JUILLET 2019
INSTITUT SUPERIEUR POUR LA PROMOTION DE LA PAIX, DU
DEVELOPPEMENT ET DE L'ENVIRONNEMENT
AGREE PAR ARRETE
MINISTERIEL
N°533/MINESU/CABMIN/SMM/JPK/LMM/2018
ISPDE/ BUKAVU
DEPARTEMENT DE SCIENCES ET TECHNIQUES DE
DEVELOPPEMENT
L'EXPLOITATION DES ENFANTS DANS LA FABRICATION
DES
BRIQUES ET SON INCIDENCE SOCIO-EDUCATIVE,
SOCIO-
ENVIRONNEMENTALE EN MILIEU RURAL. CAS
DU
GROUPEMENT DE MBINGA-SUD, CHEFFERIE DE BUHAVU EN
TERRITOIRE DE
KALEHE
Par : BWEMERE KAMERA
Pépé
Mémoire présenté en vue de
l'obtention du titre de Licencié en Sciences et Techniques de
Développement Option : Planification et Management des
Projets
Directeur : C.T J. Jacques
KADESIRWE
MUHIGIRWA
Encadreur :Ass. Oscar FITINA KALIMBA
DECLARATION
« Je déclare sur l'honneur qu'à ma
connaissance que ce travail est le fruit de mes propres recherches, et n'a
jamais été soumis par une autre personne pour l'obtention d'un
titre dans aucune institution supérieure »
Par BWEMERE KAMERA Pépé
II
CERTIFICATION
« Ce travail de fin d'études en sciences et
techniques de développement, option : planification et management des
projets est soumis à l'évaluation après notre approbation
en qualité de directeur de travail à l'ISPDE Bukavu »
Ainsi, fait à Bukavu le 25/07/2019
Le Directeur du travail
C.T MUHIGIRWA KADESIRWE Jean-Jacques
L'encadreur du travail
Ass. Oscar KALIMBA FITINA
III
EPIGRAPHE
« Commencer à exploiter nos enfants, c'est
affirmer indirectement que l'homme est devenu un loup contre un autre ; nous
sommes appelés à les protéger et les éduquer
dès maintenant ».
- Thomas HOBBES
IV
IN MEMORIAM
En mémoire de tous ceux qui nous ont été
chers et qui aimeraient voir le fruit de notre travail, mais qui malgré
eux, nous ont quitté avant la grande moisson. Nous citons à bien
mémoire : de notre adorable Feu grand-père KATABUSI KAMERA et feu
grand-mère M'NYAMWIJIMA.
Larmes aux yeux, les souvenirs de vos encouragements nous
reviennent souvent... ! Mais nous avons foi que la grâce de notre DIEU
nous vous rêverons un jour lui qui trace le temps pour tout un chacun de
nous. Que le nom de DIEU soit loué
BWEMERE KAMERA Pépé
BWEMERE KAMERA Pépé
V
DEDICACE
Aux distinguées personnes que vous êtes pour moi
:
- A mes frères et soeurs, tantes et oncles de la
famille KAMERA, et KANINGU, voici que le fruit de vos efforts que DIEU vous
comble de toutes bénédictions divines et que ce dernier soit un
cadeau de notre profonde reconnaissance
BWEMERE KAMERA Pépé
VI
REMERCIEMENTS
Le présent travail scientifique que nous avons
l'insigne honneur de présenter n'est pas un effort individuel mais la
convergence d'autres efforts conjugués et sacrifices consentis des
personnes qui ont concourus de près ou de loin à la
réalisation de cette oeuvre grandiose, fruit de dur labeur tout au long
de notre formation intellectuelle.
A l'éternel Dieu Tout-Puissant, créateur du ciel
et de la terre, de l'univers visible et invisible, pour la grâce que tu
ne cesse de me combler depuis notre conception jusqu'aujourd'hui.
Au terme de notre parcours universitaire à l'institut
supérieur de la promotion de la paix du développement et de
l'environnement (ISPDE) sanctionné par le présent travail, il est
de notre devoir de manifester notre profonde gratitude à tous ceux de
près ou de loin, qui par leur soutien tant moral, matériel,
financier que spirituel ont apporté leur pierre à la
réalisation de ce travail.
Nos sincères remerciements s'adressent respectivement au
C.T Jean-Jacques KADESIRWE et son assistant oscar KALIMBA FITINA de leur effort
malgré eux et nonobstant leurs agendas surchargés ont
accepté de diriger cette étude afin de nous conférer une
valeur ajoutée. Il ne s'est pas agi des recettes prêtes à
porter mais d'un travail harassant qu'a requis souplesse et agrégation
à plus d'un égard.
Une mention spéciale de profonde gratitude aux
autorités académiques et tout le corps professoral de l'ISPDE en
général et du département des sciences et techniques de
développement en particulier pour les services rendus et l'effort
consenti pour notre formation en qualité d'expert en
développement local dont nous pouvons nous prévaloir la facture
avérée.
Fière de mes parents, OSCAR KAMERA, SIYANA KANINGU,
DORA MUHUKU SALAMA, pour leur affection, soutien financier, moral...
Mes frères et soeurs SALOMON KAMERA, ALBERT KAMERA,
CIKURU KAMERA Alain, GAD BENISHAY, KETSIA BENISHAY, CIZA KAMERA, BISIMWA KAMERA
Nicolas pour leur soutien financier et moral. Vous êtes mes
trésors les plus précieux. Que Dieu vous bénisse.
A mes amis Partenaires financiers, DENIS BOUWEN, PAUL
BABIKIRE, IVAN GODFROID pour leur soutien financier de ce deuxième
cycle.
Mes ami(es), frères et soeurs, LUKOGO NASEKWA, Bienfait
BUGONDO, SAFARI KAMERA James, CIZA KAMERA, Bienvenu BIGARURA, Destin BIGARURA,
Fabien CHISHIBANJI, AMANI SAMUEL Albert et tous les membres de la JUSTD asbl
pour vos conseils et amitiés partagés en temps utiles.
D'un coeur plein d'amour et d'une mémoire pleine de
vifs souvenirs, nous remercions nos compagnons de lutte dont CIBONE Roland,
BISIMWA MASHENGWA benjamin, BANTU AMANI Dorcas, KINGI RUGANZA Augustin, et bien
d'autres, pour leur collaboration académique ainsi que la patience sans
pareil.
VII
RESUME DU TRAVAIL
La présente étude décrit l'exploitation
des enfants dans la fabrication des briques et son incidence
socio-éducative et socio-environnementale en groupement Mbinga-sud,
chefferie de Buhavu, territoire de kalehe.
La protection des enfants et la promotion de leur
éducation est devenue cheval de bataille de toutes les nations du monde.
Leur exploitation sous toutes ses formes est proscrite dans plusieurs
traités internationaux et constitution. Malheureusement cette
étude dénonce des pratiques qui démontrent que les enfants
deviennent des acteurs par excellence de la production des briques en violation
des droits fondamentaux de l'enfant, c'est-à-dire qui entrent en
violation des textes de la promotion et protection du droit des enfants .
En vue d'appréhender la réalité sur le
vécu quotidien de ces enfants, l'usage de la méthode descriptive
couplée avec les techniques à savoir , d'interview, d'observation
directe, d'échantillonnage, de questionnaire d'enquête, de
focus-group et d'entretien nous ont facilité à décrire le
phénomène exploitation des enfants dans les sites de fabrication
des briques comme une activité qui détruit gravement la vie de
cette génération et hypothèque leur avenir au plan
éducationnel.
Cette étude a été menée sur une
population de 777 enfants qui travaillent dans les chantiers des briques dans
ce groupement Mbinga-sud, ASSOBRIM, une association locale des briquetiers de
cette entité nous a fourni ce rapport.
Les résultats indicatifs de cette étude
renseignent ce qui suit : les enfants du sexe masculin sont nombreux dans ce
secteur ; 65% sur un échantillon occasionnel de 60 enfants
enquêtés dans les six sites de production des briques
identifiés dans cette entité. La majorité d'entre eux ont
la tranche d'âge comprise entre 16-17 ans, 38%, ils ont les deux parents
en vie soit 65%. C'est étonnant, 80% d'entre eux sont ou ont
été scolarisé(es) jusqu'au niveau secondaire et les non
achevés. Les auteurs et motifs qui les poussent à cette pratique
sont respectivement leurs parents, 65% l'ont déclarés et disent
accroitre le revenu de leur ménages car pauvre mais puisqu'aussi
l'activité procure l'argent. Ceci a été rapporté
à 36.6% et 33.3% des opinions de la cible d'enquête.
Les conséquences de cette pratique sont que
d'après les enfants eux-mêmes, c'est bien la déviation
sociale. La délinquance juvénile et l'abandon total des
études.41.6% des opinions l'ont rapportés, les enfants, les
parents et autres acteurs rencontrés souhaitent voir cette pratique
être combattue comme suit :
- Que les parents soient sensibilisés à
combattre ce phénomène et que l'état assure la
scolarisation des enfants selon que la constitution le prévoit.
Des mots clés de ce travail sont : exploitation,
enfants, fabrication des briques, incidence, socio-éducative, milieu
rural
BWEMERE KAMERA Pépé
VIII
SUMMARY OF WORK
The present study describes the exploitation of children in
brick making and its socio-educational and socio-environmental impact in South
Mbinga group, Buhavu chiefdom, Kalehe territory.
The protection of children and the promotion of their
education has become a staple of all the nations of the world. Their
exploitation in all its forms is proscribed in several international treaties
and constitution. Unfortunately this study denounces practices that demonstrate
that children become par excellence actors in the production of bricks in
violation of the fundamental rights of the child, that is to say, that are in
violation of the texts of the promotion and protection of the child. children's
right.
In order to understand the reality of these children's daily
lives, the use of the descriptive method coupled with the techniques namely,
interview, direct observation, sampling, survey questionnaire, focus -group and
interview facilitated us to describe the child exploitation phenomenon in the
brick-making sites as an activity that seriously destroys the life of this
generation and mortgages their educational future.
This study was conducted on a population of 777 children who
work in brick building sites in this group Mbinga-South, ASSOBRIM, a local
association of brickmakers of this entity provided us with this report.
The indicative results of this study indicate that: male
children are numerous in this sector; 65% of an occasional sample of 60
children surveyed in the six brick production sites identified in this entity.
The majority of them are between the ages of 16 and 17, 38% have both parents
alive (65%). It is astonishing, 80% of them are or have been educated to the
secondary level and the uncompleted ones. The authors and motives that push
them to this practice are respectively their parents, 65% declared it and say
they increase the income of their households because they are poor but since
the activity also provides the money. This was reported at 36.6% and 33.3% of
the survey target's opinions.
The consequences of this practice are that according to the
children themselves, it is the social deviation. Juvenile delinquency and total
abandonment of studies.41.6% of opinions have reported, children, parents and
other stakeholders met want to see this practice be fought as follows:
- That the parents be sensitized to fight this phenomenon and
that the state ensures the schooling of the children according to the
constitution foresees it.
Key words of this work are: exploitation, children, brick
making, incidence, socio-educational, rural
IX
SIGLES ET ABREVIATIONS
ASBL: association sans but lucratif
ASS: assistant
ASSOBRIM: association des briquetiers de Mbinga-sud
Av. JC : avant Jésus-Christ
BDOM : bureau diocésain des oeuvres médicales
BIT: bureau international du travail
CIDE : convention relative aux droits de l'enfant
CDI: commission du droit international
CDM : cadre de dialogue et de médiation
CNOGD: conseil national des organisations non
gouvernementales
COP 21: conference of party, 21eme session
CT : chef des travaux
FOMULAC : fondation médicale en Afrique centrale
GEO-4 : avenir du développement durable
GECAMINE : générale carrières et les
mines
GES: émission de gaz à effet de serre
ISPDE: institut supérieur d la promotion de la paix, du
développement et de
l'environnement
ISTD : institut supérieur des techniques de
développement
IST : infection sexuellement transmissible
JUSTD: jeunesse unie pour la solidarité du travail et
le développement
MONUSCO: mission des nations-unies pour la
sécurité au Congo
ODD : objectifs du développement durable
OIT: organisation internationale du travail
ONG : organisation non gouvernementale
ONU: organisation des nations unies
ORPER: oeuvres de reclassement et protection des enfants
vivants dans la rue
P : page
PAN: plan d'action nationale
PEC: protection de l'enfance
PNUD: programme des nations unies pour le
développement
RDC: république démocratique du Congo
SAESSCAM : structure d'assistance et d'encadrement du small
scale Mining
UNICEF: organisation des nations unies pour l'enfance
VIH/SIDA : immunodéficience humaine/ syndrome
immunodéficience acquise
%: pourcentage
X
PRESENTATION SOMMAIRE
I. Déclaration ..I
II. Certification II
III. Epigraphe III
IV. In memoriam ...IV
V. Dédicace V
VI. Remerciements VI
VII. Résumé du travail .VII
VIII. summury of work VIII
IX. sigles et abréviations IX
X. présentation sommaire .X
XI.Tableaux du travail XII
0.Introduction 1
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE
.5
I.1 : revue de la littérature théorique 5
I.1.a : définition des concepts clés 5
I.1.b : généralités sur l'exploitation
des enfants ..8
I.1.c : historique sur la fabrication des briques .11
I.1.d : théorie sur l'éducation des enfants et
notion de l'environnement 12
I.2 : revue de la littérature empirique
18
CHAP.II: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE ...26
II.1 : présentation du milieu d'étude 26
II.1.a : délimitation spatio-temporelle 26
II.1.b. présentation du milieu d'étude 26
II.1.b.1 : dénomination 26
II.1.b.2 : description brève du territoire de kalehe
26
II.1.b.3 : le groupement Mbinga-sud ..26
II.1.b.3.a: aspects physiques ...26
II.1.b.3.b: relief et climat 27
II.1.b.3.c: aspects historiques .28
II.1.b.3.d: aspects économiques 28
II.1.b.3.e. aspects sociaux 31
II.2: approche méthodologique 35
II.2.a : la méthode descriptive 35
II.2.b.a. : la technique d'interview 36
II.2.b.a. : la technique documentaire .36
II.2.a .b.3 : la technique d'entretien 36
II.2.a.b.4 : la technique d'observation libre 36
II.2.a b.5 : la technique d'enquête ..36
II.2.a b.6 : plan de technique d'enquête focus-group
37
II.2.a b.7 : plan de technique d'échantillonnage 37
II.2.a b.8 : plan de déroulement de l'enquête
37
XI
II.2.a b.9 : cible d'enquête, matières et outils
utilisés
|
38
|
II.2.a b.10. Échantillonnage
|
.38
|
II.2.a b.11.plan de traitement des données
|
38
|
III. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
D'ETUDE
|
39
|
III.1.a. sommaire sur l'enquête
|
..39
|
III.1.b : présentation de l'enquête
|
39
|
III.1.c. présentation des résultats quantitatifs
|
39
|
III.1.d : univers de l'enquête
|
39
|
III.2. : analyse des points de vue des adultes
|
........39
|
III.2.a .présentation de l'enquête
|
...50
|
III.2.b : questions et réponses du focus-group
|
...50
|
IV.DISCUSSION DES RESULTATS
|
54
|
IV.0 : préambule
|
54
|
IV.1.Présentation des principaux résultats
|
55
|
IV.2 : Importance des résultats
|
56
|
IV.3 : difficultés rencontrées et voies d'issues
|
..57
|
IV.4 : valeur théorique des résultats
|
57
|
IV.5 : originalité de ce travail
|
58
|
IV.6 : suggestions et recommandations
|
60
|
CONCLUSION
|
62
|
XII
Tableaux du travail
Chapitre II.
Tableau n° 1 : population du groupement Mbinga-sud .32
Tableau n° 2 : les enfants qui travaillent dans les
chantiers des briques en mbinga-sud annee 34
Tableau n° 3 : composition du focus-group 37
Chapitre III. 26
Tableau n°1 : dans quelle intervalle d'âge
avez-vous ? 39
Tableau n°2 : répartition des
enquêtés selon le sexe ..40
Tableau n°3 êtes-vous déjà
marié(es) ou engrossées 40
Tableau n°4 y a-t-il des cas de grossesses dans les
chantiers 40
Tableau n°5 : qui sont les personnes qui engrossent les
enfants dans des chantiers ' 41
Tableau n°6 : avez-vous les deux parents ' 41
Tableau n° 7 : si non, lequel des parents n'est plus en
vie ' 41
Tableau n°8 : êtes-vous été
scolarisé ' 42
Tableau n°9 : quel est votre niveau d'étude '
..42
Tableau n° 10 : êtes-vous déjà
à l'école ' 43
Tableau n°11 : si oui, dans quel cycle êtes-vous '
.43
Tableau n° 12 : quelles sont les formes d'exploitation
d'enfants que vous savez ' 43
Tableau n° 13 : depuis quand aviez-vous commencé
à vous adonnez à ces pratiques ' .44
Tableau n° 14 : qui vous aurez intéressé
à la fabrication des briques ' 44
Tableau n°15 : pourquoi adonnez-vous à ces
pratiques ' 45
Tableau n°16 : saviez-vous que travaux sont dangereux
pour les enfants ' 45
Tableau n°17 saviez-vous que ces travaux exercés
par les enfants sont punissables par la loi et c'est
punissable par la loi ' 45
Tableau n°18 : quelles
sont les conséquences relatives à la fabrication des briques par
les enfants dans
le groupement Mbinga-sud ' 46
Tableau n°19 quelles
sont les autres conséquences liées à ce
phénomène de la fabrication des
briques 46
Tableau n°20 pouvez-vous nous renseigner
sur les conséquences environnementales sur la production
des briques dans le groupement Mbinga-sud ' ....47
Tableau
n°21 : Quand une forme d'exploitation des enfants survient ou lors d'un
contentieux, auprès
de qui déposez-vous plainte ' 47
Tableau n°22
: quelles sont les structures ou institutions qui luttent contre ce
phénomène dans le
groupement Mbinga-sud ? 48
Tableau n°23 : à
votre avis, quels sont les moyens par excellence pour lutter contre
l'exploitation des
enfants dans les chantiers des briques ' 48
Tableau
n°24 suivant votre connaissance, qui peut être acteur de lutte
contre cette forme d'exploitation
des enfants dans les chantiers des briques ? 49
1
O. INTRODUCTION
L'exploitation des enfants dans toutes les formes de travail
est caution à combat rude par toutes les nations du monde et tant
d'autres organisations.
Les principes relatifs aux droits fondamentaux du travail de
l'O.I.T 2007 précise que le travail des enfants est à la fois une
cause et une conséquence de la pauvreté. La pauvreté des
ménages incite les enfants à s'adonner aux activités
professionnelles outre mesure pour gagner de l'argent afin d'arrondir le revenu
familial ou tout simplement pour survie.
Le bureau international du travail (BIT 2013) estime que 250
millions d'enfants qui travaillent dans le monde, approximativement 179
millions de ces filles et garçons sont engagés dans les pires
formes de travail des enfants et, plus d'un million d'entre eux sont
employés dans les mines et carrières.
L'UNICEF (2003) décrit l'Inde comme le pays au monde le
plus touché par le travail des enfants. Les estimations des ONG locales
indiquent que les chiffres oscillent autour de 44 à 110 millions
d'enfant actifs mais, sur place, l'évaluation la plus couramment
citée est de 60 millions tandis qu'officiellement, ce chiffre est de 20
millions. Selon l'UNICEF, 14% des enfants âgés de 5 à 14
ans travaillent en Inde (chiffres 2000) notamment dans le Secteur informel
urbain, travaux domestiques, l'agriculture, l'élevage, la pêche,
les ateliers de tapis, industries et dans les exploitations sexuelles et
tourismes sexuels.
Selon N'Diaye C. (2013) le Burkina Faso, Mali et le Togo, qui
ont ratifiés la convention n° 138 de l'OIT relative à
l'âge minimum d'accès à l'emploi et de la convention
n° 182 de l'OIT sur les pires formes de travail des enfants. Ils se sont,
tous les trois pays, engagés fermement dans l'éradication du
travail des enfants et des pires formes du travail des enfants dont nombreux
d'entre eux sont dans les mines et carrières. Leur taux de
pauvreté est estimé à : 46% en 2009 pour le Burkina, 43,6
% en 2010 pour le Mali et 61.7% en 2008 pour le Togo. Selon l'Indice de
Développement Humain du PNUD en 2011, ils sont classés
respectivement 181ème, 175ème et 162ème sur 187 pays du
monde.
L'O.I.T (2018) montre que les données internationales
les plus récentes sur la scolarisation s'élève à 72
millions d'enfants en âge de fréquenter l'école primaire
mais ne sont pas scolarisés, sans compter le nombre élevé
d'enfants qui sont inscrits à l'école mais qui n'y vont pas
régulièrement ou abandonnent leurs études. Il y a quoi
croire les enfants ne sont pas scolarisés, la pauvreté est
transmise d'une génération à l'autre.
Selon le rapport de l'O.I.T (2006), l'Afrique subsaharienne,
région où le taux d'incidence du travail des enfants est le plus
élevé au monde, connaît un pourcentage d'enfants
occupés d'environ 26%. Dans cette région, le nombre d'enfants au
travail est estimé en 2004 à 49 millions enregistrant une
augmentation de 2,7% par rapport à 2000.
Pour atteindre les Objectifs du développement durable
(O.D.D) d'ici 2030 les Nations unies projettent que tous les enfants arrivent
au terme d'un cycle complet d'enseignement primaire et la parité du
genre soit respectée dans l'éducation. Ces objectifs ne seront
pas atteints d'autant plus que les facteurs qui génèrent le
travail ne sont pas favorables. Les familles
2
pauvres n'envoient pas leurs enfants à l'école et
la situation s'empire.
Les populations des pays en développement font face
à plusieurs défis liés à la vie sociale et
économique. Pour y faire face, elles font recours aux activités
informelles pour gagner leur vie quotidienne d'autant plus que l'accès
au travail est difficile. Dans les milieux ruraux ou urbains l'enfant mineur
scolarisé ou pas est souvent utilisé pour des travaux lourds et
mal à propos pour subvenir aux besoins des ménages.
En République démocratique du Congo, Le code du
travail de (2002) en son article 3, montre que toutes les formes pires de
travail des enfants sont abolies. L'expression « pires formes de travail
des enfants » signifie: toutes les formes d'esclavage ou pratiques
analogues, telle que la vente et la traite des enfants , la servitude pour
dette ainsi que le travail forcé obligatoire, le recrutement
forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans les
conflits armés; l'utilisation, l'offre d'un travail à des fins de
prostitution, de production du matériel pornographique, ou des danses
obscènes, le trafic des stupéfiants; les travaux qui, par leur
nature ou les conditions dans lesquelles ils exercent , sont susceptibles de
nuire à la santé , à la sécurité , à
la dignité ou à la mortalité de l'enfant. N'en
déplaise les conséquences fâcheuses de ces
caractères du travail sus décrit ; Les enfants sont souvent
obligés de travailler du fait de contraintes économiques de leurs
ménages. D'autres les font par le fait des traditions socioculturelles,
croyances, normes de certaines régions du monde ou
d'inégalités structurelles. Si certains d'entre eux peuvent
récolter le fruit de leur labeur, la majorité travaille pour le
compte d'un tiers.
Les enfants font l'objet d'une forte demande car ils
constituent une main-d'oeuvre bon marché, moins payante voire gratuite,
flexible et soumise. Ils sont également plus vulnérables aux
risques d'abus, d'actes de violences et d'autres violations de leurs droits
fondamentaux.
Ainsi, le document de l'organisation « Terre des hommes
» (2014) présente des statistiques de 85 millions d'enfants qui
sont victimes des pires formes de travail. Ils sont confrontés à
des conditions dangereuses, voire extrêmement nuisibles. Ce chiffre
témoigne que les enfants sont exposés aux travaux susceptibles de
nuire à leur épanouissement et leur avenir.
Dans les villes de la république démocratique du
Congo, les enfants sont des laveurs de voitures, ils sont utilisés dans
les chantiers de constrictions, ils sont cireurs de chaussures, vendeurs
ambulants des produits de première nécessité ou
travaillent pour des groupes illégaux (bandes organisées). Ils
sont souvent victimes d'actes de violence et d'abus en tout genre. Le travail
domestique, devenu leur lot et également dangereux. Ils s'accompagnent
de la maltraitance, de l'exploitation et les abus sexuels sur les jeunes
filles. A ceci s'ajoute l'exploitation sexuelle à des fins commerciale,
une activité hautement nuisible au niveau de la santé et du point
de vue du développement mental. Celle-ci touche des millions d'enfants
dans le monde entier.
Cependant dans des zones rurales, on rencontre des enfants qui
travaillent dans des carrières de pierres, des mines d'or, des champs de
coton, des briqueteries ou réalisant gratuitement d'autres
activités agricoles pour la famille ou pour un tiers. Ils sont alors
fréquemment exposés à des conditions sécuritaires
précaires, telles que des substances chimiques ayant de
3
graves conséquences sur leur santé ou des charges
très lourdes à porter.
Dans la très grande majorité des cas, et quel
que soit le type d'exploitation subi, les enfants sont privés
d'accès aux services de base garantissant leurs droits fondamentaux
(écoles, services sociaux, centres de santé, lieux
d'hébergement salubres, centres de loisir, soutien psycho affectif) etc.
Ceci impacte significativement et de manière cinglante sur leur
éducation.
KANSILEMBO V. (2017) montre que les contradictions entre les
programmes de conservation initié par l'Etat congolais et les besoins
des populations locales notamment la destruction massive de la faune par la
chasse clandestine, l'exploitation forestière pour se procurer la
nourriture, l'énergie, le feu de brousses intentionnel aux fins de
chasse et la coupe anarchique des arbres est une preuve éloquente.
Malheureusement les enfants sont associés à cette pratique.
