2.1.3.2-Services techniques,
administratifs et partenaires au développement
Avec la réorganisation des services municipaux, qui a
conduit au recrutement de plusieurs cadres techniques, la mairie de Cotonou
compte 6 directions traditionnelles auxquelles s'ajoute celle de la Police
Municipale. L'ensemble des directions est hiérarchisée en 59
services selon l'organigramme du 24 janvier 2017 qui anime aujourd'hui la vie
technique et y administrative de la commune avec l'appui des services
déconcentrés de l'Etat et des partenaires au développement
tels que la Banque Mondiale, l'Union Européenne, Programme des Nations
Unies (PNUD) , le Partenariat pour le Développement ( PDM) , l' Agence
Française pour le Développement ( AFD) , la coopération
néerlandaise ( SNV), l' agence Allemande de coopération
Internationale ( GIZ) , l'organisation des Nations Unies pour
l'éducation, la Science et la culture (UNESCO), etc..
2.1.3.3- Coopération
décentralisé
Par ailleurs à l'article 178 de la loi N° 97-029
du 15 janvier 1999, la Mairie de Cotonou entretien de bonnes relations de
coopération décentralisée avec plusieurs autres villes en
Afrique et ailleurs dans le monde. En effet, elle est jumelée depuis le
29 octobre 1986 avec la ville française de crédit ; le 127
juillet 1995 avec la ville américaine d'Atalanta ; le 23 Novembre
2001 avec la ville slovaque de Zilina... la ville de Cotonou est membres de
l'Association Internationale des Maires des métropoles partiellement ou
entièrement Francophones (AIMF), de l'Alliance Mondiale des Villes et de
l'union des villes africaines (UVA). A Cotonou abrite le siège du
partenariat pour le développement Municipal (PDM), la Maison des
Collectivités Locales (MCL) et la Mission de Décentralisation
(MD)
2.1.3.4- Population
La connaissance de la population est un baromètre de
développement ; et suivre son évolution permet d'anticiper
sur les services à offrir.
2.1.3.5-Historique du
peuplement
Cotonou a été créé en 1830 sur
l'initiative de Ghézo, illustre roi d'Abomey. Selon l'une des
légendes, « kutonou » signifierait
« lagune de la mort » en raison de sa situation du
carrefour du trafic des esclaves. a la fin du 19e siècle, la
ville de Cotonou s'est développée à partir de quelques
villages de pécheurs situés à l'est et à l'ouest de
la lagune .En 1868, le territoire de la ville a été
cédé à la France par le roi d'Abomey Glélé,
ce qui eu pour effet d'accélérer le processus de son
développement. A partir du noyau original de Toffins, la ville de
Cotonou s'est progressivement enrichie de toutes les ethnies du Bénin.
Certains quartiers en porte la marque, ainsi, Guincomey signifie,
« sur la terre des peuples de Guin », venues de Grand-Popo
et d'Agoué pour participer à la construction du Wharf de
Cotonou ; Xwlacodji désigne aussi la ville des Xwla. Aujourd'hui la
ville de Cotonou est devenue une représentation du Bénin en
miniature et sa croissance accélérée est en train de
donner naissance à une vaste »région
urbaine »genre mégalopolis allant de Porto-Novo ( à
l'est ) jusqu'à Ouidah (à l'ouest) , qui posera à terme un
problème majeur aux relations routières internationales entre le
Bénin et le Nigéria et le Togo, le Ghana et la
Côte-D'ivoire, dont les espaces côtiers déjà plus de
30millions de personnes et la plus grande de l'économie des pays du
Golfe du Bénin.
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