DEDICACE
A toi l'Eternel mon Dieu des armes sources de tout bonheur,
toi qui a eu effacer mes larmes au de détresse et tu as permis à
ce que je trouve le sourire.
A vous notre cher papa Kababa MUNGUMBU MUNZEZELWA, vous qui
avez enduré, les souffrances, la misère enfin de nous
préparer le chemin qui mène vers la vie ensemble avec notre Maman
Josephine et Maman Françoise pour ses encouragements plus
particuliers.
Que Dieu vous rend au centuple votre contribution tant
matérielle que morales à notre égard, qui faits de nous ce
que nous somme aujourd'hui. Nous vous exprimons notre profonde gratitude.
A vous mes oncles, papa Basile MUNGUMBU et son épouse
maman ESPE et Papa Richard MUNGUMBU, pour vos soutiens matériels que
morals.
A vous mes peres spirituels KALENGA Adolphe, Derick et
Blanchard de la Paroisse saint esprit renouveau charismatique, nous vous
dédions ce travail.
A mes Frère et soeurs Jeff MUNGUMBU, Landrine MUNGUMBU,
Fally MUNGUMBU, Judith MUNGUMBU pour vos conseils et encouragements.
A toutes les personnes qui nous sont chères, nous
dédions ce travail, fruit de notre patience aux multiples
difficultés de la vie.
REMERCIEMENTS
Si longue soit la nuit, le jour finit par triomphe. La
patience est la mère de la réussite. Nous voici maintenant
à la fin de notre deuxième cycle de licence en science
économiques et de gestion, mais la longueur du chemin n'est pas si
facile que l'on y pensait.
En toute honneteté et en toute franchise, nous ne
pouvons jamais dire que seul notre effort tant matériel que moral
à suffi pour l'aboutissement d'ouevre si grandiose que celle-ci. De ce
fait, nous devons nos acquitter du devoir de remercier le tout puissant pour
nous avoir créer avec toutes les facultés humaines possibles et
de nous avoir permis de surmonter tous les obstacles auxquels nous nous sommes
heurtés dans la poursuite de notre bonheur ici sur terre.
Bien sur la lutte se poursuit et son secours nous sera
toujours indispensable. Ce faisant au moment où nous présentons
les résultats relatifs à nos recherches, nous nous sentons
obliger d'exprimer toute notre gratitude envers nos enseignants, parents, amis
et connaissances.
Il est de notre devoir de
remercier tous ceux qui, de loin ou près et de quelque manière
que se soit, nous ont assisté durant ces cinq années
passées coup sur coup à la faculté des sciences
économiques et de gestion de l'Université de Lubumbashi
jusqu'à la présentation de ce travail.
Mais ce travail n'est pas l'oeuvre de notre seule
intelligence, à tout seigneur toute honneur dit-on. Nous
présentons en toute franchise nos vifs remerciements d'abord à
Monsieur le professeur Associé Raphael KAUNDA pour avoir assuré
en bonne et due forme la direction de notre travail, en dépitde ses
multiples occupations.
Nos remerciement s'adresse également à
l'égard des assistants Williame LUTALA KYAMUYUMBA, Léon KITENGE
et Teddy PANYA Pour nous avoir encouragé pour l'aboutissement de ce
travail.
Il sera ingrat de notre part d'oublier les bienfaits que tous
membres de notre famille MUNGUMBU, notre famille génératrice pour
notre éducation et encadrement moral, les bienfaits mis à notre
disposition durant ces dures épreuves.
A tous nos membres de famille, frères et soeurs,
cousins et cousines, neveux et nièces, beaux-frères et
belles-soeurs.
A Monsieur Balimwatcha MUGAZA et son épouse
Agnès MUNGUMBU, Jean MWINYI et son Pulchérie MUNGUMBU, Joki
MUGAZA et Rachelle son épouse, Bertin MUNGUMBU, Donatien Moro et son
épouseMa Bibi, Fiston MWINYI, Aloïse MWINYI, DA LUCIE, Vincent
Abedi, Cléopâtre, Mon vieux Baly et madame son épouse,
Bienvain, Arthur et Jeanne KASONGO.
Enfin, nous ne pouvons jamais oublier les bienfaits de tous
nos collègues et amis avec qui nous avons étudié pour les
merveilleux moments passés ensemble, veillez trouver ici le remerciement
de nos sentiments de reconnaissance à notre égard, nous
citons : Blaise MWINDJA, Bob NGUNDA, Ciryle KALINDA, John MWANIA, Israel
ZOLA, Rolant MUNDJENDJI, Leopard DAKWA, Arsene MABELA, Sadra SALANDU, Daniel
POCHO, Pascal POLEPOLE, Oranie YUMBA, Martial MASAMBA, Fiston POY, NDAYA
myriam, et Nathan MBAYA.
u
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
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REMERCIEMENTS
II
TABLE DES MATIERES
IV
INTRODUCTION GENERALE
1
1. PRESENTATION DU SUJET
1
2. PHENOMENE OBSERVE
1
3. QUESTION DE DEPART
1
4. REVUE DE LITTERATURE
2
4.1. THEORIQUES
2
4.1.1. THEORIE FINANCIERE DE Gérard
CHARREAUX
2
4.1.4. LA THEORIE DE L'OSCILLATEUR DE SAMUELSON
(1915-2009)
3
4.1.5 LA THEORIE NEOCLASSIQUE DE
L'INVESTISSEMENT
3
4.1.6. THEORIE DE SEPARATION DE FISHER
(1907-1930)
3
4.2. EMPIRIQUE
4
5. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
4
6. HYPOTHESES DE L'ETUDE
6
7. METHODES ET TECHNIQUES DES RECHERCHES
7
7.1. METHODE STATISTIQUE
7
7.2. METHODE HYPOTHETICO-DEDUCTIVE
7
7.4. METHODE D'ENQUETE
8
7.5. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
8
7.6. LE QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
8
7.7. LE CODAGE DES DONNEES RECOLTEES (APPROCHE DE
MILLES ET HUBERMAN, 1991)
9
7.8. TECHNIQUE D'ANALYSE DES DONNEES OU TRAITEMENT
DES DONNEES
9
8. CHOIX ET INTERET DU SUJET
9
8.1. CHOIX DU SUJET
10
8.2. INTERET DU SUJET
10
8.2.1.SUR LE PLAN SCIENTIFIQUE
10
8.2.2. SUR LE PLAN COMMUNAUTAIRE
10
9. DELIMITATION DU SUJET
10
9.1. DU POINT DE VUE SPATIAL
11
9.2. DU POINT DE VUE TEMPOREL
11
10. SUBDIVISION DU TRAVAIL
11
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET PRESENTATION
DU CHAMP EMPIRIQUE
12
SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL
12
1.1.1. EVALUATION
12
1.1.1.1. DEFINITION
12
1.1.1.2. EVALUATION ECONOMIQUE
12
1.1.1.3. EVALUATION FINANCIERE
12
1.1.1.4. IMPORTANCE D'EVALUATION
13
1.1.2. INVESTISSEMENT
13
1.1.2.1 DEFINITION
13
1.1.2.2. DEFINITION COMPTABLE DE
L'INVESTISSEMENT
14
1.1.2.3. DEFINITION FINANCIERE DE
L'INVESTISSEMENT
14
1.1.2.4. DEFINITION GESTIONNAIRE DE
L'INVESTISSEMENT
15
1.1.2.5. DEFINITION ECONOMIQUE DE
L'INVESTISSEMENT
15
1.1.2.6 TYPES D'INVESTISEMENT
15
1.1.2.6.1. INVESTISSEMENT BRUT ET INVESTISSEMENT
NET
16
1.1.2.6.2. INVESTISSEMENT MATERIEL
16
1.1.2.6.3. INVESTISSEMENT IMMATERIEL
16
1.1.2.6.4. INVESTISSEMENT FINANCIER
17
SECTION 2. PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE
17
1.2.1. LE TRANSPORT
17
1.2.1.1. DEFINITION
17
1.2.1.2. PETITE HISTOIRE DES TRANSPORTS
18
1.2.1.3. MOYENS DE TRANSPORT
18
1.2.1.4. TYPES DE TRANSPORT
18
1.2.2. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE MULYKAP
19
1.2.2.1. DENOMINATION SOCIALE
19
1.2.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
19
1.2.2.3. STATUT JURIDIQUE
20
1.2.2.4. LES EFFECTIFS
20
1.2.2. 5 . OBJET SOCIAL
20
I.22.6. VISION DE L'ENTREPRISE
20
I.2.2.7. VALEURS DE L'ENTREPRISE
20
1.2.2.8. LES OBJECTIFS
20
1.2.2.9. GENESE ET HISTORIQUE DE MULYKAP
21
1.2.2.10. PART DU MARCHE
21
1.2.2.11. STOCKAGE DES PRODUITS
22
1.2.2.12. APPROVISIONNEMENT, COMMERCIALISATION ET
DISTRIBUTION
22
1.2.2.13. LA MAINTENANCE
22
1.2.3. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE TRANSKAT
22
1.2.3.1. HISTORIQUE
22
1.2.3.1.1 AVANT
22
1.2.3.1.2. PENDANT
23
1.2.4. PRESENTATION DE LA SOCIETE CLASSIC COACH
24
1.2.4.1. APERÇU HISTORIQUE
24
1.2.4.2. OBJET DE L'ENTREPRISE
25
1.2.4.2.1. LA SECURITE DANS LES INSTALLATIONS
INDUSTRIELLES
25
1.2.4.2.2. TRANSPORT DES BIENS
26
1.2.4.3. IDENTITE DE L'ENTREPRISE
26
1.2.4.3.1. ACTES JURIDIQUES
26
1.2.4.3.2. SECTEUR D'ACTIVITE
26
1.2.4.3.3. INFRASTRUCTURES
26
1.2.4.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
27
1.2.4.4.1. LE DIRECTEUR GENERAL
27
1.2.4.4.2. LE MANAGER
27
1.2.4.4.2. LE SECRETAIRE DE DIRECTION
27
1.2.4.4.3. LE RESPONSABLE DES RESSOURCES
HUMAINES
27
1.2.4.4.4. LE CONTROLEUR DE GESTION
28
1.2.4.4.5. LE RESPONSABLE FINANCIER
28
1.2.4.4.6. LE RESPONSABLE INFORMATIQUE
28
CHAPITRE II. CADRE THEORIQUE DES EVALUATIONS
FINANCIERES
29
SECTION 1. APPROCHES THEORIQUES SUR
L'INVESTISSEMENT
29
2.1.1. APPROCHE MICROECONOMIQUE ET
MACROECONOMIQUE
29
2.1.1.1. APPROCHE MICROECONOMIQUE
29
2.1.1.1. 1. L'ANALYSE MICROECONOMIQUE DE
L'ENVIRONNEMENT
29
2.1.1.1.2. DECISION D'INVESTIR
30
2.1.1.1.3. THEORIE DES DECISIONS INDIVIDUELLES
D'AMEL HACHICHA
30
1.1.1.3. SELON LA THEORIE ECONOMIQUE
31
1.1.1.4. SELON LE CRITERE DE LA RENTABILITE
31
2.1.2. APPROCHE MACROECONOMIQUE
31
2.1.2.1. THEORIE FINANCIERE DE GERARD CHARREAUX
32
2.1.2.2. THEORIE DE LA VALEUR SUR
L'INVESTISSEMENT
32
2.1.3. LA THEORIE DE LA CONTINGENCE SUR LE PROJET
D'INVESTISSEMENT
33
2.1.4.1. THEOREME DE SEPARATION DE FISHER (1930)
34
2.1..4.2. DEPARTEMENTALISATION ET LIAISON
INTER-UNITES
34
2.I.5. THEORIE DE L'INTERET
35
2.1.6. THEORIES SUR LE TRANSPORT
35
2.1.6.1. THEORIE DES JEUX ET CONGESTION ROUTIERE DE
VICKREY
35
2.1.6.5. THEORIE DE LA MOBILITE D'ANTOINE BAILLY
35
2.1.6.6. THEORIE DE LA CONGESTION DE MICHEL
DIDIER
37
VITESSE DE LA CIRCULATION
37
LES AVANTAGES D'UN TRAJET
38
SECTION 2. PROJETS D'INVESTISSEMENT ET CRITERE DE
CHOIX
38
2.2.0. INTRODUCTION
38
2.2.1. LES PROJETS D'INVESTISSEMENT NON GENERATEURS
DES REVENUS
39
2.2.2. LES PROJETS D'INVESTISSEMENT GENERATEURS DES
REVENUS
39
2.2.3. LES MODES DE FINANCEMENT
40
2.2.3.0. FINANCEMENTS ET INVESTISSEMENT
40
2.2.3.1. LE FINANCEMENT INTERNE
41
2.2.3.2. LE FINANCEMENT EXTERNE
41
2.2.3.3. LA DEMANDE ANTICIPEE
41
2.2.3.4. INVENTAIRE DES MOYENS
41
2.2.3.4.1. DEPENSES D'INVESTISSEMENT
42
2.2.3.4.2. FLUX DE TRESORERIE FUTURE
42
2.2.3.4.3. DUREE DE VIE D'UN PROJET
43
2.2.4. CRITERES DE CHOIX D'INVESTISSEMENT
PRODUCTIFS
44
2.2.4.1. LES CRITERES EN UNIVERS CERTAIN
44
2.2.4.1.1. Critère de la valeur actuelle
nette (VAN)
44
2.2.4.1.2. Critère de délai de
récupération du capital
44
2.2.4.1.3. Indice de profitabilité (IP)
45
2.2.5. CRITERE DE CHOIX D'INVESTISSEMENT
PRODUCTIF
45
2.2.5.1 LES CRITERES EN UNIVERS CERTAIN
45
2.2.2.5.2. METHODE DE L'ESPERANCE ET RISQUE DE LA
VAN
46
SECTION 3. LA NOTION DE LA RENTABILITE
47
2.3.1. DIAGNOSTIC FINANCIER ET RENTABILITE
47
2.3.2. RENTABILITE ECONOMIQUE ET RENTABILITE
FINANCIERE
48
2.3.1.1. RENTABILITE ECONOMIQUE
48
2.3.1.2. LA RENTABILITE FINANCIERE
48
SECTION 4. LA NOTION DE RISQUE
49
2.4.1. INTRODUCTION
49
2.4.2. EFFET DU RISQUE SUR L'ENTREPRISE
49
2.4.2.1. Risque d'affaire
49
2.4.2.2. RISQUE FINANCIER
49
2.4.2.3. RISQUE D'INVESTISSEMENT
49
2.4.2.4. RISQUE DE PORTEFEUILLE
50
2.4.2.5. RISQUE DE TAUX D'INTERET
50
24.2.6. RISQUE DE CHANGE
50
2.4.3. POLITIQUE DE GESTION DE RISQUE
50
SECTION 5. OUTIL D'ANALYSE D'UN PROJET
D'INVESTISSEMENT
51
2.5.1 ANALYSE PESTEL
51
2.5.1.1. ANALYSE MACRO-ENVIRONNEMENT
51
2.5.2. LA METHODES SWOT
(Strengths-weaknesses-opportunities-threats)
52
2.5.3. LES DETERMINANTS DE L'INVESTISSEMENT
53
2.5.4. GRILLE D'ANALYSE
56
SECTION 6. SITUATION DEMOGRAPHIQUE
57
CHAPITRE III : PRESENTATION ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
59
SECTION 1 : RESULTATS DE L'ETUDE
59
Section 2. RESULTAT DES INDICATEURS DE GESTION
FINANCIERE SUR BASE DES DONNES DES MOYENNES DES INVESTISSEMENTS DANS LE
TRANSPORT
62
3.2.1. LES CHARGES
62
3.2.2. LES RECTETTES
63
3.2.3. CRITERE DE LA VAN
64
3.2.4. LE CRITERE DE L'INDICE DE PROFITABILITE
(IP)
64
3.2.5. LE CRITERE DE DELAI DE RECUPERATION DU
CAPITAL INVESTI (DRCI)
65
3.2.5. LE CRITERE DE TAUX INTERNE DE RENTABILITE
(TIR)
65
SECTION 3 : ANALYSE DES RESULTATS
67
2.3.1. ANALYSE DES RESULTATS EN FONCTION DES
FACTEURS EXPLICATIFS DE L'INVESTISSEMENT
67
2.3.2. ANALYSE DES RESULTATS EN FONCTION DE LA
RENTABILITE
67
2.3.3. ANALYSE DES RESULTATS EN FONCTION DES
COÛTS ET MODE DE FINANCEMENT
68
2.3.4. OUTILS D'ANALYSE DES DONNEES
68
2.3.4.1. L'ANALYSE DU PESTEL
68
2.3.4.2. L'ANALYSE DE SWOT
69
SECTION 4. DISCUSSION DES RESULTATS
69
3.4.1. FACTEURS EXPLICATIFS DES INVESTISSEMENTS
70
3.4.2. EVALUATION DE LA RENTABILITE DES PROJETS
D'INVESTISSEMENT
70
CONCLUSION GENERALE
72
1. OUVRAGES
74
II. MEMOIRES ET AUTRES DOCUMENTS
75
III. COURS
75
ANNEXES
76
INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU
SUJET
Durant notre recherche, nous aurons à exploiter le
sujet : Evaluation financière d'un investissement dans le
transport en commun du trajet Lubumbashi-Kolwezi : Cas de MULYCAP,
TRANSKAT et CLASSIC COACH.
2. PHENOMENE OBSERVE
Tout investissement consiste à mobiliser des capitaux,
c'est-à-dire à engager une dépense immédiate, dans
le but d'en tirer le gain sur plusieurs périodes successives. Cette
dépense peut être engagée par un privé, un Etat ou
mixte.
En République démocratique du Congo et en
particulier dans la Province du Haut- Katanga, le secteur tertiaire (services)
joue un rôle important en dehors des secteurs primaire et
secondaire qui sont limités dans l'utilisation de la main-d'oeuvre.
L'objet de notre curiosité a porté sur
l'expansion (la croissance) du secteur de transport dans la ville de Lubumbashi
en regard de l'explosion démographique. Ce qui a orienté notre
regard sur le facteur de la croissance économique qui est un
investissement productif.
Il nous a été donné de constater la
prolifération (multiplicité) inopinée des transports en
commun sur les tronçons Lubumbashi-Kolwezi, qui naissent et
disparaissent faute d'absence d'une étude approfondie de la
rentabilité qui est une étape importante dans l'analyse de la
performance d'une entreprise.
3. QUESTION DE DEPART
L'élaboration de notre travail intitulé
Evaluation financière d'un investissement dans le transport en
commun du trajet Lubumbashi Kolwezi a comme visée principale
de fournir une orientation stratégique à tout opérateur
désireux d'entreprendre cette activité économique dans la
ville de Lubumbashi. Car un entrepreneur bien préparé aura plus
de chance de réussir contrairement à celui qui s'improvise, la
bonne préparation étant un facteur d'évitement de bien de
bavures et de réduction des aléas. Il s'agit d'un travail
d'évaluation financière d'un investissement ayant comme
objectifs :
- Ressortir des différents facteurs qui expliqueraient
la prolifération de l'investissement dans le transport tronçon
Lubumbashi-Kolwezi ;
- Evaluer leurs rentabilités.
Mais pour y parvenir, nous partions de l'interrogation
suivante: « Qu'est-ce qui expliqueraient la prolifération
des entreprises de transport en commun sur le trajet
Lubumbashi-Kolwezi ? » et « pourquoi les agents
économiques investissent-ils dans le transport en commun tronçon
Lubumbashi-Kolwezi ? ».
Cette étude se donnait comme objectif d'apporter plus
d'éclairages sur l'aspect financier de l'investissement afin
d'éclairer la décision de tout investisseur désireux
d'oeuvrer dans ce secteur.
4.REVUE DE LITTERATURE
La revue de littérature nous a permis d'évaluer
certaines discussion des auteurs ayant trait à la thématique de
notre recherche. Pour ce faire nous avons recensé les auteurs allant des
écoles néoclassique jusqu'à nos jours en passant par les
Keynésiens.
4.1. THEORIQUES
1.1.1. THEORIE FINANCIERE DE Gérard
CHARREAUX
Tout investissement doit être évalué au
regard de son risque. L'enjeu de l'évaluation consiste alors à
quantifier ce risque d'un point de vue monétaire, c'est-à-dire
à répondre à la question « combien vaut un franc
investi dans un projet compte tenu de son profil de risque ? »
Par rapport à notre sujet, cette théorie nous aide à
connaitre les risques qu'on court le secteur de transport après avoir
payé le véhicule, recruté le personnel, payé tous
les documents pour la mise en service du véhicule, le taux exigé,
etc. (Guillaume Shier, 2005, p. 96 -100).
4.1.3 THEORIE GENERALE DE L'EMPLOI, DE L'INTERET ET DE LA
MONNAIE
Quand un investisseur achète un bien d'investissement,
il achète le droit à la série des revenus escomptés
qu'il espère tirer pendant la durée de ce capital de la vente de
production, déduction faites des dépenses courantes
nécessaires à obtenir la dite production. Il s'ensuit que
l'incitation à investir dépendant en partie de la courbe de la
demande de capital et en partie du taux de l'intérêt (John
Maynard Keynes, 1942, p. 7).
4.1.4. LA THEORIE DE
L'OSCILLATEUR DE SAMUELSON (1915-2009)
Cette théorie met en relation deux
phénomènes économiques pour expliquer l'impact de
l'investissement sur les fluctualitions économiques. Le premier
phénomène est le multiplicateur d'invetissement : si on
augmente l'investissement, cela va mécaniquement augmenter la demande et
l'activité. Ainsi vont se créer plusieurs vaques d'augmentation
de revenu (Théorie de Keynes 1883-1946). Cette augmentation de la
demande va créer un deuxième phénomène
appelé l'accélérateur : si l'entrepreneur voit une
légère augmentation de la demande alors il va augmenter ses
investissements de façon plus importante. Contraire, si la demande
baisse, il va cesser d'investir.
D'après Samuelson, en cas de sous-emploi, la
théorie de l'accélération établit qu'une
augmentation de la demande anticipée relancerait l'investissement. La
demande d'investissement est représentée par une courbe
décroissante, étant donné qu'il existe une relation
inverse entre le taux d'intérêt et l'investissement.
4.1.5 LA THEORIE NEOCLASSIQUE DE
L'INVESTISSEMENT
Pour les néo-classiques (théorie
libérale, taux d'intérêt, épargne, coût
d'usage du capital : l'investissement dans la théorie
néoclassique 2010) pensent autrement que l'épargne et
l'investissement s'équilibre sur le marché des capitaux :
car l'épargne est une fonction croissante du taux d'intérêt
(quand le taux d'intérêt augmente l'épargne augmente) et
l'investissement est une fonction décroissante du taux
d'intérêt (quand le taux d'intérêt diminue,
l'investissement augmente). Lorsque l'épargne est supérieure
à l'investissement, le taux d'intérêt va baisser
jusqu'à ce que l'épargne égalise l'investissement.
4.1.6. THEORIE DE SEPARATION DE
FISHER (1907-1930)
Fisher, dans une situation idéalisée où
les entreprises peuvent prêter et emprunter au même taux
d'intérêt, les projets d'investissement des entreprises peuvent
être évalués indépendamment des décisions de
consommation et des préférences de leurs propriétaires.
Tout projet d'investissement devrait être acceptable à condition
que sa valeur actuelle définie comme ce montant du prêt qui
devrait être remboursé en utilisant des cash-flows soit
supérieur au montant de l'investissement. En d'autres termes que la
valeur actuelle nette (VAN) soit positive. Il explique complètement le
tableau de compte de résultat prévisionnel.
4.2. EMPIRIQUE
Avant d'aborder l'étude de notre sujet, il est
d'orthodoxie d'établir une démarcation avec les études
similaires à la nôtre, mais auxquelles nous avons tout bonnement
fait recours. Il s'agit notamment de :
KAMWANYA KAZADI, UNILU (2013) qui, dans
son travail intitulé Evaluation de l'investissement dans le
transport en commun par le taxi-bus à Lubumbashi » a
débouché sur la conclusion selon laquelle la rentabilité
d'un capital investi dans le transport en commun dans la ville de Lubumbashi
est de 14% ; ce qui démontre que ce projet est rentable et
procure des bénéfices à l'entreprise,
NDUENGA KABEMBA Rodrigue, UNILU (2012-2013) qui, dans
son Evaluation financière d'un projet
d'investissement : cas de services quado dans la ville de
Lubumbashi présente les avantages financiers que ces
activités génèrent et conseille aux potentiels
investisseurs de s'y engager d'autant plus qu'elles sont rentables ;
LUKANDA KITENGE, UNILU (2011-2012) dans son
travail intitulé Evaluation financière d'un projet
d'implantation d'une industrie pharmaceutique à Lubumbashi, part d'une
réflexion intéressante axée sur les interrogations
suivantes : (Un tel projet est-il faible et rentable ? Et Comment
peut-on le financier ?). En se plongeant dans ses calculs, il a
abouti à la conclusion selon laquelle ce projet d'implantation de
l'industrie pharmaceutique était faible et rentable. A sa
deuxième interrogation, l'auteur a répondu qu'après un
financement mixte (interne et externe c'est-à-dire bancaire), ce
dernier créerait. Donc cet auteur a tourné toute sa
réflexion sur l'attitude de faisabilité et de la
rentabilité » d'un tel projet ainsi la solvabilité
(capacité de remboursement de l'emprunt).
De notre part :
Notre étude porte sur l'évaluation
financière d'un investissement dans le transport en commun du trajet
Lubumbashi-Kolwezi. Nous nous démarquons de nos
prédécesseurs au point de notre étude se focalise sur la
prolifération des entreprises de transport en commun sur le trajet
Lubumbashi-Kolwezi, en étudiant ce phénomène que nous
observons, il serait question de savoir si réellement le choix
d'investissement dans le transport est rentable et quel est les facteurs qui
expliqueraient l'investissement dans le transport tronçon
Lubumbashi-Kolwezi.
5. PROBLEMATIQUE DE
L'ETUDE
Le financement des entreprises revêt une grande
importance. Lors de sa création, puis au cours de son
développement, l'entreprise au moment opportun doit détenir les
ressources financières nécessaires pour faire face à ses
échéances et utiliser au mieux les moyens dont elle dispose. Pour
exercer son activité, l'entreprise doit d'abord engager des
dépenses avant de percevoir des recettes ; réalisation des
investissements, matériels (terrain, installation, construction) :
achats des matières et fournitures, prévoir la
rémunération de la main d'oeuvre. Ce n'est
qu'ultérieurement, à l'issue de la production et de la
commercialisation que des recettes seront encaissées après la
réalisation des ventes.
L'entreprise à besoin de financement pour assurer
l'investissement, l'entreprise doit se procurer un ensemble de biens
destinés à rester dans la firme pour plusieurs années.
Tout au long de son existence, l'entreprise devra réaliser des
investissements de nature variée correspondant à des objectifs
multiples en vue d'assurer sa survie.
Cependant la décision de financement concerne surtout
la gestion de la structure financière. En effet, trois cas
défigure peuvent se présenter au responsable de l'entreprise, ou
il doit trouver la forme adéquate qui fera gagner l'entreprise et toute
ses parties permanentes car l'objectif pour toutes les entreprises lors de leur
financement d'un investissement c'est la recherche de la rentabilité
pour les capitaux investis que certaines appellent les cherches du profit, il
s'agit :
- Du choix entre les capitaux apportes par les actionnaires et
ceux apportes par les créanciers,
- Réinvestir le surplus ou le distributeur,
- Choix de financement interne (autofinancement) ou
financement externe.
Ces trois décisions sont liées car le choix
à titre d'exemple d'une politique d'autofinancement conduira
automatiquement à la réduction de la part des
bénéfices à distribuer aux actionnaires ainsi qu'à
une augmentation des fonds propre.
Les décisions d'investissements et de financement ne
peuvent être séparées dans la réalité, en
effet, on ne décidera d'investissement qu'en fonction de la
possibilité de la financer et en fonction du cout en égard
à la rentabilité attendue.
En ce qui concerne, notre problème s'articule
essentiellement sur la façon dont les activités
économiques doivent être voulues dans n'importe quel secteur
d'activités.
C'est ainsi que notre problème s'articule autour de la
question suivante : Quels sont les facteurs déterminants qui
expliqueraient la prolifération de l'investissement dans le transport
sur le tronçon Lubumbashi-Kolwezi ?
6. HYPOTHESES DE L'ETUDE
L'hypothèse est « une idée directrice,
une tendance d'explication des faits maintenue d'après les
résultats de l'observation, Javeau (1980). De manière limpide,
Pinto Roger (1976) définit l'hypothèse de recherche comme
étant « une proposition de réponse que l'on se fait
à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels
que l'observation puisse y répondre ».
Pour notre part, l'hypothèse est la proposition des
réponses provisoires aux questions que l'on s'est initialement
posées. Ces réponses peuvent être affirmées à
la lumière des résultats des investigations.
Une entreprise n'investit que si elle a des perceptives de
débouchés. Il est prudent et même très important que
toute entreprise puisse mettre en place une étude d'évaluation
financières d'un investissement avant d'investir quel que soit sa
situation du marché. L'entreprise qui a mis des études de
l'évaluation financière d'un investissement en place sera en
mesure de bénéficier de la croissance de la demande.
L'existence d'une prévision de demande
supplémentaire est donc un préalable nécessaire à
l'étude de tout projet d'investissement est que le projet soit
jugé rentable. Cette rentabilité dépend du rendement
économique de l'investissement que l'on mesure par le rapport
excédent brut l'exploitation (EBE) capital fixe. Mais aussi par le mode
de financement de l'investissement.
Au regard de la problématique soulevée, voici
ci-dessous l'hypothèse fondamentale et complexe qui guide notre
étude :
« L'investissement dans le transport
Tronçon Lubumbashi-Kolwezi serait dû à deux facteurs
internes et facteur externes ».
Parmi les facteurs internes, se classent :
- l'anticipation de la demande effective,
- la rentabilité élevée,
- la durée de récupération des capitaux
investis très courte (n),
- le niveau de recette étant plus
élevé,
- l'Indice de profitabilité (IP),
- VAN,
- le taux de rentabilité interne (TRI) et
- le taux d'intérêt.
Parmi les facteurs externes, il faut citer :
- les facteurs démographiques,
- le climat économique prometteur,
- la forte demande et
- l'accès facile aux crédits bancaires.
7. METHODES ET TECHNIQUES
DES RECHERCHES
Les méthodes sont une procédure logique d'une
science, c'est-à-dire l'ensemble de pratiques particulières
qu'elles mettent en oeuvre pour que le cheminement de ses démonstrations
de ses théorisations soit clair, évident et irréfutables
(Aktouf, 2006). Par contre, les techniques sont des outils précis pour
atteindre un résultat pareil à un niveau et à un moment
précis de la recherche. Cette atteinte de résultat et directe et
relève du concret du fait observé, de l'étape pratique et
limité (AKTOUF, 2006). La collecte de données s'est fait suivant
deux approches dont nous avons d'une part l'approche qualitative qui assure la
récolte des données non quantifiables et d'autre part d'approche
quantitative dont les données sont quantifiables.
7.1. METHODE STATISTIQUE
La statistique est la science dont l'objet est de recueillir,
de traiter et d'analyser les données issues de l'observation du
phénomène. L'analyse des données est utilisée pour
décrire le phénomène étudier, faire des
prévisions et prendre des décisions à leur sujet.
Dans le cadre de notre étude, nous avons utilisé
les statistiques, mais sans logiciel. Cette méthode nous a permis de
calculer les fréquences, les pourcentages et d'encoder le protocole
d'enquête exprimant les différentes opinions de nos
enquêtes.
7.2. METHODE
HYPOTHETICO-DEDUCTIVE
Cette méthode « formule au départ
des hypothèses qui, par la suite sont confortées aux faits afin
dépourvoir les valider et les rejeter. Selon les critères
définis par KARL POPPER, si les faits contredisent une hypothèse,
on la rejeté et on en cherche une meilleur. L'hypothèse est
confirmée par les faits, on n'assure pas pour autant qu'elle soit vraie,
mais simplement, qu'elle n'est réfutée dans l'Etat actuel des
connaissances. On parle alors d'hypothèse performante ou vraisemblable
et on la retient en attendant qu'une meilleur vienne la remplacer (Kibanza
R, 2012).
Dans notre travail, cette méthode nous a permis de
formuler nos hypothèses de départ ensuite de la confronter aux
faits étudiés et en fin formuler notre opinion sur nos
hypothèses au regard de nos résultats de recherche.
7.4. METHODE D'ENQUETE
L'enquête est un mode de recueil des données
parfaitement rependu en SEG. Ceci s'explique par le fait qu'elle peut
être utilisée pour recueillir des données sur large
variété des thèmes, couvrant l'ensemble des disciplines
des SEG (sciences économiques et de gestion) selon John Ndala (2016, p.
90).
Pour notre étude, nous avons fait recours à la
technique d'entretien avec un questionnaire préétablie en
fonction de l'objectif de notre recherche. Notre enquête s'est
effectuée auprès des responsables de gestion dans les entreprises
sur base d'un questionnaire préétabli en fonction de notre
problématique et hypothèse regroupées en deux
groupes : celui des facteurs externes (réels) et celui des
facteurs internes (financiers).
7.5. LA TECHNIQUE
DOCUMENTAIRE
Cette technique nous a permis de consulter et d'explorer
différents documents et supports contenant des informations importantes
déjà existantes dans le but de comprendre les problèmes.
Les livres, les périodiques, les documents informatiques et
électroniques tirés sur Internet, les divers documents de
transport comme les évaluations financières d'un investissement,
les rapports annuels de ces entreprises de transport en commun. l'objectif
poursuivi : y soustraire des éléments et ajouter des
différentes informations en rapport avec notre travail.
7.6. LE QUESTIONNAIRE
D'ENQUETE
La technique du questionnaire nous a permis de récolter
les données auprès des entreprises ciblées (investisseurs
dans le secteur de transport) qui sont les propriétaires des entreprises
de transport. Le questionnaire a été présenté sous
forme écrite. Il se présente sous forme de thème en vue de
saisir les différents aspects autours des projets de l'investissement.
Notre questionnaire comprend trois types de question que voici :
- les questionnaires fermées pour lesquelles
l'enquêté répond par oui ou non,
- les questionnaires ouverts pour lesquelles
l'enquêté a la possibilité de donner son point de vue,
- les questionnaires mixtes pour lesquelles
l'enquêté choisit l'occurrence correspondant à son choix.
(LutalaKyamuyumba, 2016).
7.7. LE CODAGE DES DONNEES
RECOLTEES (APPROCHE DE MILLES ET HUBERMAN, 1991)
Cette approche nous a servi sur base des données
récoltées sur terrain de procéder au traitement de ces
données qui trouvaient dans un premier temps sous forme qualitative et
de les mettre sous forme quantitative dans le but de matérialiser nos
enquêtes et obtenir les résultats.
De ce fait, nous sommes partis des données
récoltées sous forme qualitative qui après traitement ont
été codifiées sous forme booléennes auxquelles nous
avons attribué une fréquence et une signification à double
entrée pouvant nous permettre d'élaborer une cartographie sur
chaque thème et établir un lien de causalité entre les
hypothèses.
7.8. TECHNIQUE D'ANALYSE DES
DONNEES OU TRAITEMENT DES DONNEES
Cette approche a pour finalité d'étudier les
techniques d'évaluation de la rentabilité des projets
d'investissement à travers les critères de choix
suivants :
- la valeur actuelle nette (VAN),
- l'indice de profitabilité (IP),
- le délai de récupération des capitaux
investis (n),
- le taux de rentabilité interne (TRI).
L'approche financière nous a permis de calculer toutes
les grandeurs utilisées dans notre travail.
8. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix d'un sujet, sa délimitation ainsi que
l'intérêt qu'il présente pour la recherche sont
conditionnés par les facteurs tels que : la formation
intellectuelle et la motivation personnelle. En effet, il est de
notoriété scientifique que publique qu'au terme du second cycle
universitaire, tout étudiant finaliste doit rédiger un
mémoire afin d'éprouver qu'il est capable et à même
d'observer un problème, l'analyse et proposer des solutions
palliatives.
8.1. CHOIX DU SUJET
Notre choix a porté directement sur le sujet
intitulé « Evaluation financière d'un
investissement dans le transport en commun ». Ceci pour le simple
fait que d'après notre observation, nous avons constaté que sans
une évaluation possible du secteur à investir, tout entrepreneur
risquerait de perdre tous ses fonds engage parfois d'être endetté
si une partie de son financement était assumé par un endettement.
Car dit-on, tout projet d'investissement productif doit répondre
préalablement à un besoin ; raison pour laquelle il serait
important de l'identifier, de l'évaluer en terme d'opportunités
pour s'y engager dans la mesure du possible.
De cette façon, l'évaluation financière
d'un investissement parait comme un système nerveux qui renseigne le
cerveau sur le fonctionnement des organes et l'action des membres dans la
mesure où elle est la base de toute la décision à
prendre.
8.2. INTERET DU SUJET
A cet effet, l'intérêt que présente ce
sujet se situe sur deux plans : le plan scientifique et le plan
communautaire.
8.2.1.SUR LE PLAN
SCIENTIFIQUE
Ce travail constituera une nouvelle orientation, un canevas
nouveau par lequel les jeunes chercheurs s'inspireront.
8.2.2. SUR LE PLAN
COMMUNAUTAIRE
À la suite du constat du observé par beaucoup
d'entrepreneurs du secteur de transport, il nous est primordial de jeter notre
dévolu sur ce sujet qui fait vraiment la Une de l'actualité tout
en signifiant qu'un bon projet d'investissement risqué doit
préalablement répondre à un besoin. Investir pour
investir, c'est comporter des fois comme un mouton de panurge ou un
suiveur.
9. DELIMITATION DU SUJET
Tout travail scientifique digne de son nom être
précis et concis pour mieux appréhender la réalité
de l'étude dans le cadre spatio-temporel bien défini.
9.1. DU POINT DE VUE SPATIAL
Notre champ d'étude est constitué par la ville
de Lubumbashi, la ville de Kolwezi située à 300 Km de celle de
Lubumbashi et la route qui relie ces deux agglomérations.
9.2. DU POINT DE VUE
TEMPOREL
En économie, le temps est irréversible dans la
mesure où les alternances des actes ou des phénomènes ne
comportent aucune symétrie nécessaire. La raison pour laquelle
notre recherche s'étale sur une période de temps allants de
2015-2018.
10. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Afin d'élaborer notre travail, nous allons le
subdivisé en trois chapitres hormis l'introduction
générale et la conclusion générale. Le premier
chapitre porte sur le cadre conceptuel et la présentation des champs
empiriques. Le deuxième est axé sur le cadre théorique des
évaluations financières d'un investissement et le
troisième sur la présentation des résultats et leurs
interprétations.
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL
ET PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE
SECTION 1 : CADRE
CONCEPTUEL
L'évaluation d'investissement est indispensable car
celle-ci permet aux entrepreneurs avertis de prendre des décisions
optimums et de ne pas se lancer dans un champ d'épines sans avoir pris
des précautions. Dans ce chapitre il sera question de donner certaines
généralités conceptuelles et théoriques concernant
notre sujet afin de mieux appréhender sa teneur. De ce fait, nous
tenterons de définir certains concepts clés que nous aurons
à utiliser tout au long de cette dissertation.
1.1.1. EVALUATION
1.1.1.1. DEFINITION
L'évaluation est la somme des revenus nets
actualisés que la propriétaire escompte obtenir avec son bien.
Elle est la procédure de mesure des performances. Son utilisation a pour
(Ahmed Hamed et Jean Marie Albert, 2004, p.6.). conclusion et de
procéder à des recommandations. D'où l'innovation commence
toujours par la comparaison des ratios de la société ou de
l'entreprise aux standards appropriés et on tire les conclusions sur la
performance de l'entreprise ou fonction.
1.1.1.2. EVALUATION
ECONOMIQUE
L'évaluation économique d'un projet revient
à analyser la contribution de ce projet au développement
économique et social du pays c'est-à-dire l'environnement ou
s'inscrit le projet ; Donc pour analyse économiquement un projet et
il faudrait au préalable partir d'une évaluation
financière. Pour question de rappel , l'évaluation d'un
projet est un processus qui consiste à apporte une appréciation
sur la performance du projet de sa conception à sa mise en oeuvre
(Albert Corhay et Mapapa Mbangala, 2010, p.18).
1.1.1.3. EVALUATION
FINANCIERE
La finance consiste à étudier comment des
individus allouent des ressources rares au fil du temps. (Evi Bodie et Robert
Merton, 2007 p.3).Ainsi, l'évaluation financière consiste
à déterminer les possibilités de financer
l'investissement.De ce fait, elle consiste en une définition de la
hauteur de financement de projets, la prévision des flux futurs ainsi
que le calcul de la rentabilité en faisant recours aux critères
de la valeur nette, l'indice de profitabilité, le délai de
récupération et d'autres.
1.1.1.4. IMPORTANCE
D'EVALUATION
L'évaluation d'un projet permet non seulement à
la banque mais aussi à d'autres particuliers s'intéressant au
projet ou l'organisation de déterminer la viabilité,
fiabilité du projet sur le plan financier, technique, économique
et même social au regard des besoins d'investissement nationaux,
sectoriels et locaux. (Ilunga Lunkamba, 2012, p.14.). Notons qu'il existe 4
formes d'évaluations dans le temps que sont :
1) L'évaluation ex-ante pour désigner les
études à la conception et au lancement du projet ;
2) L'évaluation mi-parcours qui permet de
réajuster les stratégies de mise en oeuvre pour un bon
déroulement des activités et pour l'atteinte des objectifs du
projet ;
3) L'évaluation finale qui généralement
est réalisée juste après la fin du projet pour en faire
le bilan et voir s'il va lieu de la réduire, il s'agit de
l'évaluation financière ;
4) L'évaluation ex-post qui correspond à des
études réalisées plusieurs mois voire même
plusieurs années après la fin du projet, mesurer ses effets sur
la population et l'économique.
C'est donc l'évaluation économique qui est
appliqué à ce stade. Il est important de signaler le cheval de
batail de notre travail scientifique qui prend l'évaluation
financière d'un investissement dans le transport en commun tout en
analysant l'objet du travail qui est la recherche de la prolifération
des entreprises de transport dans la ville de Lubumbashi.
1.1.2. INVESTISSEMENT
1.1.2.1 DEFINITION
On appelle investissement, l'acte d'acquérir un bien ou
un droit à des fins productives et ou en vue d'en tirer des revenus.
L'investissement est donc à distinguer de la consommation finale ou
intermédiaire du fait qu'il ne s'agit pas d'un acte de destruction d'un
bien. Quand bien même il y aurait destruction, celle-ci ne
procéderait pas de l'acte d'investissement lui-même mais l'usage
répété du bien à des fins productives usures ou
encore de son obsolescence. Un investissement se caractérise par une
dépense initiale importante, suivie d'entrées et des sorties de
fonds échelonnées sur une longue période (Albert Corhay et
Mapapa Mbangala, p. 414).
Selon P. MASSE ( 1968, p.6), « l'acte d'investir
constitue l'échange d'une satisfaction immédiate et certaine
à laquelle on renonce contre une espérance que l'on acquiert et
donc le bien investi est le support.
1.1.2.2. DEFINITION COMPTABLE DE
L'INVESTISSEMENT
L'investissement est l'ensemble des biens et services acquis
par les agents économiques au cours d'une période donnée
pour produire ultérieurement d'autres biens et services. Il comprend les
biens durables figurant au registre des immobilisations (Boughaba Abdallah,
2005, p.1) :
- Les immobilisations incorporelles « fonds
commercial, brevets,... »,
- Les immobilisations corporelles « constructions,
matériels techniques et outillage,... »,
- Les immobilisations financières « titres de
participations, prêts,... ».
.
1.1.2.3. DEFINITION FINANCIERE
DE L'INVESTISSEMENT
Pour une entreprise, investir c'est mettre en oeuvre
aujourd'hui des moyens financiers pour, à travers des activités
de production et de vente, générer des ressources
financières sur plusieurs périodes ultérieures (Darbelet
Michel et alii, 2006, p. 300).
Autrement dit : Investissement =
déboursé immédiat en vue d'encaissements
futurs
L'idée est que le placement de liquidités dans
un projet procurera à l'investisseur un retour de liquidités dans
le futur. Ceci sous-entend que les gains engendrés seront plus
importants que les capitaux investis dans ce projet.
Aussi, l'investissement engage l'entreprise sur le moyen et
long terme. Si les profits espérés ne sont pas
réalisés, l'entreprise qui a engagé des
disponibilités importantes dans un projet risque de connaitre de graves
difficultés financières : d'une part, les capitaux investis ne
seront pas rémunérés au niveau souhaité mais en
plus, l'insuffisance de recettes peut amener l'entreprise à
l'état de cessation de paiement (échéances d'emprunt,...),
(HUTIN Hervé, 2003, p. 290.).
1.1.2.4. DEFINITION GESTIONNAIRE
DE L'INVESTISSEMENT
C'est un acte de gestion qui va au-delà des simples
immobilisations figurant à l'actif du bilan (terrains, immeubles,
machines, brevets, fonds de commerce, titres de participation...), puisqu'il
concerne également la formation et le perfectionnement du personnel,
études et recherches, les frais de démarrage, la
publicité,...etc. (Mansouri et Harmoune, 2008, p.7).
1.1.2.5. DEFINITION ECONOMIQUE
DE L'INVESTISSEMENT
« Tout sacrifice des ressources fait aujourd'hui, dans
l'espoir d'obtenir dans le futur, des résultats, certes,
étalés dans le temps mais d'un montant total supérieur
à la dépense initial. » (Boughaba Abdallah, 2005).
Cela sous-entend que l'investissement est un échange
d'une satisfaction immédiate et certaine, à laquelle on renonce,
contre une espérance que l'on acquiert et dont le bien investis est le
support. Les économistes marquent ainsi le double caractéristique
de l'investissement : l'échange d'une certitude contre une
espérance et sa dimension inter temporelle. En pratique, ils
définissent l'investissement comme un flux qui vient augmenter le stock
du capital, (Koehl Jacky, 2003, pp. 11-12). Alors, l'investissement revêt
plusieurs conceptions selon que l'on se place du côté du
comptable, du gestionnaire du financier ou d'un économiste; en ce sens,
sa définition pourra varier.
Il est rare qu'un investissement donne lieu à une
dépense isolée. En général, viennent se greffer
d'autres dépenses (investissement de mise en place, formation...)
liées à la première dépense, c'est du fait de ces
caractéristiques qu'on utilise au lieu du terme investissement celui de
projet d'investissement.
1.1.2.6 TYPES
D'INVESTISEMENT
Dans la typologie des investissements, il est à noter
que la nature de l'investissement réalisé dépend des
caractéristiques des actifs ainsi que du passif de cette acquisition.
Ainsi nous avons (Alain Cotta, 1977, p. 86).
1.1.2.6.1. INVESTISSEMENT
BRUT ET INVESTISSEMENT NET
Lorsqu'une entreprise investit en achetant par exemple de
nouvelle machine, elle ne dispose pas nécessairement d'une augmentation
de son potentiel productif équivalent aux nouveaux équipements.
Une augmentation de ceux-ci sert en effet à remplacer les machines
usées ou victimes de l'obsolescence. Ces investissements sont dits de
remplacement qui correspond à la notion économique
d'amortissement.
L'amortissement désigne l'opération permettant
de financer le renouvellement des équipements et des biens de production
pour tenir compte de leur vieillissement.
A. Investissement net (IN)
L'investissement net désigne un investissement
nouveau, celui qui permet une augmentation du volume du capital technique de
l'entreprise.
B. Investissement brut (IB)
L'investissement brut représente ce montant total des
investissements de l'entreprise ou d'une économie comprenant les
investissements nouveaux (investissement net IN) et les investissements de
remplacement(A).
IN = IB - A
1.1.2.6.2. INVESTISSEMENT
MATERIEL
C'est l'acquisition d'un actif physique à des fins
productives dans la durée. Nous prenons par exemple l'achat d'une
machine, un outil ou un véhicule à des fins productives,
construction, matérial roulant, mobilier de bureau, terrains.
Investissement matériel est aussi appelé formation brute du
capital fixe (FBECF) en comptabilité nationale.
Il est à l'origine de l'augmentation des capitaux
physique de production d'une nation ou d'une organisation.
1.1.2.6.3. INVESTISSEMENT
IMMATERIEL
Il s'agit des droits acquis dans l'intention d'en tirer profit
sous quelques formes qu'il soit. Il s'agit ici généralement des
dépenses qui ont pour but de développer durablement la
capacité de production, elles ne sont pas liées aux cycles
d'exploitation en ce sens qu'elles produisent leurs effets au-delà du
cycle d'exploitation, nous citerons a titre exemplatif ; la formation du
personnel, les logiciels ou encore la publicité, les licences et les
brevets. L'investissement matériel ou immobilisations corporelles et
l'investissement immatériel ou immobilisations incorporelles constituent
un investissement en capital fixe.
1.1.2.6.4. INVESTISSEMENT
FINANCIER
L'investissement financier peut-être définie
comme étant l'acte de transformer un capital monétaire en bien
ayant la capacité de produire un financier ou encore l'action d'investir
de l'argent de placer des fonds en vue d'en tirer un bénéfice.
C'est le cas par exemple d'acquisition des obligations ou des titres des
participations.
SECTION 2. PRESENTATION DU
CHAMP EMPIRIQUE
1.2.1. LE TRANSPORT
1.2.1.1. DEFINITION
Étymologiquement, le mot
« transport » vient des mots latin
« trans » qui veut dire
« au-delà » et « portare » qui
veut dire « porter », mots qui ensemble, se traduisent
par porter quelque chose ou quelqu'un d'un lieu à un autre, dans un but
économique ou commercial (Micro Robert, 2018, p.572).
Les transports modernes constituent un système chaque
sous-système (selon le modèle de transport) est constitué
d'une infrastructure linéaire pour les transports terrestres, ponctuelle
pour les transports maritimes et aériens). De véhicules
(individuel ou regroupe en rames) ou de flux continus et de technique
d'exploitation particulières.
De nos jours, le transport des personnes (voyageurs) et le
transport des marchandises (fret plus ou moins confondus jusqu'à une
époque récente, constituent deux systèmes de plus
indépendants, même s'ils utilisent parfois les mêmes
infrastructures et plus rarement les mêmes véhicules.L'ensemble
des opérations de transport de fret, ainsi que tous les services
impliquent dans la réception, ma livraison et la manutention des biens
constituant la logistique.
1.2.1.2. PETITE HISTOIRE DES
TRANSPORTS
Les premiers hommes comptaient d'abord sur leurs pieds pour se
déplacer. Leur vitesse est donc très limitée, de
même que la distance qu'ils peuvent parcourir. Au néolithique, il
y a environ 10000 ans les hommes commencent à élever et
domestiquer les animaux : les boeufs et l'âne plus le cheval
deviennent ainsi les premiers moyens de transport. Ils peuvent également
tirer des traineaux et transport ainsi des marchandises.
L'invention de moteur à vapeur aux XVIIème
siècles plus la révolution industrielle et le
développement des moteurs thermiques et électriques marquent un
véritable tournant dans l'histoire des transports.
1.2.1.3. MOYENS DE TRANSPORT
Grace aux moyens de transport, l'homme a pu découvrir
la terre, aujourd'hui les routes, qu'elles soient terrestres, fermées,
maritimes ou aériennes, sillonnent le globe, reliant entre eux tous le
lieu habités. On distingue les différents moyens de transport
selon plusieurs critiques :
- Selon le milieu dans lequel on se déplace :
transport terrestre sur la terre, maritimes sur la mer et aérien dans
les aires ,
- Selon le mode traditionnel utilisé : force
humaine (vélo, skis, traineau, bateau à rames, pousse-pousse
etc.) force animale (chenaux, chameaux, éléphant etc.),
- Selon les capacités : transport individuels
(vélo, moto, automobile, etc.),
- Selon ce qui est transporté : transport de
passagers (avion ou train de ligne, véhicule) et transport de fret
(avion-cargo, de train de marchandises).
- Selon qu'on organise le transport : transport
privé (organisé par le particulier ou des entreprises
privées. Transport publics organisé par l'Etat ou les
collectivités, transport militaires (organisés par
l'armée).
1.2.1.4. TYPES DE TRANSPORT
Les types de transport les plus utilisés sont les
suivants :
- Le transport routier ;
- Le transport fluvial ;
- Le transport maritime ;
- Le transport aérien.
Dans le cadre de notre étude, nous retenons le premier
type qui est couramment utilisé pour le transport en commun. La route
est l'infrastructure de transport terrestre la plus simple et la plus souple,
car c'est une infrastructure banalisée, c'est-ç-dire qu'elle est
utilisable pour les usagers des types différents. Les routes ont
été rarement des formes de plus évolués, sur les
mêmes itinéraires (chemin de fer, routes dallées ou
empierrées enfin macadamisées et goudronnées). Le
transport routier consiste en des véhicules utilisés pour le
transport.
Les voitures utilisées pour le transport individuel,
personnel familial et le taxi pour le transport en commun mais de
qualité. Les véhicules de marque « ASTRA ou
YOUTONG » bus pour le transport en commun de plus ou moins 65
personnes. C'est le moyen de transport le plus répandu dans le trajet
Lubumbashi-Kolwezi.
1.2.2. PRESENTATION DE
L'ENTREPRISE MULYKAP
MULYKAP Sarl que nous présentons, Il s'avère
nécessaire de présenter premièrement le cadre en
décrivant sa situation géographique, son historique, sa
structure, son secteur de travail, son jargon. D'où le bienfondé
de ce premier point.
1.2.2.1. DENOMINATION SOCIALE
La dénomination sociale de l'entreprise est
« MULYKAP Sarl » qui veut dire « Muland Yvette
Kabey Petroleum ».
1.2.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
MULYKAP Sarl est une société de droit congolaise
opérant principalement dans la province de l'ex-Katanga, son
siège social est établi au numéro 26 de l'Avenue USOKE,
Commune KAMPEMBA, Quartier KIGOMA. La société MULAND KABEY
Petroleum, « MULYKAP SARL » en sigle, a été
créée manifestement, à la fin des années 2002, sous
la forme d'une Société Privée à
Responsabilité Limitée. Ses statuts furent harmonisés sur
décision de l'Assemblée Générale Extraordinaire du
15 Juin 2014 et ce, conformément aux dispositions de l'acte uniforme
OHADA relatif aux sociétés commerciales et du groupement
d'intérêt économique. Sur ce, la société
adopte la forme d'une société à responsabilité
limitée sous la dénomination sociale de MULYKAP Sarl.
1.2.2.3. STATUT JURIDIQUE
Le fondateur de cette société est Monsieur
Patrik MULAND qui est à ce jour actionnaire majoritaire, les
associés minoritaires sont au nombre de deux : Madame Yvette et
Monsieur KENY.
1.2.2.4. LES EFFECTIFS
MULYKAP Sarl compte à ce jour plus ou moins 400
travailleurs en son sien.
1.2.2. 5 . OBJET SOCIAL
L'objet social est l'activité économique pour
laquelle la société est créée. Il peut s'agir d'une
activité commerciale (si elle rentre dans les catégories
d'activités commerciales telles qu'énumérées
à l'article 3 de l'acte Uniforme relatif au Droit Commerciale
Générale. Ou d'une activité non commerciale. L'entreprise
MULYKAP Sarl est une société commerciale, dont les
activités principales sont :
- Importation, stockage et commercialisation des produits
pétroliers ;
- Le transport des personnes et des biens.
Aussi, elle aide - t- elle les sociétés
congolaises en leur offrant des services de transport entre les villes et aussi
des stations-services en les réapprovisionnant en carburant.
I.22.6. VISION DE
L'ENTREPRISE
Le visions de l'entreprise, comme tout autre entreprise
commerciale sont :
- Maintenir sa position de leadership dans le secteur de
transport,
- Etre le numéro 1 dans le secteur
pétrolier,
- Offrir les meilleurs services aux clients.
I.2.2.7. VALEURS DE
L'ENTREPRISE
- Rien ne se gagne, rien ne se perd,
- On n'obtient rien sans sacrifice, sans volonté, sans
effort, sans discipline.
1.2.2.8. LES OBJECTIFS
Les objectifs de l'entreprise sont :
- Elargir ses activités de transport au transport
aérien ;
- Diversifier les lignes de transport et couvrir le territoire
national, pourquoi pas l'Afrique toute entière ;
- Se doter des terminaux modernes.
1.2.2.9. GENESE ET HISTORIQUE
DE MULYKAP
L'historique de l'entreprise MULYKAP Sarl remonte depuis
l'année 1997 lors de l'avènement de l'Alliance des Forces
Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) qui trouva que
l'ancienne philosophie selon laquelle le secteur des hydrocarbures
n'était exercé que par les multinationaux n'était pas
meilleure. D'où la décision de libéraliser ce secteur en
l'étendant aux nationaux pour leur donner l'opportunité d'y
prester également. A cause des problèmes politiques avec les
étrangers qui détenaient le marché pétrolier dans
le pays, il se posait une rareté des produits petroliers. c'est dans
le souci de résoudre ce problème que cette entreprise MULYKAP
Sarl trouve sa naissance.
Au même moment, une idée se forme dans la
tête de Monsieur MULAND KABEY, initiateur de l'actuelle entreprise
MULYKAP Sarl : se lancer dans la vente de carburant. C'est ainsi que
vers les années 1999, l'entreprise MULYKAP sous sa forme informelle voit
le jour. Jusqu'en 2003, cette entreprise ne travaille que dans un seul secteur
d'activité : « le carburant », quoiqu'elle agrandisse sa
structure en se dotant d'un dépôt de stockage d'environ 330 000
litres.
A partir de 2004, l'idée d'étendre l'entreprise
en ajoutant à celle-ci le secteur de transport naquit ;
l'idée qui sera réellement mise en oeuvre à partir de
l'année 2006 avec l'achat d'un grand nombre de bus neufs acquis pour le
secteur de transport. En Juin 2014, l'entreprise harmonise ses statuts et
bascule alors vers sa forme actuelle de société à
responsabilité limitée (Sarl) d'où le nom actuel de
MULYKAP Sarl.
1.2.2.10. PART DU MARCHE
MULYKAP Sarl transporte près de 4000 personnes par
jour et importe plus de 2500 m3 de carburant par mois.MULYKAP Sarl
est également bien positionnée sur le marché de lubrifiant
avec la marque SASOL, à côté d'une dizaine d'autres
opérateurs actifs dans l'ex province du Katanga. Et dans le domaine de
transport des personnes et des biens, MULYKAP Sarl détient une part
importante du marché.
1.2.2.11. STOCKAGE DES PRODUITS
Elle dispose de trois (3) gros tanks d'une capacité de
500m3 chacun, l'équivalant de 500000 litres, et de six
citernes (6) d'une capacité de 50m3 l'équivalant de
50000 litres. Un tank et deux citernes servent à stocker du gasoil ou
mazout et deux tanks et quatre citernes servent pour stocker le super carburant
ou essence. Elle dispose en plus d'un parking moderne de plus de 100 bus.
1.2.2.12. APPROVISIONNEMENT,
COMMERCIALISATION ET DISTRIBUTION
Les approvisionnements et le transport des produits
pétroliers et lubrifiants au départ d'Afrique du Sud sont
assurés par son fournisseur (United Technical Company). L'entreprise
dispose d'une station-service moderne à Lubumbashi et une autre à
Kolwezi pour la distribution des produits pétroliers et lubrifiants. Les
livraisons locales de produits pétroliers sont assurées par une
flotte importante des camions citernes. Pour le transport public, la
société dispose d'un parc automobile important constitué
des bus de la dernière génération. Pour l'embarque et le
débarquement, MULYKAP SARL a aménagé des terminaux
modernes pour autobus respectivement à Lubumbashi, Likasi, Kolwezi et
Fungurume.
1.2.2.13. LA MAINTENANCE
Pour la maintenance de son charroi, MULYKAP Sarl dispose d'un
garage moderne, équipé de matériels, machines et
outillages ultra moderne ; et un personnel qualifié et bien
formé.
1.2.3. PRESENTATION DE
L'ENTREPRISE TRANSKAT
1.2.3.1. HISTORIQUE
1.2.3.1.1 AVANT
Le GR NOKA & FILS est une entreprise privée de
droit congolais. Il a été créé en 1997 par
Monsieur Numbe Omasombo René, de nationalité Congolaise.Le GR
NOKA & FILS est situé au numéro 62, Avenue SENDWE dans la
commune de Lubumbashi, son siège social. Il évolueactuellement
avec deux succursales qui sont situées aux adresses
ci-après :
- 76, Avenue Moero contre Kasavubu dans la commune
deLubumbashi,
- 58, Avenue des manguiers dans la commune de Dilala
àKolwezi.
Motivé par les multiples besoins des entreprises de
construction, des entreprises minières et industrielles ainsi que ceux
de la population locale, le Groupe NOKA et FILS a faiblement commencé et
s'est investi dans la recherche des solutions adéquates pouvant
satisfaire à juste valeur, son estimée clientèle. Fort de
ses nombreuses années d'expériences dans son domaine, le Groupe
NOKA et FILS s'est doté des structures internes bien organisées
et d'un réseau des fournisseurs et des producteurs fiables en Afrique
Australe, en Asie et Outre-mer.
Par l'acte du 02/05/2007, Il a été crée
en 2007, le 27 avril, une entreprise de transport des biens
dénommé « AFRICA ROADS LOGISTICS SPRL», qui
malheureusement avait arrêté trois ans après ses
activités soitle 29/06/2009 pour des raisons d'ordre économique
et financier. Infatigable visionnaire et bon gestionnaire, le GR NOKA &
FILS a élargi ses activités en mettant sur pied depuis octobre
2012 une unité de production d'eau de table « FRESH
UP », une usine ultramoderne, répondant au standard
international. Cette unité de production a absorbé un grand
nombre de chômage. Étant donné que toutes ses
activités voient le jour, sans aucune subvention, FRESH UP a
fermé ses portes en début d'année 2016, car
étouffée par des nombreuses taxes à supporter. Pendant
qu'une porte était en train de se fermer à gauche une autre
s'ouvrait à droite. Le GR NOKA & FILS s'est lancé dans le
transport des personnes en créant en septembre 2014, une
société dénommée « TRANSKAT »
qui empreinte le tronçon Lubumbashi - Kolwezi et Kolwezi- Lubumbashi.
En aout 2016, Le GR NOKA & FILS a ouvert une succursale à Likasi.
1.2.3.1.2. PENDANT
La société TRANSKAT a été
créée en 2014 sous l'initiative de Monsieur KASHIMBO NUMBE dans
le souci de doter la province du Grand Katanga d'une société de
transport pouvant répondre aux normes internationales de transport des
personnes en matière de sécurité et de confort sur des
longs trajets. Depuis plusieurs années, les sociétés de
transport sur les longs trajets dans le grand Katanga étaient presque
dans leur majorité équipés de bus de seconde mains et dont
la sécurité et le confort des passagers laissent à
désirer. Ces matériels étant pratiquement amortis, leur
usage sur le sol du Katanga continue à faire des nombreuses victimes.
Conscient de cet aspect des choses et ayant le souci de contribuer à
l'innovation du transport des personnes dans l'espace Katangais, la
création de la société TRANSKAT est venue combler un
besoin qui est resté longtemps insatisfait.
Ayant débuté ses activités au mois d'aout
2014 avec 10 bus de 65 places chacun, la société TRANSKAT est la
première à avoir ces longs bus pouvant transportés autant
des personnes et une capacité de bagage de 1500 KG dans les soutes. Dans
sa phase de lancement, TRANSKAT a dû faire appel à une main
d'oeuvre Zimbabwéenne et chinoise pour les raisons suivantes :
- Le Zimbabwe étant un pays avec une longue
expérience dans la conduite de bus ultra long et possède des
écoles spécialisées pour la maintenance et la conduite
des grands bus. Le constructeur chinois a également participé
à la formation de la main d'oeuvre congolaise.
- Former la main d'ouvre congolaise dans la maintenance. Cette
tâche a été effectuée par le constructeur chinois
qui avait envoyé une équipe des spécialistes.
1.2.4. PRESENTATION DE LA
SOCIETE CLASSIC COACH
1.2.4.1. APERÇU
HISTORIQUE
La nature de l'homme a toujours fait un explorateur, pour
autant la notion de voyage tel que nous la connaissons actuellement reste
relativement récent à l'échelle de l'histoire de
l'humanité. De l'antiquité à nos jours, les voyages sont
motivés cinq buts à savoir : le commerce, la guerre, la
religion, le tourisme, et les études. Les marchands constituent la plus
grandes part des voyageurs traversant les terres et les mers pour vendre leurs
produits, tissus ou épices ou pour s'en procurer de nouveau. Ils sont
les premiers à rapporter les beautés et particularité.
Qui sommes nous?
Filiale congolaise, compagnie de voyage routier par bus en
Afrique et particulièrement en République Démocratique du
Congo. Crée en 2007, Classic Coach transport débute ses
activités dans le souci de rendre facile les déplacements de la
population d'un pays à un autre, d'une ville à une autre, d'une
citée à une autre. Rapidement la compagnie se développe et
effectue aujourd'hui au départ du Congo, Tanzanie, Kenya, Afrique du
sud, Burundi, Rwanda, Zimbabwe, Zambie, et autres grandes villes des pays de
l'Afrique centrale celui de l'ouest. Classic Coach, compagnie de voyage par
bus se positionne sur le réseau international moyen à bas prix
principalement vers des pays ci-haut cité et dans des villes et
cités de la République Démocratique du Congo.
C'est sous l'initiative de Monsieur AMIR RASHID
ABDALLAH de nationalité tanzanienne que l'agence de transport a
été créée dans le souci de facilité le
déplacement de la population. Signalons que le premier bus de transport
au pays avait fait la ligne Lubumbashi-Kolwezi un mercredi 20 Février
2007.
Classic Coach est une compagnie de taille qui connait un
certain succès en Afrique et particulièrement en RDC. Avec un
parc automobile suffisant répondant aux internationales pour le voyage
et un personnel administratif, mécanique qualifié. La compagnie
transport annuellement des milliers des passagers venant d'un pays à un
autre, d'une ville à une autre dans des conditions venant d'un pays
à un autre. En partenariat avec des entreprises de la place, Classic
Coach propose d'autres services en plus de voyages tels que la location des
camions arroseuse, la location des bus pour le transport du personnel, les
transports et expéditions de colis.
1.2.4.2. OBJET DE
L'ENTREPRISE
Classic Coach est de loin le mode de transport le plus facile
pour voyager en RDC. Nos tarifs de bus à bas prix permettent aux clients
de voyager à travers le Congo en particulier et l'Afrique en
générale quel que soit leur budget et en traversant l'Afrique en
bus ils bénéficient d'une liberté et d'une
flexibilité qu'aucun autre moyen de transport routier africain ne leurs
propose. Nos bus relient presque toutes les grandes villes de RDC et plusieurs
autres cités et villages. (Lubumbashi, Kolwezi, Kalemie, Uvira, Kasaji,
Dilolo, Mpweto, Likasi, Fungurume) et ayant dans son cahier de chargé
l'objectif de couvrir d'autres villes dont Kamina, Kindu, Kinshasa, Goma et
partout ailleurs. Notre horaire des voyages a été conçu de
manière à ce que le voyage de nos clients soit une
expérience agréable et relaxante.
Desservies par plus de 50 lignes domestiques et
internationales, nous comptons dans le reste des jours reliés toutes les
provinces de la RDC et le reste des grandes villes de l'Afrique.
1.2.4.2.1. LA SECURITE DANS
LES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
Contrairement aux poussières organiques qui peuvent
être sources d'exploitation, les poussières minérales ne
présentent pas de danger de cet ordre. Néanmoins certaines de ces
poussières présentent un risque pour notre santé et une
nuisance pour les hommes et leurs environnements. Ainsi notre
société s'est donné comme objectif de palier à
toutes ses insuffisances afin de prévenir le danger et garantir une
meilleure condition de travail dans les secteurs différents.
1.2.4.2.2. TRANSPORT DES
BIENS
Classic Coach transporte les marchandises des
catégories différentes entre autre :
- les produits alimentaires ;
- les matières plastiques ;
- les déchets ;
- les matières de construction et produits miniers
Grace au professionnalisme de nos conducteurs formés
aux écoles d'automobile en Tanzanie et en Afrique du sud, la destination
des biens et de nos clients sont garant d'un transport
sécurisé.
1.2.4.3. IDENTITE DE
L'ENTREPRISE
Classic Coach est une SPRL et c'est sous l'initiale de
Monsieur AMIR RASHID ABDALLAH de nationalité
tanzanienne que l'agent de transport a été créée
dans de faciliter le déplacement de la population. Signalons que le
premier bus de transport au pays avait fait la ligne Lubumbashi-Kolwezi un
mercredi 20 Février 2007. Et son siège social est situé au
n°1567 avenue Kasavubu commune de Lubumbashi, un autre siège
secondaire des opérations est situé au numéro 503. Avenue
Moero commune Lubumbashi.
1.2.4.3.1. ACTES
JURIDIQUES
- Nouveau registre du commerce (NRC) : N°1771 du
14/02/2012 et le complément du 08/02/2012;
- Identification Nationale : N° 6-93-N63118 H du
29/08/2011 ;
- Attestation de gestion par le centre des impôts :
N° 1147 du 14/02/2012 ;
- Attestation d'affiliation à l'INPP :
N°3692.80 du 23/03/2011 ;
- Règlement d'ordre intérieur
élaboré et signe par le responsable de la
société.
1.2.4.3.2. SECTEUR
D'ACTIVITE
Secteur d'activités : Transport des personnes et
des biens.
1.2.4.3.3.
INFRASTRUCTURES
La Direction localisable sur l'avenue Kasavubu est
constituée d'un local pour la Direction Manager, un deuxième pour
le secrétariat de Direction communication d'entreprise, un
troisième pour le Directeur des RH, un quatrième pour le
département de finances. Viennent ensuite une salle d'attente, une salle
de réunion et enfin une salle pour stockage des données et
dépôt des documents.
1.2.4.4. STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE
1.2.4.4.1. LE DIRECTEUR
GENERAL
Le Directeur Générale planifie, dirige et
supervise les activités reliées au transport, aux études
d'élargissement, au rayonnement interne et externe de l'agence ainsi
qu'à l'administration générale de la
société. Le Directeur Générale de Classic s'assure
également que les valeurs institutionnelles et les exigences de
performances au sein de l'entreprise sont respectées.
1.2.4.4.2. LE MANAGER
Le Manager est le représentant numéro 1 du
Directeur vu que celui-ci vit pas au pays, il a le rôle d'anticiper les
risques, les tendances et les opportunités; c'est lui décide et
fait les choix stratégiques et tactiques sur les nouvelles lignes
à emprunter. C'est lui qui recadre évalue les agents; il a en
même temps de rôle d'écouter, rédiger et
présenter le feedback, les problèmes cruciales au sein de Classic
Coach sont résolus par le Manager, la fonction de fédérer
motiver et superviser toutes les agences lui reviennent.
1.2.4.4.2. LE SECRETAIRE DE
DIRECTION
Le secrétariat de direction chez Classic Coach est un
bureau stratégique qui collabore directement avec le Manager il joue un
rôle fondamental dans la bonne marche. Les compétences techniques
du secrétariat de Direction chez Classic Coach lui permettent
d'organiser et d'encadrer le travail administratif dont il a la charge.
1.2.4.4.3. LE RESPONSABLE
DES RESSOURCES HUMAINES
Il a comme mission :
- Etablir et contrôler les paies
spécifiques ;
- Tenir à jour les dossiers du personnel et remplir les
obligations légales ;
- Organiser les élections des instances
représentatives du personnel ;
- Recruteur et intégrer le personnel.
1.2.4.4.4. LE CONTROLEUR DE
GESTION
Il a comme mission :
- Etablir les prévisions d'activité en terme
d'objectifs de budgets, d'organisation et de moyen ;
- Elaborer et adapter les outils d'analyse, les indicateurs
et procédures du contrôle de gestion ;
- Identifier les écarts significatifs entre les
réalisations et les prévisions ;
- Mesure et analyser les écarts sous forme de
statistiques, de tableaux de bord commentés et de rapport
d'activités ;
- Assurer la retransmission commentée des informations
auprès de la direction générale.
1.2.4.4.5. LE RESPONSABLE
FINANCIER
Il a comme mission :
- Contrôler la comptabilité de l'entreprise et la
bonne gestion de sa trésorerie, soit valider la rentabilité de
l'entreprise ;
- Développer des outils d'aide à la prise de
décision ;
- Valider la solvabilité de l'entreprise ;
- Anticiper la stratégie de développement de
l'entreprise et les différents investissements et financement
nécessaires.
1.2.4.4.6. LE RESPONSABLE
INFORMATIQUE
Il a comme mission :
- Définir la stratégie et des objectifs en
matière de développement information;
- Assurer l'organisation, le suivi et la validation des
développements informatique;
- Mettre en place des projets d'évaluation en fonction
des besoins des utilisateurs;
- Exercer une veille sur les évolutions technologiques
et être force de proposition auprès de la direction;
- Définir la politique de maintenance du parc
micro ;
- Superviser l'achat des équipements informatiques et
de logiciels ;
- Superviser l'infrastructure des réseaux
d'informatique et garantir leur fonctionnement et leur
sécurité.
CHAPITRE II. CADRE
THEORIQUE DES EVALUATIONS FINANCIERES
Dans ce chapitre, il est question pour notre part de donner
différentes approches théorique liées autour de notre
thème de recherche. Dans ce cas, ce présent chapitre comprendra
les sections suivantes :
- Approche théorique sur l'investissement,
- Les projets d'investissement,
- La notion de la rentabilité,
- La notion de risque,
- Outils d'analyse d'un projet d'investissement,
- Situation démographique.
SECTION 1. APPROCHES
THEORIQUES SUR L'INVESTISSEMENT
Cette partie du travail va s'appesantir sur les
différentes approches ayant trait à l'investissement.
2.1.1. APPROCHE MICROECONOMIQUE
ET MACROECONOMIQUE
Quand un investisseur achète un bien d'investissement,
il achète le droit à la série des revenus escomptés
qu'il espère tirer pendant la durée de ce capital de la vente de
production, déduction faites des dépenses courantes
nécessaires à obtenir la dite production. Il s'en suit que
l'incitation à investir dépendant en partie de la demande en
capital et en partie du taux de l'intérêt. (John Maynard Keynes,
1942, p.7). De ce fait, il nous convient de faire une approche
microéconomique et macroéconomique de l'investissement.
2.1.1.1. APPROCHE
MICROECONOMIQUE
2.1.1.1. 1. L'ANALYSE
MICROECONOMIQUE DE L'ENVIRONNEMENT
L'analyse microéconomique de l'entreprise en
concurrence parfaite fournit le cadre conceptuel le plus traditionnel du
comportement de l'investissement. Cette analyse présentait toutefois des
limites du fait que les individus ne pouvaient pas contrôler le montant
de leurs dotations présentes et à venir. Il parait donc plus
intéressant de faire l'hypothèse que les agents disposent des
possibilités de choix par rapport à ces datations. (Jp Gould et
Ce Ferguson, 1982.).
2.1.1.1.2. DECISION
D'INVESTIR
Dans un monde parfaitement incertain, comme c'est le cas ici
la décision d'investir dépendant du taux d'intérêt,
pour un gain donné l'entrepreneur choisir d'abord le plan
d'investissement qui maximise la richesse, pour déterminer sa
consommation présente et future en vendant ses créances sur le
marché. Ainsi, la décision d'investir s'explique par des motifs
et contraintes divers : la recherche du profit, le pouvoir de
l'entreprise etc.
2.1.1.1.3. THEORIE DES
DECISIONS INDIVIDUELLES D'AMEL HACHICHA
Dans un environnement incertain, l'incertitude peut provenir
de deux sources : la première, est liée à l'existence
d'autres agents dont les décisions peuvent avoir un impact sur les
conséquences des décisions prises par l'agent ou l'investisseur
considéré. A titre d'exemple, les résultats d'une
entreprise qui n'est pas en situation de monopole dépendant des
conséquences des décisions prises par les entreprises
concurrentes sur le marché. L'existence de telles interactions, fait
qu'aucun investisseur ne connait avec certitude à l'avance les
conséquences de ses propres choix, du moins, tant qu'il ignore les
choix faits par les autres .... Le traitement de cette force d'incertitude
se fait dans le cadre de la théorie des jeux : dans ce cas chaque
investisseur « joue » contre un adversaire.
La seconde source d'incertitude est souvent exogène aux
investisseurs dans ce sens qu'elle n'est contrôlée par aucun
d'entre lesdits investisseurs et dépend simplement du pur hasard. Le
traitement de cette forme d'incertitude se fait dans le cadre de la
théorie des décisions individuelles : l'investisseur
« joue » dans ce cas contre la nature.
La résolution des problèmes de choix
d'investissement en avenir incertain se fait dans le cadre de la théorie
des décisions individuelles, qui nécessite la définition.
D'une part, de la liste des décisions qui s'offrent à
l'investisseur. Dans le langage de la théorie des décisions
individuelles, ces décisions sont appelées « lignes
d'action ». Appliquées au domaine du choix d'investissement,
elles consistent pour l'argent à choisir entre les trois actions
suivantes : investir, désinvestir ou ne rien faire. Et d'autre
part, l'ensemble des événements qui risquent de prévoir au
moment où les actes de l'investisseur devront porter leurs effets.
Dans le langage de la théorie des décisions
individuelles, ces événements sont appelés
« états de la nature » et sont supposés
être parfaitement définis (même si on ne sait pas lequel
d'entre eux va se réaliser), mutuellement exclusif et collectivement
exhaustif. (Amel HACHIVHA, 2013, pp. 39-40).
1.1.1.3. SELON LA THEORIE
ECONOMIQUE
L'investissement doit-être fait jusqu'au point où
son bénéfice marginal soit égal à un de son cout
marginal. Ceci suppose évidemment que les biens d'investissement
nécessaires soient disponibles.
1.1.1.4. SELON LE CRITERE
DE LA RENTABILITE
Le modèle théorique du cout
d'opportunité, investir revient à engager dans un projet en
renonçant à une consommation immédiate ou à un
autre investissement et en acceptant un certain risque. Pour accroitre ses
revenus futurs lorsqu'un entrepreneur prend une décision de longue
période, fait construire un bâtiment et l'équiper des
matériels adéquats susceptibles d'être utilisés
pendant une série de courtes périodes successives, il s'engage
immédiatement a une dépenses correspondant au montant de son
investissement.
A cet effet, le promoteur du projet a désormais
plusieurs alternatives à choisir qu'on appelle l'ensemble
d'opportunité ou des opportunités d'investissement. Toutes la
différence, donc par rapport à la richesse. La décision
d'investissement revient donc à un choix entre les alternatives à
partir des opportunités d'investissements (cout d'opportunités)
qui maximise les ressources rares (la richesse).
2.1.2. APPROCHE
MACROECONOMIQUE
Les keynésiens et les néoclassique partagent une
vision commune sur les liens entre le taux d'intérêt et
l'investissement, ils sont de l'avis que le taux d'intérêt joue
un rôle décisif au moment de prendre la décision d'investir
ou de ne pas investir. Mais les keynésiens ajoutent que
l'investissement dépend de la comparaison entre l'efficacité
marginale de l'investissement et le taux d'intérêt pratiques sur
les marchés des capitaux.
En fait, les dépenses en biens d'investissement
dépendent principalement de deux variables :
- du rendement attendu de l'investissement, dit
efficacité marginale ;
- le taux d'intérêt (cout d'emprunt
constaté pour financer l'acquisition des biens d'investissement).
2.1.2.1. THEORIE
FINANCIERE DE GERARD CHARREAUX
Cette théorie montre que tout investissement doit
être évalué au regard de son risque. L'enjeu de
l'évaluation consiste alors à quantifier ce risque d'un point de
vue monétaire c'est-à-dire à répondre à la
question « combien vaut un franc investir dans un projet compte tenu
de son profit de risque ? » La question du risque est par
conséquent centrale à toute problématique
d'évaluation, elle en est l'essence même. Dans cette perspective,
évaluer un projet d'investissement par la VAN revient notamment
à actualiser une séquence d'espérance de flux de
trésorerie risqués sur un horizon de temps donné, avec un
taux d'actualisation pertinent au regard du risque du projet. (Guillaume Shier,
2005, pp.96-100).
2.1.2.2. THEORIE DE LA
VALEUR SUR L'INVESTISSEMENT
Cette démarche fait apparaitre deux notions
fondamentales en finance d'entreprise :
- La notion de valeur, apprécié en termes de
rentabilité et de coùt.
- La notion de temps : puisque le processus
décisionnel s'inscrit tout au long de la durée de vie de
l'entité ou de l'entreprise.
De manière générale, on estime que les
dirigeants en charge de finance doivent prendre trois types de décisions
qui engagent la création de valeur au sein de la firme :
- Choisir une structure financière qui minimise le cout
évoqué précédemment et donc qui maximise la valeur
de l'entité ;
- Investir dans des projets dont les taux de
rentabilité sont supérieure au cout des ressources
engagées.
Dans le cas où pour diverses raisons des tels projets
ne se présentent pas à l'entreprise, cette dernière doit
distribuer aux propriétaires les bénéfices, selon les
modalités à préciser. (Pascal Bermeto et Georges, 2009,
p.326.).
La notion de valeur sous-entend deux types de question en
finance :
- Comment est-elle créée par les firmes pour le
bénéfice de leurs propriétaires ;
- Comment est-elle distribuée à ces mêmes
propriétaires le modèle qui sous-tend la création de
valeur relève d'une approche contextualité et patrimoniale de
l'entreprise.
Elle appartient à ses propriétaires qui
choisissent les dirigeant et leur délèguent, le pouvoir de
gérer leur capital. Les rapports avec les salariés, le
sous-traitant et les consommateurs relèvent des liens contractuels de
trouver un avantage mais qui subsidiaires par rapport à l'objectif de
création de valeur. Ce modèle à un certain niveau de
généralité ne diffère pas de la théorie
microéconomique standard.
Les déterminants de la valeur sont :
- Rentabilité de l'activité ;
- Croissance de l'activité.
Elle conditionne les flux de trésorerie
dégagés ultérieurement par le projet. Selon F. Modigliani
et M. Miller (1961) indiquent que les valeurs des firmes dépendent des
considérations réelles, comme l'activité de l'entreprise
et sa politique d'investissement. Selon la théorie financière, la
valeur d'entreprise est la valeur de son actif économique qui est la
valeur des capitaux propres. Évaluer cet actif économique, c'est
évaluer les revenus futurs qu'il sera susceptible de dégager
ultérieurement.
2.1.3. LA THEORIE DE LA
CONTINGENCE SUR LE PROJET D'INVESTISSEMENT
Bernesto et Gregorio différentient quelques
catégories des projets d'investissements et types de
décision : projet indépendant, projet mutuellement exclusif,
projet contingent. Ils disent : deux projets sont dits «
indépendants » si la réalisation de l'un d'eux
n'affecte en rien la réalisation ou la décision de l'autre.
Deux projets sont mutuellement exclusif si et seulement si la
réalisation de l'un implique le rejet de l'autre.
Les caractéristiques de la théorie :
- l'organisation est vue ici comme un ensemble
d'activités diversifiées (divisions du travail,
départementalisation) dont il s'agit d'assurer la coopération
(coordination du travail liaison inter-unitaire) ;
- ces variables clés sont liées à
d'autres aspects du fonctionnement interne de l'organisation (influence des
acteurs, centralisation de décisions, but poursuivis etc.
- ces variables internes sont censées s'adapter
à des variables externes comme le marché ;
- l'ensemble de ces variables forme un cohérent.
2.1.4.1. THEOREME DE SEPARATION
DE FISHER (1930)
Pour les décisions d'investissement stratégique,
il faut faire attention à ne pas utiliser uniquement le cash-flow
directement liés au projet, mais aussi ceux d'autres parties de
l'organisation qui en bénéficieront directement ou
indirectement.
Supposez qu'un commerçant ayant un magasin
d'habillement envisage d'ouvrir une seconde boutique dans un autre quartier.
Pour ce faire, il doit louer un local commercial, payer un droit au bail,
recrute du personnel, commander et payer les stocks de marchandises, faire des
dépenses publicitaires et promotionnelles pour faire connaitre son
existence dans ce quartier, etc. Si le commerçant doit financer cet
investissement sur sa propre épargne parce qu'il n'y a pas d'institution
financière pour lui prêter des fonds, la réponse à
cette épargne s'il comptait aussi acheter un bateau et qu'il ne peut
financer les deux, il lui faut choisir.
2.1..4.2. DEPARTEMENTALISATION
ET LIAISON INTER-UNITES
La même double opération (division et
coordination) s'effectue à un niveau plus élevé dans
l'organisation : entre unités ou service, on parle alors de
départementalisation (division du travail entre unités) et
liaison (coordination du travail entre unité). Tout dépend qu'il
s'agit dans une industrie ou une entreprise commerciale, la
départementalisation peut essentiellement s'effectuer sous deux modes
par input et output, ces deux modes nous permettent de répondre
à la question : qu'elles sont les caractéristiques internes
et externes auxquelles les départements doivent correspondre.
Dans ce cas, on peut alors chercher à former les
services selon les produits, les marchés sur lesquels ils
s'opèrent, les clientèles misées ou encore leur
localisation géographique. La lame de fond, dans la plus part des
organisations modernes, est de s'orienter de plus en plus vers la
départementalisation des décisions, un décloisonnement des
unités et un meilleur contrôle des performances.
En ce qui concerne la problématique de la liaison
inter-unité tout d'abord appartenir à un même ensemble
organisationnel différent : ce dernier cas se rencontre notamment
dans le cadre des partenariats inter-organisationnels.
2. I.5. THEORIE DE
L'INTERET
Les classiques considèrent que le profit et
l'intérêt sont assimilables. Adam SMITH avance que le profit est
la part de la richesse produite qui revient aux capitalistes. Pour RICARDO, il
s'agit de faire une soustraction entre la valeur créée et la part
allant aux salariés pour assurer leur entretien la part aux
propriétaires fonciers en vertu de la rente différentielle.
En fait, dans l'approche libérale, le profit
rémunère le risque de l'entreprise et des apporteurs, des
capitaux. Le profit d'aujourd'hui est la condition des investissements de
demain. D'où nous avons : profit?production?emploi?salaire.
2.1.6. THEORIES SUR LE
TRANSPORT
2.1.6.1. THEORIE DES JEUX
ET CONGESTION ROUTIERE DE VICKREY
Réseau de transport, il est difficile d'imposer des
choix aux utilisateurs :
- Les utilisateurs sont libres d'agir dans leur propre
intérêt ;
- Situation de jeu (plusieurs décideurs
stratégiquement interdépendant) ;
- Dès lors qu'il Ya conflits d'intérêt,
les choix individuels ne sont plus efficaces (dilemme de rationalité
individuelle (rationalité collective) ;
- L'optimisation individuelle n'est généralement
pas efficace socialement car les utilisateurs ne prennent pas en compte les
externalités liées à leur propre choix. Source principale
des conflits d'intérêt : la congestion, le cout d'un mode de
transport ou d'un itinéraire dépend des choix des
autres ;
- De départ (itinéraire unique).
- Origine, destination, objectif d'heure d'arrivée et
couts communs à tous les usagers.
2.1.6.5. THEORIE DE LA
MOBILITE D'ANTOINE BAILLY
Dans son étude « perception de la ville
et déplacement, l'impact de la mobilité sur le
comportement » le géographe Antoine Bailly s'est
intéressé à la hiérarchie des séquences
visuelles qu'une personne perçoit puis mémorise au cours d'un
trajet.
En particulier, il note que les perception roches et fugaces
attirent fortement l'attention , tandis que les perceptions lointaines,
comme les monuments et les grands édifices vont avoir un effet
rassurant : cependant, comme le prêtons dans la faute,
l'automobiliste ou le passager d'un transport en commun ne profite que d'une
vision très partielle de l'environnement : enfermé dans un
véhicule, plongé dans le flot de la circulation, son champ visuel
se trouve limité et incapable de le renseigner sur les portions
suivantes du trajet. Face à la moindre perturbation dans cette situation
de mobilité stressante, le voyageur cherche alors à maximiser son
champ visuel et ses chances de percevoir les éléments nouveaux
qui pourraient apporter un renseignement pertinent sur les les
évolutions futures du déplacement.
On peut facilement se rendre compte l'attention visuelle est
une activité très sélective qui se concentre sur la
portion centrale des images perçues. Sur les 90% du champ de vision
périphérique, des mécanismes de veille se chargent
seulement de réorienter l'attention lorsqu'un nouvel
événement surgit. Ainsi, un voyageur qui dirige son focus
attentionnel sur le repérage de son chemin devient moins attentif aux
éléments non pertinents comme le trafic et les autres usagers.
Pour s'assurer de ne perdre aucun panneau indicateur et éviter les
collisions sans portés trop d'attention au trafic, le voyageur sur un
trajet inconnu réduit alors sa vitesse et allonge sensiblement les temps
d'arrêtés. La mécanisation des moyens de transport
à de multiplié les distances parcourues au quotidien.
Dès lors, les besoins de repérage et de
navigation ne peuvent plus s'appuyer uniquement sur nos facultés
naturelles de perception. A l'échelle globale du déplacement, le
déficit de perception se traduit finalement par des risques de
destinations mal choisies, des déplacements perdus. Aux échelles
intermédiaires du déplacement, les variations continuelles du
trafic et les différentes options de mobilité incitent le
voyageur à s'interroger sur les choix pertinents, jusqu'aux possibles
changements de file dans un retentissement. Une voie technologique se
développe pour répondre à ce déficit
perceptif : l'accès à des décision pour
répondre au stress du déplacement lointain dans un environnement
qui peut toujours réserver des surprises, une tendance forte reste
néanmoins de privilégier les moyens de transport les plus
performants et les plus rapides. Si une destination se révèle au
final mal choisit prioritairement un moyen de transport capable de
répondre aux éventuels aléas du trajet. Le choix de
l'automobile devient alors vite un réflexe et une habitude qui
s'étend au déplacement les plus courts.
Dans un environnement toujours plus dense, nos
capacités de perception se retrouvent confrontées à des
situations qui peuvent évoluer extrêmement rapidement. En milieu
urbain « savoir où donner de la tête »
nécessite un véritable apprentissage à la fois pour se
repérer (aller dans la bonne direction) et garantir la
sécurité du déplacement (éviter les collisions).
Avec l'accroissement des vitesses de déplacement et la
densité du trafic, s'y ajoute ainsi un
stress « sécuritaire » : les voyageurs,
pressés doivent faire travailler au maximum leur capacités de
perception et d'attention. Il s'agit d'évaluer constamment tous les
éléments en mouvement pour conserver une vitesse
élevée sans risques de collision, en se détournant de
l'activité de repérage et de navigation. Ici encore, l'usage de
moyens d'information pertinents va réduire les stress que
génère la conduite rapide en milieu dense. Les conducteurs aurait
tendance à allumer leurs feux pour pouvoir signaler leurs
présences, à s'équiper de moyens de détection
toujours plus performants comme les nouveaux radars anticollision. (Vincent
Benedetti, 2013, p.3-4).
2.1.6.6. THEORIE DE LA
CONGESTION DE MICHEL DIDIER
La congestion est une dimension importance de l'offre de
transport, et particulièrement du transport routier. Sur une route ou un
réseau donné sur lequel circulent des véhicules, on
constate que la vitesse des véhicules diminue avec le nombre de
véhicules d'une façon à peu près linaire à
partir d'un certain seuil car les véhicules se gênent les uns les
autres. Si on définit la congestion par cette gêne, on peut dire
qu'il y a toujours de la congestion sur une route dès lorsqu'il y a
plus des véhicules sur la route. La congestion est ainsi
inhérente à l'usage d'une infrastructure finie.
Elle est particulièrement visible pour la route mais
elle existe aussi pour le transport aérien pour le transport
ferroviaire et surtout dans les transports publics urbains. (Vincent Benedetti,
2013, pp.3-4).
VITESSE DE LA
CIRCULATION
Pour apprécier la mobilité et son
évolution, la congestion apparait ainsi comme un concept difficile
à manier et de plus mal renseigné statistiquement. On dispose
d'un concept complémentaire plus simple et mieux renseigné qui
est la vitesse. Ce qui compte pour les personnes et pour les biens en
matière de mobilité, c'est d'être transporté le plus
rapidement possible (et à moindre cout). De ce point de vue deux faits
sont solidement établis :
- Le transport routier individuel est en moyenne plus rapide
que le transport ferroviaire et collectif
- Les vitesses de déplacement ont tendance à
augmenter. Ces deux faits se vérifient dans la plupart des compartiments
du marché des transports.
LES AVANTAGES D'UN
TRAJET
L'ampleur des avantages d'un trajet dépend de divers
facteurs : comme par exemple :
- De la nécessité : on est prêt
à payer davantage pour se rendre d'urgence chez le médecin que
pour aller acheter des vêtements ;
- Du but du motif : on accorde généralement
plus de la valeur au trajet professionnel qu'au trajet effectué pour les
loisirs.
De la freque : si à la fin de l'autonomie, une
famille décide d'entreprendre pour la énième fois un
circuit de cols de montage, le trajet créera peut-être moins
d'avantages que le premier effectué aux printemps. (Ecole PAN, , 2006,
p.34).Les avantages du trajet résident le plus souvent non pas dans le
vécu du voyage mais dans le but du déplacement (travail,
activité familiale, ...).
SECTION 2. PROJETS
D'INVESTISSEMENT ET CRITERE DE CHOIX
2.2.0. INTRODUCTION
Selon la banque africaine du développement, un projet
d'investissement est un ensemble des processus visant à se priver
d'avantages économiques pouvant être titrés à court
terme des ressources financières, en investissement celui-ci dans un
terrain, bâtiment, équipement et autres immobilisation en vue de
produire des articles, des biens et services directement ou indirectement dans
les valeurs mobilières ou en accordant les prêts directement aux
intermédiaires financiers ( Groupe de la banque Africaine de
développement, 2004, p. 18).
A cet égard, l'objet visé est la maximisation
d'avantages économiques pendant la durée du placement. Selon
notre analyse, un projet d'investissement est un processus de renonciation
à des avantages économiques présents qui pourraient
être récupérés en termes des flux financiers au
cours d'un exercice futur. C'est aussi un processus qui permet l'augmentation
en valeur du patrimoine de l'entreprise à un temps donné.
Cette étude reconnait que l'analyse des projets devrait
être entreprise selon une approche intégrée reposant
notamment sur une évaluation complète des
caractéristiques physiques économiques et financières.
Cela étant, dans notre étude, nous distinguons deux types de
projet d'investissement, dont les projets d'investissement non
générateur des revenus d'une part, et les projets
d'investissement générateurs des revenus d'autre part.
2.2.1. LES PROJETS
D'INVESTISSEMENT NON GENERATEURS DES REVENUS
Ce projet, comme nous venons de l'entendre serait un ensemble
des processus qui viseraient à se priver ou à renoncer à
des avantages économiques, mais pas dans le but d'être tiré
au court de l'exercice futur. A ce niveau, les conseils d'analystes financiers
pourraient être utiles pour les recouvrements des coûts ainsi que
les opérations relatives à l'amélioration de
l'efficacité de projet.
Nous comprenons que ces types des projets du secteur public,
ils ne sont pas soumis à un tes de variabilité financière.
A cet effet deux approches d'analyse ou de l'évaluation sont courantes
pour ces genres de projets, d'une part nous avons l'analyse de la
rentabilité et l'analyse des coût-utilité de projets
d'autre part.
2.2.2. LES PROJETS
D'INVESTISSEMENT GENERATEURS DES REVENUS
Ces projets constituent un ensemble des processus permettant
de renoncer à des avantages économiques présents,
pourraient être récupérés en termes des flux de
trésorerie au cours de l'exercice futur. Ces genres des projets
concernent le secteur public d'une part et le secteur privé d'autre
part. La viabilité financière est déterminée sur
base du projet lui-même et non sur base des activités de
l'entité qui est le propriétaire du projet ou qui en assume
l'exploitation.
La comparaison principale se fait au niveau de deux taux de
rentabilité financière qui représentent le taux de
rendement du projet ainsi que le coût moyen pondéré du
capital du projet. Signalons que, les projets d'investissement peuvent prendre
plusieurs formes selon lesquels nous avons :
- Les projets d'investissement indépendants dont la
rentabilité de chacun d'entre eux n'est pas sensiblement affectée
pour la réalisation ou non réalisation des autres projets
- Les projets incompatibles qui sont mutuellement exclusifs.
La réalisation de l'un rend la réalisation de l'autre impensable
ou inutile
- Les projets concurrentiels ou des concurrents sont
compatibles mais visent les mêmes objectifs les mêmes besoins
- Les projets complémentaires la réalisation de
l'un exige la réalisation simultanée de l'autre. Ils permettent
d'avoir une synergie entre les deux projets
- Projets d'investissement de remplacement ou de
renouvellement, destinés à maintenir inchangé le potentiel
de production de l'entreprise
- Projets d'investissement de modernisation ou de
productivité. Ces investissements visent essentiellement à
baisser les coûts de production à améliorer la
rentabilité
- L'investissement d'expansion ou de capacité
liés à la croissance de l'entreprise ils sont appelés
à développer la production et la commercialisation des produits
existants ou encore à permettre une diversification de l'activité
de l'entreprise.
Après avoir appréhension ces quelques notions
sur les projets d'investissement mettent quelques piliers tout en discutant sur
la notion de la rentabilité.
2.2.3. LES MODES DE
FINANCEMENT
2.2.3.0. FINANCEMENTS ET
INVESTISSEMENT
Le choix d'investir ou non ne repose pas seulement sur le
critère de rentabilité. D'autres facteurs aussi
déterminants (innovation, concurrence, productivité) orientent la
décision de l'entreprise. C'est alors un problème de financement
de l'investissement qui se pose.
Le financement est un facteur très important lors du
processus décisionnel. Il arrive souvent que pour cause de manque de
moyens financiers, nombre d'investisseurs soient contraint de réduire la
taille de leurs projets ou encore d'opter pour des projets qui consomment moins
de fonds. Face à ces difficultés financières,
l'investisseur se trouve dans l'obligation de recourir à son
environnement financier pour répondre à ses besoins. Deux
possibilités de financement s'offrent à l'entreprise : le
financement interne et le financement externe.
2.2.3.1. LE FINANCEMENT
INTERNE
Le financement interne est issu des activités de la
société, il provient par exemple des résultats mis en
réserves donc non distribués des dettes fiscales et sociales et
des dettes fournisseurs.
L'autofinancement est l'une des composantes majeures du
financement interne.
2.2.3.2. LE FINANCEMENT
EXTERNE
Le financement externe est le fait de rechercher des fonds
auprès de prêteurs ou d'investisseurs. Si une entreprise
émet des obligations ou contracte un emprunt etc. C'est du financement
externe. Le recours à l'emprunt est toujours
préféré lorsque l'entreprise estime qu'il peut
bénéficier de l'effet de levier financier. Cet effet
procède de la différence entre le ccit réel de
l'emprunt et la rentabilité de l'investissement escompté.
Dans certains cas, l'investissement peut être
réalisé sur fonds propres en partie et le reste par emprunt.
2.2.3.3. LA DEMANDE
ANTICIPEE
La décision d'investir peut être aussi
motivée par des prévisions sur la demande. En effet, il existe un
lien entre la demande effective et les investissements. Les anticipations des
entrepreneurs et le volume d'investissement qui sera réalisé. Si
les entrepreneurs anticipent une augmentation prochaine de la demande, ils vont
investir afin d'adopter leurs capacités de production aux contingences
du marché.
2.2.3.4. INVENTAIRE DES
MOYENS
Le projet d'investissement est un processus multidisciplinaire
qui nécessite l'élaboration de plusieurs étapes que
voici :
1) L'indentification du projet qui consiste a porté le
choix sur une activité dont l'entrepreneur dispose. Ici, nous analysons
l'opportunité de l'activité à entreprendre.
2) La récolte des informations relatives aux forces et
faiblesses du projet, cette étude permet à l'entreprise de
comprendre le monde qui l'environnement et de s'y adapter
3) L'étude de faisabilité technique et
commercial qui consiste à analyser les capacités de production et
de vente à travers des études techniques du marché ;
c'est l'étude de faisabilité et de affectibilité qui est
mise en exergue
4) .L'étude de faisabilité financière qui
repose sur l'ensemble des dépenses d'investissement a engagé,
les flux futurs qui seront engendrés ainsi que la durée de vie
du projet.
De cette façon, l'étape de la faisabilité
financière constitue un maillon de la chaine de long processus portant
la conception du projet jusqu'à son application.
2.2.3.4.1. DEPENSES
D'INVESTISSEMENT
Un investissement se caractérise par une dépense
initiale importante, suivie des entrées et de sorties de fonds
échelonnées sur une longue période. Cette dépense
d'investissement porte généralement sur les immobilisations
corporelles. (Albert Corhay et Mapap Mbangala, p. 113). Elle est entendue comme
étant le capital nécessaire au financement d'un investissement
dans le transport en commun.
Ces dépenses peuvent être réparties de
cette façon :
- Investissement en capital fixe : Le capital fixe est
constitué essentiellement des immobilisations incorporelles (ex :
le frais d premier établissement, la publicité, le goodwill, les
licences et brevets) et corporelles (ex : outillages, terrain,
constructions,matériel roulant mobilier de bureau).
- Investissement en cycle d'exploitation : le
schéma du cycle d'exploitation d'une entreprise comprend
généralement trois opérations
ci-après :
· Les achats de stocks ;
· Le processus de fabrication ;
· Et la vente de produits finis ou prestations de
services.
2.2.3.4.2. FLUX DE
TRESORERIE FUTURE
Le flux de trésorerie du projet est défini par
la différence entre l'excédent brut d'exploitation et la
variation du besoin en fonds de roulement. (Albert et Mapap Mbangala, p. 47).
Ceci signifie qu'en plus des dépenses d'investissement, la
réalisation d'un projet d'investissement engendre des charges, à
côté de ces charges figurent toutes les recettes (produits)
engendrées par le projet. Et la différence entre ces produits et
ces charges engagées donnent lieu au revenu réalisé par ce
projet qui peut être appelé résultat brut d'exploitation
(opérationnel en come) ou Excédent brut d'exploitation (EBITDA).
Il sied de signaler que si le projet ne comprend pas des
charges et des produits exceptionnels et financiers qui doivent être
additionnés et soustraits, et en l'absence d'impôt des
sociétés, le résultat trouvé porte le nom de
cash-flow brut lorsqu'il est positif et de cash Drain lorsqu'il est
négatif.
S'agissant de besoin en fonds de roulement, il est un besoin
ressenti au sein de l'entreprise pour financer son cycle d'exploitation. Il
convient de noter que le besoin en fonds de roulement de la première
année doit-être constitue avant le démarrage d'un
investissement. Le conseil central de l'économie (P. Kneipe, 1997, p.49)
dans son avis du 1981 à trouver une formule sibylline pour
définir le flux de trésorerie comme étant le
résultat de l'exercice augmente des charges non décaissées
et démunie des produits non encaissés.
Partant de cette définition, nous constatons que le
flux de trésorerie traduit bien la capacité de remboursement d'un
projet, contrainte majeure de tout investissement. (Ballada et J.P. Coille,
1996, p.333). Et dans ce cas, il est une notion voisine de celle de la marge
brute d'autofinancement et de capacité d'autofinancement.
2.2.3.4.3. DUREE DE VIE
D'UN PROJET
Un projet est étalé sur une période de
temps. Il court un risque majeur de ne pas atteindre les prévisions par
suite d'un certain nombre d'aléas du à son environnement ou
à la concurrence. Ce risque peut n'être atténué que
si le projet est bien conçu au départ.
Généralement, le but ultime de la
création d'un projet d'investissement est qu'il vive le plus longtemps
possible. Cette logique répond à un des principes comptables
fondamentaux stipulant le « going concern » des
activités normales de l'entreprise. Cependant, les investissements
physiques utilisés par le projet doivent être évalues en
fonction de leur durée économique. Comme il n'est pas toujours
aisé de déterminer la durée de vie économique de
l'investissement, on utilisera sa durée d'amortissement comptable.
Par ailleurs, en ce qui concerne l'évaluation
économique du projet, il est souhaitable que le projet satisfasse
à la communauté entière et à l'État.
(Bridier et Michalof, p.82).
2.2.4. CRITERES DE CHOIX
D'INVESTISSEMENT PRODUCTIFS
Il s'agit des critères qui permettent de comparer des
flux de trésorerie encaissés ou décaissés à
des dates différentes.
2.2.4.1. LES CRITERES EN
UNIVERS CERTAIN
Après avoir rassemblé toutes les informations
financières et dressé le tableau des flux de trésorerie,
les critères des choix d'investissement auxquels s'appuie
l'évaluation d'un projet restent à savoir :
2.2.4.1.1. Critère
de la valeur actuelle nette (VAN)
La VAN se calcul en ramenant par actualisation l'ensemble des
flux de trésorerie au démarrage du projet. Cette valeur doit
être positive pour que le projet soit rentable.
L'actualisation consiste à calculer la valeur à
une date données d'un ou d'une série de paiement et de recettes
futures.
?????? = DIo
1. Critère du taux interne de
rentabilité (TRI)
Le TRI est le taux d'actualisation qui annule la valeur
actuelle nette. A ce taux, les recettes et les dépenses
actualisées. C'est ainsi qu'il doit être supérieure au taux
de rendement exigée par le projet.
2.2.4.1.2. Critère
de délai de récupération du capital
Le DR mesure le temps nécessaire pour que les flux
d'exploitation couvrent les dépenses d'investissement est
récupérée à l'intérieur d'un délai
critique donné, Celui6ci étant plus court que le projet risque.
Ce critère est mis en oeuvre sans actualisation.
2.2.4.1.3. Indice de
profitabilité (IP)
L'IP est constitué du rapport entre les valeurs
actualisées des flux d'exploitation et des flux d'investissement. C'est
ainsi la valeur actualisée par unité de la dépense
d'investissement initiale. A ce critère, le projet est accepté
lorsque cet indice est supérieur à 1.
IP = 1
2.2.5. CRITERE DE CHOIX
D'INVESTISSEMENT PRODUCTIF
2.2.5.1 LES CRITERES EN
UNIVERS CERTAIN
Plusieurs critères existent pour évaluer un
projet d'investissement par lequel le plus utilisé et le plus connus de
manière universel :
1. Le critère de valeur actuelle nette
(VAN)
La détermination de la VAN consiste en l'actualisation
qui cherche à calculer la valeur à une date donnée d'un ou
d'une série de paiement et/ou des recettes futures. Ce critère
permet clair de répondre à la question suivante : recevoir
cette somme aujourd'hui a-t-il la même valeur que recevoir cette dans un
an ?
De manière pratique, la VAN est la différence
entre les valeurs actualisées (cash-flow) et la dépense
d'investissement initial ou le coût d'investissement.
VAN =
Avec F1 = Flux futurs
(1+r)t coefficient d'actualisation
t : le temps
I0 : dépense d'investissement initial
r : le taux
· Condition de la prise en compte la VAN
1. Si la VAN est supérieur à 0 :
l'investissement doit être réalisable car il rassure du
critère de la valeur
2. Si la VAN est nulle ; c'est-à-dire égal
à 0, l'investissement peut être réalisé ou pas, car
il ne produit pas et ne détruit pas non plus de la valeur ; ce cas
est souvent hypothétique ;
3. Si la VAN est négative, l'investissement doit
prendre garde de ne pas financer le projet, car il détruit la valeur
(MAPAP 2010)
2. Le critère du taux interne de rentabilité
(TRI).
Le TIR est un taux d'actualité (unique) qui
équilibre ou égalise la somme des dépenses et des recettes
actualisées à l'investissement initial. C'est le taux
d'actualisation qui annule la VAN, ce taux étant difficile a
isolé de la formule de la VAN, est déterminer par
Tâtonnement.
3. Le délai de récupération du
capital (DRC)
Il correspond au temps nécessaire pour que les flux
nets des projets équilibrent le montant du coût d'investissement
entre plusieurs projets, la préférence va à celui qui
assure la récupération, la plus rapide. Le critère est
pertinent pour les projets situés dans les zones géographiques
très risquées (guerre, instabilité politique).
4. Le critère de l'indice de
profitabilité (IP)
Appelé aussi rendement de l'unité
monétaire investi, l'IP s'évalue en rapportant la valeur
actualisée des flux de trésorerie général par un
projet d'investissement au montant investis, il s'obtient pas la
formule :
IP = + 1
· En terme de décision, Si :
IP 1 : VAN est positive et le projet d'investissement est alors
acceptable
IP 1 : la VAN générée est négative
et l'investissement ne peut être réalisé
IP 1 : la VAN 0 Cas hypothétique.
2.2.2.5.2. METHODE DE
L'ESPERANCE ET RISQUE DE LA VAN
Nous disons qu'un projet est risque ou aléatoire
lorsque le décideur peut associer aux événements futurs
(flux générer), une distribution de probabilité. A ce
niveau, nous recourons à la méthode de l'espérance et
risque de la VAN.
Cette méthode consiste à analyser de plus
près les déterminants des flux de trésorerie
prévisionnel afin d'en localiser les risques de non réalisation
et si possible de las qualifier. En fait, le choix d'un investissement
confronté au risque dépend de sa fonction d'utilité. Mais
en pratique, cette dernière étant difficile, voire même
impossible à de fin, on y substitue les courbes d'indifférence
obtenues par combinaison de la moyen (mesure de l'espérance) et de la
variance (mesure du risque) des taux de rendement des investissements.
2.3.2 COEFFICIENT DE VARIATION
Parlant du coefficient de variation, il consiste à
faire le rapport entre le risque d'un projet et son espérance de gain.
Ce rapport permet de synthétiser l'information contenue dans le couple
espérance (écart-type) parce que qu'un investissement à
l'aversion pour le risque et est en droit d'espérer une
rétribution lié à l'unité de gain attendu est
élevé.
SECTION 3. LA NOTION DE LA
RENTABILITE
2.3.1. DIAGNOSTIC FINANCIER ET
RENTABILITE
Le diagnostic financier porté sur le compte de
résultats a pour principal objectif d'apprécier la
rentabilité, fondement de la création de la valeur d'une
entreprise dans la vision néo-classique de la théorie
économique (Albert Corha et Mapapa Mbangala, 2007, p. 67). Ce concept de
rentabilité comporte plusieurs facettes chacune d'elles est relative
à un objet bien déterminé dans la distribution de la
valeur créer.
Pour notre analyse, nous allons nous limiter seulement
à deux de ces facettes qui sont la rentabilité économique
d'une part et la rentabilité financière d'autre part.
Cependant, la rentabilité est le point central de
l'évaluation avant ou après le financement mais l'erreur à
éviter est de ne pas dissocier les critères, des choix ou
d'acceptabilité des projets dans la décision. Cette
dernière est toujours d'ordre politique c'est-à-dire qu'elle
implique un système des valeurs alors que les critères
relèvent d'un niveau d'étude qui resté du domaine purement
technique (financière). Cette approche de critère de choix sera
développée dans notre prochain chapitre de ce travail.
2.3.2. RENTABILITE ECONOMIQUE
ET RENTABILITE FINANCIERE
2.3.1.1. RENTABILITE
ECONOMIQUE
La rentabilité économique appelé
également rentabilité des capitaux investis, traduit la
capacité bénéficiaire de l'entreprise tout en neutralisant
la rémunération du capital investi, qu'il s'agisse de fonds
propre de tiers. Vu que les charges financières influencent le calcul de
l'impôt, celui-ci est calculé avant l'impôt tout comme
après impôt (Albert Corha et Mapapa Mbangala, 2007, p74).
La rentabilité économique met en cause le
rapport entre une mesure du résultat et les actifs de l'obtenir.
Cependant la rentabilité économique peut être
mesurée par plusieurs ratios dans la mesure où des
définitions diverses peuvent être retenues pour exprimer le
numérateur et le dénominateur.
Si les actifs représentent l'outil de travail mis en
oeuvre par l'entreprise la comparaison des résultats sur actif mesure le
rendement de ces outils. Mesurer la rentabilité économique d'un
projet consiste donc à comparer les flux des recettes et des
dépenses des opérations d'investissement d'exploitation.
2.3.1.2. LA RENTABILITE
FINANCIERE
La rentabilité financière permet
d'apprécier le taux d'investissement réalisé par le
capital à risque. Elle est mesurée par le rapport entre le
résultat net et le fonds propres. Plus le résultat net est
positif et élevé, plus la rentabilité financière
est bonne, toutes choses restant égales par ailleurs.
Cependant, le bénéfice ne doit pas être
pris comme un indicateur de performance des moyens propres dont dispose
l'entreprise moins encore une variable de comparaison entre les entreprises
appartenant dans le même secteur (Albert Corha et Mapapa Mbangala, 2007,
p. 76).
La notion de la rentabilité financière traduit
une vision plus spécialisé des performances, puisqu'elle abord
ces dernières du point de vue des propriétaires. De ce point de
vue nous disons que la rentabilité est un caractère de ce qui est
rentable. C'est aussi une faculté d'un capital investi de dégager
un résultat ou un gain ou encore un bénéfice.
SECTION 4. LA NOTION DE
RISQUE
2.4.1. INTRODUCTION
Les entreprises sont exposées à des nombreux
risques pouvant modifier soit des préférences des consommateurs
et de la demande, la variation des coûts des matières
premières, les départs de salariés essentiels pour le bon
fonctionnement de l'entreprise, le risque d'accident industriel etc. (Jonathan
Berk-Peter Demarzo, Financement d'entreprise, Nouveaux Horizon, Paris 2008,
p.930).
Gerer les risques, c'est prévoir à moindre
coût les ressources financières nécessaires et suffisantes
en vue de leurs manifestations éventuelles. Il existe plusieurs types de
risque auxquels les investissements des entreprises sont confrontés.
2.4.2. EFFET DU RISQUE SUR
L'ENTREPRISE
Dans une entreprise, la notion de risque est
omniprésente et se trouve à différent niveau
d'activité. Plusieurs catégories de risques sont liées
à l'exploitation d'une entreprise mais la liste que nous vous
présentons n'est pas exhaustive.
2.4.2.1. Risque
d'affaire
Le risque d'affaire est en relation avec la variabilité
possible des profits avant l'intérêt et avant l'impôt
généré par les opérations normales de l'entreprise.
Ce type de risque est souvent lié à la conjoncture
économique, au marché ou à l'efficacité de
production.
2.4.2.2. RISQUE
FINANCIER
Le risque financier est additionnel qui découle de
l'utilisation de modes financement à charges fixes. La présence
des frais fixes de financement contribue à déterminer la
liquidité de l'entreprise et peu à peu à la limité
techniquement insolvable cette dernière.
2.4.2.3. RISQUE
D'INVESTISSEMENT
Ce risque est attribuable à la variation des flux
monétaires générés par les projets d'investissement
acceptés par l'entreprise. Dépendant de l'ampleur des projets, ce
genre de risque peut avoir un impact considérable sur la valeur du
marché de l'entreprise.
2.4.2.4. RISQUE DE
PORTEFEUILLE
Le risque d'un portefeuille de projet correspond à la
variabilité de flux monétaire de l'ensemble de projets
d'investissement de l'entreprise.
2.4.2.5. RISQUE DE TAUX
D'INTERET
Lorsque l'entreprise emprunte, elle doit payer des
intérêts. Une hausse des taux d'intérêt alourdit le
coût des emprunts passés à taux variables et à tous
les emprunts futurs.
2.4.2.6. RISQUE DE
CHANGE
Les entreprise multinationales sont confrontées en
permanence au risque de variabilité de taux de change sont aujourd'hui
flottant. Elles évoluent en fonction de l'offre et la demande de la
monnaie pour chaque monnaie sur le marché. Cela étant nous disons
que la liste des risques liés à l'entreprise n'est pas
exhaustive, mais ce que nous vous présenterons n'est que quelques-uns
d'entre eux.
2.4.3. POLITIQUE DE GESTION DE
RISQUE
La gestion des risques est stimulée par l'aversion
croissante aux risques, relayée par des nouvelles
réglementations. Plusieurs approches permettent d'accéder
à une gestion des risques dont les assurances et autres techniques pour
les risques plus mature. Les entreprises doivent mettre en place un programme
de gestion des risques dont l'objet serait de progressivement maitriser les
risques.
Étant exposées à des risques dans
certains nombre de directions principales, une analyse du coût et de la
fréquence des sinistres permet de classer les risques; Dans ce cas les
risques peuvent être transférables, maitrisables, valorisables.
Ces natures déterminent les principes de gestion de risque à
mettre en oeuvre.
Le transfert de risque peut prendre la forme d'un contrat
d'assurance. L'assurance est la méthode la plus couramment
utilisée par les entreprises pur se protéger contre un risque
donné qu'elles ne peuvent gérer en interne. Ainsi donc la
quasi-totalité des entreprises souscrit des polices d'assurance dommage,
garantissant tout ou en partie de leurs actifs contre les risques d'accidents.
(Laufer. R., 1993, p.78).
La prise en compte de risque dans le business modèle de
l'entreprise permet d'améliorer la valorisation financière. La
diversification des activités peut guider les entreprises dans
l'évaluation de leur maturité en matière de risque.
SECTION 5. OUTIL D'ANALYSE
D'UN PROJET D'INVESTISSEMENT
Il existe un ensemble d'outils estimés a
structurés les informations en vue de prendre des décisions
basées sur une meilleure compréhension de la raison d'être
du projet. Pour notre étude, nous allons utiliser les outils de gestion
d'un projet suivants :
- analyse pestel
- analyse swot
2.5.1 ANALYSE PESTEL
2.5.1.1. ANALYSE
MACRO-ENVIRONNEMENT
Tableau n°1 : Facteurs et impacts
macro-environnementaux
FACTEURS
|
IMPACTS
|
Facteurs Politico-légaux
|
- stabilité politique
|
- Risque pays
|
- Législation du travail
|
- Forme juridique des organisations économiques
|
- Codes d'investissement
|
- Régime fiscal, etc.
|
Facteurs économiques
|
- PNB
|
- Taux d'intérêts
|
- Taux d'inflation
|
- Taux d'échange
|
- Taux salarial
|
- Propension à la consommation, etc.
|
Facteurs socio-culturels
|
- Situation démographique
|
- Niveau de l'éducation
|
- Structure de classe sociale
|
- Valeur culturelle, etc.
|
Facteurs technologiques
|
- Situation démographique
|
- Développement de GR et D
|
- Développement des NTIC, etc.
|
- Changement technologiques
|
- Niveau des innovations
|
- Protection de la propriété intellectuelle,
etc.
|
Facteurs écologiques
|
- Changement climatique
|
- Niveau de pollution
|
- Protection de la nature, etc.
|
|
Source : Cours de contrôle de gestion
b) Analyse micro-environnement
L'étude de facteur macro-environnement doit être
compléter par une analyse de l'environnement proche de l'entreprise. Il
s'agit d'étudier tous les acteurs qui se trouvent en amont et en aval de
l'entreprise sans oublier ses concurrents et l'environnement qui l'entoure.
Fournisseur, en amont, on a le fournisseur
d'équipement, le fournisseur de stock de marchandise ou de
matière première, le fournisseur de capitaux, le fournisseur de
la main d'oeuvre, etc. Pour vendre on doit acheter. Un accent particulier doit
être porté sur l'approvisionnement de stock de marchandise et de
matière première : quelle politique optimale
d'approvisionnement doit-on mettre en place ? Quels sont les facteurs qui
influence les achats (environnement organisation relation
interpersonnelle ? quelle est la qualité de matière
première avons-nous) la garantie de disposer de la matière
première en permanence ? pense à la gestion de stock afin
d'éviter la pénurie.
2.5.2. LA METHODES SWOT
(Strengths-weaknesses-opportunities-threats)
La méthode Swot ou Aron (atouts ou
forces-faiblesses-opportunités-Menaces) est un outil de planification
stratégique, il aide à évaluer les forces, faiblesses,
opportunités et menaces impliqués dans un projet de
développement ou dans une entreprise à but lucratif.
Concrètement, la méthode permet de préciser l'objectif de
l'organisation économique et d'identifier les facteurs internes et
externes qui sont favorables ou défavorables à la
réalisation de cet objectif.
Une analyse SWOT doit d'abord commencer par la
définition d'un état final souhaité ou objectif. Une
analyse SWOT doit être intégrée dans le modèle de
planification stratégique. Ce faisant, l'analyse permet d'identifier,
grâce aux informations internes et externes, les acteurs qui maximisent
les potentiels des forces et des opportunités et ceux qui minimisent les
effets des faiblesses et menaces.
- Forces : elles se référant aux aspects
qui sont le contrôle du projet, c'est-à-dire les points forts. Ces
forces doivent être listées et voir comment elles peuvent
être utilisées pour tirer parti des opportunités ou pour
minimiser les menaces. Peut-on minimiser la faiblesse à partir des
forces existantes ?
- Faiblesses : ce sont les aspects négatifs
internes pour lesquels les marges d'amélioration doivent exister. Un
inventaire des faiblesses doit être effectué et voir comment les
minimiser, en liant les parties aux opportunités existantes.
- Opportunités : elles concernent les
possibilités positives mais externes à exploiter
- Menaces : il s'agit des écueils, des
problèmes venant de l'extérieur auxquels on sera
confronté. (Albert Corhay et Mapapa Mbangala,2010, pp. 29-30).
Tableau n° 2
FACTEURS
|
POSITIVITE
|
NEGATIVITE
|
Internes
|
Force
|
Faiblesse
|
Externes
|
Opportunités
|
Menaces
|
Source : Cours de contrôle de gestion
2.5.3. LES DETERMINANTS DE
L'INVESTISSEMENT
Tableau n° 3. Les déterminants de
l'investissement
1. Facteurs internes
|
- L'anticipation de la demande effective
- La rentabilité élevée
- La durée de récupération des capitaux
investis très courte (n)
- Le niveau de recettes étant plus
élevé
- Indice de profitabilité (IP)
- VAN
- Taux de rentabilité interne (TIR)
- Le taux d'intérêt.
|
2. Facteurs externes
|
- Facteurs démographique
- Climat économique prometteur
- Forte demande
- Accès facile aux crédits bancaires
|
Source : Nous-mêmes
A) Financement interne
Le financement interne ou autofinancement. Dans
l'investissement, l'entreprise utilise ses ressources propres (partie de ses
revenus épargnés, donc non immédiatement
consommée). Pour une entreprise, cela suppose qu'ayant
réalisé de bons résultats, elle ait donc un
excédent brut d'exploitation (EBE) élevé et qu'elle
dispose d'une épargne substantielle (à partir de son EBE
l'entreprise rembourse ses dettes, distribue des dividendes et provisionne des
amortissements.
B) Le taux d'intérêt
Le taux d'intérêt est une variable
économique importante outre le fait qu'il guide les agents
économiques dans le choix d'allocation de leur capital il constitue
aussi le facteur sur lequel ils fondent leurs décisions d'investir ou
de na pas investir ; d'acquérir des actifs physiques ou des actifs
financiers ; de substituer dans leurs premiers des titres des obligations
aux actions, etc.
En économie, le taux d'intérêt est
considéré comme une fonction investir à
l'investissement ; en ce sens que lorsque le taux d'intérêt
est élevé, les agents placeront leurs capitaux.
L'investissement peut-être l'objet d'un financement
interne ou externe, selon la décision portant sur la structure de
financement d'une entreprise c'est-à-dire la répartition de ses
financements entre capitaux propres, dettes et les autres modes de financement.
(Z. BOSI et R. MERTON, Op. cit , p.464).
La question majeure est comment aboutir à une structure
de financement optimale en posant l'hypothèse que l'objectif est de
maximiser la richesse des actionnaires actuels. (Z. BOSI et R. MERTON, Op. cit
, p.464).
· Le rôle de taux d'intérêt
Il arrive que l'entreprise soit obligée de recourir
à l'emprunt pour financer son projet. Dans ce cas, elle ne se lance dans
l'opération que si elle est assurée que la profitabilité
ou rentabilité financière sera positive, c'est-à-dire si
le montant des frais financiers qu'elle devra s'acquitter pour rembourser son
emprunt est inférieur au profit réalisé grâce
à l'investissement.
Ainsi, si le taux d'intérêt sont
élevés, peu de projets d'investissement seront rentables et
verront dans le jour à venir un accroissement. Dans ce cas l'entreprise
préférera faire des placements financiers pour lesquels la
profitabilité sera meilleure.
D) L'anticipation de la demande effective
La demande effective est essentielle du point de vue
Keynésien une anticipation à la hausse a un effet incitatif une
entreprise maintiendra et a fortiori accroitra sa production si elle
prévoit un accroissement des débouchés, la
réalisation de l'investissement pour répondre à une telle
anticipation suppose toutefois plusieurs conditions : la saturation des
capacités de production (si non, il suffira de les écouler). La
capacité de répondre en termes de qualité et de prix (pour
qu'un surcroit de production trouve preneur), on peut ajouter une condition
supplémentaire : le climat de confiance ou de méfiance en
avenir dans lequel évoluent les entrepreneurs.
Cette dimension socio-psychologique renvoie à ce qu'un
économiste Keynésien nommait « l'esprit animal des
entrepreneurs » pour évoquer un certain instinct
grégaire. Bien qu'assez peu rationnelle, cette variable pose souvent
lourd. On comprend ainsi l'acharnement à convaincre les entrepreneurs
que la conjoncture leur sera favorable et qu'ils peuvent avoir confiance.
E) Le coût relatif du capital et du
travail
L'investissement pour les entreprises est la comparaison du
coût du travail avec le coût du capital. Rappelons que le capital
technique et le travail sont les deux grands facteurs de production (avec le
progrès) techniques.
Ici, la motivation n'est plus de répondre à un
accroissement durable de la demande, mais plutôt de chercher à
améliorer la compétitive notamment la
compétitivité-coût (ou prix). Si le coût du travail,
surtout non qualifié augmente plus vite que le coût du capital
technique (les équipements). Alors l'entrepreneur peut être
tenté de réduire ce coût en investissant dans le capital
technique plus performant, plus morde. Il réalise alors un
investissement de productivité ou de modernisation.
Le coût des facteurs de production : si le
coût du travail augmente l'entreprise sera incitée à
recourir à l'investissement pour augmenter sa production
d'investissement, si le coût du capital emprunté est
élevé, l'entreprise préférera embaucher du
personnel pour faire face à l'augmentation de la demande.
2.5.4. GRILLE D'ANALYSE
Sur base de la revue de littérature, l'état de
la question et la théorisation de l'étude, nous pouvons dresser
un tableau de grille d'analyse dans le souci de clarté et
précision. Cette grille montre les relations existant entre les
variables et leurs interprétations possibles.
Tableau n° 4 : Tableau de grille
d'analyse
Variable expliquée (VD)
|
Variable explicative (VI)
|
Indicateurs
|
Coût d'investissement
|
Le transport en commun
|
- VAN
- La durée de récupération du capital
investi
- Indice de profitabilité (IP)
- Délai de récupération
- Le taux de rendement interne (TRI)
- Niveau des recettes plus élevé
- Taux d'intérêt
- La rentabilité élevée
- Forte demande
- Facteur démographique
|
Source : Élaboré à
l'aide de l'état de la question et de la revue littérature.
Nous constatons que notre VD est le coût
d'investissement et la VI est le transport en commun. Les indicateurs sont la
VAN , l'indice de profitabilité (IP), délai de
récupération, le taux de rendement interne (TRI), financiers,
taux d'intérêt, la rentabilité, l'anticipation de la
demande effective, le coût relatif du capital et du travail, pour
investir il faut qu'il eut un besoin, l'investissement vient répondre au
besoin dans le transport en commun, voilà pourquoi l'investissement est
considérée comme variable expliquée et le transport en
commun explique l'accroissement des investissements dans ce dit secteur. Ce
pourquoi le transport est considéré comme variable
explicative.
SECTION 6. SITUATION
DEMOGRAPHIQUE
La démographique provient des mots grecs
démos : peuple et grapheur : décrire, étudier et
signifie étymologiquement la science qui étudie la population
humaine.
Partant de cette définition, nous considérons la
démographie comme étant une science sociale positive
étudiant l'état et le mouvement de la population humaine sous
l'aspect numérique. La démographie à l'origine,
essentiellement l'étude quantitative de la population humaine ;
elle a étendu aujourd'hui son champ d'étude aux aspects
qualitatifs de celle-ci étant donné que bon nombre de
caractéristiques de la population, au-delà de leur
caractère numérique comme phénomène de masse, ont
une expression qualitative incontestable ; tel est le cas par exemple des
variables comme l'âge, le sexe, le degré d'instruction, la
profession, le niveau sanitaire, etc.
Il sied de noter qu'il y a un lien étroit entre
l'économie et la population. En effet, la population constitue l'un des
trois facteurs de production qui est le travail. La structure
démographique, mais aussi le mouvement conditionnent aussi bien le
potentiel de production que celui de consommation. Dans le cache de notre
étude focalisée sur évaluation d'un investissement dans le
transport en commun, la démographie joue un rôle capital dans la
mesure où le transport en commun vise le déplacement des
personnes et leurs biens. Ce tableau suivant nous donne la répartition
de la population Lushoise par commune et son évolution au cours de la
période allant de 2015 à 2018.
Tableau n° 5. Évolution
démographique de la population dans la ville de Lubumbashi
COMMUNE
|
ANNEES
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Annexe
|
228.205
|
384.534
|
389.690
|
391.700
|
Kamalando
|
43.164
|
38.719
|
39.179
|
46.260
|
Kampemba
|
358.787
|
371.346
|
468.939
|
476.905
|
Katuba
|
289.757
|
351.764
|
308.998
|
326.090
|
Kenya
|
106.621
|
199.250
|
270.050
|
285.650
|
Lubumbashi
|
281.296
|
295.225
|
286.265
|
289.360
|
Ruashi
|
177.523
|
187.225
|
1.971.346
|
198.365
|
Total
|
1.476.374
|
1.625.081
|
1.961.346
|
2.014.380
|
Source : Hôtel de ville de Lubumbashi
Nous constatons une croissance démographique pendant
notre période d'observation, parmi les raisons qui militent en faveur de
cette croissance démographique nous citons : le boom Munier que
connait cette de la partie de la république et qui attire une
main-d'oeuvre nationale et même internationale.
CHAPITRE III :
PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce dernier chapitre de notre étude, nous avons en
premier temps présenté les résultats obtenus à
partir de l'approche de Miles et Huberman pour répondre à notre
problématique. Ensuite nous vous présentons les résultats
obtenus à partir des indicateurs financière afin de
vérifier la fiabilité des projets d'investissement dans le
transport en commun.
Tableau n° 6. Les entreprises
enquêtées et leurs localisations
N° ORDRE
|
DENOMINATION
|
LOCALISATION
|
1
|
MULYCAP (2002)
|
26 Av.Usoke, Quartier Kigoma Commune Kampemba (Siege
social) ; Commune Lubumbashi (Siege d'Exploitation).
|
2
|
TRANSKAT (2014)
|
76, Croisement Av. Moero - Kasavubu Commune de Lubumbashi,
|
3
|
CLASSIC COACH (2007)
|
1567 Av.Kasavubu, Commune de Lubumbashi
|
Sources : Nous - même.
SECTION 1 : RESULTATS
DE L'ETUDE
Dans cette section, nous vous présentons les
résultats de notre étude suivant l'approche de Miles et Huberman.
Cette approche nous a permis de procéder au traitement des
données recueillies sous forme qualitative afin de les transformer sous
forme quantitative dans le but de matérialiser nos enquêtes et
obtenir les résultats.
De ce fait, nos données ont été
codifiées sous forme booléennes auxquelles nous avons
attribué une fréquence et une signification à double
entrée qui nous a permis d'élaborer notre cartographie sur chaque
thème en fonction de leurs poids et établir un lien de
causalité entre les hypothèses.
Tableau 7.Le traitement des données
HYPOTHESES
|
INVESTISSEMENTS
|
1
|
2
|
3
|
4
|
TOTAL
|
Climat économique prometteur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Accès facile aux crédits bancaires
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
La libéralisation du secteur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Forte demande
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2
|
La rentabilité élevée
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
La durée de récupération
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Le taux d'intérêt
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Facteur démographique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
1
|
1
|
0
|
1
|
3
|
Sources : Nous-même.
67%
Le déterminant de l'investisseent dans le transport en
commun tronçon Lubumbashi-Kolwezi.
0
33%
Légende :
- 67% : Forte demande ;
- 33% : La rentabilité élevée.
Ici nous avons les réponses aux questions notamment
celles de connaitre les facteurs déterminants qui expliqueraient
l'investissement dans le transport en commun sur le trajet
Lubumbashi-Kolwezi.
Cela étant les facteurs explicatifs de l'investissement
sont regroupés en facteurs externes ou réels d'une part et en
facteur interne ou financiers d'autre part. Les facteurs externes ou
réels déterminent en grande partie l'investissement soit 67% et
les facteurs internes ou financiers l'expliquent à 33%.
La majorité de nos répondants soit 67% des
entreprises de transport en commun enquêtée, ont investis sur ce
tronçon Lubumbashi-Kolwezi à cause de la forte demande et 33%
seulement sur 100% avait investi à cause de la rentabilité.
Sur 100% des entreprises de transport enquêtée,
67% estiment que le coût de production sur ce secteur est
élevé (voir le tableau numéro 6 en annexe).
Il ressort de cette étude que de la grande
majorité des entreprises de transport enquêtée soit 66,67%
couvre les impôts et taxes entre 10000$ et 50000$ qu'ils estiment trop
pesant et qui par conséquent accroissent le coût de production
dans ce secteur (voir le tableau numéro 5en annexe).
Il ressort de nos observation que plus de la moitié des
entreprises de transport enquêtée soit 66.67% supporte des charges
financières situé entre 10000 et 50000$ et l'autre moitié
33.33% plus de 50000$ (voir le tableau numéro 15 en annexe).
La majorité des entreprises enquêtée soit
66.67% ont investi entre 500000-900000$ sur leur transport en commun (voir le
tableau numéro 2 en annexe).
Les recettes mensuelles perçues par la majorité
des entreprises enquêtée soit 66.67% varient entre 500000-900000$
(voir le tableau numéro 1en annexe).
Dans cette étude, toutes les entreprises
enquêtées dépassent 100000$ pour les dépenses
d'exploitation (voir le tableau numéro 3en annexe).
Les opinions sur les durées de
récupération des capitaux investis sont données comme
suit : Il ressort de cette étude que la majorité des
entreprises enquêtées soit 66.67% estime avoir exploité ce
tronçons entre 5-15ans (voir le tableau numéro 4 en annexe).
La majorité d'investissement dans le transport en
commun recourent à leurs fonds propres et les crédits bancaires
soit 66.67% des entreprises enquêtés (voir le tableau
numéro 8 en annexe).
La majeure partie des entreprise de transport
enquêtée soit 66.67% estime que c'est entre 6-10 ans qu'ils
pourraient récupérer les capitaux investis (voir le tableau
numéro 10 en annexe).
66.6.7% des entreprise de transport estime que la
rentabilité dans ce secteur est moyenne (voir le tableau numéro
11 en annexe).
Les résultats présentés dans cette
étude font montrer que le vol, la perte, les incendies et
l'insécurité ont une faible probabilité dans ces
entreprises de transport en commun (voir le tableau numéro 12 en
annexe).
Dans cette étude, il ressort que toute les
entreprises de transport enquêté sur ce trajet soit 100% sont
assurées dans le but de minimiser le risque lié à
l'incendie et autre (voir le tableau numéro 14 en annexe).
Section 2. RESULTAT DES
INDICATEURS DE GESTION FINANCIERE SUR BASE DES DONNES DES MOYENNES DES
INVESTISSEMENTS DANS LE TRANSPORT
3.2.1. LES CHARGES
Tableau n°8. Coûts d'investissements et
charges d'exploiataion annuell
N° ORDRE
|
LIBELLE
|
MONTANT (EN USD)
|
1
|
Coût d'acquisition de véhicules
|
650 000,00
|
2
|
Dépenses d'exploitation
|
565 905, 33
|
Source : Elaboré à l'aide de tableau Annexe
.
3.2.2. LES RECTETTES
Dans la page qui suit, le tableau 9 donne les recettes
annuelles perçues du montant versé par bus et de gargo ou
bagage.
Tableau n° 9. Les recettes annuelles des bus et
cargo des bagages
N° ORDRE
|
LIBELLE
|
MONTANT EN USD
|
1
|
Produit première année
|
782 000
|
2
|
Produit deuxième anné
|
834133, 3333
|
3
|
Produit troisième année
|
866266,6667
|
4
|
Produits quatrième année
|
866266,6667
|
Source : Elaboré à l'aide des tableaux
Annexe
Tableau n°10. Etude
économico-financière du projet (Unité monétaire
USD)
ANNEES
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
TOTAL
|
Coût d'investissement (1)
|
650000
|
|
|
|
|
|
Recettes d'expl CA (2)
|
|
782000
|
834133,33
|
886266,67
|
886266,67
|
3388666,67
|
Dépenses d'exploitation (3)
|
|
565905,33
|
565905,33
|
565905,33
|
565905,33
|
2263621,32
|
Résultat brut d'exploitation = (2)-(3)= 4
|
|
1347905,3
|
1400038,66
|
1452172
|
1452172
|
5652287,99
|
Amortissement (5)
|
|
162500
|
162500
|
162500
|
162500
|
650000
|
Résultat Net d'exploitation (4)-(5)= 6
|
|
1185405,3
|
1237538,66
|
1289672
|
1289672
|
5002287,99
|
Impôts et Taxes 35% (7)
|
|
414891,87
|
433138,53
|
451385,2
|
451385,2
|
1750800,8
|
Résultat net (6)-(7)= (8)
|
|
770513,46
|
804400,13
|
838286,8
|
838286,8
|
3251487,19
|
Amortissement (9)
|
|
162500
|
162500
|
162500
|
162500
|
650000
|
Cash-flow net (8) + (9)= 10
|
|
933013,46
|
966900,13
|
1000786,8
|
1000786,8
|
3901487,19
|
Source : Elaboré à l'aide
des formules de l'analyse financière
Commentaire :
Ce tableau traduit directement le flux d'argent
généré dans l'exercice des activités de ce projet
d'investissement étant donné que l'optique de son financement
reste propriétaire, ainsi le montant de 3901487,19 USD forme ipso facto
la somme totale de cash-flow net d'exploitation alors que toutes les taxes et
les impôts sont évalués à 35%. Ce qui fait que le
taux d'actualisation retenu sera de 10% vu toutes les charges que l'entreprise
doit supporter, il nous serait normal de fixer un tel taux question de pouvoir
juger sa rentabilité au cours de temps.
Tableau n°11. Echéance de l'actualisation
du flux de trésorerie USD
3.2.3. CRITERE DE LA VAN
ANNEES
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
TOTAL
|
Investissement
|
650000
|
|
|
|
|
|
cash-flow net (1)
|
|
933013,46
|
966900,13
|
1000786,8
|
1000786,8
|
3901487,19
|
coefficient d'actualisation (2)
|
|
0,9091
|
0,8264
|
0,7513
|
0,683
|
|
cash-flow net actualisé (3)=(1)*(2)
|
|
848202,5365
|
799046,2674
|
751891,1228
|
683537,3844
|
3082677,31
|
cash-flow actualisé cumulés
|
|
848202,5365
|
1647248,804
|
2399139,927
|
3082677,311
|
7977268,58
|
Source : Elaboré à l'aide
de l'analyse financière.
CALCUL DE LA VAN donné :
VAN = ? cash-flow net actualisé - dépense
investissement
VAN = 3082677,31 - 650000 = 2432677,31 > 0
Commentaire :
Nous constatons que la valeur actuelle nette ressortie dans
l'analyse financière de ce projet est supérieur à
zéro. Ce qui dénote la rentabilité et la
réalisation dudit projet. Il serait alors intéressant d'y
investir parce que le projet a permis de rembourser les fonds investis en
tenant compte d'un taux de rémunération de 10% et qu'il
généré un surplus. Ce surplus représente la valeur
créée par le projet. Donc le projet est rentable et
présente l'intérêt.
3.2.4. LE CRITERE DE L'INDICE
DE PROFITABILITE (IP)
IP =
IP = + 1
= 3, 74+1 = 4, 74 ?1
La valeur de l'indice de profitabilité étant
légèrement supérieur à 1 explique un bon rendement
des activités de notre entreprise de transport en projet
d'investissement dans ces projets est rentable.
3.2.5. LE CRITERE DE DELAI DE
RECUPERATION DU CAPITAL INVESTI (DRCI)
C'est le temps au bout duquel le montant cumulé des
cash-flows actualisés est égale au montant du capital investi. Ce
critère de choix d'investissement présente l'avantage
d'être simple à calculé et de tenir compte de la
rapidité à récupérer la mise de fonds initiale, ce
qui important dans une entreprise.
Plus ce délai n'est court plus le projet est
supposé être intéressant en raison :
· De la rentabilité (en général,
plus le délai de récupération est court, plus le projet
est rentable).
Tableau n°12.
ANNEES
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
TOTAL
|
Investissement
|
650000
|
|
|
|
|
|
cash-flow net (1)
|
|
933013,46
|
966900,13
|
1000786,8
|
1000786,8
|
3901487,19
|
coefficient d'actualisation (2)
|
|
0,9091
|
0,8264
|
0,7513
|
0,683
|
|
cash-flow net actualisé (3)=(1)*(2)
|
|
848202,5365
|
799046,2674
|
751891,1228
|
683537,3844
|
3082677,31
|
cash-flow actualisé cumulés
|
|
848202,5365
|
1647248,804
|
2399139,927
|
3082677,311
|
7977268,58
|
Source : calculé à partir
des résultats du tableau N° 12 (VAN).
DR = année de cumul inférieur + x 12
DR = 1ans, elle a récupéré sa mise
dès la première année.
Il est recommandé en gestion financière de
travailler avec le montant actualisé car le 1$ d'aujourd'hui est
diffèrent de 1$ de demain.
3.2.5. LE CRITERE DE TAUX
INTERNE DE RENTABILITE (TIR)
Le critère de taux interne de réalisation de
rentabilité le TIR est le taux pour lequel il Ya équivalence
entre le capital investi et le cash-flow générés par ce
projet.
Soit I =
Or comme VAN = -1+ , le TIR est donc le taux pour lequel la VAN est nulle. Ainsi, tout
projet dont le TIR est inférieur au taux de rétractibilité
minimum exigé par l'entreprise sera rejeté. Ce dernier sera
appelé « taux de rejet ».
Voilà pourquoi VAN = 6500.000=
A 10% nous avons trouvé une VAN de 2432677,31. Alors
nous allons tâtonner pour trouver notre TRI qui va égaliser la
VAN, cherchons à l'aide de ce tableau ci-dessous :
Tableau n°13 : Le taux de
rentabilité interne (TRI) (1)
TRI à 16%
|
ANNEES
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Investissement
|
-650000
|
|
|
|
|
cash-flow
|
-650000
|
197336,5333
|
231223,3
|
265109,8667
|
265109,8667
|
facteur d'actualisation
|
|
0,862
|
0,743
|
0,641
|
0,552
|
cash-flow actualisé
|
-650000
|
170117,7011
|
171836,5785
|
169844,6704
|
146417,8193
|
? Cash-flow actualisé = 658216,7694
Tableau n°14 : Le taux de
rentabilité interne (TRI ) (2)
|
|
TRI à 17%
|
ANNEES
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Investissement
|
-650000
|
|
|
|
|
cash-flow
|
-650000
|
197336,5333
|
231223,3
|
265109,8667
|
265109,8667
|
facteur d'actualisation
|
|
0,855
|
0,731
|
0,624
|
0,534
|
cash-flow actualisé
|
-650000
|
168663,7037
|
168911,754
|
165526,795
|
141475,8932
|
? Cash-flow actualisé = 644578,1458
TRI = 16 + x 0,1
TRI = 16,06024632 soit 16%
Le taux de rentabilité (TRI) trouvé étant
de 16% qui est largement supérieur au coût du capital, est un
taux d'acceptabilité pour inciter les investissements dans ce
secteur.
SECTION 3 : ANALYSE
DES RESULTATS
Dans cette section, nous vous présentons quelques
commentaires sur :
- Les résultats en fonctions des facteurs explicatifs
de l'investissement dans le transport ;
- Les résultats en fonction de l'analyse portée
sur la rentabilité et la typologie des entreprises de
transport ;
- Les résultats en fonction des coûts et de mode
de financement ;
- Outils d'analyse des données.
2.3.1. ANALYSE DES RESULTATS EN
FONCTION DES FACTEURS EXPLICATIFS DE L'INVESTISSEMENT
A l'issue de notre étude, nous avons relevé que
le facteur explicatif des investissements dans le transport en commun trajet
Lubumbashi-Kolwezi est beaucoup plus lié aux facteurs externes
(réels). Par rapport à ces facteurs, la plupart sont plus
motivé par la forte demande soit 67%. Ce qui fait au total 67% des
facteurs externes ou réels expliqueraient l'investissement.
S'agissant des facteurs internes ou financiers, la
rentabilité devient un facteur qui expliquerait l'investissement
à 33%.
2.3.2. ANALYSE DES RESULTATS EN
FONCTION DE LA RENTABILITE
Dans l'évaluation financière des projets, un
investissement serait acceptable lorsqu'il présente une VAN positive, un
indice de profitabilité supérieur à 1, une durée de
récupération inferieur à la norme requise par l'entreprise
et un taux de rentabilité interne supérieur à celui requis
étant donné que le taux de rentabilité interne est le taux
d'actualisation pour lequel la valeur actuelle des entrées des cash-flow
correspond à la mise des fonds initiale (investissement initial).
Par rapport à notre étude, nous observons une
VAN positive de 2432677,31$ ; un indice de profitabilité (IP) qui
est supérieur à 1 soit 5$ ; une durée de
récupération des capitaux investi (n) de 1ans, ce qui
encouragerait plus ces investissements.
Pour ce qui concerne le taux de rentabilité interne
(TRI), il est de 16,06024632% soit supérieur à celui que nous
avons opté, celui de la banque mondiale pour l'évaluation des
projets (10%), ce taux est attirant pour les investisseurs internationaux.
S'agissant de la typologie de ces entreprises en fonction des
résultats dégagés sur base des indicateurs financiers,
nous observons sur 100% de ces entreprises, toute présente une VAN
positive. Cela étant donc, ce critère ne présente pas de
souci. En se référant uniquement à ce critère nous
aurions la présomption qu'investir dans le transport en commun
présente un intérêt.
Pour ce qui est de l'indice de profitabilité comme
critère de sélection des projets, cette étude
relève que 100% de ces entreprises de transport ont un indice de
profitabilité supérieur à 1. Pour ce qui concerne le taux
de rentabilité interne (TRI) comme critère de sélection
des projets, 100% de ces entreprises de transport répondent à ce
critère soit la totalité.
2.3.3. ANALYSE DES RESULTATS EN
FONCTION DES COÛTS ET MODE DE FINANCEMENT
Par rapport aux coûts, notre étude relève
que la majorité des investisseurs des entreprises de transport estime
avoir investi entre 500000 et 900000$, ce qui présente une
fréquence de 67%, contre seulement 33% qui a investi entre 900000 et
1500000$. Lorsqu'on les analyses individuellement, ces entreprises
présentes une VAN positive.
S'agissant du mode de financement, nous observons que 33% de
ces entreprises de transport ont été investis par fons propre et
67% par fonds propre et crédit bancaire.
2.3.4. OUTILS D'ANALYSE DES
DONNEES
2.3.4.1. L'ANALYSE DU
PESTEL
La méthode Pestel est un outil de diagnostic
stratégique qui identifie un ensemble des facteurs macro-environnement
susceptible d'avoir une influence sur nos projets de manière durable.
D'après cet outil d'analyse, le projet et économiquement
intéressante parce qu'ils n'affectent pas négativement le pouvoir
d'achat, les habitudes des consommations, la concurrence :
Sociologiquement plus la population s'élargit, plus ils leurs offres les
moyens de transport permanant ; Politiquement le gouvernement leurs offre
un bon climat des affaires ; Technologiquement, la faisabilité dans
ce secteur et enfin écologiquement, les conditions
météorologiques qui sont profitables dans le secteur de
transports en commun par bus.
2.3.4.2. L'ANALYSE DE
SWOT
Tableau n° 15 : Matrice SWOT
|
POSITIF
|
NEGATIF
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
Interne
|
Main-d'oeuvre abondante
|
Mains d'oeuvre abondante mais non qualifiée
|
Externe
|
Opportunités
|
Menaces
|
Infrastructures
|
- Accidents
- Embouteillages
- Le revenu faible d'utilisateurs
- Le vol
|
Source : Cours de contrôle de
gestion.
Commentaire :
Dans ce secteur de transport, la main d'oeuvre est abondante
sauf il n' ya pas la qualité, du fait que n'importe qui peut conduire ou
gérer le véhicule de transport, ce qui occasionne les accidents
des morts, des pertes de capitaux etc. Malgré cette praticabilité
des routes que leur offre le gouvernement.
SECTION 4. DISCUSSION DES
RESULTATS
Dans cette section, nous vous présentons nos
réflexion à partir des résultats obtenus après nos
analyses et ensuite les confronter aux théories économiques. Cela
étant, dans ce travail nous sommes partis de l'idée selon
laquelle l'investissement dans les entreprises de transport serait
expliqué par deux facteurs dont d'une part nous avons les facteurs
réels que nous avons appelé facteurs externes et d'autre part les
facteurs financiers que nous avons appelé facteurs internes.
En effet, partant de ces déterminants, il est du devoir
dans cette partie du travail de faire une confrontation de déterminants
démontrés ci-haut par d'autres études et vérifier
si cela corroborait avec des investissements des entreprises de transport.
3.4.1. FACTEURS EXPLICATIFS DES
INVESTISSEMENTS
Par rapport à ces facteurs, nos études montrent
que les investissements dans le transport en commun trajet Lubumbashi-Kolwezi
seraient expliqués par les facteurs externes (réels) relatifs au
développement du marché qui impliqueraient une forte demande dans
les entreprises soit 67%.
D'après Samuelson, en cas de sous-emploi, la
théorie de l'accélération établit qu'une
augmentation de la demande anticipée relancerait l'investissement. La
demande d'investissement est représentée par une courbe
décroissante, étant donné qu'il existe une relation
inverse entre le taux d'intérêt et l'investissement.
D'après Keynes, il s'ensuit que l'incitation à
investir dépendant en partie de la courbe de la demande de capital et
en partie du taux de l'intérêt. (John Maynard Keynes, 1942, p.7).
Néanmoins, ils s'avère que certains investisseurs soit 33% dans
ce secteur tiennent compte des facteurs financiers (internes).
3.4.2. EVALUATION DE LA
RENTABILITE DES PROJETS D'INVESTISSEMENT
La théorie sur l'investissement et surtout le
critère de choix d'investissement stipule que : entre plusieurs
projets, ne sera retenu que celui qui présente une VAN au taux
d'actualisation requis, la plus élevée. Si celle-ci est positive,
ce projet est acceptable. Mais par contre, ne sera rejeté que tout
projet dont la VAN au taux d'actualisation requis est négative.
S'agissant de l'indice de profitabilité, entant que
critère de sélection des projets, la théorie stipule que
ne sera retenu que le projet qui présente un indice de
profitabilité supérieur à 1. Et dans le cas contraire il
sera rejeté.Partant du délai de récupération des
capitaux investis (n) entre deux projets, ne sera retenu que le projet qui
présente la durée la plus courte ; par contre sera
rejeté dont la durée est supérieur à la norme
fixée par l'entreprise.
Afin, pour ce qui concerne de TRI comme critère de
sélection, sera accepté pour les projets indépendants,
celui dont le TRI est supérieur au taux de rendement requis. Si les
projets sont mutuellement exclusifs, on accepterait celui qui a la TRI le plus
élevé mais à condition qu'il accède le taux de
rendement requis. Pour ce qui précède, nous constatons que les
investissements des entreprises de transport en commun répondent aux
critères d'acceptabilités sélectionnés car tous les
calculs faits précédemment, nous avons la VAN de 2432677,31
(positive), l'indice de profitabilité IP de 4,
74, supérieur à 1, délai de
récupération (n) de 1ans, le taux de rentabilité interne
(TRI) de 16,06024632 soit 16% supérieur au taux retenu.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de cette étude qui a porté sur
l'évaluation financière d'un investissement dans le transport en
commun du trajet Lubumbashi-Kolwezi, dont nous avons fait ressortir le
phénomène observé qui est la prolifération
(multiplicité) inopinée des transports en commun. Pour cela la
prolifération est un phénomène économique
permettant d'expliquer une variation, une fluctuation ou une croissance rapide
d'une activité économique rentable aux opérateurs
économiques et procurant la meilleure satisfaction aux utilisateurs ou
aux consommateurs.
Les hypothèses relevées étaient
regroupées en deux catégories dont nous avons les facteurs
réels ou externe et les facteurs financiers ou internes. Pour
vérifier nos hypothèses, une enquête sur terrain a
été menée par rapport aux trois entreprises, en tenant
compte d'une donnée panel (la variable représente les valeurs
prises par un échantillon d'individus à intervalle
réguliers).
Pour analyse les données, nous avons recouru à
l'approche de Miles et huberman pour faire dégager les poids de chaque
hypothèse par rapport à notre problématique. Par rapport
au calcul des indicateurs financiers de l'évaluation des projets, ils
nous ont promis d'analyser la fiabilité de ces entreprises de transport
en commun lorsqu'elles ont été prise dans son ensemble.
Pour ce faire, en se basant sur le résultat,
après étude et analyse, nous avons observé que les
facteurs externes ou réels expliqueraient ces projets à 67%
motivés plus par la forte demande.
Par rapport aux facteurs internes ou financiers, ceux-ci
expliqueraient à 33% et est motivé par la rentabilité
élevée.
Pour ce qui concerne les résultats sur la
rentabilité, nous avons observé une VAN positive de 2432677,31,
un indice de profitabilité supérieur à 1 soit 4, 74 , une
durée de récupération des capitaux investis de 1ans
inférieur à la vie estimée d'un bus, le taux de
rentabilité interne de 16,06024632 soit 16% supérieur à
celui retenu à la banque.
En fonction des résultats calculés des
indicateurs financiers, nous retenons que :
- Sur base de nos observations, sur 100% des entreprises
enquêtées, toute présente une VAN positive, par rapport
à ce critère, nous accepterons car investir dans le transport en
commun trajet Lubumbashi-Kolwezi présente un intérêt.
- En s'appuyant à l'indice de profitabilité
comme indicateur, notre étude relève que 100% de ces entreprises
de transport ont in indice de profitabilité supérieure à
1. Pour ce faire investir dans le transport en commun présente un
intérêt car le 1 FC d'aujourd'hui est diffèrent de 1FC de
demain.
- Partant de délai de récupération du
capital investis, il ressort de cette étude que 100% recours à ce
critère qui leur offre la possibilité de récupérer
le capital investi avant la durée de vie estime d'une entreprise de
transport.
Toutes ces entreprises de transport font appel au
critère de taux de rentabilité interne qui est un taux
d'acceptabilité pour inciter les investisseurs dans ce secteur.
A noter que tous ces critères (VAN, n, IP, TRI) sont
des critères qui peuvent inciter les investissements dans ce secteur de
transport en commun.
S'agissant du mode de financement, nous observons que 33% de
ces entreprises de transport ont été investis par fonds propres
et 67% par fonds propre et crédit bancaire.
Par rapport aux résultats obtenu voir supra, nous
suggérons toujours les investisseurs de ce secteurs à pouvoir
faire face aux risques, tout en faisant des projets à courts terme afin
de commencer à amont les capitaux investis le plus tôt que
possible avant la réalisation d'un sinistre. Donc il serait mieux que la
durée de récupération soit chaque fois courte.
Pour clore notre étude, nous ne prétendons pas
à avoir fait une étude sans faiblesse et nous ne pouvons pas non
plus prétendre avoir estimé épuisé ce thème,
néanmoins, nous estimons avoir jeté une sonnette d'alarme sur les
facteurs déterminants de l'investissement qui nous permis d'atteindre
l'objectif de cette étude.
Nous signalons que nos limites sur cette étude sont
focalisées au niveau de l'évaluation économique des
projets, au niveau de profit entendu au taux d'inflation anticipé,
à l'applicabilité du modèle avec prix rigide, au
régime de taux de change et bien tant d'autre sont de
déterminants de l'investissement qui pourront être
appréhendés par d'autres chercheurs intéressés
à notre étude.
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
1. OUVRAGES
1) Balada et J.P Coile, Outils et mécanismes de
gestion financière, Paris, Ed. Maxima, 1996.
2) Bendetti Vincent, Perception de la ville et
déplacement. Impact de la mobilité sur le comportement ,
Paris, 2013.
3) Bermeto Pascal et Georges, Finances et application,
2ème édition, Paris, Dunod, 2009.
4) Bilem et J.M Albertin, Lexique d'économie, 6
ème edition, Bruxelles, De Boeck, 1999.
5) Bodie Zvi et Robert Merton, Finances,
2ème édition, Paris, 2007.
6) Brot Jean Hubert Gerdin, Infrastructure et
Développement , Paris, L' Harmattan, 2001.
7) Cherif Mander, Le Taux de Chômage, Paris,
Banque Mondiale, 2002.
8) Corhay Albert et Mapapa Mbagala, Fondement de Gestion
Financière, 5ème éd , Paris.,Bruxelles,
PUF, Presses de l' Université de Liège, 2010.
9) Cotta, Alain, Taux d'intérêt plus-values et
épargne en France et dans les Nations Occidentales,
5ème édition, Paris, 1977.
10) Crozet, Yves, Le temps et le transport de voyager,
Paris, Laboratoire Economique, 2005.
11) Didier MICHEL et REMY PRUD, L'homme, infrastructure de
transport mobilité et croissance, Paris, Le documentaire
français,2007.
12) Gould Jp et Ferguson, Théorie micro
économique, Paris, Dalloz, 1982.
13) Grawitz Madeleine, Méthodes en sciences
sociales, 4 eme édition, Paris , Dalloz, 2001.
14) Hachicha Amei, Choix d'investissement et de
financement Paris, Ed. Ecole nationale, 2013.
15) Hamedd A Et Jean Marie Albertin, Lexique Economique,
8ème édition, Paris, Dalloz, 2004.
16) HASSID Olivier, La gestion des risques, 2 éd Dunod,
Paris 2008.
17) Jadot J, Transport au Congo belge, Bruxelles,
1950.
18) Javau C, Comprendre la sociologie, Bruxelles,
Marabout,université SA, 1980.
19) Jonathan Berk-Peter Demarzo, Financement
d'entreprise, Paris , Nouveaux Horizon, 2008.
20) KNEIPE P., Théorie et finances d'entreprises,
3ème édition, Bruxelles, De Boeck & Larcier,
1997.
21) Masse P., Le choix des investissements critères
et méthodes, Paris, Dunod, 1968.
22) Maynard Keynes John,Théorie de l'emploi de
l'intérêt de la monnaie, paris, Payot, 1942.
23) Shier Guillaume,Apport et Limites des options
réelles à l'évaluation du projet d'investissement,
Paris, Edition Vie et Sciences de l'entreprise, 2005.
24) Wolko Witz M., Géographie du Transport,
Paris, Armand Colin, 1973.
II. MEMOIRES ET
AUTRES DOCUMENTS
1) Kamwanya Kazadi, Evaluation de l'investissement dans le
transport en commun par le taxi-bus à Lubumbashi, Mémoire
de Licence en économie ; UNILU 2013-2014.
2) Lukanda Kitenge, Evaluation financière d'un projet
d'implantation d'une industrie pharmaceutique à Lubumbashi,
Mémoire de Licence en économie, UNILU 2012.
3) Mandem Cherif, « Le taux de change », in
Revue de la banque mondiale, 2002
4) ROBERT Dictionnaire de la langue français,
Paris, 2018.
5) Ndunga Kabemba Rodrigue, Evaluation financière d'un
projet d'investissement cas de service quado dans la ville de Lubumbashi,
Mémoire de Licence en économie, UNILU 2012-2013.
6) Lutala Kyamuyumba, Evaluation des projets d'investissement
de construction des stations de vente des produits pétroliers dans la
ville de Lubumbashi, Mémoire de Licence, UNILU 2016.
III. COURS
1. Kilondo Nguya Didier, Cours de méthodes des
recherches en sciences sociales, G2 Faculté des Sciences
économiques et de Gestion, UNILU, 2008-2009.
2. Kaunda Raphael, Cours d'evaluation des projets
d'investissements, L2 Economie, Faculté des Sciences
économiques et de Gestion, UNILU, 2018-2019.
ANNEXES
Question 1 : A combien se chiffrent les
recettes mensuelles moyenne de votre exploitation en USD
OCCURRENCE
|
FREQUENCE
|
%
|
Entre 500 000-900 000$
|
2
|
66.67
|
Entre 900000-1500000$
|
1
|
33.33
|
Plus de 1500000$
|
-
|
-
|
Entre 900000-1500000$
|
1
|
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 2 : Le coût de votre
investissement s'élève à ?
OCCURRENCE
|
FREQUENCE
|
%
|
Entre 500000-900000 $
|
2
|
66.67
|
Entre 900000-1500000 $
|
1
|
33.33
|
Plus de 1500000 $
|
-
|
-
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 3 : A combien s'élèvent
les charges d'exploitation par mois en $USD
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Entre 50000-100000$
|
3
|
100
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 4 : Il y a combien de temps que vous
exploitez se trajet Lubumbashi-Kolwezi ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Entre 5 et 15 ans
|
2
|
66.67
|
Entre 15 et 20 ans
|
1
|
33.33
|
Plus de 20 ans
|
-
|
-
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 5 : Les impôts et taxes que vous
supportez sont estimés à ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Moins de 10000$
|
1
|
33.33
|
Entre 10000 -50000
|
2
|
66.67
|
Plus de 50000$
|
-
|
-
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 6 : Comment trouvez-vous le coût
de production dans ce secteur ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Abordable
|
1
|
33.33
|
Elevé
|
2
|
66.67
|
Très élevé
|
-
|
-
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 7 : Qu'est-ce qui vous motive
à investir dans ce secteur (Trajet
Lubumbashi-Kolwezi ?)
Ici nous avons les réponses aux questions relatives aux
facteurs déterminants (explicatifs) de l'investissement dans le
transport en commun tronçon Lubumbashi-Kolwezi.
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Climat économique prometteur
|
0
|
0
|
Accès facile aux crédits bancaires
|
0
|
0
|
Facteur démographique
|
0
|
0
|
La libéralisation du secteur
|
0
|
0
|
Forte demande
|
2
|
66.67
|
La rentabilité élevée
|
1
|
33.33
|
La durée de récupération
|
0
|
0
|
Le niveau des recettes élevé
|
0
|
0
|
Le taux d'intérêt
|
0
|
0
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 8 : Comment avez-vous financé
votre investissement ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Par fonds propre
|
1
|
33.33
|
Par crédits bancaires
|
-
|
-
|
Par fonds propre et crédit
bancaire
|
2
|
66.67
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 10 : Dans combien de temps estimez- vous
récupérer vos capitaux ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
6-10 ans
|
2
|
66.67
|
11-15 ans
|
-
|
-
|
Plus de 16 ans
|
1
|
33.33
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 11 : Comment trouvez- vous la
rentabilité par rapport à ce trajet ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Elevée
|
1
|
33.33
|
Moyen
|
2
|
66.67
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 12 : Quels sont les risques que vous
craignez lors de votre prise de décision d'investir dans le transport
en commun trajet Lubumbashi-Kolwezi ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Incendies
|
-
|
-
|
Insécurité
|
-
|
|
Incendies et insécurité
|
-
|
-
|
Vol et perte
|
1
|
33.33
|
Accident de circulation
|
2
|
66.67
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 13 : Comment pensez-vous gérer
les risques ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Difficile à gérer
|
1
|
33.33
|
Autres à préciser
|
2
|
66.67
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 14 : Votre entreprise est-elle
assurée ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Non
|
-
|
-
|
Oui
|
3
|
100
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Question 15 : Les charges financières
que vous supportez sont estimées à ?
OCCURRENCE
|
FRENQUENCE
|
%
|
Entre 5000-10000$
|
-
|
-
|
10000-50000$
|
2
|
66 ,67
|
Plus de 50000$
|
1
|
33, 33
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Tableau n°16 : LES COUTS, LES RECETTES ET
LES CHARGES DE CHAQUE ENTREPRISE
ENTREPRISE
|
LIBELLES
|
ANNEES D'EXPLOITATION
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
MULYCAP
|
Coût d'investissement
|
720.000
|
|
|
|
|
Charge d'exploitation
|
-
|
616.428
|
616.428
|
616.428
|
616.428
|
Produits
|
-
|
840.000
|
840.000
|
952.000
|
952.000
|
TRANSKAT
|
Coût d'investissement
|
600.000
|
|
|
|
|
Charge d'exploitation
|
-
|
569944
|
569944
|
569944
|
569944
|
Produits
|
-
|
786.000
|
834.400
|
890.800
|
890.800
|
CLASSIC COACH
|
Coût d'investissement
|
630 000
|
|
|
|
|
Charge d'exploitation
|
-
|
511.344
|
511.344
|
511.344
|
511.344
|
Produits
|
-
|
720 000
|
768000
|
816000
|
816000
|
Source : Direction commerciale de MULIKAP,
TRANSKAT et CLASSIC COACH.
Tableau N° 17 : Présentation des coûts
d'investissement, recettes d'exploitation, charges d'exploitation et calcul du
Flux Net de liquidité
INVESTISSEMENTS
|
MONTANT ANNUEL
|
MONTANT TOTAL
|
MOYENNE
|
1
|
2
|
3
|
Coûts
|
720 000,00
|
600 000,00
|
630 000,00
|
1 950 000,00
|
650 000,00
|
Recettes d'exploitation
|
3 640 000,00
|
3 402 000,00
|
3 120 000,00
|
10 162 000,00
|
3 387 333,33
|
Charges d'exploitation
|
616 428,00
|
569 944,00
|
511 344,00
|
1 697 716,00
|
565 905,33
|
Rés Brut d'exploitation
|
3023572
|
2832056
|
2608656
|
8464284
|
2821428
|
Amortissement
|
180000
|
150000
|
157500
|
487500
|
162500
|
Rés Net avant impôt
|
2843572
|
2682056
|
2451156
|
7976784
|
2658928
|
Impôts 35%
|
995250,2
|
938719,6
|
857904,6
|
2791874,4
|
930624,8
|
Rés Net après impôt
|
1848321,8
|
1743336,4
|
1593251,4
|
5184909,6
|
1728303,2
|
Amortissement
|
180000
|
150000
|
157500
|
487500
|
162500
|
Cash-flow net
|
2028321,8
|
1893336,4
|
1750751,4
|
5672409,6
|
1890803,2
|
|