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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR D'ETUDES SOCIALES
I.S.E.S
B.P. 825
LUBUMBASHI
DEPARTEMENT DE MANAGEMENT
L'ANALYSE COMPARATIVE DE FINANCEMENT D'UN
PROJET D'INVESTISSEMENT
DES DEUX PRODUITS
(CAS DE PRODUIT : COCA-COLA ET FANTA DE LA
BRALIMA)
Par MULEB MONG Didier
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du grade de licencié en Management.
Option : Finance Comptabilité
Directeur : Claude MWILAMBWE. Professeur en Sociologie
Industrielle/ UNILU Directeur Adjoint : MULAPU MOJ. Dr en Economie
Financière/ UNILU Codirecteur : Michel ZONGWE. Dr en Economie de
Développement/ UNIKIN
SESSION DE SEPTEMBRE 2015
ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015
PRESENTATION DE L'AUTEUR
Du vrai nom Muleb Mong A'Kaj Didier, Allias Didolasse, est
né à Lubumbashi le 12 Novembre. Il est issu d'une famille de
père et mère catholiques, cadet d'une famille de 6 enfants, dont
5 filles. Didier Muleb a fait ses études à l'Ecole primaire
Komesha/ Saint Luc où il deccrocha son certificat d'études
primaires en 2001. Il poursuivît ses études secondaires et
humanitaires au Collège Saint Boniface/ Kitumaïni où il
deccrocha son titre de diplôme d'Etat en Sciences Commerciales et
Administratives en 2008. Didier Muleb, Gradué en Gestion
Financière en 2013 et Licencié en Comptabilité en 2015 de
l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales (ISES. Lubumbashi) est consultant
de plusieurs étudiants chercheurs pour la rédaction des
différents travaux scientifiques en Sciences : Economiques et de
Gestion, Managériales, Commerciales, Financières et
similaires.
Didier Muleb grâce à son experience en Gestion,
contribue énormément à l'amélioration de climat des
affaires et à la croissance des entreprises, il participe au
développement des investissements et d'une large part celle de la
rentabilité des actionnaires. Avec l'ambition d'approfondir la
carrière scientifique pour y devenir formateur des étudiants et
d'aider son pays pour la lutte contre la crise financière et
économique, l'instabilité économique, le
déséquilibre macro-économique, le non-respect des codes
douaniers et le non-respect des codes de marché. Didier Muleb a
l'idéal d`innover la modernisation et le rajeunissement de
l'Administration des finances publiques, de relancer les réformes
économiques et d'améliorer le circuit bancaire.
Tél : +243 99 833 43 07
DIDIER MULEB
MANAGER FINANCIER ET EXPERT COMPTABLE
E-mail :
didermuleb6@gmail.com
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EPIGRAPHE
« Le corps forme un tout mais a pourtant
plusieurs organes, et tous les organes du corps, malgré leur grand
nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en va de même pour Christ »
1Corinthiens 12 : 12.
« L'évaluation
économico-financière d'un projet se base principalement sur
l'analyse multicritère, car le projet n'est pas réalisé
d'un seul critère, mais de plusieurs. Tout agent économique doit
pour objectif maximiser la valeur actuelle, car toute décision
d'investissement et de financement d'un projet s'effectue en termes de la
valeur future ». Conçu par Didier Muleb Mong Manager
Financier.
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DEDICACE
Nous dédions ce travail :
A nos très chers parents Muleb A'Kaj
Théodore et Mpala Kasongo Dorcas ;
A la famille Amisi Alphonse et Mamie Kawanga ; famille
Henry Bobengwa et Godelieve Kabamba ; famille Michel Kaombe et Viviane Kaj ;
famille Désiré et Jeannine Kasongo ; famille Nadine Monga
;
Aux grands parents, tantes, oncles, cousins, cousines,
neveux, nièces, collègues et connaissances de près ou de
loin.
MANAGER FINANCIER ET EXPERT COMPTABLE
DIDIER MULEB MONG A'KAJ
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AVANT-PROPOS
Le présent mémoire offre aux Managers et
à toutes personnes intéressées un mémento pour
l'évaluation des projets d'investissements financiers. Le texte
s'adresse particulièrement aux Managers de la Bralima, il contient
également des indications utiles aux initiateurs de projets sur les
informations spécifiques dont le projet a besoin. C'est par simple
commodité ou préférence individuelle que le raisonnement
est communément conduit en termes de valeur actuelle.
En ce grand jour, où nous venons d'achever notre
deuxième cycle en Management, il revient de connaitre que pour parvenir
à l'issue n'a pas été tâche aisée. Le
présent mémoire est le reflet du bagage intellectuel et une
connaissance acquise tout au long du cheminement de notre formation du
deuxième cycle en Comptabilité au sein de l'Institut
Supérieur d'Etudes Sociales (ISES/LUB).
Nous rendons gloire à l'Eternel Dieu tout puissant,
pour la précieuse existence dont il nous fait grâce, car c'est
à lui seul que nous devons notre vie. Qu'il reçoive tout
l'honneur et toute gloire. Ce n'est que par sa grâce que les bonnes
oeuvres se sont accomplies, et nous avons reçu les contributions des uns
et autres.
Notre mémoire a pu être canalisé sous
la direction du Professeur Associé Claude Mwilambwe en collaboration
avec le Chef des travaux Mulapu Moj qui ont échangé avec nous sur
les concepts d'évaluation économico-financière des projets
d'investissements financiers, sur laquelle se fondent les paramètres et
les méthodes d'analyse d'un projet à caractère financier.
Nous leurs adressons nos très sincères remerciements pour le
temps qu'ils ont consacré à la correction et aux conseils pour
une bonne rédaction.
Ce travail n'aurait pas été possible sans la
formation des différents enseignants. Nos premiers
remerciements vont à l'endroit de tout le corps professoral de
l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales et deuxièmement à
tous les Professeurs, Chef des travaux, Assistants et Chargé des cours,
notre intérêt particulier est réservé à eux
pour leurs enseignements fournis en qualité.
Nos remerciements s'adressent également
aux agents et cadres de l'entreprise Bralima s.a.r.l,
siège de Lubumbashi pour nous avoir facilité la
tâche d'accéder aux données qui ont témoigné
la pertinence et la nécessité de ce mémoire.
Nous avons reçu les soutiens spirituels,
financiers et matériels, d'une part, de nos parents Muleb A'Kaj, Mpala
Kasongo Dorcas et du couple Michel Viviane Kaombe, nous leurs
remercions sincèrement, car ceux-ci restent gravés dans notre
mémoire pour le reste de nos jours, et
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nous n'oublierons jamais ; Et d'autre part, de tous ceux
qui par oubli, certes involontaires, n'ont pas été cités
pour les services qu'ils nous ont rendus, sachent que notre silence
apprécie la valeur de toute l'aide et les conseils que nous avons
obtenus d'eux.
Nous présentons également nos vifs
remerciements à tous nos compagnons de luttes (étudiantes et
étudiants) de près ou de loin : pour ceux des universités
et instituts supérieurs de la RDC, ceux des universités de
l'Afrique du Maghreb, de l'Afrique de l'Ouest, de l'Afrique Centrale,
d'Amérique et d'Europe en général lors des entretiens sur
les réseaux sociaux et en particulier ceux de l'Institut
Supérieur d'Etudes Sociales pour leurs orientations à travers les
remarques et suggestions lors de la rédaction de ce
mémoire.
Notre mémoire intéresse plus les
étudiants chercheurs et promoteurs de projets d'avoir une vision
regroupant l'évaluation économico-financière d'un projet.
Ce document est une référence pour aider tout investisseur
à pouvoir porter un jugement sur l'analyse de l'évaluation d'un
projet à caractère financier, il s'agit d'évaluer le
projet sur base des critères en univers certain, incertain et
aléatoire.
Ce manuel, ne constitue pas un cours d'évaluation
d'un projet à caractère financier, car de nombreux
problèmes liés à l'évaluation
économico-financière d'un projet n'ont pas été
abordés.
En terminant, nous ne puissions résister au
désir de souligner que ce mémoire, en dehors de sa valeur
informative et nous le pensons bien formative, témoigne de
l'esprit innovateur si propre à l'entourage universitaire.
Nous osions espérer qu'il sera suivi de plusieurs autres
travaux du même genre au cours des prochaines années.
DIDIER MULEB MONG A'KAJ
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INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET
L'Enseignement Supérieur Universitaire et de la
Recherche Scientifique (ESURS) en sigle, prévoit qu'à la fin du
premier cycle tout comme du deuxième cycle, l'étudiant est
appelé à rédiger un travail scientifique qui pourra
sanctionner ses études de fin de cycle. C'est de cette Coutume
académique que nous avons rédigé notre mémoire dans
le cadre de cette recherche scientifique.
Ceci constitue pour nous un apport dans l'avancement de la
science, d'une part et d'autre part, il est le reflet du bagage intellectuel et
une connaissance acquise tout au long de cheminement de notre formation du
deuxième cycle en Sciences Managériales au sein de l'Institut
Supérieur d'Etudes Sociales (ISES/LUB) en sigle. C'est dans cette
même idée que nous avons proposé cette dissertation, qui a
porté sur l'Analyse comparative de financement d'un projet
d'investisse-ment de deux produits à savoir : le produit
Coca-cola et le produit Fanta de la BRA-LIMA/
Lubumbashi.
De nos jours en République Démocratique du
Congo, les entreprises sont plus préoccupées par le souci de
produire des grandes quantités de produits qu'elles mettent sur le
marché. Cette production leur permet d'accroitre le chiffre d'affaires
ou leurs parts de marché. La décision d'investir dans un
quelconque projet à caractère financier se base principalement
sur l'évaluation de son intérêt économico-financier
; et par conséquent, des indicateurs mesurables du projet. La
réalisation d'un projet dépend des coûts qu'il engendre et
des gains qu'il procure. Si la somme des gains est supérieure aux
coûts de l'investissement, celui-ci est réalisable et est
rentable. Un entrepreneur doit cependant prendre une décision dans un
contexte d'incertitude : un investissement génère des coûts
qui ne sont pas précisément connus, les taux
d'intérêts sont variables et les conditions économiques ou
technologiques sont constamment en évolution. Un projet doit à un
moment tenir les ressources financières nécessaires pour faire
face à ses échéances, et utiliser au mieux les moyens dont
il dispose.
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Pour réaliser un projet, on doit d'abord engager les
dépenses avant de percevoir les recettes, c'est-à-dire la
réalisation des investissements. Ce n'est qu'ultérieurement,
à l'issue de la production et de la commercialisation, que les recettes
seront encaissées après la réalisation des ventes. Il y a
donc un décalage dans le temps, entre les paiements et les
encaissements, concernant aussi bien les investissements que l'exploitation. Ce
décalage crée des besoins de financement que le projet devra
couvrir en se procurant des fonds, selon différentes
modalités.
Partant du fait que l'entreprise est une entité
économique combinant les facteurs de production (la nature, le travail
et le capital), dans le but de produire des biens et services, destinés
à être consommés dans un marché crédible et
solvable. Le financement peut-être défini en lui permettant de
disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur le plan
pécuniaire. Ce financement est celui qui conditionne la survie du projet
dans l'entreprise.
En effet, tenant compte de la situation environnementale et
d'une multitude des risques, l'entreprise se trouvant dans une situation
d'incertitude ou d'aléatoire et elle veut toujours financer son projet.
L'entreprise regroupe un ensemble des critères de rejet ou de
sélection de projet, qui lui permettent de se tenir continuellement
informer sur l'évolution de son environnement économique, social,
commercial, etc., et cela ne peut réussir que grâce aux
critères de certitude, d'incertitude et d'aléatoire.
La préoccupation majeure en rédigeant ce
mémoire est d'analyser la comparaison de financement pour le projet des
deux produits, puisque l'objectif principal d'un Financier est
de prendre une décision pour financer tel projet et rejeter l'autre,
soit, augmenter le financement d'un tel projet et réduire le financement
de l'autre. En bref, il s'agit de rejeter le projet qui ne serait pas
réalisable ou de sélectionner un projet selon les
critères. Eu égard à ce qui précède, notre
mémoire met l'accent sur l'analyse comparative de financement de projet
d'investissement du produit Coca-cola et du Fanta
de la BRALIMA/ Lubumbashi. A travers ce sujet nous vérifierons
si le projet de deux produits était réalisé ou non, et
quelle décision devenons prendre afin d'aider la gestion
financière de cette entreprise dans la prise de décision sur les
modalités de financement.
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2. PROBLEMATIQUE
Selon QUIVY R. et VAN COMPENHOUDT L., « La
problématique est l'approche ou la perspective théorique qu'on
décide d'adopter pour traiter le problème posé par la
question de départ. Elle est d'une manière d'interroger les
phénomènes étudiés ». Construire sa
problématique revient à répondre à la question :
« comment vais-je aborder ce problème ? ».1
Selon le dictionnaire « le nouveau Petit Robert »,
c'est ce dont l'existence, la vérité, la réussite est
douteuse qui fait problème.2 D'autre part, nombreux auteurs,
en sciences sociales et économiques, ont défini la
problématique, tout en se ralliant à l'expression de la
préoccupation majeure qui circonscrit l'auteur de façon
précise et déterminée, avec clarté en dimension
essentielle de l'objet de l'étude que le chercheur se propose de mener.
Il y a lieu de noter qu'il est impossible que l'on entreprenne une recherche
sans que l'on ait posé un problème.
En outre, la problématique est considérée
comme l'ensemble des problèmes qu'on se pose dans un thème de
recherche scientifique bien déterminé, lesquels problèmes
nécessitant des résolutions appropriées. Dans cette
perspective que plusieurs entreprises des industries manufacturières
sont confrontées face aux pressions et contraintes environnementales
veulent toujours financer leurs projets d'investissements. Et c'est pour cela
que nos préoccupations tournent autour des questions principales
lesquelles nous avons tenté de répondre d'une manière
provisoire :
? Le projet d'investissement de la boisson Coca-cola et Fanta
est-il financièrement réalisable ou non ?
? La réalisation d'un projet peut-elle contribuer à
la croissance économique d'une entreprise ?
1 QUIVY .R et VAN .L. Manuel de Recherche en
science sociale, 2ème édition Dumont, Paris 1999, p.102.
2 Le Dictionnaire le Nouveau Petit Robert, nouvelle
édition, Paris, 2001, p.2002
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? Pourquoi analyser la gestion du cycle de projet et quelles sont
les méthodes d'analyse de projet d'investissement
3. HYPOTHESE DE RECHERCHE
Selon R. QUIVY et VAN COMPENHOUDT, « Une hypothèse
est une proposition qui anticipe une relation entre deux temps, qui, selon les
cas, peuvent être des concepts ou des phénomènes. Une
hypothèse est donc une proposition provisoire, une présomption,
qui demande à être vérifiée »1.
L'hypothèse de recherche est une solution provisoire
qu'on avance à une question de la recherche et qui doit être
confirmée ou infirmée par le processus de recherche ».2
L'organisation d'une recherche scientifique au tour d'hypothèses
de travail constitue le meilleur moyen de la mener avec ordre et rigueur sans
sacrifier pour autant l'esprit de découverte et de curiosité
propre à tout effort intellectuel digne de ce nom. Bien plus, un travail
ne peut être considéré comme une véritable
recherche, que s'il ne se structure autour d'une ou plusieurs
hypothèses. L'hypothèse est une réponse provisoire
à la question de départ de la recherche.
C'est une proposition de réponse à la question
posée. Elle suggère les procédures de recherches. La
formulation de l'hypothèse est très importante car l'organisation
d'une recherche autour d'elle constitue le meilleur moyen d'amener avec l'ordre
et rigueur jusqu'aux résultats finaux. Nous optons les propositions
suivantes :
? Le projet de deux produits Coca-cola et Fanta serait
financièrement réalisé lorsqu'il aurait enregistré
une VAN positive pour chaque produit, c'est-à-dire le montant investi
serait inférieur à la valeur des flux net de trésorerie
actualisés, il y a lieu de constater que le projet pourrait être
financièrement non réalisable, des lorsque le projet aurait
enregistré une VAN négative pour
1 QUIVY .R et VAN .L Ibidem, p126.
2 JOSEPH YAO, Méthode d'étude et
de recherche en sciences économiques, éd. Harmattan, Paris,
2005, p119.
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chaque produit, c'est-à-dire le montant investi serait
supérieur aux flux net de trésorerie actualisés.
? Lorsqu'un projet d'investissement à caractère
financier est réalisé, cela permettrait à l'entreprise
d'accroitre d'une part, le chiffre d'affaires et d'autre part, la part de
marché. Le projet pourrait donc contribuer au développement
socio-économique de l'entreprise.
? La gestion du cycle d'un projet chercherait à prendre
en compte ces aspects dès le début du cycle de projet, en
essayant de faire en sorte que le projet programmé soit conforme et
contribue aux objectifs fixés, elle chercherait à apporter des
améliorations, à travers des études de
faisabilités/ d'instruction, le suivi et l'évaluation, ainsi que
le biais d'une prise de décision éclairée, aux
étapes clés dans la préparation et la mise en oeuvre du
projet. Elle impliquerait la participation active des parties prenantes tout au
long du cycle de projet. Les méthodes d'analyse d'un projet
d'investissement à caractère financier seraient entre autres que
le délai de récupération du montant du capital investi, le
critère de la valeur actuelle nette, le critère du taux interne
de rentabilité du projet, l'indice de profitabilité, le rendement
de l'unité monétaire investi, le ratio de service de dette et le
taux interne de rentabilité financière.
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce thème de recherche scientifique repose
sur le fait que, toutes les entreprises industrielles ont besoin de temps en
temps d'organiser leur plan de projet, puisque, c'est une présentation
courte et précise d'un projet avec un accent spécial sur les
aspects financiers, le plan de projet consiste à : préparer,
planifier et communiquer de manière optimale l'avenir du projet ;
évaluer avec plus de pertinence les chances de succès d'un
projet, sur la base des conséquences financières et grâce
à des analyses de risques ; vendre de manière convaincante les
projets aux partenaires stratégiques (actionnaires et intervenants) et
susciter leur enthousiasme afin qu'ils y participent activement.
Ainsi dit, notre choix a été dicté par la
curiosité de savoir la comparaison de financement de ce projet
d'investissement du produit Coca-cola et du produit Fanta, afin d'apporter
notre contribution, pour aider la gestion de cette dite entreprise sur base de
nos critiques et recommandations. Nous soumettons que ce
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thème de recherche est intéressant à cinq
niveaux à savoir : l'intérêt personnel,
l'intérêt scientifique, l'intérêt financier,
l'intérêt économique et l'intérêt social.
a. Intérêt personnel
Notre sujet d'étude présente pour nous un
intérêt particulier, car cette étude d'analyse du projet
fera de nous la création d'emplois dans les entreprises industrielles et
commerciales, ainsi que dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire ;
ceci nous permet de faire face aux problèmes issus de financement des
projets. Ce sujet est pour nous le fruit de nos connaissances théoriques
acquises tout au long de notre parcours académique, nous voudrions que
ce travail ouvre une porte d'enrichisse-ment de connaissance dans le domaine
économique et financier.
b. Intérêt scientifique
L'Etude comparative de financement des projets dans les
entreprises donne une idée plus claire sur la décision de choix
et mode de financement. Il est aussi important de noter que ce travail n'est
pas le premier dans le monde scientifique, en outre, il vient s'ajouter sur la
liste de ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont parlé des
projets d'investissement sous toutes ses formes, pour ce faire, il est manuel
de références aux recherches futures pour les concernés de
ce domaine.
c. Intérêt financier
Notre mémoire va en servir aux investisseurs, aux
bailleurs des fonds, aux institutions et à ceux qui s'intéressent
sur le choix et mode de financement des projets d'investissements à
caractère financier avant son exploitation.
d. Intérêt économique
L'intérêt économique de ce mémoire
montre aux autorités du pays et aux opérateurs économiques
que la réalisation d'un projet contribue à l'augmentation de
P.I.B en payant des impôts sur le revenu. Le projet est aussi un facteur
permettant à la circulation monétaire ce qui contribue à
la lutte contre l'inflation.
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e. Intérêt social
L'intérêt social réside aussi dans le fait
que, le projet a contribué au développement
socio-économique de l'entreprise. La réalisation du projet
oriente l'amélioration de mode de vie de la population.
5. ETAT DE LA QUESTION
L'Etat de la question est une étape au cours de
laquelle un chercheur est passionné à connaitre comment les
autres chercheurs ont posé, décomposé, analysé ou
solutionné un problème analogue sous d'autres cieux, horizon
ou certaines époques.1 L'Etat de la question
consiste en la lecture des travaux antérieurs sur le sujet
d'étude, de leurs démarches, des conclusions auxquelles leurs
auteurs ont abouti, leurs lacunes et des possibilités d'arriver à
des nouveaux développements ou de nouvelles conclusions.2
Il est certain que nous ne sommes pas le premier, ni le
dernier à aborder la question liée à l'analyse de
financement d'un projet ; d'autres personnes, avant nous, l'ont abordé
sous divers angles. A cet effet, nos recherches sont exploitées avec
quelques travaux écrits de certains auteurs qui ont analysé le
même problème de financement de projet, parmi eux nous citons :
? UZAMUKUNDA .C, dans son mémoire intitulé
« Analyse de financement d'un projet d'investissement d'élevage des
volailles : cas de la ferme MUGINA ».3 L'au-teur montre
à la population de MUGINA l'importance de l'élevage des poules
pondeuses et incite la population à créer leurs propres emploies.
Il est difficile dans tel projet déterminé la durée de
récupération du capital investi avec certitude, ce projet doit se
faire dans l'analyse de la situation d'incertitude et d'aléatoire.
1 MPALA MBAMBULA., La
dialectique d'Héraclite d'Ephèse à Georges Gurvitch,
éd. MPALA, Lubumbashi, 2008, p.38.
2 KILONDO NGUYA. Note de Cours de
méthodes de recherche en sciences économique, G2 Economie, UNILU,
2006, Inédit, p.22.
3 UZAMUKUNDA .C. Analyse de
financement d'un projet d'investissement d'élevage des volailles : cas
d'élevage des volailles à la ferme MUGINA, Mémoire L2
Economie du développement, Université de Kigali, Kigali
2006-2007, Inédit.
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? Didier .M, dans son ouvrage intitulé «Guide
pratique d'analyse de projet».1 Cet auteur estime que,
l'investisseur qui souhaite financer son projet doit faire une étude de
faisabilité du projet. Il s'agit de relater les circonstances qui
peuvent être à la base de la prise de conscience qu'il existe dans
l'environnement socio-économique et infrastruc-turel. Nous disons qu'un
projet doit nécessairement comporter une étude de marché
qui peut renseigner sur les projections de la demande, de l'offre et des prix
du marché cible, les projections de vente, la politique des prix et
l'évaluation du chiffre d'affaires sur les prochaines années.
? Anne VERGER, dans sa thèse intitulée «
Etude de faisabilité d'un projet de la malterie en Bretagne : cas du
Breton 2014 ».2 Selon l'auteur, investir dans un quelconque
projet à caractère financier se base principalement sur la
détermination des conditions de faisabilité permettant de guider
un éventuel operateur dans la mise en oeuvre d'un projet de malterie
bretonne. Parce que le développement de cette culture et de sa
filière de valorisation permet d'apporter une réelle solution
à la problématique des fuites d'azote en Bretagne, en favorisant
une meilleure couverture des sols en hiver. Il sera en effet essentiel de
limiter les couts d'investisse-ment pour en assurer la viabilité
économique de ce projet. Il s'agira notamment de mettre en oeuvre
diverses pratiques et technologies permettant de limiter les consommations
d'énergie de l'outil. Par ailleurs, il semblera opportun d'analyser plus
en détail la solution « prestation service » qui montre en
effet que, dans ce cas, la rentabilité de cet outil est meilleure.
6. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Toute recherche scientifique nécessite essentiellement
toujours un choix de méthode et techniques des recherches
appropriées pour arriver à sa réalisation. En outre, les
méthodes donnent une voix par laquelle une recherche doit suivre pour
découvrir une vérité cachée d'une part et d'autre
part, les techniques proposent de moyens qu'on peut utiliser pour suivre cette
voix.
1 Didier .M, Guide pratique d'analyse de projet,
Version grand public, 2006.
2 Anne .C .V, Etude de faisabilité d'une
malterie en Bretagne, Thèse de doctorat en Economie de
développement, Breton, 2014, Inédit.
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a. Méthodes de recherche
La méthode s'est définie comme étant un
ensemble des règles pour bien conduire raisonnement, logiquement nos
pensées.1
Pour Gavard-Perret Marie-Laure et Alli, « Une
méthode en science de gestion est une démarche à suivre
pour atteindre un but ou un objectif (le but ici est soit de collecter ou
d'analyser les données, tandis que la démarche, c'est au niveau
de la conception) »2. Nous avons utilisé deux
méthodes dans cette recherche scientifique à savoir :
a) Méthode comparative
Par définition, comparer en gestion, c'est confronter
deux ou plusieurs variables pour déceler les ressemblances et les
différences qui existent entre ces variables. Cette méthode est
plus utilisée en sciences de gestion, car la méthode comparative
conduit à l'explication des variables économiques dans la mesure
où elle permet de déceler le lien de causalité ou le
facteur générateur des différences ou des ressemblances
constatées entre les variables comparées. C'est à travers
cette méthode que nous avons émis un jugement portant sur
l'analyse des différents critères de sélection ou de rejet
d'un projet. Elle nous a été très utile lors de la prise
des décisions sur le choix et mode de financement de projet de deux
produits à la Bralima (Sarl), Lubumbashi.
b) Méthode économétrique
La méthode économétrique
s'intéresse principalement au traitement mathématique des
données statistiques relatives aux phénomènes
économiques3. Elle nous a permis à évaluer le
risque relatif du projet lors de l'analyse sur les critères d'un projet
en univers incertain à travers les variables statistiques.
1 MPALA MBAMBULA., Pour nous chercheur directive
pour rédiger un travail scientifique, éd MPALA, Lubumbashi
2001, p.30.
2 Gavard-Perret Marie-Laure et Al.
Méthodologie de recherche : Réussir son mémoire ou
sa thèse en sciences de gestion, édition Pearson, Paris,
2012, p40.
3. Sumba Chenge : Notes de cours
d'économétrie, L1 sciences économiques et gestion, UNILU,
2012-2013, Inédit, p.47.
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b. Technique de recherche
Selon R. Pierre & M. Grawitz, les techniques sont des
procédés opératoires rigoureux, biens définis,
transmissibles, susceptibles d'être appliquées à nouveau
dans les mêmes conditions, adaptés au genre des problèmes
et de phénomènes en cause1. En vue de bien suivre
cette voix, nous avons utilisé les moyens suivants :
a) Technique documentaire
La technique documentaire s'oriente vers une fouille
systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le
domaine de recherche. Cette technique nous a permis de puiser les
données et les informations contenues dans les ouvrages, documents
comptables et quelques archives de la Bralima, les livres, les dictionnaires,
les articles, les mémoires, les thèses de doctorant en gestion,
les sites web, etc., qui ont été utiles pour la
réalisation de ce travail.
b) Technique statistique
La technique statistique a consisté à
quantifier et à démontrer les données d'une
réalité économique en représentant cette
réalité sous forme des tableaux. Elle nous a aidé à
récolter les données chiffrées, les présenter dans
des tableaux afin d'évaluer le risque relatif du projet à travers
les variables statistiques.
c) Technique d'interview
La technique d'interview consiste à des entretiens au
cours desquels le chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des
informations relatives à son sujet de recherche. L'interview est une
technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre
deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre
à l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un
objet précis. Dans le cas de ce mémoire, elle nous a permis
d'entretenir le personnel de l'Administration, du département de
comptabilité et commercial de la Bralima Lubumbashi.
1 Pierre .R & Grawitz .M,
Méthodes de sciences sociales, 11ème
édition Dalloz, Paris 2001, p352.
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7. DELIMITATION DU SUJET
Pour plus de précision, un sujet de mémoire doit
être délimité. Délimiter un sujet de mémoire
revient tout simplement à circonscrire la matière, l'espace et le
temps afin d'éviter d'aborder les faits étudiés de
façon imprécise ; car les faits connaissent des transformations
parfois approfondies pouvant modifier leurs caractéristiques au cours du
temps.
a. Délimitation de la matière
Pour n'est pas alourdir ce sujet de mémoire, nous
avons porté ce choix sur le financement de projet deux produits à
savoir : le produits Coca-cola et le produit Fanta.
b. Délimitation de l'espace
Notre sujet de mémoire s'est limité dans la
ville de Lubumbashi, cadre de recherche est précisément
l'entreprise industrielle Bralima s.a.r.l située au n°112 de la
route Munama dans la commune de Kapemba au quartier Njanja en République
Démocratique du Congo.
c. Délimitation du temps
Pour mieux asseoir notre démonstration, la recherche
effectuée issue à la Bralima s'est étendue sur une
période de 4 ans, c'est-à-dire le financement des capitaux
d'investissements d'immobilisation et d'exploitation à partir de
l'année 2010 à 2013.
8. PRESENTATION SOMMAIRE
Hormis l'introduction et la conclusion
générales, notre mémoire est subdivisé en trois
chapitres. Le premier chapitre porte sur les cadres théoriques. Le
deuxième chapitre porte sur la présentation de la Bralima. Le
troisième chapitre enfin entre dans le vif du sujet et traite l'analyse
comparative de financement de projet de deux produits. Il se subdivise en deux
sections ; la première, présente les données
collectées et la deuxième, analyse les données et fait des
commentaires sur le résultat. En fin les critiques et les
recommandations.
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CHAPITRE PREMIER. CADRE THEORIQUE
I.1. APPROCHE CONCEPTUELLE
I.1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE 1.
Analyse
Du grec « analusis », qui veut dire
décomposer, décortiquer ou découper, c'est un
contrôle approfondi de quelque chose pour en identifier les
différents éléments qui le compose et en déterminer
le résultat.1 En philosophie, l'analyse est une
méthode qui s'oppose à la synthèse, elle vise à
comprendre un objet en le décomposant en ses constituants. Elle
établit donc tout d'abord des critères permettant d'identifier
les composantes.
L'analyse de l'évaluation financière d'un projet
est la phase d'une étude minutieuse du déroulement des
activités qui permet d'analyser si le projet est viable et dans quelles
conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont
imposées, et à partir des études techniques et
commerciales déjà réalisé.2
Elle consiste à valoriser les flux résultant des
études précédentes pour déterminer la
rentabilité et le financement du projet. Pour cela, on construit
généralement plusieurs critères résultant d'une
analyse de sensibilité menée à partir des
différents risques encourus par le projet et permettant de
définir des stratégies de réalisation.
1 John LWANDU, Analyse des Etats Financiers,
3ème édition, Lubumbashi, 2014, p.8.
2 Bridier .M & Alli, Guide pratique
d'analyse de projet, Evaluation et choix d'investissement, éd.
Econo-mica, Paris, 2009, p.77.
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2. Financement
Le financement est l'opération qui consiste pour une
entreprise, à consentir des ressources monétaires, pour un
projet, à se procurer des ressources monétaires
nécessaires à la réalisation de ce projet (lever des
fonds).1 Une fois le choix du projet est effectué, il reste
bien souvent pour l'entreprise à déterminer le meilleur mode de
financement.
L'un des principaux paramètres de la décision de
financement est le choix des sources de financement qui permettent de mieux
réaliser les objectifs de projet, notamment la maximisation de sa valeur
et la minimisation du coût de son capital. Pour que le choix soit
pertinent, il est indispensable de connaître, au préalable,
l'ensemble des sources de financement possibles ainsi que leurs
caractéristiques.
3. Projet
Un projet est une opération ou un ensemble
d'opérations précises à réaliser au cours d'une
période de temps donnée pour mettre à la disposition de
son promoteur de nouveaux moyens de production ou de nouveau équipements
collectifs.2 Cette définition met l'accès sur
l'idée de la nouveauté ou de la création et la
durée nécessaire à sa réalisation.
En outre, le projet intéresse principalement l'auteur
(initiateur ou promoteur) du projet (et tous ce qu'il réunit autour de
lui pour réaliser son projet). C'est aussi l'ensemble des actions
à accomplir ou accomplis qui tendent vers une même finalité
: le changement d'une situation existante. En mettant en exergue le changement,
cette définition s'inscrit nettement dans l'optique des
bénéficiaires ou usagers du bien produit par le projet.
1
www.fiancement-wikipédia.com
2 Houdayer .R, Evaluation financière des
projets, éd. Economica, Paris, 2010, p.98.
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4. Investissement
Un investissement est l'opération par laquelle
l'entreprise affecte des ressources à des équipements
(commerciaux, industriels ou financiers) dans l'espoir d'en retirer des
revenues sur une certaine durée.1
L'investissement est un engagement durable de capital que fait
l'entreprise en vue de maintenir ou d'améliorer sa situation
économique. Du point de vue financier, l'investissement se traduit par
une sortie de fonds initiale, qui doit avoir des effets sur plusieurs
années sous formes d'encaissement successifs.2 Investir
consiste donc à échanger une dépense actuelle qui
présente un caractère certain, contre des bénéfices
futurs incertains. C'est pourquoi la décision d'investir est souvent
présentée comme un pari sur l'avenir.
En nous référant aux définitions de ces
auteurs, nous pouvons dire que faire un investissement consiste pour une
entreprise à engager durablement des capitaux sous divers formes dans
l'espoir de maintenir ou d `améliorer sa situation économique et
sa valeur.
5. Produit
Nous pouvons définir un produit comme étant un
ensemble de matières, de service qui permettent de satisfaire des
besoins et désirs des individus ou groupes.
Philippe Kotler et Dubois .B, le définissent comme
étant ce qui peut être offert sur un marché crédible
et solvable de façon à y être remarqué, acquis ou
consommé.3
Le produit est une variable fondamentale de l'action
marketing, et peut-être la plus importante dans la mesure où les
autres composantes s'y rapportent. Mais, le premier avocat du produit c'est le
produit lui-même. C'est-à-dire, quelque soient le prix, la
publicité, ou la promotion mais si le produit n'arrive pas à
satisfaire le besoin attendu du client ou consommateur, toutes ces
démarches sont vaines. D'où, le produit se vend lui-même
pour être consommé. De notre part, un
1 Joly .H, La décision d'investir,
7ème éd. Paris, 2008, p.122.
2 Bridier .M & Alli, Ibidem, p.123.
3 Kotler .Pet Dubois .B, Fondement du Marketing et
nouveauté, éd Nathan, Paris, 2000, p.209.
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produit peut être entendu comme étant un bien
(économique) ou service (économique) associé à une
production est censé satisfaire un besoin généralement
moyennant un prix à payer par son utilisateur.
6. Evaluation
L'évaluation est une fonction qui consiste à
porter une appréciation, aussi systématique et objective que
possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un ensemble
de lignes d'action, sa conception, sa mise en oeuvre et ses résultats.
Il s'agit de déterminer la pertinence des objectifs et leur degré
de réalisation, l'efficience, l'efficacité, l'impact et la
viabilité par rapport au développement.
7. Entreprise
L'entreprise est un système productif. Elle a pour but
la production et la vente de biens et de services. Par la production et la
vente de ses biens, elle participe à la création de richesses et
à la redistribution des revenus. L'entreprise est une organisation
regroupant des femmes et des hommes en vue de réaliser sa mission. C'est
donc aussi un groupement humain. Elle entretient des échanges dans le
cadre de trois types de partenariats :
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Financier : lien constant avec les actionnaires
et les banques.
Commercial : relations marchandes avec ses
fournisseurs et ses clients. Sociétal : c'est un acteur
social, elle est citoyenne, fournit des emplois, utilise
es inratructues de la sociéé.
Figure. 1. Les pressions et contraintes de
l'environnement général
Contraintes technologiques
Pressions des médias
Pressions syndicats
Contraintes énergétiques
ENTREPRISE
Pressions politiques
Pressions consuméristes
Pressions écologiques
Contraintes sociétales
Contraintes financières
Source : Mourad Preure, Economie d'entreprise et
Management, UAMB, 1992-2002
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Figure. 2. L'entreprise est un lieu de production et
d'échanges de biens et services
Fournisseurs de biens et services
de base
Marchés Amont
Dépenses
Achats
ENTREPRISE
Travail et Capital
Production
Marché
Aval
Client
Ventes
Recettes
Sources : Economie d'entreprise savoir et techniques,
Nathan, 2005.
7.1. La structure juridique de l'entreprise
? L'entreprise individuelle. Le patrimoine de
l'entrepreneur individuel se confond avec celui de la société. Il
est l'unique responsable et apporteur de capitaux.
? Les sociétés.
? Les sociétés de personnes.
Sociétés en nom collectif (SNC). Le capital est formé des
parts sociales des associés. Le patrimoine des associés se
confond avec celui de la société.
? Sociétés à
responsabilité limitée. Les associés ne sont
responsables que pour apport (part) non sur leur patrimoine.
cole.
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· Les sociétés en Commandite.
Les Associés commandités sont responsables solidairement
tandis que les Associés commanditaires ne sont responsables que sur leur
apport. Simple (parts) ou par actions.
· Les sociétés de capitaux ou
Sociétés Anonymes (SA). Associé est une personne
anonyme. Apport de capital sous forme d'actions. Patrimoine des associés
non confondu avec société.
? Les groupes de sociétés
7.2. Classification des différents types
d'entreprises
? Classification selon la taille de
l'entreprise
· Micro entreprise : 1 salarié ;
· Petite entreprise : < 20 salariés ;
· Moyenne entreprise : compris entre 20 et 500
salariés ;
· Grande entreprise : > 500 salariés ;
· Très grandes entreprises > 1000
salariés.
? Classification selon le statut privé/ public
? Classification selon l'activité de
l'entreprise
· Artisanale ;
· Agricole ;
· Industrielle ;
· Commerciale ;
· De service.
? Classification selon le secteur
d'activité
· Primaire : agriculture, pêche, et
autres matières premières d'origine agri-
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? Secondaire : activité de
transformation de matières premières.
? Tertiaire : toutes activités de
service. ? Classification selon la branche
d'activité.
Une branche d'activité comprend toutes les fractions
d'entreprises ayant la même activité et réalisant le
même type de produits : sidérurgie, automobile, agro-alimentaire,
etc.
I.1.2. DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES
1. Finance
Le terme « finance » est dérivé du mot
latin finis qui signifie « le terme ». En
français au XIIIe siècle, le verbe « finer
» veut tout d'abord dire « finir une transaction et donc
payer ». Par la suite, le mot évolue pour désigner des
« ressources financières » et à partir du XVIe
siècle des « affaires d'argent ».1
Par définition, la finance recouvre un domaine
d'activité, celui du financement, qui consiste à fournir l'argent
nécessaire à la réalisation d'une opération
économique. Ce domaine concerne aussi bien les individus, les
ménages que les entreprises publiques ou privées, mais aussi les
Etats.
2. Economie
Le terme Economie vient du mot grec
`'oïkonomia», qui veut dire gestion de la maison,
constitué de `'oikos»,
maison, et nomos,
gérer, administrer.
L'économie est l'art de bien administrer une maison, de gérer les
biens d'une personne, puis, par extension, d'un pays. Plus
généralement, l'économie est une science sociale qui
étudie la production, la répartition, la distribution et la
consommation des richesses d'une société.
1 In Dictionnaire étymologique Larousse, Paris,
1971, p.674.
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Le principe général qui sous-tend
l'économie, en particulier pour les ressources limitées ou rares,
est celui de la rentabilité. Elle consiste à consommer un minimum
de moyens en vue de réaliser un maximum de profit. La définition
de l'économie n'est pas consensuelle. Ses contours et son contenu
varient en fonction des auteurs et des courants de pensée.
Pour Oresme Pierre, l'économie est
l'art de gouverner un hôtel (maison), et les appartenances, pour
acquérir des richesses. L'économie signifie, dans l'acception
ordinaire, la manière d'administrer son bien ; elle est commune à
un père de famille et à un surintendant des finances d'un
royaume. La première économie, celle par qui subsistent toutes
les autres est celle de la campagne. 1
Raymond Barre a aussi défini
l'économie comme étant une science de l'administration des
ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement
humain dans l'aménagement de ces ressources, elle analyse et explique
les modalités selon lesquelles un individu ou une société
affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux
et illimités.2
3. Gestion
Selon Barata et Monaco « Les sciences de gestion
regroupent l'ensemble des disciplines qui étudient la prise de
décision, les comportements des organisations dans l'affectation des
ressources rares ».3 Pour Bouquin, « Gérer,
consiste à prendre des décisions dans le but d'atteindre un
objectif en utilisant au mieux les ressources disponibles
».4
De notre part, la gestion est la manière dont les
opérateurs économiques prennent des décisions, en agissant
sur les ressources rares, afin d'atteindre l'objectif. En cela la gestion
financière est la partie des sciences de gestion consacrée
à l'étude des flux financiers dans l'entreprise. Sa
méthodologie procède selon deux étapes
complémentaires.
1 ORESME .P, L'Ethique, Le banese Science
Journal, Vol. 8, n° 2, 1987 p. 174.
2 RAYMOND .B, Economie politique, éd.
Dalloz, Paris, 1959, p. 134.
3 Berta et Monaco, Contrôle de gestion,
éd. Monaco, Monaco, 2001, p.74.
4 Bouquin .P, Economie d'entreprise et Management
stratégique, 5ème édition, Paris, 2008, p.67.
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La première est l'analyse financière de
l'entreprise ou le diagnostic financier, véritable état des lieux
à un moment donnée. La deuxième est la politique
financière qui consiste à préparer et prendre les
décisions financières qui engagent l'avenir et influencent les
valeurs de l'actif et du passif, les résultats et la valeur de
l'entreprise.
4. Management
Dans la conception des auteurs comme :
Henry Mintzberg, il y a lieu de différencier : «
La gestion et le management en ce sens que, la gestion traite de comportement
des entreprises dans l'affectation des ressources rares (ressources
financières, humaines et naturelles) et dans la prise des
décisions qui concourent à la performance.
Le management est la démarche qui vise à
atteindre les objectifs de performance par l'intermédiaire de l'homme
c'est-à-dire en utilisant l'aspect humain. C'est ainsi que le manager
est le pilote dans une entreprise, car il indique la direction à
prendre, il justifie le choix et contribue à la prise des
décisions ».1
§. Quelques outils d'aide à la
gestion.
? Le tableau de bord.
Pour bien comprendre comment se définit le tableau de
bord, il faut se référer au matériel du même nom que
l'on trouve dans les avions (c'est d'ailleurs sans doute la « technique
» qui est à l'origine du terme). A quoi sert le tableau de bord
dans un avion ? A visualiser en un clin d'oeil le fonctionnement de l'appareil
dans sa globalité et à donner au pilote les indicateurs
nécessaires pour agir en cas de problème.
D'où la définition du tableau de bord dans le
contexte de l'entreprise : outil donnant rapidement les indicateurs
indispensables au bon fonctionnement de l'entreprise, à court et moyen
terme, pour permettre la prise de décisions. Le tableau de bord devrait
néanmoins remplir comme fonctions d'alerter, de déclencher
l'action, de contrôler, de communiquer et de motiver.2
? Le Benchmarking.
1 Mintzerberg .H, Le management-voyage,
2ème édition, organisation, Paris, 2004, p.313.
2 Bensebaa . D & Boudier .F, L'Atlas du
Management, édition d'organisation, Paris, 2011, p.250.
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Il se compare aux autres pour trouver
les meilleurs pratiques. Dans l'objectif de rechercher les bonnes pratiques, le
Benchmarking est un dispositif de comparaison entre unité. La
comparaison peut porter sur les marchés, les stratégies et le
fonctionnement des entreprises. ? Le reporting.
Il est un compte-rendu de gestion,
utilisant un langage commun, visant à traduire rapidement en chiffre
l'activité de l'entreprise sur une période donnée, dans un
but opérationnel d'aide à la décision. C'est un outil qui
permet de faire un point régulier (update/mis à jour) sur la
situation, la stratégie de l'entreprise, les moyens mis au service de
cette stratégie et les résultats obtenus.
? Le brainstormin.
Dans le brainstormin : « il
s'agit de « remue-méninges » ou une effusion d'idées.
Une technique de groupe destinée à stimuler l'imagination des
participants en vue de leur faire produire le maximum d'idées dans le
minimum de temps. L'idée est de stimuler la créativité de
tous afin d'étudier le problème, d'imaginer les causes, les
conséquences et de trouver des solutions, sur un temps
court.1
Le management représente un tout cohérent
regroupant une série d'actes qui ont pour but d'organiser, de planifier
et de conduire les activités d'une entreprise en vue de la
réalisation de sa mission, qui est la production à but lucratif
ou non, des biens et services. Ces actes consistent toujours en une combinaison
de moyens par essence limités : moyens humains, matériels et
financiers. L'acte de management est toujours associé au risque. Le
manager est confronté à l'incertitude vis-à-vis de
l'environnement de l'entreprise.
5. Comptabilité
La comptabilité est un ensemble de technique qui permet
à l'entreprise de suivre tous les flux économiques qui
résultent de ses diverses opérations. Elle peut être
définie comme un système d'organisation de l'information
financière permettant de :
? Saisir, classer, enregistrer des données de base
chiffrées ;
1 Demeure Claude, Aide-mémoire Marketing,
5ème édition, Dino, Paris, 2008, p.347.
