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Apport de la télédétection dans le suivi de la dynamique des aires protégées. Cas du parc national de la Kibira.


par Médard Ndayikengurukiye
Université de Liège - Master de Spécialisation en Sciences et Gestion de l'Environnement  2017
  

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5. Environnement socio-économique du PNK

4.1. La population autour du PNK

Le parc national de la Kibira (PNK) est composé de quatre secteurs, le secteur de Teza, le secteur de Rwegura, le secteur de Mabayi et le secteur de Musigati (FAO, 2002). Ces quatre secteurs appartiennent aux entités administratives des neuf communes qui sont riveraines du PNK. Selon les données du recensement général de la population et de l'habitat au Burundi en 2008, les quatre provinces riveraines du parc font partie des provinces les plus densément peuplées du pays (Figure 8), cela peut expliquer la pression importante autour du parc.

Figure 8 : Densité par province de la population du Burundi en 2008

Source : ISTEEBU, 2008)

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Communauté française de Belgique 4.2. Les activités autour de la Kibira

A. L'agriculture

Autour du PNK, la population vit essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. Malheureusement, ces terres sont peu fertiles à cause d'une surexploitation élevée (Manirambona, 2015). L'agriculture est essentiellement de subsistance basée sur la polyculture pour rentabiliser les terres qui sont très petites. Le PNK est riveraine des communes Muramvya, Bukeye, Matongo, Muruta, Kabarore, Mabayi, Bukinanyana, Musigati et Rugazi et ces dernières ont une densité très élevée (FAO, 2002). A cause de l'exiguïté des terres qui atteignent rarement une superficie d'un hectare par ménage (ISTEEBU, 2015 ; MEEATU, 2009), les populations envahissent illégalement le parc pour chercher des terres cultivables.

En plus des cultures vivrières, autour du parc, on trouve la culture industrielle du thé gérée par l'office du thé du Burundi (OTB) qui possède des grandes exploitations du thé autour du parc dans les secteurs de Rwegura, de Teza, et de Mabayi.

B. L'élevage

Autour du parc la population pratique un élevage essentiellement extensif pour le grand bétail comme pour le petit bétail et même l'élevage de la basse-cour (Manirambona, 2015). Dans la politique d'impliquer la population pour la sauvegarde des parcs et des réserves naturelles, on a commencé à appuyer la population riveraine avec de petits projet en les donnant de bétails comme les porcins et des caprins pour les motiver de travailler en association. Cela va faciliter leur intégration dans la gestion communautaire du parc.

4.3. La gestion du PNK

Le parc national de la Kibira est sous l'autorité du Ministère en charge de l'Eau, de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de l'Urbanisme (MEEATU). Sa gestion est assurée par l'Office Burundaise pour la Protection de l'Environnement (OBPE). Dans la structure administrative de l'OBPE, au niveau du parc il y a un responsable, les chefs des 4 secteurs avec les gardes forestiers. A côté de cela s'ajoute les guides et les services de secrétariat et de comptabilité. Actuellement la gestion des AP au Burundi implique la population locale dans l'objectif d'une gestion durable (OBPE, 2016).

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry