SIGLES ET ABREVIATIONS
BCC : Banque Centre du Congo
BCDC : Banque Commerciale du Congo
CDF : Congo Democratic Franc
USD : United States Dollar
OP.CIT : Opus Citatum
P. : Page
PME : Petite et Moyen Entreprise
RL : Ratio de Liquidité
ROS : Ratio de Solvabilité
RDC : République Démocratique du Congo
[VI]
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
Tableau n° 1: Total Actif du bilan (capitaux propres) de
la BCDC 46
Tableau n° 2 : Dépôts à la BCDC de
2010 à 2018 .46
Tableau n° 3 : Produit Net Bancaire de la BCDC de 2008
à 2017 49
Tableau n°4 : Résultat net (après
impôt) de la BCDC de 2018 à 2018 ..51
Tableau n°5 : Ratio de solvabilité de la BCDC de
2010 à 2018 52
Tableau n°6 : Crédits à décaissement
et résultat net de la BCDC de 2010 à 2018 55
Tableau 7 : Résultat obtenu après transformation
en dollar 55
Tableau 8 : Analyse du Ratio de Solvabilité 58
Tableau 9 : Analyse du Ratio de Liquidité .60
Graphique n° 1: Evolution des capitaux propres 47
Graphique n° 2: Evolution des dépôts
reçus 48
Graphique N° 3: Evolution du Produit Net Bancaire 50
Graphique n°4 : Evolution du Résultat net .52
Graphique n°5 : Evolution du Ration de solvabilité
...53
Graphique 6 : Appréciation de la rentabilité
56
Graphique 7 Evolution de dépôt crédit et
capitaux propre ..59
Graphique n°8 : Evolution du Ration de solvabilité
59
Graphique 9 Analyse de l'évolution dépôt
reçus et crédit accorde 61
Graphique 10 Analyse du Ratio de Liquidité ...61
[1]
INTRODUCTION
1. Etat de la question
Le secteur bancaire congolais, un des plus importants de la
sous-région de pays de grand Lacs, connait une expansion jamais
vécu depuis des décennies, à une taille croissante en
nombre de banques. Cette augmentation accélère la concurrence
entre ces institutions bancaires qui sont à ces jours au nombre de
dix-neuf d'une part et d'autre part entre ces institutions bancaires et les
institutions de micro-finances qui s'élèvent à un nombre
bien croissant. Ainsi, pour faire face à cette concurrence, toutes ces
institutions bancaires cherchent à maintenir ou accroître leurs
rentabilités et leurs parts de marché par diverses
stratégies qu'elles mettent en place, entre autres la diversification de
leurs produits et activités.
En outre, le métier traditionnel de la banque reste le
même, celui d'apprécier les risques de manière à
financer, notamment aux moyens des dépôts collectés
auprès de la clientèle, les agents économiques à
besoin de financement dont les entreprises. Ceci étant, la banque se
doit de distribuer le crédit aux entreprises et aux particuliers. Cette
activité est essentiellement un exercice d'analyse des risques et de la
situation financière présente et future de l'entreprise demandeur
de ce service que le crédit. Le risque en cours par la banque doit
être de ce fait inclus dans la tarification.
En effet, l'activité d'octroi de crédit met la
banque en risque de contrepartie (ou risque de crédit) car le risque ne
peut être perçu de façon intégrale. De plus, depuis
de très nombreuses années, le risque de crédit est l'une
des causes majeures de la volatilité des résultats des
entreprises et des institutions financières. Tout crédit comporte
le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou
bien seulement un remboursement « particuliers » à
l'échéance par exemple. Comme toute entreprise, un
établissement de crédit est exposé à une multitude
de risques qui peuvent entraîner sa défaillance et sa faillite,
dû à l'octroi de crédit.
Par conséquent, faire face à cette situation
omniprésente reste une préoccupation quotidienne pour chaque
institution financière, qui développe sa propre stratégie
de gestion des risques et de la bonne gestion du portefeuille qu'elle alloue au
crédit bancaire.
[2]
De la manière dont nous orientons nos investigations.
L'état de question est une étape importante du fait qu'elle
permet au chercheur dans l'élaboration de son travail, de
répertorier les travaux scientifiques antérieurs relatif au sujet
de son étude pour se situer par rapport au secteur de la recherche.
Certains auteurs ont attiré notre attention, il s'agit de :
? Dans son mémoire de Master intitulé les
critères essentiels d'octroi des crédits bancaires, AKPO
Germain1 estime que le crédit bancaire est un contrat
financier qui met en relation un prêteur (banque) qui est en
excédent de liquidité et un emprunteur (client) qui est en
déficit de liquidité sur un marché financier. Ce
financement peut s'effectuer de façon directe ou de façon
indirecte dans le respect d'un certain nombre de critères et conditions
propres aux banques.
? CESAIRE Aimé TCHUMKAM2 qui a
effectué une recherche sur « l'analyse des déterminants de
l'octroi des crédits bancaires aux entreprises ». Il a conclu que
la présentation d'une garantie et la fiabilité des informations
financières sont les facteurs augmentant aux entreprises les chances
d'accéder aux crédits bancaires.
? EDIGHOFFER J.R., dans son ouvrage : «
Crédit management : prévention et gestion des risques
d'impayés dans l'entreprise », analyse les méthodes
utilisées pour faire face aux risques crédit. Parmi ces
méthodes, il y a le diagnostic financier mais aussi des méthodes
sophistiquées destinées à la gestion du risque
crédit dont la méthode du scoring. Celle-ci
synthétise un ensemble de ratios pour parvenir à un indicateur
unique permettant de distinguer d'avance les entreprises saines des entreprises
défaillantes3.
? HOUNDETE SERGE4 qui aborde le sujet dans son
mémoire intitulé politique des crédits dans une
institution de micro finance et apporte sa contribution à une meilleure
compréhension aux divers crédits octroyés, aux conditions
difficiles dans l'obtention de crédit ainsi qu'aux limites
imposées par les Institutions de Micro Finance
1 AKPO.G., les critères essentiels
d'octroi des crédits bancaires, Mémoire master 2,
Université Intercontinentale Libre, Abidjan, 2008.
2 CESAIRE. A., Mémoire : Analyse des
déterminants d'octroi du crédit bancaire aux entreprises.
2003.
3 EDIGHOFFER. J.R., Crédit management :
prévention et gestion des risques d'impayés dans
l'entreprise, éd. Nathan, 1993, P. 47.
4 HUNDETE. S., Politique des crédits
dans une institution de micro finance, Mémoire master 2, CEPIB
Formation, Bénin, 2008.
[3]
? MABI MULUMBA qui estime dans son ouvrage que les banques
congolaises (Zaïroise) n'ont pas joué pleinement leur rôle
dans l'économie nationale d'une part et d'autre part elles sont
prêtes à s'intégrer dans une politique d'ensemble du
financement, d'autant plus volontaire qu'elle nourrit des larges encaisses
oisives5.
? MBAMBU LUBULANJI 6 John qui a fait un travail sur
: et il est arrivé à la conclusion que la relance du
système bancaire présente un impact positif sur la vie des PME,
dans la mesure où les crédits que les banques octroient aux PME
ont pour effet, l'accroissement des recettes d'exploitation et du
développement de ces recettes.
Par rapport à ces auteurs, notre étude porte sur
l'analyse de l'impact de la politique d'octroi de crédit sur la
rentabilité bancaire.
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