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? Fournir après traitement approprié, un
ensemble d'information conforme aux besoins des divers utilisateurs
intéressés.
Pour garantir la qualité et la compréhension de
l'information,
toute comptabilité implique :
? Le respect des principes,
? Une organisation répondant aux exigences de collecte, de
tenue, de contrôle,
de présentation, de communication et de
vérification.
? La mise en oeuvre de méthodes et de
procédures,
? L'utilisation d'une terminologie commune.
1) La comptabilité générale
a pour objet d'établir la situation patrimoniale d'une
entreprise (via les comptes du bilan) et de déterminer son
résultat et ses composantes (via les comptes de résultat).
2) La comptabilité de société
enregistre les relations financières de l'entreprise avec ses
associés (personnes ayant investi dans l'entreprise). Elle étudie
aussi particulièrement les opérations de création des
sociétés et celles liées à leur fermeture.
3) La comptabilité analytique a pour
objet de déterminer le coût de revient et le
bénéfice pour chacun de biens ou services vendus. Elle permet de
comprendre comment se forme le résultat : elle est au contrôleur
de gestion ce qu'est le soleil à la Provence. Cette comptabilité
analytique repose sur un système d'information spécifique
à chaque entreprise, en fonction de sa taille et de son activité.
Destinée à analyser les coûts des produits, la
comptabilité analytique a pour objectif de mieux refléter la
réalité économique que ne le fait de la
comptabilité générale. Son utilisation nécessite la
construction d'un compte d'exploitation analytique collant à
l'activité de l'entreprise.
4) La comptabilité de gestion ou
comptabilité managériale a pour objet de calculer et
d'analyser la valeur des flux internes dans l'entreprise et aux besoins des
décideurs face aux évolutions de l'environnement
économique et technologique. Elle est une « maitrise et
prévision des ressources. Initié dans les années 1950, la
comptabilité budgétaire en tant qu'outil d'allocation des
ressources et maintenant de maitrise des coûts constitue un outil
très utilisé dans les entreprises.
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A la croisée de la finance, de la comptabilité
et de la production, la comptabilité budgétaire est un levier de
performance mais également de changements. La démarche
budgétaire consiste à prévoir les postes de
dépenses et de recettes en fonction d'un objectif de vente à
réaliser.
5) La comptabilité nationale a pour
objet de fournir une mesure quantitative exprimée en terme
monétaire de la totalité d'activité économique
d'une nation pendant une période donnée. Elle décrit les
flux entre plusieurs agents économiques (Etat, ménages,
entreprise, banque...,).
6. Marché
Le marché, est un ensemble de transactions ou
d'opérations de négociations conclus entre vendeur et acheteur.
Un marché suppose une activité commerciale traitée avec
une certaine régularité et des règles, dans le cadre d'une
certaine concurrence. Le marché se crée autour d'une
réunion d'acheteurs et de vendeurs qui confronte l'offre à la
demande.
Les premiers marchés de l'histoire reposaient sur le
système de troc. L'introduction de l'argent dans les échanges
détermine l'édiction des règles en matière
commerciale ; et ce dernier a permis l'expansion de l'entreprise moderne, avec
croissance de production.
Il existe plusieurs catégories de marché : le
marché de détail, de gros ou de distribution, de production, de
matières premières et de marché des valeurs (bourses). Le
terme marché décrit aussi le lieu où s'échangent
les biens et se rapporte à la demande potentielle ou prévue de
consommation. Concurrence : c'est un terme qui désigne en
économie les conditions de marché sur lequel les agents
économiques se confrontent, aboutissant à la fixation des prix et
à échanger les biens et services.
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7. Marketing
Avant la production à l'échelle, les
entrepreneurs avaient plus de facilité d'écouler leurs produits
sur le marché que de les fabriquer. Au 20ème
siècle avec le développement économique, les entrepreneurs
se sont rendu compte qu'il fallait inverser cette tendance, car ils se sont
retrouvés devant l'abondance des produits à écouler sur le
marché.
Ceci a eu pour conséquence, la création de la
fonction de marketing, qui, en principe devra conquérir la
clientèle et pourquoi pas la convaincre. D'une manière
générale, le marketing se conçoit de plusieurs
manières selon l'esprit de certains auteurs. La plupart l'expliquent
comme étant une fonction de l'entreprise attachée à son
développement. Tandis que les autres le considèrent comme
étant une science expérimentale de commerce afin de faire face
à l'économie abondante.
Nous retenons que le marketing est un ensemble
d'activités humaines ayant pour but de faciliter et d'effectuer les
transactions des biens et services. Le marketing permet aux entreprises
commerciales et industrielles à pouvoir s'adapter à certaines
stratégies, afin de faciliter une bonne commercialisation des biens et
services.
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I.2. APPROCHE THEORIQUE I.2.1. NOTION DE
PROJET.
1) Définition d'un projet
Le concept «projet» possède
beaucoup de sens. On l'utilise dans différents domaine tels que
l'architecture, la législation, la gestion, l'économie, etc.
Etymologiquement le mot projet provient du mot latin projectum
de projicere, veut dire «jeter quelque
chose vers l'avant» dont le préfixe pro-
signifie « qui précède dans le temps».
Et le radical jacere signifie
«jeter». Ainsi, le mot projet voulait initialement
dire « quelque chose qui vient avant que le reste ne soit fait».
Quand le mot a été initialement adopté,
il se rapportait au plan de quelque chose, non à l'exécution
proprement dite de ce plan. Quelque chose accompli selon un projet était
appelé «objet». Cette utilisation du mot
«projet» changea dans les années 1950, quand
plusieurs techniques de gestion d'un projet ont été
élaborées : avec cette avancée, le mot a
légèrement dévié de ce sens pour couvrir à
la fois les projets et les objets.
Pour Robert Houdayer, un projet est l'ensemble cohérent
d'activités. Selon lui, sous l'angle financier, un projet
d'investissement représente l'acquisition des immobilisations,
permettant de réaliser ou de développer une activité ou un
objectif donné.1
Dans son aspect commun il correspond à une
dépense immédiate dont on attend des avantages futurs. Il ajoute
en disant que le projet peut être entendu comme : «une aventure
temporaire à l'entreprise dans le but de créer quelque chose
d'unique ». Il est temporaire car il se termine à une date
déterminée et unique car le résultat final est proprement
entrepris. Dans le contexte professionnel, il s'agit de réalisation d'un
produit ou un service.
1 Houdayer .R, Op.cit., p.88.
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Pour M. Brider et S. Michailof, le projet est « un
ensemble complet d'activité et d'opération qui consomment des
ressources limités et dont on attend des revenues et d'autres avantages
monétaires ou non monétaires ».1 .
C'est aussi un processus unique qui consiste en un ensemble
d'activités coordonnées et maitrisées, comportant des
dates de début et de fin, entrepris dans le but d'atteindre un objectif
conforme à des exigences spécifiques incluant des contraintes de
délais, de coûts et de ressources. Cette définition
résume un projet et elle insiste sur les trois principaux
caractères d'un projet qui sont : coûts, délais et
objectif. Ces trois caractères d'un projet sont interdépendants.
Chaque changement d'un caractère déséquilibre le projet
:
? Si l'on souhaite atteindre plus vite l'objectif, il faut
engager des moyens supplémentaires, ce qui agit directement sur les
couts.
? Si l'on veut diminuer les coûts du projet, c'est la
qualité d'ensemble de ce dernier (objectif) qui en pâtira.
D'où il faut toujours prendre en considération ces
caractères d'un projet en vue d'achever les objectifs
assignés.
Un projet peut être régulé par un plan de
développement ou planifié, c'est ce qui cloisonne sa progression
par des contraintes, en le limitant à des objectifs et des
paramètres déterminant des objectifs. La planification,
l'exécution et le contrôle de projets de grande envergure
demandent parfois la mise en place d'une organisation temporaire, qui consiste
en une équipe de travail. Un projet nécessite le plus souvent des
ressources humaines, matérielles et financières.
1 Brider .M & Michailof .S,
Op.cit. p.74.
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2) Typologie de projet
Les projets peuvent être classés par finalité
et par activité.
A. Classification des projets par finalité
Dans ces types des projets il y a le lancement d'un produit
nouveau, l'amélioration de la productivité, l'investissement de
capacité, les projets collectifs et les projets de
développement.
? Projet de création de produits
nouveaux
Leur originalité tient d'abord au fait que nous
cherchons à mesurer la rentabilité d'un produit qui n'existe pas
encore. Par ailleurs, il est possible dans le cas d'un développement
dans une entreprise déjà créée que
l'activité nouvelle absorbe une part de charges déjà
existantes. Ceci va entrainer quelque difficulté de mesure.
Pour aboutir à un produit, il sera nécessaire de
définir les caractéristiques du bien ou d'un service, de son
marché et de son processus d'élaboration. Le point le plus
sensible est souvent représenté par le marché du produit.
Ceci pose des problèmes de l'adaptation de la capacité de
production et de son évolution par la monté en production. Il
sera nécessaire de faire plusieurs hypothèses et de tester les
possibilités d'adaptation à une modification du marché. Il
faudra majorer systématiquement les charges et avoir une attitude
pessimiste dans les choix implicites.
? Projet d'amélioration de la
productivité
L'entreprise cherche à mesurer l'opportunité du
changement de l'équipement, et non la rentabilité de
l'équipement. De ce fait, la rentabilité du produit peut rester
bonne et le changement d'équipement s'avérer mauvais et vice
versa. Le produit est connu, la demande déjà
appréciée.
Toute la difficulté réside dans le calcul des
coûts et notamment l'intégration correcte de changement induits
par le nouvel équipement : le cout de la formation, de la nouvelle
organisation ainsi que la surcharge
Ces projets peuvent concerner toutes les catégories
précédentes, mais avec une composante particulière dans la
finalité, qui est celle du
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administrative. Il faudra généralement tenir
compte de la valeur de l'équipement ancien (cas de cession). Tout
remplacement ne se fait pas à l'identique .Le problème est alors
de savoir quand remplacer l'équipement.
? Projet d'investissement de capacité
Ce type de projet combine des éléments de
fulgure antérieures : le changement de dimension du marché. Et le
changement de l'équipement. La finalité de ce type de projet est
le changement de taille de la production à partir de la modification de
la demande. Il s'agit donc de déterminer une nouvelle capacité
optimale de l'investissement. Parmi leurs particularités nous retrouvons
les points sensibles précédents : l'incertitude de la marche,
l'intégration du coût de changement technologique.
? Projet collectif ou social
Le terme social a un double sens ; il peut signifier ce qui
concerne le personnel d'une entreprise ou la nature collective du projet, dans
le sens du national (ou du public). Dans le premier cas nous trouvons des
investissements relatifs aux conditions générales de vie dans une
entreprise. Ils sont nécessaires à toutes les catégories
des projets. Et à ce titre, ils doivent être
intégrés à l'investissement directement productif.
Néanmoins ils peuvent faire l'objet d'une étude
spécifique ils sont destinés alors à obtenir une meilleur
intégration du personnel (point de vue interne) ou même simplement
une meilleure image de marque (point de vue externe). Dans ce cas,
l'étude de leur rentabilité ne peut être menée
qu'avec des indicateurs propres, par exemple l'amélioration du rendement
de travail. Le terme de rentabilité sociale a également fait son
apparition.
Dans le second cas, nous avons tous le projet
d'aménagement ou de façon général tous les projets
publics de substitution à l'initiative privée. L'étude de
ces types des projets ne devrait être analysée qu'en
collectivité internationale, nationale ou régionale par
opposition à celui plus étroit d'un agent.
? Projet de développement
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développement. Souvent dans ces types de projets, il
est prévu d'atteindre en quelques années un niveau de production
maximal à partir d'in put classiques (avec malheureusement souvent un
taux de réussite faible).
Il serait au contraire intéressant de faire apparaitre
le coût du développement à part, en plus des coûts
classique de production, comme c'est par exemple fait pour la formation. Ceci
permettrait peut-être de mieux effectuer le suivi et l'évaluation
ex post de ces projets.
B. Classification des projets selon
l'activité.
L'activité donne lieu à des
spécificités que nous ne pouvons pas développer mais qui
méritent quelques remarques destinées à montrer que la
technique de l'analyse et celle de l'évaluation ne peuvent être
uniforme et par conséquent doivent s'adapter à la nature du
produit pris en considération.
? Le cas du secteur agricole et industriel
Les particularités du secteur agricole tiennent souvent
à la spécificité de la production qui obéit
à des règles différentes. Le cas de la production d'un
bien ou de la réalisation d'un service. Les caractéristiques
majeures des services sont l'intégrité (non
matérialité), la simultanéité (absence de stock) et
l'interactivité (présence souvent active du client).
Elles induisent les difficultés de définition et
de standardisation du contenue des services offertes. Elaboration et
l'évaluation d'un service restent à des plus forts contraintes
dues à l'existence d'un support et à la proximité du
client.
? Le cas de la saisonnalité des ventes
Il correspond à une variation significative des ventes
eu/ou de production à l'intérieur de l'année que l'on
rencontre dans les projets agricoles ou des projets industriels.
3) Phase de gestion d'un projet
d'investissement
Généralement un projet d'investissement à
quatre phases à savoir : A. La phase d'identification du
projet.
La phase d'identification du projet comprend à la
première maturation l'idée du projet. Il s'agit d'un
préliminaire destiné à définir clairement
précédentes pour déterminer la
rentabilité et le financement du projet. Pour cela, on
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l'objectif de recherche et recueillir les renseignements
préliminaires sur le besoin, les ressources et les autres facteurs
pouvant afin de faire ou de réaliser les études
appropriées (localisation géographique du projet, insuffisance
des potentialités ou les ressources existantes etc..).
Il est intéressant de distinguer l'étude de la
situation de référence (situation actuelle sans projet ; l'action
à entreprendre à partir de la situation de
référence et des objectifs visés. Dans cette phase, le
projet est localisé et est grossièrement dimensionné. Les
paramètres clés sont estimés sommairement et sont
justifiés en détail dans la phase d'élaboration. La
définition de cette phase, dans le cas d'un produit nouveau, est la
définition complète du produit entendu comme l'expression de
trois composantes :
? Un bien ou un service dont il faudra déterminer les
caractéristiques propres ; ? Un ou plusieurs procédures
d'élaboration (ou exécution pour un service) ; ? Une marche
réelle (avec un prix de vente et modalité de distribution).
Ceci doit se traduire, dans le cadre de la finalité du
projet par la détermination des objectifs et des moyens
nécessaires que les phases suivantes permettent d'affiner et de
développer.
B. La phase d'élaboration du projet
La phase d'élaboration du projet ou l'étude de
faisabilité vise à prouver que les techniques financières
et économiques esquisses sommairement sont viable et sont les meilleurs
; dans le cas contraire, l'étude de faisabilité a pour
finalité de servir de base commerciale, technique financière et
économique à la décision d'investir dans le projet.
C. Phase d'évaluation financière d'un
projet
L'évaluation financière est la phase de
l'étude d'un projet qui permet d'analyser si ce projet est viable et
dans quelles conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont
imposées, et à partir des études techniques et
commerciales déjà réalisé.
Elle consiste à valoriser les flux résultant des
études
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construit généralement plusieurs scenarios
résultant d'une analyse de sensibilité menée à
partir des différents risques encourus par le projet et permettant de
définir des stratégies de réalisation. L'évaluation
financière du projet peut se faire en trois phases à savoir :
a) Lors du lancement du projet :
On analyse par approximation l'utilité d'un projet une
fois qu'il sera exécuté. C'est l'évaluation
financière proprement dite du projet. Elle est
généralement du ressort du bailleur de fonds (banquier ou autres
organismes) charge du financement du projet. L'étude d'évaluation
vérifie l'étude de faisabilité afin de préparer la
prise de décision et de boucler le montage financier.
b) Périodiquement en cours d'exécution du projet
:
Pendant cette phase, l'évaluation consiste à
analyser les écarts planning et de l'écart coût ; et ces
analyses peuvent conduire aux actions correctives pour éliminer les
écarts négatifs.
c) A la fin du projet :
Pendant cette phase, l'évaluation consiste à
décrire les conséquences du projet et établir un bilan
économique du projet.
D. Phase d'exécution du projet
L'exécution du projet débute par une
étape de réalisation des équipements (installation des
équipements) et formation du personnel. Entre la phase
d'évaluation et celle d'exécution du projet s'intercale parfois
pour les grands projets une étape dite d'avant-projet
d'exécution. L'importance de la durée de ces différentes
phases d'étude varie, bien entendu, avec l'importance et la
complexité des projets.
4) Cycle de projet.
La planification et la mise en oeuvre des projets suivent une
séquence bien établie, qui débute par une stratégie
convenue, qui mène à l'idée d'une action donnée,
qui est ensuite formulée, mise en oeuvre, et évaluée en
vue d'améliorer la stratégie et les interventions futures.
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Evaluation
Figure. 3. Le cycle de projet
Programmation
Identification
Instruction
Mises en OEuvre
Financement
Source : Commission Européenne. Manuel de gestion
du cycle de projet.
A. Les six cycles de projet a) Programmation.
La programmation consiste à définir des projets
d'action coordonnés et programmés dans le temps, c'est
préparer le projet à son avenir en définissant objectifs
et moyens, elle suppose ainsi une bonne maîtrise des évolutions de
l'environnement, mais aussi du projet lui-même, de ses métiers, de
la technologie. La programmation permet tout au plus de prendre des
décisions aujourd'hui en fonction de leurs conséquences
entendues.
Page 40 sur 107
b) Identification
Dans le cadre du projet, on établit, les
problèmes, les besoins et les moyens. Les intérêts des
parties prenantes qui sont analysés. Les idées de projets et
d'autres opérations sont identifiées et examinées en vue
d'être éventuellement approfondies. Des études
sectorielles, thématiques ou de « préfaisabilité
» d'un projet peuvent être réalisées pour la
formulation d'un projet ou d'une action. Il en résulte une
décision d'étudier plus en détail ou non l'/les option(s)
élaborée(s).1
c) Instruction
Tous les aspects importants de l'idée de projet sont
examinés, en tenant compte des orientations, des facteurs de
qualité clés et les points de vus des principales parties
prenantes.
Les bénéficiaires et autres parties prenantes
participent activement à la description détaillée de
l'idée de projet. Les plans de travail détaillés,
comportant un Cadre Logique dotés d'indicateurs des résultats
escomptés et d'indicateurs d'impact, ainsi que des calendriers des
activités et des ressources produites au cours de la phase. Il en
résulte une décision de proposer ou non un financement pour le
projet.2
d) Financement
La proposition de financement est complétée et
examinée par le comité interne ou Externe approprié. Il
s'agit ensuite d'une convention formelle, énonçant les
dispositions financières essentielles de mise en oeuvre.
e) Mise en oeuvre
Les ressources convenues sont utilisées pour atteindre
l'objectif spécifique (= le(s) groupe(s) cible(s) perçoit (vent)
les bénéfices prévus) et les objectifs plus larges,
globaux. L'état d'avancement du projet fait l'objet d'un suivi
régulier permettant de l'ajuster à l'évolution de la
situation. A la fin de la mise en oeuvre, la décision de clôturer
ou de prolonger le projet est pris.
1 Dans ce travail, le terme « projet »
désigne un groupe d'activités visant à atteindre un
objectif spécifique dans un délai donné- et un «
programme » - une série de projets dont les objectifs
réunis, contribuent à un objectif global commun, aux niveaux
sectoriel, national ou même international.
2 Le projet est parfois appelé «
conception », « préparation », « formation »,
ou « évaluation ex ante ».
Page 41 sur 107
f) Evaluation
L'évaluation est « une fonction qui consiste
à porter une appréciation, aussi systématique et objective
que possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un
ensemble de lignes d'action, sa conception, sa mise en oeuvre et ses
résultats.
Il s'agit de déterminer la pertinence des objectifs et
leur degré de réalisation, l'efficience, l'efficacité,
l'impact et la viabilité par rapport au développement.
L'évaluation fournie des informations crédibles et utiles,
permettant d'intégrer les enseignements tirés aux
mécanismes d'élaboration des décisions tant des
partenaires que des bailleurs de fonds ».
Une évaluation peut avoir lieu au cours de la mise en
oeuvre d'un projet « évaluation à mi-parcours »,
à la fin d'un projet « évaluation finale » ou
après son achèvement (« évaluation ex post »),
soit pour réorienter le projet ou pour tirer les leçons pour les
projets et la programmation future.
B. Cadre Logique du projet.
Le cadre logique est un outil qui a été
développé dans les années 1970 et utilisé depuis
lors par de nombreux organismes différents. Cette méthode
implique la mise en forme des résultats d'une analyse de manière
à présenter de façon systématique et logique les
objectifs d'un projet / programme. La mise en forme reflète les liens de
causalité entre les différents niveaux d'objectifs, indique
comment on peut vérifier si les objectifs ont été
réalisés et définir quelles sont les hypothèses,
échappant au contrôle du projet / programme, susceptibles
d'influencer sa réussite.
Les résultats principaux de ce processus sont
résumés dans une matrice le « cadre logique » qui
décrit les aspects les plus importants d'un projet / programme.
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Conditions préalables
Source : Manuel de gestion du cycle de
projet.
Logique d'intervention
Indicateurs objectivement vérifiables
Sources de vérification
Hypothèses
Objectifs globaux
Objectifs spécifique
Résultats
Activités
Coûts
Moyens
Figure. 4. Le Cadre Logique
Il existe des liens étroits entre cadre logique et
format de base des documents, en particulier au niveau des intitulés
relatifs aux objectifs globaux et aux objectifs spécifiques, aux
résultats, activités, moyens et coûts, hypothèses et
indicateurs. L'analyse critique permet d'améliorer la qualité du
cadre logique. Outre son importance pour l'analyse et la conception, le cadre
logique s'avère également utile pour la mise en oeuvre et
l'évaluation d'un projet / programme.
Le cadre logique a donc un rôle à jouer à
chacune des phases du cycle. Lors de la phase de préparation
(identification), il développe sans que l'on puisse le finaliser
à ce stade. C'est au cours des phases suivantes que le cadre logique
sera complété progressivement. Il constitue donc l'outil de
gestion de chaque phase du cycle de projet et «l'outil de
référence » pour élaborer d'autres outils, le
calendrier de la mise en oeuvre et le plan de suivi, par exemple.
a) Les limites du cadre logique
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Le cadre logique s'avère utile pour les personnes
chargées de la préparation et de la mise en oeuvre de projets. Il
leur permet de mieux structurer et formuler leur réflexion et de
l'exprimer d'une façon claire et standardisée. Si les politiques
sont mal conçues, ou si la logique « ne tient pas », le cadre
logique en révèle les contradictions, bien qu'il ne soit pas en
mesure, à lui seul, conçoit de meilleures politiques.
