WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effets du changement climatique sur la dynamique des prix des produits agricoles en République du Congo


par Daniel BITEMO
Université Marien Ngouabi - Master 2 2022
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

V- SOURCE ET DESCRIPTION DES DONNEES

1- Source des données

Les données exploitées dans le cadre de ce travail proviennent essentiellement de trois sources. Les séries climatiques ont été extraites du fichier de l'ANAC (Agence Nationale de l'Aviation Civile), de l'Institut National de la Statistique (Congo) et de la Banque Mondiale sur la période de 1986 à 2020, soit 35 observations. Le choix de cette période est essentiellement dicté par la disponibilité de données.

2- Description des données

Le Tableau 1, présente un récapitulatif de l'ensemble des variables introduites dans le modèle et signes attendus.

Tableau 1 : Récapitulatif des variables du modèle et signes attendus

Variables

Intitulé

Nature de la variable

Source de données

signes

Indice de prix des produits Agricoles

Iprix

Quantitative

l'Institut National de la Statistique (Congo)

+/-

Valeur Ajoutée Agricole

VAAg

Quantitative

La Banque Mondiale

-

Les précipitations

Precip

Quantitative

Direction de la Météorologie Nationale (DMN) de l'ANAC (Agence Nationale de l'Aviation Civile).

-

La température

Temp

Quantitative

Source : Résultats de recherches documentaires (2022)

Le tableau ci-dessousdonne les résultats des statistiques descriptives des variables de l'étude, pour une période de 1986 à 2020. Ces résultats retracent ce qu'ont été la moyenne, le maximum et le minimum de chacune des variables, compte tenu de la période d'observation. Ils renseignent également sur la situation de la distribution (normalité) de chaque variable. S'agissant des moyennes des différentes variables, elles ont été de 111,3971 FCFA, 6,994545%, 781,5453 mm et 25,52970 C°, respectivement pour l'indice de prix, la valeur ajoutée agricole, les précipitations et la température. Dans ce même ordre, les maximas représentaient 138,4 FCFA, 13%, 941,5249 mm, 26,70 C°, respectivement pour l'indice de prix, la valeur ajoutée, les précipitations et la température.

Tableau 2 : Statistiques descriptives

 

Iprix

Vaag

Precip

Temp

Moyenne

111,3971

6,994545

781,5453

25,52970

Maximum

138,4000

13,00000

941,5200

26,70000

Minimum

85,80000

2,464525

553,5000

24,60000

Ecart-type

13,61189

3,448466

83,53725

0,508447

Jarque-Bera

0,724724

4,200233

0,607599

0,109725

Probabilité

0,696031

0,122442

0,738009

0,946615

Observations

35

35

35

35

Source : Auteur à partir des résultats extraits d'Eviews

3- Procédure d'estimation et validation du modèle

Pour déterminer les paramètres de notre modèle, nous utilisons le modèle VAR (vector autoRegression). L'utilisation d'un modèle VAR est méthodiquement justifiée, car les modèles VAR autorisent les simulations qui permettent de saisir les modifications des variables objectives, suite à un choc sur les variables instruments.

Ø Tests de stationnarité et de cointégration

Avant tout traitement en économétrie, il convient de s'assurer de la stationnarité des variables retenues, car la stationnarité représente une condition nécessaire pour éviter les relations artificielles. Les tests de racine unitaire permettent de mettre en évidence le caractère stationnaire ou non d'une chronique par la détermination d'une tendance déterministe ou stochastique (ou aléatoire). Un processus est dit stationnaire si tous ces moments sont invariants pour tout changement de l'origine du temps. Il existe deux types de processus non stationnaires. Les processusTS (trend stationnary process) qui constituent une non stationnarité de type déterministe et le processus DS (difference stationnary process) pour lesquels la stationnarité est de type stochastique ou aléatoire. Les processus sont respectivement stationnarisés par écart à la tendance et par un filtre à la différence première permettant de déterminer l'ordre d'intégration de la variable. Pour établir entre les deux types de processus et d'appliquer la méthode de stationnarité adéquate, nous utilisons les tests de Dickey-Fuller Augmented (ADF) et de Phillips-Perron (PP). Ces tests permettent de déterminer l'ordre de différenciation d'une série macroéconomique suivant son évolution au cours du temps. Ces tests sont menés sous hypothèses suivantes :

- absence d'une constante (modèle 1) ;

- présence d'une constante (modèle 2) ;

- présence d'une constante et d'une tendance (modèle 3).

Nous débuterons par déterminer le nombre de retards optimal pour chacun des trois modèles suivants :

- Modèle (1) sans constante : ;

- Modèle (2) avec constante : ;

- Modèle (3) avec constante et trend : .

Il s'agit de l'hypothèse nulle de non stationnarité . Si cette dernière est acceptée, le processus admet une racine unitaire. Sinon, le processus est stationnaire. Nous allons déterminer respectivement la présence d'une constante, d'une tendance et d'une racine unitaire. Pour chaque variable, nous commençons par le test d'ADF en niveau, nous déterminons le nombre de retards, nous étudions la significativité de la tendance et si la variable est non stationnaire, nous passons au test d'ADF en première différence.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite