III.2.2. Climat végétation et
hydrographie
La région de Kolwezi connaît par son altitude
(1000 à 1500m) et parsemé de nombreux rivière et lac (lac
artificiel de NZILO aussi) a un climat humide tempéré à
tendance océanique. Notons en passant que le lac de NZILO consiste en
une retenue du barrage de Nzilo érigé sur le fleuve Lualaba. Le
dit lac s'étend sur 60 Km de long et est couvert d' une longue saison
pluvieuse (qui commence en septembre pour se terminer en Avril) et une courte
saison sèche (qui va d'avril en septembre).Cette alternance des saisons
est liée aux variations de précipitation qu'à celle de
température annuelle est de 20,1° avec une variation annuelle de 6
à 8° tandis que la Température moyenne est de l'ordre de 20,
7° on atteint néanmoins un maximum absolu de 31,2° en
septembre octobre et un minimum d'environ 6° en juin -juillet.
Le secteur étudié est couvert par une
forêt claire que l'on appelle « MIOMBO » un endroit ou on y
rencontre le « MUHULU » ou forêt dense sèche et le long
de certain cours d'eau le « MUSHITU » qui signifie forêt
galerie avec plusieurs espèces sempervirentes. Selon le même
auteur, la moyenne des précipitations oscille autour de 1500
mm3.
3 Lunda thèse 2000 (Etude de
la stabilité de kov)
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25
L'hydrographie appartient dans sa totalité au bassin de
Lualaba, la région et sillonné par de nombreux petits cours d'eau
qui prennent leurs sources au plateau de Manika, tout en se rattachant
cependant aux sous bassins de la rivière Musonoï et de la luilu.
P = ?P
a a i N
III.2.3 HYDROLOGIE DU SITE
III.2.3.1. Analyse des données
pluviométriques
Les données ont été recueillies à
partir d'un pluviomètre installé aux environs de la centrale
hydroélectrique de N'seke. Elles résultent des observations
hydrologiques s'étalant sur une période de 10 ans. Les valeurs
enregistrées sont consignées au tableau de l'annexe1. La valeur
du coefficient de variation inférieure à 0,5 suggère une
loi normale tandis que celle supérieure à 0,5 une loi
dissymétrique4.
= 1
Étant donné que la moyenne arithmétique
d'une variable aléatoire n'est significative que lorsque la variable est
en adéquation avec la loi normale, seule les moyennes
arithmétiques de pluies mensuelles dont la distribution suit la loi
normale seront prises en compte.
a. Module de pluviométrie mensuelle
C'est la moyenne arithmétique des hauteurs annuelles
de précipitation pendant une période donnée, il est
donné par la formule :
N
1
(3.1)
i
Où,
= Module pluviométrique annuel
= donnée correspondant à l'année
hydrologique
= Nombre d'année hydrologique. Pour la période
considérée, le module
pluviométrique annuel est estimé à 1970 mm
avec un écart-type de 282,4mm. Le coefficient de variation est de 0,22
alors que la moyenne de pluies annuelles.
b. Le module pluviométrique mensuel
Ce module est défini comme étant la moyenne des
hauteurs mensuelles de précipitations d'un mois, considéré
pendant une période donnée de l'année
4 Cours de statistique appliquée
Daniel K u b e l w a Page |
26
(3.2)
Où,
= Module pluviométrique mensuel
= donnée pluviométrique correspondant à un
mois déterminé de l'année j = Nombre d'année.
Le développement mathématique de cette relation
intégrant les précipitations recueillies aux environs de Busanga
donne des modules pluviométriques mensuels pour une période
d'observation de 10 à 14 années hydrologiques. Les
résultats obtenus sont présentés dans le tableau 3.1. Dans
ce tableau se dégagent les constatations suivantes :
Tableau 3.1: Module pluviométrique
mensuel
Mois
|
Module
pluviométrique (mm)
|
Ecart-type
|
Coefficient de variation
|
Septembre
|
31,65
|
47,5
|
1,5
|
Octobre
|
105,85
|
71,5
|
0,68
|
Novembre
|
190,33
|
68,6
|
0,36
|
Décembre
|
338,21
|
91,7
|
0,27
|
Janvier
|
382,5
|
72,3
|
0,19
|
Février
|
286,2
|
72,7
|
0,25
|
Mars
|
304,75
|
61,6
|
0,20
|
Avril
|
122,74
|
47,0
|
0,38
|
Mai
|
20,75
|
14,7
|
0,71
|
Juin
|
1,0
|
8,3
|
8,33
|
Juillet
|
0,00
|
0,00
|
-
|
Daniel K u b e l w a Page |
27
Mois de juillet n'a connu aucune lame de pluie tombée
durant la période considérée.
Durant les mois de mai, juin, août, septembre et octobre
les précipitations sont irrégulières et ne suivent pas la
loi normale, cette variation peut être expliquée si l'on
considère d'autres lois statistiques notamment la loi de Galton ou celle
de Gumbell.
Le mois le plus pluvieux reste celui de janvier avec 382,5mm
d'eau il est suivi du mois de décembre (338,21mm), de mars (304,75mm)
février (286,2mm) et mai (207,5mm).
|