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ANNEXE II
Modèle de lettre de
transmission
N° /DEPEMADU/Conseiller Paris, le
M. / Mme le/la Chargé (e)
d'affaire, Paris - FRANCE
à
M. / Mme le Ministre des Affaires
Etrangères
Antananarivo - MADAGASCAR
Objet : Recherche d'experts gouvernementaux
pour une participation active aux
réunions dans le cadre de l'Action 3 du Plan
d'action de Kazan.
Monsieur le Ministre,
J'ai l'honneur de vous faire parvenir, ci-joint, à
titre de compte-rendu, une lettre de la Direction de la Dignité humaine,
de l'Egalité et des Valeurs du Sport, invitant Madagascar à
présenter des experts gouvernementaux compétents et
susceptibles de jouer un rôle actif au sein du Groupe de Travail dans le
cadre de l'Action 3 du Plan de Kazan.
A la suite de la Sixième Conférence
internationale des ministres et hauts fonctionnaires responsables de
l'éducation physique et du sport (MINEPS VI), tenue à Kazan en
juillet 2017, le Conseil d'Europe s'est porté volontaire pour
coordonner l'Action 3 du Plan d'action de Kazan, ce que l'UNESCO a
favorablement bien accueillie.
La Première réunion du Groupe de
Travail se tiendra dans les bureaux parisiens du Conseil de l'Europe
au 55 Avenue Kléber, 75116 Paris, France (1er étage,
salle de réunion n°1) le jj/mm/2018.
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Dans le cas où notre Pays souhaiterait intégrer ce
Groupe de Travail, vous pouvez procéder à une inscription en y
joignant toutes les coordonnées à
xxx@xxx.fr au plus tard le
jj/mm/ 2018.
Vous trouverez également en pièce-jointe le
premier projet d'ordre du jour de la réunion, le cadre et le calendrier
du processus de réalisation de l'Action 3 du Plan d'action de Kazan.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance
de ma haute considération.
Nom et prénom Chargé(e)
d'Affaire
PJ : - Courriel
Cc : Les représentant (e) s des
ministères concernés par l'objet de la lettre.
Le/la représentant (e) de la Commission
nationale malgache pour l'UNESCO.
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ANNEXE III
Exemplaire d'un ROP
COMPTE-RENDU
Présentation du rapport mondial des Nations Unies
sur la mise en valeur des ressources
en eau
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Lieu : Salle IX, Fontenoy, siège de l'UNESCO
(Paris, France) Date : 3 avril 2018 de 10h à 11h10
La REPERMAD-UNESCO y était représenté par :
- Mlle Charline MBOTY, stagiaire
Résumé
Ces dernières décennies, on assiste de plus en
plus à une augmentation constante de la demande en eau
causée par la croissance démographique, le développement
économique ainsi que l'évolution du mode de consommation de
l'eau. Selon le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en
valeur des ressources en eau, d'ici à 2050 il y aura une
augmentation du nombre de la population mondiale. Et comme de nos jours il y a
déjà des pays qui font face à une pénurie
généralisée de l'eau, il devient urgent de
trouver des moyens afin de faire face à ces défis à venir.
D'où l'apparition des SFN ou Solutions fondées sur la
nature afin de relever les enjeux contemporains sur la gestion de l'eau dans
tous les domaines.
Objectifs de cette réunion :
Elle avait pour but littéralement de présenter
le rapport mondial de 2018 axé sur les SFN afin d'informer les
acteurs du politique mais aussi les acteurs économiques du secteur de
l'eau ou non du potentiel des SFN quant aux différents
défis dont le monde est en proie de nos jours.
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Observations
Il est à relever que plusieurs intervenants ont pris part
à cette présentation, à savoir :
- Madame Blanca JIMENEZ-CISNEROS,
présidente directrice de la Division des sciences de l'eau et
secrétaire du PHI, qui a introduit la présentation.
- Madame Flavia SCHLEGEL, Sous-Directrice
générale pour les sciences exactes et naturelles, ayant
effectué le discours d'ouverture.
