0.2. Hypothèses
1. Certaines localités du PNK sont dégradées
suite aux pressions anthropiques
2. La superficie du PNK a subi une régression dans le
temps ;
3. Les majeures causes de la régression du PNK sont la
théiculture et l'agriculture vivrière des régions
riveraines du parc.
4. Les zones les plus dégradées sont celles qui
sont proches des habitations ;
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Communauté française de Belgique
0.3. Méthodologie
3.1. Usage d'images satellitaires
Ce travail sera bâti sur la classification et l'analyse
diachronique d'images Landsat et Sentinel 2 entre 1986 et 2016.
3.2. Entretien
Les entretiens ont été faits auprès des
responsables du PNK ainsi qu'à la population environnante du parc pour
avoir une idée de l'état actuel des choses, l'historique et mieux
situer le PNK dans son environnement socio-économique.
3.3. Interprétations des résultats
Nous allons mettre en confrontations les informations
recueillies sur le terrain et les faits observés sur les images pour
confirmer ou rejeter nos hypothèses de recherche.
Le présent travail sera composé de quatre
chapitres en plus de l'introduction qui débute et de la conclusion. Le
premier chapitre parle de la gestion des aires protégées, le
deuxième chapitre concerne la zone d'étude, le troisième
chapitre relate la méthodologie du travail utilisée et enfin le
dernier chapitre sera consacré à la présentation et
l'interprétation des résultats.
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Communauté française de
Belgique CHAPITRE I. GESTION DES AIRES
PROTÉGÉES
Selon la définition donnée par l'UICN en 2008,
« une aire protégée est un espace géographique
clairement défini, reconnu, consacré et géré, par
tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d'assurer à long terme la
conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques
et les valeurs culturelles qui lui sont associés (UNEP-WCMC, 2008 ;
Triplet P., 2009) ».
L'objectif de la création des aires
protégées était de garantir la protection et le maintien
de la biodiversité, des ressources naturelles, des paysages et des
valeurs culturelles (Triplet P., 2009). En plus du secteur public, la gestion
des réserves naturelles est également assurée par
différentes structures non gouvernementales comme les ONG, les
communautés locales ou le secteur privé (Dudley, 2008 ; Triplet,
2009). En se basant sur les objectifs de la création des aires
protégées, l'UICN a classé les aires
protégées en six grandes catégories (Dudley, 2008) :
I : Protection intégrale (a : réserve naturelle
intégrale / b : zone de nature sauvage),
II : Conservation de l'écosystème et loisirs
(parc national),
III : Conservation d'éléments naturels
(monument naturel),
IV : Conservation par une gestion active (aire de gestion des
habitats/espèces),
V : Conservation d'un paysage terrestre/marin et loisirs
(paysage terrestre/marin protégé),
VI : Utilisation durable des écosystèmes
naturels (aire protégée de ressources naturelles
gérée).
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