Le cadre logique n'est donc qu'un outil pour améliorer
la planification et la mise en oeuvre. Toutefois, un outil, aussi bon soit-il,
ne peut pas, à lui seul, garantir des résultats positifs. La
réussite d'un projet / programme dépend de nombreux autres
facteurs, tels que la capacité organisationnelle de l'équipe ou
des organismes responsables de la mise en oeuvre.
Les bénéficiaires sont clairement
identifiés par genre et groupe socio-économique
Capacité
organisationnelle suffisante
Gestion efficace du projet
Equipe compétente et motivée
Bonne/ prudente planification
Le projet aborde les problèmes réels
des groupes cibles
Préparation équitable des
différents intérêts par le biais de
la participation
Les parties impliquées respectent
leurs engagements
Réussite d'un projet
Allocation équitable des coûts et
bénéfices entre femmes et hommes
Figure. 5. Réussite d'un projet : Quelques
facteurs
Source : Manuel de gestion du cycle de projet
Le cadre logique est le résultat d'une analyse
approfondie et d'un processus de planification en commun dont la qualité
dépend d'un certain nombre de facteurs, à savoir :
? Des informations disponibles ;
? La capacité de l'équipe de planification ;
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? Une bonne consultation des parties prenantes, avec une
représentation équilibrée des intérêts de
chacune d'entre elles, femmes et hommes inclus ;
? La prise en compte consciencieuse des leçons
acquises.
Le cadre logique est un outil dynamique qu'il faut
réévaluer et réviser au cours de la mise en oeuvre du
projet en fonction de l'évolution de la situation.
b) L'approche du cadre logique
L'élaboration d'un cadre logique comporte deux
étapes, qui se déroulent progressivement dans les phases
d'Identification et d'Instruction du cycle de projet :
1. L'étape d'analyse
L'étape d'analyse durant laquelle la situation
existante est analysée pour développer une vision de la «
situation future souhaitée » et sélectionner les
stratégies à utiliser pour y parvenir. L'idée clé
est que les projets / programmes soient conçus pour résoudre des
problèmes rencontrés par des groupes cibles /
bénéficiaires, femmes et hommes, et répondre à
leurs besoins et intérêts. Il existe quatre types d'analyse
à effectuer :
? L'analyse des parties prenantes ;
? L'analyse des problèmes (image de la
réalité) ;
? L'analyse des objectifs (image d'une situation future
améliorée) ;
? L'analyse des stratégies (comparaison de
différentes options en réponse à une situation
donnée).
2. L'étape de planification
L'étape de la planification, durant laquelle
l'idée de projet se traduit en un plan opérationnel pratique,
prêt à la mise oeuvre. C'est à cette étape que le
cadre logique est élaboré, et que les activités et
ressources sont définies et intégrées dans leurs
calendriers respectifs.
c) Etape d'analyse
1) Analyse des parties prenantes
On entend par partie prenante tout individu, groupe de
personnes, institution ou entreprise/ firme susceptible d'avoir un lien avec un
projet donné. Afin d'optimaliser les bénéfices sociaux et
institutionnels du projet /
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programme et de limiter ces impacts négatifs, l'analyse
des parties prenantes permet d'identifier toute partie susceptible d'être
affectée (de façon positive ou négative) par le projet et
la manière dont elle(s) est / sont affectée(s). Il est important
que l'analyse des parties prenantes soit effectuée tôt dans les
phases d'Identification et d'Instruction d'un projet.
2) Analyse des problèmes
L'analyse des problèmes identifie les aspects
négatifs d'une situation existante et établit les causes à
effet entre les problèmes existants. L'analyse se présente sous
forme d'un diagramme où, pour un problème donné, les
effets sont placés au-dessus et les causes en-dessous. Cette
démarche est composée de trois étapes :
+ Définir avec précision le cadre et le sujet de
l'analyse.
+ Identifier les problèmes majeurs rencontrés
par les groupes cibles et les bénéficiaires (quel est ou quels
sont le / les problème(s) ?).
+ Visualiser les problèmes dans un diagramme,
appelé « arbre des problèmes » ou «
hiérarchie des problèmes » afin d'établir les
relations de causes à effets.
3) Analyse des objectifs
L'analyse des objectifs est une démarche
méthodologique permettant :
· De décrire la situation future qui
prévaudra lorsque les problèmes auront été
résolus, avec la participation des parties représentatives ;
· De vérifier la hiérarchie des objectifs
;
· De visualiser les relations moyens-fins dans un
diagramme.
Les « états négatifs » de l'arbre des
problèmes sont convertis en solutions, exprimées sous forme
d'« états positifs ». Par exemple, « la production
agricole est faible » est convertie en « la production agricole est
améliorée ». Tous ces états positifs sont, en fait,
des objectifs, et sont présentés dans un diagramme des objectifs,
où la hiérarchie « moyens-fins » est visualisée.
Ce diagramme donne un aperçu clair d'une situation future
recherchée.
Un tel diagramme montre souvent certains objectifs qui ne
peuvent pas être réalisés par le projet envisagé.
Ils doivent donc être traités dans le cadre d'autres projets.
Certains objectifs pourraient se révéler peu réalistes.
Dans ce cas, il faudra soit trouver d'autres solutions, ou renoncer à
une tentative de solution.
Page 46 sur 107
4) Analyse des stratégies
Ce dernier type d'analyse consiste à
sélectionner la (ou les) stratégie(s) qui sera/ seront
appliquée(s) en vue d'atteindre les objectifs souhaités. Lors de
l'analyse des stratégies, il convient de décider des objectifs
à inclure dans le projet et des objectifs à garder en dehors du
projet, ainsi que de déterminer l'objectif spécifique et les
objectifs globaux du projet. Ce type d'analyse requiert :
? Des critères clairs qui permettent de choisir des
stratégies,
? L'identification des différentes stratégies
possibles pour atteindre les objectifs ? Le choix de la stratégie
à adopter pour le projet.
Dans la hiérarchie des objectifs, les
différentes « familles » d'objectifs de même nature sont
appelées stratégies. Il faut choisir la (ou les)
stratégie(s) de l'intervention future. La stratégie la plus
pertinente et faisable est sélectionnée sur la base d'un certain
nombre de critères. Parmi ces critères, on trouve par exemple :
les priorités des parties prenantes (femmes et hommes), la
probabilité de réussite, le budget disponible, la pertinence de
la stratégie, le délai exigé, la contribution à la
réduction des inégalités, y compris celles liées au
genre.
I.2.2. NOTION D'INVESTISSEMENT.
1. Définition
L'investissement est un facteur essentiel du
développement des entreprises et de l'économie
générale. Particulièrement au cours des dernières
décennies, la pensée et l'action économique ont mis en
évidence son rôle majeur. Cependant, c'est une notion qui selon
qu'on se réfère d'une macro économiste, un
ingénieur ou un financier d'entreprise, n'a pas toujours un contenue
identique.
Un investissement est l'opération par laquelle
l'entreprise affecte des ressources à des projets (commerciaux,
industriels ou financiers) dans l'espoir d'en retirer des revenues sur une
certaine durée. Investissement est un engagement durable de capital que
fait l'entreprise en vue de maintenir ou d'améliorer sa situation
économique.
Page 47 sur 107
Dans le domaine de l'analyse et de la gestion
financière des entreprises, la notion d'investissement peut être
utilisée avec différents contenus. La notion d'investissement
peut d'abord designer l'acte ou l'opération d'investissement. C'est
généralement le sens retenue par la théorie
financière qui s'intéresse aux critères du choit des
investissements en vue d'éclairer ceux doivent prendre des
décisions d'investissement.
Cette réflexion est tournée vers l'avenir. La
théorie financière distingue le choix en univers certain et
incertain ; c'est en ce sens que l'on peut dire que l'investissement est un
pari sur l'avenir de l'entreprise. La notion d'investissement peut
également designer l'objet, ou le support même de la
décision d'investir.
On parle ainsi de façon courante d'investissement
immobilier ou l'investissement dans la formation du personnel ou dans la
publicité. Dans le second sens, l'investissement désigne
l'acquisition ou la création de bien matériel ou
immatériel, qui est le résultat directe de l'acte
d'investissement et qui dans la plupart des cas, correspond à
l'augmentation des actifs immobilier de l'entreprise. La notion
d'investissement, en finance, peut être utilisée pour designer
l'ensemble des capitaux investis dans l'entreprise.
2. Catégorie d'investissement.
On peut proposer de classer l'investissement d'après
leur nature ou d'après leurs objectifs.
1) D'après la nature
On peut distinguer, en première lieu, l'investissement
matériel. Dans ce cas, la notion d'investissement désigne tout
aussi bien la création ou l'acquisition des biens correspondant à
la notion économique de formation de capital, que les eux-mêmes,
ou d'une façon générale, toutes dépenses en capital
susceptible de maintenir ou d'accroitre le potentiel de production.
Cette notion d'investissement est étroitement
liée à la croissance et au progrès technique qui exigent
l'augmentation de la capacité de production et la modernisation des
équipements productifs. Par investissement immatériel, on peut
designer par exemple des investissements réalisés dans le
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domaine de la recherche, de la formation du personnel, ou
l'investissement commercial dans le domaine de l'information et de la
publicité.
2) D'après leurs objectifs.
On peut notamment distinguer :
? Les investissements de remplacement
Les investissements de remplacement sont destinés
à se substituer, à des équipements anciens. Le
remplacement peut se faire à l'identique, ou avec un équipement
plus moderne, ce qui est généralement le cas.
? Les investissements de capacité
Les investissements de capacité sont destinés
à accroitre la production de l'entreprise qui veut par exemple
conquérir de nouvel part de marché. Ils permettent à
l'entreprise d'accroître la capacité de production et de
commercialisation des produits existants.
? Les investissements d'innovation
Les investissements d'innovation sont destinés
à créer de nouveaux produits ou à perfectionner les
produits anciens.
? Les investissements des
stratégiques
Les investissements des stratégiques sont
destinés à accompagner les stratégies de l'entreprise
(stratégie de diversification, de domination
par les couts, internationalisation ).
? L'investissement de productivité :
Les investissements de productivité visent à
réduire les coûts unitaires ou à augmenter les niveaux de
production, ils se combinent généralement avec l'investissement
de remplacement.
3) D'après la nature, on distingue :
? L'investissement commercial : il comprend
tout ce qui concoure au positionnement de produit ainsi que dans le
développement de ses ventes.
? L'investissement financier : concerne
l'acquisition des titres financiers afin d'obtenir un revenu.
Page 49 sur 107
? L'investissement immatériel : comprend
essentiellement les dépenses en capital humain et les dépenses
liées à la recherche et au développement.
3. Projet d'investissement
Le projet est élaboré autour d'un produit (dans
sa globalité) pour un ou plusieurs acteurs qui a (ont) une
finalité ou des objectifs. Plusieurs projets (incompatibles) restent
possibles à partir d'un même produit, il faudra donc les comparer
et choisir.
Les différents acteurs peuvent intervenir sur le
même produit (projet compatible) sur la chaine (ou filière) de
création de valeurs, de fabrication ou de l'achat de matière
à la distribution finale. Il existe donc une réflexion de
cohérence et de pertinence.
Le projet ne se limite pas à la fabrication d'un bien
ou à l'exécution d'un service. Il représente une
complexité comportant souvent de nombreuse implication qu'il faudra
intégrer. Sous l'aspect financier, un projet d'investissement
représente l'acquisition d'un ensemble d'immobilisations permettant de
réaliser ou de développer une activité donnée. Dans
son aspect commun il correspond à une dépense immédiate
dont on attend des avantages futurs.
4. Les paramètres d'un projet d'investissement.
1) Le capital investi
C'est la dépense que doit supporter l'investissement
pour réaliser le projet. Le capital investi désigne « le
montant total des dépenses initiales d'investissement que le promoteur
engage jusqu'au démarrage effectif de l'exploitation de son projet
».
L'investissement comprend le prix d'achat hors taxes (ou cout
de fabrication) ; les frais accessoires (frais de transport,
l'installation,...) ; l'augmentation du besoin en fond de roulement (en
général tout projet d'investissement accroit l'activité de
l'entreprise, ce qui a pour conséquence d'augmenter la différence
(stock +créances d'exploitation) - dettes d'exploitation. Cette
différence doit être positive, son augmentation représente
un besoin nouveau qui appelle un financement nouveau.
Page 50 sur 107
2) La durée de vie du projet
La durée de vie du projet est la durée de vie
économique de l'investissement, c'est-à- dire la période
pendant laquelle l'investissement est réalisé et permet d'obtenir
les revenues financiers. Si la durée de vie du projet est difficile
à prévoir, on lui substitue la durée d'amortissement de
l'équipement principal du projet. Par exemple, pour déterminer la
durée du projet d'atelier de couture, on doit se référer
à la durée de vie technique de l'équipement principal (la
machine à coudre).
3) Flux de trésorerie généré par le
projet
L'entreprise attend d'un projet d'investissement : soit qu'il
apporte des entrées nettes d'argent (recettes-dépenses) ; ou soit
qu'il permette de réaliser des économies au niveau de certains
couts d'exploitation. Ces entrées des fonds des économies sont
désignées par le cash-flow qui est la différence entre les
recettes imputables au projet et les dépenses imputables au projet.
4) Valeur résiduelle de l'investissement
Chaque élément investi du projet doit avoir une
vie, ceci constitue la vie dite vie économique d'un projet et ces
éléments doivent avoir aussi une valeur résiduelle en
tenant compte du capital investi et du revenue de l'investissement.
A ce niveau, la valeur résiduelle est définie
comme : « la valeur probable de négociation ou la valeur
vénale à la fin de la durée de vie économique des
différents éléments investis lors de la réalisation
du projet. Cette valeur résiduelle viendra ainsi en augmentation des
flux financiers attendus au cours de la période d'exploitation du projet
».
5) La rentabilité d'un projet
Selon le Dictionnaire petit Larousse, la rentabilité
d'un projet est une aptitude à produire un bénéfice. Elle
est aussi un rapport entre les profits tirés d'une entreprise et les
capitaux engagés. La rentabilité est le point central de
l'évaluation d'un projet d'investissement.
Calculer la rentabilité d'un projet d'investissement
consiste à apprécier la capacité à engager une
valeur ajouté par rapport au capital investi. On distingue la
rentabilité économique qui met en rapport un résultat
économique avec des capitaux économique et la rentabilité
financière qui met en rapport un résultat
Page 51 sur 107
net avec des capitaux propres. Evaluer la rentabilité
d'un projet, c'est comparer les gains futurs du projet au coût initial de
l'investissement.
Flux Figure. 6. Rentabilité d'un
projet
Gains futurs
+
I
1 2 3 4 5 6 n Années
Investissement (Source : Expertise sur le projet de
liaison ferroviaire, Lyon-Turin)
+
+
Un projet rentable est celui dont la somme des gains est
supérieure à l'investissement initial. Pour les projets ayant une
durée de vie supérieure à trois ou quatre ans, la
comparaison entre flux annuels nécessite une actualisation.
Actualiser c'est déterminer la valeur actuelle
(à l'année 0) d'un gain futur. Plus le gain est
éloigné dans le temps plus sa valeur actuelle diminue.
L'actualisation d'un gain futur est souvent assimilée à
l'opération inverse de la
capitalisation. Ainsi une somme de X fc
placée aujourd'hui à Y% au bout de n
années représentera :
Capital + intérêts composés = X fc x
(1 + Y%).??
Figure. 7. La capitalisation
|
|
|
|
Future année n
|
Aujourd'hui année 0
|
|
Capitalisation
|
|
|
|
|
X f
|
|
|
|
De même une somme de X fc promise pour l'année
n représente aujourd'hui une valeur inférieure
selon la formule inverse :
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Figure. 8. L'actualisation
|
|
|
|
Aujourd'hui année 0
|
|
Actualisation
|
Future année n X fc
|
|
|
|
|
5. Les critères de sélection d'un projet
d'investissement.
5.1. Critères du choix d'investissement d'un
projet en univers certain
Ces critères considèrent que le cadre de
décision est reconnu et que l'avenir est prévisible. Elles
comparent la dépense initiale aux recettes attendues dans les
années à venir. Mais cette comparaison doit se faire à la
même date, en général, la date 0.
La technique d'actualisation (traduction économique de
la valorisation du présent par rapport au futur) permettra notamment de
comparer des projets d'investissement à durée de vie
différente. Toutefois, il convient de choisir un taux d'actualisation
qui est lié à des facteurs subjectifs (attentes et exigences de
l'investisseur) et objectifs (coût de capital, rentabilité des
actifs ...).
1. La valeur actuelle nette (VAN)
Elle est égale à la différence entre les
flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de vie de
l'investissement et le montant du capital investi. La VAN se calcule en faisant
la somme de tous les flux générés par le projet, chaque
flux étant ramené à sa valeur actuelle de l'année
0.
VAN = cash-flows actualisés - Investissement
initial
? En cas de cash-flows constants, VAN = - I0 + CF
1-(1+??),-??
??
? En cas de cash-flows variables, VAN =
- I0 + Ó CF (1 + ??),-??
Avec I0 : l'investissement initial ; CF
: cash-flow ; n : durée de vie, t
: taux d'actu
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Figure. 9. La valeur actuelle nette d'un
projet
?
Flux
VAN=Ót=0?n ????
(1+??),??=-I0+? .
. ??=1???(1+??),?? d'où ; (n) =
durée de vie prévisible, (Ft)
????
montant du flux au temps t ; quant
t=0, le flux, négatif, représente le coût
de l'in-vestissement initial, (i) taux d'intérêt
(conçu comme taux d'actualisation). Il faut accepter un investissement
dont la VAN = 0.
+ + + + +
1 2 3 4 5 Années
0
Investissement
Les gains les plus éloignés sont ainsi
minorés pour tenir compte du coût d'immobilisation des fonds du
risque sur l'avenir au moment où on fait la comparaison,
c'est-à-dire à l'année 0. Si la VAN estimée est
positive on dit qu'il a une bonne prévision de surplus monétaire,
si elle est négative c'est déficit cumulé. La valeur
actuelle nette mesure l'avantage absolu susceptible d'être retiré
d'un projet d'investissement.
Elle dépend donc de l'importance du capital investi
dans le projet. Elle constitue un critère de rejet pour tout projet dont
elle est négative et un critère de sélection entre deux ou
plusieurs projets, sera retenu celui dont la VAN est la plus forte.
En effet, une VAN positive signifie : que tous les capitaux
seront, d'après les prévisions, récupérés
par les flux de revenus qui surviendront pendant la durée de vie ; les
fournisseurs de fonds seront rémunérés selon leurs
exigences de rendement puisque tous les flux sont actualisés au
coût du capital ; il restera un surplus (qui est la VAN elle-même)
au profit de l'entreprise.
2. Le taux interne de rentabilité
(TIR)
Le taux interne de rentabilité TIR est le taux pour
lequel la valeur actuelle nette est nulle. Autrement dit, c'est le taux qui
rend égaux le montant de l'investissement et les cash-flows induits par
ce même investissement.
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TIR. ?? = ???? ??? ??=1 (1 + ??),-??
Figure. 10. Le taux interne de rentabilité d'un
projet
VAN
0
? ??= 0 ? ?? ????
(1 + ??),?? = 0
|
TRI Taux d'actualisation
Il est facile de constater que la valeur actuelle d'un
investissement dépend du taux d'actualisation choisi ; plus le taux est
choisi élevé plus les gains futurs seront minorés. Nous
avons donc une relation décroissance entre la VAN et le taux
d'actualisation.
Le TRI est le taux d'actualisation qui donne une VAN nulle.
Chaque projet a son propre taux de rentabilité. Si celui-ci est
inférieur à la rémunération voulue par les
investisseurs, le projet ne sera pas retenu. Cette rémunération
dépendant du prix de l'argent et du risque du projet. Le TRI peut donc
être utilisé comme critère d'élimination ou comme
critère de comparaison entre des projets de même nature.
Le TRI constitue un critère de rejet pour tout projet
dont le TIR est inférieur au taux d'actualisation planché requis
par l'investisseur ; un critère de sélection entre deux ou
plusieurs projets pour retenir le projet dont le TIR est le plus
élevé. Le TRI est un taux d'actualisation pour lequel la VAN est
nulle, il est également un taux de rentabilité perçu en
moyenne sur la durée de vie.
Remarque
Si le TRI est égal au taux d'actualisation, le projet
est neutre à l'égard de la rentabilité globale de
l'entreprise. Par contre, si le TIR est inférieur, la réalisation
du projet entraînera la chute de la rentabilité globale du
projet.
Page 55 sur 107
Lorsque plusieurs projets sont en compétition,
l'application des deux méthodes peut parfois conduire à des
conclusions différentes. La VAN est une fonction décroissante du
taux d'actualisation.
Les VAN de deux projets se coupent en un taux-pivot pour
lequel les VAN sont égales. Le croisement des courbes provient du fait
que les échéanciers des cash-flows sont différents. Le
choix dépendra des objectifs de l'investisseur. Celui ayant des besoins
de trésorerie privilégiera les investissements
générant des flux de trésorerie les plus immédiats.
Au contraire, l'investisseur n'ayant pas des besoins de trésorerie
privilégiera une rentabilité meilleure mais plus
éloignée.
? ?? = 0 ? ?? ????
(1 + ??),?? = 0
|
Le critère du Coût actuariel
(CA).
|
Critère du coût actuariel (CA). D'où
(r) est la solution, c'est-
à-dire le coût actuariel ; (Ft)
est le montant du flux négatif de paiement
(intérêt et remboursement de capital) ; quand t=0, les flux
désignent le montant du financement
perçu ; (n) est la durée de
financement. Le coût actuariel se détermine comme le TRI. Le
coût actuariel véhicule le même concept que le TRI, à
une nuance près : premièrement, le coût actuariel est
l'optique d'un demandeur de fonds et deuxièmement, le TRI (ou taux de
rentabilité actuariel de rentabilité) est l'optique d'un offreur
de fonds.
3. L'indice de profitabilité (IP)
L'indice de profitabilité est définie comme
« L'indice de rentabilité ou encore rendement
d'une unité monétaire investi) est le quotient de cash-flow
actualisés par le montant du capital investi. Il mesure le profit induit
par un franc du capital investi.
Il mesure encore l'avantage relatif susceptible d'être
retiré d'un projet d'investissement. Il constitue un critère de
rejet pour tout projet dont l'indice est inférieur à 1. Pour deux
ou plusieurs projets, sera choisi celui dont l'indice de profitabilité
est le plus élevé.
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IP = 1 E?? ??=1 ??FN?? (1 + ??),-??,
??0
IP = E????=i cF (1+0,-n
1
IP = Cumul de marge brute x100 Coût total du
projet
D'où (I0) est l'investissement initial ; (CFN) est le
Cash-flow net ; (i) est le taux d'actualisation ; (n) est la durée
d'investissement prévue. Cet indice est utilisé dans le choix de
plusieurs projets.
4. Durée de récupération du
capital investi (DRCI)
Elle correspond le délai au bout duquel le montant
cumulé des cash-flows actualisés est égal au montant du
capital investi. C'est le temps nécessaire pour la
récupération du montant du capital investi ou de la
récupération des recettes du projet. La déduction faite
des charges, équilibrent le montant des dépenses
d'investissement, c'est donc le temps pour que la somme des flux financiers
positifs et la somme de flux financiers négatifs deviennent positifs
jusqu'à l'année où les flux deviennent positifs.
Il constitue un critère de rejet pour tout projet dont
la DRCI est supérieur à la norme fixée par le promoteur du
projet. Au niveau de la comparaison entre deux projets, sera retenu celui dont
la DRCI est la plus courte. L'utilisation de la DRCI en tant que critère
de sélection n'est valable que pour des projets à durée de
vie identique. Ce critère est obtenu par deux formules :
DRCI = E 1 flux financiers net
DRCI= Total des investissements
Cash flow moyen
D'où le cash-flow moyen = la moyenne de cash-flow =
Résultat + Dotation
N.B
Lorsque des projets ont une durée de vie
différente, les critères utilisés
précédemment deviennent non pertinents. En effet,
l'hypothèse sous-jacente à l'utilisation de ces critères
est que les cash-flows dégagés par l'investissement sont
capitalisés (réinvestis au fur et à mesure de leur
sécrétion).
Dans le cas de la VAN, de l'IP et de la DRCI, le
réinvestissement se fait au taux qui correspond au coût moyen de
financement, ou du taux de rendement minimum attendu par les actionnaires.
Mais, dans le cas du TIR, le taux calculé est un taux de
rentabilité marginale, souvent très élevé, qui ne
correspond qu'à un investissement ponctuel.
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Cette nuance peut entraîner des discordances entre les
résultats obtenus par les différents critères. En outre
même, ces discordances peuvent être dues à une
répartition différente des cash-flows ou par des durées de
vie inégales des projets.
5. Taux interne de rentabilité financière
du projet (TIRF)
Le taux interne de rentabilité financière du
projet permet de décider s'il faut investir dans le projet réel
ou effectuer le placement de fonds. Il est obtenu par la formule suivante.
TIRF = TIR - TM
D'où le (TIR) est le taux interne de
rentabilité et (TM) le taux du marché
financier.
6. Ratio de service des dettes (RSD)
Le ratio de service des dettes est un indicateur qui permet
d'évaluer si les flux générés par le projet
permettent de faire face au remboursement des dettes. Le ratio de service des
dettes ne doit pas être < à 1 ; parce que s'il est <
à 1 ; les flux générés par le projet ne peuvent pas
faire face aux dettes.
RSD = Cash flow +Intérêt
Investissement +Intérêt
7. Rendement de l'unité monétaire investi
(RUMI)
Le rendement de l'unité monétaire du projet
investi est un critère de sélection entre différents
projets pour lequel on recommande de choisir le projet qui représente le
rendement de l'unité monétaire investi le plus
élevé. Il est obtenu par la formule suivante :
RUMI = Cumul des rentabilités (durée
de projet) Total du coût d'investissement
8. Analyse multicritères (AM)
L'analyse multicritères consiste à choir ou
à sélectionner un projet en prenant en compte tous les
critères que nous venons de prélever précédemment
auxquels on affecte à chacun une pondération.
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5.2. Critères du choix d'investissement d'un projet en
univers incertain
1. Risque d'un projet d'investissement
Le risque est omniprésent dans toute
élaboration d'un projet. Le mot risque peut se définir comme :
« toute situation dans laquelle les flux de trésorerie qui lui sont
associés ne sont pas connus avec certitude. Le risque est un fait
particulier connu par expérience pour lequel joue la loi de grands
nombres et la probabilité que se fait se réalise est donc connu
».
L'analyse des risques est la méthode qui permet
l'étude des problèmes posés par l'incertitude future des
résultats attendus d'un ou plusieurs projets d'investissement. Le risque
ne peut donc se calculer que dans un univers probabilisable. Mais en
contrepartie, il peut être mesuré avec précision de la
performance.
2. Typologie de risque d'un projet d'investissement
En évaluation un projet d'investissement, les risques
encourus sont différents selon que l'on est en phase
d'élaboration et d'exécution.
1) Risque encourus en phase d'élaboration d'un projet
Durant cette phase, le responsable et son équipe
définissent le travail à exécuter et des ressources
nécessaires à mettre en oeuvre à cet effet. Ce travail
doit être conditionné par des facteurs internes et externes au
projet. Le risque en phase d'élaboration sont au nombre de trois (3)
à savoir :
a) Imprécision des taches
Lors des études préliminaires et l'information
manipulée ne peuvent pas être toujours très précises
sur un certain nombre de caractéristiques fondamentales. Ceux-ci peuvent
être causés par l'existence des taches futures dont le contenue
exacte dépend des décisions à prendre dans le cadre de
taches plus précoces qui n'ont pas été encore
exécutées ; par l'existence de plusieurs scénarisons
techniques possibles entre lesquels l'analyse hésite à trancher
par une absence de connaissance du travail à exécuter liée
à une absence d'expériences antérieures.
b) Incohérence des cahiers de charges d'un projet
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C'est dans les cahiers de charges qu'on spécifie des
objectifs principaux et les moyens y relatifs. Apriori, rien ne garantit la
cohérence entre les objectifs et les moyens qui ne peuvent que
résulter d'un processus itératifs entre les différentes
parties prenantes d'un projet.
Par ailleurs, nous savons que d'un côté, les
bailleurs de fonds d'un projet sont tentés d'abuser de leur position
pour limiter excessivement les moyens par rapport aux objectifs
assignés. De l'autre côté, les responsables de
l'exécution des taches veulent garder une marge de manoeuvre pour se
prémunir contre l'éventuelle difficulté et pour tenir des
engagements pour lesquels ils seront jugés. Les causes possibles de la
non cohérence entre les objectifs fixée et les moyens sont
notamment :
? Le budget affecté au projet est insuffisant ;
? Les performances techniques des ressources sont
surestimées ; ? Les spécifications de qualité retenue sont
trop ambitieuses ; ? La durée minimale d'un projet, etc.
c) Manque de maîtrise du processus de suivis de
projet
Les procédures de suivis de l'exécution du
projet peuvent accroitre ou atténuer certains risques. L'absence ou
l'inadéquation des procédures formelles conduise à une
détection tardives des problèmes ou de
délivrées.
2) Risque encourus en phase d'exécution d'un
projet
Durant la phase d'exécution d'un projet les
événements défavorables (qui sont prévue ou non)
peuvent se présenter et handicapent la réalisation des objectifs
fixés en avance. Nous avons le risque de détection tardive, le
risque de diagnostic erroné.
a) Risque de détection tardive
Les éléments suivants sont des provenances de ce
type de risque. L'information externe relative à l'environnement
techno-économique et relativement aisée mais souvent couteuse ;
L'information interne nécessaire et généralement
disponible mais rarement sous la bonne forme, le bon support et au bon
endroit.
Page 60 sur 107
b) Risque de diagnostic erroné
Le problème peut être sur estimé ou
sous-estimé suite à une analyse de l'information, mais
très souvent, l'erreur de diagnostic porte sur l'interprétation
des faits. Il est évident qu'un diagnostic erroné à toutes
les chances de conduire à une réponse inappropriée mais un
bon diagnostic n'appelle pas nécessairement des réponses
appropriées.
3. Critères de projet
En situation d'incertitude, certains événements
sont connus mais leur réalisation n'est pas certaine alors que d'autres
sont inconnus. Dans le cas des premiers, il est possible de leur attribuer une
probabilité d'occurrence parce qu'ils sont scientifiquement connus.
La prévision des cash-flows peut être
réalisé » à partir de plusieurs hypothèses
relatives à l'environnement. Ainsi, généralement on
établit une hypothèse optimiste, une hypothèse moyenne et
une hypothèse pessimiste. A chacune de ces hypothèses correspond
une série de cash-flows à partir de laquelle on applique les
différents critères d'évaluation.
Si, dans le cas de l'hypothèse pessimiste le projet
s'avère rentable, il peut alors être accepté sans
problème car le risque devient alors très faible. Dans le cas
contraire, la décision dépend du degré d'aversion pour le
risque du décideur.
Mais, cette analyse peut être affinée en
recourant aux probabilités, chacune des hypothèses pouvant
être probabilisée, dans ce cas, on peut calculer
l'espérance mathématique E(VAN), la variance et
l'écart-type de la VAN d'un projet. L'espérance
mathématique peut alors représenter une mesure de la
rentabilité du projet, tandis que la variance (ou l'écart-type)
permettra plutôt d'apprécier le risque que représente le
projet. Néanmoins, le recours aux probabilités est plus ou moins
complexe selon que les cash-flows sont ou non interdépendants.
1) Décisions uniques
Lorsque les variables (cash-flows) sont indépendants,
l'espérance mathématique de la VAN est égale à la
VAN des espérances mathématiques des cash-flows. Si l'on appelle
(n) la durée du projet, (t) le taux
d'actualisation.
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E(VAN) = -I+E(CF1)(1 + t),-1 + +E(CFn)(1 +
t),-'
E(VAN) = -I+? ??(??????)(1 +
t),-??
'
??=1
E(VAN) =E(CFi)=? ??(???????? ?? ??????),
m
??=1
Disposant de l'espérance mathématique de gain du
projet, on peut ensuite en évaluer le risque par le calcul de la
variance puis l'écart-type de la VAN.
VAR(VAN) = VAR(-I)+VAR(CF1)(1 + t),2 +
+VAR(CFn)(1 + t),-2' VAR(VAN) = VAR(-I)-? ??????(??????)(1 +
??),-2??
' VAR(CF1 ??=1
m 2
Avec, VAR (-I)=0 (I est constant) et VAR (CFi) =?
(????????) - ??( ????????)), ????????
??=1
Plus la variance, l'écart-type est élevé,
plus le risque du projet pris isolément n'est grand. Quand on compare
des projets de montants différents, on peut mesurer le risque relatif de
chaque projet en établissant le rapport :
????art - type (V??N) ??spéra'??e
(V??N)
pp pp nt du risque est bas, plus le
risque relatif du projet est faible. On accepte le projet
lorsque l'espérance mathématique de la VAN est positive. Entre
plusieurs projets, on retient celui qui possède l'espérance
mathématique la plus élevée. Mais, le critère de
l'espérance ne tient pas compte de la dispersion et donc du risque
attaché à la distribution de probabilités. C'est pourquoi,
le recours au calcul de la variance permet de mesurer le risque du projet et de
le comparer à la norme fixée en la matière.
Si la variance ou l'écart-type est supérieur
à cette norme, le projet peut être rejeté. Entre plusieurs
projets, on est finalement amené à comparer les
différentes espérances mathématiques en tenant compte du
risque lié à ces projets.
2) Décisions séquentielles (Variables
interdépendants)
La décision n'est pas toujours unique, elle peut
apparaître sous la forme de choix successifs alternant avec une
série de conséquences possibles. Le décideur est
confronté à plusieurs opportunités, chacune pouvant
entraîner des événements différents auxquels il est
possible d'attacher des probabilités de réalisation.
Page 62 sur 107
Le décideur peut répondre à chaque
événement au moyen d'une décision appropriée qui,
elle-même, aura un certain nombre de conséquences
(événements) également prévisibles, et
pondérables, et ainsi de suite. La connaissance des probabilités
associées à chaque événement et du résultat
engendré par chaque opportunité (décision) rend possible
le calcul de l'espérance de gain associée à chaque
décision. C'est le principe de l'arbre de
décision.
Un arbre de décision permet une représentation
visuelle de la série de choix successifs. Deux contraintes doivent
être respectées. Contraintes d'exclusivité : les
décisions doivent être exclusives les unes des autres. Contraintes
d'exhaustivité : l'ensemble des décisions possibles doit
être envisagé.
5.3. Critères du choix d'investissement d'un
projet en univers aléatoire
Lorsque l'investisseur ne peut attribuer des
probabilités objectives aux différentes issues possibles pour ses
projets, il n'a comme recours que les critères subjectifs. En se basant
sur son expérience et sur son intuition, l'investisseur peut attribuer
une probabilité subjective aux différentes situations et à
leurs conséquences.
Notamment, le projet peut provoquer des réactions de la
part des entreprises concurrentes. Sa décision dépendra ensuite
de son attitude face au risque. Ce cadre de décision prenant en compte
le risque et les réactions des autres acteurs est
précisément celui étudié dans la théorie des
jeux. Plusieurs critères peuvent alors s'appliquer au choix
d'investissement.
Soit le cas d'une entreprise placée en situation
d'oligopole et assurant 20% de la production du marché, le reste se
partageant entre les autres concurrents de taille équivalente. Pour
accroître sa part de marché, elle doit choisir entre trois
stratégies d'investissement :
? Lancement d'un produit nouveau,
? Lancement d'une campagne de promotion agressive,
? Politique de réduction des coûts.
La réaction de la concurrence peut être forte,
moyenne ou faible. En fonction de ces paramètres, les dirigeants peuvent
établir une matrice des résultats possibles en termes de VAN par
exemple. La théorie des jeux propose plusieurs critères d'aide
à la décision suivant l'attitude des dirigeants face au
risque.
Page 63 sur 107
1) Critère du MAXIMIN
C'est un critère de prudence qui tente de minimiser
les pertes éventuelles en prenant le résultat minimum le plus
élevé.
2) Critère du MAXMAX
On sélectionne les gains les plus élevés
de chacune des stratégies. On choisit le résultat maximum le plus
élevé.
3) Critère du MINMAX
On sélectionne le projet qui procure le plus petit des
résultats les plus élevés
4) Critère de Laplace
La meilleure décision est celle pour laquelle la
moyenne arithmétique des résultats prévisionnels est la
plus élevée (toutes les situations étant
équiprobables).
5) Critère de Savage
On calcule pour chaque cas, le regret correspondant à
la différence entre le cas le plus favorable et le cas
étudié. Comme on recherche la prudence, on choisit la
décision où le regret maximum est le plus faible. x
Remarque.
On ne peut que constater que ces critères conduisent
à des choix différents, car ils sont personnels et
dépendent des appréciations des individus. Bref, quelle que soit
la situation, l'utilisation des critères de choix ne peut pas
prévaloir dans la décision en raison de leur fiabilité.
Tout aussi importante sont l'expérience du décideur, de son
équipe et les impératifs stratégiques.
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I.2.3. NOTION DE FINANCEMENT
Une fois le choix du projet d'investissement est
effectué, il reste bien souvent pour l'entreprise à
déterminer le meilleur mode de financement. L'un des principaux
paramètres de la décision de financement est le choix des sources
de financement qui permettent de mieux réaliser les objectifs de
l'entreprise, notamment la maximisation de sa valeur et la minimisation du
coût de son capital. Pour que le choix soit pertinent, il est
indispensable de connaître, au préalable, l'ensemble des sources
de financement possibles ainsi que leurs caractéristiques.
1. Les différentes sources des modes de
financement
Pour financer le projet, l'entreprise peut faire appel
à différentes sources de financement. De façon
générale, on distingue trois grandes formes de financement.
1) Le financement par fonds propres
? La capacité d'autofinancement
La capacité d'autofinancement représente
l'ensemble des recettes générées par l'entreprise au cours
de l'exercice, du fait de ses opérations courantes.
La capacité d'autofinancement est la différence
entre les produits encaissables et les charges décaissables.
Capacité d'autofinancement = résultat net + dotation de
l'exercice (autres que celles relatives à l'actif et au passif circulant
de trésorerie) - reprise sur amortissement et sur provision (autres que
celles relatives à l'actif et au passif et à la
trésorerie) + valeurs nettes d'amortissement des immobilisations
cédées - produits de cession d'immobilisation.
La Capacité d'autofinancement est un indicateur
potentiel de la capacité de l'entreprise à générer
des flux par sa propre activité. Elle ne prend pas en compte les
décalages financiers et les variations de stocks. La capacité
d'autofinancement est un flux de fonds et non un flux de trésorerie.
L'autofinancement présente le surplus monétaire
généré par l'entreprise et conservé durablement
pour assurer le financement de ses activités. Le niveau de cette
ressource est fonction de la CAF et de sa politique de dividendes.
Page 65 sur 107
L'autofinancement permet :
· Le financement de l'actif économique (Ensemble
des immobilisations + besoin en fonds de roulement (BFR));
· Le remboursement de dettes financières ;
· D'accroître la capacité d'endettement en
améliorant le ratio soit les dettes à long terme et à
moyen terme sur la capacité d'autofinancement (DLMT/CAF)
· Le calcul de ratio de remboursement de la dette
calculé d'après la capacité d'autofinancement, plus la
capacité d'autofinancement est important, plus le ratio n'est
important.
L'autofinancement (n) = capacité d'autofinancement (n)
- Dividendes distribuées au cours de l'exercice (n). L'autofinancement
est une ressource potentielle, ce n'est pas la trésorerie.
§. Deux composantes au sein de l'autofinancement :
.. L'autofinancement de maintien permet de
renouveler le potentiel de production. Le rôle de l'amortissement et de
faire face au risque de dépréciation d'actif c'est le rôle
des provisions. L'autofinancement de croissance = l'autofi-nancement total -
l'autofinancement de maintien
.. L'autofinancement de croissance permet de
couvrir les besoins liés à l'ex-pansion de l'entreprise (c'est le
rôle des bénéfices mis en réserve).
2) La cession d'éléments
d'actif
Les cessions d'éléments de l'actif peuvent
résulter de trois volontés différentes.
1. Renouveler le parc des immobilisations.
En effet, ce renouvellement normal s'accompagne
généralement de la vente du matériel placé.
2. La recherche de sources de financement.
Dans certains cas, l'entreprise est contrainte de vendre des
actifs qui ne sont pas nécessaires à son activité pour
trouver de nouveaux capitaux. 3) L'augmentation de Capital :
L'augmentation de capital peut être réalisée par plusieurs
modalités.
a. Par un apport en numéraire
Il revient à émettre de nouvelles actions contre
un apport d'argent à l'entreprise. Cette augmentation du Capital est
accompagnée d'un droit de souscription préférentielle qui
consiste à accorder aux anciens actionnaires une priorité pour
souscrire de nouvelles émissions d'actions.
Page 66 sur 107
b. Par des apports en nature
Les apports en nature se traduisent par des apports soit
d'actif immobilisé, soit d'actif circulant.
c. Par incorporation des réserves
Qui consiste à prélever dans les
réserves pour accroître le Capital en échange l'actionnaire
reçoit des actions gratuites et le porté de telles augmentations
et de consolidation du capital social.
d. Par transformation des dettes en Capital
Ce procédé fait passer le préteur d'un
statut de créancier à un statut d'actionnaire. Elle consolide en
conséquence la structure financière et améliore la
capacité d'endettement de l'entreprise. L'augmentation de capital
n'implique aucune charge financière ultérieure. En effet, les
dividendes ne constituent pas un droit sauf la partie statutaire.
3) Les subventions
Il s'agit de subventions accordées par les organismes
publics à certaines activités d'intérêt
général. Elles sont assimilées à des fonds propres
du fait qu'elles ne sont pas remboursables. Elles restent une source de
financement exceptionnelle. L'entreprise doit connaître les conditions
d'octroi de ces subventions et chercher à en
bénéficier.
A. Les quasi- fonds propres
Ce sont des sources de financement dites hybrides. Elles
présentent, à la fois, les caractéristiques des fonds
propres et des dettes. On trouve les titres participatifs, les prêts
participatifs et les titres subordonnés.
1) Les titres participatifs
Ce sont des titres de créances, mais qui ne sont
remboursables qu'en cas de liquidation de la société ou
après expiration d'une durée assez longue. En cas de liquidation,
elles ne sont remboursables qu'après toutes les autres dettes. Leur
caractère résulte du fait que leur rémunération
comporte une partie fixe (comme les dettes) et une partie variable (comme les
fonds propres) indexée sur le résultat.
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2) Les prêts participatifs
Ce sont des créances de dernier rang accordées
par les établissements de crédit aux petites et moyennes
entreprises (PME) qui souhaitent améliorer leur structure de financement
et augmenter leur capacité d'endettement. Ils peuvent être
assortis d'une clause de participation aux résultats.
3) Les titres subordonnés
Ce sont des obligations dont le remboursement n'est pas
envisagé, ne peut être effectué qu'après
désintéressement de tous les autres créanciers (à
l'exception des détenteurs des titres et prêts participatifs).
4) Le financement par endettement à long
terme
Le financement par endettement est le complément
classique du financement par capitaux propres. On distingue les emprunts
classiques souscrits auprès des établissements de crédit,
les emprunts obligataires souscrits auprès du public et le
crédit-bail.
1. L'emprunt bancaire
Dans ce type de financement, l'entreprise a pour seul
interlocuteur la banque prêteuse ou le pool bancaire si le financement
est accordé par plusieurs banques réunies. Ces financements
peuvent être utilisés immédiatement et en totalité,
mais ils peuvent être mis à la disposition de l'entreprise, cette
dernière utilisant les fonds au fur et à mesure de ses
besoins.
Les modalités de remboursement de ces emprunts peuvent
être de trois sortes : le remboursement par amortissements constants, le
remboursement par annuités constantes et le remboursement in fine.
2. Le financement par le crédit-bail
C'est un contrat de location portant sur un bien meuble ou
immeuble assorti d'une option d'achat à un prix fixé à
l'avance. Le temps qui sépare la date de conclusion du contrat de la
date à laquelle peut être exercée l'option est la
période irrévocable. Elle correspond généralement
à la durée fiscale d'amortissement du bien.
En principe, le contrat ne peut être
résilié pendant cette période. Au terme de la
période irrévocable, l'entreprise a le choix entre lever l'option
d'achat et donc devenir propriétaire du bien, le prolongement du contrat
de location (à des conditions plus avantageuses) et la restitution des
biens.
Page 68 sur 107
a. Crédit-bail mobilier.
Il porte sur les machines ou sur des véhicules, le
contrat prévoit la durée de la période irrévocable,
le montant et la période irrévocable et le pouvoir de rachat.
b. Le crédit-bail immobilier
Il porte sur les immeubles à usage professionnel, ses
caractéristiques sont d'une longue durée de contrat, l'indexation
des loyers, la valeur résiduelle et les pré-loyers.
§. Les avantages du crédit-bail
Le crédit-bail facilité et rapidité
d'obtention, n'affecte pas la capacité d'endettement, apporte une
assurance contre le risque technique et permet aux petites et moyennes
entreprises (PME) rentables de financer leur développement (faible
capacité d'endettement même s'ils sont rentables).
Les inconvénients du
crédit-bail
Le crédit-bail est généralement plus
coûteux, la perte d'économie d'impôt sur les
bénéfices liée à la déductibilité des
amortissements lors d'une acquisition par emprunt, la perte d'économie
d'impôt sur les bénéfices liée à la
déductibilité des charges financières lors d'un
investissement par emprunt, le versement d'une valeur résiduelle
à l'échéance du contrat et le coût effectif du
crédit-bail = Loyers versés nets d'impôts +
suppléments d'impôts dû à la non comptabilisation des
dotations des amortissements et la valeur de rachat du bien.
2. Les choix de financement
Le choix d'une structure de financement optimal peut
être schématisé par le souci de minimiser les coûts
de ressources mise à la disposition de l'entreprise. Ce choix intervient
dans le cadre de certaines contraintes qui limite sur le champ des
possibilités.
1) Les contraintes de l'équilibre
financier
Elles sont issues de la déontologie financière.
? Règle d'équilibre financier
minimum : c'est-à-dire les emplois stables doivent être
financés par les ressources stables ;
? Règle de l'endettement maximum : le
montant de dettes de financement ne doit pas excéder le montant des
fonds propres. Ce principe s'exprime dans le ratio d'autonomie
financière (Dettes à long et moyen terme /Capitaux propres) qui
doit être inférieur à 1 ;
1 Whisfer .J, Comment contrôler la
rentabilité de votre entreprise, éd. Entreprise, Paris, 2006,
p.67.
Page 69 sur 107
? Règle de la capacité de
remboursement : le montant de dettes de financement ne doit pas
présenter plus de 3 à 4 fois la capacité d'autofinancement
annuelle moyenne prévue ;
? Règle minimum de la capacité
d'autofinancement : l'entreprise doit autofinancer une partie de
l'investissement pour lequel elle sollicite des crédits. La prise en
considération de ces contraintes conduit à éliminer
systématiquement certains modes de financement. En effet, si ces ratios
sont proches de la limite, l'entreprise ne peut accroître son endettement
à moins d'offrir d'importantes garanties ou d'accepter que les
prêteurs exercent un certain contrôle sur sa gestion. Son choix se
réduit alors au financement par capitaux propres et/ ou
crédit-bail.
2) La maximisation de la rentabilité
financière
La recherche d'indépendance et de
sécurité financière est obtenue par une réduction
de l'endettement. En revanche, le développement et la rentabilité
de l'entreprise sont facilités par le recours au crédit. Il
s'agit de faire l'équilibre par un taux d'endettement qui assurera en
même temps la rentabilité et la sécurité. Le recours
aux dettes pour financer l'entreprise accroît la rentabilité des
capitaux propres de cette dernière, c'est ce qu'on appelle effet de
levier.
a. La rentabilité économique
La rentabilité économique indique ce que gagne
l'entreprise du fait de ses activités courantes, par un franc du capital
investi, mais sans tenir compte de la structure financière. Elle est
égale au rapport entre le résultat avant charges
financières et impôts et le total de l'actif. Le ratio de
rentabilité économique est un ratio de rentabilité des
actifs d'exploitation.1
Rentabilité économique =
Résultat d'exploitation/ Capital économique
b. La rentabilité financière
La rentabilité financière est la rentabilité
calculée au niveau des seuils de capitaux propres mise à la
disposition de l'entreprise par les associés.
Rentabilité financière = Résultat net/
Capitaux propres
La rentabilité financière permet de poser un
premier diagnostic sur la santé financière de l'entreprise.
Celle-ci crée, en effet, de la valeur si la rentabilité
dégagée par les actionnaires sur les fonds investis dans
l'entreprise
Page 70 sur 107
est supérieure à celle qu'ils pourraient obtenir
sur un placement financier de risque similaire. Il faut donc que la
rentabilité financière soit supérieure au coût des
fonds propres.
Deux grandes forces contribuent à la
détermination de la rentabilité financière : la
rentabilité dégagée par l'entreprise sur l'ensemble des
capitaux investis (la rentabilité économique) et
la structure financière de l'entreprise qui peut amplifier ou
atténuer la rentabilité économique (le levier financier
est mesuré par le coefficient d'endettement).
Comme, nous venons de le constater dans cette théorie,
nous disons que l'évaluation économico-financière d'un
projet d'investissement financier doit s'effectuer en termes de valeurs
actuelles et en termes de valeurs futures. Tout opérateur
économique rationnel doit avoir pour objectif de maximiser la valeur
actuelle ou la valeur future de ses choix (investissement par exemple) et de
ses actifs (entreprise par exemple). C'est par simple commodité ou
préférence individuelle que le raisonnement est
communément conduit en termes de valeur actuelle.
On actualise les flux net de trésorerie c'est pour
savoir combien vaut dans t années 1fc dont on dispose
aujourd'hui (temps 0) et que l'on
peut placer au taux d'intérêt annuel i% (valeurs
futures : l'accumulation ou la capitalisation). Ou encore combien vaut
aujourd'hui (temps 0) 1fc à recevoir dans t
années et que l'on peut donc pas placer aujourd'hui au
taux d'intérêt annuel i% (valeurs actuelles : l'actualisation).
Page 71 sur 107
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA BRALIMA
Nos recherches ont porté dans une société
par action à responsabilité limitée (s.a.r.l)
dénommée « Bralima » qui veut dire : Brasserie Limonade
et Malterie qui est une entreprise faisant partie du groupe Hollandais Heineken
une multinationale de fabrication de bière. Dans ce chapitre, la
question est de mettre à la disposition de nos lecteurs, des
renseignements clairs concernant la société Bralima ;
c'est-à-dire de son historique, de son extension au pays en
général et plus particulièrement au Katanga et de son
fonctionnement
1. DENOMINATION.
La brasserie limonade et malterie en sigle est une
société par action à responsabilité limité
s.a.r.l. Elle fait partie d'une société d'un groupe Hollandais
Heineken qui est une société dont l'objectif principale est la
production et la commercialisions des boissons gazeuses, produit sur place et
des bières provenant de la direction générale
située à Kinshasa.
2. SITUATION HISTORIQUE.
En ce qui concerne l'historique de la Bralima. Celle-ci
fût créée le 23 octobre 1923 à Léopoldville,
actuellement Kinshasa, pour la première fois la bière Primus et
par la suite établit. Ses différentes extensions qui sont :
? Extension de Mbandaka en 1953.
? Extension de Boma et Kinshasa en 1958.
? Extension de Bukavu en 1958.
? Extension de Lubumbashi en 1972.
En 1980, le groupe Heineken devient actionnaire majoritaire de
la Bralima en achetant le maximum des actions de cette Entreprise, 80% des
actions en 1991, les actions de la C.I.B/ « Coca-cola » en RDC sont
par le même groupe crée par l'ordonnance loi n0 78/47
du 26 décembre 1978 du président de la république, la
C.I.B/coca cola. Résultat de la fusion des sociétés
ci-après :
Page 72 sur 107
> La congolaise des boissons(Kinshasa)
> La katangaise des boissons(Lubumbashi)
> La compagnie africaine des boissons gazeuses(Kisangani)
> La boisson de Matadi (Matadi)
> La compagnie industrielle des boissons (boma)
La C.I.B « Coca-cola » produisait la boisson «
Coca-cola » sous licence de «Coca-cola » U.S.A et grâce au
financement de la Sodeleau installé à Bruxelles, suite à
l'achat des actions de la C.I.B qui est fait une entreprise constituée
de deux entités disposent d'un statut juridique particulier, la
conclusion du contrat n'ayant complète né effective ce n'est que
le 01/octobre/1996, que l'appellation Bralima-s.p.r.l l'actuel siège de
Lubumbashi.
C'est la même année que le total des actions de
la Bralima C.I.B a été fait par la Bralima S.A.R.L.
L'année 1985, la Bralima avait fortement ressentit les effets des
actions de la concurrence à qui elle dispose.
3. EVOLUTION DE LA SOCIETE.
La Bralima qui été au paravent sous
contrôle d'industriels belges, appartient enfin aux groupe Heineken avec
80% d'actions. Après avoir amélioré les
procédés de fabrication, il construisit une brasserie moderne
qu'il donna le nom de Heineken. Devenu groupe Heineken, cette brasserie est
connue dans plus de 145 pays du monde, au Congo Démocratique (Kinshasa),
le groupe Heineken achète la C.I.B (compagnie industrielle de
boisson).
Le plus propre de la Boukin (bouteillerie de Kinshasa) il est
à noter que cette dernière est descendant de celui qui a
créé le groupe Heineken. Il est à noter qu'en
République Démocratique du Congo, c'est vers les années
« 50 » que la Bralima sprl ouvre les portes aux différents
sièges suivants :
+ Le siège de Kinshasa fondé en 1950 + Le
siège de Bukavu fondé en 1957
Page 73 sur 107
+ Le siège de Goma fondé en 1958 + Le siège
de Kisangani fondé en 1972 + Le siège de Lubumbashi fondé
en 1972 + Le siège de Mbandaka fondé en 1977
Le groupe Heineken uniformise le mode de gestion dans toutes
ses sociétés sauf au niveau du salaire ou quelque, lacunes
persistent encore grâce à sa politique générale au
Congo Kinshasa développe une bonne communication. La Bralima occupe la
1ere place sur le marché brassicole depuis 1993.
4. SIEGE SOCIAL.
Elle fut créé le 23/octobre 1923 à
Léopoldville (Kinshasa actuelle) où elle a son siège
social size 912, avenue du flambeau, commune de la Gombe, Kinshasa. Au niveau
de Lubumbashi, nous avons le siège d'exploitation situé au no 102
de la route Munana au quartier Ndjandja dans la commune de Kampemba.
5. OBJET SOCIAL.
La Bralima sprl Lubumbashi est une société par
action à responsabilité limitée qui émerge dans le
domaine et qui s'est assignée un but de lutte contre les boissons
alcoolique, indigènes (communément appelées Lotoko,...)
qui étaient distillées et ferment dans des conditions
hygiéniques douteuses, d'où l'apparition de sa 1ere bière
PRIMUS qui connaisse un succès de taille.
a. Gamme de Bière
> Primus
> Mutzig
> Amstel
> Heineken
b. Gamme des boissons gazeuses > Coca
cola
Page 74 sur 107
> Fanta orange, ananas et tonic
> Soda
> Royal grenadine
> Eau de table
> Vitalo etc.
Il est évident de reconnaitre que le produit «
coca-cola » a renforcé de manière efficace et efficiente
à la maximisation des recettes de la Bralima-c.i.b. Ainsi, il a fait la
renommée de la compagnie industrielle de boisson. Ce produit fut
inventé par le docteur John Pemberton, un pharmacien d'Atlanta aux USA
en 1886 aujourd'hui « Coca-cola » est la boisson la plus
commercialisé au monde avec 3000 unités des productions repartie
à travers les monde.
On la trouve dans plus de 150 pays dont la République
Démocratique du Congo, notre pays, actuellement environ 300.000
bouteilles sont consommées par jour dans la province du Katanga. Le
produit « coca-cola » est devenu le symbole de la quantité
d'une grande unité commerciale de grande renommée commerciale. En
somme, la Bralima sarl Lubumbashi a pour objet, l'approvisionnement et la
fabrication des boissons gazeuses, son statut juridique l'autorise d'exercer
les activités de la commercialisation des boissons alcooliques provenant
de Kinshasa comme :
> Primus > Heineken > Amstel > Turbo King
Page 75 sur 107
6. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE
La Bralima sarl Lubumbashi a à sa tête un
Directeur Provinciale qui est responsable au regard de la Direction
Générale de Kinshasa, dirige et coordonne l'Administration de la
Direction Générale/ Lubumbashi. On retrouve aussi les
différents départements qui sont à leurs tour
subdivisés en service ainsi, la Bralima compte en son sein cinq
départements de la manière suivante :
1) Le département Financier et
Informatique
Il est dirigé par le chef de département qui est
en charge d'établir le budget financier de l'entreprise, contrôle
le mouvement d'entrée et sortie de fond, fixe les prix des produits en
visant toujours de réaliser un résulte positif.
Ce département s'occupe des états financiers
comme la trésorerie, l'achat local et importation, le contrôle
interne de la gestion (Audi) en utilisant le service de comptabilité.
L'informatique s'occupe de la gestion de stock, la tenue des livres de caisses,
les sorties et entrée de fonds, la gestion comptable, le bilan, les
écritures du grand livre de caisse et l'importation des matières
premières.
a. La comptabilité.
Ce service s'occupe de la comptabilité de tous les flux
enregistrés dans l'entreprise et cette comptabilité est
dirigée par un chef qui est secondé par deux autres comptables
qui s'occupe l'un de la comptabilité client et l'autre de la
comptabilité fournisseur.
? La comptabilité client
Elle prend en charge tous les mouvements qui occasionnent les
ventes des produits finis, pour mieux accomplir ce travail, il a un contrat
permanent avec le service commercial, le magasin, la caisse, l'information. Il
existe deux sortes des clients :
? Clients internes : qui achètent aux
passages des camions
Page 76 sur 107
? Clients externes : qui achètent directement à la
BRALIMA.
? La comptabilité fournisseur
Elle tient les documents commerciaux ou livres comptables qui
enregistrent les mouvements d'achats des premières matières
consommables, matières consommables des fournisseurs et pièces de
recharge et Etablit les documents suivants :
? Bon d'achat
? Demande de paiement
? Les factures.
b. La trésorerie
Elle gère les comptes financiers (caisse et banque).
Elle est dirigée par un chef qui est secondé par deux
caissières.
c. Importation et achat de locaux
C'est le générateur des recettes de la Bralima
s.a.r.l. Il s'occupe de la commercialisation du marketing et doit faire aux
contraintes de l'environnement extérieur de l'entreprise pour
conquérir le marché. Pour réussir à jouer son
rôle, le chef de vente ou l'attaché commercial met sur pied un
mécanisme lui permettant d'entrer en contact avec toutes les
informations nécessaires qui concernent l'évolution du
marché. L'entreprise subdivise le département en deux services
ci-après :
2) Le département de ventes.
Il a dans ses attributions, la vaste direction du produit
grâce aux camions qui circulent suivant une réparation
donnée dans toutes les communes de la ville de Lubumbashi et voire
même pour alimenter leurs suivants :
? Likasi
Page 77 sur 107
? Kasumbalesa
? Kipushi ? Kolwezi
On y trouve de service rendue aux clients de la Bralima
à savoir le SRD (service rendu à domicile), le S.R.D est le fait
que la Bralima disponibilise ses camions pour arriver à approvisionner
à domicile de ses clients. A cela et gagne en matière de
ristournes de 60% qui est une rémunération accordée aux
clients ayant atteint 216 caissiers en dû à la fin du mois. Le
S.R.G. (service rendu aux grossistes) à partir de 1200 caissiers aux
prix du camion avec une légère réduction de 4%
prélevée au prix unitaire camion et obtienne à la fin une
ristourne de 4%.
3) Le département de marketing
Il essaie de transformer les difficultés du
marché en opportunité en une occasion à assurer la survie
de la propriété de l'entreprise dans une future, dans une proche
comme lointaine (long terme). Hormis les stratégies de promotion du
produit (publicité), ce service met également sur pied quelques
stratégies d'écoulement de produit fabriqué par
l'entreprise et intervient en cas de fête et autres manifestations. Il
comprend :
? Le service de commande ;
? Le marketing et commercial
? Service des fêtes et des ventes.
4) Le département technique
Le département technique s'occupe de la mise en
état des machines pour la production et les matériels roulant
à tous les niveaux. Les maisons d'habitation des agents ainsi que
l'aménagement des bureaux. Il comprend :
? Entretient planification et magasin technique ; ? Entretient
civil et lieu
Page 78 sur 107
? Sale des machines ? Service garage.
5) Département du personnel
Ce département s'occupe de la gestion du personnel
dont le but est de satisfaire les besoins jusqu'à la fin de leur
prestation (licenciement, mise à pieds, pension, etc.) l'entretient des
relations humaines, les aspirations, les sentiments, les motivations des
travailleurs, etc.
Le chef du département supervise ou le service
médical, de matière à favoriser le client et la gestion
des facteurs humains, puis service de sécurité. Il a comme
tâches : le recrutement des stagiaires et de travailleurs, la formation
professionnelle des travailleurs de l'entreprise, la fixation des brèmes
salariaux. Il peut sanctionner les agents en cas de fautes et
incompétence. On y retrouve d'autres services tels que :
? L'administration du personnel ;
? Le bureau social ;
? Le garde industriel ; ? Le service du pétrole.
6) Direction du siège
Le siège se trouve à Kinshasa. Au niveau de
Lubumbashi, nous avons la direction de siège, autrement dit le
siège d'exploitation. Ainsi, cette direction s'occupe de la conception,
de la politique et la mise en application des objectifs assignés par la
direction générale de Kinshasa. Donc cette direction supervise,
coordonne toutes les activités et veille à la bonne politique
gouvernementale au niveau provincial. A la fin de chaque mois. C'est qui est
chargé de dresser un rapport à la direction
générale à Kinshasa.
Page 79 sur 107
7) Le département du contrôle de
qualité.
Ce département effectue le contrôle de la
qualité d'eau. Du sirop et de la boisson et cela se réalise
à l'aide d'un examen bactériologique. Il contrôle les
emballages et l'hygiène des véhicules et environnement.
8) Le département de la production (boisson
gazeuse) Il a comme rôles principaux :
? La mise en disponibilité du produit assure que la
boisson produite est de bonne qualité et si elle est produite à
moindre coût ;
? De disposer une surface pour stocker les produits et ses
emballages, d'où l'exis-tence des magasins pleins et vides ;
? Gérer les matières premières efficaces,
c'est-à-dire enfin d'éviter la rupture de stock plein au
dépôt.
Page 80 sur 107
ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA S.A.R.L. SIEGE DE
LUBUMBASHI.1
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT DE DIRECTION
PROTOCOL /R.P
O.P.J
DEPARTEMENT TECH ET LOGIST
CHEF COMPTABLE
DEPARTEMENT COM ET MARKET
DEPARTEMENT DES FIN ET COMPTE
GESTIONNAIRE
CHEF DE SANTE
INFIRMIERIE
ASSISTANTS INFORMATIQUES
TRESORERIE
CAISSE
DEPARTEMENT DES RESSOURCES HUMAINES
DEPARTEMENT MEDICAL
INFORMATIQUE
R.P
1ARCHIVE SUR L'ORGANISATION
STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE LA BRALIMA, D.R.H, BRALIMA, LUBUMBASHI,
2015
CHAPITRE III. ANALYSE COMPARATIVE DE FINANCEMENT DE
PROJET D'INVESTISSEMENT DU PRODUIT COCA-COLA ET FANTA A LA BRALIMA
LUBUMBASHI.
L'étude financière du projet nous oriente
à connaitre le niveau d'acceptabilité des risque du projet. Elle
montre aux parties prenantes, sa rentabilité financière et aide
à prendre décision à propos. Avant de commencer à
exécuter un projet, il faut faire une analyse financière pour ne
pas tomber dans un piège irréversible. Les tableaux suivants
montrent les bilans et les comptes d'exploitation dans lesquels nous avons
trouvé le financement et l'investissement de ces produits.
3.1. PRESENTATION DES DONNEES
Le produit Coca-cola et le produit Fanta sont des boissons
gazeuses conditionnées dans une bouteille verre et canette de 33 cl, une
bouteille plastique de 60 cl, obtenues à partir de la combinaison des
matières premières ci-après :
1. Coca-cola (marque commerciale américaine
déposée en1886)
· Soda ;
· Eau gazéifiée ;
· Sucre ;
· Feuille de coca ;
· Colorant ;
· Acidifiant ;
· Acide phosphorique ;
· Couleur brune ;
· Parfum caramel ;
· Citron, vanille.
2. Fanta (marque commerciale allemande déposée aux
USA en 1960)
· Sodas ;
· Eau gazeuse ;
· Couleur orange ;
· Variante (Fanta still) ;
Page 2
? Fromage de fibres de pommes.
Tableau N°1. Actif du Bilan Financier de Coca-cola
(2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
|
2010
|
2011
|
|
2012
|
2013
|
TOTAL
|
IMMOBILISATION
|
8
|
127 630,00
|
8 234 800,00
|
9
|
782 340,00
|
10 243 670,00
|
36 388 440,00
|
ACTIF CIRCULANT
|
6
|
234 600,00
|
5 202 270,00
|
6
|
230 500,00
|
7 260 780,00
|
24 928 150,00
|
TOTAL ACTIF
|
14
|
362 230,00
|
13 437 070,00
|
16
|
012 840,00
|
17 504 450,00
|
61 316 590,00
|
Source : Comptabilité-Finance, Bralima
Lubumbashi juillet 2015. Tableau N°2. Passif du Bilan financier de
Coca-cola (2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
TOTAL
|
CAPITAUX PROPRES
|
9
|
435
|
000,00
|
9
|
235
|
000,00
|
11
|
001
|
000,00
|
11
|
321
|
500,00
|
40
|
992
|
500,00
|
CAPITAUX EMPRUNTES
|
1
|
000
|
000,00
|
1
|
000
|
000,00
|
1
|
200
|
000,00
|
1
|
500
|
000,00
|
4
|
700
|
000,00
|
PASSIF
CIRCULANT
|
3
|
927
|
230,00
|
3
|
202
|
070,00
|
3
|
811
|
840,00
|
4
|
682
|
950,00
|
15
|
624
|
090,00
|
TOTAL PASSIF
|
14
|
362
|
230,00
|
13
|
437
|
070,00
|
16
|
012
|
840,00
|
17
|
504
|
450,00
|
61
|
316
|
590,00
|
Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi
juillet 2015. Tableau N°3. Actif du Bilan Financier de Fanta
(2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
TOTAL
|
IMMOBILISATION
|
8
|
320
|
000,00
|
9
|
170
|
000,00
|
11
|
245
|
700,00
|
15
|
172
|
900,00
|
33
|
908
|
600,00
|
ACTIF CIRCULANT
|
7
|
725
|
500,00
|
6
|
328
|
750,00
|
6
|
476
|
900,00
|
5
|
873
|
200,00
|
36
|
404
|
350,00
|
TOTAL ACTIF
|
16
|
045
|
500,00
|
15
|
498
|
750,00
|
17
|
722
|
600,00
|
21
|
046
|
100,00
|
70
|
312
|
950,00
|
Source : Comptabilité-Finance, Bralima
Lubumbashi juillet 2015.
Page 3
Tableau N°4. Passif du Bilan
financier de Fanta (2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
|
TOTAL
|
CAPITAUX PROPRES
|
9
|
880
|
000,00
|
9
|
875
|
000,00
|
9
|
128
|
000,00
|
9
|
965
|
000,00
|
38
|
848
|
000,00
|
CAPITAUX EMPRUNTES
|
1
|
000
|
000,00
|
1
|
000
|
000,00
|
1
|
000
|
000,00
|
1
|
000
|
000,00
|
4
|
000
|
000,00
|
PASSIF CIRCULANT
|
4
|
165
|
500,00
|
5
|
623
|
750,00
|
7
|
594
|
600,00
|
7
|
081
|
100,00
|
27
|
464
|
950,00
|
TOTAL PASSIF
|
17
|
045
|
500,00
|
14
|
498
|
750,00
|
14
|
722 600,00
|
15
|
046
|
100,00
|
70
|
312
|
950,00
|
Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi
juillet 2015. Tableau N°5. Compte d'Exploitation de Coca-cola
(2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
49 770 000,00
|
56 889 000,00
|
52 836 000,00
|
56 091 000,00
|
MATIERES PREMIERES
|
7 234 000,00
|
8 904 500,00
|
7 322 000,00
|
7 088 000,00
|
AUTRES FOURNITURES
|
550 000,00
|
255 000,00
|
675 000,00
|
625 000,00
|
TRANSPORT
|
480 000,00
|
480 000,00
|
480 000,00
|
480 000,00
|
CARBURANT
|
108 000,00
|
108 000,00
|
108 000,00
|
108 000,00
|
EAU ET ELECTRICITE
|
48 000,00
|
48 000,00
|
48 000,00
|
48 000,00
|
CONSOMMATION INTERNE
|
8 420 000,00
|
9 795 500,00
|
8 633 000,00
|
8 349 000,00
|
VALEUR AJOUTEE
|
41 350 000,00
|
47 093 500,00
|
44 203 000,00
|
47 742 000,00
|
FRAIS PERSONNEL
|
5 500 000,00
|
5 500 000,00
|
5 500 000,00
|
5 500 000,00
|
FRAIS GENERAUX
|
280 000,00
|
280 000,00
|
280 000,00
|
280 000,00
|
CHARGES DE GESTION
|
5 780 000,00
|
5 780 000,00
|
5 780 000,00
|
5 780 000,00
|
CASH FLOW BRUT
|
35 570 000,00
|
41 313 500,00
|
38 423 000,00
|
41 962 000,00
|
FRAIS FINANCIERS
|
470 000,00
|
305 500,00
|
157 450,00
|
24 205,00
|
Page 4
AMORTISSEMENT
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
3 500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
AUTRES CHARGES D'EXPLOIT
|
3
|
970
|
000,00
|
3
|
805
|
500,00
|
3 657
|
450,00
|
3
|
524
|
205,00
|
RESULTAT BRUT
|
31
|
600
|
000,00
|
37
|
508
|
000,00
|
34 765
|
550,00
|
38
|
437
|
795,00
|
IMPOT/SUR LE RESULTAT
|
11
|
060
|
000,00
|
13
|
127
|
800,00
|
12 167
|
942,50
|
13
|
453
|
228,25
|
RESULTAT NET
|
20
|
540
|
000,00
|
24
|
380
|
200,00
|
22 597
|
607,50
|
24
|
984
|
566,75
|
Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi
juillet 2015 Tableau N°6. Compte d'Exploitation de Fanta
(2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
45
|
880
|
000,00
|
50
|
100
|
000,00
|
72
|
836
|
000,00
|
66
|
500
|
000,00
|
MATIERES PREMIERES
|
10
|
345
|
000,00
|
8
|
756
|
000,00
|
12
|
350
|
000,00
|
10
|
464
|
000,00
|
AUTRES FOURNITURES
|
|
480
|
000,00
|
|
390
|
000,00
|
|
840
|
000,00
|
|
750
|
000,00
|
TRANSPORT
|
|
480
|
000,00
|
|
480
|
000,00
|
|
480
|
000,00
|
|
480
|
000,00
|
CARBURANT
|
|
108
|
000,00
|
|
108
|
000,00
|
|
108
|
000,00
|
|
108
|
000,00
|
EAU ET ELECTRICITE
|
|
48
|
000,00
|
|
48
|
000,00
|
|
48
|
000,00
|
|
48
|
000,00
|
CONSOMMATION INTERNE
|
11
|
461
|
000,00
|
9
|
782
|
000,00
|
13
|
826
|
000,00
|
11
|
850
|
000,00
|
VALEUR AJOUTEE
|
34
|
419
|
000,00
|
40
|
318
|
000,00
|
59
|
010
|
000,00
|
54
|
650
|
000,00
|
FRAIS PERSONNEL
|
5
|
500
|
000,00
|
5
|
500
|
000,00
|
5
|
500
|
000,00
|
5
|
500
|
000,00
|
FRAIS GENERAUX
|
|
280
|
000,00
|
|
280
|
000,00
|
|
280
|
000,00
|
|
280
|
000,00
|
CHARGES DE GESTION
|
5
|
780
|
000,00
|
5
|
780
|
000,00
|
5
|
780
|
000,00
|
5
|
780
|
000,00
|
CASH FLOW BRUT
|
28
|
639
|
000,00
|
34
|
538
|
000,00
|
53
|
230
|
000,00
|
48
|
870
|
000,00
|
FRAIS FINANCIERS
|
|
400
|
000,00
|
|
260
|
000,00
|
|
134
|
000,00
|
|
20
|
600,00
|
AMORTISSEMENT
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
Page 5
1 Avant de commencer à exécuter un
projet, il faut faire une analyse financière du projet pour ne pas
tomber dans un piège irréversible.
AUTRES CHARGES D'EXPLOIT
|
3
|
900
|
000,00
|
3
|
760
|
000,00
|
3
|
634
|
000,00
|
3
|
520
|
600,00
|
RESULTAT BRUT
|
24
|
739
|
000,00
|
30
|
778
|
000,00
|
49
|
596
|
000,00
|
45
|
349
|
400,00
|
IMPOT/SUR LE RESULTAT
|
8
|
658
|
650,00
|
10
|
772
|
300,00
|
17
|
358
|
600,00
|
15
|
872
|
290,00
|
RESULTAT NET
|
16
|
080
|
350,00
|
20
|
005
|
700,00
|
32
|
237
|
400,00
|
29
|
477
|
110,00
|
Source : Comptabilité-Finance,
Bralima Lubumbashi juillet 2015.
3.2. ANALYSE DES DONNEES
Dans cette partie, il est question de faire une analyse
financière du projet à travers les critères en univers
certain et incertain. L'étude financière du projet nous oriente
à connaitre le niveau d'acceptabilité des risques du projet. Elle
montre aux initiateurs du projet ou aux parties prenantes, sa
rentabilité financière, son délai de
récupération du montant de capital investi, la valeur actuelle
nette, son taux de profitabilité, son ratio de service des dettes et son
rendement de l'unité du montant investi.
En d'autres termes l'analyse financière d'un projet
aide aux gestionnaires à prendre des décisions à propos
d'allocation et d'affectation des ressources rares.1 Dans ce qui
suit, nous avons déterminé les différents critères
de projet d'investissement financier qui nous ont permis de faire une bonne
analyse comparative sur le financement de ces deux produits.
1. ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS
CERTAIN
1) FINANCEMENT DU PRODUIT COCA-COLA
Tableau N°7. Passif du produit Coca-cola (2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
TOTAL
|
|
|
CAPITAUX PROPRES
|
40
|
992
|
500,00
|
CAPITAUX EMPRUNTES
|
4
|
700
|
000,00
|
PASSIF CIRCULANT
|
15
|
624
|
090,00
|
SOUS TOTAL DETTES
|
20
|
324
|
090,00
|
Page 6
TOTAL PASSIF
|
61 316 590,00
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima.
Au vue de ce tableau n°7, nous constatons que le produit
Coca-cola a été financé à 40 992 500 USD par fonds
propres et à 20 324 090 USD par capitaux empruntés. Le taux
d'intérêt est de 10%, ce dernier nous permet de déterminer
les frais financiers.
Capitaux empruntés à long terme 4 700 000 USD
remboursable dans 4 ans au taux d'intérêt de 10% selon le
système d'amortissement linéaire.
C = 4 700 000 ; n = 4 ans ; i = 10% soit 0,1
A = ???? 4700000
=
??
4
= 1 175 000
Tableau N°8. Remboursement d'emprunt
(2010-2013)
RUBRIQUES ANNEES
|
CAPITAL RESTAN
|
FRAIS
FINANCIERS
|
AMORTISS
|
ANNUITES
|
CAPITAL A LA FIN
|
0
|
4
|
700
|
000,00
|
|
0,00
|
|
|
0,00
|
|
|
0,00
|
4
|
700
|
000,00
|
2010
|
4
|
700
|
000,00
|
470
|
000,00
|
1
|
175
|
000,00
|
1
|
645
|
000,00
|
3
|
055
|
000,00
|
2011
|
3
|
055
|
000,00
|
305
|
500,00
|
1
|
175
|
000,00
|
1
|
480
|
500,00
|
1
|
574
|
500,00
|
2012
|
1
|
574
|
500,00
|
157
|
450,00
|
1
|
175
|
000,00
|
1
|
332
|
450,00
|
|
242
|
050,00
|
2013
|
|
242
|
050,00
|
24
|
205,00
|
1
|
175
|
000,00
|
1
|
199
|
205,00
|
|
|
0,00
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima. Tableau N°9.
Détermination de cash-flow net (2010-2013)
ANNEES
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
49
|
770
|
000,00
|
56
|
889
|
000,00
|
52
|
836
|
000,00
|
56
|
091
|
000,00
|
CARGES D'EXPLOITATION
|
14
|
200
|
000,00
|
15
|
575
|
500,00
|
14
|
413
|
000,00
|
14
|
129
|
000,00
|
AMORTISSEMENT
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
CHARGES FINANCIERS
|
|
470
|
000,00
|
|
305
|
500,00
|
|
157
|
450,00
|
|
24
|
205,00
|
CASH-FLOW BRUT AV. IMPOT
|
31
|
600
|
000,00
|
37
|
508
|
000,00
|
34
|
765
|
550,00
|
38
|
437
|
795,00
|
Page 7
IMPOT
|
11
|
060
|
000,00
|
13
|
127
|
800,00
|
12
|
167
|
942,50
|
13
|
453
|
228,25
|
CASH-FLOW APRES IMPOT
|
20
|
540
|
000,00
|
24
|
380
|
200,00
|
22
|
597
|
607,50
|
24
|
984
|
566,75
|
AMORTSSEMENT
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
3
|
500
|
000,00
|
|
24
|
040
|
000,00
|
27
|
880
|
200,00
|
26
|
097
|
607,50
|
28
|
484
|
566,75
|
REMBOURSSEMENT DES DET
|
1
|
175
|
000,00
|
1
|
175
|
000,00
|
1
|
175
|
000,00
|
1
|
175
|
000,00
|
CASH-FLOW NET
|
22
|
865
|
000,00
|
26
|
705
|
200,00
|
24
|
922
|
607,50
|
27
|
309
|
566,75
|
CUMUL CASH-FLOW NET
|
22
|
865
|
000,00
|
49
|
570
|
200,00
|
74 492 807,5
|
101 802 374,3
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima.
1. Durée de récupération du capital
investi (DRCI)
DRCI =
|
??2-??1
|
=
|
??????2-??????1
|
|
|
DRCI =
|
1
|
=
|
24 922 607,5
|
|
|
3-2
X-??1
X-2
=
=
I-??????1
61316590-49570200
X-2
74 492 807,5-49 570 200
=2,47
61316590-49570200
Le financement du projet Coca-cola a été
récupéré après deux ans, 5 mois et19 jours.
Io = 61316590 Figure. 11. La durée de
récupération
X=2,47
2010 2011 2012 2013 2014 Durée de
récupération
Cette figure montre que, c'est au deuxième mois
de l'année 2012 que le financement du projet de Coca-cola a
été récupéré. Ceci veut dire que, le
délai de récupération était compris entre la
deuxième année et la troisième année.
2. La valeur actuelle nette (VAN)
VAN = - I0 + Ó CF (1 +
??),-??
Page 8
Tableau N°10. Détermination des Cash-flow
nets actualisés au taux de 10%
ANNEES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
CASH-FLOW NETS
|
22 865
|
26 705
|
24 922 607,50
|
27 309
|
|
000,00
|
200,00
|
|
566,75
|
Taux d'actualisation 10%=
(1,1),-??
|
0,9091
|
0,8264
|
0,7513
|
0,6830
|
CASH-FLOW NETS ACTUALISES
|
20 786
|
22 069
|
18 724 355,01
|
18 652
|
|
571,50
|
177,28
|
|
434,09
|
VAN+ = - 61316590 +80 232 538 = 18 915 948
Ce tableau montre que, c'est au milieu du deuxième mois
de l'année 2012, que le financement du projet Coca-cola a
été récupéré le total du montant du capital
investi. Ceci veut dire qu'après quatre ans, sur la valeur marchande, il
y avait une augmentation de 18 915 948 USD. Le taux d'actualisation (i=10%)
représente le coût d'opportunité.
3. Le taux interne de rentabilité
(TIR)
=
TIR = taux +#???????? .??????+
??????+??????-
Tableau N°11. Détermination des Cash-flow
nets actualisés au taux de 20%
ANNEES
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
CASH-FLOW NETS
|
22
|
865
|
000,00
|
26
|
705
|
200,00
|
24
|
922
|
607,50
|
27
|
309
|
566,75
|
Taux d'actualisation 20%=
(1,2),-??
|
|
|
0,8333
|
|
|
0,6944
|
|
|
0,5787
|
|
|
0,4823
|
CASH-FLOW NETS ACTUALISES
|
19
|
053
|
404,50
|
14
|
320
|
782,12
|
13
|
563
|
112,76
|
11
|
983
|
456,12
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima
VAN- = - 61316590 +58 920 755,50 = -2 395
834,5
TIR = taux +#???????? .??????+
??????+??????-
|
= TIR = 10 + 10* 18915948
18915948+2395384,5
|
=
|
TIR = 10 +189159480
21311332,5
|
= 18,87% soit 19%
|
Page 9
Cette équation montre qu'en actualisant le cash-flow
nets attendus du projet de Coca-cola au taux de 10% et 20%, la VAN est
strictement positive de 18 915 948 au taux de 10% et est strictement
négative de -2 395 384,5 au taux de 20%. Ceci implique que le TRI est
compris entre 10% et 20%. Comme le TRI était supérieur au taux
d'actualisation, le financement du projet Coca-cola était rentable. La
rentabilité de ce projet s'expliquait par le fait que la Bralima a
financé son projet et en a gagné plus que le placer le même
capital dans une banque.
4. L'indice de profitabilité (IP)
IP = ?n i=1 ???? (1+i),-n
I = 80232538
61316590
|
= 1,3
|
|
Cette équation montre que, l'IP qui est le rapport
entre la valeur actuelle de cash-flow attendus du projet et son capital initial
est strictement positif et est supérieur à 1. Cela implique le
projet était profitable et acceptable d'être financé. 1 USD
investi a rapporté 1,3 USD au taux de 10% l'an pendant quatre ans.
5. Ratio de service des dettes
(RSD)1
RSD = ??ash flow +Intérêt RSD
Investissement +Intérêt
|
= 101802374,3+4700000
61316590+4700000
|
= 1,6
|
Cette équation montre que, l'ensemble de cash-flow des
intérêts avait remboursé1,6 fois les dettes. Donc les
cash-flows attendus de ce projet avaient remboursé les dettes 1,6 fois,
soit 160%.
6. Rendement de l'unité monétaire investi
(RUMT)2
RUMT
|
= ??umul des rentabilités
Total du ??oût
d'investissement
|
= 92502374,25
61316590
|
= 1,5
|
En finançant le projet de Coca-cola au capital de 61
316 590 USD la Bralima avait eu 1,5 fois le montant investi.
1 Le ratio de service des dettes ne doit pas
être inférieur à 1 parce que s'il est inférieur
à 1 ne peut pas faire face au remboursement des dettes.
2 Le RUMI, est un critère de
sélection entre différents projets pour lequel il est
recommandé de choisir celui qui représente le RUMI le plus
élevé.
Page 10
2) FINANCEMENT DU PRODUIT FANTA
Tableau N°12. Passif du produit Fanta
(2010-2013)
ANNEES
DESIGNATIONS
|
TOTAL
|
|
|
CAPITAUX PROPRES
|
38
|
848
|
000,00
|
CAPITAUX EMPRUNTES
|
4
|
000
|
000,00
|
PASSIF CIRCULANT
|
27
|
464
|
950,00
|
SOUS TOTAL DETTES
|
31
|
464
|
950,00
|
TOTAL PASSIF
|
70
|
316
|
590,00
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima.
Au vue de ce tableau n°12, nous constatons que le produit
Fanta a été financé à 38 848 000 USD par fonds
propres et à 31 464 950 USD par capitaux empruntés. Le taux
d'intérêt est de 10%, ce dernier nous permet de déterminer
les frais financiers.
Capitaux empruntés à long terme 4 000 000 USD
remboursable dans 4 ans au taux d'intérêt de 10% selon le
système d'amortissement linéaire.
C = 4 000 000 ; n = 4 ans ; i = 10% soit 0,1
A = ???? 4000000
=
??
4
= 1 000 000
Tableau N°13. Remboursement d'emprunt
(2010-2013)
RUBRIQUES ANNEES
|
VALEUR INTIALE
|
INTERET
|
AMORTISSE
|
ANNUITES
|
VALEUR FINALE
|
0
|
4 000 000,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
4 000 000,00
|
2010
|
4 000 000,00
|
400 000,00
|
1 000 000,00
|
1 400 000,00
|
2 600 000,00
|
2011
|
2 600 000,00
|
260 000,00
|
1 000 000,00
|
1 260 000,00
|
1 340 000,00
|
Page 11
DRCI =
|
n2-n1
??????2-??????1
|
X-n1
=
|
|
3-2
|
|
X-2
|
=
|
|
=
|
|
I-??????1
|
|
75 823 450-41 086 450
|
|
70312950-41086050
|
X-2
=
29 226 900
DRCI =
=2,84
1
34 737 000
2012
|
1
|
340
|
000,00
|
134
|
000,00
|
1
|
000
|
000,00
|
1
|
134
|
000,00
|
206
|
000,00
|
2013
|
|
206
|
000,00
|
20
|
600,00
|
1
|
000
|
000,00
|
1
|
020
|
600,00
|
|
0,00
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima
Tableau N°13. Détermination de cash-flow
net (2010-2013)
ANNEES
RUBRIQUES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
45 880 000,00
|
50 100 000,00
|
72 836 000,00
|
66 500 000,00
|
CARGES D'EXPLOITATION
|
17 241 000,00
|
15 562 000,00
|
19 606 000,00
|
17 630 000,00
|
AMORTISSEMENT
|
3 500 000,00
|
3 500 000,00
|
3 500 000,00
|
3 500 000,00
|
CHARGES FINANCIERS
|
400 000,00
|
260 000,00
|
134 000,00
|
20 600,00
|
CASH-FLOW BRUT AV. IMPOT
|
24 739 000,00
|
30 778 000,00
|
49 596 000,00
|
45 349 400,00
|
IMPOT
|
8 658 650,00
|
10 772 300,00
|
17 358 600,00
|
15 872 290,00
|
CASH-FLOW APRES IMPOT
|
16 080 350,00
|
20 005 700,00
|
32 237 400,00
|
29 477 110,00
|
AMORTSSEMENT
|
3 500 000,00
|
3 500 000,00
|
3 500 000,00
|
3 500 000,00
|
|
19 580 350,00
|
23 505 700,00
|
35 737 400,00
|
32 977 110,00
|
REMBOURSSEMENT DES DET
|
1 000 000,00
|
1 000 000,00
|
1 000 000,00
|
1 000 000,00
|
CASH-FLOW NET
|
1880 350,00
|
22 05 700,00
|
34 37 400,00
|
31 977 110,00
|
Source : Analysé par nous-même sur base des
données comptables de la Bralima.
1. Durée de récupération du capital
investi (DRCI)
Page 12
Le financement du projet Coca-cola a été
récupéré après deux ans, 10 mois, 2 jours.
Io = 61316590 Figure. 11. La durée de
récupération
X=2,84
31 2011 2012 2013 2014 Durée de
récupération
Cette figure montre que, c'est au huitième mois
de l'année 2012 que le financement du projet de Fanta a
été récupéré. Ceci veut dire que, le
délai de récupération était compris entre la
deuxième année et la troisième année.
2. La valeur actuelle nette (VAN) VAN =
- I0 + E CF (1 + ??),-??
Tableau N°14. Détermination des Cash-flow
nets actualisés au taux de 10%
ANNEES
RUBRIQUES
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
CASH-FLOW NET
|
18
|
580
|
350,00
|
22
|
505
|
700,00
|
34
|
737
|
400,00
|
31
|
977
|
110,00
|
Taux d'actualisation(1,1),-??
|
|
|
0,9091
|
|
|
0,8264
|
|
|
0,7513
|
|
|
0,6830
|
CASH-FLOW NET ACTUAL
|
16
|
891
|
396,19
|
18
|
598
|
710,48
|
26
|
098
|
208,62
|
21
|
840
|
366,13
|
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima
VAN+ = -70 312 950 + 83 482 681 = +13 169
731
Ce tableau montre que, c'est au début du
Huitième mois de l'année 2012, que le financement du projet Fanta
a été récupéré le total du montant du
capital investi. Ceci veut dire qu'après quatre ans, sur la valeur
marchande, il y avait une augmentation de 13 169 731 USD. Le taux
d'actualisation (i=10%) représente le coût
d'opportunité.
3. Le taux interne de rentabilité
(TIR)
=
TIR = taux +#t?????? .??????+
??????+??????-
Page 13
Tableau N°14. Détermination des Cash-flow
nets actualisés au taux de 20%
ANNEES
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
CASH-FLOW NET
|
18
|
580
|
350,00
|
22
|
505
|
700,00
|
34
|
737
|
400,00
|
31
|
977
|
110,00
|
Taux d'actualisation(1,1),-n
|
|
|
0,8333
|
|
|
0,6944
|
|
|
0,5787
|
|
|
0,4823
|
CASH-FLOW NET ACTUAL
|
15
|
483
|
005,66
|
15
|
628
|
948,33
|
20
|
102
|
533,38
|
15
|
422
|
560,15
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima
VAN- = - 70312950 +66 637 048 = - 3 675 902
TIR = taux +#ta???? .??????+
??????+??????-
|
= TIR = 10 + 10* 13169731
13169731+3675902
|
=
|
TIR = 10 +131697310
16845633
|
= 17,8% soit 18%
|
Cette équation montre qu'en actualisant le cash-flow
nets attendus du projet de Fanta au taux de 10% et 20%, la VAN est strictement
positive de 13 169 731 au taux de 10% et est strictement négative de -3
675 902 au taux de 20%. Ceci implique que le TRI est compris entre 10% et 20%.
Comme le TRI était supérieur au taux d'actualisation, le
financement du projet Fanta était rentable. La rentabilité de ce
projet s'expliquait par le fait que la Bralima a financé son projet et
en a gagné plus que le placer le même capital dans une banque.
4. L'indice de profitabilité (IP)
IP = ?n i=1 ??F (1+i),-n = 83482681
I 70312950
|
= 1,2
|
|
Cette équation montre que, l'IP qui est le rapport
entre la valeur actuelle de cash-flow attendus du projet et son capital initial
est strictement positif et est supérieur à 1. Cela implique que
le projet de Fanta était profitable et acceptable d'être
financé. 1 USD investi a rapporté 1,2 USD au taux de 10% l'an
pendant quatre ans.
5. Ratio de service des dettes (RSD)
RSD = ??ash flow +Intérêt RSD =
107800560+4000000 = 1,5
Investissement +Intérêt
70312950+4000000
Page 14
Cette équation montre que, l'ensemble de cash-flow des
intérêts avait remboursé1,5 fois les dettes. Donc le
cash-flow attendus de ce projet avaient remboursé les dettes 1,5 fois,
soit 150%.
6. Rendement de l'unité monétaire investi
(RUMT)
RUMT = ??umul des rentabilités =
92502374,25
Total du ??oût d'investissement
61316590
|
= 1,5
|
En finançant le projet de Coca-cola au capital de 61 316
590 USD la Bralima avait eu 1,5 fois le montant investi.
3.3. ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS
INCERTAIN
Tableau N°15. Détermination de Cash-flow
Espérés (CFE) ou Espérance Math
PRODUITS
|
|
|
COCA-COLA
|
|
|
|
|
FANTA
|
|
|
INVEST INIT
|
|
CFN
|
(Pi)
|
|
CFE
|
|
CFN
|
|
(Pi)
|
|
CFE
|
2010
|
22
|
865
|
000,00
|
0,23
|
5
|
258
|
950,00
|
18
|
580
|
350,00
|
0,17
|
3
|
158
|
659,50
|
2011
|
26
|
705
|
200,00
|
0,26
|
6
|
943
|
352,00
|
22
|
505
|
700,00
|
0,21
|
4
|
726
|
197,00
|
2012
|
24
|
922
|
607,50
|
0,24
|
5
|
981
|
425,80
|
34
|
737
|
400,00
|
0,32
|
11
|
115
|
968,00
|
2013
|
27
|
309
|
566,75
|
0,27
|
7
|
373
|
583,02
|
31
|
977
|
110,00
|
0,30
|
9
|
593
|
133,00
|
TOTAL
|
101
|
802
|
374,25
|
1,00
|
25
|
557
|
310,82
|
107
|
800
|
560,00
|
1,00
|
28
|
593
|
957,50
|
Source : Analysé par nous-même sur base des
données comptables de la Bralima
Tableau N°16. Détermination de Cash-flow nets
actualisé (CFNA)
COCA-COLA
|
0
|
|
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
FACTEUR D'ACT
|
|
|
1,0000
|
|
0,9091
|
|
0,8264
|
|
0,7513
|
|
0,6830
|
CASH-FLOW ES
|
-61
|
316
|
590,00
|
5
|
258 950,00
|
6
|
943 352,00
|
5
|
981 425,80
|
7
|
373 583,02
|
CASH-FLOW ACTU
|
-61
|
316
|
590,00
|
4
|
780 911,45
|
5
|
737 986,09
|
4
|
493 845,20
|
5
|
036 157,20
|
FANTA
|
|
0
|
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
Page 15
FACTEUR D'ACT
|
|
|
1,0000
|
|
|
0,9091
|
|
|
0,8264
|
|
|
0,7513
|
|
|
0,6830
|
CASH-FLOW ESPER
|
-70
|
312
|
950,00
|
3
|
158
|
659,50
|
4
|
726
|
197,00
|
11
|
115
|
968,00
|
9
|
593
|
133,00
|
CASH-FLOW ACTU
|
-70
|
312
|
950,00
|
2
|
871
|
537,35
|
3
|
905
|
729,20
|
8
|
351
|
426,76
|
6
|
552
|
109,84
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima.
? Espérance math E(VAN) = Rentabilité
? Risque = Ecart-type (Q); le bon projet est celui qui a une VAN
plus élevée et moins risqué.
Coca-cola : VAN = -61 316 590 + 20 048 899,95 = - 41 267
690,05
Fanta : VAN = +70 312 950 - 21 680 803,15 = - 48 632 146,85
Q2 = 1 ?(x- X) ??
Q = v Q2 = (Fi) = v?????(??????h - ??low - ????)2
Q [VAN]= v(????1)2
(1+??)2 +(???(1+??2)2 ?)4 +
(???(1+??3)2 ?)6 + (???(1+??4)2 ?)8
... ... . . (??????)2
(1+??)????
Q [VAN]= v? (????)2
(1+??)2??
Q Coca-cola (2010) =v0,23(22865000 - 25557310,83)2 =1 291 186,9 Q
Coca-cola (2011) =v0,26(26705200 - 25557310,83)2 = 585 310,9 Q Coca-cola (2012)
=v0,24(24922607,50 - 25557310,82)2 = 310 939,9 Q Coca-cola (2013)
=v0,27(27309567 - 25557311)2 = 910 498,9 Q Coca-cola = 3 097 937
Q [VAN]= v(1291187)2
(1,1)2 + (585311)2
(1,1)4 + (310940)2 (1,1)6 + (910499)2
(1,1)8
Q [VAN]= v1667163868969
1,2100 + 342588966721 1,4641 + 96683683600 1,7716 +
829008429001
2,1436
Q [VAN]= 1 432 872,99
|
|
|
=
|
4
|
128
|
716
|
Q Fanta (2010) =v0,17(18580350
|
-
|
28593958)2
|
Q Fanta (2011) =v0,21(22505700
|
-
|
28593958)2
|
=
|
2
|
789
|
990
|
Page 16
|
|
|
=
|
3
|
475
|
256
|
Q Fanta (2012) =v0,32(34737400
|
-
|
28593958)2
|
Q Fanta (2013) =v0,30(31977110
|
-
|
28593958)2
|
=
|
1
|
853
|
029
|
Q Fanta = 12 246 991,00
|
|
|
|
|
|
|
Q [VAN]= v(4 128 716)2
(1,1)2 + (2 789 990)2
(1,1)4 + (3 475 (1,1)6 256)2 +
(1 853 029)2
(1,1)8
Q [VAN]= v17046295808656
1,2100 + 7784044200100
1,4641 + 12077404265536 1,7716 +
3433716474841
2,1436
Q [VAN]= 5 149 927,79
Tableau N°17. Synthèse sur le risque
financier
CRITERES
PRODUITS
|
ESPERENCE VAN
|
ó [VAN]
|
|
COCA-COLA
|
- 41
|
267
|
690,05
|
1
|
432
|
872,99
|
FANTA
|
- 48
|
632
|
146,85
|
5
|
149
|
927,79
|
Source : Analysé par nous-même sur base
des données comptables de la Bralima
La méthode économétrie nous a permis
d'évaluer le risque relatif au financement de ce projet en faisant
recours aux probabilités et aux indices statistiques. Au vue de ce
tableau, nous avons constaté que le financement de ces deux types de
produits n'a pas été effectué à la Bralima, car les
deux produits ont dégagé chacune une VAN négative,
malgré que le risque du produit Coca-cola est moins élevé
que le risque du produit Fanta. Comme la VAN étant un critère de
rejet du projet lorsqu'elle est négative. Dans l'univers incertain la
Bralima n'avait pas financé son projet.
Page 17
ANALYSE CRITIQUE ET RECOMMANDATION
Le financement de projet d'investissement de Coca-cola et
Fanta a été effectué dans la mesure d'accroitre la
productivité et des nouvelles part de marché. Par ailleurs, il se
présente plusieurs difficultés auxquelles nous pouvons porter des
suggestions pouvant contribuer à la gestion de ladite entreprise.
La récolte et l'analyse des données au sein de
la Bralima nous ont fait remarquer que les deux produits ont été
financés en grande partie par de fonds propres, une mauvaise politique
des choix et modes de financement. Car la réalisation de ces projets
avait permis à la Bralima de rembourser ses dettes 1,5 fois en
moyenne.
La Bralima est buté à un sérieux
problème celui de la perception tardive des informations comptables et
cela entraîne des graves conséquences sur tout le réseau et
principalement la clôture de l'exercice comptable. En analysant les
différents critères de projet dans l'univers certain nous avons
constaté que le financement de produit Fanta était
supérieur au financement du produit Coca-cola alors que sur la valeur
marchande c'est le produit Coca-cola qui a été plus profitable.
Pour faciliter le financement de projet de production et de la
commercialisation de ces deux produits, il nous est certainement possible de
proposer quelques recommandations pouvant améliorer la gestion de la
Bralima.
La Bralima doit faire un bon choix sur les modes de
financement, en finançant ses investissements aussi par des dettes
financières à longe période, par de crédit-bail.
Une bonne politique de financement est de faire recours aux emprunts, il s'agit
de financer les investissements à 40% par emprunt et 60 % par le fonds
propre, parce que le taux d'intérêt d'emprunt a permis à la
Bralima de rembourser les dettes à fois les quatre ans. La gestion
financière et comptable de cette entreprise doit multiplier les efforts
pour les mises à jour des données comptables. Enfin, la Bralima
doit réduire le financement de Fanta et augmenter le financement de
Coca-cola qui a été plus rentable.
Tout projet à caractère financier
nécessite la mobilisation des fonds, et celle-ci est
considérée comme un coût d'investissement. Un investisseur
qui engage ce coût, doit avoir son contrepartie c'est-à-dire le
projet après sa réalisation de son investissement. C'est pourquoi
avant de prendre telle décision d'investir il faut faire une
étude approfondie
Page 18
qui assure que réellement le projet est rentable. Pour
en faire, on fait recours au critère de sélection d'un projet.
Avant qu'un investisseur commence son projet il doit avoir en
tête un principe suivant « pour qu'un projet d'investissement
financier soit acceptable, il nécessaire que l'on en attende un
rendement au moins égal aux coûts des capitaux qui serviront
à le financer ». La pertinence de ces critères seront
jugé en fonction de ces principes. Avant de développer les
critères de sélection on passe une revue globale au rappel du
taux d'actualisation qui est considéré comme un dominateur commun
de ces facteurs.
Page 19
CONCLUSION GENERALE
Au début de notre recherche, nous avons pu constater
certaines entreprises sont butés aux problèmes liés aux
choix et modes de financement des projets d'investissements financiers face aux
pressions et contraintes de l'environnement général. A cet effet,
le but que nous nous sommes fixés au départ, était de
proposer des voies et moyens à mettre en oeuvre afin de remédier
aux problèmes constatés. L'objectif de cette étude
était de d'analyser la comparaison de financement de projet
d'investissement du produit Coca-cola et produit Fanta de la Bralima
Lubumbashi.
Dans la perspective des entreprises se trouvant à
cheval entre les choix et modes de financement, afin de financer leurs projets
d'investissements. Et c'est pour cela que nos préoccupations
étaient de savoir : premièrement si le projet d'investissement de
boisson Coca-cola et Fanta étaient financièrement
réalisable ou non. Deuxièmement la réalisation d'un projet
peut-elle contribuer à la croissance économique d'une entreprise
? Enfin troisièmement pourquoi analyser la gestion du cycle de projet et
quelles sont les méthodes d'analyses de projet d'investissement ?
Nous avons tenté de répondre d'une
manière provisoire en ce sens que : Le projet de deux produits Coca-cola
et Fanta serait financièrement réalisé lorsqu'il aurait
enregistré une VAN positive pour chaque produit, c'est-à-dire le
montant investi est inférieur à la valeur des flux net de
trésorerie actualisés, il y a lieu de constater que le projet de
deux produits pourrait être financièrement non réalisable,
lorsque le projet aurait enregistré une VAN négative pour chaque
produit, c'est-à-dire le montant investi est supérieur aux flux
net de trésorerie actualisés.
Lorsqu'un projet d'investissement à caractère
financier est réalisé, cela permettrait à l'entreprise
d'accroitre d'une part, le chiffre d'affaires et d'autre part, la part de
marché ; le projet pourrait donc contribuer au développement
socio-économique de l'entreprise.
La gestion du cycle d'un projet vise à prendre en
compte ces aspects dès le début du cycle de projet, en essayant
de faire en sorte que le projet programmé soit conforme et contribue aux
objectifs fixés. Les méthodes d'analyse d'un projet
Page 20
De même le montant investi à la production et la
commercialisation de produit Coca-cola a été
récupéré six mois avant le montant investi au produit
Fanta. Le
d'investissement à caractère financier seraient
entre autres que le DRCI, VAN, TRI, IP, RSD et RUMI.
Pour apporter des éléments concrets permettant
de répondre à ces interrogations, nous avons fait recours
à la comparative et méthode économétrie qui ont
été appuyées par les techniques documentaire, statistique
et d'interview en vue de collecter et analyser les données.
Notre étude pourrait être nulle, si elle n'a pas
suivi les normes scientifiques. Pour chercher à la rendre plus
scientifique, nous l'avions subdivisé en trois chapitres, hors mis
l'introduction et la conclusion générales. Le premier chapitre
était basé sur le cadre conceptuel et théorique. Le
deuxième chapitre s'est consacré à la présentation
de la Bralima siège de Lubumbashi. Enfin le troisième chapitre
s'est attelé sur l'analyse comparative de financement de projet
d'investissement de la boisson Coca-cola et Fanta à la Bralima, il a
été question dans ce chapitre d'analyser les différents
critères de rejet ou de sélection d'un projet en univers certain
et incertain.
Eu égard à ce qui précède, la
présentation des données collectées dans les
différents tableaux nous a fait remarquer que les deux produits ont
été financés en partie par fonds propre et par emprunt.
Les différents bilans ont constitué l'investissement initial de
ce projet pour une durée de quatre ans ; le taux d'intérêt
était de 10% qui ont été prise en considération
comme taux d'actualisation.
Après l'analyse multicritère effectuée
dans ce travail, nous avons constaté que le financement de projet des
deux produits a été réalisé et accepté dans
l'univers certain, car les produits ont enregistré chacun une VAN
positive. Par contre, le financement de projet des deux produits n'a pas
été effectué dans l'univers incertain, car le risque
relatif au projet était négatif, donc le projet avait
réalisé une VAN négative pour chaque produit.
Partant de la comparaison d'analyse multicritère, nous
avons constaté que le financement de produit Coca-cola était
moins que le financement du produit Fanta, mais le produit Coca-cola avait
réalisé une VAN plus élevée que le produit
Fanta.
Page 21
produit Coca-cola a été également plus
rentable, plus profitable, a permis de rembourser les dettes 1,6 fois et avait
gagné 1,5 fois sur le montant du capital investi que le produit
Fanta.
Au regard de nos tableaux qui ont présenté
l'évolution des données collectées, aux différentes
équations qui ont analysé les critères d'un projet et
à nos graphiques qui ont décrit l'allure des courbes sont
important dans la gestion du cycle d'un projet d'investissement financier.
Les résultats de nos analyses ont confirmé nos
hypothèses émises au début de notre travail en ce sens que
: le financement de projet d'investissement des deux produits devrait
être accepté lorsque le projet des deux produits aurait
réalisé une VAN positive pour chaque produit et refusé
lorsque la VAN aurait être négative pour les deux produits.
L'analyse multicritère a été effectuée pour arriver
à prendre une décision de rejeter un projet ou
sélectionner un projet parmi tant des projets.
Notre travail étant une oeuvre humaine, il est sujet
à l'imperfection et ne manquera certainement pas d'étaler
quelques faiblesses au travers de certains jugements émis. Qu'à
ce thème, nous demandons l'indulgence surtout qu'il ne s'agit ici que
d'un apprentissage à la recherche scientifique dans ce domaine. Les
remarques et suggestions qui seront formulées nous seraient utiles pour
améliorer nos recherches.
Page 22
MANUEL DES REFERENCES
I. OUVRAGES
1) Berta et Monaco, Contrôle de gestion, éd.
Monaco, Monaco, 2001.
2) BENSEBAA & BOUDIER .F, L'Atlas du Management,
édition d'organisation, Paris.
3) DEMEURE CLAUDE, Aide-mémoire Marketing,
5ème édition, Dunod, Paris, 2008.
4) Didier .M, Guide pratique d'analyse de projet, Version
grand public, 2006.
5) GAVARD-PERRET Marie-Laure et Al. Méthodologie de
recherche : Réussir son mémoire ou sa thèse en sciences de
gestion, édition Pearson, Paris 2012.
6) MINTZERBERG .H, Le management-voyage,
2ème édition, organisation, Paris, 2004.
7) WHISFER . J, Comment contrôler la rentabilité
de votre entreprise, éd. Entreprise, Paris, 1987.
8) John LWAND, Analyse des Etats Financiers,
3ème édition, Lubumbashi, 2014.
9) JOSEPH YAO, Méthode d'étude et de recherche
en sciences économiques, éd. Harmattan, Paris, 2005.
10) P. KOTLER et Dubois .B, Fondement du Marketing et
nouveauté, éd Nathan, Paris, 2000.
11) Bridier .M & Alli, Guide pratique d'analyse de
projet, Evaluation et choix d'investissement, éd. Economica, Paris,
2009.
12) MPALA MBAMBULA., La dialectique d'Héraclite
d'Ephèse à Georges Gurvitch, éd. MPALA, Lubumbashi,
2008.
13) MPALA MBAMBULA., Pour nous chercheur directive pour
rédiger un travail scientifique, éd MPALA, Lubumbashi
2001.
14) ORESME .P, L'Ethique, Le banese Science Journal, Vol.
8, n° 2, 1987.
15) P. Bouquin, Economie d'entreprise et Management
stratégique, 5ème édition, Paris, 2008.
16) QUIVY .R et VAN .L. Manuel de Recherche en science
sociale, 2ème édition Dumont, Paris 1999.
17) Houdayer .R, Evaluation financière des
projets, éd. Economica, Paris, 2010.
18) Pierre .R & GRAWITZ .M, Méthodes de sciences
sociales, 11ème édition Dalloz, Paris.
19) RAYMOND .B, Economie politique, éd. Dalloz,
Paris, 1959.
20) Joly .X, La décision d'investir,
7ème éd. Paris, 2008.
Page 23
II. DICTIONNAIRE, ARCHIVE ET INTERNET
1) Bremond .J & GELEDAN .H, Dictionnaire des
théories et mécanismes économiques.
2) In Dictionnaire étymologique Larousse, Paris,
1971.
3) Jean Yves. C & Olivier Garnier, Dictionnaire
d'économie et des sciences sociales, édition Hatier, Paris,
2008.
4) Le Dictionnaire le Nouveau Petit Robert, nouvelle
édition, Paris, 2001, p.2002.
5) Le Larousse illustré, Paris, 2010.
6) MAZUEL .P, Dictionnaire encyclopédie de commerce,
édition économique, Paris, 2010.
7)
www.financement-wikipédia.com
8)
www.projetbreton.org
9)
www.projetfin.org
III. ARTICLE, THESE ET MEMOIRE
1) Anne .C .V, Etude de faisabilité d'une malterie en
Bretagne, Thèse de doctorat en Economie de développement,
Breton2014.
2) Archive de l'organisation structurelle et fonctionnelle de
la Bralima.
3) Archive historique de la Bralima.
4) UZAMUKUNDA .C. Analyse de financement d'un projet
d'investissement d'élevage des volailles : cas d'élevage des
volailles à la ferme MUGINA, Mémoire L2 Economie du
développement, Université de Kigali, Kigali 2006-2007.
IV. NOTES DE COURS
1) Delphin KAKUDJI, Notes de cours de gestion
budgétaire, G3 Finance, ISES, Lubumbashi, 2013.
2) KILONDO NGUYA, Notes de Cours de méthodes de
recherche en sciences économique G2 Econo-mie, UNILU 2006.
3) LUBAMBULA KIPOTA, Notes de cours de méthodes de
recherches scientifiques, Gestion, ISES, Lubumbashi, 2015.
4) MAPAPA BANGALA, Notes de cours d'Evaluation de projet
d'investissement financier, L2 Econo-mie, UNILU, 2013.
Page 24
5) MULAPU MOJ, Notes de cours de gestion financière, L1
Gestion, ISES, Lubumbashi.
6) Oscar MANIKUNDA, Notes de cours d'Evaluation de projet
d'investissement financier, L2 Econo-mie, UNILU, 2014.
7) Pascal SEM MBIMBI, Notes de cours de contrôle de
gestion, L2 Economie, UNILU, 2015.
8) SUMBA CHENGE, Notes de cours d'économétrie, L1
sciences économiques et gestion, UNILU, 2012-2013.
Page 25
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE ..II
AVANT-PROPOS III
INTRODUCTION GENERALE 1
PRESENTATION DU SUJET 1
PROBLEMATIQUE 3
HYPOTHESE DE RECHERCHE 4
CHOIX ET INTERET DU SUJET 5
ETAT DE LA QUESTION 7
METHODOLOGIE DE RECHERCHE 8
DELIMITATION DU SUJET 11
PRESENTATION SOMMAIRE 11
CHAPITRE PREMIER. CADRE THEORIQUE 12
I.1. APPROCHE CONCEPTUELLE 12
I.1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE 12
I.1.2. DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES 18
I.2. APPROCHE THEORIQUE 24
I.2.1. NOTION DE PROJET 24
I.2.2. NOTION D'INVESTISSEMENT 38
1. Définition 38
Catégorie d'investissement. 40
Projet d'investissement 41
Les paramètres d'un projet d'investissement. 42
Les critères de sélection d'un projet
d'investissement. 45
Critères du choix d'investissement d'un projet en
univers incertain 50
Critères du choix d'investissement d'un projet en
univers aléatoire 55
I.2.3. NOTION DE FINANCEMENT 57
Les différentes sources des modes de financement 57
Les choix de financement 61
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA BRALIMA 64
DENOMINATION. 64
SITUATION HISTORIQUE. 64
3. EVOLUTION DE LA SOCIETE. 65
4.
Page 26
SIEGE SOCIAL. 66
5. OBJET SOCIAL. 66
6. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE 67
Le département Financier et Informatique 67
Le département de ventes. 69
Le département de marketing 69
Le département technique 70
Département du personnel 70
Direction du siège 71
Le département du contrôle de qualité.
71
Le département de la production (boisson gazeuse) 71
ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA S.A.R.L. SIEGE DE LUBUMBASHI. 72
CHAPITRE III. ANALYSE COMPARATIVE DE FINANCEMENT DE PROJET
D'INVESTISSEMENT DU
PRODUIT COCA-COLA ET FANTA A LA BRALIMA LUBUMBASHI. 73
PRESENTATION DES DONNEES 73
ANALYSE DES DONNEES 77
ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS CERTAIN 77
ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS INCERTAIN 86
ANALYSE CRITIQUE ET RECOMMANDATION 88
CONCLUSION GENERALE 90
MANUEL DES REFERENCES 93
TABLE DES MATIERES 96
Page 27
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