REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGOMINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DE KOLWEZI
FACULTE DE SANTE PUBLIQUE
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CONNAISSANCE, ATTITUDE ET PRATIQUE DES ETUDIANTES DE
L'UNIKOL FACE A LA CONTRACEPTION MODERNE
Travail de fin cycle présenté en vue
de l'obtention du titre de Gradué en
Santé publique
Par : MBUTA TSHINYAMA Moise
Option : Santé Publique
DECEMBRE 2022
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGOMINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DE KOLWEZI
FACULTE DE SANTE PUBLIQUE
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CONNAISSANCE, ATTITUDE ET PRATIQUE DES ETUDIANTES DE
L'UNIKOL FACE A LA CONTRACEPTION MODERNE
Travail de fin cycle présenté en vue
de l'obtention du titre de Gradué en
Santé publique
Par : MBUTA TSHINYAMA Moise
Option : Santé
Publique
Diriger par : CT. MAKONGA MWIKA Toto
ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022EPIGRAPHE
« Impossible de ressentir ce que l'autre
ressent pour lui-même
Mozokamana »
IN MOMORIUM
A mon défunt père SAKWANDA MBUTA
DieudonnéMalgré ton affection incomparable, le monde a
été jaloux de toi mon père, tu as semé ce que tu ne
devais pas récolter, alors que tu m'encourageais que j'aille plus loin
que possible dans mes études, mais tu es parti si tôt de ce monde
ingrat d'amour avant même mon premier cycle à l'Université
de Kolwezi. Tu m'as toujours montré le sens du travail bien fait. Tu
m'as inculqué le sens de l'honneur, du devoir, de la dignité et
tu n'as jamais cessé de me rappeler que les attributs d'un homme.
A ma défunte soeur SARAH MBUTA
Rebeccamon choix d'opter pour les études de la santé
publique était une décision pour toi. Aucun mot ne saurait
exprimer ton soutien pour moi quand tu étais de passage sur cette terre.
Puisse Dieu t'accueillir dans son paradis et t'accorder le repos
éternel.
A vous mes grands-parents,
oncles, et tantes tant paternels que maternel
qui nous ont quitté malgré leurs conseils et encadrements tant
moral que spirituel.
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DEDICACES
A ma mèreKAMANA
Marie-José, tu as su donner l'éducation qu'il nous faut
pour affronter les épreuves de la vie. Tu nous as comblés de ton
amour maternel et tu répondais présente à chacune de nos
sollicitations.
A mes frères et soeurs,GUYLAIN Maseka,
CELINE Mbuta, TSHINYAMA Mbuta
Dieudonné, MAGUY Mbuta, GETTY Mbuta, DENIS
Mbuta,JIMMY Mbuta, NATHALIE Mbuta,
KAPESE Mbuta,MICHELINE Omba,
cousins et cousines, neveux
et nièces pour votre affection maternelles
prouvée envers nous.
A toutes les étudiantes ayant participé à
cette étude. La vie n'est merveilleuse que lorsqu'on est en bonne
santé, nous nous devons de la préserver. Je vous dédie cet
ouvrage en témoignage de ma reconnaissance.
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REMERCIEMENTS
A Dieu le père tout puissant
vous nous avez accompagné durant tout le parcours ayant abouti à
la réalisation de ce travail. Aucun mot ne saurait exprimer notre
profonde gratitude.
Nos remerciements s'adressent tout d'abord au bon
Dieu tout puissant, pour sa force et grâce de notre
premier cycle, qui nous comble toujours de faveurs et qui connait notre
destiné.
Nos remerciements les plus sincères et
considérables s'adressent à notre Directeur CT MAKONGA
MWIKA Toto qui malgré ses multiples occupations tant
personnelles qu'académique, a accepté de diriger ce travail. Ses
conseils, sa rigueur scientifique, ont permis d'orienter ce travail dans la
bonne direction et de le mener son terme.
Que ce moment soit également pour nous une occasion
exceptionnelle de remercier tout le corps académique de
l'Université de Kolwezi en général, celui de la
faculté de Santé Publique en particulier.
Nos vifs remerciements s'adressent également à
ma grande famille JIMMY NGOIE Nfundi et LENA KALIMA
Kapopo qui s'est donné corps et âme pour supporter nos
études malgré la grande crise économique actuelle et
toutes autres charges à leurs têtes, nous resterons très
reconnaissants durant toute notre vie de tous ses efforts et sacrifices
consentis. A eux nous disons grand merci.
Mes sincères remerciements s'adressent à mes
très chers camaradespour l'amour ainsi que la
solidarité estudiantine manifestée durant toute notre vie
académique.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
CCV : la contraception chirurgicale
volontaire
DIU : Dispositif Intra-utérin
INSTAT : Institut National de la
Statistique
LMD :Licence Master, Doctorat
MAMA : Méthode de
l'Allaitement Maternel et de l'Aménorrhée
MST : Maladie sexuellement transmissible
OMS : Organisation Mondiale pour
la Santé
ONG : Organisation Non
Gouvernementale
PF : Planning Familial
POP : Pilules Orales progestatives
PTME : Prévention de la
Transmission Mère-Enfant
PCU : Pilule de contraception d'urgence
RDC : République
Démocratique du Congo
SIDA : Syndrome,
d'immunodéficience acquise
SSR :Santé sexuelle et
reproductive
TFC : Travail de Fin de Cycle
UNIKOL :
Université de Kolwezi
% : Pourcentage
VIH : Virus d'immunodéficience
humain
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Répartition des
enquêtés selon leur tranche d'âge. 31
Tableau 2. Répartition des
enquêtés selon l'ethnie .31
Tableau 3.Répartition des
enquêtés selon le milieu de socialisation. 32
Tableau 4.Répartition des
enquêtés selon le quartier. 33
Tableau 5.Répartition des
enquêtés selon les promotions. 34
Tableau 6. Répartition des
enquêtés selon le statut matrimonial.34
Tableau 7. Répartition des
enquêtés d'avoir eu le rapport sexuels. 35
Tableau 8. Répartition des
enquêtés d'avoir eu une grossesse. 35
Tableau 9. Répartition des
enquêtés d'avoir fait un avortement. 36
Tableau 10. Répartition des
enquêtés d'avoir eu une des enfants. 36
Tableau 11. Répartition des
enquêtés selon qu'ils ont déjà entendu parler des
méthodes contraceptives. 37
Tableau 12. Répartition des
répondants selon la source d'information par lequel ils ont
déjà entendu parler des méthodes contraceptives. 37
Tableau 13.Répartition des
répondants selon qu'ils connaissent la signification de la
contraceptives. 38
Tableau 14.Répartition des
étudiantes selon qu'elles savent la méthode pour éviter
une grossesse non désiré. 38
Tableau 15. Répartition des
étudiantes selon la connaissance de méthodes pour éviter
une grossesse non désiré. 39
Tableau 16.Répartition des
étudiantes selon leurs connaissances des inconvénients de
méthodes contraceptives. 39
Tableau 17.Répartition des
étudiantes en fonction de la connaissance des inconvénients
liés aux méthodes contraceptives.40
Tableau 18.Répartition des
étudiantes en fonction de la connaissance des avantages liés aux
méthodes contraceptives. 40
Tableau 19.Répartition des
enquêtés selon leurs attitudes sur l'utilisation des
méthodes contraceptives. 41
Tableau 20.Répartition des
enquêtés selon les conseils à leurs amis sur l'utilisation
de la méthode contraceptive. 41
Tableau 21. Répartition des
enquêtés selon leurs opinion sur la méthode de
contraception. 42
Tableau 22.Répartition des
enquêtés selon qu'ils ont déjà utilisé dans
le passé la méthode contraceptive. 42
Tableau 23. Répartition des
étudiantes selon les méthodes qu'elles ont déjà
utilisées dans le passé pour éviter une grossesse non
désirée. 43
Tableau 24. Répartition des
enquêtées selon la connaissance des endroits où on aide les
femmes à éviter de tomber enceinte. 43
Tableau 25. Répartition des
enquêtés selon la source d'approvisionnement de méthode
pour éviter une grossesse non désiré. 44
Tableau 26.Répartition des
étudiantes selon qu'elles parlent avec leurs partenaire sur
l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non
désiré. 44
Tableau 27. Répartition des
enquêtés selon la réaction de leurs partenaire sur
l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non
désiré. 45
Tableau 28.Répartition des
étudiantes selon les effets secondaires des méthodes
contraceptives. 45
Tableau 29. Répartition des
étudiantes selon le non utilisation des méthodes
contraceptives.46
Tableau 30. Répartition des
étudiantes selon qu'elles préconisent pour promouvoir
l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non
désiré 46
1 0.INTRODUCTION
0.1.Etat de la question
A travers le monde, des efforts conséquents ont
été consentis pour améliorer la connaissance sur la
fécondité précoce et ses conséquences. Ces
études ne se sont pas limitées à la mesure
démographique du phénomène mais cesont étendues En
taux de croissance annuelle (hors migration), la moyenne africaine est
actuellement deux fois plus forte que la moyenne mondiale : 2,5 % contre 1,2 %.
[1]
Dans le monde, des millions de femmes utilisent des
méthodes modernes de contraception et 80 millions utilisent des
méthodes traditionnelles de contraception. De plus 76% des femmes sont
satisfaites des méthodes de contraception [2]
L'OMS montre qu'Une proportion importante d'adolescents
devient sexuellement active trop tôt, dans un contexte de faible
utilisation de la contraception et d'importants besoins non satisfaits [3].
Certains pays où les services de Planification
Familiale sont faiblement utilisés par les adolescents et jeunes. Les
adolescentes de 15 à 19 ans contribuent pour 12% à la
fécondité totale du milieu urbain et 15% celle en milieu rural.
En moyenne 16% de femmes en union utilisent les méthodes modernes. Les
demandes totales en planification familiale pour les femmes de 15 à 49
ans en union s'élèvent à 41%, ce besoin est de 24% chez
les femmes en unions [4].
Face à cette situation marquée par la
fréquence élevée des avortements, l'OMS a
suggéré l'usage de la pilule de contraception d'urgence (PCU) et
son intégration dans les programmes nationaux de santé. Il s'agit
d'une méthode de rattrapage utilisée pour éviter les
grossesses non désirées suite aux rapports sexuels non
protégés ou à la rupture accidentelle des
préservatifs ou encore suite à l'oubli des pilules chez la femme
[6].
En fait, il existe un ensemble de méthodes
contraceptives (méthode hormonale ou mécanique...) qu'une femme
peut utiliser dans les cinq premiers joursuivant un rapport non
protégé pour prévenir une grossesse non
désirée Cette possibilité est à la portée
des jeunes filles actives sexuellement surtout en milieu universitaire afin de
les aider à éviter les complications des interruptions
volontaires de grossesses non désirées. Mais peu de
données sont disponibles pour envisager une prise de décisionpar
les autorités sanitaires sur la promotion.[7]
Adom dans son étude montre que, le
taux d'information au niveau scolaire est inférieur. Cela peut
être lié à l'absence de programme scolaire
spécifique en la matière.[8]
Selon Kamtchouing quia trouvé
respectivement 87% de l'échantillon connaissaient la contraception et
parmi elles, seules 29% avaient utilisé un contraceptif. Cela peut
être d'ordre socioculturel ou religieux ou liée au manque
d'information.[9]
La pilule est le contraceptif le plus répandu puisque
60% des femmes qui déclarent faire quelque-chose pour éviter
une grossesse utilise la pilule. De plus, environ 81% des femmes entre
20 et 24 ans prennent la pilule. Le préservatif est utilisé. de
façon de plus en plus fréquente lors du premier rapport
sexuel (par 85% de la population entre 2000 et 2005). Cette augmentation
peut certainement s'expliquer par les campagnes de prévention
contre les IST au cours de ces dernières années.[11]
Le stérilet, quant à lui, est utilisé par
24% des français mais ne concerne quasiment pas les jeunes femmes.
L'implant est choisi par 1,3% d'entre elles. 2,8% des femmes utilisent des
moyens naturels comme le retrait ou l'abstinence périodique [12]
Selonl'étude de MICS2
àKinshasal'utilisation de Méthodes contraceptives,
stipule que, L'âge moyen des enquêtés varie entre 20 et 30
ans ; il souligne encore que l'âge est un facteur influent dans la
pratique des méthodes contraceptives. La génération jeune
adhère plus vite que la génération âgée. Les
niveaux d'études sont très indispensables pour les parents qui
doivent jouer un rôle très important pour la protection de la
famille par une bonne connaissance et précise sur l'utilisation des
méthodes contraceptives ; en effet nos résultats montrent
que les couples monogames représentent 74,5% et leurs niveaux
d'études étaient soit secondaires ou universitaires. [13]
La confession religieuse est aussi un facteur qui intercale
l'utilisation des méthodes des contraceptions cela
démontré dans la partie théorique de notre étude
que l'enfant est un don de Dieu et par conséquents toute pratique
contraceptive est interdite pour la plupart des religions (catholique,
protestante, musulmane et autres) ce qui explique les résultats obtenus
sur l'utilisation des méthodes naturelles dans la planification de leurs
familles soit 56% des enquêtés. Plusieurs raisons ont
été évoqués à cette dernière et
qui constitue un obstacle majeur dans l'utilisation des autres méthodes
contraceptives entre autre : les contraceptifs provoquent la
stérilité, l'infertilité, l'hémorragie,
l'insatisfaction pendant le coït, le plaisir sexuel n'est pas bien
ressenti, la déchirure et la crise d'intimité. [14]
La connaissance sur la planification familiale et
l'utilisation des méthodes contraceptives sont les
éléments indispensables parmi les déterminants de
l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur
à la famille. Ses résultats montrent que 94% de se
répondants avaient déjà entendu parler des méthodes
contraceptives.[15]
0.2.
Problématiques
L'Afrique subsaharienne porte le plus lourd fardeau des
avortements non sécurisés chez les jeunes du monde, un quart
survenant entre 15 et 19 ans. Dans les pays aux programmes d'éducation
sexuelle et de PF performants, l'incidence de l'avortement est faible, à
l'inverse des pays aux lois restrictives, où la culture de
prévention et l'accès à la contraception sont moins
développés [16].
En Afrique centrale, le manque d'information sur la
contraception, le manque d'accès à une source d'approvisionnement
et le coût élevé des contraceptifs sont causes des besoins
non satisfaits élevés [17].
Les adolescents ont peu conscience des risques sanitaires
qu'ils courent en affichant des comportements à risque [18].
Au Mali en milieu familial et scolaire La plupart des
adolescentes trouvent que la sexualité est un sujet tabou qui n'est
généralement pas abordé ; c'est pour cela qu'iln'y a
pas d'éducation sexuelle en milieu familial. Même avec les
aînés ce n'est pas facile de parler de sexualité disait une
participante. Une autre ajouta que dans certaines familles on confond
l'éducation sexuelle avec les interdits et les mauvaises choses, les
avantages de parler de la sexualité ne sont jamais abordés.
Par contre, certaines pensent que l'éducation sexuelle d'une
manière générale ne se fait que dans les familles
où les parents mènent une vie occidentale.
L'utilisation des méthodes contraceptives est en
augmentation en région africaine [19]. Cependant, les taux
d'interruption restent aussi élevés, surtout parmi les
adolescentes qui ont en plus un accès limité à ce service
[20].
Le faible accès aux services de SSR peut
résulter en l'utilisation des méthodes dangereuses et de
l'avortement. Le faible niveau d'éducation, la structure familiale
perturbée, le faible niveau de revenu [21] et les connaissances
limitées en matière de santé sexuelle et reproductive
(SSR) sont causes de la survenue des grossesses non désirées chez
les adolescentes, dont l'accès à l'information et aux services de
PF sont limités.
Les adolescents non scolarisés sont
particulièrement vulnérables, faisant des choix moins
éclairés [21], aggravés lorsque le niveau d'instruction
des mères est faible [
12].
Dans certains pays, les programmes d'éducation des adolescents portent
surtout les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH.
D'importantes lacunes sont identifiées concernant la prévention
de la grossesse, l'utilisation du préservatif, la puberté et la
sexualité [
13]
En RDC, un début précoce des activités
sexuelles est signalé parmi les adolescents [
18,
19],
qui tiennent à la confidentialité lors des sessions
d'éducation sexuelle [
20].
Bien que les adolescentes craignent la grossesse non désirée,
elles disposent des connaissances limitées sur la contraception [
21].
Les obstacles à l'utilisation des contraceptifs sont la
mauvaise communication entre conjoints, les normes socioculturelles
défavorables, la peur des effets secondaires et le manque de
connaissances sur la PF [
22].
La majorité d'adolescents fréquentent
l'école. Ceux qui ont entre 15 à 19 ans ayant connu un parcours
scolaire normal se retrouvent entre les classes de
3e secondaires et la 2e année des
études universitaires. L'éducation scolaire en SSR est
assurée à travers le cours d'EVIE dont le contenu n'est pas
clairement défini.[23]
Aujourd'hui la contraception demeure encore un
véritableproblème de santé au sein de la communauté
avec beaucoup de conséquences. Qui nous amène à une
série de questions :
Ø Quel est le degré de connaissances des
méthodes contraceptivespar les étudiantes ?
Ø L'attitude des étudiantes face aux
méthodes contraceptives?
Ø Quel est la principale source d'information?
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le motif de l'investigation sur ce sujet est les
résultats d'un constat fait dans les milieux éducatifs où
nous avons constaté les cas des grossesses précoces et non
désirée, les avortements provoqué et les infections
sexuellement transmissibles.Voilà ce qui a motivé le choix de ce
sujet qui traite surconnaissance, attitude et pratiquedes étudiantes de
quelques facultés de l'universitéde Kolwezi face à
contraception moderne.
· Sur le plan scientifique, ce travail constitue un outil
de référence aux futurs chercheurs qui voudraient, investir sur
la contraception.
· Sur le plan social, nous allons apporter une
contribution en montrant l'impact des méthodes contraceptives.
· Sur le plan professionnel Cette même étude
permettra aux autorités de connaitre le niveau de connaissance de la
contraception modernechez les étudiantes de l'université de
Kolwezi.
0.4. OBJECTIFS
0.4.1. Objectif général
La présente étude a comme objectif
général d'identifier les connaissances, attitudes et pratiques
des étudiantes de l'UNIKOL face à la contraception moderne.
0.4.2. Objectifs spécifiques
Pour atteindre notre objectif général, nous nous
sommes fixés les objectifs spécifiques suivant :
- Évaluer les niveaux de connaissances des
étudiantes de l'UNIKOL face à la Contraception moderne
- Identifier les attitudes des étudiantes de l'UNIKOL face
à la contraception moderne
- Déterminer les pratiques des étudiantes de
l'UNIKOL face à la contraception moderne
0.5 . Méthodes
et techniques
Pour réaliser ce travail, nous avons mené une
étude CAP chez les étudiantes de l'université de Kolwezi,
avec comme technique interview enrichi par un questionnaire
préétabli.
O.6. Délimitation du
travail
Chaque sujet de recherche doit être limité dans
le temps et dans l'espace. Sur le plan temporel, notre enquête s'est
déroulée au mois de septembre 2022, période à
laquelle nous étions sur terrain pour récolter les
données.
Sur le plan spatial, cette étude s'est menée
à l'université de Kolwezi dans quelques Facultés.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion notre travail
comprend deux grandes parties à savoir :
v La première partie traite sur les
considérations théoriques avec comme chapitre :
- Définition des concepts clés.
- Généralités sur la contraception.
v La deuxième partie traite sur les
considérations pratiques et voici ses chapitres :
Ø Présentation du milieu de recherche.
Ø Approche méthodologique et
matérielle.
Ø Présentation et interprétation des
résultats.
Ø Discussion des résultats.
PREMIERE PARTIE
CONSIDERATIONS THEORIQUES
2 CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA CONTRACEPTION
2.1.1 I.1. La contraception chez les jeunes
C'est l'utilisation des moyens et techniques pour
empêcher la survenue d'une grossesse.
2.1.2 I.2. Les méthodes contraceptives modernes
disponibles dans notrepays
2.1.3 I.2.1. Les méthodes de courte durée :
· la pilule (combinée et progestative)
· les injectable- les spermicides
· le condom et le diaphragme.
2.1.4 I.2.2. Les méthodes de longue durée :
· le dispositif intra-utérin
(D.I.U)
· le Norplant
· la contraception chirurgicale volontaire
(CCV).
I.2.3. La Méthode de l'Allaitement Maternel et de
l'Aménorrhée (MAMA)
2.1.5 I.3. Les méthodes naturelles
Elles sont basées sur l'auto-observation permettant de
déterminer et de s'abstenir des rapports sexuels pendant la
période de fertilité.
Il s'agit des méthodes suivantes :
· Calendrier
· Glaire cervicale
· Méthode sympto-thermique
2.1.6 I.4. Les méthodes contraceptives
traditionnelles
En Afrique, plusieurs procédés et pratiques sont
utilisés pour empêcher la venue d'un enfant :
· Des infusions et décoctions de plantes sont
souvent utilisées.
Exemples : jus de tamarin, graines de ricin, etc.
· L'utilisation de cordelettes à la ceinture des
filles est de coutume chez certains peuples.
· D'autres se limitent à de simples formules
magiques incantatoires.
· Abstinence totale (séparation du couple) Il y a
également des méthodes ressemblant à des barrières
mécaniques ou chimiques (toile d'araignée, miel, etc.).
L'efficacité de ces méthodes est douteuse et
les effets secondaires incertains (insuffisance de données techniques).
C'est pourquoi nous déconseillons ces pratiques au profit des
méthodes modernes.
Les méthodes adaptées pour les jeunes
:
· le dispositif intra-utérin (DIU) selon le cas
· le condom
· Les spermicides et abstinences.
v La pilule
C'est un contraceptif oral qui se présente sous forme
de comprimé. Elle agit en bloquant l'ovulation, épaissit la
glaire cervicale empêchant la montée des spermatozoïdes.
Les avantages, le mode d'emploi, les effets secondaires
et la contre-indication
Comment emploie-t-on la pilule ? Comment prendre la pilule et
quelle conduite adopter en cas d'oubli ?
La femme intéressée à prendre la pilule
doit répondre aux questions d'une liste de contrôle et souvent,
doit subir un examen général et gynécologique.
1. Les plaquettes de 28 pilules (21 d'une couleur et 7
vitamines ou fer) Pour la première plaquette : prendre la
première pilule le premier jour des règles ; avaler une pilule
chaque jour vers la même heure ; ne jamais arrêter de prendre la
pilule.
Les règles surviennent quand la femme prend les pilules
de fer ou de vitamines. Une fois qu'une plaquette est terminée,
recommencer une autre plaquette, quelle que soit la durée des
règles.
2. Plaquette de 28 ou 35 pilules de même couleur.
Prendre la première pilule de la première plaquette le premier
jour des règles ;
· prendre une pilule chaque jour à la même
heure ; ne jamais arrêter de la prendre.
· Les règles surviendront habituellement vers la
fin de la plaquette. 3. Plaquette de 21 pilules de même couleur (on les
trouve en pharmacie)
· prendre tous les jours sans arrêter, pendant 21
jours.
· arrêter ensuite sept jours pendant lesquels les
règles viennent. (Si vous arrêtez un dimanche, il faut recommencer
le dimanche suivant.)
N.B. : Toujours recommencer une nouvelle plaquette en suivant
les instructions reçues, même :
- Si on n'a pas saigné
- Si on n'a pas cessé de saigner Dans le cas où
il n'y a pas eu de saignements/règles, se rendre au centre PF pour un
contrôle.
OUBLI :
a. On a oublié de prendre une pilule : 1 prendre la
pilule dès qu'on s'en souvient et
1. prendre la pilule du jour à l'heure habituelle.
b. On a oublié de prendre deux pilules ou plus de suite
: 1.On est dans les deux premières rangées :
- Prendre une pilule dès qu'on s'en souvient ;
- Continuer la prise normale (1 par jour)
- S'abstenir ou utiliser un condom en cas de rapport dans les
7 jours qui suivent
2. On est dans la troisième rangée : Continuer
la prise comme dans le premier cas mais, dès que les comprimés
actifs finissent, entamer une nouvelle plaquette ;
3. On est dans la dernière rangée : Jeter la
plaquette et entamer une nouvelle.
Les avantages de la pilule
Ø Très efficace, avec un très faible taux
d'échec si prise correctement. La pilulecombinée :
efficacité de 99 % La pilule progestative : efficacité de 95 %
La pilule progestative se donne aux femmes allaitantes et à celles
qui ne supportent pas l'oestrogène.
Ø On peut tomber enceinte quand on arrête la
pilule
Ø Rapports sexuels sans crainte de grossesse
Ø Certaines conditions médicales sont
soulignées, à savoir : dysménorrhée (douleurs au
moment des règles) . règles irrégulières .
règles trop abondantes . diminution des risques d'infections
pelviennes
Ø Certaines preuves existent de l'effet protecteur des
pilules contre certaines formes de cancer (ovarien et utérin).
Ø Déclin de l'incidence de kystes bénins,
ovariens.
Les effets secondaires dus
à la pilule
Ces effets secondaires se corrigent souvent
spontanément après deux (2) ou trois (3) mois de prise de pilule.
Le corps est alors habitué. Certains effets ressemblent aux effets d'une
grossesse. 3 Nausées et parfois vomissements : suggérer à
la femme de prendre la pilule le soir avec le repas.
Prise ou perte de poids ; Maux de tête
bénins ; Démangeaisons vaginales, petites pertes (dues
à l'effet des hormones oestrogènes); Acné (ou correction
d'une acné existante) ;Humeur changeante ; Spotting ou
petites pertes sanguines. Si la femme a oublié plus de deux pilules, lui
demander si elle a des problèmes avec la prise de pilule et la
référer immédiatement.
v Les injectables Q.10
Tout comme la pilule, un injectable est un contraceptif sous
forme de piqûre. Il agit de la même façon que la pilule,
mais avec un effet de longue durée (2 mois pour le noristérat et
3 mois pour le dépoprovera une prise).
v Autres méthodes
Il existe d'autres méthodes contraceptives non
adaptées aux jeunes, par exemple :- le Dispositif Intra-Utérin
(DIU), le Norplant, la vasectomie (c'est la coupure des canaux
déférents chez l'homme), la ligature des trompes. Les deux
dernières méthodes procurent une stérilité
définitive.
v Les spermicides
C'est un produit chimique qui tue les
spermatozoïdesutilisation,en l'introduisant dans le vagin :
ü Mousse- Secouer vigoureusement le flacon avant son
utilisation- Mettre l'applicateur sur le bout du flacon- Faire monter la mousse
dans l'applicateur- Insérer l'applicateur rempli au fond du vagin-
Presser le piston pour le vider- Après utilisation, laver l'applicateur
à l'eau et au savon (cela peut attendre le matin)- Ne pas nettoyer le
vagin au moins six à huit heures après le rapport- Recommencer
pour chaque rapport.
ü Les ovules et comprimés vaginaux Les mouiller
à l'eau et les introduire au fond du vagin 10 à 15 minutes avant
le rapport sexuel. Ne pas nettoyer le vagin au moins six à huit heures
après l'usage. recommencer à chaque rapport.
Q.13. Quels sont les avantages lies a l'utilisation d'un
spermicide ?
Les spermicides sont d'utilisation facile. S'utilisent
uniquement au moment des rapports sexuels Pas de limite d'âge Accessibles
parce que non prescriptibles Préviennent certaines MST.
Les effets indésirables lies à l'utilisation
d'un spermicide ? R.14.
Ecoulement du produit Parfois sensation de chaleur (Avantage
pour certains) demande d'être motivé Certaines femmes sont
allergiques aux spermicides, on peut associer le condom aux spermicides pour
obtenir plus d'efficacité.
v Le condom
Le condom ou le préservatif ou la capote (chaussette,
soldat, passeport, carnet de voyage, godasse, chapeau) est un cylindre en latex
que l'homme enfile (habille) sur le pénis en érection au moment
des rapports sexuels.
Comment agit le condom
Le condom est une barrière physique qui empêche
le passage du sperme dans le vagin en le retenant dans le latex.
Les mythes et faits entourant les
condoms
· Mythe : les condoms se déchirent souvent et ne
sont pas fiables.
- Fait : des condoms neufs, stockés convenablement, et
de bonne fabrication se déchirent très rarement.
· Mythe : la plupart des condoms sont trop petits pour la
majorité des hommes.
- Fait : les condoms peuvent être étirés
au point d'entourer la tête d'une personne.
· Mythe : les condoms propagent le VIH.
- Fait : les condoms ne contiennent pas le VIH, mais au
contraire, s'ilssont utilisés correctement, ils peuvent enrayer la
propagation du virus.
· Mythe : les condoms peuvent glisser et se perdre dans
le vagin de la femme.
- Fait : si le pénis est retiré pendant qu'il
est encore dur et qu'on retient le condom à la base, il ne glissera pas
; s'il glissait, pour une raison ou une autre, on peut l'enlever avec les
doigts.
Pourquoi utiliser des condoms ?
« Les relations sexuelles moins risquées »
consistent à pratiquer des comportements sexuels qui évitent
l'échange de sang, de sperme ou de liquides vaginaux. Les condoms
permettent aux gens de pratiquer « les relations sexuelles moins
risquées ». Lorsqu'ils sont utilisés correctement, les
condoms peuvent empêcher les grossesses et la transmission d'infections
sexuellement transmissibles. . Les condoms en latex arrêtent le VIH,
d'autres germes d'IST et empêchent le sperme d'entrer en contact avec le
corps du partenaire sexuel évitant ainsi la transmission des maladies et
des grossesses. Il n'est peut-être pas facile de commencer à
utiliser des condoms mais cela est essentiel si vous envisagez d'avoir
plusieurs rapports sexuels avec de multiples partenaires. Si vous n'êtes
pas sûr, il vaut mieux mettre toutes les précautions de votre
côté. (Souvenez-vous, ainsi qu'indiqué au chapitre 2,
Section C, informations sur le VIH/SIDA, que même un test VIH
négatif n'est pas une garantie de non-infection par le VIH.)
Avantages et inconvénients liés à
l'utilisation du condom
1. Avantagesliés à l'utilisation du
condom
Pas de MST y compris le VIH/SIDA. Pas besoin d'attendre que
les plaies des MST disparaissent. Evite les grossesses. Pas besoin de se laver
ou de laver les draps aussi souvent. On se sent plus propre (pas à
l'intérieur pour la femme). On se sent plus sûr et plus en
sécurité. Pas besoin d'aller à la clinique. Pas de
saignements douloureux causés par des infections. Pas besoin de
s'inquiéter de verrues et d'éruptions qui reviennent sans cesse.
2. Inconvénients liésà
l'utilisation du condom
Peut faire perdre des clients qui refusent d'utiliser des
condoms. Le client met plus longtemps à éjaculer. Le condom peut
se déchirer ou glisser. Les condoms coûtent de l'argent. Moins de
lubrification pendant les rapports sexuels. Peut-être abrasif pour les
parois du vagin de la femme (le latex ne glisse pas aussi facilement contre la
peau). Moins de plaisir car le plaisir semble être diminué pour
l'homme.
3. Les instructions pour l'utilisation du condom
masculin
Mettre le condom avant de pénétrer la
partenaire, acheter les condoms chez un vendeur connu. . Ouvrir soigneusement
le paquet pour ne pas déchirer le condom, (il vaut mieux ouvrir le
paquet à la lumière et le garder à porter de la main).
Le pénis doit être en érection au moment
du port du condom. Si le pénis n'est pas circoncis, tirer le
prépuce vers l'arrière. Pincer le bout du condom et le placer sur
l'extrémité du pénis. Pincer le bout du condom permet de
garder un espace pour recueillir le sperme et diminue les risques de
déchirure. Tout en tenant le bout, dérouler le condom
jusqu'à ce qu'il recouvre le pénis. Ne jamais dérouler ou
gonfler le condom pour l'inspecter, il est impossible de le mettre une fois
qu'il a été déroulé et il pourrait se
déchirer, commencer l'acte sexuel. Après l'éjaculation
(jouissance), tenir le bord du condom et retirer le pénis avant qu'il
ne devienne mou. Tenir le bord empêche le condom de glisser. . Retirer
le condom du pénis sans répandre le sperme. S'il y a du papier,
envelopper le condom et le jeter ou bien l'enterrer, les condoms ne doivent
être utilisés qu'une fois se laver les mains.
COMMENT NEGOCIER L'UTILISATION DU CONDOM ?
Une bonne STRATEGIE doit prendre en compte :
Ø Le meilleur moment pour discuter de l'utilisation du
condom c'est généralement avant que les choses ne deviennent
passionnées. Ce devrait être une discussion
réfléchie et non pas une dispute émotionnelle. Les deux
partenaires doivent être à l'aise.
Ø Gardez l'esprit ouvert, soyez prête à
écouter les préoccupations de votre partenaire. ·
Préparez des réponses logiques à tous les arguments que
peut présenter votre partenaire contre vous (cela vous rendra plus
confiante).
Ø Faites valoir vos droits mais sans être
agressive,Essayez de persuader plutôt que d'intimider. Ne menaces pas.
Ø Ayez des solutions et approches de rechange. Surtout
ayez une bonne réserve de condoms.
Ø Soyez sûre de vous et ne suppliez pas. Fixez
à l'avance vos limites personnelles, ce que vous accepterez et
n'accepterez pas de faire. Il faut toujours mettre votre santé et votre
bien-être au premier plan et ne pas les compromettre.
Ø Abritez-vous derrière les chiffres. Indiquez
à votre partenaire que, maintenant, tous les gens qui prennent soins
d'eux-mêmes utilisent des condoms.
DEUXIÈME PARTIE
Considération pratique
3 CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'INSTITUTION
A ce niveau de notre travail, nous nous assignons le devoir de
représenter tant historiquement que géographiquement
l'Université de Kolwezi « UNIKOL » en sigle.
3.1.1 II.1. APERCU HISTORIQUE
L'institution universitaire connue aujourd'hui sous le nom
d'Université e Kolwezi est passée par plusieurs phases avant de
devenir ce qu'elle est à ce jour.1(*)
La première idée d'implantation d'une
Université à Kolwezi remonte de à la période
coloniale vers les années 1958-1959 et cette idée sera effective
en 1960 sous l'étiquette de l'Extension de l'Université de
Lovanium (Kinshasa) dirigée par un prêtre franciscain, Père
HANSEN. Et les événements survenus au lendemain de
l'indépendance de la RDC obligèrent les responsables à
fermer ses portes.
De nombreuses tentatives à partir de
l'Université de Lubumbashi furent vainement amorcées, suite
notamment au manque de structures qui devaient accueillir les enseignants en
provenance de Lubumbashi.
La première structure embryonnaire de l'actuelle
Université de Kolwezi est née du constat selon lequel la grande
Université de la contrée (Université de Lubumbashi),
construite à l'époque coloniale, devenait de plus en plus
saturée et que sa capacité d'accueil ne parvenaient plus à
résorber toute la demande des nouveaux finalistes des Humanités
qui étaient, d'année en année de plus en plus nombreux.
Cette insuffisance de capacité d'accueil était également
valable pour les autres grandes Universités du pays.
C'est ainsi que, vers les années 1992, au niveau du
ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, pour
faire face à cette forte demande des jeunes diplômés des
Humanités, il a été opté pour la politique
d'essaillage des nouvelles institutions universitaires dans les
différentes provinces du pays et pour la création des extensions
pour les grandes institutions d'Enseignement Supérieur et Universitaire
avec comme références juridiques d'une part l'Arrêté
Ministériel N° MINESU/CABMIN/ 0234/92 du 14 Aout 1992 portant
fixation du Règlement de fonctionnement des Extensions des
Etablissements de l'Enseignement Supérieur et Universitaire et d'autre
part les Arrêtés Ministériels N° 0041/93 du 31 mai
1993, n°0066/93 du 17 juin 1993, n° 0076/93 du 21 juin 1993 et
n° 00116/93 du 15 juillet 1993 relatifs à la création des
Extensions des Etablissements de l'Enseignement Supérieur et
Universitaires en République du Zaïre.
Avec ces Arrêtés Ministériels,
l'Université de Lubumbashi créa ses Extensions parmi lesquelles
celle localisée à Kolwezi qui ouvrit ses portes en Novembre 1997.
Cette Extension dépendait totalement de l'Université de
Lubumbashi sur tous les plans (Administratif, académique et financier)
et n'organisait que des enseignements du 1er cycle dans chaque filière
existante: les finalistes devaient continuer leur second Cycle à
Lubumbashi dans les facultés-mère.
L'effectif des étudiants augmentant d'année en
année et ayant de plus en plus ses propres infrastructures et son propre
personnel, l'Université de Lubumbashi-Extension de Kolwezi devint Centre
Universitaire de Kolwezi en 2004 par l'Arrêté Ministériel
N° MINESU/CABMIN/ESU/090/2004du 1er Octobre 2004 portant
création du Centre Universitaire de Kolwezi. Ce dernier jouissait d'une
autonomie financière et académique mais dépendait toujours
administrativement de l'Université-mère (Université de
Lubumbashi).
Le Centre Universitaire de Kolwezi obtient son autonomie
totale le 27 septembre 2010 endevenant "Université de Kolwezi" par
Arrêter Ministériel n° 157/MINESU/CABMIN/MML/EBK/PK/2010 du
27/09/2010 portant autonomisation de quelques Extensions des Etablissements de
l'Enseignement Supérieur et Universitaire du secteur public de la
République Démocratique du Congo.
En définitive, l'Université de Kolwezi a d'abord
existé à partir de Novembre 1997 comme Extension de
l'Université de Lubumbashi; ensuite à partir d'Octobre 2004, elle
a existé comme Centre Université de Kolwezi; enfin, c'est
à partir du 27 septembre 2010 que l'institution existe comme
Université de Kolwezi.
3.1.2 II.2.MISSION, EMBLEME ET POUVOIR
ORGANISATEUR
a. Mission
A l'instar de toutes les Universités de la RDC, la
mission de l'Université de Kolwezi est triple, à savoir:
Ø Assurer la formation des cadres de conception dans
les domaines les plus divers de la vie nationale. Ace titre, avec la
coopération de l'Université de Lubumbashi, l'Université de
Kolwezi dispose d'un corps professoral compétent pour assurer les
enseignements inscrits à ses différents programmes de
manière à favoriser l'éclosion des nouvelles idées
et le développement des aptitudes professionnelles ;
Ø Organiser la recherche scientifique fondamentale et
appliquée orientée vers la solution des problèmes
scientifiques du pays, compte tenu de l'évolution de la science, des
techniques et de la technologie dans le monde ;
Ø Rendre les services à la
société, mission corollaire aux deux missions
précédentes.
b. Emblème
L'emblème de l'Université de Kolwezi comprend :
En senestre, il est repris les couleurs nationales qui figurent sur le
drapeau national (Bleu clair, jaune or et rouge sang) :
Ø Le fer de lance (à la couleur rouge sang
représentant le sang des martyrs de l'indépendance)
représente l'émergence de l'université congolaise à
la pointe du combat pour le développement ;
Ø Les trois étoiles à la couleur
dorée sur un fond bleu clair représentent les trois missions de
l'Université de congolaise ;
Ø Le livre ouvert rappelle la connaissance scientifique
qui est l'objectif fondamental de l'Université congolaise.
En dextre,il est repris les couleurs du drapeau de la ville de
Kolwezi (Bleu foncée et blanc) :
ü La lettre K majuscule signifiant la ville de
Kolwezi baignant dans le fond blanc qui signifie la paix, la pureté ;
ü La croisette signifie les richesses de la ville de
Kolwezi (cuivre et cobalt) et sa couleur rouge sang qui signifie courage;
ü Le fond bleu foncé dans lequel baigne la
croisette rappelle que Kolwezi est une ville mariale (Bleu marial) ;
ü Les lignes ondulées symbolisent le fleuve Congo
qui baigne par son bief Lualaba cette ville universitaire de Kolwezi.
c. Pouvoir organisateur:
Le pouvoir organisateur de l'Université de Kolwezi est
constitué par le Gouvernement de la République
Démocratique du Congo qui finance les salaires ainsi que les frais de
fonctionnement par l'utilisation des frais d'études payés par les
étudiants.
3.1.3 II.3. Statut juridique de
l'Université de Kolwezi
Université de Kolwezi a d'abord existé à
partir de Novembre 1997 comme Extension de l'Université de Lubumbashi ;
ensuite à partir d'Octobre 2004, elle a existé comme Centre
Université de Kolwezi; enfin, c'est à partir du 27 Septembre 2010
que l'institution existe comme Université de Kolwezi 27 Septembre 2010
par Arrêté Ministériel n° 157/MINESU/CABMIN/MML/
EBK/PK/2010 du 27/09/2010 portant autonomisation de quelques Extensions des
Etablissements de l'Enseignement Supérieur et Universitaire du secteur
public de la République Démocratique du Congo.
3.1.4 II.4. Dénominations et
localisation de l'Université de Kolwezi
Université de Kolwezi, UNIKOL en sigle, telle est
l'appellation de cette institution universitaire qui est une Université
officielle. Elle est l'unique Université et la plus grande institution
universitaire de la province du Lualaba.
Comme son nom l'indique, l'Université de Kolwezi est
localisée à Kolwezi, ville minière située à
environ 320 kilomètres au Nord-Ouest de la ville de Lubumbashi.
Celle-ci, est le chef-lieu de la Province du Lualaba. Démographiquement,
Kolwezi la principale ville du Lualaba avec une population de l'ordre de
500.000 habitants.
Dans la ville de Kolwezi, le patrimoine de l'Université
est éparpillé à travers la ville, principalement en trois
endroits :
Ø Le site de BEBIATY qui concentre les auditoires et
l'administration des trois Facultés dans l'une des communes
résidentielles et commerciale de la ville de Kolwezi ;
Ø A quelques centaines de mètres, le site de
HOZANA qui abrite les auditoires et l'administration de deux Facultés
ainsi que l'administration centrale de l'Université de Kolwezi ;
Ø Le site de MUSOMPO, à la
périphérie de la ville (une vingtaine de kilomètre du
Centre-ville), où se trouve les auditoires et la majorité de
l'administration desFacultés et c'est sur ce site que sera construite la
Future Université de Kolwezi avec des constructions modernes, sur une
superficie de 100 ha (1ère phase) pour atteindre au total 500
ha. Ce site concentrera dans un proche avenir toutes les infrastructures de
l'Université (toutes les facultés, toute l'administration, les
laboratoires, les infrastructures sportives, les homes des étudiants,
les résidences des autorités académiques ainsi que celle
du personnel...).
5. Adresse de l'administration centrale de
l'Université
Rectorat :
Ø Localisation : Hozana, Avenue Maduda, Commune Dilala,
Ville de Kolwezi, Province du Lualaba, République Démocratique du
Congo ;
Ø Adresse électronique:
unikol10@yahoo.com
Ø Téléphone : 00243970018791
(Rectorat) 00243970018801
(Secrétariat Rectorat)
3.1.5 II.5. Structure administrative,
décisionnelle et organique
3.1.6 II.5.1. Structure
administrative
L'Université de Kolwezi est structurée en quatre
secteurs administratifs à la tête desquels on a une
autorité académique. L'ensemble de ces autorités forme le
Comité de gestion qui est nommé par le Ministre chargé de
l'Enseignement Supérieur et Universitaire.
Les quatre secteurs sont:
a) Le Rectorat
Le Rectorat est dirigé par un Recteur. Ce dernier
supervise et coordonne l'ensemble des activités de l'Université.
Il est l'autorité numéro 1 de l'Université.
Il engage l'Université à l'extérieur dans
les relations avec les institutions étatiques, les institutions
socio-économiques nationales et les institutions internationales.
Il met en exécution les arrêtés et les
instructions du Ministère de l'Enseignement Supérieur et
Universitaires, les décisions du Conseil d'Administration des
Universités, celles du Conseil de l'Université et celles du
comité de gestion.
En dehors de son secrétariat, il dispose d'un cabinet
et des services spécialisés.
b) Le
Secrétariat Général Académique
L'autorité académique du Secteur
académique de l'Université de Kolwezi est le Secrétaire
Général Académique. Il dépend du Recteur et est
responsable spécifique du secteur académique (Enseignement) et du
secteur scientifique de l'Université (recherche).
En dehors des services administratifs qui gèrent le
secteur académique (les inscriptions des étudiants et
contrôle de leur scolarité, le suivi des enseignements et
l'organisation de la recherche), ce secteur est principalement constitué
par les Facultés qui sont organisées en Départements et
dirigées par un Doyen de faculté).
Les Facultés organisées à
l'Université de Kolwezi sont les suivantes :
- Faculté de Droit (2cycles) ;
- Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
(2cycles) ;
- Faculté de Médecine (2cycles) ;
- Faculté de Santé Publique (2cycles) ;
- Faculté des Sciences/Département de
Géologie (2cycles) ;
- Faculté des Sciences Agronomiques (2cycles) ;
- Faculté de Psychologie et des Sciences de
l'Éducation (2cycles) ;
- Faculté de Polytechnique (2cycles) avec 3
départements: les Mines, la Métallurgie et
l'Électromécanique ;
- Faculté des Sciences de l'Information et de la
Communication et les Langues & Affaires (2cycles) ;
- Faculté des Sciences Sociales, Politique et
Administratives avec 2 départements : Les Sciences Politiques et
Administratives (2cycles) et les Relations Internationales (2cycles).
Il faudra noter que le programme des cours appliqués
à l'Université de Kolwezi est le programme national de cours tel
qu'établi par la dernière Table Ronde des Universités du
Congo et sanctionné par l'Arrêté Ministériel N°
MINESU/CABMIN/002/2003 du 15 Novembre 2003 fixant les programmes et les
durées des études qui préparent à un grade
académique.
Par Arrêté ministériel n°
342/MINESU/CABMIN/MML/KOB/ 201 du 21 Octobre 2011 quelques cours transversaux
ont été introduits au programme d'études actuellement en
vigueur. Il s'agit de l'Anglais, de l'Informatique, de l'Environnement et de
l'Hygiène, du VIH/SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles
(IST), de l'Education à la citoyenneté ainsi que de l'Ethique.
Conformément à l'Arrêté
Ministériel n° 00/MINESU/CABMIN/ 2012 du 15 Aout 2012, les cours
d'anglais et de l'informatique doivent être dispensés de
façon systémique dans toutes les promotions tant du premier que
du second cycle. En dehors du cours de l'éthique qui doit figurer en
dernière année du cycle d'études, les autres cours
transversaux sont à intégrer dans chacune des promotions du
premier cycle.
Dans un avenir proche, le programme universitaire national va
intégrer le processus de Bologne à travers le système
Licence Master, Doctorat (LMD).
c) Le Secrétariat
Général Administratif
Le secteur administratif est supervisé par le
Secrétaire Général Administratif. Ce dernier a pour
rôle de superviser et de coordonner les activités des services qui
sont de son ressort, à savoir la gestion du personnel, la
rémunération, les affaires sociales ainsi que les oeuvres
estudiantines.
d) L'Administration du Budget
L'Administration du Budget est supervisée par
l'administrateur du Budget qui s'occupe de la gestion budgétaire, de la
gestion financière et de la gestion des activités
d'autofinancement de l'institution.
3.1.7 II.5.2. Structure
décisionnelle
Sur le plan décisionnel, les organes de décision
de l'Université sont les Conseils de l'Université, le
Comité de gestion, le Recteur et les Conseils de Facultés.
Le Conseil de l'Université est l'organe suprême
de l'Université et est composé des Représentants de tous
les secteurs vitaux d'activités de l'Université, à savoir
tous les membres du Comité de gestion, tous les doyens des
Facultés, les représentants du personnel enseignant et du
personnel administratif, les représentants des étudiants et les
représentants des services spécialisés de
l'Université (Bibliothèque, Services des Ressources
Informatiques...).
Le Conseil de l'Université est l'organe de conception,
de contrôle et d'exécution de la politique académique,
scientifique et administrative de l'Université.
Le comité de gestion est le deuxième organe
décisionnel en importance hiérarchique de l'Université.
C'est l'organe exécutif de l'Université. Il comprend les trois
responsables des secteurs académiques, administratif financier qui sont
nommés par le Ministre de l'Enseignement Supérieur et
Universitaire et le Recteur qui est nommé par le Président de la
République.
Le Recteur supervise et coordonne l'ensemble des
activités de l'Université. Il est le Numéro 1 de
l'Université.
A ce titre:
1. Il assure l'exécution des décisions du
Conseil d'Administration, du Conseil de l'Université de Kolwezi et du
Comité de Gestion ;
2. Il préside le conseil de l'Université et le
Comité de Gestion ;
3. Il veille au respect du Statut et des Règlements de
l'Université de Kolwezi ;
4. Il exerce tous les pouvoirs du Comité de Gestion en
cas d'urgence ;
5. En cas d'urgence, il prend les mesures nécessaires
qui relèvent de la compétence du Conseil de l'Université
à charge de l'en informer à sa toute prochaine réunion.
3.1.8 II.6. Organigramme Rectorat
Recteur
DG
Cabinet
Administration des cliniques universitaires
Direction d'Audit interne
Direction études et planification
Direction de la coopération internationale et
inter-universitaire
Direction des gardes et sécurité
Direction des relations publiques et communication
Audit Financier et Patrimonial
Audit Administratif
Audit Académique Et Scientifique
Planification
Études
Coopération
Relation publique et protocole
Presse et communication
Renseignement et recherche
Garde et police universitaire
3.1.9 II.7. Organigramme
Secrétariat Général Académique
Faculté/Section et Centre de Recherche
Inscription
Contrôle de scolarité
Contrôle du personnel académique et
scientifique
Recherche
Direction de l'Enseignement et Recherche
Gestion des écoles d'application
Direction para académique
Direction des Services Académiques
Bibliothèque
Cabinet
Secrétaire Général Académique
3.1.10 II.8.
Organigramme Secrétariat Général Administratif
Secrétaire Général Administratif
Cabinet
Administration des centres de sante
Direction du personnel
Direction des oeuvres estudiantines
Direction du patrimoine
Services techniques
Infrastructures et matériels
Sports, culture et loisir
Bourses (étudiants)
Internat-externat
Affaires sociales et sante
Rémunération
Gestion du personnel
3.1.11 II.9.
Organigramme administration du budget
Administration du Budget
Secrétariat de l'Administrateur du Budget
Direction du contrôle budget
Direction des finances
Direction de l'intendance
Direction des unités de production
Unités de production
Gestion magasin
Achats et approvisionnement
Trésorerie
Comptabilité et facturation
Budget-contrôle
Ordonnancement
4 CHAPITRE: III. APPROCHE METHODOLOGIQUE
4.1.1 III.1 Matériels et
méthode
4.1.2 III.1.1 Matériels
Nous nous sommes servis des matériels
ci-après : l'ordinateur, stylo, papiers,
4.1.3 III.2. type d'étude
Nous avons mené une étude CAP chezles
étudiantes de quelques facultés de l'université de
Kolweziconcernées entre autreFaculté de
Médecine, Faculté de Santé
Publique, Faculté des Sciences/Département de
Géologieet Faculté des Sciences
Agronomiques.
4.1.4 III.2.1. Echantillonnage
Nous avons choisi l'échantillonnage stratifié en
considérant chaque faculté comme strate.
4.1.5 III.3. Population
d'étude
La population de notre étude était
constituée des étudiantes de quelques facultés de
l'université de Kolwezi concernées par l'étude.
4.1.6 III.3.1 Taille de
l'échantillon
Notre taille de l'échantillon était
composée de 384 étudiantes des différentes facultés
de l'université de Kolweziconcernées par l'étude.
Tirée de la formule suivante :
n=Z2.P. Q est le seuil de confiance ou risque
à 5 % et Z= 1,96.
d2
Nous pouvons donner la signification de certains termes :
P= la prévalence
n= taille de l'échantillon
Z= coefficient de confidence pour le degré de confiance
à 0.95 ; Z= 1.96.
P= proportion de la population cible ayant une
caractéristique donnée qui est égale à 0.5.
Q= proportion des personnes présentant le
problème étudié.
Q=1-P, 1-0.5 = 0.5
d= degré de précision voulu qui à 0.05
n=Z2.P.Q Q= 1-0.5= 0.5
d2
(1.96)2 × 0.5×0.5 × 3.84 ×
05×05 0.96 =384 = 384 personnes
0.00025 0.0025
4.1.7 III.3.2. Critère
d'inclusion et d'exclusion
v Sont inclus dans cette étude :
Les étudiantes de quelques facultés de
l'université de Kolwezi concernées par l'étude.
v Ne sont pas inclus dans notre étude :
Toutes Les étudiantes des facultés de
l'université de Kolwezi non concernées par l'étude et
celle qui seront absentes les jours de collectes
4.1.8 III.4. Technique de collecte des
données
Nous avons collectées les données de cette
étude par un questionnaire préétabli enrichi
parl'interview des étudiantes des facultés concernées par
l'étude.
4.1.9 III.5. L'analyse des
données
Les données de cette étude étaient
traitées à l'aide du logiciel epi-info
4.1.10 III.6.
Variables d'étude
Nous allons retenir les variables ci-après :
4.1.11 III.6.1.
Variable dépendante :
Les variables dépendantes de cette étude
étaient : Les niveaux de connaissances, les attitudes et les pratiques
des étudiantes de l'Unikol face à la contraception moderne
v Les connaissances ont été
appréciées à travers :
· La définition de la contraception,
· La connaissance des méthodes,
· La connaissance des avantages,
· La connaissance des effets secondaires liés
à certaines de ces méthodes
v Les attitudes ont été
appréciées à travers :
· Lorsque l'étudiante sait qu'elle doit utiliser
un moyen de contraception pour se protéger ;
· Lorsque l'étudiante est favorable ou non
à la contraception.
v Les pratiques sont jugées à travers :
· Lorsque l'étudiante sexuellement active utilise
ou non une méthode contraceptive
4.1.12 III.6.2.
Variables indépendantes :
v Caractéristique
sociodémographique :
· Age
· Sexe
· Ethnie
· Faculté fréquenté
· Rapports sexuels
· Statut matrimonial
4.1.13 III.7.
Considération éthiques
Pour ce qui concerne l'éthique, nous nous sommes
discipliner de ne pas prendre les noms des enquêtées toute en les
rassurant que les données colletées ne nous serviront qu'à
des fins scientifiques.
4.1.14 III.8
Difficultés rencontrées
Les difficultés d'ordre temporel étaient
constatées comme obstacle qui nous a empêchés de bien
réaliser cette recherche.
5 CHAPITRE IV : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
5.1.1 IV.1. CARACTERISTIQUES
SOCIODEMOGRAPHIQUES DES REPONDANTS
Tableau 1. Répartition des
enquêtés selon leur tranche d'âge
Tranche d'âge
|
Effectif
|
%
|
20-24
|
307
|
79,9%
|
25-28
|
77
|
20,05
|
TOTAL
|
384
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 79,9% des
étudiantes interviewées avaient un âge compris entre 20 et
24 ans et 20,1% des celles dont l'âge était entré 24 et 28
ans.
Tableau 2. Répartition des enquêtés
selon l'ethnie
Ethnie
|
Effectif
|
%
|
BEMBA
|
12
|
3,12
|
HEMBA
|
14
|
3,64
|
LUBA
|
158
|
41,14
|
MUKONGO
|
27
|
7,03
|
TSHOKWE
|
45
|
11,71
|
RUND
|
87
|
22,65
|
NDEMBO
|
41
|
10,76
|
TOTAL
|
384
|
100
|
La lecture de ce tableau révèle que 41,14% des
enquêtés enquêtées étaient luba contre 3,12%
de bemba
Tableau 3. Répartition
des enquêtés selon le milieu de socialisation
quartiers
|
Effectif
|
%
|
KANZENZE
|
15
|
3,90
|
KOLWEZI
|
284
|
73,9
|
LUILU
|
23
|
5,98
|
LIKASI
|
5
|
1,30
|
LUALABA
|
15
|
3,90
|
LUBUMBASHI
|
27
|
7,03
|
NZILO
|
15
|
3,90
|
TOTAL
|
384
|
100
|
La grande partie des étudiantes
interviewées soit 73,9% provenaient de Kolwezi contre 1,5% de ceux qui
provenaient de Likasi.
Tableau 4. Répartition des enquêtés
selon le quartier
Quartier
|
Effectif
|
%
|
BIASHARA
|
22
|
5,72
|
CITE
|
39
|
10,15
|
DILUNGU
|
12
|
3,12
|
DIUR
|
20
|
5,20
|
GECAMINE
|
19
|
4,94
|
GOLF
|
14
|
3,64
|
JOLIE SITE
|
28
|
7,29
|
KAMANYOLA
|
4
|
1,04
|
KASULO
|
16
|
4,16
|
LATIN
|
90
|
23,43
|
MUSOMPO
|
65
|
16,92
|
MUSONOIE
|
32
|
8,33
|
MUTOSHI
|
16
|
4,16
|
MUNUKA
|
7
|
1,82
|
TOTAL
|
384
|
100
|
Il ressort de ce tableau que, 23,43% des étudiantes
interviewées habitaient le quartier latin, contre 1,04 de celles qui
habitaient Kamanyola.
Tableau 5. Répartition des enquêtés
selon les promotions
Promotion
|
Effectif
|
%
|
BAC1
|
12
|
3,12
|
G2
|
188
|
48,95
|
G3
|
132
|
34,37
|
L1
|
40
|
10,41
|
L2
|
12
|
3,12
|
TOTAL
|
384
|
100
|
Il s'est révélé que près de la
moitié des étudiantes interviewées soit 48,95%
étaient de G2 contre 3,12% de celles qui étaient en L2 et BAC
1.
Tableau 6. Répartition des
enquêtés selon le statut matrimonial
Statut matrimonial
|
Effectif
|
Pourcentage
|
MARIEE
|
12
|
3,12
|
CELIBATAIRE
|
247
|
64,32
|
FIANCE
|
112
|
29,16
|
UNION LIBRE
|
13
|
3,38
|
TOTAL
|
384
|
100
|
L'analyse de ce tableau montre que, plus de la moitié
des étudiantes interviewées soit 64,32% étaient
célibataire, contre 3,12% qui étaient mariées.
5.1.2 IV.2. ANTECEDENTS GYNECO
OBSTETRIQUES ET COMPORTEMENT SEXUELS
Tableau 7. Répartition des enquêtés
d'avoir eu le rapport sexuels
Rapport sexuels
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
112
|
29,16
|
NON
|
272
|
70,83
|
TOTAL
|
384
|
100
|
La majorité des étudiantes interviewées
n'avaient déjà eu des rapports sexuels contre 29,16% de celles
qui avaient déjà eu des rapports sexuels.
Tableau 8. Répartition des enquêtés
d'avoir eu une grossesse
Grossesse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
3
|
2,67
|
NON
|
30
|
26,78
|
Aucune réponse
|
79
|
70,53
|
TOTAL
|
112
|
100
|
70,53% des étudiantes enquêtés n'avaient
pas encore mise au monde, contre 2,67% de celles qui avaient déjà
mise au monde.
Tableau 9. Répartition des enquêtés
d'avoir fait un avortement
Avortement
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
0
|
0
|
NON
|
3
|
2,67
|
Aucune réponse
|
109
|
97,32
|
TOTAL
|
112
|
100
|
Près de la totalité des étudiantes
interviewées soit 97,32% n'avaient jamais connue le cas d'avortement.
Tableau 10. Répartition des
enquêtés d'avoir eu une des enfants
Enfants
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
3
|
2,60
|
NON
|
66
|
58,85
|
Aucune réponse
|
43
|
38,54
|
TOTAL
|
112
|
100
|
Un peu plus de la moitié des étudiantes
interviewées, soit 58,85% n'avaient pas encore eu d'enfants contre 2,60%
des celles qui avaient d'enfants.
5.1.3 IV.3.
CONNAISSANCES DES ETUDIANTES SUR LES METHODES CONTRACEPTIVES
Tableau 11. Répartition des
enquêtés selon qu'ils ont déjà entendu parler des
méthodes contraceptives
Méthodes contraceptives
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
300
|
78,12
|
NON
|
77
|
20,05
|
Aucune réponse
|
7
|
1,82
|
TOTAL
|
384
|
100
|
Nous noussommes rendu compte que 78,12% des étudiantes
interviewées avaient déjà entendues parler de
méthodes contraceptives, et les restes n'avaient jamais entendues.
Tableau 12. Répartition des
répondants selon les sources d'informations
La source d'information
|
Effectif
|
Pourcentage
|
La télévision
|
8
|
2,66
|
Agent de Santé
|
36
|
11,97
|
Internet
|
19
|
6,51
|
Ecole
|
87
|
28,90
|
Groupe de jeunes
|
22
|
7,29
|
Conférence
|
8
|
2,60
|
Université
|
5
|
1,82
|
Aucune réponse
|
115
|
38,28
|
TOTAL
|
300
|
100
|
38,28% des étudiantes
interviewées avaient eu l'information de part et d'autre et aucune n'a
eu l'information à la radio, télévision, famille.
Tableau 13. Répartition des répondants
selon qu'ils connaissent la signification de la contraceptives
Signification de contraception
|
Effectif
|
Pourcentage
|
A espacer la naissance
|
27
|
9,11
|
A éviter une grossesse non désiré
|
189
|
63,02
|
Aucune réponse
|
84
|
27,86
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Concernant la signification de la contraception, 63,02% des
étudiantes interviewées disaient que s'empêche la survenue
d'une grossesse non désirées et 9,11% de celles qui disaient
l'espacement de naissance.
Tableau 14. Répartition des étudiantes
selon qu'elles savent la méthode pour éviter une grossesse non
désirée
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
245
|
81,66
|
NON
|
50
|
16,66
|
Aucune réponse
|
5
|
1,66
|
TOTAL
|
300
|
100
|
La majorité des étudiantes soit 81,66%
connaissaient les méthodes pour éviter une grossesse.
Tableau 15. Répartition
des étudiantes selon la connaissance de méthodes pour
éviter une grossesse non désiré
Méthode contraceptive
|
Effectif
|
%
|
Abstinence
|
300
|
78,12
|
Calendrier
|
41
|
10,67
|
Anneau vaginal
|
9
|
2,34
|
Pilule
|
112
|
29,16
|
Préservatif masculin
|
95
|
24,73
|
Implant
|
10
|
2,60
|
Aucune réponse
|
15
|
3,90
|
TOTAL
|
384
|
100
|
La méthode contraceptive la plus
connue pour empêcher la survenue d'une grossesse reste que la pilule avec
29,16% d'étudiantes, et l'implant était connu que par 2,60%
d'étudiantes.
Tableau 16. Répartition des étudiantes
selon leurs connaissances des inconvénients de méthodes
contraceptives
Inconvénients
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
167
|
55,66
|
NON
|
80
|
26,66
|
Aucune réponse
|
53
|
17,66
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Au vu de ce tableau, nous avons
remarqué qu'un peu plus de la moitié soit 55,66%
d'étudiantes connaissaient l'inconvénient de méthodes
contraceptives et les restes ne connaissaient pas.
Tableau 17. Répartition des étudiantes en
fonction de la connaissance des inconvénients liés aux
méthodes contraceptives
Les inconvénients
|
Effectif
|
%
|
Elle peut favoriser une prise de poids chez certaines femmes
prédisposées
|
13
|
7,78
|
Cancer du col utérin
|
3
|
1,79
|
Absence de règles
|
36
|
21,55
|
Aucune réponse
|
112
|
67,06
|
Problème d'acné
|
3
|
1,79
|
TOTAL
|
167
|
100
|
67,06% des étudiantes connaissaient autres
inconvénient de méthodes contraceptives contre 1,79% de celles
qui connaissaient le cancer du col utérin et acné.
Tableau 18. Répartition des étudiantes en
fonction de la connaissance des avantages liés aux méthodes
contraceptives
Avantages
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Une augmentation de la scolarisation de fille
|
32
|
10,66
|
Entraine une réduction de la mortalité
maternelle et infantile
|
48
|
16
|
Une amélioration de condition socioéconomique
|
136
|
45,33
|
Aucune réponse
|
84
|
28
|
TOTAL
|
300
|
100
|
L'avantage de méthodes
contraceptives le plus connu à 45,33% par les étudiantes
interviewées reste que l'amélioration de conditions
socio-économiques contre 10,66% de celles qui connaissaient
l'augmentation de la scolarisation des filles.
5.1.4
IV.4 ATTITUDES DES ENQUETES
Tableau 19. Répartition des
enquêtés selon leurs attitudes sur l'utilisation des
méthodes contraceptives
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
219
|
73
|
NON
|
68
|
22,66
|
Aucune réponse
|
13
|
4,33
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Ce tableau montre que 73% des
étudiantes interviewées avaient une attitude positive face
à l'utilisation de méthodes contraceptives, contre les restes
dont l'attitude était négative.
Tableau 20. Répartition des
enquêtés selon les conseils à leurs amis sur l'utilisation
de la méthode contraceptive
Conseils
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
205
|
68,33
|
NON
|
11
|
3,66
|
Aucune
|
84
|
28
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Quant à ce tableau, nous
constatons que, 68,33% des étudiantes étaient prêtes et
d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de méthodes contraceptives,
et les restes n'étaient d'accord.
Tableau 21. Répartition des
enquêtés selon leurs opinion sur la méthode de
contraception
Opinion
|
Effectif
|
%
|
Favorable
|
192
|
64
|
Défavorable
|
24
|
8
|
Aucune réponse
|
84
|
28
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Pour ce qui concerne l'opinion des
étudiantes face aux méthodes contraceptives, 64% d'entre eux
étaient favorables et les restes défavorable.
5.1.5 III. PRATIQUES
DES ENQUETES
Tableau 22. Répartition des
enquêtés selon qu'ils ont déjà utilisé dans
le passé la méthode contraceptive
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
105
|
35
|
NON
|
119
|
39,66
|
Aucune réponse
|
76
|
25,33
|
TOTAL
|
300
|
100
|
La lecture de ce tableau montre que 35%
étudiantes interviewées avaient déjà usage d'une
Méthode contraceptive, et les restes n'ont pas encore utilisaient.
Tableau 23. Répartition des étudiantes
selon les méthodes qu'elles ont déjà utilisées dans
le passé pour éviter une grossesse non
désirée
Les méthodes
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Abstinence
|
12
|
11,42
|
Calendrier
|
6
|
5,71
|
Pilule
|
6
|
5,71
|
Préservatif masculin
|
15
|
14,28
|
Stérilisation féminine
|
1
|
0,95
|
Aucune réponse
|
66
|
62,85
|
TOTAL
|
105
|
100
|
La grande partie des étudiantes
interviewées utilisaient plusieurs méthodes contraceptives, et
aucune d'entre elle, n'utilisait la stérilisation féminine.
