Apport de la télédétection dans le suivi de la dynamique des aires protégées. Cas du parc national de la Kibira.par Médard Ndayikengurukiye Université de Liège - Master de Spécialisation en Sciences et Gestion de l'Environnement 2017 |
4.3. Les classifications numériquesPour rappel, il existe deux méthodes de classification : la classification non supervisée qui est une classification automatique où le logiciel défini lui-même les classes d'occupation du sol sans intervention de l'opérateur et la classification supervisée où seul l'opérateur défini les classes d'occupation du sol. Les deux cas vont être utilisés pour notre travail ( https://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/172881/1/Formation_ENVI%20oct-2013.pdf). 4.3.1. Classification non superviséeOn distingue deux méthodes de classification non supervisée sous Envi : V' La méthode de K-Mean qui consiste en l'attribution des pixels au centre le plus proche (Bernard T. , 2016). Elle permet une analyse régionale des grands types homogènes de couvertures végétales. V' La méthode de classification non supervisée en valeurs égales (Isodata) : elle permet un groupement des pixels de l'image aux centres des classes, régulièrement distribués dans l'hyperespace, les plus proches (distance). Cette méthode sera utilisée pour 22 Communauté française de Belgique notre travail. Pour faire cette classification via le menu principal ENVI, on clique sur Classification ? Unsupervised ? Isodata. 4.3.2. Classification superviséeD'après Soro, 2014 cités par M. DIARRA, 2016, il existe plusieurs méthodes de classification supervisée. La méthode « Maximum de vraisemblance » qui est la méthode la plus répandue en traitement d'images et considérée comme la plus performante dans la production des cartes thématiques de l'occupation du sol. L'algorithme de la méthode « Maximum de vraisemblance » calcule une fonction de probabilité multidimensionnelle qui permet de déterminer la probabilité de chaque pixel d'appartenir à l'une des catégories correspondant aux signatures spectrales (Collet, 1992; Mouhamadou, 2012 cité par M. DIARRA, 2016). La classification supervisée se déroule en deux étapes : ? La première étape consiste à sélectionner des zones de l'image dont on connaît la vraie occupation du sol. Ces zones sont appelées régions d'intérêt (ROI) ? On utilise ensuite ces zones comme références à la généralisation sur l'ensemble de l'image. Pour les aires d'entrainement, nous avons sélectionné le maximum de pixels possible en fonction de l'importance des classes. Par après, nous avons validé notre classification pour évaluer la qualité. La sélectionnant des pixels de validations a été faite avec rigueur pour éviter le chevauchement avec les pixels de calibration. 1. Les classes d'occupation du sol
Tableau 4 : Les régions d'intérêt sélectionnées pour l'image Landsat de 1986 23 Communauté française de Belgique
Tableau 5 : Les régions d'intérêt sélectionnées pour l'image Sentinel 2 de 2016 2. Analyse de la matrice de confusion L'analyse de la matrice de confusion va nous permettre d'évaluer la précision de notre classification. Il existe plusieurs indicateurs pour évaluer la précision de la classification.: Overall Accuracy qui montre le niveau de précision globale, le coefficient Kappa, Commission (erreurs d'excédents et de déficits), Omission (l'erreur de déficit), User Accuracy (précision pour l'utilisateur) et (Producer Accuracy) précision pour le réalisateur. (Midekor et Wellens, 2013, M. DIARRA, 2016). |
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