REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES DE GOMA
ISTM/GOMA
BP. 176 GOMA
PROBLEMATIQUE DE COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DANS
LA ZONE DE SANTE URBAINE DE GOMA
Du 1er janvier au 31 décembre 2016
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Par : SHUKURU MUSHAHO Gloire
Mémoire présenté en vue de l'obtention du
diplôme de licencié en santé publique
Option : SANTE PUBLIQUE
Orientation: GESTION DES INSTITUTIONS DE
SANTE
Directeur : CT Alex KASONIA
Encadreur : Ass.Léon SALIBAYA
ANNEE ACADEMIQUE 2016/2017
EPIGRAPHE
« La jouissance du niveau très
élevé de santé est l'un des droits fondamentaux de tout
être vivant sans distinction de race, de sexe, de religion, de tendance
politique et des conditions sociales » (OMS)
DEDICACE
A mes chers parents Jean Christophe MUSHAHO et BUHORO
JEANINE
A mes frères et soeurs : VAINQUEUR MUSHAHO, BWIRA
MUSHAHO, LUCIEN MUSHAHO, SIFA MUSHAHO ET FARIJI MUSHAHO ;
A tous ce qui nous est chers ;
SHUKURU MUSHAHO Gloire
REMERCIEMENTS
A l'issue de notre parcours académique, nous tenons
à remercier l'éternel notre DIEU, de nous avoir gardé tout
au long de nos études jusqu'à nos jours
Nos sincères remerciements s'adressent à notre
Directeur CT Alex KASONIA et à notre Encadreur Léon SALIBAYA qui
malgré leurs multiples occupations ont accepté de diriger et
encadrer ce mémoire.
Nous remercions égalementles autorités
académiques de l'ISTM/Goma pour les enseignements de qualité dont
nous avons été bénéficiaires de leur part.
Nous disons aussi merci à nos parents : Jean
Christophe MUSHAHO et BUHORO Jeanine pour leur soutien tant financier que
morale ainsi qu'aux autorités hiérarchiques du Bureau central de
la Zone de santé Urbaine de Goma ; Chapoté par le
Médecin chef de la zone de santé Dr Robert VUTSOPIRE KIPUMO de
nous avoir accordé la chance de mener nos recherches.
Que ceux dont leurs noms ne sont pas cités sur cette
page ne se sentent pas oublié.
Nous le portons dans notre Coeur.
SIGLES ET ABREVIATIONS
AGIS : Administrateur Gestionnaire des
institutions de santé
BCZS : Bureau central de la Zone de
Santé
CA : Conseil d'Administration
CS : Centre de santé
COGE : Comité de gestion
CPN : Consultation prénatale
CPS : Consultation pré-
scolaire
FOSA : formation sanitaire
DTC : Diphtérie tétanos et
Coqueluche
HGR : Hôpital General de
Référence
MAPEPI : Maladie à potentiel
épidémiologique
OMS: Organisation mondiale de la
santé
PNDS : Plan national de
développement sanitaire
PNLP : programme national de lutte
contre le paludisme
PNMLS : programme national multi
sectoriel de lutte contre le sida
PCA : Paquet complémentaire
d'activités
PMA : Paquet minimum
d'activités
RECO : Relais communautaire :
RDC : République
démocratique du Congo
ISTM/G : institut supérieur des
techniques médicales de Goma ;
SSP : Soins de santé
Primaires.
SNIS : Système National d'information
sanitaire
TDR : Technicien de développement
Rural
ZS : Zone de santé
RESUME DU TRAVAIL
Notre travail porte sur la problématique de couverture
des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de
Goma, menée dans une période allant du 01 janvier au 31
décembre 2016, dont l'objectif global est d'évaluer le niveau de
couverture des soins de santé primaires dans la Zone de santé
Urbaine de GOMA. Pour bien aborder ce sujet nous sommes posés une
question principale de savoir le niveau de la participation de l'Etat congolais
pour la couverture des soins de santés primaire au niveau de la Zone de
santé Urbaine de Goma ?
Les hypothèses ci-après ont été
émises :
Ø La participation de l'Etat dans la couverture des
SSP au niveau de la zone de santé de Goma serait moins
effective ;
Ø La prise en charge des malades en SSP dans la zone de
santé de Goma serait moins effective ;
Ø L'allocation des ressources par l'Etat serait la
stratégie à mettre en pratique pour prendre en charge les malades
en SSP dans la zone de santé de
Goma;
Notre étude est prospective, les
méthodes analytique, descriptive et statistique nous ont
servis de mien aborder notre sujet mené auprès de 29 agents de
la zone de santé de Goma ; Avec les techniques d'analyse
documentaire, questionnaire d'enquête, d'observation directe et
Interview direct.
Les résultats ci-après ont confirmés nos
hypothèses
v Par rapport à la Participation de l'Etat
à la couverture des soins de sante primaires dans la zone de sante de
Goma
· 62% des nos enquêtés ont confirmé
que l'Etat ne participe pas significativement à la couverture des soins
de santé primaires dans la ZS de Goma,37.9% confirment que le salaire de
l'Etat représente 1 à 5% de la prime octroyée par leurs
structures.
· 65.5% des nos enquêtés prouvent que les
agents travaillant dans leurs structures n'ont jamais été
recyclés par l'Etat en matière des SSP, 27.5% développent
comme thème PF, 13.7% développent les SSP.
· . 48.2% disent que le rythme d'approvisionnement est
fait avec retard, 34.4% disent qu'il est irrégulier et 17.2% confirment
qu'il est régulier.
v Par rapport à la prise en charge des malades
en soins de santé primaires
86.2% disent que le niveau de prise en charge des malades en
SSP dans leurs structures est moins efficace, 17.2% se limitent seulement
à la consultation et prescription en cas des difficultés
liées à l'insuffisance des ressources.
v Par rapport aux stratégies à mettre
à marche pour prendre les malades en soins de santé
primaire
· 44.8% disent que la participation de l'Etat à la
couverture des SSP au niveau de la zone de santé est insuffisante, Vu
les difficultés rencontrés dans la couverture des SSP, les
résultats de notre étude prouvent que l'insuffisance d'appui
financière matériel, faible implication du gouvernement,
insuffisance de personnel formé, inaccessibilité
géographique, conflit entre agents payés et non payés par
l'Etat, faible autofinancement des structures, approvisionnement insuffisante
et irrégulière en médicaments essentiels ainsi que plus au
moins 85% de financement est extérieur seraient les difficultés
liés à la mise en oeuvre des SSP au niveau de la zone de
santé de Goma.
· Pour surmonter ces difficultés liés
à la couverture des SSP au niveau de la zone de santé de Goma,
les responsables des structures suggèrent les éléments
ci-dessous : une gestion claire et transparente , paiement suffisant et
régulier du salaire et prime de risque des agents, approvisionnement
suffisant et régulier des structures en matériels
etmédicaments, intervention financière au fonctionnement des
structure, un gouvernement responsable ,formation continue du personnel,
recyclage régulier des prestataires des soins ainsi que la construction
et équipement des infrastructures sanitaires selon le standard
national.
Vu les résultats ci-hauts cités, nous pouvons
dire que les facteurs socio-économiques, facteurs culturels, facteurs
politico-sécuritaires et facteurs sanitaires restent à la base de
la faible couverture des soins de santé primaires au niveau de la Zone
de santé Urbaine de Goma.
0. INTRODUCTION
0. 1. ETAT DE LA
QUESTION
Nous ne sommes pas le premier à traiter de cette
question, Bien avant nous d'autres chercheurs s'y étaient
penchés. Parmi ceux-ci nous citons :
PAUL SHAW et Charles GRIFFIN montrant que
la tarification des soins dispensés dans l'établissement de
santé publique est un facteur disproportionnée avec le revenu.
Ses auteurs avaient abordés un thème important qui n'est pas du
tout éloigné de la notre ; selon eux ; le
système de tarification devrait être faite sur base des revenus du
ménage. Les deux auteurs se sont seulement limités sur la
tarification des services mais sans pour autant prouver des solutions
envisageables qui devraient palier à ce problème 1(*)
ZOUBGA AZAUN du Burkina-Faso, a
trouvé que sur le plan financier le cout de prestation de soins et des
médicaments de même génération est
généralement élevé par rapport au pouvoir d'achat
de la majorité de la population surtout après la
dévaluation du franc CFR. Cette situation explique en partie par les
prescriptions irrationnelles et le non fonctionnement du système de
prise en charge des indigents. A ceci s'ajoute l'absence de mécanisme
de prise en charge des couts des soins.cet auteur a stipulé d'une
façon claire les inconvenants liés à la dévaluation
du franc. Selon lui, pour qu'il y est qualité de service de santé
le cout de prestation et achat des médicaments devrait être le
même avec le pouvoir d'achat de la majorité de la population en
vue d'éviter les prescriptions irrationnelles et qu'il y est le bon
fonctionnement de la prise en charge des indigents. Cet auteur s'est
limité seulement sur la qualité des soins mais sans pour autant
aborder d'autres aspects liés au bon fonctionnement de service de
santé. Tels est l'apport de notre étude.2(*)
LOKADU OXCOL dans son étude
n'a pas pus montrer l'impact positif du forfait sur l'utilisation des services,
elle a plutôt mis en avant le fait que c'est la non satisfaction des
bénéficiaires par apport à l'offre des services qui est la
cause principale de la non atteinte des résultats attendus du
forfait(Insuffisance ,mauvaise gestion des médicaments essentiels
et prescription non rationnelleCet auteur prouve que c'est surtout à
travers la combinaison des différentes stratégies (forfait plus
financement basé sur les performances que l'on pourra agir sur le
financement et la qualité des soins en RDC.. ce travail
éloigné de notre sujet du faite que son auteur s'est
limité seulement sur la satisfaction des usagés des services
alors que c'est un aspect qui ne doit pas être mise en exergue en vue
d'atteindre les résultats attendus du forfait ,Quad à notre
sujet qui vise à épingler la problématique de couverture
des SSP dans la zone de santé pour qu'il y est amélioration du
système de santé et palier à ce problème
d'utilisation des services de santé3(*)
Charles E PHELS prouve que
la demande des soins médicaux dépend des revenus. Des revenus
plus importants créent une demande des soins plus importante. Il fait
remarquer cependant que ce genre de déclaration doit être
accompagné d'une mise en garde. Toute chose restant égale par
ailleurs. Il signale en plus que la demande des soins devrait être
variée directement avec la gravité de la maladie aussi long temps
que les soins seront aptes à guérir les patients. Ici l'auteur
souligne un problème important lié au système de
santé des pays en voies de développement. En insuffisance est
qu'il se limite seulement sur la tarification basée sur la
gravité de la maladie après avoir facturé le malade.
Parce que c'est le même montant qui interviendra jusqu'à sa
guérison c'est dans ce cotexte que est axée par la
problématique de couverture des soins de santé primaire dans la
zone de santé. Par celle-ci les stratégies à mettre
à marche pour améliorer le système de santé4(*)
KAMBALE Trésor a démontré que la
stratégie la mieux appropriée est de créer une cellule de
sensibilisation sur les intérêts de partage des risques maladies
(47%). L'auteur de cette étude a abordé l'idée de
création d'une cellule de sensibilisation pour le partage des risques
maladies. Son étude s'est par ailleurs limitée à ce niveau
sans découvrir d'autres pistes.5(*)
WETERHE YENGAYENGA Destin à démontré que
la plus part des ses étaient d'avis d que la mutuelle de santé
permet à chacun de ses membres et les personnes en charge
d'accéder aux soins de santé de qualité tout en
supprimant les barrières financières et
géographique.6(*)
J. Courte joie et D. Fontaine disent ceci : les malades
restent chez eux, ne viennent ni à l'hôpital ni au dispensaire
parce que soit l'hôpital est trop loin ou soit parce qu'on n'a pas
confiance dans le traitement. Leur idée était axée sur
l'accessibilité géographique de la structure ainsi que la
confiance que les patients accordent à la prestation des soins que c'est
un facteur influençant la fréquentation d'une structure7(*)
Pour Henry Mennel-Fote, en cote
d'ivoire le système moderne de santé est pour l'essentiel
supporté par l'Etat ivoirien ;celui-ci assure le financement de son
administration au moyen des subventions d'équilibre accordées aux
établissement publics nationaux ou des dotations financières
octroyées aux établissement de soins gérés en
régie et aux structures administratives.8(*)
Tous ces travaux ci haut cité rentre dans la logique du
travail en cours, certains aspects irrélatifs seront
développés pour l'enrichir.
En ce qui concerne notre étude, elle sera
orientée sur la couverture des soins de santé primaires dans la
Zone de santé de Goma. Il sera question d'évaluer la
participation de l'Etat dans la couverture des soins de santé primaires
dans la Zone de santé de Goma en particulier et la ville de Goma en
général.
0.2.PROBLEMATIQUE
La participation de L'Etat dans la mise en oeuvre des soins de
santé primaire est une préoccupation majeure des pays en voie de
développement. Selon l'OMS dans son rapport sur la situation sanitaire,
1,4millard des pauvres dans le monde, n'a pas accès au service de
santé. A partir de l'année 2005,la gratuité des soins
était assurée aux femmes ( césarienne, CPN, planification
familiale, cancers gynécologique et des seins.) malgré ces
initiatives , on assiste aujourd'hui à une insuffisance de l'offre
de services et soins occasionnée par la faiblesse du financement du
secteur qui résulte de la diminution des revenus de l'Etat, des
collectivités et du faible revenus des ménages. Toute fois,
l'accès aux services de santé ne saurait être atteint sans
un système de financement de la santé optimal.9(*)
En 1978, pour pallier aux problèmes des pays en voie de
développement, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le
Fonds de Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) ont organisé à
Alma Ata une conférence qui avait réuni 134 pays du monde dont la
RDC pour voir comment résoudre le problème de santé de la
population .Celle-ci avait comme finalité l'adoption d'une
stratégie en faveur des soins de santé primaires. Les SSP
devraient donc contribuer à maitriser les principaux problèmes de
la santé, réduire les écarts internationaux mais aussi les
différences entre régions et couches d'un même
pays.10(*)
La conférence sur les SSP à Alma Ata a à
cet effet souligné la nécessité d'une action urgente de
tous les gouvernements qui ont vis-à-vis de la santé des
populations une responsabilité dont ils ne peuvent s'acquitter qu'en
assurant des prestations sanitaires et sociales adéquates.11(*)
Avec l'initiative de Bamako lancée lors d'une
conférence en 1987 en tant que politique de relance de la
stratégie des soins de santé primaires définie à la
conférence d'Alma Ata en 1978 est en soi une innovation pour les
différents acteurs des systèmes de santé, Cependant, les
changements annoncés lors de ces conférences internationales
n'ont pas été correctement incorporés, au pied de la
lettre selon toutes les composantes initiales fixées l'implantation de
cette politique de santé d'origine essentiellement exogène n'a
pas non plus produit tous les effets escomptés.12(*)
En Côte d'Ivoire
le financement du secteur de la santé est assuré par l'Etat, les
partenaires au développement, le secteur privé et la
communauté. L'intervention de l'Etat porte en grande partie sur le
fonctionnement du système de santé. Dans ce pays, les appuis
extérieurs provenant de la coopération bilatérale et
multilatérale ciblent généralement : Les investissements
pour l'infrastructure, les équipements, la logistique, les intrants, les
formations continues.13(*)
Globalement, environs 150 millions de personnes par an font
face à des difficultés financières sévères
et environs 100 millions sont poussés en dessous du seuil de
pauvreté à cause du paiement direct qu'elles doivent effectuer
pour les services de santé reçu par rapport à l'engagement
des Etats en matière de dépenses en santé. Seulement trois
pays d'Afrique sub saharienne (BOTSWANA, RWANDA et ZIMBZBWE) dépensent
plus de 44USD par an et la proportion du budget national alloué à
la santé supérieur est 15%, Aucun autre pays ne dépasse le
44USD de dépenses en santé par habitant et par an, tous les pays
riches et pauvres font face à au moins un des trois problèmes
fondamentaux de financement de la santé qui empêchent les pays de
se rapprocher d'une couverture universelle. Pour atteindre cet objectif les
pays ont mis en place des systèmes nationaux d'approvisionnement en
médicaments essentiels reposant pour la plupart sur une centrale d'achat
et des structures de distribution aux niveaux central, régional et
district. Malheureusement dans certains pays, le manque de fiabilité du
système national ne permet pas d'assurer un approvisionnement
régulier en médicaments essentiels. Parallèlement,
l'augmentation constante du nombre des partenaires impliqués dans
l'approvisionnement en médicaments essentiels et notamment en
médicaments contre le VIH/SIDA/PALUDISME/TUBERCULOSE est aussi à
l'origine de dysfonctionnements du système d'approvisionnement par
manque d'harmonisation et de coordination entre les partenaires et le
Ministère de la Santé. C'est dans ce contexte et pour
améliorer l'accès aux médicaments essentiels que l'OMS a
appuyé le Ministère de la santé de la République du
Congo inéquitables des ressources.14(*)
AU RWANDA, les mutuelles de santé ont montré un
très grand potentiel à améliorer l'accessibilité
financière de la population aux soins de santé avec plus de 60%
de la population.15(*)
En 1980, la RDC signe la charte de développement
sanitaire en Afrique ayant pour base l'adoption des soins de santé
primaires comme stratégie en vue de l'instauration de la santé
pour tous d'ici l'an 2000.16(*)
En 1980 la RDC adhère à la charte africaine du
développement sanitaire, en vue de définir sa politique sanitaire
en partant des principes de base d'organisation et de fonctionnement des
services de santé à finalité publique, si les documents
officiels continuent à mentionner les soins de santé primaire
comme stratégie de mise en oeuvre de la politique sanitaire, il devient
de plus en plus évident à la lumière de ce qui est fait
actuellement que le problème auquel est conforté le
système de santé de la RDC, C'est en autres l'absence d'une
vision partagée sur l'organisation à mettre en place pour la
prise en charge de la santé de la population sans se limiter à la
lutte contre certaines maladies ,Ce manque de vision empêche les
différents acteurs coopérateurs de terrain central et
intermédiaire, bailleurs des fonds ainsi que les multilatéraux
d'établir le lien entre les SSP et la Zone de santé
identifiée comme unité opérationnelle dont le
développement demeure la priorité conditionnelle de mise en
oeuvre de la politique sanitaire ;ce lien fondamental qui existait jusque
vers les années 1985 a été perdu au fil de temps au point
qu'aujourd'hui la Zone de santé est devenue un concept
galvauder.17(*)
En adoptant l'objectif de la santé pour tous pour l'an
2000, les autorités de la République Démocratique du Congo
ont voulu y parvenir par la stratégie des soins de santé
primaires Pour devenir une approche crédible susceptible de conduire au
résultat escompté (la santé pour Tous à l'an 2000),
le financement des soins de santés primaires devait répondre
à un certain nombre d'exigences dont l'équité, la
qualité et l'efficience.18(*)
En égard à ce qui précède,
certaines questions méritent d'être posées.
Question principale
La question principale de notre recherche est de savoir le
niveau de la participation de l'Etat congolais pour la couverture des soins de
santé primaires au de la Zone de santé Urbaine de
Goma :
Cette interrogation à suscité aux questions
spécifiquesci-après :
Ø L'Etat participe t- il à la couverture des
soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma ?
Ø La prise en charge des malades en soins de
santé primaire est-elle couverte dans la zone de santé de
Goma ?
Ø Quels sont les stratégies à mettre en
place pour que la prise en charge des malades en soins de santé primaire
soit couverte dans la Zone de santé de Goma ?
0.3. HYPOTHESES
Ø La participation de l'Etat dans la couverture des
soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma
serait faible;
Ø La prise en charge des malades en soins de
santé primaires dans la zone de santé de Goma serait moins
couverte ;
Ø L'allocation des ressources par l'Etat dans la zone
de santé de Goma serait la stratégie à mettre en pratique
pour mieux prendre en charge les malades en soins de santé
primaires;
0.4. OBJECTIFS DU
TRAVAIL
0.4.1. Objectif global
Ce travail a pour objectif d'évaluer le niveau de
couverture des soins de santé primaire dans la Zone de santé de
Goma.
0.4.2. Objectif spécifiques
Ø Déterminer le niveau, de couverture des soins
de santé primaires par l'Etat dans la Zone de Santé de
Goma ;
Ø Déterminer le niveau de prise en charge des
malades en soins de santé primaires dans la Zone de santé de
Goma;
Ø Identifier les stratégies à mettre en
marche pour une meilleure prise en charge des malades en soins de santé
primaires dans la Zone de santé de Goma;
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
ü Choix du sujet
Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard, il
résulte du fait que le système de santé en RDC est
basé sur l'autofinancement où le paiement par acte ne favorise
pas l'équité et l'accès aux soins de santé pour
tous, cette situation n'épargne guerre la zone de santé urbaine
de Goma ;
ü Intérêt de
l'étude
· Intérêt personnel :
En tant que professionnel de santé ; nous somme
appelé a avoir des informations sur toute chose qui pourra nous aider
à améliorer l'Etat de santé de la population ; la
couverture des SSP est un élément de base de tout ça, tel
est la raison qui nous motivé à aborder ce sujet ;
· Intérêt
pratique:l'accessibilité au soin de santé par la
population c'est un droit comme le droit à la justice ; c'est pourquoi
le gouvernement doit renforcer sa politique sanitaire pour que tous les mondes
aient accès à la santé équitablement.
· Intérêt
scientifique : le présent travail sera utile aux autres
chercheurs qui pourront aborder ce sujet en vue d'en tirer des informations
pouvant améliorer le système de santé dans le monde et en
particulier en RDC.
0.6. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion ce présent
travail est subdivisé en quatre chapitres :
§ Le premier porte sur : considérations
théoriques et cadre conceptuel
§ le deuxième est axé à
la méthodologie et la présentation du milieu
d'étude
§ Le troisième concerne laprésentation,
analyse et interprétation des résultats
§ le quatrième aborde les discussions des
résultats
0.7. DELIMITATION DU
DUJET
Ø Dans l'espace : Notre
étude porte sur la participation de l'Etat congolais dans l'allocation
des ressources pour la mise en oeuvre des soins de santé primaires dans
la zone de santé urbaine de Goma
Ø Dans le temps : Elle va du 01
Janvier au 30 juin 2017.
0.8. DIFFICULTES
RENCONTRES
Ø Difficultés d'accéder aux rapports
financiers au près des responsables des formations sanitaires de la
zone de santé de Goma.
CHAPITRE PREMIERE
CONSIDERATIONS
THEORIQUES
Pour mieux aborder notre sujet ce chapitre, nousaidera
à identifier les facteurs déterminants ainsi que les
conséquences liés à la problématique de la
couverture des soins de santé primaires au niveau de la Zone de
santé de Goma
1.1. DEFINITION DE QUELQUES
CONCEPTS ET INFORMATIONS GENERALES SUR LES SOINS DE SANTE PRIMAIRE
1.1.1 : Définition de quelques concepts
· Problématique
a. Qui prête à discussion; dont l'existence, la
vérité, la certitude, la réussite est douteuse.
b. Ensemble des questions, des problèmes concernant un
domaine de connaissances ou qui sont posés par une situation.19(*)
Conformément à notre sujet, nous
considérons la deuxième définition ici du Dictionnaire A-Z
· Couverture
a. Ce qui forme la surface extérieure.20(*)
b. Garantie de protection donnée par un
assureur.21(*)
Au regard de notre étude, nous somme
intéressé par la définition du Dictionnaire
français qui dit que c'est une garantie de protection faite par un
assureur
· Les soins de santé
primaires : sont des soins de santé essentiels
fondés sur des méthodes et des techniques pratiques rendus
universellement accessibles dans toute la communauté avec leur pleine
participation et à un cout que la communauté et le pays puisse
assumer à chaque stade de leur développement dans un esprit
d'auto responsabilité et d'autodétermination.
· La
santé : par définition,
C'est un état complet de bien être physique,
mental, social et ne consiste pas seulement à l'absence de la maladie,
cela implique que la santé est un équilibre entre le milieu
interne et externe de bon fonctionnement de l'organisme.22(*)
C'est une situation satisfaisante ou non, de quelque chose
dans le domaine économique et social.23(*)
Pour bien palier à notre sujet de recherche, nous
trouvons bon d'employer la première définition qui cadre avec
notre étude
· La politique sanitaire : par
définition, la politique de santé est l'ensemble des mesures
prises par les autorités politico-administratives pour permettre
à la population sous sa responsabilité de jouir de leur droit
à la santé.
· Système de santé :
c'est l'organe qui a pour but de maintenir, améliorer ou
découvrir la santé de la population ;
· Zone de santé : c'est
l'unité opérationnelle et de planification de tout le
système sanitaire du pays.24(*)
1.1.2 GENERALITES SUR LES SOINS DE SANTE
PRIMAIRES
Le rôle principal dans l'administration du
système de santé revient à l'Etat, garant de
l'intérêt public et de l'amélioration de l'état
sanitaire de la population, l'Etat intervient parfois directement dans la
production ou le financement des soins ;
C'est ainsi que le 12 septembre 1978, une conférence
internationale tenue à Alma Ata incite les gouvernement du monde entier
à tout mettre en oeuvre pour assurer l'accès de tous à la
santé d'ici l'an 2 000,la déclaration indique que la santé
constitue un devoir des Etats à la quelle la RDC a souscrit permettant
l'accès à un niveau social satisfait et contribuant ainsi
à un meilleur développement économique des pays ; les
SSP ont rencontré beaucoup de difficultés dans leur
exécution :
- Difficultés liées au financement des
activités ;
- La qualité des soins qui ne réponde pas aux
besoins des bénéficiaires ;
- La faible participation aux actions de développement
communautaire ;
- Le manque de médicaments ;
- Le manque de ressources humaines et
matérielles ;
Ainsi, l'Etat soit directement par l'intermédiaire des
services déconcentrés :
· Assumer la prise en charge des problèmes
généraux de santé publique (prévention
collective, veille sanitaire, lutte contre les grandes maladies et
fléaux)
· Assurer la formation du personnel de santé,
participer à la définition de leurs conditions d'exercice,
veiller aux normes de qualité des établissements de soins et de
la production pharmaceutique ;
· Exercer sa tutelle sur les agences régionales
d'hospitalisation ;
· Veiller à l'adéquation des structures de
soins et de prévention et recycler le volume de l'offre des soins
(personnel, infrastructures et équipement).25(*)
L'initiative de Bamako (IB), lancée lors d'une
conférence en 1987 en tant que politique de relance de la
stratégie des soins de santé primaires définie à la
conférence d'Alma Ata en 1978, est, en soi, une innovation pour les
différents acteurs des systèmes de santé. Cependant, les
changements annoncés lors de ces conférences internationales
n'ont pas été concrètement incorporés selon toutes
les composantes initialement fixées. L'implantation de cette politique
publique de santé, d'origine essentiellement exogène, n'a pas non
plus produit tous les effets escomptés (efficacité versus
équité). L'analyse proposée dans cet article montre que
l'aspect équitable de l'IB a été négligé et
les interventions premières des acteurs ont été
concentrées sur l'efficacité de l'organisation à mettre en
place. Nous pensons que le rôle des acteurs est central dans la mise en
oeuvre et l'appropriation d'un changement. Il semble que cela soit d'autant
plus le cas lorsque nous avons affaire à unePolitique publique où
des conflits liés aux valeurs peuvent amener les acteurs à tenter
de bloquer ou d'entraver les réformes sanitaires. Cette
résistance potentielle est encore plus évidente dans notre
étude puisque nous savons combien la notion d'équité est
différemment interprétée selon les sociétés,
et qui plus est, la conception de l'implantation d'une politique de
santé peut être comprise diversement selon la perspective et les
intentions des acteurs concernés. Ainsi, il nous semble qu'il est
fondamental d'étudier en profondeur la dynamique du jeu des acteurs pour
comprendre les effets de l'IB et ainsi envisager la mise en oeuvre de mesures
incitatives pour revenir aux fondements des SSP et de l'IB.26(*)
Au cours des dernières décennies, la plupart des
pays de la Région des Amériquesont adopté l'objectif de la
santé pour tous à travers les soins de santé primaires.
Les soins de santé primaires qui dans certains pays, existaient avant la
Déclaration d'Alma-Ata, ont alors pris la forme d'un mouvement qui a
débouché sur l'adoption de politiques sociales importantes dans
toute la Région. Bien qu'interprété et mis en oeuvre de
différentes façons par différents pays, ce mouvement a
contribué à améliorer l'accès aux services
essentiels tels que la vaccination, les services de santé maternelle et
infantile, l'approvisionnement en eau et l'assainissement de base. Les soins de
santé primaires ont également contribué à
accroître la participation sociale, à faire intervenir de nouveaux
acteurs tels que les agents de santé communautaires, à
intégrer les services offerts par les différents
Secteurs et à étendre les services de
proximité.27(*)
La
décentralisation des sources de financement et la sous-traitance de
l'administration des services de santé, la concentration de ressources
limitées dans des domaines critiques comme la santé maternelle,
la planification familiale, la vaccination, les maladies chroniques et la lutte
contre les maladies endémiques, et de nouveaux partenariats pour le
financement des soins de santé primaires entre les communautés,
le secteur privé et les donateurs ont constitué pour les
décideurs, les responsables de l'élaboration des
stratégies et les responsables de l'exécution des programmes de
nouvelles expériences ; Dans la Région de la
Méditerranée orientale, le rôle des soins de santé
primaires en tant que mouvement de santé publique a été
réaffirmé lors de la Première Conférence sur les
soins de santé primaires dans le monde arabe (Manama, février
2003), qui a réitéré l'engagement des Etats Membres en
faveur des principes d'universalité, de qualité,
d'équité, d'efficience et de durabilité. Les pays de la
Région ont entrepris un certain nombre d'efforts pour réorganiser
les soins de santé primaires, notamment en se fondant davantage sur une
approche au niveau local (systèmes de santé de district, action
ciblée sur les zones d'attraction et les besoins essentiels en
matière de développement), et en renforçant et en
utilisant les capacités des districts et des gouvernorats en
matière de planification, de finances et de gestion. Les gouvernements
jouent un rôle central en organisant le financement des soins primaires,
en garantissant des normes et des réglementations appropriées et
en mettant en oeuvre la politique, la planification et la recherche. Un effort
croissant est exercé dans la plupart des systèmes nationaux de
santé fondés sur les soins de santé primaires en vue de
maîtriser les coûts, d'améliorer la qualité,
d'encourager la coopération entre secteur public et secteur
privé, d'avoir recours à toute une gamme de techniques pour
promouvoir les économies et insister sur une gestion de qualité,
d'assurer la continuité des soins et d'appliquer des techniques de
gestion telles que les méthodes de résolution des
problèmes par les équipes de district, ce qui favorise la
décentralisation de la gestion et la participation de la
communauté et des partenaires concernés.28(*)
Au cours de la période coloniale, de gros efforts
avaient été consentis pour lutter contre les maladies
endémiques telles que L'onchocercose, la trypanosomiase humaine, le
paludisme et les populations africaines notamment celles rurales en avaient
largement bénéficié. Dans les années qui ont
précédé les indépendances, les soins de
santé étaient gratuits pour quelques rares
privilégiés en ville Les mutuelles de santé sont des
associations libres et volontaires de personnes qui, au moyen uniquement des
cotisations de leur membre, leur garantissent une protection contre le risque
maladie en dehors de toute assurance publique ; La naissance du mouvement
mutualiste en Afrique a donc démarré suite à la
persistance de la crise financière où il est apparu
nécessaire d'organiser les communautés pour leur auto-prise en
charge. Ce mouvement a été suscité de l'extérieur
pour palier à l'incapacité des États africains à
mettre en place une Assurance Maladie Universelle crédible et bien
gérée. L'idée de l'assurance maladie n'est pas un concept
traditionnel africain La dynamique mutualiste est fortement inspirée et
soutenue par des acteurs extérieurs. C'est ce qui explique que les
mutuelles ont été rarement créées de façon
spontanée par les acteurs du secteur informel. Toutefois, plusieurs
études ont montré qu'en Afrique, il a toujours existé des
systèmes traditionnels de solidarité. Ce sont des
mécanismes conçus pour faire face aux risques individuels,
souvent liés aux événements de la vie, tels que la
naissance, le décès, mais également la maladie
(événements positifs: mariage, baptême, circoncision et
négatifs : funérailles, maladie). Les gens se rassemblent lorsque
les membres ont des problèmes financiers pour des raisons sociales et
économiques (construction d'une maison, démarrage d'un commerce,
acquisition du matériel agricole, organisation des festivités de
la communauté). Ceci contribue à la création et au
renforcement des réseaux sociaux Il y avait donc un socle, une
mémoire sociale et une expérience collective sur laquelle il
était possible de développer le concept des mutuelles de
santé.29(*)
En RDC, selon le comité national de pilotage de la
stratégie de renforcement du système de santé, a
été présenté par le directeur chef des services de
développement des soins de santé primaires ; il a
relevé les problèmes suivants :
- Problèmes liés à la législation,
normalisation et planification (manque de textes réglementaires pour le
SRSS, les normes directives, mesures transitoires,......) et la non
actualisation et de lutte contre la pauvreté ;
- Problèmes liés aux ressources humaines pour la
santé pléthore, non maitrise des effectifs, surproduction,...
- Problèmes liés à l'approvisionnement en
médicaments dans des structures sanitaires ;
- Problèmes liés à la prévention
des maladies ;
- Problèmes liés au financement du secteur,
contractualisation et budgétisation.30(*)
Au Nord-Kivu, dans le compte rendu de la réunion du
CNP SRSS tenue du 12 au 13 février 2009, le MIP du Nord-Kivu
présente les problèmes relatifs à la mise en oeuvre de la
SRSS dans son entité de responsabilité, il relève
essentiellement la réticence de quelques cadres au niveau provincial, la
non maitrise des ressources, faible maitrise de la stratégie de
renforcement du système de santé par les partenaires et faible
appui au niveau central à la mise en oeuvre de la SRSS(non respect des
moratoires, certaines directions centrales et programmes
spécialisés non alignés à la mise en oeuvre de la
SRSS a relevé les problèmes suivants : Au niveau
périphérique le manque d'autonomie de gestion et de
contrôle, de plan propre, Existence des problèmes
d'accessibilité, de la disponibilité et d'utilisation des
services ainsi que de la qualité de services En fait ce niveau ne joue
toujours pas son rôle au niveau opérationnel de planification et
de mise en oeuvre de la politique nationale de la santé.31(*)
Les 8 composantes des soins de santé
primaire :
· L'éducation pour la santé ;
· La promotion des bonnes conditions alimentaires et
nutritionnelles ;
· Approvisionnement suffisant en eau potable et mesure
d'assainissement de base ;
· La santé maternelle et infantile y compris la
planification familiale ;
· La vaccination contre les grandes maladies
infectieuses ;
· La prévention et le contrôle des
endémies et épidémies locales ;
· Traitement des maladies et des lésions
courantes ;
Approvisionnement en médicaments essentiels
génériques, y compris la Pharmacopée
traditionnelle.32(*)
La RDC a ajouté trois points suivent :
· La formation au développement personnel de
santé ;
· La santé mentale :
· Le management (gestion, processus
gestionnaire).33(*)
1.2 : GENERALITES SUR
LA PROBLEMATIQUE DE COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES
§ Des soins de santé primaires au
recouvrement des couts
Après la conférence d'Alma Ata en 1978 et la
37ième session du comité régional de l'OMS
tenue à Bamako en 1987, s'est engagé le processus de
participation communautaire dans le secteur de la santé primaire.
L'état du système de santé dans les pays
en développement
Les pays en développement souffrent d'une situation
sanitaire souvent précaire et ont pendant longtemps offert des
prestations de santé de mauvaise qualité, si des facteurs d'ordre
géographique, environnemental et économique expliquent en partie
cet état, d'autres raisons interviennent impliquant la
responsabilité des individus, des communautés et des
gouvernements.
§ Raisons liées à une mauvaise
politique de santé
Les crédits alloués à la santé
dans les pays en développement ont été constamment
diminués en raison du poids de la dette et de la chute des produits
à l'exposition, le très faible taux de croissance
économique dans ce pays ne permet pas d'augmenter la part de la
santé dans les budgets de l'Etat De plus les crédits sont parfois
gaspillés en tout cas souvent mal repartis, les programmes de
santé mis en place dans les pays en développement sont souvent
généraux, fragmentés, couteux, peu efficaces et peu
rentables, les médicaments sont chers, pas toujours adaptés aux
besoins locaux.
Au regard de la définition la mise en oeuvre des soins
de santé primaires fait appel à un minimum des préalables
qui sont :
Ø Disponibilité des ressources humaines
qualifiées, dans le domaine de santé en nombre
suffisant ;
Ø Infrastructure adéquate c'est-à-dire
selon les normes ;
Ø Disponibilité des ressources
matérielles :
Ø Disponibilité et accessibilité aux
médicaments essentiels génériques.34(*)
1.2.1 .Capital Humain
Il est la ressource primordiale, indispensable dans la mise
en oeuvre des activités des soins de santé primaires, il s'agit
à des hommes et des femmes, qualifiés dans les soins de
santé, plein de dévouement et de compensions pour faire face
valablement aux nombreux problèmes de santé de la
communauté.la mise à niveau du professionnel de santé par
de formation et de recyclage régulier est aussi importante que nos
planifications doivent en tenir compte.35(*)
1.2.2. Disponibilité en ressources
matérielles et infrastructures
C'est ici un domaine de difficulté particulière
pour les services sanitaires. Pendant que les financements sont souvent
limités, il y a souvent les besoins en maintenance d'équipement
et rénovations périodiques des infrastructures qui
s'avèrent nécessaire pour maintenir les normes requises des
soins.
1.2.3. Médicaments essentiels
génériques de bonne qualité
La disponibilité en médicaments constitue
l'élément primordial des soins de santé primaire,
l'approvisionnement et la gestion en vue de garantir leur disponibilité
et accessibilité pour la population en terme de prix, constituent un
défi majeur, les pouvoirs publics doivent prendre des mesures
nécessaires Le médicament, un maillon essentiel du
développement du système de Santé, connait beaucoup de
problèmes de la définition des besoins du Pays en
médicaments, de la fragmentation des approvisionnements et de la
distribution, de la disponibilité des médicaments essentiels
génériques et intrants spécifiques dans les formations
sanitaires, d'accessibilité géographique et économique
pour la population à cause des multiples taxes et frais sur les
médicaments comme objet de commerce plutôt qu'un objet
stratégique et social, de la qualité par l'absence d'un
système rigoureux de contrôle de qualité, de la gestion et
de l'usage rationnel par les prestataires.36(*)
1.2.4. Responsabilité de l'Etat dans le secteur de
la santé
Il y a quatre principaux types d'activités de l'Etat
en vue de faire fonctionner le système sanitaire à savoir :
la formulation des politiques, le financement ; l'approvisionnement des
services en matériels et médicaments essentiels ainsi que la
réglementation, Ici l'Etat joue différents rôles à
des niveaux variés parmi ces catégories des
responsabilités selon les pays.
· La responsabilité de la formulation des
politiques
Afin d'assurer l'accès du peuple congolais à
une vie saine et lui permettre d'être socialement et
économiquement productif, le gouvernement devra promouvoir son droit
à la santé à travers le renforcement des mécanismes
garantissant l'éthique en santé, la solidarité
communautaire et l'humanisation des services de santé.
v La politique nationale de santé est basée sur
les principes suivants :
v La qualité des soins et des services ;
v L'efficience et l'efficacité des projets et
programmes de développement sanitaire ;
v La coordination intra et intersectorielle des prestations
des services de santé ;
v La participation communautaire ;
v La décentralisation des centres des prises de
décision ;
v La déconcentration des services de production des
soins ;
v L'intégration des services spécialisés
au sein des services de santé.
Une attention sera accordée à la production des
soins et services de qualité par :
§ La réaffirmation de la stratégie des SSP
comme option fondamentale de la politique nationale de santé ;
§ La réaffirmation de la Zone de santé
réalisant un PMA comme unité opérationnelle ;
§ L'actualisation des dispositions politiques,
législation, administrative et gestionnaires apportées y compris
les normes pour la santé ;
§ La mobilisation des ressources humaines,
matérielles et financières par l'allocation importante du budget
de l'Etat, le renforcement de la participation communautaire et du partenariat
par la santé ;
§ La réhabilitation des infrastructures de
santé, la construction des nouvelles infrastructures et le renforcement
des matériels et équipements ;
§ L'approvisionnement régulier en
médicaments essentiels y compris les produits biologiques et autres
réactifs de laboratoire ;
§ La lutte contre la maladie à travers les actions
de promotion, de prévention de prise en charge ainsi que le
développement des programmes de santé pour les groupes
spécifiques ;
§ L'assurance de la qualité des soins et services
par le développement des programmes d'appui aux services de
santé ;
§ La gestion des épidémies, des
catastrophes et des urgences.37(*)
Le premier rôle potentiel que l'Etat peut jouer consiste
à élaborer des politiques en matière de santé et
des soins de santé dans un pays, un gouvernement qui considère la
santé ou l'accès aux soins de santé comme un droit peut
s'attendre à jouer un rôle majeur dans la formulation de la
politique appropriée à un secteur donné dans son ensemble,
Ces éléments interviennent dans le secteur de la zone de
santé en mettant en place des mécanismes de contrôle dans
les organisations sanitaires en rapport avec les hôpitaux privés,
les professionnels de santé, l'emplacement des structures de
santé et les questions de technique médicale(PVE ,le standard
professionnel, les formulations et pharmaceutiques).38(*)
v Le rôle de financement des soins de
santé
Les financements des soins de santé peut être
fourni de différentes façons ,quelque soit le système de
financement ce sont toujours les citoyens d'un pays qui sont appelés
à payer les soins de santé ou alors l'Etat peut prendre les
responsabilités de financer les soins de santé par certains
mécanismes de financement soit par la taxation ou assurance sociale qui
souvent n'ont pas de rapport avec le niveau ou type des services fournis, le
fonctionnement du système de santé reste cependant entravé
par un certain nombre des problèmes relatifs au leadership du
ministère de la santé, a système de financement, à
la participation communautaire, aux ressources humaines, au système
d'approvisionnement essentiel et à la coordination des bailleurs des
fonds.39(*)
v Rôle de fournisseur de service
L'Etat peut aussi jouer le rôle de fournisseur des
services, les gouvernements de plusieurs pays en développement
s'adonnent à fournir directement des services des soins gère des
structures de santé et emploient du personnel de santé à
qui il paye des salaires ce ci date de l'époque coloniale où il
fit accordé au ministère de la santé la
responsabilité de prendre directement soin de certaines
catégories des gens telle que les officiers coloniaux, les agents de
l'Etat ainsi que ceux de l'armée, la politique communautaire dans les
pays de l'Europe centrale était fondée sur l'idée que le
contrôle de l'Etat sur le système de soins de santé
était une nécessité ;une approche qui du reste peut
être considérée comme la plus efficace et plus
équitable.
Le rôle réglementaire des soins de
santé
L'Etat en fin jouer le rôle réglementaire en
veillant que les types et qualité des soins de santé à
fournir cette fonction de régulateur consiste dans une large mesure
dans l'élaboration des politiques.il s'agit d'un mécanisme visant
à assurer que les politiques qui sont sur pieds et sont effectivement
exécutées comme tel, les réglementations concerneraient
n'importe quel aspect des soins de santé .La portée de ce
rôle dépendrait de la vision de l'Etat envers les soins de
santé ainsi que de son rôle au sein de ce système de soins,
cette réglementation porte sur les frais payés pour les soins de
santé la norme quant à la qualité des soins à
fournir l'emplacement des structures de soins, le types et la dimension des
structures de soins ainsi que sur le professionnel de santé.40(*)
1.2.5. Responsabilité des pouvoirs publics
La responsabilité d'une bonne partie de l'action
requise pour atteindre les objectifs de la santé pour tous incombe aux
pouvoirs publics, il n'existe aucun modèle universellement applicable
mais les caractéristiques essentielles des systèmes de
santé énoncées dans la stratégie mondiale de la
santé pour tous donnent une idée de la façon de
procéder si l'on veut mettre en place l'infrastructure voulue par des
prestations de santé optimales fondées sur les SSP, si la
responsabilité de la santé est confiée à l'Etat ,
c'est parce que les organismes bénévoles et le secteur
privé ne peuvent pas faire face tous les besoins de santé.par
ailleurs les prestations dont l'ensemble de la population tire profit doivent
être assurées gratuitement aux individus par le pouvoir public ,
c'est notamment de la vaccination de masse(campagne victorieuse
d'éradication de la variole en est un excellent exemple) et de la lutte
contre les maladies transmissibles par des vecteurs.41(*)
I.3.CADRE CONCEPTUEL ET
OPERATIONNEL DE LA RECHERCHE
I.3.1. CADRE CONCEPTUEL
Facteurs déterminants
Conséquence
o Facteurs socio-économiques Facteurs
culturels Facteurs
politico-sécuritaires Facteurs sanitaires
Problématique de couverture des soins de santé
primaire
251661312
I.4.2.CADRE OPERATIONNEL
Facteurs indépendants
Variables dépendants
Facteurs socio-économiques
o Insuffisance des ressources matérielles et
financières dans les structures de santé
o Cout des soins non accessibles par les usagers
Facteurs culturels
o Insuffisance des formations du personnel de santé par
l'Etat
Facteurs politico-sanitaires
o Insécurité dans le pays et en province
o Faible politique nationale
Facteurs sanitaires
o Approvisionnement insuffisant des structures en
médicaments essentiels et génériques
Automédication
Couverture des soins de santé primaire
251660288
Définitions des variables
· Variables indépendantes
Ø Les facteurs
socio-économiques
L'insuffisance des matériels dans les structures
sanitaires ne permet pas aux prestataires des soins de santé de rendre
un service de qualité à la population et leurs faibles recettes
entravent le bon fonctionnement de service ;
Ø Les facteurs culturels
Si les services de santé sont rendus par un personnel
non qualifié cela a un impact négatif sur la qualité des
soins offerts à la population .En effet, l'Etat a le devoir de
former en quantité et en qualité suffisante les prestations de
soins de santé mais aussi leurs assurer des formations au cours
d'emploi.
Ø Les facteurs politico-sanitaires
La présence des guerres dans un pays ne permet pas
à la population d'accéder aux soins de qualité, Elle
perturbe le niveau socio-économique de la politique de la population et
même les programmes nationaux de développement sanitaire d'un pays
et à un impact négatif sur la santé des populations.
Ø Facteurs sanitaires
L'approvisionnement e insuffisant des médicaments dans
les structures sanitaires entraine des ruptures des stocks et conduit à
l'automédication et à la sous utilisation des structures de
santé par la population.
· Les variables dépendantes
La problématique de couverture des SSP est aussi
à la base de détérioration de la santé de
population ; si l'Etat ne met pas à la disposition des populations
des ressources sanitaires matérielles, financières et humaines,
la prise en charge des malades est difficilement de bonne qualité.
CHAPITRE DEUXIEME
METHODOLOGIE ET
PRESENTATION DU MULIEU D'ETUDE
METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Ce chapitre est axé sur le type d'étude, la
population et l'échantillon d'étude, la procédure de
l'enquête, la collecte des données, l'analyse et le traitement des
données.
II.1. TYPE D'ETUDE
Notre étude est du type rétrospective.
II.1. 2. POPULATION CIBLE DE
L'ETUDE
Notre population cible est constituée des agents cadre
du bureau central de la zone de santé de Goma ainsi que les infirmiers
titulaires des structures Etatiques et intégrées.
II.3. ECHANTILLON DE
L'ETUDE
2.3.1. Taille de l'échantillon
La taille de l'échantillon est de 13 agents cadres du
bureau central de la zone de santé et 16 responsables des FOSA
étatiques et intégrées de la zone de santé de
Goma.
2.2.2. Choix de l'échantillon
Notre échantillon est du type exhaustif. Ici, toute
notre population cible fait partie de notre échantillon.
II.4. PROCEDURE DE
L'ENQUETE
Le questionnaire a été administré aux
répondants qui fourniront les éléments de réponses
par écrit.
II.5. METHODES ET
TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES
II.5.1. Méthodes utilisées
· Méthodes analytique
Par définition, c'est une méthode qui
procède par voie d'analyse. C'est dans ce sens qu'elle elle nous a
permis d'analyser systématiquement nos données sur la
participation de l'Etat dans l'allocation des ressources pour la mise en oeuvre
des soins de santé primaires dans la zone de santé urbaine de
Goma ;
· Méthode statistique
Elle est une méthode qui traite les informations d'un
échantillon relative à une population. Celle-ci nous a permis de
quantifier nos données qualitatives en les traduisant a travers des
tableaux où nous avons calculé les pourcentages.
P= x100
Avec
P = pourcentage
n = Effectifs observés
N= Effectifs entendus
II.5.2. Technique de collecte des données
La technique de collecte des données permet au
chercheur de récolter les informations et les traiter en vue de
l'élaboration d'un travail scientifique
· Technique documentaire
. Celle-ci nous a permis de consulter les ouvrages, les
publications, différents rapport sur la santé, différents
cours, les dictionnaires et autres documents.
· Technique par questionnaire
d'enquête
Elle est une technique de série des questions
méthodiquement posées en vue d'une enquête. Ce pour ca
qu'elle a été soumis aux enquêtés en vue de
récolter les données sur terrain.
II.6. ANALYSE ET TRAITEMENT
DES DONNEES
Les travaux de saisie au programme Microsoft office Word, de
traitement des données collectées et leur analyse ont
été rendus possible grâce au logiciel Sphinx et le
dépouillement simple. L'analyse statistique nous a permis de
présenter les résultats de données récoltées
sur terrain dans les tableaux et de calculer les proportions afin de les
interpréter selon la formule suivante :
II.6. PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE
Ø SITUATION
GEOGRAPHIQUE la ZS de Goma
est limitée :
§ Au Nord par la zone de santé Karisimbi
§ Au Sud par le Lac Kivu
§ A l'Est par la république Rwandaise
§ A l'ouest par la zone de santé Kirotshe.
Elle a une superficie estimée à 150km2. Elle
jouit d'un climat tropical avec 2 saisons (pluvieuse et sèche), d'une
végétation : savane herbeuse et d'un relief : plaine
avec un sol des pierres volcanique. Sa température annuelle varie entre
17°15' et de 20°16', une altitude de 1460 mètres au bord du
lac, une longitude Nord de 29°14' et une latitude Sud de 1°45'.
NB : le BCZS/Goma est situé dans la commune de
Goma, Quartier Katindo, Av. du Port, dans l'Aire de santé AFIA
KATINDO.
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Source : BCZS/GOMA*
Ø APERCU HISTORIQUE
En 1985, la province sanitaire du Nord Kivu comptait 19 zones
des santé parmi elles la zone de santé Urbano-rurale de Goma qui
fonctionnait avec deux centres de santé à savoir le centre de
santé de Murara (ex Foyer social) et le dispensaire de la caisse de
solidarité paysanne (CASOP) plus un hôpital général
de référence couvrant ainsi une population de 13000 habitants. Il
faut ajouter l'existence de deux centres hospitaliers (Charité
maternelle et CBK Virunga). Une année plus tard, son premier
médecin chef de zone, Monsieur Jacques MYAUX ouvrant le centre de
Kibumba.
En 1988, un contrat de collaboration fut signé entre le
Bureau des OEuvres Médicales (BOM/Goma) et la zone de santé de
Goma en ouvrant le centre de santé de Kanyarutshinya, Mudja et Mugunga.
Ce fut leur intégration effective dans la politique des soins de
santé primaire. Au découpage de l'ex Kivu, l'initiative de
créer les centres de santé Katoyi (ex Konde) et Budjovu avaient
vu le jour. Avec la croissance démographique dans certains quartiers de
la ville, le Dr SAPU MBIMBI-A-NGALA aura l'initiative de créer les
centres de santé Ndosho, Kyeshero et Himbi.
Vers les années 2000, il y a eu subdivision en deux de
l'aire de santé de Ndosho en créant le centre de santé de
Kiziba. Dans l'aire de santé Katoyi on a ouvert le centre de
santé Berthel.
Au total, la zone de santé urbano-rurale comptait un
hôpital générale de référence, deux centre
hospitaliers, 18 centres de santé (HGR/Goma. Ch CBK Virunga, CH
Charité maternelle, CS Foyer social, CASOP, Kibumba, Katindo, Mabanga,
Majengo, Mudja, Mugunga, Carmel, Kyeshero, Kasika et Ndosho).
Par sa lettre n°251/IPS-NK/449/2003 du 08/09/2003, le
médecin inspecteur provincial de la santé du Nord Kivu proposera
au ministère de tutelle le découpage de la zone de santé
urbano-rurale de Goma en 3 zones de santé.
En mi-octobre 2003, un atelier de découpage sera
organisé à l'hôtel Karibu Pour harmonisation et la
validation de la carte sanitaire du Nord Kivu lors du rassemblement congolais
pour la Démocratie (RCD) en plein rébellion. Le découpage
sera effectif sur l'arrêté du ministère de santé
publique en RDC.
N°12520/CAB/MIN/AF/089/2003 du 11 décembre 2003
portant définition de la carte sanitaire de la province du Nord Kivu
scindée en 34 zone des santés.
La zone de santé urbain-rurale de Goma fut
scindée en 2 zones de santé dans les limites administratives des
communes de Goma et karisimbi :
o Zone de santé urbaine de Goma :
2436385habitants
o Zone de santé urbaine de Karisimbi : 340426
habitants
Après le découpage, la zone de santé
urbaine de Goma fonctionnera avec l'HGR de Goma, le CH Charité
maternelle, les CS CASOP, Katindo, Himbi, Carmel, Kyeshero, Centre
Chrétien du Lac Kivu (CCLK) et Buhimba
Ø OBJECTIF
PRINCIPAL ET SA MISSION
La zone de santé de Goma est une entité
administrative décentralisée dont l'objectif est de
réaliser la santé pour tous par le canal des soins de
santé primaires. Elle est aussi une entité opérationnelle
de planification destinée à procurer à une population bien
définie des soins curatifs, préventifs et promotionnels. Sa
mission est d'améliorer les qualités des soins et les conditions
de vie de la population qu'elle dessert en :
Cv Elaborant le plan de prise en charge de la population
par des structures sanitaires existantes ou à créer
Identifiant les problèmes prioritaires pour la
population et allouer les ressources disponibles
Elaborant le plan de lutte contre les épidémies
et contrôler son exécution
Entant garant de tout programme de lutte contre les maladies
dans la zone de santé
Evaluant les programmes
Ø STATUT JURIDIQUE
DE LA ZONE DE SANTE DE GOMA
La zone de santé de Goma est une entité publique
du ministère de la santé publique doté d'une
personnalité morale. Elle rend compte à la Division de la
santé publique
Ø SITUATION
SANITAIRE
La ZS/Goma est constituée de 9 aires des santés.
Chaque aire de santé représente un centre de santé (CS).
En dehors de ces CS, la ZS/Goma contient un hôpital général
de référence « Charité Maternelle »,
l'hôpital provincial du Nord Kivu, des nombreux centres
Hospitaliers : Hôpital Heal Arfica, Bethesda (CBCA/Ndosho),
8e CEPAC /Kyeshero, DOCS, des nombreux centres médicaux.
CEDIGO, Belle vue, CAMELLIAS, Centre adventiste CIMAK et beaucoup de postes de
santé privée. La ZS/Goma compte aussi des nombreuses maisons de
traitement traditionnel d'où présence des tradi praticiens.
Ø SITUATION
ENVIRONNEMENTALE
La ZS/Goma se situe au bord du lac Kivu, elle occupe la partie
Sud de la route Goma-Sake. Toutes les aires des santés sont
reboisées par des arbres naturels et des arbres fruitiers dans certaines
concessions. Dans la ZS/Goma, on trouve quelques espaces verts : Buhimba,
ULPGL, RVA et le Mont Goma pour purifier l'air. La zone de santé Goma
couvre les quartiers nantis de la ville de Goma : les volcans (ville),
Katindo gauche, Himbi, kyeshero. Elle est électrifiée par la SNEL
mais connaît parfois des coupures. La population s'approvisionne
à l'eau du robinet de la REGIDESO, l'eau du lac et l'eau de la pluie. La
délimitation de la ZS/Goma correspond à celle de la commune de
Goma.
Ø SITUATION
EDUCATIONNELLE
On trouve plusieurs écoles maternelles, primaires,
secondaires, professionnelles, les institutions supérieurs, les
universités étatiques et privées, toutes ces écoles
et universités sont reparties selon les aires de santé.
Ø SITUATION SOCIO
CULTURELLE
La ZS/Goma fut une zone d'accueil lors de la dernière
éruption volcanique (2002) et suite à l'insécurité
dans les environs de Goma (MASISI, WALIKALE, Bukavu). L'exode rural a
entrainé l'augmentation de la population qui est cosmopolite. On y
trouve toutes les tribus confondues : Shi, Nande, lega, hunde, Nyanga,
havu, Hutu, Tutsi et autre tribus de la RDC y compris les étrangers
(expatriés). La langue officielle est le Swahili, ainsi que les langues
vernaculaires selon les tribus. Cette population cosmopolite est repartie dans
plusieurs confession religieuses : catholique, protestantes, église
de réveil, adventiste, témoins de Jéhovah, foi Bahaï,
musulmane...
Ø SITUATION
ECONOMIQUE
La majeure partie de la population de la zone de santé
de Goma est employée (travailleuse) dans plusieurs secteurs
étatiques, privés et humanitaires. On y compte des services
étatiques, des ONG locales, nationales et internationales, des banques,
des coopératives d'épargne et de crédit, des institutions
de télécommunication, des boutiques, des magasins , des agences
de voyages (terrestre, fluvial, aérienne), des studios de photo, ces
stations d'essence, des hôtels, des bistrots, des marchés, des
publiphones, des salons de coiffures, des secrétariat publics, des
cybers cafés, des alimentations, des garages des ateliers de coutures,
des menuiserie, des quincailleries, des boulangeries, des boucheries, des
éditions, des restaurants ...
Ø SITUATION
DEMOGRAPHIQUE DE LA ZSU/GOM
Répartition de la population par Trache d'âge
|
|
N°
|
AIRE DE SANTE
|
0 à 11 mois
|
Nourrisson survivants
|
12 à 59 mois
|
0 à 59 mois
|
6 à 11 mois
|
6 à 59 mois
|
Moins de 14 ans
|
0 à 14 mois
|
Femmes de 15 à 49 ans
|
65 ans et +
|
TOTAL
|
1
|
Buhimba
|
683
|
601
|
3585
|
4268
|
377
|
3962
|
7644
|
7950
|
1928
|
218
|
31216
|
2
|
Carmel
|
885
|
778
|
2863
|
3758
|
190
|
3053
|
8165
|
8860
|
4646
|
155
|
33353
|
3
|
CASOP
|
340
|
299
|
1233
|
1573
|
130
|
1363
|
5730
|
5940
|
1394
|
95
|
18097
|
4
|
CCLK
|
1685
|
1482
|
7116
|
8791
|
902
|
8008
|
22058
|
22841
|
8843
|
275
|
82001
|
5
|
Heal africa
|
627
|
551
|
1951
|
2588
|
261
|
2222
|
5372
|
5738
|
4481
|
198
|
23989
|
6
|
Himbi
|
1007
|
886
|
3417
|
4424
|
434
|
3851
|
11535
|
12108
|
7781
|
353
|
45796
|
7
|
Katindo
|
937
|
824
|
2925
|
3852
|
380
|
3305
|
8873
|
9430
|
5949
|
338
|
36813
|
8
|
Keshero
|
1395
|
1227
|
4897
|
6292
|
712
|
5609
|
17597
|
18280
|
8499
|
786
|
65294
|
9
|
Mapendo
|
1497
|
1316
|
5593
|
7090
|
384
|
5977
|
16579
|
17692
|
9032
|
528
|
65688
|
10
|
umoja
|
1270
|
1117
|
5036
|
6306
|
641
|
5677
|
14627
|
15256
|
7866
|
294
|
58090
|
Total
|
10326
|
9081
|
38616
|
48942
|
4411
|
43027
|
118180
|
124095
|
60419
|
3240
|
460337
|
Population:250 996habitantdénombrés
Source :BCZS/GOMAØ ORGANES DE
GESTION DE LA ZONE DE SANTE DE GOMA
Pour assurer un fonctionnement avec la participation de la
communauté bénéficiaire, la zone de santé de Goma
comprend les organes de gestion suivants :
Conseils d'administration (C.A)
Comité de gestion (COGE)
Equipe cadre de la zone de santé (ECZS)
Comité de gestion de l'HGR (COGE.H)
Comité de développement de l'aire de
santé (CODESA)
ORGANIGRAMME
CA
COGE
Coordination
Administrations
Supervision
Nutrition
TDR
Secrétariat
Comptabilité
Pharmacie
Charroi automobile
Huissier
ssssss s etuissier
251659264
Ø STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE DU BCZS/GOMA
Population totale : 250 996 habitants (Population
dénombrée)
Superficie : 33,4 Km²
Densité : 7515 hab/Km²
Nb Avenues : 133
Nb de quartiers / Villages : 7 quartiers (Mapendo, Mikeno, Les
Volcans, Katindo, Himbi, Keshero, Lac Vert)
Nb ménages : 39539 (cf.
dénombrement MILD)
Nb total FOSA : 84 dont
CS : 10
CSR : 1
PS : 1 (PS CCLK)
HGR : 1 (et 1 HPNK)
CH : 3
FOSA PRIVEES : 69 dont 41 centres médicaux, 25
dispensaires et 3 polycliniques. CM GESOM et CEDIGO 3 sont
intégrés
Nombre lits HGR / CSR : 803 dont 95 à l'HGR soit 1 lit
pour 313 habitants.
Nb RECO actifs : 455
Ø
251654144251656192251658240251657216251655168FONCTIONNEMENT :
o Conseil d'administration (C.A)
C'est l'organe suprême de la zone de santé.
Il est chargé d'administrer les ressources humaines,
matérielles et financières de la zone de santé en vue
d'exécuter les programmes. Il est composé de :
Le C.A se réunit une fois par an sur convocation du
président. Ses attributions sont :
Assurer l'orientation de la politique sanitaire de la zone de
santé
Approuver le plan d'action de la zone de santé y
compris le budget et le contrôle
Contrôler le COGE de la zone de santé
Contracter ou donner le rapport pour la prise de contact avec
les organismes extérieurs pouvant aider la zone de santé.
o Le comité de gestion (COGE)
Il est composé du MCZS comme président, l'AGIS
de la zone de santé comme secrétaires, 3 membres de l'HGR
(médecin directeur, directeur de nursing et AGIS de l'HGR), le
président des COSA, le représentant des infirmiers titulaires,
les autorités politico administratives, les
délégués des intervenants actifs dans la zone de
santé, les autres représentants dans le cadre de la collaboration
intersectorielle (Eglise, ONG, Ecoles...)
Fonctionnement et attributions
Il se réunit une fois par moi. Une réunion
extraordinaire peut être convoquée par le président. Ses
attributions sont :
Assurer la gestion technique des services et de toutes les
ressources
Elaborer les prévisions budgétaires et en
assurer l'exécution après approbation du CA.
Planifier, exécuter et évaluer les
activités.
Faire appliquer les instructions transmises par la
hiérarchie
Veiller à la mise en application du plan d'action
définie au sein du CA de la zone de santé
o L'équipe cadre de la zone de santé
(BCZS)
Elle est mise en oeuvre depuis octobre 2007. Toutefois, elle
n'est pas complètement intégrée au niveau de
l'hôpital. Elle est composée de 6 membres dont :
Le MCZ, le médecin directeur de l'hôpital, l'AGIS
de la zone de santé, 3 infirmiers superviseurs de la zone de
santé et le directeur de nursing. D'autres 6 membres d'appui sont :
le nutritionniste, le technicien de développement rural, le comptable,
le préposé à la pharmacie et le secrétaire.
Ø RESSOURCES
HUMAINES DU BUREAU CENTRAL DE LA ZONE DE SANTE DE GOMA
Nombre
|
Désignation
|
Niveau d'étude
|
1
|
Médecin chef de zone
|
Généraliste
|
1
|
Administrateur gestionnaire
|
A0 GIS
|
3
|
Infirmier superviseur
|
A1, A0 et A0
|
1
|
Nutritionniste
|
AO
|
1
|
Préposé à la pharmacie
|
A2
|
1
|
Comptable /Caisse
|
L2 DECO
|
1
|
Secrétaire
|
A0
|
1
|
Huissier
|
|
Source : BSZS/GOMA
Ø RESSOURCES MATERIELLES
Nombre
|
Désignation
|
1
|
Bâtiment
|
2
|
Motos
|
2
|
Vélo
|
2
|
Frigo
|
5
|
Ordinateurs
|
2
|
Imprimantes
|
2
|
Photocopieuses
|
1
|
Stencil use
|
1
|
Véhicule
|
Source :
BCSZ/GOMA
Ø LES ACTIVITES DU BUREAU CENTRAL DE LA ZONE DE SANTE DE
GOMA
Comme dit précédemment, les activités du
bureau central de la zone de santé sont centrées sur le curatif,
le préventif, le promotionnel et la réhabilitation accessible
à la communauté avec sa pleine participation. Le bureau central
de la zone de santé est responsable de la bonne utilisation des
ressources humaines, matérielles et financières permettant
d'assurer :
§ L'organisation et l'administration du système de
la zone de santé ;
§ L'organisation des interventions du public et des
activités liées à la santé ;
§ La supervision des prestations des soins essentiels
intégrés en impliquant le personnel compétent de l'HGR,
les centres hospitaliers des centres de santés de
référence et des centres de santé ;
§ la participation aux activités de soins au
niveau de l'HGR, centres hospitaliers et centres de santé ;
§ La supervision des structures de santé selon un
calendrier établi chaque mois ;
CHAPITRE TROISIEME
PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
résultats obtenus à partir de l'enquête
réalisée au cours de notre période de recherche
III.1. CARCTERISTIQUE DE
L'ECHANTILLON
Au cours de notre enquête ; l'étude a pu
recueillir les données en fonction de l'âge, le sexe, l'Etat
civil, le niveau d'étude, la fonction et l'ancienneté dans le
travail.
Tableau n° 4 : répartition de
l'échantillon selon l'âge
Variables Effectif %
|
30 à 40 ans 20 68.96
41 à 50 ans 7 24.13
51 ans et plus2 6.89
|
Total 29 100
|
Au vu de ce tableau ; nous trouvons que la plus part de
nos enquêtés ont l'âge variant entre 30 à 40 ans soit
68.96%,24.13% ont 41 à 50ans et 6.89% ont l'âge de 51 an et
plus. Car la majorité des agents qui travaillent dans la zone de
santé de Goma et faisant partis de notre échantillon sont
responsable.
Tableau n° 5: répartition de
l'échantillon selon le sexe
Variable effectif %
|
Masculin 25 86.20
Féminin 4 13.79
|
Total 29 100
|
Les résultats ici de ce tableau prouvent que 86.20% de
nos répondants sont du sexe masculin et 13.79% sont de sexe
féminin. Le sexe masculin occupe un très grand pourcentage par
rapport aux femmes parc qu'ils sont plus nombreux dans le découlement de
notre échantillon.
Tableau n° 6 : répartition de
l'échantillon selon leur Etat civil
variables Effectif %
|
Célibataire 3 10.34
Marié25 86.20
Veuf(e) 1 3.4
|
Total 29 100
|
Au regard de ce tableau nous trouvons que 86.20% des nos
enquêtés sont mariés,10.34% sont célibataires et
3.4% sont veuf(e) Cette élévation du statut marié au
niveau de notre échantillon s'explique dans le sens que la zone de
santé de Goma à un personnel responsable et conscient dans
l'exécution de différentes taches.
Tableau n° 7 : Répartition de
l'échantillon selon le niveau d'étude
Variable Effectif %
|
Médecin 2 6.89
A0 14 48.27
A1 12 41.37
A2 1 3.44
|
Total 29 100
|
Au vu de ce tableau nous trouvons que 48.27% des nos
enquêtés ont un niveau A0, 41.37% sont A1 et 3.44% sont A2. Ainsi
nous pouvons dire que la zone de santé de Goma a un personnel
qualifié et que tout niveau d'étude est représenté,
néanmoins les A0 sont plus nombreux que tous les autres.
Tableau n° 8 : Répartition de
l'échantillon selon leur fonction
Variable Effectif
%
|
MCZ 1 3.44
MDH 1 3.44
AGIS 2 6.89
Infirmiers superviseurs 3
10.34
Infirmiers titulaires 16 55.17
Secrétaire comptable 1 3.44
Préposé à la pharmacie 2
6.89
TDR 1 3.44
DN 1 3.44
AC 1 3.44
|
Total 29 100
|
Source : documents administratifs du
BCZS/Goma
Les résultats ici de ce tableau prouvent que la plus
part des nos enquêtés sont infirmiers titulaires soit 55.17%,
10.34% sont des infirmiers superviseurs et 3.44% représente les autres
fonctions. Les infirmiers titulaires sont plus nombreux au niveau de notre
échantillon car ce sont eux qui amènentdifférents rapports
au niveau du bureau central de la zone et que ces rapports contiennent beaucoup
d'informations surtout sur les soins de santé primaires.
Tableau n° 9 : Répartition de
l'échantillon selon l'ancienneté
Variable Effectif %
|
1 à 10 ans 18 62
11 à 20 ans 9 31
21 et plus 2 6.8
|
Total 29 100
|
Au vu de ce tableau, nous trouvons que la plus part de nos
enquêtés ont une ancienneté variant entre 1 à 10 ans
soit 62%,31% représentent 11 à 20ans et 6.8% sont entre 21 ans et
plus. Ceci s'explique par le fait que leur ancienneté dans le service
nous a aidés à avoir des éléments fiables sur les
soins de santé primaires dans notre milieu d'étude.
III.2. PARTICIPATION DE
L'ETAT A LA COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DANS LA ZONE DE SANTE DE
GOMA
Tableau n° 10 : Répartition de
l'échantillon par rapport à la participation de l'Etat à
la couverture des soins de santé primaire
Variable Effectif
%
|
Oui 1137.9
Non 18 62
Total29100
|
Les résultats de ce tableau prouvent que 62% de nos
enquêtés ont confirmés que l'Etat ne participe pas à
la couverture des soins de santé primaire dans la zone de santé
de Goma, 37.9% disent non. Ce que le niveau de la participation de l'Etat
à cette couverture est moins couverte, prouvent nos
enquêtés.
Tableau n° 11 : Répartition de nos
répondants selon la proportion financière octroyée par
l'Etat dans les structures sanitaires
Variables Effectif %
|
1 à 5% 11 37.9
6 à 10% 617.2
11 à 15% 931
16 à 20% 4 13.7
|
Total 29 100
|
Les résultats de ce tableau montre que 37.9% de nos
enquêtés confirment que le salaire de l'Etat représente 1
à 5% de la prime octroyée par leur structure, 17.2%
représentent 6 à 10% et 13.7% représentent 16 à
20%. Ce ci s'explique par lefait que l'Etat ne prend pas sa
responsabilité de financer le service de santé au niveau de la
zone de santé de Goma pouvant motiver le personnel pendant la prestation
de soins qui à son tour devrait leur donner courage.
Tableau n° 12 : Répartition de
l'échantillon selon le recyclage organisé par l'Etat en
matière des soins de santé primaire
Variable Effectif
%
|
Oui 10 34.48
Non 19
65.51
|
Total 29 100
|
Au regard de ce tableau 65.5% de nos enquêtés
prouvent que les agents travaillant dans leurs structures n'ont jamais
été recyclés par l'Etat en matière des soins de
santé primaires et 34.48% disent le contraire Car si le l'Etat devrait
recycler ses agents à matière des soins de santé
primaires, ce ci pouvait éviter certaines difficultés
liées à la mise à oeuvre des ces soins au niveau de la
zone de santé de Goma.
Tableau n° 13 : Répartition de
l'échantillon par rapport à l'approvisionnement en
médicaments essentiels par l'Etat dans les structures
Variables Effectifs
%
|
Oui 2586.2
Non 4 13.8
|
Total 29 100
|
Les résultats issus de ce tableau, stipulent que 86.2%
confirment que l'Etat congolais approvisionnent en médicaments
essentiels tan disque 13.8% disent non. La disponibilité des
médicaments fait partis des moyens pouvant aider à couvrir les
soins de santé primaires, tel est la raison qui explique la majoration
de son pourcentage à ce niveau.
Tableau n° 14 : Répartition de
répondants selon le rythme d'approvisionnement
Variables Effectifs %
|
Régulier 5 17.2
Irrégulier 10
34.4
Avec retard 14
48.2
|
Total 29 100
|
Au regard des résultats du tableau ci-dessous, 48.2% de
nos enquêtés confirment que l'approvisionnement en
médicaments essentiels dans leurs structures se fait avec retard, 34.4%
disent qu'il est irrégulier et 17.2 confirment qu'il est
régulierA cela nous trouvons que la distribution des médicaments
se fait d'une mauvaise manière dans les structures prouvent nos
enquêtés et ce facteur peut être à la base des
plusieurs conséquences dans la prise en charge des malades en soins de
santé primaire.
Tableau n° 15: Répartition de nos
répondants selon les thèmes développés en cours de
recyclages organisés
Variable Effectif %
|
SSP 4 13.7
PEV 2 6.8
PCIME 1 3.4
Gestions des ressources 1 3.4
PCCMA 1 3.4
Maternité à moindre risque 1 3.4
Prescription rationnelle 2 6.8
Santé mentale 1 3.4
Gestion catastrophe et épidémie 1 3.4
Paludisme 2 6.8
IST 3 10.3
PF 8 27.5
Tuberculose 2 6.8
|
Total 29 100
|
Les résultats issusde ce tableau montrent que 27.5%
développent comme thème PF, 13.7% développe SSP comme
thème et tous les autres représente 3.4% pour chacun. Vu les
difficultés liées à la couverture des soins de
santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma, ce dernier
devrait y être plus développés pour que le personnel puisse
avoir des informations claires et approfondies en vu de mieux s'y prendre.
III .3 : LA PRISE
EN CHARGE DES MALADES EN SOINS DE SANTE PRIMAIRE DANS LA ZS DE GOMA
Tableau n° 16 : Répartition de
l'échantillon par rapport au niveau d'appréciation de la mise en
pratique du PMA pendant la prise en charge des malades en soins de santé
primaire
Variable Effectif %
|
accessible 9 31
inaccessible 2068.9
|
Total 29 100
|
Au regard de ce tableau, nous trouvons que 68.9%des nos
répondants prouvent que le PMA est inaccessible par la population, 31%
disent qu'il est accessible. Ce 68.9% le confirment car au niveau de la zone de
santé de Goma il y a des structures dans lesquelles ce paquet a des
insuffisances causées par la faible participation de l'Etat à la
couverture des soins de santé primaires
Tableau n° 17 : Répartition de
l'échantillon par rapport à la complémentarité du
PCA dans la prise en charge des malades en soins de santé primaire au
niveau de l'HGR
Variable Effectif %
|
complète 11 37.9
incomplète 18 62
|
Total 29 100
|
Les résultats de ce tableau, 62% des
enquêtés ont dit que le PCA est incomplet et 37.9% confirment
qu'il est complet au niveau de l'HGR. Cette proportion élevée du
pourcentage à 62% est expliqué par le fait que l'HGR trouve
certains difficultés pendant la prise en charge des cas
transférés, liées au communication pour le changement de
comportement ainsi qu'à la consultation prénatale des grossesses
à haut risque. Tout ça parce qu'il y a une faible couverture des
soins de santé primaires au niveau de la zone de Goma.
Tableau n° 18: Répartition de
l'échantillon par rapport à la continuité des soins
pendant la prise en charge des malades en soins de santé
primaire
Variable Effectif %
|
Continus 4 13.7
Limités 20 68.9
Transférés 517.2
|
Total 29 100
|
Au regard de ce tableau ; nos résultats prouvent
que 69.9% de nos répondants que la continuité des soins est
limité se limite en cas des difficultés liées à la
continuité des soins, 17.2% transfèrent les malades en cas de
difficultés à l'HGR et 13.7% disent que les soins sont
continus.cela parce qu'ily a pas disponibilité des ressources pouvant
leur permettre à rendre ces soins continus au niveau de leurs
structures.
Tableau n° 19: Répartition de
l'échantillon en rapport aux raisons pouvant motiver les malades
à fréquenter leurs structures
Variable Effectif %
|
Bonne accueille 9 31
Equité 10 34.4
Confiance aux personnels et soins dispensés 5 17.2
Accessibilité géographique de la structure3
10..3
Disponibilités des médicaments 2 6.8
Total 29 100
|
34.4% prouvent que les soins de santé sont
équitables dans leurs structures, 31% parlent d'un bon accueil et 6.8%
parlent de la disponibilité des médicaments. Selon eux
l'équité est la raison qui motive la population à
adhérer massivement dans la structure.
III.5 : STRATEGIES A
METTRE A MARCHE POUR QUE LA PRISE EN CHARGE DES MALADES EN SSP SOIT
SIGNIFICATIVE DANS LA ZONE DE SANTE
Tableau n° 20: Répartition des
répondants selon leur niveau d'appréciation de la contribution de
l'Etat à la couverture des soins de santé primaires au niveau de
la Zone de Santé de Goma
Variable Effectif %
|
Suffisante 5 17.2
Assez suffisante 10 34.4
insuffisant 13 44.8
|
Total 29 100
|
44.8% disent que le niveau de couverture des soins de
santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma par l'Etat
est insuffisant, 34.4% disent que ce assez suffisante et 17.2% parle que ce
suffisante. 44.8% sontheurtés à plusieurs difficultés
liées au non Disponibilisation des ressources par l'Etat pouvant combler
certaines insuffisances.
Tableau n° 21: Répartition des
répondants selon les difficultés rencontrées dans la prise
en charge des malades en soins de santé primaire
Variables Effectif %
|
Insuffisanced'appui financier et matériel 26.8
Faible implication du gouvernement 10 34.4
Faible autofinancement des structures 1 3.4
Plus de 85% de financement est externe 2 6.8
Approvisionnement insuffisante et irrégulier en MEG 2
6.8
Insuffisance de salaire et prime de risque 6 20.6
Inaccessibilité géographique 1 3.4
Insuffisance d'eau potable et d'installation sanitaire 1
3.4
Conflit entre les agents payés et non payés par
l'Etat 1 3.4
Infrastructure inapproprié 2 6.8
|
Total 29 100
|
100% de nos enquêtés rencontrent des
difficultés repris ci-dessus concernant la couverture des soins de
santé primaire au niveau de la zone de santé de Goma.
Néanmoins un pourcentage s'élève de 34.4% des
répondants qui disent que cela peut être prouvé par le fait
que l'Etat ne s'implique pas dans la couverture des soins de santé
primaire.
Tableau n° 22: Répartition des
répondants selon leurs suggestions pour surmonter les difficultés
rencontrées pendant la prise en charge des malades en soins de
santé primaire
Variable Effectif %
|
Disponibilisation des intrants nécessaires 3 10.3
Paiement suffisant et régulier du salaire et de prime
de risque2 6.8
Approvisionnement suffisant et régulier en MEG 5
17.24
Que le gouvernement puisse prendre sa responsabilité 8
27.5
Construction et équipement des infrastructures 2 6.8
Formation et recyclage régulier du personnel 5 17.2
Allocation d'un budget suffisant à la santé 2
6.8
Gestion claire et transparente 1 3.4
Sensibilisation de la population 1 3.4
|
Total
29 100
|
Au vu de ce tableau ; nos résultats issus de nos
enquêtes prouvent que 100% des nos répondants ont
suggérés les éléments repris ci - haut pour
surmonter les difficultés liées à la couverture des soins
de santé primaires au niveau de la Zone de Santé de Goma. Mais,
27.5% des répondants ont soulevés un point essentiel disant que
le gouvernement puisse prendre sa responsabilité en tant que garant de
la santé de sa population à charge pour voir comment couvrir ces
soins au niveau de la Zone de Santé Urbaine de Goma et que tout le monde
accède aux soins de qualité avec équité pendant la
prestation.
CHAPITRE QUATRIEME
DISCUSSION DES
RESULTATS
Dans ce chapitre nous confrontons les résultats obtenus
après analyse et interprétation des résultats issues de
notre enquête à ceux des autres chercheurs à fin de voir
dans quelle mesure i y a une similitude ou différence, ou quelle
raison.
IV.1. PARTICIPATION DE
L'ETAT A LA COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DANS LA ZONE DE SANTE DE
GOMA
Les résultats de notre enquête prouvent que 62%
des nos enquêtés ont confirmés que l'Etat ne participe
à la couverture des soins de santé primaires dans la ZS de
Goma ; tan disque 37.9% ont dit le contraire ; 37.9% de nos
enquêtés confirment que le salaire de l'Etat représente 1
à 5% de la prime octroyée par leurs structures, 31% disent que ca
présente 11 à 15%,17.2% parlent que ça représente 6
à 10% et 13.7 % disent que se salaire représente 6 à 10%
de la prime octroyée par leur structure voir Tableau N°
10,11,
A la lumière de la conférence d'Alma Ata, les
gouvernements ont vis-à-vis de la santé des populations une
responsabilité dont ils peuvent s'acquitter qu'en assurant des
prestations sanitaires et sociales adéquates. Ainsi, la mise en oeuvre
des soins de santé primairesfait appel à un minimum de
préalable qui incombe à la responsabilité de l'Etat. Il
s'agit de : disponibilité des ressources humaines qualifiée
dans le domaine de santé en nombre suffisant, infrastructure
adéquate, disponibilité des ressources matérielles et
financières et accessibilité aux médicaments essentiels
génériques.42(*)
65.5% des nos enquêtés prouvent que les agents
travaillant dans leurs structures n'ont jamais été
recyclés par l'Etat en matière des soins de santé
primaires et 34..4% disent qu'ils ont des agents qui ont déjà
été recyclés par l'Etat en matière des soins de
santé primaires. 27.5% développent comme thème
planification familiale, 13.7% développent les soins de santé
primaires, 10.3 les IST et 6.8% ont comme thème de recyclage
paludisme, PEV, prescription rationnelle et tuberculose pour chacun ; tan
disque les autres thèmes développés représentent
3.4% pour chacun voir Tableau N°12,13.
Selon Marc Durier, le rôle principal dans
l'administration du système de santé revient à l'Etat,
garant de l'intérêt public et de l'amélioration de
l'état de santé de sa population à charge ;Ainsi
,l'Etat soit directement soit par l'intermédiaire du service
déconcentré, assurer la formation continue du personnel de
santé, participer à la définition de leurs conditions
d'exercice, veiller aux normes de qualité d'établissements des
soins et de la production pharmaceutique ;à l'adéquation des
structures des soins et des préventions et recycle le volume de l'offre
de soins. La mise en niveau du personnel de santé par des formations et
des recyclages réguliers est aussi importante, l'Etat doit en tenir
compte dans la planification des activités sanitaires 43(*)
Les résultats de nos enquêtes prouvent que 86.2%
confirment que l'Etat congolais les approvisionnent en médicaments
essentiels tan disque 13.7% disent le contraire. La fréquence de
l'approvisionnement des médicaments essentiels dans les structures
sanitaires est prouvé par certains de nos enquêtés qu'il
est faite avec retard à un pourcentage de 48.2, 34.4% disent que cet
approvisionnement est irrégulier et 17.2% confirment qu'il est
réguliervoir tableau .N° 14 et 15.
Le médicament, un maillon
essentiel du développement du
système de Santé, connait beaucoup
de problèmes de la définition
des besoins du Pays en
médicamentsde la fragmentation des approvisionnements et de la distribution, de la disponibilité des médicaments essentiels générques et intrants spécifiques dans les formations sanitaires, d'accessibilité géographique et économique pour la population à cause des multiples taxes et frais sur les médicaments comme objet de commerce plutôt qu'un objet stratégique et social, de la qualité par l'absence d'un système rigoureux de contrôle de qualité, de la gestion et de l'usage rationnel par les prestataires. Pour faire face à cette situation, le Ministère de la Santé Publique a d'abord fait l'analyse de la situation du secteur pharmaceutique en 1996 pour aboutir à l'élaboration de la Politique Pharmaceutique Nationale en 1997, celleci fut révisée la dernière fois en 2008. La
disponibilité en médicaments essentiels générique
de bonne qualité constitue l'élément primordial de la mise
en oeuvre des soins de santé primaires. Leur disponibilité et
accessibilité pour la population en terme de prix, constitue un
défis majeur auquel l'Etat doit prendre des mesures.44(*)
IV.2. PRISE EN CHARGE DES
MALADES EN SOINS DE SANTE PRIMAIRE DANS LA ZONE DE SANTE DE GOMA
86.2% disent que le niveau de prise en charge des malades en
soins de santé primaires dans leurs structures est moins efficace alors
que 13.7% confirment qu'il est efficace dans leurs structures, 69.9% de
nos répondants disent que les soins sont limité pendant la
prise en charge des malades suite aux difficultés, 17.2%
transfèrent les malades au niveau de l'HGR en cas des
difficultés tan disque 13.7% disent que les soins sont continu dans
leurs structures voir Tableau N°16 et 17.
34.4% prouvent que les soins de santé sont
équitables dans leurs structures,31% disent que les patients
fréquentent leurs structures suite à leur bonne façon de
les accueillir,17.2% stipulent que la confiance du personnel et des soins
dispensés aux malades les poussent à fréquenter leur
structure tan disque 10.3% ont dit que leurs structures sont accessibles
géographiquement par les patients et 6.8% parlent de la
disponibilité des médicaments dans les structures qui motivent la
population à adhérer massivement dans la structure, voir
Tableau N°18 .
68.9%des nos répondants prouvent que le PMA est
inaccessible pour la population, 31% disent qu'il est accessible. 68.9% le
confirment car au niveau de la zone de santé de Goma il y a des
structures dans lesquelles ce paquet a des insuffisances causées par la
faible participation de l'Etat à la couverture des soins de santé
primaires,62% des enquêtés ont dit que le PCA est incomplet et
37.9% confirment qu'il est complet au niveau de l'HGR. Cette proportion
élevée du pourcentage à 62% est expliqué par le
fait que l'HGR trouve certaines difficultés pendant la prise en charge
des cas transférés, liées à la communication pour
le changement de comportement ainsi qu'à la consultation
prénatale des grossesses à haut risque. Tout ça parce
qu'il y a une faible couverture des soins de santé primaires au niveau
de la zone de Goma.Voirtableau N° 16 et 17
J. Courte joie et D. Fountain dans l'ouvrage intitulé
« l'infirmier comment bâtir la santé » disent
ceci : les malades restent chez eux, ne viennent ni à
l'hôpital ni au dispensaire parce que soit l'hôpital est trop loin
ou soit parce qu'on n'a pas confiance dans le traitement. 45(*)
IV.3: STRATEGIE A METTRE A
MARCHE POUR QUE LA PRISE EN CHARGE DES MALADES EN SOINS DE SANTE PRIMAIRE SOIT
COUVERTE DANS LA ZONE DE SANTE DE GOMA
Dans la zone de santé urbaine de Goma ; 44.8%
disent que la participation de l'Etat dans la mise en oeuvre des soins de
santé primaires au niveau de la zone de santé est insuffisant,
34.4% disent qu'elle est assez bonne et 17.2% confirment qu'elle est
suffisante et par rapport aux difficultés rencontrés dans la mise
en oeuvre des soins de santé primaires, les résultats de notre
étude prouvent que l'insuffisance d'appui financière
matériel, faible implication du gouvernement, insuffisance de personnel
formé, inaccessibilité géographique, conflit entre agents
payés et non payés par l'Etat, faible autofinancement des
structures, approvisionnement insuffisante et irrégulière en
médicaments essentiels ainsi que plus au moins 85% de financement est
extérieur seraient les difficultés liés à la
couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de
santé de Goma,voirTableau N° 19 et 20.
Partant de difficultés liées à la
problématique de couverture des soins de santé primaires au
niveau de la zone de santé de Goma, nos répondants
suggèrent ce qui suit :
Gestion claire et transparente , paiement suffisant et
régulier du salaire et prime de risque des agents, approvisionnement
suffisant et régulier des structures en matériels et
médicaments, intervention financière au fonctionnement des
structures, un gouvernement responsable ,formation continue du personnel ainsi
que la construction et équipement des infrastructures sanitaires selon
le standard national voir Tableau N° 21.
Pour Henry Mennel-Fote, en cote d'ivoire, le système
moderne de santé est pour l'essentiel supporté par l'Etat
ivoirien ;celui-ci assure le financement de son administration au moyen
des subventions d'équilibre accordées aux établissement
publics nationaux ou des dotations financières octroyées aux
établissement de soins gérés en régie et aux
structures administratives.46(*)
V. CONCLUSION ET
RECOMMANDATION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur la
participation de l'Etat congolais dans l'allocation des ressources pour la
mise en oeuvre des SSP au niveau de la Zone de Santé Urbaine de
Goma ; allant du 01 janvier au 31 juin 2016.
En vu d'aboutir aux résultats des notre recherche,
nous nous sommes posés une question principale de savoir le niveau de la
participation de l'Etat congolais pour la couverture des soins des
santés primaires au niveau de la Zone de santé de Goma. De cette
principale, les questions spécifiques ci après ont
été posées :
§ L'Etat participe t il à la couverture des soins
de santé primaires dans la Zone de santé de Goma ?
§ La prise en charge des malades en soins de santé
primaire est-elle couverte dans la zone de santé de Goma ?
§ Quels sont les stratégies à mettre en
place pour que la prise en charge des malades en soins de santé primaire
soit significative dans la Zone de santé de Goma ?
En vue de répondre aux questions au sujet de cette
préoccupation majeure, nous avons émis les hypothèses
suivantes :
Ø La participation de l'Etat dans la couverture des
soins de santé primairesau niveau de la zone de santé de Goma
serait moins couverte ;
Ø La prise en charge des malades en soins de
santé primaire dans la zone de santé de Goma serait moins
couverte ;
Ø L'allocation des ressources par l'Etat dans la zone
de santé de Goma serait la stratégie à mettre en pratique
pour prendre en charge les malades en soins de santé
primaires ;
Pour atteindre nos résultats nous avons fait recours
à la méthode analytique et statistique ainsi qu'à la
technique documentaire.Le questionnaire d'enquête nous a permis de
collecter les données sur terrain.Pour rendre disponible les
données récoltées sur terrain ; nous les avons saisi
au moyen du programme Word et traitées avec le logiciel Sphinx.
En ce qui concerne la problématique de la couverture
des soins de santé primaire dans la Zone de Santé Urbaine de
Goma,nous avons noté que celle-ci serait moins significative. Cette
problématique a entrainé des conséquences majeurs sur le
plan fonctionnel des formations sanitaires de cette zone ,utilisation de
service de santé par la population ainsi qu'à la prestation des
soins du fait que le personnel est moins motivé et ne
bénéficie pas des formations continus en cours d'emploi à
matière des soins de santé primaires de part et d'autres.
A cela les recommandations suivantes ont étaient
formulées :
Ø Au gouvernement
v De prendre sa responsabilité de formulation de
politique sanitaire en tant que garant de la santé de sa population
à charge ;
v Rendre effective la décentralisation des provinces en
octroyant la rétrocession prévue par la constitution pour
permettre une bonne prise en charge de la santé de la
population ;
v Octroyer des bources d'étude pour la formation des
agents de santé en vue d'une bonne motivation dans le travail ;
Ø Au ministère du budget
v Allouer un budget conséquent au secteur de la
santé ;
Ø Au ministère de la
santé
v Faire des plaidoyers au niveau du gouvernement et des
partenaires, pour rendre efficace les services de santé en RDC
particulièrement dans la province du Nord Kivu en ressources humaines,
matérielles, financières et en médicaments essentiels
génériques
Ø A la DivisionProvinciale de la
Santé
v Canaliser les problèmes des ressources humaines,
matérielles, financières et d'approvisionnement à
médicaments au près des autorités administratives en vue
de rendre accessible les services de santé ;
v Collaborer avec les médecins chef des Zones de
Santé dans les recherches des solutions aux problèmes locaux qui
anéantissent les services de santé ;
Ø Aux responsables des formations sanitaires
de la Zone de Santé Urbaine de Goma
v Bien gérer le peu de ressources qu'ils
reçoivent et faire des rapports au près des leurs
autorités hiérarchiques concernant les problèmes des
ressources pour le bon fonctionnement de leurs services.
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