6 CHAPITRE V : DISCUSSION DES RESULTATS
Après l'analyse et l'interprétation des
résultats de notre travail qui a porté sur connaissance attitude
et pratique des étudiantes de quelques facultés de
l'université de Kolwezi face à la contraception moderne.
Nous nous sommes rendu compte que 78,12% des étudiantes
avaient déjà entendues parler de méthodes contraceptives,
et la principale source d'information pour : 38,28% des étudiantes
étaienten-dehors des assertionset aucune a eu l'information à la
radio, ni à la télévision, ni à la famille.
Contrairement aux résultats de B. Asselin sur la
Contraception et adolescence où il a trouvé que 51,2% des
élèves avaient eu l'information sur les méthodes
contraceptives chez les agents de santé ,6% auprès des leurs
amis. Ce pourquoi nous demandons aux personnels de santé locaux et
auprogramme de santé de la mère et de l'enfant en collaboration
avec PNSA d'organiser une campagne de sensibilisation des jeunes sur
l'utilisation de Méthodes contraceptives et concernant la connaissance
des méthodes contraceptives, nos résultats sont différent
avec les résultats de Diadhou F qui a trouvé que
55,3% de ses enquêtés avaient une bonne connaissance de
Méthodes contraceptives. Cet écart se justifie par le fait que
notre taille de l'échantillon est plus élevée, ce qui nous
amèneà appuyer l'idée deLETOMBE qui a
souligné, que La Connaissance des méthodes contraceptives est
l'élémentindispensableparmi les déterminants de
l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur
à la famille. En plus il a montré que 94% de ses
répondants avaient déjà entendu parler de la planification
familiale et des méthodes contraceptives.
Quant à ce quiConcerne l'âge aupremier
rapportsexuel,70,83% des étudiantesdisaient n'avoir jamais eu des
rapports sexuels, et 58,85% des étudiantes n'avaient pas encore mise au
monde, En plus 97,39% n'avaient jamais connue le cas d'avortement.Ceci
ressemble au résultat de BONGAARTS qui a trouvé
que 15,3% deses enquêtés avaient eu leur premier rapport
au-delà de 16 ans. A noté que 61,7% des enquêtés ne
s'étaientpas prononcés Sur un effectif de 135 participants de
sexe féminin, 5,1% avaient au moins une fois tombée enceinte et
75,6% non. Ceci se justifie par le fait que la majorité des
étudiantes cachaient certaines informations sur leur vie sexuelle.
Concernant la signification de la contraception, 63,02% des
étudiantes disaient que s'empêche la survenue d'une grossesse non
désirée, 9,11% de celles qui disaient l'espacement de naissance.
En plus 79,9% des étudiantes avaient un âge compris entre 20 et 24
ans et 20,1% des celles dont l'âge était entré 24 et 28
ans. 41,14% des enquêtés étaient luba contre 3,12% de
bemba, La grande partie des étudiantes soit 73,9% provenaient de
Kolwezi, 7,03% Lubumbashi, 5,98% Luilu et 1,5% de ceux qui provenaient de
Likasi, 23,43% des étudiantes habitaient le quartier latin, contre 1,04
de celles qui habitaient Kamanyola. Nos résultats ne sont pas conformes
aux résultats de Goyaux Qui a trouvé que les
moins de 17 ans étaient beaucoup représentée avec 58,6%,
cette différence est vraiment significative du fait que son milieu de
recherche était le lycée où la majorité
d'élèves on l'âge inférieur à 18 ans
contrairement notre étude qui se réaliser en milieu
universitaire.
Partant de ce qui concerne La méthode contraceptive les
plus connue pour empêcher la survenue d'une grossesses par les
étudiantes reste que la pilule avec 29,16% d'étudiantes, suivi de
l'abstinence 26,56%, et préservatif masculin 24,73% et l'implant
était connu que par 2,60% d'étudiantes en plus 55,72%
d'étudiantes connaissaient l'inconvénient de méthodes
contraceptives et les restes ne connaissaient pas, 66,92% des étudiantes
connaissaient autres inconvénient de méthodes contraceptives ,
21,35% connaissaient l'absence de règles, 8,07 % disaient la prise du
poids et 1,82% de celles qui connaissaient le cancer du col utérin et
acné quant aux avantages de Méthodes contraceptives 45,31% des
étudiantes connaissaient que l'amélioration de conditions
socio-économiques contre 10,67% de celles qui connaissaient
l'augmentation de la scolarisation des filles, ce qui n'est pas conforme aux
résultats de FOURN L, et FAVOMI qui ont trouvé que La
méthode de contraception utilisée par les enquêtés
est le préservatif (41,9%), suivi de pilule 25,2%, les injectable 14,4
et ils ont trouvé encore que 31,6% des enquêtés trouvaient
que le contrôle des naissances était le meilleur avantage des
méthodes contraceptive ainsi 41,3% des enquêtés n'ont pas
trouvés les inconvénients de méthodes contraceptives.
Cette divergence s'explique par le fait la population d'études de FOURN
était mixte où il y a la probabilité de questionner les
hommes qui utilise beaucoup les préservatifs, pour ce faire nous
demandons aux personnels de santé d'expliquer l'avantage et les effets
secondaires de chaque Méthodes.
Pour ce qui est de l'attitude des enquêtés face
à l'utilisation Méthodes contraceptives, 72,91% des
étudiantes avaient une attitude positive, 68,48% des étudiantes
étaient prêtes et d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de
méthodes contraceptives, et La grande partie des étudiantes
utilisaient plusieurs méthodes contraceptives, et aucune d'entre elle,
utilisait la stérilisation féminine. Ce qui montre la promotion
et la compréhension de l'impact de Méthodes contraceptives chez
les jeunes étudiantes, nous demandons à cette même occasion
la sensibilisation de la population afin de réduire les cas de
grossesses précoces et non désirée et permettre aux
couples de bien espacer les naissances ainsi la réduction de cas des
IST.
Pour ce qui concerne le lieu d'achat de Méthodes
contraceptives, nous nous sommes rendu compte que 78,64% achetaient les
méthodes contraceptives dans des divers endroits, 19,53% de celles qui
achetaient à la pharmacie, la majorité des étudiantes
interviewées ne parlaient pas à leur partenaire sur l'usage de
Méthodes contraceptives, juste 2,08% de celles qui parlaient à
leur partenaire, 78,90% des étudiantes interviewées disaient que
leur partenaires avaient d'autres avis contre l'usage de Méthodes
contraceptives, 83,59% n'ont pas données des raisons de non utilisation
et 53,90% des étudiantes interviewées souhaitaient
l'instauration d'un cours de Méthodes contraceptives bien
approprié pour la promotion de ces dernières, ce ci c'est pour
renforcer la promotion de la contraception
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