INTRODUCTION GENERALE
Contexte
D'après le rapport de l'Organisation Mondiale de
Migrations (OIM, 2015), plus de 244 millions de personnes à travers le
monde résidaient hors de leur pays de naissance, tandis qu'environ 65
millions de personnes avaient connu un déplacement contre leur
gré. De ces derniers, 21 millions étaient des
réfugiés, 3 millions demandeurs d'asile et plus de 40 millions de
personnes déplacées dans leur propre pays. Les migrations ne sont
pas un phénomène nouveau. Les mouvements de populations, qui
revêtent différentes formes, font partie intégrante de
l'histoire de l'humanité. Les migrations sont souvent la cause et la
conséquence (parfois les deux) des conflits et de la violence (FAO,
2018).
Le rapport de la Troisième évaluation du Groupe
Intergouvernemental pour l'Evaluation du Climat (GIEC, 2001) estime que
l'impact le plus dramatique du changement climatique peut concerner la
migration. En ce qui concerne les migrations, les facteurs d'attraction jouent
un rôle plus important dans la décision de migrer.
A cause du changement climatique, à l'horizon 2050, 71
millions de personnes supplémentaires vivront dans
l'insécurité alimentaire dans le monde, dont plus de la
moitié de l'Afrique subsaharienne où la tendance à la
hausse semble s'accélérer (avec 23% de la population actuellement
sous-alimentée). Les effets des variabilités du climat et des
extrêmes climatiques varient selon le sexe et sont souvent plus
néfaste pour les femmes (FAO, 2018).
Il est largement reconnu que le changement climatique aura des
répercussions profondes et posera des défis pour le
développement et la sécurité humaine à une
échelle sans précédent, particulièrement pour
l'Afrique et certaines parties du monde en voie de développement (Nordas
R., Gleditsch N, 2017).
Dans ce contexte, les pays vulnérables tels que la RDC
se trouvent plus exposés aux effets du changement climatique incluant
les migrations et les conflits. Une étude approfondie est donc
nécessaire en vue de pouvoir établir les diverses interactions et
appuyer la prise de décision de gestion durable.
Problématique
La région du Nord-Est de la République
Démocratique du Congo (RDC) est dominée par une diversité
des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, offrant ainsi des
opportunités pour le développement socio-économique des
populations et le renforcement de la résilience des communautés
face aux effets du changement climatique. Toutefois, cette zone est sujette aux
conflits et insécurité récurrents dus à la
présence de plusieurs groupes armés, dont les activités
ont été largement identifiées en rapport avec
l'exploitation illicite de ces ressources naturelles qui les alimentent. Il ya
aussi lieu de noter la présence des migrants internes et externes dans
cette zone qui engendrent des conflits au tour de ces ressources avec les
communautés locales (FAO, 2018). Parmi les catégories des
migrants internes, on observe les déplacements de populations dus
à la recherche des pâturages (cas de la transhumance de Hema),
mais aussi dus aux guerres civile et conflits armés internes. De la
catégorie des migrants transfrontaliers, on souligne la présence
des éleveursMbororo venus des pays sahéliens où il a
été observé une diminution sensible des
précipitations pendant les quatre dernières décennies
(CI/GL, 2007 ; SFCG, 2014).Les conséquences engendrées par ces
mouvements migratoires touchent non seulement plusieurs secteurs de la zone
Nord-Est de la RDC (ITAPEL, 2019 ; HCR, 2019) ; mais aussi au niveau national
et régional (PNUE, 2011 ; PNUD,
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2015). La problématique des migrations dans ces zones
en conflits, notamment le pastoralisme des nomades armés, face à
un certain nombre de défis, suscite aujourd'hui beaucoup
d'intérêts dans la recherche de la compréhension de
certains facteurs de sécurité, stabilité et de
développement durable à travers le monde. (CI/GL, 2006; SFCG,
2014; Salomon Bronkhorst, 2015; Adolphe Agenonga Chober, 2016.).
Dans la zone du Nord-Est de la RDC, nous retrouvons des
paysages tels qu'Epulu-Ituri-Aru-Garamba-Ueléqui contiennent des aires
protégées à importance internationale. Ces paysages
constitués d'autant d'écosystèmes forestiers, lacustres ou
fluviatiles des aires protégées les plus importantes d'Afrique,
notamment la Réserve de Faune à Okapi (RFO) et le Parc National
de la Garamba avec ses trois domaines de chasse qui abritent des espèces
exceptionnelles et endémiques de primates, d'oiseaux, des okapis, des
éléphants, etc. à l'Est de la RDC (ICCN, 2017 ; OFAC,
2018).Le bassin du Congo, dont la réserve et la forêt d'Ituri font
partie, est un des plus grands systèmes de drainage d'Afrique. La RFO
est aussi habitée par une importante population autochtone, les nomades
traditionnelles pygmées Mbuti et les chasseurs Efe, pour laquelle
l'écosystème forestier est essentielle économiquement et
culturellement (UNESCO, 2018).
Selon le récent rapport de l'OFAC (2018), il ressort
que la zone Nord-Est de la RDC connait une dégradation sérieuse
de son potentiel en ressource naturelle, exacerbée par le
phénomène de flux migratoires. Cette dégradation concerne
les impacts dûs à la dégradation de la qualité des
eaux, la déforestation, les empiétements agricoles et
l'agriculture sur brulis, le braconnage commercial et l'exploitation
minière artisanale (ICCN, 2019).Les problèmes de genre et
inter-générations sont également plus complexes au sein
des populations autochtones (FAO, 2013), notamment dans les zones d'accueil de
migrants. Hormis ces impacts négatifs, nous pouvons aussi signaler la
contribution des mouvements migratoires à l'évolution des
communautés et des sociétés (FAO, 2018). La
mobilité humaine a toujours été une composante essentielle
du développement économique, social et humain et les migrations
saisonnières apparaissent comme une résolution traditionnelle des
conflits ayant lien avec les ressources naturelles (Brachet Julien, 2009 ;
Serge Dufoulon, 2011 ; PNUE, op. citPNUD, op cit. Saeed A. et al. 2009). Ces
connaissances autochtones sont aussi intégrées dans les
mécanismes de gestion de l'environnement, d'adaptation au changement
climatique et de renforcement de la résilience des communautés
à long terme et depuis des générations (Banque Mondiale,
2016 ; PNUE, 2019 ; FAO, 2018).
Malgré cette situation, nous observons à ce jour
des lacunes en terme des informations nécessaires pour aborder d'une
façon efficace cette problématique triangulaire :
diversité de ressources naturelles-mouvements migratoires-impacts.Selon
la FAO (2018), la résilience au changement climatique est essentielle en
Afrique subsaharienne et doit s'appuyer, particulièrement dans le bassin
du Congo sur les évaluations de risques climatiques (Tshimanga et
Hughes, 2012), la science, les technologies éprouvées, et la
collaboration intersectorielle (Bwon et Crawford, 2009, cit. Tshimanga et al.
2012).Sadoff et Muller (2010) notent que la sécurité de l'eau est
au coeur de l'adaptation au changement climatique pour une gestion
intégrée des ressources en eau (ONU, 2012 ; Nagabhata et Mahba,
2017).Il est alors important d'adopter une stratégie de gestion
intégrée et des approches intersectorielles qui prennent en
compte les compromis entre la production alimentaire et celle de
l'énergie, les infrastructures, la gestion de l'eau douce et des zones
côtières, ainsi que la conservation de la biodiversité
(FAO, 2013) ; en vue de réduire la pression sur les
écosystèmes qui pourrait augmenter dans les décennies
à venir, avec des dégâts probablement irréversibles
(IPBES, 2019).Toutefois, il est difficile de concevoir cette stratégie
si les contours de
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la migration n'ont jamais été
déterminés à l'échelle des paysages ainsi que les
risques sur la biodiversité des zones humides, exacerbés par le
phénomène de flux migratoires (CI/GL, 2007 ; FAO, 2013 ;
Intenational Crisis Group, cit. A.A.Chober, 2016 ; CIFOR, 2017 ; OFAC, 2018).
Des incertitudes demeurent quant à la nature des divers facteurs enjeu
(Barnett W et al, 2009).
Au regard de menaces et pressions anthropiques
identifiées, des engagements à la gestion intégrée
des ressources naturelles par une approche participative, nos conclusions
permettront de développer une stratégie commune de gestion
durable et intégrée des zones humides pour le renforcement de la
résilience de communautés.
3°. QUESTION DE RECHERCHE
La problématique se résume autour d'une question
principale appuyée par les questions secondaires ci-après :
Question fondamentale : Comment
intégrer la gestion des risques liés aux impacts
socio-écologiques des migrations sur la conservation de la
biodiversité de zones humides dans les paysages Epulu-Ituri-
Aru-Garamba-Uélé?
Questions secondaires :
Quels sont les catégories de migrations liées
aux facteurs qui influent sur les schémas spatio-temporelles de la
dynamique du phénomène migratoire, à l'échelle du
paysage ?
Quelles sont les risques liés aux impacts des
mouvements de populations (migrations internes et transfrontalières) sur
la biodiversité de zones humides?
Quels sont les initiatives locales développées
pour la gestion intégrée des risques (dangers et
vulnérabilités) liés aux facteurs qui influent sur les
schémas spatio-temporels des migrations due aux conflits, au climat ou
à l'eau, à l'échelle du paysage?
Quelles directives d'une stratégie commune de gestion
durable intégrée faut-il proposer pour une adaptation
spécifique au Genre garantissant la conservation de la
biodiversité de zones humides, à grande échelle et visant
à renforcer le développement résilient des
communautés?
4°. HYPPOTHESES PROVISOIRES
L'étude s'est basée sur les hypothèses
suivantes, à savoir : Hypothèse principale :
L'hypothèse qui se dégage des questions
fondamentales de cette recherche est que : « la gestion
intégrée des bassins versants vise à préserver
toute la gamme des services environnementaux et hydrologiques, et à
réduire ou à éviter les impacts nuisibles en aval, tout en
renforçant la productivité des ressources et en améliorant
les moyens d'existence locaux ».
Hypothèses subsidiaires :
1. La migration à plusieurs
transhumances due au climat et aux conflits, accroît la densité
démographique dans ces paysages alors que la quantité de
ressources reste stable, baisse ou
se détériore, mettant en péril
l'intégrité écologique de zones humides ainsi que les
moyens de subsistance des communautés.
2. Le changement climatique pourrait conduire à des
conflits accentuant les inégalités liées au genre dans les
lieux d'accueil des migrants et, exposant les communautés aux risques de
dégradation des écosystèmes et de perte de la
biodiversité, avec des conséquences graves sur la santé
humaine et la sécurité alimentaire, notamment de groupes
socialement vulnérables à l'échelle du paysage.
3. Les partenaires d'intervention utilisent des approches
sectorielles de façon dispersée, en éparpillant tous les
efforts conjugués visant à soutenir l'intégration du genre
dans la protection, l'utilisation durables des ressources naturelles et pour le
renforcement des moyens de subsistance alternatifs.
4. L'atténuation des pressions anthropiques et menaces
potentielles sur la biodiversité de zones humides, exacerbée par
les flux migratoires, nécessite une stratégie commune et durable
de gestion intégrée de la biodiversité et d'adaptation
spécifique pour une meilleure intégration du Genre dans la
préservation de zones humides, visant à garantir le
développement résilient de communautés.
5°. OBJECTIFS DE RECHERCHE
Objectif global :Contribuer à la
préservation et à la restauration des zones humides de la RDC par
l'intégration du genre dans la mise en oeuvre de mécanismes
visant à garantir la conservation de la biodiversité et
l'amélioration du bien-être des populations.
Objectifs spécifiques (OS) :
Trois objectifs spécifiques sont poursuivis à
l'issue de cette recherche :
OS 1. Analyser l'évolution spatio-temporelle du
paysage Epulu-Ituri-Aru-Garamba-Uélé liée à la
dynamique du phénomène des flux migratoires.
OS 2. Analyser les risques liés aux facteurs qui
influent sur les schémas spatio-temporels des migrations tenant compte
des spécificités liées au Genre (accent sur les femmes et
les enfants de groupes socialement vulnérables).
OS 3. Analyser les initiatives locales les plus abordables
(les mécanismes d'interventions, les approches utilisées ainsi
que les connaissances endogènes ou pratiques traditionnelles) dans la
gestion de risques liés à la dynamique de migrations.
OS4. Proposer une stratégie commune
durable de gestion intégrée des ressources en eau et d'adaptation
spécifique au genre à l'échelle du paysage,
débouchant sur des simulations prospectives du devenir de ces paysages
et des recommandations en termes d'aménagement et de gestion
intégrée des zones humides pour garantir la conservation de la
biodiversité et un développement résilient de
communautés.
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6°. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Hormis son intérêt scientifique, cette
étude s'inscrit dans le cadre des réglementations tant nationale,
sous régionale qu'internationale sur l'environnement, en particulier
dans le cadre des Objectifs de Développement durable (ODD ; notamment la
lutte contre la pauvreté, l'adaptation aux changements climatiques ainsi
que le renforcement de la résilience des communautés.
Cette étude s'inscrit aussi dans le cadre du 15e
Objectifs de Développement Durable de Nations Unies(ODD) consistant
à « Préserver et restaurer les écosystèmes
terrestres et des écosystèmes d'eau douce, en particulier les
zones humides » ; et notamment l'ODD 15.1. Elle s'est ensuite appesantie
sur chacun des 20 objectifs d'Aichi dont l'accent a été mis sur
les 5 buts stratégiques dans cette recherche. La Cible 14 a
été priorisé dans les perspectives d'avenir, en tenant
compte des besoins des groupes sociaux les plus pauvres et vulnérables
ainsi que pour la prévention de conflits écologique dans la
sous-région africaine, dans l'option de contribuer à toute une
gamme d'objectifs de développement durable.
Elle corrobore avec le colloque international organisé
à Stockholm sur la bonne gouvernance de ressources naturelles ( en
septembre 2010) et appuyé sur la compréhension du fait que la
gouvernance est à la fois le contexte et le produit de l'interaction
d'une série d'acteurs et parties prenantes aux intérêts
divers ou des secteurs spécifiques (FAO et PROFOR, 2011).
Les résultats de cette recherche sont
bénéfiques pour les populations autochtones jouant un rôle
crucial dans le développement durable et dont, selon la Banque Mondiale
(2015), leurs droits sont de plus en plus pris en compte dans la
législation nationale et internationale. Ce diagnostic va aboutir
à une connaissance approfondie des typologies des migrations
liées aux multiples facteurs en jeu, des risques identifiés et
des initiatives locales (connaissances endogènes, activités
économiques alternatives, systèmes de production durables
utilisés, etc.) dans la région pour assurer une stabilisation des
pressions anthropiques sur les ressources naturelles.
Pertinence par rapport à l'approche
systémique.
Les zones humides sont vitales pour l'homme, pour les
écosystèmes et pour notre climat ; en fournissant des services
éco systémiques essentiels tel que notamment la régulation
et la purification de l'eau, la maitrise des inondations, la
biodiversité importante pour notre santé, notre approvisionnement
alimentaire, le tourisme et l'emploi. Elles absorbent également le
dioxyde de carbone et contribuent ainsi à ralentir le
réchauffement de la planète et à réduire la
pollution. D'où leur surnom de « reins de la terre » (UNESCO,
2017).La gestion intégrée des bassins versants vise à
préserver toute la gamme des services environnementaux, les services
hydrologiques, en particulier procurés par un bassin versant et à
réduire ou prévenir les impacts nuisibles en aval, tout en
renforçant la productivité des ressources et en améliorant
les moyens d'existence locaux (Nagabhata et Mahba, 2017).
Il ressort que des actions intersectorielles présentant
une vision holistique de la gestion et de la conservation de toutes les
ressources naturelles disponibles (l'UNESCO (2019), doivent être mises
à l'échelle pour renforcer la résilience face à la
variabilité du climat et aux extrêmes climatiques. Les
priorités de gestion de l'eau dans les forêts doivent fournir un
cadre pour
6
l'intégration d'utilisations des terres et de
systèmes de subsistance différents (foresterie, pêche et
agriculture, par exemple), en considérant l'eau comme point
d'entrée de la planification des interventions(PNUD, 2015).Sans
une approche systémique (global et intégrée) qui combine
des sciences naturelles et humaines, les objectifs de conservation des
ressources naturelles resterons une lueur (TREFON Theodore, 2015, Barnett
Webber et al, 2009).
Par ailleurs, la convention sur la diversité biologique
(CDB), adoptée lors du Sommet de la Terre, a mis l'accent sur l'approche
éco systémique impliquant une prise en compte effective de la
connectivité biologique fonctionnelle et donc combinant la gestion des
aires protégées, des réseaux écologiques et des
zones qui ne font pas partie de ces réseaux. On doit prendre conscience
de la nature complexe des nombreux défis qui ne seront relevés
qu'avec une étroite collaboration entre les différentes
partenaires. La prise de conscience des interactions entre la
végétation forestière et les processus hydrologiques, de
la relation entre l'utilisation des terres en amont et les débits, la
qualité de l'eau et la variabilité climatique ainsi que la
pluralité des facteurs qui façonnent les dynamiques migratoires
(Barnett Webber et al, 2009) , ont nécessité une étude
pour une gestion durable et intégrée des zones humides. Les
efforts envers l'adaptation au changement climatique, l'atténuation de
ses effets et le renforcement de la résilience doivent donc se faire
dans le cadre d'une approche sensible au Genre (FAO, 2018).
Figure1 : Approche systémique à
l'échelle du paysage (Source : Propre Conception
modifiée).
Légende : Le Paysage est
le système avec ses 4 sous-systèmes (les
écosystèmes forestiers et fluviatiles en interactions avec la
Gouvernance /Sécurité, le Développement et les parties
prenantes/acteurs principaux : partenaires d'intervention, locaux, autochtones
et migrants).
7°. DELIMITATION DU SUJET Groupes cibles
:
La présente étude est destinée aux
différentes parties prenantes qui sont les bénéficiaires
de résultats de ce travail, notamment : les populations riveraines,
usagers directs et indirects de
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bassins de principales rivières ; les gestionnaires des
Aires Protégées; les autorités de l'administration et les
politiques (au niveau local, provincial, national ainsi qu'au niveau
régional) ; les scientifiques, les chercheurs et les partenaires dans
les domaines de la sécurité alimentaire, la protection de
l'environnement, la lutte contre la pauvreté, ainsi que ceux la
Gouvernance environnementale des ressources naturelles.
Localisation :
Ce travail de recherche a été mené
à l'échelle du paysage, notamment dans les paysages
Epulu-Ituri-Aru et Garamba-Uélé composés par les
écosystèmes forestiers et des zones humides liées aux
écosystèmes des aires protégées de ce paysage,
notamment le bassin de la rivière Ituri et le bassin de la
rivière Uélé, situés respectivement dans les
nouvelles provinces d'Ituri et des Uélés, dans l'ex. Province
Orientale.
Figure N°2 : Carte administrative
(Source : OCHA, 2002)
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail s'articule autour de trois chapitres ; outre
l'introduction générale sur le contexte de l'étude (la
problématique, l'état de la question et les objectifs de la
recherche avec les hypothèses proposées). Le premier chapitre
porte sur la revue de littérature ; le deuxième chapitre aborde
l'approche méthodologique ; et le troisième fait état des
impacts socio-écologiques des mouvements migratoires sur la conservation
de la biodiversité des zones humides, à l'échelle du
paysage ; enfin une conclusion suivie des recommandations et une
stratégie commune de gestion durable intégrée.
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