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La diplomatie congolaise face aux menaces de balkanisation et manœuvre d'occupation.


par Exode LUKOMBO BILU
Université Technologique Bel Campus - Licence en Relations Internationales 2017
  

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E. Sous la période la Reconstruction nationale de Joseph KABILA (2001 à 2003)

Les principes ci-dessous guidèrent l'action extérieure de la RDC :

Ø le bon voisinage ;

Ø la vocation africaine ;

Ø l'ouverture au monde ;

Ø la coopération mutuelle avantageuse ;

Ø le règlement pacifique des différends ;

Ø le non-recours à la force ;

Ø le respect de l'intégrité territoriale, de l'indépendance politique des Etats et de la souveraineté internationale ;

Ø le respect des frontières héritées de la colonisation.

F. Sous la période du partage du pouvoir (2003 à 2006)

C'est la continuité des principes de la politique extérieure de la RDC sous la période de la reconstruction nationale du Président Joseph KABILA KABANGE.

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G. Sous la troisième République (depuis 2006)

C'est la diplomatie du développement, celle qui se veut agissante et doit concourir au développement de la République. C'est la continuité dans une perspective dynamique. Nous retenons les principes essentiels tels :

Ø le bon voisinage ;

Ø la coopération mutuelle ;

Ø la vocation africaine ;

Ø le respect des frontières héritées de la colonisation ;

Ø le non-recours à la force ;

Ø le respect de l'intégrité territoriale.

Paragraphe 4. Les objectifs et la mise en oeuvre de la Politique Extérieure de la RDC.

Contrairement à l'époque de la deuxième République om les objectifs de la politique extérieure de la étaient clairs et définis sur base d'un environnement stable ; aujourd'hui, ces objectifs sont plutôt flous car l'environnement géopolitique de la RDC est incertain, les ressources allouées à la défense du pays sont moins importantes. La seule certitude pour la RDC reste de sa position comme grand pôle de développement situé au coeur de l'Afrique.

Cette hypothèse est soutenue par les analystes politiques nationaux et internationaux qui témoignent que la RDC a besoin d'une reforme au sein du service de l'Etat. Cela s'affirme par les expressions de Monsieur Thierry KIANGA dans sa dissertation de master en Relations Internationales :

« Il faut noter que la RDC n'a pas plus de moitié des ambassades au nombre des Etats au monde. Contrairement à une politique de réduction des missions diplomatiques, qui parait une mauvaise approche au seuil de la

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reconstruction nationale, avec conséquence d'éloigner, de plus en plus, le Congo du cercle des Affaires internationales... Son passage de la représentation diplomatique traditionnelle à la diplomatie du développement, qui exige la coopération, deviendra sans doute un long chemin et peu réalisable. La diplomatie congolaise doit néanmoins être plus active, partout et présente, plus opérationnelle pour gagner des amis sur la scène internationale. Cette politique doit être guidée par un grand objectif, celui d'adapter ses actions de coopération aux besoins dont le Congo ne cesse de convoiter : la sécurité, la stabilité, la paix et le développement».

La politique extérieure de la RDC doit viser premièrement dans ses objectifs la recherche de la puissance régionale, de la sécurité, de la souveraineté nationale, de l'accroissement de la prospérité économique du pays, la promotion de l'unité nationale. Ces objectifs devront conduire la diplomatie congolaise à promouvoir la stabilité nationale et promouvoir la paix avec ses voisins.

Cependant, les difficultés de mise en oeuvre de la politique extérieure de la RDC se manifestent du fait que la RDC n'a pas connu de ses principes traditionnels une application rationnelle en raison de plusieurs facteurs qui bloquent son administration. Ils sont d'ordres politique, coopératif et Administratif.

a. Les facteurs d'ordre politique

Certains problèmes qui se posent à ce niveau sont notamment :

Ø la multiplicité de centres de décisions en matière de gestion de la politique extérieure ;

Ø les interférences des autres ministères et services techniques dans la conduite de sa diplomatie ;

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Ø le fusionnement des foyers d'intérêts particuliers au mépris de l'intérêt supérieur de la nation, etc.

b. Les facteurs d'ordre de la coopération

Les problèmes qui se posent dans ce domaine sont :

Ø la mauvaise gestion des ressources destinées aux projets de développement ;

Ø le manque de coopération dans la représentation des requêtes de financement et de célérité dans le traitement des décisions par les ministres et services techniques ;

Ø le choix de projets de coopération qui ne cadrent pas avec les objectifs de développement du pays ;

Ø les mauvais choix de priorités, etc.

c. Les facteurs d'ordre administratif

La diplomatie congolaise souffre de certains mots d'ordre administratif :

Ø la mégestion des missions diplomatiques exacerbées par l'impunité ;

Ø l'absence des moyens de communication et de télécommunication entre l'administration centrale et les missions diplomatiques ;

Ø la démotivation des agents diplomatiques, etc.

En définitive, nous pensons que les acteurs de la politique extérieure doivent tenir compte de ces facteurs qui bloquent la mise en oeuvre de sa diplomatie pour l'améliorer au processus d'élaboration dans sa préparation au niveau des Ministères des Affaires Etrangères et de la coopération internationale d'où elle dispose des services généraux ou spécialisés qui les permettent d'étudier les dossiers des affaires courantes, de suivre les négociations en cours, de préparer les décisions à prendre.

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Ces acteurs doivent ensuite tenir compte du rôle de l'armée dans l'élaboration de la politique extérieure par des accords militaires dignes, de plans de guerre, de l'armement moderne, par l'information ou les renseignements militaire dans sa diplomatie pour harmoniser la prise d'une bonne décision de la politique extérieure à mener.

Ils doivent enfin assurer le contrôle de cette politique extérieure par le parlement (l'assemblée nationale), l'opinion publique, les groupes de pressions nationaux et internationaux.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle