IV-2-1- Protocole d'échantillonnage
IV-2-1-1- Localisation et sélection des
parcelles
Les six (06) sites d'étude sont identifiés lors
des prospections préliminaires avec l'aide de la population locale, plus
particulièrement de notre guide local. Le choix de chacun dépend
de la topographie et de l'occupation du sol ; en fait ce sont les mêmes
sites que pour l'étude du sol.
IV-2-1-2- Dimension et formes d'unités
Nombreux sont les auteurs qui ont proposé les
dimensions et formes d'unités d'inventaires, tels que PERRIER DE LA
BATHIE (1921), MORAT (1973), THOMASSON (1982). Nous avons adopté pour
cette étude la méthode de transect de DUVIGNEAUD,
délimité à l'aide d'une ficelle sur une longueur de 100m
et une largeur de 10m. Mais compte tenu des difficultés pendant
l'installation des dispositifs de relevé, le transect discontinu est
appliqué, qui consiste à le découper en 10 segments de
10m. Nous avons objectivement choisi les placettes de dimension 10mx10m afin de
connaître toutes les espèces de plantes sur chaque relevé
de sol.
IV-2-1-3- Recensement des espèces proprement dit
L'inventaire floristique consiste à observer et noter
sur une fiche toutes les espèces végétales, ligneuses et
herbacées, présentes par placette. On a pris comme
paramètre de mesure la présence/absence des espèces.
IV-2-2- Observation in situ et détermination des
espèces
Sur terrain, les noms vernaculaires selon le guide sont
notés. Des échantillons ou herbiers sont récoltés
et numérotés pour identification taxonomique et
systématique après chaque terrain. Les échantillons
récoltés doivent être manipulés soigneusement afin
d'éviter leur détérioration. Chacun comporte les parties
indicatrices de l'espèce, notamment, les feuilles, les fleurs et le
fruit (BAUDRY, 1999), pour faciliter son identification (BELOULA ABDELHAMID,
2008). En outre, nous avons décrit sur le terrain au moment de
l'inventaire tout ce qui semble essentiel et qui aide facilement à
trouver le nom de la plante.
La détermination des espèces n'est pas du tout
aisée. En effet, nous avons eu recours à l'utilisation de
plusieurs ouvrages, comme Flore générique des arbres de
Madagascar
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de SCHATZ (2001) ; Introduction à l'étude de
la flore forestière de Madagascar de CAPURON (1957) ; Les
principales plantes des jachères et des adventices des cultures à
Madagascar d'HUSSON et al. (2010) ; ainsi que des mémoires.
IV-3- METHODE D'ANALYSE DES DONNEES FLORISTIQUES
IV-3-1- Fréquence relative
Selon CURTIS et MACHINTOSH (1959), la fréquence d'une
espèce est égale au nombre d'apparitions de cette espèce
sur la surface d'inventaire. La fréquence relative d'une espèce
se calcule par le rapport de fréquence relative d'une espèce
à la somme des fréquences de toutes les espèces dans
l'échantillonnage. Elle s'exprime en pourcentage.
Fréquence relative d'une espèce=
|
Fréquence d'une espèce
|
x 100
|
|
Somme des fréquences de toutes les espèces
GUINOCHET (1973) a défini les classes de présence
suivantes : I: Espèce présente dans 1 à 20% des
relevés,
II : Espèce présente dans 21 à 40% des
relevés,
III: Espèce présente dans 41 à 60% des
relevés,
IV: Espèce présente dans 61 à 80% des
relevés,
V: Espèce présente dans 81 à 100% des
relevés.
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