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Connaissance attitude et pratiques des étudiantes de l'Unikol face à  la contraception moderne


par Moïse Mbuta
Unikol - Graduat en santé publique 2022
  

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6 CHAPITRE V : DISCUSSION DES RESULTATS

Après l'analyse et l'interprétation des résultats de notre travail qui a porté sur connaissance attitude et pratique des étudiantes de quelques facultés de l'université de Kolwezi face à la contraception moderne.

Nous nous sommes rendu compte que 78,12% des étudiantes avaient déjà entendues parler de méthodes contraceptives, et la principale source d'information pour : 38,28% des étudiantes étaienten-dehors des assertionset aucune a eu l'information à la radio, ni à la télévision, ni à la famille. Contrairement aux résultats de B. Asselin sur la Contraception et adolescence où il a trouvé que 51,2% des élèves avaient eu l'information sur les méthodes contraceptives chez les agents de santé ,6% auprès des leurs amis. Ce pourquoi nous demandons aux personnels de santé locaux et auprogramme de santé de la mère et de l'enfant en collaboration avec PNSA d'organiser une campagne de sensibilisation des jeunes sur l'utilisation de Méthodes contraceptives et concernant la connaissance des méthodes contraceptives, nos résultats sont différent avec les résultats de Diadhou F qui a trouvé que 55,3% de ses enquêtés avaient une bonne connaissance de Méthodes contraceptives. Cet écart se justifie par le fait que notre taille de l'échantillon est plus élevée, ce qui nous amèneà appuyer l'idée deLETOMBE qui a souligné, que La Connaissance des méthodes contraceptives est l'élémentindispensableparmi les déterminants de l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur à la famille. En plus il a montré que 94% de ses répondants avaient déjà entendu parler de la planification familiale et des méthodes contraceptives.

Quant à ce quiConcerne l'âge aupremier rapportsexuel,70,83% des étudiantesdisaient n'avoir jamais eu des rapports sexuels, et 58,85% des étudiantes n'avaient pas encore mise au monde, En plus 97,39% n'avaient jamais connue le cas d'avortement.Ceci ressemble au résultat de BONGAARTS qui a trouvé que 15,3% deses enquêtés avaient eu leur premier rapport au-delà de 16 ans. A noté que 61,7% des enquêtés ne s'étaientpas prononcés Sur un effectif de 135 participants de sexe féminin, 5,1% avaient au moins une fois tombée enceinte et 75,6% non. Ceci se justifie par le fait que la majorité des étudiantes cachaient certaines informations sur leur vie sexuelle.

Concernant la signification de la contraception, 63,02% des étudiantes disaient que s'empêche la survenue d'une grossesse non désirée, 9,11% de celles qui disaient l'espacement de naissance. En plus 79,9% des étudiantes avaient un âge compris entre 20 et 24 ans et 20,1% des celles dont l'âge était entré 24 et 28 ans. 41,14% des enquêtés étaient luba contre 3,12% de bemba, La grande partie des étudiantes soit 73,9% provenaient de Kolwezi, 7,03% Lubumbashi, 5,98% Luilu et 1,5% de ceux qui provenaient de Likasi, 23,43% des étudiantes habitaient le quartier latin, contre 1,04 de celles qui habitaient Kamanyola. Nos résultats ne sont pas conformes aux résultats de Goyaux Qui a trouvé que les moins de 17 ans étaient beaucoup représentée avec 58,6%, cette différence est vraiment significative du fait que son milieu de recherche était le lycée où la majorité d'élèves on l'âge inférieur à 18 ans contrairement notre étude qui se réaliser en milieu universitaire.

Partant de ce qui concerne La méthode contraceptive les plus connue pour empêcher la survenue d'une grossesses par les étudiantes reste que la pilule avec 29,16% d'étudiantes, suivi de l'abstinence 26,56%, et préservatif masculin 24,73% et l'implant était connu que par 2,60% d'étudiantes en plus 55,72% d'étudiantes connaissaient l'inconvénient de méthodes contraceptives et les restes ne connaissaient pas, 66,92% des étudiantes connaissaient autres inconvénient de méthodes contraceptives , 21,35% connaissaient l'absence de règles, 8,07 % disaient la prise du poids et 1,82% de celles qui connaissaient le cancer du col utérin et acné quant aux avantages de Méthodes contraceptives 45,31% des étudiantes connaissaient que l'amélioration de conditions socio-économiques contre 10,67% de celles qui connaissaient l'augmentation de la scolarisation des filles, ce qui n'est pas conforme aux résultats de FOURN L, et FAVOMI qui ont trouvé que La méthode de contraception utilisée par les enquêtés est le préservatif (41,9%), suivi de pilule 25,2%, les injectable 14,4 et ils ont trouvé encore que 31,6% des enquêtés trouvaient que le contrôle des naissances était le meilleur avantage des méthodes contraceptive ainsi 41,3% des enquêtés n'ont pas trouvés les inconvénients de méthodes contraceptives. Cette divergence s'explique par le fait la population d'études de FOURN était mixte où il y a la probabilité de questionner les hommes qui utilise beaucoup les préservatifs, pour ce faire nous demandons aux personnels de santé d'expliquer l'avantage et les effets secondaires de chaque Méthodes.

Pour ce qui est de l'attitude des enquêtés face à l'utilisation Méthodes contraceptives, 72,91% des étudiantes avaient une attitude positive, 68,48% des étudiantes étaient prêtes et d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de méthodes contraceptives, et La grande partie des étudiantes utilisaient plusieurs méthodes contraceptives, et aucune d'entre elle, utilisait la stérilisation féminine. Ce qui montre la promotion et la compréhension de l'impact de Méthodes contraceptives chez les jeunes étudiantes, nous demandons à cette même occasion la sensibilisation de la population afin de réduire les cas de grossesses précoces et non désirée et permettre aux couples de bien espacer les naissances ainsi la réduction de cas des IST.

Pour ce qui concerne le lieu d'achat de Méthodes contraceptives, nous nous sommes rendu compte que 78,64% achetaient les méthodes contraceptives dans des divers endroits, 19,53% de celles qui achetaient à la pharmacie, la majorité des étudiantes interviewées ne parlaient pas à leur partenaire sur l'usage de Méthodes contraceptives, juste 2,08% de celles qui parlaient à leur partenaire, 78,90% des étudiantes interviewées disaient que leur partenaires avaient d'autres avis contre l'usage de Méthodes contraceptives, 83,59% n'ont pas données des raisons de non utilisation et 53,90% des étudiantes interviewées souhaitaient l'instauration d'un cours de Méthodes contraceptives bien approprié pour la promotion de ces dernières, ce ci c'est pour renforcer la promotion de la contraception

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard