INTRODUCTION
Dans le monde et plus particulièrement dans les pays en
développement, le nombre de personnes en déplacement pour des
raisons liées aux changements climatiques et leurs impacts
négatifs n'a cessé d'augmenter au cours des deux dernières
décennies (IDMC, 2015), le binôme climat-migrations est un
défi majeur de notre époque avec des enjeux géopolitiques
et géoéconomiques,la situationne fait pour le moment l'objet
d'aucun cadre juridique pour la protection et la gestion des migrations
induites par les changements climatiques. En effet,les pays sahéliens
notamment le Mali n'est pas en marge de cette migration liée aux effets
des changements climatiques, Ce pays a une longue histoire de migration et un
lieu de transite important pour les flux migratoires à
l'intérieur de la région et au-delà. Le pays se
caractérise par des tendances migratoires variées, des pratiques
culturellesencourageant la migration circulaire et saisonnière,
mouvement des nomades et d'éleveurs. En dehors de
l'insécurité grandissante, la migration au Mali est
déclenchée par la pression économique, la pauvreté,
la dégradation environnementale et les mutations climatiques ou
réchauffement climatique,etc.
Dans la commune rurale de Garalo où la migration a
toujours existé, mais, le phénomène a pris une certaine
ampleur au cours des deuxdernières décennies en raison de
l'évolution des mutations climatiques qui affectent les
différentes activités pratiquées par les populations
locales. Ce phénomène est à l'origine des mauvaises
récoltes, de la dégradation des terres arables, des
déficits pluviométriques, de l'élévation anormale
des températures, des longues périodes de sécheresses, des
inondations récurrentes et des intempéries de toutes sortes
quipoussent les jeunes garçons et fillesqui constituent les bras valides
importantes de la commune à quitter leurs villagespour les sites
miniers(l'orpaillage) de la région de Sikasso, pour les autres centres
urbains ou encore vers les pays côtiers en Afrique et très souvent
en dehors de l'Afrique (Europe et Amérique) avec comme
slogan « la daba ne nourrit plus son homme ». Or ces
derniers manquent de vigueur pour mener à bien ces activités et
faire face aux différents défis. Il en découle, une
désorganisation complète des champs d'activités,
provoquant ainsi une paupérisation de la localité. Les candidats
au départ ne sont pas assurés de décrocher le jack pot
tant espéré et sont exposés à toute sorte de
dangers : éboulement des mines artisanaux, racket des passeurs,
épuisement au cours de la traversé du désert, noyade
collectives...
Nous avons organisé le travail au tour de VIgrands
chapitres, à savoir :
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