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Connaissance attitude et pratiques des étudiantes de l'Unikol face à  la contraception moderne


par Moïse Mbuta
Unikol - Graduat en santé publique 2022
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGOMINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE DE KOLWEZI

FACULTE DE SANTE PUBLIQUE

CONNAISSANCE, ATTITUDE ET PRATIQUE DES ETUDIANTES DE L'UNIKOL FACE A LA CONTRACEPTION MODERNE

Travail de fin cycle présenté en vue

de l'obtention du titre de Gradué en

Santé publique

Par : MBUTA TSHINYAMA Moise

Option : Santé Publique

DECEMBRE 2022

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGOMINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE DE KOLWEZI

FACULTE DE SANTE PUBLIQUE

CONNAISSANCE, ATTITUDE ET PRATIQUE DES ETUDIANTES DE L'UNIKOL FACE A LA CONTRACEPTION MODERNE

Travail de fin cycle présenté en vue

de l'obtention du titre de Gradué en

Santé publique

Par : MBUTA TSHINYAMA Moise

Option : Santé Publique

Diriger par : CT. MAKONGA MWIKA Toto

ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022EPIGRAPHE

« Impossible de ressentir ce que l'autre ressent pour lui-même

Mozokamana »

IN MOMORIUM

A mon défunt père SAKWANDA MBUTA DieudonnéMalgré ton affection incomparable, le monde a été jaloux de toi mon père, tu as semé ce que tu ne devais pas récolter, alors que tu m'encourageais que j'aille plus loin que possible dans mes études, mais tu es parti si tôt de ce monde ingrat d'amour avant même mon premier cycle à l'Université de Kolwezi. Tu m'as toujours montré le sens du travail bien fait. Tu m'as inculqué le sens de l'honneur, du devoir, de la dignité et tu n'as jamais cessé de me rappeler que les attributs d'un homme.

A ma défunte soeur SARAH MBUTA Rebeccamon choix d'opter pour les études de la santé publique était une décision pour toi. Aucun mot ne saurait exprimer ton soutien pour moi quand tu étais de passage sur cette terre. Puisse Dieu t'accueillir dans son paradis et t'accorder le repos éternel.

A vous mes grands-parents, oncles, et tantes tant paternels que maternel qui nous ont quitté malgré leurs conseils et encadrements tant moral que spirituel.

DEDICACES

A ma mèreKAMANA Marie-José, tu as su donner l'éducation qu'il nous faut pour affronter les épreuves de la vie. Tu nous as comblés de ton amour maternel et tu répondais présente à chacune de nos sollicitations.

A mes frères et soeurs,GUYLAIN Maseka, CELINE Mbuta, TSHINYAMA Mbuta Dieudonné, MAGUY Mbuta, GETTY Mbuta, DENIS Mbuta,JIMMY Mbuta, NATHALIE Mbuta, KAPESE Mbuta,MICHELINE Omba, cousins et cousines, neveux et nièces pour votre affection maternelles prouvée envers nous.

A toutes les étudiantes ayant participé à cette étude. La vie n'est merveilleuse que lorsqu'on est en bonne santé, nous nous devons de la préserver. Je vous dédie cet ouvrage en témoignage de ma reconnaissance.

REMERCIEMENTS

A Dieu le père tout puissant vous nous avez accompagné durant tout le parcours ayant abouti à la réalisation de ce travail. Aucun mot ne saurait exprimer notre profonde gratitude.

Nos remerciements s'adressent tout d'abord au bon Dieu tout puissant, pour sa force et grâce de notre premier cycle, qui nous comble toujours de faveurs et qui connait notre destiné.

Nos remerciements les plus sincères et considérables s'adressent à notre Directeur CT MAKONGA MWIKA Toto qui malgré ses multiples occupations tant personnelles qu'académique, a accepté de diriger ce travail. Ses conseils, sa rigueur scientifique, ont permis d'orienter ce travail dans la bonne direction et de le mener son terme.

Que ce moment soit également pour nous une occasion exceptionnelle de remercier tout le corps académique de l'Université de Kolwezi en général, celui de la faculté de Santé Publique en particulier.

Nos vifs remerciements s'adressent également à ma grande famille JIMMY NGOIE Nfundi et LENA KALIMA Kapopo qui s'est donné corps et âme pour supporter nos études malgré la grande crise économique actuelle et toutes autres charges à leurs têtes, nous resterons très reconnaissants durant toute notre vie de tous ses efforts et sacrifices consentis. A eux nous disons grand merci.

Mes sincères remerciements s'adressent à mes très chers camaradespour l'amour ainsi que la solidarité estudiantine manifestée durant toute notre vie académique.

SIGLES ET ABREVIATIONS

CCV : la contraception chirurgicale volontaire

DIU : Dispositif Intra-utérin

INSTAT : Institut National de la Statistique

LMD :Licence Master, Doctorat

MAMA : Méthode de l'Allaitement Maternel et de l'Aménorrhée

MST : Maladie sexuellement transmissible

OMS : Organisation Mondiale pour la Santé

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PF : Planning Familial

POP : Pilules Orales progestatives

PTME : Prévention de la Transmission Mère-Enfant

PCU : Pilule de contraception d'urgence

RDC : République Démocratique du Congo

SIDA : Syndrome, d'immunodéficience acquise

SSR :Santé sexuelle et reproductive

TFC : Travail de Fin de Cycle

UNIKOL :     Université de Kolwezi

% : Pourcentage

VIH : Virus d'immunodéficience humain

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Répartition des enquêtés selon leur tranche d'âge. 31

Tableau 2. Répartition des enquêtés selon l'ethnie .31

Tableau 3.Répartition des enquêtés selon le milieu de socialisation. 32

Tableau 4.Répartition des enquêtés selon le quartier. 33

Tableau 5.Répartition des enquêtés selon les promotions. 34

Tableau 6. Répartition des enquêtés selon le statut matrimonial.34

Tableau 7. Répartition des enquêtés d'avoir eu le rapport sexuels. 35

Tableau 8. Répartition des enquêtés d'avoir eu une grossesse. 35

Tableau 9. Répartition des enquêtés d'avoir fait un avortement. 36

Tableau 10. Répartition des enquêtés d'avoir eu une des enfants. 36

Tableau 11. Répartition des enquêtés selon qu'ils ont déjà entendu parler des méthodes contraceptives. 37

Tableau 12. Répartition des répondants selon la source d'information par lequel ils ont déjà entendu parler des méthodes contraceptives. 37

Tableau 13.Répartition des répondants selon qu'ils connaissent la signification de la contraceptives. 38

Tableau 14.Répartition des étudiantes selon qu'elles savent la méthode pour éviter une grossesse non désiré. 38

Tableau 15. Répartition des étudiantes selon la connaissance de méthodes pour éviter une grossesse non désiré. 39

Tableau 16.Répartition des étudiantes selon leurs connaissances des inconvénients de méthodes contraceptives. 39

Tableau 17.Répartition des étudiantes en fonction de la connaissance des inconvénients liés aux méthodes contraceptives.40

Tableau 18.Répartition des étudiantes en fonction de la connaissance des avantages liés aux méthodes contraceptives. 40

Tableau 19.Répartition des enquêtés selon leurs attitudes sur l'utilisation des méthodes contraceptives. 41

Tableau 20.Répartition des enquêtés selon les conseils à leurs amis sur l'utilisation de la méthode contraceptive. 41

Tableau 21. Répartition des enquêtés selon leurs opinion sur la méthode de contraception. 42

Tableau 22.Répartition des enquêtés selon qu'ils ont déjà utilisé dans le passé la méthode contraceptive. 42

Tableau 23. Répartition des étudiantes selon les méthodes qu'elles ont déjà utilisées dans le passé pour éviter une grossesse non désirée. 43

Tableau 24. Répartition des enquêtées selon la connaissance des endroits où on aide les femmes à éviter de tomber enceinte. 43

Tableau 25. Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement de méthode pour éviter une grossesse non désiré. 44

Tableau 26.Répartition des étudiantes selon qu'elles parlent avec leurs partenaire sur l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non désiré. 44

Tableau 27. Répartition des enquêtés selon la réaction de leurs partenaire sur l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non désiré. 45

Tableau 28.Répartition des étudiantes selon les effets secondaires des méthodes contraceptives. 45

Tableau 29. Répartition des étudiantes selon le non utilisation des méthodes contraceptives.46

Tableau 30. Répartition des étudiantes selon qu'elles préconisent pour promouvoir l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non désiré 46

1 0.INTRODUCTION

0.1.Etat de la question

A travers le monde, des efforts conséquents ont été consentis pour améliorer la connaissance sur la fécondité précoce et ses conséquences. Ces études ne se sont pas limitées à la mesure démographique du phénomène mais cesont étendues En taux de croissance annuelle (hors migration), la moyenne africaine est actuellement deux fois plus forte que la moyenne mondiale : 2,5 % contre 1,2 %. [1]

Dans le monde, des millions de femmes utilisent des méthodes modernes de contraception et 80 millions utilisent des méthodes traditionnelles de contraception. De plus 76% des femmes sont satisfaites des méthodes de contraception [2]

L'OMS montre qu'Une proportion importante d'adolescents devient sexuellement active trop tôt, dans un contexte de faible utilisation de la contraception et d'importants besoins non satisfaits [3].

Certains pays où les services de Planification Familiale sont faiblement utilisés par les adolescents et jeunes. Les adolescentes de 15 à 19 ans contribuent pour 12% à la fécondité totale du milieu urbain et 15% celle en milieu rural. En moyenne 16% de femmes en union utilisent les méthodes modernes. Les demandes totales en planification familiale pour les femmes de 15 à 49 ans en union s'élèvent à 41%, ce besoin est de 24% chez les femmes en unions [4].

Face à cette situation marquée par la fréquence élevée des avortements, l'OMS a suggéré l'usage de la pilule de contraception d'urgence (PCU) et son intégration dans les programmes nationaux de santé. Il s'agit d'une méthode de rattrapage utilisée pour éviter les grossesses non désirées suite aux rapports sexuels non protégés ou à la rupture accidentelle des préservatifs ou encore suite à l'oubli des pilules chez la femme [6].

En fait, il existe un ensemble de méthodes contraceptives (méthode hormonale ou mécanique...) qu'une femme peut utiliser dans les cinq premiers joursuivant un rapport non protégé pour prévenir une grossesse non désirée Cette possibilité est à la portée des jeunes filles actives sexuellement surtout en milieu universitaire afin de les aider à éviter les complications des interruptions volontaires de grossesses non désirées. Mais peu de données sont disponibles pour envisager une prise de décisionpar les autorités sanitaires sur la promotion.[7]

Adom dans son étude montre que, le taux d'information au niveau scolaire est inférieur. Cela peut être lié à l'absence de programme scolaire spécifique en la matière.[8]

Selon Kamtchouing quia trouvé respectivement 87% de l'échantillon connaissaient la contraception et parmi elles, seules 29% avaient utilisé un contraceptif. Cela peut être d'ordre socioculturel ou religieux ou liée au manque d'information.[9]

La pilule est le contraceptif le plus répandu puisque 60% des femmes qui déclarent faire quelque-chose pour éviter une grossesse utilise la pilule. De plus, environ 81% des femmes entre 20 et 24 ans prennent la pilule. Le préservatif est utilisé. de façon de plus en plus fréquente lors du premier rapport sexuel (par 85% de la population entre 2000 et 2005). Cette augmentation peut certainement s'expliquer par les campagnes de prévention contre les IST au cours de ces dernières années.[11]

Le stérilet, quant à lui, est utilisé par 24% des français mais ne concerne quasiment pas les jeunes femmes. L'implant est choisi par 1,3% d'entre elles. 2,8% des femmes utilisent des moyens naturels comme le retrait ou l'abstinence périodique [12]

Selonl'étude de MICS2 àKinshasal'utilisation de Méthodes contraceptives, stipule que, L'âge moyen des enquêtés varie entre 20 et 30 ans ; il souligne encore que l'âge est un facteur influent dans la pratique des méthodes contraceptives. La génération jeune adhère plus vite que la génération âgée. Les niveaux d'études sont très indispensables pour les parents qui doivent jouer un rôle très important pour la protection de la famille par une bonne connaissance et précise sur l'utilisation des méthodes contraceptives ; en effet nos résultats montrent que les couples monogames représentent 74,5% et leurs niveaux d'études étaient soit secondaires ou universitaires. [13]

La confession religieuse est aussi un facteur qui intercale l'utilisation des méthodes des contraceptions cela démontré dans la partie théorique de notre étude que l'enfant est un don de Dieu et par conséquents toute pratique contraceptive est interdite pour la plupart des religions (catholique, protestante, musulmane et autres) ce qui explique les résultats obtenus sur l'utilisation des méthodes naturelles dans la planification de leurs familles soit 56% des enquêtés. Plusieurs raisons ont été évoqués  à cette dernière et qui constitue un obstacle majeur dans l'utilisation des autres méthodes contraceptives entre autre : les contraceptifs provoquent la stérilité, l'infertilité, l'hémorragie, l'insatisfaction pendant le coït, le plaisir sexuel n'est pas bien ressenti, la déchirure et la crise d'intimité. [14]

La connaissance sur la planification familiale et l'utilisation des méthodes contraceptives sont les éléments indispensables parmi les déterminants de l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur à la famille. Ses résultats montrent que 94% de se répondants avaient déjà entendu parler des méthodes contraceptives.[15]

0.2. Problématiques

L'Afrique subsaharienne porte le plus lourd fardeau des avortements non sécurisés chez les jeunes du monde, un quart survenant entre 15 et 19 ans. Dans les pays aux programmes d'éducation sexuelle et de PF performants, l'incidence de l'avortement est faible, à l'inverse des pays aux lois restrictives, où la culture de prévention et l'accès à la contraception sont moins développés [16].

En Afrique centrale, le manque d'information sur la contraception, le manque d'accès à une source d'approvisionnement et le coût élevé des contraceptifs sont causes des besoins non satisfaits élevés [17].

Les adolescents ont peu conscience des risques sanitaires qu'ils courent en affichant des comportements à risque [18].

Au Mali en milieu familial et scolaire La plupart des adolescentes trouvent que la sexualité est un sujet tabou qui n'est généralement pas abordé ; c'est pour cela qu'iln'y a pas d'éducation sexuelle en milieu familial. Même avec les aînés ce n'est pas facile de parler de sexualité disait une participante. Une autre ajouta que dans certaines familles on confond l'éducation sexuelle avec les interdits et les mauvaises choses, les avantages de parler de la sexualité ne sont jamais abordés. Par contre, certaines pensent que l'éducation sexuelle d'une manière générale ne se fait que dans les familles où les parents mènent une vie occidentale.

L'utilisation des méthodes contraceptives est en augmentation en région africaine [19]. Cependant, les taux d'interruption restent aussi élevés, surtout parmi les adolescentes qui ont en plus un accès limité à ce service [20].

Le faible accès aux services de SSR peut résulter en l'utilisation des méthodes dangereuses et de l'avortement. Le faible niveau d'éducation, la structure familiale perturbée, le faible niveau de revenu [21] et les connaissances limitées en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) sont causes de la survenue des grossesses non désirées chez les adolescentes, dont l'accès à l'information et aux services de PF sont limités.

Les adolescents non scolarisés sont particulièrement vulnérables, faisant des choix moins éclairés [21], aggravés lorsque le niveau d'instruction des mères est faible [ 12]. Dans certains pays, les programmes d'éducation des adolescents portent surtout les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH. D'importantes lacunes sont identifiées concernant la prévention de la grossesse, l'utilisation du préservatif, la puberté et la sexualité [ 13]

En RDC, un début précoce des activités sexuelles est signalé parmi les adolescents [ 1819], qui tiennent à la confidentialité lors des sessions d'éducation sexuelle [ 20]. Bien que les adolescentes craignent la grossesse non désirée, elles disposent des connaissances limitées sur la contraception [ 21].

Les obstacles à l'utilisation des contraceptifs sont la mauvaise communication entre conjoints, les normes socioculturelles défavorables, la peur des effets secondaires et le manque de connaissances sur la PF [ 22].

La majorité d'adolescents fréquentent l'école. Ceux qui ont entre 15 à 19 ans ayant connu un parcours scolaire normal se retrouvent entre les classes de 3e secondaires et la 2e année des études universitaires. L'éducation scolaire en SSR est assurée à travers le cours d'EVIE dont le contenu n'est pas clairement défini.[23]

Aujourd'hui la contraception demeure encore un véritableproblème de santé au sein de la communauté avec beaucoup de conséquences. Qui nous amène à une série de questions :

Ø Quel est le degré de connaissances des méthodes contraceptivespar les étudiantes ?

Ø L'attitude des étudiantes face aux méthodes contraceptives?

Ø Quel est la principale source d'information?

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le motif de l'investigation sur ce sujet est les résultats d'un constat fait dans les milieux éducatifs où nous avons constaté les cas des grossesses précoces et non désirée, les avortements provoqué et les infections sexuellement transmissibles.Voilà ce qui a motivé le choix de ce sujet qui traite surconnaissance, attitude et pratiquedes étudiantes de quelques facultés de l'universitéde Kolwezi face à contraception moderne.

· Sur le plan scientifique, ce travail constitue un outil de référence aux futurs chercheurs qui voudraient, investir sur la contraception.

· Sur le plan social, nous allons apporter une contribution en montrant l'impact des méthodes contraceptives.

· Sur le plan professionnel Cette même étude permettra aux autorités de connaitre le niveau de connaissance de la contraception modernechez les étudiantes de l'université de Kolwezi.

0.4. OBJECTIFS

0.4.1. Objectif général

La présente étude a comme objectif général d'identifier les connaissances, attitudes et pratiques des étudiantes de l'UNIKOL face à la contraception moderne.

0.4.2. Objectifs spécifiques

Pour atteindre notre objectif général, nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques suivant :

- Évaluer les niveaux de connaissances des étudiantes de l'UNIKOL face à la Contraception moderne

- Identifier les attitudes des étudiantes de l'UNIKOL face à la contraception moderne

- Déterminer les pratiques des étudiantes de l'UNIKOL face à la contraception moderne

0.5 . Méthodes et techniques

Pour réaliser ce travail, nous avons mené une étude CAP chez les étudiantes de l'université de Kolwezi, avec comme technique interview enrichi par un questionnaire préétabli.

O.6. Délimitation du travail

Chaque sujet de recherche doit être limité dans le temps et dans l'espace. Sur le plan temporel, notre enquête s'est déroulée au mois de septembre 2022, période à laquelle nous étions sur terrain pour récolter les données.

Sur le plan spatial, cette étude s'est menée à l'université de Kolwezi dans quelques Facultés.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion notre travail comprend deux grandes parties à savoir :

v La première partie traite sur les considérations théoriques avec comme chapitre :

- Définition des concepts clés.

- Généralités sur la contraception.

v La deuxième partie traite sur les considérations pratiques et voici ses chapitres :

Ø Présentation du milieu de recherche.

Ø Approche méthodologique et matérielle.

Ø Présentation et interprétation des résultats.

Ø Discussion des résultats.

PREMIERE PARTIE

CONSIDERATIONS THEORIQUES

2 CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA CONTRACEPTION

2.1.1 I.1. La contraception chez les jeunes

C'est l'utilisation des moyens et techniques pour empêcher la survenue d'une grossesse.

2.1.2 I.2. Les méthodes contraceptives modernes disponibles dans notrepays

2.1.3 I.2.1. Les méthodes de courte durée :

· la pilule (combinée et progestative)

· les injectable- les spermicides

· le condom et le diaphragme.

2.1.4 I.2.2. Les méthodes de longue durée :

· le dispositif intra-utérin (D.I.U)

· le Norplant

· la contraception chirurgicale volontaire (CCV).

I.2.3. La Méthode de l'Allaitement Maternel et de l'Aménorrhée (MAMA)

2.1.5 I.3. Les méthodes naturelles

Elles sont basées sur l'auto-observation permettant de déterminer et de s'abstenir des rapports sexuels pendant la période de fertilité.

Il s'agit des méthodes suivantes :

· Calendrier

· Glaire cervicale

· Méthode sympto-thermique

2.1.6 I.4. Les méthodes contraceptives traditionnelles

En Afrique, plusieurs procédés et pratiques sont utilisés pour empêcher la venue d'un enfant :

· Des infusions et décoctions de plantes sont souvent utilisées.

Exemples : jus de tamarin, graines de ricin, etc.

· L'utilisation de cordelettes à la ceinture des filles est de coutume chez certains peuples.

· D'autres se limitent à de simples formules magiques incantatoires.

· Abstinence totale (séparation du couple) Il y a également des méthodes ressemblant à des barrières mécaniques ou chimiques (toile d'araignée, miel, etc.).

L'efficacité de ces méthodes est douteuse et les effets secondaires incertains (insuffisance de données techniques). C'est pourquoi nous déconseillons ces pratiques au profit des méthodes modernes.

Les méthodes adaptées pour les jeunes :

· le dispositif intra-utérin (DIU) selon le cas

· le condom

· Les spermicides et abstinences.

v La pilule

C'est un contraceptif oral qui se présente sous forme de comprimé. Elle agit en bloquant l'ovulation, épaissit la glaire cervicale empêchant la montée des spermatozoïdes.

Les avantages, le mode d'emploi, les effets secondaires et la contre-indication

Comment emploie-t-on la pilule ? Comment prendre la pilule et quelle conduite adopter en cas d'oubli ?

La femme intéressée à prendre la pilule doit répondre aux questions d'une liste de contrôle et souvent, doit subir un examen général et gynécologique.

1. Les plaquettes de 28 pilules (21 d'une couleur et 7 vitamines ou fer) Pour la première plaquette : prendre la première pilule le premier jour des règles ; avaler une pilule chaque jour vers la même heure ; ne jamais arrêter de prendre la pilule.

Les règles surviennent quand la femme prend les pilules de fer ou de vitamines. Une fois qu'une plaquette est terminée, recommencer une autre plaquette, quelle que soit la durée des règles.

2. Plaquette de 28 ou 35 pilules de même couleur. Prendre la première pilule de la première plaquette le premier jour des règles ;

· prendre une pilule chaque jour à la même heure ; ne jamais arrêter de la prendre.

· Les règles surviendront habituellement vers la fin de la plaquette. 3. Plaquette de 21 pilules de même couleur (on les trouve en pharmacie)

· prendre tous les jours sans arrêter, pendant 21 jours.

· arrêter ensuite sept jours pendant lesquels les règles viennent. (Si vous arrêtez un dimanche, il faut recommencer le dimanche suivant.)

N.B. : Toujours recommencer une nouvelle plaquette en suivant les instructions reçues, même :

- Si on n'a pas saigné

- Si on n'a pas cessé de saigner Dans le cas où il n'y a pas eu de saignements/règles, se rendre au centre PF pour un contrôle.

OUBLI :

a. On a oublié de prendre une pilule : 1 prendre la pilule dès qu'on s'en souvient et

1. prendre la pilule du jour à l'heure habituelle.

b. On a oublié de prendre deux pilules ou plus de suite : 1.On est dans les deux premières rangées :

- Prendre une pilule dès qu'on s'en souvient ;

- Continuer la prise normale (1 par jour)

- S'abstenir ou utiliser un condom en cas de rapport dans les 7 jours qui suivent

2. On est dans la troisième rangée : Continuer la prise comme dans le premier cas mais, dès que les comprimés actifs finissent, entamer une nouvelle plaquette ;

3. On est dans la dernière rangée : Jeter la plaquette et entamer une nouvelle.

Les avantages de la pilule

Ø Très efficace, avec un très faible taux d'échec si prise correctement. La pilulecombinée : efficacité de 99 % La pilule progestative : efficacité de 95 % La pilule progestative se donne aux femmes allaitantes et à celles qui ne supportent pas l'oestrogène.

Ø On peut tomber enceinte quand on arrête la pilule

Ø Rapports sexuels sans crainte de grossesse

Ø Certaines conditions médicales sont soulignées, à savoir : dysménorrhée (douleurs au moment des règles) . règles irrégulières . règles trop abondantes . diminution des risques d'infections pelviennes

Ø Certaines preuves existent de l'effet protecteur des pilules contre certaines formes de cancer (ovarien et utérin).

Ø Déclin de l'incidence de kystes bénins, ovariens.

Les effets secondaires dus à la pilule

Ces effets secondaires se corrigent souvent spontanément après deux (2) ou trois (3) mois de prise de pilule. Le corps est alors habitué. Certains effets ressemblent aux effets d'une grossesse. 3 Nausées et parfois vomissements : suggérer à la femme de prendre la pilule le soir avec le repas.

Prise ou perte de poids ; Maux de tête bénins ; Démangeaisons vaginales, petites pertes (dues à l'effet des hormones oestrogènes); Acné (ou correction d'une acné existante) ;Humeur changeante ; Spotting ou petites pertes sanguines. Si la femme a oublié plus de deux pilules, lui demander si elle a des problèmes avec la prise de pilule et la référer immédiatement.

v Les injectables Q.10

Tout comme la pilule, un injectable est un contraceptif sous forme de piqûre. Il agit de la même façon que la pilule, mais avec un effet de longue durée (2 mois pour le noristérat et 3 mois pour le dépoprovera une prise).

v Autres méthodes

Il existe d'autres méthodes contraceptives non adaptées aux jeunes, par exemple :- le Dispositif Intra-Utérin (DIU), le Norplant, la vasectomie (c'est la coupure des canaux déférents chez l'homme), la ligature des trompes. Les deux dernières méthodes procurent une stérilité définitive.

v Les spermicides 

C'est un produit chimique qui tue les spermatozoïdesutilisation,en l'introduisant dans le vagin :

ü Mousse- Secouer vigoureusement le flacon avant son utilisation- Mettre l'applicateur sur le bout du flacon- Faire monter la mousse dans l'applicateur- Insérer l'applicateur rempli au fond du vagin- Presser le piston pour le vider- Après utilisation, laver l'applicateur à l'eau et au savon (cela peut attendre le matin)- Ne pas nettoyer le vagin au moins six à huit heures après le rapport- Recommencer pour chaque rapport.

ü Les ovules et comprimés vaginaux Les mouiller à l'eau et les introduire au fond du vagin 10 à 15 minutes avant le rapport sexuel. Ne pas nettoyer le vagin au moins six à huit heures après l'usage. recommencer à chaque rapport.

Q.13. Quels sont les avantages lies a l'utilisation d'un spermicide ? 

Les spermicides sont d'utilisation facile. S'utilisent uniquement au moment des rapports sexuels Pas de limite d'âge Accessibles parce que non prescriptibles Préviennent certaines MST.

Les effets indésirables lies à l'utilisation d'un spermicide ? R.14.

Ecoulement du produit Parfois sensation de chaleur (Avantage pour certains) demande d'être motivé Certaines femmes sont allergiques aux spermicides, on peut associer le condom aux spermicides pour obtenir plus d'efficacité.

v Le condom

Le condom ou le préservatif ou la capote (chaussette, soldat, passeport, carnet de voyage, godasse, chapeau) est un cylindre en latex que l'homme enfile (habille) sur le pénis en érection au moment des rapports sexuels.

Comment agit le condom

Le condom est une barrière physique qui empêche le passage du sperme dans le vagin en le retenant dans le latex.

Les mythes et faits entourant les condoms 

· Mythe : les condoms se déchirent souvent et ne sont pas fiables.

- Fait : des condoms neufs, stockés convenablement, et de bonne fabrication se déchirent très rarement.

· Mythe : la plupart des condoms sont trop petits pour la majorité des hommes.

- Fait : les condoms peuvent être étirés au point d'entourer la tête d'une personne.

· Mythe : les condoms propagent le VIH.

- Fait : les condoms ne contiennent pas le VIH, mais au contraire, s'ilssont utilisés correctement, ils peuvent enrayer la propagation du virus.

· Mythe : les condoms peuvent glisser et se perdre dans le vagin de la femme.

- Fait : si le pénis est retiré pendant qu'il est encore dur et qu'on retient le condom à la base, il ne glissera pas ; s'il glissait, pour une raison ou une autre, on peut l'enlever avec les doigts.

Pourquoi utiliser des condoms ?

« Les relations sexuelles moins risquées » consistent à pratiquer des comportements sexuels qui évitent l'échange de sang, de sperme ou de liquides vaginaux. Les condoms permettent aux gens de pratiquer « les relations sexuelles moins risquées ». Lorsqu'ils sont utilisés correctement, les condoms peuvent empêcher les grossesses et la transmission d'infections sexuellement transmissibles. . Les condoms en latex arrêtent le VIH, d'autres germes d'IST et empêchent le sperme d'entrer en contact avec le corps du partenaire sexuel évitant ainsi la transmission des maladies et des grossesses. Il n'est peut-être pas facile de commencer à utiliser des condoms mais cela est essentiel si vous envisagez d'avoir plusieurs rapports sexuels avec de multiples partenaires. Si vous n'êtes pas sûr, il vaut mieux mettre toutes les précautions de votre côté. (Souvenez-vous, ainsi qu'indiqué au chapitre 2, Section C, informations sur le VIH/SIDA, que même un test VIH négatif n'est pas une garantie de non-infection par le VIH.)

Avantages et inconvénients liés à l'utilisation du condom

1. Avantagesliés à l'utilisation du condom

Pas de MST y compris le VIH/SIDA. Pas besoin d'attendre que les plaies des MST disparaissent. Evite les grossesses. Pas besoin de se laver ou de laver les draps aussi souvent. On se sent plus propre (pas à l'intérieur pour la femme). On se sent plus sûr et plus en sécurité. Pas besoin d'aller à la clinique. Pas de saignements douloureux causés par des infections. Pas besoin de s'inquiéter de verrues et d'éruptions qui reviennent sans cesse.

2. Inconvénients liésà l'utilisation du condom

Peut faire perdre des clients qui refusent d'utiliser des condoms. Le client met plus longtemps à éjaculer. Le condom peut se déchirer ou glisser. Les condoms coûtent de l'argent. Moins de lubrification pendant les rapports sexuels. Peut-être abrasif pour les parois du vagin de la femme (le latex ne glisse pas aussi facilement contre la peau). Moins de plaisir car le plaisir semble être diminué pour l'homme.

3. Les instructions pour l'utilisation du condom masculin

Mettre le condom avant de pénétrer la partenaire, acheter les condoms chez un vendeur connu. . Ouvrir soigneusement le paquet pour ne pas déchirer le condom, (il vaut mieux ouvrir le paquet à la lumière et le garder à porter de la main).

Le pénis doit être en érection au moment du port du condom. Si le pénis n'est pas circoncis, tirer le prépuce vers l'arrière. Pincer le bout du condom et le placer sur l'extrémité du pénis. Pincer le bout du condom permet de garder un espace pour recueillir le sperme et diminue les risques de déchirure. Tout en tenant le bout, dérouler le condom jusqu'à ce qu'il recouvre le pénis. Ne jamais dérouler ou gonfler le condom pour l'inspecter, il est impossible de le mettre une fois qu'il a été déroulé et il pourrait se déchirer, commencer l'acte sexuel. Après l'éjaculation (jouissance), tenir le bord du condom et retirer le pénis avant qu'il ne devienne mou. Tenir le bord empêche le condom de glisser. . Retirer le condom du pénis sans répandre le sperme. S'il y a du papier, envelopper le condom et le jeter ou bien l'enterrer, les condoms ne doivent être utilisés qu'une fois se laver les mains.

COMMENT NEGOCIER L'UTILISATION DU CONDOM ?

Une bonne STRATEGIE doit prendre en compte :

Ø Le meilleur moment pour discuter de l'utilisation du condom c'est généralement avant que les choses ne deviennent passionnées. Ce devrait être une discussion réfléchie et non pas une dispute émotionnelle. Les deux partenaires doivent être à l'aise.

Ø Gardez l'esprit ouvert, soyez prête à écouter les préoccupations de votre partenaire.
· Préparez des réponses logiques à tous les arguments que peut présenter votre partenaire contre vous (cela vous rendra plus confiante).

Ø Faites valoir vos droits mais sans être agressive,Essayez de persuader plutôt que d'intimider. Ne menaces pas.

Ø Ayez des solutions et approches de rechange. Surtout ayez une bonne réserve de condoms.

Ø Soyez sûre de vous et ne suppliez pas. Fixez à l'avance vos limites personnelles, ce que vous accepterez et n'accepterez pas de faire. Il faut toujours mettre votre santé et votre bien-être au premier plan et ne pas les compromettre.

Ø Abritez-vous derrière les chiffres. Indiquez à votre partenaire que, maintenant, tous les gens qui prennent soins d'eux-mêmes utilisent des condoms.

DEUXIÈME PARTIE

Considération pratique

3 CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'INSTITUTION

A ce niveau de notre travail, nous nous assignons le devoir de représenter tant historiquement que géographiquement l'Université de Kolwezi « UNIKOL » en sigle.

3.1.1 II.1. APERCU HISTORIQUE

L'institution universitaire connue aujourd'hui sous le nom d'Université e Kolwezi est passée par plusieurs phases avant de devenir ce qu'elle est à ce jour.1(*)

La première idée d'implantation d'une Université à Kolwezi remonte de à la période coloniale vers les années 1958-1959 et cette idée sera effective en 1960 sous l'étiquette de l'Extension de l'Université de Lovanium (Kinshasa) dirigée par un prêtre franciscain, Père HANSEN. Et les événements survenus au lendemain de l'indépendance de la RDC obligèrent les responsables à fermer ses portes.

De nombreuses tentatives à partir de l'Université de Lubumbashi furent vainement amorcées, suite notamment au manque de structures qui devaient accueillir les enseignants en provenance de Lubumbashi.

La première structure embryonnaire de l'actuelle Université de Kolwezi est née du constat selon lequel la grande Université de la contrée (Université de Lubumbashi), construite à l'époque coloniale, devenait de plus en plus saturée et que sa capacité d'accueil ne parvenaient plus à résorber toute la demande des nouveaux finalistes des Humanités qui étaient, d'année en année de plus en plus nombreux. Cette insuffisance de capacité d'accueil était également valable pour les autres grandes Universités du pays.

C'est ainsi que, vers les années 1992, au niveau du ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, pour faire face à cette forte demande des jeunes diplômés des Humanités, il a été opté pour la politique d'essaillage des nouvelles institutions universitaires dans les différentes provinces du pays et pour la création des extensions pour les grandes institutions d'Enseignement Supérieur et Universitaire avec comme références juridiques d'une part l'Arrêté Ministériel N° MINESU/CABMIN/ 0234/92 du 14 Aout 1992 portant fixation du Règlement de fonctionnement des Extensions des Etablissements de l'Enseignement Supérieur et Universitaire et d'autre part les Arrêtés Ministériels N° 0041/93 du 31 mai 1993, n°0066/93 du 17 juin 1993, n° 0076/93 du 21 juin 1993 et n° 00116/93 du 15 juillet 1993 relatifs à la création des Extensions des Etablissements de l'Enseignement Supérieur et Universitaires en République du Zaïre.

Avec ces Arrêtés Ministériels, l'Université de Lubumbashi créa ses Extensions parmi lesquelles celle localisée à Kolwezi qui ouvrit ses portes en Novembre 1997. Cette Extension dépendait totalement de l'Université de Lubumbashi sur tous les plans (Administratif, académique et financier) et n'organisait que des enseignements du 1er cycle dans chaque filière existante: les finalistes devaient continuer leur second Cycle à Lubumbashi dans les facultés-mère.

L'effectif des étudiants augmentant d'année en année et ayant de plus en plus ses propres infrastructures et son propre personnel, l'Université de Lubumbashi-Extension de Kolwezi devint Centre Universitaire de Kolwezi en 2004 par l'Arrêté Ministériel N° MINESU/CABMIN/ESU/090/2004du 1er Octobre 2004 portant création du Centre Universitaire de Kolwezi. Ce dernier jouissait d'une autonomie financière et académique mais dépendait toujours administrativement de l'Université-mère (Université de Lubumbashi).

Le Centre Universitaire de Kolwezi obtient son autonomie totale le 27 septembre 2010 endevenant "Université de Kolwezi" par Arrêter Ministériel n° 157/MINESU/CABMIN/MML/EBK/PK/2010 du 27/09/2010 portant autonomisation de quelques Extensions des Etablissements de l'Enseignement Supérieur et Universitaire du secteur public de la République Démocratique du Congo.

En définitive, l'Université de Kolwezi a d'abord existé à partir de Novembre 1997 comme Extension de l'Université de Lubumbashi; ensuite à partir d'Octobre 2004, elle a existé comme Centre Université de Kolwezi; enfin, c'est à partir du 27 septembre 2010 que l'institution existe comme Université de Kolwezi.

3.1.2 II.2.MISSION, EMBLEME ET POUVOIR ORGANISATEUR

a. Mission

A l'instar de toutes les Universités de la RDC, la mission de l'Université de Kolwezi est triple, à savoir:

Ø Assurer la formation des cadres de conception dans les domaines les plus divers de la vie nationale. Ace titre, avec la coopération de l'Université de Lubumbashi, l'Université de Kolwezi dispose d'un corps professoral compétent pour assurer les enseignements inscrits à ses différents programmes de manière à favoriser l'éclosion des nouvelles idées et le développement des aptitudes professionnelles ;

Ø Organiser la recherche scientifique fondamentale et appliquée orientée vers la solution des problèmes scientifiques du pays, compte tenu de l'évolution de la science, des techniques et de la technologie dans le monde ;

Ø Rendre les services à la société, mission corollaire aux deux missions précédentes.

b. Emblème

L'emblème de l'Université de Kolwezi comprend : En senestre, il est repris les couleurs nationales qui figurent sur le drapeau national (Bleu clair, jaune or et rouge sang) :

Ø Le fer de lance (à la couleur rouge sang représentant le sang des martyrs de l'indépendance) représente l'émergence de l'université congolaise à la pointe du combat pour le développement ;

Ø Les trois étoiles à la couleur dorée sur un fond bleu clair représentent les trois missions de l'Université de congolaise ;

Ø Le livre ouvert rappelle la connaissance scientifique qui est l'objectif fondamental de l'Université congolaise.

En dextre,il est repris les couleurs du drapeau de la ville de Kolwezi (Bleu foncée et blanc) :

ü La lettre K majuscule signifiant la ville de Kolwezi baignant dans le fond blanc qui signifie la paix, la pureté ;

ü La croisette signifie les richesses de la ville de Kolwezi (cuivre et cobalt) et sa couleur rouge sang qui signifie courage;

ü Le fond bleu foncé dans lequel baigne la croisette rappelle que Kolwezi est une ville mariale (Bleu marial) ;

ü Les lignes ondulées symbolisent le fleuve Congo qui baigne par son bief Lualaba cette ville universitaire de Kolwezi.

c. Pouvoir organisateur:

Le pouvoir organisateur de l'Université de Kolwezi est constitué par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo qui finance les salaires ainsi que les frais de fonctionnement par l'utilisation des frais d'études payés par les étudiants.

3.1.3 II.3. Statut juridique de l'Université de Kolwezi

Université de Kolwezi a d'abord existé à partir de Novembre 1997 comme Extension de l'Université de Lubumbashi ; ensuite à partir d'Octobre 2004, elle a existé comme Centre Université de Kolwezi; enfin, c'est à partir du 27 Septembre 2010 que l'institution existe comme Université de Kolwezi 27 Septembre 2010 par Arrêté Ministériel n° 157/MINESU/CABMIN/MML/ EBK/PK/2010 du 27/09/2010 portant autonomisation de quelques Extensions des Etablissements de l'Enseignement Supérieur et Universitaire du secteur public de la République Démocratique du Congo.

3.1.4 II.4. Dénominations et localisation de l'Université de Kolwezi

Université de Kolwezi, UNIKOL en sigle, telle est l'appellation de cette institution universitaire qui est une Université officielle. Elle est l'unique Université et la plus grande institution universitaire de la province du Lualaba.

Comme son nom l'indique, l'Université de Kolwezi est localisée à Kolwezi, ville minière située à environ 320 kilomètres au Nord-Ouest de la ville de Lubumbashi. Celle-ci, est le chef-lieu de la Province du Lualaba. Démographiquement, Kolwezi la principale ville du Lualaba avec une population de l'ordre de 500.000 habitants.

Dans la ville de Kolwezi, le patrimoine de l'Université est éparpillé à travers la ville, principalement en trois endroits :

Ø Le site de BEBIATY qui concentre les auditoires et l'administration des trois Facultés dans l'une des communes résidentielles et commerciale de la ville de Kolwezi ;

Ø A quelques centaines de mètres, le site de HOZANA qui abrite les auditoires et l'administration de deux Facultés ainsi que l'administration centrale de l'Université de Kolwezi ;

Ø Le site de MUSOMPO, à la périphérie de la ville (une vingtaine de kilomètre du Centre-ville), où se trouve les auditoires et la majorité de l'administration desFacultés et c'est sur ce site que sera construite la Future Université de Kolwezi avec des constructions modernes, sur une superficie de 100 ha (1ère phase) pour atteindre au total 500 ha. Ce site concentrera dans un proche avenir toutes les infrastructures de l'Université (toutes les facultés, toute l'administration, les laboratoires, les infrastructures sportives, les homes des étudiants, les résidences des autorités académiques ainsi que celle du personnel...).

5. Adresse de l'administration centrale de l'Université

Rectorat :

Ø Localisation : Hozana, Avenue Maduda, Commune Dilala, Ville de Kolwezi, Province du Lualaba, République Démocratique du Congo ;

Ø Adresse électronique: unikol10@yahoo.com

Ø Téléphone : 00243970018791

(Rectorat) 00243970018801

(Secrétariat Rectorat)

3.1.5 II.5. Structure administrative, décisionnelle et organique

3.1.6 II.5.1. Structure administrative

L'Université de Kolwezi est structurée en quatre secteurs administratifs à la tête desquels on a une autorité académique. L'ensemble de ces autorités forme le Comité de gestion qui est nommé par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur et Universitaire.

Les quatre secteurs sont:

a) Le Rectorat

Le Rectorat est dirigé par un Recteur. Ce dernier supervise et coordonne l'ensemble des activités de l'Université. Il est l'autorité numéro 1 de l'Université.

Il engage l'Université à l'extérieur dans les relations avec les institutions étatiques, les institutions socio-économiques nationales et les institutions internationales.

Il met en exécution les arrêtés et les instructions du Ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaires, les décisions du Conseil d'Administration des Universités, celles du Conseil de l'Université et celles du comité de gestion.

En dehors de son secrétariat, il dispose d'un cabinet et des services spécialisés.

b) Le Secrétariat Général Académique

L'autorité académique du Secteur académique de l'Université de Kolwezi est le Secrétaire Général Académique. Il dépend du Recteur et est responsable spécifique du secteur académique (Enseignement) et du secteur scientifique de l'Université (recherche).

En dehors des services administratifs qui gèrent le secteur académique (les inscriptions des étudiants et contrôle de leur scolarité, le suivi des enseignements et l'organisation de la recherche), ce secteur est principalement constitué par les Facultés qui sont organisées en Départements et dirigées par un Doyen de faculté).

Les Facultés organisées à l'Université de Kolwezi sont les suivantes :

- Faculté de Droit (2cycles) ;

- Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (2cycles) ;

- Faculté de Médecine (2cycles) ;

- Faculté de Santé Publique (2cycles) ;

- Faculté des Sciences/Département de Géologie (2cycles) ;

- Faculté des Sciences Agronomiques (2cycles) ;

- Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Éducation (2cycles) ;

- Faculté de Polytechnique (2cycles) avec 3 départements: les Mines, la Métallurgie et l'Électromécanique ;

- Faculté des Sciences de l'Information et de la Communication et les Langues & Affaires (2cycles) ;

- Faculté des Sciences Sociales, Politique et Administratives avec 2 départements : Les Sciences Politiques et Administratives (2cycles) et les Relations Internationales (2cycles).

Il faudra noter que le programme des cours appliqués à l'Université de Kolwezi est le programme national de cours tel qu'établi par la dernière Table Ronde des Universités du Congo et sanctionné par l'Arrêté Ministériel N° MINESU/CABMIN/002/2003 du 15 Novembre 2003 fixant les programmes et les durées des études qui préparent à un grade académique.

Par Arrêté ministériel n° 342/MINESU/CABMIN/MML/KOB/ 201 du 21 Octobre 2011 quelques cours transversaux ont été introduits au programme d'études actuellement en vigueur. Il s'agit de l'Anglais, de l'Informatique, de l'Environnement et de l'Hygiène, du VIH/SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), de l'Education à la citoyenneté ainsi que de l'Ethique.

Conformément à l'Arrêté Ministériel n° 00/MINESU/CABMIN/ 2012 du 15 Aout 2012, les cours d'anglais et de l'informatique doivent être dispensés de façon systémique dans toutes les promotions tant du premier que du second cycle. En dehors du cours de l'éthique qui doit figurer en dernière année du cycle d'études, les autres cours transversaux sont à intégrer dans chacune des promotions du premier cycle.

Dans un avenir proche, le programme universitaire national va intégrer le processus de Bologne à travers le système Licence Master, Doctorat (LMD).

c) Le Secrétariat Général Administratif

Le secteur administratif est supervisé par le Secrétaire Général Administratif. Ce dernier a pour rôle de superviser et de coordonner les activités des services qui sont de son ressort, à savoir la gestion du personnel, la rémunération, les affaires sociales ainsi que les oeuvres estudiantines.

d) L'Administration du Budget

L'Administration du Budget est supervisée par l'administrateur du Budget qui s'occupe de la gestion budgétaire, de la gestion financière et de la gestion des activités d'autofinancement de l'institution.

3.1.7 II.5.2. Structure décisionnelle

Sur le plan décisionnel, les organes de décision de l'Université sont les Conseils de l'Université, le Comité de gestion, le Recteur et les Conseils de Facultés.

Le Conseil de l'Université est l'organe suprême de l'Université et est composé des Représentants de tous les secteurs vitaux d'activités de l'Université, à savoir tous les membres du Comité de gestion, tous les doyens des Facultés, les représentants du personnel enseignant et du personnel administratif, les représentants des étudiants et les représentants des services spécialisés de l'Université (Bibliothèque, Services des Ressources Informatiques...).

Le Conseil de l'Université est l'organe de conception, de contrôle et d'exécution de la politique académique, scientifique et administrative de l'Université.

Le comité de gestion est le deuxième organe décisionnel en importance hiérarchique de l'Université. C'est l'organe exécutif de l'Université. Il comprend les trois responsables des secteurs académiques, administratif financier qui sont nommés par le Ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire et le Recteur qui est nommé par le Président de la République.

Le Recteur supervise et coordonne l'ensemble des activités de l'Université. Il est le Numéro 1 de l'Université.

A ce titre:

1. Il assure l'exécution des décisions du Conseil d'Administration, du Conseil de l'Université de Kolwezi et du Comité de Gestion ;

2. Il préside le conseil de l'Université et le Comité de Gestion ;

3. Il veille au respect du Statut et des Règlements de l'Université de Kolwezi ;

4. Il exerce tous les pouvoirs du Comité de Gestion en cas d'urgence ;

5. En cas d'urgence, il prend les mesures nécessaires qui relèvent de la compétence du Conseil de l'Université à charge de l'en informer à sa toute prochaine réunion.

3.1.8 II.6. Organigramme Rectorat

Recteur

DG

Cabinet

Administration des cliniques universitaires

Direction d'Audit interne

Direction études et planification

Direction de la coopération internationale et inter-universitaire

Direction des gardes et sécurité

Direction des relations publiques et communication

Audit Financier et Patrimonial

Audit Administratif

Audit Académique Et Scientifique

Planification

Études

Coopération

Relation publique et protocole

Presse et communication

Renseignement et recherche

Garde et police universitaire

3.1.9 II.7. Organigramme Secrétariat Général Académique

Faculté/Section et Centre de Recherche

Inscription

Contrôle de scolarité

Contrôle du personnel académique et scientifique

Recherche

Direction de l'Enseignement et Recherche

Gestion des écoles d'application

Direction para académique

Direction des Services Académiques

Bibliothèque

Cabinet

Secrétaire Général Académique

3.1.10 II.8. Organigramme Secrétariat Général Administratif

Secrétaire Général Administratif

Cabinet

Administration des centres de sante

Direction du personnel

Direction des oeuvres estudiantines

Direction du patrimoine

Services techniques

Infrastructures et matériels

Sports, culture et loisir

Bourses (étudiants)

Internat-externat

Affaires sociales et sante

Rémunération

Gestion du personnel

3.1.11 II.9. Organigramme administration du budget

Administration du Budget

Secrétariat de l'Administrateur du Budget

Direction du contrôle budget

Direction des finances

Direction de l'intendance

Direction des unités de production

Unités de production

Gestion magasin

Achats et approvisionnement

Trésorerie

Comptabilité et facturation

Budget-contrôle

Ordonnancement

4 CHAPITRE: III. APPROCHE METHODOLOGIQUE

4.1.1 III.1 Matériels et méthode

4.1.2 III.1.1 Matériels

Nous nous sommes servis des matériels ci-après : l'ordinateur, stylo, papiers,

4.1.3 III.2. type d'étude

Nous avons mené une étude CAP chezles étudiantes de quelques facultés de l'université de Kolweziconcernées entre autreFaculté de Médecine, Faculté de Santé Publique, Faculté des Sciences/Département de Géologieet Faculté des Sciences Agronomiques.

4.1.4 III.2.1. Echantillonnage

Nous avons choisi l'échantillonnage stratifié en considérant chaque faculté comme strate.

4.1.5 III.3. Population d'étude

La population de notre étude était constituée des étudiantes de quelques facultés de l'université de Kolwezi concernées par l'étude.

4.1.6 III.3.1 Taille de l'échantillon

Notre taille de l'échantillon était composée de 384 étudiantes des différentes facultés de l'université de Kolweziconcernées par l'étude. Tirée de la formule suivante :

n=Z2.P. Q est le seuil de confiance ou risque à 5 % et Z= 1,96.

d2

Nous pouvons donner la signification de certains termes :

P= la prévalence

n= taille de l'échantillon

Z= coefficient de confidence pour le degré de confiance à 0.95 ; Z= 1.96.

P= proportion de la population cible ayant une caractéristique donnée qui est égale à 0.5.

Q= proportion des personnes présentant le problème étudié.

Q=1-P, 1-0.5 = 0.5

d= degré de précision voulu qui à 0.05

n=Z2.P.Q Q= 1-0.5= 0.5

d2

(1.96)2 × 0.5×0.5 × 3.84 × 05×05 0.96 =384 = 384 personnes

0.00025 0.0025

4.1.7 III.3.2. Critère d'inclusion et d'exclusion

v Sont inclus dans cette étude :

Les étudiantes de quelques facultés de l'université de Kolwezi concernées par l'étude.

v Ne sont pas inclus dans notre étude :

Toutes Les étudiantes des facultés de l'université de Kolwezi non concernées par l'étude et celle qui seront absentes les jours de collectes

4.1.8 III.4. Technique de collecte des données

Nous avons collectées les données de cette étude par un questionnaire préétabli enrichi parl'interview des étudiantes des facultés concernées par l'étude.

4.1.9 III.5. L'analyse des données

Les données de cette étude étaient traitées à l'aide du logiciel epi-info

4.1.10 III.6. Variables d'étude

Nous allons retenir les variables ci-après :

4.1.11 III.6.1. Variable dépendante :

Les variables dépendantes de cette étude étaient : Les niveaux de connaissances, les attitudes et les pratiques des étudiantes de l'Unikol face à la contraception moderne

v Les connaissances ont été appréciées à travers :

· La définition de la contraception,

· La connaissance des méthodes,

· La connaissance des avantages,

· La connaissance des effets secondaires liés à certaines de ces méthodes

v Les attitudes ont été appréciées à travers :

· Lorsque l'étudiante sait qu'elle doit utiliser un moyen de contraception pour se protéger ;

· Lorsque l'étudiante est favorable ou non à la contraception.

v Les pratiques sont jugées à travers :

· Lorsque l'étudiante sexuellement active utilise ou non une méthode contraceptive

4.1.12 III.6.2. Variables indépendantes :

v Caractéristique sociodémographique :

· Age

· Sexe

· Ethnie

· Faculté fréquenté

· Rapports sexuels

· Statut matrimonial

4.1.13 III.7. Considération éthiques

Pour ce qui concerne l'éthique, nous nous sommes discipliner de ne pas prendre les noms des enquêtées toute en les rassurant que les données colletées ne nous serviront qu'à des fins scientifiques.

4.1.14 III.8 Difficultés rencontrées

Les difficultés d'ordre temporel étaient constatées comme obstacle qui nous a empêchés de bien réaliser cette recherche.

5 CHAPITRE IV : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

5.1.1 IV.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES REPONDANTS

Tableau 1. Répartition des enquêtés selon leur tranche d'âge

Tranche d'âge

Effectif

%

20-24

307

79,9%

25-28

77

20,05

TOTAL

384

100

Il ressort de ce tableau que 79,9% des étudiantes interviewées avaient un âge compris entre 20 et 24 ans et 20,1% des celles dont l'âge était entré 24 et 28 ans.

Tableau 2. Répartition des enquêtés selon l'ethnie

Ethnie

Effectif

%

BEMBA

12

3,12

HEMBA

14

3,64

LUBA

158

41,14

MUKONGO

27

7,03

TSHOKWE

45

11,71

RUND

87

22,65

NDEMBO

41

10,76

TOTAL

384

100

La lecture de ce tableau révèle que 41,14% des enquêtés enquêtées étaient luba contre 3,12% de bemba

Tableau 3. Répartition des enquêtés selon le milieu de socialisation

quartiers

Effectif

%

KANZENZE

15

3,90

KOLWEZI

284

73,9

LUILU

23

5,98

LIKASI

5

1,30

LUALABA

15

3,90

LUBUMBASHI

27

7,03

NZILO

15

3,90

TOTAL

384

100

La grande partie des étudiantes interviewées soit 73,9% provenaient de Kolwezi contre 1,5% de ceux qui provenaient de Likasi.

Tableau 4. Répartition des enquêtés selon le quartier

Quartier

Effectif

%

BIASHARA

22

5,72

CITE

39

10,15

DILUNGU

12

3,12

DIUR

20

5,20

GECAMINE

19

4,94

GOLF

14

3,64

JOLIE SITE

28

7,29

KAMANYOLA

4

1,04

KASULO

16

4,16

LATIN

90

23,43

MUSOMPO

65

16,92

MUSONOIE

32

8,33

MUTOSHI

16

4,16

MUNUKA

7

1,82

TOTAL

384

100

Il ressort de ce tableau que, 23,43% des étudiantes interviewées habitaient le quartier latin, contre 1,04 de celles qui habitaient Kamanyola.

Tableau 5. Répartition des enquêtés selon les promotions

Promotion

Effectif

%

BAC1

12

3,12

G2

188

48,95

G3

132

34,37

L1

40

10,41

L2

12

3,12

TOTAL

384

100

Il s'est révélé que près de la moitié des étudiantes interviewées soit 48,95% étaient de G2 contre 3,12% de celles qui étaient en L2 et BAC 1.

Tableau 6. Répartition des enquêtés selon le statut matrimonial

Statut matrimonial

Effectif

Pourcentage

MARIEE

12

3,12

CELIBATAIRE

247

64,32

FIANCE

112

29,16

UNION LIBRE

13

3,38

TOTAL

384

100

L'analyse de ce tableau montre que, plus de la moitié des étudiantes interviewées soit 64,32% étaient célibataire, contre 3,12% qui étaient mariées.

5.1.2 IV.2. ANTECEDENTS GYNECO OBSTETRIQUES ET COMPORTEMENT SEXUELS

Tableau 7. Répartition des enquêtés d'avoir eu le rapport sexuels

Rapport sexuels

Effectif

Pourcentage

OUI

112

29,16

NON

272

70,83

TOTAL

384

100

La majorité des étudiantes interviewées n'avaient déjà eu des rapports sexuels contre 29,16% de celles qui avaient déjà eu des rapports sexuels.

Tableau 8. Répartition des enquêtés d'avoir eu une grossesse

Grossesse

Effectif

Pourcentage

OUI

3

2,67

NON

30

26,78

Aucune réponse

79

70,53

TOTAL

112

100

70,53% des étudiantes enquêtés n'avaient pas encore mise au monde, contre 2,67% de celles qui avaient déjà mise au monde.

Tableau 9. Répartition des enquêtés d'avoir fait un avortement

Avortement

Effectif

Pourcentage

OUI

0

0

NON

3

2,67

Aucune réponse

109

97,32

TOTAL

112

100

Près de la totalité des étudiantes interviewées soit 97,32% n'avaient jamais connue le cas d'avortement.

Tableau 10. Répartition des enquêtés d'avoir eu une des enfants

Enfants

Effectif

Pourcentage

OUI

3

2,60

NON

66

58,85

Aucune réponse

43

38,54

TOTAL

112

100

Un peu plus de la moitié des étudiantes interviewées, soit 58,85% n'avaient pas encore eu d'enfants contre 2,60% des celles qui avaient d'enfants.

5.1.3 IV.3. CONNAISSANCES DES ETUDIANTES SUR LES METHODES CONTRACEPTIVES

Tableau 11. Répartition des enquêtés selon qu'ils ont déjà entendu parler des méthodes contraceptives

Méthodes contraceptives

Effectif

Pourcentage

OUI

300

78,12

NON

77

20,05

Aucune réponse

7

1,82

TOTAL

384

100

Nous noussommes rendu compte que 78,12% des étudiantes interviewées avaient déjà entendues parler de méthodes contraceptives, et les restes n'avaient jamais entendues.

Tableau 12. Répartition des répondants selon les sources d'informations

La source d'information

Effectif

Pourcentage

La télévision

8

2,66

Agent de Santé

36

11,97

Internet

19

6,51

Ecole

87

28,90

Groupe de jeunes

22

7,29

Conférence

8

2,60

Université

5

1,82

Aucune réponse

115

38,28

TOTAL

300

100

38,28% des étudiantes interviewées avaient eu l'information de part et d'autre et aucune n'a eu l'information à la radio, télévision, famille.

Tableau 13. Répartition des répondants selon qu'ils connaissent la signification de la contraceptives

Signification de contraception

Effectif

Pourcentage

A espacer la naissance

27

9,11

A éviter une grossesse non désiré

189

63,02

Aucune réponse

84

27,86

TOTAL

300

100

Concernant la signification de la contraception, 63,02% des étudiantes interviewées disaient que s'empêche la survenue d'une grossesse non désirées et 9,11% de celles qui disaient l'espacement de naissance.

Tableau 14. Répartition des étudiantes selon qu'elles savent la méthode pour éviter une grossesse non désirée

 

Effectif

Pourcentage

OUI

245

81,66

NON

50

16,66

Aucune réponse

5

1,66

TOTAL

300

100

La majorité des étudiantes soit 81,66% connaissaient les méthodes pour éviter une grossesse.

Tableau 15. Répartition des étudiantes selon la connaissance de méthodes pour éviter une grossesse non désiré

Méthode contraceptive

Effectif

%

Abstinence

300

78,12

Calendrier

41

10,67

Anneau vaginal

9

2,34

Pilule

112

29,16

Préservatif masculin

95

24,73

Implant

10

2,60

Aucune réponse

15

3,90

TOTAL

384

100

La méthode contraceptive la plus connue pour empêcher la survenue d'une grossesse reste que la pilule avec 29,16% d'étudiantes, et l'implant était connu que par 2,60% d'étudiantes.

Tableau 16. Répartition des étudiantes selon leurs connaissances des inconvénients de méthodes contraceptives

Inconvénients

Effectif

Pourcentage

OUI

167

55,66

NON

80

26,66

Aucune réponse

53

17,66

TOTAL

300

100

Au vu de ce tableau, nous avons remarqué qu'un peu plus de la moitié soit 55,66% d'étudiantes connaissaient l'inconvénient de méthodes contraceptives et les restes ne connaissaient pas.

Tableau 17. Répartition des étudiantes en fonction de la connaissance des inconvénients liés aux méthodes contraceptives

Les inconvénients

Effectif

%

Elle peut favoriser une prise de poids chez certaines femmes prédisposées

13

7,78

Cancer du col utérin

3

1,79

Absence de règles

36

21,55

Aucune réponse

112

67,06

Problème d'acné

3

1,79

TOTAL

167

100

67,06% des étudiantes connaissaient autres inconvénient de méthodes contraceptives contre 1,79% de celles qui connaissaient le cancer du col utérin et acné.

Tableau 18. Répartition des étudiantes en fonction de la connaissance des avantages liés aux méthodes contraceptives

Avantages

Effectif

Pourcentage

Une augmentation de la scolarisation de fille

32

10,66

Entraine une réduction de la mortalité maternelle et infantile

48

16

Une amélioration de condition socioéconomique

136

45,33

Aucune réponse

84

28

TOTAL

300

100

L'avantage de méthodes contraceptives le plus connu à 45,33% par les étudiantes interviewées reste que l'amélioration de conditions socio-économiques contre 10,66% de celles qui connaissaient l'augmentation de la scolarisation des filles.

5.1.4 IV.4    ATTITUDES DES ENQUETES

Tableau 19. Répartition des enquêtés selon leurs attitudes sur l'utilisation des méthodes contraceptives

 

Effectif

Pourcentage

OUI

219

73

NON

68

22,66

Aucune réponse

13

4,33

TOTAL

300

100

Ce tableau montre que 73% des étudiantes interviewées avaient une attitude positive face à l'utilisation de méthodes contraceptives, contre les restes dont l'attitude était négative.

Tableau 20. Répartition des enquêtés selon les conseils à leurs amis sur l'utilisation de la méthode contraceptive

Conseils

Effectif

Pourcentage

OUI

205

68,33

NON

11

3,66

Aucune

84

28

TOTAL

300

100

Quant à ce tableau, nous constatons que, 68,33% des étudiantes étaient prêtes et d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de méthodes contraceptives, et les restes n'étaient d'accord.

Tableau 21. Répartition des enquêtés selon leurs opinion sur la méthode de contraception

Opinion

Effectif

%

Favorable

192

64

Défavorable

24

8

Aucune réponse

84

28

TOTAL

300

100

Pour ce qui concerne l'opinion des étudiantes face aux méthodes contraceptives, 64% d'entre eux étaient favorables et les restes défavorable.

5.1.5 III.    PRATIQUES DES ENQUETES

Tableau 22. Répartition des enquêtés selon qu'ils ont déjà utilisé dans le passé la méthode contraceptive

 

Effectif

Pourcentage

OUI

105

35

NON

119

39,66

Aucune réponse

76

25,33

TOTAL

300

100

La lecture de ce tableau montre que 35% étudiantes interviewées avaient déjà usage d'une Méthode contraceptive, et les restes n'ont pas encore utilisaient.

Tableau 23. Répartition des étudiantes selon les méthodes qu'elles ont déjà utilisées dans le passé pour éviter une grossesse non désirée

Les méthodes

Effectif

Pourcentage

Abstinence

12

11,42

Calendrier

6

5,71

Pilule

6

5,71

Préservatif masculin

15

14,28

Stérilisation féminine

1

0,95

Aucune réponse

66

62,85

TOTAL

105

100

La grande partie des étudiantes interviewées utilisaient plusieurs méthodes contraceptives, et aucune d'entre elle, n'utilisait la stérilisation féminine.

Tableau 24. Répartition des enquêtées selon la connaissance des endroits où on aide les femmes à éviter de tomber enceinte

 

Effectif

Pourcentage

Oui

54

51,42

Non

20

19,04

Aucune réponse

32

30,47

TOTAL

105

100

Un peu plus de la moitié des étudiantes interviewées soit 51,42% connaissaient l'endroit où l'on conseil aux femmes de faire usage aux méthodes contraceptives, et les restes ne connaissaient nulle part.

Tableau 25. Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement de méthode pour éviter une grossesse non désiré

Source d'approvisionnement

Effectif

%

Pharmacie

20

19,04

Centre de santé

2

1,90

Aucune réponse

83

79,04

TOTAL

105

100

La majorité des étudiantes interviewées soit 79,04% achetaient les méthodes contraceptives dans des divers endroits, contre 19,04% de celles qui achetaient à la pharmacie.

Tableau 26. Répartition des étudiantes selon qu'elles parlent avec leurs partenaire sur l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non désiré

 

Effectif

%

OUI

2

1,90

NON

16

15,23

Aucune réponse

87

82,85

TOTAL

105

100

Ce tableau montre que la majorité des étudiantes interviewées ne parlaient pas à leur partenaire sur l'usage de Méthodes contraceptives, juste 1,90% de celles qui parlaient à leur partenaire.

Tableau 27. Répartition des enquêtés selon la réaction de leurs partenaire sur l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non désiré

Réaction

Effectif

%

Pour

20

19,04

Contre

2

1,90

Aucune réponse

83

79,04

TOTAL

105

100

Il ressort de ce tableau que 79,04% des étudiantes interviewées disaient que leurs partenaires avaient d'autres avis contre l'usage de Méthodes contraceptives, contre 19,04% dont les partenaires étaient pour l'utilisation de contraception.

Tableau 28. Répartition des étudiantes selon les effets secondaires des méthodes contraceptives

Effets secondaires

Effectif

Pourcentage

Oui

0

0

Non

25

23,80

Aucune réponse

80

76,19

TOTAL

105

100

76,19% des étudiantes interviewées connaissaient autres effets secondaires de Méthodes contraceptives en dehors de celles cité.

Tableau 29. Répartition des étudiantes selon le non utilisation des méthodes contraceptives

Raisons

Effectif

Pourcentage

Ignorance

4

3,36

Religion

6

5,04

Virginité

10

8,40

Aucune réponse

99

83,19

TOTAL

119

100

Pour celles qui n'utilisaient pas les méthodes contraceptives, 83,19% n'ont pas données des raisons convaincantes, 3,36% de celles qui ont dit l'ignorance.

Tableau 30. Répartition des étudiantes selon qu'elles préconisent pour promouvoir l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non désiré

 

Effectif

Pourcentage

Cours structuré

64

53,78

Conférence

28

23,52

Aucune réponse

27

22,68

Total

119

100

Il ressort que 53,78% des étudiantes interviewées souhaitaient la structuration d'un cours de Méthodes contraceptives bien approprié pour la promotion de ces dernières, contre 22,68% celles n'ont donnée aucune réponse.

6 CHAPITRE V : DISCUSSION DES RESULTATS

Après l'analyse et l'interprétation des résultats de notre travail qui a porté sur connaissance attitude et pratique des étudiantes de quelques facultés de l'université de Kolwezi face à la contraception moderne.

Nous nous sommes rendu compte que 78,12% des étudiantes avaient déjà entendues parler de méthodes contraceptives, et la principale source d'information pour : 38,28% des étudiantes étaienten-dehors des assertionset aucune a eu l'information à la radio, ni à la télévision, ni à la famille. Contrairement aux résultats de B. Asselin sur la Contraception et adolescence où il a trouvé que 51,2% des élèves avaient eu l'information sur les méthodes contraceptives chez les agents de santé ,6% auprès des leurs amis. Ce pourquoi nous demandons aux personnels de santé locaux et auprogramme de santé de la mère et de l'enfant en collaboration avec PNSA d'organiser une campagne de sensibilisation des jeunes sur l'utilisation de Méthodes contraceptives et concernant la connaissance des méthodes contraceptives, nos résultats sont différent avec les résultats de Diadhou F qui a trouvé que 55,3% de ses enquêtés avaient une bonne connaissance de Méthodes contraceptives. Cet écart se justifie par le fait que notre taille de l'échantillon est plus élevée, ce qui nous amèneà appuyer l'idée deLETOMBE qui a souligné, que La Connaissance des méthodes contraceptives est l'élémentindispensableparmi les déterminants de l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur à la famille. En plus il a montré que 94% de ses répondants avaient déjà entendu parler de la planification familiale et des méthodes contraceptives.

Quant à ce quiConcerne l'âge aupremier rapportsexuel,70,83% des étudiantesdisaient n'avoir jamais eu des rapports sexuels, et 58,85% des étudiantes n'avaient pas encore mise au monde, En plus 97,39% n'avaient jamais connue le cas d'avortement.Ceci ressemble au résultat de BONGAARTS qui a trouvé que 15,3% deses enquêtés avaient eu leur premier rapport au-delà de 16 ans. A noté que 61,7% des enquêtés ne s'étaientpas prononcés Sur un effectif de 135 participants de sexe féminin, 5,1% avaient au moins une fois tombée enceinte et 75,6% non. Ceci se justifie par le fait que la majorité des étudiantes cachaient certaines informations sur leur vie sexuelle.

Concernant la signification de la contraception, 63,02% des étudiantes disaient que s'empêche la survenue d'une grossesse non désirée, 9,11% de celles qui disaient l'espacement de naissance. En plus 79,9% des étudiantes avaient un âge compris entre 20 et 24 ans et 20,1% des celles dont l'âge était entré 24 et 28 ans. 41,14% des enquêtés étaient luba contre 3,12% de bemba, La grande partie des étudiantes soit 73,9% provenaient de Kolwezi, 7,03% Lubumbashi, 5,98% Luilu et 1,5% de ceux qui provenaient de Likasi, 23,43% des étudiantes habitaient le quartier latin, contre 1,04 de celles qui habitaient Kamanyola. Nos résultats ne sont pas conformes aux résultats de Goyaux Qui a trouvé que les moins de 17 ans étaient beaucoup représentée avec 58,6%, cette différence est vraiment significative du fait que son milieu de recherche était le lycée où la majorité d'élèves on l'âge inférieur à 18 ans contrairement notre étude qui se réaliser en milieu universitaire.

Partant de ce qui concerne La méthode contraceptive les plus connue pour empêcher la survenue d'une grossesses par les étudiantes reste que la pilule avec 29,16% d'étudiantes, suivi de l'abstinence 26,56%, et préservatif masculin 24,73% et l'implant était connu que par 2,60% d'étudiantes en plus 55,72% d'étudiantes connaissaient l'inconvénient de méthodes contraceptives et les restes ne connaissaient pas, 66,92% des étudiantes connaissaient autres inconvénient de méthodes contraceptives , 21,35% connaissaient l'absence de règles, 8,07 % disaient la prise du poids et 1,82% de celles qui connaissaient le cancer du col utérin et acné quant aux avantages de Méthodes contraceptives 45,31% des étudiantes connaissaient que l'amélioration de conditions socio-économiques contre 10,67% de celles qui connaissaient l'augmentation de la scolarisation des filles, ce qui n'est pas conforme aux résultats de FOURN L, et FAVOMI qui ont trouvé que La méthode de contraception utilisée par les enquêtés est le préservatif (41,9%), suivi de pilule 25,2%, les injectable 14,4 et ils ont trouvé encore que 31,6% des enquêtés trouvaient que le contrôle des naissances était le meilleur avantage des méthodes contraceptive ainsi 41,3% des enquêtés n'ont pas trouvés les inconvénients de méthodes contraceptives. Cette divergence s'explique par le fait la population d'études de FOURN était mixte où il y a la probabilité de questionner les hommes qui utilise beaucoup les préservatifs, pour ce faire nous demandons aux personnels de santé d'expliquer l'avantage et les effets secondaires de chaque Méthodes.

Pour ce qui est de l'attitude des enquêtés face à l'utilisation Méthodes contraceptives, 72,91% des étudiantes avaient une attitude positive, 68,48% des étudiantes étaient prêtes et d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de méthodes contraceptives, et La grande partie des étudiantes utilisaient plusieurs méthodes contraceptives, et aucune d'entre elle, utilisait la stérilisation féminine. Ce qui montre la promotion et la compréhension de l'impact de Méthodes contraceptives chez les jeunes étudiantes, nous demandons à cette même occasion la sensibilisation de la population afin de réduire les cas de grossesses précoces et non désirée et permettre aux couples de bien espacer les naissances ainsi la réduction de cas des IST.

Pour ce qui concerne le lieu d'achat de Méthodes contraceptives, nous nous sommes rendu compte que 78,64% achetaient les méthodes contraceptives dans des divers endroits, 19,53% de celles qui achetaient à la pharmacie, la majorité des étudiantes interviewées ne parlaient pas à leur partenaire sur l'usage de Méthodes contraceptives, juste 2,08% de celles qui parlaient à leur partenaire, 78,90% des étudiantes interviewées disaient que leur partenaires avaient d'autres avis contre l'usage de Méthodes contraceptives, 83,59% n'ont pas données des raisons de non utilisation et 53,90% des étudiantes interviewées souhaitaient l'instauration d'un cours de Méthodes contraceptives bien approprié pour la promotion de ces dernières, ce ci c'est pour renforcer la promotion de la contraception

7 CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Au terme de notre travail qui a porté sur connaissance attitude et pratique des étudiantes de quelques facultés de l'université de Kolwezi face à la contraception moderne, dont l'objectif général fixé étaitd'identifier les connaissances, attitudes et pratiques des étudiantes de l'UNIKOL face à la contraception moderne

Nous terminons par dire que : 78,12% des étudiantes de facultés avaient déjà entendues parler de méthodes contraceptives, 38,28% des étudiantes avaient eu l'information de part et d'autre et aucune a eu l'information à la radio, télévision, famille.

Pour ce qui concerne le rapport sexuels, 70,84% n'avaient jamais eu des rapports sexuels et 70,83% des étudiantes enquêtés n'avaient pas encore mise au monde, contre 2,60% de celles qui avaient déjà mise au monde. En plus 97,39% n'avaient jamais connue le cas d'avortement, et 61,7% des enquêtés ne se sont pas prononcés et 55,72% d'étudiantes connaissaient l'inconvénient de méthodes contraceptives, 72,91% des étudiantes avaient une attitude positive, 68,48% des étudiantes étaient prêtes et d'accord de conseiller leur ami sur l'usage de méthodes contraceptives,

Au Vu de ce qui précède, nous suggérons ce qui suit :

Ø Aux autorités de la santé :

- D'organiser une campagne de sensibilisation au profit de la population sur l'impact de la contraception moderne.

- D'organiser les formations sur les méthodes contraceptives à la communauté estudiantine pour éviter les grossesses précoces, non désirée et les infections sexuellement transmissibles;

Ø A la communauté :

- D'utiliser les méthodes contraceptives modernes pour éviter les grossesses précoces, non désirée et les IST.

- De collaborer avec le personnel de santé publique pour résoudre certains problèmes de santé sexuelle.

Ø Aux futurs chercheurs :

- D'approfondir ce sujet car nous ne prétendons pas terminer tous les problèmes lié à ce sujet.

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PARTIE ANNEXES

OUTILS DE COLLECTE DE DONNEES

Fiche d'enquête des étudiantes de l'Unikol face à la contraception moderne

Le présent questionnaire vous est adressé dans le cadre d'un travail de fin de cycle sur le thème: « connaissances, attitudes et pratiques des étudiantes de l'Unikol face à la contraception moderne». Il est strictement anonyme et son remplissage prend environ 15 minutes. Nos sincères remerciements pour votre franche collaboration.

Date de l'enquête.............../.............../............ Questionnaire

N°...............

I. Identification et caractéristiques socio démographiques

Q1) Age : ............................

Q2)Ethnie :.....................

Q3)Milieu de socialisation : ............................

Q4)Quartier :............

Q5)Etablissement :..................

Q6)Promotion : BAC 1 /___/ G2 /___/G3 /___/ L1 /___/ L2 /___/ autre à préciser : ..........

Q7) Statut matrimoniale : Mariée /__/ Union libre /__/ célibataire /__/ veuve /__/ divorcée /__/

II. Antécédents gynéco obstétriques et comportements sexuels

Q8)Avez-vous déjà eu des rapports sexuels ? Oui /__/ Non /__/ Si non passer à la Q12)

Q9)Avez-vous déjà eu une grossesse ? Oui /__/ Non /__/ Si non passer à la Q12)

Q10) Avez-vous déjà fait un avortement ? Oui /__/ Non /__/

Q11) Avez-vous déjà eu des enfants ? Oui /__/ Non /__/ Si non passer à la Q12)

III. Connaissance sur la contraception moderne

Q12) Avez-vous déjà entendu parler de méthode pour éviter une grossesse non désirée ? Oui

/__/ Non /__/ Si non passer à la Q36)

Q13) Quelle est votre source d'information sur la méthode pour éviter une grossesse non désirée ? 1. La Radio /___ / 2. La Télévision /___/ 3. Agent de santé /___ / 4. L'internet /___ / 4. École/___ / 5. Mère/___ / 6. Frère et soeurs/______ / 7 Père/___ / 8. Groupe de jeune /___ /

11. Conférence /___ / 12. Autre a précisé.................................................................

Q14) La contraception est sert ?

1. à avorter /__/ 2. À éviter une grossesse non désirée /__/ 3. À espacer les naissances /__/

4. à limiter les naissances /__/ 5. Autre à préciser.............................................. ..................

Q15) Par quelle méthode qu'on peut éviter une grossesse non désirée ?

1. Préservatif masculin /__/ 2. Pilules /__/ 3. Stérilisation féminine /__/ 4. DIU /__/ 5. Norplant /__/ 6. Traditionnelles /__/ 6. DMPA /__/ 7. Diaphragme et cape cervicale /__/ 8. L'anneau vaginal /__/ 9. Implant /__/ 10. Patch contraceptif /__/ 11. Contraceptif de lendemain /__/ 12. Vasectomie /__/ 13. Ligature tubaire /__/ 14. Spermicide /__/ 15. Calendrier /__/ 16. Collier compteur /__/ 17. Coite interrompu, /__/ 18. MAMA /__/ 19. Abstinence 20. MAMA /__/ 20.Injectables progestatives/__/ 22. Autres à préciser.............................................. ..................

Q16) Connaissez-vous les inconvénients de ce méthode ?

Oui/__/ Non/__/ Si non passer à la question Q18)

Q17) Si oui quels sont les inconvénients ?

1. elle peut réveiller les problèmes d'acné /__/

2. elle peut favoriser une prise de poids chez certaines femmes prédisposées, /__/

3. elle peut entraîner des troubles des règles (saignement entre les règles, /__/

4. absence des règles (Aménorrhée)/__/ 5. Cancers du col utérin /__/

Q18) Connaissez-vous les avantages de ces méthodes ?

Oui/__/ Non/__/ Si non passer à la question Q20)

Q19) Si oui quels sont ces avantages?

1. entraîne une réduction de la mortalité maternelle et infantile /___ /

2. une amélioration des conditions socio-économiques /___ /

3. une augmentation de la scolarisation des filles /___ /

III. Attitudes face à la contraception moderne

Q20) Pensez-vous que l'utilisation de méthode pour éviter une grossesse non désirée est avantageuse ? Oui /__/ non /__/

Q21) Pouvez-vous utiliser une méthode pour éviter une grossesse non désirée ? Oui /__/ Non /__/ Si non passer à la question Q23)

Q22) Si oui laquelle ? Inscrivez le numéro de la méthode en se réfèrent à la question Q15) /_ /

Q23) pensez-vous les conseiller à un ami ? Oui /__/ Non /__/

Q24) Quelle est votre opinion sur les méthodes pour éviter une grossesse non désirée ?

Favorable /_/ défavorable /_/

V. Pratique de la contraception

Q25) Avez-vous déjà utilisé dans le passé une méthode pour éviter une grossesse non désirée Oui /__/ Non /_/ Si non passer à la question Q27)

Q26) Laquelle? Inscrivez le numéro en se réfèrent à la question Q15) /___ /

Q27) savez-vous qu'il existe des endroits où on aide les femmes à éviter de tomber enceinte ? Oui /___ / Non /___ / Si non passer à la question Q29)

Q28) Y-allez-vous? Oui /___ / Non /___ / Si oui passer à la question Q30)

Q29) Souhaitez-vous vous y rendre? Oui /__/) Non /_/

Q30) Utilisez-vous actuellement une méthode pour éviter une grossesse non désirée ? Oui /__/

Non /__/ Si oui passer à la question Q35)

Q31) Qui vous l'avait proposé/conseillé pour la première fois vous aviez utilisé une méthode pour éviter de tomber enceinte? En se réfèrent à la question Q13) /___ /

Q32) Ou vous l'avez-vous procuré? 1. Boutique /___ / 2. ABBEF /___ / 3. Centre de santé (hôpital) /___ / 4. Pharmacie /___ / 5. Marcher 6. Autre à préciser.........................................

Q33) Avez-vous ressenti des effets secondaires (troubles) pendants l'application de cette méthode ? Oui/__/ Non/_ /

Q34) si Oui lesquelles ? Irritation/_/ Vertiges/_/ Nausées/_/ Prises de poids/_/ Aucun/_/

Q35) Donnez- les raisons pour lesquelles vous n'utilisez pas de méthodes de contraception

1. Ignorance /_/ 2. Virginité /_/ 3. Coutumes/traditions /_/ 4. Religion /_/

5. Parents /_/ 6. Partenaire ami(e)s /_/ 7. Autre à préciser.......................................................

Q36) Qu'est-ce-que vous préconisez pour promouvoir l'utilisation des méthodes pour éviter une grossesse non désirée aux étudiantes de l'UNIKOL ? 1. Cours structurés /_/

2. Sketchs à la télé /_/ 3. Autres à préciser .........

Q37) Quel commentaire avez-vous à faire par rapport à la contraception ?

...................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

TABLE DE MATIERES

EPIGRAPHE I

IN MOMORIUM II

DEDICACES III

REMERCIEMENTS IV

SIGLES ET ABREVIATIONS V

LISTE DES TABLEAUX VI

0. INTRODUCTION 1

0.1. Etat de la question 1

0.2. Problématiques 3

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

0.4. OBJECTIFS 5

0.4.1. Objectif général 5

0.4.2. Objectifs spécifiques 5

0.5 . Méthodes et techniques 5

O.6. Délimitation du travail 6

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA CONTRACEPTION 8

I.1. La contraception chez les jeunes 8

I.2. Les méthodes contraceptives modernes disponibles dans notre pays 8

I.2.1. Les méthodes de courte durée : 8

I.2.2. Les méthodes de longue durée : 8

I.3. Les méthodes naturelles 8

I.4. Les méthodes contraceptives traditionnelles 8

v La pilule 9

Les avantages de la pilule 10

Les effets secondaires dus à la pilule 11

CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'INSTITUTION 16

II.1. APERCU HISTORIQUE 16

II.2. MISSION, EMBLEME ET POUVOIR ORGANISATEUR 17

II.3. Statut juridique de l'Université de Kolwezi 19

II.4. Dénominations et localisation de l'Université de Kolwezi 19

II.5. Structure administrative, décisionnelle et organique 20

II.5.1. Structure administrative 20

a) Le Rectorat 20

b) Le Secrétariat Général Académique 21

c) Le Secrétariat Général Administratif 22

d) L'Administration du Budget 22

II.5.2. Structure décisionnelle 22

II.6. Organigramme Rectorat 24

II.7. Organigramme Secrétariat Général Académique 25

II.8. Organigramme Secrétariat Général Administratif 26

II.9. Organigramme administration du budget 27

CHAPITRE: III. APPROCHE METHODOLOGIQUE 28

III.1 Matériels et méthode 28

III.1.1 Matériels 28

III.2. type d'étude 28

III.2.1. Echantillonnage 28

III.3. Population d'étude 28

III.3.1 Taille de l'échantillon 28

III.3.2. Critère d'inclusion et d'exclusion 29

III.4. Technique de collecte des données 29

III.5. L'analyse des données 29

III.6. Variables d'étude 29

III.6.1. Variable dépendante : 29

III.6.2. Variables indépendantes : 29

III.7. Considération éthiques 30

III.8 Difficultés rencontrées 30

CHAPITRE IV : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS 31

IV.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES REPONDANTS 31

IV.2. ANTECEDENTS GYNECO OBSTETRIQUES ET COMPORTEMENT SEXUELS 35

Rapport sexuels 35

Grossesse 35

Avortement 36

Enfants 36

IV.3. CONNAISSANCES DES ETUDIANTES SUR LES METHODES CONTRACEPTIVES 37

Méthodes contraceptives 37

La source d'information 37

Signification de contraception 38

Méthode contraceptive 39

Inconvénients 39

Les inconvénients 40

Avantages 40

IV.4    ATTITUDES DES ENQUETES 41

Conseils 41

Opinion 42

III.    PRATIQUES DES ENQUETES 42

Les méthodes 43

Source d'approvisionnement 44

Réaction 45

Effets secondaires 45

Raisons 46

CHAPITRE V : DISCUSSION DES RESULTATS 47

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 50

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE 51

Fiche d'enquête des étudiantes de l'Unikol face à la contraception moderne 55






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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry