Abstract
The use of the water of the Kimemi River remains frequent in
the Rughenda districts and Katwa in spite of provision in water by the
associations of drinking water distribution. Of this fact, we asked the
question to know the factors encouraging the use of the water of the Kimemi
River by the inhabitants of the Rughenda districts and Katwa.
The objective of our survey consists in determining the
factors encouraging the use of the water of the Kimemi River by the inhabitants
of the Rughenda districts and Katwa.
It is about a descriptive type survey having a transverse
approach that concerned 392 households investigated in 4 cells. The results
revealed a proportion of 75, 8% people who used the water of the Kimemi River.
The factors that encourage the use of the water of the Kimemi river were the
next one: the profession, age, the matrimonial state, the cell, the
geographical accessibility to the drinking water, the size of household, the
economic feel of the household, the numbers of days to draw to the
boundary-mark, the numbers of the boundary-marks in the cell, the subscription
or no of the household, the distance between household and the Kimemi river.
In this work, we recommend to the government to imply
itself/themselves a lot in provision in water healthy of the households with
the associations of water distribution that oeuvrent in the Katwa districts and
Rughenda.
Key words: Factors encouraging, river, water, use, inhabitants,
ABREVIATIONS
% :Pourcentage
ACEKA :Association des Consommateurs d'eau de Katwa
FIRBEC : Femmes Ingénieures pour la Reconstruction
Bureau d'étude et de construction
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PNUD: Programme des Nations Unies pour le
Développement
PNUE : Programme des Nations Unies pour
l'Environnement
RDC : République Démocratique du Congo
REGIDESO : Régie de distribution d'eau
SPSS: Statistical Package for Social Sciences
UNICEF : Unions des Nations Unies pour l'Enfants
INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
L'eau est certainement la première substance
minérale utilisée par l'homme et puisée depuis de
milleniumsdans les sources, des puits, des rivières. (OMS, 2000)
L'eau couvre environ 70% de la planète,
c'est-à-dire environ 1,4 milliards de kilomètrecube. Dans toute
cette eau, 97,2 % est de l'eau salée et seulement 2,8% est de l'eau
douce. L'utilisation des prélèvements mondiaux en agriculture
représente 70% ; dans les industries, elle représente 20% et
la consommation domestique représente 10% de l'utilisation
mondiale.(SPGE, 2018)
Selon le rapport del'OMS et UNICEF (2017) sur le
progrès enmatière d'assainissement, d'alimentation en eau, parmi
844 millions des personnes qui n'ont pas accès à l'eau potable,
263 millions doivent se déplacer à plus de trente minutes
allée retour jusqu'au point leplus proche d'eau potable. Le plus souvent
cette tâche très lourde physiquement est prise en charge par les
femmes. 423 millions des personnes boivent l'eau d'un puits ou d'une source
d'eau non protégée des contaminations. Pas moins de 159millions
des personnes captent leur eau de boisson dans une rivière, un lac ou un
canal d'irrigation, au risque d'une contamination par les produits chimiques et
les matières fécales. L'évolution la plus significative
concerne l'Asie de l'Est et l'Asie-pacifique où le pourcentage des
personnes n'ayant pas accès à l'eau potable est de 20% en 2000
à 6 %en 2015, soit une diminution de 270 millions du nombre des
personnes concernées.
Dansl'Est et le Sud de l'Afrique, la part d'habitants n'ayant
pas accès à l'eau passe de 59% en 2000 à 47% en 2015.Dans
l'ouest et le centre, le pourcentage a diminué de 52 à 38 %.Mais
la population de ces deux régions est en forte progression
démographique. En valeur absolue, le nombre des personnes sans eau
potable a augmenté de 52 millions en 15 ans, de 372 millions
à424millions. (OMS/UNICEF, 2018)
Dans les pays où l'eau manque, les populations sont
obligées d'utiliser le peu d'eau dont ils disposent. Les enfants de
moins de cinq ans en sont les principales victimes, environ 6000 meurent par
jour à cause des maladies diarrhéiques telles que la dysenterie,
la fièvre typhoïde et le choléra(Solidaire, 2009).
L'accès à l'eau potable représente un combat quotidien
pour des centaines de milliards de personnes citadines qui vivent
principalement dans les pays en voie de développement. Malgré le
fait que le droit à l'eau ait été assimilé à
un droit de l'homme au niveau international, la majorité de ces
populations vivent dans des quartiers précaires dépourvus d'eau
courante et des systèmes d'assainissements adéquats, ce qui
constitue des menaces pour leur santé. A ce propos, des milliers de
personnes souffrent chaque jour des maladies dues à un manque d'eau
potable(UNESCO, 2007)
La RDC compte parmi les pays au monde dont le taux
d'approvisionnement en eau et assainissement figure parmi les plus bas.Selon
les statistiques de 2010,26% de la population ont respectivement l'eau potable
et un système sanitaire adéquat, une estimation bien en dessous
de la moyenne de 60% pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne. Le faible taux
de couverture en eau potable a conduità une situation de santé
où la diarrhée cause 12% des décès. Le taux de
morbidité lié à la diarrhée pour l'enfant de moins
de cinq ans a atteint 20% et les maladies épidémiques
liées à l'eau et l'assainissement y compris le choléra qui
continue à faire des ravages dans la population.Presque 51millions des
personnes n'ont pas accès à l'eau potable dans les pays.(PNUE,
2011). La pénurie d'eau reste un problème en RDC, les habitants
se déplacent à plus de 10 km pour trouver de l'eau et il faut
30minutes pour remplir un récipient de 20 litres. Il faut se
réveiller à 4heures du matin pour la recherche de l'eau, une
situation qui n'existe pas dans de nombreux pays qui par ailleurs ne disposent
pas de l'hydrographie comme celle de la RDC. (CNAEA-RDC-2005).
D'aprèsl'enquêtedémographique de santé de la RDC,
47% de la population congolaise ont accès à une source d'eau
améliorée en milieu urbain et seulement 36% en milieu rural.(EDS,
2017)
Dans certaines villes, lamajorité de la population n'a
pas accès à l'eau potable. EnKananga,au Kasaï-Occidental, le
responsable provincial hydraulique rural affirme que 70% de la population sont
privées d'eau potable. AuBas Congo,
particulièrementàMatadi, la situation est pire :6% seulement
de la population boivent de l'eau potable. En milieux ruraux, la
majorité des habitants s'approvisionnent en eau de rivières,
delacs, des sources non aménagées, des puits ouverts et ces
habitants ont des problèmes de
santé.(CNAEA/RDC, 2005)
Dans la Province du Nord-Kivu, le tiers des ménages de
la province, (32, 3%) ne boit pas d'eau potable, les deux tiers
autres, ont accès à l'eau potable. Celle-ci provient des sources
aménagées (23,6%) et des bornes fontaines (20%) mais aussi de
robinets (9,9%). (PNUD, 2009)
En ville de Butembo, au cours dela célébration
de la journée internationale de l'eau, le 23 mars 2017, il a
été révélé que la population n'a pas
accès facile à l'eau. La REGIDESO antenne de Butembo ne dessert
que 15% de la population urbaine.(REGIDESO, 2017)
Suite à cette insuffisance de l'eau en ville de
Butembo, les habitants recourent à l'eau des puits et des
rivières pour leurs activités. A l'instar des habitants des
quartiers Rughenda et Katwavivant près de la rivière Kimemi.
L'utilisation de cette rivière est encore fréquente en ville de
Butembo alors que, il y a quelques organisations locales comme le FIRBEC
(Femmes Ingénieures pour la Reconstruction Bureau d'étude et de
construction) à Rughenda et ACEKA (Association des Consommateurs d'eau
de Katwa) à Katwa qui s'efforcent tant soit peu à disponibiliser
de l'eau potable à la population par leurs différentes bornes
fontaines. Ainsi, il y a lieu de se poser la question suivante : Quels
sont les facteurs favorisant l'utilisation de l'eau de la rivière Kimemi
par les habitants des quartiers Katwa et Rughenda ?
De cette question principale découle des questions
secondaires ci-après :
1. Quelle est la proportion de la population utilisant l'eau
de la rivière Kimemi dans les cellules approvisionnées par FIRBEC
et ACEKA ?
2. L'utilisation de l'eau de la rivière
Kimemi peut-elle être liée à quels facteurs ?
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