xv. c.
Caractéristiques des parents
Elles sont d'ordre socioculturel et économique (niveau
d'instruction, milieu de socialisation, religion et activité
économique pour la mère, activité économique et
instruction pour le conjoint). Ces caractéristiques déterminent
les pratiques de la mère en matière d'hygiène, de
santé, de nutrition à l'égard de l'enfant et de
planification familiale.
xvi. d. Comportement de la mère en matière de
planification familiale
C'est le fait pour une femme de recourir ou non à la
planification familiale. Comme nous l'avions déjà noté la
planification familiale définie l'ensemble des moyens qui concourent au
contrôle des naissances, dans le but de permettre aux femmes et donc aux
familles de choisir à quel moment elles auront un enfant. Dans notre étude,
nous nous intéresserons uniquement à l'aspect santé de la
reproduction et plus particulièrement celle des enfants de moins d'un
an. En d'autres termes, nous recherchons la contribution de la planification
familiale des femmes dans la lutte pour la survie infantile. Elle sera saisie
à travers l'utilisation des méthodes contraceptives moderne par
les femmes. Notons cependant que l'utilisation des méthodes
contraceptive moderne par une femme ne doit pas être assimilée
à la planification familiale puisque ces méthodes peuvent
être utilisées dans le but de prévenir les maladies
sexuellement transmissibles et non pour la planification familiale.
Néanmoins, en l'absence d'autres variables rendant compte de la
planification familiale, la contraception peut bien approximer le
phénomène.
xvii. e. Comportements
procréateurs
Ces sont les facteurs directement liés à la
grossesse, tels que l'âge de la mère à l'accouchement, la
parité atteinte ou rang de naissance (pour l'enfant index) et
l'intervalle entre naissances. Ce sont ces facteurs qui médiatisent
l'action de la P.F sur la survie infantile. Ces derniers peuvent à leurs
tours influencer les comportements sanitaires et nutritionnels (et vice versa)
et agir sur l'état sanitaire de l'enfant dans la mesure où par
exemple une femme ayant déjà une parité
élevée, si elle n'a jamais eu de complications au cours des
naissances précédentes et que tous ses enfants sont toujours en
vie, peut négliger les suivis médicaux (grossesse ou
accouchement), c'est-à-dire qu'elle aura plus tendance à se fier
de son expérience. Inversement la durée d'allaitement au sein
allonge l'intervalle intergénésique pour l'enfant suivant.
f. Comportements
sanitaires et nutritionnels
Il s'agit des comportements de la mère en
matière d'hygiène, de santé et de nutrition
vis-à-vis de son enfant. Ils désignent les attitudes des
mères face aux soins de santé pendant la grossesse et
l'accouchement et après l'accouchement. Ces pratiques sont de deux
ordres : soins préventifs et soins curatifs.
Les soins préventifs
désignent les visites prénatales, le lieu et l'assistance
à l'accouchement, la nutrition de la mère pendant la grossesse et
de l'enfant, l'allaitement au sein et la vaccination ; alors que les
soins curatifs sont les soins médicaux
apportés à l'enfant malade. Faute de données, nous ne
retiendrons que les visites prénatales, le lieu d'accouchement,
l'assistance à l'accouchement, la taille de l'enfant à la
naissance et la vaccination. La taille de l'enfant à la naissance
servira, en l'absence du poids de celui-ci à la naissance, de celui de
la mère pendant la grossesse et des mesures anthropométriques,
à saisir les comportements nutritionnels de la mère pendant la
grossesse.
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