage à la cause du
braconnage
Les conflits homme-faune sauvage c'est typiquement une
rivalité incessante directe et indirecte intensive pour des ressources
entraînant un mal individualisé réel ou perçu envers
la faune, les Hommes ou leurs propriétés et les biens. La
dégradation des pâturages par le bétail restreint elle
aussi l'aire de distribution de la faune sauvage qui se trouve en concurrence
avec le cheptel domestique, tout au moins pour les espèces à
régime alimentaire principalement passeur comme Gazella rufifrons. Ces
dégradations peuvent être quantitatives (réduction globale
de la biomasse végétale) mais aussi qualitatives (disparition des
plantes pérennes au profit des annuelles, régression des plantes
les plus appétées). Ces dégradations s'opéraient
déjà il y a un demi-siècle : dans les contrées de
Maroua (Extrême-Nord du Cameroun) en et Pette en particulier, l'effectif
des troupeaux (de bétail) est déjà excessif et il conduit
à un appauvrissement des savanes. Ce conflit est à la cause
déterminante du braconnage à Pette entre ces animaux sauvages et
les pasteurs et agriculteurs. Ils dérangent les hommes soit par combat
caractérisé par les attaques ou agressions directes et soit
aussi
64
ravager les champs et détruisent les semences pendant
la saison sèche et pluvieuse (tableau 27) et des canis lupus
(Loups) sur les troupeaux de moutons à Alagarno, 2019). Parmi les
personnes enquêtées, la majorité partage les mêmes
points de vue, la figure 13 expose le résultat.
Tableau 27. Statistique de conflit
hommes faune sauvage.
Années
|
Les destructions
|
Les animaux
|
Saison
|
Temps
|
Lieux
|
1997-1998
|
10 Hectares des champs detruits
|
Phacochoerus aethiopicus ; Loxodonta Africana
|
Saison de pluie
|
La nuit
|
Badadaye et Toudka
|
2002-2003
|
Maisons détruites, 5 hectares de champs sp
déterrés et perte vie humaine (03)
|
Loxodonta Africana et panther Leo ; columba livia et
oiseaux migrateurs
|
Saison de pluie
|
Le jour-nuit
|
Amkayé et Ngermé
|
2007- 2008
|
11 Pertes des vies humaines et des champs de SP
déterrés et ravagées
|
serpent, oiseaux migrateurs, gazella dama ; Kobus kob
kob
|
02 Saison
|
La nuit
|
Au bord de la route vers Waza
|
2011-2012
|
05 hectares des champs de SP detruits
|
Loxodonta Africana, Erithrocebus patas
|
Saison de pluis
|
Le jour
|
Malam, AMahairi et Toudka
|
2014-2015
|
Perte de vie humaines (02) ; 071/4 de champs SP et des maisons
détruites
|
Loxodonta Africana ; panther pardus
|
Saison de pluies
|
La nuit et le jour
|
Nyiwadji, Fadaré
|
2018-2019
|
Attaques des 110 moutons, et 1/4 d'hectares detruits
|
Canis lupis, Phacochoerus aethiopicus
|
Saison de pluies
|
La Nuit
|
Alagarno et Habillé
|
Source : enquête de terrain, septembre 2020.
Le nombre d'observations
150
100
50
0
2/Semaine 3 à 7/semaine Indeterminé
4/semaine 10/Semaine 5/Semaine TOTAL CIT.
Fréquence d'attaque
Nb. cit. Expon. (Nb. cit.)
Source : Enquête de terrain, Septembre 2020
Figure 13. La fréquence de Conflit Homme Faune
Sauvage à la cause du
braconnage
Ces animaux détruisent chaque année des hectares
des champs (figure 13) dans
cet Arrondissent et entraine une perte importante des biens
sensé nourrir les
65
populations dont la superficie est évaluée
à plusieurs hectares. Il s'agit des champs de mil saisonniers (sorgho
SS) et les Champs de contre saison « Karal » (Sorgho SP) ; des champs
et des cotons et même la culture des niébés dont la
majorité reste indéterminé et constater (tableau 27). A
cause de la restriction de l'habitat naturel des espèces dues au
développement outrancier des populations humaines, les surfaces
agricoles et l'élevage rentrent en concurrence directe avec la faune
sauvage à proximité. D'un côté les prédateurs
(Panthera leo, Panthera pardus) préfèrent attaquer le
bétail sans défense, les éléphants se nourrir
aisément dans les champs, et de l'autre les agriculteurs et
éleveurs voient leur maigre patrimoine ponctionner par les animaux
sauvages, bien évidemment sans aucune compensation financière.
L'opposition qui en résulte alors se caractérise par des actions
délibérées des populations humaines pour se venger des
agressions des animaux. Il peut s'agir de tirs directs, de pièges,
d'empoisonnement, c'est un braconnage de représailles.
Tableau 28. Les Animaux perturbateurs dans les champs et
la manifestation du Conflit homme-faune comme cause du braconnage.
Animaux perturbateurs dans les champs
|
|
Manifestation du Conflit homme-faune
|
Les noms des animaux
|
|
Déterrement de semence
|
Ravage des
champs
|
TOTAL
|
Loxodonta SPP (éléphant)
|
|
0,0%
|
0,0%
|
22,7%
|
Phacochoerusaethiopicus (Phacochères)
|
|
60,0%
|
53,3%
|
44,5%
|
Columbia livia (Pigeon)
|
|
70,3%
|
6, 3%
|
28,2%
|
Perdrix spp (Perdrix)
|
|
73,0%
|
0,8%
|
25,5%
|
Numidia meleagris(Pintade)
|
|
40,3%
|
6,7%
|
15,5%
|
Oiseaux migrateurs
|
|
22,5%
|
20,0%
|
17,3%
|
Ongulae familia (famille d'onguleé)
|
|
10,0%
|
15,6%
|
7,3%
|
Pan troglodytes (chimpanzé)
|
|
31,3%
|
22,2%
|
23,6%
|
Xerus erythropus (écureuils)
|
|
35,0%
|
10,0%
|
20,0%
|
Erythrocebus (Singe)
|
|
28,7%
|
37,8%
|
22,7%
|
TOTAL
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
Les animaux prédateurs
Hommes-bétails
|
|
Les nombres d'attaques humains et
bétail
|
Les noms des animaux
|
15/Mois
|
Indéterminé
|
10/mois
|
Total
|
Vulpes rueppelli (Rénard)
|
|
30,8%
|
0,0%
|
23,5%
|
29,1%
|
Panthera leo (Lions)
|
|
36,3%
|
0,0%
|
17,6%
|
32,7%
|
Panthera pardus (Panthère)
|
|
12,1%
|
0,0%
|
0,0%
|
10,0%
|
Canis lupus (Loup)
|
|
57,1%
|
0,0%
|
17,6%
|
50,0%
|
Hyaena hyaena (Hyène)
|
|
15,4%
|
0,0%
|
5,9%
|
13,6%
|
Les reptiles (serpent)
|
|
1,1%
|
0,0%
|
5,9%
|
1,8%
|
Tous ces animaux font partie
|
|
5,5%
|
100% 58,8%
|
15,5%
|
TOTAL
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : enquête de terrain, juillet 2020.
66
Le conflit homme faune sauvage est un est une cause du
braconnage, car les gens ne vont céder face à cette menace, alors
pour se protéger et protéger ces ressources, les gens vont les
combattre par plusieurs manières : par poison et chasse direct et par le
combat direct et pourchasse. Le conflit homme faune sauvage est aussi la cause
du braconnage à Pette.
La population se voit obligé de se protéger et
protéger ses biens sociaux-économiques et pour. Pour cela, les
gens utilisent tous les moyens. Cependant, la loi quant à elle, lutte
contre cet abattage illégal de ces animaux agissant par instinct.
L'Arrondissement de Pette est caractérisé par les agriculteurs
(88,2%) et les éleveurs (40,9%) selon l'enquête faites
auprès des chasseurs braconniers dans le tableau 28.
2.2. La fréquence du braconnage ; commercialistion
et distination des ses produits ; les aniamux sollicités et le moyen de
transport à Pette
Le braconnage est fréquent dans Pette. Les populations
n'ont rien à faire d'autre chose.
Tableau 29. La fréquence du
braconnage Pette.
Type de braconnage
|
Annuelle
|
Mensuelle
|
Saisonnière
|
Périodique
|
Braconnage communautaire
|
48 Fois
|
4
|
Saison sèche
|
Matin
|
Braconnage commercial
|
144 fois
|
12
|
Saison sèche et pluvieuse
|
Jour - nuit
|
Source : enquête de terrain, juillet 2020
Le braconnage existe depuis longtemps dans l'Arrondissement de
Pette (tableau 29), à cause de sa situation rurale et vide des hommes.
Plusieurs personnes partent braconner pour la commercialisation de ces produits
surtout nuit et jour. Evidemment, cette fréquence est la cause profonde
de l'épuisement de la faune sauvage à Pette. 144 fois par an donc
céci est existe depuis bout temp, dépuis l'année 2000
jusqu'à 2019. Donc 19 ans plus tard. 144 X 20 ans = 2880 fois, sans
compter d'autres personnes venant hors Arrondisement de Pette.
67
Tableau 30. Lieu du braconnage dans le
temps
Source : la fréquence du braconnage au fil des
années
Les gens braconnent dans la l'Arrondisement de Pette, au sein des
zones de cette parti de partie de Waza depuis près de plus de 50 ans.
2.2.1. Fréquence du braconnage à
Pette
Beaucoup d'entre les braconniers choisissent entre le jour et
la nuit pour aller faire leur opération. Il s'agit de l'opération
nocturne et diurne. Le braconnage nocturne : c'est un braconnage qui se fait
dans la nuit par ce que la plupart des animaux qui sortent la nuit comme des
grands prédateurs (Panthera leo (lion) ; panthera pardus
(panthère) ; hyena-hyena (hyene) et plein d'autre, mais
aussi pour se camoufler et tuer beaucoup des gibiers. Ce genre de braconnage ne
concerne que les mercenaires c'est à dire des grands braconniers et
vétérans ou anciens. Le braconnage diurne : ceux qui partent
pendant la journée sont ceux qui exercent le braconnage local au niveau
des villages par les communautés locales pour usage familial ou
communautaire.
90
80
70
60
Effectifs
50
40
30
20
10
0
Diurne Nocturne Expon. (Diurne) Expon.
(Nocturne)
Effectifs Resultats en %
La fréquence du braconnage
68
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
Figure 14. Fréquence du
braconnage à Pette.
D'après les enquêtes aupres des broconniers, les
résultats montrent que chaseurs communautaires telement impliqués
dans cette pratique (Figure 14). Le braconnage est mieux pratiqué dans
la nuit que dans la journée. Par ce qu'il y a trop des bruits pendant la
journée mais dans la nuit, ils peuvent se camoufler et capturer les
gibiers sans être repérer. D'autres raisons, beaucoup des
braconniers opèrent dans la nuit par ce que d'autres animaux
s'endorment. De même, les controles de patrouilles seront aussi
dejoué. Plusieurs espèces sont braconnés dépuis les
années 1990 (figure 15). Ces animaux sont tués pour ravitalller
localement la sous région.
EFFECTIFS
120%
100%
40%
80%
60%
20%
0%
La quantité En Kg 150 Kg La quantité En Kg 200Kg+
La quantité En Kg Indéterminé
La quantité En Kg Non La quantité En Kg 50-80Kg La
quantité En Kg TOTAL
LES ESPECES
40,00%
80,00%
60,00%
0,00%
20,00%
120,00%
100,00%
Fréquence
Source : enquête de terrain, septembre 2020
Figure 15. Quantification des animaux
braconnés
69
2.2.2. La commercialisation de produit de
chasse
Ces gens commercialisent bien les produits issus du
braconnage. Dans cette grahique (figure 16), nous avons les chiffres en
pourcentage des personnes enquêtées qui montre que la grande
partie de produit de chasse est commercialisé.
Effectifs en
120
100
40
20
60
80
0
Oui Non Total
Réponses
82,70%
Effectifs Résultas en %
17,30%
100,00%
40,00%
80,00%
60,00%
0,00%
20,00%
120,00%
100,00%
Observations en %
70
Source : enquête de terrain, juillet 2020
71
Figure 16. Commercialisation des produits.
Le résultat montre que ceux qui commercialisent les
produits donne un taux de 82,70%. 17,30% constituent les personnes qui ne
vendent pas, ils sont ceux qui pratiquent le braconnage juste pour manger en
famille (Figure 16).
Tableau 31. Prix des produits vendus en
Kg
Prix de vente
|
Mesure en Kg
|
Résultats en %
|
|
Effectifs
|
Moins de 5000F
|
7
|
50Kg
|
8,10%
|
5000-10000F
|
14
|
50Kg-100Kg
|
16,30%
|
10000-50000
|
13
|
100Kg-500Kg
|
15,10%
|
50000-200000F
|
14
|
500Kg-200Kg
|
16,30%
|
Pus De 200000F
|
4
|
200Kg
|
4,70%
|
Il n'y a pas un prix fixe
|
34
|
///////////////////
|
39,50%
|
Total
|
86
|
//////////////////
|
100,00%
|
Source : Enquête de terrain, 20 juillet 2020
Il n'y a pas de prix pour chaque unité de braconnage
(tableau 31). Ici, le prix n'est pas fixé avec 39,50% et le braconnage
passe bien. La faune sauvage est considérée comme "cadeau du
ciel" raison pour laquelle tout ce que l'on propose on vend seulement.
En effet, beaucoup d'entre eux pense que les animaux sont
nombreux et viennent beaucoup c'est pour quoi ils préfèrent
braconner pendant la saison de pluie. La majorité des gens qui font dans
cette activité sont un peu bien car ils nourrissent bien leurs familles
et subvenir à leurs besoins.
Tableau 32. Saison favorable du
braconnage
La fréquence saisonnière du braconnage
|
|
Saisons
|
|
Effectifs
|
|
Résultats en %
|
Saison sèche
|
|
59
|
|
53,60%
|
Saison de pluie
|
|
89
|
|
80,90%
|
|
Total
|
|
110
|
////////////////////////////
|
Source : Enquête de terrain, 20 juillet 2020
2.2.3. La destination des produits du
braconnage
La chaine d'approvisionnement des produits à valeur
commercial et en viande
de brousse suit une suite d'ordre démarche qui s'enchaine
ensemble et inter communiquent entre eux à travers des échange et
des implication dans le cadre
72
favoriser le braconnage, le financement, la collecte des
produits d'exportation et l'achat des produits et organisation du traitement et
de ventre de ces produit, par des acteurs : les chasseurs et braconniers, les
commanditaires/commerçants, le réseau de contrebande, et les
acheteurs étrangers.
Les divers produits issus du braconnage sont à
destination locale ; nationale et internationale. 80,9% des produits du
braconnage consommé dans la localité par le braconnage
communautaire à usage familial. 43,6% sont destinés et
exportés dans la région (Extrême-Nord). 29,1%
destinés dans le pays (Cameroun) et 33,6% exporté dans d'autres
pays voisins (Figure 16). .
? Destination locale
Le produit de chasse sollicité fréquemment dans
les villages environnants de Pette à des fins de consommation et pour
d'autre usage comme la pharmacopée traditionnelle et pour les habitudes
rituelles.
Cette trafique représente un taux de 64,40%. Ce mode
d'exploitation de la faune, largement pratiqué dans Pette, était
appelé autrefois une "chasse coutumière" ou "chasse de
subsistance".
De nos jours, il est de plus en plus souvent assimilé
au braconnage. Il est vrai que sa finalité même a changé.
En effet, les prélèvements destinés à procurer de
la viande au chasseur et à sa famille ont fait place dans la
majorité des cas, à une exploitation minière des divers
produits "monnayables" issus de la faune : la tête d'hyène, griffe
de lion et la tête de serpent bien sûr, mais aussi viande, cuir,
oeufs, trophées, etc.
La limite entre la chasse traditionnelle et la chasse
commerciale évoquée par la suite apparaît donc très
ténue aujourd'hui, et une partie des modes de chasse, passés ou
présents, évoqués ci-après pourraient aussi bien
être abordés dans le paragraphe suivant.
X : 10°58'24»N. Y : 14°30'24»E
73
Source : photo Haman Y. Juillet 2020.
Photo 3. La peau de Varanus niloticus à
Pette
Cette image présente la peau de Varanus nilotus
dans un coin caché dans une maison d'un Toupouri prèt à
vendre au prix inconu par un commercant à destination de Maroua
De nombreux peuples du BLT comptent parmi eux des chasseurs
spécialisés (il n'y a plus de peuple strictement
chasseur-cueilleur dans le BLT). En petit nombre dans chaque village, ils sont
souvent organisés en "chefs des chasseurs" (les buy ngui Madala des
Guiziga) et "aides chasseurs" (les gaoula des guizigas) qui font leur
apprentissage. Pour eux, "la maîtrise des techniques de chasse est
secondaire par rapport à la possession des recettes de
préparation occulte et des "médicaments" de la brousse" (Gaou
Harouna).
Le rituel ne se cantonne pas à la chasse
elle-même (avant, pendant et après l'action de chasse) mais
entoure toute la vie même des chasseurs et leur place dans la
société. Il existait autrefois des territoires de chasse
coutumiers, bien définis et connus de tous, mais leurs limites et leurs
valeurs ont été battues en brèche par les lois et
règlements modernes à la période coloniale et après
les indépendances, mais aussi par l'arrivée du Nigeria entre 1930
et 1950 de contingents Mbororo qui bousculèrent l'organisation des zones
de chasse selon la phrase de focus groupe avec chefs traditionnels de Pette.
Tc oc
rmou
houl~ ,jounde
uebegu
ou oure
a 3,2% ''' Extrême-Nord
Légende
el Grands marchés
Marchés moyens
Petits marchés A Localités
~ Faible exportation
--b Eportation à 83,3% m.+ Exportation à 100%
Routes principales Arrondissement Pette
14°18'00.000"E
A aza_la
Ad'iodeo
14°24'00.000"1
12'00.000"E 14°18'00.000"E
Q IVVYiV Avi'VY~
14°24'00
14"30'0OE000"E
14°36'00 000"E 14°42'00.000"E
14°48'00.000"E 14°54'00.000"E
15°00'00.000"E
15°06'00.000"
+ g
ambatchA
Vlagdém
lakessj
,Iatgav
ere
lou
z
w iia
Tokomb
E
11°00'00 000"N
10
0
10 km
Dagueu
za
#177; -
Gara
araoulo
V
ss
Ma
ô --+ G
Moloo
0
T. 12'00.000"E
ACossAr(c)oua
14°30`00.000"
14°48'00 000"E
14°54'00.000"1.1
15°00'00.000"E
ô
c
15°00'00.( 0 )"1
~~ngley
ed oubotam
ô Aaouli
oudoir
D~ ddçl
14°36'00.000"E
4°42'00.000.'' E
z
ô
z
0
11°00'00 000'N
10°54'00_000"N l0°48'00.000"N
z
ô
0
74
Source: enqucte dc terrain complote par Base dc donnée
SOBER 26 janvier 2020. Système de coordonné : WUS 84 et EPSU 4326
Réalisée par Haman Yaya, 27 janvier 2021
Figure 17. Flux d'exportation local des produits du
braconnage
75
Tableau 33. La quantification des espèces en Kg/
Km
Les espèces
|
Quantité
|
Mesure (Kg/km)
|
Prix Unitaire
en FCFA
|
Prix en gros/FCFA
|
Lepus capensis
|
17
|
68Kg/Km
|
1000FCFA
|
17000FCFA
|
Anatidae
|
11
|
33Kg/Km
|
300FCFA
|
3300FCFA
|
Xerus erythropus
|
50
|
25Kg/Km
|
100FCFA
|
5000FCFA
|
Phacocherus aethiopicus
(Phacochère)
|
8
|
400Kg/km
|
7000FCFA
|
56000FCFA
|
Varanus exanthematicus
|
16
|
48Kg/Km
|
250FCFA
|
400FCFA
|
Hystrix sp
|
6
|
150Kg/Km
|
8000FCFA
|
48000FCFA
|
Xerus erythropus
|
13
|
52Kg/km
|
300FCFA
|
3900FCFA
|
Varanus niloticus niloticus
|
19
|
95Kg/km
|
800FCFA
|
15200FCFA
|
Paraechinus aethiopicus
|
35
|
210Kg/Km
|
2000FCFA
|
70000FCFA
|
Gagnetta-gagnetta
|
7
|
250Kg/km
|
1500FCFA
|
10500FCFA
|
Civettictis Civetta
|
14
|
375Kg/Km
|
2500FCFA
|
35000FCFA
|
Numida meleagris
|
27
|
135Kg/Km
|
1000FCFA
|
27000FCFA
|
Perdrix spp
|
34
|
170Kg/Km
|
500FCFA
|
17000FCFA
|
Gazella rufferon
|
3
|
150Kg/Km
|
7000FCFA
|
21000FCFA
|
Hyaena hyaena
|
7
|
490Kg/Km
|
7500FCFA
|
52500FCFA
|
TOTAL
|
267
|
2516Kg/km
|
|
|
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
Toutes ces espèces font parti de traffic pour alimenter
la sous région du basin du lac Tchad, des enquêtes ont
été effecutées auprès des traffiquants et les
braconniers (Tableau 33), les résultats montrent que les aniamux vendus
restent plus les ondulés, les reptileins, et les oiseaux.
? La destination régionale et
nationale
Les produits servent aussi à alimenter les villes
voisines de Pette tel que Bogo ; Mora. ; Kousséri ; Maroua ; Garoua ;
Zina ; Maga ; Dargala et d'autres villes lointaines du Pays par les natifs
habitants à Yaoundé et Douala et bien dans d'autres région
du pays donnant un taux de 51,60%. Ce mode d'exploitation de la faune qu'on
pourrait définir comme étant la chasse destinée à
approvisionner les marchés en viande de gibier, ou "viande de brousse",
est ancien dans le BL T, d'après les propos de Djaouro du village de
Nkrouoma- Pette agé de 66 ans affirme que « J'arrêtai une
troupe de braconniers qui était en train d'opérer une
hécatombe de gazelles dans les plaines du Babadaye (à l'Est). Ils
utilisaientt des armes. Je dénombrai les dépouilles de 1 350
gazelles, bilan de trois mois d'activités » le 20 juillet
2020.
5°48'00.000"E
8°42'00.000"E
11°36'00.000"E
14°30'00.000"E
17°24'00.000"E
20°18'00.000"E
5°48'00.000"E
8°42'00.000"E
11°36'00.000"E
14°30'00.000"E
17°24'00.000"E
20°18'00.000"E
11°36'00.000"N
8°42'00.000"N
5°48'00,000"N
2°54'00.000"N
GABON
GUINEE EQUATgRIALE
i
+
+
Légende
Frontières
~- Flux d'exportations Topnymie
· Zone de départ
· zone d'arrivées
;171 Republique du Cameroun Q Pays
limitrophes
TCHAD
· y:
umou
..r
n i.,%
i
tem. 4
t.
Logonee et-chari
+e
NIGERIA
nay
+
n,
·
·
yo-Rey
a
ench
Pr
+ (NI any
YuPe-
"Ndian
.
Djére
Mbam-et-KW t .-re +!
·
a
41)21
Kadey
Océan atlantique
·
+ ; Océan
:`+ Vée-du-Nie ` 4i
.~rt f'
·
zi
Haut-Nyong
umha-et-Ngok~~
·
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
76
Source: SOC4FF1 (Svstcme de coordonné : WCIS 84 el E1'SO
4326). janvier 2020 et enquête de terrain Réalisation : Ilamaui
Yu' u. 27 janvier 2020
Figure 18. Flux d'exportation régional et
national des produits du braconnage
77
? La destination internationale.
Les produits issus du braconnage sont aussi exportés
dans les pays voisins. Il s'agit du Nigéria ; Niger et Tchad avec un
taux de 61,30% incluant d'autres pays d'Afrique.
Effectifs
25
20
15
10
5
0
Locale Régionale Internationale
Destinations
20
64,50%
Nombre de citation Fréquences en %
51,60%
16
19
61,30%
40,00%
20,00%
70,00%
60,00%
50,00%
30,00%
0,00%
10,00%
Reponses en %
Source : Enquête de terrain, 20 juillet 2020
Figure 19. La destination
internationale
Par les enquêtes de terrain (figure 19), 64,50% parmi
les gens enquêtés devoilent que les produits du braconnage sont
consommés au niveau local. 51,60% des enquêtés pensent que
les produits sont consommés à l'echelle régionale ou
nationale. 61,30% des produits sont exportés vers les pays voisin
d'après d'autres personnes. Lors des entretiens avec madame la
déléguée Hadidjatou Feminin agé de 43 ans, lors
qu'on l'interrogait sur le moyen de transport clendestin empreinté par
les braconniers confirme que : « Nigéria, Niger, Tchad et
certaines régions du Cameroun sont approvisionés en produit du
braconnage par le transport terrestre qui peut être par le camion
à les motos transportant le bois, mais actuellement tous les dispositifs
necessaires a été mis sur pied pour traquer les trafiquants, ils
sont des chauffeurs de moto ; Camion, et seculteturs de bois à
vélo. D'autres parts, les gens commercialisent les peaux de varan et les
griffes de panthere, de même les viandes des diverses
espèces
comme la viande gazella rufifrons ».
+
+
Source: Archives Atlas d'Afrique. université de
Maroua et enauétes de terrain. le 27 octobre 2020.
Réalisation: Hainan Yava. 27 ianvier
2021
119°27'36,000"0
+
NIGER
15,30%
19°22' 12.000"O 80°43'12.000"E
I I
140°27'0.000"E
40°2136.000" S
TC H IAD
(~ l
29,20%
f
É
CENTI
i
80°43'12.000"E
·
iw
179°11`24.000"0
fi
140°27'0.000"E
NI
119°27'36,000"0
AMERQU
19°22'12.000"0
Légende
Cours d'eaux
Bo. Flux d'exportations Zones de départs
Zones d'arrivées
Lac et Océan Les Pays
1 1
179°11 '24. 000"0
Figure 20. La destination des produit
78
79
Leses produits issus du braconnage sont exportés
partout dans le pays et hors pays, il s'agit des espèces vivantes et la
viande. Les espèces sont surtout des mineurs de gazella SP,
Strichio camelus, Numeda meleagris, gorilla-gorilla pour
faire d'elles des animaux de compagnie et sollicitées partout dans les
villes voisines comme Maroua et vers le Nigéria, Niger, N'Djamena au
Tchad.
2.2.4. Les animaux sollicités et les moyens de
camouflage pour le transport de produits sauvages comme facteurs du
braconnage.
? Les animaux sollicités
Il est difficile voire impossible de compter et dénombrer
toutes les espèces
braconnées étant donné qu'on ne laisse
rien. Les animaux sollicités sont nombreux et ces espèces ne sont
pas seulement braconnées pour leur viande mais aussi pour leur peaux,
fourrures et autres et classé en : les mammifères ; les reptiles
et les oiseaux.
? Les mammifères
Les animaux sollicités sont nombreux nous ne pouvons pas
les identifier un par
un mais nous distinguons quelques-uns. Il s'agit de : La
famille de Sciuridé (Ecureuil fouisseur et d'autres granivores) ; La
famille de Léporide (Lièvre à oreilles de lapin) ; La
famille d'ongulae (le porc-épic, hérissons) ; La famille de
Cercopilhecidae (Erythrocebus, Pan troglodytes) ; La famille
de Suidae (Deceros bicornis, Phacochoerus aethiopicus) ; La
famille de Felidae (panthere leo, Loup, Gagnette-gagnetta,
Lepus capensis) ;La famille de Bovidae (Addax
nasomaculatus, Kobus ellipsiprymms, kobus kob,
Damaliscus spp, Gazella rufifrons).
? Les oiseaux
La famille des oiseaux (Numida meleagris, perdrix sp,
Columba livia du sahel, Anadae. La famille d'otididae :
Ardeotis arabs, Burhinus capensis ; La famille de Burhinidae
: OEdicnème du Cap ; La famille Alaudidae : Alouette moineau, à
front blanc, Sirli du désert ; La famille Accipitridae : Busard
indéterminé, Torgos tracheliotus, Gyps
rueppellii, Neophron percnopterus ; La famille Strigidae :
Eremopterix leucotis, Bubo ascalaphus ; Corvidae : Corvus
ruficollis
? Les reptiles
Les reptiles sont nombreux. Ces animaux reptiliens sont
sollicités plus pour leur
peau et viande pour les activités artisanales et pour se
nourrir. Il s'agit de : Tortue à
80
éperon (Geochelone sulcata) ; Varan gris
(Varanus grissus) ; Vipère à cornes (Cerastes
cerastes) ; Vipère des sables (Cerastes vipera) ; Varan du
Nil (Varanus Nilotucus) ; Python du sahel pyhton sabae ; Boa
des sables Eryx Mueller ; Crocodile nain Ostealezamus
tetracus. Ces mammifères ; oiseaux et reptiliens sont
braconnés pas seulement à des fins de viande mais pours autres
choses aussi.
Tableau 34. Les parties
recherchées et leurs usages du braconnage
Source : enquête de terrain, septembre 2020
Les braconniers recherchent plusieurs parties chez les aimaux,
ces differents parties restent les differents objectifs visés par ces
braconniers pour des motifs divers (tableau 34). Selon les entretiens avec
Oumarou 42 ans, un chaseur à Nkongo declare que : « Les animaux
sont capturés pour plusieurs motifs. Prémièrement les
animaux sont tués pour faire des activités rituelles,
artisanales, medecine traditionnelle et pour l'élévage, c'est le
cas par exemple de : le lion, le loup, l'hyène, le singe, le vautour
(toutes les races), la gazelle (toutes les races), le lièvre, le varan,
l'aigle martial. Les gens commendent de très loin des serveaux
d'hyène pour rendre les enfants forts dans leurs études et ses
pattes sont sollicitées pour être rapide. Le front et les yeux de
lion sont sollicités pour rendre une personne influente partout
où elle passe. Les excrements de lièvres sont bons dans la lutte
contre les maux de ventre. Les sabots et les cornes de gazelle sont
sollicités dans la médecine traditionnelle pour la lutte contre
l'épilepsie et la malédiction et la malchance. Les griffes de
varan et lion sont utilisés pour balafrer les malades mantaux. Etc. Ces
gens nous payent et souvent on paye aussi les eaux et forêts ».
Septembre 2020.
81
? Les moyens de camouflage pour le transport de
produits
Le moyen de camouflage de produit du braconnage sont multiples
et d'ailleurs tout est bon pour vue qu'il soit efficace et sans être
repérer par les contrôleurs forestiers ou les éco gardes.
Il s'agit : des sacs de voyage ; des sacs contenant les produits alimentaires ;
les sacs à dos ; les conteneurs scellés ; les entre les planches
dans les camions transportant du bois ; les camions transportant du sable ;
autres Moyens.
1
Hystrix SPP
X : 10°57'48N
Y : 14°31'24E
Hystrix SPP
Felis sylvestris
Lepus crawshay
2
Source : Haman Yaya, Juillet 2020
Photo 4. Les moyens de camouflage des
produits du braconnage
Pour déjouer les contrôles des agents
forestiers, les braconniers utilisent plusieurs méthodes. Il s'agit des
valises et sacs de voyages, sacs des mils, sacs Banko (tel est montré
par 1) et les sacs de ciment Dangoté (tel est
montré par 2). Ont empreinte les voies les plus
discrètes sous des camions transportant des bois secs dans les centres
urbains. C'était à Ouro Yaga Soudani.
Les produits des consommations en viande ou chaire : Tous les
animaux tués sont consommés par les populations. Les produit de
rit : les mauvais esprits ; la toux ; les maux de ventre ; le mal des yeux.
Etc. Les produits d'ornement : on attrape les animaux vivants et les mettre
dans le jardin dans la cours de la maison ; les peaux de certains animaux dans
les salons. Les produit d'artisanat : les peaux sont utilisées dans les
industries de cuirs (tannerie ; les habits et plein d'autres le port couteaux
et coupe-coupe.
82
Des chapeaux et plein de chaussures. Le graphique (figure 21)
montre tout ce que nous avons cité ici en haut. Il s'agit de taux de
pourcentage d'utilisation des animaux sauvage dans les pratiques humaines et sa
culture.
Consommation Pharmacopée Rit Ornement
Artisanat
Nombre de citation Fréquences
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87,30%
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49,10%
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43,60%
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15,50%
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15,50%
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120 100 80 60 40 20 0
100,00% 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00%
10,00% 0,00%
|
Fréquences
|
Source : enquête personnelle le 20 Juillet
2020
Figure 21. Usages des espèces
fauniques braconnées
D'après cette graphique (figure 21) 22, 90% des animaux
tués sont utilisé pour leurs viandes ; 50% sont utilisés
dans la pharmacopée traditionnelle ; 17,30% sont destinés dans
les rites ; 14,50% sont dans les ornements (décoration ; fioriture ;
embellissement ; dans les jardins) et 42,70% sont la part du monde artisanal.
Dans la pharmacopée traditionnelle, les propos d'un des chefs des
braconniers sont réportés lors des entrétiens chefs
braconniers Gaw Abdoulay 49 ans affirme ceci : « Conernant certains
anmaux : les grands serpents comme boa et python, nous chassons ces reptiliens
pour leurs graisses commenditées dans d'autres régions du pays
par des traditionnalistes, servant à guerrir les personnes
fracturées et déboitées. Les graisses sont
utilisées sous forme de pommade. Les peaux sont exportées
à des fins artisanaux dans les industries de cuir à Maroua et
partout. On trouvait autre fois beaucoup des animaux sauvages dans cette
Arrondissement de Pette mais la chasse a durée dépuis plus de 60
ans. Il n'ya plus rien sauf les lions et les gazelles qui sortent d'ailleurs,
les chats sortent des maisons ».
Perdrix SP
Felis sylvestris
X : 10°48'00»N
Y : 14°24'48»E
Hystrix SPP
Lepus crawshay
Xerus erythropus
Varanus niloticus
Lepus capensis
83
Source : Haman Yaya, avril 2020
Photos 5. La viande de Brousse
Prèt pour l'exploitation
L'image (Photos 5) decrit clairement des produits
finis de la faune sauvage : perdix spp ; Lepus capensus, Lepus crawshay ;
varanus niloticus ; felis sylvestris ; Scuirus C. ou Xerus erythropus ; Hystrix
SPP déjà braconnés et prêts pour l'approvisionnement
en viande de brousse filmé à Ouro Babaya au sud de la ville de
Pette pendant la saison sèche.
Conclusion
Notre tâche était d'analyser les
différentes causes liées au braconnage dans l'arrondissement de
Pette. Il existe plusieurs causes déterminantes du braconnage à
Pette. Les causes politiques ; économiques ; sociales ;
institutionnelles ; le conflit homme-faune sauvage et le mouvement migratoire.
Ces dernières ont entrainé le braconnage massif dans
l'arrondissement de Pette. Nous avons analysé la fréquence et
quantifier les produits du braconnage. Nous avons compris qu'on le braconnage
existe depuis il y a très longtemps à Pette poussé par
plusieurs usages : l'usage en viande ; pour la pharmacopée ; le rite et
ainsi que pour l'artisanat et même pour l'ornement. Les hommes deviennent
de plus en plus pragmatiques face aux ressources naturelles sousceptible de les
ravitailler, mais ils passent au niveau superieur à cause de leurs
situations multiformes. Dans le cas d'espèce, comment le braconnage agit
sur la
dynamique des populations d'animaux.
84
Chapitre 3. Les effets du braconnage sur la dynamique
des populations d'animaux
Introduction
Le braconnage, étant donné qu'il est d'abord une
activité illicite. Il ne respecte ni les lois ; ni les animaux. Tout est
fixé sur le gain individuel sans tenir compte de la faune sauvage. Du
jour au jour, cette activité ne cesse d'accroitre à Pette. Les
hommes sont devenus pragmatiques et ignorents totalement l'existence de la
nature et la loi anti braconnage. Cette surexploitation tient en grande partie
à une mauvaise gestion qui ne date pas d'aujourd'hui : il n'en demeure
pas moins qu'aujourdhui, en effet, cette activité perssiste
malgré la présence des autoristés (administrateurs,
conservateurs des eaux et forêts, etc.) dans ses lieux exposés au
braconage, cette activité demeure toujousrs dans la localité de
Peté. Ansi, Le probleme du braconnage dans l'Arrondissement de Pette
reste à évaluer. L'objectif du chapitre est d'évaluer les
effets du braconnage sur la dynamique des populations d'animaux. Pour atteindre
l'objectif visé, les procédés par les enquêtes du
terrain et les differntes données ont été fournis par
MINFOF d'Arrondissement de Pette et de la délégation
départementale du Diamaré et ACODED.
3.1. Cartographie des zones où les
animauxsauvages existaient dans les années 2000 à selon les
données recueillis par MINFOF.
Les endroits où les animaux sauvages étaient
concentrés sont des milieux situés au coeur de la forêt de
Pette touffus des arbres (Nyiwadji, Badadayé, Ngassa-gadou, Nkongo,
Djouadé). A l'ouest vers Nord-Est (Mourgoum, Karal gui'é,
Magaldaw, Ouro habirou, Alagarno, Fadaré, Habillé,
Adoumeré, Amkayé, Amokdjé, Louba-louba). Les
entrétiens avec la déléguée départementale
des eaux et forêts et le focus groupe avec les chefs braconniers, les
chefs de canton et les anciens des villages à l'entour de cette
forêt, la faune sauvage était danse vers le côté
Nord-Est, il s'agit des milieux situés entre 11°,00 Est et
14°,48 Nord, entre les localités : Alagarno, Habille, Mourgoum,
Kéné-kéné, Magaldaw en descendant jusqu'à
Fadaré par Louba-louba et Adoumere, les animaux ont eu une grande
pression ces dernières années de la part du braconnage. Il s'agit
méga herbivores comme les pachidermes, girafidés et
Rhirocerocidés.
11°21'0"E
1-1°40'12"E
14°45.36"E
14°51'0"E 1-1°56'24"E
0 5 10km
iiilamatoko
Loxodonta A(1-100) Loxodonta A (100-200)
11110 Loxodonta A( 200-35+)
Cours d'eau(Mayo)
I Les mares(-Yaéré)
JArrondissement de Pette
Arrondissements voisins
Localités
Diceros b (1-2)
Diceros bb (2-4) Hyppopotamus A(1-5)
Hyppopotamus A (6-10+) Giraffa C (1-30)
Giraffa C(40-80 )
Giraffa C (100-200+)
I
14°45'36"E
14°51'0"E 1-1°56'24"E
chakam adje
Source: Archives MINFOF D'arrondissement de Pette ex- MINEF,
1999-2000 et Base des données SOGEFLJanvier 2020. Réalisée
par Haman Yaya, 12 Janvier 2021.
85
Figure 22. Les mégas herbivores présents
entre les années 1990 à l'an 2000
En effet, le rhinocéros noir (Diceros
bicornis) (04), seul représentant de l'ordre des
Périssodactylae dans toute l'Afrique centrale (il n'en existe
aucun en Afrique occidentale), était bel et bien un résident du
BLT (Nyiwadji dans Pette). Autrefois trouvés dans des forêts
concentrées des arbres comme Aristida adscencionis,
Brachiariaramosa, Brachiaria xantholenca, Chloris pilosa, Echinochloa
pyrapidalis, Echinochloa stagnina, Hyparrhenia rufa, Jardinea SP, Oryza barthii
Panicum maximum,Pennicetum pedicellatllm, Setaria pallidefusca, Sporobolus
pyramidalis, Vetiveria nigritana,composition floristique
caractérisant le milieu naturel de Pette au bord du parc de Waza dans
les années 1980. Des Bovidés tel que Oryx dammah ;
Kobus ellipsiprymnus defassa ; Gazella rufufrons et Ammotragus
lervia vers les zones vertes afin de brouter les herbes.
Ces espèces ont été bien
repertoriées en grand nombre dans l'etendu du territoire de Pette dans
les années 1997à 2000 (figure 22) par la methode de transect
linéaire. L'espèce ab sente était : Oryx dammah ;
Giraffa cam elopardalis.
Entre Badadaye et Nyiwadji, Avril 1996/1997
86
Source : archive de poste de contrôle forestier de
Pette (photo Bouba S., 1997), enquête Septembre 2020.
Photo 6. Kobus ellipsiprymnus
defassa et Giraffa camelopardalis au marre de
Baddaye
Cette photo a été prise dépuis 1997
à Badadaye et Nyiwadji de coordonné 11°08'30 Nord et
14°36'46 Est bel et bien dans l'arrondissement de Pette, un village
à coté du parc de Waza montrant par le MINFOF, ex MINEE
: Kobus ellipsiprymnus defassa et Giraffa camelopardalis au d'eau
pendant le mois d'avril à 13H prise grace au Camera lors de denombrement
de la faune sauvage atravers la methode des inventaires fauniques qui
reste le transect lineaire.
· 1140-
0
5 10km
1
M( lka
'0rakclr
ngo ga
Addax N (500+)
i
11056'2-1 "E 15°1 -18
"E
14°24'0 "E
14°40'12"E
1-1°34'-18"E
14°45'36"E
1-1°29'2-1"E
14°511 '0"E
14°24'0"E 14°29'24"E
|
14°34'48"E
|
14°40'12"E 1-1°45'36"E
|
14°51'0"E
|
14°56'24"E
|
1501 '48"E
|
4,1mah
fo
00.
t
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Nhong
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or ·rt>arrr
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7 c`tt
lir( a l(
;1711 r~~
tidoumere
(VI
l
Légende
C
labille
Localités · Ammotragus L(1-60+)
· Anznrotragu.s L (80450+)
Kobus SP (1-15(1)
Kobus SP (600-1000)
n
Q Gazella XP(1-150)
Arnnlotragus L(160-200+)
aha lao
chakarri
.Guinn
$otlydaya Sac
$aida
echabawol
le
OUZ(Jll
Kobus SP (1000-2(100)
a S)'hdcapra S (1-20+) IOSt'lvicapra S (30-40+) 0 I Jrlax N
(1-100)
0 Addax N (200-40(1)
Gazella XP (200--100)
(iazella SP(800-1000+)
Les cours d'eau Les mares
~J Arrondissement de Pette
Arrondissements voisins
o
lvia
00ô
SATO O11111
ab(rnr
out
87
Source: Archives MINFOF D'arrondissement de Bette ex- MINEF_
1999-2000 et Base des données SOGEFLJanvier 2020. Réalisée
par Haman Yava, 12 Janvier 2021.
Figure 23. Les bovidés et Ongulés
présents entre les années 1990 à l'an 2000.
88
Les bovidés et les Ongulés habitaient bel bien
Pette dans les 1990 et en grande nombre (figure 23). C'est à cause des
actions humaines (chasse à outrance, les activités agropastorales
accentué par la démographie galopante) que cette zone en outre
riche en ressource faunique est presque vide en matière de la faune
sauvage. Il s'agit de : Gazlella Rufufron ; Addax nasomaculatus ; Kobus
Kob-kob ; Gazella dama ; Ammotragus lervia.
Entre Amkayé et Ngerne, Mai 1999/ 2000
Source : Archive MINFOF poste de contrôle forestier de
Pette (photo Ndjida B. 1999/2000), Septembre 2020.
Photo 7. Gazella rufifrons en plein
paturâge à Nyiwadji à l'Ouest du parc de Waza
Cette immage (Photo 6) a été prise dans les
années 2005 par MINEE, MINFOF actuel par l'agent Français
Perroquet Jean dans l'archive MINFOF Pette à l'approximité d'un
village Amkayé et Ngerne des coordonnés 11°00'12 Nord et
14°49'12 Est dans l'Ouest de Waza, biensûre cette localité
est dans la circonscription de Pette mais aussi dans le parc de Waza.
Actuellemnt cette espèce est en petit nombre.
Les Canidés : cette famille d'espèces de
canidé sont étaient bien présent à Pette. Elles
sont reprtorié vers Malam, en passant par Madagascar, jusqu'à
Bagarissé et menent une vie solitaire (02 maximum. Seuls les
loups (Lepus capinsis) 78 vues à Alagarno et Amkayé.
Ictonyx lybica (non compté) ; Fennecus zerda (non
compté) ; Hystrix sp (non compté). ; Mellivora
capensis (non compté). Phacochoerus aethiopicus
(Phacochères) partout par des pattes dans les Mouskwari.
89
° I4°24'00-000"F I4°29'24.000' ·F.
14°34'4g 000"F. I4°40'12.000"F 14°45'36000"E 14°51'00000"F
I4°56'24.000"F
|
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Légende g
Localités
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J Panthera leo ]-60+
: Panthera leo(80-170+)
Panthera leo (180-250+)
Panthera P r 1-20
_ i a dus ( )
L Panthera Pardus (25- 35+) ~~
I Panthera Pardus (40+)
· Acynonyx Jabatus (I-20) Acynonyx Jabatus (20+) Cours
d'eaux
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Forêts vierges
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6, S Vane anthropique 1 Parc de Waza
I_ -1 Exrtéme nord _.
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I 1 i
14°24'00-000"F 1 4°29'24.000"F. 14°3.4'48 000"F.
14°40' 1100:)"F 14°45'36000"F I4°5I'00000"F 14°56'24
000"F:
|
--I
Source: Enquêtes de terrain et archive MINFOF, Septembre
2020 Système de coordonné: WGS 84 . EPSG: 4326 Réalisation
: HAman Yaya, 21 iii ar-< 2021
|
|
Figure 24. Les félidés présentes
entre les années 1990 à l'an 2000.
90
Les filins ou félidés (felidae)
constituent une famille de l'ordre des carnivores, dans la classe des
mammifères. Des mégas Félidés : Acinonyx
jubatus ; panthera leo (250) ; panthera pardus (estimé
40). Ces espèces habitent avec leur prois constitué des ruminants
sauvages comme des Gazella rufiffron et kobus kob kob.
Les Acinonyx jubatus et panthera pardus ont été
répértoriés dans des végétations en
bosquéts de Alagarno, Nyiwadji et Karal-Gui'é dans l'année
1998-2001. Panthera leo étaient présents vers l'Est de
Nkongo (figure 25). Toujours dans la même zone, les pétits
félins comme : Felis silvestris cafra, Lybica, Cretensis, Bieti et
Orneta ; Felis caracal menaient une vie solitaire aussi.
Selon les enquêtes de terrain, les entretiens avec le
chef de Poste MINFOF et certains anciens du villages enquêtés, les
oiseaux qui existaient étaient des : « Strichio camelus ;
numeda melagris ; Anadae ; Perdrix sp et pleins d'autres oiseaux comme
Cigonia nigra ; Cigonia cigonia ; Poicephalus pullaria ; Columba livia ; Neotis
denhami ; Poletaetus bellicosus ; Ardea cinerea ; Corvus ruficollis ; Gyps
rueppellii ; Eudopodis senegalensis ; Pterodes exustus ;Corvus albus sans
compté d'autres petits espèces comme des oiseaux mograteurs et
saisonniers ». Ces espèces sont localisées surtout au
centre, au Nord et au Nord-Est (11°,10 N et 14°,30 E) de Pette
frontalier avec Waza. De l'autre côté, ces espèces sont
aussi observées vers les zones humides (Yaere) : Kidjemi, Fadaré
; Téro ; Malam ; Madagascar ; Nkongo ; Tchakamadje et Babbadayé
et vers Ngerme et Andirni Ouest.
Si la présence du galago du Sénégal
(Galago senegalensis) dans Pette, seul représentant du
sous-ordre des prosimiens, passe généralement inaperçue,
il n'en va pas de même pour les autres primates que l'on observe souvent
au voisinage des villages. Des primates : Erythrocebus patas,
féquent dans les proximités des champs des sorghos et mils
saisoniers du territoire de Pette (Figure 25). Pan troglodytes ; Gorilla
gorilla. sont régulièrement responsables de
dégâts dans les cultures.
Le troisième représentant du sous-ordre des
Simiens, le singe patas ou grivet Erythrocebus patas singe, quoique
commun, est moins souvent mis en cause par les agriculteurs.
Source: Archives MINFOF Pette . Août 2020
système de coordonne: WIGS 84 ; EPSC : 4326
Réalisation : Haman Y-aya le 13 mars 2021
I4°56'2-4"1
14°29'24" I:
14°24'00'
14°4H 1 2' I
14°34'4S
I4°5 I'1Iu"I?
I
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7.5 · 0
7 ·5 km
1
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Babadaye
Légende
Pan troglodytes (1-60+)
Pan troglodytes (80-170+)
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Pan troglodytes (180-260+)
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Erythrocebus patas (1- 250+)
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Erythrocebus patas (750-1000+)
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Gorilla gorilla (6-15+)
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Villages
-- - Cours d'eaux
Routes principales
Pistes
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Hydrographie Arrondissement de Pette Waza
Limites administratives
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14 441'12"1-
Figure 25. Les espèces Primates présentes
entre les années 1990 à l'an 2000.
91
92
Cette famille de primatae cherchait des zones touffues en
végétation (Acacia tamarinsis pour se servir de ses fruits). Ces
espèces sont lacalisées vers Nyawadji et Badadayé à
l'approximité de PNW et à l'Est de Alagarno. Dans les
années 1995 à 2000, la forêt de Pette était riche en
ressource faunique. Les mégas herbivores sont plus concentrés
vers la frontière de la forêt et le parc national de Waza (figure
23). Les félidés étaient aussi présents (figure
26). Les bovidés et ongulés y vivaient partout dans la
forêt (figure 24). Les primates étaient également presque
partout dans cette forêt communautaire de Pette (figure 26). Mais les
espèces sont Gorilla gorilla ; Erythrocus patas et Pan
troglodyte.
Arrondissement de Pette regorgait une grande
variété faunique dont- il est difficile d'énumérer
toutes les espèces nom par nom. A travers les collectes des
données de terrain auprès des chefs traditionnels à propos
de leur perception, il existait des Mammifères ; des reptiles et des
oiseaux (incomptables) dans les années 1980. Ces espèces
Constituent les différentes populations animales dans les années
2000.
3.1.1. Les mammifères existants en 2000
à Pette
Selon les analyses des documents fournis par chef de poste de
Pette (Figure 23), 33 espèces de mammifères ont été
inventoriées dont 6 à partir d'indices de présence
à travers des empreintes (excréments, phanères, traces de
marche et des rampes, ossements) (source MINFOF).
10 espèces de la famille de bovidés
sahélo-soudanienne ont été observées lors des
inventaires : Addax nasomaculatus (l'addax), Ammotragus lervia
(le mouflon à manchettes), Gazella dama (la gazelle dama)
et Gazella dorcas (la gazelle dorcas). Gazelle rufufrons
(Gazelle à front roux), Cephalopus callipigus
(Céphalophe à bande), Gazella leptoceros (La
gazelle leptocère), Kobus kob kob (Cobe de bouffon), Kobus
ellipsiprymnus defassa (Cobe défassa). Gazella dorcas ont
été observées en abondance relative, solitaires ou par
groupes de 2 à 22 individus. En revanche, les observations de
Sylvicapra grimmia (mouflons à manchettes) et de gazella
dama sont rares. De façon générale, les effectifs et
les tailles de groupes de ces bovidés sont plus faibles.
L'enquête a été démontré par
l'entretiens qu'une population de 50 à 100 individus y seraient
résidentes depuis plusieurs années (20 à 30 ans) dans les
environs
93
dans Badadaye, Waza vers l'Est de Pette et à Alagarno
près du village Andirmi. En revanche. L'oryx (algazelle Oryx
dammah) déjà considéré par MINFOF comme en
voie d'extinction dans tout le bassin du lac Tchad en générale.
La population humaine ayant vécue il ya 30 à 50 ans à
Pette n'en ayant pas vu dans la région depuis une trentaine
d'années (Ousmanou et Oumarou), cette espèce pourrait être
éteinte à Pette, bien que certains témoignages
évoquent sa présence à la frontière tchadienne.
Trois espèces de mammifères
répertoriées vingt (20) ans plus tôt ont été
observées lors de la patrouille et à voiture : Erythrocebus
patas (singe patas), Gazella rufifrons (la gazelle à front
roux) et Gorilla gorilla (Gorille). Bref, Pette est devenu vide
à cause du braconnage à outrance par des popultions locales et
des venants. En générale, les effectifs et les tailles des grands
mammifères comme de pachyderme et des méga brouteurs sont
drastiquement réduits en nombre et d'autres sont finis ou
immigrés de Pette vers d'autres zones.
Actuellement, ces macrofaunes seraient les résidents de
Kalfou, Mindif et Moulvoudaye dans Mayo Danay. Il s'agit des mégas
herbivores de famille de pachyderme tel que Loxodonta africana, de la
famille de girafidé, Giraffa camelopardalis et Syncerus
caffer étaient plus de 500 individus par espèce et en groupe
selon l'un des retraités écogardes « ils venaient de
l'Est de Pette de coté de Waza entre l'an 1980 à l'an 2000
».
3.1.2. Les oiseaux existants dans les années 2000
à Pette
Il est difficile de décrire tous les Oiseaux et il est
difficile de denombrer toutes les espèces d'oiseaux qui
fréquentent Pette, car leur taux est très élevé
même si l'endémisme est drastiquement faiblement petit. Les
oiseaux répertoriés sont nombreux (des centaines de miliers
d'individus) dans les années 2000.
D'autres oiseaux sont des migrateurs voila pour quoi le MINFOF
préfère faire les inventaires dans les moments de crue, car les
moments d'étiage, ils immigrent vers là où il ya l'eau.
Réalisation ' l laman Yaya, janvier 2021
Source Archives M1NF'OI-. levé (il'S et SOGEFI. Septembre
2020 (WCiS 84,b1'S(i432)
1
14°29'24.000"E
,1
14°34'48.000"E
14°40'12 000"E
15°01'4488.000
14°51'00.000"E
I
14°56'24.000"E
100-400
C
C
Anadidés 50
100
14°40'12.000" E 14°45'36.000"E
14°34'48.000"E
5°01'48 000
14°51'00.000"E
14°56'24.000"E
14°45'36.000 "E
5 k
Légende
c, Strichionidés 0 Les oiseaux amphibiens
C De 02-20 0 150
) 25-35 C 300
40-70+ 0 300-900
o Néotissidés
Pr-
· Columbidés De 20-80
i 100-200
al 300-400
· Oiseaux migrateurs L> 150-200
300-1000
(c) Phasianidés et numididés -50-70 80-150
CEO 300-500+
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5
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10°58'48 000"N
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Kaiugarli
14°29'24.000"E
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· Polétoetunidés 0 -20
C 30+
100+
-50
CC 50-100
200-500+
· Toponymie
Les points d'eaux
Cours d'eaux
Forêt communautaire de Pette Vergers
WAZA
Arrondissement Pette Arrondissements voisins
Figure 26. Espèces d'oiseaux dans les
anneés 1996-2002
94
95
16 espèces d'oiseaux ont été
répertoriés (figure 26). Sauf les espèces de Stricho
camelus qui s'est fut rare et retrouvé vers le Nord de Pette et de
l'ouest avec un petit nombre (04). Cigonia nigra et Cigonia-cigonia
sont observé en grand nombre (Plus de 300 individus) ; Columba
livia sont plus peuplé observé aussi en plus grand nombre
(Plus de 1000 individus) d'espèces. Poicephalus pullaria ;
Neotis denhami ; Aquila rapase sont des espèces aussi
présentes. Ces oiseaux sont observés vers Alagarno et Toudka
en passant Ngerme et N'djamena-Pette. Vautours oricou Torgos
tracheliotus et de Rüeppell Gyps rueppelli ont
été observés par l'équipe de patrouille mais en
effectifs restreints.
3.1.3. Les reptiliens et batraciens inventoriés
dans les années 2000 à Pette
La présence des crocodiles à museau court
(Osteolaemus tetraspis), signalé en nombre réduit est
sujette à caution à Pette pendant la saison pluvieuse en suivant
la direction de l'eau. En effet, Sept (07) espèces reptiliennes et de
nombreuses traces de Scincidés ont été observées.
Ces espèces sont observées au bord des mares de Malam, Mayel
Tchile, Dakkana, Mayel baadi, Dabbam et Yaere Ndanewa au sud de Badéwo.
En revanche, les deux varans, le varan du désert (Varanus griseus) et le
varan du Nil (Varanus niloticus), sont assez communs dans Pette.
Plusieurs espèces des tortues existaient dans Pette
(selon les données du MINFOF). Certaines tortues à carapace
articulées (Kynixys belliana) ou aquatiques comme
Pelomedusa subrufa ou Pelusios subniger, semblent être encore
assez commune. Les serpents sont bien représentés dans Pette. On
y rencontre le boa des sables (Eryx sp.), petit serpent fouisseur.
Parmi les espèces venimeuses, on peut citer des
élapidés tels les cobras naja (Naja haje) et cracheur
(N. nigricollis), des Vipéridés comme la vipère
heurtante (Bitis arietans), l'échis (Echis carinatus),
la vipère du Cap (Causus sp.) et vraisemblablement la
vipère cornue (Cerastes cerastes) dans la partie saharienne du
Bassin lac Tchad, les Colubridés comme la "vipère" fouisseuse
(Atractaspis sp.). Quelques espèces reptiliennes sont
observées dans cette figure (27).
96
19°29'29.000"E 14°34'48.000"E 14°40'12.000"E
14°45'36.000"E 14°51'00.000"E 14°56'24.000"E
|
|
/,
|
~a1 5 0 5 km i
/ ?INA I I I
|
I I I ]
10°48'00.000"N 10°53'24.000"N 10°58'48.000"N
11°04'12.000"N
|
|
|
--
|
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|
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|
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Légende
Coenophidia (Plus de 2) · Varans nilotieus
(estimé a 2-41
i P l'
coseus (cse à (5-li, ,
I Cocnophidia(Plus4) Varans
nilc,ün,
, Coenophidia ( Plus dc 81 · Varans niluticus 4cstimc
i 10 +)
|
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Ag.atna a .a,tta (02) I.,___,)
(iex)l ·-helone anlcat1 (02)
(ienchelnne sulcata (estime } 4(1)
Al:una aEuma (plus de 4)
C - Malpolon moilensis (estimé à 10+)
Veil( , ipera (indice de presence) ( Mulpolon moilensis ieslime
ii 2(1+)
Verti \ipe a (indice de prc~tence) (/
I IVlalpolon moilensis (estime tl 4t }+)
' vcrli peril (indice de presence)----
I · i Chefs lieux
Cerastes viper.,
A Locahtés
Cours d'eaux
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Garak- I Mororo~ ~(^
_ 'Ka a_.ri oug y 13 tyro
|
-* Cerastes vipera
Cerastes vipera
Vat-anuti tiseus ( l-2)
· Varanus griscus (5-9)
Varanus griaeus (plu de ii i
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|
~-;
r~
_
: .
|
Routes principales Points d'eaux
la r~,rrt
Arrondissement de Pette I)épartetinent diamaré
Waza
Arrondiasenu-nts incarna
|
|
19°29.29.000"E 14°34'98.000"t
14'40'12.000"E 14°45'36.000"E 14°51'00.000"E
14556'24.000"E
|
Source: MINFOF. Septembre 2021)
|
realisation Haman Yava. 15 fcvricr 2021
|
Figure 27. Les reptiliens dans les années
2000
97
Les reptiliens existent à Pette (figue 27). Peu des
données sont réunies à leurs sujets et ceci s'explique par
la marginalisation de cet ordre zoologique et les difficultés dans leur
observation, du fait de leur mode de vie particulière, les
présences sont seulement répertoriées à base des
empreintes et indice des présences carractérisées par de
tailles des pattes, excrement, lieux du repos comme des termitières, des
marres pour les reptileins amphibiens (varanus nilticus, Geochelone
sulcata) et les sous bois (Acacia balanites, Acacias tamarinsis,
Acacias jujufus).
Quleques espèces ont été localisés
au Nord, Ouest et à l'Est dans quelques localités : Nyiwadji ;
Karal-gui'e ; Badadaye ; Poutchourou ; Amokdje et Amahairi en 1989-2000 en
grand nombre (estimé entre 05 à 15 voire plus pour chaque
espèces), il s'agit de Varaus niloticus ; Varanus grissus ; Python
sebae ; Malpolon moilensis ; Eryx muelleri ; Cerastes vipera ; Acanthodactylus
scutellatus et Stenodactylus stenodactylus.
3.1.4. Les observations sur les animaux dans les
années 2000.
Dans les années 2000, une patrouille de rescensement de
la faune sauvage a eu lieu dans cette partie de PNW (Nyiwadji ; Badadayé
; Amahairi ; Téro ; Amokdje ; Amkayé ; Alagarno jusqu'au de Fada
circonscription de Pette).
Il a été impossible de resencer toutes les
espèces a Pette. Seul les rhinocerocidés (Diceros
bicornis) sont réssencés en petit nombre (04).
3.2. Les effets du braconnage sur la dynamique des
populations d'animaux en
2020 à Pette
En premier lieu, la méthode d'infiltration a
été adopté, à chaque fois que les chasseurs
braconniers de subsistance ou non organisent une séance de chasse,
l'équipe de recherche part ensemble et enregistre l'endroit
(coordonné GPS) où l'animal a été
détecté et qui a permis de répertorier les animaux.
N
98
Figure 28. Carte d'occupation du sol d'Arrondissement de
pette
L'habitat, les points d'aux les mares sont aussi des zones
préférées pour la
remarque facile d'une espèce par leur présence
ou indice de présence, les buissons et grands arbres comme acacia
balanites, acicia seale, acacia senegalensis, acica tamrarnsis font partie
aussi étant donné que les oiseaux les adorent.
Deuxièmement, ces mêmes lieux tels que les mares ou points d'eaux
des animaux sont les points, les inventaires et recueil des données par
l'équipe (05 personnes). L'itinéraire a été
fixé prioritairement en fonction de zone telle que zone À, B, C.
Les recherches des
99
animaux à bicyclette tout terrain et à pieds
durant 11 jours au mois de septembre 2020, sur 54 km pour le premier (zone A)
composé de la brousse de Doubbel, Dabbam et Ouro Babaya, 28 km environ
ont été réalisées.
Pour le second (Zone B) parcourant la brousse de Djouta
Mbembal, Amahari et Badadaye se suivant 29 km. Le troisième (zone C)
compris entre Fadaré, Habillé et Amkayé entre 28 et 30 Km.
Les espèces inventoriées par la méthode basée sur
les indices a permis à travers les pattes des animaux, les pattes sont
comptées à travers leurs tailles et ressemblance ; les animaux
qui faufilent dans la nuit par leurs cris, à c'est niveau, nous ne
pouvons pas confirmer avec exactitude les nombres des animaux ont
été observés. L'équipe s'est basée sur les
points d'eaux, les mares et les pistes d'itineraires.
3.2.1. La faune sauvage inventoriés dans la
zone A
La zone A qui comprend la brousse de Doubbel, Dabbam et Ouro
Babaya est située entre 10°,59 N et 14°,30 E. cette zone est
à l'Ouest de Pette. Arrondissement de Pette regorgait une grande
variété faunique dont- il est difficile d'énumérer
toutes les espèces nom par nom. A travers les collectes des
données de terrain auprès des chefs traditionnels à propos
de leur perception, il existait des Mammifères ; des reptiles et des
oiseaux (incomptables).
Ces espèces Constituent les différentes populations
animales dans les années 2000. Complétés par nos
observations et les differents donnés collectés sur le terrain,
cette faune est finie de suite de la pression anthropique qui demeure le
braconnage. ? Les mammifères existants dans la zone A
(Doubbel, Dabbam et Ouro Babaya)
Notre methode a été le transect linéaire
en guise de rappel, on se contentait des empreintes d'existences quant il est
impossible d'observer l'espèce en face qui est basées sur les
traces de patte, les excréments et les cases et nids. Les excrements,
les ossements et toutes autres indices des traces nous ait utiles
100
Tableau 35. Les espèces
inventoriées dans la zone A
Zone A
|
Les espèces
|
Effectifs observés
|
Localisation(GPS)
|
Remarque
|
Latitude
|
Longitude
|
Xerus erythropicus (écureils)
|
3 groupes non déterminée
|
10°, 59 N
|
14,30 E
|
Observé
|
Lchneumia Albi cauda (mangouste)
|
Indeterminé
|
10°, 49 N
|
14,30 E
|
Observé
|
VulpesPallida(Rénard)
|
30 + taille de groupe =2
|
10°,47 N
|
14, 27 E
|
Observé
|
Civetictis civetta (Civette rayé)
|
Indéterminé
|
10°,59 N
|
14,26 E
|
Indice de présence
|
Gazella dorcas Gazelle dorcas
|
40+ taille de groupe = 4
|
10°, 50 N
|
14, 30 E
|
Observé
|
Hystrix cristata(Porc-épic)
|
Indéterminé
|
10°,46 N
|
14, 24 E
|
Indice de présence
|
Lemnisconnys (souris rayé)
|
13+ taille de groupe =1
|
10°, 56 N
|
14, 31 E
|
Observé
|
Gazella rufufron (gazelle à front
roux)
|
10+ taille de groupe =1
|
10°,54 N
|
14,30 E
|
Observé
|
Pan troglodyte(Chimpanzé)
|
12+ taille de groupe =&
|
10°,57 N
|
14, 38 E
|
Observé
|
Crocuta crocula (Hyène tachété)
|
Indéterminé
|
10°,49 N
|
14,28 E
|
Indice de présence
|
HystrixSPP (Herisson)
|
Indéterminé
|
10°, 49 N
|
14,29 E
|
Indice de présence
|
Phacochoerus eathiopicus
(phacochère)
|
Indeterminé
|
10°,56 N
|
14,28 E
|
Indice de présence
|
Loup (Canis Lupus)
|
8+ taille de groupe =1
|
10°,25 N
|
14,27 E
|
Indice de Présence
|
Chat sauvage rayé (Filis silvestris cafra)
|
3+ taille de groupe =1
|
10°,25 N
|
14,27 E
|
Observé
|
Source : inventaire faunique effectué Le 15 Septembre
2020
Selon l'inventaire (tableau 35), les animauxc comme Lchneumia
Albi cauda (mangouste), HystrixSPP (Herisson), Phacochoerus
eathiopicus (phacochère) et Crocuta crocula (Hyène
tachété) sont observés mais de facon indirecte.
? Les oiseaux observés en 2020 en zone A (Doubbel
- Dabbam-Ouro Babaya)
12 espèces d'oiseaux issus des familles différentes
sont Recensés (tableau 36) dans cette même zone.
Tableau 35. Les espèces d'oiseaux
répertoriés à Pette
Famille
|
Nom vernaculaire
|
Coordonnés GPS (X, Y)
|
Noms scientifiques
|
Nombre
|
Latitude
|
Longitude
|
Corvidae
|
Corbeau brun
|
10°,54 N
|
14°,37 E
|
Corvus ruficollis
|
4
|
Aquilaridae
|
Aigle revisseur
|
10°,44 N
|
14°,27 E
|
Aquila rapase
|
2
|
Anadae
|
Canard
|
10°,26 N
|
14°, 17 E
|
Anadae SP
|
Indéterminé
|
Numenididae
|
Héron cendré
|
10°,51 N
|
14°,27 E
|
Ardea cinerea
|
Indéterminé
|
Hirundinidae
|
Hirondelle de cheminée
|
11°,00 N
|
14,30 E
|
Hirundo rustica
|
Indéterminé
|
Numenididae
|
Courlis corlier
|
10°,50 N
|
14°,30 E
|
Numenius phaeopus
|
Plus de 50
|
Columbidae
|
colombe
|
11°,11 N
|
14,30 E
|
Streptopelia S
|
Indéterminé
|
Columbidae
|
Pigeon
|
10°,50 N
|
14,26 E
|
Columbia livia
|
Indéterminé
|
Outaradae
|
Outarde du Sénégal
|
10°,55 N
|
14°, 10 E
|
Eudopodis S.
|
Indéterminé
|
Numididae
|
Pintade commune
|
10°,56 N
|
14°,35 E
|
Numidia meleagris
|
Plus de 25
|
Phasianidae
|
Perdrix Gris
|
10°,25 N
|
14°,36 E
|
Perdrix SPP
|
350+
|
Accipitridae
|
Vautour de Rupel
|
10°, 25 N
|
14°,40 E
|
Gyps rueppellii
|
15+
|
101
Source : inventaire faunique effectué Le 15 Septembre
2020
Nous avons répertorié la famille de columbidae
en grand nombre. Les Numenius phaeopus sont en plus grand nombre.
Anadae SP, Ardea cinerea, Streptopelia S, Eudopodis senegalensis, Numidia
meleagris, Perdrix SPP et Gyps rueppellii sont aussi observés mais
en nombre indeterminé.
? Les reptiliens observé en L'an 2020 en zone A
(Doubbel - Dabbam-Ouro Babaya)
Au total, il existe cinq qui sont recensées dans cette
zone (tableau 37). Il faut noter que les reptiliens sont vraiment difficile
à observer.
Tableau 36. Les reptiliens
présents répertoriés à Pette
Geochelone sulcata
|
Tortue à éperon
|
10°,17 N
|
14°,27 E
|
Observé (plus de 40 individus)
|
Verti vipera
|
Vipère vert
|
10°,50 N
|
14,34 E
|
Observé (01
individus)
|
Varanus niloticus
|
Varan du Nil
|
10°, 25 N
|
14, 27 E
|
Observé (plus de 04 individus)
|
Varanus grissus
|
Varan du désert
|
11°, 15 N
|
14, 29 E
|
Observé (plus de 02 individus)
|
Source : enquête de terrain, Aout 2020
Les reptiliens étaient difficile à repertorier car
ces espèces menent une vie tellement cachée au point où
ils sont quasiment impossible de les detecter à l'oeil nue,
ils sont camouflés dans des buissons et sous l'eau.
X : 10°, 25 N. Y : 14,34 E
A B
X : 10°, 53'24»N. Y :
14,29'23»E
X : 10°, 47'02»N. Y : 14,
38'10»E
C
102
Source : photos Haman Y. Septembre 2020
Planche 5. Les traces des reptiliens
Les reptiliens sont présents aussi. Ces images
(planche 3) montrent les griffes de ce reptiliens à 04 pattes qui
peuvent etre des Varanus grissus ou Varanus niloticus dans la forêt de
Doubbel et Dabbam (A). Verti vipera mort tué par des
bergers près d u village Dabbam sur notre ligne (du transect)
d'inventaire faunique. De meme, la plastique d(un serpent au ventre jaune
Bagarisse (C).
103
3.2.2. La faune sauvage existants dans la zone
B
La zone B qui concerne le secteur de Djouta Mbembal, Amahairi et
Badadaye,
situé entre 11°,00 N et 14°, 36 E, à
l'Est de Pette.
? Les mammifères de la zone B
On rencontre des espèces presque les même comme
dans la zone A (tableau 38)
excepté certaines espèces comme le souligne le
tableau si dessous.
X : 11°,05'00»N. Y : 14°,35'00»E
Source : photo Haman, septembre 2020
Planche 6. Les traces des bovidés sous
Acacia seyal.
Ces images montent les traces des bovidés sous
Acacia Seyal ; il sagit des traces des sabots herbivores au sud du parc de Waza
(Territoire Pette). Il s'agit de Gazella Dama et Gazella rufifrons qui se
paturent entre Amahairi et Badadayé. Ce milieu était
fréquemment cotoyé par les Gazella rufifrons (gazelle à
front roux). Cet animal adore l'acacia seyal et Acacia balanites par la
disponibilité de leurs ombres climatisées.
X : 10°,49'48»N. Y : 14°,43'00»E
Source : photo Haman, septembre 2020
Photo 8. Les indices des Xerus
erythropus(Ecureuil) à Habillé
Cette image (Photo 8) montre les impreintes des Xerus
erythropus(Ecureuil) à coté d'une termitière (cachot la
plus adorée) dans la brousse d'Habillé à l'Est de
Fadaré.
104
Tableau 37. Les espèces
inventoriées dans la zone B
(Djouta-Mbembal-Badadaye-Amahairi).
Zone B
|
Espèces observées
|
Nombre
|
Localisation GPS
|
Remarque
|
Latitude
|
Longitude
|
Phacochoeruseathiopicus (phacochère)
|
6
|
11°,00 N
|
14,30 E
|
Observé
|
Paraechinus aethiopicus (hérisson)
|
14
|
11°,10 N
|
14,36 E
|
Observé
|
Panthera pardus (panthère
|
2+ groupe =1
|
11°,15 N
|
14,37 E
|
Observé
|
Pan troglodyte (Chimpanzé)
|
(Plus de 20) taille de
groupe =1
|
11°,9 N
|
14,36 E
|
Observé
|
Hystrix cristata(Porc-épic)
|
04
|
11°, 6 N
|
14, 32 E
|
Observé
|
Crocuta crocula (Hyène tacheté)
|
Indéterminé
|
11°,5 N
|
14, 34 E
|
Observé
|
Gazella rufifrons (gazelle à front roux)
|
Indéterminé
|
11°, 4 N
|
14,30 E
|
Observé
|
Kobus ellipsiprymms (Cob défassa)
|
10+
|
11°,6 N
|
14°, 33 E
|
Observé
|
kobus kob (Cob de bouffon)
|
14+
|
11, 20 N
|
14, 36 E
|
Observé
|
Canis aureus (chacal doré)
|
Indéterminé
|
11°, 1 N
|
14°, 36 E
|
Observé
|
Lepus capensis (lièvre)
|
Indéterminé
|
11°,6 N
|
14°, 33 E
|
Observé
|
Erythrocebus patas (singe)
|
49
|
11°,6 N
|
14°, 34 E
|
Observé
|
Chat orné (Felis silvestris lybica et
cretensis)
|
4
|
11°,5 N
|
14°,35 E
|
Observé
|
Xerus erythropus(Ecureuil)
|
Indeterminé
|
11°,26 N
|
14°, 32 E
|
Observé
|
Source : inventaire faunique effectué Le 7 Septembre
2020
Treize espèces sont recensées. Ces espèces
sortent du Parc de Waza, cest la-bas qui
y résident, elles ne sont pas de Pette. Il s'agit de :
Gazella rufifrons (gazelle à front roux) Kobus
ellipsiprymms (Cob défassa) ; kobus kob (Cob de
bouffon).
? Les oiseaux inventoriés en
2020 dans la zone B
(Djouta-Mbembal-Badadaye-Amahairi).
Dix espèces d'oiseaux sont vues lors des inventaires dans
la zone B (tableau 38). Tableau 38. Les espèces
d'oiseaux répertoriés présents à Pette
Famille
|
Nom vernaculaire
|
Coordonnés GPS (X, Y)
|
Noms scientifiques
|
Nombre
|
Latitude
|
Longitude
|
Corvidae
|
Corbeau brun
|
10°,54 N
|
14°,37 E
|
Corvus ruficollis
|
1
|
Hirundinidae
|
Hirondelle de cheminée
|
11°,00 N
|
14,30 E
|
Hirundo rustica
|
4
|
Strigidae
|
Hibou Grand-Duc
|
10°,49 N
|
14, 37 E
|
Strigidae sp
|
2
|
Numenidae
|
Courlis corlier
|
10°,50 N
|
14°,30 E
|
Numenius phaeopus
|
+ 700
|
Anadae
|
Canard
|
10°,55 N
|
14°, 59 E
|
Anadae SP
|
+ 30
|
Columbidae
|
Tourterelle à collier
|
11°,11 N
|
14,30 E
|
Streptopelia semitorquata
|
10
|
Turdidae
|
Acrobate rubigineux
|
10°,47 N
|
14, 27 E
|
Cercothricas galactotes
|
1
|
Traquet oreillard
|
10°, 20 N
|
14,20 E
|
Oenanthe hispanica
|
4
|
Numenididae
|
Héron cendré
|
10°,51 N
|
14°,27 E
|
Ardea cinerea
|
02
|
Columbidae
|
Pigeon
|
10°,50 N
|
14,26 E
|
Columbia livia
|
+100
|
Aquilaridae
|
Aigle revisseur
|
10°,44 N
|
14°,27 E
|
Aquila rapase
|
+ 6
|
Outaradae
|
Outarde du Sénégal
|
10°,55 N
|
14°, 10 E
|
Eudopodis senegalensis
|
1
|
105
Numididae
|
Pintade commune
|
10°,56 N
|
14°,35 E
|
Numidia meleagris
|
60 +
|
Phasianidae
|
Perdrix rayé
|
10°,25 N
|
14°,36 E
|
Perdrix SPP
|
200+
|
Accipitridae
|
Vautour de Rupel
|
10°, 25 N
|
14°,40 E
|
Gyps rueppellii
|
20+
|
Source : enquête de terrain 2020
? Les reptiliens inventorié en 2020 dans la zone B
(Djouta-Mbembal-Badadaye-Amahairi).
Les espèces observées dans en zone B sont au nombre
de 05 (tableau XXXXII). La
recherche a été menée dans les marres
étant donné que d'autres amphibiens sont des amphibiens, les
termitières et autres.
Tableau 39. Les reptiliens répertoriés
présents à Pette
Noms scientifiques
|
Noms anonymes
|
Coordonnés geographiques
|
Remarques
|
Geochelone sulcata
|
Tortue à éperon
|
10°,17 N
|
14°,27 E
|
+ 100 individus
|
Vipera grissus
|
Vipère gris
|
10°,50 N
|
14,30 E
|
Indéterminé
|
Verti vipera
|
Vipère vert
|
10°,50 N
|
14,34 E
|
04 individus
|
Varanus niloticus
|
Varan du nil
|
10°, 25 N
|
14, 27 E
|
plus de 06 individus
|
Varanus grissus
|
Varan du désert
|
11°, 15 N
|
14, 29 E
|
plus de 08 individus
|
Source : enquête de terrain 2020
Les réptiliens présent dans la zone B
constitué des brousses de Djouta Mbembal, Baddaye et Amahairi : ces
reptiliens sont plus répertoriés dans marres et points d'eaux par
des traces par tout. Les varans du nil Varanus niloticus sont
observés dans marre de Djouta mbembal et leurs traces sont aussi dans
les termitières à Baddaye. L'on ne pourrait pas affirmer avce
exctitude leur nombre effectif aà cause de leur camouflage
considérable. Vipère vert Vertis Vipera, observé
aussi. Varan du desert Varanus grissus est présent
3.2.3. La faune sauvage existants dans la C
(Fadaré-Habillé-Amkayé)
La zone C c'est une zone située entre 10°,54 N et
14°,43 E, au nord-ouest de Pette, et par le Parc de Waza vers le
Sud-Est.
? Les mammifères répertoriés dans la
zone C
C'est qui prend le secteur de : Fadaré, Loba-louba,
Adoumere qui est située précisément. Les espèces
inventoriées sont classées dans le tableau si dessous. Treize
espèces sont observées et vues dans la zone C (tableau 40).
106
Tableau 40. Les espèces inventoriées dans
la zoneC
Zone C
|
Les espèces Observées
|
Nombre
|
Localisation GPS
|
Remarque
|
Latitude
|
Longitude
|
Mellivora capensis(Ratel)
|
Indéterminé
|
10°,54 N
|
14°,42 E
|
Indice de présence
|
Canis aureus (chacal doré)
|
Indéterminé
|
10°,54 N
|
14°,42 E
|
Indice de présence
|
Chat orné et scendré (felis silvestris bieti
et Orneta)
|
06
|
10°,54 N
|
14°,42 E
|
Observé
|
Lepus capensis (lièvre)
|
04
|
10°,54 N
|
14°,42 E
|
Observé
|
Erythrocebus patas (singe patas)
|
3
|
10°,53 N
|
14°,41 E
|
Observé
|
Panthera leo(Lion)
|
Indéterminé
|
10°,55 N
|
14°, 43 E
|
Indice de présence
|
Gazella dorcas
|
Moins de 08
|
10°,55 N
|
14°, 43 E
|
Observé
|
Pan troglodyte (Chimpanzé)
|
(+ 30) taille de groupe =1
|
10°,60 N
|
14,36 E
|
Observé
|
Civetictis civetta (Civette rayé)
|
(+ 02) taille de groupe =1
|
10°,55 N
|
14°, 43 E
|
Observé
|
Hystrix cristata(Porc-épic)
|
Indéterminé
|
10°,54 N
|
14°, 42 E
|
Observé
|
Hyeana hyeana (Hyène tacheté)
|
Indeterminé
|
10°,54 N
|
14°, 42 E
|
Indice de présence
|
Lemnisconnys (souris rayé)
|
(+15-20) taille de
groupe =1
|
10°,55 N
|
14°, 43 E
|
Observé
|
Phacochoerus eathiopicus (phacochère)
|
(+02) taille de groupe =1
|
10°,56 N
|
14°,39 E
|
Observé
|
Paraechinus aethiopicus (hérisson)
|
Indéterminé
|
10°,26 N
|
14°, 38 E
|
Observé
|
Canis lupus (Loup)
|
Indéterminé
|
10°,26 N
|
14°, 38 E
|
Indice de présence
|
Xerus erythropus(Ecureuil)
|
40 plus
|
10°,26 N
|
14°, 38 E
|
Observé
|
Source : inventaire faunique effectué le 17 Septembre
2020
Les inventaires faits en septembre dans les zones A ; B ; C,
sont comparés aux données statistiques fournis par MINFOF
(données statistique 2000). Le résultat révèle
qu'il y a plusieurs espèces disparus dans l'Arrondissement de Pette,
à cause du braconnage.
X : 10°54'01»N. Y : 14°42'24»
E
Source : enquête de terrain, Août 2020
107
Photo 9. Les pattes des hyiène Hyeana hyeana
à Adoumere
Cette image (photo 8) présente les pattes du Hyeana
hyeana près du village Adoumere par Fadaré. Cette espèce
est prèsque partout à Pette.
Ces animaux sont migrés vers les endroits sûrs
qui peut être au centre de Parc national de Waza et de Kalamaloué
ou de l'autre côté de réserve forestières comme
Kalfou, Mozogo, Gokoro et ou traverser les frontières Camerounaises vers
le Nigeria, le Tchad ou encore le Niger. Les remarques montrent qu'il y a des
animaux absents dans nos ittineraires de déplacements. Il s'agit de :
Loxodonta Africana (éléphant), Strichio Camelus
(Autriches), Diceros Bicornis (Rhinocéros), Girafa
camelopardalis (girafe), Hippopotamus amphibus (hippotames) ; Syncerus
Caffer (Buffles). Des grandes familles de félidae
(panthéra leon, panthera pardus, Acinonyx jabatus). La grande
famille de bovidé (Gazella dama, Ceohalopus dorsalis ;
Cobusellipsiprymnus ; Tregalophus derbianus ; Alcelaphus buselaphus ;
tregalophus derbianus gigas, dorcas algazella ; Cephalopus sylvivutor,
damaliscus spp, Hippotragus equitus ; Damaliscus spp. Acephalus
buselaphnis). Selon les observations du terrain et les enquêtes,
90,20% des braconniers constatent les animaux sont disparus du fait du
braconnage excessif ou exagéré.
X : 10°54'14 N.Y : 14°,40'00 E
A
X : 10°54'16»N. Y : 14°,40» E X :
11°,14 N. Y : 14°,28 E
B
Source photo Haman Y., septembre 2020.
Planche 7. La présence des oiseaux
Cette planche montre les traces des oiseaux dites
migrateurs à travers les nids à Madagascar (Est de Malam mango)
et à Tchalnga (Est de Pette). Le nid (A) appartient aux espèces
de la famille de turdidae du genre Turdus merula ainsi que le nid (B) mais dans
des milieux diferents.
108
|
|
|
|
B
|
|
|
A
|
|
X : 11°, 15'21»N. Y : 14, 29'4»
E
|
X : 10°49'02»N. Y :
14°,29'24»
|
.
Source : photo Haman Y. Août 2021
Planche 8. Les gardes boeufs Bubulcus Ibis
et d'Héron cendré Ardea cinerea
L'image (planche8) ontre Foyer des gardes boeuf Bubulcus
Ibis dans le village Malam mangà, sur les Acacia albidas menant une vie
solidaire environ 1000 individus par goupe de 1(A). Ces
oiseaux sont issus du genre Bubulmcus repétoriés dans ce village,
l'un des caton de Pette, sitiué au sud de Pette. L'image
B montre les foyers d'Héron cendré
Ardea cinerea de la famille de Numididae, à plus de
centaine des nids dans la localité de Doubbel (photo 10) sur les Acacia
albidas.
? Les oiseaux observés en zone C
(Fadaré-Habillé-Amkayé)
Douze familles d'espèces d'oiseaux sont
observées dans cette zone (C) en grand ou petit nombre (tableau 41),
excepté Perdrix SPP et Numidia meleagris.
Tableau 41. Les Oiseaux
inventoriés répertoriés présents à
Pette
Famille
|
Nom vernaculaire
|
Coordonnés GPS (X, Y)
|
Noms scientifiques
|
Nombre
|
Latitude
|
Longitude
|
Corvidae
|
Corbeau brun
|
10°,54 N
|
14°,37 E
|
Corvus ruficollis
|
2
|
Falconidae
|
Faucon ardoisé
|
10°,54 N
|
14°,40 E
|
Falco ardosiaceus
|
1
|
Hirundinidae
|
Hirondelle de
cheminée
|
11°,00 N
|
14,30 E
|
Hirundo rustica
|
1
|
Numenididae
|
Héron cendré
|
10°,51 N
|
14°,27 E
|
Ardea cinerea
|
10
|
Numenididae
|
Garde boeuf
|
10°,50 N
|
14°,30 E
|
Bubulcus Ibis
|
Iincompté
|
Strigidae
|
Hibou Grand-Duc
|
10°,49 N
|
14, 37 E
|
Strigidae sp
|
1
|
Columbiae
|
Pigeon
|
10°,50 N
|
14,26 E
|
Columbia livia
|
20+
|
Anadae
|
Canard
|
10°,36 N
|
14°, 37 E
|
Anadae SP
|
+ 40
|
Outaradae
|
Outarde du Sénégal
|
10°,55 N
|
14°, 10 E
|
Eudopodis S.
|
1
|
Numididae
|
Pintade commune
|
10°,56 N
|
14°,35 E
|
Numidia meleagris
|
90 +
|
Phasianidae
|
Perdrix gris
|
10°,25 N
|
14°,36 E
|
Perdrix SPP
|
Incompté
|
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
Dans le transect Fadaré-Habillé-Amkayé, il
ya onze (11) espèces d'oiseaux sont répertorié (tableau
41). Les oiseaux dan ces secteurs sont localisés sur des arbres ce
109
pourquoi l'on ne peut pas déterminer avec exactitude le
nombre effectif de ces espèces à cause de leur camouflage et leur
prudence s'expliquant par la peur des humains, on se rapproche d'eux. Sauf les
Perdix grissus comptés sur le sol harde à
Habillé.
? Les espèces reptiliennes observées en
2020 dans la zone C (Fadaré-Habillé-Amkayé)
Il y a 03 espèces reptiliennes sont rencontrées
dans la zone C.
Tableau 42. Les espèces reptiliens
répertoriés présents à Pette
Geochelone sulcata
|
Tortue à éperon
|
11°, 5 N
|
14, 27 E
|
Observé (plus de 19 individus)
|
Verti vipera
|
Vipère vert
|
10°,50 N
|
14,34 E
|
Observé (01 individus)
|
Varanus niloticus
|
Varan du Nil
|
10°, 25 N
|
14, 27 E
|
Observé (plus de 02 individus)
|
Varanus grissus
|
Varan du désert
|
11°, 15 N
|
14, 29 E
|
Observé (plus de 02 individus)
|
Source : enquête de terrain, Septembre 2020
D'apres les inventaires (tableau 42), on ne peut confirmer
avec exactitude que ce s esp-ces sont finis car elles peuvent immigre ailleurs
vers vers le parc de Waza voisin de Pette.
3.2.4. La statistique de la dynamique des populations
d'animaux entre l'an 2000 à l'an 2020
En guise de rappel, Pette est majoritairement rural, avec sa
grande superficie évaluée à 700 Km2, 94% de
cette superficie est une zone carractérisée par des grandes
forêts soudano-sahéliènne. Cette partie du
département du Diamaré, voisin direct de l'Arrondissement de
Waza, département de Logon et Chari, régorgait jadis, plusieurs
populations fauniques savages : des mammifères (pachydermes,
giraffidés, félidés, bovidés, ongulé,
canisés), des milliers d'oiseaux et reptiliens sans oublier les
batriciens, le monde marin n'est pas compté. Malheureusement Pette est
s'est apauvris de suite du braconnage à outrance.
En effet, les animaux sauvages avaient un biotope
incontournable. Carractérié par des grands arbres composés
des graminés soudannéens et sahéhiens se referant à
une zone écologique très riche en biodiversité
sadano-sahélienne refléttant une aire biogéographique bien
complète. Carractériée autres fois par toute sorte des
rélations écosystèmiques diverses étant
donné que cette zone était composée des herbivores, des
carnivores, des granivores, des insectivores et tout autres elements important
comme le climat et ses éléments constituant d'ailleurs des
facteurs limitants importants et la base de vie écologique.
110
? La statistique des mammifères à Pette
en 2020
La population de la faune sauvage d'étudiée
depuis les années 2000 à 2020 a vraiment chûté
oû les méga espèces comme hippopotamus amphibus ;
loxodonta Africana, dicerus bicornis, zebra grevys, giraffe camelopardalis
ne sont plus actuellement à Pette du fait du braconnage de
même d'autres comme Acinonyx jubatus ; Fennecus zerda ; Mellivora
capensis.
Du côté des oiseaux, le méga oiseau comme
: Struchio camelus n'est plus aussi depuis 2002. Mais cette
espèce de passage dans la zone de temp en temps.
Le reptilien comme Ostealezamus tetracus et Eryx
muelleriA travers le temps, le braconnage a contribué enormement
à la degradation de la faune sauvage à Pette. Les animaux comme
: Hippopotamus amphibus, Hippotragus equitus, Acephalus
buselaphnis, Felis Caracal, Gorilla gorilla ne sont plus
présent à Pette de la faite du braconnage à outrance et
activités anthropiques.
Tableau 43. La statistique des
mammifères dans 20 ans (2000-2020).
Les noms scientifiques
|
Les noms anonymes
|
Les années 2000
|
Observation en
2020
|
Dynamique Constatée
|
Diceros bicornis
|
Rhinoceros
|
Observé (02 maxi)
|
Non observé
|
Extinction
|
Panthera leo
|
Lion
|
(100 à 250) taille des
groupes= 4
|
Présent
|
En voie de disparition
|
Panthera pardus
|
Panthère
|
(27 à 40) taille des
groupes= 2
|
2+ taille de groupe =1
|
En voie de disparition
|
Hippopotamus amphibus
|
Hippopotame
|
4à 9 individus, [groupes= 1
|
Non observé
|
Extinction
|
Hippotragus equitus
|
Hippotrague
|
40 à 90) [groupes=
5]
|
Non observé
|
Extinction
|
Acephalus buselaphnis
|
Bubale
|
10 à 40) groupes= 1]
|
Non observé
|
Extinction
|
Acmonys jubatus
|
Guépard
|
(- 30) groupes= 3
|
Non observé
|
Extinction
|
Zebra grévys
|
Zèbre rayé
|
(40) groupes=05
|
Non observé
|
Extinction
|
Felis Caracal
|
Caracal
|
estimé à moins de 80
|
Non observé
|
Extinction
|
Gorilla gorilla
|
Gorille
|
50 à 90) groupes= 5
|
Non Observé
|
Extinction
|
Pan troglodytes
|
Chimpanzé
|
150 à 250) groupes=
6
|
Observé (30)
|
Diminution
|
Kobus ellipsiprymnus defassa
|
Cobe défassa
|
100 à 300) [taille des
groupes= 7]
|
Moins de 20
|
En voie de disparition
|
Tragelaphus derbianus gigas
|
L 'Elan de Derby
|
150 à 250) [taille des groupes = 5]
|
Non observé
|
Extinction
|
Kobus kob kob
|
Le cobe de Buffon
|
(10 à 15) [taille des
groupes=3]
|
Non observé
|
Extinction
|
Gazella dorcas
|
La gazelle dorcas
|
(150 à 300) [groupes effectif estimé à
20]
|
Observé (moins
48)
|
Diminution
|
Gazella dama
|
Gazelle dama
|
(80 à 400) [roupes estimé à 20]
|
Non observé
|
Extinction
|
111
Gazella rufifrons
|
Gazelle à front roux
|
(Plusieurs milliers)
[taille des groupes>100]
|
10+ taille de groupe =1
|
Diminition
|
Oryx dammah
|
Oryx
|
(50- 100+) [1 groupes 21]
|
Non observé
|
Extinction
|
Addax nasomaculatus
|
Addax
|
(10-20) [1 taille des
groupes 1]
|
Non observé
|
Extinction
|
Ammotragus lervia
|
Mouflon à manchettes
|
(40-90) [1 taille des groupes 1]
|
Non observé
|
Extinction
|
Crocuta crocula
|
Hyène tachetées
|
(80- +) groupes+ 1
|
Observé
|
En petit nombre
|
Giraffa
camelopardalis
|
La Girafe
|
(50 +) [1 taille des groupes 11]
|
Non observé
|
Extinction
|
Syncerus caffer
|
Le Buffle
|
(-80) [groupes=4]
|
Non observé
|
Extinction
|
Loxodonta africana.
|
L'Eléphant Africain
|
(80 à 100) groupes=20
|
Non observé
|
Extinction
|
Hystrix cristata
|
Le porc-épic
|
(100-200)
|
Observé (04)
|
En voie de disparition
|
Xerus erythropus
|
L'Écureuil fouisseur
|
(100- 500) [Taille des groupes=20]
|
Observé (trace)
|
Présents
|
Hystrix SPP
|
Hérisson à ventre blanc
|
Estimé à plus de 100+
|
Observé
(indéterminé)
|
Présents
|
Canis aureus
|
Le Chacal commun
|
Estimé à plus de 200
Voir +
|
Observé
(indéterminé)
|
Présents
|
Lepus crawshay
|
Le Lièvre à oreilles de lapin
|
Estimé à plus de 50
|
Observé
(indéterminé)
|
Présents
|
C. Adustus
|
Le chacal à flancs rayés
|
Estimé à plus de 40-
70
|
Observé
(indéterminé)
|
Présents
|
Vulpes pallida
|
Le renard pâle
|
Estimé à plus de
150+
|
Observé
(indéterminé)
|
Présents
|
Lchneumia Albi cauda
|
La mangouste
|
Estimé à plus de 25 +
|
Observé
(indéterminé)
|
Présents
|
Fennecus zerda
|
Fennec
|
Estimé à plus de 10+
|
Non observé
|
Extension
|
Erythrocebus patas
|
Singe Pata
|
Estimé à +800
|
Observé (moins
49)
|
Diminution
|
Canis Lupus
|
Loup
|
Estimé à plus de 100
-150
|
8+ taille de groupe =1
|
Diminution
|
Orycterpus afer
|
Oryctérope
|
+ 09)
|
Non observé
|
Absent
|
Filis silvestris cafra,
|
Chat sauvage
|
Inderteminé
|
Observé
(indéterminé)
|
Présent
|
Source : enquête de terrain et DR MINFOF, Septembre
2020.
Hippopotamus amphibus, Hippotragus equitus, Acephalus
buselaphnis, Acmonys jubatus, Zebra grévys, Felis Caracal, Gorilla
gorilla - Gazella, Giraffa camelopardalis, Syncerus caffer, Loxodonta
africana., Fennecus zerda, Orycterpus afer dama sont totalement disparus
à Pette. Les petits ruminants sauvage présents sont
Gazella rufiffron et ou Gazella dama (planche 7(la lettre
A).
112
? La statistique des oiseaux à Pette.
Les oiseaux qui ne sont plus à Pette conserne les
espèces de méga oiseau tel que Strichio camelus et d'autres comme
Cigonia nigra ; Poicephalus vertis ; Neotis denhami ; Frangolin Camerounensis ;
Corvus ruficollis ; Eudopodis senegalensis ; Pterodes exustus et Bubo
ascalaphus.
Tableau 44. La statistique des oiseaux
dans 20 ans (2000-2020)
Les noms scientifiques
|
Noms
vernaculaires
|
Les années 2000
|
2020
|
Remarques
|
Struthio camelus
|
Autriches
|
15
|
Non observé
|
Disparus
|
Cigonia nigra ;
|
Cigogne noir
|
nombre (70-100)
|
Non observé
|
Disparus
|
Poicephalus vertis
|
Perroquet tâte vert
|
200 +
|
Non observé
|
Disparus
|
Columba livia
|
Pigeons
|
1000+
|
Observé (plus de
140)
|
Diminution
|
Neotis denhami
|
Outarde de Denham
|
400
|
Extinction
|
Extinction
|
Poletaetus bellicosus
|
Aigle martial
|
Observé (Plus de 200)
|
Observé (plus de
02)
|
Diminution
|
Aquila rapase
|
Aigle ravisseur
|
Observé (Plus de 100)
|
Observé (plus de
centaine)
|
Diminution
|
Anatidae sp
|
Canards
|
Observé (Plus de 300)
|
Observé (plus de
70)
|
Diminution
|
Ardea cinerea
|
Héron cendré
|
Observé (Plus de 100)
|
Observé (19)
|
Diminution
|
Numenius phaeopus
|
Héron garde boeuf
|
Observé (Plus de 200) +
|
Observé (plus de
900)
|
Augmentation
|
Frangolin
Camerounensis
|
Frangolin du Cameroun
|
Observé (moins de
100)
|
Non observé
|
Disparus
|
Corvus ruficollis
|
Garde brun
|
Observé (Plus de 1000)
|
Non observé
|
Disparus
|
Gyps rueppellii
|
Vautour de rupell
|
Observé (Plus de 80)
|
Observé (plus de
70)
|
Augmentation
|
Eudopodis senegalensis
|
Outarde du Sénégal
|
Observé (en petit
nombre inferieur 20)
|
Non observé
|
Disparus
|
Pterodes exustus
|
Ganga à ventre châtain
|
Observé (Plus de 40)
|
Non observé
|
Disparus
|
Bubo ascalaphus
|
Hibou grand-duc
|
indéterminé
|
Observé (03)
|
Présent
|
Hirundo rustica
|
Hirondelle de cheminée
|
nombre (estimé à +100)
|
Observé (05)
|
En voie de disparition
|
Streptopelia roseogrise
|
Tourterelle
|
Observé (Plus de 100)
|
Non observé
|
En voie de disparition
|
Numidia meleagris
|
Pintade
|
Observé (plus de 500)
|
plus de 180
|
Diminution
|
Phasianidae
|
Perdrix
|
Observé (Plus de 100)
|
Observé (650-
900)
|
Diminution
|
Ardea aigrettis
|
Garde brun
|
Observé (Plus de 1000)
|
Observé (Plus de
1000)
|
Non constaté
|
Source : enquête de terrain, septembre 2020
? Les oiseaux en voie de disparition sont : Cigonia nigra
; Poicephalus vertis ; Neotis denhami ; Frangolin Camerounensis ; Corvus
ruficollis ; Eudopodis senegalensis et Pterodes exustus.
113
? Les oiseaux peu fréquents à Pette : il
s'agitColumba livia ; Aquila rapase ; Anatidae sp ; Ardea cinerea ; Numidia
meleagris et Phasianidae. Cette diminution est due au braconnage à
outrance.
? Ces oiseaux se sont soit immigrés vers les zones plus
touffoues qui peuvent être des hors Pette.
? La statistique des reptiles dans 20 ans
(2000-2020)
Les reptiliens sont présents à pette
exceptés des mégas reptiliens comm ostealezamus tetracus
actuellement disparus.
Tableau 45. La statistique des reptiles
dans 20 ans (2000-2020)
Noms
scientifiques
|
Noms communs
|
En l'an 2000
|
En l'an 2020
|
Remarque
|
Varaus niloticus
|
Varan du Nil
|
Grand nombre (plus de 100)
|
Observé (trace Individus)
|
Diminution
|
Python sabae
|
Python
|
Répertorié (non compté)
|
Observé (les traces)
|
indéterminé
|
Varanus grissus
|
Varan du désert
|
Petit nombre 30
|
Observé (trace)
|
Augmentation
|
Cerastes vipera
|
Vipère des sables
|
Grand nombre par trace
|
Observé (trace)
|
Diminution
|
Geochelone sulcata
|
Tortue à éperon
|
40
|
Observé (plus de 100 individus)
|
Augmentation
|
Eryx muelleri
|
Boa
|
Observé
|
Non observé
|
Extinction
|
Verti vipera
|
Vipère vert
|
Observé en grand nombre
(150)
|
Observé (plus de 06 individus)
|
Diminution
|
Ostealezamus tetracus
|
Crocodile nain
|
Observé en grand nombre (+
42)
|
Non observé
|
En voie de disparition
|
Cerastes vipera et Cerastes cerastes
|
Couleuvre de Moïla et vipère a corne
|
Observé en grand nombre par
trace
|
Observé en grand nombre par trace (couleur de moila
seulement)
|
Diminution
|
Source : enquête de terrain, septembre 2020
Les reptiliens actuellement disparus sont des Ostealezamus
tetracus, cette marcofaune n'existe plus à Pette.
Eryx muelleri est aussi un macrofaune qui n'est par
répertoriée dans nos recherches à Pette, elle peut etre
considéré comme comme disparu. Python sabae est présent
souvent il attaque les chèvres à Anderne et Alagarno et meme ici
à Malam et Ouro bababaya.
Varanus grissus et niloticus sont
présents (planche 7 (1 et 2) avec des traces indirectes et direct. Les
Verti vipera sont observés partout (planche 7 (lettre F)).
114
Source : enquête de terrain, septembre 2020
Planche 9. Les differentes traces de la faune sauvage
dans l'Arrondissement de Pette
115
Il existe plusieures empreintes indiquant la
présence des animaux sauvages mais de la microfaune (faune de petite
taille) dans cette forêt communautaire de Pette. La photo de la lettre A
montre les excrement de l'entiloppe qui peuvent etre des : Gazella rufifrons ou
Gazella dama sous les acacias car ces espèces constituent les seuls
ongulés survivants dans cette partie du parc de Waza. La photo B et C
constituent des traces des varanus grisus ou Varanus niloticus ; les empreintes
de Xerus erythropus et Hystrix SPP et la photo de Filis silvestris cafra entre
Dabbam et Bagarisse. La photo D montre la trace des hyeana hyean à
Amahairi et la photo E et F présentent des oiseaux Anadae senegalinsis
dans le yaeré de Badeo-Pette et le reptilien vertis vipera à
Madagascar.
Ces animaux sont des migrateurs. Il veinnent de Waza. Parmis
les oiseaux : Columba livia (Observé (plus de 140)). Aigle
martial Poletaetus bellicosus (Observé (plus de 02)). Aigle
ravisseur Aquila rapase (Observé (plus de 08)), canard commun
Anatidae sp (Observé (plus de 70). Héron cendré
Ardea cinerea (Observé (19)). Héron garde boeuf
Numenius phaeopus (Observé (plus de 900). Vautour de rupell
Gyps rueppellii (Observé (plus de 70)). Hibou grand-duc
ascalaphe Bubo ascalaphus (Observé (03)) ; Hirundo rustica
(Observé (05)) ; pentades Numidia meleagris (plus de 180)
; les perdrix Phasianidae (Observé (incomptémais
observés partout). Parmis les reptiens, les tortues Geochelone
sulcata (Observé (plus de 100 individus), varant du désert
Varanus grissus et varan du nil Varaus niloticus (solitaire
(2 au trop) leur présence à Pette a diminué.
Conclusion
Au terme de ce chapitre, il était question d'analyser
les effets du braconnage sur la faune sauvage à Pette. La
préocupation fondamentale était la dynamique spatiale. Les effets
spatiaux s'expliquent par la diminution considérable des animaux dans
l'espace. Le braconnage a participé à la dynamique
régressive de la faune sauvage et a entrainé la chute des
populations d'animaux. Dans la population de grands mammifères, il
n'existe plus que quelques familles de Bovidé et félidae
notamment Pantera leo, Felis silvestris, Vulpes palidas et la famille
des canidae notamment Hyeana hyeana et Crocuta crocula vivant
en groupe. Les primates : Erythrocebus patas (entre 20-40). Les
oiseaux : Columba livia Aquila rapase ; Ardea cinerea ; Numenius phaeopus ;
Gyps rueppellii ; Hirundo rustica ; Numidia meleagris ; Phasianidae
en diminution. Comment évaluer les stratégies de lutte
anti-braconnage à Pette ? Cette interrogation nous permettra
d'évaluer les différentes stratégies de
116
gestion pour la conservation rationnelle et durable de la
faune sauvage dans cet Arrondisseme
117
Chapitre 4. Les strategies de gestion durable pour la
protection de la faune sauvage dans l'arrondissement de pette
Introduction
Le manque d'implication des populations locales rend la
gestion très complexe et difficile en matière de lutte contre le
braconnage. Pette, avec une superficie de 700 Km2 comme
mentionné plus haut, possédait une biodiversité incroyable
par sa position frontalière avec Waza. Les braconniers contrebalancent
les lois de protection de la faune sauvage, jouant au malin et tuent les
espèces animales pour un gain individuel. Afin de protéger la
biodiversité, des mesures de lutte contre la chasse illégale ont
été mises en place. Cependant ces mésures sont
obsolètes. Le problème de ce chapitre est les stratégies
de gestion durable de la faune sauvage reste à évaluer.
L'objectif visé ici est d'évaluer les stratégies de
gestion pour la conservation de la faune sauvage à Pette. Pour ce faire,
les entretiens au niveau du MNFOF, et les enquêtes auprès des
chasseurs braconniers et au près des chefs des villages sur le
braconnage et leurs méthodes de protection de la faune sauvage ont
été utilisés afin de mieux appréhender la
question.
4.1. La stratégie locale en matière de la
gestion de la faune sauvage à Pette
La faune sauvage est une ressource non négligeable,
elle constitue un atout majeur pour la population locale et nationale.
La stratégie locale pour la gestion de la faune sauvage
c'est l'ensemble des moyens mises en oeuvre par la communauté locale
afin de lutter contre tout trafique et braconnage incohérent dans ces
localités.
Il existe deux catégories de stratégie locale de
gestion de la faune sauvage. Nous avons la stratégie mise sur pied par
les braconniers eux même et la stratégie au niveau des chefs
traditionnelles. Les braconniers entre eux se sont entendus de comment faire
pour faire face à l'exploitation abusive de la faune sauvage. Il existe
deux types de stratégie de conservations.
118
4.1.1. Stratégie de conservation au niveau de
braconniers
Selon les entretiens avec le chef braconniers Monsieur Harouna
Moussa, membre de comité de vigilance dans cette Commune de Pette, Les
braconniers sont organisés en association. Ils se encontrent tous les
trois mois en assemblée ordinaire.
Cette association est nommée « Mobtorde gaw `en
» qui signifie en fulfulde « Rassemblement des braconniers ».
Ils peuvent se réunir en assemblée
extraordinaire. Tous les grands braconniers des villages de Pette et hors de
Pette qui sont originaires des Arrondissements voisins, peuvent prendre part
à cette rencontre. Il s'agit de Zina ; Maroua II et III ; Waza, Mora ;
Dargala ; Bogo ; Kousséri ; Logone- Birni. C'est une réunion
où toutes les stratégies sont négociées. Cette
association structurée comme suit :
? Les membres du bureau : un président ; un
secrétaire ; un caissier ; trois conseillés ;
? Les membres de l'équipe.
Nous avons assisté à l'une des réunions.
L'ordre du jour était de prendre des mesures drastiques contre
l'abattage des animaux mineurs (non adulte ou bébés animaux) afin
de maintenir la race et permettre sa perpétuité.
Les enquêtes de terrain montrent que 93,30% des
personnes disent qu'ils font la lutte antipoison. 100% disent qu'ils attendent
environ 09 mois allant de juin à janvier pour que les animaux
grandissent (Tableau XXXXIX) avant de programmer une chasse.
4.1.2. La stratégie au niveau des populations
locales
Les populations font souvent la chasse quand elles ont besoin
de la viande de brousse. Toutefois, cette chasse est
réglémentée selon les mésures prises par les
populations elles-mêmes. D'ailleurs cette chasse se fait seulement
pendant trois mois ; de mars à mai.
De juin à Février aucune chasse ne peut
être organisée. Ceci dans le but de laisser les
bébés animaux grandir. Mais rien n'exclus la petite chase en
petit nombre.
119
Tableau 46. Stratégie locale de
gestion et procéssus d'intervention locale selon les chasseurs
braconniers.
Stratégie locale de gestion
Lutte
antipoison
Lutte contre l'abatage espèces mineurs
On attend 09 mois allant de juin à février
pour que les animaux grandissent
Autres
TOTAL
La stratégie locale de t'intervention
locale
Oui 93,30%
84,40% 100%
0,00%
44,50%
Non
0,00%
15,60%
0,00%
0,00%
10,90%
TOTAL
|
100%
|
100%
|
100%
|
0,00%
|
100%
|
Source : enquête de terrain, juillet 2020
Ces populations s'organisent une fois par semaine `c'est
à dire chaque vendredi seulement et uniquement pendant la saison
sèche. Le Mois de mars ; avril et mais sont les mois de la chasse
communautaire à usage familial. Les neuf mois restant commençant
de Juin à février restent vacants. Personne n'a le droit d'aller
en brousse. Leur stratégie de gestion traditionnelle proscrit aussi
l'abattage des animaux mineurs en phase de grandir. Un entretien a
été tenu avec ces chasseurs traditionnels. Ils ont affirmé
que : chaque lundi ; mercrédi et vendredi, les séances de la
chasse sont organisées pendant les 03 mois (mars ; avril ; mai).
4.1.3. La stratégie au niveau des chefs de
village
Depuis la mise en des structures de protection des animaux
sauvages, les chasseurs traditionnels sont devenus du coup des braconniers, des
hors-la-loi. Le braconnage étant combattu par la répression, les
relations entre les populations et l'administration de la faune se sont tendues
et ont créé une situation de conflit. Les chasseurs
traditionnels, mécontents avec les nouvelles impositions ont
changé leur mentalité et leur comportement vis-à-vis de la
faune. Cette faune qui ne leur appartient plus, gardée par une
administration manquant de moyens, est devenue l'objet d'une chasse
illégale et d'un commerce informel en constante augmentation. La chasse
traditionnelle qui respectait certaine règle coutumière s'est
transformée en un acte de braconnage anarchique et une surexploitation
de la ressource. Au niveau des chefs traditionnels des villages, la
stratégie de gestion reste
120
problématique. Parmi les 30 chefs que nous avons
enquêtés, nombreux d'entre eux disent qu'il n'existe aucune
stratégie locale de gestion au niveau des chefs traditionnels et
d'ailleurs il n'a jamais eu lieu.
Tableau 47. Une politique de gestion et lutte anti
braconnage
Faire partie d'une association à la gestion de la
faune
|
Points de vue
|
Effectifs
|
Observations en %
|
Oui
|
30
|
100,00%
|
Non
|
0
|
0,00%
|
Total
|
30
|
100,00%
|
Source : enquête de terrain auprès des chefs
traditionnels le 22 juillet 2020
La stratégie de gestion au niveau locale est
obsolète, ces chefs traditionnels decrit lee faite que l'Etat ne leur a
accordé aucune reponsabilité dans la gestion des ressources
fauniques (tableau 48).
Tableau 48. La stratégie locale de gestion de la
faune sauvage
Stratégies locales de gestion
|
Propositions
|
Répondants Résultats en %
|
La stratégie locale existe
|
0 0,00%
|
La stratégie locale n'existe pas
|
30
|
100,00%
|
Total
|
30
|
100,00%
|
Source : enquête de terrain, juillet 2020
Il n'existe rien comme stratégie locale de gestion en
matière de la faune sauavage au niveau des chefferies traditionnelles
de Pette. Pour trois raisons principales. L'Etat ne leur donne pas une
faveur de gérer afin de lutter contre le braconnage extensif ; Manque
de sensibilisation ; Pas de dénonciation des braconniers car ils sont
leurs proches et enfants.
Tableau 49. La raison dans la problématique de
la gestion de la faune sauvage
La raisons
|
Répondants
|
Résultats en %
|
On ne nous donne pas une faveur de faire partie
|
2
|
6,70%
|
On ne nous donne pas une faveur de gérer afin de lutter
contre le braconnage extensif
|
10
|
33,30%
|
|
Manque de sensibilisation
|
2
|
6,70%
|
Pas de dénonciation
|
1
|
3,30%
|
L'Eta s'enfou
|
14
|
46,70%
|
Total
|
30
|
///////////
|
121
Source : enquête de terrain, juillet 2020
Beaucoup d'entre les chefs traditionnels n'ont pas
d'oppurtinité d'être impliqués dans la gestion de la faune
sauvage.
Selon les enquêtes, 33,30% disent que « On ne
nous donne pas une faveur de gérer afin de lutter contre le braconnage
extensif ». 6,70% d'entre eux revelent que « On ne nous
donne pas une faveur de faire partie » et de même qu'il ya
« Manque de sensibilisation ». 3,30% ensent qu'il ya
complicité entre les braconniers et les habitants. 46,70% confirment que
« L'Eta s'enfou »
En effet, la politique en matière de gestion et de
lutte contre la faune sauvage dans tout l'Arrondissement de Pette n'existe
guerre. Même si ces mesures existent elles sont vraiment
obsolètes. Le Djoaouro de Djadjel, un sous quartier de Pette, 70 ans dit
que : « Nous les populations de Pette en général et
surtout les djaouros en particulier, la lutte contre l'abbatage des animaux de
la brousse ne nous concernent pas car l'Etat ne donne pas une réelle
faveur aux djaouros et les habitants de faire partie de partie prénante
en matière de lutte contre cette actvité. Alors la population
joue un rôle important dans le cadre de la brotection de ces animaux qui
vont très bientôt finir pas seulement dans l'Arrondissement de
Pette, mais aussi dans tout les zones hors et même le parc National de
Waza qui le centre des espèces en dispartion. Même si l'Etat veut
integrer les populations totales en matière de lutte contre le
braconnage ici à Pette, il serait impossible pour que ça soit
vriament réel pour la mise en application étant donné,
notre arrondissement est vraiment corrompu. Donc tout le monde vient comme bon
le semble et tuer les animaux même en voie de l'extinction comme
l'antillope et le crocodile actuellement prèsque absent à Pette
juste pour une somme minable de 2000 FCFA. On a besoin des djaouro simplement
pour faire la potique et être élu et sommet, mais rien d'autre,
nous comme des enfants, nous n'avons aucune valeur».
4.1.4. Suggestions au niveau local à
Pette
Au niveau des acteurs directs 'est-à-dire les
braconniers, ils préfèrent que l'Etat coopère avec eux en
créant des comités locaux, en intégrant des parties
prenantes.
122
Cela favorisera le contrôle de leur ressource locale.
Selon les chefs traditionnels, il faut que l'Etat implique les autorités
locales dans la gestion des ressources relevant de leur ressort territorial.
C'est-à-dire décentralisé l'administration en charge de la
gestion de la faune sauvage.
4.2. Des mesures stratégiques au niveau de
l'Etat Camerounais en matière de la faune sauvage
La stratégie au niveau de pouvoir public est aussi
présente dans l'arrondissement de Pette. D'après les
entrétiens, l'Etat intervient dans la gestion de la faune à
travers le ministère de la forêt et de la faune(MINFOF).
Selon la déléguée, le braconnage est une
activité anthropique très ancienne dans les zones comme Pette et
qui sera globalement du fait de l'homme, aura reelement pour conséquence
la dispaeition, en quelques vingtaines d'années, Pette avait une
boidiversité riche en plusieurs esepèce faunique. En effet, la
criminalité faunique, expression communément utilisée pour
désigner de façon entière les phénomènes de
chasse illicite et de commerce illégal des animaux constitue gravement
une ménace adéquate sur la faune sauvage et son biotope.
La faune sauvage est ainsi pillé par des humains
depourvu de foi ni encore loi qui sortent de partout dans la nuit que le jour
à la recherche de leur gain facile, agissant pour la plus part de
façon suspecte mais aussi des braconniers de nature au mépris des
règles et au detriment des lois.
L'Etat a mise en oeuvres des iniatives considérable qui
sont transmises depuis quelques années déjà au niveau des
Arrondissements du Cameoun piloté par la délégation
départementale du Diamaré
A travers l'adoption par les pays de la COMIFAC, donc le
Cameroun en fait parti, de Plan sous-régional d'action afin de renforcer
la mise en exergue des textes et lois nationales concernat le monde faunique
sauvage (PAPEPCALF) mais aussi par la promulgation d'un certains
reglèments et de loi regissant du domaine de la faune sauvage et des
mesures pour une application effective de cette législation et
reglementation.
123
L'Etat fait tout son possible pour protéger la faune
sauvage et surtout les animaux en voie de dispartion et exctinction en
particulier par des lois et reglements en vugueur.
? Les missions de l'administration au sein de
MINFOF
En considérant l'article 1 aléa 2 et 3 du
Décret numero 2005 / 099 du 06 avril 2005 portant organisation du
Ministère des Forêts et de la Faune, ce dernier est chargé
de l'élaboration, de la prise et de l'évaluation de la politique
gouvernementatle dans le domaine de forêt et de la faune sauvage. A ce
titre, il est donc responsable :
- De gerer et proteger les forêts et faunes sauvages de la
republique ;
- De la mise au point et controler l'executuion de
reboisement, d'inventaire et d'aménagement des forêts (les arbres)
;
- Controler le resptect des reglements en matière de
l'exploitation forestière par les parties prénantes ;
- D'appliquer des sanctions d'administration quand y a lieu ;
- De lier les differents organismes professionnels
privés et parapublique dans secteur forestier ;
- Responsable d'amenagement forestièrs et jardins
botaniques ;
- De la mise en application des conventions internationales
ratifiées par le Cameroun en matière de faune et de chasse ;
- Il est là pour assurer la tutelle de l'Agence
Nationale de Développement des Forêts (ANDF), de l'Ecole Nationale
des Eaux et Forêts (ENEF.
Le MINFOF est le ministère responsable de lutter contre
tout braconnage et traquer tous les trafiquants frauduleux des animaux et
l'abattage des espèces dans le Pays. Pette est doté d'un bureau
d'Arrondissement de contrôle des forêts et de chasse.
Ce bureau veille au respect des lois et des textes en
matière de chasse et de traffique de viande sauvage. Le gouvernement
Camerounais a une liste des animaux en voie de disparition qu'on dénomme
des animaux de classe "A" qui sont impérativement protégés
par la loi. Il s'agit des espèces menacées qui tend vers
l'extinction. (Planche 8). Selon les entretiens avec le personnel du MINFOF de
Pette,
124
Pette n'est pas depouvrvu de ces espèces
ménacé de la classe « A ». Son illégalité
s'exprime suivant différentes conditions : il peut s'agir d'un acte
d'abattage d'espèces intégralement protégéesquel
que soit le statut de l'espèce abattue, les moyens utilisés ne
sont pas autorisés comme des poisons exagérées, il a lieu
à une époque où la chasse est interdite, sans
autorisation.
Devant un manque important de nourriture riche en proteine,
les populations locales et non ont souvent tendance à tuer des animaux
par tout moyen pour améliorer ce dernier. C'est le cas par exemple, des
chasseurs communautaires à subsistance afin de ravitaller la famille en
crise de viande, étant donné que 1Kg de viande de vache
coûte 2200 FCFA.
Un chasseur local de 47 ans à Ouro Dalil-Malam Toksaina
Gadji rélate que : « La chasse est une solution efficace pour
moi afin de ravitailler ma famille en viande de brousse. Nous savons tous que
pour avoir la viande afin de rassasier une grande famille de 21 membres comme
ma maison, il faut au moins 20000 FCFA chaque semaine, étant
donné que dans les marchés, 01 Kg de viande sans os coûte
2200 FCFA et la viande avec os coûte 1800 FCFA. Vue ma condition de vie,
comme mes sources de revenu sont incertaines, certains moments, il se trouve
souvent que 10 FCCFA me depasse, alors je pars en brousse et rentrer avec une
antiloppe ou des perdrix ou encore des varans tranquillement et nourrir ma
famille. Par fois, je vends aussi si j'en trouve beaucoup pour acheter du sel
et d'autres provisions familiales comme le savon et les habits. Ma famille
mange bien la viande seulement pendant les fêtes tel que la fête de
Noél ; la fête de recolte ; les fêtes traditionnelles et les
fête de tabaski quand mes voisins égorgent les moutons ou les
boeufs »
Des habitats naturels sont devenus restreints et insatisfaits
à la biocénose, les espèces responsables au develepppement
des hommes d'une manière d'une autre, les superficies agricoles et
élevages sont en protagonisme directement avec la faune sauvage à
coté. Il faut noter que Pette est rurale, seulement Pette ville est
urbain et c'est un Arrondissement qui regorge en son sein 116 villages
gouvernés par 03 chefs lieux qui sont Malam-mango ; Fadaré-Pette
et Pette ville.
125
D'un côté les prédateurs
préfèrent attaquer le bétail sans défense comme
Canis lupis (mort des plus de 70 moutons dans le range à Alagarno,
2019) ; Pandera leo ; Hyeana hyeana ou crocuta crocula. Des
Loxodonta Africana et des ruminants sauvages se nourrir tranquemment
dans les champs, et de l'autre les agriculteurs et éleveurs voient leur
maigre patrimoine ponctionner par les animaux sauvages, bien évidemment
sans aucune compensation financière. Donc l'opposition qui en decoule
ici est appréhendé par des actes des populationspour se venger de
ces agression par instinct des ces animaux par des tirs diercts, des
pièges des empoisonnements.
? Les differents compétences de MINFOF à
Pette
Selon les entrétiens avec Madame le
délégué du Diamaré, les differentes
compétences des écogardes à Pette sont les suivantes :
comme dans la police ainsi que dans la gendarmerie camerounaise, les services
de ministère des forêts et des faunes agissent que dans leur
limite de commendement uniquement. Le MINFOF par son organigramme, laisse
entrevoir une organisation à la façon de pyramide, des services
de base aux postes de contrôle forestier et de chasse en direction des
délégations régionales et départementales. Ces
differentes adiministation structurelles decentralisées accomplissent
leurs differentes taches dans une limite géographique
délimitée naturellement. Ce qui veut dire que cheque unité
execute ses taches seuelement que dans sa zone de compétance ou de
controle. Conformement à l'article 88 du code pénal, les
differents élements de la police et de la gendarmerie remplissement
leurs fonctions dans les zones bien définies par des lois en vuguer. A
titre d'illustratif, le chef de poste de contrôle forestier et de chasse
de Pette n'a des forces pour faire ses fonctions que sur la zone de Pette et
ses environs.
Il ne peut en principe pas les exercer sur la zone
d'Arrondissement de Maroua III ou de Waza. Pareil pour un agent du MINFOF en
service à la Délégation Départementale des
Forêts et de la faune du Diamaré.Toute demande de battue est
adressée au responsable de l'administration chargée de la faune
qui, sur la base d'une enquête préalable, autorise la poursuite,
le refoulement ou l'abattage des animaux ayant causé des dommages ou
susceptibles d'en causer, à l'exclusion de ceux de la classe A (planche
10) dont l'abattage ne peut être autorisé que par le ministre de
la
126
faune. Les espèces battues sont conduites par les
préposés de l'administration chargée de la faune sauvage.
Celle-ci peut requérir le concours de chasseurs bénévoles
détenteurs d'un permis réglementaire.
Pcrroga..-t is à clucuc Coh cl Fa ssa
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S,nr rrri rl +mos
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127
Source: MINFOF Département du Diamaré, Le 08
septembre, 2020
Planche 10. Les espèces fauniques de classe
"A"
128
Il existe deux types de stratégies selon le MINFOF : la
stratégie coopérative et la stratégie de surveillance des
agents forestiers.
4.2.1. La stratégie coopérative avec les
chefs braconniers à Pette
C'est une stratégie qui consiste à
coopérer avec les braconniers, d'épouser leurs esprits, de les
détourner et les amener dans le camp de l'Etat. Ceci dans le but de
pouvoir travailler ensemble. L'implication de ces personnes constituant des
parties prenantes, dans la gestion et lutte contre le braconnage permettrait
une meilleure visibilité en vue d'une action commune contre les
hors-la-loi. Pour cela, la délégation du MINFOF a
procédé à la création d'un comité de
vigilance (CV). Ce comité est constitué des parties prenantes et
des membres de la délégation. Les membres du comité de
vigilence travaillent ensemble. En effet, le volet de protection de la faune
sauvage entrepris par la délégation du MINFOF est la protection
intégrale de tous les animaux et surtout les animaux en voie de
disparition dans leurs biotopes.
4.2.2. La stratégie de surveillances des agents
des eaux et forêts à Pette
Cette stratégie consiste à effectuer des
opérations par surprise dans la FC de Pette. Les entretiens avec madame
la déléguée départementale du Diamaré et le
chef de poste de Pette ont été tenues. Il existe des
unités d'interventions qui sont constituées d'une sorte des
activités de patrouille faunique par les agents forestiers du
département qui viennent renforcer les agents forestiers de Pette.
Nonobstant, dans le cadre de l'effectivité de l'application de la loi de
l'environnement, du code pénal Camerounais du braconnage et des chasses,
ce dernier est mis en oeuvre, mais les peines sont légères
comparées aux autres pays d'Afrique.
Tableau 50. Les stratégie gouvernementales
à Pette
Stratégie étatique
|
Résultats
|
Réponses
|
Effectifs
|
Observations
|
Stratégie de pouvoir public de gestion n'existe pas
|
21
|
70,00%
|
Je ne sais pas vraiment
|
9
|
30,00%
|
Total
|
30
|
100,00%
|
129
Source : enquête de terrain, juillet 2020
Le résultat montre que 70,00% des personnes disent que
la Stratégie de pouvoir public de gestion de la faune sauvage n'existe
pas. 30% des ceux-là qui ne sont même pas si l'Etat a un
rôle dans la gestion de la faune sauvage à Pette (Tableau
XXXXXIII).
4.2.3. Le rôle de l'Etat dans les arrestations pour
la lutte contre le braconnage
Selon les enquêtes auprès des chasseurs
braconniers, voilà les résultats par rapport aux arrestations
dans le but de lutter contre le braconnage dans cette partie de PNW.
Malgré tout, l'Etat est une plaque tournante de la protection de la
faune à travers les differentes stratégies. Mais il des
difficultés rencontrées.
Réponses en %
120
100
40
80
60
20
0
Oui Non Je ne sais pas Total
0
0,00% 91,81%
101
Effectifs observations en %
effectifs
9
8,81%
110
Effectifs
observations en %
Source : enquête de terrain, juillet 2020
Figure 29. Les arrestations à Pette entre 1995
à 2020
En effet les lois sont négligées et il y a aussi
complicités entre les braconniers et les agents forestiers. Cela
s'explique par le non application totale de la loi environnementale et du code
pénal interdisant tout braconnage. De toute évidence il y a une
légérété et un laisser aller de la part des agents
forestiers. Le résultat au niveau de ces chasseurs braconniers se
présente comme suit (figure 32). 91,81% affirment
130
qu'il ya pas eu des arrestations. 8,81% ne sont pas au courant
sil ya meme le contrôle en matière de la faune.
eFFECTIF
100
40
80
60
20
0
Réponses en %
effectifs Réponses
94
Les lois sont légées Je sais pas
16
85,45%
14,54%
Les lois sont légées
Je sais pas
L'application de la loi
Source : les enquêtes personnelles, juillet
2020
Figure 30. Les différentes
raisons à Pette.
85,45% de ceux qui disent que les lois dans la gestion de la
faune sauvage sont négligées. Ceci s'explique par la
complésance et la fraude de la part des differentes parties
prénantes qui sont les braconniers ou chasseurs et les agents de l'Etat
en la matière, mais aussi, ça peut s'expliquer du fait que les
textes et les lois ne sont en langue vernaculaire et comme Pette est d'ailleurs
le dernier en termes d'analphabétisme par rapport à tous les
arrondissements voisins, c'est un motif.
14,54 % ne sont pas au courant. Comme le cas des chasseurs
communautaires qui sont ceux là qui n'ont jamais eu lire en
françcais, il considère que c'est un mauvais coeur d'empecher les
gens d'aller chasser par ce que Dieu ne pas fou de mettre dans cette zone pour
que l'on de tuer les animaux.
Un père de famille Ndjidda Djouldé agé de
55 ans raconte que « Prémièrement, Dieu n'est pas fou de
nous heberger ensemble avec les animaux ici à Pette afin de les tuer et
manger, personne n'a empêcher quelqu'un de manger la viande de brousse,
pour nous, toute loi vienne de Dieu. D'ailleurs, nous ont ne vie que de cette
viande de brousse dépuis que je suis né dans ce village.
Deuxièmmement, aucune structure de l'Etat n'est venue nous dire ici au
village aux gens que nous sommes interdit de tuer
131
les animaux. Il y'a même un agent eaux et
forêtx qui vient tout le temps ici boire son bil-bil dont je ne peux pas
citer le nom, il ne nous à jamais dire que tuer le varan ou le
lièvre et ou encore l'antillope par ce qu'ilssont defendus,
lui-même, il mange et appréci même ces viandes de brousse
». Septembre 2020.
Au terme de cette analyse, il est fort de comprendre que les
mesures de protection de la faune sauvage en vue de lutter contre les
populations animales sont précaires et obsolètes (figure 29).
Ceci s'explique de façon suivante :
i' La population de Pette est rurale ;
i' Les lois sont redégées en français,
alors que l'on enregistre un taux d'analphabétisation
élévé, ceci empeche le gens à agir contre ces lois
en vigueur car la langue n'est Fulfuldé ; guiziga ; Kanouri. Bref elle
est vernaculaire ;
i' La pauvrté reigne dans cet Arrondissement. Selon les
enquêtes de terrain, il a été constaté que la
majorité des braconniers chassent à cause de la
pauvrété. Par conséquent, la population s'enfiche des
lois.
4.2.4. La suggestion de la part des personnes
ressources
L'approche participative de la gestion des ressources faunique
est capitale quand celle-ci se fait par un transfert de pouvoir aux populations
riveraines ou locales. Il faut transferer la responsabilité de gestion
des ressources naturelles aux differents habitants locaux dans l'Arrondissement
de Pette car ces popultions trouvent une place de choix dans la gestion durable
de la faune sauvage à Pette. En ce processus de transfert doit se faire
par la descentralisation au niveau par la création des parties
prénantes c'est-à-dire créer une synergie réliant
le pouvoir public aux populations locales en matière de la lutte contre
la chasse abusive et la pratique du braconnage à outrance à dans
cet Arrondissement du Diamaré.
Si l'on peut lutter contre le braconnage à Pette en vue
de la gestion durable de la faune sauvage pour que la génération
d'avenir en profite bien, sans l'implication centrale des poplutions riveraines
en les ignorant dans ce cadre de combat en même
132
temps public comme local, c'est une grosse erreure car les
habitants en trouvent une place de choix. Franc G. et al., en 2007, dans son
article intitulé : la participation des populations locales dans la
gestion des ressources naturelles cite « Compagnon (2000) declare il
ne faut pas « ... céder à l'illusion naïve de
communautés disposant de méthodes « traditionnelles
» de gestion favorisant, comme par miracle, le renouvellement de la
ressource et son utilisation durable,... » (Compagnon, 2000, p. 30).
Il est donc important une question aue les populations locales soient
impliquer, c'est-à-dire un accompagnement des populations comme des
acteurs de premier rang pour une cogestion durable et efficace des ressources
naturelles en générale et celle de la cogestion des ressources
fauniques en particulier à Pette.
Ailleurs, comme dans certains pays de l'Afrique de l'Ouest,
cette initiatvie a donné un resultat positif. Pour rendre effectif ce
transfert, il faut que les reglementations de la décentralisation
choisissent aux populations l'« auteur » ou un « droit de
gestion » sur la totalité de l'espace communal et ses ressources
naturelles et ainsi donc notamment dans le cadre du domaine faunique. Il existe
une seule option de lutter contre ce phénomène conformement
à la loi, composer d'une politique adéquate de gestion et adopter
une stratégie durable et rationnelle de lutte contre le braconnage
à travers :
· · Encourager les agents forestiers pour
pouvoir bien mener leur travail.
· · La sensibilisation des populations
locales sur l'importance de cette ressource épuisable.
· · Donner une place aux chefs traditionnels
locaux d'y intégrer car ces gens ont un rôle incontournable pour
la gestion de la faune
· · Promouvoir l'intégration des
populations locales en créant des parties prénantes.
· · La prise en compte des réalités locales et
nationales dans les lois comme des :
( habitudes alimentaires, approvisionnement légal en
viande de brousse, et culture ;
( Elaboration et mise en oeuvre des stratégies
nationales d'atténuation des conflits hommes-faune par les compensations
des dégâts causés par les animaux.
133
? Implication des autres forces de défense dans la
lutte anti braconnage transfrontalier.
? La question d'un financement durable pour la gestion de la
faune sauvage. ? L'éradication de la corruption notamment au sein du
gouvernement et des
services de police et la barrière de la langue qui
limite les investigations et
les poursuites judiciaires.
Les motifs de lutte contre le braconnage à Pette et de
conserver la faune sauvage de façon durable. Le risque de l'extinction
des animaux sauvages.
Conclusion
Deux types de stratégies sont soulevés : la
stratégie locale et la stratégie entreprise par le pouvoir
public. Maintenant, la faune sauvage est victime d'un braconnage
exagéré, laquelle engendre un épuisement et le
déséquilibre de l'écosystème. En revanche, y a-t-il
une possibilité pour la population animale sauvage de resilier face aux
actions devastatrices des hommes dans les années avenir ? Le gibier,
devenant de plus en plus rare, ne pourra non plus contribuer longtemps aux
besoins croissants des populations toujours plus nombreuses. Si dès
à présent, on persiste à se contenter de théories
(toujours bien intentionnées mais rarement appliquées) sans
résolument s'engager à mettre en pratique des mesures
concrètes. Mais se doute-t-on de ce qui attend les hommes une fois leur
propre environnement
avec les dernières ressources vitales détruites
? Seule l'utilisation rationnelle et durable de ces ressources fauniques et
leur conservation peuvent inverser la tendance d'aujourd'hui.
134
Discussion des résultats
Chardonnet et Lamarque en 1995, ont présenté des
résultats à tendances péjoratives dans les aires
protégées et forêts communautaires de l'Extrême-Nord
du Cameroun en générale. Les seuils de dégradation de la
faune sauvage ont atteint les proportions négatives dans les
réserves de Kalfou, et de Mayo-Louti, dans les parcs de
Kalamaloué et de Mozogo-Gokoro et Waza avec moins 4,90%, le pourcentage
du taux d'évolution régressive. Une situation régressive
qui met en cause les multiples politiques définies pour la conservation
de la faune sauvage dans la région de l'Extrême-Nord. Le
braconnage dans l'Arrondissement de Pette est de plus en plus alarmant, la
forêt est presque vide. La pression des hommes a fini cette ressource par
la non application rationnelle de la loi. Les influences des activités
anthropiques peuvent être limitées dans les conditions qui
impliqueraient les acteurs des principaux exploitants des animaux sauvages dans
la forêt communautaire de Pette.
Mayoumenzi (1997) a mené ses recherches sur la
préservation de la faune sauvage en Afrique subsaharienne, le cas du
Cameroun où Il parvient aux résultats selon lesquels, le Cameroun
présente une faune sauvage riche et très diversifié, elle
héberge près de la moitié des espèces mammaliennes
vivant sur le continent. Cette faune est encore mal connue dans son ensemble.
Cette richesse est négligée. Les lois appliquées pour la
protection des animaux sauvages sont très légères. De ce
fait, on assiste à l'épuisement et à la disparition de
certaines espèces fauniques qui ne se procréent pas ou le cycle
de la gestation est longue. Evidemment, force est de constater qu'il y a encore
dans la connaissance de cette faune, des zones d'ombres et d'incertitudes. Pour
les espèces de faible effectif, dans les parcs Nationaux,
réserves et forêtes communautaires où l'Autriche
(Strichio camelus) peut être considéré dans cette
catégorie 1 avec sa population de 53 sujets en 1991 et 56 sujets en 1994
au P.N. de Waza ; de même Redunca fulvornfula (le Redunka),
espèce pour laquelle 40 individus seulement ont été
recensés en 1994. Des espèces comme le Cob de Buffon et le
Damalisque au P.N. Bouba-Ndjida ont des effectifs bas, avec plus des 38
espèces animales très nombreux, selon une approche
Zoogéographie. La similitude réside dans le contexte juridique
des forêts classées de Bouba Ndjidda et de Waza et par rapport
à la réserve forestière de la communauté de Pette.
La forêt communautaire de Pette est
135
négligée par la communauté locale et le
pouvoir public. Les animaux qui étaient présents comme
Loxodonta Africana (les éléphants) ; Diceros
bicornis (les rhinocéros) ; Crocodilus cataphractus (les
crocodiles); la majorité des bovidaes (bovidés).
Acephalus buselaphnis (les bubales), Cobus cob (les cobes de
bouffon) et défassa ; Gazella SP (Famille de gazelle) ;
Syncerus caffer (les buffles), Ammotragus lervia (Mouflon
à manchettes) et pleins d'autres espèces comme les primates. Il
s'agit de Gorillilla-gorilla (gorille) sont actuellement disparus dans
la forêt communautaire de Pette. Les oiseaux comme les outardes ; les
grands Autriches sont aussi disparues. Le braconnage intensif subi par les
espèces proies fait craindre pour la survie du félidé.
Selon saleh Adam, Depuis le sommet de la Terre organisé
à Rio à l'occasion duquel plus de 150 pays ont signé la
convention sur la diversité biologique, la nécessité de
gérer de manière durable les ressources de la biodiversité
apparaît plus que jamais prioritaire. Les initiatives visant à
rendre opérationnel le concept de gestion durable se sont
multipliées et les ressources financières pour y parvenir sont
mobilisées en conséquence. Au Cameroun, en fonction de leur
richesse, de leur vulnérabilité et de leur importance
internationale, ces espaces sont classés en réserves de
forêt, réserves de faune, parcs nationaux et sanctuaires. C'est
ainsi que les parcs nationaux de la Bénoué et de Waza ont
été reclassés puis élevés au rang de
réserves de biosphère en 1981 et 1982 respectivement. Bien que
bénéficiant de ce statut, ayant chacune un plan
d'aménagement et cogérées entre l'administration des eaux
et forêts et les populations riveraines, les deux aires
protégées se dégradent au fil du temps et les populations
riveraines, malgré leur implication à des degrés divers
dans la gestion de celles-ci, peinent à trouver leur compte. Les
ressources et entités, objets de cogestion entre les parties prenantes,
se dégradent plus rapidement que pendant la gestion exclusive. Pour tout
dire, la cogestion dans les réserves de biosphère de Waza et de
la Bénoué est en phase de produire les résultats inverses
de ceux qu'elle était supposée générer.
Mesures complémentaires
Il est primordial d'élargir un champ d`investigation et
d'apporter des éléments de connaissances de la faune dans le
cadre de favorisation des certaines décisions dans
136
un sillage de gestion des Ressources Naturelles (RN) en
général, et de la faune sauvage dans la forêt communautaire
de Pette en particulier. La gestion participative reste le point central voir
impeccable de réflexion première et de faire appel aux
différents acteurs en les intégrant ces acteurs, locaux, publics
et privés. Les actions des acteurs locaux et pouvoirs publics doivent
concourir au renforcement des potentialités biologiques de
régénération des espèces fauniques. Lutter aussi
contre les coupes abusives des bois qui sont à la base de l'existence de
la faune sauvage. L'Etat doit s'appuyer sur la sensibilisation et les lois anti
braconnage et les contrevenants seront soumis aux poursuites judiciaires
prévues par la réglementation en vigueur et mater les
braconniers. Lamarque en 1993, pense que les modes classiques d'exploitation de
la faune comme la chasse traditionnelle (assurant surtout les besoins
alimentaires) ou le tourisme de vision et la chasse safari
(générant les recettes) ne sont pas les seuls possibles. D'autres
formes de valorisation de la faune commencent à être bien
maîtrisées : élevage de gibier, « récolte
» de faune (Cropping), commerce d'animaux vivants, écotourisme,
etc. La combinaison de plusieurs modes d'exploitation dans la même zone
peut augmenter significativement la rentabilité.
Chardonnet (1995) récapitule de façon suivante,
les conditions qui doivent être remplies pour développer avec
succès les programmes intégrant la population dans :
l'adhésion des populations locales aux programmes envisagés et
leur implication dès le départ dans la détermination des
objectifs ; la volonté politique qui ne doit pas être seulement
intentionnelle mais doit se traduire dans les faits par les aménagements
structurels et réglementaires et notamment par une
décentralisation contrôlée ; la compétence technique
locale. L'expérience en ce domaine se trouve aujourd'hui surtout en
Afrique australe mais son adaptation à d'autres régions exige une
bonne connaissance du milieu (il ne doit pas être transféré
en l'état). La vulgarisation des techniques et la formation du personnel
local compétent est indispensable.
Les élevages du gibier correctement gérés
peuvent avoir des retombées considérables sur la situation
socio-économique dues aux apports suivants : génération
des revenus (chasse au trophée, tourisme, travail pour les locaux, vente
des animaux vivants, vente de la viande) ; production des protéines
animales
137
(approvisionnement en viande au niveau local et en milieu
urbain) ; satisfaction des besoins traditionnels (sous-produits de la faune
pour la médecine traditionnelle, cultes, outils, art, etc.).
Conservation de l'environnement (amélioration des habitats, conservation
de la diversité d'espèces animales et végétales,
réduction de la pression du braconnage, etc.). Valeurs
esthétiques, récréation, éducation, etc. l'on doit
sensibiliser les populations riveraines à la préservation des
ressources fauniques, la nécessité de préserver la
biodiversité, fournir des connaissances utiles à l'importance
d'un écosystème faunique, afin de gérer de façon
rationnelle la faune sauvage.
Ces niveaux élevés de braconnage ont de nombreux
effets délétères sur le développement durable : ils
privent les économies d'une ressource sur laquelle bâtir un
tourisme axé sur la faune susceptible de constituer une source de
devises, d'emplois ruraux et de création de revenus, qui est à
l'heure actuelle notablement sous-exploité. Le braconnage des
espèces de grande valeur est souvent entretenu par des réseaux
criminels organisés, qui dirigent une économie parallèle
illicite et nuisent à la gouvernance établie et aux
régimes juridiques, et qui captent des rentes importantes, soustraites
à l'État et aux communautés locales. Le braconnage et la
chasse non durable réduisent la valeur des écosystèmes
forestiers des communautés locales et des peuples autochtones en termes
de culture et de subsistance, et portent préjudice à une source
de protéines et de revenus pour les populations rurales. En diminuant le
nombre d'animaux de l'écosystème, ces pratiques réduisent
aussi la dispersion des semences d'arbres, qui, dans la plupart des
forêts tropicales, dépend des animaux. La capacité de
régénération de la forêt est ainsi entravée,
ce qui peut entraîner des extinctions, appauvrir la diversité,
affaiblir la résilience des écosystèmes, notamment face au
changement climatique et contribuer d'une manière infinie à la
dégradation à long terme de cette ressource économique,
environnementale et culturelle. Si la faune sauvage n'est pas mieux
protégée, ce sont des composantes essentielles d'une
économie forestière diversifiée et durable qui risquent
d'être irrémédiablement perdues, au détriment des
économies locales et nationales.
L'objectif visé est de réduire la
dégradation de la faune sauvage dans un contexte zoogéographie
fragile en milieu sahélien. L'importance de la faune sauvage
étant évaluée à une échelle proche, les
ressources fauniques devant réduire la
138
dépendance des populations locales en matière de
viande et plein d'autres. Cette recherche va de paire avec la théorie de
Garet Harding et Mancur Olson evoquées. La faune sauvage est devenue
vide en espèces faunique à cause de l'expoitation abusivede cette
resssource où chaque indidivudus cherche à en tirer le le maximum
de profit qui est prédit plutôt par Garett Harding. Les
passagés clandestins se sont multipliés qui a causé
beaucoup de degat qui sont essentiellement des acteurs direct et indirect avec
notre théoricien Mancur Olson.
Conclusion générale et perspectives
Au terme de cette recheche, le braconnage a été
étudié au Cameroun plus précisément dans la partie
sud, il a fait l'objet d'analyse par des chercheurs. Cette activité
illégale existe aussi dans l'Arrondissement de Pette, elle est
fréquemment pratiquée mais il a été peu
étudié. Alors la question générale était :
comment le braconnage affecte-t-il la dynamique des populations d'animaux dans
l'Arrondissement de Pette ? L'objectif général de cette recherche
ici était d'analyser les effets du braconnage sur la dynamique de la
faune dans l'Arrondissement de Pette (Extrême-Nord Cameroun). Comme
l'hypothèse générale, le braconnage à
engendré une évolution régressive de la faune sauvage de
Pette. En effet, dans le contexte actuel, la faune sauvage de la forêt
communautaire de Pette est réduite et voire disparu à cause du
braconnage à outrance et intensif. L'analyse des effets du braconnage
sur la faune sauvage ont guidé fortement la réflexion autour de
cette thématique. Le braconnage qui est une activité illicite est
pratiqué par plusieurs personnes faisant partie des acteurs directs.
L'acteur direct, d'après les enquêtes, les hommes
représentent 93,4%. Les femmes avec un taux de 6,6% sur les 110
personnes enquêtées. Les activités pratiquées par
ces personnes restent les activités agropastorales avec un taux de
90,90%. Dans les activités agricoles et 42,70% sont des éleveurs
; les comités de vigilance au sein de l'arrondissement
représentent 16,40%. Le motif qui pousse les gens à braconner est
multiple mais le plus important reste la
139
cause sociale surtout la pauvreté avec un taux de
66,40%. Ceux qui partent juste pour le plaisir représentent 34,50% et
ceux qui ont hérité donne un taux de 24,50%, La population de
Pette est majoritairement rurale (Tableau XXIX) avec un totale de 43 ,52 dont
les hommes comptent 21,91 et les femmes 21,61 alors que qu'on enregistre quant
à la Population zone urbaine d'un total de 12,178 avec 6,178 de Sexe
masculin et 6,000 de sexe féminin. Sans oublier les conflits
hommes-faunes sauvage avec un taux de 85,4%. Les acteurs indirects sont des
couches de la société dont les hommes représentent 80,6%,
les femmes sont à 19,4%.
La faune sauvage de Pette était formée pars de
groupements de plusieurs espèces comme des mégas faunes sauvages
et moyens telque : des mégas herbivores, des grands
félidés, des bovidés, des ongulés, des
canidés, des reptiliens et des petites espèces des rongeurs ; des
oiseaux. Les batriciens ne sont pas consernés. C'est l'un des
Arrondissements le plus riche en ressources fauniques étant donné
qu'il fait parti du parc National de Waza. Par contre certaines espèces
fauniques à l'instar des Loxodonta africana (Eléphants),
Strichion camelus (Autriches), Diceros bicornis
(Rhinocéros), Giraffa camelopardalis (girafes), sont
finies par la migration ou par l'extinction dépuis très longtemps
(dans les années 1980-1990. D'autres espèces sont en voie de
disparition aussi comme toutes les races de la famille des bovidés,
ongulés, des primates à cause du braconnage
incontrôlé. Tous les animaux sont tués et sans exception.
Les produits issus du braconnage sont destinés à des fins
commerciaux pour les ornements (14,50%) ; la pharmacopée traditionnelles
ou médecine traditionnelle (50,00%) ; pour les activités
rituelles (17,30%) ; l'artisanat (42,70%) et en approvisionnement en viande de
brousse (90,00%) qui sont les différentes raisons de l'épuisement
de la faune sauvage à Pette.
Le braconnage agit péjorativement sur la dynamique des
populations d'animaux sauvage. Cette activité est a engendré un
épuisement considérable de la faune sauvage par ce qu'elle est
pratiquée d'une outrancière. Il ne reste que les
félidés qui faufilant dans la nuit en suivant les troupeaux des
nomades de l'Est (Zina, Yaéré) vers le centre d'Arrondissement de
Pette et d'autres sortent de l'interieur du parc vers l'Extérieur,
à l'Ouest. Les oiseaux et reptiliens y vivent aussi. Il y a eu des
tentatives de stratégie de gestion durable de la faune sauvage : la
stratégie traditionnelle ou locale
140
par les braconniers eux même par une association et la
stratégie mise sur pied par l'Etat. Mais ces mesures stratégiques
sont faibles même s'elles sont appliquées car on ne les respecte
pas. Par ailleurs, la faune sauvage tient sa particularité de son statut
de protection par la loi environnentale consernant les ressources naturelles.
Elle s'adapte d'une part, à des conditions anthropiques contraignantes
pour sa croissance ; d'autres parts, elle évolue sous la pression
significative des efforts humains quotidiens. Tout cet ensemble est soumis
à un cadre légal et juridique, textes et codes qui
régissent les fonctionnements écologiques des
écosystèmes forestiers et fauniques.
L'implication gouvernementale de l'Etat du Caméroun
dans la gestion de la faune sauvage à travers les entités
institutionnelles tente de réduire le braconnage par la protection des
animaux sauvages qui exacerbe les processus de la déprise des
espèces fauniques. Deux textes sont mis sur pied : l'application des
dispositions de l'article 78 de la loi n° 94/01 du 20 Janvier 1994 portant
régime des forêts, de la faune et de la pêche, ainsi que les
articles 14 et 25 du décret 95/466 du 20 juillet 1995, fixant les
modalités d'application du régime de la faune, les espèces
vivant sur le territoire national. Malgré les limites de ces
législations, certaines espèces fauniques s'adaptent, mais encore
faut-il rappeler que le braconnage est un frein au développement de la
faune, mais surtout, une régression perpétuelle dont certaines
améliorations doivent être faite pour résoudre le
problème de l'épuisement qui se conduira à l'extinction
des animaux sauvages. La forêt communautaire de Pette nécessite
des aménagements suivis pour une meilleure gestion et utilisation
durable de la faune sauvage dans le cadre de la protection et de conservation
des animaux en voie de disparition et extinction. Les politiques
environnementales et les acteurs locaux doivent évoluer en synergies
pour une approche concertée de sauvegarde de cette ressource naturelle
afin que la génération future puisse en profiter de ces
écosystèmes forestiers d'Arrondissement de Pette.
141
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146
Table des matières
Dédicace ii
Remerciements iii
Résumé iv
Abstract iv
Sommaire v
Liste des figures vi
Liste des tableaux vii
Liste des Photos ix
Les abréviations, accronymes et les sigles x
Liste des Planches xi
Liste des annexes xii
Introduction générale 1
I.Contexte et justification 1
II.Délimitation du sujet 3
II.1. Délimitation thématique 3
II.2. Délimitation spatiale 3
III.La revue de la littérature 5
III.1. Le cadre juridique de la chasse au Cameroun 6
III. 2. Le braconnage 7
III.3. Dynamique de la faune sauvage 10
III.4. Les acteurs du braconnage 11
III.5. Les actions de lutte contre le braconnage 13
IV.Problématique 15
V.Problème de recherche 16
V.1. Probleme générale 16
V.2. Problèmes spécifiques de la recherche 16
VI.Question De Recherche 16
VI.1. Question principale 16
VI.2. Questions spécifiques 17
VII.Objectifs De Recherche 17
VII.1. L'objectif principal 17
VII.2. Les objectifs spécifiques 17
VIII.Hypothèse de recherche 17
VIII.1. Hypothèse principale 17
VIII.2. Hypothèses spécifiques 17
IX.Définition des concepts 18
IX.1. Braconnage 18
IX.2. Dynamique de la faune 18
X. Opérationnalisation des concepts 20
XI. Cadre théorique 21
147
XII.Matériel et méthodes 23
XII.1. Méthode de collecte des données 23
XI.1.1. Les données secondaires 23
XII.1.2. Les données primaires 23
XII.2. Méthode d'échantillonnage 24
XII.3. La méthode de l'inventaire faunique 24
Chapitre 1. Les différents acteurs du braconnage 29
1.1.Les acteurs directs impliqués dans le braconnage 29
1.1.1.Le genre des braconniers au niveau d'âges
variés impliqués dans le braconnage 32
1.1.2.Des activités locales variées
pratiquées par les braconniers et leur niveau d'étude 32
1.1.3.Situation matrimoniale des differents acteurs du braconnage
et les differents villages
enqêtés ..34 1.1.4.Ethnie des braconniers
enquêtés, lieux du braconnage et les outils utilisés pour
le
braconnage à Pette 35
1.2.Les acteurs indirects du braconnage 42
1.2.1.Les consommateurs enquêtés aux
activités variées et le age dans le commerce des pruits
du braconnage .42 1.2.2.Groupes ethniques dans le commerce des
pruits braconnage et leur niveaux d'études à
Pette ..43
1.2.3.Le marché de commercialisation des animaux 45
1.2.4. Les animaux vendus 47
Chapitre 2. Les facteurs du braconnage 50
2.1. Les facteurs qui emplifient le braconnage à Pette.
50
2.1.1. Le facteur économique qui justifie le braconnage
à Pette 51
2.1.2. Les facteurs institutionnels et règlementaires
comme cause du braconnage 53
2.1.3. Le facteur socio-culturel du braconnage à Pette
56
2.1.4.L'explosion démographique comme cause du braconnage
et le Conflit Homme-faune
sauvage à la cause du braconnage 61 2.2. La
fréquence du braconnage ; commercialistion et distination des ses
produits ; les
aniamux sollicités et le moyen de transport à Pette
66
2.2.1. Fréquence du braconnage à Pette 67
2.2.2. La commercialisation de produit de chasse 70
2.2.3. La destination des produits du braconnage 71
2.2.4.Les animaux sollicités et les moyens de camouflage
pour le transport de produits
sauvages comme facteurs du braconnage. 79
Chapitre 3. Les effets du braconnage sur la dynamique des
populations d'animaux 84
3.1. Cartographie des zones où les animauxsauvages
existaient dans les années 2000 à
selon les données recueillis par MINFOF. 84
3.1.1. Les mammifères existants en 2000 à Pette
92
3.1.2. Les oiseaux existant dans les années 2000 à
Pette 93
3.1.3. Les reptiliens et batraciens inventoriés dans les
années 2000 à Pette 95
148
3.1.4. Les observations sur les animaux dans les années
2000. 97
3.2. Les effets du braconnage sur la dynamique des populations
d'animaux en 2020 à Pette
97
3.2.1.La faune sauvage inventoriés dans la zone A 99
3.2.2.La faune sauvage existants dans la zone B 103
3.2.3.La faune sauvage existants dans la C
(Fadaré-Habillé-Amkayé) 105
3.2.4.La statistique de la dynamique des populations d'animaux
entre l'an 2000 à l'an
2020 109 Chapitre 4. Les strategies de gestion durable pour la
protection de la faune sauvage dans
l'arrondissement de pette 117
4.1. La stratégie locale en matière de la gestion
de la faune sauvage à Pette 117
4.1.1. Stratégie de conservation au niveau de braconniers
118
4.1.2. La stratégie au niveau des populations locales
118
4.1.3. La stratégie au niveau des chefs de village 119
4.1.4. Suggestions au niveau local à Pette 121
4.2. Des mesures stratégiques au niveau de l'Etat
Camerounais en matière de la faune
sauvage 122
4.2.1. La stratégie coopérative avec les chefs
braconniers à Pette 128
4.2.2. La stratégie de surveillances des agents des eaux
et forêts à Pette 128
Stratégie de pouvoir public de gestion n'existe pas 128
4.2.3. Le rôle de l'Etat dans les arrestations pour la
lutte contre le braconnage 129
4.2.4. La suggestion de la part des personnes ressources 131
Discussion des résultats 134
Mesures complémentaires 135
Conclusion générale et perspectives 138
Références bibliographiques 141
Table des matières 146
Annexes 149
Annexe 1. Fiche d'inventaire faunique 149
Annexe 2. Fiche de questionnaire aux braconniers 150
Annexe 3. Fiche de questionnaire au commercants 151
Annexe 4. Fiche quetionnaire aux chef des villages 152
149
Annexes
Annexe 1. Fiche d'inventaire faunique
N° fiche : GPS début : Heure début
:
Nom de l'observateur : GPS Fin : Heure fin
:
Zone: Azimut : Date :
Transect: Nombre de personnes : Météo
:
N°
|
ID WPT
|
Heure
|
Espèce
|
Nomb re
|
Effectifs observés
|
Localisation (carte/GPS)
|
Angl e
|
DO/Dtop o
|
Type de végétation
|
Remarques
|
M
|
F
|
J
|
Ind.
|
Latitude
|
Longitude
|
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|
|
|
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|
|
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|
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2
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3
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|
|
4
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|
5
|
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|
6
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7
|
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|
|
8
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|
9
|
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|
10
|
|
|
|
|
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11
|
|
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|
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|
|
|
Annexe 2. Fiche de questionnaire aux
braconniers
150
Annexe 3. Fiche de questionnaire au
commercants
|
|
|
|
|
|
I-identifiant
Hom at Prénom
|
Aga 0 25-35 Q 3545 Q 45-65 O 65+
|
Saxe 0
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|
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|
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|
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|
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II. La commerçialisation des espèces
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|
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|
|
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Cephalophes
|
|
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Viande
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|
|
|
Pintades
|
|
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|
|
|
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|
Renards
|
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Quarta quantité
|
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|
|
|
|
|
Autres
|
|
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|
|
|
|
|
Perdrix
|
|
entre
|
0 20-50Kg
|
|
|
|
|
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2004
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Q 50-B0Kg
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Hyènes
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2007?
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O a0-116 Kg
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Rhinoceros
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Q 116.130Kg
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0 130-16111(5
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Q ISO-19015g
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Q 190+
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0 Inditarmine.
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60
ac huez-voua les produits fauniques?
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Q Pegs
Q waza
Q Mora
Q BOgo
m Zina
Q Maroua
Q D050a
Q o}aoude
Q Fadare
m Satana
Q Badadaye
Q Amkaye
Q A+naheid
Q Magaldaw
Q aches
m Takaye
Q Djouta-Mb*mb
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q Les polls
L I les os
q les peaux
q les dents
q les pales et sabots
L I lesgriffi95
q !cu yeux
q les
excrements
q les comes
q A.M.
q Cerveaux
q Viandes
Graisses
q des animaux
Qua Ile est 10-20Kg
le quantité 20.50Kg
des
sespèces? 50-6018
q Indertemine
q 200Kgn
Quelle quanurd echetent-d9 antre 2000 2 2003?
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q screams 20Kg
q 20-50Kg
q 50-00K3
q 60-110 Kg
q 110-130Kg
q 130-150Kg
q 160.196Kg
q 180+ El rndeterminé
q Partout
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Annexe 4. Fiche quetionnaire aux chef des villages
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