Tableau 24. Répartition des
enquêtées selon la connaissance des endroits où on aide les
femmes à éviter de tomber enceinte
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
54
|
51,42
|
Non
|
20
|
19,04
|
Aucune réponse
|
32
|
30,47
|
TOTAL
|
105
|
100
|
Un peu plus de la moitié des étudiantes
interviewées soit 51,42% connaissaient l'endroit où l'on conseil
aux femmes de faire usage aux méthodes contraceptives, et les restes ne
connaissaient nulle part.
Tableau
25. Répartition des enquêtés selon la source
d'approvisionnement de méthode pour éviter une grossesse non
désiré
Source d'approvisionnement
|
Effectif
|
%
|
Pharmacie
|
20
|
19,04
|
Centre de santé
|
2
|
1,90
|
Aucune réponse
|
83
|
79,04
|
TOTAL
|
105
|
100
|
La majorité des étudiantes
interviewées soit 79,04% achetaient les méthodes contraceptives
dans des divers endroits, contre 19,04% de celles qui achetaient à la
pharmacie.
Tableau 26. Répartition des étudiantes
selon qu'elles parlent avec leurs partenaire sur l'utilisation de
méthode pour éviter une grossesse non
désiré
|
Effectif
|
%
|
OUI
|
2
|
1,90
|
NON
|
16
|
15,23
|
Aucune réponse
|
87
|
82,85
|
TOTAL
|
105
|
100
|
Ce tableau montre que la majorité des étudiantes
interviewées ne parlaient pas à leur partenaire sur l'usage de
Méthodes contraceptives, juste 1,90% de celles qui parlaient à
leur partenaire.
Tableau 27. Répartition des
enquêtés selon la réaction de leurs partenaire sur
l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non
désiré
Réaction
|
Effectif
|
%
|
Pour
|
20
|
19,04
|
Contre
|
2
|
1,90
|
Aucune réponse
|
83
|
79,04
|
TOTAL
|
105
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 79,04% des étudiantes
interviewées disaient que leurs partenaires avaient d'autres avis contre
l'usage de Méthodes contraceptives, contre 19,04% dont les partenaires
étaient pour l'utilisation de contraception.
Tableau 28. Répartition des étudiantes
selon les effets secondaires des méthodes contraceptives
Effets secondaires
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
25
|
23,80
|
Aucune réponse
|
80
|
76,19
|
TOTAL
|
105
|
100
|
76,19% des étudiantes interviewées connaissaient
autres effets secondaires de Méthodes contraceptives en dehors de celles
cité.
Tableau 29. Répartition des étudiantes
selon le non utilisation des méthodes contraceptives
Raisons
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Ignorance
|
4
|
3,36
|
Religion
|
6
|
5,04
|
Virginité
|
10
|
8,40
|
Aucune réponse
|
99
|
83,19
|
TOTAL
|
119
|
100
|
Pour celles qui n'utilisaient pas les méthodes
contraceptives, 83,19% n'ont pas données des raisons convaincantes,
3,36% de celles qui ont dit l'ignorance.
Tableau 30. Répartition des étudiantes
selon qu'elles préconisent pour promouvoir l'utilisation de
méthode pour éviter une grossesse non
désiré
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Cours structuré
|
64
|
53,78
|
Conférence
|
28
|
23,52
|
Aucune réponse
|
27
|
22,68
|
Total
|
119
|
100
|
Il ressort que 53,78% des étudiantes
interviewées souhaitaient la structuration d'un cours de Méthodes
contraceptives bien approprié pour la promotion de ces
dernières, contre 22,68% celles n'ont donnée aucune
réponse.
6 CHAPITRE V : DISCUSSION DES RESULTATS
Après l'analyse et l'interprétation des
résultats de notre travail qui a porté sur connaissance attitude
et pratique des étudiantes de quelques facultés de
l'université de Kolwezi face à la contraception moderne.
Nous nous sommes rendu compte que 78,12% des étudiantes
avaient déjà entendues parler de méthodes contraceptives,
et la principale source d'information pour : 38,28% des étudiantes
étaienten-dehors des assertionset aucune a eu l'information à la
radio, ni à la télévision, ni à la famille.
Contrairement aux résultats de B. Asselin sur la
Contraception et adolescence où il a trouvé que 51,2% des
élèves avaient eu l'information sur les méthodes
contraceptives chez les agents de santé ,6% auprès des leurs
amis. Ce pourquoi nous demandons aux personnels de santé locaux et
auprogramme de santé de la mère et de l'enfant en collaboration
avec PNSA d'organiser une campagne de sensibilisation des jeunes sur
l'utilisation de Méthodes contraceptives et concernant la connaissance
des méthodes contraceptives, nos résultats sont différent
avec les résultats de Diadhou F qui a trouvé que
55,3% de ses enquêtés avaient une bonne connaissance de
Méthodes contraceptives. Cet écart se justifie par le fait que
notre taille de l'échantillon est plus élevée, ce qui nous
amèneà appuyer l'idée deLETOMBE qui a
souligné, que La Connaissance des méthodes contraceptives est
l'élémentindispensableparmi les déterminants de
l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur
à la famille. En plus il a montré que 94% de ses
répondants avaient déjà entendu parler de la planification
familiale et des méthodes contraceptives.
Quant à ce quiConcerne l'âge aupremier
rapportsexuel,70,83% des étudiantesdisaient n'avoir jamais eu des
rapports sexuels, et 58,85% des étudiantes n'avaient pas encore mise au
monde, En plus 97,39% n'avaient jamais connue le cas d'avortement.Ceci
ressemble au résultat de BONGAARTS qui a trouvé
que 15,3% deses enquêtés avaient eu leur premier rapport
au-delà de 16 ans. A noté que 61,7% des enquêtés ne
s'étaientpas prononcés Sur un effectif de 135 participants de
sexe féminin, 5,1% avaient au moins une fois tombée enceinte et
75,6% non. Ceci se justifie par le fait que la majorité des
étudiantes cachaient certaines informations sur leur vie sexuelle.
Concernant la signification de la contraception, 63,02% des
étudiantes disaient que s'empêche la survenue d'une grossesse non
désirée, 9,11% de celles qui disaient l'espacement de naissance.
En plus 79,9% des étudiantes avaient un âge compris entre 20 et 24
ans et 20,1% des celles dont l'âge était entré 24 et 28
ans. 41,14% des enquêtés étaient luba contre 3,12% de
bemba, La grande partie des étudiantes soit 73,9% provenaient de
Kolwezi, 7,03% Lubumbashi, 5,98% Luilu et 1,5% de ceux qui provenaient de
Likasi, 23,43% des étudiantes habitaient le quartier latin, contre 1,04
de celles qui habitaient Kamanyola. Nos résultats ne sont pas conformes
aux résultats de Goyaux Qui a trouvé que les
moins de 17 ans étaient beaucoup représentée avec 58,6%,
cette différence est vraiment significative du fait que son milieu de
recherche était le lycée où la majorité
d'élèves on l'âge inférieur à 18 ans
contrairement notre étude qui se réaliser en milieu
universitaire.
Partant de ce qui concerne La méthode contraceptive les
plus connue pour empêcher la survenue d'une grossesses par les
étudiantes reste que la pilule avec 29,16% d'étudiantes, suivi de
l'abstinence 26,56%, et préservatif masculin 24,73% et l'implant
était connu que par 2,60% d'étudiantes en plus 55,72%
d'étudiantes connaissaient l'inconvénient de méthodes
contraceptives et les restes ne connaissaient pas, 66,92% des étudiantes
connaissaient autres inconvénient de méthodes contraceptives ,
21,35% connaissaient l'absence de règles, 8,07 % disaient la prise du
poids et 1,82% de celles qui connaissaient le cancer du col utérin et
acné quant aux avantages de Méthodes contraceptives 45,31% des
étudiantes connaissaient que l'amélioration de conditions
socio-économiques contre 10,67% de celles qui connaissaient
l'augmentation de la scolarisation des filles, ce qui n'est pas conforme aux
résultats de FOURN L, et FAVOMI qui ont trouvé que La
méthode de contraception utilisée par les enquêtés
est le préservatif (41,9%), suivi de pilule 25,2%, les injectable 14,4
et ils ont trouvé encore que 31,6% des enquêtés trouvaient
que le contrôle des naissances était le meilleur avantage des
méthodes contraceptive ainsi 41,3% des enquêtés n'ont pas
trouvés les inconvénients de méthodes contraceptives.
Cette divergence s'explique par le fait la population d'études de FOURN
était mixte où il y a la probabilité de questionner les
hommes qui utilise beaucoup les préservatifs, pour ce faire nous
demandons aux personnels de santé d'expliquer l'avantage et les effets
secondaires de chaque Méthodes.
Pour ce qui est de l'attitude des enquêtés face
à l'utilisation Méthodes contraceptives, 72,91% des
étudiantes avaient une attitude positive, 68,48% des étudiantes
étaient prêtes et d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de
méthodes contraceptives, et La grande partie des étudiantes
utilisaient plusieurs méthodes contraceptives, et aucune d'entre elle,
utilisait la stérilisation féminine. Ce qui montre la promotion
et la compréhension de l'impact de Méthodes contraceptives chez
les jeunes étudiantes, nous demandons à cette même occasion
la sensibilisation de la population afin de réduire les cas de
grossesses précoces et non désirée et permettre aux
couples de bien espacer les naissances ainsi la réduction de cas des
IST.
Pour ce qui concerne le lieu d'achat de Méthodes
contraceptives, nous nous sommes rendu compte que 78,64% achetaient les
méthodes contraceptives dans des divers endroits, 19,53% de celles qui
achetaient à la pharmacie, la majorité des étudiantes
interviewées ne parlaient pas à leur partenaire sur l'usage de
Méthodes contraceptives, juste 2,08% de celles qui parlaient à
leur partenaire, 78,90% des étudiantes interviewées disaient que
leur partenaires avaient d'autres avis contre l'usage de Méthodes
contraceptives, 83,59% n'ont pas données des raisons de non utilisation
et 53,90% des étudiantes interviewées souhaitaient
l'instauration d'un cours de Méthodes contraceptives bien
approprié pour la promotion de ces dernières, ce ci c'est pour
renforcer la promotion de la contraception
7 CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Au terme de notre travail qui a porté sur connaissance
attitude et pratique des étudiantes de quelques facultés de
l'université de Kolwezi face à la contraception moderne, dont
l'objectif général fixé étaitd'identifier les
connaissances, attitudes et pratiques des étudiantes de l'UNIKOL face
à la contraception moderne
Nous terminons par dire que : 78,12% des
étudiantes de facultés avaient déjà entendues
parler de méthodes contraceptives, 38,28% des étudiantes avaient
eu l'information de part et d'autre et aucune a eu l'information à la
radio, télévision, famille.
Pour ce qui concerne le rapport sexuels, 70,84% n'avaient
jamais eu des rapports sexuels et 70,83% des étudiantes
enquêtés n'avaient pas encore mise au monde, contre 2,60% de
celles qui avaient déjà mise au monde. En plus 97,39% n'avaient
jamais connue le cas d'avortement, et 61,7% des enquêtés ne se
sont pas prononcés et 55,72% d'étudiantes connaissaient
l'inconvénient de méthodes contraceptives, 72,91% des
étudiantes avaient une attitude positive, 68,48% des étudiantes
étaient prêtes et d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de
méthodes contraceptives,
Au Vu de ce qui précède,
nous suggérons ce qui suit :
Ø Aux autorités de la
santé :
- D'organiser une campagne de sensibilisation au profit de la
population sur l'impact de la contraception moderne.
- D'organiser les formations sur les méthodes
contraceptives à la communauté estudiantine pour éviter
les grossesses précoces, non désirée et les infections
sexuellement transmissibles;
Ø A la communauté :
- D'utiliser les méthodes contraceptives modernes pour
éviter les grossesses précoces, non désirée et les
IST.
- De collaborer avec le personnel de santé publique
pour résoudre certains problèmes de santé sexuelle.
Ø Aux futurs chercheurs :
- D'approfondir ce sujet car nous ne prétendons
pas terminer tous les problèmes lié à ce sujet.
REFERENCE
BIBLIOGRAPHIQUE
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2016;16:48
PARTIE ANNEXES
OUTILS DE COLLECTE DE DONNEES
Fiche d'enquête des
étudiantes de l'Unikol face à la contraception moderne
Le présent questionnaire vous est adressé dans
le cadre d'un travail de fin de cycle sur le thème: «
connaissances, attitudes et pratiques des étudiantes de l'Unikol
face à la contraception moderne». Il est strictement
anonyme et son remplissage prend environ 15 minutes. Nos sincères
remerciements pour votre franche collaboration.
Date de
l'enquête.............../.............../............ Questionnaire
N°...............
I. Identification et caractéristiques socio
démographiques
Q1) Age : ............................
Q2)Ethnie :.....................
Q3)Milieu de socialisation :
............................
Q4)Quartier :............
Q5)Etablissement :..................
Q6)Promotion : BAC 1 /___/ G2 /___/G3 /___/
L1 /___/ L2 /___/ autre à préciser : ..........
Q7) Statut matrimoniale : Mariée /__/
Union libre /__/ célibataire /__/ veuve /__/ divorcée /__/
II. Antécédents gynéco
obstétriques et comportements sexuels
Q8)Avez-vous déjà eu des
rapports sexuels ? Oui /__/ Non /__/ Si non passer à la Q12)
Q9)Avez-vous déjà eu une
grossesse ? Oui /__/ Non /__/ Si non passer à la Q12)
Q10) Avez-vous déjà fait un
avortement ? Oui /__/ Non /__/
Q11) Avez-vous déjà eu des
enfants ? Oui /__/ Non /__/ Si non passer à la Q12)
III. Connaissance sur la contraception
moderne
Q12) Avez-vous déjà entendu
parler de méthode pour éviter une grossesse non
désirée ? Oui
/__/ Non /__/ Si non passer à la Q36)
Q13) Quelle est votre source d'information
sur la méthode pour éviter une grossesse non
désirée ? 1. La Radio /___ / 2. La Télévision
/___/ 3. Agent de santé /___ / 4. L'internet /___ / 4. École/___
/ 5. Mère/___ / 6. Frère et soeurs/______ / 7 Père/___ /
8. Groupe de jeune /___ /
11. Conférence /___ / 12. Autre a
précisé.................................................................
Q14) La contraception est sert ?
1. à avorter /__/ 2. À éviter une
grossesse non désirée /__/ 3. À espacer les naissances
/__/
4. à limiter les naissances /__/ 5. Autre à
préciser..............................................
..................
Q15) Par quelle méthode qu'on peut
éviter une grossesse non désirée ?
1. Préservatif masculin /__/ 2. Pilules /__/ 3.
Stérilisation féminine /__/ 4. DIU /__/ 5. Norplant /__/ 6.
Traditionnelles /__/ 6. DMPA /__/ 7. Diaphragme et cape cervicale /__/ 8.
L'anneau vaginal /__/ 9. Implant /__/ 10. Patch contraceptif /__/ 11.
Contraceptif de lendemain /__/ 12. Vasectomie /__/ 13. Ligature tubaire /__/
14. Spermicide /__/ 15. Calendrier /__/ 16. Collier compteur /__/ 17. Coite
interrompu, /__/ 18. MAMA /__/ 19. Abstinence 20. MAMA /__/ 20.Injectables
progestatives/__/ 22. Autres à
préciser..............................................
..................
Q16) Connaissez-vous les inconvénients
de ce méthode ?
Oui/__/ Non/__/ Si non passer à la question Q18)
Q17) Si oui quels sont les
inconvénients ?
1. elle peut réveiller les problèmes
d'acné /__/
2. elle peut favoriser une prise de poids chez certaines
femmes prédisposées, /__/
3. elle peut entraîner des troubles des règles
(saignement entre les règles, /__/
4. absence des règles (Aménorrhée)/__/ 5.
Cancers du col utérin /__/
Q18) Connaissez-vous les avantages de ces
méthodes ?
Oui/__/ Non/__/ Si non passer à la question Q20)
Q19) Si oui quels sont ces avantages?
1. entraîne une réduction de la mortalité
maternelle et infantile /___ /
2. une amélioration des conditions
socio-économiques /___ /
3. une augmentation de la scolarisation des filles /___ /
III. Attitudes face à la contraception
moderne
Q20) Pensez-vous que l'utilisation de
méthode pour éviter une grossesse non désirée est
avantageuse ? Oui /__/ non /__/
Q21) Pouvez-vous utiliser une méthode
pour éviter une grossesse non désirée ? Oui /__/ Non /__/
Si non passer à la question Q23)
Q22) Si oui laquelle ? Inscrivez le
numéro de la méthode en se réfèrent à la
question Q15) /_ /
Q23) pensez-vous les conseiller à un
ami ? Oui /__/ Non /__/
Q24) Quelle est votre opinion sur les
méthodes pour éviter une grossesse non désirée ?
Favorable /_/ défavorable /_/
V. Pratique de la contraception
Q25) Avez-vous déjà
utilisé dans le passé une méthode pour éviter une
grossesse non désirée Oui /__/ Non /_/ Si non passer à la
question Q27)
Q26) Laquelle? Inscrivez le numéro en
se réfèrent à la question Q15) /___ /
Q27) savez-vous qu'il existe des endroits
où on aide les femmes à éviter de tomber enceinte ? Oui
/___ / Non /___ / Si non passer à la question Q29)
Q28) Y-allez-vous? Oui /___ / Non /___ / Si
oui passer à la question Q30)
Q29) Souhaitez-vous vous y rendre? Oui /__/)
Non /_/
Q30) Utilisez-vous actuellement une
méthode pour éviter une grossesse non désirée ? Oui
/__/
Non /__/ Si oui passer à la question Q35)
Q31) Qui vous l'avait
proposé/conseillé pour la première fois vous aviez
utilisé une méthode pour éviter de tomber enceinte? En se
réfèrent à la question Q13) /___ /
Q32) Ou vous l'avez-vous procuré? 1.
Boutique /___ / 2. ABBEF /___ / 3. Centre de santé (hôpital) /___
/ 4. Pharmacie /___ / 5. Marcher 6. Autre à
préciser.........................................
Q33) Avez-vous ressenti des effets
secondaires (troubles) pendants l'application de cette méthode ? Oui/__/
Non/_ /
Q34) si Oui lesquelles ? Irritation/_/
Vertiges/_/ Nausées/_/ Prises de poids/_/ Aucun/_/
Q35) Donnez- les raisons pour lesquelles vous
n'utilisez pas de méthodes de contraception
1. Ignorance /_/ 2. Virginité /_/ 3.
Coutumes/traditions /_/ 4. Religion /_/
5. Parents /_/ 6. Partenaire ami(e)s /_/ 7. Autre à
préciser.......................................................
Q36) Qu'est-ce-que vous préconisez
pour promouvoir l'utilisation des méthodes pour éviter une
grossesse non désirée aux étudiantes de l'UNIKOL ? 1.
Cours structurés /_/
2. Sketchs à la télé /_/ 3. Autres
à préciser .........
Q37) Quel commentaire avez-vous à
faire par rapport à la contraception ?
...................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE
I
IN MOMORIUM
II
DEDICACES
III
REMERCIEMENTS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
V
LISTE DES TABLEAUX
VI
0. INTRODUCTION
1
0.1. Etat de la question
1
0.2. Problématiques
3
0.3. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
5
0.4.
OBJECTIFS
5
0.4.1. Objectif général
5
0.4.2. Objectifs spécifiques
5
0.5 .
Méthodes et techniques
5
O.6. Délimitation du
travail
6
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA CONTRACEPTION
8
I.1. La contraception chez les
jeunes
8
I.2. Les méthodes contraceptives
modernes disponibles dans notre pays
8
I.2.1. Les méthodes de courte durée
:
8
I.2.2. Les méthodes de longue durée
:
8
I.3. Les méthodes
naturelles
8
I.4. Les méthodes contraceptives
traditionnelles
8
v La pilule
9
Les avantages de la pilule
10
Les effets secondaires dus à la
pilule
11
CHAPITRE II : PRESENTATION DE
L'INSTITUTION
16
II.1. APERCU HISTORIQUE
16
II.2. MISSION, EMBLEME ET POUVOIR
ORGANISATEUR
17
II.3. Statut juridique de
l'Université de Kolwezi
19
II.4. Dénominations et localisation
de l'Université de Kolwezi
19
II.5. Structure administrative,
décisionnelle et organique
20
II.5.1. Structure
administrative
20
a) Le
Rectorat
20
b) Le
Secrétariat Général Académique
21
c) Le
Secrétariat Général Administratif
22
d) L'Administration
du Budget
22
II.5.2. Structure
décisionnelle
22
II.6. Organigramme Rectorat
24
II.7. Organigramme Secrétariat
Général Académique
25
II.8. Organigramme Secrétariat
Général Administratif
26
II.9. Organigramme administration du budget
27
CHAPITRE: III. APPROCHE METHODOLOGIQUE
28
III.1 Matériels et méthode
28
III.1.1 Matériels
28
III.2. type d'étude
28
III.2.1. Echantillonnage
28
III.3. Population d'étude
28
III.3.1 Taille de l'échantillon
28
III.3.2. Critère d'inclusion et
d'exclusion
29
III.4. Technique de collecte des
données
29
III.5. L'analyse des données
29
III.6. Variables d'étude
29
III.6.1. Variable dépendante :
29
III.6.2. Variables indépendantes :
29
III.7. Considération éthiques
30
III.8 Difficultés rencontrées
30
CHAPITRE IV : PRESENTATION ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
31
IV.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES
DES REPONDANTS
31
IV.2. ANTECEDENTS GYNECO OBSTETRIQUES ET
COMPORTEMENT SEXUELS
35
Rapport sexuels
35
Grossesse
35
Avortement
36
Enfants
36
IV.3. CONNAISSANCES DES ETUDIANTES SUR LES
METHODES CONTRACEPTIVES
37
Méthodes contraceptives
37
La source d'information
37
Signification de contraception
38
Méthode contraceptive
39
Inconvénients
39
Les inconvénients
40
Avantages
40
IV.4
ATTITUDES DES ENQUETES
41
Conseils
41
Opinion
42
III. PRATIQUES DES
ENQUETES
42
Les méthodes
43
Source d'approvisionnement
44
Réaction
45
Effets secondaires
45
Raisons
46
CHAPITRE V : DISCUSSION DES
RESULTATS
47
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
50
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
51
Fiche d'enquête des étudiantes de
l'Unikol face à la contraception moderne
55
|