Communauté française de Belgique LISTE DES
TABLEAUX
Tableau 1: Nombre de sites et superficie des AP au niveau mondial
5
Tableau 2: Type de Gouvernance des AP 6
Tableau 3 : Caractéristique des images 18
Tableau 4 : Les régions d'intérêt
sélectionnées pour l'image landsat de 1986 22
Tableau 5 : Les régions d'intérêt
sélectionnées pour l'image Sentinel 2 de 2016 23
Tableau 6 : Matrice de confusion pour 1986 28
Tableau 7 : Matrice de confusion pour 2016 29
Tableau 8 : Classes d'occupation du sol entre 1986 et 2016 30
Tableau 9 : Densité de la population des communes
riveraines du PNK 35
Tableau 10 : Caractéristiques des satellites Landsat-8 et
Sentinel-2 36
IX
Communauté française de Belgique LISTE
DES FIGURES
Figure1 : Graphique de l'évolution des aires
protégées au niveau mondial 5
Figure 2 : UICN/PACO, 2011 7
Figure 3 : Secteurs du PNK (Manirakiza, 2013) 8
Figure 4 : Horizon inférieur 11
Figure 5 : Horizon moyen du PNK 11
Figure 6. Horizon supérieur du PNK 11
Figure 7 : Système phytogéographique du Burundi
12
Figure 8 : Densité par province de la population du
Burundi en 2008 13
Figure 9 : Approche méthodologique 15
Figure 10 : Indice de végétation entre 1986 (a)
et 2016 (b) 24
Figure 11 : Carte de détection de changement 25
Figure 15 : Evolution des différentes classes
d'occupation du sol entre 1986-2016 31
Figure 16 : Carte d'évolution du PNK entre 1986 et 2016
33
Figure 17 : Cartes du PNK et les communes limitrophes 34
Figure 18 : Cartes de comparaison des performances des images
Landsat et de Sentinel 2 37
Figure 19 : Image Landsat 8 (a) et Sentinel-2 (b) de Juillet
2016 38
X
Communauté française de Belgique SIGLES ET
ABREVIATIONS
AP : Aires protégées
MEEATU : Ministère de l'Eau, de
l'Environnment, de l'Aménagement du Territoire et de
l'Urbanisme
MININTER : Ministère de
l'intérieur
NDVI : Normalized Difference Vegetation Index
OBPE : Office Burundaise pour la protection de
l'environnement
PIR : Proche Infrarouge
PNK : Parc National de la Kibira
RGPH : Recensement Général de la
Population et de l'Habitat
ROI : Region of Interest
UICN : Union International pour la Conservation
de la Nature
1
Communauté française de Belgique 0.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Avec une superficie de 27.834 km2, le Burundi
possède 15 aires protégées dont le Parc National de la
Kibira (PNK) (Décret-loi N°1/10 du 30 mai 2011 ; OBPE, 2014 (a). Il
est la seule forêt ombrophile de montagne qui existe au Burundi et se
trouve au Nord- Ouest du pays sur la crête Congo-Nil (FAO, 2002 ;
Manirakiza, 2013). Le parc national de la Kibira joue un rôle important
dans la régulation du régime hydrique et la protection des
bassins versants à fortes pentes contre l'érosion. Il contribue
beaucoup à l'alimentation de plusieurs barrages hydroélectriques
du Burundi ainsi qu'à l'irrigation des régions agricoles surtout
celles de la plaine de l'Ouest, importante région d'agriculture et
d'élevage, des plateaux centraux ainsi que celles du centre et le nord
du Burundi (MANIRAKIZA, 2013). Selon les données recueillis dans les
différents rapports consultés, les chiffres les plus
récents parlant de la superficie du PNK sont ceux de 1934 qui indiquent
une superficie de 40 000 ha. Suite à des situations politiques qu'a
traversées le Burundi, on ne dispose pas de données
précises et actualisées sur la superficie du parc. Cependant, sa
superficie a sensiblement diminué suite aux morcellements dont fait
objet cette aire protégée.
Cependant, le parc national de la Kibira subit des pressions
anthropiques liées au fait qu'il est riverain des provinces les plus
peuplées du pays. Les principales menaces qui sont à l'origine de
cette dégradation du PNK sont entre autres, les changements
d'affectation des terres, la dégradation de nombreux
écosystèmes ; la dégradation des sols et des ressources en
eau ; la modification et la fragmentation des habitats ; l'exploitation
sélective des espèces forestières, surtout l'abattage des
arbres de forêt ; les feux de brousse ; l'orpaillage illicite et
l'extension des centres urbains (Riera & Alexandre, 2004 cité par
Manirakiza, 2013). Tout cela montre que le parc national de la Kibira a
été soumis à des différentes perturbations qui
entrainent sa destruction.
En 2012, le gouvernement du Burundi via l'Office Burundaise
pour la Protection de l'Environnement (OBPE) a commencé un vaste
programme de suivi de la dynamique des habitats dans les aires
protégées du territoire national et spécialement dans les
Parcs de la Kibira, Ruvubu, et la Rusizi. Ce suivi est basé
essentiellement sur les relevés réguliers de
végétations à partir de transects permanents (Muhashy,
2012 cité par Manirakiza, 2013). Si ces transects ont été
choisis de manière à tenir compte de tous les faciès de
végétation observés dans un habitat, malheureusement cette
méthodologie affiche au moins trois faiblesses majeures qu'il convient
de lever si possible :
(i) les informations collectées restent
limitées au niveau local et ne peuvent pas permettre facilement
l'extrapolation des données à toute une aire
protégée ;
(ii) les informations collectées ne peuvent se limiter
dans le temps qu'au début de la période dudit monitoring ;
2
Communauté française de Belgique
(iii) la collecte et le dépouillement de ces
données collectées sur terrain demande un temps et un personnel
important et qualifié dans le traitement des données.
Une des solutions pour améliorer les faiblesses ci-haut
énoncées est de recourir au Système d'Information
Géographique (SIG) et à la télédétection. En
effet, la télédétection permet d'avoir un point de vue
global d'une superficie assez étendue et peut permettre de remonter
assez loin dans le temps car on peut obtenir des images satellitaires à
des époques assez reculées. De plus, les données relatives
à la télédétection demandent moins de personnel et
un temps assez réduit pour être acquises. De plus, il existe des
données gratuites, qui sont disponibles au public. Ainsi, la
télédétection, couplée aux informations de terrain,
peut améliorer sensiblement l'efficacité des informations
récoltées sur le terrain. Le Parc National de la Kibira fait
partie des Aires Protégées concernées par ce programme de
suivi de la dynamique des habitats d'où notre travail intitulé :
« APPORT DE LA TELEDETECTION DANS LE SUIVI DE LA DYNAMIQUE DES
AIRES PROTEGEES AU BURUNDI : Cas du Parc National de la Kibira
». Ainsi donc, ce travail va contribuer à
l'étude de la dynamique des habitats dans cette aire
protégée en utilisant des images satellitaires.
0.1. Objectifs
1.1. Objectifs global :
Le but principal de ce travail est de contribuer au suivi
écologique des aires protégées au Burundi.
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