Dans la province du Sud-Kivu et plus singulièrement
dans le territoire de Kalehe, groupement Mbinga-sud dans certains villages de
ce groupement, la fabrication artisanale de briques par les enfants est
l'activité par excellence qui occupe ces derniers. Ils sont
estimés à plus de777 enfants dans les villages qui produisent les
briques dans ce groupement. Cette activité consiste à puiser de
l'eau, à l'extraction et préparation de la terre, à en
pâtir. Le Façonnage des briques, Séchage, le transport de
bois de la cuisson, le transport des briques cuites au lieu d'attente pour
vente... Ces activités nuisent principalement à leur devenir car
moins payant et des maigres revenus. Il va sans dire que leur
épanouissement physique et surtout leur éducation en
pâtît. Faute d'éducation environnementale de la population,
les enfants exploitent ces sites de fabrication des briques sans respect des
normes environnementales. L'ignorance y prêtant le flanc, il y a risque
de voir grandir une génération qui ne pourra jamais exploiter
rationnellement l'environnement physique en le protégeant et le
maintenir pour le bien-être des générations présente
et celles futures. Point n'est besoin de rappeler que suite à la coupe
systématique des bois de cuisson des briques et tant d'autres besoins
d'utilisation, Kalehe est menacé au plan environnemental, le cas
d'éboulement et des catastrophes sont monnaies courantes. Les sites
exploités produisent l'argile servant à la fabrication des
briques sont dégradés en creusant l'essentiel de leur texture et
structure. Souvent les travaux provoqués par l'extraction de l'argile se
transforment en des trous d'eaux qui polluent sérieusement
l'environnement.
Devant un tel tableau alarmant, le questionnement
ci-après transparait :
Quelle lecture faire de l'exploitation des enfants dans la
fabrication des briques et son incidence sur leur éducation et la
protection de l'environnement dans le groupement Mbinga-sud en territoire de
Kalehe ?
Pour répondre à cette question cardinale de la
recherche ; il s'avèrerait que l'exploitation des enfants dans la
fabrication des briques et son incidence socio-éducative et
environnementale est d'une ampleur dangereuse et destructrice. Elle est de
nature à violer et à compromettre les droits fondamentaux de
l'enfant allant jusqu'à menacer le bien être de la
génération présente et celle future au plan
environnemental.
4
A ce titre les objectifs que poursuivent cette étude sont
les suivants :
Globalement l'étude s'adjuge de décrire le
phénomène exploitation des enfants dans la fabrication des
briques et son incidence socio-éducative et environnementale.
De manière spécifique il s'agira donc de :
- Mener une enquête dans les différents sites
d'exploitations et identifier les enfants concernés ;
- Recueillir leurs opinions voire d'autres acteurs
(employeurs, parents...) sur le mode d'exploitation « les conditions, les
difficultés et les incidences socio-éducatives et
environnementales de ce phénomène ;
- Proposer des stratégies susceptibles de combattre ce
phénomène
La justification au coeur du choix de cette thématique est
triple :
Au plan personnel : le choix de ce sujet est la
résultante d'une longue observation étant natif du milieu et nous
a amené à ce qui suit :
- L'exploitation des enfants dans la fabrication des briques
présente biens des conséquences collatérales.
- L'inaccessibilité d'emploi, surtout le secteur
agricole peu porteur, le non-paiement ou la modicité des salaires et
pertes d'emplois des parents suscite ces derniers à envoyer les enfants
dans certaines activités afin d'arrondir les angles pour un revenu
maigre dans les ménages. Cet état de chose appelle à faire
une sonnette d'alarme.
Sur le plan scientifique, ce travail propose aux chercheurs
les données actualisées sur le phénomène
exploitation et travail des enfants en milieu rural
Sur le plan socio-éducatif et environnemental
l'étude relève les incidences socio-environnementales et
éducatives relatives à l'exploitation des enfants sur les sites
de fabrication des briques. Les résultats de la recherche postuleront
des stratégies en termes d'un projet pour un encadrement
socio-éducatif des enfants victimes de cette pratique. Bien à
propos une orientation sur l'éducation éco-citoyenneté
sera dégagée.
L'étude a comme ossature, outre l'introduction
générale et la conclusion ; quatre chapitres constituent la
charpente de celle-ci. Il s'agit respectivement de la revue de la
littérature, le champ d'étude, l'approche méthodologique,
de la présentation et analyse des résultats et en fin de la
conclusion.
Ce liminaire de ce qu'est le contenu de cette réflexion
(recherche) en terme d'introduction, les différentes articulations
seront décrites sur les pages suivantes coulées chapitre par
chapitre.
5
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE
Ce chapitre est abordé en deux étapes dont la
première traite sur la revue de la littérature théorique,
et le second présente la littérature empirique, tout en faisant
cas de la compréhension des mots clés.
Section I. REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Pour une bonne compréhension de notre travail, il est
mieux de définir les mots Clés constituant le sujet de ce travail
afin de faciliter sa compréhension et sa bonne interprétation :
ces mots sont Exploitation, enfant, briques, incidence,
socio-éducatif (ve), socio-environnemental, rural, mais aussi travail
des enfants,
-Exploitation : Selon le Dictionnaire
Larousse (2014), le terme exploitation signifie : action de tirer quelqu'un ou
de quelque chose, d'en tirer du produit, dans un autre sens l'exploitation est
un service forcé qu'exerce une personne pour la Merci d'une autre ;
action de tirer d'un profit abusif de quelqu'un ou de quelque chose. Partant
dans le sens de notre sujet ; nous conférant au Code du travail, article
6 stipule que La capacité d'une personne d'engager ses services est
régie par la loi du pays auquel elle appartient, ou à
défaut de nationalité connue, par la loi congolaise. Hors de ces
prescriptions, le recrutement d'enfants constitue directement une forme
d'exploitation de l'enfant.
Au sens du Code du travail, la capacité de contracter
est fixée à seize ans sous réserve des dispositions
suivantes :
a) une personne âgée de 15 ans ne peut
être engagée ou maintenue en service que moyennant
dérogation expresse de l'Inspecteur du Travail et de l'autorité
parentale ou tutélaire ;
b) toutefois l'opposition de l'Inspecteur du Travail et de
l'autorité parentale ou tutélaire à la dérogation
prévue au litera a) ci-dessus peut être levée par le
Tribunal lorsque les circonstances ou l'équité le justifient ;
c) une personne âgée de 15 ans ne peut
être engagée ou maintenue en service que pour l'exécution
des travaux légers et salubres prévus par un arrêté
du Ministre ayant le Travail et Prévoyance Sociale dans ses
attributions, pris en application de l'article 38 du présent Code ;
d) toute forme de recrutement est interdite sur tout le
territoire national ;
e) à défaut d'acte de naissance, le
contrôle de l'âge du travailleur visé aux literas a) et b)
ci-dessus est exercé selon les modalités fixées par un
arrêté du Ministre ayant le Travail et la Prévoyance
Sociale dans ses attributions.
Exploiter c'est soumettre quelqu'un et donc un enfant à
un travail sans respecter les prescriptions établies en le faisant
utilisé analogiquement. Donc inscrire l'enfant dans un travail sans
dérogation expresse du juge pour enfants après avis
psycho-médical d'un expert et de l'inspecteur du travail reviens dans
les pires formes d'exploitations de l'enfant et dans la violation de l'article
précitées et la loi N°09/001 du 10 janvier 2019 portant
protection de l'enfant en RDC.
-Enfant : Selon Larousse 2017, un enfant
s'entend d'un garçon ou d'une fille qui n'a pas encore atteint
l'adolescence, fils ou fille de tout âge, par relation au père et
à la mère ou l'un de deux seulement, et la convention
internationale du droit de l'enfant CIDE-ONU (1989), Art 1 ;
reconnait qu'un enfant s'entend de tout être humain
âgé de moins de dix-huit ans, sauf
6
si la majorité est atteinte plutôt en vertu de la
législation qui lui est applicable. Et la Constitution de la RD. Congo
(2011) à son article 41 dit qu'un enfant mineur est toute personne, sans
distinction de sexe, qui n'a pas encore atteint 18 ans révolus.
Donc suivant ces définitions nous entendons qu'un enfant est
toute personne qui n'a pas encore atteint de 18 ans ; la briqueterie
étant un chantier de fabrication des briques est donc un lieu où
les enfants exercent la fabrication des briques sans respecter les normes du
code minier voire du travail congolais.
- Incidence/conséquence : En
épidémiologie, incidence désigne le nombre des cas
nouveaux d'une maladie apparus durant un période de temps donnée.
Suite qu'une action ou un événement peut avoir
Quant à Larousse l'incidence est une conclusion
tirée d'un ou plusieurs propositions et, en général ce qui
dérive, ce que l'on déduit d'un principe, d'un fait etc. Et donc
au regard de notre sujet ; l'incidence désigne les conséquences
qui ressortent durant une période donnée lors de la fabrication
des briques par des enfants. Et donc la fabrication des briques peut engendrer
des incidences comme : enfants de la rue, enfants toxicomane, la non
scolarisation, la déformation morphologique des enfants, la
délinquance juvénile, le mariage précoce etc.
-Fabrication : Selon Encarta (2015) la
fabrication est la transformation ou la modification d'une matière ou
d'un produit agricole en s'appuyant sur un procédé technique,
parfois très élaboré ; elle permet de réaliser des
nouveaux objets, matériaux, aliments etc. issu du verbe fabriquer qui
signifie : réaliser (un objet), une chose applicable à un usage
déterminé à partir d'une ou plusieurs matières
données par un travail manuel ou artisanal.
La fabrication artisanale des briques consiste donc à
préparer (pétrir) la terre en argile jusqu'à ce qu'elle
soit malléable, puis enfouir (mettre) un mortier de boue compacte dans
une forme au moyen des bois de 20cm sur 10cm et dépendamment du choix du
demandeur ; la fabrication des briques a un cycle de fabrication dont : la
préparation du sol(pétrissage), l'arrangement du sol au lieu du
séchage, le séchage, la mise au four, la cuisson, puis la
vente.
Outre, Est une action de fabriquer ou résultat de cette
action, procédé ou manière de fabriquer quelque chose de
façon industrielle, ou action d'inventer quelque chose.
-Brique : En (maçonnerie) La brique
bloc de pierre artificielle fabriquée avec de la terre argileuse
pétrie, moulée, séchée, cuite et dont on se sert
comme matériau de construction.
En (Architecture): la brique est une construction
faite des briques ou d'un assemblage des briques
Le dictionnaire en ligne Wikipédia (2017)
définit la brique comme un élément de construction
généralement en forme de parallélépipède
rectangle constituée de la terre argileuse , crue, séchée
au soleil (brique crue) ou cuite au four, employé principalement dans la
construction des murs.
L'histoire dit que l'homme cherchait depuis longtemps le moyen
de se protéger de façon durable des intempéries et des
prédateurs et qui impose l'homme de trouver des matériaux durs et
résistants. La brique est facile à réaliser à
partir de l'argile ou de la terre crue.
La première brique a été
découverte en Mésopotamie ou l'actuel Irak, sur le palais de
Darius
7
Ier à Suze dans l'actuel Iran. Elle était une
brique de terre cuite émaillée et colorée qu'avaient les
néo-babyloniens en 580 au XVème siècle. La brique
modelée apparaît entre le huitième et le septième
millénaire Av. JC dans la région du tigre et de l'Euphrate ; les
premières maisons en briques ont été découvertes en
Mésopotamie (actuel Irak) et l'on estime que la brique s'étend
rapidement dans le moyen orient
-Socio-éducatif : Selon le
dictionnaire Grand robert de la langue française(2016)
socio-éducatif est Relatif à l'éducation de la
collectivité. Qui se rapporte à l'éducation et à la
société et à leurs relations mutuelles. Elle nous
réfère à la vie des personnes (enfants) dans l'adaptation
aux professions de la fabrication des briques. La vie
socià-éducative des enfants peut être rompue s'ils
s'adonnent à la fabrication des briques et entraver leurs
éducation et leur sociale
-Socio-environnementale : le Larousse de
poche(2016) Définit socio-environnemental comme ce qui se rapporte
à l'environnement et à leurs relations mutuelles, environnement
signifie selon ce dictionnaire ce qui est relatif à l'entour, ou tout ce
qui nous entoure.
Voulant spécifier notre environnement, nous avions
beaucoup abordé de la flore qui est Description des plantes qui
croissent naturellement dans un pays. Ainsi, à travers cette
étude nous avions fait une étude sur la coupe des bois qui
facilitent la cuisson des briques et dont cette coupe des bois accroit ainsi le
réchauffement climatique et l'émission de gaz à effet de
serre. Un constat est fait que dans le groupement MBINGA-SUD l'abattement des
arbres avec une faible réplication des nouveaux arbres ou le principe de
planter les arbres quand les autres sont coupés.
L'environnement en soi est dérive du verbe environner,
ce dernier peut signifier selon le cas se trouver autour de ( quelqu'un ou de
quelque chose) être dans la proximité de quelque chose , disposer
quelqu'un ou quelque chose autour de quelqu'un ou quelqu'un ou quelque chose,
ainsi l'environnement signifierait ce qui nous entoure.
Le mot répété maintes fois dans cette
étude est : travail des enfants
-Le travail des enfants selon Encarta;(2018)
: le travail des enfants est définie comme la participation des
personnes mineures à des activités à finalité
économique et s'apparentant plus ou moins fortement à l'exercice
d'une profession par un adulte. Elle est une exploitation d'une main d'oeuvre
infantile dans le processus productif. En pratique travailleurs, on distingue
le travail « acceptable » (qui est léger s'intégrant
dans l'éducation de l'enfant et dans la vie familiale, permettant la
scolarisation) et le travail « inacceptable » (trop longtemps, trop
jeune, trop dangereux etc.) c'est ce dernier que recouvre
généralement la notion de travail des enfants.
Pour découvrir et décrire le travail des enfants
; UNICEF 1997 décrit que le travail des enfants est
caractérisé par :
-l'âge précoce au travail
-une rémunération insuffisante
-l'entrave de l'accès à l'éducation
-l'exercice des contraintes physiques, sociales et psychologique
excessives
8
-trop d'heures consacrées au travail
-des atteintes à la dignité et au respect de soi
des enfants, comme l'esclavage ou la servitude et l'exploitation sexuelle.
-l'obligation à une vie dans des conditions peu salubres
ou dangereuse.
Nous ne pouvons pas mettre un point sur le travail des enfants
sans pour autant savoir si la fabrication des briques est régie par le
code minier, ainsi le code minier, loi n° 007/2002 du 11juillet
2002 modifiée par la loi n°18-00/09 mars 2018 à son
article 1 alinéa 2 définit activités
minières comme tous services , fournitures ou travaux de
développement , de construction et d'infrastructure.
Et exploitation minière en son alinéa
20 dit que l'exploitation est toute activité par laquelle une personne
morale se livre à partir d'un gisement identifié et au moyen des
travaux de surface et/ou souterrains, à l'extraction des substances
minérales d'un gisement ou d'un gisement artificiel et
éventuellement à leur traitement afin de les utiliser ou de les
commercialiser. En fin ce code défini la carrière comme tout
gisement des substances minérales classées en carrières
exploitable à ciel ouvert et/ou toute usine de traitement de produits de
cette exploitation se trouvant dans le Périmètre de
carrière pour réaliser leur transformation en produits marchands,
y compris les installations et les matériels mobiliers et immobiliers
affectés à l'exploitation.
A partir de ces définitions nous comprenons donc que
les briques ou les carrières d'exploitation des briques sont
régies par le code minier et sont ciblées dans le champ d'action
du code minier. On constate une ignorance totale du code minier par les
exploitants des briques dans le territoire de Kalehe
-Rural : ce qui est relatif à la
campagne, région de production agricole quelque soit son relief, zone
rurale par opposition à la ville, il qualifie une commune de moins de
2000 habitants
I.1 .b. GÉNÉRALITÉS SUR L'EXPLOITATION
DES ENFANTS
Les enfants ont été depuis longtemps
exposés à travailler car ne demande pas de revenu ou salaire et
constituent la main-oeuvre bon marché. La première histoire des
enfants remonte à la période de l'esclavagisme, les colons
veulent que leurs plantations soient cultivées, les enfants qui tendent
à atteindre l'âge adulte sont les plus sélectionnés
par les colons car ils pourront encore vivre des longues années et faire
la traversée des océans sans efforts. La présence des
enfants qui travaillaient était dans les plantations, dans des
sucreries, dans des champs des briques, des champs de cotons, des industries
textiles et dans des maisons etc.
Le travail des enfants comme faisant problème des
chantiers a été soulevé au XIXe siècle par des
médecins, des militants politiques, des industriels philanthropes. Les
enquêtes de terrain, menées en particulier dans les années
1830, mettaient en exergue les effets néfastes sur le plan physique,
psychique moral, que certaines conditions de travail engendraient chez des
enfants (Villerme, D.petiaux, 1843). Ces enquêtes, qui,
à 1a fois, décrivent et dénoncent les conditions de
travail préjudiciables pour les enfants employés. Dans un certain
nombre d'activités exercées par ces derniers, furent le support
pour des débats parlementaires aboutissant à
légiférer en matière des Enfants au travail. Cette
législation, qui avait débuté par la loi anglaise de 1802,
fut suivie par celle, française, de 1841 ; elle visait à fixer
l'âge
9
minimum d'admission des enfants au travail, à
établir la durée journalière et hebdomadaire, à
interdire, selon l`âge, le travail de nuit et des jours
fériés, à proscrire l'emploi des enfants dans certaines
activités jugées dangereuses, à imposer un âge de
scolarisation obligatoire. Selon l'époque et le pays, ces principes ont
eu des modalités variables : en Angleterre, la loi de 1819 interdisait
l'embauche dans les manufactures de coton avant l'âge de neuf ans ; en
France, la loi de 1841 fixait l'âge minimum à huit ans et la
durée journalière à douze heures, tandis que la loi de
1874 portait l'âge minimum à douze ans, et conservait le maximum
de douze heures de travail journalier (Fohlen, (1973) les enquêtes
industrielles révélaient tout d'abord l'ampleur du
phénomène. Au XIXe siècle, si on trouve des enfants
employés dans les mines, forges, verreries, tuileries, briqueteries,
sucreries. En 1874 l'usine Schneider du Creusot comptait 4 882 ouvriers adultes
et 323 enfants de moins de seize ans, ce sont sans doute les manufactures
textiles qui font figure de grands employeurs de main-d'oeuvre enfantine.
Schlemmer B. (1996)
Il semble que les enfants aient travaillés depuis
l'antiquité, principalement aux champs avec leurs parents et en
participant aux tâches domestiques ; en Europe et en Amérique du
nord , la révolution industrielle entraine une prise de conscience de
leurs conditions de travail et mène progressivement à une
restriction du travail des enfants ; dans les pays en développement, ce
n'est qu'à partir de la mondialisation du XXe siècle qu'une
véritable prise de conscience s'opère.
Le travail des enfants existe depuis l'Antiquité:
l'enfance était alors une période courte en raison de la faible
espérance de vie. Les enfants participent aux tâches domestiques
et agricoles. Le cercle familial est le principal «lieu de travail»,
les enfants participant ainsi à l'économie du ménage. Si
les garçons apprennent progressivement le métier du père,
les filles sont éduquées à la tenue de la maison puis,
à partir du Moyen-âge, sont employés dans l'artisanat
à domicile, par exemple avec le tissage. L'éducation au Moyen
Âge n'est guère répandue et reste réservée
aux familles aisées. Toujours à partir du Moyen Âge, les
enfants commencent à travailler hors du foyer pour répondre
à la fois à la demande d'employeurs à la recherche de
main-d'oeuvre peu coûteuse et au besoin des familles pauvres de subvenir
à leurs besoins: les garçons sont affectés aux travaux des
champs et les filles travaillent comme servantes. Des contrats de travail
apparaissent sous la forme de «contrats de louage» ou de placement
comme apprenti dans les corporations des villes et ce dès 12 ou 13ans.
On trouve ainsi des enfants et adolescents sur les grands chantiers de
construction, bénéficiant toutefois d'un salaire inférieur
à celui d'un adulte quand ils en reçoivent. Les enfants
abandonnés et les orphelins (environ 2000 abandonnés par an
à Paris au début du XVIIIe siècle, 35000 par an en France
vers1830) sont mis au travail par les institutions qui les recueillent, comme
pour des travaux de couture (travaux vendus par la suite), mais aussi
placés en apprentissage. Certaines mineures sont prostituées (de
force) et des enfants vivent de la mendicité comme c'est parfois le cas
actuellement. À la fin du XVIIIe siècle, l'école reste
toujours aussi peu répandue et les enfants sont couramment placés
comme valets (gardiens) de ferme à la campagne (dès 9 ou10 ans)
ou comme domestiques en ville. On en rapporte ainsi plus de120000 à
Londres dans les années 1850. Le travail informel se développe
avec les grandes villes et l'on trouve ainsi de jeunes cireurs de chaussures,
vendeurs de journaux, porteurs, éboueurs; on trouve même des
enfants dans les théâtres Paris. En l'absence de protection
sociale, leur salaire sert de
10
supplément à celui des parents et permet entre
autres de subvenir à leurs propres besoins. La chronologie du
travail des enfants est la suivante de par leurs suppressions :
Depuis longtemps, nombreux pays et l'organisation
internationale du travail s'étaient ingérées dans la lutte
contre l'exploitation de l'enfant, l'élaboration et la publication des
décrets loi portant interdiction d'exploitation d'enfants ont
été publiées.
Au XVI e siècle en 1575 en Hongrie : l'interdiction du
travail des enfants dans les mines et la Russie en 1579
Au XIXe siècle en 1801 le Royaume-Uni interdit le
travail des enfants de moins de 8ans et en 1802 il réglementa le temps
de travail, le temps de nuit et les conditions de travail des enfants
En 1851, la France limitant la durée du travail ;
10heures avant 14 ans, et 12 heures de 14 à 16 ans
En 1877 en suisse ; l'âge minimum est porté
à 14ans, le travail de nuit interdit pour les femmes et les moins de
18ans, le nombre d'heures maximum décroit
Au XXe siècle en 1918 la décision de la cour
suprême Hammer V. annule la loi Keating-Owen act de 1916 prohibant le
commerce inter-état de produits manufacturés par des enfants.
1919 : la Convention numéro 5 de l' OIT : Convention
sur l'âge minimum (industrie): Elle interdit l'emploi des personnes de
moins de 14 ans dans les établissements industriels (applicable à
partir de juillet 1922). Elle n'est pas valable pour les métiers du
commerce et de l'agriculture. Convention no 6 de l'OIT : Convention sur le
travail de nuit des enfants (industrie) : Son objectif majeur est
d'ériger en principe l'interdiction du travail de nuit des enfants.
1920 : Convention n° 7 de l'OIT : Convention sur l'âge
minimum (travail maritime).
1921 : Convention n° 10 de l'OIT : Convention sur
l'âge minimum (agriculture).
Convention no 15 de l'OIT : Convention sur l'âge minimum
(soutiers et chauffeurs) (mise à l'écart).
1926 : 7 décembre, France : loi interdisant l'affectation
des enfants aux travaux dangereux. 1930 : Convention n° 29 de l'OIT :
Convention sur le travail forcé.
1932 : Convention n° 33 de l'OIT : Convention sur
l'âge minimum (travaux non industriels) 1938: 25 Juin, États-Unis
: Wages and Hours Act. Fair Labor Standards Act , loi interdisant le commerce
inter-états du produit du travail des enfants et les formes «
oppressives » de travail des enfants.
1946 : Convention n° 77 de l'OIT : Convention sur
l'examen médical des adolescents (industrie)
Convention n° 79 de l'OIT : Convention sur le travail de
nuit des adolescents (travaux non industriels)
1948 : Convention n° 90 de l'OIT : Convention sur le
travail de nuit des enfants (industrie) (révisée)
1958 : 19 juillet, France : Décret n° 58-628
relatif aux travaux dangereux pour les enfants et pour les femmes.
20 novembre 1948 : proclamation de la Déclaration des
Droits de l'Enfant par l'ONU.
1965 : Convention n° 123 de l'OIT : Convention sur
l'âge minimum (travaux souterrains) 1999 : Convention n° 182 de
l'OIT : Convention sur les pires formes de travail des enfants
11
Recommandations n° 190 de l'OIT : Recommandation sur les
pires formes de travail des enfants
I.1.C.HISTORIQUE SUR LA FABRICATION DES BRIQUES
-Chronologie de la fabrication des briques :
- 8000 av. J-C. Plus anciennes briques de l'histoire
- 7000- 6000 av. J-C premières céramiques
- 5000 - 4500 av. J-C. Première briques en Terre Cuite
- 3000 av. J-C. Première véritable utilisation de
la Terre cuite vers
- 2000 av. J-C. Une pièce d'argent coutait 14.400 briques
crues
- 612 - 539 av. J-C. En Babylone: découverte des
briques cuites, Terres cuites et Maçonneries, c'est ce qui amène
à croire aux scientifiques que ces briques furent des matériels
de la construction de la ville de Babylone et de la tour de Babel.
Origine de la fabrication des briques
L'origine de la brique remonterait à sept mille ans
avant Jésus-Christ, dans la région du tigre et de l'Euphrate :
les premières maisons en briques ont été
découvertes en Irak.
SIPILAKAHOZI.E (2004) estime que l'usage de la brique
s'étendra rapidement en Mésopotamie jusqu'en atteignant tout le
Moyen-Orient. Le premier passage de la fabrication des briques est cité
dans la bible ; le livre d'exode chapitre 1 verset 14 dit : Ils leur rendirent
la vie amère par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous
les ouvrages des champs: et c`était avec cruauté qu`ils leur
imposaient toutes ces charges. Son utilisation s'est
généralisée au 3ème millénaire, à
l'ère de sédentarisation des populations humaines. C'est le
besoin de se protéger de façon durable des intempéries et
des prédateurs qui impose à l'homme la nécessité de
trouver des matériaux durs et résistants. Lors de la
révolution industrielle, les briqueteries se regroupent, et forment de
véritables usines. Des fours à charbon permettent d'augmenter la
capacité de production : des fours plus grands, plus efficaces (les
fours Hoffmann (1990), où la production de briques se fait en continu,
le four Bull.etc.). Et des grandes cheminées de briques deviennent les
éléments caractéristiques de ces briqueteries. Auguste
Virebent (histoire de la fabrication des briques 1830)
L'après-guerre de 1914 marque le remplacement
progressif de la brique par le ciment et l'acier.
Fin 20eme siècle, les chocs pétroliers à
répétition, la prise de conscience écologique
consécutive au dérèglement climatique, conduisent
l'industrie a briqueterie a des innovations majeures pour réduire la
consommation énergétique et l'impact environnementale liés
à la fabrication des produits. Enfin dans les pays
industrialisés, les coûts d'approvisionnement
énergétiques diversifie dans la fabrication de briques en terre
crue.
Type de fabrication de briques
Dans ce travail, nous énumérons juste deux types
ou méthodes de fabrication de briques, celles de briques crues et de
briques cuites mais en abordant aussi la cuisson
12
-Les briques crues : Pour fabriquer ces
briques, on mélange de la terre plus souvent argileuse, de l'eau et de
la paille. Cette boue compacte est mise en forme au moyen de cadres de bois de
20cm sur 10. Les briques sont simplement mises à sécher au
soleil. Une fois séchées, elles sont assemblées au moyen
d'un mortier de terre humide. Une armature de bois est parfois utilisée
en renforcement. Quand les murs sont bien secs, on peut encore les recouvrir
d'une sorte de crépi de boue. Sec, crépi peut être peint.
Cette pratique se fait généralement dans les campagnes.
-Les briques cuites : Pour fabriquer les
briques cuites, on utilise de l'eau et une terre argileuse,
légèrement collante. Un trou est creusé dans le sol et de
l'eau y est déversée ou l'on s'adonne à une
termitière. La boue est comprimée dans un cadre de bois comme
pour les briques crues, mais de dimension plus petite ou une presse en
métal. Les briques sont tassées au fond de la forme avec un petit
patin en bois. Elles sont ensuite démoulées et mises à
sécher au soleil et au vent pendant une semaine environ. Relativement
sèches, les briques sont empilées par piles de 1.000 brique et
stockés jusqu'au moment de la cuisson où elles sont cuites dans
un four à bois ou à braise pendant au moins une semaine
encore.
? La cuisson
Des troncs entiers des bois sont glissés dans les
bouches à feu ou une grande quantité de braise y est
soigneusement rangé. Le feu est allumé et surveillé en
permanence. Il va brûler jour et nuit pendant environ une semaine.
Pendant les 3 premiers jours, la vapeur d'eau encore contenue dans les briques
s'échappe en volutes blanches. Apres une semaine environ, les flammes
sont montées jusqu'au sommet du four qui rougeoie pendant dans la nuit.
Le four est alors entièrement recouvert d'une couche de boue pour
conserver la chaleur. Le feu est alors éteint et le four va refroidir
pendant une semaine. Les briques cuites, d'un rouge éclatant, sont
prêtes à l'emploi.
I.1.D.THEORIE SUR L'EDUCATION DES ENFANTS ET NOTIONS DE
L'ENVIRONNEMENT
-l'éducations des enfants
L'éducation se conçoit comme la formation de
l'individu sur le plan physique, moral et intellectuel afin qu'il
s'intègre harmonieusement au sein de la famille et de la
société. Cette tâche ardue commence au sein de la famille
qui constitue la cellule de base en matière d'éducation et
s'achemine dans les institutions scolaires. Ainsi les parents se doivent une
obligeance avec efficacité d'éduquer leurs enfants par le
dialogue des conseils , le respect et par un comportement sans faille pour que
ces enfants soient dotés du savoir-faire et ,du savoir-être.
Comme la famille est le berceau de l'éducation de
l'enfant, ses premiers responsables (parents) doivent avoir une
éducation psychologique qu'ils inculquera à l'enfant, car
l'enfant qui grandi cherche aussi davantage à mettre en oeuvre toutes
les orientations données par ses premiers éducateurs,
l'école vient en second lieu, le constat fait en milieu scolaire laisse
connaitre que la conduite répétée dont fait preuve les
élèves dés leur éducation de base (famille), la
question est de savoir en premier de connaitre à découvrir qu'est
ce qui en est à l'origine. Ainsi la suite des enseignants des
élèves réagissent que « l'apprentissage se fait
13
par imitation » ce qui nous laisse en premier lieu
d'accuser à la famille comme le premier éducateur de l'enfant.
Puisque l'enfant assiste tout ce que font ses parents (éducateurs), le
psychologue américain John B.DEWEY(1899) dit que le comportement de
l'enfant lui appelle à le matérialiser en vue de prouver son
adaptation. C'est ainsi que l'auteur nous plonge dans son oeuvre «
Learning by doing » ou apprendre en agissant, que plus l'enfant apprend,
plus il cherchera aussi à appliquer, C'est ce qui appelle l'enfant
directement à construire son comportement ou le « behaviorisme
» de J.WATSON (1992) qui est un courant de pensée selon lequel les
conduites observables découlent nécessairement d'un ou plusieurs
facteurs eux-mêmes observables ; la théorie de l'éducation
des enfants nous pousse directement à aborder l'apprentissage humain
à partir de son système de stimulus et réponse
élaborée pour les animaux et propose que le lien entre les
stimulus-réponse se renforce selon la fréquence des
répétitions.
L'écrivain anglais thomas HOBBES (1679) disait que
« l'homme est un loup contre un autre homme », cette pensée se
confirme au regard des multiples actes de violences enregistrées au sein
de la société ; ce constat est aussi fait lorsque nous faisons un
tour d'horizon dans les familles que dans des milieux scolaires.
D'après Lyne CHAMPOUX (1992), la présence ou
l'absence d'encadrement d'un enfant dans une famille ou dans une classe ou
encore du ton de la voix utilisée pour un parent ou un enseignant pour
se faire entendre constitue les antécédents du comportement d'un
enfant . Ainsi, personnellement nous pensons que le comportement violent en
famille et en milieux scolaires est la conséquence de l'éducation
familiale ; c'est ce qui nous amène à croire une qu'une
éducation familiale loupée à l'enfant compromet
directement tout son devenir.
C'est ainsi que la question vitale est de savoir qu'est-ce que
l'éducation ? le psychiatre LADISLAS KISS(2016) il souligne que les
tendances de fusionnelle et les attitudes de copinage ne sont pas structurante
pour l'enfant qui doit dès le plus jeune âge , comprendre les
limites à ne pas transgresser dans l'ordre trans-generationnel et dans
sa capacité à gérer une certaine frustration à
savoir attendre pour en faire un futur adulte autonome qui ne sera pas
piégé ni par la dictature de la dépendance ni celle de
l'indépendance excessive. Ces deux positions ne peuvent contribuer
à soutenir l'acte de civilisation qui se doit de promulguer le plus
possible respect de soi et des autres autour des règles de vie
partagées.il y'a un temps pour
protéger et un temps pour éduquer ; les deux étant
intimement intriqués (mêlés), une éducation sans
souffrance n'est pas possible. Mais dans ce volet le psychiatre évoque
une rééducation des parents en disant que tous les
problèmes de nos jours est la capacité de certains parents
à reconnaitre qu'éduquer n'est aucunement un long fleuve
tranquille. En tant que thérapeute l'éducation est porté
sur deux volets dont :
? l'un porté sur l'enfant à problème
? l'autre se focalise à « rééduquer
» les parents
Sachons faire le plus correctement le plus beau et difficile
métier du monde ; celui d'être parent responsable. Freud Sigmund
avait bien dit qu'il y a au monde trois métiers impossible dont :
psychanalyser, gouverner et éduquer ; dans le sens qu'il n'y a pas de
recette prêtes à l'emploi.
14
A. Caroline BOQUILON (2008) dit qu'à la suite de la
pédagogie noire, a pu constater l'essor de l'éducation nouvelle.
Montaigne disait : « l'enfant n'est pas un vase qu'on remplit mais un feu
qu'on allume ». Les théories de Rousseau influencèrent ce
courant de pensée et furent mise en application par Pestalozzi, suivi
par de nombreux pédagogues et humanistes, tels que Célestin
Freinet, Ovide Decroly, Maria Montessori, entres autres, la liste étant
très longue et non exhaustive. L'éducation nouvelle est un
courant pédagogique estimant que l'individu est acteur à part
entière de sa propre formation. L'apprentissage se base sur les centres
d'intérêts de l'enfant, ce qui le stimule dans son
évolution scolaire. L'éducation nouvelle tente également
de susciter son esprit d'exploration et de coopération. Ces principes
sont la base des méthodes actives utilisées par ce courant
pédagogique. L'éducation est globale, les domaines
éducatifs sont égaux dans leur importance lors de
l'apprentissage, que ce soit du domaine intellectuel, artistique, physique,
manuel ou social. Certaines pratiques de l'éducation nouvelle ont
néanmoins été généralisées, en
particulier celles visant à un apprentissage à partir du
réel. Classes vertes, travaux manuels comme éducation artistique
sont maintenant monnaie courante, surtout dans l'enseignement primaire.
De 1930 à 1950, l'école et la famille
représentent deux sphères éducatives cloisonnées et
indépendantes. A la famille revient l'éducation et la
transmission des valeurs, et l'école oeuvre à l'instruction et la
transmission du savoir. A partir des années 50, leurs missions
respectives s'élargissent mais les deux pôles éducatifs
restent relativement éloignés l'un de l'autre. Les parents ont un
rôle de soutien et de contrôle du travail, des résultats ;
ils signent les bulletins et contribuent à l'éducation scolaire.
C'est le début d'un partenariat école/famille. Mais il faudra
attendre les années 1970-1980 avant que les parents franchissent les
portes de l'école, que de vrais échanges aient lieu et que chacun
devienne acteur complémentaire dans l'éducation tant à
l'école qu'à la maison.
Nous pourrions envisager cela comme une côté
positif autant pour les enseignants, pour les élèves que pour les
parents. En effet, ceci peut permettre une meilleure corrélation entre
le savoir transmis en famille et celui appris à l'école. Mais
nous pouvons également constater que ces relations ne se font pas
toujours dans une logique de simplicité et d'accompagnement de l'enfant.
Certains parents sont susceptibles d'intervenir inconsciemment de
manière nocive autant pour l'enfant que pour l'enseignant. Leur but
premier est de protéger leur enfant contre toute forme de
discrimination, mais ceci interpelle le fait que leur enfant fait partie d'une
autre communauté que la leur, l'école. L'institution doit
travailler selon certaines règles, certains principes permettant que
chaque enfant ait droit à une place, au respect, mais également
établissant que celui-ci se doit de respecter les autres et le
fonctionnement de l'école.
Ces règles, nécessaires à la vie en
collectivité, peuvent parfois être dérangeantes ou/et
contraignantes pour certaines personnes. Ils se sentent en effet
lésé, contraint, parfois même écrasé par ces
règles. L'enfant rentre de l'école avec une sanction, un mot dans
son journal de classe, et déclare à ses parents qu'il n'est pas
responsable, que c'est le professeur qui exagère ou que ce n'est pas
juste par exemple. Pour de nombreux parents, la confiance en son enfant est
devenue quelque chose de très central, et ne dit-on pas : « la
vérité sort de la bouche des enfants ». Ce qui les conduit
à agir dans l'intérêt de leur enfant : du moins de leur
point de vue
15
personnel. Les parents, ayant le sentiment que leur enfant
n'est pas épanoui à l'école, ou qu'il est brimé par
un instituteur, interviennent en allant voir l'instituteur ou la direction.
Les conséquences de l'exploitation des enfants
Plan International (2019) croit que le travail des enfants est
un des principaux obstacles à leur éducation. Des enfants sont
employés comme domestiques ou dans des mines, enfants soldats, ouvriers
agricoles, trieurs de déchets, vendeurs des produits de premières
nécessités, victimes de prostitution etc.
Une journée mondiale contre le travail des enfants (le
20 novembre) lors de l'adoption de la convention internationale relatives aux
droits de l'enfant est établie afin de réfléchir sur les
causes et les conséquences de ce fléau, et les actions qu'on peut
mettre en place pour l'éradiquer.
Selon l'Organisation Internationale du Travail, 152 millions
d'enfants travaillent dans le monde. Plus de la moitié d'entre eux
seraient victimes des pires formes de travail (esclavage, utilisation dans les
conflits armés, prostitution, tri des déchets, trafic de
stupéfiants, travail dans les mines...).
L'Afrique Sub- saharienne est la région du monde la
plus touchée : 1 enfant sur 5 en Afrique est astreint au travail des
enfants. Cependant, ce fléau est dans tous les pays, la
prévalence de travail des enfants se situe entre 3 % et 7 % à
travers le monde. Pourtant, la Convention Internationale relative aux Droits de
l'Enfant de 1989, ratifiée par 192 pays, oblige ces États
à protéger les enfants contre toute forme de travail. Et bien que
cette problématique ait diminué au niveau mondial, le travail
infantile demeure le principal obstacle à l'éducation des
enfants.
Les facteurs du travail des enfants sont multiples :
La pauvreté : oblige les parents à
envoyer leurs enfants travaillés pour subvenir aux besoins de toute la
famille.
L'absence de certificat de naissance des enfants :
qui ne peuvent ainsi prouver leur identité et leur âge face
à une situation d'exploitation illégale.
L'accès difficile à la scolarité et
le système éducatif défaillant : frais de
scolarité, violences à l'école ou sur le chemin de
l'école, éloignement géographique,... sont autant
d'obstacles à l'éducation et de facteurs aggravants au travail
des enfants.
Le faible niveau d'éducation et d'information des
parents : qui ne connaissent pas l'impact négatif du travail sur
leur enfant mais aussi la législation sur le travail infantile en
vigueur et l'impact positif de l'éducation.
L'intérêt des employeurs : les enfants
sont une main d'oeuvre « bon marché ». Ils peuvent
également répondre à des exigences spécifiques pour
effectuer certaines tâches (mines, tissage de tapis, etc.).
16
Les crises humanitaires liées à une
catastrophe naturelle ou un conflit, qui exacerbent la
vulnérabilité des enfants et la transgression des
législations en vigueur.
Les répercussions du travail sur un enfant, et en
particulier des filles, sont graves et impactent plusieurs domaines :
Education : les enfants travailleurs ne peuvent pas
suivre une scolarité normale. Déscolarisés, ils sont
privés de leur liberté de choisir leur avenir.
Violences : maltraitances, violences physiques et
morales, agression voire exploitation sexuelle, les enfants sont
vulnérables et sont exposés à de multiples formes de
violences sur leur lieu de travail.
Santé : 73 millions d'enfants sont soumis
à des travaux dangereux. Les conditions y sont néfastes pour leur
santé : ils peuvent aussi se blesser avec des outils inadaptés
à leur âge, subir les conséquences de la manipulation de
substances toxiques, porter des charges lourdes qui nuisent à leur
développement physique... De plus, les violences sexuelles dont ils
peuvent être victimes sont sources de grossesses précoces et de
contraction de maladies sexuellement transmissibles comme le VIH/ Sida.
Développement : le travail des enfants forme
une barrière contre le développement économique et social
de leurs communautés et de leur pays tout entier.
-théorie sur la protection de l'environnement
Comme jadis expliqué dans les définitions des
concepts du sujet ; la protection de l'environnement est toutes les mesures
mise en place pour aider à protéger la zone de vie des personnes,
des animaux et des plantes.
L'homme se croyait maître de la nature, et il l'est,
actuellement on se rend compte de plus en plus que l'homme a besoin de la
nature pour vivre. La nature n'est pas éternelle, elle est
épuisable. L'ONU rappelle dans son rapport de GEO-4 que la
dégradation de l'environnement compromet le développement et
menace les progrès futurs en matière de développement et
menace également tous les aspects du bien-être humain. Il a
été démontré que la dégradation de
l'environnement est liée à des problèmes de santé
humaine , comprenant certains types de cancers de maladies de transmissions
vectorielle, de plus en plus de zoonoses, des carences nutritionnelle et des
affectations respiratoires.
En effet, le lien entre la population et la pollution est
évident : les impacts humains sont proportionnels au nombre d'habitants
d'une région. Il en est de même pour le nombre d'habitants sur la
terre. Mais la démographie n'est pas le seul facteur qui intervient dans
cette équation. L'expansion démographique implique plus
d'individus à nourrir et donc plus d'espaces à cultiver ; ce fait
implique forcement une grande exploitation des ressources naturelles physiques
( eau, sol, etc.) ou des ressources vivantes ( poissons marins, têtes
bovines, ovines etc.)
La protection de l'environnement consiste à prendre des
mesures pour limiter ou supprimer l'impact négatif des activités
de l'homme sur son sol. Nous devons rappeler que l'homme est le premier
destructeur de son environnement pourtant c'est dans cette zone où il
est appelé à
17
vivre.
Au-delà de la simple conservation de la nature, il
s'agit de comprendre le fonctionnement systémique et
éventuellement planétaire de l'environnement ; d'identifier les
actions humaines qui l'endommagent au point de porter préjudice aux
générations actuelles ou futures (définition du
développement durable), et de mettre en place les actions de
corrections. Cette action est donc à la fois scientifique , car elle
nécessite de développer nos connaissances pour le moment
limités dans ce domaine ; citoyen, puisque les décisions à
prendre ont un coût pour les générations actuelles et un
impact pour les générations futures ; politique , car les
décisions à prendre sont forcément collectives et parfois
planétaires.
La connaissance scientifique du fonctionnement global de la
planète est très récente ; ce n'est que vers la fin du
XIXe siècle que les théories nécessaires ont pu se
constituer. Il a fallu presque un siècle de plus pour découvrir
que les activités humaines avaient un impact non seulement significatif
sur cet environnement, mais qu'il risquait d'être définitif. En
1972, la
création du programme des nations-unies pour
l'environnement et d'instances
gouvernementales correspondantes dans les
pays développés marque le point de départ de la
volonté d'agir sur un plan collectif.
L'origine du concept protection de la nature et des
espèces nécessaires à l'homme a été une
préoccupation des sociétés néolithiques, cependant
la phrase « nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres ;
nous l'empruntons à nos enfants » qui a été
attribuée à ANTOINE DE SAINT-EXUPERY ( 1939 ) cette citation
semble être une locution qui montrerait que la préoccupation
écologique a pu précéder la révolution
néolithique. A la fin du XIXe siècle, la science de
l'environnement est à peine née.
La formalisation du concept développement durable entre
en tête des scientifiques ; c'est depuis les années 1980 et
surtout depuis le sommet de la terre de rio de Janeiro en 1992 que les
dirigeants mondiaux ont été amenés à
redéfinir la notion de développement pour prendre en compte non
seulement les besoins des générations présentes , mais
aussi des générations futures selon le RAPPORT BRUNDTLAND (1987),
le développement préconise d'agir globalement et s'articule
autour de trois piliers que sont « l'économie, social (humain), et
l' « environnement » ; pour d'ample informations sur les piliers du
développement durable on peut décrire que :
À Le pilier Économique: l'économie est un
pilier qui occupe une place prééminente dans notre
société de consommation. Le développement durable implique
la modification des modes de production et de consommation en introduisant des
actions pour que la croissance économique ne se fasse pas au
détriment de l'environnement et du social.
À Le pilier Social: ou encore le pilier humain. Le
développement durable englobe la lutte contre l'exclusion sociale,
l'accès généralisé aux biens et aux services, les
conditions de travail, l'amélioration de la formation des
salariés et leur diversité, le développement du commerce
équitable et local.
À Le pilier Environnemental: il s'agit du pilier le
plus connu. Le développement durable est souvent réduit à
tort à cette seule dimension environnementale. Il est vrai que dans les
pays industrialisés, l'environnement est l'une des principales
préoccupations en la matière. Nous
18
consommons trop et nous produisons trop de déchets. Il
s'agit de rejeter les actes nuisibles à notre planète pour que
notre écosystème, la biodiversité, la faune et la flore
puissent être préservées.
C'est ainsi que le développement durable a donné
comme lieu à des plans d'actions comme « L'AGENDA 21 (1992) et les
objectifs de développement durable ODD (2012) voire la COP 21 en 2015
Le sommet de la terre à rio de Janeiro selon RAINER
(2007) explique que c'est en 1992 qu'a marqué la prise de conscience
internationale du risque de changement climatique. Les pays
industrialisés qui sont responsables des émissions de gaz
à effet de serre y sont participent, y avaient pris l'engagement de
stabiliser leurs émissions. C'est le protocole de Kyoto au japon qui
traduit cet engagement, issu de la convention cadre des nations unies sur le
changement climatique. Il a été adopté en 1997 et
entrée en vigueur en 2005 ; ces pays qui ont pris l'engagement de la
réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES),
ont la possibilité de recourir à des mécanismes de
flexibilité du protocole de Kyoto
L'arrivé du concept développement durable
suscite des pays membres des nations-unies à mettre en place des codes,
des décrets, des traités, des conventions portant protection de
l'environnement en vue de diminuer la hausse de la température qui
développe le réchauffement climatique. La république
démocratique est pays membres des nations-unies et ayant
déjà établi, le code foncier, le code minier, le
règlement minier, le code forestier etc.
Section 1.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
Etant une lecture des ouvrages des chercheurs
précédents, l'état de la question permet de
pénétrer les pensées des auteurs, d'apprécier les
difficultés qu'ils ont rencontrés et les moyens qu'ils ont
utilisés pour les surmonter. Ceci permet de saisir l'originalité
de leurs contributions et les lacunes qu'une autre recherche devra combler
(BALANGER BELLY G ,2006).
1. Emmanuel SIPILAKAHOZI, (2004) La fabrication artisanale de
briques et conditions socio-économiques des briquetiers à
Lubumbashi, il a voulu répondre à ces trois questions de sa
recherche dont :
-Le revenu perçu lors de la fabrication artisanale de
briques satisfait-t-il les briquetiers?
-Est-ce que ce revenu leurs permet de satisfaire leurs besoins
de première nécessité (tels que le manger au quotidien et
le logement)?
-Est-ce que les briquetiers sont satisfaits de leur métier
de fabriquant de briques
Apres vérification de l'interprétation de ses
résultats, l'auteur montre que les briquetiers expriment une
insatisfaction du salaire reçu lors de la fabrication artisanale des
briques, quant à la satisfaction de leur métier des briques,
l'auteur montre qu'il y'a enregistrement d'un taux d'insatisfaction de la part
des travailleurs, il termine en disant que le bas niveau perçu a pour
incidence la non satisfaction du métier et qui a comme impact
négatif des conditions socio-économiques déplorable.
19
2. OIT, UNICEF, BIT 2006 à travers leur rapport,
renseignent que des millions d'enfants sont astreints à un travail qui
les empêche de s'instruire et de s'épanouir et qui compromet ainsi
leur existence future. Beaucoup d'entre eux sont assujettis aux pires formes
d'exploitation. Parfois ils en meurent. Souvent ils sont marqués
à vie, physiquement ou psychologiquement. Ce phénomène,
outre qu'il représente une atteinte intolérable aux droits de
l'enfant, perpétue la pauvreté, nuit à la croissance
économique, barre la route à un développement
équitable. L'abolition effective du travail des enfants est un des
progrès indispensables pour que soit atteint l'objectif de
l'Organisation internationale du Travail, à savoir que chaque, homme ou
femme, puisse accéder à un travail décent dénonce
(bureau international du travail. Ainsi l'Afrique compte le pourcentage le plus
fort des enfants selon le rapport de l'OIT de 2006 , l'Afrique subsaharienne ,
région ou les taux d'incidence de travail des enfants est le plus
élevé au monde et connait un pourcentage d'enfants occupés
d'environ 26%. dans cette région le nombre d'enfants au travail est
estimé en 2004 à 49 millions enregistrant une augmentation de
2.7% par rapport à 2000, ceci s'explique aussi par un taux de croissance
démographique extrêmement élevé par une
pauvreté chronique qui ne cesse d'augmenter et par la croissance du
nombre d'enfants orphelins suite à la pandémie du VIH/SIDA , ces
différentes causes poussent les enfants sur le marché du travail.
Le travail des enfants en bref 2006 publié par UNICEF cherche à
trouver des chiffres statistiques sur les enfants qui travaillent dans le monde
et savoir les causes poussant ces enfants dans des pires formes d'exploitation
dont ils sont devenu victimes. Et répond ainsi : qu'au regard du niveau
mondial, les estimations pour 2004 des enfants qui travaillent montrent que 317
millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans étaient
économiquement actifs dont 218 millions sont astreints à un
travail à abolir. Parmi ces derniers 126 millions d'enfants exercent une
activité économique considérée comme pire forme de
travail pour enfants.
Cependant les causes ont trois sortes selon cette revue dont ;
a) Les causes immédiates sont les plus visibles et les
plus évidentes, ont une incidence directe sur l'enfant et sur la famille
ce qui est la pauvreté et les évènements qui
modifient l'équilibre financier de la famille sont l'une de ces
causes.
b) Les causes sous-jacentes sont les valeurs et les
situations qui peuvent prédisposer une famille à accepter
voire à encourager que les enfants travaillent et
c) Les causes structurelles interviennent au niveau de
l'économie et de la société dans leur ensemble en
agissant sur le milieu dans lequel le travail des enfants peut prospérer
ou au contraire être découragé. Un produit intérieur
brut faible fait partie de ces causes. Le B.I.T ou Bureau international du
travail : dans cette revue présente la
Déclaration relative aux Principes et Droits fondamentaux au Travail
se pose la question dans le même ordre d'idée en se demandant
: Pourquoi le travail des enfants existe-t-il? Quelles sont les causes du
travail des enfants? La revue répond que Le travail des enfants est
à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté. La
pauvreté des ménages incite les enfants à entrer sur le
marché du travail pour gagner de l'argent afin d'arrondir le revenu
familial ou même tout simplement pour survivre,
L'inégalité, l'absence d'éducation, la forte
dépendance de l'économie vis à vis de l'agriculture, la
lente transition démographique, le consumérisme, ainsi que les
traditions et
5. KASONGO WA KASONGO (2016) dans son travail des enfants dans
le secteur artisanal minier, cas de la ville de Lubumbashi, dénonce
l'exploitation économique, les mauvaises
20
les attentes culturelles sont autant de facteurs entrant en
ligne de compte dans l'apparition du travail des enfants.
3. CNONGD (2015) ou conseil national des organisations non
gouvernementales de développement ; l'exploitation minière non
contrôlée sur l'agriculture congolaise juin 2015 : recherche les
conséquences qui ressortent de la destruction de l'environnement dans
l'exploitation des minerais à Rubaya et tente de répondre ainsi
de par sa recherche : la dégradation des sols, les érosions,
diminution de la production agricole familiale, pollution des eaux, destruction
de l'écosystème marin, glissement de terrain, prix
élevés d'autres produits de première
nécessité, la Recrudescence des maladies de la ville :
criminalité, prostitution, etc. : il est constaté une
militarisation des zones minières créant une
insécurité croissante ;Destruction des champs par les creuseurs
artisanaux dans le cas où il y a découverte des minerais dans le
secteur ; La surpopulation de carrières minières est à la
base de la prostitution même des mineurs, de la propagation des IST et
VIH/SIDA, des mariages forcés, des grossesses indésirables, de la
déperdition scolaire, la destruction du tissu familial, etc.
4. LE GROUPE ONE ASBL/LUBUMBASHI (2006), dans son rapport
d'activités intitulé « lutte contre le travail des enfants
dans les mines artisanales d'hétérogénéité
au sud du Katanga (bassins de Kalukuluku et de la Ruashi) a abordé la
problématique du travail des enfants dans les carrières. Il a
dénoncé les abus d'exploitation dont ils sont l'objet et a
proposé le processus d'évacuation de ces derniers dans les mines.
Il a donné son plan de réalisation qui passe par les recherches
en matière de travail infantile minier au Katanga, la prévention
du travail infantile minier, la réinsertion durable d'enfants creuseurs
artisanaux, la sensibilisation et la responsabilisation d'opérateurs
économiques.
Ce rapport s'articule aux enjeux du projet qui consiste en
:
· L'information et la sensibilisation communautaire,
· La formation et l'éducation ;
· La reconversion du secteur minier artisanal ;
· L'encadrement et la formalisation du secteur minier
artisanal ;
· L'exploitation des ressources naturelles et la bonne
gouvernance économique ;
· La responsabilité sociale et environnementale des
entreprises. Enfin, le groupe one a mis en place des stratégies
consistant à : -Prévenir le travail des enfants dans les mines
par des interventions qui concourent à maintenir tout enfant de moins de
18 ans hors de sites miniers ;
-Retirer et réinsérer 500 enfants creuseurs du
travail dans les mines : le projet vise à retirer ces enfants des mines
et à leur offrir une alternative viable et durable au travail dans la
mine.
-Impliquer socialement les opérateurs
économiques ; le projet développe une triple stratégie
afin d'accroître l'implication des opérateurs économiques
tout au long de la filière d'exploitation, de transformation et de
commercialisation de cuivre et de cobalt.
21
conditions de travail dont sont victimes ces enfants qui sont
pour la plupart des enfants des ex ou travailleurs « dopés »
et ou « partants volontaires Gécamines ».
Au centre de ses préoccupations, il considère la
pauvreté des parents engendrée par la suppression du travail et
de la précarisation de la vie, à la suite de salaire de
misère et payé irrégulièrement. Aussi nous
inscrivant dans cette perspective du plaidoyer à la faveur de la
protection des enfants et des exploitants miniers artisanaux, car contraints de
travailler dans des conditions inhumaines sans aucun encadrement
étatique réel ; parfois laissé à la merci des
opérateurs miniers qui profitent du dysfonctionnement dont cette
activité semble incarner, ce mémoire se voudrait d'être une
analyse critique de la pratique de cette activité. Cet auteur introduit
la dimension « inefficacité d'encadrement technique et ignorance
des textes juridiques » parmi lesquels abordent de l'exploitation
minière artisanale. De ce travail l'auteur essaye de comprendre les
causes pour finalement tenter de proposer ses modestes contributions, voies et
moyens en vue de juguler cette situation pour que les artisanaux et les
communautés locales de cette province et du district de Kolwezi.
6. HAMULI KABARHUZA B. (2017) dans ses propos pessimistes qui
au sujet de l'exploitation minière, aborde le rôle de l'artisanat
minier dans les activités illégales, la sécurité et
le conflit en RDC. Dans cet article HAMULI fustige les pratiques
illégales dans le secteur artisanal malgré la promulgation en
juin 2002 du code minier et l'adoption du règlement minier en mars
2003.Il constate paradoxalement qu'on consacre l'exploitation artisanale sans
que sur terrain qu'on ne détermine les zones y afférentes. En
effet, il dénonce la violation des droits humains avec la pratique du
travail des enfants dans les zones d'exploitation minière artisanale,
comme une main d'oeuvre bon marché, les infligeant à
écarter l'éducation comme leur second parent, l'octroi à
l'enfant de toucher l'argent présente des troubles psychosociales, se
voyant capable de vivre hors de la maison pour la merci des maisons de
tolérances. Il conclut en disant que l'absence de la vulgarisation du
code minier et du règlement minier engendre des conséquences
graves et occasionna l'exploitation excessive de l'enfant.
7. KUMWIMBA J.(2009), dans sa problématique de
l'exploitation minière artisanale dans la province du Katanga(district
de Kolwezi, son but étant de savoir ce qui détermine la
présence des enfants dans les carrières et les
conséquences qui en découlent, il veut savoir aussi sur les
structures chargées de l'encadrement des artisans s'ils sont à la
hauteur.de son analyse en usant la
méthode dialectique, il ressort que le travail des enfants dans les
carrières s'explique par la "misère" provoquée par le
chômage et "l'impaiement" qui frappe la ville obligeant les enfants
à travailler pour subvenir également aux besoins de la famille
incapable de s'auto-suffire uniquement par le travail du père avec comme
recrudescence de la déperdition scolaire , les maladies , les accidents
et la toxicomanie ; il ajoute que la méconnaissance du code et des
règlements miniers chez les exploitants témoigne l'absence de
l'État dans la vulgarisation des textes juridique règlementant le
secteur minier. quant au SAESSCAM, bureau de Kolwezi n'est pas à la
hauteur de ses responsabilités qui consistent à encadrer
techniquement les creuseurs ; c service est caractérisé par un
amateurisme sur le plan professionnel car il ne dispose pas d'encadreur
techniquement
competents.il passe pour un service
de perception. L'auteur propose pour les exploitants miniers :
22
- l'encadrement des exploitants artisanaux dans les sites des
sociétés minières au travers d'un entrepreneur-
négociant sur le modelé du contrat de sous-traitance.
- instaurer un dialogue permanent entre le pouvoir public et
les représentants des associations et coopératives des
exploitants miniers artisanaux.
- veiller au respect des procédures techniques en
matière d'exploitation des mines artisanales ;
- créer un organe de coordination du secteur des mines
artisanales ;
- renforcer les conditions de production, de protection
(sécurité) et de santé pour le transformer en petite
mine
Pour les enfants il propose
-de renforcer les capacités institutionnelles du
SAESSCAM, des associations ainsi que des coopératives des exploitants
miniers artisanaux en matière de lutte contre le travail des enfants
;
-mettre en place des mécanismes de collaboration avec
des organismes tant nationaux qu'internationaux pour l'éradication du
travail des enfants dans les mines.
-prévenir le travail des enfants dans des mines par la
sensibilisation des enfants, des familles et des communautés
- retirer des mines tous les enfants de moins de 18 ans
Pour les textes légaux et réglementaires :
-vulgariser le code minier et ses dispositions d'applications
(règlement minier)
-organiser périodiquement de sessions de formation des
artisanaux sur le respect du code de bonne conduite de l'exploitant
artisanal
-appliquer rigoureusement les dispositions d'enregistrement des
creuseurs et des négociants. -imposer l'achat des cartes de creuseurs et
des négociants avant toute activité.
8. NGALYA BENGE (2015) dans son travail de deuxième
cycle portant sur l'impact socio-économique de la commercialisation du
charbon de bois sur les ménages vendeurs aux marches portuaires de
Kisangani s'est posé des questions d'hypothèses comme : est-ce
que les commerçants Connaissent-ils les conséquences du
charbonnage sur l'environnement ; cette Connaissance peut-il les influencer
à abandonner cette activité ? Et puis suit l'autre question,
Pourquoi ces ménages ont- ils choisi cette activité commerciale ?
et sa conclusion lui amène à répondre que la
commercialisation du charbon de bois est probablement rentable pour ceux qui
s'approvisionnent un peu plus loin de Kisangani, attire donc la plupart des
ménages en l'absence d'une alternative sérieuse
génératrice de revenu et La connaissance des conséquences
du charbonnage sur l'environnement dépend du niveau d'études. Sa
mise en évidence pousserait les plus instruits à abandonner cette
activité. Cependant les résultats des enquêtes lui ont
permis de tirer les conclusions suivantes : Le commerce du charbon de bois est
plus exercé par les hommes suite à beaucoup de contraintes qui
l'entourent et auxquelles les femmes font difficilement face.
Cette activité est rentable, mais sa rentabilité
n'est pas étroitement corrélée à la distance du
site d'approvisionnement. Elle dépend de plusieurs facteurs dont est
liée la commercialisation du charbon de bois. L'imitation des proches
parents ou amis suite au chômage pousse cette catégorie à
exercer ce métier. Ces résultats ne confirment pas sa
deuxième hypothèse.
Ces vendeurs ont une bonne connaissance des
conséquences du charbonnage sur la forêt, mais Celle-ci n'est pas
corrélée à leur niveau d'étude et ne les influence
pas à abandonner cette
23
activité. Sa troisième hypothèse n'est
pas aussi confirmée.
9 .KUATE (2010) précise le rôle de la famille
dans la socialisation de l'enfant « dans une famille, il devrait
régner la paix, la confiance, des saines activités » selon
lui les enfants en bénéficient largement car les avantages et les
aises des ceux qu'on aime se transposent tout naturellement dans les relations
extérieures » il apparait dès lors que la famille est le
moteur de l'éducation d'un enfant , l'instance de socialisation la plus
déterminante. Il convient pour la famille aujourd'hui de manifester son
caractère affectif, considérer l'approche genre , d'utiliser des
procédés qui permettent à l'enfant de s'adapter rapidement
à son milieu parce qu'une famille qui pratique le bon exemple
améliore qualitativement la formation d'un enfant.
10.MACAIRE (1993) prescrit que c'est au père et surtout
à la mère d'initier l'enfant à la prière, de lui
enseigner des bonnes manières et les premières notions de
politesse, de les corriger de ses caprices enfantins , de le surveiller pour le
maintenir dans le droit chemin et l'exciter au bien ; guide ainsi la famille
dans son rôle d'encadreur en lui donnant les qualités à
développer chez l'enfant..
10. Artagnan DONZO (2016), au terme de son travail il est
sans doute pour lui de confirmer que l'environnement a été
considérée longtemps comme une constance et qui pose aujourd'hui
de multiples problèmes sans précédents. Les questions de
l'environnement ne laissent aucun secteur de la vie indiffèrent.
L'auteur essai d'examiner de façon générale les
problèmes de l'environnement et qui lui parait clair qu'avoir un oeil
sur l'environnement conditionne la vi non seulement de la
génération présente mais aussi des comportements que nous
affichons conditionnent notre avenir et celui de nos progénitures.
11. Cyprien DAGNICOUR (2018) dans son étude sur la
protection de l'environnement en période de conflit armé a
effectivement cherché à démontrer que la
complémentarité entre le jus in bello et le droit
international de l'environnement était l'une des voies essentielle
à la consolidation de la protection de l'environnement en période
de conflit armé. Les questions de la responsabilité et de la
réparation des atteintes à l'environnement, non encore
traitées par la commission du droit international (CDI), seront
également très attendues. Il est à espérer qu'elle
appréhende ces problématiques sous l'angle du
développement progressif du droit, tant les mécanismes de
responsabilité sont insuffisants à l'heure actuelle. Un projet de
principe réaffirmant la réparation des dommages
écologiques purs et les modalités de cette réparation
serait un pas en avant. De même, la CDI pourrait réfléchir
et prendre position sur les développements récents relatifs
à la notion de « responsabilité internationale pénale
des personnes morales » en période de conflit armé. Le
Groupe de travail ne s'est également pas trompé en soulignant le
silence inquiétant entourant la protection de l'environnement en temps
de conflit armé non international. A titre de rappel, le droit
international humanitaire s'appliquant aux conflits armés non
internationaux n'envisage nullement une protection directe de l'environnement.
Or, ces conflits ne sont pas moins dévastateurs pour les
écosystèmes et sont aujourd'hui bien plus nombreux.
12. justice MUKEBA (2011) la protection légale et
sociale des enfants en républiques démocratique du Congo, «
Cas des enfants vivant avec le VIHSIDA et des personnes affectées »
et de la loi N°09-001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant et
la loi N°08/011 du 14 juillet 2008, son travail essai de rappeler
certaines expressions utilisées dans le cadre de la loi de protection de
l'enfance (P.E) Et de la justice pour mineur, en traçant leur
24
évolution et en critiquant leur contenu. A titre
d'exemple, l'opposition entre les concepts de «délinquance» et
«situation problèmes» des enfants devient de plus en plus
floue entrainant à la modification dans le sens de judiciaire et aussi
des mesures de protection à prendre à l'égard des mineurs
concernés. Ce qui explique la tendance d'aujourd'hui d'accorder à
l'enfant délinquant (adulte en devenir) un espace de la parole comme
sujet des droits, l'enfant a des droits certes, mais aussi des devoirs envers
autrui ,la communauté et lui-même aussi faudra-t-il aimer cet
être vulnérable pour qu'il arrive à faire face à des
situations (problèmes) qu'il rencontre dans son milieu de vie, le
responsabiliser progressivement à l'égard des actes de
délinquance qu'il pose et l'amener aussi à une vie adulte et
autonome sur le plan économique, familial et socioculturel. Bref, faire
de l'enfant un citoyen de participer au renouveau des institutions de son pays
et du monde. Aussi; les expressions protection ou assistance cèdent
elles la place à d'autres dynamique et valorisante du sujet dans ce
qu'il a de personnel et social. C'est le cas des termes tels que «
accompagnement et aide» que nous nous préférons.
13. LA MONUSCO (2018) dans sa section protection de l'enfance
explique comment elle intervient dans sa mission dont se concentrer en
particulier mais non exclusivement sur les enfants directement touchés
par le conflits( cela inclut les enfants dans les groupes armés, les
enfants qui ont subi les mauvais traitement infligés par les parties au
conflits), cela signifie également se concentrer sur les questions plus
larges de protection des enfants à aborder les processus de transition
tels que le renforcement des mécanismes de prévention et de
soutien et de lutte contre l'impunité., dans cette section elle
travaille avec la composante de la mission afin d'identifier les enfants qui
ont besoin d'un soutien de la MONUSCO et coordonne avec les partenaires de la
protection de l'enfance tels que l'UNICEF, les autorités et les
partenaires opérationnels tels que les ONG qui prennent soin des besoins
de protection des enfants ; avec ça, cette section veille à ce
que les enfants ayant des besoins de protection , soient orientés vers
ces programmes.
14. planète VIABLE (2012) dans sa publication «
dégradation de l'environnement et l'effondrement des
société » explique que La détérioration de
l'environnement peut être la cause principale de crises majeures dans une
société, voire de son effondrement complet. Selon la revue, la
réalité crue que nous apprend l'histoire des civilisations
passées et actuelle nous apprend également que la gestion de
l'environnement a de tous temps été un problème
particulièrement complexe. Cependant, à la différence des
sociétés du passé, la crise environnementale actuelle, les
crises devrait-on dire, est mondiale. Elle n'est pas limitée
géographiquement à une seule société, mais elle
menace l'ensemble des États. La situation est également plus
complexe qu'avant du fait de la mondialisation, de l'étroite
inter-connectivité qui unit les sociétés et d'une
technologie qui impose des changements rapides et dont les impacts sont
majeurs. Ces caractéristiques représentent autant une
opportunité de régler efficacement les crises que nous
connaissons qu'un risque de complexifier et de nuire à leur
résolution. L'auteur conclu son étude en alléguant que la
réussite dépendra essentiellement de la volonté et du
courage politique des dirigeants ainsi que du niveau de conscientisation et
d'implication des individus.
15. E. NSITU MALOBA (2011) au terme de son étude qui
porte sur le rôle de la communication dans l'encadrement des jeunes
filles vivant dans la rue par l'ONG OEuvre de Reclassement et de Protection des
Enfants vivant dans la Rue » (O.R.P.E.R.), il y a lieu de rappeler les
préoccupations qui l'ont suscitée. En abordant cette
étude, la préoccupation majeure était celle de savoir
quelles étaient les fonctions de la communication dans l'encadrement des
jeunes filles vivant dans la rue par l'ONG O.R.P.E.R. il a avancé
à titre
25
d'hypothèse que dans le processus d'encadrement des
jeunes filles vivant dans la rue par l'ONG O.R.P.E.R, la communication remplit
un bon nombre des fonctions, à savoir : la transmission de
l'héritage culturel, de relation sociale, et de divertissement. En vue
de vérifier son hypothèse il a mobilisé un ensemble
d'instruments scientifiques à savoir les entretiens et la technique
documentaire. L'argumentation qui a sous-tendue la démonstration de
l'hypothèse a été déployée à travers
les trois chapitres qui constituent l'ossature de son travail. Après
avoir discuté sur les aspects théoriques de cette étude
dans le premier chapitre, il a dans le deuxième chapitre, fait une
présentation de son champ d'investigation qui est l'ONG O.R.P.E.R.
Fidèle à sa démarche monographique et par l'approche
fonctionnaliste de R. WRIGHT, il a, dans le troisième chapitre,
présenté les principaux résultats de son entretiens et
enfin analysé ces résultats en concluant que la communication
rempli un bon nombre des fonctions à savoir, la transmission de
l'héritage culturel de relation sociale et de divertissement en vue de
vérifier son hypothèse il a mobilisé un ensemble
d'instruments scientifiques à savoir les entretiens et la technique
documentaire.
Le chapitre premier de notre étude nous a permis de
présenter la définition des mots clés comme :
L'exploitation, les enfants, la fabrication des briques, l'incidence,
socio-éducatif (ve), socio-environnementale voire le travail des enfants
et la revue de la littérature empirique comprenant certains ouvrages et
quelques travaux de fin d'étude. Ces auteurs ont écrit dans le
sens de l'exploitation de l'enfant et les incidences qui ressortent des travaux
exercés par ces derniers, notamment sur l'environnement et sur leur
éducation dans le groupement Mbinga-sud en territoire de Kalehe.
Le groupement Mbinga-sud a une superficie de
369km2, il est l'un de sept groupements administratifs qui composent
la collectivité, chefferie de Buhavu en territoire de kalehe.
26
CHAPITRE DEUXIEME :
II. I PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE
II.1.a. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Cette étude a comme champs d'action le groupement
Mbinga-sud en territoire de Kalehe. Nous nous sommes fixés sur cet
endroit car nous y avons vécu et assisté aux pratiques de la
fabrication des briques par des enfants. Epris par les enfants et soucieux de
voir leur avenir meilleur, nous avons choisi ciblé directement ce
groupement de Mbinga-sud. Notre étude tient à s'étendre
sur une période allant de 2014-2019. Ceci va partir de la manière
dont les enfants continuent à être les artisans de la fabrication
des briques.
II.1.b PRÉSENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE
II.1.b.1. DÉNOMINATION
Nous avons effectué notre recherche dans le territoire
de kalehe plus singulièrement dans le groupement Mbinga-sud
II.1.b.2.DESCRIPTION BRÈVE DU TERRITOIRE DE KALEHE
Le territoire de Kalehe est l'un de 8 territoires de la
province du Sud Kivu. Sa superficie est de 5.707 km2 (soit 8% de la
province) et a une population estimée à 125.141 personnes (soit
3,6 % de la province). Il est limité au Nord par le territoire de
Masisi, au Nord-Est par la ville de Goma, à l'Est par l'île
d'Idjwi et le Rwanda, au Sud par le territoire de Kabare, à l'Ouest par
les territoires de Masisi et de Walikale. Le territoire de Kalehe comprend les
chefferies de Bahavu et de Buloho. La chefferie de Buhavu compte 7 groupements
: Buzi, Kalima, Kalonge, Mbinga Nord, Mbinga Sud, Mubugu, et Ziralo. Le
territoire de Kalehe jouit d'un climat équatorial de moyenne et haute
altitude. Le groupement de Buzi quant à lui comprend 13 localités
: Bwisha, Bulenga, Kalungu, Katembo, Kishinji, Minova, Muhanga, Muhimba,
Mulala, Murambi, Mutshibwe, LowaNumbi et Tshondo. Sa population est
estimée à 90.000 habitants. La cité de Minova pour sa part
est située au Nord du territoire de Kalehe à 160 Km de Bukavu et
à 50 km de Goma. Elle est séparée de l'île d'Idjwi
et du Rwanda à l'Est par le lac Kivu. NDUNGO VIGHERI Rapport de
consultance sur le Wilt, la situation du wilt bactérien du bananier dans
la région de minova, septembre 2008,
Notre étude se focalise plus singulièrement dans
le groupement mbinga-sud ou nous essayerons de donner assez d'informations
II.1.b.3. LE GROUPEMENT MBINGA -SUD
II.1.b. 3.a. Aspects physiques - Situation
géographique
27
Son altitude est comprise entre 1°45' et 2°10 sud,
alors que sa longitude se trouve entre 23°4'
et 29° Est. Il comprend 10 localités à
savoir : BUSHUSHU, CIBANDJA, IHOKA, IKO, MUNANIRA, KASHEKE, TCHOFI, ISHOVU,
MUHONGOZA et IBINDJA.
Il est limité :
· A l'Est par le lac Kivu ;
· A l'Ouest par le groupement d'Irhambi/katana
· Au nord par le groupement Mbinga-nord.
Ce groupement contient un certain nombre d'ilots au niveau du
lac Kivu dont : IBINDJA, IKO, IHOKA, CIME, CEYA, WAGULU.
II.1.b.3.b. relief et climat
Le relief de Mbinga-sud est très accidenté, telle
est la caractéristique des régions d'ouest de la
fosse technologique de la République Démocratique
du Congo.
Le relief est dominé par les inégalités
dont les montagnes, les collines, les plateaux, les pentes fortes, les plateaux
et les marais qui sont reversés par les ruisseaux. On peut trouver des
petites surfaces planes qui sont au bord du lac dans le bas fond de vers les
versants ouest du mont mitumba.
Il connait deux saisons principales : la saison de pluie qui
dure plus ou moins 9 mois, c'est-à-dire de septembre à mai et la
saison sèche qui dure plus ou moins 3 mois, c'est-à-dire de juin
à septembre.
Les précipitations annuelles varient de 1300 à
1680mm et la température annuelle est généralement basse
à l'ouest de la forêt tandis qu'elle est moyenne à l'Est
à cause du lac Kivu par le fait que Mbinga-sud est situé sur le
mont mitumba. Il est aussi caractérisé par une forêt dense
à l'ouest mais qui est en train de disparaître à cause de
déboisement excessif de cette savane herbeuse.
Selon le rapport annuel des coordonnées graphiques du
territoire de kalehe, la température annuelle de l'ouest
s'élève au moins à 2000mm et celle de l'Est.
· hydrographie
Les eaux du lac Kivu entourent et alimentent les
localités d'Ishovu, Ihoka, Iko, Ibindja et
Cime. Quant aux autres localités, l'approvisionnement
en eau est assuré par les savanes, ruisseaux et grandes rivières
telles que : Nyabarongo, Nyakashungula, Cibira, Kangola, Ntungulu, Ndindi,
Luzira, Sangano, Nyamuhondo, Lwanjoka, etc.
Le lac Kivu loge la partie Sud-est du groupement Minga-sud
jusqu'au nord.
· sol et végétation
Le groupement Mbinga-Sud présente deux qualités
des sols : Sol argilo-sableux : se trouvant dans la localité de Bushushu
et une partie de Munanira ;
· Le sol argileux : sur une grande partie des Ilots, sur
les collines, les montagnes et les versants des certains îlots, le sol
est généralement lessivé par l'érosion.
28
II.1.b.3.c. Aspects historiques
Les premiers occupants de la contrée MBINGA-SUD furent
des pygmées. Ce peuple vivait de la chasse, et la cueillette dans les
forêts naturelles qui couvraient cette contrée et la
pêche.
Ce peuple nomade vivait sans organisation administrative
jusqu'à la période où le Mwami de Buhavu NTALE
1er va s'imposer et instaura son autonomie dans la chefferie de
Buhavu.
C'est ainsi que celui-ci va instaurer son premier fief
à Ishovu pour aller habiter sa nouvelle acquisition territoriale de
Munanira l'une de ses 10 localités qui composent le groupement
Mbinga-sud.
Après cette conquête le Mwami NTALE
1er va confier l'autorité à son fils, le prince Jules
LUSHOMBO le lieu où résidait le Bwami pour s'installer à
Kasheke, le siège actuel du chef-lieu du groupement Mbinga-Sud.
Ainsi, depuis cette époque, il ya eu 2 chefs de
Mbinga-Sud ; il s'agit de LUSHOMBO KAMIROGOSA dans le groupement et LUSHOMBO
Jules fils, JOLI actuel chef du groupement.
Ces chefs de la principauté du groupement Mbinga-sud
sont les représentants de Mwami NTALE KAMIROGOSA dans le groupement
Mbinga-Sud l'un des groupements qui composent la chefferie de Buhavu.
Le chef de groupement a un pouvoir très respecté
par la population. Il incarne donc le pouvoir coutumier du Mwami NTALE dans son
groupement Mbinga-sud, il distribue la terre en son nom à leurs sujets
moyennant un tribut à redevance appelée KALINZI.
Le groupement Mbinga-sud comprend 10 localités
(villages) dirigées chacune par un chef de localité ou chef du
village.
II.1.b.3.d. Aspects économiques -
Agriculture
L'agriculture est une activité économique
principale dans le milieu où la majorité de la population est
rurale. Elle est la principale source de revenu du paysan de Mbinga-sud en
territoire agricole. L'agriculture qui répond aux autres
préoccupations familiales primaires comme (habillement, l'alimentation,
les soins médicaux, la construction des maisons d'habitation, la
scolarisation ou l'éducation des enfants etc.
On rencontre dans le groupement des grandes surfaces couvertes
des cultures vivrières notamment les bananes, les maniocs, les haricots
tandis que dans les hauts plateaux, les principales cultures sont les
légumes, le petit pois, la pomme de terre.
Les haricots volubiles, la patate douce, le maïs et
l'élevage. Toutefois, le manioc constitue actuellement le produit
agricole le plus rependu dans les échanges monétaires.
Nombreux paysans cultivent actuellement pour la
commercialisation que pour la consommation individuelle. Cela fait que l'on
recourt beaucoup plus à la variété douce
(manihotesculenta).
Les produits de la pêche de l'agro-pastoral et quelques
produits manufacturés sont vendus dans ces marchés et leur
écoulement se fait à travers la voie routière et la voie
lacustre.
29
Après le manioc, vint en second lieu les bananes, ces
cultures trouvent leur importance dans les échanges commerciaux directs
avec les Rwandais. Le lac Kivu permet l'acheminement des produits agricoles
vers le Rwanda et locale traditionnelle (kasiksi).
D'autres cultures sont : le caféier qui est
pérenne et cultivé dans des plantations et acheminé au
Rwanda, les haricots, l'arachide et le maïs sont essentiellement
pratiqués dans le but de subvenir au besoin d'autre consommation locale
en général.
Bien que ne manifestant pas sur toute l'étendue
où la majeur partie de groupement Mbinga-sud, l'érosion et les
épidémies (maladies des cultures) sont des grands ennemis des
cultures et causent non moins de dégâts.
? L'érosion déplace toute la matière
verte fertilisante tombée sur le champ ainsi que la couche d'unis
superficielle vers les bas-fonds ;
? Les épidémies (maladies des cultures) menacent
les cultures jusqu'à faire tomber les cultures en ravageant.
Ces paysans ne pourront jouir pleinement de tous les facteurs
de production et ne pourront se mettre sérieusement au travail de champ
que si la sécurité est garantie et s'il est soutenu d'un
encadrement quelconque.
En jetant un regard rétrospectif sur le passé,
nous rappelons que depuis les années 1970, les paysans de Mbinga-sud
avaient sacrifié les cultures vivrières au profit des quinquinas
qui voulait à cette époque un prix relativement
rémunérateur dans l'obligation de répondre à la
demande de cette société en produit industriel.
A ce sujet, PROUENTAL et F. RAVINAN cité par G. Kasole,
estiment que « pour avoir de l'argent il faut cultiver quelque chose qui
se vende et rien ne se vend, si non ce que veut l'acheteur ».
Il appartient donc à ce dernier d'imposer son prix.
Dans la même perspective des cultures d'exploitation, on a trouvé
donc une responsabilité directe que dans la population d'origine
agricole.
Tous ces facteurs contribuent à la dégradation
de l'état de santé de la population et de l'état de la
société de la population.
- le commerce
Le commerce ambulant des produits agricoles est celui qui est
le plus utilisé dans le milieu, les magasins sont presque inexistants
sauf des petites boutiques de substance et quelques marchés comme le
marché de Buhavu, kanjuki, cigera, Bushushu, nyamukubi, etc.
30
- l'artisanat
Plus bas nous parlerons de parler de la pêche, mais
essayons de parler de la fabrication des briques, de la fabrication des
pirogues, de forge des fers, des vannes...
Il y a une quinzaine d'année que le mouvement de la
fabrication des briques prend de l'ampleur dans ce groupement et c'est une
invention copiée chez les peuples hutu et tutsi venu du Rwanda qui ont
doté aux populations de ce groupement pour une construction durable. La
fabrication des briques est une activité saisonnière et se fait
presque chaque saison sèche mais la commercialisation de celle-ci se
fait chaque fois que nécessité.
Le mouvement de la fabrication des pirogues est en voie de
disparation suite à la rareté des arbres et une inadaptation des
jeunes pour ces méthodes. La forge des fers est aussi presque
déjà perdue dans ce groupement, du fait que nombreuses personnes
qui l'exerçaient ne sont plus et auraient du mal à l'apprendre
à la génération actuelle.
- Organisation foncière
Le régime foncier à Mbinga-sud est le type
féodal, les terres appartiennent au Mwami. Le seul pouvant en confier le
droit de jouissance au gens qui lui exprime le besoin. Le mode d'acquisition
est régi par des procédures coutumières dont les plus
importantes sont :
? Le Kalinzi : c'est un prix payé le droit
d'utilisation de terre ; ce prix est toujours exigé en nature, vache ou
chèvre, ce coup se rendra compte de la position de l'emplacement de la
relation entre le domaine et acquérir cette terre reste
héritage
? Le Bwasa : pour ce contrat, l'exploitant agricole loue la
terre (champ) auprès d'un autre cultivateur pour une courte
durée. Cette location se fait aussi en nature et ne fait pas partie de
l'héritage ; seules les cultures vivrières y sont admises.
Notons qu'en Mbinga-sud, le système de kalinzi n'est
plus pris en considération par le fait qu'il ya en vente des plantations
aux privés et à d'autres personnes par l'état comme par
exemple à la pharmakina au comité Anti-Bwaki etc.
Tous les cultivateurs appliquent le système de Bwasa
pendant une saison renouvelable avec une mesure appelée « piquet
» de 50m2 et cela moyennant quelque chose comme gage
- La pêche
La pêche dans Mbinga-sud est pratiquée sur le lac
Kivu. La population des provisions (tilapia) limnotrissa et haplochromis est
insuffisante pour couvrir tous les besoins alimentaires de la population de
Mbinga-sud. La production des poissons varie suivant les saisons. Pendant la
saison de pluie la quantité diminue tandis que lors de la saison
sèche la quantité augmente.
Les techniques de pêche varient suivant les instruments
de pêche utilisés comme : la pêche à la ligne
(luloba) pratiquée par quelques personnes vivant au bord du lac, les
enfants des îlots et les jeunes désoeuvrés.
31
Sortes de pêches utilisées : La
pêche au filet ordinaire (Mulaga), La pêche à la harpe
(Omushambi), La pêche à la nasse (chishenge), La pêche
à l'épuisette (kasaburo), La pêche à la main en cas
de trouble (okuzimbira).Nous remarquons que certaines de ces techniques ci-haut
citées sont en voie de disparition. La technique de pêche au filet
dispose en parallèle les équipes de trois pirogues pendant la
nuit, utilisant des filets maillant avec les lampes à pétrole,
les pêcheurs se classent en deux catégories : les pêcheurs
artisanaux et les pêcheurs traditionnels ou coutumiers.
- Transport et communication
Ce groupement connaît deux moyens ou voies de
communication et de transport qui est lacustre et routier, et cela se
réalise grâce aux pirogues motorisées et
véhicules.
Les pirogues facilitent le commerce sur le lac Kivu qui relie
la ville de Bukavu à celle de Goma et kalehe par le port et la
République Démocratique Rwandaise. Les véhicules
facilitent le commerce sur la route Goma-Bukavu
- L'élevage
A côté de l'agriculture, les paysans aussi
pratiquent l'élevage du petit et gros bétail. On pourrait surtout
constater l'élevage de gros bétail dans les hauts plateaux de
Bulonga, Bushaku, Kichwambili, Tchamula, etc.
L'élevage de gros bétail était
pratiqué pour plusieurs raisons notamment : s'acquérir de la dot,
accéder aux grandes étendues de terres cultivables.
Les événements malheureux qu'a connu Mbinga-sud
depuis 1996 jusqu'à nos jours ont fait que l'élevage de gros
bétail connaît des moments difficiles cautérisés par
les vols, les pillages systématiques et les guerres à
répétition ; Quelques bêtes restantes sont mortes par
manque de traitement vétérinaire
- Les Infrastructures
L'infrastructure de base comme la route est en
réhabilitation, les maisons de l'Etat qui abritent les bureaux, sont en
état critique, car elles ne sont jamais réhabilitées
depuis le départ des belges
II.1.b.3.e. Aspects sociaux
- population
Dans sa composition, la population de Mbinga-sud
présente une hétérogénéité
considérable. Toutefois, les Bahavu constituent le groupe majoritaire.
Ce groupement compte 137907 habitants sur une superficie de 369 km2. Cette
population est inégalement repartie, tantôt dispersée sur
les collines, tantôt concentrée dans une agglomération
dense le long de la route (Ihusi, nyamukubi centre, lushebere, kalehe centre,
tchofi, kasheke centre). Dans sa composition n, la population de Mbinga-sud
présente une hétérogénéité
considérable, mais les bahavu restent le groupe majoritaire. Hormis les
bahavu, l'on trouve aussi les pygmees (batwa) qui occupent les bordures de la
foret spécialement dans les coins de Musinga, Buziralo, Nyandera,
Tchinji, Bulanga,Tchebumba, Les Banyarwanda, les Barundi vivent aussi à
Mbinga-sud. Ils sont généralement e leveurs.
32
Tableau 1. Population du groupement
Mbinga-sud(2016)
Localités
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
Bushushu
|
5557
|
5663
|
6658
|
7484
|
25362
|
Muhongoza
|
1992
|
2049
|
2416
|
2705
|
9162
|
Munanira
|
4867
|
5702
|
6076
|
7125
|
23770
|
Tchibandja
|
3217
|
3305
|
3678
|
3596
|
13796
|
Kasheke
|
3413
|
4187
|
8109
|
9007
|
24716
|
Tchofi
|
1230
|
2120
|
2720
|
3368
|
9438
|
Ishovu
|
1466
|
1563
|
1961
|
2010
|
7000
|
Ihoka
|
1457
|
1215
|
1284
|
1425
|
5381
|
Iko
|
1427
|
1450
|
1831
|
1833
|
6541
|
Ibindja
|
3027
|
3137
|
4455
|
4366
|
14685
|
TOTAL
|
27653
|
30391
|
38888
|
42919
|
139851
|
Source : bureau de l'état-civil/ territoire de
Kalehe, 2016
Dans ce tableau de la population nous constatons que c'est
dans la localité de Bushushu qu'il a les taux élevés des
habitants suivit de la localité de Munanira ; les femmes/filles
composent la majorité des habitants dans le territoire de Kalehe.
- mouvement de la population
Comme on peut constater le tableau démographique, la
population de Mbinga-sud en 1997 était de 65.222 têtes
rapportées à la surface totale du groupement (369km2),
il se dégage une diversité de 166 habitants/km2.
Nous observons en suite que toutes les couches de la
population n'ont pas de mêmes proportions en nombres.
En effet, comme caractéristique démographique
des pays du tiers monde, nous sommes en présence d'une population
jeune.
L'occupation des terres minières de Nyabarongo et
kairinge ont diverses tribus de territoires ruraux voisins surtout les Bashi et
les Bahutu. Il convient de préciser que les sorties de la population se
traduisent par l'exode rural vers la ville de Bukavu au Sud-Kivu et de Goma au
Nord-Kivu.
Shosho sport, TP Kalehe, Amani sport, Nyuki sport, Pima rouge,
Saint-Esprit sport, nyota sport, Mapinduzi sport, Nguvu radi et quelques clubs
de karaté.
33
L'exode, mobilité concerne surtout les jeunes qui ont
quitté le village pour rester en ville où ils estiment bien
étudier et trouver de l'emploi pour satisfaire leurs besoins
fondamentaux.
? L'éducation
Le territoire de kalehe en général et le
groupement de Mbinga-sud en particulier accusaient une certaine insuffisance
des établissements d'enseignement primaire, secondaire et
universitaire.
Ce retard de scolarité serait dû par :
? Le refus par le chef coutumier de l'octroi de terre aux
colons belges pour construire des écoles dans les grands centres ;
? L'utilisation des enfants dans les plantations de quinquina,
thé, caféier par les belges.
? Aux mariages précoces des jeunes.
C'est vers les années 1980-1981 se fera plusieurs
écoles. Aujourd'hui il y a une émergence des écoles dont
72 écoles primaires et 21 écoles secondaires, avec un institut
supérieur des techniques de développement (ISTD) en sigle. Les
écoles privées et celles conventionnées occupent la
première charge d'encadrement éducatif ; les écoles et
institut non conventionnées sont peu importantes dans ce groupement.
? La santé
Le groupement Mbinga-sud se trouve dans la zone de
santé de kalehe. Cette zone de santé a un hôpital
général de référence et un centre hospitalier
situé à nyabibwe.
La zone de santé compte neuf centres de santé
entre autre : Le centre de santé de Lushebere, le centre de santé
de Bushushu, le centre de santé de Cigera, le centre de santé de
Muhongoza, le centre de santé de Kalehe, le centre de santé de
Tchofi, le centre de santé d'Ishovu, le centre de santé de
Lemera.
Cette zone de santé constitue un soulagement de la
population apporté par le bureau diocésain des oeuvres
médicales de Bukavu (BDOM) car la population se rendait au paravent
à la FOMULAC/KATANA pour les soins médicaux.
Religion : Le christianisme est la religion qui domine sur
l'étendue du groupement Mbinga-sud. A part ces deux religions
catholiques et protestantes, on trouve aussi la religion Musulmane, les
témoins de Jéhovah, peu d'animistes et beaucoup d'autres
sectes.
Les loisirs : Le football reste l'activité sportive
prédominante dans le groupement Mbinga-sud. Elle intéresse la
majorité de la jeunesse repartie de la manière suivante :
34
- statistiques des sites de fabrication des briques
Notre étude s'est focalisée beaucoup plus sur
les sites de fabrication des briques : ces sites sont repartis dans les
villages de Kesheke, Tchofi, Muhongoza, Cibandja, Munanira et Bushushu.
L'exploitation des briques est beaucoup concentrée dans
le village de TCHOFI, KASHEKE et MUHONGOZA, ces villages comportent des
sites/chantiers dont certains actifs ou en exploitation et d'autres sont
laissé à ciel-ouvert ou inactifs.
Le nombre des chantiers des briques dans certains villages
excédent à plus de 30 chantiers et dont chaque chantiers regorge
plus des enfants qui fabriquent des briques. Suivant notre identification des
enfants qui sont inscrits dans les chantiers des briques ; Le nombre croissant
des enfants sont enregistrés lors de la saison sèche ou les
fabricateurs des briques vaquent paisiblement à leurs activités.
Devant ce tableau sombre ; les fabricateurs des briques ne disposent d'aucune
structure à leur côté les assistant comment ils
procèdent au recrutement des enfants dans les chantiers des briques
Tableau 2. Les enfants recrutés dans des
chantiers des briques dans le groupement Mbinga-sud
Villages
|
Kasheke
|
Tchofi
|
Muhongoza
|
Cibandja
|
Munanira
|
Bushushu
|
Total.
|
Nombre des
chantiers actifs
|
36
|
23
|
31
|
7
|
2
|
22
|
121chantiers actifs
|
Nombre d'enfants travailleurs approximatif
|
+ de 200 enfants
|
+/-150 enfants
|
+/-150 enfants
|
48 enfants
|
29 enfants
|
+ de 200 enfants
|
Plus de 777 enfants travaillent
dans ces sites
|
Nombre d'associations des briquetiers
|
Une seule association coordonne la production des briques dans
ces villages
|
1
association
|
Variétés des
briques
|
Briques cuites et à daube
|
Briques cuite et à daube
|
Briques
cuites et à daube
|
Briques
cuites et à daubes
|
Briques à daubes
|
Briques cuites et à daube
|
2 variétés
|
Source : rapport des enfants recrutés dans des chantiers
des briques
- Coordination de L'ASSOBRIM : association des briquetiers de
Mbinga-sud en territoire de Kalehe 2017
35
II.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE
La méthode de recherche est une démarche
adoptée pour arriver à la découverte de la
vérité ; une démarche scientifique suppose l'adoption
d'une attitude neutre et objective.
D'après GRAWITZ M. (1999) la méthode est un
ensemble concret d'Operations mises en oeuvre pour atteindre un ou plusieurs
objectifs, un corps des principes réside à toute recherche
organisée, un ensemble des normes permettant de sélectionner, de
coordonner les techniques
Ce travail fait recours à une méthode
relativement simple, valable et susceptible de compréhension.
L'application des textes portant sur la protection de l'enfance et de
l'environnement demeure cautions à une observation. Bien
appréhender tous ces éléments par rapport aux variables de
l'étude à qui fait l'objet de description. La méthode
descriptive a été ainsi mise à profit.
II.2 a. La méthode descriptive
La méthode descriptive est une méthode qui
consiste à obtenir une vue d'ensemble du sujet, en particulier dans les
sciences sociales et la psychologie. Elle consiste souvent à observer
sans affecter le comportement normal, voire décrire des faits. Elle est
importante car elle a permis de décrire la situation du terrain. Elle
permet de proposer des stratégies lutte contre ce
phénomène. C'est ainsi qu'elle a permis de décrire les
incidences qui affectent les enfants lors de la fabrication des briques dans le
groupement Mbinga-sud.
La description a consisté d'abord à identifier
les sites de la fabrication des briques, le prélèvement des
enfants exerçant ces activités dans des champs des briques et les
effectifs de prestation en genre féminin et masculin. Dans la
perspective de décrire les incidences qui affectent les enfants lors de
la fabrication des briques, nous avions voulu d'abord à connaitre les
nombres des enfants qui pratiquent cette activité et leur revenu lors du
travail. Elle est également utile lorsqu'il n'est pas possible de tester
et de mesurer le grand nombre d'échantillons dont on a besoin dont les
expériences de type plus quantitatif. Voici la description de cette
méthode sur les aspects des variables suivantes :
- Aspect exploitation : avec cette méthode, on
a pu identifier les enfants qui sont dans les sites de fabrication de briques
et de dégager les conséquences issues lors de la fabrication des
briques sur les même enfants. Cet aspect exploitation comme
définit dans nos termes conceptuels du sujet relève d'une
violation des droits humains. Ainsi leurs droits bafoués et
violés par cette pratique ont été décrits et
présentés.
-Aspect enfant : la présence des enfants dans
les sites de fabrication des briques a suscité certaines
autorités au regard de la sensibilisation du problème. Dans cet
aspect, il nous est revenu de trouver d'avance les chiffres/sondage des enfants
qui sont présentement dans les chantiers, de proposer aussi aux parties
prenantes susceptibles d'interdire le recrutement des enfants dans les sites
production de briques de se saisir de la problématique pour combattre le
phénomène.
36
-Aspect incidence socio-éducative: cette
méthode nous facilite d'identifier certaines raisons qui incitent les
enfants à abandonner l'école et trouver chemin vers la
fabrication des briques. Les enfants nourrissent les ambitions de toucher de
l'argent et ne voient plus utile l'école. Sortir ces derniers dans les
chantiers des briques interpelle l'état à mettre son
autorité en vigueur et octroyer une facilitation des enfants à
accéder à l'école. Plus les parents et les organismes
resteront les seuls à combattre le recrutement des enfants dans les
sites de fabrication des briques sans l'appui de l'autorité de l'Etat,
ce phénomène va persister. La réinsertion des enfants en
milieu scolaire incombe à la responsabilité de l'état en
premier lieu et des parents en second lieu.
-Aspect incidence socio-environnementale : la
dégradation de l'environnement dans le territoire de Kalehe étant
due à plusieurs causes notamment, la coupe des bois, les
érosions, la recherche de l'argile pour la fabrication des briques...
sont biens des éléments qui accroissent la dégradation de
l'environnement. Le code forestier étant bafoué, La mise à
nu la surface terrestre active ainsi l'évaporation des émissions
de gaz à effet de serre susceptible d'augmenter le réchauffement
climatique. Pour une protection efficace de l'environnement, incapable
d'impliquer les enfants, il faut d'abord décrire le
phénomène exploitation des enfants dans ces sites et favoriser un
programme d'éducation éco-citoyenne quant à
ce.il reviendrait aux parties prenantes de
mettre en place des mesures d'abattement des arbres, d'exploitations des
briques...
II.2.b. Techniques :
Plusieurs techniques sont utilisées pour la
réalisation de notre recherche, notamment :
II.2.b.1. La technique d'interview : Elle nous a permis de
poser les questions verbales aux enquêtés mais aussi au focus
group que nous avions mené avec des personnes des adultes (parents,
police, briquetiers, enseignants, agriculteurs...) en vue d'obtenir les
données nécessaires.
II.2.b.2. La technique documentaire c'est une recherche et
analyse des documents ou ouvrages généraux, travaux scientifiques
parlant spécifiquement sur l'exploitation d'enfants, des incidences sur
l'exploitation d'enfants et de l'environnement. La documentation par un
questionnaire d'enquête sur terrain et d'une fiche de focus group ont
été les instruments qui nous permis par excellence de collecter
les informations de notre enquête.
II.2.b.3. La technique d'entretien : avec les conversations et
les entretiens faites, nous a permis d'accoucher les réelles raisons qui
suscitent les enfants à travailler dans des chantiers des briques. Les
réponses étant diverses par rapport aux enquêtés et
aux personnes rencontrées lors du focus group, cette technique nous a
pourvu d'agencer leurs réponses en un tout pour une réponse
unique.
II.2.b.4.La technique d'observation libre : à partir de
cette technique observatoire, nous sommes parvenus à observer les faits
et à les comparer par rapport à d'autres cieux
II.2.b.5. La technique d'enquête : C'est une
opération qui s'effectue sur une population mère afin de
requérir les opinions par rapport à un fait .A travers le
protocole de recherche nous avons pu récolter les opinions certaines
personnes ciblées pour la réduction de l'exploitation d'enfants
et de la protection de l'environnement
37
II.2.b.6. La technique de focus-group : c'est une
opération que nous avions tenu avec des personnes adultes des
catégories et couches sociales en vue de collecter les points de vue
d'ensemble sur le phénomène exploitation d'enfants dans la
production des briques .ainsi les catégories touchées sont les
responsables des chantiers des briques, ; quelques parents par villages
concernés , la police de protection de l'enfance et quelques enseignants
etc.
Le nombre de focus-group organisé en moyenne
était de 5 à 6 personnes, 14 focus-group avec un total de 79
personnes.
La composition se présente comme suit :
Categorie sociale
|
Nombre des focus-
group
|
Nombres des
personnes par focus-group
|
Total
|
1° police de protection de l'enfance poste
du groupement Mbinga-sud
|
1
|
6 agents PNC
|
6
|
2°
briquetiers/responsbles
|
1
|
7 briquetiers
|
7
|
3°parents dans les 6
villages
|
6
|
6 parents
|
36
|
4° enseignants
|
6
|
5 enseignants
|
30
|
Total nombre des focus- group
|
14
|
14 focus-group
|
79 personnes
|
Conçu par nous-mêmes ; Février 2019
II.2.b.7. Plan de technique d'échantillonnage : Pour notre
champ et technique
d'échantillonnage de notre étude, nous avions
mené sur cette étude sur les sites de fabrication des briques
dans le groupement Mbinga-sud. Dans les 6 villages où s'exerce cette
pratique. Pour un des bons résultats, nous avions mené notre
enquête sur des personnes/enfants qui fabriquent des briques car ils sont
notre cible d'enquête afin d'agencer un bon résultat. Un focus
group a été tenu avec des personnes adultes de toutes couches
sociales afin de collecter leurs points des vues sur l'exploitation de
l'enfant. Vu que l'enfant lui-même n'a pas toutes les informations
à notre enquête, voilà la raison justifiant le focus group
tenu avec des adultes.
II.2.b 8. Plan de déroulement de l'enquête : la
présentation de l'enquête évoquée
précédemment, concernant la récolte des données de
notre étude, elle a été complétée par la
technique d'interview et surtout pendant les heures de travail et pour les
autres qui étaient discrets et chaque fois en mouvement la technique
d'entretien. Après avoir établi le questionnaire d'enquête,
nous nous sommes déployés sur le terrain seul afin de
récolter les opinions de dans les sites de fabrication des briques d'une
manière suivante :
- L'identification du milieu d'étude : le groupement
Mbinga-sud en territoire de Kalehe pour des raisons déjà
évoquées en sis
- La détermination de la cible d'enquête : deux
catégories de la cible ont été retenues, notamment les
enfants pour le questionnaire d'enquête, tandis que les adultes pour le
focus-group un guide d'entretien à leur intention
38
- La planification des descentes sur le terrain : une
élaboration d'un horaire pour une période d'enquête ayant
duré une semaine et demi, les jours du début de la semaine ont
été les plus choisi par nous afin de rencontrer les
enquêtés dans leurs activités de fabrications des
briques.
- Recueillir les informations sur le terrain : en moyenne
journalière 10 à 12 personnes par jours étaient soumises
au questionnaire et un focus-group le soir une fois les personnes adultes
seraient déjà rentrées dans leurs villages.
II.2.b.9. La cible d'enquête ; matières et outils
utilisés : Pour mener notre enquête, nous avons utilisé les
stylos, les papiers, le questionnaire d'enquête, le guide d'entretien
lors du focus group et ordinateur pour le traitement des données mais
aussi téléphone pour la recherche en ligne ainsi qu'un cahier de
recherche.
II.2.b.10. l'échantillonnage
L'échantillon relatif à cette étude est
aléatoire mais représentatif selon l'importance ou la taille du
nombre d'enfants sur les sites de production des briques dans cette
entité( MBINGA-SUD), les chiffres approximatifs fournis pour
l'association des producteurs de briques(ASSOBRIM) est de 777 enfants
d'âges confondus a permis de tirer un échantillon de 60 enfants
soit 13% des statistiques de la population mère.
II.2 b.11.plan de traitement des données :
Analyse des données : comme expliqué
précédemment, 60 personnes ont fait objet de
l'échantillon. Après avoir collecté les informations
primaires (brutes) nous avons procédé d'abord au
dépouillement puis à l'analyse des résultats selon les
techniques suivantes :
-le calcul des fréquences
- le calcul des pourcentages
-Le résultat de l'étude : ont été
présentés dans des tableaux de fréquences et des
pourcentages tandis que leur lecture comprend les commentaires et analyse pour
dégager la position scientifique, en évaluant le degré
d'exploitation des enfants dans les sites de fabrication des briques et son
incidence socio-éducative et environnementale.
La compilation des données récoltées :
pour la partie revue de la littérature le Microsoft Word 2007, avec une
écriture new times roman avec une taille de police 12 et pour la partie
analyse et interprétation des données, EXCEL a été
utilisé pour cette fin.
Le tri des questionnaires par groupe
d'enquêté(es) : il s'agit des anciens enfants qui ont une longue
expérience de la fabrication des briques et ceux nouveau dans ce
domaine.
L'Analyse des données par groupe
d'enquêtés : les différents tableaux obtenus ont
été commentés selon le cas.
Ce chapitre deuxième consistait à
présenter le milieu d'étude, en détaille, il
délimite le territoire de kalehe puis le groupement Mbinga-sud, la
méthode descriptive et techniques utilisées y sont
abordées
39
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS D'ETUDE
III.1.a : Sommaire sur l'enquête
Ce chapitre est le socle par excellence de cette étude
qui se veut pragmatique, peut théorique même si la théorie
nous a inspiré, des les enquêtes menées auprès des
enfants et les points des vu des personnes ayant composées notre
focus-group constitue le débat de ce chapitre. Les
réalités descriptives par rapport à l'exploitation des
enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative
et environnementale en groupement Mbinga-sud territoire de Kalehe interpellent
à plus d'un égard et sont en rebondissement sociologique et
culturel.
III.1 .b: Présentation de l'enquête
Pour la présentation de l'enquête, ce dernier avait
comme objectif :
? Mener une enquête dans les différents sites
d'exploitations et identifier les enfants concernés et leur administrer
le questionnaire.
? Recueillir leurs opinions voire d'autres acteurs
(employeurs, parents...) sur le mode d'exploitation « les conditions les
difficultés et les incidences socio-éducative et environnementale
de ce phénomène assortie des propositions de la lutte contre le
phénomène.
III.1.c. présentation des résultats
quantitatifs et qualitatifs
Ce chapitre consacre à présenter, analyser les
données et interpréter les résultats qui sont les fruits
de nos recherches, nous sert à fournir à nos lecteurs la
synthèse de ce qu'a été le gain de la recherche.
Nous présentons des tableaux et analysons les
données y mentionnées par des commentaires. Dans le tableau, la
première colonne est réservée aux réponses, la
seconde aux fréquences et la troisième aux pourcentages
Notre champ de L'enquête couvre les sites de briqueterie
du groupement Mbinga-sud dans le territoire de Kalehe
Tableau 1 : Dans quelle intervalle d'âge êtes-vous
?
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
de 5ans à 7 ans
|
4
|
6.6%
|
8ans à 10
ans
|
14
|
23.3%
|
11 ans à 15 ans
|
19
|
31.6%
|
16 ans à 17
|
23
|
38.3%
|
40
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce tableau montre que les enquêtés
sont pratiquement des enfants et dont l'âge varie entre 16 à 17
ans ou 38.9% suivi de enfants dont l'âge varie entre 11 ans à 15
ans soit 31.6 %. Les enfants de 8ans à 10ans représentent 23.3%
soit 14 enfants, et 6.6% soit 4 enquêté(es) ayant l'âge
variant entre 5ans et 7 ans d'âge. Il est clairement établie que
le plus de pourcentage soit 38.3% qui sont ou était déjà
à l'école secondaire ; leur tranche d'âge le
témoigne ; 16 ans à 17 ans. Les enfants à 11à 15
ans, ce sont des tranches d'âges des personnages qui peuvent se
débrouiller bien que enfants.ils devraient être à
l'école mais désolé.
Tableau 2. Répartition des enquêtés par sexe
ou genre
Genre
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Masculin
|
39
|
65%
|
Féminin
|
24
|
40%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Il ressort de ce tableau que les
garçons/masculins représentent la majorité incontestable
des enfants qui travaillent dans des chantiers des briques, soit 65 % des
enquêté(es) tandis que les filles servant à transporter des
briques et puiser de l'eau représentent 40%. Les jeunes garçons
pubères sont les plus souples ces travaux. C'est une
prédisposition naturelle. Nos propres observations sur le terrain ont
confirmées ces tendances. Les filles rencontrées parmi elles, il
y a celles qui nous nous déclaratoire déjà des enfants et
par occasion mariée.
Tableau 3. Etes-vous déjà marié(es) ou
avez-vous été engrossées
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
23
|
38%
|
Non
|
37
|
61.6%
|
Total
|
60
|
99.6%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Les données de ce tableau montrent qu'il
y a bien sûr une présence des enfants qui sont déjà
marié(es) ou d'autres sont ou été déjà
engrossé(es) dans des sites de production des briques dont 38% ont
affirmé(es) à cette assertion tandis que 61.6% ont nié
n'être pas marié(es) ou engrossé(es).
Tableau 4. Il y a-t-il des cas de grossesses dans ces chantiers
?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
46
|
76.6%
|
Non
|
14
|
23.3%
|
Total
|
60
|
99.9%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
41
Commentaire : L'analyse des données de ce tableau
démontre les des cas de grossesses qui arrivent aux enfants dans des
chantiers de production des briques dont 76.6% affirment que les cas de
grossesses y sont présentes et 23.3% ne partagent pas ce point de
vue.
Tableau 5. Si oui, qui sont les auteurs de ces grossesses ?
Les auteurs
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Les jeunes garçons
qui travaillent dans
des chantiers
|
23
|
38.3%
|
Les personnes
externes
|
14
|
23.3%
|
Les chefs de chantiers ou les briquetiers
|
15
|
25%
|
Pas des réponses
|
8
|
13.3%
|
Total
|
60
|
99.9%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Le tableau ci-haut dépeint les auteurs
des grossesses dans des chantiers de production des briques, 38.3%
enquêté(es) dénoncent les garçons qui travaillent
dans ces chantiers comme étant les premiers auteurs, nos constants
révèlent que ces jeunes garçons gourent les filles avec
des maigres sommes d'argent en échange avec le sexe ; les chefs de
chantiers ou les briquetiers eux aussi occupent la deuxième place et
représentés à 25%, nos constats sur le terrain
révélé que ces chefs accordent des pots-de-vin à
ces jeunes filles qui en retour échange leurs sexe avec de l'argent. Les
personnes externes ne travaillant pas dans des chantiers aussi parviennent sur
ce tableau à 23.3% de cette enquête qui agissent de la même
façon comme ces prédécesseurs énoncés, et
13.3% ne fournissent pas assez d'information sur cette question
Tableau 6 : Avez-vous les deux parents ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
39
|
65%
|
Non
|
21
|
35%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce tableau explique que parmi nos
enquêté(e) 65% d'entre eux ont les deux parents tandis que 35%
d'entre eux n'acceptent avoir les deux parents ou carrément les deux ne
sont plus vivants
Tableau 7: si Non, lequel des parents n'est plus en vie ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Papa
|
12
|
20%
|
Maman
|
9
|
15%
|
Pas des
réponses
|
39
|
65
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
42
Commentaire : Ce tableau ci-haut reprend la proportion des
enquêté(es) repris dans le tableau 4 ayant répondu n'avoir
plus les deux parents, ou avoir perdus un de ses parents, dont 12 d'entre les
21negateurs (ices) affirment être orphelin(e) de père tandis que 9
négateurs (ices) affirment être orphelin(e) de père.65%
sont ceux-là qui reconnais avoir les deux parents et n'avaient pas quoi
se prononcer. La tendance sociologique qui émarge dans la
réalité des faits et que les orphelins sont ceux-là qui
ont perdu plus les pères que les mères. Il y a donc plus des
veuves à ce titre. Une femme tenir l'éducation d'un enfant seule
est délicate.
Tableau 8 : êtes-vous ou avez-vous été
scolarisé(e) ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
48
|
80%
|
Non
|
12
|
20%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Il s'avère dans ce tableau que nombreux
enfants aient été à l'école et d'autres y sont
toujours mais exerçant certaines activités pour faciliter leurs
scolarisation et répondre à certains besoins primaires dont leurs
familles peuvent avoir besoins, c'est ainsi que ce tableau déchiffre que
les enquêté(e) acceptent avoir été et sont
scolarisé(e) soit 80% et 12ù d'entre eux refusent n'avoir
été scolarisé(e). La tranche d'âge rapportée
témoigne qu'ils devaient déjà être à
l'école secondaire. 16-17ans ou 11 à 15ans en font le reflet. Le
risque est de basculer en abandonnant les études pour ceux-là qui
étudient encore.
Tableau 9 : Quel est votre niveau d'étude ?
Niveau d'étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Primaire achevé
|
15
|
25%
|
Primaire non achevé
|
8
|
13.3%
|
Secondaire achevé
|
7
|
11.6%
|
Secondaire non
achevé
|
20
|
33.3%
|
Alphabétisé(e)
|
6
|
10%
|
Sans niveau
|
4
|
6.6%%
|
Total
|
60
|
99.8%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce tableau dépeint le niveau
d'étude des enfants qui pratique la fabrication des briques, suivant
cette interprétation, les enfants du secondaire non achevé ou en
cours représentent 33.3% ou soit 20 personnes, suivi de ceux du primaire
achevé équivalent à 25% ou 15 enquêté(es),
ceux du primaire non achevé représentant 13.3% soit 8
enquêté(es) un chiffre très serrés avec 11.6% ou
soit 7personnes, raccrochés avec 10% ou 6 personnes pour les
alphabétisé(es) et les sans niveau ferme ce commentaire avec 6.6%
ou soit 4personnes. Ce tableau nous laisse croire que les enfants pratiquent la
fabrication des briques afin de trouver quelque sommes d'argent les facilitant
à se payer les études. Pouvons-nous croire que bon nombre de ces
enfants continueront à étudier les corrélations entre les
tranches d'âges , c'est-à-dire de 16-17ans et 11-15 ans font
remarqués qu'on tend respectivement du cycle des
Commentaire : La connaissance sur les formes d'exploitation
des enfants est le fait de la production des briques. 100% des
enquêté(es) l'ont rapportés, ce sont des opinions
43
humanités et l'on commence le cycle d'orientation. Il
est à propos de savoir concrètement s'ils continuent à
étudier
Tableau 10. Etes-vous déjà à l'école
?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
41
|
68.3%
|
Non
|
19
|
32.3%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce tableau représente les enfants qui ont
déjà été à l'école dont, 68.3%
affirment été déjà à l'école et 32%
ne partagent pas ce point de vue.
Tableau 11. Si oui, dans quel cycle êtes-vous ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Secondaire
|
7
|
11.6%
|
Humanité
|
20
|
33.3%
|
Primaire (élémentaire, moyens, terminal)
|
15
|
25%
|
Pas de réponses
|
18
|
30%
|
Total
|
60
|
99.9%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : En analysant ce tableau nous découvrons
que 33.3% des enfants qui fabriquent des briques sont inscrit aux
humanités, 30% n'ont pas fourni des réponses à cette
question, 25% des ces enfants sont inscrits à l'école primaire
dans des degrés comme élémentaire, moyens, terminal et
11.6% sont inscrit au niveau du cycle d'orientation ou C.O
Tableau 12 : Quelles sont les formes d'exploitation d'enfants que
vous connaissez ?
Formes d'exploitation
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
L'utilisation des enfants
dans des maisons de tolérances
|
6
|
10%
|
Dans des travaux durs
(agriculture, la construction des chantiers des maisons)
|
12
|
20%
|
Le (commerce) ou la vente des produits de première
nécessité et activités sexuelles
|
10
|
16.6%
|
Travaille dans des mines
|
9
|
15%
|
Dans la fabrication des
briques
|
60
|
100%
|
Total
|
|
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
44
vraies.100% de cette cible est directement concernée
par cette forme d'exploitation , par ailleurs, 20% disent qu'il existe aussi
des travaux durs, type agriculture et construction des chantiers , 16.6% disent
qu'ils s'adonnent au commerce de produits de première
nécessité et activités sexuelles , 15% sont
exploités dans les mines . Ces tendances d'exploitation des enfants sont
peu observées dans le milieu. C'est beaucoup la production des briques
et par occasion dans l'agriculture.
Tableau 13 : Depuis quand aviez-vous commencé à
vous adonnez à ces travaux de production des briques ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De 1 à 3ans
|
21
|
35%
|
De 4ans à 5ans
|
14
|
23.3%
|
Moins d'une
année
|
18
|
30%
|
6 ans et plus
|
7
|
11.6%
|
Total
|
60
|
99.9%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Les données de ce tableau montrent que
les enfants ont une ancienneté dans le domaine de 1à 3ans soit
35% des opinions l'ont rapportés, 30% soit 18 enquêté(es)
ont une ancienneté de moins d'une année, 23.3% ont
déjà fait carrière dans ce domaine soit 4 à 5 ans
et 11.6% ont plus de 6 ans, pour eux, c'est une activité
consacrée et que l'on peut imaginer qu'il est difficile de connaissance
et une telle catégorie de laisser abandonné cette pratique. Les
espoirs sont encore permis pour ceux-là qui ont 1 à 3 ans ou
moins d'une année. Une forte sensibilisation peut les ramener à
la raison
Tableau 14 : Qui vous aurez intéressé à la
fabrication des briques?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Mes parents
|
39
|
65%
|
Moi-même pour
satisfaire mes besoins
|
4
|
6.6%
|
Mes amies
|
7
|
11.6%
|
Les producteurs des
briques
|
7
|
11.6%
|
Autres à préciser
|
3
|
5%
|
Total
|
60
|
99.8%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : En analysant les données durs tableau
ci-haut il se constate 65% des enfants enquêtés affirment avoir
intéressés par leurs parents afin de travailler dans des sites de
production des briques, ceux intéressés par leurs propres amis et
par leurs producteurs des briques (chefs des chantiers) ont des pourcentages
similaires respectivement chacun 11.6% soit 7 enquêté(es) suivi de
ceux qui se s'étaient intéressés d'eux-mêmes pour
satisfaire leurs besoins soit 6.6% ou 4 personnes et en dernier lieu les
enquêté(es) qui ont choisi ne fournir aucune information
précise soit 5% ou 3 personnes. Il s'avère que les parents sont
véritables responsables de la violation des droits fondamentaux de leurs
enfants. Certes la pauvreté des
45
ménages les y amène, mais c'est condamnable par
les lois du pays et les traités internationaux auxquels le pays à
souscrit et ratifiés.
Tableau 15.Pourquoi adonnez-vous à ces pratiques?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pour accroitre le revenu de nos familles
|
22
|
36.6 %
|
Car nous n'étudions plus et donc un travail
d'occupation
|
6
|
10%
|
Puisqu'on nous donne de
l'argent et nous l'aimons
|
20
|
33.3%
|
Nous complétons ou payons
nous-mêmes les frais scolaires
|
12
|
20%
|
Total
|
60
|
99.9%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Les données du tableau nous renseignent
que sur les 60 enquêté(es) 36.6% soit 22 personnes affirment
travailler dans ces sites de production des briques afin d'accroitre le revenu
de leur famille , c'est ainsi qu'on peut affirmer que nombreux enfants sont
dans des carrières pour le compte d'un tiers et d'autres qui travaillent
dans ces sites puisqu'on leur donne de l'argent soit eux-mêmes tiennent
à accéder à l'argent soit 33.3% l'ont affirmé
travailler pour compléter leurs frais scolaires,
représenté(es) à 20% soit 12 personnes et en fin 10%
considèrent comme une occupation parce qu'ils n'étudient plus.
À en croire ces résultats, il est une évidence que les
parents poussent eux-mêmes leurs enfants à s'adonner à
cette pratique. Le fait que cette activité est en affiche le
renforcement de revenus de leurs ménages et payer les frais scolaires,
ceci traduit toujours la pauvreté de leurs ménages.
Tableau 16 : Saviez-vous que ces travaux sont dangereux pour les
enfants ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
42
|
70%
|
Non
|
18
|
30%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce tableau renseigne les opinions des enfants
sur la connaissance de ce que ces travaux sont dangereux soit 70% ou 42
personnes l'ont affirmé, 30% soit 18 personnes nient n'en savoir que ces
travaux sont dangereux pour eux. Ces enfants savent réellement que ces
travaux sont dangereux. Les entretiens approfondis que nous avons eu avec la
bonne frange l'ont confirmé.
Tableau 17: Saviez-vous que l'exercice de ces travaux par les
enfants est punissable par la loi et c'est un crime ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
7
|
11.6%
|
Non
|
53
|
88.3%
|
Total
|
60
|
99.9%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Le tableau ci-haut renseigne des autres
conséquences liées au phénomène fabrication des
briques par les enfants et son incidence. Sur coup, les opinions rallient
46
Commentaire : Les donnes de ce tableau montrent clairement que
la majorité des enfants ne savent pas que cette pratique est
prohibée par la loi, 88.3% des enquêté(es) l'ont dit contre
11.6% qui se disent connaitre. Il y a lieu de comprendre que cette ignorance
ces lois amène aux enfants et aux parents de s'adonner et de permettre
de faire cette activité. Il quoi vulgariser à grande
échelle ces lois dans cette zone.
Tableau 18: Selon vous, quelles sont les conséquences
relatives à la fabrication des briques par les enfants dans le
groupement Mbinga-sud ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Les enfants sont exposés au plan sanitaire
|
60
|
100%
|
Les enfants seront analphabètes ou illettré(es)
|
47
|
78.3%
|
Les enfants sont prédisposés à la
délinquance juvénile
|
60
|
100%
|
Les enfants ne contribuent pas
conséquemment au
développement de leur ménage
santé
|
60
|
100%
|
La pratique menace de
l'environnement
|
60
|
100%
|
Total
|
-
|
-
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Les conséquences relatives à cette
pratique sont connues à presque 100% par les enfants eux-mêmes.
100% disent respectivement que cette pratique conduit à les exposer au
plan de la santé , qu'ils sont prédisposés à
basculer à la délinquance juvénile, les enfants ne
contribuent pas conséquemment au développement de leurs
ménages . Cette pratique menace l'environnement. Seulement 78.3% disent
qu'il y a risque de ne pas terminer leurs études ou demeure
illettrés.
Tableau 19: quelles sont les autres conséquences
liées à ce phénomène de fabrication des briques par
les enfants ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Les enfants fabriquent des
briques sans respecter les normes environnementales
|
60
|
100%
|
Risque d'accident
|
60
|
100%
|
Risque de grossesses ou de se faire engrosser
|
27
|
44%
|
Risque de mariages précoces
|
60
|
100%
|
Autres à préciser
|
0
|
00%
|
|
|
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce avant dernier tableau de notre enquête
ci-haut renseigne les instances où les plaignants portent leurs plaintes
une fois une forme d'exploitation survient et lors d'un
47
presque le suffrage car 100% disent que les enfants fabriquent
des briques sans respecter les normes environnementales, le risque d'accident,
des ménages précoces et 44%parlent des risques de grossesses ou
d'engrosser. Les conséquences de cette pratique sont donc connues par la
cible. Il y a lieu de les convaincre à abandonner la pratique
Tableau 20 :pouvez-vous nous renseigner des
conséquences environnementales sur la production des briques dans votre
groupement ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Le site est laissé à ciel ouvert lors
de l'extraction d'argile pour la production des briques.
|
60
|
100%
|
L'usage excessive de bois amène à la coupe
systématique des bois et accentue la déforestation
|
60
|
100%
|
La pollution de l'air par la
production de la fumée lors de la cuisson des briques
|
60
|
100%
|
Les abîmes des sites de
fabrication des briques laissent
des étangs qui polluent l'environnement
|
36
|
60%
|
|
|
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Le tableau ci-dessous reprend les
conséquences relatives à la fabrication des brique et son
incidence environnementale, les enquêté(es) ont reconnus à
100% que cette activité amène à laisser le site à
ciel ouvert lors de l'extraction de l'argile, l'usage excessif de bois de
cuisson des briques, la pollution de l'air lors de la cuisson des briques et
60% affirment que qu'il y a présence des abîmes dans les sites de
fabrication et qui parviennent à laisser des étangs qui polluent
l'environnement.
Tableau 21. Quand une forme d'exploitation des enfants dans
les sites de fabrication des briques survient ou lors d'un contentieux,
à qui déposez-vous plainte ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Auprès de la police
|
14
|
23.3%
|
Aux chefs de villages
|
8
|
13.3%
|
Aux cadres de
dialogues et de
médiation CDM, et aux chefs de villages
|
18
|
30%
|
Nous nous taisons car ils ne répondent pas
|
20
|
33.3%
|
Total
|
60
|
99.9%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
48
contentieux ; cependant, nos enquêté(es)
démontrent parmi eux que nombreux se taisent et laisse tomber le
différends et représentés(es) à 33.3% soit 20
personnes de notre enquête, et pourtant d'autres
représenté(es) à 30% soit 18 personnes qui affirment
porter plainte auprès du cadre de dialogue de médiation (CDM)
installés dans leurs villages, n'en déplaise pas ces autres
personnes elles qui acceptent porter plainte auprès de la police
représenté(es) à 23.3% soit 14 personnes et vient au final
13.3% soit 8 personnes de notre enquête croient que porter plainte
auprès des chefs de villages parait être la bonne voie pour la
transformation de ce conflit.
Tableau 22 : Quelles sont les structures ou institutions qui
luttent contre ce phénomène dans votre groupement ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Les ONG et les ASBL
|
32
|
53.3%
|
Les étudiants et leurs universités
|
7
|
11.6%
|
La police de protection de
l'enfance
|
16
|
26.6%
|
Le ministère du genre famille et de l'enfant
|
1
|
1.6%
|
Les églises
|
3
|
5%
|
Les orphelinats
|
1
|
1.6%
|
Total
|
60
|
99.8%
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce tableau dépeint les institutions ou
organisations qui oeuvrent pour la lutte contre l'exploitation d'enfants dans
le groupement Mbinga-sud et dans le territoire de Kalehe en
général, il est sans doute que les enfants reconnaissent à
53.3% les organisations non gouvernementales et les associations sans but
lucratifs être les premières qui travaillent pour la lutte contre
l'exploitation des enfants par les campagnes de sensibilisations et les
séances de formations des enfants et des parents, les
enquêté(es) reconnaissent à 26.6% la police car elle
intervient de fois par la traque des personnes qui une fois survient des
différends, contentieux, litiges entre les travailleurs et les chefs de
chantiers, cette situation est souvent le non paiement des enfants après
leur labeur. Il est probant que les enfants reconnaissent les
universités à travers leurs étudiants à 11.6% qui
de fois sensibilisent les enfants sur les droits de l'enfant, suivi faiblement
des églises à 5%, du ministère du genre, famille et de
l'enfant et les orphelinats respectivement à 1.6 % chacun.
Tableau 23. À votre avis, quels sont les moyens par
excellence pour lutter contre l'exploitation des enfants dans les chantiers de
briques
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Que l'état gratifie la scolarisation des enfants
|
60
|
100%
|
Que les chefs des chantiers n'acceptent plus le recrutement
des enfants dans les chantiers des briques
|
51
|
85%
|
Que les parents n'acceptent plus envoyé leurs enfants
dans des chantiers de production des briques
|
60
|
100%
|
49
Que la police de la protection de l'enfant inspecte
jalousement les chefs des chantiers qui recrutent des
enfants ne respectent pas les consignes et les punissent
|
60
|
100%
|
Total
|
-
|
-
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Ce tableau représente les moyens par
excellence pour combattre le phénomène exploitation des enfants
dans la fabrication des briques, cependant 100% des enquêté(es)
croient que si l'état ou le gouvernement congolais gratifie la
scolarisation des enfants comme promu, et que les parents n'acceptent plus
envoyé leurs enfants dans des chantiers pour travailler et si la police
de la protection de l'enfance revenait dans sa mission régalienne,
l'exploitation des enfants dans les sites de production des briques
peut-être maitrisée. Mais aussi 85% des enquêté(es)
sont sûrs que si les chefs des chantiers n'acceptent plus les enfants ou
le recrutement des enfants dans leurs chantiers, on verra ce
phénomène maitrisé.
Tableau 24 : Suivant votre connaissance, selon vous, qui peut
être acteur de lutte contre cette forme d'exploitation des enfants dans
les chantiers des briques ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Les parents
|
60
|
100%
|
Les enseignants
|
60
|
100%
|
Les églises (pasteurs, évêques...)
|
5
|
8.3%
|
Les personnes adultes
|
9
|
15%
|
Les propriétaires des chantiers des briques
|
60
|
100%
|
Total
|
|
|
Source : nos investigations sur le terrain, de
février à juillet 2019
Commentaire : Selon ce tableau ci-haut, explique les points de
vue des enquêté(es) sur les acteurs susceptibles de lutte contre
l'exploitation des enfants, 100% des enquêté(es) croient que les
parents , les enseignants et les propriétaires des chantiers des briques
sont incontestablement les acteurs qui peuvent combattre ce
phénomène au niveau local, sur la même source, 15% croient
qu'avec les personnes adultes de toutes catégories le
phénomène peut être maitrisé et vient en derniers
lieu les églises représentées par les pasteurs, les
évêques à 8.3%.
III.2 analyse des points de vues des personnes adultes
par catégorie sociale FOCUS-group portant opinions des parents,
éducateurs, policiers et les chefs des chantiers
III.2 .a. Présentation de l'enquête
L'organisation du focus group est d'une importance suivant le
sujet basé sur l'exploitation des enfants, ainsi, le questionnaire
d'enquête été adressé aux enfants tandis que le
focus group été organisé en vue de recueillir les point de
vues des acteurs sus évoqués sur le phénomène
exploitation d'enfants dans les sites de fabrication des briques en groupement
Mbinga-sud
50
Constitution du focus-group
Les questions sont formulées d'une manière
simples afin d'accoucher la version de chaque participant. Au sein du
focus-group, comme toutes questions sont à considérer, il est
revenues à l'organisateur d'agencer chaque réponse à sa
question ; ces réponses sont mixées, dépendamment de leurs
questions respectives et ont constituées en somme cette restitution
III.2 .b: questions et réponses compilées du
Focus-group et convergences avec les enfants
Q1 : selon vous, quelles sont les causes principales qui
poussent les enfants à être utilisés dans des chantiers des
productions des briques ?
R/ - d'une part la pauvreté des ménages
et la pluralité des enfants dans la maison pousse les parents à
envoyer leurs jeunes enfants à travailler dans ces sites d'autres part
l'utilisation de cette main-d'oeuvre hypersensible par les briquetiers est
moins chère et profite à ces acteurs, il y a aussi autant
d'autres comme :
-l'accès difficile des parents au travail ou le
chômage poussent ces derniers à envoyer leurs enfants dans des
chantiers de fabrication des briques. L'activité& principale
c'est-à-dire l'agriculture est devenue moins productive.
-L'incapacité des parents à payer les kits
scolaires et frais scolaires aux enfants lors de l'ouverture de l'année
scolaire suivante incite les parents à envoyer les enfants dans des
chantiers de fabrication des briques
- Vu que les enfants n'ont pas d'occupations durant certaines
période ou les enfants sont en vacances (saison sèche) certains
parents préfèrent envoyer leurs enfants dans des chantiers de
fabrication des briques
- Les désirs des enfants d'accéder à
l'argent et la tendance à la délinquance juvénile.
À ce titre, certains d'entre-deux apprécient travailler au lieu
de rester sans occupation et gagner un peu d'argent etc.
Commentaire et observation : il revient à signaler que
nombreux parents ont insisté sur le fait qu'eux-mêmes n'ont du
travail et que les enfants eux aussi peuvent contribuer, voici pourquoi la
grande partie des débatteurs ont insisté sur cette cause. Ces
opinions corroborent parfaitement les causes principales rapportées par
les enfants qui ont dit à 65% d'opinion que ce sont les parents qui les
incitent à s'adonner à cette pratique. Bien que d'autres causes
ont été soutenues dans le même créneau , comme le
désir des jeunes qui tiennent à accéder à l'argent
à l'âge de puberté 16-17 ans et 11-15 ans , il y a quoi
penser que c'est donc la pauvreté et la précarité
socio-économique des ménages qui justifie ce
phénomène, du reste dangereux.
Q2 : à quelles conséquences pouvons-nous
nous attendre face à ce phénomène ?préciser s'il
vous plait sur le plan éducatif, environnemental et
économique
R/-les conséquences sur le plan éducatif sont le
plus nombreux notamment : ? Les enfants deviennent délinquants et ne
respectent plus les parents
51
> Les enfants acquièrent une autre éducation
dans les carrières de fabrication des briques > Les enfants
considèrent l'argent comme étant plus important que les
parents
> Les enfants arrivent ou retournent à la maison dans
des heures tardives
> Les enfants deviennent des voleurs etc.
Sur le plan environnemental :
> Les enfants deviennent de destructeurs de l'environnement
en coupant des arbres pour la cuisson des briques
> Les enfants créent des abîmes/gouffres ou
des eaux stagnent et qui écroulent des maisons et envahi les plantes
cultivées
> La recherche d'argile par les enfants laisse le sol
à ciel ouvert et favorise l'évaporation des émissions des
gaz à effet de serre etc.
Sur le plan économique :
> Les enfants se croient devenir autonome eux-mêmes
dès leurs bas âges et veulent échapper à
l'éducation des parents
> Les enfants s'achètent des produits non
prioritaires pour eux lors de leur perception de salaire
Commentaire et observation : de par cette analyse, il est vrai
que la fabrication des briques par les enfants impacte beaucoup plus donc sur
leur éducation et les amènent à la délinquance
juvénile, une opinion corroborée à 100% à la
question numéro 18 du questionnaire d'enquête de cette
étude. L'amour de l'argent est aussi corroboré à 33.3%
à la question numéro 15 du questionnaire d'enquête.
Cependant sur le plan environnemental, la coupe systématique des bois
est aussi affirmée par les enfants enquêtés à 100%
suivant la question numéro 19 du questionnaire d'enquête de cette
étude. Il s'avère que sur le plan économique les enfants
prétendent à avoir une autonomie et méprise les
orientations des parents car se croyant suffisant financièrement, ce qui
est faux.
Q3 : pensez-vous que certains acteurs ont une bonne part
de responsabilité dans cette pratique ?
R/ oui, si oui pouvez-vous citez ces acteurs ?
> Les parents en soi et les chefs de chantiers sont les
premiers acteurs qui prolifèrent l'exploitation des enfants et en sont
responsables
> La police elle aussi en est responsable car elle n'assume
pas sa mission régalienne et surtout pour la protection de l'enfance
Commentaire et observation : d'une manière
générale, la confrontation des opinions des personnes adultes et
des enfants convergent ensemble en reconnaissant la police à 100% selon
la question numéro 22 et les parents à 65% en
référence à la question 14 et les chefs de chantiers comme
étant des vrais acteurs impliqués dans
52
l'exploitation des enfants, la police est incité ici
pour le fait de n'avoir pas assumé sa mission régalienne en
protégeant les enfants.
Q4 : malgré les conséquences
fâcheuses de cette pratique sur les enfants, pensez-vous qu'il y a un
avantage quelconque ?
R/ Pour les parents qui acceptent envoyés leurs enfants
dans des chantiers de fabrication des briques deux seul avantages sont
acceptés par les débatteurs ; l'allégement des parents
à payer les frais scolaires et l'aide aux parents à combler leur
revenu familial.
Commentaire et observation : la majorité des
débatteurs croient que les avantages de l'exploitation de l'enfant ne
sont pas importante pour la préparation d'un enfant un monde meilleur.
Seulement que les enfants croient que le paiement de leurs études est un
avantage, 36.6% l'ont affirmé lors de l'enquête et 33.3% croient
que puisque ce travail leur procure de l'argent, une version qui est
confirmée à la question 15 du questionnaire d'enquête.
Q5 .
· selon vous, que faire pour
décourager ou lutter contre cette pratique ? Qu'ils vous plaisent de
donner des propositions adressées aux acteurs qui peuvent lutter contre
cette pratique notamment .
· aux parents des enfants, aux chefs de
chantiers, aux éducateurs socioculturels, à la police de
protection de l'enfant au pouvoir public et aux chefs coutumiers !
R/ -aux parents .
· qu'ils savent que
l'avenir de demain est dans la main de ces enfants, ainsi que les parents
n'acceptent plus envoyer leurs enfants dans des chantiers de fabrication des
briques, ils doivent trouver un autre moyen de combler leur revenu financier et
ne pas exposer les enfants dans des pires formes de travaux proscrits par les
textes en vigueur et lutter directement contre la violation des droits
fondamentaux des enfants.
-Aux chefs de chantiers .
· que les chefs de
chantiers refusent catégoriquement le recrutement d'enfant car cela
constitue une infraction grave à leur égard doivent appuyer les
agents de la police de projection de l'enfance à dénoncer un de
leurs qui commettrons cette infraction
-Aux éducateurs et autres acteurs socioculturels
.
· qu'ils sensibilisent les membres de la population en
démontrant les conséquences néfastes sur l'exploitation de
l'enfant dans la fabrication des briques, en dénonçant les
acteurs qui appuierons encore ce forfait, initier des focus-groups constamment
en faveur de l'éducation des enfants en démontrant qu'une bonne
préparation à un monde de demain ou est appelé à
être maitre implique pour lui une éducation saine et sans
compromission à sa santé psychique, morale, psychologique
sanitaire, etc.
- à la police de protection de l'enfance : de
démontrer sa place comme détenant de la sécurité de
la personne humaine de ses droits fondamentaux et surtout aux enfants dont il a
attributions, procéder à traduire en justice devant le juge et
punir sévèrement ceux qui dérouteront ces dispositions.
Dénoncer à chaque fois les supposés criminels qui
commettrons ce forfait, surveiller et demander de l'appui auprès de la
population à dénoncer le commettant de l'exploitation de
l'enfant
53
- à l'inspecteur du travail : d'accorder
seulement aux enfants qui sont physiquement capable d'exercer la fabrication
des briques moyennant une dérogation et une consultation du
médecin et de l'avis du parent tutélaire comme prévu par
le code du travail congolais
-Au pouvoir publics : de mettre en application des
textes pourvoyant la protection de l'enfance et respecter ses promesses qui
constituent un droit à l'enfant à une éducation scolaire
de base gratuite.
Observation et commentaire : la confrontation des
opinions des enfants soulevées à la question numéro 22 du
questionnaire d'enquête et des adultes convergent directement dans le
même ordre d'idée en croyant que si tous les acteurs sus
évoqués s'impliquent pour combattre le phénomène
'exploitation de l'enfant peut être maitrisée. Cette affirmation
est affirmée des enfants est affirmée en impliquant les parents
des enfants, à 100%, les chefs de chantiers à 85%, la police
à 100% et au pouvoir public à 100% des opinions des enfants.
Le chapitre troisième de ce travail consistait à
présentait et analyser les résultats collectés sur le
terrain, l'interprétation des résultats sont poussés par
les résultats fournis lors de leurs calculs
54
CHAPITRE QUATRIEME :
DISCUSSIONS DES RESULTATS
IV. O. Préambule
Apres avoir analysé les résultats des
données collectées sur le terrain, il est à propos d'en
amorcer la discussion en égard des différents résultats de
l'étude. Il est ici question de focaliser l'attention sur les principaux
résultats, leur importance, les difficultés rencontrées,
la valeur théorique des résultats, et puis les recommandations et
suggestions.
IV. 1. Présentation des principaux
résultats Les opinions sur l'existence des parents
.
·
Les résultats du tableau 6 du questionnaire
d'enquête répond ainsi : les enfants qui ont les parents sont
représentés à 65% de cette enquête, et
ceux-là qui n'en ont plus sont représenté à 35% de
cette étude, le tableau numéro 7 en défini quel genre de
parents dont les enfants n'ont plus, et nous pouvons affirmer l'opinion de ces
enquêtés que les parents (hommes) sont les plus mourus.
L'opinion sur la scolarisation des enfants
Le tableau numéro 8 du questionnaire fourni d'opinion
quant à ce ; 80% des enquêtés ont affirmés
être scolarisé et 20% ne partagent pas ce point de vue. Le tableau
numéro 9 fourni d'amples informations explicatives, on peut comprendre
de ce tableau que certains enfants sont ou ont été
scolarisé, ou certains sont inscrits à l'école et d'autres
n'y vont pas carrément.
Les formes d'exploitation des enfants .
·
Les formes d'exploitation des enfants sont
évoquées dans le tableau numéro 12 du questionnaire
d'enquête, dont la fabrication des briques est connue à 100% de
notre enquête, les travaux durs comme l'agriculture, la construction des
maisons en chantiers, représentés à 20% le commerce ou
vente des produits de première nécessité à 16%.,
ces activités sont connues comme formes d'exploitation des enfants de
part cette enquête sur le terrain.
Opinion sur l'ancienneté des enfants dans la
fabrication des briques
Le tableau numéro 13 du questionnaire d'enquête
fournissent les explications sur l'ancienneté des enfants dans les
chantiers des briques, notamment ceux ayant déjà 1 à 3 ans
dans les sites sont représentés à 35%, ceux de 4ans
à 5ans sont représentés à 23.3% et ceux de 6 ans et
plus sont représentés à 11.6%. . Nous pouvons rappeler que
selon les fabricateurs (ices) des briques, l'âge minimum est fixé
conventionnellement mais facultatif, c'est ainsi que faire plus d'années
dans ce service et pourtant l'âge évolue crée cela une
moquerie pour les fabricateurs (ices) car selon eux, la fabrication des briques
est une tâche d'enfant.
Les causes qui poussent les enfants à cette pratique
:le tableau numéro 15 relate les causes qui poussent les enfants
à cette pratique, notamment pour accroitre le revenu de leurs familles,
il s'agit de confirmer que les enfants travaillent pour le compte d'un tiers,
un autre argumentaire s'appuie que puisqu'on donne aux enfants de l'argent
d'autant plus qu'ils aiment l'argent, on peut affirmer cette opinion aussi des
enfants qui acceptent entrer dans des chantiers de production des briques pour
se payer les frais scolaires et d'autres acceptent produire des briques
55
puisqu'ils n'étudient plus. L'OIT, UNICEF(2006) sur les
enfants qui sont astreints à travailler dans le monde, de par la
déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail, la
question qui était posée est de savoir quelles sont les causes du
travail des enfants ? La réponse à cette question est que la
pauvreté des ménages incite les enfants à entrer sur le
marché du travail pour gagner de l'argent afin d'arrondir le revenu
familial ou même tout simplement pour survivre. Beaucoup des causes sont
énoncés dans cette revue notamment, l'inégalité,
l'absence de l'éducation, la lente transition démographique,
ainsi que les traditions et les attentes culturelles sont autant des causes
entrant en ligne de compte comme cause de l'exploitation de l'enfant.
Opinions sur les conséquences socio-éducatives
et environnementales
Les conséquences socio-éducatives et
environnementales sont évoquées dans le tableau numéro 18
et 19 de l'enquête, la fabrication des briques amène à
fabriquer des briques sans respecter les normes environnementales, une
assertion confirmée à 100% de cette étude, mais
également les enfants encourent les risques d'accident lors de la
fabrication des briques, confirmée à 100% voire les mariages
précoces. Au regard de la destruction de l'environnement, le site est
laissé à ciel ouvert pour l'extraction de l'argile, une assertion
confirmée à 100% ; l'usage excessif du bois et qui accentue la
déforestation par la coupe de bois, mais aussi la pollution de
l'environnement, les enquêtés l'ont rapporté à
100%.
Les opinions sur les pistes de solution .
·
les résultats du tableau 22 et des points les points de vues ; de
la question numéro 5, des personnes adultes convergent tous par rapport
à ceux des enfants enquêtés en insistant sur le fait que le
fait que le gouvernement central gratifie la scolarisation des enfants. 100%
des enfants l'ont déclarés. Quant aux parents ils sont d'un point
de vue à 100% de ne plus envoyer leurs enfants dans les chantiers de
production des briques. Rapporté, que les parents n'acceptent plus
envoyer leurs enfants dans les chantiers de production des briques, 100% des
acteurs impliqués dans ce domaine comme les chefs de chantiers de
briques qui recrutent des enfants, les éducateurs ont
déclarés découragés cette pratique.
La vérification de l'hypothèse de ce travail
est expliquée comme suit .
·
Les résultats du tableau 15 de l'enquête de ce
travail aborde les raisons qui poussent les enfants à fabriquer des
briques, les enquêtés de cette étude ont affirmés
qu'ils travaillent pour accroitre le revenu de leur famille ou leur
ménage, cette opinion a été rapportée à
36.6% et 33.3% se disent le faire puisqu'on donne de l'argent bien aussi qu'ils
l'aiment, 20% des enquêtés ont affirmé qu'ils travaillent
pour compléter ou se payer les frais scolaires que les parents sont
incapables de trouver ; ces raisons évoquées par les enfants nous
pousse à affirmer l'hypothèse de ce travail car cela entrent en
violation grave des droits fondamentaux de l'enfant.
Les résultats du tableau 14 de l'enquête a
dénoncé l'acteur qui expose les enfants à travailler et
à violer leurs droits fondamentaux, les enquêtés ont
dénoncé leurs parents à 65% qui l'ont rapporté
comme étant l'acteur qui les envoient à travailler. Certes, la
pauvreté les y amène comme énoncé
précédemment (afin d'accroitre le revenu de leur ménage),
mais c'est condamnable par les lois du pays et les traités
internationaux auxquels le pays a souscrit et ratifié. Cette version de
dénonciation des parents entre aussi en violation des droits de l'enfant
et confirme aussi l'hypothèse de ce travail.
La fabrication des briques par des enfants est d'une ampleur
dangereuse et destructrice, lis dans Les résultats du tableau 16, 70%
des enfants ont affirmés que la fabrication des briques par les enfants
est dangereuse pour eux quoiqu'ils les fassent, cette opinion amène
à confirmer l'hypothèse de ce travail.
56
Le menace du bien être de la génération
présente et celle future au plan environnemental est confirmée
dans les résultats du tableau 18 ou les enfants ont rapportés
à 100% que les enfants fabriquent des briques sans respecter les normes
environnementales, la question du tableau 16 quant à elle a
été répondue par les enquêtés à 100%
que les sites sont laissés à ciel ouvert lors de l'extraction de
l'argile pour la production des briques ; 100% l'ont confirmé, la coupe
systématique et excessive du bois amène à la
déforestation massive , 100% l'ont affirmé , les enfants dans les
sites de production des briques encourent des risques d'accident, des mariages
précoces, 100% de cette enquête l'ont confirmé. Les
conséquences relatives à cette pratique sont bien connues
à presque 100% par les enfants car ça les exposent au plan
sanitaire, qu'ils sont prédisposés à la délinquance
juvénile, ils ne contribuent pas au développement de leur
ménage, cette pratique menace l'environnement, 78.3% disent qu'il y a
risque de ne pas terminer leurs études ou demeure illettrés
carrément.
Nous pouvons dire que les résultats de l'enquête
n'ont fait qu'affirmer l'hypothèse de ce travail. Les autres
résultats de l'enquête non cités ici n'ont fait qu'appuyer
l'hypothèse de ce travail et sont parti dans le même ordre
d'idée.
IV.2 Importance des résultats
La présente étude a renseigné sur les
conditions socio-éducatives des enfants qui travaillent dans des sites
de production des briques dans le groupement Mbinga-sud en territoire de
kalehe. Dans l'optique des résultats nous nous rendons compte que pour
l'ensemble de ces enfants, nombreux d'entre eux travaillent pour le compte de
leur ménage. Seulement que cela impacte sur leur vie, les enfants sont
obligés de travailler du fait d'un faible revenu qu'amène leurs
parents. Ce qui met en évidence cette analyse sur base de
l'échantillon de 60 enfants et 79 personnes adultes qui ont
rapporté cette opinion.
La justification de cette étude croyait que
l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques présente bien
des conséquences collatérales, cette hypothèse est
confirmée par l'enquête menée sur le terrain dont les
enfants ont répondu à 100% que leurs exposition au travail des
production des briques les expose au plan sanitaire, à rendre les
enfants analphabètes, à la délinquance juvénile,
à la destruction de l'environnement sans respecter les normes
environnementales, la coupe systématique des bois, la pollution de
l'air.
L'inaccessibilité d'emploi surtout sur le secteur
agricole peu porteur, le non-paiement ou la modicité de salaires et la
perte d'emploi des parents suscite ces derniers à envoyer les enfants
dans les activités afin d'arrondir les angles pour un revenu maigre dans
leurs ménages, cette hypothèse est confirmée à la
question numéro 15 du questionnaire d'enquête et du focus group
à la question numéro 1 du guide d'entretien, les enfants ont
reporté qu'ils travaillent pour accroitre le revenu des ménages
d'autres argumente qu'on les donne de l'argent ; puisque cette activité
facilite aux enfants de payer les études, d'autres car ils
n'étudient plus. Les parents argumente que cela est dû à la
pauvreté des ménages et la pluralité des enfants,
l'accès difficile des parents au travail ou le chômage,
l'incapacité des parents à payer les kits scolaires et frais
scolaires, les désirs des enfants d'accéder à l'argent et
la tendance à la délinquance juvénile sont bien la
justification de cette hypothèse évoquée ci-haut.
Pour la vérification de notre hypothèse, des
nombreux points sont apparus dans cette étude et qui reviennent au
finish à confirmer notre hypothèse évoquée
précédemment, certainement, l'exploitation des enfants dans la
fabrication des briques et son incidence socio-éducative voire
environnementale est d'une ampleur dangereuse et destructrice, comme
énoncé par les enfants eux-mêmes, elle est aussi de nature
à violer et à compromettre directement les droits
57
fondamentaux de l'enfant en allant compromettre son bien et
celui des générations actuelles que celles future.
L'idée prédominante de ce travail est que les
parents qu'ils violent leurs droits fondamentaux de leurs enfants, mais
également aux enfants qui savent mais, qui se voient contraints de le
faire suite aux conditions de vie dont eux-mêmes parcourent.
IV.3. Difficultés rencontrées et voies
d'issues
Dans la réalisation de ce travail, nous nous sommes
confronté aux difficultés diverses, cependant nous avons
essayé de les surmonter autant que faire se pouvait entre autres :
-l'impraticabilité des routes pour accéder
à certains villages ciblés lors de notre enquête, tel est
le cas de la route menant à Bushushu
- le coût important alloué à la recherche
pour atteindre le champ d notre étude
- l'inaccessibilité des ouvrages/ archives de
l'état-civil du groupement de Mbinga-sud nous a causé un
préjudice et nous a contraint de travailler avec les données non
actualisées de la population ; lors de la récolte des
données et notamment la monographie du groupement de Mbinga-sud qui
n'est pas suffisamment disponible auprès du bureau de
l'état-civil.
- la perturbation avec la saison de pluie et celle
sèche n'a pas facilité à la bonne conduite de la
récolte de nos données.
- le temps imparti pour la rédaction de ce travail et
à la descente sur terrain moins suffisant pour confronter plus
d'avantage les informations recueillies.
IV.4. valeur théorique des résultats de
cette étude :
A travers cette étude, nous avons voulu dégager
les ressemblances et les dissemblances sur l'exploitation de l'enfant,
cependant, les ressemblances sont évoquées au niveau de la
vérification de notre hypothèse. Il était question
à cet effet de vérifier dans la seule hypothèse si la
fabrication des briques par les enfants parviendrait à violer les droit
fondamentaux de l'enfant, sur son plan socio-éducatif et
environnementale, cette hypothèse est confirmée d'autant plus que
les enfants affirment que la fabrication des briques les exposent à la
délinquance juvénile, à être engrossées ou
à engrosser dès les bas-âges, des mariages précoces,
des destructeurs de l'environnement, n'apprécient plus l'école,
et dont 100% de ces enfants enquêtés l'ont affirmé.
Il ressort ensuite au regard de l'exploitation de l'enfant de
la non implication ou un délaissement de l'Etat pour la promotion de la
scolarité des enfants et la faiblesse de la police dans l'implication de
la protection de l'enfance dans les pires formes de travail dont ils sont
soumis ces enfants. 100% des enquêtés de cette étude l'ont
rapporté. Deux points résultats de cette étude
s'amène à la dissemblance et à la ressemblance :
- Le faible revenu des parents dans les ménages incitent
les parents à envoyer leurs enfants dans le travail.
- Le paiement des frais scolaires et des kits scolaires
renforcent la première opinion.
Comparativement à la Constitution de la
République Démocratique du Congo (2011), elle en a
évoquée à son article 43 que toute personne a droit
à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement
national. L'enseignement national comprend les établissements publics et
les établissements privés agréés.
58
La loi fixe les conditions de création et de
fonctionnement de ces établissements.
Les parents ont le droit de choisir le mode d'éducation
à donner à leurs enfants. L'enseignement primaire est obligatoire
et gratuit dans les établissements publics.
Appuyée par la Convention Relative aux Droits de
l'Enfant CIDE (1989) à son article 28 alinéa 1 stipule que les
Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant à l'éducation,
et en particulier, en vue d'assurer l'exercice de ce droit progressivement et
sur la base de l'égalité des chances :
a) Ils rendent l'enseignement primaire obligatoire et gratuit
pour tous;
b) Ils encouragent l'organisation de différentes
formes d'enseignement secondaire, tant général que professionnel,
les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des
mesures appropriées, telles que l'instauration de la gratuité de
l'enseignement et l'offre d'une aide financière en cas de besoin;
c) Ils assurent à tous l'accès à
l'enseignement supérieur, en fonction des capacités de chacun,
par tous les moyens appropriés;
d) Ils rendent ouvertes et accessibles à tout enfant
l'information et l'orientation scolaires et professionnelles;
e) Ils prennent des mesures pour encourager la
régularité de la fréquentation scolaire et la
réduction des taux d'abandon scolaire.
La non mise en application de ces principes inciterait ainsi
les parents à envoyer leurs enfants dans des services rentables afin
d'arrondir le revenu familial ou de leurs ménages.
Kasongo Wa Kasongo (2016) dans son travail des enfants qui
travaillent dans le secteur minier artisanal cas de la ville de Lubumbashi,
l'auteur évoque les raisons explicatives de l'exploitation de l'enfant
comme : les mauvaises conditions de travail dont sont victimes les enfants qui
sont pour la plupart des enfants des ex-travailleurs des entreprises qui sont
tombées en faillite, il considère ensuite la pauvreté des
parents engendré par la suppression du travail et de la
précarisation de la vie, à la suite de salaire de miser et
payé irrégulièrement aux parents, incitent les enfants
à travailler à leurs tours afin de se payer les études.
Originalité de ce travail
De la confrontation des résultats des auteurs
précédents partant de la thématique de leurs
études, il y a lieu de révéler ce qui suit :
SIPILA KAHOZI.E (2004) son étude présente
certaines ressemblances à la nôtre. Son sujet porte sur la
fabrication artisanale des briques et conditions socio-économiques des
briquetiers à Lubumbashi, l'auteur s'est penché beaucoup sur les
conditions socio-économiques ; la nôtre touche certains
aspects socio-économiques en regard des conditions des vies de
ménages. Ce qui tend à ressembler aux résultats de
l'étude présente. La méthode descriptive utilisée
par lui est la même que la nôtre , il s'est posé la question
d'attaque suivante : (est-ce que le revenu perçu lors de la fabrication
des briques satisfait les briquetiers ?) après vérification de
l'interprétation de ses résultats, l'auteur montre que les
briquetiers expriment une insatisfaction de leur métier des briques, il
conclu en disant que le niveau bas de salaire perçu lors de ce labeur a
son incidence et la non satisfaction du métier et qui a comme impact
négatif des conditions socio-économique très
déplorable.
59
KUMWIMBA J. (2009), dans sa problématique de
l'exploitation minière artisanale dans la province du Katanga district
de Kolwezi, l'auteur cherche à savoir ce qui explique la présence
des enfants dans les carrières minières et les
conséquences qui en découlent, il veut savoir aussi sur les
structures chargées de l'encadrement des artisans s'ils sont
à la hauteur. De son analyse en usant la méthode dialectique,
l'auteur découvre que le travail des enfants dans les carrières
s'explique par la "misère" provoquée par le chômage des
parents et le non-paiement des autres agents de la ville obligeant les enfants
à travailler pour subvenir eux aussi aux besoins de la famille.
L'incapable de s'auto-suffire uniquement par le travail du père ou de la
mère avec comme recrudescence de la déperdition scolaire, les
maladies, les accidents et la toxicomanie ; il ajoute que la
méconnaissance du code minier et des règlements miniers chez les
exploitants témoigne l'absence de l'État dans la vulgarisation
des textes juridique règlementant le secteur minier. Quant au SAESSCAM
(structure étatique chargée de l'encadrement des artisans
miniers), bureau de Kolwezi n'est pas à la hauteur de ses
responsabilités qui consistent à encadrer techniquement les
creuseurs ; ce service est caractérisé par un amateurisme sur le
plan professionnel car il ne dispose pas d'encadreur techniquement
competents.il passe pour un service
de perception.
HAMULI KABARHUZA B. (2017) présente dans son travail
une ressemblance de son étude à la nôtre, dans ses propos
pessimistes qui au sujet de l'exploitation minière, aborde le rôle
de l'artisanat minier dans les activités illégales, la
sécurité et le conflit en RDC. Dans cet article l'auteur fustige
les pratiques illégales dans le secteur artisanal malgré la
promulgation en juin 2002 du code minier et l'adoption du règlement
minier en mars 2003. Il constate paradoxalement qu'on consacre l'exploitation
artisanale dans les sites miniers sans déterminer pas les zones y
afférentes. En effet, il dénonce la violation des droits humains
avec la pratique du travail des enfants dans les zones d'exploitation
minière artisanale comme une main d'oeuvre bon marché, les
infligeant à écarter l'éducation considérée
comme leur second parent, l'octroi à l'enfant de toucher l'argent
présente des troubles psychosociales, se voyant capable de vivre hors de
la maison pour la merci des maisons de tolérances.
NGALYA BENGE (2015) évoque dans son travail portant sur
l'impact socio-économique de la commercialisation du charbon de bois de
ménage vendeurs aux marchés portuaires de Kisangani que la
commercialisation du bois et la coupe du bois est probablement rentable pour
ceux qui s'en approvisionnent, la connaissance de la coupe du bois et ses
conséquences dépendent du niveau d'étude de ces
exploitants
L'originalité l'étude portant sur l'exploitation
des enfants dans les sites de fabrication des briques en milieu rural et plus
précisément dans le groupement Mbinga-sud en territoire de Kalehe
; ce veut celle montrant que l'exploitation des enfants dans ces entités
est que la pauvreté dans les ménages pousse les parents à
envoyer leurs dans cette sale besogne. L'ignorance des lois et droits
fondamentaux de ces derniers y est pour grand chose ; cette
considération des conditions socio-économiques rentre dans le
contexte d'une gouvernance globale qui ne favorise pas l'éducation des
enfants bien que la constitution garantie donne culturelle. Il est donc
à croire qu'outre les autres facteurs exacerbant. Ce
phénomène celui sus-évoqué il y a plus
déterminant ; ce qui confirme une originalité à cette
étude .Elle rentre
60
dans les données thématiques peu écrites
et actualisées dans le contexte et constitution dans sa
rédaction.
IV. 5. Suggestions et recommandations
À l'issue des résultats obtenus dans ce travail
: certaines recommandations sont présentées et des suggestions
afin de tenter interpeller les acteurs impliqués dans la lutte contre
l'exploitation des enfants dans la production des briques à
s'ingérer dorénavant dans cette situation et prendre des mesures
urgentes dans cette contre du groupement Mbinga-suden territoire de kalehe .
- L'exploitation des enfants dans les sites de fabrication des
briques créerait bien des conséquences néfastes si des
mesures urgentes ne seraient prises. Ceci interpelle à haute voix des
acteurs susceptibles de palier à ce phénomène qui
s'installe et prend ampleur dans ce groupement. L'implication de la
communauté locale dans cette exploitation d'enfant dont ces derniers
sont pris d'assaut en conscientisant en premier lieu les parents et les
recruteurs ou chefs des chantiers de production des briques par une bonne
démonstration des conséquences néfastes issues de
l'exploitation et de l'exposition des enfants dans la fabrication des briques
comme l'une des pires manières de compromettre l'avenir des enfants dans
le monde où ils sont appelés à être maître.
Palier à ce phénomène d'une
manière efficace et durable, nous interpelle à proposer des
recommandations suivantes aux :
? Aux parents :
- refuser catégoriquement l'envoi de leurs enfants dans
les sites de fabrications des briques en trouvant un autre moyen de combler
leur revenu financier comme moyen de sauver les enfants de cette
exploitation.
- aider la société civile et les organisations
à étendre la campagne d'interdiction contre l'exploitation des
enfants dans les sites de fabrications des briques
- décourager toute tentative de recrutement des enfants
dans les sites de production des briques
- dénoncer tout recruteur d'enfant qui cherchera à
commettre encore cet arrangement
- de n'accorder à l'enfant l'autorisation du travail
une fois exigé et admis par l'inspecteur du travail etc.
? Aux tenanciers des carrieres :
- refuser le recrutement des enfants dans les chantiers car
sans son avis, des parents ne peuvent pas avoir des lieux de fabrications
où ils enverront leurs enfants.
- dénoncer les parents qui commettront une tentation
d'envoi des enfants dans les sites de fabrication des briques.
- De n'accepter que les enfants qui ont une dérogation
express de l'inspecteur du travailleur et du parent tutélaire de
l'enfant.
? À la police de protection de l'enfant
:
- surveiller jalousement les sites de production des briques
ou travaillent les enfants en les demandant des recommandations et les
dérogations délivrées par l'inspecteur du travail avant
d'exercer certains travaux.
- de traduire en justice les responsables qui commettraient ce
forfait une fois de plus
61
- punir les chefs des chantiers et des parents qui recruterons
et enverront les enfants dans des chantiers conformément à la
loi.
- Vulgariser les lois élaborées en faveur de la
protection de l'enfant.
? Au gouvernement national :
- De gratifier l'éducation primaire tel que le
prévoit le gouvernement à travers la constitution de la
république.
- De vulgariser les lois portant protection de l'enfance dans
le secteur minier et organiser des séances de formations publiques sur
la protection des enfants dans des sites de fabrication des briques.
- Rendre accessibles les textes portant protection de
l'enfance à des organisations oeuvrant dans la protection de
l'enfance.
- Installer des bureaux d'inspections du travail comme
prévu par le code du travail congolais afin d'octroyer aux enfants des
dérogations de travailler une fois accepté par l'inspecteur du
travail.
- D'appuyer les organisations non gouvernementales et les
associations sans but lucratifs oeuvrant dans la section protection de
l'enfance, le système ce completude des actes de l'Etat
- Promouvoir l'enregistrement des enfants dès leurs
naissance et les doter des certificats de naissance pour permettre leur
identification
? Aux organisations non gouvernementales et les
associations sans but lucratifs nationales et internationales :
- d'initier des projets portant protection de l'enfance sur le
territoire congolais
- d'analyser les vraies causes profondes suscitant
l'exploitation de l'enfant en proposant au parlement les pistes d'interdiction
du phénomène
- de renforcer les projets locaux portant promotion des
enfants travaillant dans des sites de production des briques.
- Rendre compte au gouvernement national et à la
communauté internationale des réalités sur l'exploitation
des enfants dans le secteur minier et au parlement.
Le chapitre quatrième a mis en évidence la
discussion des résultats obtenus sur le terrain, ceci a consisté
à analyser en profondeur les résultats obtenus par comparaison
à notre hypothèse principale de départ.
62
CONCLUSION
Le travail portant sur l'exploitation des enfants dans la
fabrication des briques et son incidence socio-éducative et
environnementale en milieu rural cas, du groupement Mbinga-sud, chefferie de
Buhavu en Territoire de Kalehe est d'une portée ontologique et humaine
qui mérite une réflexion et appropriation collective à
plus d'un égard.
Les formes pires d'exploitations des enfants mineurs sont
proscrites par plusieurs traités et déclarations nationales et
internationales. Force est de révéler que malgré toutes
ces dispositions qui combattent ce phénomène, le cas ne font
qu'exacerbé et cela sous plusieurs formes. L'utilisation des enfants
dans les carrières des mines, l'enrôlement dans des groupes
armées, l'exploitation sexuelle et les activités
sexo-infanticides, leurs utilisation dans la production des briques, les
travaux forcés et domestiques. Cette étude montre que les formes
sont d'une acuité qui impacte sérieusement sur la croissance
positive et l'éducation de cette catégorie sociale. Les causes
majeures à l'origine de cette pratique sont souvent la pauvreté
des ménages, la tendance à la délinquance juvénile,
la politique globale de des gouvernements qui ne prennent pas en compte
l'ampleur et d'amplitude que revête la prise en charge des enfants et
leur éducation. Bien d'autres déterminants sont à
l'aune.
L'étude en concerne a abordé l'une des formes
d'exploitation de l'enfant. La production des briques dans les carrières
de Mbinga-sud est devenue un business juteux. Les acteurs du secteur recourent
à des moyens de productivité qui leurs soient facile et moins
chère. Les enfants déjà encouragés par leurs
parents dans cette entité à s'adonner à cette pratique
sont bon marché comme main d'oeuvre accessible et soumise.
Les parents, les briquetiers et autres acteurs, violent et
sacrifient ces enfants en hypothéquant non sans merci leur avenir.
Les résultats de la présente étude
montrent clairement que dans l'hinterland de Mbinga-sud en territoire de
Kalehe, les enfants de l'âge de 16-17 ans et de 11 à 15 ans sont
majoritairement engagés dans cette sale besogne. Ils y vont en ayant
suivi un cursus scolaire, ou ne l'ont jamais suivi. Des ménages en
situation de précarités socio-économiques
exécrables laissent faire ou encouragent leurs enfants.
Bien que les enseignants dans l'entité, la police de
protection de l'enfant et les autres services tentent timidement de
décourager cette pratique ; le phénomène ne fait que
prendre de l'encrage. Ces enfants sont exploités à des salaires
dérisoires, ils subissent des coups collatéraux qui conduisent
certains(es) aux mariages précoces, grossesses et tendance à la
délinquance juvénile.
Le mode et condition de production des briques n'ont rien
d'hygiénique et surtout de protection de l'environnement. Les enfants
sont utilisés à couper les bois pour la cuisson des briques. Ils
creusent l'argile en détruisant la structure la texture du sol dans les
sites, ce qui endommage l'environnement. Kalehe dans sa partie septentrionale
est déjà un cite à affaissement, éboulement avec
des dégâts humains, environnementaux et matériels
monstrueux. En 2015 les morts et rasia et l'entité de Bushushu en fait
cas illustratif. À ce tableau inquiétant au plan environnement,
continuer à utiliser les enfants qui par pratique déjà en
violation de leurs droits, doivent détruire
63
l'écosystème, il y a quoi remettre
l'épée dans le fourreau. Les générations
présentes et celles futures se trouvent mises en sinistre par ces
dénégations anthropiques.
Partant des objectifs assignés à cette
étude qui a requis la méthode descriptive assortie des techniques
documentaires, d'entretien, de focus-group, des suggestions et recommandations
ont été formulées. Les derniers sous-points du chapitre
quatrième en constitue le référant.
64
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
-mémoires et
travaux de fin de cycle
1. KASILEMBO V. les aires protégées et
conservation de la nature, une approche de développement
anthropomesocentree, étude de cas de la réserve naturelle
d'Itombwe en territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu, mémoire,
ISPDE, 2017
2. E.SIPILA KAHOZI : la fabrication artisanale des
briques et conditions socio-économiques des briquetiers à
Lubumbashi, TFC, inédit, université de Lubumbashi, 2014
3. KASONGO WA KASONGO, la problématique du travail
des enfants dans le secteur artisanal minier, cas de la ville de Lubumbashi,
mémoire de licence en sciences du travail, ISES, l'SHI, juillet
2006
4. J. Kumwimba MUSAO, la problématique de
l'exploitation minière artisanale dans la province du katanga (cas du
district de Kolwezi) mémoire, ISC, 2009
5. Nathalie NGALYA BENGE ; impact socio-
économique de la commercialisation du charbon de bois sur les
ménages vendeurs aux marches portuaires de Kisangani (rd Congo)
mémoire, Université de Kisangani 2009-2010
6. KUATE, le rôle de la famille dans la socialisation
de l'enfant, école normale d'instituteurs de l'enseignement
général Douala-Cameroun, mémoire, inédit, 2010
7. A.DONZO, généralité sur
l'environnement, mémoire université de Kikwit, 2016
8. Cyprien DAGNICOURT : la protection de l'environnement
en période de conflit armé, mémoire de master,
université rennes1, 2018
9. Justice MUKEBA, la protection légale et sociale
des enfants en républiques démocratique du Congo, « Cas des
enfants vivant avec le VIHSIDA et des personnes affectées » et de
la loi N°09001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant et la loi
N°08/011 du 14 juillet 2008, université de Kinshasa, TFC,
2011
10. N.NSITU MALOBA : rôle de la communication dans
l'encadrement des jeunes filles vivant dans la rue par l'ONG 0.R.PE.R, oeuvre
de reclassement de protection des enfants de la rue, université
catholique du Congo, tfc , 2011
Livres et revues
11. OIT: déclaration relative aux principes et droits
fondamentaux au travail, 2017
12. BIT/UNICEF, le travail des enfants en bref, programme
international pour l'abolition du travail des enfants 2013
13. UNICEF France, le travail des enfants en inde,
2003
14. FATIMAC.N'Diaye : genre et travail des enfants dans
les mines et carrières au Burkina fasso, au mali et au Togo, octobre,
2013
15. Every Child Counts: New Global Estimates on Child
Labor" (OIT, Genève, 2002).
16. Constitution de la république démocratique
du Congo ; Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de
certains articles de la Constitution de la République
Démocratique du Congo du 18 février 2006
17. TERRE DES HOMMES, l'exploitation des enfants par le
travail, 2013
18. Dictionnaire Larousse 2014,
19. Loi N°015/2002 du 16 octobre 2002 portant
CODE DU TRAVAIL- Journal Officiel À Numéro spécial
À 25 octobre 2002 À Code de Travail
20. MONUSCO-section protection de l'enfance ; que
signifie la protection de l'enfant dans le cadre du mandat de la MONUSCO
2019
21. Bible, traduction du monde nouveau ; 1995
65
22. loi N°09/001 du 10 janvier 2019 portant protection
de l'enfant
23. ONU ; convention relative aux droits de l'enfant, 1989
24. UNICEF : description du travail des enfants, 1997
25. CODE MINIER, loi n°2018-01 du mars 2018
26. SCHLEMMER B.1996, l'enfant exploité :
oppression mise au travail, prolétarisation, Paris,
KARTHALA-ORSTOM, paris, 1996
27. La briqueterie de VIREBENT, mairie de lenaguet
28. John DEWEY, tiré de ; perspectives : revue
trimestrielle d'éducation comparée (Paris, UNESCO ; bureau
international de l'éducation) vol XXIII, N° 1-2, 1993, p.227-93
29. THOMAS HOBBES, Léviathan l'homme est un loup pour
l'homme 1679
30. Lyne CHAMPOUX, le rôle de la famille et de
l'école dans l'encadrement des enfants, PUF.1992, p8
31. Ladislas KISS, à quoi reconnait-on un enfant
précoce ?
32. A.BOQUILON : éducation des enfants et
société : relation complémentaires conflictuelles,
interroger la conscience de l'éducateur face à la
société, université de tournai, 2008
33. Antoine de SAINT-EXUPERY, terre des hommes,
1939
34. PLAN INTERNATIONAL : causes et conséquences du
travail des enfants dans le monde, 2019
35. Agence parisienne du climat : qu'est-ce que la COP 21
?, quel bilan pour la conférence internationale sur le climat à
paris 2015
36. Balanger BELLY, La recherche en sciences humaines
7eécole, Paris, 2006, p109
37. OIT, UNICEF, un avenir sans le travail des enfants,
rapport global en vertu du suivi de la déclaration de l'OIT relative aux
principes et droits fondamentaux au travail, conférence internationale
du travail, 2006
38. CNONGD, les conséquences d'une exploitation
minière non contrôlée sur l'agriculture congolaise,
étude de cas de Rubaya /masisi, juin 2015
39. GROUPE ONE ASBL RDC-KT, lutte contre le travail des
enfants dans les mines artisanales
d'hétérogénéité au sud du Katanga, rapport
d'activité, 2006
40. Hamuli KABARHUZA, le rôle de l'artisanat minier
dans les activités illégales, la sécurité et le
conflit en RDC, in conférence internationale sur la paix dans la
région des grands lacs, 15-16 aout 2006, inédit, Kinshasa
41. MACAIRE.F: notre beau métier, les classiques
africaines, Versailles, France, 448 pages - MEDAR.R et AL(1959) in
pédagogie pratique et morale professionnelle, collection DIDIER, Paris,
302 pages 1993
Webographie
42.
http://planeteviable.org
: la dégradation de l'environnement et l'effondrement
des sociétés.
43.
http://www.unicef.org/specialsession/french/proteger
les enfants contre les sévices, l'exploitation et la violence,
2019
44. http//
www.microsoft.com/encarta/exploitation/2019
45.
https://fr.m.wikipedia..org/wiki/protection_de_l'environnement,2019
46.
https://fr.m.wikipedia..org/wiki/chronologie
du travail des enfants, 2019
66
PROTOCOLE DE RECHERCHE
Dans le cadre de la rédaction de notre travail de
deuxième cycle portant sur l'exploitation des enfants dans la
fabrication des briques et son incidence socio-éducative et
environnementale en milieu rural cas du groupement de Mbinga-sud dans le
territoire de kalehe, nous vous prions de bien vouloir répondre à
ce questionnaire et vous garantissons que ces données ne seront
traitées que pour des fins purement scientifiques
1 : Dans quelle intervalle d'âge êtes-vous ?
a) de 5ans à 7 ans
b) 8ans à 10 ans
c) 11 ans à 15 ans
d) 16 ans à 17 ans
2. Répartition des enquêtés par sexe ou
genre
a) Masculin b) Féminin
3. Etes-vous déjà marié(es) ou avez-vous
été engrosées
a) Oui b) Non
4. Il y a-t-il des cas de grossesses dans ces chantiers ?
a) a) Oui b) Non
5. Si oui, qui sont les auteurs de ces grossesses ?
a) Les jeunes garçons qui travaillent dans des
chantiers
b) Les personnes externes
c) Les chefs de chantiers ou les briquetiers
d) Pas des réponses 6 : avez-vous les deux parents ?
a)Oui b) Non
7: si Non, lequel des parents n'est plus en vie ?
a) Papa
b) Maman
c) Pas des réponses
8 : êtes-vous ou avez-vous été
scolarisé(e) ?
a)Oui b) Non
9 : quel est votre niveau d'étude ?
a) Primaire achevé
b) Primaire non achevé
c) Secondaire achevé
d) Secondaire non achevé
e) Alphabétisé(e)
f) Sans niveau
10. Etes-vous déjà à l'école ?
a)Oui b) Non
11. Si oui, dans quel cycle êtes-vous ?
a) Secondaire
b) Humanité
c) Primaire (élémentaire, moyens, terminal)
d) Pas de réponses
12 : quelles sont les formes d'exploitation d'enfants que vous
connaissez ?
a) L'utilisation des enfants dans des maisons de
tolérances
b) Dans des travaux durs (agriculture, la construction des
chantiers des maisons)
c) Le (commerce) ou la vente des produits de première
nécessité et activités sexuelles
d) Travaille dans des mines
e) Dans la fabrication des briques
13 : depuis quand aviez-vous commencé à vous
adonnez à ces travaux de production des briques ?
a) De 1 à 3ans
b) De 4ans à 5ans
67
c) Moins d'une année
d) 6 ans et plus
14 : Qui vous aurez intéressé à la
fabrication des briques?
a) Mes parents
b) Moi-même pour satisfaire mes besoins
c) Mes amies
d) Les producteurs des briques
e) Autres à préciser
15. pourquoi adonnez-vous à ces pratiques?
a) Pour accroitre le revenu de nos familles
b) Car nous n'étudions plus et donc un travail
d'occupation
c) Puisqu'on nous donne de l'argent et nous l'aimons
d) Nous complétons ou payons nous-mêmes les frais
scolaires 16 : saviez-vous que ces travaux sont dangereux pour les enfants ?
a)Oui b)Non
17: saviez-vous que l'exercice de ces travaux par les enfants est
punissable par la loi et c'est un crime ?
a)Oui b)Non
18 : selon vous, quelles sont les conséquences relatives
à la fabrication des briques par les enfants dans le groupement
Mbinga-sud ?
a) Les enfants sont exposés au plan sanitaire
b) Les enfants seront analphabètes ou
illettré(es)
c) Les enfants sont prédisposés à la
délinquance juvénile
d) Les enfants ne contribuent pas conséquemment au
développement de leur ménage santé
e) La pratique menace de l'environnement
18 : quelles sont les autres conséquences liées
à ce phénomène de fabrication des briques par les enfants
?
a) Les enfants fabriquent des briques sans respecter les normes
environnementales
b) Risque d'accident
c) Risque de grossesses ou de se faire engrosser
d) Risque de mariages précoces
e) Autres à préciser
19 :pouvez-vous nous renseigner des conséquences
environnementales sur la production des briques dans votre groupement ?
a) Le site est laissé à ciel ouvert lors de
l'extraction d'argile pour la production des briques.
b) L'usage excessive de bois amène à la coupe
systématique des bois et accentue la déforestation
c) La pollution de l'air par la production de la fumée
lors de la cuisson des briques
d) Les abîmes des sites de fabrication des briques
laissent des étangs qui polluent l'environnement
20. Quand une forme d'exploitation des enfants dans les sites de
fabrication des briques survient ou lors d'un contentieux, à qui
déposez-vous plainte ?
a) Auprès de la police
b) Aux chefs de villages
c) Aux cadres de dialogues et de médiation CDM, et aux
chefs de villages
d) Nous nous taisons car ils ne répondent pas
21 : quelles sont les structures ou institutions qui luttent
contre ce phénomène dans votre groupement ?
a) Les ONG et les ASBL
b) Les étudiants et leurs universités
c) La police de protection de l'enfance
d) Le ministère du genre famille et de l'enfant
e) Les églises
f) Les orphelinats
22. À votre avis, quels sont les moyens par excellence
pour lutter contre l'exploitation des enfants dans les chantiers de briques
68
a) Que l'état gratifie la scolarisation des enfants
b) Que les chefs des chantiers n'acceptent plus le
recrutement des enfants dans les chantiers des briques
c) Que les parents n'acceptent plus envoyé leurs
enfants dans des chantiers de production des briques
d) Que la police de la protection de l'enfant inspecte
jalousement les chefs des chantiers qui recrutent des enfants ne respectent pas
les consignes et les punissent
23 : suivant votre connaissance, selon vous, qui peut
être acteur de lutte contre cette forme d'exploitation des enfants dans
les chantiers des briques ?
a) Les parents
b) Les enseignants
c) Les églises (pasteurs, évêques...)
d) Les personnes adultes
e) Les propriétaires des chantiers des briques
Questions du guide d'entretien du focus-group
Q1 . selon vous, quelles sont les causes principales qui
poussent les enfants être utilisés
dans des chantiers des productions des briques ?
Q2 . à quelles conséquences pouvons-nous
nous attendre face à ce phénomène ?préciser s'il
vous plait sur le plan éducatif, environnemental et
économique
Q3 . pensez-vous que certains acteurs ont une bonne part
de responsabilité dans cette pratique ? Et si oui, pouvez-vous
citez ces acteurs ?
Q4 : malgré les conséquences
fâcheuses de cette pratique sur les enfants, pensez-vous qu'il y a un
avantage quelconque ?
Q5 . selon vous, que faire pour décourager ou
lutter contre cette pratique ? Qu'ils vous plaisent de donner des propositions
adressées aux suivants . aux parents des enfants, aux chefs de
chantiers, aux éducateurs socioculturels, à la police de
protection de l'enfant au pouvoir public et aux chefs coutumiers ?
Q2 . à quelles conséquences pouvons-nous
nous attendre face à ce phénomène ?préciser s'il
vous plait sur le plan éducatif, environnemental et économique
?
Q3 . pensez-vous que certains acteurs ont une bonne part
de responsabilité dans cette pratique ?
Q4 : malgré les conséquences
fâcheuses de cette pratique sur les enfants, pensez-vous qu'il y a un
avantage quelconque ?
Q5 . selon vous, que faire pour décourager ou
lutter contre cette pratique ? Qu'ils vous plaisent de donner des propositions
adressées aux acteurs qui peuvent lutter contre cette pratique notamment
. aux parents des enfants, aux chefs de chantiers, aux éducateurs
socioculturels, à la police de protection de l'enfant au pouvoir public
et aux chefs coutumiers !
69
BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR
BWEMERE KAMERA PEPE né le 13 décembre 1993 par
BANYISA KAMERA et SIYANA KANINGU à NYAMUTWE dans le village de KASHEKE
en territoire de KALEHE, Province du Sud-Kivu.
Les années 1993 furent une période de guerre et
de refuge des peuples Rwandais fuyant le génocide
déclenché à cette période et cherchant l'asile dans
les hauts plateaux de KALEHE, PEPE KAMERA, Né d'une famille pauvre de 8
enfants et troisième de sa famille, celui-ci fut
dépêché chez sa grand-mère dès sa petite
enfance où il commença en 2001 ses études primaires
à l'école primaire TULUNDA LWANA actuellement Ecole primaire
SINAYI/ Village de TCHOFI dans le territoire de KALEHE, celui-ci obtiendra en
2006 son certificat d'études primaire à l'école primaire
de BULANGA dans le village de CIBANDJA.
Il passa ses études secondaires à l'institut
TCHOFI où il obtient son diplôme d'études secondaires en
2012, il commença en 2014 sa première année de graduat
à l'institut supérieur des arts et métiers ISAM BUKAVU par
l'appui d'une personne de bonne volonté du nom de madame DORA MUHUKU
SALAMA où il obtiendra le diplôme de graduat en gestion et
administration des projets en 20162017, il y écrivît son travail
de fin de cycle portant sur « les conséquences du wilt
bactérien des bananiers sur le revenu de l'habitant dans le sous-village
de LUZIRA en territoire de KALEHE » dans cette étude, l'auteur
élucide les conséquences de cette maladie de la bananerai sur les
revenus de l'habitant dans cette contrée du territoire.
En 2018-2019 il obtient son titre de licencié en
planification et management des projets à l'institut supérieur
pour la promotion de la paix, du développement et de l'environnement
ISPDE-BUKAVU , passionné des enfants et soucieux de les voir grandir
dans un monde délibéré des exploitations, il
écrivît au cours de cette année son mémoire portant
sur « l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son
incidence socio-éducative et environnementale en milieux rural,
groupement MBINGA-SUD en territoire de KALEHE », l'auteur dénonce
dans cette étude les pires formes d'exploitation des enfants dans le
territoire de kalehe et fait appel à des institutions et
organisations,.. Toutes couches confondues de sauver des enfants soumis au
travail qui empêche leur pleine épanouissement.
Afin de venir à l'aide pour l'enfant, l'auteur
préconise un projet de protection de l'enfant dans le territoire Kalehe.
Soucieux d'apporter votre contribution à ce projet, prière de
contacter les coordonnées repris en bas
«Dans une nation où l'éducation de
l'enfant n'est pas prioritaire et la gestion de demain du pays s'y repose, la
gouvernance du pays ne sera que chaotique »
Contact :
E-mail : kamerapepe@
gmail.com
Facebook: pépé kamera bwemera LinkedIn: pépé kamera
bwemera WhatSapp : +243990207541;
Tel: +243990207541; +243852609080