- Monsieur Arnaldo MINUTI,
Délégué Permanent Adjoint de la République
italienne auprès de l'UNESCO
- Monsieur Stefan UHLENBROOK, Coordinateur du
WWAP
- Son Excellence Monsieur Takio YAMADA,
Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire
Délégué permanent du Japon auprès de l'UNESCO.
o Intervention de monsieur UHLENBROOK quant aux
résultats du Rapport mondial de 2018 sur les SFN :
Monsieur UHLENBBOOK a insisté sur le fait que
travailler pour la nature plutôt que contre la nature est
essentiel. Il s'agit pour cela d'avoir recours aux SFN ou solutions
fondées sur la nature par le biais par exemple de la
réhabilitation, de la protection des systèmes permettant de
gérer l'eau.
Pour préserver l'eau et la nappe phréatique, il
faut insister sur les défis à relever. En effet, les
demandes en eau augmentent chaque année, on a puisé toujours plus
d'eau sur les systèmes ce qui entraîne un problème de
durabilité. Ceux sont les autres usages qui
prélèvent énormément surtout l'utilisation
industrielle.
Au cours de cette présentation, il y a eu une
projection sur les lieux où il y a déjà une pénurie
actuellement mais aussi les projections sur des pays où il y aura une
pénurie renforcée dans le reste du monde.
En ce qui concerne la nappe phréatique : en Asie et
Europe il y a une forte utilisation, ce qui entraîne une plus grave
pénurie.
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Pour ce qui est des risques liés à l'eau
à l'exemple des inondations (dont une dizaine de millions de personnes
sont affectées actuellement) tout le monde est concerné à
cause de la globalisation.
1- Pour faire face à ces défis
:
- Il faut commencer par utiliser des solutions fondées
sur la nature. Par exemple en ce qui concerne la pluviométrie
:
· En Afrique ceux sont les évaporations
terrestres qui provoquent la pluie. La gestion de cette source d'eau dans le
cas de l'Ethiopie est importante car l'eau provient des montagnes. L'eau ne
vient pas seulement de l'océan. D'où la gestion de
l'évaporation de l'eau qui est importante.
- Il y a une dégradation des écosystèmes
: dégradation des forêts... et il faut faire un lien entre les
systèmes naturels et l'usage qu'on peut en faire.
· Pour améliorer la disponibilité
de l'eau : il faudrait penser au stockage de l'eau (construction de
barrages), les sources naturelles d'eau, les rivières.
· Améliorer les espaces cultivées
mais surtout s'appuyer sur la gestion de l'eau. En effet, d'ici 2050
il y aura 50% de demande de nourriture en plus alors que les ressources en
terre ne seront pas suffisantes d'où la nécessité
d'optimiser les espaces cultivables.
- Les Solutions fondées sur la nature ne sont
pas seulement destinées aux zones rurales et les exploitations agricoles
aux villes aussi : dans lesquelles on peut aussi avoir recours
à une amélioration par la création de murs verts par
exemple.
- Les SFN sont aussi importantes pour lutter contre la
désertification, la pollution diffuse en Europe, les
évènements extrêmes tels qu'inondations,
sècheresses...
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Quelles sont les solutions efficaces
?
- Cela va dépendre du programme : il n'y a pas de
solution unique à tous ces problèmes mais il faut savoir que les
solutions fondées sur la nature permettent d'améliorer le flux,
la qualité de l'eau.
- Il y a une inexploitation des solutions
vertes. En effet, les solutions vertes sont sous-utilisées par
rapport aux solutions grises, de ce fait il faudrait trouver une meilleure
association (difficile dans la pratique).
- Les SFN peuvent aider à trouver des
solutions pour améliorer la gestion de l'eau, on peut
améliorer la santé en réduisant l'utilisation de certaines
substances et économiquement : améliorer l'éco en zone
rurale, création de l'emploi. Ces dernières peuvent aussi aider
au développement des ODD notamment le 6 sur l'eau.
3- Conclusion : Comment améliorer
l'adoption de ces solutions fondées sur la nature ?
- D'abord en matière de financements :
il faudrait tripler le niveau d'investissement mais il s'agit aussi de mieux
utiliser les ressources financières déjà existantes.
- Il faut également améliorer le cadre
règlementaire. Par exemple : Le Pérou a
adopté l'augmentation des infrastructures vertes pour améliorer
la gestion de l'eau ce qui lui a permis de favoriser la participation des
parties prenantes (les industries et personnes vivant sur ces sites doivent
participer et collaborer)
- Nous sommes maintenant sur la voie de la durabilité
et les solutions fondées sur la nature sont des moyens essentiels pour
dépasser ce qui se passe actuellement.
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o Intervention de son Excellence Monsieur Takio
YAMADA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire
Délégué permanent du Japon auprès de l'UNESCO :
- Sachant que le programme mondial pour
l'évaluation de la ressource en eau a été lancé en
2000, la contribution du japon quant à ce programme
selon M. YAMADA concerne les cerisiers en fleur qui sont plantés le long
des rivières japonaises afin de protéger le sol des inondations.
Son Excellence n'a fait que démontrer que les SFN ont toujours
existés sachant que cette pratique découle de traditions
ancestrales qui ont été utilisées pour protéger
l'environnement et qui ont perdurées au fil du temps.
- Il a également fait part à l'audience qu'il y
a eu des lois votées sous l'impulsion du bureau du premier ministre
japonais lui-même pour protéger la gestion de l'eau au Japon de
façon durable.
Commentaires et questions :
1) Ambassadeur de Saint-Kitts-et-Nevis : « en
matière de corrélation entre agriculture biologique et une
augmentation de la qualité de l'eau. Existe-t-il un plan pour aider les
PEID pour améliorer la qualité de l'eau ? »
2) Ambassadeur d'Autriche, concernant la présentation
de monsieur UHLENBROOK : « si 95% des solutions sont des solutions grises
et 5% des solutions vertes seulement. Pourquoi c'est comme ça ?
»
Réponses :
- Concernant l'agriculture biologique : ce type d'agriculture
pourrait être utile pour les PIED. L'utilisation en dernier ressort de
produits chimiques et le recyclage des produits améliore la
qualité de l'eau.
- Moins de 5% des investissements globaux sont investies pour
la nature (mais chiffrage compliqué, chiffres varient selon les
sources)
Pourquoi -5% ? Parce que nous avons oublié de vivre en
harmonie avec la nature : nous sommes focalisés sur les industries et
les infrastructures grises. L'agenda vert n'est même pas enseigné
dans les universités. Il faut avoir des solutions vertes
réellement commercialisables, malheureusement les modèles
financiers sont réduits dans les analyses
Co-bénéfiques.
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On espère influencer les décideurs politiques pour
que ces investissements profitent plus à l'agenda verte.
- Selon Madame SCHLEGEL : il faut augmenter la boîte
à outil pour les Etats membres en plus du PHI ou du MAB d'où
l'importance que ce rapport soit valorisé et disséminé
dans les pays membres afin de modifier la donne.
? L'importance de ce programme est de permettre une
augmentation de nos connaissances dans le domaine de la gestion durable de
l'eau
? Et Il ne s'agit pas d'opter pour les solutions grises
(ingénieries de l'eau) ou les solutions vertes (nature) mais
d'utiliser/d'optimiser les deux.
- Concernant les applications. A l'Unesco ce qu'ils peuvent
proposer c'est de mettre en place des sites pour faire des expériences
en matière de gestion intégrée de l'eau. Dans les sites
à l'exemple des géoparc, mab, patrimoine mondial.
? Le problème c'est le manque de financement pour faire
ces expériences. Il faut pouvoir trouver des endroits où
appliquer ces solutions grises, vertes ou mixtes ce qui nécessite donc
l'investissement des Etats membres.
- Un appel a donc été lancé afin de faire
en sorte que ces programmes soient de plus en plus visibles à
l'échelle mondiale. Il faut parle du MAB, PHI, utiliser les COMNAT pour
que les populations prennent connaissance de ces programmes.
Propositions
On peut retenir de cette réunion qu'il serait opportun de
:
- Développer et renforcer les systèmes de
solutions fondées sur la nature puisqu'on a un potentiel exploitable
à Madagascar.
- Privilégier une restauration de la fonction
hydrologique et écologique des sols plutôt que
l'utilisation de variétés nouvelles de semences ou de produits
chimiques. Cela va permettre ainsi d'économiser plus d'eau tout
en augmentant la production agricole.
- Renforcer la sensibilisation des Malgaches sur la lutte
contre les cultures sur brûlis ainsi que la déforestation
puisque nous faisons déjà face à ce
problème dans certaines régions de la grande île, ceux sont
des facteurs de la pénurie d'eau.
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