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L'analyse comparative de financement d'un projet d'investissement des deux produits.


par Didier MULEB MONG
Institut supérieur d'études sociales/ ISES Lubumbashi - Licence en management 2014
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR D'ETUDES SOCIALES

I.S.E.S

B.P. 825

LUBUMBASHI

DEPARTEMENT DE MANAGEMENT

L'ANALYSE COMPARATIVE DE FINANCEMENT D'UN

PROJET D'INVESTISSEMENT

DES DEUX PRODUITS

(CAS DE PRODUIT : COCA-COLA ET FANTA DE LA BRALIMA)

Par MULEB MONG Didier

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Management.

Option : Finance Comptabilité

Directeur : Claude MWILAMBWE. Professeur en Sociologie Industrielle/ UNILU Directeur Adjoint : MULAPU MOJ. Dr en Economie Financière/ UNILU Codirecteur : Michel ZONGWE. Dr en Economie de Développement/ UNIKIN

SESSION DE SEPTEMBRE 2015

ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015

PRESENTATION DE L'AUTEUR

Du vrai nom Muleb Mong A'Kaj Didier, Allias Didolasse, est né à Lubumbashi le 12 Novembre. Il est issu d'une famille de père et mère catholiques, cadet d'une famille de 6 enfants, dont 5 filles. Didier Muleb a fait ses études à l'Ecole primaire Komesha/ Saint Luc où il deccrocha son certificat d'études primaires en 2001. Il poursuivît ses études secondaires et humanitaires au Collège Saint Boniface/ Kitumaïni où il deccrocha son titre de diplôme d'Etat en Sciences Commerciales et Administratives en 2008. Didier Muleb, Gradué en Gestion Financière en 2013 et Licencié en Comptabilité en 2015 de l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales (ISES. Lubumbashi) est consultant de plusieurs étudiants chercheurs pour la rédaction des différents travaux scientifiques en Sciences : Economiques et de Gestion, Managériales, Commerciales, Financières et similaires.

Didier Muleb grâce à son experience en Gestion, contribue énormément à l'amélioration de climat des affaires et à la croissance des entreprises, il participe au développement des investissements et d'une large part celle de la rentabilité des actionnaires. Avec l'ambition d'approfondir la carrière scientifique pour y devenir formateur des étudiants et d'aider son pays pour la lutte contre la crise financière et économique, l'instabilité économique, le déséquilibre macro-économique, le non-respect des codes douaniers et le non-respect des codes de marché. Didier Muleb a l'idéal d`innover la modernisation et le rajeunissement de l'Administration des finances publiques, de relancer les réformes économiques et d'améliorer le circuit bancaire.

Tél : +243 99 833 43 07

DIDIER MULEB

MANAGER FINANCIER ET EXPERT COMPTABLE

E-mail : didermuleb6@gmail.com

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EPIGRAPHE

« Le corps forme un tout mais a pourtant plusieurs organes, et tous les organes du corps, malgré leur grand nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en va de même pour Christ » 1Corinthiens 12 : 12.

« L'évaluation économico-financière d'un projet se base principalement sur l'analyse multicritère, car le projet n'est pas réalisé d'un seul critère, mais de plusieurs. Tout agent économique doit pour objectif maximiser la valeur actuelle, car toute décision d'investissement et de financement d'un projet s'effectue en termes de la valeur future ». Conçu par Didier Muleb Mong Manager Financier.

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DEDICACE

Nous dédions ce travail :

A nos très chers parents Muleb A'Kaj Théodore et Mpala Kasongo Dorcas ;

A la famille Amisi Alphonse et Mamie Kawanga ; famille Henry Bobengwa et Godelieve Kabamba ; famille Michel Kaombe et Viviane Kaj ; famille Désiré et Jeannine Kasongo ; famille Nadine Monga ;

Aux grands parents, tantes, oncles, cousins, cousines, neveux, nièces, collègues et connaissances de près ou de loin.

MANAGER FINANCIER ET EXPERT COMPTABLE

DIDIER MULEB MONG A'KAJ

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AVANT-PROPOS

Le présent mémoire offre aux Managers et à toutes personnes intéressées un mémento pour l'évaluation des projets d'investissements financiers. Le texte s'adresse particulièrement aux Managers de la Bralima, il contient également des indications utiles aux initiateurs de projets sur les informations spécifiques dont le projet a besoin. C'est par simple commodité ou préférence individuelle que le raisonnement est communément conduit en termes de valeur actuelle.

En ce grand jour, où nous venons d'achever notre deuxième cycle en Management, il revient de connaitre que pour parvenir à l'issue n'a pas été tâche aisée. Le présent mémoire est le reflet du bagage intellectuel et une connaissance acquise tout au long du cheminement de notre formation du deuxième cycle en Comptabilité au sein de l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales (ISES/LUB).

Nous rendons gloire à l'Eternel Dieu tout puissant, pour la précieuse existence dont il nous fait grâce, car c'est à lui seul que nous devons notre vie. Qu'il reçoive tout l'honneur et toute gloire. Ce n'est que par sa grâce que les bonnes oeuvres se sont accomplies, et nous avons reçu les contributions des uns et autres.

Notre mémoire a pu être canalisé sous la direction du Professeur Associé Claude Mwilambwe en collaboration avec le Chef des travaux Mulapu Moj qui ont échangé avec nous sur les concepts d'évaluation économico-financière des projets d'investissements financiers, sur laquelle se fondent les paramètres et les méthodes d'analyse d'un projet à caractère financier. Nous leurs adressons nos très sincères remerciements pour le temps qu'ils ont consacré à la correction et aux conseils pour une bonne rédaction.

Ce travail n'aurait pas été possible sans la formation des différents enseignants. Nos premiers remerciements vont à l'endroit de tout le corps professoral de l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales et deuxièmement à tous les Professeurs, Chef des travaux, Assistants et Chargé des cours, notre intérêt particulier est réservé à eux pour leurs enseignements fournis en qualité.

Nos remerciements s'adressent également aux agents et cadres de l'entreprise Bralima s.a.r.l, siège de Lubumbashi pour nous avoir facilité la tâche d'accéder aux données qui ont témoigné la pertinence et la nécessité de ce mémoire.

Nous avons reçu les soutiens spirituels, financiers et matériels, d'une part, de nos parents Muleb A'Kaj, Mpala Kasongo Dorcas et du couple Michel Viviane Kaombe, nous leurs remercions sincèrement, car ceux-ci restent gravés dans notre mémoire pour le reste de nos jours, et

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nous n'oublierons jamais ; Et d'autre part, de tous ceux qui par oubli, certes involontaires, n'ont pas été cités pour les services qu'ils nous ont rendus, sachent que notre silence apprécie la valeur de toute l'aide et les conseils que nous avons obtenus d'eux.

Nous présentons également nos vifs remerciements à tous nos compagnons de luttes (étudiantes et étudiants) de près ou de loin : pour ceux des universités et instituts supérieurs de la RDC, ceux des universités de l'Afrique du Maghreb, de l'Afrique de l'Ouest, de l'Afrique Centrale, d'Amérique et d'Europe en général lors des entretiens sur les réseaux sociaux et en particulier ceux de l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales pour leurs orientations à travers les remarques et suggestions lors de la rédaction de ce mémoire.

Notre mémoire intéresse plus les étudiants chercheurs et promoteurs de projets d'avoir une vision regroupant l'évaluation économico-financière d'un projet. Ce document est une référence pour aider tout investisseur à pouvoir porter un jugement sur l'analyse de l'évaluation d'un projet à caractère financier, il s'agit d'évaluer le projet sur base des critères en univers certain, incertain et aléatoire.

Ce manuel, ne constitue pas un cours d'évaluation d'un projet à caractère financier, car de nombreux problèmes liés à l'évaluation économico-financière d'un projet n'ont pas été abordés.

En terminant, nous ne puissions résister au désir de souligner que ce mémoire, en dehors de sa valeur informative et nous le pensons bien formative, témoigne de l'esprit innovateur si propre à l'entourage universitaire. Nous osions espérer qu'il sera suivi de plusieurs autres travaux du même genre au cours des prochaines années.

DIDIER MULEB MONG A'KAJ

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INTRODUCTION GENERALE

1. PRESENTATION DU SUJET

L'Enseignement Supérieur Universitaire et de la Recherche Scientifique (ESURS) en sigle, prévoit qu'à la fin du premier cycle tout comme du deuxième cycle, l'étudiant est appelé à rédiger un travail scientifique qui pourra sanctionner ses études de fin de cycle. C'est de cette Coutume académique que nous avons rédigé notre mémoire dans le cadre de cette recherche scientifique.

Ceci constitue pour nous un apport dans l'avancement de la science, d'une part et d'autre part, il est le reflet du bagage intellectuel et une connaissance acquise tout au long de cheminement de notre formation du deuxième cycle en Sciences Managériales au sein de l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales (ISES/LUB) en sigle. C'est dans cette même idée que nous avons proposé cette dissertation, qui a porté sur l'Analyse comparative de financement d'un projet d'investisse-ment de deux produits à savoir : le produit Coca-cola et le produit Fanta de la BRA-LIMA/ Lubumbashi.

De nos jours en République Démocratique du Congo, les entreprises sont plus préoccupées par le souci de produire des grandes quantités de produits qu'elles mettent sur le marché. Cette production leur permet d'accroitre le chiffre d'affaires ou leurs parts de marché. La décision d'investir dans un quelconque projet à caractère financier se base principalement sur l'évaluation de son intérêt économico-financier ; et par conséquent, des indicateurs mesurables du projet. La réalisation d'un projet dépend des coûts qu'il engendre et des gains qu'il procure. Si la somme des gains est supérieure aux coûts de l'investissement, celui-ci est réalisable et est rentable. Un entrepreneur doit cependant prendre une décision dans un contexte d'incertitude : un investissement génère des coûts qui ne sont pas précisément connus, les taux d'intérêts sont variables et les conditions économiques ou technologiques sont constamment en évolution. Un projet doit à un moment tenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances, et utiliser au mieux les moyens dont il dispose.

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Pour réaliser un projet, on doit d'abord engager les dépenses avant de percevoir les recettes, c'est-à-dire la réalisation des investissements. Ce n'est qu'ultérieurement, à l'issue de la production et de la commercialisation, que les recettes seront encaissées après la réalisation des ventes. Il y a donc un décalage dans le temps, entre les paiements et les encaissements, concernant aussi bien les investissements que l'exploitation. Ce décalage crée des besoins de financement que le projet devra couvrir en se procurant des fonds, selon différentes modalités.

Partant du fait que l'entreprise est une entité économique combinant les facteurs de production (la nature, le travail et le capital), dans le but de produire des biens et services, destinés à être consommés dans un marché crédible et solvable. Le financement peut-être défini en lui permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur le plan pécuniaire. Ce financement est celui qui conditionne la survie du projet dans l'entreprise.

En effet, tenant compte de la situation environnementale et d'une multitude des risques, l'entreprise se trouvant dans une situation d'incertitude ou d'aléatoire et elle veut toujours financer son projet. L'entreprise regroupe un ensemble des critères de rejet ou de sélection de projet, qui lui permettent de se tenir continuellement informer sur l'évolution de son environnement économique, social, commercial, etc., et cela ne peut réussir que grâce aux critères de certitude, d'incertitude et d'aléatoire.

La préoccupation majeure en rédigeant ce mémoire est d'analyser la comparaison de financement pour le projet des deux produits, puisque l'objectif principal d'un Financier est de prendre une décision pour financer tel projet et rejeter l'autre, soit, augmenter le financement d'un tel projet et réduire le financement de l'autre. En bref, il s'agit de rejeter le projet qui ne serait pas réalisable ou de sélectionner un projet selon les critères. Eu égard à ce qui précède, notre mémoire met l'accent sur l'analyse comparative de financement de projet d'investissement du produit Coca-cola et du Fanta de la BRALIMA/ Lubumbashi. A travers ce sujet nous vérifierons si le projet de deux produits était réalisé ou non, et quelle décision devenons prendre afin d'aider la gestion financière de cette entreprise dans la prise de décision sur les modalités de financement.

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2. PROBLEMATIQUE

Selon QUIVY R. et VAN COMPENHOUDT L., « La problématique est l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ. Elle est d'une manière d'interroger les phénomènes étudiés ». Construire sa problématique revient à répondre à la question : « comment vais-je aborder ce problème ? ».1

Selon le dictionnaire « le nouveau Petit Robert », c'est ce dont l'existence, la vérité, la réussite est douteuse qui fait problème.2 D'autre part, nombreux auteurs, en sciences sociales et économiques, ont défini la problématique, tout en se ralliant à l'expression de la préoccupation majeure qui circonscrit l'auteur de façon précise et déterminée, avec clarté en dimension essentielle de l'objet de l'étude que le chercheur se propose de mener. Il y a lieu de noter qu'il est impossible que l'on entreprenne une recherche sans que l'on ait posé un problème.

En outre, la problématique est considérée comme l'ensemble des problèmes qu'on se pose dans un thème de recherche scientifique bien déterminé, lesquels problèmes nécessitant des résolutions appropriées. Dans cette perspective que plusieurs entreprises des industries manufacturières sont confrontées face aux pressions et contraintes environnementales veulent toujours financer leurs projets d'investissements. Et c'est pour cela que nos préoccupations tournent autour des questions principales lesquelles nous avons tenté de répondre d'une manière provisoire :

? Le projet d'investissement de la boisson Coca-cola et Fanta est-il financièrement réalisable ou non ?

? La réalisation d'un projet peut-elle contribuer à la croissance économique d'une entreprise ?

1 QUIVY .R et VAN .L. Manuel de Recherche en science sociale, 2ème édition Dumont, Paris 1999, p.102.

2 Le Dictionnaire le Nouveau Petit Robert, nouvelle édition, Paris, 2001, p.2002

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? Pourquoi analyser la gestion du cycle de projet et quelles sont les méthodes d'analyse de projet d'investissement

3. HYPOTHESE DE RECHERCHE

Selon R. QUIVY et VAN COMPENHOUDT, « Une hypothèse est une proposition qui anticipe une relation entre deux temps, qui, selon les cas, peuvent être des concepts ou des phénomènes. Une hypothèse est donc une proposition provisoire, une présomption, qui demande à être vérifiée »1.

L'hypothèse de recherche est une solution provisoire qu'on avance à une question de la recherche et qui doit être confirmée ou infirmée par le processus de recherche ».2 L'organisation d'une recherche scientifique au tour d'hypothèses de travail constitue le meilleur moyen de la mener avec ordre et rigueur sans sacrifier pour autant l'esprit de découverte et de curiosité propre à tout effort intellectuel digne de ce nom. Bien plus, un travail ne peut être considéré comme une véritable recherche, que s'il ne se structure autour d'une ou plusieurs hypothèses. L'hypothèse est une réponse provisoire à la question de départ de la recherche.

C'est une proposition de réponse à la question posée. Elle suggère les procédures de recherches. La formulation de l'hypothèse est très importante car l'organisation d'une recherche autour d'elle constitue le meilleur moyen d'amener avec l'ordre et rigueur jusqu'aux résultats finaux. Nous optons les propositions suivantes :

? Le projet de deux produits Coca-cola et Fanta serait financièrement réalisé lorsqu'il aurait enregistré une VAN positive pour chaque produit, c'est-à-dire le montant investi serait inférieur à la valeur des flux net de trésorerie actualisés, il y a lieu de constater que le projet pourrait être financièrement non réalisable, des lorsque le projet aurait enregistré une VAN négative pour

1 QUIVY .R et VAN .L Ibidem, p126.

2 JOSEPH YAO, Méthode d'étude et de recherche en sciences économiques, éd. Harmattan, Paris, 2005, p119.

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chaque produit, c'est-à-dire le montant investi serait supérieur aux flux net de trésorerie actualisés.

? Lorsqu'un projet d'investissement à caractère financier est réalisé, cela permettrait à l'entreprise d'accroitre d'une part, le chiffre d'affaires et d'autre part, la part de marché. Le projet pourrait donc contribuer au développement socio-économique de l'entreprise.

? La gestion du cycle d'un projet chercherait à prendre en compte ces aspects dès le début du cycle de projet, en essayant de faire en sorte que le projet programmé soit conforme et contribue aux objectifs fixés, elle chercherait à apporter des améliorations, à travers des études de faisabilités/ d'instruction, le suivi et l'évaluation, ainsi que le biais d'une prise de décision éclairée, aux étapes clés dans la préparation et la mise en oeuvre du projet. Elle impliquerait la participation active des parties prenantes tout au long du cycle de projet. Les méthodes d'analyse d'un projet d'investissement à caractère financier seraient entre autres que le délai de récupération du montant du capital investi, le critère de la valeur actuelle nette, le critère du taux interne de rentabilité du projet, l'indice de profitabilité, le rendement de l'unité monétaire investi, le ratio de service de dette et le taux interne de rentabilité financière.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce thème de recherche scientifique repose sur le fait que, toutes les entreprises industrielles ont besoin de temps en temps d'organiser leur plan de projet, puisque, c'est une présentation courte et précise d'un projet avec un accent spécial sur les aspects financiers, le plan de projet consiste à : préparer, planifier et communiquer de manière optimale l'avenir du projet ; évaluer avec plus de pertinence les chances de succès d'un projet, sur la base des conséquences financières et grâce à des analyses de risques ; vendre de manière convaincante les projets aux partenaires stratégiques (actionnaires et intervenants) et susciter leur enthousiasme afin qu'ils y participent activement.

Ainsi dit, notre choix a été dicté par la curiosité de savoir la comparaison de financement de ce projet d'investissement du produit Coca-cola et du produit Fanta, afin d'apporter notre contribution, pour aider la gestion de cette dite entreprise sur base de nos critiques et recommandations. Nous soumettons que ce

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thème de recherche est intéressant à cinq niveaux à savoir : l'intérêt personnel, l'intérêt scientifique, l'intérêt financier, l'intérêt économique et l'intérêt social.

a. Intérêt personnel

Notre sujet d'étude présente pour nous un intérêt particulier, car cette étude d'analyse du projet fera de nous la création d'emplois dans les entreprises industrielles et commerciales, ainsi que dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire ; ceci nous permet de faire face aux problèmes issus de financement des projets. Ce sujet est pour nous le fruit de nos connaissances théoriques acquises tout au long de notre parcours académique, nous voudrions que ce travail ouvre une porte d'enrichisse-ment de connaissance dans le domaine économique et financier.

b. Intérêt scientifique

L'Etude comparative de financement des projets dans les entreprises donne une idée plus claire sur la décision de choix et mode de financement. Il est aussi important de noter que ce travail n'est pas le premier dans le monde scientifique, en outre, il vient s'ajouter sur la liste de ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont parlé des projets d'investissement sous toutes ses formes, pour ce faire, il est manuel de références aux recherches futures pour les concernés de ce domaine.

c. Intérêt financier

Notre mémoire va en servir aux investisseurs, aux bailleurs des fonds, aux institutions et à ceux qui s'intéressent sur le choix et mode de financement des projets d'investissements à caractère financier avant son exploitation.

d. Intérêt économique

L'intérêt économique de ce mémoire montre aux autorités du pays et aux opérateurs économiques que la réalisation d'un projet contribue à l'augmentation de P.I.B en payant des impôts sur le revenu. Le projet est aussi un facteur permettant à la circulation monétaire ce qui contribue à la lutte contre l'inflation.

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e. Intérêt social

L'intérêt social réside aussi dans le fait que, le projet a contribué au développement socio-économique de l'entreprise. La réalisation du projet oriente l'amélioration de mode de vie de la population.

5. ETAT DE LA QUESTION

L'Etat de la question est une étape au cours de laquelle un chercheur est passionné à connaitre comment les autres chercheurs ont posé, décomposé, analysé ou solutionné un problème analogue sous d'autres cieux, horizon

ou certaines époques.1 L'Etat de la question consiste en la lecture des travaux
antérieurs sur le sujet d'étude, de leurs démarches, des conclusions auxquelles leurs auteurs ont abouti, leurs lacunes et des possibilités d'arriver à des nouveaux développements ou de nouvelles conclusions.2

Il est certain que nous ne sommes pas le premier, ni le dernier à aborder la question liée à l'analyse de financement d'un projet ; d'autres personnes, avant nous, l'ont abordé sous divers angles. A cet effet, nos recherches sont exploitées avec quelques travaux écrits de certains auteurs qui ont analysé le même problème de financement de projet, parmi eux nous citons :

? UZAMUKUNDA .C, dans son mémoire intitulé « Analyse de financement d'un projet d'investissement d'élevage des volailles : cas de la ferme MUGINA ».3 L'au-teur montre à la population de MUGINA l'importance de l'élevage des poules pondeuses et incite la population à créer leurs propres emploies. Il est difficile dans tel projet déterminé la durée de récupération du capital investi avec certitude, ce projet doit se faire dans l'analyse de la situation d'incertitude et d'aléatoire.

1 MPALA MBAMBULA., La dialectique d'Héraclite d'Ephèse à Georges Gurvitch, éd. MPALA, Lubumbashi, 2008, p.38.

2 KILONDO NGUYA. Note de Cours de méthodes de recherche en sciences économique, G2 Economie, UNILU, 2006, Inédit, p.22.

3 UZAMUKUNDA .C. Analyse de financement d'un projet d'investissement d'élevage des volailles : cas d'élevage des volailles à la ferme MUGINA, Mémoire L2 Economie du développement, Université de Kigali, Kigali 2006-2007, Inédit.

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? Didier .M, dans son ouvrage intitulé «Guide pratique d'analyse de projet».1 Cet auteur estime que, l'investisseur qui souhaite financer son projet doit faire une étude de faisabilité du projet. Il s'agit de relater les circonstances qui peuvent être à la base de la prise de conscience qu'il existe dans l'environnement socio-économique et infrastruc-turel. Nous disons qu'un projet doit nécessairement comporter une étude de marché qui peut renseigner sur les projections de la demande, de l'offre et des prix du marché cible, les projections de vente, la politique des prix et l'évaluation du chiffre d'affaires sur les prochaines années.

? Anne VERGER, dans sa thèse intitulée « Etude de faisabilité d'un projet de la malterie en Bretagne : cas du Breton 2014 ».2 Selon l'auteur, investir dans un quelconque projet à caractère financier se base principalement sur la détermination des conditions de faisabilité permettant de guider un éventuel operateur dans la mise en oeuvre d'un projet de malterie bretonne. Parce que le développement de cette culture et de sa filière de valorisation permet d'apporter une réelle solution à la problématique des fuites d'azote en Bretagne, en favorisant une meilleure couverture des sols en hiver. Il sera en effet essentiel de limiter les couts d'investisse-ment pour en assurer la viabilité économique de ce projet. Il s'agira notamment de mettre en oeuvre diverses pratiques et technologies permettant de limiter les consommations d'énergie de l'outil. Par ailleurs, il semblera opportun d'analyser plus en détail la solution « prestation service » qui montre en effet que, dans ce cas, la rentabilité de cet outil est meilleure.

6. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Toute recherche scientifique nécessite essentiellement toujours un choix de méthode et techniques des recherches appropriées pour arriver à sa réalisation. En outre, les méthodes donnent une voix par laquelle une recherche doit suivre pour découvrir une vérité cachée d'une part et d'autre part, les techniques proposent de moyens qu'on peut utiliser pour suivre cette voix.

1 Didier .M, Guide pratique d'analyse de projet, Version grand public, 2006.

2 Anne .C .V, Etude de faisabilité d'une malterie en Bretagne, Thèse de doctorat en Economie de développement, Breton, 2014, Inédit.

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a. Méthodes de recherche

La méthode s'est définie comme étant un ensemble des règles pour bien conduire raisonnement, logiquement nos pensées.1

Pour Gavard-Perret Marie-Laure et Alli, « Une méthode en science de gestion est une démarche à suivre pour atteindre un but ou un objectif (le but ici est soit de collecter ou d'analyser les données, tandis que la démarche, c'est au niveau de la conception) »2. Nous avons utilisé deux méthodes dans cette recherche scientifique à savoir :

a) Méthode comparative

Par définition, comparer en gestion, c'est confronter deux ou plusieurs variables pour déceler les ressemblances et les différences qui existent entre ces variables. Cette méthode est plus utilisée en sciences de gestion, car la méthode comparative conduit à l'explication des variables économiques dans la mesure où elle permet de déceler le lien de causalité ou le facteur générateur des différences ou des ressemblances constatées entre les variables comparées. C'est à travers cette méthode que nous avons émis un jugement portant sur l'analyse des différents critères de sélection ou de rejet d'un projet. Elle nous a été très utile lors de la prise des décisions sur le choix et mode de financement de projet de deux produits à la Bralima (Sarl), Lubumbashi.

b) Méthode économétrique

La méthode économétrique s'intéresse principalement au traitement mathématique des données statistiques relatives aux phénomènes économiques3. Elle nous a permis à évaluer le risque relatif du projet lors de l'analyse sur les critères d'un projet en univers incertain à travers les variables statistiques.

1 MPALA MBAMBULA., Pour nous chercheur directive pour rédiger un travail scientifique, éd MPALA, Lubumbashi 2001, p.30.

2 Gavard-Perret Marie-Laure et Al. Méthodologie de recherche : Réussir son mémoire ou sa thèse en sciences de gestion, édition Pearson, Paris, 2012, p40.

3. Sumba Chenge : Notes de cours d'économétrie, L1 sciences économiques et gestion, UNILU, 2012-2013, Inédit, p.47.

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b. Technique de recherche

Selon R. Pierre & M. Grawitz, les techniques sont des procédés opératoires rigoureux, biens définis, transmissibles, susceptibles d'être appliquées à nouveau dans les mêmes conditions, adaptés au genre des problèmes et de phénomènes en cause1. En vue de bien suivre cette voix, nous avons utilisé les moyens suivants :

a) Technique documentaire

La technique documentaire s'oriente vers une fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le domaine de recherche. Cette technique nous a permis de puiser les données et les informations contenues dans les ouvrages, documents comptables et quelques archives de la Bralima, les livres, les dictionnaires, les articles, les mémoires, les thèses de doctorant en gestion, les sites web, etc., qui ont été utiles pour la réalisation de ce travail.

b) Technique statistique

La technique statistique a consisté à quantifier et à démontrer les données d'une réalité économique en représentant cette réalité sous forme des tableaux. Elle nous a aidé à récolter les données chiffrées, les présenter dans des tableaux afin d'évaluer le risque relatif du projet à travers les variables statistiques.

c) Technique d'interview

La technique d'interview consiste à des entretiens au cours desquels le chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des informations relatives à son sujet de recherche. L'interview est une technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre à l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet précis. Dans le cas de ce mémoire, elle nous a permis d'entretenir le personnel de l'Administration, du département de comptabilité et commercial de la Bralima Lubumbashi.

1 Pierre .R & Grawitz .M, Méthodes de sciences sociales, 11ème édition Dalloz, Paris 2001, p352.

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7. DELIMITATION DU SUJET

Pour plus de précision, un sujet de mémoire doit être délimité. Délimiter un sujet de mémoire revient tout simplement à circonscrire la matière, l'espace et le temps afin d'éviter d'aborder les faits étudiés de façon imprécise ; car les faits connaissent des transformations parfois approfondies pouvant modifier leurs caractéristiques au cours du temps.

a. Délimitation de la matière

Pour n'est pas alourdir ce sujet de mémoire, nous avons porté ce choix sur le financement de projet deux produits à savoir : le produits Coca-cola et le produit Fanta.

b. Délimitation de l'espace

Notre sujet de mémoire s'est limité dans la ville de Lubumbashi, cadre de recherche est précisément l'entreprise industrielle Bralima s.a.r.l située au n°112 de la route Munama dans la commune de Kapemba au quartier Njanja en République Démocratique du Congo.

c. Délimitation du temps

Pour mieux asseoir notre démonstration, la recherche effectuée issue à la Bralima s'est étendue sur une période de 4 ans, c'est-à-dire le financement des capitaux d'investissements d'immobilisation et d'exploitation à partir de l'année 2010 à 2013.

8. PRESENTATION SOMMAIRE

Hormis l'introduction et la conclusion générales, notre mémoire est subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre porte sur les cadres théoriques. Le deuxième chapitre porte sur la présentation de la Bralima. Le troisième chapitre enfin entre dans le vif du sujet et traite l'analyse comparative de financement de projet de deux produits. Il se subdivise en deux sections ; la première, présente les données collectées et la deuxième, analyse les données et fait des commentaires sur le résultat. En fin les critiques et les recommandations.

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CHAPITRE PREMIER. CADRE THEORIQUE

I.1. APPROCHE CONCEPTUELLE

I.1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE 1. Analyse

Du grec « analusis », qui veut dire décomposer, décortiquer ou découper, c'est un contrôle approfondi de quelque chose pour en identifier les différents éléments qui le compose et en déterminer le résultat.1 En philosophie, l'analyse est une méthode qui s'oppose à la synthèse, elle vise à comprendre un objet en le décomposant en ses constituants. Elle établit donc tout d'abord des critères permettant d'identifier les composantes.

L'analyse de l'évaluation financière d'un projet est la phase d'une étude minutieuse du déroulement des activités qui permet d'analyser si le projet est viable et dans quelles conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont imposées, et à partir des études techniques et commerciales déjà réalisé.2

Elle consiste à valoriser les flux résultant des études précédentes pour déterminer la rentabilité et le financement du projet. Pour cela, on construit généralement plusieurs critères résultant d'une analyse de sensibilité menée à partir des différents risques encourus par le projet et permettant de définir des stratégies de réalisation.

1 John LWANDU, Analyse des Etats Financiers, 3ème édition, Lubumbashi, 2014, p.8.

2 Bridier .M & Alli, Guide pratique d'analyse de projet, Evaluation et choix d'investissement, éd. Econo-mica, Paris, 2009, p.77.

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2. Financement

Le financement est l'opération qui consiste pour une entreprise, à consentir des ressources monétaires, pour un projet, à se procurer des ressources monétaires nécessaires à la réalisation de ce projet (lever des fonds).1 Une fois le choix du projet est effectué, il reste bien souvent pour l'entreprise à déterminer le meilleur mode de financement.

L'un des principaux paramètres de la décision de financement est le choix des sources de financement qui permettent de mieux réaliser les objectifs de projet, notamment la maximisation de sa valeur et la minimisation du coût de son capital. Pour que le choix soit pertinent, il est indispensable de connaître, au préalable, l'ensemble des sources de financement possibles ainsi que leurs caractéristiques.

3. Projet

Un projet est une opération ou un ensemble d'opérations précises à réaliser au cours d'une période de temps donnée pour mettre à la disposition de son promoteur de nouveaux moyens de production ou de nouveau équipements collectifs.2 Cette définition met l'accès sur l'idée de la nouveauté ou de la création et la durée nécessaire à sa réalisation.

En outre, le projet intéresse principalement l'auteur (initiateur ou promoteur) du projet (et tous ce qu'il réunit autour de lui pour réaliser son projet). C'est aussi l'ensemble des actions à accomplir ou accomplis qui tendent vers une même finalité : le changement d'une situation existante. En mettant en exergue le changement, cette définition s'inscrit nettement dans l'optique des bénéficiaires ou usagers du bien produit par le projet.

1 www.fiancement-wikipédia.com

2 Houdayer .R, Evaluation financière des projets, éd. Economica, Paris, 2010, p.98.

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4. Investissement

Un investissement est l'opération par laquelle l'entreprise affecte des ressources à des équipements (commerciaux, industriels ou financiers) dans l'espoir d'en retirer des revenues sur une certaine durée.1

L'investissement est un engagement durable de capital que fait l'entreprise en vue de maintenir ou d'améliorer sa situation économique. Du point de vue financier, l'investissement se traduit par une sortie de fonds initiale, qui doit avoir des effets sur plusieurs années sous formes d'encaissement successifs.2 Investir consiste donc à échanger une dépense actuelle qui présente un caractère certain, contre des bénéfices futurs incertains. C'est pourquoi la décision d'investir est souvent présentée comme un pari sur l'avenir.

En nous référant aux définitions de ces auteurs, nous pouvons dire que faire un investissement consiste pour une entreprise à engager durablement des capitaux sous divers formes dans l'espoir de maintenir ou d `améliorer sa situation économique et sa valeur.

5. Produit

Nous pouvons définir un produit comme étant un ensemble de matières, de service qui permettent de satisfaire des besoins et désirs des individus ou groupes.

Philippe Kotler et Dubois .B, le définissent comme étant ce qui peut être offert sur un marché crédible et solvable de façon à y être remarqué, acquis ou consommé.3

Le produit est une variable fondamentale de l'action marketing, et peut-être la plus importante dans la mesure où les autres composantes s'y rapportent. Mais, le premier avocat du produit c'est le produit lui-même. C'est-à-dire, quelque soient le prix, la publicité, ou la promotion mais si le produit n'arrive pas à satisfaire le besoin attendu du client ou consommateur, toutes ces démarches sont vaines. D'où, le produit se vend lui-même pour être consommé. De notre part, un

1 Joly .H, La décision d'investir, 7ème éd. Paris, 2008, p.122.

2 Bridier .M & Alli, Ibidem, p.123.

3 Kotler .Pet Dubois .B, Fondement du Marketing et nouveauté, éd Nathan, Paris, 2000, p.209.

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produit peut être entendu comme étant un bien (économique) ou service (économique) associé à une production est censé satisfaire un besoin généralement moyennant un prix à payer par son utilisateur.

6. Evaluation

L'évaluation est une fonction qui consiste à porter une appréciation, aussi systématique et objective que possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un ensemble de lignes d'action, sa conception, sa mise en oeuvre et ses résultats. Il s'agit de déterminer la pertinence des objectifs et leur degré de réalisation, l'efficience, l'efficacité, l'impact et la viabilité par rapport au développement.

7. Entreprise

L'entreprise est un système productif. Elle a pour but la production et la vente de biens et de services. Par la production et la vente de ses biens, elle participe à la création de richesses et à la redistribution des revenus. L'entreprise est une organisation regroupant des femmes et des hommes en vue de réaliser sa mission. C'est donc aussi un groupement humain. Elle entretient des échanges dans le cadre de trois types de partenariats :

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Financier : lien constant avec les actionnaires et les banques.

Commercial : relations marchandes avec ses fournisseurs et ses clients. Sociétal : c'est un acteur social, elle est citoyenne, fournit des emplois, utilise

es inratructues de la sociéé.

Figure. 1. Les pressions et contraintes de l'environnement général

Contraintes
technologiques

Pressions des médias

Pressions syndicats

Contraintes énergétiques

ENTREPRISE

Pressions politiques

Pressions
consuméristes

Pressions
écologiques

Contraintes sociétales

Contraintes financières

Source : Mourad Preure, Economie d'entreprise et Management, UAMB, 1992-2002

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Figure. 2. L'entreprise est un lieu de production et d'échanges de biens et services

Fournisseurs
de biens et
services de
base

Marchés Amont

Dépenses

Achats

ENTREPRISE

Travail et Capital

Production

Marché

Aval

Client

Ventes

Recettes

Sources : Economie d'entreprise savoir et techniques, Nathan, 2005.

7.1. La structure juridique de l'entreprise

? L'entreprise individuelle. Le patrimoine de l'entrepreneur individuel se confond avec celui de la société. Il est l'unique responsable et apporteur de capitaux.

? Les sociétés.

? Les sociétés de personnes. Sociétés en nom collectif (SNC). Le capital est formé des parts sociales des associés. Le patrimoine des associés se confond avec celui de la société.

? Sociétés à responsabilité limitée. Les associés ne sont responsables que pour apport (part) non sur leur patrimoine.

cole.

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· Les sociétés en Commandite. Les Associés commandités sont responsables solidairement tandis que les Associés commanditaires ne sont responsables que sur leur apport. Simple (parts) ou par actions.

· Les sociétés de capitaux ou Sociétés Anonymes (SA). Associé est une personne anonyme. Apport de capital sous forme d'actions. Patrimoine des associés non confondu avec société.

? Les groupes de sociétés

7.2. Classification des différents types d'entreprises

? Classification selon la taille de l'entreprise

· Micro entreprise : 1 salarié ;

· Petite entreprise : < 20 salariés ;

· Moyenne entreprise : compris entre 20 et 500 salariés ;

· Grande entreprise : > 500 salariés ;

· Très grandes entreprises > 1000 salariés.

? Classification selon le statut privé/ public ? Classification selon l'activité de l'entreprise

· Artisanale ;

· Agricole ;

· Industrielle ;

· Commerciale ;

· De service.

? Classification selon le secteur d'activité

· Primaire : agriculture, pêche, et autres matières premières d'origine agri-

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? Secondaire : activité de transformation de matières premières.

? Tertiaire : toutes activités de service. ? Classification selon la branche d'activité.

Une branche d'activité comprend toutes les fractions d'entreprises ayant la même activité et réalisant le même type de produits : sidérurgie, automobile, agro-alimentaire, etc.

I.1.2. DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES

1. Finance

Le terme « finance » est dérivé du mot latin finis qui signifie « le terme ». En français au XIIIe siècle, le verbe « finer » veut tout d'abord dire « finir une transaction et donc payer ». Par la suite, le mot évolue pour désigner des « ressources financières » et à partir du XVIe siècle des « affaires d'argent ».1

Par définition, la finance recouvre un domaine d'activité, celui du financement, qui consiste à fournir l'argent nécessaire à la réalisation d'une opération économique. Ce domaine concerne aussi bien les individus, les ménages que les entreprises publiques ou privées, mais aussi les Etats.

2. Economie

Le terme Economie vient du mot grec `'oïkonomia», qui veut dire gestion de la maison, constitué de `'oikos», maison, et nomos, gérer, administrer. L'économie est l'art de bien administrer une maison, de gérer les biens d'une personne, puis, par extension, d'un pays. Plus généralement, l'économie est une science sociale qui étudie la production, la répartition, la distribution et la consommation des richesses d'une société.

1 In Dictionnaire étymologique Larousse, Paris, 1971, p.674.

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Le principe général qui sous-tend l'économie, en particulier pour les ressources limitées ou rares, est celui de la rentabilité. Elle consiste à consommer un minimum de moyens en vue de réaliser un maximum de profit. La définition de l'économie n'est pas consensuelle. Ses contours et son contenu varient en fonction des auteurs et des courants de pensée.

Pour Oresme Pierre, l'économie est l'art de gouverner un hôtel (maison), et les appartenances, pour acquérir des richesses. L'économie signifie, dans l'acception ordinaire, la manière d'administrer son bien ; elle est commune à un père de famille et à un surintendant des finances d'un royaume. La première économie, celle par qui subsistent toutes les autres est celle de la campagne. 1

Raymond Barre a aussi défini l'économie comme étant une science de l'administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l'aménagement de ces ressources, elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités.2

3. Gestion

Selon Barata et Monaco « Les sciences de gestion regroupent l'ensemble des disciplines qui étudient la prise de décision, les comportements des organisations dans l'affectation des ressources rares ».3 Pour Bouquin, « Gérer, consiste à prendre des décisions dans le but d'atteindre un objectif en utilisant au mieux les ressources disponibles ».4

De notre part, la gestion est la manière dont les opérateurs économiques prennent des décisions, en agissant sur les ressources rares, afin d'atteindre l'objectif. En cela la gestion financière est la partie des sciences de gestion consacrée à l'étude des flux financiers dans l'entreprise. Sa méthodologie procède selon deux étapes complémentaires.

1 ORESME .P, L'Ethique, Le banese Science Journal, Vol. 8, n° 2, 1987 p. 174.

2 RAYMOND .B, Economie politique, éd. Dalloz, Paris, 1959, p. 134.

3 Berta et Monaco, Contrôle de gestion, éd. Monaco, Monaco, 2001, p.74.

4 Bouquin .P, Economie d'entreprise et Management stratégique, 5ème édition, Paris, 2008, p.67.

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La première est l'analyse financière de l'entreprise ou le diagnostic financier, véritable état des lieux à un moment donnée. La deuxième est la politique financière qui consiste à préparer et prendre les décisions financières qui engagent l'avenir et influencent les valeurs de l'actif et du passif, les résultats et la valeur de l'entreprise.

4. Management

Dans la conception des auteurs comme :

Henry Mintzberg, il y a lieu de différencier : « La gestion et le management en ce sens que, la gestion traite de comportement des entreprises dans l'affectation des ressources rares (ressources financières, humaines et naturelles) et dans la prise des décisions qui concourent à la performance.

Le management est la démarche qui vise à atteindre les objectifs de performance par l'intermédiaire de l'homme c'est-à-dire en utilisant l'aspect humain. C'est ainsi que le manager est le pilote dans une entreprise, car il indique la direction à prendre, il justifie le choix et contribue à la prise des décisions ».1

§. Quelques outils d'aide à la gestion.

? Le tableau de bord.

Pour bien comprendre comment se définit le tableau de bord, il faut se référer au matériel du même nom que l'on trouve dans les avions (c'est d'ailleurs sans doute la « technique » qui est à l'origine du terme). A quoi sert le tableau de bord dans un avion ? A visualiser en un clin d'oeil le fonctionnement de l'appareil dans sa globalité et à donner au pilote les indicateurs nécessaires pour agir en cas de problème.

D'où la définition du tableau de bord dans le contexte de l'entreprise : outil donnant rapidement les indicateurs indispensables au bon fonctionnement de l'entreprise, à court et moyen terme, pour permettre la prise de décisions. Le tableau de bord devrait néanmoins remplir comme fonctions d'alerter, de déclencher l'action, de contrôler, de communiquer et de motiver.2

? Le Benchmarking.

1 Mintzerberg .H, Le management-voyage, 2ème édition, organisation, Paris, 2004, p.313.

2 Bensebaa . D & Boudier .F, L'Atlas du Management, édition d'organisation, Paris, 2011, p.250.

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Il se compare aux autres pour trouver les meilleurs pratiques. Dans l'objectif de rechercher les bonnes pratiques, le Benchmarking est un dispositif de comparaison entre unité. La comparaison peut porter sur les marchés, les stratégies et le fonctionnement des entreprises. ? Le reporting.

Il est un compte-rendu de gestion, utilisant un langage commun, visant à traduire rapidement en chiffre l'activité de l'entreprise sur une période donnée, dans un but opérationnel d'aide à la décision. C'est un outil qui permet de faire un point régulier (update/mis à jour) sur la situation, la stratégie de l'entreprise, les moyens mis au service de cette stratégie et les résultats obtenus.

? Le brainstormin.

Dans le brainstormin : « il s'agit de « remue-méninges » ou une effusion d'idées. Une technique de groupe destinée à stimuler l'imagination des participants en vue de leur faire produire le maximum d'idées dans le minimum de temps. L'idée est de stimuler la créativité de tous afin d'étudier le problème, d'imaginer les causes, les conséquences et de trouver des solutions, sur un temps court.1

Le management représente un tout cohérent regroupant une série d'actes qui ont pour but d'organiser, de planifier et de conduire les activités d'une entreprise en vue de la réalisation de sa mission, qui est la production à but lucratif ou non, des biens et services. Ces actes consistent toujours en une combinaison de moyens par essence limités : moyens humains, matériels et financiers. L'acte de management est toujours associé au risque. Le manager est confronté à l'incertitude vis-à-vis de l'environnement de l'entreprise.

5. Comptabilité

La comptabilité est un ensemble de technique qui permet à l'entreprise de suivre tous les flux économiques qui résultent de ses diverses opérations. Elle peut être définie comme un système d'organisation de l'information financière permettant de :

? Saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;

1 Demeure Claude, Aide-mémoire Marketing, 5ème édition, Dino, Paris, 2008, p.347.

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? Fournir après traitement approprié, un ensemble d'information conforme aux besoins des divers utilisateurs intéressés.

Pour garantir la qualité et la compréhension de l'information,

toute comptabilité implique :

? Le respect des principes,

? Une organisation répondant aux exigences de collecte, de tenue, de contrôle,

de présentation, de communication et de vérification.

? La mise en oeuvre de méthodes et de procédures,

? L'utilisation d'une terminologie commune.

1) La comptabilité générale a pour objet d'établir la situation patrimoniale d'une entreprise (via les comptes du bilan) et de déterminer son résultat et ses composantes (via les comptes de résultat).

2) La comptabilité de société enregistre les relations financières de l'entreprise avec ses associés (personnes ayant investi dans l'entreprise). Elle étudie aussi particulièrement les opérations de création des sociétés et celles liées à leur fermeture.

3) La comptabilité analytique a pour objet de déterminer le coût de revient et le bénéfice pour chacun de biens ou services vendus. Elle permet de comprendre comment se forme le résultat : elle est au contrôleur de gestion ce qu'est le soleil à la Provence. Cette comptabilité analytique repose sur un système d'information spécifique à chaque entreprise, en fonction de sa taille et de son activité. Destinée à analyser les coûts des produits, la comptabilité analytique a pour objectif de mieux refléter la réalité économique que ne le fait de la comptabilité générale. Son utilisation nécessite la construction d'un compte d'exploitation analytique collant à l'activité de l'entreprise.

4) La comptabilité de gestion ou comptabilité managériale a pour objet de calculer et d'analyser la valeur des flux internes dans l'entreprise et aux besoins des décideurs face aux évolutions de l'environnement économique et technologique. Elle est une « maitrise et prévision des ressources. Initié dans les années 1950, la comptabilité budgétaire en tant qu'outil d'allocation des ressources et maintenant de maitrise des coûts constitue un outil très utilisé dans les entreprises.

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A la croisée de la finance, de la comptabilité et de la production, la comptabilité budgétaire est un levier de performance mais également de changements. La démarche budgétaire consiste à prévoir les postes de dépenses et de recettes en fonction d'un objectif de vente à réaliser.

5) La comptabilité nationale a pour objet de fournir une mesure quantitative exprimée en terme monétaire de la totalité d'activité économique d'une nation pendant une période donnée. Elle décrit les flux entre plusieurs agents économiques (Etat, ménages, entreprise, banque...,).

6. Marché

Le marché, est un ensemble de transactions ou d'opérations de négociations conclus entre vendeur et acheteur. Un marché suppose une activité commerciale traitée avec une certaine régularité et des règles, dans le cadre d'une certaine concurrence. Le marché se crée autour d'une réunion d'acheteurs et de vendeurs qui confronte l'offre à la demande.

Les premiers marchés de l'histoire reposaient sur le système de troc. L'introduction de l'argent dans les échanges détermine l'édiction des règles en matière commerciale ; et ce dernier a permis l'expansion de l'entreprise moderne, avec croissance de production.

Il existe plusieurs catégories de marché : le marché de détail, de gros ou de distribution, de production, de matières premières et de marché des valeurs (bourses). Le terme marché décrit aussi le lieu où s'échangent les biens et se rapporte à la demande potentielle ou prévue de consommation. Concurrence : c'est un terme qui désigne en économie les conditions de marché sur lequel les agents économiques se confrontent, aboutissant à la fixation des prix et à échanger les biens et services.

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7. Marketing

Avant la production à l'échelle, les entrepreneurs avaient plus de facilité d'écouler leurs produits sur le marché que de les fabriquer. Au 20ème siècle avec le développement économique, les entrepreneurs se sont rendu compte qu'il fallait inverser cette tendance, car ils se sont retrouvés devant l'abondance des produits à écouler sur le marché.

Ceci a eu pour conséquence, la création de la fonction de marketing, qui, en principe devra conquérir la clientèle et pourquoi pas la convaincre. D'une manière générale, le marketing se conçoit de plusieurs manières selon l'esprit de certains auteurs. La plupart l'expliquent comme étant une fonction de l'entreprise attachée à son développement. Tandis que les autres le considèrent comme étant une science expérimentale de commerce afin de faire face à l'économie abondante.

Nous retenons que le marketing est un ensemble d'activités humaines ayant pour but de faciliter et d'effectuer les transactions des biens et services. Le marketing permet aux entreprises commerciales et industrielles à pouvoir s'adapter à certaines stratégies, afin de faciliter une bonne commercialisation des biens et services.

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I.2. APPROCHE THEORIQUE I.2.1. NOTION DE PROJET.

1) Définition d'un projet

Le concept «projet» possède beaucoup de sens. On l'utilise dans différents domaine tels que l'architecture, la législation, la gestion, l'économie, etc. Etymologiquement le mot projet provient du mot latin projectum de projicere, veut dire «jeter quelque chose vers l'avant» dont le préfixe pro- signifie « qui précède dans le temps». Et le radical jacere signifie «jeter». Ainsi, le mot projet voulait initialement dire « quelque chose qui vient avant que le reste ne soit fait».

Quand le mot a été initialement adopté, il se rapportait au plan de quelque chose, non à l'exécution proprement dite de ce plan. Quelque chose accompli selon un projet était appelé «objet». Cette utilisation du mot «projet» changea dans les années 1950, quand plusieurs techniques de gestion d'un projet ont été élaborées : avec cette avancée, le mot a légèrement dévié de ce sens pour couvrir à la fois les projets et les objets.

Pour Robert Houdayer, un projet est l'ensemble cohérent d'activités. Selon lui, sous l'angle financier, un projet d'investissement représente l'acquisition des immobilisations, permettant de réaliser ou de développer une activité ou un objectif donné.1

Dans son aspect commun il correspond à une dépense immédiate dont on attend des avantages futurs. Il ajoute en disant que le projet peut être entendu comme : «une aventure temporaire à l'entreprise dans le but de créer quelque chose d'unique ». Il est temporaire car il se termine à une date déterminée et unique car le résultat final est proprement entrepris. Dans le contexte professionnel, il s'agit de réalisation d'un produit ou un service.

1 Houdayer .R, Op.cit., p.88.

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Pour M. Brider et S. Michailof, le projet est « un ensemble complet d'activité et d'opération qui consomment des ressources limités et dont on attend des revenues et d'autres avantages monétaires ou non monétaires ».1 .

C'est aussi un processus unique qui consiste en un ensemble d'activités coordonnées et maitrisées, comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d'atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques incluant des contraintes de délais, de coûts et de ressources. Cette définition résume un projet et elle insiste sur les trois principaux caractères d'un projet qui sont : coûts, délais et objectif. Ces trois caractères d'un projet sont interdépendants. Chaque changement d'un caractère déséquilibre le projet :

? Si l'on souhaite atteindre plus vite l'objectif, il faut engager des moyens supplémentaires, ce qui agit directement sur les couts.

? Si l'on veut diminuer les coûts du projet, c'est la qualité d'ensemble de ce dernier (objectif) qui en pâtira. D'où il faut toujours prendre en considération ces caractères d'un projet en vue d'achever les objectifs assignés.

Un projet peut être régulé par un plan de développement ou planifié, c'est ce qui cloisonne sa progression par des contraintes, en le limitant à des objectifs et des paramètres déterminant des objectifs. La planification, l'exécution et le contrôle de projets de grande envergure demandent parfois la mise en place d'une organisation temporaire, qui consiste en une équipe de travail. Un projet nécessite le plus souvent des ressources humaines, matérielles et financières.

1 Brider .M & Michailof .S, Op.cit. p.74.

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2) Typologie de projet

Les projets peuvent être classés par finalité et par activité.

A. Classification des projets par finalité

Dans ces types des projets il y a le lancement d'un produit nouveau, l'amélioration de la productivité, l'investissement de capacité, les projets collectifs et les projets de développement.

? Projet de création de produits nouveaux

Leur originalité tient d'abord au fait que nous cherchons à mesurer la rentabilité d'un produit qui n'existe pas encore. Par ailleurs, il est possible dans le cas d'un développement dans une entreprise déjà créée que l'activité nouvelle absorbe une part de charges déjà existantes. Ceci va entrainer quelque difficulté de mesure.

Pour aboutir à un produit, il sera nécessaire de définir les caractéristiques du bien ou d'un service, de son marché et de son processus d'élaboration. Le point le plus sensible est souvent représenté par le marché du produit. Ceci pose des problèmes de l'adaptation de la capacité de production et de son évolution par la monté en production. Il sera nécessaire de faire plusieurs hypothèses et de tester les possibilités d'adaptation à une modification du marché. Il faudra majorer systématiquement les charges et avoir une attitude pessimiste dans les choix implicites.

? Projet d'amélioration de la productivité

L'entreprise cherche à mesurer l'opportunité du changement de l'équipement, et non la rentabilité de l'équipement. De ce fait, la rentabilité du produit peut rester bonne et le changement d'équipement s'avérer mauvais et vice versa. Le produit est connu, la demande déjà appréciée.

Toute la difficulté réside dans le calcul des coûts et notamment l'intégration correcte de changement induits par le nouvel équipement : le cout de la formation, de la nouvelle organisation ainsi que la surcharge

Ces projets peuvent concerner toutes les catégories précédentes, mais avec une composante particulière dans la finalité, qui est celle du

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administrative. Il faudra généralement tenir compte de la valeur de l'équipement ancien (cas de cession). Tout remplacement ne se fait pas à l'identique .Le problème est alors de savoir quand remplacer l'équipement.

? Projet d'investissement de capacité

Ce type de projet combine des éléments de fulgure antérieures : le changement de dimension du marché. Et le changement de l'équipement. La finalité de ce type de projet est le changement de taille de la production à partir de la modification de la demande. Il s'agit donc de déterminer une nouvelle capacité optimale de l'investissement. Parmi leurs particularités nous retrouvons les points sensibles précédents : l'incertitude de la marche, l'intégration du coût de changement technologique.

? Projet collectif ou social

Le terme social a un double sens ; il peut signifier ce qui concerne le personnel d'une entreprise ou la nature collective du projet, dans le sens du national (ou du public). Dans le premier cas nous trouvons des investissements relatifs aux conditions générales de vie dans une entreprise. Ils sont nécessaires à toutes les catégories des projets. Et à ce titre, ils doivent être intégrés à l'investissement directement productif.

Néanmoins ils peuvent faire l'objet d'une étude spécifique ils sont destinés alors à obtenir une meilleur intégration du personnel (point de vue interne) ou même simplement une meilleure image de marque (point de vue externe). Dans ce cas, l'étude de leur rentabilité ne peut être menée qu'avec des indicateurs propres, par exemple l'amélioration du rendement de travail. Le terme de rentabilité sociale a également fait son apparition.

Dans le second cas, nous avons tous le projet d'aménagement ou de façon général tous les projets publics de substitution à l'initiative privée. L'étude de ces types des projets ne devrait être analysée qu'en collectivité internationale, nationale ou régionale par opposition à celui plus étroit d'un agent.

? Projet de développement

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développement. Souvent dans ces types de projets, il est prévu d'atteindre en quelques années un niveau de production maximal à partir d'in put classiques (avec malheureusement souvent un taux de réussite faible).

Il serait au contraire intéressant de faire apparaitre le coût du développement à part, en plus des coûts classique de production, comme c'est par exemple fait pour la formation. Ceci permettrait peut-être de mieux effectuer le suivi et l'évaluation ex post de ces projets.

B. Classification des projets selon l'activité.

L'activité donne lieu à des spécificités que nous ne pouvons pas développer mais qui méritent quelques remarques destinées à montrer que la technique de l'analyse et celle de l'évaluation ne peuvent être uniforme et par conséquent doivent s'adapter à la nature du produit pris en considération.

? Le cas du secteur agricole et industriel

Les particularités du secteur agricole tiennent souvent à la spécificité de la production qui obéit à des règles différentes. Le cas de la production d'un bien ou de la réalisation d'un service. Les caractéristiques majeures des services sont l'intégrité (non matérialité), la simultanéité (absence de stock) et l'interactivité (présence souvent active du client).

Elles induisent les difficultés de définition et de standardisation du contenue des services offertes. Elaboration et l'évaluation d'un service restent à des plus forts contraintes dues à l'existence d'un support et à la proximité du client.

? Le cas de la saisonnalité des ventes

Il correspond à une variation significative des ventes eu/ou de production à l'intérieur de l'année que l'on rencontre dans les projets agricoles ou des projets industriels.

3) Phase de gestion d'un projet d'investissement

Généralement un projet d'investissement à quatre phases à savoir : A. La phase d'identification du projet.

La phase d'identification du projet comprend à la première maturation l'idée du projet. Il s'agit d'un préliminaire destiné à définir clairement

précédentes pour déterminer la rentabilité et le financement du projet. Pour cela, on

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l'objectif de recherche et recueillir les renseignements préliminaires sur le besoin, les ressources et les autres facteurs pouvant afin de faire ou de réaliser les études appropriées (localisation géographique du projet, insuffisance des potentialités ou les ressources existantes etc..).

Il est intéressant de distinguer l'étude de la situation de référence (situation actuelle sans projet ; l'action à entreprendre à partir de la situation de référence et des objectifs visés. Dans cette phase, le projet est localisé et est grossièrement dimensionné. Les paramètres clés sont estimés sommairement et sont justifiés en détail dans la phase d'élaboration. La définition de cette phase, dans le cas d'un produit nouveau, est la définition complète du produit entendu comme l'expression de trois composantes :

? Un bien ou un service dont il faudra déterminer les caractéristiques propres ; ? Un ou plusieurs procédures d'élaboration (ou exécution pour un service) ; ? Une marche réelle (avec un prix de vente et modalité de distribution).

Ceci doit se traduire, dans le cadre de la finalité du projet par la détermination des objectifs et des moyens nécessaires que les phases suivantes permettent d'affiner et de développer.

B. La phase d'élaboration du projet

La phase d'élaboration du projet ou l'étude de faisabilité vise à prouver que les techniques financières et économiques esquisses sommairement sont viable et sont les meilleurs ; dans le cas contraire, l'étude de faisabilité a pour finalité de servir de base commerciale, technique financière et économique à la décision d'investir dans le projet.

C. Phase d'évaluation financière d'un projet

L'évaluation financière est la phase de l'étude d'un projet qui permet d'analyser si ce projet est viable et dans quelles conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont imposées, et à partir des études techniques et commerciales déjà réalisé.

Elle consiste à valoriser les flux résultant des études

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construit généralement plusieurs scenarios résultant d'une analyse de sensibilité menée à partir des différents risques encourus par le projet et permettant de définir des stratégies de réalisation. L'évaluation financière du projet peut se faire en trois phases à savoir :

a) Lors du lancement du projet :

On analyse par approximation l'utilité d'un projet une fois qu'il sera exécuté. C'est l'évaluation financière proprement dite du projet. Elle est généralement du ressort du bailleur de fonds (banquier ou autres organismes) charge du financement du projet. L'étude d'évaluation vérifie l'étude de faisabilité afin de préparer la prise de décision et de boucler le montage financier.

b) Périodiquement en cours d'exécution du projet :

Pendant cette phase, l'évaluation consiste à analyser les écarts planning et de l'écart coût ; et ces analyses peuvent conduire aux actions correctives pour éliminer les écarts négatifs.

c) A la fin du projet :

Pendant cette phase, l'évaluation consiste à décrire les conséquences du projet et établir un bilan économique du projet.

D. Phase d'exécution du projet

L'exécution du projet débute par une étape de réalisation des équipements (installation des équipements) et formation du personnel. Entre la phase d'évaluation et celle d'exécution du projet s'intercale parfois pour les grands projets une étape dite d'avant-projet d'exécution. L'importance de la durée de ces différentes phases d'étude varie, bien entendu, avec l'importance et la complexité des projets.

4) Cycle de projet.

La planification et la mise en oeuvre des projets suivent une séquence bien établie, qui débute par une stratégie convenue, qui mène à l'idée d'une action donnée, qui est ensuite formulée, mise en oeuvre, et évaluée en vue d'améliorer la stratégie et les interventions futures.

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Evaluation

Figure. 3. Le cycle de projet

Programmation

Identification

Instruction

Mises en OEuvre

Financement

Source : Commission Européenne. Manuel de gestion du cycle de projet.

A. Les six cycles de projet a) Programmation.

La programmation consiste à définir des projets d'action coordonnés et programmés dans le temps, c'est préparer le projet à son avenir en définissant objectifs et moyens, elle suppose ainsi une bonne maîtrise des évolutions de l'environnement, mais aussi du projet lui-même, de ses métiers, de la technologie. La programmation permet tout au plus de prendre des décisions aujourd'hui en fonction de leurs conséquences entendues.

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b) Identification

Dans le cadre du projet, on établit, les problèmes, les besoins et les moyens. Les intérêts des parties prenantes qui sont analysés. Les idées de projets et d'autres opérations sont identifiées et examinées en vue d'être éventuellement approfondies. Des études sectorielles, thématiques ou de « préfaisabilité » d'un projet peuvent être réalisées pour la formulation d'un projet ou d'une action. Il en résulte une décision d'étudier plus en détail ou non l'/les option(s) élaborée(s).1

c) Instruction

Tous les aspects importants de l'idée de projet sont examinés, en tenant compte des orientations, des facteurs de qualité clés et les points de vus des principales parties prenantes.

Les bénéficiaires et autres parties prenantes participent activement à la description détaillée de l'idée de projet. Les plans de travail détaillés, comportant un Cadre Logique dotés d'indicateurs des résultats escomptés et d'indicateurs d'impact, ainsi que des calendriers des activités et des ressources produites au cours de la phase. Il en résulte une décision de proposer ou non un financement pour le projet.2

d) Financement

La proposition de financement est complétée et examinée par le comité interne ou Externe approprié. Il s'agit ensuite d'une convention formelle, énonçant les dispositions financières essentielles de mise en oeuvre.

e) Mise en oeuvre

Les ressources convenues sont utilisées pour atteindre l'objectif spécifique (= le(s) groupe(s) cible(s) perçoit (vent) les bénéfices prévus) et les objectifs plus larges, globaux. L'état d'avancement du projet fait l'objet d'un suivi régulier permettant de l'ajuster à l'évolution de la situation. A la fin de la mise en oeuvre, la décision de clôturer ou de prolonger le projet est pris.

1 Dans ce travail, le terme « projet » désigne un groupe d'activités visant à atteindre un objectif spécifique dans un délai donné- et un « programme » - une série de projets dont les objectifs réunis, contribuent à un objectif global commun, aux niveaux sectoriel, national ou même international.

2 Le projet est parfois appelé « conception », « préparation », « formation », ou « évaluation ex ante ».

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f) Evaluation

L'évaluation est « une fonction qui consiste à porter une appréciation, aussi systématique et objective que possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un ensemble de lignes d'action, sa conception, sa mise en oeuvre et ses résultats.

Il s'agit de déterminer la pertinence des objectifs et leur degré de réalisation, l'efficience, l'efficacité, l'impact et la viabilité par rapport au développement. L'évaluation fournie des informations crédibles et utiles, permettant d'intégrer les enseignements tirés aux mécanismes d'élaboration des décisions tant des partenaires que des bailleurs de fonds ».

Une évaluation peut avoir lieu au cours de la mise en oeuvre d'un projet « évaluation à mi-parcours », à la fin d'un projet « évaluation finale » ou après son achèvement (« évaluation ex post »), soit pour réorienter le projet ou pour tirer les leçons pour les projets et la programmation future.

B. Cadre Logique du projet.

Le cadre logique est un outil qui a été développé dans les années 1970 et utilisé depuis lors par de nombreux organismes différents. Cette méthode implique la mise en forme des résultats d'une analyse de manière à présenter de façon systématique et logique les objectifs d'un projet / programme. La mise en forme reflète les liens de causalité entre les différents niveaux d'objectifs, indique comment on peut vérifier si les objectifs ont été réalisés et définir quelles sont les hypothèses, échappant au contrôle du projet / programme, susceptibles d'influencer sa réussite.

Les résultats principaux de ce processus sont résumés dans une matrice le « cadre logique » qui décrit les aspects les plus importants d'un projet / programme.

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Conditions
préalables

Source : Manuel de gestion du cycle de projet.

Logique
d'intervention

Indicateurs
objectivement
vérifiables

Sources de
vérification

Hypothèses

Objectifs
globaux

Objectifs
spécifique

Résultats

Activités

Coûts

Moyens

Figure. 4. Le Cadre Logique

Il existe des liens étroits entre cadre logique et format de base des documents, en particulier au niveau des intitulés relatifs aux objectifs globaux et aux objectifs spécifiques, aux résultats, activités, moyens et coûts, hypothèses et indicateurs. L'analyse critique permet d'améliorer la qualité du cadre logique. Outre son importance pour l'analyse et la conception, le cadre logique s'avère également utile pour la mise en oeuvre et l'évaluation d'un projet / programme.

Le cadre logique a donc un rôle à jouer à chacune des phases du cycle. Lors de la phase de préparation (identification), il développe sans que l'on puisse le finaliser à ce stade. C'est au cours des phases suivantes que le cadre logique sera complété progressivement. Il constitue donc l'outil de gestion de chaque phase du cycle de projet et «l'outil de référence » pour élaborer d'autres outils, le calendrier de la mise en oeuvre et le plan de suivi, par exemple.

a) Les limites du cadre logique

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Le cadre logique s'avère utile pour les personnes chargées de la préparation et de la mise en oeuvre de projets. Il leur permet de mieux structurer et formuler leur réflexion et de l'exprimer d'une façon claire et standardisée. Si les politiques sont mal conçues, ou si la logique « ne tient pas », le cadre logique en révèle les contradictions, bien qu'il ne soit pas en mesure, à lui seul, conçoit de meilleures politiques.

Le cadre logique n'est donc qu'un outil pour améliorer la planification et la mise en oeuvre. Toutefois, un outil, aussi bon soit-il, ne peut pas, à lui seul, garantir des résultats positifs. La réussite d'un projet / programme dépend de nombreux autres facteurs, tels que la capacité organisationnelle de l'équipe ou des organismes responsables de la mise en oeuvre.

Les bénéficiaires sont clairement identifiés par genre et groupe socio-économique

Capacité organisationnelle
suffisante

Gestion efficace du projet

Equipe compétente et motivée

Bonne/ prudente planification

Le projet aborde les
problèmes réels des
groupes cibles

Préparation équitable
des différents intérêts
par le biais de la
participation

Les parties impliquées
respectent leurs
engagements

Réussite
d'un projet

Allocation équitable des
coûts et bénéfices entre
femmes et hommes

Figure. 5. Réussite d'un projet : Quelques facteurs

Source : Manuel de gestion du cycle de projet

Le cadre logique est le résultat d'une analyse approfondie et d'un processus de planification en commun dont la qualité dépend d'un certain nombre de facteurs, à savoir :

? Des informations disponibles ;

? La capacité de l'équipe de planification ;

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? Une bonne consultation des parties prenantes, avec une représentation équilibrée des intérêts de chacune d'entre elles, femmes et hommes inclus ;

? La prise en compte consciencieuse des leçons acquises.

Le cadre logique est un outil dynamique qu'il faut réévaluer et réviser au cours de la mise en oeuvre du projet en fonction de l'évolution de la situation.

b) L'approche du cadre logique

L'élaboration d'un cadre logique comporte deux étapes, qui se déroulent progressivement dans les phases d'Identification et d'Instruction du cycle de projet :

1. L'étape d'analyse

L'étape d'analyse durant laquelle la situation existante est analysée pour développer une vision de la « situation future souhaitée » et sélectionner les stratégies à utiliser pour y parvenir. L'idée clé est que les projets / programmes soient conçus pour résoudre des problèmes rencontrés par des groupes cibles / bénéficiaires, femmes et hommes, et répondre à leurs besoins et intérêts. Il existe quatre types d'analyse à effectuer :

? L'analyse des parties prenantes ;

? L'analyse des problèmes (image de la réalité) ;

? L'analyse des objectifs (image d'une situation future améliorée) ;

? L'analyse des stratégies (comparaison de différentes options en réponse à une situation donnée).

2. L'étape de planification

L'étape de la planification, durant laquelle l'idée de projet se traduit en un plan opérationnel pratique, prêt à la mise oeuvre. C'est à cette étape que le cadre logique est élaboré, et que les activités et ressources sont définies et intégrées dans leurs calendriers respectifs.

c) Etape d'analyse

1) Analyse des parties prenantes

On entend par partie prenante tout individu, groupe de personnes, institution ou entreprise/ firme susceptible d'avoir un lien avec un projet donné. Afin d'optimaliser les bénéfices sociaux et institutionnels du projet /

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programme et de limiter ces impacts négatifs, l'analyse des parties prenantes permet d'identifier toute partie susceptible d'être affectée (de façon positive ou négative) par le projet et la manière dont elle(s) est / sont affectée(s). Il est important que l'analyse des parties prenantes soit effectuée tôt dans les phases d'Identification et d'Instruction d'un projet.

2) Analyse des problèmes

L'analyse des problèmes identifie les aspects négatifs d'une situation existante et établit les causes à effet entre les problèmes existants. L'analyse se présente sous forme d'un diagramme où, pour un problème donné, les effets sont placés au-dessus et les causes en-dessous. Cette démarche est composée de trois étapes :

+ Définir avec précision le cadre et le sujet de l'analyse.

+ Identifier les problèmes majeurs rencontrés par les groupes cibles et les bénéficiaires (quel est ou quels sont le / les problème(s) ?).

+ Visualiser les problèmes dans un diagramme, appelé « arbre des problèmes » ou « hiérarchie des problèmes » afin d'établir les relations de causes à effets.

3) Analyse des objectifs

L'analyse des objectifs est une démarche méthodologique permettant :

· De décrire la situation future qui prévaudra lorsque les problèmes auront été résolus, avec la participation des parties représentatives ;

· De vérifier la hiérarchie des objectifs ;

· De visualiser les relations moyens-fins dans un diagramme.

Les « états négatifs » de l'arbre des problèmes sont convertis en solutions, exprimées sous forme d'« états positifs ». Par exemple, « la production agricole est faible » est convertie en « la production agricole est améliorée ». Tous ces états positifs sont, en fait, des objectifs, et sont présentés dans un diagramme des objectifs, où la hiérarchie « moyens-fins » est visualisée. Ce diagramme donne un aperçu clair d'une situation future recherchée.

Un tel diagramme montre souvent certains objectifs qui ne peuvent pas être réalisés par le projet envisagé. Ils doivent donc être traités dans le cadre d'autres projets. Certains objectifs pourraient se révéler peu réalistes. Dans ce cas, il faudra soit trouver d'autres solutions, ou renoncer à une tentative de solution.

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4) Analyse des stratégies

Ce dernier type d'analyse consiste à sélectionner la (ou les) stratégie(s) qui sera/ seront appliquée(s) en vue d'atteindre les objectifs souhaités. Lors de l'analyse des stratégies, il convient de décider des objectifs à inclure dans le projet et des objectifs à garder en dehors du projet, ainsi que de déterminer l'objectif spécifique et les objectifs globaux du projet. Ce type d'analyse requiert :

? Des critères clairs qui permettent de choisir des stratégies,

? L'identification des différentes stratégies possibles pour atteindre les objectifs ? Le choix de la stratégie à adopter pour le projet.

Dans la hiérarchie des objectifs, les différentes « familles » d'objectifs de même nature sont appelées stratégies. Il faut choisir la (ou les) stratégie(s) de l'intervention future. La stratégie la plus pertinente et faisable est sélectionnée sur la base d'un certain nombre de critères. Parmi ces critères, on trouve par exemple : les priorités des parties prenantes (femmes et hommes), la probabilité de réussite, le budget disponible, la pertinence de la stratégie, le délai exigé, la contribution à la réduction des inégalités, y compris celles liées au genre.

I.2.2. NOTION D'INVESTISSEMENT.

1. Définition

L'investissement est un facteur essentiel du développement des entreprises et de l'économie générale. Particulièrement au cours des dernières décennies, la pensée et l'action économique ont mis en évidence son rôle majeur. Cependant, c'est une notion qui selon qu'on se réfère d'une macro économiste, un ingénieur ou un financier d'entreprise, n'a pas toujours un contenue identique.

Un investissement est l'opération par laquelle l'entreprise affecte des ressources à des projets (commerciaux, industriels ou financiers) dans l'espoir d'en retirer des revenues sur une certaine durée. Investissement est un engagement durable de capital que fait l'entreprise en vue de maintenir ou d'améliorer sa situation économique.

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Dans le domaine de l'analyse et de la gestion financière des entreprises, la notion d'investissement peut être utilisée avec différents contenus. La notion d'investissement peut d'abord designer l'acte ou l'opération d'investissement. C'est généralement le sens retenue par la théorie financière qui s'intéresse aux critères du choit des investissements en vue d'éclairer ceux doivent prendre des décisions d'investissement.

Cette réflexion est tournée vers l'avenir. La théorie financière distingue le choix en univers certain et incertain ; c'est en ce sens que l'on peut dire que l'investissement est un pari sur l'avenir de l'entreprise. La notion d'investissement peut également designer l'objet, ou le support même de la décision d'investir.

On parle ainsi de façon courante d'investissement immobilier ou l'investissement dans la formation du personnel ou dans la publicité. Dans le second sens, l'investissement désigne l'acquisition ou la création de bien matériel ou immatériel, qui est le résultat directe de l'acte d'investissement et qui dans la plupart des cas, correspond à l'augmentation des actifs immobilier de l'entreprise. La notion d'investissement, en finance, peut être utilisée pour designer l'ensemble des capitaux investis dans l'entreprise.

2. Catégorie d'investissement.

On peut proposer de classer l'investissement d'après leur nature ou d'après leurs objectifs.

1) D'après la nature

On peut distinguer, en première lieu, l'investissement matériel. Dans ce cas, la notion d'investissement désigne tout aussi bien la création ou l'acquisition des biens correspondant à la notion économique de formation de capital, que les eux-mêmes, ou d'une façon générale, toutes dépenses en capital susceptible de maintenir ou d'accroitre le potentiel de production.

Cette notion d'investissement est étroitement liée à la croissance et au progrès technique qui exigent l'augmentation de la capacité de production et la modernisation des équipements productifs. Par investissement immatériel, on peut designer par exemple des investissements réalisés dans le

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domaine de la recherche, de la formation du personnel, ou l'investissement commercial dans le domaine de l'information et de la publicité.

2) D'après leurs objectifs.

On peut notamment distinguer :

? Les investissements de remplacement

Les investissements de remplacement sont destinés à se substituer, à des équipements anciens. Le remplacement peut se faire à l'identique, ou avec un équipement plus moderne, ce qui est généralement le cas.

? Les investissements de capacité

Les investissements de capacité sont destinés à accroitre la production de l'entreprise qui veut par exemple conquérir de nouvel part de marché. Ils permettent à l'entreprise d'accroître la capacité de production et de commercialisation des produits existants.

? Les investissements d'innovation

Les investissements d'innovation sont destinés à créer de nouveaux produits ou à perfectionner les produits anciens.

? Les investissements des stratégiques

Les investissements des stratégiques sont destinés à accompagner les stratégies de l'entreprise (stratégie de diversification, de domination

par les couts, internationalisation ).

? L'investissement de productivité :

Les investissements de productivité visent à réduire les coûts unitaires ou à augmenter les niveaux de production, ils se combinent généralement avec l'investissement de remplacement.

3) D'après la nature, on distingue :

? L'investissement commercial : il comprend tout ce qui concoure au positionnement de produit ainsi que dans le développement de ses ventes.

? L'investissement financier : concerne l'acquisition des titres financiers afin d'obtenir un revenu.

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? L'investissement immatériel : comprend essentiellement les dépenses en capital humain et les dépenses liées à la recherche et au développement.

3. Projet d'investissement

Le projet est élaboré autour d'un produit (dans sa globalité) pour un ou plusieurs acteurs qui a (ont) une finalité ou des objectifs. Plusieurs projets (incompatibles) restent possibles à partir d'un même produit, il faudra donc les comparer et choisir.

Les différents acteurs peuvent intervenir sur le même produit (projet compatible) sur la chaine (ou filière) de création de valeurs, de fabrication ou de l'achat de matière à la distribution finale. Il existe donc une réflexion de cohérence et de pertinence.

Le projet ne se limite pas à la fabrication d'un bien ou à l'exécution d'un service. Il représente une complexité comportant souvent de nombreuse implication qu'il faudra intégrer. Sous l'aspect financier, un projet d'investissement représente l'acquisition d'un ensemble d'immobilisations permettant de réaliser ou de développer une activité donnée. Dans son aspect commun il correspond à une dépense immédiate dont on attend des avantages futurs.

4. Les paramètres d'un projet d'investissement. 1) Le capital investi

C'est la dépense que doit supporter l'investissement pour réaliser le projet. Le capital investi désigne « le montant total des dépenses initiales d'investissement que le promoteur engage jusqu'au démarrage effectif de l'exploitation de son projet ».

L'investissement comprend le prix d'achat hors taxes (ou cout de fabrication) ; les frais accessoires (frais de transport, l'installation,...) ; l'augmentation du besoin en fond de roulement (en général tout projet d'investissement accroit l'activité de l'entreprise, ce qui a pour conséquence d'augmenter la différence (stock +créances d'exploitation) - dettes d'exploitation. Cette différence doit être positive, son augmentation représente un besoin nouveau qui appelle un financement nouveau.

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2) La durée de vie du projet

La durée de vie du projet est la durée de vie économique de l'investissement, c'est-à- dire la période pendant laquelle l'investissement est réalisé et permet d'obtenir les revenues financiers. Si la durée de vie du projet est difficile à prévoir, on lui substitue la durée d'amortissement de l'équipement principal du projet. Par exemple, pour déterminer la durée du projet d'atelier de couture, on doit se référer à la durée de vie technique de l'équipement principal (la machine à coudre).

3) Flux de trésorerie généré par le projet

L'entreprise attend d'un projet d'investissement : soit qu'il apporte des entrées nettes d'argent (recettes-dépenses) ; ou soit qu'il permette de réaliser des économies au niveau de certains couts d'exploitation. Ces entrées des fonds des économies sont désignées par le cash-flow qui est la différence entre les recettes imputables au projet et les dépenses imputables au projet.

4) Valeur résiduelle de l'investissement

Chaque élément investi du projet doit avoir une vie, ceci constitue la vie dite vie économique d'un projet et ces éléments doivent avoir aussi une valeur résiduelle en tenant compte du capital investi et du revenue de l'investissement.

A ce niveau, la valeur résiduelle est définie comme : « la valeur probable de négociation ou la valeur vénale à la fin de la durée de vie économique des différents éléments investis lors de la réalisation du projet. Cette valeur résiduelle viendra ainsi en augmentation des flux financiers attendus au cours de la période d'exploitation du projet ».

5) La rentabilité d'un projet

Selon le Dictionnaire petit Larousse, la rentabilité d'un projet est une aptitude à produire un bénéfice. Elle est aussi un rapport entre les profits tirés d'une entreprise et les capitaux engagés. La rentabilité est le point central de l'évaluation d'un projet d'investissement.

Calculer la rentabilité d'un projet d'investissement consiste à apprécier la capacité à engager une valeur ajouté par rapport au capital investi. On distingue la rentabilité économique qui met en rapport un résultat économique avec des capitaux économique et la rentabilité financière qui met en rapport un résultat

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net avec des capitaux propres. Evaluer la rentabilité d'un projet, c'est comparer les gains futurs du projet au coût initial de l'investissement.

Flux Figure. 6. Rentabilité d'un projet

Gains futurs

+

I

1 2 3 4 5 6 n Années

+

+

+

 
 
 

Investissement (Source : Expertise sur le projet de liaison ferroviaire, Lyon-Turin)

+

+

Un projet rentable est celui dont la somme des gains est supérieure à l'investissement initial. Pour les projets ayant une durée de vie supérieure à trois ou quatre ans, la comparaison entre flux annuels nécessite une actualisation.

Actualiser c'est déterminer la valeur actuelle (à l'année 0) d'un gain futur. Plus le gain est éloigné dans le temps plus sa valeur actuelle diminue. L'actualisation d'un gain futur est souvent assimilée à l'opération inverse de la

capitalisation. Ainsi une somme de X fc placée aujourd'hui à Y% au bout de n années représentera :

Capital + intérêts composés = X fc x (1 + Y%).??

Figure. 7. La capitalisation

 
 
 
 

Future année n

Aujourd'hui année 0

 

Capitalisation

 
 
 
 

X f

 
 
 

De même une somme de X fc promise pour l'année n représente aujourd'hui une valeur inférieure selon la formule inverse :

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Figure. 8. L'actualisation

 
 
 

Aujourd'hui année 0

 

Actualisation

Future année n X fc

 
 
 
 

5. Les critères de sélection d'un projet d'investissement.

5.1. Critères du choix d'investissement d'un projet en univers certain

Ces critères considèrent que le cadre de décision est reconnu et que l'avenir est prévisible. Elles comparent la dépense initiale aux recettes attendues dans les années à venir. Mais cette comparaison doit se faire à la même date, en général, la date 0.

La technique d'actualisation (traduction économique de la valorisation du présent par rapport au futur) permettra notamment de comparer des projets d'investissement à durée de vie différente. Toutefois, il convient de choisir un taux d'actualisation qui est lié à des facteurs subjectifs (attentes et exigences de l'investisseur) et objectifs (coût de capital, rentabilité des actifs ...).

1. La valeur actuelle nette (VAN)

Elle est égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de vie de l'investissement et le montant du capital investi. La VAN se calcule en faisant la somme de tous les flux générés par le projet, chaque flux étant ramené à sa valeur actuelle de l'année 0.

VAN = cash-flows actualisés - Investissement initial

? En cas de cash-flows constants, VAN = - I0 + CF 1-(1+??),-??

??

? En cas de cash-flows variables, VAN = - I0 + Ó CF (1 + ??),-??

Avec I0 : l'investissement initial ; CF : cash-flow ; n : durée de vie, t : taux d'actu

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Figure. 9. La valeur actuelle nette d'un projet

?

Flux

VAN=Ót=0?n ????

(1+??),??=-I0+? .

. ??=1???(1+??),?? d'où ; (n) = durée de vie prévisible, (Ft)

????

montant du flux au temps t ; quant t=0, le flux, négatif, représente le coût de l'in-vestissement initial, (i) taux d'intérêt (conçu comme taux d'actualisation). Il faut accepter un investissement dont la VAN = 0.

+ + + + +

1 2 3 4 5 Années

0

Investissement

Les gains les plus éloignés sont ainsi minorés pour tenir compte du coût d'immobilisation des fonds du risque sur l'avenir au moment où on fait la comparaison, c'est-à-dire à l'année 0. Si la VAN estimée est positive on dit qu'il a une bonne prévision de surplus monétaire, si elle est négative c'est déficit cumulé. La valeur actuelle nette mesure l'avantage absolu susceptible d'être retiré d'un projet d'investissement.

Elle dépend donc de l'importance du capital investi dans le projet. Elle constitue un critère de rejet pour tout projet dont elle est négative et un critère de sélection entre deux ou plusieurs projets, sera retenu celui dont la VAN est la plus forte.

En effet, une VAN positive signifie : que tous les capitaux seront, d'après les prévisions, récupérés par les flux de revenus qui surviendront pendant la durée de vie ; les fournisseurs de fonds seront rémunérés selon leurs exigences de rendement puisque tous les flux sont actualisés au coût du capital ; il restera un surplus (qui est la VAN elle-même) au profit de l'entreprise.

2. Le taux interne de rentabilité (TIR)

Le taux interne de rentabilité TIR est le taux pour lequel la valeur actuelle nette est nulle. Autrement dit, c'est le taux qui rend égaux le montant de l'investissement et les cash-flows induits par ce même investissement.

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TIR. ?? = ???? ??? ??=1 (1 + ??),-??

Figure. 10. Le taux interne de rentabilité d'un projet

VAN

0

? ??= 0 ? ?? ????

(1 + ??),?? = 0

TRI Taux d'actualisation

Il est facile de constater que la valeur actuelle d'un investissement dépend du taux d'actualisation choisi ; plus le taux est choisi élevé plus les gains futurs seront minorés. Nous avons donc une relation décroissance entre la VAN et le taux d'actualisation.

Le TRI est le taux d'actualisation qui donne une VAN nulle. Chaque projet a son propre taux de rentabilité. Si celui-ci est inférieur à la rémunération voulue par les investisseurs, le projet ne sera pas retenu. Cette rémunération dépendant du prix de l'argent et du risque du projet. Le TRI peut donc être utilisé comme critère d'élimination ou comme critère de comparaison entre des projets de même nature.

Le TRI constitue un critère de rejet pour tout projet dont le TIR est inférieur au taux d'actualisation planché requis par l'investisseur ; un critère de sélection entre deux ou plusieurs projets pour retenir le projet dont le TIR est le plus élevé. Le TRI est un taux d'actualisation pour lequel la VAN est nulle, il est également un taux de rentabilité perçu en moyenne sur la durée de vie.

Remarque

Si le TRI est égal au taux d'actualisation, le projet est neutre à l'égard de la rentabilité globale de l'entreprise. Par contre, si le TIR est inférieur, la réalisation du projet entraînera la chute de la rentabilité globale du projet.

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Lorsque plusieurs projets sont en compétition, l'application des deux méthodes peut parfois conduire à des conclusions différentes. La VAN est une fonction décroissante du taux d'actualisation.

Les VAN de deux projets se coupent en un taux-pivot pour lequel les VAN sont égales. Le croisement des courbes provient du fait que les échéanciers des cash-flows sont différents. Le choix dépendra des objectifs de l'investisseur. Celui ayant des besoins de trésorerie privilégiera les investissements générant des flux de trésorerie les plus immédiats. Au contraire, l'investisseur n'ayant pas des besoins de trésorerie privilégiera une rentabilité meilleure mais plus éloignée.

? ?? = 0 ? ?? ????

(1 + ??),?? = 0

Le critère du Coût actuariel (CA).

Critère du coût actuariel (CA). D'où (r) est la solution, c'est-

à-dire le coût actuariel ; (Ft) est le montant du flux négatif de paiement (intérêt et remboursement de capital) ; quand t=0, les flux désignent le montant du financement

perçu ; (n) est la durée de financement. Le coût actuariel se détermine comme le TRI. Le coût actuariel véhicule le même concept que le TRI, à une nuance près : premièrement, le coût actuariel est l'optique d'un demandeur de fonds et deuxièmement, le TRI (ou taux de rentabilité actuariel de rentabilité) est l'optique d'un offreur de fonds.

3. L'indice de profitabilité (IP)

L'indice de profitabilité est définie comme « L'indice de rentabilité ou encore rendement d'une unité monétaire investi) est le quotient de cash-flow actualisés par le montant du capital investi. Il mesure le profit induit par un franc du capital investi.

Il mesure encore l'avantage relatif susceptible d'être retiré d'un projet d'investissement. Il constitue un critère de rejet pour tout projet dont l'indice est inférieur à 1. Pour deux ou plusieurs projets, sera choisi celui dont l'indice de profitabilité est le plus élevé.

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IP = 1 E?? ??=1 ??FN?? (1 + ??),-??, ??0

IP = E????=i cF (1+0,-n

1

IP = Cumul de marge brute x100 Coût total du projet

D'où (I0) est l'investissement initial ; (CFN) est le Cash-flow net ; (i) est le taux d'actualisation ; (n) est la durée d'investissement prévue. Cet indice est utilisé dans le choix de plusieurs projets.

4. Durée de récupération du capital investi (DRCI)

Elle correspond le délai au bout duquel le montant cumulé des cash-flows actualisés est égal au montant du capital investi. C'est le temps nécessaire pour la récupération du montant du capital investi ou de la récupération des recettes du projet. La déduction faite des charges, équilibrent le montant des dépenses d'investissement, c'est donc le temps pour que la somme des flux financiers positifs et la somme de flux financiers négatifs deviennent positifs jusqu'à l'année où les flux deviennent positifs.

Il constitue un critère de rejet pour tout projet dont la DRCI est supérieur à la norme fixée par le promoteur du projet. Au niveau de la comparaison entre deux projets, sera retenu celui dont la DRCI est la plus courte. L'utilisation de la DRCI en tant que critère de sélection n'est valable que pour des projets à durée de vie identique. Ce critère est obtenu par deux formules :

DRCI = E 1 flux financiers net

DRCI= Total des investissements

Cash flow moyen

D'où le cash-flow moyen = la moyenne de cash-flow = Résultat + Dotation

N.B

Lorsque des projets ont une durée de vie différente, les critères utilisés précédemment deviennent non pertinents. En effet, l'hypothèse sous-jacente à l'utilisation de ces critères est que les cash-flows dégagés par l'investissement sont capitalisés (réinvestis au fur et à mesure de leur sécrétion).

Dans le cas de la VAN, de l'IP et de la DRCI, le réinvestissement se fait au taux qui correspond au coût moyen de financement, ou du taux de rendement minimum attendu par les actionnaires. Mais, dans le cas du TIR, le taux calculé est un taux de rentabilité marginale, souvent très élevé, qui ne correspond qu'à un investissement ponctuel.

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Cette nuance peut entraîner des discordances entre les résultats obtenus par les différents critères. En outre même, ces discordances peuvent être dues à une répartition différente des cash-flows ou par des durées de vie inégales des projets.

5. Taux interne de rentabilité financière du projet (TIRF)

Le taux interne de rentabilité financière du projet permet de décider s'il faut investir dans le projet réel ou effectuer le placement de fonds. Il est obtenu par la formule suivante.

TIRF = TIR - TM

D'où le (TIR) est le taux interne de rentabilité et (TM) le taux du marché financier.

6. Ratio de service des dettes (RSD)

Le ratio de service des dettes est un indicateur qui permet d'évaluer si les flux générés par le projet permettent de faire face au remboursement des dettes. Le ratio de service des dettes ne doit pas être < à 1 ; parce que s'il est < à 1 ; les flux générés par le projet ne peuvent pas faire face aux dettes.

RSD = Cash flow +Intérêt Investissement +Intérêt

7. Rendement de l'unité monétaire investi (RUMI)

Le rendement de l'unité monétaire du projet investi est un critère de sélection entre différents projets pour lequel on recommande de choisir le projet qui représente le rendement de l'unité monétaire investi le plus élevé. Il est obtenu par la formule suivante :

RUMI = Cumul des rentabilités (durée de projet) Total du coût d'investissement

8. Analyse multicritères (AM)

L'analyse multicritères consiste à choir ou à sélectionner un projet en prenant en compte tous les critères que nous venons de prélever précédemment auxquels on affecte à chacun une pondération.

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5.2. Critères du choix d'investissement d'un projet en univers incertain

1. Risque d'un projet d'investissement

Le risque est omniprésent dans toute élaboration d'un projet. Le mot risque peut se définir comme : « toute situation dans laquelle les flux de trésorerie qui lui sont associés ne sont pas connus avec certitude. Le risque est un fait particulier connu par expérience pour lequel joue la loi de grands nombres et la probabilité que se fait se réalise est donc connu ».

L'analyse des risques est la méthode qui permet l'étude des problèmes posés par l'incertitude future des résultats attendus d'un ou plusieurs projets d'investissement. Le risque ne peut donc se calculer que dans un univers probabilisable. Mais en contrepartie, il peut être mesuré avec précision de la performance.

2. Typologie de risque d'un projet d'investissement

En évaluation un projet d'investissement, les risques encourus sont différents selon que l'on est en phase d'élaboration et d'exécution.

1) Risque encourus en phase d'élaboration d'un projet

Durant cette phase, le responsable et son équipe définissent le travail à exécuter et des ressources nécessaires à mettre en oeuvre à cet effet. Ce travail doit être conditionné par des facteurs internes et externes au projet. Le risque en phase d'élaboration sont au nombre de trois (3) à savoir :

a) Imprécision des taches

Lors des études préliminaires et l'information manipulée ne peuvent pas être toujours très précises sur un certain nombre de caractéristiques fondamentales. Ceux-ci peuvent être causés par l'existence des taches futures dont le contenue exacte dépend des décisions à prendre dans le cadre de taches plus précoces qui n'ont pas été encore exécutées ; par l'existence de plusieurs scénarisons techniques possibles entre lesquels l'analyse hésite à trancher par une absence de connaissance du travail à exécuter liée à une absence d'expériences antérieures.

b) Incohérence des cahiers de charges d'un projet

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C'est dans les cahiers de charges qu'on spécifie des objectifs principaux et les moyens y relatifs. Apriori, rien ne garantit la cohérence entre les objectifs et les moyens qui ne peuvent que résulter d'un processus itératifs entre les différentes parties prenantes d'un projet.

Par ailleurs, nous savons que d'un côté, les bailleurs de fonds d'un projet sont tentés d'abuser de leur position pour limiter excessivement les moyens par rapport aux objectifs assignés. De l'autre côté, les responsables de l'exécution des taches veulent garder une marge de manoeuvre pour se prémunir contre l'éventuelle difficulté et pour tenir des engagements pour lesquels ils seront jugés. Les causes possibles de la non cohérence entre les objectifs fixée et les moyens sont notamment :

? Le budget affecté au projet est insuffisant ;

? Les performances techniques des ressources sont surestimées ; ? Les spécifications de qualité retenue sont trop ambitieuses ; ? La durée minimale d'un projet, etc.

c) Manque de maîtrise du processus de suivis de projet

Les procédures de suivis de l'exécution du projet peuvent accroitre ou atténuer certains risques. L'absence ou l'inadéquation des procédures formelles conduise à une détection tardives des problèmes ou de délivrées.

2) Risque encourus en phase d'exécution d'un projet

Durant la phase d'exécution d'un projet les événements défavorables (qui sont prévue ou non) peuvent se présenter et handicapent la réalisation des objectifs fixés en avance. Nous avons le risque de détection tardive, le risque de diagnostic erroné.

a) Risque de détection tardive

Les éléments suivants sont des provenances de ce type de risque. L'information externe relative à l'environnement techno-économique et relativement aisée mais souvent couteuse ; L'information interne nécessaire et généralement disponible mais rarement sous la bonne forme, le bon support et au bon endroit.

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b) Risque de diagnostic erroné

Le problème peut être sur estimé ou sous-estimé suite à une analyse de l'information, mais très souvent, l'erreur de diagnostic porte sur l'interprétation des faits. Il est évident qu'un diagnostic erroné à toutes les chances de conduire à une réponse inappropriée mais un bon diagnostic n'appelle pas nécessairement des réponses appropriées.

3. Critères de projet

En situation d'incertitude, certains événements sont connus mais leur réalisation n'est pas certaine alors que d'autres sont inconnus. Dans le cas des premiers, il est possible de leur attribuer une probabilité d'occurrence parce qu'ils sont scientifiquement connus.

La prévision des cash-flows peut être réalisé » à partir de plusieurs hypothèses relatives à l'environnement. Ainsi, généralement on établit une hypothèse optimiste, une hypothèse moyenne et une hypothèse pessimiste. A chacune de ces hypothèses correspond une série de cash-flows à partir de laquelle on applique les différents critères d'évaluation.

Si, dans le cas de l'hypothèse pessimiste le projet s'avère rentable, il peut alors être accepté sans problème car le risque devient alors très faible. Dans le cas contraire, la décision dépend du degré d'aversion pour le risque du décideur.

Mais, cette analyse peut être affinée en recourant aux probabilités, chacune des hypothèses pouvant être probabilisée, dans ce cas, on peut calculer l'espérance mathématique E(VAN), la variance et l'écart-type de la VAN d'un projet. L'espérance mathématique peut alors représenter une mesure de la rentabilité du projet, tandis que la variance (ou l'écart-type) permettra plutôt d'apprécier le risque que représente le projet. Néanmoins, le recours aux probabilités est plus ou moins complexe selon que les cash-flows sont ou non interdépendants.

1) Décisions uniques

Lorsque les variables (cash-flows) sont indépendants, l'espérance mathématique de la VAN est égale à la VAN des espérances mathématiques des cash-flows. Si l'on appelle (n) la durée du projet, (t) le taux d'actualisation.

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E(VAN) = -I+E(CF1)(1 + t),-1 + +E(CFn)(1 + t),-'

E(VAN) = -I+? ??(??????)(1 + t),-??

'

??=1

E(VAN) =E(CFi)=? ??(???????? ?? ??????),

m

??=1

Disposant de l'espérance mathématique de gain du projet, on peut ensuite en évaluer le risque par le calcul de la variance puis l'écart-type de la VAN.

VAR(VAN) = VAR(-I)+VAR(CF1)(1 + t),2 + +VAR(CFn)(1 + t),-2'
VAR(VAN) = VAR(-I)-? ??????(??????)(1 + ??),-2??

' VAR(CF1
??=1

m 2

Avec, VAR (-I)=0 (I est constant) et VAR (CFi) =? (????????) - ??( ????????)), ????????

??=1

Plus la variance, l'écart-type est élevé, plus le risque du projet pris isolément n'est grand. Quand on compare des projets de montants différents, on peut mesurer le risque relatif de chaque projet en établissant le rapport :

????art - type (V??N)
??spéra'??e (V??N)

pp pp nt du risque est bas, plus le

risque relatif du projet est faible. On accepte le projet lorsque l'espérance mathématique de la VAN est positive. Entre plusieurs projets, on retient celui qui possède l'espérance mathématique la plus élevée. Mais, le critère de l'espérance ne tient pas compte de la dispersion et donc du risque attaché à la distribution de probabilités. C'est pourquoi, le recours au calcul de la variance permet de mesurer le risque du projet et de le comparer à la norme fixée en la matière.

Si la variance ou l'écart-type est supérieur à cette norme, le projet peut être rejeté. Entre plusieurs projets, on est finalement amené à comparer les différentes espérances mathématiques en tenant compte du risque lié à ces projets.

2) Décisions séquentielles (Variables interdépendants)

La décision n'est pas toujours unique, elle peut apparaître sous la forme de choix successifs alternant avec une série de conséquences possibles. Le décideur est confronté à plusieurs opportunités, chacune pouvant entraîner des événements différents auxquels il est possible d'attacher des probabilités de réalisation.

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Le décideur peut répondre à chaque événement au moyen d'une décision appropriée qui, elle-même, aura un certain nombre de conséquences (événements) également prévisibles, et pondérables, et ainsi de suite. La connaissance des probabilités associées à chaque événement et du résultat engendré par chaque opportunité (décision) rend possible le calcul de l'espérance de gain associée à chaque décision. C'est le principe de l'arbre de décision.

Un arbre de décision permet une représentation visuelle de la série de choix successifs. Deux contraintes doivent être respectées. Contraintes d'exclusivité : les décisions doivent être exclusives les unes des autres. Contraintes d'exhaustivité : l'ensemble des décisions possibles doit être envisagé.

5.3. Critères du choix d'investissement d'un projet en univers aléatoire

Lorsque l'investisseur ne peut attribuer des probabilités objectives aux différentes issues possibles pour ses projets, il n'a comme recours que les critères subjectifs. En se basant sur son expérience et sur son intuition, l'investisseur peut attribuer une probabilité subjective aux différentes situations et à leurs conséquences.

Notamment, le projet peut provoquer des réactions de la part des entreprises concurrentes. Sa décision dépendra ensuite de son attitude face au risque. Ce cadre de décision prenant en compte le risque et les réactions des autres acteurs est précisément celui étudié dans la théorie des jeux. Plusieurs critères peuvent alors s'appliquer au choix d'investissement.

Soit le cas d'une entreprise placée en situation d'oligopole et assurant 20% de la production du marché, le reste se partageant entre les autres concurrents de taille équivalente. Pour accroître sa part de marché, elle doit choisir entre trois stratégies d'investissement :

? Lancement d'un produit nouveau,

? Lancement d'une campagne de promotion agressive,

? Politique de réduction des coûts.

La réaction de la concurrence peut être forte, moyenne ou faible. En fonction de ces paramètres, les dirigeants peuvent établir une matrice des résultats possibles en termes de VAN par exemple. La théorie des jeux propose plusieurs critères d'aide à la décision suivant l'attitude des dirigeants face au risque.

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1) Critère du MAXIMIN

C'est un critère de prudence qui tente de minimiser les pertes éventuelles en prenant le résultat minimum le plus élevé.

2) Critère du MAXMAX

On sélectionne les gains les plus élevés de chacune des stratégies. On choisit le résultat maximum le plus élevé.

3) Critère du MINMAX

On sélectionne le projet qui procure le plus petit des résultats les plus élevés

4) Critère de Laplace

La meilleure décision est celle pour laquelle la moyenne arithmétique des résultats prévisionnels est la plus élevée (toutes les situations étant équiprobables).

5) Critère de Savage

On calcule pour chaque cas, le regret correspondant à la différence entre le cas le plus favorable et le cas étudié. Comme on recherche la prudence, on choisit la décision où le regret maximum est le plus faible. x

Remarque.

On ne peut que constater que ces critères conduisent à des choix différents, car ils sont personnels et dépendent des appréciations des individus. Bref, quelle que soit la situation, l'utilisation des critères de choix ne peut pas prévaloir dans la décision en raison de leur fiabilité. Tout aussi importante sont l'expérience du décideur, de son équipe et les impératifs stratégiques.

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I.2.3. NOTION DE FINANCEMENT

Une fois le choix du projet d'investissement est effectué, il reste bien souvent pour l'entreprise à déterminer le meilleur mode de financement. L'un des principaux paramètres de la décision de financement est le choix des sources de financement qui permettent de mieux réaliser les objectifs de l'entreprise, notamment la maximisation de sa valeur et la minimisation du coût de son capital. Pour que le choix soit pertinent, il est indispensable de connaître, au préalable, l'ensemble des sources de financement possibles ainsi que leurs caractéristiques.

1. Les différentes sources des modes de financement

Pour financer le projet, l'entreprise peut faire appel à différentes sources de financement. De façon générale, on distingue trois grandes formes de financement.

1) Le financement par fonds propres

? La capacité d'autofinancement

La capacité d'autofinancement représente l'ensemble des recettes générées par l'entreprise au cours de l'exercice, du fait de ses opérations courantes.

La capacité d'autofinancement est la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables. Capacité d'autofinancement = résultat net + dotation de l'exercice (autres que celles relatives à l'actif et au passif circulant de trésorerie) - reprise sur amortissement et sur provision (autres que celles relatives à l'actif et au passif et à la trésorerie) + valeurs nettes d'amortissement des immobilisations cédées - produits de cession d'immobilisation.

La Capacité d'autofinancement est un indicateur potentiel de la capacité de l'entreprise à générer des flux par sa propre activité. Elle ne prend pas en compte les décalages financiers et les variations de stocks. La capacité d'autofinancement est un flux de fonds et non un flux de trésorerie.

L'autofinancement présente le surplus monétaire généré par l'entreprise et conservé durablement pour assurer le financement de ses activités. Le niveau de cette ressource est fonction de la CAF et de sa politique de dividendes.

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L'autofinancement permet :

· Le financement de l'actif économique (Ensemble des immobilisations + besoin en fonds de roulement (BFR));

· Le remboursement de dettes financières ;

· D'accroître la capacité d'endettement en améliorant le ratio soit les dettes à long terme et à moyen terme sur la capacité d'autofinancement (DLMT/CAF)

· Le calcul de ratio de remboursement de la dette calculé d'après la capacité d'autofinancement, plus la capacité d'autofinancement est important, plus le ratio n'est important.

L'autofinancement (n) = capacité d'autofinancement (n) - Dividendes distribuées au cours de l'exercice (n). L'autofinancement est une ressource potentielle, ce n'est pas la trésorerie.

§. Deux composantes au sein de l'autofinancement :

.. L'autofinancement de maintien permet de renouveler le potentiel de production. Le rôle de l'amortissement et de faire face au risque de dépréciation d'actif c'est le rôle des provisions. L'autofinancement de croissance = l'autofi-nancement total - l'autofinancement de maintien

.. L'autofinancement de croissance permet de couvrir les besoins liés à l'ex-pansion de l'entreprise (c'est le rôle des bénéfices mis en réserve).

2) La cession d'éléments d'actif

Les cessions d'éléments de l'actif peuvent résulter de trois volontés différentes.

1. Renouveler le parc des immobilisations.

En effet, ce renouvellement normal s'accompagne généralement de la vente du matériel placé.

2. La recherche de sources de financement.

Dans certains cas, l'entreprise est contrainte de vendre des actifs qui ne sont pas nécessaires à son activité pour trouver de nouveaux capitaux. 3) L'augmentation de Capital : L'augmentation de capital peut être réalisée par plusieurs modalités.

a. Par un apport en numéraire

Il revient à émettre de nouvelles actions contre un apport d'argent à l'entreprise. Cette augmentation du Capital est accompagnée d'un droit de souscription préférentielle qui consiste à accorder aux anciens actionnaires une priorité pour souscrire de nouvelles émissions d'actions.

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b. Par des apports en nature

Les apports en nature se traduisent par des apports soit d'actif immobilisé, soit d'actif circulant.

c. Par incorporation des réserves

Qui consiste à prélever dans les réserves pour accroître le Capital en échange l'actionnaire reçoit des actions gratuites et le porté de telles augmentations et de consolidation du capital social.

d. Par transformation des dettes en Capital

Ce procédé fait passer le préteur d'un statut de créancier à un statut d'actionnaire. Elle consolide en conséquence la structure financière et améliore la capacité d'endettement de l'entreprise. L'augmentation de capital n'implique aucune charge financière ultérieure. En effet, les dividendes ne constituent pas un droit sauf la partie statutaire.

3) Les subventions

Il s'agit de subventions accordées par les organismes publics à certaines activités d'intérêt général. Elles sont assimilées à des fonds propres du fait qu'elles ne sont pas remboursables. Elles restent une source de financement exceptionnelle. L'entreprise doit connaître les conditions d'octroi de ces subventions et chercher à en bénéficier.

A. Les quasi- fonds propres

Ce sont des sources de financement dites hybrides. Elles présentent, à la fois, les caractéristiques des fonds propres et des dettes. On trouve les titres participatifs, les prêts participatifs et les titres subordonnés.

1) Les titres participatifs

Ce sont des titres de créances, mais qui ne sont remboursables qu'en cas de liquidation de la société ou après expiration d'une durée assez longue. En cas de liquidation, elles ne sont remboursables qu'après toutes les autres dettes. Leur caractère résulte du fait que leur rémunération comporte une partie fixe (comme les dettes) et une partie variable (comme les fonds propres) indexée sur le résultat.

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2) Les prêts participatifs

Ce sont des créances de dernier rang accordées par les établissements de crédit aux petites et moyennes entreprises (PME) qui souhaitent améliorer leur structure de financement et augmenter leur capacité d'endettement. Ils peuvent être assortis d'une clause de participation aux résultats.

3) Les titres subordonnés

Ce sont des obligations dont le remboursement n'est pas envisagé, ne peut être effectué qu'après désintéressement de tous les autres créanciers (à l'exception des détenteurs des titres et prêts participatifs).

4) Le financement par endettement à long terme

Le financement par endettement est le complément classique du financement par capitaux propres. On distingue les emprunts classiques souscrits auprès des établissements de crédit, les emprunts obligataires souscrits auprès du public et le crédit-bail.

1. L'emprunt bancaire

Dans ce type de financement, l'entreprise a pour seul interlocuteur la banque prêteuse ou le pool bancaire si le financement est accordé par plusieurs banques réunies. Ces financements peuvent être utilisés immédiatement et en totalité, mais ils peuvent être mis à la disposition de l'entreprise, cette dernière utilisant les fonds au fur et à mesure de ses besoins.

Les modalités de remboursement de ces emprunts peuvent être de trois sortes : le remboursement par amortissements constants, le remboursement par annuités constantes et le remboursement in fine.

2. Le financement par le crédit-bail

C'est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble assorti d'une option d'achat à un prix fixé à l'avance. Le temps qui sépare la date de conclusion du contrat de la date à laquelle peut être exercée l'option est la période irrévocable. Elle correspond généralement à la durée fiscale d'amortissement du bien.

En principe, le contrat ne peut être résilié pendant cette période. Au terme de la période irrévocable, l'entreprise a le choix entre lever l'option d'achat et donc devenir propriétaire du bien, le prolongement du contrat de location (à des conditions plus avantageuses) et la restitution des biens.

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a. Crédit-bail mobilier.

Il porte sur les machines ou sur des véhicules, le contrat prévoit la durée de la période irrévocable, le montant et la période irrévocable et le pouvoir de rachat.

b. Le crédit-bail immobilier

Il porte sur les immeubles à usage professionnel, ses caractéristiques sont d'une longue durée de contrat, l'indexation des loyers, la valeur résiduelle et les pré-loyers.

§. Les avantages du crédit-bail

Le crédit-bail facilité et rapidité d'obtention, n'affecte pas la capacité d'endettement, apporte une assurance contre le risque technique et permet aux petites et moyennes entreprises (PME) rentables de financer leur développement (faible capacité d'endettement même s'ils sont rentables).

Les inconvénients du crédit-bail

Le crédit-bail est généralement plus coûteux, la perte d'économie d'impôt sur les bénéfices liée à la déductibilité des amortissements lors d'une acquisition par emprunt, la perte d'économie d'impôt sur les bénéfices liée à la déductibilité des charges financières lors d'un investissement par emprunt, le versement d'une valeur résiduelle à l'échéance du contrat et le coût effectif du crédit-bail = Loyers versés nets d'impôts + suppléments d'impôts dû à la non comptabilisation des dotations des amortissements et la valeur de rachat du bien.

2. Les choix de financement

Le choix d'une structure de financement optimal peut être schématisé par le souci de minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de l'entreprise. Ce choix intervient dans le cadre de certaines contraintes qui limite sur le champ des possibilités.

1) Les contraintes de l'équilibre financier

Elles sont issues de la déontologie financière.

? Règle d'équilibre financier minimum : c'est-à-dire les emplois stables doivent être financés par les ressources stables ;

? Règle de l'endettement maximum : le montant de dettes de financement ne doit pas excéder le montant des fonds propres. Ce principe s'exprime dans le ratio d'autonomie financière (Dettes à long et moyen terme /Capitaux propres) qui doit être inférieur à 1 ;

1 Whisfer .J, Comment contrôler la rentabilité de votre entreprise, éd. Entreprise, Paris, 2006, p.67.

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? Règle de la capacité de remboursement : le montant de dettes de financement ne doit pas présenter plus de 3 à 4 fois la capacité d'autofinancement annuelle moyenne prévue ;

? Règle minimum de la capacité d'autofinancement : l'entreprise doit autofinancer une partie de l'investissement pour lequel elle sollicite des crédits. La prise en considération de ces contraintes conduit à éliminer systématiquement certains modes de financement. En effet, si ces ratios sont proches de la limite, l'entreprise ne peut accroître son endettement à moins d'offrir d'importantes garanties ou d'accepter que les prêteurs exercent un certain contrôle sur sa gestion. Son choix se réduit alors au financement par capitaux propres et/ ou crédit-bail.

2) La maximisation de la rentabilité financière

La recherche d'indépendance et de sécurité financière est obtenue par une réduction de l'endettement. En revanche, le développement et la rentabilité de l'entreprise sont facilités par le recours au crédit. Il s'agit de faire l'équilibre par un taux d'endettement qui assurera en même temps la rentabilité et la sécurité. Le recours aux dettes pour financer l'entreprise accroît la rentabilité des capitaux propres de cette dernière, c'est ce qu'on appelle effet de levier.

a. La rentabilité économique

La rentabilité économique indique ce que gagne l'entreprise du fait de ses activités courantes, par un franc du capital investi, mais sans tenir compte de la structure financière. Elle est égale au rapport entre le résultat avant charges financières et impôts et le total de l'actif. Le ratio de rentabilité économique est un ratio de rentabilité des actifs d'exploitation.1

Rentabilité économique = Résultat d'exploitation/ Capital économique

b. La rentabilité financière

La rentabilité financière est la rentabilité calculée au niveau des seuils de capitaux propres mise à la disposition de l'entreprise par les associés. Rentabilité financière = Résultat net/ Capitaux propres

La rentabilité financière permet de poser un premier diagnostic sur la santé financière de l'entreprise. Celle-ci crée, en effet, de la valeur si la rentabilité dégagée par les actionnaires sur les fonds investis dans l'entreprise

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est supérieure à celle qu'ils pourraient obtenir sur un placement financier de risque similaire. Il faut donc que la rentabilité financière soit supérieure au coût des fonds propres.

Deux grandes forces contribuent à la détermination de la rentabilité financière : la rentabilité dégagée par l'entreprise sur l'ensemble des capitaux investis (la rentabilité économique) et la structure financière de l'entreprise qui peut amplifier ou atténuer la rentabilité économique (le levier financier est mesuré par le coefficient d'endettement).

Comme, nous venons de le constater dans cette théorie, nous disons que l'évaluation économico-financière d'un projet d'investissement financier doit s'effectuer en termes de valeurs actuelles et en termes de valeurs futures. Tout opérateur économique rationnel doit avoir pour objectif de maximiser la valeur actuelle ou la valeur future de ses choix (investissement par exemple) et de ses actifs (entreprise par exemple). C'est par simple commodité ou préférence individuelle que le raisonnement est communément conduit en termes de valeur actuelle.

On actualise les flux net de trésorerie c'est pour savoir combien vaut dans t années 1fc dont on dispose aujourd'hui (temps 0) et que l'on

peut placer au taux d'intérêt annuel i% (valeurs futures : l'accumulation ou la capitalisation). Ou encore combien vaut aujourd'hui (temps 0) 1fc à recevoir dans t

années et que l'on peut donc pas placer aujourd'hui au taux d'intérêt annuel i% (valeurs actuelles : l'actualisation).

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CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA BRALIMA

Nos recherches ont porté dans une société par action à responsabilité limitée (s.a.r.l) dénommée « Bralima » qui veut dire : Brasserie Limonade et Malterie qui est une entreprise faisant partie du groupe Hollandais Heineken une multinationale de fabrication de bière. Dans ce chapitre, la question est de mettre à la disposition de nos lecteurs, des renseignements clairs concernant la société Bralima ; c'est-à-dire de son historique, de son extension au pays en général et plus particulièrement au Katanga et de son fonctionnement

1. DENOMINATION.

La brasserie limonade et malterie en sigle est une société par action à responsabilité limité s.a.r.l. Elle fait partie d'une société d'un groupe Hollandais Heineken qui est une société dont l'objectif principale est la production et la commercialisions des boissons gazeuses, produit sur place et des bières provenant de la direction générale située à Kinshasa.

2. SITUATION HISTORIQUE.

En ce qui concerne l'historique de la Bralima. Celle-ci fût créée le 23 octobre 1923 à Léopoldville, actuellement Kinshasa, pour la première fois la bière Primus et par la suite établit. Ses différentes extensions qui sont :

? Extension de Mbandaka en 1953.

? Extension de Boma et Kinshasa en 1958.

? Extension de Bukavu en 1958.

? Extension de Lubumbashi en 1972.

En 1980, le groupe Heineken devient actionnaire majoritaire de la Bralima en achetant le maximum des actions de cette Entreprise, 80% des actions en 1991, les actions de la C.I.B/ « Coca-cola » en RDC sont par le même groupe crée par l'ordonnance loi n0 78/47 du 26 décembre 1978 du président de la république, la C.I.B/coca cola. Résultat de la fusion des sociétés ci-après :

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> La congolaise des boissons(Kinshasa)

> La katangaise des boissons(Lubumbashi)

> La compagnie africaine des boissons gazeuses(Kisangani)

> La boisson de Matadi (Matadi)

> La compagnie industrielle des boissons (boma)

La C.I.B « Coca-cola » produisait la boisson « Coca-cola » sous licence de «Coca-cola » U.S.A et grâce au financement de la Sodeleau installé à Bruxelles, suite à l'achat des actions de la C.I.B qui est fait une entreprise constituée de deux entités disposent d'un statut juridique particulier, la conclusion du contrat n'ayant complète né effective ce n'est que le 01/octobre/1996, que l'appellation Bralima-s.p.r.l l'actuel siège de Lubumbashi.

C'est la même année que le total des actions de la Bralima C.I.B a été fait par la Bralima S.A.R.L. L'année 1985, la Bralima avait fortement ressentit les effets des actions de la concurrence à qui elle dispose.

3. EVOLUTION DE LA SOCIETE.

La Bralima qui été au paravent sous contrôle d'industriels belges, appartient enfin aux groupe Heineken avec 80% d'actions. Après avoir amélioré les procédés de fabrication, il construisit une brasserie moderne qu'il donna le nom de Heineken. Devenu groupe Heineken, cette brasserie est connue dans plus de 145 pays du monde, au Congo Démocratique (Kinshasa), le groupe Heineken achète la C.I.B (compagnie industrielle de boisson).

Le plus propre de la Boukin (bouteillerie de Kinshasa) il est à noter que cette dernière est descendant de celui qui a créé le groupe Heineken. Il est à noter qu'en République Démocratique du Congo, c'est vers les années « 50 » que la Bralima sprl ouvre les portes aux différents sièges suivants :

+ Le siège de Kinshasa fondé en 1950 + Le siège de Bukavu fondé en 1957

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+ Le siège de Goma fondé en 1958 + Le siège de Kisangani fondé en 1972 + Le siège de Lubumbashi fondé en 1972 + Le siège de Mbandaka fondé en 1977

Le groupe Heineken uniformise le mode de gestion dans toutes ses sociétés sauf au niveau du salaire ou quelque, lacunes persistent encore grâce à sa politique générale au Congo Kinshasa développe une bonne communication. La Bralima occupe la 1ere place sur le marché brassicole depuis 1993.

4. SIEGE SOCIAL.

Elle fut créé le 23/octobre 1923 à Léopoldville (Kinshasa actuelle) où elle a son siège social size 912, avenue du flambeau, commune de la Gombe, Kinshasa. Au niveau de Lubumbashi, nous avons le siège d'exploitation situé au no 102 de la route Munana au quartier Ndjandja dans la commune de Kampemba.

5. OBJET SOCIAL.

La Bralima sprl Lubumbashi est une société par action à responsabilité limitée qui émerge dans le domaine et qui s'est assignée un but de lutte contre les boissons alcoolique, indigènes (communément appelées Lotoko,...) qui étaient distillées et ferment dans des conditions hygiéniques douteuses, d'où l'apparition de sa 1ere bière PRIMUS qui connaisse un succès de taille.

a. Gamme de Bière

> Primus

> Mutzig

> Amstel

> Heineken

b. Gamme des boissons gazeuses > Coca cola

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> Fanta orange, ananas et tonic

> Soda

> Royal grenadine

> Eau de table

> Vitalo etc.

Il est évident de reconnaitre que le produit « coca-cola » a renforcé de manière efficace et efficiente à la maximisation des recettes de la Bralima-c.i.b. Ainsi, il a fait la renommée de la compagnie industrielle de boisson. Ce produit fut inventé par le docteur John Pemberton, un pharmacien d'Atlanta aux USA en 1886 aujourd'hui « Coca-cola » est la boisson la plus commercialisé au monde avec 3000 unités des productions repartie à travers les monde.

On la trouve dans plus de 150 pays dont la République Démocratique du Congo, notre pays, actuellement environ 300.000 bouteilles sont consommées par jour dans la province du Katanga. Le produit « coca-cola » est devenu le symbole de la quantité d'une grande unité commerciale de grande renommée commerciale. En somme, la Bralima sarl Lubumbashi a pour objet, l'approvisionnement et la fabrication des boissons gazeuses, son statut juridique l'autorise d'exercer les activités de la commercialisation des boissons alcooliques provenant de Kinshasa comme :

> Primus > Heineken > Amstel > Turbo King

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6. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE

La Bralima sarl Lubumbashi a à sa tête un Directeur Provinciale qui est responsable au regard de la Direction Générale de Kinshasa, dirige et coordonne l'Administration de la Direction Générale/ Lubumbashi. On retrouve aussi les différents départements qui sont à leurs tour subdivisés en service ainsi, la Bralima compte en son sein cinq départements de la manière suivante :

1) Le département Financier et Informatique

Il est dirigé par le chef de département qui est en charge d'établir le budget financier de l'entreprise, contrôle le mouvement d'entrée et sortie de fond, fixe les prix des produits en visant toujours de réaliser un résulte positif.

Ce département s'occupe des états financiers comme la trésorerie, l'achat local et importation, le contrôle interne de la gestion (Audi) en utilisant le service de comptabilité. L'informatique s'occupe de la gestion de stock, la tenue des livres de caisses, les sorties et entrée de fonds, la gestion comptable, le bilan, les écritures du grand livre de caisse et l'importation des matières premières.

a. La comptabilité.

Ce service s'occupe de la comptabilité de tous les flux enregistrés dans l'entreprise et cette comptabilité est dirigée par un chef qui est secondé par deux autres comptables qui s'occupe l'un de la comptabilité client et l'autre de la comptabilité fournisseur.

? La comptabilité client

Elle prend en charge tous les mouvements qui occasionnent les ventes des produits finis, pour mieux accomplir ce travail, il a un contrat permanent avec le service commercial, le magasin, la caisse, l'information. Il existe deux sortes des clients :

? Clients internes : qui achètent aux passages des camions

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? Clients externes : qui achètent directement à la BRALIMA.

? La comptabilité fournisseur

Elle tient les documents commerciaux ou livres comptables qui enregistrent les mouvements d'achats des premières matières consommables, matières consommables des fournisseurs et pièces de recharge et Etablit les documents suivants :

? Bon d'achat

? Demande de paiement

? Les factures.

b. La trésorerie

Elle gère les comptes financiers (caisse et banque). Elle est dirigée par un chef qui est secondé par deux caissières.

c. Importation et achat de locaux

C'est le générateur des recettes de la Bralima s.a.r.l. Il s'occupe de la commercialisation du marketing et doit faire aux contraintes de l'environnement extérieur de l'entreprise pour conquérir le marché. Pour réussir à jouer son rôle, le chef de vente ou l'attaché commercial met sur pied un mécanisme lui permettant d'entrer en contact avec toutes les informations nécessaires qui concernent l'évolution du marché. L'entreprise subdivise le département en deux services ci-après :

2) Le département de ventes.

Il a dans ses attributions, la vaste direction du produit grâce aux camions qui circulent suivant une réparation donnée dans toutes les communes de la ville de Lubumbashi et voire même pour alimenter leurs suivants :

? Likasi

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? Kasumbalesa

? Kipushi ? Kolwezi

On y trouve de service rendue aux clients de la Bralima à savoir le SRD (service rendu à domicile), le S.R.D est le fait que la Bralima disponibilise ses camions pour arriver à approvisionner à domicile de ses clients. A cela et gagne en matière de ristournes de 60% qui est une rémunération accordée aux clients ayant atteint 216 caissiers en dû à la fin du mois. Le S.R.G. (service rendu aux grossistes) à partir de 1200 caissiers aux prix du camion avec une légère réduction de 4% prélevée au prix unitaire camion et obtienne à la fin une ristourne de 4%.

3) Le département de marketing

Il essaie de transformer les difficultés du marché en opportunité en une occasion à assurer la survie de la propriété de l'entreprise dans une future, dans une proche comme lointaine (long terme). Hormis les stratégies de promotion du produit (publicité), ce service met également sur pied quelques stratégies d'écoulement de produit fabriqué par l'entreprise et intervient en cas de fête et autres manifestations. Il comprend :

? Le service de commande ;

? Le marketing et commercial

? Service des fêtes et des ventes.

4) Le département technique

Le département technique s'occupe de la mise en état des machines pour la production et les matériels roulant à tous les niveaux. Les maisons d'habitation des agents ainsi que l'aménagement des bureaux. Il comprend :

? Entretient planification et magasin technique ; ? Entretient civil et lieu

Page 78 sur 107

? Sale des machines ? Service garage.

5) Département du personnel

Ce département s'occupe de la gestion du personnel dont le but est de satisfaire les besoins jusqu'à la fin de leur prestation (licenciement, mise à pieds, pension, etc.) l'entretient des relations humaines, les aspirations, les sentiments, les motivations des travailleurs, etc.

Le chef du département supervise ou le service médical, de matière à favoriser le client et la gestion des facteurs humains, puis service de sécurité. Il a comme tâches : le recrutement des stagiaires et de travailleurs, la formation professionnelle des travailleurs de l'entreprise, la fixation des brèmes salariaux. Il peut sanctionner les agents en cas de fautes et incompétence. On y retrouve d'autres services tels que :

? L'administration du personnel ;

? Le bureau social ;

? Le garde industriel ; ? Le service du pétrole.

6) Direction du siège

Le siège se trouve à Kinshasa. Au niveau de Lubumbashi, nous avons la direction de siège, autrement dit le siège d'exploitation. Ainsi, cette direction s'occupe de la conception, de la politique et la mise en application des objectifs assignés par la direction générale de Kinshasa. Donc cette direction supervise, coordonne toutes les activités et veille à la bonne politique gouvernementale au niveau provincial. A la fin de chaque mois. C'est qui est chargé de dresser un rapport à la direction générale à Kinshasa.

Page 79 sur 107

7) Le département du contrôle de qualité.

Ce département effectue le contrôle de la qualité d'eau. Du sirop et de la boisson et cela se réalise à l'aide d'un examen bactériologique. Il contrôle les emballages et l'hygiène des véhicules et environnement.

8) Le département de la production (boisson gazeuse) Il a comme rôles principaux :

? La mise en disponibilité du produit assure que la boisson produite est de bonne qualité et si elle est produite à moindre coût ;

? De disposer une surface pour stocker les produits et ses emballages, d'où l'exis-tence des magasins pleins et vides ;

? Gérer les matières premières efficaces, c'est-à-dire enfin d'éviter la rupture de stock plein au dépôt.

Page 80 sur 107

ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA S.A.R.L. SIEGE DE LUBUMBASHI.1

DIRECTION GENERALE

SECRETARIAT DE DIRECTION

PROTOCOL /R.P

O.P.J

DEPARTEMENT TECH ET LOGIST

CHEF COMPTABLE

DEPARTEMENT COM
ET MARKET

DEPARTEMENT DES FIN ET COMPTE

GESTIONNAIRE

CHEF DE SANTE

INFIRMIERIE

ASSISTANTS
INFORMATIQUES

TRESORERIE

CAISSE

DEPARTEMENT DES
RESSOURCES HUMAINES

DEPARTEMENT MEDICAL

INFORMATIQUE

R.P

1ARCHIVE SUR L'ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE LA BRALIMA, D.R.H, BRALIMA, LUBUMBASHI, 2015

CHAPITRE III. ANALYSE COMPARATIVE DE FINANCEMENT DE PROJET D'INVESTISSEMENT DU PRODUIT COCA-COLA ET FANTA A LA BRALIMA LUBUMBASHI.

L'étude financière du projet nous oriente à connaitre le niveau d'acceptabilité des risque du projet. Elle montre aux parties prenantes, sa rentabilité financière et aide à prendre décision à propos. Avant de commencer à exécuter un projet, il faut faire une analyse financière pour ne pas tomber dans un piège irréversible. Les tableaux suivants montrent les bilans et les comptes d'exploitation dans lesquels nous avons trouvé le financement et l'investissement de ces produits.

3.1. PRESENTATION DES DONNEES

Le produit Coca-cola et le produit Fanta sont des boissons gazeuses conditionnées dans une bouteille verre et canette de 33 cl, une bouteille plastique de 60 cl, obtenues à partir de la combinaison des matières premières ci-après :

1. Coca-cola (marque commerciale américaine déposée en1886)

· Soda ;

· Eau gazéifiée ;

· Sucre ;

· Feuille de coca ;

· Colorant ;

· Acidifiant ;

· Acide phosphorique ;

· Couleur brune ;

· Parfum caramel ;

· Citron, vanille.

2. Fanta (marque commerciale allemande déposée aux USA en 1960)

· Sodas ;

· Eau gazeuse ;

· Couleur orange ;

· Variante (Fanta still) ;

Page 2

? Fromage de fibres de pommes.

Tableau N°1. Actif du Bilan Financier de Coca-cola (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

 

2010

2011

 

2012

2013

TOTAL

IMMOBILISATION

8

127 630,00

8 234 800,00

9

782 340,00

10 243 670,00

36 388 440,00

ACTIF CIRCULANT

6

234 600,00

5 202 270,00

6

230 500,00

7 260 780,00

24 928 150,00

TOTAL ACTIF

14

362 230,00

13 437 070,00

16

012 840,00

17 504 450,00

61 316 590,00

Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi juillet 2015.
Tableau N°2. Passif du Bilan financier de Coca-cola (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

TOTAL

CAPITAUX PROPRES

9

435

000,00

9

235

000,00

11

001

000,00

11

321

500,00

40

992

500,00

CAPITAUX EMPRUNTES

1

000

000,00

1

000

000,00

1

200

000,00

1

500

000,00

4

700

000,00

PASSIF

CIRCULANT

3

927

230,00

3

202

070,00

3

811

840,00

4

682

950,00

15

624

090,00

TOTAL PASSIF

14

362

230,00

13

437

070,00

16

012

840,00

17

504

450,00

61

316

590,00

Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi juillet 2015. Tableau N°3. Actif du Bilan Financier de Fanta (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

TOTAL

IMMOBILISATION

8

320

000,00

9

170

000,00

11

245

700,00

15

172

900,00

33

908

600,00

ACTIF CIRCULANT

7

725

500,00

6

328

750,00

6

476

900,00

5

873

200,00

36

404

350,00

TOTAL ACTIF

16

045

500,00

15

498

750,00

17

722

600,00

21

046

100,00

70

312

950,00

Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi juillet 2015.

Page 3

Tableau N°4. Passif du Bilan financier de Fanta (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

 

TOTAL

CAPITAUX PROPRES

9

880

000,00

9

875

000,00

9

128

000,00

9

965

000,00

38

848

000,00

CAPITAUX EMPRUNTES

1

000

000,00

1

000

000,00

1

000

000,00

1

000

000,00

4

000

000,00

PASSIF CIRCULANT

4

165

500,00

5

623

750,00

7

594

600,00

7

081

100,00

27

464

950,00

TOTAL PASSIF

17

045

500,00

14

498

750,00

14

722 600,00

15

046

100,00

70

312

950,00

Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi juillet 2015.
Tableau N°5. Compte d'Exploitation de Coca-cola (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

2010

2011

2012

2013

CHIFFRE D'AFFAIRES

49 770 000,00

56 889 000,00

52 836 000,00

56 091 000,00

MATIERES PREMIERES

7 234 000,00

8 904 500,00

7 322 000,00

7 088 000,00

AUTRES FOURNITURES

550 000,00

255 000,00

675 000,00

625 000,00

TRANSPORT

480 000,00

480 000,00

480 000,00

480 000,00

CARBURANT

108 000,00

108 000,00

108 000,00

108 000,00

EAU ET ELECTRICITE

48 000,00

48 000,00

48 000,00

48 000,00

CONSOMMATION INTERNE

8 420 000,00

9 795 500,00

8 633 000,00

8 349 000,00

VALEUR AJOUTEE

41 350 000,00

47 093 500,00

44 203 000,00

47 742 000,00

FRAIS PERSONNEL

5 500 000,00

5 500 000,00

5 500 000,00

5 500 000,00

FRAIS GENERAUX

280 000,00

280 000,00

280 000,00

280 000,00

CHARGES DE GESTION

5 780 000,00

5 780 000,00

5 780 000,00

5 780 000,00

CASH FLOW BRUT

35 570 000,00

41 313 500,00

38 423 000,00

41 962 000,00

FRAIS FINANCIERS

470 000,00

305 500,00

157 450,00

24 205,00

Page 4

AMORTISSEMENT

3

500

000,00

3

500

000,00

3 500

000,00

3

500

000,00

AUTRES CHARGES D'EXPLOIT

3

970

000,00

3

805

500,00

3 657

450,00

3

524

205,00

RESULTAT BRUT

31

600

000,00

37

508

000,00

34 765

550,00

38

437

795,00

IMPOT/SUR LE RESULTAT

11

060

000,00

13

127

800,00

12 167

942,50

13

453

228,25

RESULTAT NET

20

540

000,00

24

380

200,00

22 597

607,50

24

984

566,75

Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi juillet 2015
Tableau N°6. Compte d'Exploitation de Fanta (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

CHIFFRE D'AFFAIRES

45

880

000,00

50

100

000,00

72

836

000,00

66

500

000,00

MATIERES PREMIERES

10

345

000,00

8

756

000,00

12

350

000,00

10

464

000,00

AUTRES FOURNITURES

 

480

000,00

 

390

000,00

 

840

000,00

 

750

000,00

TRANSPORT

 

480

000,00

 

480

000,00

 

480

000,00

 

480

000,00

CARBURANT

 

108

000,00

 

108

000,00

 

108

000,00

 

108

000,00

EAU ET ELECTRICITE

 

48

000,00

 

48

000,00

 

48

000,00

 

48

000,00

CONSOMMATION INTERNE

11

461

000,00

9

782

000,00

13

826

000,00

11

850

000,00

VALEUR AJOUTEE

34

419

000,00

40

318

000,00

59

010

000,00

54

650

000,00

FRAIS PERSONNEL

5

500

000,00

5

500

000,00

5

500

000,00

5

500

000,00

FRAIS GENERAUX

 

280

000,00

 

280

000,00

 

280

000,00

 

280

000,00

CHARGES DE GESTION

5

780

000,00

5

780

000,00

5

780

000,00

5

780

000,00

CASH FLOW BRUT

28

639

000,00

34

538

000,00

53

230

000,00

48

870

000,00

FRAIS FINANCIERS

 

400

000,00

 

260

000,00

 

134

000,00

 

20

600,00

AMORTISSEMENT

3

500

000,00

3

500

000,00

3

500

000,00

3

500

000,00

Page 5

1 Avant de commencer à exécuter un projet, il faut faire une analyse financière du projet pour ne pas tomber dans un piège irréversible.

AUTRES CHARGES D'EXPLOIT

3

900

000,00

3

760

000,00

3

634

000,00

3

520

600,00

RESULTAT BRUT

24

739

000,00

30

778

000,00

49

596

000,00

45

349

400,00

IMPOT/SUR LE RESULTAT

8

658

650,00

10

772

300,00

17

358

600,00

15

872

290,00

RESULTAT NET

16

080

350,00

20

005

700,00

32

237

400,00

29

477

110,00

Source : Comptabilité-Finance, Bralima Lubumbashi juillet 2015.

3.2. ANALYSE DES DONNEES

Dans cette partie, il est question de faire une analyse financière du projet à travers les critères en univers certain et incertain. L'étude financière du projet nous oriente à connaitre le niveau d'acceptabilité des risques du projet. Elle montre aux initiateurs du projet ou aux parties prenantes, sa rentabilité financière, son délai de récupération du montant de capital investi, la valeur actuelle nette, son taux de profitabilité, son ratio de service des dettes et son rendement de l'unité du montant investi.

En d'autres termes l'analyse financière d'un projet aide aux gestionnaires à prendre des décisions à propos d'allocation et d'affectation des ressources rares.1 Dans ce qui suit, nous avons déterminé les différents critères de projet d'investissement financier qui nous ont permis de faire une bonne analyse comparative sur le financement de ces deux produits.

1. ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS CERTAIN

1) FINANCEMENT DU PRODUIT COCA-COLA

Tableau N°7. Passif du produit Coca-cola (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

TOTAL

 
 

CAPITAUX PROPRES

40

992

500,00

CAPITAUX EMPRUNTES

4

700

000,00

PASSIF CIRCULANT

15

624

090,00

SOUS TOTAL DETTES

20

324

090,00

Page 6

TOTAL PASSIF

61 316 590,00

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima.

Au vue de ce tableau n°7, nous constatons que le produit Coca-cola a été financé à 40 992 500 USD par fonds propres et à 20 324 090 USD par capitaux empruntés. Le taux d'intérêt est de 10%, ce dernier nous permet de déterminer les frais financiers.

Capitaux empruntés à long terme 4 700 000 USD remboursable dans 4 ans au taux d'intérêt de 10% selon le système d'amortissement linéaire.

C = 4 700 000 ; n = 4 ans ; i = 10% soit 0,1

A = ???? 4700000

=

??

4

= 1 175 000

Tableau N°8. Remboursement d'emprunt (2010-2013)

RUBRIQUES ANNEES

CAPITAL
RESTAN

FRAIS

FINANCIERS

AMORTISS

ANNUITES

CAPITAL A
LA FIN

0

4

700

000,00

 

0,00

 
 

0,00

 
 

0,00

4

700

000,00

2010

4

700

000,00

470

000,00

1

175

000,00

1

645

000,00

3

055

000,00

2011

3

055

000,00

305

500,00

1

175

000,00

1

480

500,00

1

574

500,00

2012

1

574

500,00

157

450,00

1

175

000,00

1

332

450,00

 

242

050,00

2013

 

242

050,00

24

205,00

1

175

000,00

1

199

205,00

 
 

0,00

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima.
Tableau N°9. Détermination de cash-flow net (2010-2013)

ANNEES

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

 

CHIFFRE D'AFFAIRES

49

770

000,00

56

889

000,00

52

836

000,00

56

091

000,00

CARGES D'EXPLOITATION

14

200

000,00

15

575

500,00

14

413

000,00

14

129

000,00

AMORTISSEMENT

3

500

000,00

3

500

000,00

3

500

000,00

3

500

000,00

CHARGES FINANCIERS

 

470

000,00

 

305

500,00

 

157

450,00

 

24

205,00

CASH-FLOW BRUT AV. IMPOT

31

600

000,00

37

508

000,00

34

765

550,00

38

437

795,00

Page 7

IMPOT

11

060

000,00

13

127

800,00

12

167

942,50

13

453

228,25

CASH-FLOW APRES IMPOT

20

540

000,00

24

380

200,00

22

597

607,50

24

984

566,75

AMORTSSEMENT

3

500

000,00

3

500

000,00

3

500

000,00

3

500

000,00

 

24

040

000,00

27

880

200,00

26

097

607,50

28

484

566,75

REMBOURSSEMENT DES DET

1

175

000,00

1

175

000,00

1

175

000,00

1

175

000,00

CASH-FLOW NET

22

865

000,00

26

705

200,00

24

922

607,50

27

309

566,75

CUMUL CASH-FLOW NET

22

865

000,00

49

570

200,00

74 492 807,5

101 802 374,3

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima.

1. Durée de récupération du capital investi (DRCI)

DRCI =

??2-??1

=

??????2-??????1

 
 

DRCI =

1

=

24 922 607,5

 
 

3-2

X-??1

X-2

=

=

I-??????1

61316590-49570200

X-2

74 492 807,5-49 570 200

=2,47

61316590-49570200

Le financement du projet Coca-cola a été récupéré après deux ans, 5 mois et19 jours.

Io = 61316590 Figure. 11. La durée de récupération

X=2,47

2010 2011 2012 2013 2014 Durée de récupération

Cette figure montre que, c'est au deuxième mois de l'année 2012 que le financement du projet de Coca-cola a été récupéré. Ceci veut dire que, le délai de récupération était compris entre la deuxième année et la troisième année.

2. La valeur actuelle nette (VAN)

VAN = - I0 + Ó CF (1 + ??),-??

Page 8

Tableau N°10. Détermination des Cash-flow nets actualisés au taux de 10%

ANNEES

2010

2011

2012

2013

CASH-FLOW NETS

22 865

26 705

24 922 607,50

27 309

 

000,00

200,00

 

566,75

Taux d'actualisation 10%= (1,1),-??

0,9091

0,8264

0,7513

0,6830

CASH-FLOW NETS ACTUALISES

20 786

22 069

18 724 355,01

18 652

 

571,50

177,28

 

434,09

VAN+ = - 61316590 +80 232 538 = 18 915 948

Ce tableau montre que, c'est au milieu du deuxième mois de l'année 2012, que le financement du projet Coca-cola a été récupéré le total du montant du capital investi. Ceci veut dire qu'après quatre ans, sur la valeur marchande, il y avait une augmentation de 18 915 948 USD. Le taux d'actualisation (i=10%) représente le coût d'opportunité.

3. Le taux interne de rentabilité (TIR)

=

TIR = taux +#???????? .??????+

??????+??????-

Tableau N°11. Détermination des Cash-flow nets actualisés au taux de 20%

ANNEES

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

CASH-FLOW NETS

22

865

000,00

26

705

200,00

24

922

607,50

27

309

566,75

Taux d'actualisation 20%= (1,2),-??

 
 

0,8333

 
 

0,6944

 
 

0,5787

 
 

0,4823

CASH-FLOW NETS ACTUALISES

19

053

404,50

14

320

782,12

13

563

112,76

11

983

456,12

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima

VAN- = - 61316590 +58 920 755,50 = -2 395 834,5

TIR = taux +#???????? .??????+

??????+??????-

= TIR = 10 + 10* 18915948

18915948+2395384,5

=

TIR = 10 +189159480

21311332,5

= 18,87% soit 19%

Page 9

Cette équation montre qu'en actualisant le cash-flow nets attendus du projet de Coca-cola au taux de 10% et 20%, la VAN est strictement positive de 18 915 948 au taux de 10% et est strictement négative de -2 395 384,5 au taux de 20%. Ceci implique que le TRI est compris entre 10% et 20%. Comme le TRI était supérieur au taux d'actualisation, le financement du projet Coca-cola était rentable. La rentabilité de ce projet s'expliquait par le fait que la Bralima a financé son projet et en a gagné plus que le placer le même capital dans une banque.

4. L'indice de profitabilité (IP)

IP = ?n i=1 ???? (1+i),-n

I = 80232538

61316590

= 1,3

 

Cette équation montre que, l'IP qui est le rapport entre la valeur actuelle de cash-flow attendus du projet et son capital initial est strictement positif et est supérieur à 1. Cela implique le projet était profitable et acceptable d'être financé. 1 USD investi a rapporté 1,3 USD au taux de 10% l'an pendant quatre ans.

5. Ratio de service des dettes (RSD)1

RSD = ??ash flow +Intérêt RSD Investissement +Intérêt

= 101802374,3+4700000

61316590+4700000

= 1,6

Cette équation montre que, l'ensemble de cash-flow des intérêts avait remboursé1,6 fois les dettes. Donc les cash-flows attendus de ce projet avaient remboursé les dettes 1,6 fois, soit 160%.

6. Rendement de l'unité monétaire investi (RUMT)2

RUMT

= ??umul des rentabilités

Total du ??oût d'investissement

= 92502374,25

61316590

= 1,5

En finançant le projet de Coca-cola au capital de 61 316 590 USD la Bralima avait eu 1,5 fois le montant investi.

1 Le ratio de service des dettes ne doit pas être inférieur à 1 parce que s'il est inférieur à 1 ne peut pas faire face au remboursement des dettes.

2 Le RUMI, est un critère de sélection entre différents projets pour lequel il est recommandé de choisir celui qui représente le RUMI le plus élevé.

Page 10

2) FINANCEMENT DU PRODUIT FANTA

Tableau N°12. Passif du produit Fanta (2010-2013)

ANNEES

DESIGNATIONS

TOTAL

 
 

CAPITAUX PROPRES

38

848

000,00

CAPITAUX EMPRUNTES

4

000

000,00

PASSIF CIRCULANT

27

464

950,00

SOUS TOTAL DETTES

31

464

950,00

TOTAL PASSIF

70

316

590,00

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima.

Au vue de ce tableau n°12, nous constatons que le produit Fanta a été financé à 38 848 000 USD par fonds propres et à 31 464 950 USD par capitaux empruntés. Le taux d'intérêt est de 10%, ce dernier nous permet de déterminer les frais financiers.

Capitaux empruntés à long terme 4 000 000 USD remboursable dans 4 ans au taux d'intérêt de 10% selon le système d'amortissement linéaire.

C = 4 000 000 ; n = 4 ans ; i = 10% soit 0,1

A = ???? 4000000

=

??

4

= 1 000 000

Tableau N°13. Remboursement d'emprunt (2010-2013)

RUBRIQUES ANNEES

VALEUR
INTIALE

INTERET

AMORTISSE

ANNUITES

VALEUR
FINALE

0

4 000 000,00

0,00

0,00

0,00

4 000 000,00

2010

4 000 000,00

400 000,00

1 000 000,00

1 400 000,00

2 600 000,00

2011

2 600 000,00

260 000,00

1 000 000,00

1 260 000,00

1 340 000,00

Page 11

DRCI =

n2-n1

??????2-??????1

X-n1

=

 

3-2

 

X-2

=

 

=

 

I-??????1

 

75 823 450-41 086 450

 

70312950-41086050

X-2

=

29 226 900

DRCI =

=2,84

1

34 737 000

2012

1

340

000,00

134

000,00

1

000

000,00

1

134

000,00

206

000,00

2013

 

206

000,00

20

600,00

1

000

000,00

1

020

600,00

 

0,00

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima

Tableau N°13. Détermination de cash-flow net (2010-2013)

ANNEES

RUBRIQUES

2010

2011

2012

2013

CHIFFRE D'AFFAIRES

45 880 000,00

50 100 000,00

72 836 000,00

66 500 000,00

CARGES D'EXPLOITATION

17 241 000,00

15 562 000,00

19 606 000,00

17 630 000,00

AMORTISSEMENT

3 500 000,00

3 500 000,00

3 500 000,00

3 500 000,00

CHARGES FINANCIERS

400 000,00

260 000,00

134 000,00

20 600,00

CASH-FLOW BRUT AV. IMPOT

24 739 000,00

30 778 000,00

49 596 000,00

45 349 400,00

IMPOT

8 658 650,00

10 772 300,00

17 358 600,00

15 872 290,00

CASH-FLOW APRES IMPOT

16 080 350,00

20 005 700,00

32 237 400,00

29 477 110,00

AMORTSSEMENT

3 500 000,00

3 500 000,00

3 500 000,00

3 500 000,00

 

19 580 350,00

23 505 700,00

35 737 400,00

32 977 110,00

REMBOURSSEMENT DES DET

1 000 000,00

1 000 000,00

1 000 000,00

1 000 000,00

CASH-FLOW NET

1880 350,00

22 05 700,00

34 37 400,00

31 977 110,00

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima.

1. Durée de récupération du capital investi (DRCI)

Page 12

Le financement du projet Coca-cola a été récupéré après deux ans, 10 mois, 2 jours.

Io = 61316590 Figure. 11. La durée de récupération

X=2,84

31 2011 2012 2013 2014 Durée de récupération

Cette figure montre que, c'est au huitième mois de l'année 2012 que le financement du projet de Fanta a été récupéré. Ceci veut dire que, le délai de récupération était compris entre la deuxième année et la troisième année.

2. La valeur actuelle nette (VAN) VAN = - I0 + E CF (1 + ??),-??

Tableau N°14. Détermination des Cash-flow nets actualisés au taux de 10%

ANNEES

RUBRIQUES

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

CASH-FLOW NET

18

580

350,00

22

505

700,00

34

737

400,00

31

977

110,00

Taux d'actualisation(1,1),-??

 
 

0,9091

 
 

0,8264

 
 

0,7513

 
 

0,6830

CASH-FLOW NET ACTUAL

16

891

396,19

18

598

710,48

26

098

208,62

21

840

366,13

 

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima

VAN+ = -70 312 950 + 83 482 681 = +13 169 731

Ce tableau montre que, c'est au début du Huitième mois de l'année 2012, que le financement du projet Fanta a été récupéré le total du montant du capital investi. Ceci veut dire qu'après quatre ans, sur la valeur marchande, il y avait une augmentation de 13 169 731 USD. Le taux d'actualisation (i=10%) représente le coût d'opportunité.

3. Le taux interne de rentabilité (TIR)

=

TIR = taux +#t?????? .??????+

??????+??????-

Page 13

Tableau N°14. Détermination des Cash-flow nets actualisés au taux de 20%

ANNEES

 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

CASH-FLOW NET

18

580

350,00

22

505

700,00

34

737

400,00

31

977

110,00

Taux d'actualisation(1,1),-n

 
 

0,8333

 
 

0,6944

 
 

0,5787

 
 

0,4823

CASH-FLOW NET ACTUAL

15

483

005,66

15

628

948,33

20

102

533,38

15

422

560,15

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima

VAN- = - 70312950 +66 637 048 = - 3 675 902

TIR = taux +#ta???? .??????+

??????+??????-

= TIR = 10 + 10* 13169731

13169731+3675902

=

TIR = 10 +131697310

16845633

= 17,8% soit 18%

Cette équation montre qu'en actualisant le cash-flow nets attendus du projet de Fanta au taux de 10% et 20%, la VAN est strictement positive de 13 169 731 au taux de 10% et est strictement négative de -3 675 902 au taux de 20%. Ceci implique que le TRI est compris entre 10% et 20%. Comme le TRI était supérieur au taux d'actualisation, le financement du projet Fanta était rentable. La rentabilité de ce projet s'expliquait par le fait que la Bralima a financé son projet et en a gagné plus que le placer le même capital dans une banque.

4. L'indice de profitabilité (IP)

IP = ?n i=1 ??F (1+i),-n = 83482681

I 70312950

= 1,2

 

Cette équation montre que, l'IP qui est le rapport entre la valeur actuelle de cash-flow attendus du projet et son capital initial est strictement positif et est supérieur à 1. Cela implique que le projet de Fanta était profitable et acceptable d'être financé. 1 USD investi a rapporté 1,2 USD au taux de 10% l'an pendant quatre ans.

5. Ratio de service des dettes (RSD)

RSD = ??ash flow +Intérêt RSD = 107800560+4000000 = 1,5

Investissement +Intérêt 70312950+4000000

Page 14

Cette équation montre que, l'ensemble de cash-flow des intérêts avait remboursé1,5 fois les dettes. Donc le cash-flow attendus de ce projet avaient remboursé les dettes 1,5 fois, soit 150%.

6. Rendement de l'unité monétaire investi (RUMT)

RUMT = ??umul des rentabilités = 92502374,25

Total du ??oût d'investissement 61316590

= 1,5

En finançant le projet de Coca-cola au capital de 61 316 590 USD la Bralima avait eu 1,5 fois le montant investi.

3.3. ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS INCERTAIN

Tableau N°15. Détermination de Cash-flow Espérés (CFE) ou Espérance Math

PRODUITS

 
 

COCA-COLA

 
 
 
 

FANTA

 
 

INVEST INIT

 

CFN

(Pi)

 

CFE

 

CFN

 

(Pi)

 

CFE

2010

22

865

000,00

0,23

5

258

950,00

18

580

350,00

0,17

3

158

659,50

2011

26

705

200,00

0,26

6

943

352,00

22

505

700,00

0,21

4

726

197,00

2012

24

922

607,50

0,24

5

981

425,80

34

737

400,00

0,32

11

115

968,00

2013

27

309

566,75

0,27

7

373

583,02

31

977

110,00

0,30

9

593

133,00

TOTAL

101

802

374,25

1,00

25

557

310,82

107

800

560,00

1,00

28

593

957,50

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima

Tableau N°16. Détermination de Cash-flow nets actualisé (CFNA)

COCA-COLA

0

 
 

2010

2011

2012

2013

FACTEUR D'ACT

 
 

1,0000

 

0,9091

 

0,8264

 

0,7513

 

0,6830

CASH-FLOW ES

-61

316

590,00

5

258 950,00

6

943 352,00

5

981 425,80

7

373 583,02

CASH-FLOW ACTU

-61

316

590,00

4

780 911,45

5

737 986,09

4

493 845,20

5

036 157,20

FANTA

 

0

 
 

2010

 

2011

 

2012

 

2013

Page 15

FACTEUR D'ACT

 
 

1,0000

 
 

0,9091

 
 

0,8264

 
 

0,7513

 
 

0,6830

CASH-FLOW ESPER

-70

312

950,00

3

158

659,50

4

726

197,00

11

115

968,00

9

593

133,00

CASH-FLOW ACTU

-70

312

950,00

2

871

537,35

3

905

729,20

8

351

426,76

6

552

109,84

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima.

? Espérance math E(VAN) = Rentabilité

? Risque = Ecart-type (Q); le bon projet est celui qui a une VAN plus élevée et moins risqué.

Coca-cola : VAN = -61 316 590 + 20 048 899,95 = - 41 267 690,05

Fanta : VAN = +70 312 950 - 21 680 803,15 = - 48 632 146,85

Q2 = 1 ?(x- X) ??

Q = v Q2 = (Fi) = v?????(??????h - ??low - ????)2

Q [VAN]= v(????1)2

(1+??)2 +(???(1+??2)2 ?)4 + (???(1+??3)2 ?)6 + (???(1+??4)2 ?)8 ... ... . . (??????)2

(1+??)????

Q [VAN]= v? (????)2

(1+??)2??

Q Coca-cola (2010) =v0,23(22865000 - 25557310,83)2 =1 291 186,9 Q Coca-cola (2011) =v0,26(26705200 - 25557310,83)2 = 585 310,9 Q Coca-cola (2012) =v0,24(24922607,50 - 25557310,82)2 = 310 939,9 Q Coca-cola (2013) =v0,27(27309567 - 25557311)2 = 910 498,9 Q Coca-cola = 3 097 937

Q [VAN]= v(1291187)2

(1,1)2 + (585311)2

(1,1)4 + (310940)2 (1,1)6 + (910499)2

(1,1)8

Q [VAN]= v1667163868969

1,2100 + 342588966721 1,4641 + 96683683600 1,7716 + 829008429001

2,1436

Q [VAN]= 1 432 872,99

 
 
 

=

4

128

716

Q Fanta (2010) =v0,17(18580350

-

28593958)2

Q Fanta (2011) =v0,21(22505700

-

28593958)2

=

2

789

990

Page 16

 
 
 

=

3

475

256

Q Fanta (2012) =v0,32(34737400

-

28593958)2

Q Fanta (2013) =v0,30(31977110

-

28593958)2

=

1

853

029

Q Fanta = 12 246 991,00

 
 
 
 
 
 

Q [VAN]= v(4 128 716)2

(1,1)2 + (2 789 990)2

(1,1)4 + (3 475 (1,1)6 256)2 + (1 853 029)2

(1,1)8

Q [VAN]= v17046295808656

1,2100 + 7784044200100

1,4641 + 12077404265536 1,7716 + 3433716474841

2,1436

Q [VAN]= 5 149 927,79

Tableau N°17. Synthèse sur le risque financier

CRITERES

PRODUITS

ESPERENCE VAN

ó [VAN]

 

COCA-COLA

- 41

267

690,05

1

432

872,99

FANTA

- 48

632

146,85

5

149

927,79

Source : Analysé par nous-même sur base des données comptables de la Bralima

La méthode économétrie nous a permis d'évaluer le risque relatif au financement de ce projet en faisant recours aux probabilités et aux indices statistiques. Au vue de ce tableau, nous avons constaté que le financement de ces deux types de produits n'a pas été effectué à la Bralima, car les deux produits ont dégagé chacune une VAN négative, malgré que le risque du produit Coca-cola est moins élevé que le risque du produit Fanta. Comme la VAN étant un critère de rejet du projet lorsqu'elle est négative. Dans l'univers incertain la Bralima n'avait pas financé son projet.

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ANALYSE CRITIQUE ET RECOMMANDATION

Le financement de projet d'investissement de Coca-cola et Fanta a été effectué dans la mesure d'accroitre la productivité et des nouvelles part de marché. Par ailleurs, il se présente plusieurs difficultés auxquelles nous pouvons porter des suggestions pouvant contribuer à la gestion de ladite entreprise.

La récolte et l'analyse des données au sein de la Bralima nous ont fait remarquer que les deux produits ont été financés en grande partie par de fonds propres, une mauvaise politique des choix et modes de financement. Car la réalisation de ces projets avait permis à la Bralima de rembourser ses dettes 1,5 fois en moyenne.

La Bralima est buté à un sérieux problème celui de la perception tardive des informations comptables et cela entraîne des graves conséquences sur tout le réseau et principalement la clôture de l'exercice comptable. En analysant les différents critères de projet dans l'univers certain nous avons constaté que le financement de produit Fanta était supérieur au financement du produit Coca-cola alors que sur la valeur marchande c'est le produit Coca-cola qui a été plus profitable. Pour faciliter le financement de projet de production et de la commercialisation de ces deux produits, il nous est certainement possible de proposer quelques recommandations pouvant améliorer la gestion de la Bralima.

La Bralima doit faire un bon choix sur les modes de financement, en finançant ses investissements aussi par des dettes financières à longe période, par de crédit-bail. Une bonne politique de financement est de faire recours aux emprunts, il s'agit de financer les investissements à 40% par emprunt et 60 % par le fonds propre, parce que le taux d'intérêt d'emprunt a permis à la Bralima de rembourser les dettes à fois les quatre ans. La gestion financière et comptable de cette entreprise doit multiplier les efforts pour les mises à jour des données comptables. Enfin, la Bralima doit réduire le financement de Fanta et augmenter le financement de Coca-cola qui a été plus rentable.

Tout projet à caractère financier nécessite la mobilisation des fonds, et celle-ci est considérée comme un coût d'investissement. Un investisseur qui engage ce coût, doit avoir son contrepartie c'est-à-dire le projet après sa réalisation de son investissement. C'est pourquoi avant de prendre telle décision d'investir il faut faire une étude approfondie

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qui assure que réellement le projet est rentable. Pour en faire, on fait recours au critère de sélection d'un projet.

Avant qu'un investisseur commence son projet il doit avoir en tête un principe suivant « pour qu'un projet d'investissement financier soit acceptable, il nécessaire que l'on en attende un rendement au moins égal aux coûts des capitaux qui serviront à le financer ». La pertinence de ces critères seront jugé en fonction de ces principes. Avant de développer les critères de sélection on passe une revue globale au rappel du taux d'actualisation qui est considéré comme un dominateur commun de ces facteurs.

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CONCLUSION GENERALE

Au début de notre recherche, nous avons pu constater certaines entreprises sont butés aux problèmes liés aux choix et modes de financement des projets d'investissements financiers face aux pressions et contraintes de l'environnement général. A cet effet, le but que nous nous sommes fixés au départ, était de proposer des voies et moyens à mettre en oeuvre afin de remédier aux problèmes constatés. L'objectif de cette étude était de d'analyser la comparaison de financement de projet d'investissement du produit Coca-cola et produit Fanta de la Bralima Lubumbashi.

Dans la perspective des entreprises se trouvant à cheval entre les choix et modes de financement, afin de financer leurs projets d'investissements. Et c'est pour cela que nos préoccupations étaient de savoir : premièrement si le projet d'investissement de boisson Coca-cola et Fanta étaient financièrement réalisable ou non. Deuxièmement la réalisation d'un projet peut-elle contribuer à la croissance économique d'une entreprise ? Enfin troisièmement pourquoi analyser la gestion du cycle de projet et quelles sont les méthodes d'analyses de projet d'investissement ?

Nous avons tenté de répondre d'une manière provisoire en ce sens que : Le projet de deux produits Coca-cola et Fanta serait financièrement réalisé lorsqu'il aurait enregistré une VAN positive pour chaque produit, c'est-à-dire le montant investi est inférieur à la valeur des flux net de trésorerie actualisés, il y a lieu de constater que le projet de deux produits pourrait être financièrement non réalisable, lorsque le projet aurait enregistré une VAN négative pour chaque produit, c'est-à-dire le montant investi est supérieur aux flux net de trésorerie actualisés.

Lorsqu'un projet d'investissement à caractère financier est réalisé, cela permettrait à l'entreprise d'accroitre d'une part, le chiffre d'affaires et d'autre part, la part de marché ; le projet pourrait donc contribuer au développement socio-économique de l'entreprise.

La gestion du cycle d'un projet vise à prendre en compte ces aspects dès le début du cycle de projet, en essayant de faire en sorte que le projet programmé soit conforme et contribue aux objectifs fixés. Les méthodes d'analyse d'un projet

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De même le montant investi à la production et la commercialisation de produit Coca-cola a été récupéré six mois avant le montant investi au produit Fanta. Le

d'investissement à caractère financier seraient entre autres que le DRCI, VAN, TRI, IP, RSD et RUMI.

Pour apporter des éléments concrets permettant de répondre à ces interrogations, nous avons fait recours à la comparative et méthode économétrie qui ont été appuyées par les techniques documentaire, statistique et d'interview en vue de collecter et analyser les données.

Notre étude pourrait être nulle, si elle n'a pas suivi les normes scientifiques. Pour chercher à la rendre plus scientifique, nous l'avions subdivisé en trois chapitres, hors mis l'introduction et la conclusion générales. Le premier chapitre était basé sur le cadre conceptuel et théorique. Le deuxième chapitre s'est consacré à la présentation de la Bralima siège de Lubumbashi. Enfin le troisième chapitre s'est attelé sur l'analyse comparative de financement de projet d'investissement de la boisson Coca-cola et Fanta à la Bralima, il a été question dans ce chapitre d'analyser les différents critères de rejet ou de sélection d'un projet en univers certain et incertain.

Eu égard à ce qui précède, la présentation des données collectées dans les différents tableaux nous a fait remarquer que les deux produits ont été financés en partie par fonds propre et par emprunt. Les différents bilans ont constitué l'investissement initial de ce projet pour une durée de quatre ans ; le taux d'intérêt était de 10% qui ont été prise en considération comme taux d'actualisation.

Après l'analyse multicritère effectuée dans ce travail, nous avons constaté que le financement de projet des deux produits a été réalisé et accepté dans l'univers certain, car les produits ont enregistré chacun une VAN positive. Par contre, le financement de projet des deux produits n'a pas été effectué dans l'univers incertain, car le risque relatif au projet était négatif, donc le projet avait réalisé une VAN négative pour chaque produit.

Partant de la comparaison d'analyse multicritère, nous avons constaté que le financement de produit Coca-cola était moins que le financement du produit Fanta, mais le produit Coca-cola avait réalisé une VAN plus élevée que le produit Fanta.

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produit Coca-cola a été également plus rentable, plus profitable, a permis de rembourser les dettes 1,6 fois et avait gagné 1,5 fois sur le montant du capital investi que le produit Fanta.

Au regard de nos tableaux qui ont présenté l'évolution des données collectées, aux différentes équations qui ont analysé les critères d'un projet et à nos graphiques qui ont décrit l'allure des courbes sont important dans la gestion du cycle d'un projet d'investissement financier.

Les résultats de nos analyses ont confirmé nos hypothèses émises au début de notre travail en ce sens que : le financement de projet d'investissement des deux produits devrait être accepté lorsque le projet des deux produits aurait réalisé une VAN positive pour chaque produit et refusé lorsque la VAN aurait être négative pour les deux produits. L'analyse multicritère a été effectuée pour arriver à prendre une décision de rejeter un projet ou sélectionner un projet parmi tant des projets.

Notre travail étant une oeuvre humaine, il est sujet à l'imperfection et ne manquera certainement pas d'étaler quelques faiblesses au travers de certains jugements émis. Qu'à ce thème, nous demandons l'indulgence surtout qu'il ne s'agit ici que d'un apprentissage à la recherche scientifique dans ce domaine. Les remarques et suggestions qui seront formulées nous seraient utiles pour améliorer nos recherches.

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MANUEL DES REFERENCES

I. OUVRAGES

1) Berta et Monaco, Contrôle de gestion, éd. Monaco, Monaco, 2001.

2) BENSEBAA & BOUDIER .F, L'Atlas du Management, édition d'organisation, Paris.

3) DEMEURE CLAUDE, Aide-mémoire Marketing, 5ème édition, Dunod, Paris, 2008.

4) Didier .M, Guide pratique d'analyse de projet, Version grand public, 2006.

5) GAVARD-PERRET Marie-Laure et Al. Méthodologie de recherche : Réussir son mémoire ou sa thèse en sciences de gestion, édition Pearson, Paris 2012.

6) MINTZERBERG .H, Le management-voyage, 2ème édition, organisation, Paris, 2004.

7) WHISFER . J, Comment contrôler la rentabilité de votre entreprise, éd. Entreprise, Paris, 1987.

8) John LWAND, Analyse des Etats Financiers, 3ème édition, Lubumbashi, 2014.

9) JOSEPH YAO, Méthode d'étude et de recherche en sciences économiques, éd. Harmattan, Paris, 2005.

10) P. KOTLER et Dubois .B, Fondement du Marketing et nouveauté, éd Nathan, Paris, 2000.

11) Bridier .M & Alli, Guide pratique d'analyse de projet, Evaluation et choix d'investissement, éd. Economica, Paris, 2009.

12) MPALA MBAMBULA., La dialectique d'Héraclite d'Ephèse à Georges Gurvitch, éd. MPALA, Lubumbashi, 2008.

13) MPALA MBAMBULA., Pour nous chercheur directive pour rédiger un travail scientifique, éd MPALA, Lubumbashi 2001.

14) ORESME .P, L'Ethique, Le banese Science Journal, Vol. 8, n° 2, 1987.

15) P. Bouquin, Economie d'entreprise et Management stratégique, 5ème édition, Paris, 2008.

16) QUIVY .R et VAN .L. Manuel de Recherche en science sociale, 2ème édition Dumont, Paris 1999.

17) Houdayer .R, Evaluation financière des projets, éd. Economica, Paris, 2010.

18) Pierre .R & GRAWITZ .M, Méthodes de sciences sociales, 11ème édition Dalloz, Paris.

19) RAYMOND .B, Economie politique, éd. Dalloz, Paris, 1959.

20) Joly .X, La décision d'investir, 7ème éd. Paris, 2008.

Page 23

II. DICTIONNAIRE, ARCHIVE ET INTERNET

1) Bremond .J & GELEDAN .H, Dictionnaire des théories et mécanismes économiques.

2) In Dictionnaire étymologique Larousse, Paris, 1971.

3) Jean Yves. C & Olivier Garnier, Dictionnaire d'économie et des sciences sociales, édition Hatier, Paris, 2008.

4) Le Dictionnaire le Nouveau Petit Robert, nouvelle édition, Paris, 2001, p.2002.

5) Le Larousse illustré, Paris, 2010.

6) MAZUEL .P, Dictionnaire encyclopédie de commerce, édition économique, Paris, 2010.

7) www.financement-wikipédia.com

8) www.projetbreton.org

9) www.projetfin.org

III. ARTICLE, THESE ET MEMOIRE

1) Anne .C .V, Etude de faisabilité d'une malterie en Bretagne, Thèse de doctorat en Economie de développement, Breton2014.

2) Archive de l'organisation structurelle et fonctionnelle de la Bralima.

3) Archive historique de la Bralima.

4) UZAMUKUNDA .C. Analyse de financement d'un projet d'investissement d'élevage des volailles : cas d'élevage des volailles à la ferme MUGINA, Mémoire L2 Economie du développement, Université de Kigali, Kigali 2006-2007.

IV. NOTES DE COURS

1) Delphin KAKUDJI, Notes de cours de gestion budgétaire, G3 Finance, ISES, Lubumbashi, 2013.

2) KILONDO NGUYA, Notes de Cours de méthodes de recherche en sciences économique G2 Econo-mie, UNILU 2006.

3) LUBAMBULA KIPOTA, Notes de cours de méthodes de recherches scientifiques, Gestion, ISES, Lubumbashi, 2015.

4) MAPAPA BANGALA, Notes de cours d'Evaluation de projet d'investissement financier, L2 Econo-mie, UNILU, 2013.

Page 24

5) MULAPU MOJ, Notes de cours de gestion financière, L1 Gestion, ISES, Lubumbashi.

6) Oscar MANIKUNDA, Notes de cours d'Evaluation de projet d'investissement financier, L2 Econo-mie, UNILU, 2014.

7) Pascal SEM MBIMBI, Notes de cours de contrôle de gestion, L2 Economie, UNILU, 2015.

8) SUMBA CHENGE, Notes de cours d'économétrie, L1 sciences économiques et gestion, UNILU, 2012-2013.

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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE ..II

AVANT-PROPOS III

INTRODUCTION GENERALE 1

PRESENTATION DU SUJET 1

PROBLEMATIQUE 3

HYPOTHESE DE RECHERCHE 4

CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

ETAT DE LA QUESTION 7

METHODOLOGIE DE RECHERCHE 8

DELIMITATION DU SUJET 11

PRESENTATION SOMMAIRE 11

CHAPITRE PREMIER. CADRE THEORIQUE 12

I.1. APPROCHE CONCEPTUELLE 12

I.1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE 12

I.1.2. DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES 18

I.2. APPROCHE THEORIQUE 24

I.2.1. NOTION DE PROJET 24

I.2.2. NOTION D'INVESTISSEMENT 38

1. Définition 38

Catégorie d'investissement. 40

Projet d'investissement 41

Les paramètres d'un projet d'investissement. 42

Les critères de sélection d'un projet d'investissement. 45

Critères du choix d'investissement d'un projet en univers incertain 50

Critères du choix d'investissement d'un projet en univers aléatoire 55

I.2.3. NOTION DE FINANCEMENT 57

Les différentes sources des modes de financement 57

Les choix de financement 61

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA BRALIMA 64

DENOMINATION. 64

SITUATION HISTORIQUE. 64

3. EVOLUTION DE LA SOCIETE. 65

4.

Page 26

SIEGE SOCIAL. 66

5. OBJET SOCIAL. 66

6. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE 67

Le département Financier et Informatique 67

Le département de ventes. 69

Le département de marketing 69

Le département technique 70

Département du personnel 70

Direction du siège 71

Le département du contrôle de qualité. 71

Le département de la production (boisson gazeuse) 71

ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA S.A.R.L. SIEGE DE LUBUMBASHI. 72

CHAPITRE III. ANALYSE COMPARATIVE DE FINANCEMENT DE PROJET D'INVESTISSEMENT DU

PRODUIT COCA-COLA ET FANTA A LA BRALIMA LUBUMBASHI. 73

PRESENTATION DES DONNEES 73

ANALYSE DES DONNEES 77

ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS CERTAIN 77

ANALYSE DES CRITERES D'UN PROJET EN UNIVERS INCERTAIN 86

ANALYSE CRITIQUE ET RECOMMANDATION 88

CONCLUSION GENERALE 90

MANUEL DES REFERENCES 93

TABLE DES MATIERES 96

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