REPUBLIQUE DU BENIN
**************
Ministère de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche
Scientifique
**************
UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
**************
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
(FASEG)
**************
Mémoire en vue de l'obtention du diplôme
de
LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCE
ECONOMIQUE
Option : Economie
Filière : Economie Appliquée
ANALYSE DES DETERMINANTS DES
EXPORTATIONS INTRA-UEMOA DU BENIN
251656192THEME :
Réalisé et présentées
par :
Selim AKINOCHO
& Annicet KAKPO
Sous la supervision de :
Dr Fidèle A. DEDEHOUANOU
Enseignant chercheur à la FASEG/UAC
Année Académique 2018-2019
251659264
Avertissement
La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
(FASEG) de l'Université d'Abomey-Calavi n'entend aucune approbation ni
improbation aux opinions émises dans les mémoires. Ces opinions
doivent être considérées comme propres à leurs
auteurs.
251658240
DEDICACE
DEDICACE 1
v A mon Père Razaki AKINOCHO.
Tu as toujours été pour nous l'exemple d'un
homme brillant, laborieux, courageux et déterminé ; c'est ce
qui témoigna cette rigueur inlassable dont tu as toujours fait
preuve.
v A ma chère Mère Rafiathou MOUSSILIOU.
Je ne saurai quoi dire qui puisse traduire la profondeur de
mon affection et de ma reconnaissance pour toi.
Selim AKINOCHO
DEDICACE
2
v Mon feu père KAKPO Jacques ;
v Ma feue mère TOGNONMEGNI Hortance.
Annicet KAKPO
REMERCIEMENTS
Il serait ingrat pour nous de garder silence devant tous
ceux-là qui ont, en amont ou en aval, contribué à
l'aboutissement de ce travail. En effet, nous tenons à manifester
particulièrement notre gratitude :
ü Au Doyen de la Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion (FASEG), le professeur ACCLASSATO DENIS qui, au prix de multiples
difficultés et divers sacrifices n'a raté la moindre occasion
pour assurer à notre promotion une formation de qualité ;
ü A notre Directeur de mémoire, Dr DEDEHOUANOU
Fidèle qui a accepté suivre et dirigé nos travaux avec
abnégation et perspicacité. Nous vous en sommes infiniment
reconnaissants ;
ü Au président du jury, toute notre gratitude pour
l'honneur que vous nous faite en acceptant de présider le Jury de notre
mémoire ;
ü Aux membres de Jury qui, en acceptant de juger notre
travail nous permettent de bénéficier de leur apport inestimable
en vue de l'amélioration du document ;
ü A tous nos professeurs, vous avez accepté tous
nos caprices pour faire de nous ce que nous sommes, merci infiniment ;
ü A notre cher tuteur Sheikh Mhd.Louqman A. BADMAS
SIRROUHOU, Merci infiniment pour toutes vos aides et conseils que vous nous
apportiez ;
ü A Monsieur TOGNONMEGNI François pour son
assistance matérielle envers nous ;
ü A Monsieur KAVOEDO Florentin pour ses
conseils ;
ü A Monsieur SOTONDOVO Luc pour ses conseils ;
ü A toute la famille ALOHOUTADE pour leur
soutien ;
ü A nos oncles AKINOCHO Alidou, AKINOCHO Gafari,
TOGNONMEGNI Pascal, TOGNONMEGNI Pierre, TOGNONMEGNI Dominique,TOGNONMEGNI
Alphonse, merci infiniment pour toutes vos aides et conseils que vous nous
apportez,
ü A notre tante TOGNONMEGNI Pauline pour son soutien et
son amour ;
ü A vous tous nos frères et soeurs Baryou, Sadam,
Korib, Anlim, Achiraf, Daniel Djaya, Abou, Daniel, Ishola, Prospère,
Mouhamed, Moussa, Kamal, Affissath, Yesirath, Achille, Frédéric,
Paulin, Isaac, DIOGO, Jean-Baptiste, Ambidath, Mamdoudath, A.Habiba,
Hervé,Sonia et Jeannette. Merci pour vos soutiens.
Nous tenons également à remercier tous ceux qui,
de près ou de loin, ont contribué à la réalisation
de cette oeuvre.
ABREVIATIONS ET SIGLES
ADF : Augmented
Dickey-Fuller
ADEX : Association pour le
Développement des Exportations
BM : Banque
Mondiale
BCEAO : Banque Centrale
des Etats de L'Afrique de
l'Ouest
CAPC : Centre Africain
de Politique Commerciale
CEDEAO : Communauté
Economique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest
CNUCED : Conférence des
Nations Unies sur le
Commerce et le Développement
DGI : Direction Générale
de l'Industrie
EMICOV : Enquête
Modulaire Intégré sur les
Conditions de Vie des ménages
FCFA : Franc de la
Communauté Financière
d'Afrique
IDE : Investissement
Direct à l'Etranger
INSAE : Institut
National de la Statistique et de
l'Analyse Economique
K : Capital
MCO : Moindres
Carrés Ordinaires
MCE : Modèle à
Correction d'Erreur
OMC : Organisation
Mondiale du Commerce
PIB : Produit
Intérieur Brut
PCC : Politique
Commerciale Commune
PPA : Parité du
Pouvoir d'Achat
PNUD : Programme des Nations
Unies pour le Développement
TEC : Taxe et impôt sur le
Commerce Extérieure
TEC : Tarif
Extérieur Commun
TPC : Tarifs
Préférentiels Communautaires
UEMOA : Union
Economique et Monétaire
Ouest Africaine
UME : Union
Monétaire et Economique
XEU : Exportation Extra
UEMOA
XIE : Exportation Intra
UEMOA
LISTE DES TABLEAUX
Tableau1:Codification des variables dans le
modèle
3
Tableau 2:Caractéristiques
élémentaires des variables
13
Tableau 3:Résultats du test
de stationnarité à niveau des séries
20
Tableau 4:Tests de stationnarité des
variables du modèle en différence première
21
Tableau 5 : Test de
cointégration de Johansen entre les variables
22
Tableau6:Résultats des estimations du
modèle de long terme
23
Tableau 7: Résultats de l'estimation
du modèle à correction d'erreur(MCE)
25
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique2: Evolution des exportations
intra-UEMOA du Bénin
3
Graphique3: Evolution des exportations
intra-UEMOA en fonction des exportations extra-UEMOA
15
Graphique4: Evolution des exportations
intra-UEMOA en fonction des investissements directs étrangers.
16
Graphique5: Evolution des exportations
intra-UEMOA en fonction du stock de capital.
17
Graphique6: Evolution de l'exportation
intra-UEMOA en fonction du PIB
18
Graphique7: Evolution de l'exportation
intra-UEMOA en fonction du taxe et impôt sur le commerce
19
SOMMAIRE
RESUME
L'objectif principal de cette étude est d'analyser les
déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin. Pour
atteindre cet objectif, nous avons eu recours à un Modèle
à Correction d'Erreur (MCE) sur les données secondaires sur une
période de 34 ans et traité avec le logiciel Stata 13. Les
résultats de notre étude révèlent que le niveau du
développement influence positivement et significativement les
exportations intra-UEMOA du Bénin et il en est de même des
investissements directs étrangers. Par contre, le capital et les
impôts sur le commerce extérieur agissent négativement et
significativement sur le commerce intra-UEMOA du Bénin tandis que
l'exportation extra-UEMOA n'est pas significative. Il est donc
nécessaire pour le gouvernement de fournir une assistance technique aux
producteurs dans le domaine du contrôle de qualité, de
l'accès au crédit, de la commercialisation.
Mots clés : Exportations
intra-UEMOA, Benin, impôts, exportation extra-UEMOA, capital,
investissement direct étranger.
SUMMARY
The main objective of this study is to analyze the
determinants of the intra-UEMOA exports of Benin. To achieve this goal, we used
an Error Correction Model (ECM) on secondary data over a period of 34 years and
treated with STATA 13 SOFTWARE. The results of our study reveals that the
development level, foreign direct investments have a positive and significant
influence on intra-UEMOA exports of Benin. On the other hand, capital and trade
tax act negatively and significantly on the intra-WAEMU trade of Benin while an
extra-WAEMU export is not significant. It is therefore necessary for the
government to provide technical assistance to producers in the domain of
quality control, access to credit, marketing.
Key words: intra-WAEMU exports,
Benin, tax, extra-WAEMU export, capital, direct investments
INTRODUCTION
Le commerce international correspond au libéralisme
économique, soit l'importation et l'exportation de biens et services, le
partage de licences dans d'autres pays et les investissements étrangers
(OMC 2018). Il sert à un pays de consommer à travers ses
ressources propres et d'ouvrir ses débouchés afin
d'écouler sa production. Les exportations, qui font partie fulgurante
dans ce commerce international, ont été de tout temps la
première source de financement de l'économie. En effet, ses
recettes permettent de produire, de distribuer la richesse et d'importer ce
dont le pays ne dispose pas. C'est ainsi que depuis des siècles, de
nombreux économistes ont tenté d'apporter ou d'aménager
des stratégies allant dans sa dynamisation. Et la théorie
dominante qui en est ressortie est celle des classiques qui stipulent que
chaque pays devrait se spécialiser dans le bien pour lequel il dispose
des avantages comparativement aux autres pays.
Cependant, les résultats de cette stratégie sont
restés au cours des siècles très mitigés. En effet,
certains pays d'Amérique, d'Europe, et d'Asie ont connu des
évolutions significatives de leurs exportations jusqu'à permettre
leur développement. L'Allemagne en 2018, avait exporté environ
9,20% des exportations mondiales, quant à l'Amérique et la Chine
qui occupaient respectivement la deuxième et la troisième place,
leurs taux respectifs d'exportations étaient de 8,59% et 8,02% des
exportations mondiales (OMC, 2018). Par contre, pour les Etats du tiers monde,
principalement les pays africains, les résultats sont restés
décevant. En effet, la part des Etats africains dans le commerce mondial
est proche de 2% et sa part de produits manufacturiers est proche de 0. Et cela
est d'autant plus vérifié quand on prend des pays comme la
Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et le Nigéria qui ont des
taux d'exportations respectifs de 0,07%, 0,03%, 0,01%, 0,08% par rapport aux
exportations mondiales en 2018 (BM, 2018).
De ce fait, certains auteurs, pour ne citer que Jean claude
Berthélemy(2005), Imbs et Wacziarg, ont montré qu'il fallait
repenser cette stratégie de spécialisation initiée par les
classiques et tendre vers une diversification de la structure productive. La
diversification des exportations serait donc, selon le Centre africain de
politique commerciale, le fait pour un pays d'élargir la gamme de
produits exportés sans modifier nécessairement les niveaux de
productivité. C'est sur cette nouvelle tendance que nous avons
jugé bon de produire ce mémoire afin d'apprécier les
déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin.
L'objectif principal de ce dispositif est de déterminer
les facteurs déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin.
Le plan de cette étude est fait en deux chapitres : le
premier chapitre est consacré au cadre théorique et
méthodologique de l'étude et enfin dans le deuxième
chapitre nous avons fait une analyse empirique de l'étude qui nous a
permis de faire quelques recommandation.
CHAPITRE
1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE.
Le présent chapitre aborde la problématique, les
objectifs et les hypothèses ainsi que la revue de littérature et
la méthodologie de l'étude. La première section se
consacre à la problématique, aux objectifs et aux
hypothèses avant de passer à la revue de littérature et
à la méthodologie dans la deuxième section.
Section
1 : Problématique, Objectifs et Hypothèses de
l'étude.
Paragraphe 1 : Problématique
Dans les années 60, les pays africains ont
cherché à asseoir leurs indépendances politiques par le
renforcement de leur autonomie économique. Plusieurs processus de
développement ont été entamés et plusieurs
stratégies de relance du commerce extérieur se sont
succédé. Mais, les résultats sont restés
significativement en deçà des espérances. En effet, la
part de l'Afrique subsaharienne dans le Produit Intérieur Brut (PIB)
mondial atteint à peine deux pour cent. Quant à sa part des
exportations mondiales de produits manufacturés, elle est environ de
1.7% (Bain, 2018).De plus, au cours des trente dernières années,
l'Afrique a perdu des parts de marchés dans le commerce mondial,
même dans les produits de base classiques (coton, café, ananas),
et cela malgré les préférences commerciales (AGOA, UE-ACP)
qui lui ont été accordées. (Banque Mondiale 2018).
Ainsi, selon le Centre Africain de Politique commerciale
(CAPC), ces principaux échecs dans le commerce mondial résident
dans la structure de production des Etats africains et plus
particulièrement dans le manque de diversification de la production. En
effet, les pays en voie de développement et principalement les pays
africains demeurent presque entièrement tributaires des exportations
classiques (matières premières) malgré la faible
élasticité des revenus ainsi que la baisse et
l'instabilité des termes de l'échanges.
Le Bénin, qui fait partie de ces pays (avec le coton
qui génère 35 % des recettes d'exportations) avait, comme la
plupart des pays d'Afrique de l'ouest, essayé de rompre avec le
modèle de développement traditionnel en entamant des
stratégies de diversification peu après les indépendances.
Ces expériences furent plus tard remises en cause (suite à la
crise du début des années 80) et ont permis l'avènement
des réformes qui mettaient l'accent sur la spécialisation
internationale. Cette nouvelle stratégie avait permis d'optimiser les
ressources ; ce qui a eu pour effet une reprise économique. Mais, les
résultats de cette reprise ont été très faibles en
matière de développement et les cours des produits de base n'ont
cessé de connaître une tendance à la baisse. La part des
exportations dans les recettes nationales qui s'élevaient à 70%
entre 2006-2017 a considérablement baissé pour ne tourner
qu'autour de 54% en 2017(Comptes nationaux INSAE 2015 et 2018). De la
même façon, elle n'a pas connu d'évolution significative
par rapport au PIB.
Au vue de ces faibles résultats, comparativement au
reste du monde, le gouvernement béninois se voit contraint de
réorienter sa structure productive pour une redynamisation des
exportations car celles-ci constituent depuis toujours la source
indéfectible du financement de l'économie et donc de la
croissance économique. En effet, bien que présenté comme
un pays de transit en direction des pays de l'hinterland et du Nigeria, le
Bénin fait de l'exportation en direction entre autres des zones
économiques du continent africain à savoir l'UEMOA et la CEDEAO.
Et les produits locaux exportés sont en nombres limités et
appartiennent pour la plupart au règne végétal. De plus,
les entreprises béninoises ne produisent pas assez pour pouvoir exporter
et bénéficier des Tarifs Préférentiels
Communautaires (TPC) en vigueur dans la sous-région. Selon les sources
de la Direction Générale de l'Industrie (DGI) du 18 septembre
2017, seulement 569 certificats d'origines ont été
délivrés à près d'une vingtaine d'entreprises pour
des exportations en direction de l'UEMOA et de la CEDEAO. Ainsi, malgré
l'importance des ressources naturelles que nous disposons, le pays est
caractérisé par un secteur industriel très peu
développé et une gamme très peu variée de produits
exportables ; ce qui a pour effet de réduire les recettes
d'exportations.
Une étude faite en 2018 par l'ADEX (Association pour
le Développement des Exportations) a même démontré
qu'en dehors du coton, le commerce de réexportation vers le Nigeria
constitue la principale activité d'exportation du Bénin, il
s'agit des produits vivriers ou d'exportations.
Au regard de ces faits, nous pouvons affirmer sans peur de
nous tromper que le Bénin ne profite pas pleinement des schémas
de libéralisation des échanges au sein de l'UEMOA et de la CEDEAO
mais aussi du reste du monde. De plus, avec la mondialisation, les
échanges reprennent de l'ampleur et donc, il urge de mener des actions
concrètes pour inverser la tendance. Et cela passe nécessairement
par une connaissance des facteurs déterminants les exportations
intra-UEMOA du Bénin. Cependant, plusieurs questions majeures restent
posées à savoir :
Q1 : Quel est l'influence du niveau de
développement sur les exportations intra-UEMOA ?
Q2 : Quel est l'impact des investissements directs
étrangers sur les exportations intra-UEMOA ?
Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses de
l'étude
OBJECTIF DE L'ETUDE
L'objectif général de cette étude est
d'analyser les déterminants des exportations intra-UEMOA du
Bénin, Spécifiquement, il s'agit de :
· Evaluer l'impact du niveau de développement
sur les exportations intra-UEMOA du Bénin.
· Analyser l'effet des investissements directs
étrangers sur les exportations intra-UEMOA du Bénin.
HYPOTHESES DE L'ETUDE
Pour atteindre ces différents objectifs, les
hypothèses suivantes ont été formulées :
Hypothèse 1 : Le niveau du
développement influence positivement les exportations intra-UEMOA du
Bénin.
Hypothèse 2 : Les investissements
directs étrangers influence positivement les exportations intra-UEMOA du
Bénin.
Section
2 : Revue de littérature et Méthodologie de l'étude
Dans cette section, nous aurons à présenter la
revue de la littérature et la méthodologie de l'étude.
Paragraphe 1 : Revue de littérature
Le but de cette partie est de passer en revue les
différents travaux antérieurs effectués avant nous et qui
ont un trait avec notre thème. Mais avant tout, il importe beaucoup, de
clarifier les mots clés de notre thème.
1-1 CLARIFICATION DE QUELQUES
CONCEPTS
Elle permet de mieux appréhender les mots clés
qui seront utilisés dans ledit mémoire.
ü Le produit intérieur brut par
habitant :
Cet indicateur bien que complexe, est l'un des plus
adéquats pour comparer des économies entre elles. Sous sa forme
initiale, le produit intérieur brut (PIB) permet d'évaluer la
production de biens et services d'un pays pendant une année. Il illustre
l'importance de l'activité économique d'un pays. Quand on tente
des comparaisons internationales, cet indicateur est d'autant plus
approprié qu'il introduit la correction dite de la PPA (Parité du
Pouvoir d'Achat). On tient alors compte des différences de pouvoir
d'achat. Enfin, dans la mesure où l'on tient aussi compte de la taille
de la population, il permet d'avoir une image très juste de la richesse
d'un pays. Elle est considérée comme l'un des meilleurs
indicateurs pour apprécier le niveau de croissance économique
d'une nation. Et la croissance économique est dans toute analyse
économique favorable à la production et par ricochet à
l'exportation
ü Les exportations de biens et
services
Les exportations de biens et services regroupent la valeur de
l'ensemble des biens et services destinés à l'étranger.
Cette donnée inclut la valeur des marchandises, des assurances,
transports, etc. Elles permettent de savoir le montant des produits (biens et
services) vendus à l'extérieur. Elle est importante pour
apprécier le niveau de production d'un pays (la position d'un pays dans
le commerce international).
ü Les investissements
étrangers
Un investissement d'un pays à l'étranger est
l'exportation de capitaux dans un autre pays afin d'y prendre une
participation. Il s'agit en fait de la différence entre ce qu'un pays a
injecté dans une autre économie et ce que d'autres
économies ont injecté dans la sienne.
ü La taxe
C'est un prélèvement financier obligatoire
ponctionné par une administration en échange d'un service
donné.
ü L'impôt
Elle est une prestation pécuniaire requise des
personnes physiques ou morales de droit privé ou éventuellement
de droit public par voie d'autorité, à titre définitif et
sans contrepartie déterminée en vue de la couverture des charges
publiques de l'Etat et de ses collectivités locales, d'interventions
économiques et sociales.
ü Le capital
C'est l'ensemble des moyens de production durables permettant
de produire des biens ou des services. Il se constitue grâce aux
investissements.
ü Exportation intra-UEMOA
Elle rassemble la valeur de l'ensemble des biens et services
destinée aux pays membres de l'UNION.
1-2 REVUEDE LITTERATURE ET
JUSTIFICATION DES VARIABLES
Une littérature abondante existe sur les
déterminants des exportations relatives aux unions économiques.
On note entre autres Aitken (1973) pour le commerce et Magnifico (1971) pour la
croissance de la balance commerciale dans l'Union Européenne. Saint-Marc
(1968) a analysé le commerce dans la zone franche tandis que Frankel et
al. (1996) se sont intéressés aux accords commerciaux au niveau
régional.
Pour l'UEMOA, cas spécifique qui nous intéresse
dans cet article, les premières contributions remontent à
Ouédraogo (1999) qui s'est intéressé aux exportations
intra-UEMOA pour la période 1967-1997. Trois spécifications ont
été utilisées par l'auteur pour expliquer les
échanges bilatéraux : (i) échanges entre pays appartenant
à la même zone climatique ; (ii) échanges entre pays
appartenant à des zones climatiques différentes ; (iii) et
échanges entre l'ensemble des pays de l'UEMOA. Les résultats
divergent pour ce qui est de l'effet du PIB/tête du pays exportateur sur
les échanges bilatéraux. L'intensité de l'effet est de
1,697 pour les pays appartenant à la même zone climatique, de
0,798 pour des pays appartenant à des zones climatiques
différentes et de 1,283 pour l'ensemble des pays
considérés.
Quelques années plus tard, Otrou (2007) a
analysé les déterminants des exportations extérieures des
pays de l'UEMOA. Il prend comme variable dépendante l'ouverture
économique. Ce qui lui permet d'éviter les deux écueils
des investigations précédentes. En s'inspirant de cet auteur, on
pouvait envisager l'utilisation de l'ouverture économique intra-UEMOA
comme variable dépendante. Toutefois, la variable ouverture
économique intra-UEMOA ne permet pas non plus de proposer une politique
précise en matière commerciale en toute connaissance de cause. Ce
tour d'horizon montre les insuffisances majeures dans les résultats
actuels sur le sujet et justifie de ce fait notre intérêt sur la
question. Les contributions relatives au commerce international ont
été l'oeuvre de Deardorff (1995), de Krugman (1979), de
Bergstrand (1985) tandis que celles relevant de la nouvelle économie
géographique ont été l'oeuvre de Stewart (1940), de
Krugman (1991a, 1991b) et de Bergstrand (1985).
Cet article utilise l'approche alternative en
considérant les exportations du pays de référence (Benin)
vers les pays de l'UEMOA. Elle inclut dans les variables explicatives, le
Capital et les Investissements Directs Etrangers (IDE), les exportations
extra-UEMOA du Bénin, les impôts sur le commerce extérieur
qui étaient intégrés directement dans la variable flux des
exportations proposée par Gbetnkom et Avom (2005).
La prise en compte de la variable IDE se justifie en se
référant aux contributions théoriques relatives aux
externalités des IDE sur les économies récipiendaires.
Plusieurs études théoriques et empiriques dans ce domaine
indiquent que la présence étrangère permet le transfert
technologique et du savoir-faire en procédure et en processus. En outre,
les échanges s'améliorent avec l'investissement étranger,
que ce soit au niveau des exportations ou des importations (Oumama, 2014). La
prise en compte des IDE dans la modélisation permettra de
vérifier empiriquement ce résultat pour le Benin. De même,
en se basant sur la théorie des échanges intra-branche,
Berthélemy (2005), note que les pays intermédiaires sont des
économies qui ont, pour les produits technologiquement avancés,
intensif en capital et capital humain, un avantage comparatif par rapport aux
pays en développement. Compte tenu de ce qui précède, il
est nécessaire de considérer que le capital est un
élément important dans en matière d'échange entre
les pays via le processus de production des biens échangeables. C'est
pourquoi, il a été jugé nécessaire de l'incorporer
dans le modèle.
Paragraphe 2 : Méthodologie de l'étude
La confirmation de nos hypothèses respectives se fera
à partir d'une étude économétrique qui mettra en
évidence les déterminants des exportations intra-UEMOA du
Bénin.
Collecte des données
Plusieurs centres de documentation et sites internet ont
été consultés pour la collecte des données. Nous
avons utilisé à cet effet les annuaires. Il s'agit
notamment :
Ø Les publications de la banque mondiale ;
Ø Les publications de la CEDEAO ;
Ø Les publications de la BCEAO ;
Ø Les publications de l'INSAE.
Ces différentes sources nous ont permis d'obtenir de
1982 à 2017 (soit 35 observations) au sein de L'UEMOA :
Ø La valeur du produit intérieur brut par
habitant (BCEAO 2018)
Ø La valeur des exportations intra-UEMOA(BCEAO
2018)
Ø La valeur des exportations extra-UEMOA(BCEAO 2018)
Ø La valeur des investissements directs
étrangers nets(BCEAO 2018)
Ø La valeur du stock de capital (BM 2018)
Ø La valeur des taxes et impôt sur le commerce
extérieur(BCEAO 2018)
Paragraphe 3 : Choix du modèle à
utiliser
TECHNIQUE D'ANALYSE
Nous avons utilisé essentiellement les modèles
économétriques pour étudier les déterminants du
commerce intra-UEMOA. Le logiciel Excel est utilisé pour réaliser
les graphiques et tableau et le logiciel STATA est utilisé pour faire
l'estimation des modèles économiques.
METHODE D'ANALYSE
Notre méthode d'analyse est fondée sur la
méthode à correction d'erreur (MCE). Ainsi, nous partons d'un
modèle de base pris à partir d'une justification des variables
par rapport au contexte de notre étude puis nous formulons un
modèle d'étude.
MODELE DE BASE
A la lumière de la théorie économique et
des travaux de Barro concernant l'analyse théorique des liens entre
capital public et croissance, la formulation du modèle part
nécessairement d'une fonction de production de type Cobb-douglas qui
exprime la production en fonction du volume de travail(L) et du capital(K).
Y= f (K, L) = AKáLâ(1)
avec 0<á<1 et 0?â?1
Y : Production ; K : Capital ; L :
Travail et A : Facteur technologique. á et â sont des
élasticités de la production aux différents facteurs de
production á+â =1. Mais dans notre étude, nous ne
tiendrons pas compte de cette contrainte.
En appliquant la fonction logarithmique à cette
équation, on obtient la forme la plus simplifiée suivante :
Log Y = log A + á log K + â log L (2)
avec 0?á?1 et 0?â?1
Cinq variables explicatives et une variable expliquée
ont été considérées dans cette étude ;
leurs codifications se présentent dans le tableau suivant :
Tableau1: Codification des variables dans le
modèle
Variables
|
Codification dans le modèle
|
Les exportations intra-UEMOA
|
XIU
|
Exportation extra-UEMO
|
XEU
|
Investissements direct étrangers nets
|
IDE
|
Le stock de capital
|
K
|
Les taxes et impôt sur le commerce
|
TEC
|
Produit intérieure brut par tête
|
PIB
|
En intégrant ces variables explicatives dans
l'équation, on obtient le modèle originel suivant :
Log(XIU) = ä0 + ä1 log(XEU)t + ä2 log(IDE)t +
ä3 log(K)t + ä4 log(TEC)t + ä5 log(PIB)t + ìt
Paragraphe 4 : Méthodologie d'estimation du
modèle
L'estimation de notre modèle se fera par la
méthode des moindres carrés ordinaires(MCO) à base du
logiciel STATA. Pour nous assurer de la fiabilité et de la
qualité de nos modèles, les tests de diagnostic et de validation
seront effectués avant l'interprétation des résultats
endogènes mises en applications pour expliciter le modèle
économétrique.
TEST DE STATIONNARITE : test
de Duckey-Fuller Augmenté
Le test de stationnarité permet de rechercher la
présence ou non d'une racine unitaire. Les hypothèses du test
sont :
H0 : présence de racine unitaire
H1 : absence de racine unitaire
Décision :
Si la probabilité est inférieure au seuil de 5%,
on rejette H0, alors la série est stationnaire en niveau. Par contre, si
la probabilité est supérieure au seuil de 5%, on ne rejette pas
H0, alors la série n'est pas stationnaire. Dans ce cas, il faut faire le
test de Duckey-Fuller Augmenté en différence première. La
règle de décision est la même.
Toutefois, quand la même série n'est pas
stationnaire en différence première, on passe au test de
Duckey-Fuller Augmenté en différence seconde.
TEST DE COINTEGRATION DE JOHANSEN
Les hypothèses de base de test de cointégration
sont :
H0 : pas de cointégration
H1 : existence de cointégration
Décision :
Lorsque les statistiques de trace ont des probabilités
inférieures au seuil de 5%, alors les variables du modèle sont
cointégrées au seuil de 5%. Si non, elles ne sont pas
cointégrées.
TEST DE VALIDATION DU MODELE
TEST DE SIGNIFICATIVITE DU
MODELE
Le coefficient de détermination R² mesure la
proportion de la variance de la variable explicative expliquée par la
régression de Y sur la matrice des variables explicatives X.
L'appréciation et la qualité de l'ajustement que
l'on a de R² doivent être interprétées par le
degré de liberté. Lorsque le degré de liberté est
faible, le nombre d'observation comparée au nombre de facteurs
explicatifs par le calcul de R² consigné est le test de Fisher
(F-Statistic). Avec le logiciel Stata13, un modèle est dit globalement
explicatif quand la probabilité (F-Statistic) est inférieure
à 5%
TEST DE SIGNIFICATIVITE DES
VARIABLES EXPLICATIVES
Ce test permet l'évaluation de la contribution d'une
variable explicative donnée à l'explication de la variable
expliquée. Le test, le mieux adapté est celui de Student. En
pratique, et sur le logiciel Stata13, c'est la probabilité critique qui
sert de prise de décision. Si cette probabilité est
inférieure au seuil de 5% pour une variable explicative, on dira que le
coefficient associé à cette variable est significatif.
TEST DE WHITE
HETEROSCEDASTICITE
H0 : Erreurs homoscédastiques
H1 : Erreurs hétéroscédastiques
Décision :
Les erreurs sont homoscédastiques si la
probabilité est supérieure à 5%,
hétéroscédastiques si la probabilité est inferieurs
ou égale à 5%.
CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET
ANALYSE DES RESULTATS DE L'ETUDE.
Ce chapitre est composé de deux sections à
savoir : la section 1 regroupant la présentation et analyse des
résultats puis la section 2 consacrée à la
vérification des Hypothèses et Recommandation.
Section
1 : Présentation et Analyse des résultats
Paragraphe 1 : Présentation des
résultats
1-1-Résultats de l'analyse
descriptive
Il s'agira dans ce paragraphe de faire une analyse graphique
de l'évolution des variables telles que : les exportations
intra-UEMOA ; le produit intérieur brut par tête ;
l'exportation extra-UEMOA ; les investissements directs étrangers,
le stock de capital et les taxes et impôt sur le commerce
extérieur datant de la période de 1982 à 2017.
EVOLUTION DES VARIABLES DU MODELE
DE 1982 A 2017
Tableau 2:
Caractéristiques élémentaires des variables
Variables
|
Minimum
|
Moyenne
|
Maximum
|
Ecart-type
|
XIU
|
7837
|
153233.8095
|
1608955
|
337497.922
|
PIB
|
405
|
100936.183
|
7375
|
2219.7662
|
TEC
|
20
|
20
|
20
|
123.492344
|
XEU
|
419
|
1768.2
|
2998
|
1126.88185
|
IDE
|
464
|
823
|
1182
|
169.234223
|
K
|
8.939973748
|
20.08596157
|
28.57380977
|
5.31626534
|
Source : réalisé par les
auteurs à partir des données de la BM/ BCEAO
L'analyse de ce tableau nous révèle une forte
augmentation des exportations intra-UEMOA au cours de la période
considérée. Il passe de 7837 FCFA à 1608955FCFA avec une
moyenne annuelle de 153233.8095FCFA.
EVOLUTION DES EXPORTAIONS INTRA-UEMOA
A l'aide du tableau 2 et des
graphes, la tendance générale des variables seront mises en
évidence. Le graphe 1 retrace l'évolution des exportations
intra-UEMOA du Bénin sur la période d'étude.
Graphique1:
Evolution des exportations intra-UEMOA du Bénin
251657216
Source : Réalisé par les
auteurs à partir des données de la BCEAO
Le graphe ci-dessus montre l'évolution des exportations
intra-UEMOA du Benin. L'analyse du graphe nous permet de dire que les
exportations intra-UEMOA du Benin a connu plusieurs frustrations. Pendant cette
période, les exportations extra-UEMOA sont passées de 7837 FCFA
à 1608955 FCFA avec une moyenne annuelle de 153233,8095 FCFA (Tableau
2). Ces différentes variations des exportations intra-UEMOA durant cette
période de hausse et de baisse peuvent être dues aux facteurs
contribuant à l'amélioration des exportations intra-UEMOA.
EVOLUTION DES EXPORTAIONS INTRA-UEMOA EN FONCTION DES
EXPORTATIONS EXTRA-UEMOA
Le graphe 2 retrace l'évolution des exportations
intra-UEMOA en fonction des exportations extra-UEMOA sur la période
d'étude.
Graphique2: Evolution
des exportations intra-UEMOA en fonction des exportations
extra-UEMOA
Source : Réalisé par les
auteurs à partir des données de la BCEAO
Le graphe ci-dessus nous permet d'interpréter
l'évolution des exportations intra-UEMOA en fonction des exportations
extra-UEMOA. Dans ces périodes données, l'exportation extra-UEMOA
a connu des moments de hausse et de baisse, tout comme celui des exportations
intra-UEMOA. On retient que la hausse (baisse) des exportations extra-UEMOA
entraine aussi une hausse (baisse) des exportations intra-UEMOA.
EVOLUTION DE l'EXPORTATION INTRA-UEMOA EN FONCTION DES
INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS
Le graphe 3 retrace l'évolution des exportations
intra-UEMOA en fonction des investissements directs étrangers sur la
période d'étude.
Graphique3: Evolution
des exportations intra-UEMOA en fonction des investissements directs
étrangers.
Source : Réalisé par les
auteurs à partir des données de la BCEAO
Le graphe ci-dessus présente des
irrégularités fréquentes (une légère
augmentation du niveau des exportations intra-UEMOA) tout comme celui des
investissements directs étrangers. On retient qu'une augmentation
(diminution) des investissements directs étrangers s'accompagne par une
légère augmentation (diminution) des exportations intra-UEMOA.
EVOLUTION DES EXPORATIONS INTRA-UEMOA EN FONCTION DU
STOCK DE CAPITAL.
Le graphe 4 retrace l'évolution des exportations
intra-UEMOA en fonction du stock de capital.
Graphique4: Evolution
des exportations intra-UEMOA en fonction du stock de capital.
Source : Réalisé par les
auteurs à partir des données de la BM/BCEAO
Le graphe ci-dessus montre l'évolution des exportations
intra-UEMOA en fonction du stock de capital. L'analyse de ce graphe nous
révèle une influence du stock du capital sur les exportations
intra-UEMOA. Cette influence n'est pas fortement remarquable à cause de
certains facteurs endogènes auxquels on affecte une partie du stock de
capital.
EVOLUTION DE L'EXPORTATION INTRA-UEMOA EN FONCTION DU
PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR TETE
Le graphe 5 retrace l'évolution des exportations
intra-UEMOA en fonction du produit intérieur brut par tête sur la période d'étude.
Graphique5: Evolution de l'exportation intra-UEMOA
en fonction du PIB
Source : Réalisé par les
auteurs à partir des données de la BCEAO
Le graphe ci-dessus nous présente l'évolution
des exportations intra-UEMOA en fonction du PIB par tête. L'analyse de ce
graphe nous révèle une importante influence du produit
intérieur brut sur les exportations intra-UEMOA. On retient
également que ces dernières années ont été
illustré par une légère augmentation du produit
intérieure brut (Tableau 2). Ces analyses nous permettent de dire aussi
que le PIB par tête à une influence sur l'exportation intra-UEMOA
qui a aussi connu une augmentation ces dernières années car le
PIB par tête a également connu une augmentation.
EVOLUTION DE L'EXPORTATION INTRA-UEMOA EN FONCTION DES
TAXES ET IMPOT SUR LE COMMERCE
Le graphe 6 retrace l'évolution des exportations
intra-UEMOA en fonction des taxes et impôt sur le commerce sur la
période d'étude.
Graphique6: Evolution de l'exportation intra-UEMOA
en fonction du taxe et impôt sur le commerce
Source : Réalisé par les
auteurs à partir des données de la BCEAO
Le graphe ci-dessus présente des
irrégularités fréquentes (une légère
augmentation du niveau des exportations intra-UEMOA) tout comme celui des taxes
et impôt sur le commerce. On retient également qu'une augmentation
(diminution) des taxes et impôt sur le commerce s'accompagne par une
légère augmentation (diminution) des exportations intra-UEMOA.
1-2- Résultat de l'analyse
économétrique des données
Synthèse des
résultats d'étude de stationnarité des séries.
L'étude de stationnarité est la principale
étape d'une étude portant sur les séries temporelles. Le
test statistique nécessaire pour cette étude est celui de
Dickey-Fuller Augmenté qui permet de voir si les séries sont
stationnaires ou non. Le tableau qui suit résume cette étude sur
les différentes variables retenues.
Tableau 3:
Résultats du test de stationnarité à niveau des
séries
Variables
|
T-statistic
|
Probabilité
(p-value)
|
Conclusion
|
Ln(XIU)
|
-2,398
|
-2,972
|
Non Stationnaire
|
Ln(PIB)
|
-0 ,606
|
-2,972
|
Non Stationnaire
|
Ln(TEC)
|
-0,478
|
-2,972
|
Non Stationnaire
|
Ln(XEU)
|
-1,161
|
-2,972
|
Non Stationnaire
|
Ln(IDE)
|
-1,421
|
-2,972
|
Non Stationnaire
|
Ln(K)
|
-2,076
|
-2,972
|
Non Stationnaire
|
Source : Réalisé
par les auteurs à partir de l'annexe 1-1,2-1,3-1,4-1,5-1,6-1
De l'analyse de ce tableau 1, il ressort que les séries
Ln(XIU), Ln(PIB), Ln(TEC), Ln(TXEU), Ln(IDE), Ln(K), ne sont pas stationnaires
en niveau. Le non stationnarité de ces séries nous conduit au
test de Dickey-Fuller Augmenté en différence première, ce
qui retrace le tableau 3 suivant :
Test
de racine unitaire en différence première
Tableau 4: Tests de stationnarité des
variables du modèle en différence première
Variables
|
T-statistic
|
Probabilité
(p-value)
|
Conclusion
|
Ln(XIU)
|
-9.229
|
-2,975
|
Stationnaire
|
Ln(PIB)
|
-5,623
|
-2 ,975
|
Stationnaire
|
Ln(TEC)
|
-6,072
|
-2 ,975
|
Stationnaire
|
Ln(XEU)
|
-5,493
|
-2 ,975
|
Stationnaire
|
Ln(IDE)
|
-5,647
|
-2,975
|
Stationnaire
|
Ln(K)
|
-7.194
|
-2 ,975
|
Stationnaire
|
Source : Réalisé
par les auteurs à partir de l'annexe1-2,2-2,3-2,4-2,5-2,6-2
On constate que nos variables : Exportation intra-UEMOA,
le produit intérieur brut ; la taxe et impôt sur le commerce,
les exportations extra-UEMOA, les investissements directs
étrangers etle stock de capital sont stationnaires en
différence première I(1) ; la probabilité
associée à chacune d'elle par le test de racine unitaire en
différence première est inférieure à 5%.
Toutes les variables sont stationnaires en différence
première. Nos séries sont toutes intégrées d'ordre
1, on peut envisager l'étude de cointégration.
Tableau 5 : Test de cointégration de
Johansen entre les variables
Sample : 1984-2017
|
Number of obs : 34
|
Lags : 2
|
Maximum rank
|
Eigenvalue
|
Trace statistic
|
5% critical value
|
0
|
.
|
100,4722
|
94,15
|
1
|
0,64362
|
65,3927*
|
68,52
|
2
|
0,61657
|
32,8002
|
47,21
|
3
|
0,34995
|
18,1563
|
29,68
|
4
|
0,27865
|
7,0510
|
15,41
|
5
|
0,12087
|
2,6712
|
3,76
|
6
|
0,07556
|
|
|
Source : Réalisé
par les auteurs à partir de l'annexe 7
Les résultats du test de cointégration de
Johannsen indiquent l'existence d'une relation de cointégration à
5% lorsqu'on prend pour méthode de décision la statistique de la
trace (Trace statistic). Il y a donc nécessité de réaliser
un Modèle à Correction d'Erreur(MCE). Pour le Modèle
à Correction d'erreur ; nous avons deux étapes. La
première étape va consister à estimer par les Moindres
Carrés Ordinaires, le modèle de long terme et
récupérer les résidus à second étape va
consister à estimer par les Moindres Carrées Ordinaires, le
modèle de court terme avec les résidus comme variables
explicatives
Etape 1 : Estimation de la relation de long terme
du modèle initial par les MCO
Tableau6:
Résultats des estimations du modèle de long terme
Variable
|
Coefficient
|
t-Statistic
|
Probabilité
|
-Cons
|
-0.977212
|
-0.03
|
0.973
|
Ln(PIB)
|
1.978529
|
4.54
|
0.000
|
Ln(TEC)
|
-0.7021522
|
-2.32
|
0.027
|
Ln(XEU)
|
-0.038458
|
-0.67
|
0.506
|
Ln(IDE)
|
0.6130624
|
2.29
|
0.029
|
Ln(K)
|
-1.199954
|
-3.07
|
0.004
|
R-squared
|
0.7230
|
|
|
Prob (F-statistic)
|
0.0000
|
|
|
Source : réalisé par
les auteurs à partir de l'annexe8
Evaluation du pouvoir significatif du modèle
Le R² mesure le pouvoir explicatif du modèle et
indique le pourcentage des variabilités de la variable dépendante
expliquée par les variables explicatives incluses ici est égale
à 0,7230 soit 72.30%. Cela signifie que le degré de relation
entre la variable expliquée et les variables explicatives est de
72.30% : le modèle a un bon pouvoir explicatif des exportations
intra-UEMOA.
Tests de validation du
modèle de la relation de long terme
La validation statistique du modèle passe par l'analyse
de la significativité des coefficients et de la qualité des
résidus.
Significativité des
paramètres associés aux variables explicatives du modèle
de long terme.
De l'analyse du même tableau, on
déduit que les coefficients liés aux investissements directs
étrangers, aux produits intérieurs bruts par tête, aux
stocks de capital, aux taxes et impôt sur le commerce sont significatifs
et différents de zéro (0) et leurs probabilités
respectives sont de 0.029 ,0.000, 0.004, 0.027.
Résultats du test
d'héteroscédasticité de white
La probabilité attachée à cette
statistique est de 0,69825, elle est supérieure à 5% on en
déduit que les erreurs sont homoscédastique.
Résultats du test ADF sur
les résidus
La statistique de student (-4,975) tabulés par
Dickey-Fuller est inférieure à la valeur critique (-2.972) au
seuil de 5% ; donc les résidus sont stationnaires et par
conséquent, les variables (Ln-XUI Ln-XUE Ln-TEC Ln-PIB Ln-K Ln- IE)
sont bien cointégrées. La réalisation d'un modèle
de court terme est donc nécessaire.
Etape 2 : Estimation de la
relation de court terme du modèle à correction d'erreur par les
MCO (relation dynamique)
Avant d'estimer la relation de court terme, on a
récupéré les résidus de la relation de long terme,
ils sont normés « res ». Le test de
stationnarité sur le terme res montre qu'il est stationnaire en niveau,
ce qui permet de poursuivre la modélisation par les MCE.
Modèle à correction d'erreur
D(Ln (XIU)) = ä0 + ä1*D(ln(XEU))t +
ä2*D(ln(IDE))t + ä3*D(ln(K))t + ä4*D(ln(TEC))t +
ä5*D(ln(PIB))t + ?RES
Avec ? toujours négative ou D est l'opérateur de
différence première.
Résultats de l'estimation de
la relation du court terme
Tableau 7:
Résultats de l'estimation du modèle à correction
d'erreur(MCE)
Dependent Variable : LOG_XIU
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
Cons
|
-0.336182
|
0.2047516
|
-0.16
|
0.871
|
res(-1)
|
-0.8128556
|
0.2184662
|
-3.72
|
0.001
|
DLn(PIB)
|
2.335728
|
1.072484
|
2.18
|
0.038
|
DLn(TEC)
|
-0.7499472
|
0.3552067
|
-2.11
|
0.044
|
DLn(XEU)
|
0.1926999
|
0.1738956
|
1.11
|
0.277
|
DLn(IDE)
|
0.4047355
|
0.1117841
|
3.62
|
0.001
|
DLn(K)
|
-1.557214
|
0.391908
|
-3.97
|
0.000
|
R-squared
|
0.5016
|
Prob (F-statistic)
|
0.0000
|
Source : Réalisé par les
auteurs à partir de l'annexe11
Validation statistiques du
modèle de court terme.
L'écriture du modèle est justifiée car le
coefficient de la force de rappel est négatif et significatif au seuil
de 5%.
Après l'estimation du modèle ; nous
procédons aux différents tests de validation et de
vérification de la significativité des variables explicatives.
A court terme, le produit intérieur brut par
tête ; affecte de façon significative l'exportation
intra-UEMOA. De même, le R² montre que la spécification du
modèle est de bonne qualité (R²=0.5016) ; la
statistique de Fisher révèle que le modèle est globalement
significatif (prob> F = 0,0000)
Significativité des
paramètres associés aux variables explicatives du modèle
de court terme.
De l'analyse du même tableau, on
déduit que les coefficients liés aux investissements directs
étrangers, aux produits intérieurs bruts par tête, aux
stocks de capital et aux taxes et impôt sur le commerce sont
significatifs et différents de zéro (0) et leurs
probabilités sont respectivement 0.001 ; 0.038, 0.000 et
0.044.
Paragraphe 2 : Analyse et Interprétation des
résultats
Dynamique de court terme
Les coefficients estimés des variables
différentielles représentent les élasticités du
court terme des exportations intra-UEMOA par rapport aux variables
explicatives.
L'élasticité de court terme des exportations
intra-UEMOA par rapport au produit intérieur brut est de 2.335728. Elle
a une influence positive et significative sur les exportations intra-UEMOA du
Bénin. En effet, une augmentation de 1% de la production
intérieur brut par tête entraine une augmentation de 2,335728% des
exportations intra-UEMOA du Bénin.
L'élasticité de court terme des exportations
intra-UEMOA par rapport aux taxes et impôts sur le commerce
extérieur est -0.7499472. Elle a une influence négative et
significative sur les exportations intra-UEMOA. Alors, une augmentation de 1%
des taxes et impôt sur le commerce extérieur entraine une
diminution de 0.7499472% des exportations intra-UEMOA du Bénin.
L'élasticité de court terme de l'exportation
intra-UEMOA par rapport à l'investissement direct étranger est de
0.4047355. Alors, les investissements directs étrangers ont une
influence significative et positive sur l'exportation intra-UEMOA, donc une
augmentation de 1% des investissements directs étrangers entraine une
augmentation de 0.4047355% des exportations intra-UEMOA.
L'élasticité de court terme des exportations
intra-UEMOA par rapport aux stocks de capital est de -1.557214. Elle a une
influence négative et significative sur les exportations intra-UEMOA.
Alors, une augmentation de 1% des stocks de capital entraine une diminution de
1.557214% des exportations intra-UEMOA. Le stock de capital a un impact
négatif et significatif sur les exportations intra-UEMOA du
Bénin. Ce résultat qui semble intuitif est cohérent en
l'examinant en rapport avec le résultat sur le PIB/tête. Il
signifie que la production des produits, destinés à l'exportation
intra-UEMOA ne nécessite pas de stock de capital important. C'est pour
cette raison qu'une simple augmentation du PIB/tête est susceptible de
conduire à une hausse importante des exportations intra-UEMOA. Les
avantages comparatifs relatifs du Bénin dans l'UEMOA sont situés
dans la production des biens moins intensifs en facteur capital et donc plus
intensifs en travail. Et, comme le Bénin est plus doté en facteur
travail, on comprend alors cette forme de spécialisation du pays dans
l'UEMOA.
De tout ce qui précède, on conclut qu'à
court terme : la taxe et impôt sur le commerce
extérieur ; le stock de capital influence négativement les
exportations intra-UEMOA. Par contre, le produit intérieur brut par
tête, et les investissements directs étrangers influencent
positivement l'exportation intra-UEMOA.
Dynamique de long terme
Les élasticités de long terme s'obtiennent en
faisant le rapport entre les coefficients d'équilibre du long terme avec
celui de la force de rappel, précédé du signe
négatif.
L'élasticité de long terme des exportations
intra-UEMOA par rapport au produit intérieur brut est de 1.978529. Elle
a une influence significative et positive sur les exportations intra-UEMO.
Alors, une augmentation de 1% du produit intérieur brut entraine une
augmentation de 1.978529% des exportations intra-UEMOA du Bénin. Le
sens positif du coefficient pourrait s'interpréter comme l'existence
d'un marché national favorable à l'attractivité des
investissements étrangers dans le tissu productif national. Ainsi, la
valorisation des activités productives peut avoir un impact favorable
sur le PIB grâce à la création de revenus
générés par les entreprises régionales.
L'accroissement des exportations intra-UEMOA passe par un accroissement de la
production des produits exportables. Donc la hausse du produit intérieur
brut entraine, toute chose étant égale par ailleurs, une hausse
des exportations intra-UEMOA du Bénin.
L'élasticité de long terme des exportations
intra-UEMOA par rapport aux taxes et impôts sur le commerce
extérieur est de -0.7021522. Alors, les taxes et impôts sur le
commerce extérieur influencent négativement l'exportation
intra-UEMOA, donc une augmentation de 1% des taxes et impôts sur le
commerce extérieur entraine une diminution de 0.7021522% des
exportations intra-UEMOA du Bénin.
L'élasticité de long terme des exportations
intra-UEMOA par rapport aux investissements directs étrangers est de
0.6130624. Alors, les investissements directs étrangers ont une
influence significativement positive sur les exportations intra-UEMOA du
Bénin, donc une augmentation de 1% des investissements direct
étrangers entrainent une augmentation de 0.6130624% des exportations
intra-UEMOA du Bénin.
L'élasticité de long terme de l'exportation
intra-UEMOA par rapport aux stocks de capital est de -1.199954. Elle a une
influence significative et négative sur les exportations intra-UEMOA.
Alors, une augmentation de 1% des stocks de capital entraine une diminution
de1.199954% des exportations intra-UEMOA du Bénin.
De tout ce qui précède, on conclut qu'à
long terme : l'exportation extra-UEMOA, la taxe et impôt sur le
commerce extérieur ; le stock de capital influence
négativement les exportations intra-UEMOA. Par contre, le produit
intérieur brut par tête et les investissements direct
étrangers influencent positivement l'exportation intra-UEMOA.
Section
2 : Vérification des hypothèses et Recommandations
VERIFICATION DES HYPOTHESES
En se basant sur les coefficients des variables d'estimation
des modèles de court et de long terme, leurs probabilités ainsi
que leurs graphiques, la vérification des hypothèses se
résume comme suit :
L'hypothèse 1 est
vérifiée car à court terme comme à long terme, le
produit intérieur brut où le niveau de développement
influence positivement les exportations intra-UEMOA du Bénin.
L'hypothèse 2 est
vérifiée car à court terme comme à long terme, les
investissements directs étrangers influencent positivement les
exportations intra-UEMOA du Bénin.
RECOMMENDATIONS
Au regard de nos résultats, les principaux
déterminant de l'exportation intra-UEMOA pouvant permettre la mise en
place d'une série de mesures visant à corriger les
déséquilibres extérieurs sont notamment les facteurs
tels que le PIB et l'IDE.
A cet égard, des mesures devraient être
envisagées pour assurer une maitrise des exportations intra-UEMOA au
sein de la communauté. Ces mesures s'articulent autour des principaux
points ci-après :
ü Fournir une assistance technique aux producteurs dans
le domaine du contrôle de qualité, de l'accès au
crédit, de la commercialisation ;
ü Améliorer les routes rurales, les installations
d'entreposage, y compris les entrepôts frigorifiques de
l'aéroport ;
ü Aménager le secteur routier afin de permettre
une plus grande fluidité dans la circulation des marchandises ;
ü Inciter à la recherche et à la
créativité en offrant des subventions et des cadres favorables
aux corps des enseignants, aux producteurs et même aux
étudiants ;
ü Rechercher l'autosuffisance dans la production pour ne
plus subir les aléas des crises économiques
internationales ;
ü Favoriser l'importation des technologies et des
équipements pouvant valoriser nos productions du cru et permettre des
transformations à grande échelle ;
ü Traiter de la même manière les producteurs
de noix de cajou/autres producteurs et les planteurs de coton, afin de garantir
l'équité des incitations fiscales et d'autres avantages
accordés aux uns et autres ;
ü Une autre recommandation essentielle que l'on peut
tirer de l'étude concentre sur le rôle des politiques
économiques favorisant les exportations. Il faudrait donc mettre en
oeuvre des politiques plus dynamiques en harmonie avec les politiques
macroéconomiques. Compte tenu des résultats relatifs aux
déterminants des exportations intra-UEMOA, tels qu'ils apparaissent dans
la présente étude, la mise en oeuvre de politiques dynamiques
dans les domaines du commerce, des finances s'imposent plus que jamais.
CONCLUSION
Les exportations constituent en générale une des
sources du financement de l'économie d'un pays. Cependant, elles restent
dans notre pays faibles (comparativement au reste du monde) et de ce fait,
il urge de mener des actions concrètes allant dans sa dynamisation.
Et ce présent travail sur les déterminants des exportations
intra-UEMOA du Bénin de 1982 à 2017 vient à point
nommé afin d'apprécier les déterminants des exportations
intra-UEMOA. Pour y parvenir, nous avons utilisé un modèle
à correction d'erreur (MCE) par la méthode en deux étapes
d'Engel et de Granger, puis les tests statistiques à l'aide du logiciel
Stata (version 13). Ainsi, nous avons identifié les variables qui
déterminent les exportations intra-UEMOA dudit pays.
Au terme des estimations, le produit intérieur brut par
tête a une influence positive et significative sur les exportations
intra-UEMOA du Bénin à court terme comme à long terme. En
effet ce résultat est économiquement vérifié. Le
produit intérieur brut qui est encore représentatif du niveau de
développement est corrélé positivement avec le niveau
d'exportation, de sorte qu'une augmentation du niveau de développement
entrainerait un accroissement de la production et donc une augmentation des
exportations.
L'investissement direct étranger a une influence
positive et significative sur les exportations intra-UEMOA du Bénin
à court terme comme à long terme. En effet on peut dire que les
exportations intra-UEMOA augmentent à mesure que les investissements
croissent.
Les déterminants des exportations intra-UEMOA du
Bénin sont : le produit intérieur brut et les
investissements directs étrangers. La première hypothèse a
été donc validée au regard des résultats obtenus.
La deuxième hypothèse est aussi validée à partir
des résultats obtenus qui montrent que les investissements directs
étrangers influencent positivement les exportations intra-UEMOA du
Bénin à court comme à long terme.
Enfin, en tenant compte des résultats de
l'étude, de la réalité et des insuffisances, il est utile
que le gouvernement en raison des contraintes nationales mais aussi
internationales, opte pour une amélioration des déterminants de
ses exportations.
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extérieur de développement : le cas de la zone franc»,
S.E.D.E.S, Paris.
ANNEXE
Annexe 1 : Résultat du test de
stationnarité d'ADF sur XIE
Annexe 1.1 : Test d'ADF en niveau sur le
XIU
Annexe 1.2 : Test d'ADF en différence première sur
XIE
Annexe 2 : Résultat du test de
stationnarité d'ADF sur le PIB
Annexe 2.1 : Test d'ADF en niveau sur le
PIB
Annexe 2.2 : Test d'ADF en différence première sur
le PIB
Annexe 3 : Résultat du test de
stationnarité d'ADF sur le TEC
Annexe 3.1 : Test d'ADF en niveau sur le
TEC
Annexe 3.2 : Test d'ADF en différence
première sur le TEC
Annexe 4 : Résultat du test de
stationnarité d'ADF sur les XEU
Annexe 4.1 : Test d'ADF en niveau sur les
XEU
Annexe 4.2 : Test d'ADF en différence
première sur les XEU
Annexe 5 : Résultat du test de
stationnarité d'ADF sur les IDE
Annexe 5.1 : Test d'ADF en niveau sur les
IDE
Annexe 5.2 : Test d'ADF en différence
première sur les IDE
Annexe 6 : Résultat du test de
stationnarité d'ADF sur le K
Annexe 6.1 : Test d'ADF en niveau sur le K
Annexe 6.2 : Test d'ADF en différence
première sur le K
Annexe 7 : Test de cointégration de
Johansen
Annexe 8: Estimation du modèle de long
terme
Annexe 9 : Test d'hétéroscédasticité
de White
Annexe 10 : Résultat du test de
stationnarité d'ADF sur le résidu de long terme
Annexe 11 : Résultats de l'estimation
de court terme
Table des matières
Avertissement
ii
DEDICACE
iii
DEDICACE 1
iv
DEDICACE 2
v
REMERCIEMENTS
vi
ABREVIATIONS ET SIGLES
vii
LISTE DES TABLEAUX
ix
LISTE DES GRAPHIQUES
x
SOMMAIRE
xi
RESUME
xii
SUMMARY
xii
INTRODUCTION
1
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE.
3
Section 1 : Problématique,
Objectifs et Hypothèses de l'étude.
3
Paragraphe 1 : Problématique
3
Paragraphe 2 : Objectifs et
hypothèses de l'étude
5
OBJECTIF DE L'ETUDE
5
HYPOTHESES DE L'ETUDE
5
Section 2 : Revue de littérature et
Méthodologie de l'étude
5
Paragraphe 1 : Revue de
littérature
5
1-1 CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS
5
1-2 REVUEDE LITTERATURE ET JUSTIFICATION DES
VARIABLES
7
Paragraphe 2 : Méthodologie de
l'étude
8
Collecte des données
8
Paragraphe 3 : Choix du modèle
à utiliser
9
TECHNIQUE D'ANALYSE
9
METHODE D'ANALYSE
9
MODELE DE BASE
9
Paragraphe 4 : Méthodologie
d'estimation du modèle
10
TEST DE STATIONNARITE : test de
Duckey-Fuller Augmenté
11
TEST DE COINTEGRATION DE JOHANSEN
11
TEST DE VALIDATION DU MODELE
12
TEST DE SIGNIFICATIVITE DU MODELE
12
TEST DE SIGNIFICATIVITE DES VARIABLES
EXPLICATIVES
12
TEST DE WHITE HETEROSCEDASTICITE
12
CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET ANALYSE
DES RESULTATS DE L'ETUDE.
13
Section 1 : Présentation et Analyse
des résultats
13
Paragraphe 1 : Présentation des
résultats
13
1-1-Résultats de l'analyse
descriptive
13
EVOLUTION DES VARIABLES DU MODELE DE 1982 A
2017
13
1-2- Résultat de l'analyse
économétrique des données
20
Synthèse des résultats
d'étude de stationnarité des séries.
20
Test de racine unitaire en différence
première
21
Evaluation du pouvoir significatif du
modèle
24
Tests de validation du modèle de la
relation de long terme
24
Significativité des paramètres
associés aux variables explicatives du modèle de long terme.
24
Résultats du test
d'héteroscédasticité de white
24
Résultats du test ADF sur les
résidus
24
Etape 2 : Estimation de la relation de
court terme du modèle à correction d'erreur par les MCO (relation
dynamique)
25
Résultats de l'estimation de la
relation du court terme
25
Validation statistiques du modèle de
court terme.
26
Significativité des paramètres
associés aux variables explicatives du modèle de court terme.
26
Paragraphe 2 : Analyse et
Interprétation des résultats
26
Dynamique de court terme
26
Dynamique de long terme
27
Section 2 : Vérification des
hypothèses et Recommandations
28
VERIFICATION DES HYPOTHESES
28
RECOMMENDATIONS
28
CONCLUSION
30
REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES
xxi
ANNEXE
xxiii
Table des matières
xxviii
|