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Accords politiques en RDC. Enjeux, acteurs et défis sur l'accord de la saint Sylvestre.


par Djodjo Mayele mutanda
Université de Kinshasa - Licence 2019
  

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2.1.2. Acteurs signataires de l'accord

L'accord de la Saint-Sylvestre avait réussi à réunir toutes les grandes tendances politiques du pays. Voici comment ils se composaient :

? Les signataires et les non signataires de l'Accord du 18 octobre 2016 avec leurs composantes respectives : la Majorité présidentielle, l'Opposition politique, l'Opposition républicaine et la Société civile signataires de l'Accord du 18 octobre d'une part, et le Rassemblement, le Front pour le Respect de la Constitution et la Société civile non- signataires dudit Accord, d'autre part.


·
· De la majorité au pouvoir

La majorité au pouvoir se forme de la classe dirigeante, c'est-a-dire ce qui sont aux affaires à la gestion de la chose public "res publica". Lors de la signature de l'A.S.S la majorité au pouvoir était archi dominée par le PPRD parti du président de la république de l'époque monsieur Joseph Kabila et autour de lui plusieurs partis alliés formant la majorité présidentielle.

Voici les noms des acteurs politiques du côté de la majorité au pouvoir, signataires de l'A.S.S :

> Monsieur Alexis THAMBWE -MWAMBA

> Monsieur Emmanuel RAMAZANI SHADARI

> Monsieur Adolphe LUMANU MULENDA BWANA N'SEFU

> Monsieur Martin KABWELULU

> Monsieur Lambert MENDE OMALANGA

> Monsieur Norbert NKULU MITUMBA KILOMBO

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C'est qu'il faudra retenir est que la majorité au pouvoir signataire de l'A.S.S était bien structurée, bien organisée. Elle tournée autour d'une personne qui était Monsieur Joseph KABILA, d'ou une forme de théocratie. Avec des grands stratèges, et plusieurs grands nom de la scène politique, ils avaient encore réussie la prorogation de la date de l'organisation des élections de 2017 tel que prévue par l'accord à 2018.

? De l'Opposition politique

Elle fait allusion à ceux qui ne sont pas à la gestion directe de l'Etat, dans d'autre cieux, au sein des démocraties assissent elle a droit de former un gouvernement et elle contrôle les actions de ceux qui sont au pouvoir. Hélas cette logique ne pas appliquer en RDC.

Contrairement à la majorité qui tournée autour d'une personne, au sein de l'opposition il y avait divers tendances entre autres : l'opposition signataire de l'accord de la cité de l'OUA, l'opposition républicaine, le front pour le respect de constitution et le rassemblement des forces sociales et politiques.

§1. De l'opposition signataire de l'accord de la cité de l'OUA (Opposition dite tempérée)

Cette franche de l'opposition était participative dans le double round des négociations dont le premier était traité d'un manque d'incluvité et céda la place au second de la CENCO. Cette franche de l'opposition était tempérée c'est à dire favorable a négocié pour le prolongement du mandat de Monsieur Kabila. Avec le chef de fil Vital Kamerhe (UNC), d'autre grand comme Jose Makila (ATD), Samy Badibanga etc....

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Voici les signataires du côté de cette franche :

> Monsieur Vital KAMERHE

> Monsieur Florentin MOKONDA BONZA > Monsieur Azarias RUBERWA MANYWA > Monsieur Jean Lucien BUSSA

> Monsieur José MAKILA SUMANDA

> Monsieur Stève MBIKAYI MABULUKI

Cette franche de l'opposition était un peu réticent vu le poids politique du Rassop et du FRC, il se voyait perdant, d'où la justification de cette réticence, le constat était fait lors même de la signature. Si les autres parties prenantes avaient pu signer le jour même de la fin des négociations, certains animateurs de l'OPSA avaient posé leurs signatures vers la fin du mois de janvier.

§2. Du Rassemblement des forces sociales et politiques (Opposition dite radicale)

Cette structure était une plate-forme politique de l'opposition créait peu avant la fin du délai constitutionnel du mandat des acteurs au pouvoir, radicale a toute prolongation du mandat du Président Joseph KABILA, elle avait pu boycotter la première négociation de la cité avec le Togolais Eden Kodjo comme facilitateur.

Regroupant en son sein plusieurs forces politiques entre autres l'UDPS, Le G7 (les fils prodigues de la majorité), le FONUS, ECIDE et tant d'autres forces. Cette plane était devenue le fer de lance de l'opposition dite radicale.

Lors de la signature de l'accord toutes ses forces politiques étaient réunis et conduis sous l'égide de Monsieur Etienne TSHISEKEDI figure emblématique du Pays et de l'opposition mais représenté par son fils Félix Tshisekedi.

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Voici les noms des acteurs signataires :

> Monsieur Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO

> Monsieur Valentin MUBAKE NOMBI

> Monsieur Christophe LUTUNDULA APALA

> Monsieur Gilbert KANKONDE NKASHAMA

> Monsieur Jean -Marc KABUND-A-KABUND

> Monsieur Joseph OLENGHANKOY MUKUNDJI

> Monsieur Martin FAYULU MADIDI

> Monsieur Delly SESANGA HIPUNGU

> Monsieur Didier MOLISHO SADI

> Monsieur Jean -Pierre LISANGA BONGANGA

> Monsieur Olivier KAMITATU ETSU

En effet, la mort de monsieur TSHISEKEDI entraina un émiettement de cette plate-forme. Nous avons pu apercevoir le RASSOP/OLENGA NKOY et le RASSOP/TSHISEKEDI FELIX. Cet émiettement créant une cacophonie au sein de la structure car la majorité au pouvoir devait chercher avec quelle franche il fallait négocier. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres dit-on, La majorité profitant de cette situation de dissension et continuant les négociations avec la franche d'OLENGA NKOY.

C'est avec cette franche que nous aurons la formation du gouvernement dont le premier ministre Bruno Tshibala y été.

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§3. Front commun pour le respect de la constitution

Plateforme lancée par la secrétaire générale du MLC Eve Bazaide, dans le souci de barrer la route à toute violation de la Constitution. Former de 46 partis politiques et une trentaine d'organisations de la société civile. Ce front anti Kabila entendait faire respecter la loi fondamentale. Il dénonçait l'accord de la cité de l'OUA, fustigé le chef de l'Etat et lui accusé d'être responsable de la crise. Il conteste le monopole d'expertise au président de la CENI et plaidait pour une solution technique.

Non participateur au premier dialogue, le FRC était parmi le cador de l'A.S.S., il vont occuper le poste du vice de la CNSA, par le biais de maitre Jérôme Lumona Ndubu, rapporteur général, cependant malgré ce poste le front était toujours dans sa position d'hausser le ton, il avait pris part à la marche pacifique organisée par le comité laïc de coordination de l'église Catholique prévue le 31 décembre 2017, en raison du blocage politique et d'autres manifestations politiques pour revendiquer le retour de l'ordre constitutionnel.

Voici les noms de signatures pour FRC :

? Madame Eve BAZAIBA MASUDI

? Monsieur Jacques LUNGUANA MATUMONA ? Monsieur Alexis LENGA WALENGA

§4. De l'Opposition républicaine

Une opposition tempérée, modérée, tendant un moment vers la majorité, jouant une politique à double revers. Avec des leaders connus aussi de la scène politique congolaise comme le doyen KENGO WA DONGO.

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Lors de la signature de l'ASS un seul représentant pour son compte il s'agissait de :

? Monsieur Michel BONGONGO IKOLI NDOMBO

? De la société civile

Par sa définition la société civile désigne l'ensemble des associations à caractère non gouvernemental et à but non lucratif qui agissent comme groupes de pression pour influencer les politiques gouvernementales dans un sens favorables aux intérêts de ceux qu'elles représentent.

Il s'agit donc de l'auto-organisation de la société, en dehors du ou parallèlement au cadre institutionnel, politique, administratif ou commercial. Avant d'être une notion de la science politique, elle est une expression juridique désignant une forme de société ou d'organisation dont l'objet, strictement civil, relève du droit civil et des juridictions civiles.

En RDC la société civile est compose, des ONG, des confessions religieuses, des ASBL, des Associations et organisations à divers thématique.

Deux tendances sont signalées aussi Du côté de cette société civile, ceux qui avait signé le Premier accord celui de la cité de l'OUA et ceux qui avait signé celui de la saint sylvestre.

Voici la liste exhaustive des signataires de l'Ass. du côté de la société

civile :

? Madame Maguy KIALA BOLENGA

? Monsieur Georges KAPIAMBA KAPIAMBA ? Monsieur Christopher NGOY MUTAMBA

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? Madame Marie -Madeleine KALALA NGOY MONGI ? Monseigneur Jean -Luc KUYE-NDONDO

Souvent ce que nous avons pu déplorer avec notre société civile est que certains acteurs deviennent instrumentaliser par les acteurs politiques, d'autres deviennent même leurs acolytes, ce qui est nuisible pour l'Etat ou travail même pour le pouvoir en place, la présidence de la CENI doit illustre nos propos.

§1. De la CENCO

La conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) est l'organisation qui rassemble les prélats de la hiérarchie catholique en RDC. Approuvée par Vatican depuis 1962.

Elle est responsable des normes liturgiques et des tâches administratives ecclésiastiques. Elle reçoit son autorité de la loi ecclésiastique et des mandats particuliers.

Vu la situation d'ambiguïté qui prévalait en 2016 autour du processus électoral, l'échec de l'accord de la cite de l'OUA, l'église catholique par le biais de la CENCO va accepter de conduire un nouveau dialogue qui débourra à un accord le 31 décembre 2016.

La CENCO avait réussi son premier coup celui de trouver un consensus au sein des protagonistes. Avec les arrangements particuliers la CENCO n'avait pas pu cette fois trouvé un Consensus, vu la mort de Monsieur Tshisekedi qui envenimait les dissensions. Mais que cela ne tienne la grande réussir de la CENCO s'était celui d'éviter le bain de sang.

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Voici le nom des prélats qui ont apposé leur signature à cet accord :

? Le Président de la CENCO : Marcel UTEMBI TAPA Archevêque de Kisangani

? Vice-Président de la CENCO : Fridolin AMBONGO de Mbandaka

§2. Des défis

Les défis de l'accord de la saint sylvestre sont élucidés de la manière

suivante :

2.1. Du problème d'ordre temporaire

Nul n'ignore que la RDC ne disposait pas de moyens nécessaires pour organiser les élections. Aussi, la mission principale de ce gouvernement aurait dû être celle de réunir les moyens financiers pour permettre l'organisation de ces élections dans le délai conventionnel, à savoir au plus tard en décembre 2017, mais hélas, ce délai était dépasser.

2.2. La désignation de la personne pour l'exercice des fonctions de Premier ministre pendant la période préélectorale et électorale

L'Accord de la Saint Sylvestre prévoyait que le premier ministre soit présenté par le Rassemblement et nommé par le Président de la République (Accord du 31 décembre 2016, III.3.1, §3). Il ne s'agissait pas d'une proposition qui laisserait au Président la liberté de la suivre ou de ne pas la suivre.

La présentation ne laisse aucune marge de manoeuvre au Président de la République. En rigueur des termes, la présentation est une désignation matérielle qui n'a pas besoin de ratification, mais plutôt d'une formalisation par l'acte de nomination.

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Le Rassemblement auquel échoit ce poste demande que le président Kabila entérine purement et simplement la nomination de son candidat, probablement Félix Tshisekedi, le fils d'Étienne Tshisekedi. En face, la MP demande qu'une liste de cinq noms soit soumise au Président pour qu'il y puise le nom qui lui semble le plus acceptable.

Le Premier ministre a été nommé en la personne de Bruno Tshibala. Néanmoins, la procédure ayant abouti à cette nomination violait aussi bien l'Accord que la Constitution de la République. Contrairement à l'Accord de la Saint-Sylvestre qui prévoit que le Premier ministre soit présenté par le Rassemblement, il est issu d'une frange dissidente de celui-ci.

Contrairement à la Constitution qui, en son article 78 al. 1er , in limine, dispose que "le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci", le premier ministre a été désigné en dehors de cette majorité. En conséquence, la nomination du premier ministre s'inscrit dans la para conventionalité et dans la para constitutionnalité.

Quoiqu'il en soit, le Premier ministre nommé avait formé un gouvernement qui était opérationnel. Ce gouvernement était constitué en vertu de l'Accord de la saint sylvestre. Selon la liste rendue publique le 10 mai 2017, le gouvernement comptait 59 membres, y compris Bruno Tshibala lui-même, sans compter le personnel des différents cabinets.

2.3. De la nomination du président de la CNSA

Il a fallu d'abord que le Rassemblement s'accorde sur le nom du président de son Comité des sages, puisque le titulaire de cette dernière fonction était automatiquement celui de l'autre. Mais avec la mort de Monsieur Etienne

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Tshisekedi le RASOP connaitra un émiettement en deux nouvelle tendance, ceux qui ont choisi de rester sous la houlette de pierre Numbi comme le président du conseil de sage et ceux qui ont opté de suivre Olenga nkoy comme président aussi. Suite à cette cacophonie, la majorité présidentiel va opter de continuer les négociations avec le RASOP Olenga Nkoy, qui deviendra président de la CNSA.

2.4. Le financement des opérations et la logistique électorale

La réussite d'un processus électoral dépend de plusieurs facteurs. Les plus déterminant d'entre eux sont notamment le financement des opérations et la logistique électorale dont le budget global a été évalué à un peu plus de 1.200.000$. Très grands et forts, le coût des élections ainsi que la charge logistique qu'elles exigent demeurent des défis énormes à relever dans le contexte de récession économique. Ces défis ne relèvent nullement de la pure théorie ni de la politique politicienne. Il s'agit des questions qui relèvent de la technique électorale pure.

Les élections ont un coût. Puisqu'elles relèvent du domaine de la souveraineté de l'Etat, leur financement est aussi principalement à la charge de l'Etat. Face aux difficultés de trésorerie que rencontre le gouvernement congolais, la Communauté internationale a accepté de financer les élections congolaises en vue d'apporter sa contribution à la recherche de la solution à la nouvelle crise de légitimité. C'est dans cette perspective que, outre l'apport financier des partenaires sous la gestion du PNUD, la résolution 2277 énonce l'appui logistique de la MONUSCO en faveur du processus électoral.

Cependant, il est observé que depuis le début du processus électoral, cette énonciation semble avoir été mal comprise, moins bien interprétée et même politisée.

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En ce qui concerne l'appui du Gouvernement congolais au processus électoral, le budget tri-annuel fixé à un peu plus de 1.200.000$ semble colossal. Du plan de décaissement convenu avec le Gouvernement, le Premier ministre de l'époque n'a pu tenir des promesses. Au lieu de 600.000.000 $ pour 2015-2016, il avait réussi à mobiliser 300.000.000 $ et le premier décaisse- ment est intervenu en février 2016, en monnaie locale au taux de 900 CDF/1$ et ce décaissement n'a pas été suivi par d'autres jusqu'à ces jours46 .

Tandis qu'en ce qui concerne l'appui logistique aux opérations, le Gouvernement congolais a mis à la disposition de la CENI deux avions Cargo, 50 camions et 70 hors-bords qui ont facilité le déploiement du matériel destiné à l'enregistrement des électeurs. L'appui de la MONUSCO est intervenu avec un peu de retard.

Ce qui n'a pas manqué d'avoir un impact sur la planification électorale47 . C'est ainsi que, par exemple, à Mbandaka et à Kalemie, la CENI a dû retirer les matériels qui attendaient le dé- ploiement dans les entrepôts de la MONUSCO pour procéder seule à cette opération.

Cependant, pour la réussite de ce processus, plusieurs contraintes sont à prendre en compte dans ce domaine. L'option politique adoptée par les parties prenantes au dialogue d'organiser trois scrutins en une seule séquence ne manque pas d'impact sur les besoins électoraux en termes financiers et logistiques48.

46 Voir adresse du Président de la CENI à l'intention des acteurs de la Société civile, Kinshasa, Hôtel la Prunelle, le 9 janvier 2017

47 Adresse du Président de la CENI, op. cit

48 Par exemple, en 2006, la CENI disposait de 80 avions parmi lesquels 32 hélicoptères permanents. Ce qui avait favorisé la tenue acceptable des scrutins sans énormes difficultés. Aujourd'hui, elle n'a que deux avions.

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Il faut dès lors procéder à la mobilisation des fonds et des propositions claires et certaines en termes d'appui logistique du processus électoral par la Communauté internationale en vue de la tenue des élections dans les délais requis tout en recherchant des solutions pour réduire le coût de celles-ci. Dans la foulée, la possibilité de financement citoyen des élections n'est pas à exclure.

Avoir le fonds c'est une chose, les utiliser à bon escient c'en est une autre. Les mesures recommandées au Gouvernement par les parties prenantes dans l'Accord politique pour le finance- ment du processus électoral, à savoir la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires pour le budget des élections et le respecter scrupuleux du plan de décaissement convenu avec la CENI conformément au plan de mise en oeuvre opérationnel, pourraient être davantage efficaces si elles sont, préalablement à toute chose, accompagnées de la mise à jour de ce plan de décaissement et de la mise en place d'une centrale d'achat afin d'accélérer le processus des marchés relatifs à l'acquisition du matériel sensible.

Dans ce sens, l'idéal serait d'envisager la possibilité de fabrication des bulletins de vote, les fiches des résultats ainsi que les procès-verbaux localement, étant entendu que toutes les parties prenantes ont désormais, dans le cadre de la mise en oeuvre de l'Accord, le contrôle et la confiance sur le processus électoral.

En ce qui concerne la procédure actuellement appliquée pour la passation des marchés de matériels de vote, un autre fait non de moindre, est l'intervention du BCCO dans ce processus, en violation flagrante de la Loi relative à la passation des marchés publics dans notre pays.

Le gouvernement congolais ne voulant pas le financement de son processus électoral par l'occident était buté à un très grand défi, celui de financer par ces propres frais les élections. Cette manière de faire était encore mal interprété

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par les autres accusant le régime en place d'être rusé, que s'était encore une stratégie de se maintenir au pouvoir.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille