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Analyse des déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin.


par Abdul Selim Alabi et ANICET YEMALIN AKINOCHO & KAKPO
Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - Licence en sciences économiques 2018
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DU BENIN

**************

Ministère de l'Enseignement

Supérieur et de la Recherche Scientifique

**************

UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI

**************

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG)

**************

Mémoire en vue de l'obtention du diplôme de

LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCE ECONOMIQUE

Option : Economie Filière : Economie Appliquée

ANALYSE DES DETERMINANTS DES

EXPORTATIONS INTRA-UEMOA DU BENIN

251656192THEME :

Réalisé et présentées par :

Selim AKINOCHO & Annicet KAKPO

Sous la supervision de :

Dr Fidèle A. DEDEHOUANOU

Enseignant chercheur à la FASEG/UAC

Année Académique 2018-2019

251659264

Avertissement

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) de l'Université d'Abomey-Calavi n'entend aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les mémoires. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

251658240

DEDICACE

DEDICACE 1

v A mon Père Razaki AKINOCHO.

Tu as toujours été pour nous l'exemple d'un homme brillant, laborieux, courageux et déterminé ; c'est ce qui témoigna cette rigueur inlassable dont tu as toujours fait preuve.

v A ma chère Mère Rafiathou MOUSSILIOU.

Je ne saurai quoi dire qui puisse traduire la profondeur de mon affection et de ma reconnaissance pour toi.

Selim AKINOCHO

DEDICACE 2

v Mon feu père KAKPO Jacques ;

v Ma feue mère TOGNONMEGNI Hortance.

Annicet KAKPO

REMERCIEMENTS

Il serait ingrat pour nous de garder silence devant tous ceux-là qui ont, en amont ou en aval, contribué à l'aboutissement de ce travail. En effet, nous tenons à manifester particulièrement notre gratitude :

ü Au Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG), le professeur ACCLASSATO DENIS qui, au prix de multiples difficultés et divers sacrifices n'a raté la moindre occasion pour assurer à notre promotion une formation de qualité ;

ü A notre Directeur de mémoire, Dr DEDEHOUANOU Fidèle qui a accepté suivre et dirigé nos travaux avec abnégation et perspicacité. Nous vous en sommes infiniment reconnaissants ;

ü Au président du jury, toute notre gratitude pour l'honneur que vous nous faite en acceptant de présider le Jury de notre mémoire ;

ü Aux membres de Jury qui, en acceptant de juger notre travail nous permettent de bénéficier de leur apport inestimable en vue de l'amélioration du document ;

ü A tous nos professeurs, vous avez accepté tous nos caprices pour faire de nous ce que nous sommes, merci infiniment ;

ü A notre cher tuteur Sheikh Mhd.Louqman A. BADMAS SIRROUHOU, Merci infiniment pour toutes vos aides et conseils que vous nous apportiez ;

ü A Monsieur TOGNONMEGNI François pour son assistance matérielle envers nous ;

ü A Monsieur KAVOEDO Florentin pour ses conseils ;

ü A Monsieur SOTONDOVO Luc pour ses conseils ;

ü A toute la famille ALOHOUTADE pour leur soutien ;

ü A nos oncles AKINOCHO Alidou, AKINOCHO Gafari, TOGNONMEGNI Pascal, TOGNONMEGNI Pierre, TOGNONMEGNI Dominique,TOGNONMEGNI Alphonse, merci infiniment pour toutes vos aides et conseils que vous nous apportez,

ü A notre tante TOGNONMEGNI Pauline pour son soutien et son amour ;

ü A vous tous nos frères et soeurs Baryou, Sadam, Korib, Anlim, Achiraf, Daniel Djaya, Abou, Daniel, Ishola, Prospère, Mouhamed, Moussa, Kamal, Affissath, Yesirath, Achille, Frédéric, Paulin, Isaac, DIOGO, Jean-Baptiste, Ambidath, Mamdoudath, A.Habiba, Hervé,Sonia et Jeannette. Merci pour vos soutiens.

Nous tenons également à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cette oeuvre.

ABREVIATIONS ET SIGLES

ADF : Augmented Dickey-Fuller

ADEX : Association pour le Développement des Exportations

BM : Banque Mondiale

BCEAO : Banque Centrale des Etats de L'Afrique de l'Ouest

CAPC : Centre Africain de Politique Commerciale

CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest

CNUCED : Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement

DGI : Direction Générale de l'Industrie

EMICOV : Enquête Modulaire Intégré sur les Conditions de Vie des ménages

FCFA : Franc de la Communauté Financière d'Afrique

IDE : Investissement Direct à l'Etranger

INSAE : Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique

K : Capital

MCO : Moindres Carrés Ordinaires

MCE : Modèle à Correction d'Erreur

OMC : Organisation Mondiale du Commerce

PIB : Produit Intérieur Brut

PCC : Politique Commerciale Commune

PPA : Parité du Pouvoir d'Achat

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

TEC : Taxe et impôt sur le Commerce Extérieure

TEC : Tarif Extérieur Commun

TPC : Tarifs Préférentiels Communautaires

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

UME : Union Monétaire et Economique

XEU : Exportation Extra UEMOA

XIE : Exportation Intra UEMOA

LISTE DES TABLEAUX

Tableau1:Codification des variables dans le modèle 3

Tableau 2:Caractéristiques élémentaires des variables 13

Tableau 3:Résultats du test de stationnarité à niveau des séries 20

Tableau 4:Tests de stationnarité des variables du modèle en différence première 21

Tableau 5 : Test de cointégration de Johansen entre les variables 22

Tableau6:Résultats des estimations du modèle de long terme 23

Tableau 7: Résultats de l'estimation du modèle à correction d'erreur(MCE) 25

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique2: Evolution des exportations intra-UEMOA du Bénin 3

Graphique3: Evolution des exportations intra-UEMOA en fonction des exportations extra-UEMOA 15

Graphique4: Evolution des exportations intra-UEMOA en fonction des investissements directs étrangers. 16

Graphique5: Evolution des exportations intra-UEMOA en fonction du stock de capital. 17

Graphique6: Evolution de l'exportation intra-UEMOA en fonction du PIB 18

Graphique7: Evolution de l'exportation intra-UEMOA en fonction du taxe et impôt sur le commerce 19

SOMMAIRE

RESUME

L'objectif principal de cette étude est d'analyser les déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin. Pour atteindre cet objectif, nous avons eu recours à un Modèle à Correction d'Erreur (MCE) sur les données secondaires sur une période de 34 ans et traité avec le logiciel Stata 13. Les résultats de notre étude révèlent que le niveau du développement influence positivement et significativement les exportations intra-UEMOA du Bénin et il en est de même des investissements directs étrangers. Par contre, le capital et les impôts sur le commerce extérieur agissent négativement et significativement sur le commerce intra-UEMOA du Bénin tandis que l'exportation extra-UEMOA n'est pas significative. Il est donc nécessaire pour le gouvernement de fournir une assistance technique aux producteurs dans le domaine du contrôle de qualité, de l'accès au crédit, de la commercialisation.

Mots clés : Exportations intra-UEMOA, Benin, impôts, exportation extra-UEMOA, capital, investissement direct étranger.

SUMMARY

The main objective of this study is to analyze the determinants of the intra-UEMOA exports of Benin. To achieve this goal, we used an Error Correction Model (ECM) on secondary data over a period of 34 years and treated with STATA 13 SOFTWARE. The results of our study reveals that the development level, foreign direct investments have a positive and significant influence on intra-UEMOA exports of Benin. On the other hand, capital and trade tax act negatively and significantly on the intra-WAEMU trade of Benin while an extra-WAEMU export is not significant. It is therefore necessary for the government to provide technical assistance to producers in the domain of quality control, access to credit, marketing.

Key words: intra-WAEMU exports, Benin, tax, extra-WAEMU export, capital, direct investments

INTRODUCTION

Le commerce international correspond au libéralisme économique, soit l'importation et l'exportation de biens et services, le partage de licences dans d'autres pays et les investissements étrangers (OMC 2018). Il sert à un pays de consommer à travers ses ressources propres et d'ouvrir ses débouchés afin d'écouler sa production. Les exportations, qui font partie fulgurante dans ce commerce international, ont été de tout temps la première source de financement de l'économie. En effet, ses recettes permettent de produire, de distribuer la richesse et d'importer ce dont le pays ne dispose pas. C'est ainsi que depuis des siècles, de nombreux économistes ont tenté d'apporter ou d'aménager des stratégies allant dans sa dynamisation. Et la théorie dominante qui en est ressortie est celle des classiques qui stipulent que chaque pays devrait se spécialiser dans le bien pour lequel il dispose des avantages comparativement aux autres pays.

Cependant, les résultats de cette stratégie sont restés au cours des siècles très mitigés. En effet, certains pays d'Amérique, d'Europe, et d'Asie ont connu des évolutions significatives de leurs exportations jusqu'à permettre leur développement. L'Allemagne en 2018, avait exporté environ 9,20% des exportations mondiales, quant à l'Amérique et la Chine qui occupaient respectivement la deuxième et la troisième place, leurs taux respectifs d'exportations étaient de 8,59% et 8,02% des exportations mondiales (OMC, 2018). Par contre, pour les Etats du tiers monde, principalement les pays africains, les résultats sont restés décevant. En effet, la part des Etats africains dans le commerce mondial est proche de 2% et sa part de produits manufacturiers est proche de 0. Et cela est d'autant plus vérifié quand on prend des pays comme la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et le Nigéria qui ont des taux d'exportations respectifs de 0,07%, 0,03%, 0,01%, 0,08% par rapport aux exportations mondiales en 2018 (BM, 2018).

De ce fait, certains auteurs, pour ne citer que Jean claude Berthélemy(2005), Imbs et Wacziarg, ont montré qu'il fallait repenser cette stratégie de spécialisation initiée par les classiques et tendre vers une diversification de la structure productive. La diversification des exportations serait donc, selon le Centre africain de politique commerciale, le fait pour un pays d'élargir la gamme de produits exportés sans modifier nécessairement les niveaux de productivité. C'est sur cette nouvelle tendance que nous avons jugé bon de produire ce mémoire afin d'apprécier les déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin.

L'objectif principal de ce dispositif est de déterminer les facteurs déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin.

Le plan de cette étude est fait en deux chapitres : le premier chapitre est consacré au cadre théorique et méthodologique de l'étude et enfin dans le deuxième chapitre nous avons fait une analyse empirique de l'étude qui nous a permis de faire quelques recommandation.

CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE.

Le présent chapitre aborde la problématique, les objectifs et les hypothèses ainsi que la revue de littérature et la méthodologie de l'étude. La première section se consacre à la problématique, aux objectifs et aux hypothèses avant de passer à la revue de littérature et à la méthodologie dans la deuxième section.

Section 1 : Problématique, Objectifs et Hypothèses de l'étude.

Paragraphe 1 : Problématique

Dans les années 60, les pays africains ont cherché à asseoir leurs indépendances politiques par le renforcement de leur autonomie économique. Plusieurs processus de développement ont été entamés et plusieurs stratégies de relance du commerce extérieur se sont succédé. Mais, les résultats sont restés significativement en deçà des espérances. En effet, la part de l'Afrique subsaharienne dans le Produit Intérieur Brut (PIB) mondial atteint à peine deux pour cent. Quant à sa part des exportations mondiales de produits manufacturés, elle est environ de 1.7% (Bain, 2018).De plus, au cours des trente dernières années, l'Afrique a perdu des parts de marchés dans le commerce mondial, même dans les produits de base classiques (coton, café, ananas), et cela malgré les préférences commerciales (AGOA, UE-ACP) qui lui ont été accordées. (Banque Mondiale 2018).

Ainsi, selon le Centre Africain de Politique commerciale (CAPC), ces principaux échecs dans le commerce mondial résident dans la structure de production des Etats africains et plus particulièrement dans le manque de diversification de la production. En effet, les pays en voie de développement et principalement les pays africains demeurent presque entièrement tributaires des exportations classiques (matières premières) malgré la faible élasticité des revenus ainsi que la baisse et l'instabilité des termes de l'échanges.

Le Bénin, qui fait partie de ces pays (avec le coton qui génère 35 % des recettes d'exportations) avait, comme la plupart des pays d'Afrique de l'ouest, essayé de rompre avec le modèle de développement traditionnel en entamant des stratégies de diversification peu après les indépendances. Ces expériences furent plus tard remises en cause (suite à la crise du début des années 80) et ont permis l'avènement des réformes qui mettaient l'accent sur la spécialisation internationale. Cette nouvelle stratégie avait permis d'optimiser les ressources ; ce qui a eu pour effet une reprise économique. Mais, les résultats de cette reprise ont été très faibles en matière de développement et les cours des produits de base n'ont cessé de connaître une tendance à la baisse. La part des exportations dans les recettes nationales qui s'élevaient à 70% entre 2006-2017 a considérablement baissé pour ne tourner qu'autour de 54% en 2017(Comptes nationaux INSAE 2015 et 2018). De la même façon, elle n'a pas connu d'évolution significative par rapport au PIB.

Au vue de ces faibles résultats, comparativement au reste du monde, le gouvernement béninois se voit contraint de réorienter sa structure productive pour une redynamisation des exportations car celles-ci constituent depuis toujours la source indéfectible du financement de l'économie et donc de la croissance économique. En effet, bien que présenté comme un pays de transit en direction des pays de l'hinterland et du Nigeria, le Bénin fait de l'exportation en direction entre autres des zones économiques du continent africain à savoir l'UEMOA et la CEDEAO. Et les produits locaux exportés sont en nombres limités et appartiennent pour la plupart au règne végétal. De plus, les entreprises béninoises ne produisent pas assez pour pouvoir exporter et bénéficier des Tarifs Préférentiels Communautaires (TPC) en vigueur dans la sous-région. Selon les sources de la Direction Générale de l'Industrie (DGI) du 18 septembre 2017, seulement 569 certificats d'origines ont été délivrés à près d'une vingtaine d'entreprises pour des exportations en direction de l'UEMOA et de la CEDEAO. Ainsi, malgré l'importance des ressources naturelles que nous disposons, le pays est caractérisé par un secteur industriel très peu développé et une gamme très peu variée de produits exportables ; ce qui a pour effet de réduire les recettes d'exportations.

Une étude faite en 2018 par l'ADEX (Association pour le Développement des Exportations) a même démontré qu'en dehors du coton, le commerce de réexportation vers le Nigeria constitue la principale activité d'exportation du Bénin, il s'agit des produits vivriers ou d'exportations.

Au regard de ces faits, nous pouvons affirmer sans peur de nous tromper que le Bénin ne profite pas pleinement des schémas de libéralisation des échanges au sein de l'UEMOA et de la CEDEAO mais aussi du reste du monde. De plus, avec la mondialisation, les échanges reprennent de l'ampleur et donc, il urge de mener des actions concrètes pour inverser la tendance. Et cela passe nécessairement par une connaissance des facteurs déterminants les exportations intra-UEMOA du Bénin. Cependant, plusieurs questions majeures restent posées à savoir :

Q1 : Quel est l'influence du niveau de développement sur les exportations intra-UEMOA ?

Q2 : Quel est l'impact des investissements directs étrangers sur les exportations intra-UEMOA ?

Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude

OBJECTIF DE L'ETUDE

L'objectif général de cette étude est d'analyser les déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin, Spécifiquement, il s'agit de :


· Evaluer l'impact du niveau de développement sur les exportations intra-UEMOA du Bénin.


· Analyser l'effet des investissements directs étrangers sur les exportations intra-UEMOA du Bénin.

HYPOTHESES DE L'ETUDE

Pour atteindre ces différents objectifs, les hypothèses suivantes ont été formulées :

Hypothèse 1 : Le niveau du développement influence positivement les exportations intra-UEMOA du Bénin.

Hypothèse 2 : Les investissements directs étrangers influence positivement les exportations intra-UEMOA du Bénin.

Section 2 : Revue de littérature et Méthodologie de l'étude

Dans cette section, nous aurons à présenter la revue de la littérature et la méthodologie de l'étude.

Paragraphe 1 : Revue de littérature

Le but de cette partie est de passer en revue les différents travaux antérieurs effectués avant nous et qui ont un trait avec notre thème. Mais avant tout, il importe beaucoup, de clarifier les mots clés de notre thème.

1-1 CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS

Elle permet de mieux appréhender les mots clés qui seront utilisés dans ledit mémoire.

ü Le produit intérieur brut par habitant :

Cet indicateur bien que complexe, est l'un des plus adéquats pour comparer des économies entre elles. Sous sa forme initiale, le produit intérieur brut (PIB) permet d'évaluer la production de biens et services d'un pays pendant une année. Il illustre l'importance de l'activité économique d'un pays. Quand on tente des comparaisons internationales, cet indicateur est d'autant plus approprié qu'il introduit la correction dite de la PPA (Parité du Pouvoir d'Achat). On tient alors compte des différences de pouvoir d'achat. Enfin, dans la mesure où l'on tient aussi compte de la taille de la population, il permet d'avoir une image très juste de la richesse d'un pays. Elle est considérée comme l'un des meilleurs indicateurs pour apprécier le niveau de croissance économique d'une nation. Et la croissance économique est dans toute analyse économique favorable à la production et par ricochet à l'exportation

ü Les exportations de biens et services

Les exportations de biens et services regroupent la valeur de l'ensemble des biens et services destinés à l'étranger. Cette donnée inclut la valeur des marchandises, des assurances, transports, etc. Elles permettent de savoir le montant des produits (biens et services) vendus à l'extérieur. Elle est importante pour apprécier le niveau de production d'un pays (la position d'un pays dans le commerce international).

ü Les investissements étrangers

Un investissement d'un pays à l'étranger est l'exportation de capitaux dans un autre pays afin d'y prendre une participation. Il s'agit en fait de la différence entre ce qu'un pays a injecté dans une autre économie et ce que d'autres économies ont injecté dans la sienne.

ü La taxe 

C'est un prélèvement financier obligatoire ponctionné par une administration en échange d'un service donné.

ü L'impôt 

Elle est une prestation pécuniaire requise des personnes physiques ou morales de droit privé ou éventuellement de droit public par voie d'autorité, à titre définitif et sans contrepartie déterminée en vue de la couverture des charges publiques de l'Etat et de ses collectivités locales, d'interventions économiques et sociales.

ü Le capital 

C'est l'ensemble des moyens de production durables permettant de produire des biens ou des services. Il se constitue grâce aux investissements.

ü Exportation intra-UEMOA

Elle rassemble la valeur de l'ensemble des biens et services destinée aux pays membres de l'UNION.

1-2 REVUEDE LITTERATURE ET JUSTIFICATION DES VARIABLES

Une littérature abondante existe sur les déterminants des exportations relatives aux unions économiques. On note entre autres Aitken (1973) pour le commerce et Magnifico (1971) pour la croissance de la balance commerciale dans l'Union Européenne. Saint-Marc (1968) a analysé le commerce dans la zone franche tandis que Frankel et al. (1996) se sont intéressés aux accords commerciaux au niveau régional.

Pour l'UEMOA, cas spécifique qui nous intéresse dans cet article, les premières contributions remontent à Ouédraogo (1999) qui s'est intéressé aux exportations intra-UEMOA pour la période 1967-1997. Trois spécifications ont été utilisées par l'auteur pour expliquer les échanges bilatéraux : (i) échanges entre pays appartenant à la même zone climatique ; (ii) échanges entre pays appartenant à des zones climatiques différentes ; (iii) et échanges entre l'ensemble des pays de l'UEMOA. Les résultats divergent pour ce qui est de l'effet du PIB/tête du pays exportateur sur les échanges bilatéraux. L'intensité de l'effet est de 1,697 pour les pays appartenant à la même zone climatique, de 0,798 pour des pays appartenant à des zones climatiques différentes et de 1,283 pour l'ensemble des pays considérés.

Quelques années plus tard, Otrou (2007) a analysé les déterminants des exportations extérieures des pays de l'UEMOA. Il prend comme variable dépendante l'ouverture économique. Ce qui lui permet d'éviter les deux écueils des investigations précédentes. En s'inspirant de cet auteur, on pouvait envisager l'utilisation de l'ouverture économique intra-UEMOA comme variable dépendante. Toutefois, la variable ouverture économique intra-UEMOA ne permet pas non plus de proposer une politique précise en matière commerciale en toute connaissance de cause. Ce tour d'horizon montre les insuffisances majeures dans les résultats actuels sur le sujet et justifie de ce fait notre intérêt sur la question. Les contributions relatives au commerce international ont été l'oeuvre de Deardorff (1995), de Krugman (1979), de Bergstrand (1985) tandis que celles relevant de la nouvelle économie géographique ont été l'oeuvre de Stewart (1940), de Krugman (1991a, 1991b) et de Bergstrand (1985).

Cet article utilise l'approche alternative en considérant les exportations du pays de référence (Benin) vers les pays de l'UEMOA. Elle inclut dans les variables explicatives, le Capital et les Investissements Directs Etrangers (IDE), les exportations extra-UEMOA du Bénin, les impôts sur le commerce extérieur qui étaient intégrés directement dans la variable flux des exportations proposée par Gbetnkom et Avom (2005).

La prise en compte de la variable IDE se justifie en se référant aux contributions théoriques relatives aux externalités des IDE sur les économies récipiendaires. Plusieurs études théoriques et empiriques dans ce domaine indiquent que la présence étrangère permet le transfert technologique et du savoir-faire en procédure et en processus. En outre, les échanges s'améliorent avec l'investissement étranger, que ce soit au niveau des exportations ou des importations (Oumama, 2014). La prise en compte des IDE dans la modélisation permettra de vérifier empiriquement ce résultat pour le Benin. De même, en se basant sur la théorie des échanges intra-branche, Berthélemy (2005), note que les pays intermédiaires sont des économies qui ont, pour les produits technologiquement avancés, intensif en capital et capital humain, un avantage comparatif par rapport aux pays en développement. Compte tenu de ce qui précède, il est nécessaire de considérer que le capital est un élément important dans en matière d'échange entre les pays via le processus de production des biens échangeables. C'est pourquoi, il a été jugé nécessaire de l'incorporer dans le modèle.

Paragraphe 2 : Méthodologie de l'étude

La confirmation de nos hypothèses respectives se fera à partir d'une étude économétrique qui mettra en évidence les déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin.

Collecte des données

Plusieurs centres de documentation et sites internet ont été consultés pour la collecte des données. Nous avons utilisé à cet effet les annuaires. Il s'agit notamment :

Ø Les publications de la banque mondiale ;

Ø Les publications de la CEDEAO ;

Ø Les publications de la BCEAO ;

Ø Les publications de l'INSAE.

Ces différentes sources nous ont permis d'obtenir de 1982 à 2017 (soit 35 observations) au sein de L'UEMOA :

Ø La valeur du produit intérieur brut par habitant (BCEAO 2018)

Ø La valeur des exportations intra-UEMOA(BCEAO 2018) 

Ø La valeur des exportations extra-UEMOA(BCEAO 2018)

Ø La valeur des investissements directs étrangers nets(BCEAO 2018)

Ø La valeur du stock de capital (BM 2018)

Ø La valeur des taxes et impôt sur le commerce extérieur(BCEAO 2018)

Paragraphe 3 : Choix du modèle à utiliser

TECHNIQUE D'ANALYSE

Nous avons utilisé essentiellement les modèles économétriques pour étudier les déterminants du commerce intra-UEMOA. Le logiciel Excel est utilisé pour réaliser les graphiques et tableau et le logiciel STATA est utilisé pour faire l'estimation des modèles économiques.

METHODE D'ANALYSE

Notre méthode d'analyse est fondée sur la méthode à correction d'erreur (MCE). Ainsi, nous partons d'un modèle de base pris à partir d'une justification des variables par rapport au contexte de notre étude puis nous formulons un modèle d'étude.

MODELE DE BASE

A la lumière de la théorie économique et des travaux de Barro concernant l'analyse théorique des liens entre capital public et croissance, la formulation du modèle part nécessairement d'une fonction de production de type Cobb-douglas qui exprime la production en fonction du volume de travail(L) et du capital(K).

Y= f (K, L) = AKáLâ(1) avec 0<á<1 et 0?â?1

Y : Production ; K : Capital ; L : Travail et A : Facteur technologique. á et â sont des élasticités de la production aux différents facteurs de production á+â =1. Mais dans notre étude, nous ne tiendrons pas compte de cette contrainte.

En appliquant la fonction logarithmique à cette équation, on obtient la forme la plus simplifiée suivante :

Log Y = log A + á log K + â log L (2) avec 0?á?1 et 0?â?1

Cinq variables explicatives et une variable expliquée ont été considérées dans cette étude ; leurs codifications se présentent dans le tableau suivant :

Tableau1: Codification des variables dans le modèle 

Variables

Codification dans le modèle

Les exportations intra-UEMOA

XIU

Exportation extra-UEMO

XEU

Investissements direct étrangers nets

IDE

Le stock de capital

K

Les taxes et impôt sur le commerce

TEC

Produit intérieure brut par tête

PIB

En intégrant ces variables explicatives dans l'équation, on obtient le modèle originel suivant :

Log(XIU) = ä0 + ä1 log(XEU)t + ä2 log(IDE)t + ä3 log(K)t + ä4 log(TEC)t + ä5 log(PIB)t + ìt

Paragraphe 4 : Méthodologie d'estimation du modèle

L'estimation de notre modèle se fera par la méthode des moindres carrés ordinaires(MCO) à base du logiciel STATA. Pour nous assurer de la fiabilité et de la qualité de nos modèles, les tests de diagnostic et de validation seront effectués avant l'interprétation des résultats endogènes mises en applications pour expliciter le modèle économétrique.

TEST DE STATIONNARITE : test de Duckey-Fuller Augmenté

Le test de stationnarité permet de rechercher la présence ou non d'une racine unitaire. Les hypothèses du test sont :

H0 : présence de racine unitaire

H1 : absence de racine unitaire

Décision :

Si la probabilité est inférieure au seuil de 5%, on rejette H0, alors la série est stationnaire en niveau. Par contre, si la probabilité est supérieure au seuil de 5%, on ne rejette pas H0, alors la série n'est pas stationnaire. Dans ce cas, il faut faire le test de Duckey-Fuller Augmenté en différence première. La règle de décision est la même.

Toutefois, quand la même série n'est pas stationnaire en différence première, on passe au test de Duckey-Fuller Augmenté en différence seconde.

TEST DE COINTEGRATION DE JOHANSEN

Les hypothèses de base de test de cointégration sont :

H0 : pas de cointégration

H1 : existence de cointégration

Décision :

Lorsque les statistiques de trace ont des probabilités inférieures au seuil de 5%, alors les variables du modèle sont cointégrées au seuil de 5%. Si non, elles ne sont pas cointégrées.

TEST DE VALIDATION DU MODELE

TEST DE SIGNIFICATIVITE DU MODELE

Le coefficient de détermination R² mesure la proportion de la variance de la variable explicative expliquée par la régression de Y sur la matrice des variables explicatives X.

L'appréciation et la qualité de l'ajustement que l'on a de R² doivent être interprétées par le degré de liberté. Lorsque le degré de liberté est faible, le nombre d'observation comparée au nombre de facteurs explicatifs par le calcul de R² consigné est le test de Fisher (F-Statistic). Avec le logiciel Stata13, un modèle est dit globalement explicatif quand la probabilité (F-Statistic) est inférieure à 5%

TEST DE SIGNIFICATIVITE DES VARIABLES EXPLICATIVES

Ce test permet l'évaluation de la contribution d'une variable explicative donnée à l'explication de la variable expliquée. Le test, le mieux adapté est celui de Student. En pratique, et sur le logiciel Stata13, c'est la probabilité critique qui sert de prise de décision. Si cette probabilité est inférieure au seuil de 5% pour une variable explicative, on dira que le coefficient associé à cette variable est significatif.

TEST DE WHITE HETEROSCEDASTICITE

H0 : Erreurs homoscédastiques

H1 : Erreurs hétéroscédastiques

Décision :

Les erreurs sont homoscédastiques si la probabilité est supérieure à 5%, hétéroscédastiques si la probabilité est inferieurs ou égale à 5%.

CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L'ETUDE.

Ce chapitre est composé de deux sections à savoir : la section 1 regroupant la présentation et analyse des résultats puis la section 2 consacrée à la vérification des Hypothèses et Recommandation.

Section 1 : Présentation et Analyse des résultats

Paragraphe 1 : Présentation des résultats

1-1-Résultats de l'analyse descriptive

Il s'agira dans ce paragraphe de faire une analyse graphique de l'évolution des variables telles que : les exportations intra-UEMOA ; le produit intérieur brut par tête ; l'exportation extra-UEMOA ; les investissements directs étrangers, le stock de capital et les taxes et impôt sur le commerce extérieur datant de la période de 1982 à 2017.

EVOLUTION DES VARIABLES DU MODELE DE 1982 A 2017

Tableau 2: Caractéristiques élémentaires des variables

Variables

Minimum

Moyenne

Maximum

Ecart-type

XIU

7837

153233.8095

1608955

337497.922

PIB

405

100936.183

7375

2219.7662

TEC

20

20

20

123.492344

XEU

419

1768.2

2998

1126.88185

IDE

464

823

1182

169.234223

K

8.939973748

20.08596157

28.57380977

5.31626534

Source : réalisé par les auteurs à partir des données de la BM/ BCEAO

L'analyse de ce tableau nous révèle une forte augmentation des exportations intra-UEMOA au cours de la période considérée. Il passe de 7837 FCFA à 1608955FCFA avec une moyenne annuelle de 153233.8095FCFA.

EVOLUTION DES EXPORTAIONS INTRA-UEMOA

A l'aide du tableau 2 et des graphes, la tendance générale des variables seront mises en évidence. Le graphe 1 retrace l'évolution des exportations intra-UEMOA du Bénin sur la période d'étude.

Graphique1: Evolution des exportations intra-UEMOA du Bénin

251657216

Source : Réalisé par les auteurs à partir des données de la BCEAO

Le graphe ci-dessus montre l'évolution des exportations intra-UEMOA du Benin. L'analyse du graphe nous permet de dire que les exportations intra-UEMOA du Benin a connu plusieurs frustrations. Pendant cette période, les exportations extra-UEMOA sont passées de 7837 FCFA à 1608955 FCFA avec une moyenne annuelle de 153233,8095 FCFA (Tableau 2). Ces différentes variations des exportations intra-UEMOA durant cette période de hausse et de baisse peuvent être dues aux facteurs contribuant à l'amélioration des exportations intra-UEMOA.

EVOLUTION DES EXPORTAIONS INTRA-UEMOA EN FONCTION DES EXPORTATIONS EXTRA-UEMOA

Le graphe 2 retrace l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction des exportations extra-UEMOA sur la période d'étude.

Graphique2: Evolution des exportations intra-UEMOA en fonction des exportations extra-UEMOA

Source : Réalisé par les auteurs à partir des données de la BCEAO

Le graphe ci-dessus nous permet d'interpréter l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction des exportations extra-UEMOA. Dans ces périodes données, l'exportation extra-UEMOA a connu des moments de hausse et de baisse, tout comme celui des exportations intra-UEMOA. On retient que la hausse (baisse) des exportations extra-UEMOA entraine aussi une hausse (baisse) des exportations intra-UEMOA.

EVOLUTION DE l'EXPORTATION INTRA-UEMOA EN FONCTION DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

Le graphe 3 retrace l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction des investissements directs étrangers sur la période d'étude.

Graphique3: Evolution des exportations intra-UEMOA en fonction des investissements directs étrangers.

Source : Réalisé par les auteurs à partir des données de la BCEAO

Le graphe ci-dessus présente des irrégularités fréquentes (une légère augmentation du niveau des exportations intra-UEMOA) tout comme celui des investissements directs étrangers. On retient qu'une augmentation (diminution) des investissements directs étrangers s'accompagne par une légère augmentation (diminution) des exportations intra-UEMOA.

EVOLUTION DES EXPORATIONS INTRA-UEMOA EN FONCTION DU STOCK DE CAPITAL.

Le graphe 4 retrace l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction du stock de capital.

Graphique4: Evolution des exportations intra-UEMOA en fonction du stock de capital.

Source : Réalisé par les auteurs à partir des données de la BM/BCEAO

Le graphe ci-dessus montre l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction du stock de capital. L'analyse de ce graphe nous révèle une influence du stock du capital sur les exportations intra-UEMOA. Cette influence n'est pas fortement remarquable à cause de certains facteurs endogènes auxquels on affecte une partie du stock de capital.

EVOLUTION DE L'EXPORTATION INTRA-UEMOA EN FONCTION DU PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR TETE

Le graphe 5 retrace l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction du produit intérieur brut par tête sur la période d'étude.

Graphique5: Evolution de l'exportation intra-UEMOA en fonction du PIB

Source : Réalisé par les auteurs à partir des données de la BCEAO

Le graphe ci-dessus nous présente l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction du PIB par tête. L'analyse de ce graphe nous révèle une importante influence du produit intérieur brut sur les exportations intra-UEMOA. On retient également que ces dernières années ont été illustré par une légère augmentation du produit intérieure brut (Tableau 2). Ces analyses nous permettent de dire aussi que le PIB par tête à une influence sur l'exportation intra-UEMOA qui a aussi connu une augmentation ces dernières années car le PIB par tête a également connu une augmentation.

EVOLUTION DE L'EXPORTATION INTRA-UEMOA EN FONCTION DES TAXES ET IMPOT SUR LE COMMERCE

Le graphe 6 retrace l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction des taxes et impôt sur le commerce sur la période d'étude.

Graphique6: Evolution de l'exportation intra-UEMOA en fonction du taxe et impôt sur le commerce

Source : Réalisé par les auteurs à partir des données de la BCEAO

Le graphe ci-dessus présente des irrégularités fréquentes (une légère augmentation du niveau des exportations intra-UEMOA) tout comme celui des taxes et impôt sur le commerce. On retient également qu'une augmentation (diminution) des taxes et impôt sur le commerce s'accompagne par une légère augmentation (diminution) des exportations intra-UEMOA.

1-2- Résultat de l'analyse économétrique des données

Synthèse des résultats d'étude de stationnarité des séries.

L'étude de stationnarité est la principale étape d'une étude portant sur les séries temporelles. Le test statistique nécessaire pour cette étude est celui de Dickey-Fuller Augmenté qui permet de voir si les séries sont stationnaires ou non. Le tableau qui suit résume cette étude sur les différentes variables retenues.

Tableau 3: Résultats du test de stationnarité à niveau des séries

Variables

T-statistic

Probabilité

(p-value)

Conclusion

Ln(XIU)

-2,398

-2,972

Non Stationnaire

Ln(PIB)

-0 ,606

-2,972

Non Stationnaire

Ln(TEC)

-0,478

-2,972

Non Stationnaire

Ln(XEU)

-1,161

-2,972

Non Stationnaire

Ln(IDE)

-1,421

-2,972

Non Stationnaire

Ln(K)

-2,076

-2,972

Non Stationnaire

Source : Réalisé par les auteurs à partir de l'annexe 1-1,2-1,3-1,4-1,5-1,6-1

De l'analyse de ce tableau 1, il ressort que les séries Ln(XIU), Ln(PIB), Ln(TEC), Ln(TXEU), Ln(IDE), Ln(K), ne sont pas stationnaires en niveau. Le non stationnarité de ces séries nous conduit au test de Dickey-Fuller Augmenté en différence première, ce qui retrace le tableau 3 suivant :

Test de racine unitaire en différence première

Tableau 4: Tests de stationnarité des variables du modèle en différence première

Variables

T-statistic

Probabilité

(p-value)

Conclusion

Ln(XIU)

-9.229

-2,975

Stationnaire

Ln(PIB)

-5,623

-2 ,975

Stationnaire

Ln(TEC)

-6,072

-2 ,975

Stationnaire

Ln(XEU)

-5,493

-2 ,975

Stationnaire

Ln(IDE)

-5,647

-2,975

Stationnaire

Ln(K)

-7.194

-2 ,975

Stationnaire

Source : Réalisé par les auteurs à partir de l'annexe1-2,2-2,3-2,4-2,5-2,6-2

On constate que nos variables : Exportation intra-UEMOA, le produit intérieur brut ; la taxe et impôt sur le commerce, les exportations extra-UEMOA, les investissements directs étrangers etle stock de capital sont stationnaires en différence première I(1) ; la probabilité associée à chacune d'elle par le test de racine unitaire en différence première est inférieure à 5%.

Toutes les variables sont stationnaires en différence première. Nos séries sont toutes intégrées d'ordre 1, on peut envisager l'étude de cointégration.

Tableau 5 : Test de cointégration de Johansen entre les variables

Sample : 1984-2017

Number of obs : 34

Lags : 2

Maximum rank

Eigenvalue

Trace statistic

5% critical value

0

.

100,4722

94,15

1

0,64362

65,3927*

68,52

2

0,61657

32,8002

47,21

3

0,34995

18,1563

29,68

4

0,27865

7,0510

15,41

5

0,12087

2,6712

3,76

6

0,07556

 
 

Source : Réalisé par les auteurs à partir de l'annexe 7

Les résultats du test de cointégration de Johannsen indiquent l'existence d'une relation de cointégration à 5% lorsqu'on prend pour méthode de décision la statistique de la trace (Trace statistic). Il y a donc nécessité de réaliser un Modèle à Correction d'Erreur(MCE). Pour le Modèle à Correction d'erreur ; nous avons deux étapes. La première étape va consister à estimer par les Moindres Carrés Ordinaires, le modèle de long terme et récupérer les résidus à second étape va consister à estimer par les Moindres Carrées Ordinaires, le modèle de court terme avec les résidus comme variables explicatives

Etape 1 : Estimation de la relation de long terme du modèle initial par les MCO

Tableau6: Résultats des estimations du modèle de long terme

Variable

Coefficient

t-Statistic

Probabilité

-Cons

-0.977212

-0.03

0.973

Ln(PIB)

1.978529

4.54

0.000

Ln(TEC)

-0.7021522

-2.32

0.027

Ln(XEU)

-0.038458

-0.67

0.506

Ln(IDE)

0.6130624

2.29

0.029

Ln(K)

-1.199954

-3.07

0.004

R-squared

0.7230

 
 

Prob (F-statistic)

0.0000

 
 


Source :
réalisé par les auteurs à partir de l'annexe8

Evaluation du pouvoir significatif du modèle

Le R² mesure le pouvoir explicatif du modèle et indique le pourcentage des variabilités de la variable dépendante expliquée par les variables explicatives incluses ici est égale à 0,7230 soit 72.30%. Cela signifie que le degré de relation entre la variable expliquée et les variables explicatives est de 72.30% : le modèle a un bon pouvoir explicatif des exportations intra-UEMOA.

Tests de validation du modèle de la relation de long terme

La validation statistique du modèle passe par l'analyse de la significativité des coefficients et de la qualité des résidus.

Significativité des paramètres associés aux variables explicatives du modèle de long terme.

De l'analyse du même tableau, on déduit que les coefficients liés aux investissements directs étrangers, aux produits intérieurs bruts par tête, aux stocks de capital, aux taxes et impôt sur le commerce sont significatifs et différents de zéro (0) et leurs probabilités respectives sont de 0.029 ,0.000, 0.004, 0.027.

Résultats du test d'héteroscédasticité de white

La probabilité attachée à cette statistique est de 0,69825, elle est supérieure à 5% on en déduit que les erreurs sont homoscédastique.

Résultats du test ADF sur les résidus

La statistique de student (-4,975) tabulés par Dickey-Fuller est inférieure à la valeur critique (-2.972) au seuil de 5% ; donc les résidus sont stationnaires et par conséquent, les variables (Ln-XUI Ln-XUE Ln-TEC Ln-PIB Ln-K Ln- IE) sont bien cointégrées. La réalisation d'un modèle de court terme est donc nécessaire.

Etape 2 : Estimation de la relation de court terme du modèle à correction d'erreur par les MCO (relation dynamique)

Avant d'estimer la relation de court terme, on a récupéré les résidus de la relation de long terme, ils sont normés « res ». Le test de stationnarité sur le terme res montre qu'il est stationnaire en niveau, ce qui permet de poursuivre la modélisation par les MCE.

Modèle à correction d'erreur

D(Ln (XIU)) = ä0 + ä1*D(ln(XEU))t + ä2*D(ln(IDE))t + ä3*D(ln(K))t + ä4*D(ln(TEC))t + ä5*D(ln(PIB))t + ?RES

Avec ? toujours négative ou D est l'opérateur de différence première.

Résultats de l'estimation de la relation du court terme

Tableau 7: Résultats de l'estimation du modèle à correction d'erreur(MCE)

Dependent Variable : LOG_XIU

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

Cons

-0.336182

0.2047516

-0.16

0.871

res(-1)

-0.8128556

0.2184662

-3.72

0.001

DLn(PIB)

2.335728

1.072484

2.18

0.038

DLn(TEC)

-0.7499472

0.3552067

-2.11

0.044

DLn(XEU)

0.1926999

0.1738956

1.11

0.277

DLn(IDE)

0.4047355

0.1117841

3.62

0.001

DLn(K)

-1.557214

0.391908

-3.97

0.000

R-squared

0.5016

Prob (F-statistic)

0.0000

Source : Réalisé par les auteurs à partir de l'annexe11

Validation statistiques du modèle de court terme.

L'écriture du modèle est justifiée car le coefficient de la force de rappel est négatif et significatif au seuil de 5%.

Après l'estimation du modèle ; nous procédons aux différents tests de validation et de vérification de la significativité des variables explicatives.

A court terme, le produit intérieur brut par tête ; affecte de façon significative l'exportation intra-UEMOA. De même, le R² montre que la spécification du modèle est de bonne qualité (R²=0.5016) ; la statistique de Fisher révèle que le modèle est globalement significatif (prob> F = 0,0000)

Significativité des paramètres associés aux variables explicatives du modèle de court terme.

De l'analyse du même tableau, on déduit que les coefficients liés aux investissements directs étrangers, aux produits intérieurs bruts par tête, aux stocks de capital et aux taxes et impôt sur le commerce sont significatifs et différents de zéro (0) et leurs probabilités sont respectivement 0.001 ; 0.038, 0.000 et 0.044.

Paragraphe 2 : Analyse et Interprétation des résultats

Dynamique de court terme

Les coefficients estimés des variables différentielles représentent les élasticités du court terme des exportations intra-UEMOA par rapport aux variables explicatives.

L'élasticité de court terme des exportations intra-UEMOA par rapport au produit intérieur brut est de 2.335728. Elle a une influence positive et significative sur les exportations intra-UEMOA du Bénin. En effet, une augmentation de 1% de la production intérieur brut par tête entraine une augmentation de 2,335728% des exportations intra-UEMOA du Bénin.

L'élasticité de court terme des exportations intra-UEMOA par rapport aux taxes et impôts sur le commerce extérieur est -0.7499472. Elle a une influence négative et significative sur les exportations intra-UEMOA. Alors, une augmentation de 1% des taxes et impôt sur le commerce extérieur entraine une diminution de 0.7499472% des exportations intra-UEMOA du Bénin.

L'élasticité de court terme de l'exportation intra-UEMOA par rapport à l'investissement direct étranger est de 0.4047355. Alors, les investissements directs étrangers ont une influence significative et positive sur l'exportation intra-UEMOA, donc une augmentation de 1% des investissements directs étrangers entraine une augmentation de 0.4047355% des exportations intra-UEMOA.

L'élasticité de court terme des exportations intra-UEMOA par rapport aux stocks de capital est de -1.557214. Elle a une influence négative et significative sur les exportations intra-UEMOA. Alors, une augmentation de 1% des stocks de capital entraine une diminution de 1.557214% des exportations intra-UEMOA. Le stock de capital a un impact négatif et significatif sur les exportations intra-UEMOA du Bénin. Ce résultat qui semble intuitif est cohérent en l'examinant en rapport avec le résultat sur le PIB/tête. Il signifie que la production des produits, destinés à l'exportation intra-UEMOA ne nécessite pas de stock de capital important. C'est pour cette raison qu'une simple augmentation du PIB/tête est susceptible de conduire à une hausse importante des exportations intra-UEMOA. Les avantages comparatifs relatifs du Bénin dans l'UEMOA sont situés dans la production des biens moins intensifs en facteur capital et donc plus intensifs en travail. Et, comme le Bénin est plus doté en facteur travail, on comprend alors cette forme de spécialisation du pays dans l'UEMOA.

De tout ce qui précède, on conclut qu'à court terme : la taxe et impôt sur le commerce extérieur ; le stock de capital influence négativement les exportations intra-UEMOA. Par contre, le produit intérieur brut par tête, et les investissements directs étrangers influencent positivement l'exportation intra-UEMOA.

Dynamique de long terme

Les élasticités de long terme s'obtiennent en faisant le rapport entre les coefficients d'équilibre du long terme avec celui de la force de rappel, précédé du signe négatif.

L'élasticité de long terme des exportations intra-UEMOA par rapport au produit intérieur brut est de 1.978529. Elle a une influence significative et positive sur les exportations intra-UEMO. Alors, une augmentation de 1% du produit intérieur brut entraine une augmentation de 1.978529% des exportations intra-UEMOA du Bénin. Le sens positif du coefficient pourrait s'interpréter comme l'existence d'un marché national favorable à l'attractivité des investissements étrangers dans le tissu productif national. Ainsi, la valorisation des activités productives peut avoir un impact favorable sur le PIB grâce à la création de revenus générés par les entreprises régionales. L'accroissement des exportations intra-UEMOA passe par un accroissement de la production des produits exportables. Donc la hausse du produit intérieur brut entraine, toute chose étant égale par ailleurs, une hausse des exportations intra-UEMOA du Bénin.

L'élasticité de long terme des exportations intra-UEMOA par rapport aux taxes et impôts sur le commerce extérieur est de -0.7021522. Alors, les taxes et impôts sur le commerce extérieur influencent négativement l'exportation intra-UEMOA, donc une augmentation de 1% des taxes et impôts sur le commerce extérieur entraine une diminution de 0.7021522% des exportations intra-UEMOA du Bénin.

L'élasticité de long terme des exportations intra-UEMOA par rapport aux investissements directs étrangers est de 0.6130624. Alors, les investissements directs étrangers ont une influence significativement positive sur les exportations intra-UEMOA du Bénin, donc une augmentation de 1% des investissements direct étrangers entrainent une augmentation de 0.6130624% des exportations intra-UEMOA du Bénin.

L'élasticité de long terme de l'exportation intra-UEMOA par rapport aux stocks de capital est de -1.199954. Elle a une influence significative et négative sur les exportations intra-UEMOA. Alors, une augmentation de 1% des stocks de capital entraine une diminution de1.199954% des exportations intra-UEMOA du Bénin.

De tout ce qui précède, on conclut qu'à long terme : l'exportation extra-UEMOA, la taxe et impôt sur le commerce extérieur ; le stock de capital influence négativement les exportations intra-UEMOA. Par contre, le produit intérieur brut par tête et les investissements direct étrangers influencent positivement l'exportation intra-UEMOA.

Section 2 : Vérification des hypothèses et Recommandations

VERIFICATION DES HYPOTHESES

En se basant sur les coefficients des variables d'estimation des modèles de court et de long terme, leurs probabilités ainsi que leurs graphiques, la vérification des hypothèses se résume comme suit :

L'hypothèse 1 est vérifiée car à court terme comme à long terme, le produit intérieur brut où le niveau de développement influence positivement les exportations intra-UEMOA du Bénin.

L'hypothèse 2 est vérifiée car à court terme comme à long terme, les investissements directs étrangers influencent positivement les exportations intra-UEMOA du Bénin.

RECOMMENDATIONS

Au regard de nos résultats, les principaux déterminant de l'exportation intra-UEMOA pouvant permettre la mise en place d'une série de mesures visant à corriger les déséquilibres extérieurs sont notamment les facteurs tels que le PIB et l'IDE.

A cet égard, des mesures devraient être envisagées pour assurer une maitrise des exportations intra-UEMOA au sein de la communauté. Ces mesures s'articulent autour des principaux points ci-après :

ü Fournir une assistance technique aux producteurs dans le domaine du contrôle de qualité, de l'accès au crédit, de la commercialisation ;

ü Améliorer les routes rurales, les installations d'entreposage, y compris les entrepôts frigorifiques de l'aéroport ;

ü Aménager le secteur routier afin de permettre une plus grande fluidité dans la circulation des marchandises ;

ü Inciter à la recherche et à la créativité en offrant des subventions et des cadres favorables aux corps des enseignants, aux producteurs et même aux étudiants ;

ü Rechercher l'autosuffisance dans la production pour ne plus subir les aléas des crises économiques internationales ;

ü Favoriser l'importation des technologies et des équipements pouvant valoriser nos productions du cru et permettre des transformations à grande échelle ;

ü Traiter de la même manière les producteurs de noix de cajou/autres producteurs et les planteurs de coton, afin de garantir l'équité des incitations fiscales et d'autres avantages accordés aux uns et autres ;

ü Une autre recommandation essentielle que l'on peut tirer de l'étude concentre sur le rôle des politiques économiques favorisant les exportations. Il faudrait donc mettre en oeuvre des politiques plus dynamiques en harmonie avec les politiques macroéconomiques. Compte tenu des résultats relatifs aux déterminants des exportations intra-UEMOA, tels qu'ils apparaissent dans la présente étude, la mise en oeuvre de politiques dynamiques dans les domaines du commerce, des finances s'imposent plus que jamais.

CONCLUSION

Les exportations constituent en générale une des sources du financement de l'économie d'un pays. Cependant, elles restent dans notre pays faibles (comparativement au reste du monde) et de ce fait, il urge de mener des actions concrètes allant dans sa dynamisation. Et ce présent travail sur les déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin de 1982 à 2017 vient à point nommé afin d'apprécier les déterminants des exportations intra-UEMOA. Pour y parvenir, nous avons utilisé un modèle à correction d'erreur (MCE) par la méthode en deux étapes d'Engel et de Granger, puis les tests statistiques à l'aide du logiciel Stata (version 13). Ainsi, nous avons identifié les variables qui déterminent les exportations intra-UEMOA dudit pays.

Au terme des estimations, le produit intérieur brut par tête a une influence positive et significative sur les exportations intra-UEMOA du Bénin à court terme comme à long terme. En effet ce résultat est économiquement vérifié. Le produit intérieur brut qui est encore représentatif du niveau de développement est corrélé positivement avec le niveau d'exportation, de sorte qu'une augmentation du niveau de développement entrainerait un accroissement de la production et donc une augmentation des exportations.

L'investissement direct étranger a une influence positive et significative sur les exportations intra-UEMOA du Bénin à court terme comme à long terme. En effet on peut dire que les exportations intra-UEMOA augmentent à mesure que les investissements croissent.

Les déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin sont : le produit intérieur brut et les investissements directs étrangers. La première hypothèse a été donc validée au regard des résultats obtenus. La deuxième hypothèse est aussi validée à partir des résultats obtenus qui montrent que les investissements directs étrangers influencent positivement les exportations intra-UEMOA du Bénin à court comme à long terme.

Enfin, en tenant compte des résultats de l'étude, de la réalité et des insuffisances, il est utile que le gouvernement en raison des contraintes nationales mais aussi internationales, opte pour une amélioration des déterminants de ses exportations.

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ANNEXE

Annexe 1 : Résultat du test de stationnarité d'ADF sur XIE

Annexe 1.1 : Test d'ADF en niveau sur le XIU

Annexe 1.2 : Test d'ADF en différence première sur XIE

Annexe 2 : Résultat du test de stationnarité d'ADF sur le PIB

Annexe 2.1 : Test d'ADF en niveau sur le PIB

Annexe 2.2 : Test d'ADF en différence première sur le PIB

Annexe 3 : Résultat du test de stationnarité d'ADF sur le TEC

Annexe 3.1 : Test d'ADF en niveau sur le TEC

Annexe 3.2 : Test d'ADF en différence première sur le TEC

Annexe 4 : Résultat du test de stationnarité d'ADF sur les XEU

Annexe 4.1 : Test d'ADF en niveau sur les XEU

Annexe 4.2 : Test d'ADF en différence première sur les XEU

Annexe 5 : Résultat du test de stationnarité d'ADF sur les IDE

Annexe 5.1 : Test d'ADF en niveau sur les IDE

Annexe 5.2 : Test d'ADF en différence première sur les IDE

Annexe 6 : Résultat du test de stationnarité d'ADF sur le K

Annexe 6.1 : Test d'ADF en niveau sur le K

Annexe 6.2 : Test d'ADF en différence première sur le K

Annexe 7 : Test de cointégration de Johansen

Annexe 8: Estimation du modèle de long terme

Annexe 9 : Test d'hétéroscédasticité de White

Annexe 10 : Résultat du test de stationnarité d'ADF sur le résidu de long terme

Annexe 11 : Résultats de l'estimation de court terme

Table des matières

Avertissement ii

DEDICACE iii

DEDICACE 1 iv

DEDICACE 2 v

REMERCIEMENTS vi

ABREVIATIONS ET SIGLES vii

LISTE DES TABLEAUX ix

LISTE DES GRAPHIQUES x

SOMMAIRE xi

RESUME xii

SUMMARY xii

INTRODUCTION 1

CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE. 3

Section 1 : Problématique, Objectifs et Hypothèses de l'étude. 3

Paragraphe 1 : Problématique 3

Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude 5

OBJECTIF DE L'ETUDE 5

HYPOTHESES DE L'ETUDE 5

Section 2 : Revue de littérature et Méthodologie de l'étude 5

Paragraphe 1 : Revue de littérature 5

1-1 CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS 5

1-2 REVUEDE LITTERATURE ET JUSTIFICATION DES VARIABLES 7

Paragraphe 2 : Méthodologie de l'étude 8

Collecte des données 8

Paragraphe 3 : Choix du modèle à utiliser 9

TECHNIQUE D'ANALYSE 9

METHODE D'ANALYSE 9

MODELE DE BASE 9

Paragraphe 4 : Méthodologie d'estimation du modèle 10

TEST DE STATIONNARITE : test de Duckey-Fuller Augmenté 11

TEST DE COINTEGRATION DE JOHANSEN 11

TEST DE VALIDATION DU MODELE 12

TEST DE SIGNIFICATIVITE DU MODELE 12

TEST DE SIGNIFICATIVITE DES VARIABLES EXPLICATIVES 12

TEST DE WHITE HETEROSCEDASTICITE 12

CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L'ETUDE. 13

Section 1 : Présentation et Analyse des résultats 13

Paragraphe 1 : Présentation des résultats 13

1-1-Résultats de l'analyse descriptive 13

EVOLUTION DES VARIABLES DU MODELE DE 1982 A 2017 13

1-2- Résultat de l'analyse économétrique des données 20

Synthèse des résultats d'étude de stationnarité des séries. 20

Test de racine unitaire en différence première 21

Evaluation du pouvoir significatif du modèle 24

Tests de validation du modèle de la relation de long terme 24

Significativité des paramètres associés aux variables explicatives du modèle de long terme. 24

Résultats du test d'héteroscédasticité de white 24

Résultats du test ADF sur les résidus 24

Etape 2 : Estimation de la relation de court terme du modèle à correction d'erreur par les MCO (relation dynamique) 25

Résultats de l'estimation de la relation du court terme 25

Validation statistiques du modèle de court terme. 26

Significativité des paramètres associés aux variables explicatives du modèle de court terme. 26

Paragraphe 2 : Analyse et Interprétation des résultats 26

Dynamique de court terme 26

Dynamique de long terme 27

Section 2 : Vérification des hypothèses et Recommandations 28

VERIFICATION DES HYPOTHESES 28

RECOMMENDATIONS 28

CONCLUSION 30

REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES xxi

ANNEXE xxiii

Table des matières xxviii






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe