REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI FACULTE POLYTECHNIQUE Département
d'Electromécanique
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« CHOIX DES EQUIPEMENTS ELECTROMECANIQUES
&
IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX DE
LA CENTRALE
HYDROELECTRIQUE
DE BUSANGA/ KOLWEZI »
Travail de fin d'études présenté et
défendu par :
KUBELWA YATSHAMBA Daniel
En vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur
civil électromécanicien
Directeur : Prof Dr Ir Hubert MAKENGO
Docteur en science
Abstract: La problématique du
déficit énergétique dans notre pays ou mieux dans notre
province, le Katanga est alarmante et la demande en énergie de ces
dernières années ne fait qu'augmenter, créant une
instabilité de notre réseau interconnecté. Parmi les sites
répertories, nous avons Busanga, un site qui se trouve sur le Lualaba et
à environ 100 km de la ville minière de Kolwezi. A ce niveau du
Lualaba, le site a un débit moyen de 140 ??3 et une
hauteur brute de 137 m. Dans cette étude, le choix des
équipements électromécaniques est présenté
ainsi que une évaluation de l'impact économique and
environnementaux. Aux questions de savoir si ce projet sont
économiquement rentable et ne présent que d'insignifiant
environnemental impact ont été répondue.
ANNEE ACADEMIQUE : 2007-2008
EPIGRAPHE
« Si le hasard existe, c'est surtout pour
les
esprits exercés »
Louis Pasteur.
I
«...Mais le précieux trésor d'un
homme,
c'est de l'activité »
La Bible.
IN MEMORIUM
II
A ma très chère regrettée mère,
maman chérie : AUDREY KAKENGE BUSHINDI FLORETTE que la
terre a jugé bon d'appeler inopinément et m'a contraint à
grandir sans l'affection maternelle...Aujourd'hui Ton fils est un
monsieur.
« Que ton âme repose en paix »
III
DEDICACE
A mon Dieu mon créateur et Jésus mon sauveur que la
gloire leur soient rendus à perpétuité : sur terre comme
au ciel.
A mon père Léonard KUBELWA MUSAYA
pour vos sacrifices et vos multiples conseils
A ma tante Emmerance KAKENGE pour vos
conseils et votre
présence.
A mes frères et soeurs : Nathan
KUBELWA, Lois KUBELWA, Nono
KUBELWA, Jean-Luc KUBELWA,
Kathy KUBELWA, Joice KUBELWA, Joas KUBELWA, Benadja KUBELWA, Eunice KUBELWA,
Plamedie KUBELWA : par le lien sacrée qui nous unit.
A mes cousins, cousines, oncles et tantes
A toute ma famille scientifique
Que je dédie ce travail
Daniel KUBELWA.Y.M
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail marquant la fin de mes études
d'ingénieurs civil électromécaniciens et qui, en effet
durant, constitue le reflet des connaissances acquises durant les six longues
années passés à la faculté, qui nous soit permis
à cette occasion de remercier tous les professeurs, chefs des travaux et
les assistants de la faculté Polytechnique, et tous ceux qui, de
près ou de loin ont participé à notre formation
intellectuelle, qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Au moment où nous rédigeons ce travail, qu'il
nous soit permis de remercier très sincèrement : le professeur
Hubert MAKENGO qui en dépit des multiples
occupations à accepter de prendre la direction de ce travail, et
l'ingénieur MUTALE :
chef de la centrale hydroélectrique de N'seke de m'avoir encadré
pendant mon stage. Leurs remarques et suggestions pertinentes leur ont valu
notre reconnaissance et notre gratitude
Que tous nos amis, camarades et compagnons de lutte trouvent
ici nos sentiments les plus profonds et chaleureuses gratitudes pour leur
soutien, pensons particulièrement à : JAY-JAY
TSHIMANGA, PAPY NUMBI, HERVE BIHINI, PEPE KALEND, JIJI KATUMBO, JEANNOT MPIANA,
NFELA MALWILU, JEAN-MARC
IV
NKOMBA.
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III.2. PRESENTATION DU SITE DE BUSANGA 23
Sommaire
EPIGRAPHE Error! Bookmark not defined.
IN MEMORIUM Error! Bookmark not
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DEDICACE Error! Bookmark not defined.
REMERCIEMENTS Error
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INTRODUCTION 8
CHAPITRE I. PRODUCTION DE L'ENERGIE ELECTRIQUE
10
I.0. PROBLEMES FONDAMENTAUX 10
I.1. CLASSIFICATIONS DES CENTRALES 10
I.1.1. Centrales hydrauliques 11
I.1.2. Centrales thermiques 12
I.1.3. Centrales nucléaires 14
I.1.4. Avantages de l'aménagement hydraulique 15
I.1.5. Energie hydraulique dans notre pays. 16
CHAPITRE II. SITUATION HYDROELECTRIQUE DU KATANGA
19
II.1. DEFICIT ENERGETIQUE AU KATANGA 19
II.1.1. Etat des lieux des réseaux électriques
du Katanga 19
II.1.2. Conséquences majeures 20
II.2. Actions d'améliorations envisagées 20
II.2.1 Réhabilitation et modernisation des centrales
hydroélectriques existantes 20
II.2.2. Construction de nouvelles centrales
hydroélectriques 22
CHAPITRE III. AMENAGEMENT HYDRO-ELECTRIQUE DE BUSANGA
23
III.1. HISTORIQUE 23
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6
V.2.1. Intérêt et amortissement 94
III.2.1. Morphologie de la région de Kolwezi. 24
III.2.2. Climat végétation et hydrographie
24
III.2.3 HYDROLOGIE DU SITE 25
III.2.4. Bassin versant 28
III.3. AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE 28
III.3.1. Le barrage 29
III.3.2. Ouvrage de dérivation 33
III.3.3. Evacuateur de crue 33
III.3.4. Ouvrage d'amenée 34
III.3.5. Prise d'eau 34
III.3.6. Ouvrage de restitution 35
III.3.7. Emplacement de la centrale et poste de transformation
et de dispersion 35
III.3.8. Galerie et routes d'accès 36
CHAPITRE IV. CHOIX DES EQUIPEMENTS DE LA CENTRALE
38
IV.1. CHOIX DES EQUIPEMENTS HYDROMECANIQUES 38
IV.1.1. Choix de la turbine 40
IV.1.2. Calcul de la conduite forcée 50
IV.1.3. Ouvrages des mises en charge 62
IV.2. CHOIX DES EQUIPEMENTS ELECTRO-MECANIQUES
67
IV.2.1. Choix de l'alternateur 69
IV.2.2. Choix selon le type d'entrainement et la vitesse de
rotation 71
IV.2.3. Caractéristiques essentielles de l'alternateur
72
IV.4.Choix des transformateurs 82
IV.4.1. Transformateurs du niveau I : 10.5-110kv 82
CHAPITRE V. EVALUATIONS FINANCIERES ET ECONOMIQUES
85
V.1. EVALUATIONS FINANCIERES 85
V.1.1. Principes d'évaluation financière d'un
projet d'investissement 85
V.1.2. Inventaires des moyens 85
V.1.3. Estimation du coût total du projet. 86
V.2. ESTIMATION DE LA RENTABILITE 93
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V.2.2. Frais d'exploitation 94
V.2.3. Revenus et bénéfices (profit) 95
V.2.4. Estimation proprement dit de la rentabilité sur
le projet Busanga 95
V.3. Impact social de ce projet 96
CHAPITRE VI. EVALUATION DES CONSEQUENCES SUR
L'ECOSYSTEME DE
L'AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE DE BUSANGA 97
VI.1. Choix du moment des travaux 98
VI.2. Diminution du bruit lié aux groupes
turbine-alternateur. 98
VI.3. Amélioration de la qualité des eaux 98
VI.4. Restauration de l'habitat pour les poissons 98
CONCLUSION GENERALE 99
ANNEXE II. COURBE DE DEBIT CLASSE 104
ANNEXE III. SITUATION DE L'ENERGIE ELECTRIQUE DU KATANGA 105
ANNEXE IV. PROJECTION DE LA DEMANDE DE L'ENERGIE ELECTRIQUE
106
ANNEXE V. SCHEMA SIMPLIFIEE DU RESEAUX DUKATANGA 107
ANNEXE VI. PHOTO GORGES DE KATENDA & LIT DU LUALABA/BUSANGA
109
ANNEXE VII. FORMES ET CALCULS DES GALERIES 98
ANNEXE VIII. LES UNITES DE MESURES UTILISEES 110
BIBLIOGRAPHIE 111
Ouvrages 111
Rapports 111
Mémoires 111
Cours 111
Adresses Internet 112
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8
Certaines de ces centrales sont en fin de vie ; et
présentent de fissures sur leur barrage demandent donc une
réhabilitation générale : la démolition de tout
l'aménagement et leur
INTRODUCTION
A quels rythmes, la demande mondiale d'énergie
électrique peut-elle croître au cours de prochaines
décennies ? Cette question n'est pas nouvelle. Depuis le XIX
siècle, les industries de l'énergie et les administrations qui
règlementent leurs activités, la soulèvent
périodiquement. L'énergie électrique comme les autres
forment d'énergie revêtent d'une grande acuité depuis deux
décennies. Les perspectives mondiales de la consommation de
l'énergie électrique seront probablement multipliées par
douze comme de 1950 - 1990 avec cette industrialisation en plein essor.
Pour la RDC, notre pays cette demande sera multipliée
par 15 à 20 fois à l'intérieur du pays comme à
l'extérieur. A l'intérieur avec l'effet « mining » qui
donne place à la pyrométallurgie et à
l'hydrométallurgie, à l'extérieur : au nord comme au sud
du continent voire même en Europe, plusieurs projets de connexion
à notre réseau électrique se dessinent. En outre des pays
déjà connectés (bien sûr qui veulent accroître
leur demande en puissance).
Et pourtant nous en sommes qu'à 16% du potentiel
hydroélectrique soit 77.400 GWh. sur 100.000 MW, soit 37% de ressources
hydroélectrique de l'Afrique.
Malgré le projet en cours « grand Inga » qui
prévoit l'aménagement hydroélectrique de 52 groupes de 750
MW chacun, les récentes études effectuées montrent que
d'ici 2016 un déficit de 1000 Mw, le potentiel garanti ne fera pas face
à cette demande grandissante. Il sera donc nécessaire et
important de renforcer la puissance électrique de notre réseau
électrique pour la stabilité intérieure et
extérieure, et pour des fins aussi bien économiques que
stratégiques.
Surtout pour la province du Katanga ou la production et la
charge est presqu'en adéquation, les centrales qui y sont
installées tourne en plein régime pour de simple variations de
courant les principaux groupes de centrales déclenchent et peuvent
être généralisé sur l'ensemble du réseau
d'interconnexion provoquant ce qu'on appelle « BLACK OUT »
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9
reconstruction qui couterait plus chère que si nous
construisons une nouvelle centrale de puissance équivalente.
Eu égard à ce qui précède, nous
avons eu ce privilège, pour notre travail de fin d'études, de
porter notre choix sur : « la réalisation d'une
centrale hydroélectrique sur le site de Busanga de 224 Mégawatts
(choix des équipements électromécaniques & son
évaluation économique, sociale et environnementale en tant que
projet) ». Une façon de redynamiser l'énergie
électrique dans notre pays ayant des conditions
géo-physico-climatiques qui offrent diverses possibilités
hydroélectriques tout en respectant la protection et la
préservation de l'environnement.
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail aura deux
parties :
- La 1ère partie : considérée comme
technique liés à la production de l'énergie
électrique, principalement au choix des équipements vitaux :
électromécaniques et hydromécaniques
- La 2ème partie, elle est un apport de ce travail en
tant que projet et qui comprendra une évaluation économique,
sociale et environnementale du projet.
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10
CHAPITRE I. PRODUCTION DE L'ENERGIE ELECTRIQUE
La production de l'énergie électrique de grande
puissance est une industrie très complexes quelques soit la forme de son
obtention cela veut dire : la transformation de la matière
première en énergie électrique. Cette production doit
être supérieure à la consommation (de 8 à 10%) pour
juste compenser les pertes lors de la production (Transformation de
l'énergie) et lors du transport de l'énergie
électrique.
Nous distinguons plusieurs sources d'énergie primaires
pour obtenir de l'énergie électrique qui est la forme
d'énergie d'un emploi particulièrement commode en raison de
l'aisance avec la quelle elle peut être transportée. Il est
d'autre part facile de la transformer en une autre forme d'énergie :
mécanique (moteur), thermique (résistance), lumineuse
(éclairage), chimique (électrolyse).
I.0. PROBLEMES FONDAMENTAUX
Nous savons que dans un système de production
électrique, l'énergie ne peut être stockée. Il faut
donc que la puissance des consommateurs soit égale à celle qui
est disponible sur le réseau. Tout déséquilibre se traduit
par les fluctuations de tension et de fréquence sur le réseau.
C'est en maintenant les tensions et les fréquences
constantes que le producteur d'énergie ajuste la puissance produite et
celle qui est demandée ; c'est la base du problème de production.
Il faut donc pouvoir produire la quantité demandée par le
consommateur. Il faut être à mesure de fournir la puissance
maximale aux heures de pointe, c'est-à-dire au moment de la plus haute
consommation :
- La première condition est de déterminer des
quantités de combustibles ou les réserves d'eau destinées
à être transformées en énergie électrique
- La deuxième condition est de définir le nombre
de groupes à mettre en oeuvre (puissance installée) pour faire
face aux pointes.
I.1. CLASSIFICATIONS DES CENTRALES
Il existe trois principaux types de centrales pour produire de
l'énergie électrique :
- Les centrales hydrauliques - Les centrales nucléaires
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11
- Les centrales thermiques
I.1.1. Centrales hydrauliques
Les centrales hydro-électriques convertissent
l'énergie de l'eau en mouvement en énergie électrique.
L'énergie provenant de la chute d'une masse d'eau est tout d'abord
transformée dans une turbine hydraulique en énergie
mécanique. Cette turbine entraîne un alternateur dans lequel
l'énergie mécanique est transformée en énergie
électrique.
I.1.1.1. Puissance disponible
D'une façon générale, la puissance que
l'on peut tirer d'une chute dépend non seulement de la hauteur de chute
mais aussi du débit du cours d'eau. Le choix de l'emplacement d'une
centrale hydro-électrique dépend donc de ces deux facteurs.
La puissance disponible est donnée par l'équation
:
P = 9,8 q. h (1.1)
Où : Puissance en Kilowatts
: Débit en mètre cube par seconde : Hauteur de
chute en mètre
A cause des pertes, la nature de la puissance mécanique
que l'on peut recueillir sur l'arbre de la turbine est inférieure
à la valeur de la puissance fournie par l'eau. Cependant, le rendement
des turbines hydrauliques est élevé : de l'ordre de 85 à
95% pour les grosses unités. Dans les alternateurs, la transformation de
la puissance se fait à un rendement de 90 à 98%.
I.1.1.2. Types de centrales hydrauliques
Suivant la hauteur de chute nous distinguons
- Les centrales de haute chute : ont
des hauteurs de chute supérieures à 300m ; elles utilisent des
turbines Pelton. La capacité du réservoir est relativement
faible.
- Les centrales de moyenne chute :
ont des hauteurs comprises entre 30 et 300m ; elles utilisent des turbines
Francis (Ex. la centrale de Mwadingusha : hauteur de chute 110m)
- Les centrales de basse chute, ou
centrales au fil de l'eau ont des hauteurs de chute inférieures à
30m ; elles utilisent des turbines Kaplan à pâles orientables. Ces
centrales sont établies sur les fleuves et rivières à fort
débit. (Ex. Centrale Beauharnois, sur le St-Laurent, Canada, hauteur de
chute 25m, puissance 1574 MW).
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12
I.1.1.3. Parties principales d'une centrale
hydro-électrique
Une centrale hydro-électrique comporte essentiellement
:
- Le barrage de retenue et le déversoir ; - La conduite
d'amenée
- La conduite d'échappement
- L'usine proprement dite.
1. Barrage
Les barrages de retenue sont établis en travers du lit
des rivières, ils servent à concentrer les chutes près des
usines et à former des réservoirs d'emmagasinage. On peut ainsi
créer des réserves d'eau pour compenser l'insuffisance de
débit pendant les périodes de sécheresse et assurer ainsi
à l'usine une alimentation en eau plus uniforme.
Les barrages peuvent être en béton ou en terre.
Les barrages du type poids sont les plus utilisés ; ils s'opposent
à la poussée des eaux par leur masse. Et les barrages
voûtes sur lesquels est reparti sur son arc de cercle toute la
poussée (répartition égale ou distribution).
2. Conduite d'amenée
Elle amène l'eau du barrage jusqu'aux turbines. A
l'extérieur de l'usine, elle est constituée soit par un canal, un
tunnel ou un tuyau. La partie intérieure, appelée conduite
forcée, est en béton, en acier ou en fonte. On dispose, à
l'entrée de la conduite forcée, des vannes qui permettent de
contrôler l'admission de l'eau.
3. Conduites d'échappement
Après être passé dans les turbines, l'eau
retourne dans la rivière par la conduite d'échappement ou canal
de fuite.
4. Salle de commande
Les appareils de commande et de contrôle sont
groupés ensemble dans une salle d'où le personnel peut surveiller
la marche des groupes générateurs.
I.1.2. Centrales thermiques
Les centrales thermiques produisent
l'électricité à partir de la chaleur qui se dégage
de la combustion du charbon, du mazout ou du gaz naturel. La plupart ont une
capacité comprise entre 200 MW et 2000 MW afin de réaliser les
économies d'une grosse installation. Nous la trouvons souvent
près d'une rivière ou d'un lac, car d'énorme
quantité d'eau sont requises pour le
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13
refroidissement de la vapeur sortant des turbines. Ainsi les
ressources hydrauliques sont déjà harnachées dans la
plupart des pays modernes qui se fient sur les centrales thermiques pour
suppléer à l'énergie hydroélectrique.
I.1.2.1. Organisation d'une centrale thermique
a. Immense Chaudière
Elle est construite en hauteur dans laquelle on brûle
le combustible. La chaleur est absorbée par l'eau circulant dans une
série de tube qui entoure les flammes.
b. Balon ou réservoir
Contenant de l'eau et de la vapeur à haute pression.
Il constitue à la fois le point de départ de la vapeur vers les
turbines et les récepteurs de l'eau d'alimentation de retour.
c. Turbine haute pression (HP)
Qui permet une première expansion de la vapeur durant
laquelle une partie de l'énergie thermique est convertie en
énergie mécanique.
d. Turbine moyenne pression (MP)
Semblable à la turbine HP sauf qu'elle est plus grosse
pour permettre à la vapeur de se détendre davantage.
e. Turbine basse pression (BP)
A double carter qui enlève le reste de
l'énergie thermique disponible dans la vapeur permettant à cette
dernière de se détendre dans un vide presque complet à
l'intérieur du condenseur.
f. Condenseur
Qui provoque la condensation de la vapeur, grâce
à la circulation d'eau froide venant de l'extérieur et circulant
dans les tubes.
g. Réchauffeur
Dans cet échangeur de chaleur, une partie de la vapeur
qui a passé par la turbine HP réchauffe l'eau d'alimentation,
après quoi la vapeur se condense aussi dans le condenseur.
h. Pompe d'alimentation
Qui refoule l'eau d'alimentation contre la forte pression
régnant à l'intérieur du ballon, et complète ainsi
le cycle thermique.
Comme dans une centrale thermique conventionnelle le rendement
global est semblable (entre 30 et 40 %) et l'on doit encore prévoir un
système de refroidissement.
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14
i. Brûleur
Provoquant la combustion de gaz, du mazout ou du charbon
pulvérisé projeté à l'intérieur de la
chaudière.
j. Ventilateur soufflant l'air requis pour la combustion
Ventilateur aspirant les gaz brûlés qui
s'échappent par la cheminée.
I.1.2.3. Exemple d'une centrale thermique de la
France
Une centrale de 480 MW (40 fois plus puissante que le
modèle réduit)
- Puissance électrique : 480 MW
- Consommation de charbon : 40 Kg/s ou 144 t/h
- Consommation d'air : 400 Kg/s
- Puissance de la chaudière : 1200 MW
- Débit de vapeur : 320 Kg/s
- Eau de refroidissement (ayant ) : 14.400 Kg/sec ou 51.840
m3/h
Si on doit installer une tour de refroidissement, elle doit
évaporer une quantité d'eau égale à 2% ? 51.840 =
1.032 m3/h.
Et plus généralement leur rendement est de l'ordre
de 40%. I.1.3. Centrales nucléaires
Les centrales nucléaires produisent
l'électricité à partir de la chaleur libérée
par une réaction nucléaire. Si l'on provoque la division du noyau
d'un atome, procédé qu'on appelle fission nucléaire,
libère une quantité considérable d'énergie.
Nous remarquons qu'une réaction chimique telle que la
combustion du charbon produit un simple regroupement des atomes sans que leurs
noyaux soient affectés.
Contrairement à une centrale thermique, la
chaudière brûlant par le combustible fossile, qui est
remplacée par un réacteur contenant le combustible
nucléaire en fission.
Une telle centrale comprend donc une turbine à vapeur,
un alternateur, un condenseur,
etc.
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15
I.1.3.1. Energie libérée par la fission
atomique
Lorsque le noyau d'un atome subit la fission, il se
sépare en deux : la masse totale des deux atomes ainsi formés est
habituellement différente de l'atome original. S'il y a une diminution
de la masse, une quantité d'énergie est libérée, sa
valeur est donnée par la formule d'Einstein :
E = m
· ???? (1.2)
Où Energie libérée
Diminution de masse en Kg Vitesse de la lumière.
La quantité d'énergie libérée est
tellement énorme car, pour une diminution de 1?g (microgramme)
seulement, il en découle une énergie de 91.010 joules qui est
l'équivalent énergétique de 3 tonnes de charbon.
Lors de telle fission de l'atome d'uranium, il se produit
précisément une légère diminution de masse.
Cependant comme l'uranium 235 est plus fissile que l'uranium 238, ce pour cela
qu'on construit de grandes usines pour extraire l'uranium 235 utilisé
dans certains réacteurs.
P=i.g.p.q v
.H
L'installation des centrales nucléaires coûte
énormément cher (coût d'installation, équipement,
maintenance et sécurité environnementale) qu'il faudrait des
investissements énormes que notre pays ne dispose pas à ce jour.
Aussi, il faudrait noter que notre pays la RDC peut développer ce trois
types de centrales ayant dans son sous-sol de l'uranium en abondance
(Shinkolobwe), le charbon (Bassin de Lukengo et Luena), le gaz méthane
(Lac Kivu) et une immense hydrographie (de l'Est à l'Ouest et du Nord au
Sud) si nous ne pouvons citer que ces cas.
I.1.4. Avantages de l'aménagement hydraulique
Depuis la fin du 19 siècle pratiquement aucune
utilisation peu importante de l'énergie hydraulique n'a
été réalisée sans passer par l'intermédiaire
de l'électricité qui est la forme d'énergie la plus
commode dont les principales raisons sont :
- La puissance P que met en ouvrage une chute d'eau d'une
hauteur H et d'un débit qv est Théoriquement donnée par
:
(1.3)
Où
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16
: Rendement
: Pesanteur (accélération)
: Poids volumique de l'eau
Et que le rendement est beaucoup meilleur que celui
des installations thermiques modernes (? = 40 %).
- La production hydraulique apparaît très
intéressante parce qu'elle est totalement exempté de la pollution
aussi bien pour l'atmosphère que pour l'eau (ni pollution
bactériologique, ni pollution chimique) contrairement à
l'énergie nucléaire qui demande une sécurité
d'exploitation importante (nous nous souvenons de la centrale nucléaire
de Tchernobyl).
- L'eau étant une source
inépuisable
I.1.5. Energie hydraulique dans notre pays.
La République Démocratique du Congo, notre pays
a un énorme potentiel hydroélectrique qui, selon les estimations,
serait de l'ordre de 100.000 Mw, soit 13 % du potentiel hydroélectrique
mondial. Ce potentiel existe surtout à Inga sur le fleuve Congo,
à 200 km en aval de Kinshasa qui pourrait générer
actuellement environ 45.000 Mw soit la moitié du potentiel total de
notre pays.
Les chutes d'eau figurent comme un poste essentiel et
primordial à l'actif du bilan énergétique de la RDC. Un
ensemble harmonieux des facteurs climatiques et topographiques concourent
à cette fastidieuse énergie lente et son renouvellement des sites
hydrauliques.
Nous pouvons alors repartir 5 zones énergétiques
dans la répartition des sites hydrauliques à savoir :
- Au Sud Ouest (Bas-Congo)
Cette partie du pays ayant 45.000 Mw soit 210?109 KWh/an comme
potentiel pour un quotient d'utilisation de 7000 heures par an sur le fleuve
Congo (Matadi) une exploitation rentable de nos jours avec le projet Inga 2.
- Au Sud-est (Katanga)
Le développement industriel particulièrement
remarquable a été rendu possible grâce au système
hydroélectrique bien exploité (Lualaba, Luena, Lufira, Luapula,
Lomami) les rivières sont caractérisées par des
débits importants et les dénivellations sont également
importantes (chutes,
Daniel K u b e l w a Page |
17
courants, rapides). Ceci nécessite la construction des
grands ouvrages qui servent à augmenter la hauteur de chute tout en
assurant grâce à des réservoirs, une
régénération saisonnière du débit.
- Au Sud
Groupant les provinces du Bandundu, Kasaï Oriental et
Occidental. Les ressources hydrauliques de cette partie du pays sont nombreuses
mais peu exploitée et mal connues.
- A l'Est (Les Kivu, Maniema)
Cette partie de la nation présente des
possibilités hydrauliques immenses nous dénombrons sept chutes de
moyennes et petites importances.
- Au Nord (Equateur, Province Orientale)
Ce sont les provinces qui disposent des potentiels
hydroélectriques les plus faibles, les moins exploités, nous
pourrons citer pour exemple dans l'Equateur la centrale de Mobayi dont la
puissance est de 10 Mw.
Comme nous l'avons remarqué, notre pays possède
d'immenses potentialités hydroélectriques mais qui ne sont
malheureusement mal connue et mal exploités. Mais des études
préliminaires ont été effectuées, lancées
par le gouvernement ; pour doter notre pays des microcentrales ainsi, alimenter
les ménages ruraux, et cela pour chaque territoire ; et pour
réhabiliter les centrales qui ne tournent plus à 100% de leur
puissance parce que l'utilisation de l'énergie électrique est en
plein essor dans le monde et dans notre province nous citons le Katanga.
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18
Figure 1.1 centrale thermique
Figure 3.2 centrale
hydroélectrique
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19
CHAPITRE II. SITUATION HYDROELECTRIQUE DU KATANGA
La province du Katanga est alimentée par cinq centrales
qui tournent de nos jours à savoir : INGA, NZILO, N'SEKE, KONI et
MWADINGUSHA, dont quatre sur les cinq sont implantées au Katanga :
NZILO, N'SEKE, KONI et MWADINGUSHA.
Les quatre centrales de la province du Katanga, totalisent une
puissance installée de 510 MVA capable de fournir une quantité
d'énergie totale de quelques 2,7 Twh. Chaque centrale à pour
caractéristique :
- La centrale de KONI 3x16 MVA = 48 MVA installée sur
la Lufira (90 Km de la ville de Likasi).
- La centrale de MWADINGUSHA, elle aussi sur la Lufira 3x12
MVA = 36 MVA + (3x13,2 MVA) installée.
- La centrale de NZILO, sur la Lualaba 4x30 MVA = 120 MVA
installée.
- La centrale de N'SEKE construite à environ 30 Km en
aval de NZILO 4x69 MVA = 276 MVA installée.
Ces 5 centrales sont en réseau interconnecté
entre elles ; la panne de l'une ne peut pas préjudicier les
abonnés qu'elle alimente. Le système est appliqué dans
tous les réseaux du monde, afin de permettre une alimentation sans
interruption en énergie électrique.
La production de l'énergie est partielle, il faut
entendre par ce qui précède qu'il faudrait acheminer vers le lieu
d'utilisation.
II.1. DEFICIT ENERGETIQUE AU KATANGA
II.1.1. Etat des lieux des réseaux
électriques du Katanga
a. Age avancé des installations de production et des
réseaux implantés depuis l'époque coloniale et
configurés pour les besoins d'exploitation minière en grande
partie ;
b. 40 % du parc de production sont indisponibles depuis plus
de trois décennies ;
c. Ces réseaux se caractérisent aujourd'hui par
une vétusté et une dégradation très avancées
à cause d'un manque de maintenance requise et des nouveaux
investissements ;
d. Les causes majeures d'écart entre puissance totale
installée et puissance totale disponible sont les
suivantes :
Arrêt des équipements,
Consignation,
Arrêts obligatoires du fait des pannes
o Incidents sur le réseau de transport et/ou de
distribution,
Daniel K u b e l w a Page |
20
o Incidents sur les autres réseaux
interconnectés,
o Incidents provoqués par les clients.
II.1.2. Conséquences majeures
· Du fait de la dégradation de l'outil de
production et du développement intensif des projets miniers, il y a
incapacité de répondre aux sollicitations actuelles de la demande
; d'où déséquilibre entre l'offre et le demande. (Annexe2
projection de consommation)
· Déficit de 500 MW en 2008 et de 1000 MW en 2009
dans les réseaux interconnectés Ouest-sud
· Relativement faible en Province il y a quelques
années du fait d'une stagnation de l'économie, le besoin en
énergie électrique a considérablement augmenté de
sorte que nous risquons de connaître un déficit en énergie
en tenant compte surtout des projets miniers en développement et dont la
réalisation dégage, à l'horizon 2012, un besoin
supplémentaire d'au moins 1000 MW.
· D'où la recherche de financements
initiée par le Gouvernement Provincial en vue de la construction d'une
ou plusieurs centrales hydroélectriques.
II.2. Actions d'améliorations
envisagées
· Réhabilitation et modernisation des centrales
hydroélectriques existantes
· Construction de nouvelles centrales
hydroélectriques
II.2.1 Réhabilitation et modernisation des
centrales hydroélectriques existantes
Pour résorber ce déficit, les projets ci-dessous
s'avèrent indispensables :
· Réhabiliter et fiabiliser toutes les centrales
hydroélectriques du Katanga (N'seke, Nzilo, Mwadingusha, Koni, Bendera,
Mpiana Mwanga, Kilubi) ainsi que la station de conversion de Kolwezi ;
· Construire les nouvelles centrales de Busanga et de
N'zilo II ;
· Explorer et mener des études de
faisabilité sur les sites hydroélectriques du Katanga
déjà identifiés et à identifier sur les nombreux
cours d'eaux en vue de la construction des barrages et centrales de toute
taille ; pour amorcer un développement intégral du Katanga et
accroître le taux de desserte en énergie électrique ;
· Poursuivre la réhabilitation et la
faisabilité des centrales d'Inga I et Inga II, ainsi que le
développement des projets Inga III et Grand Inga. Car en effet
l'industrie lourde du Katanga aura toujours besoin de l'injection de puissance
des centrales d'Inga.
· Exécution du plan directeur à l'horizon
2015 pour un coût global d'environ 842.754.903,00 USD.
Daniel K u b e l w a P a g e | 21
Figure 2.1 carte des reseaux futurs du
Katanga
?
Daniel K u b e l w a Page |
22
II.2.2. Construction de nouvelles centrales
hydroélectriques
Consciente du manque à gagner face à la forte
demande d'énergie électrique formulée par les Pools
énergétiques de l'Afrique Australe et du ralentissement ou de
l'arrêt brutal que subiraient les projets industriels miniers en
développement dans la Province du fait de la persistance du
déficit en énergie électrique ; la province du Katanga
recherche des financements adéquats pour résorber, endéans
cinq ans, ce déficit toujours croissant ne garantit pas la
stabilité de son développement.
C'est pourquoi nous avons fait le choix sur le site de
Busanga, un site inachevé, projet abandonné en 1969 ; où
la réalisation d'une centrale sera un plus pour notre pays.
Daniel K u b e l w a Page |
23
CHAPITRE III. AMENAGEMENT HYDRO-ELECTRIQUE DE
BUSANGA
III.1. HISTORIQUE
Les premières études du site de Busanga ont
été effectuées de 1956 à 1958. Des recherches
géologiques et galeries ont été exécutées de
1955 à 1957, date à la quelle il a été
décidé de post poser la construction de Busanga.
En juillet 1968, la Générale Congolaise des
Minerais (GECOMIN)1 demanda à la T.E2de reprendre
les études de l'aménagement de Busanga et d'établir dans
une première phase, un avant-projet de l'aménagement en se basant
sur les études antérieures et sur toutes les nouvelles
données de base concernant la topographie (hydrologie et
géologie).
De façon à faire le point de tous ces travaux de
reconnaissance et à préciser l'emplacement du barrage et de la
centrale ainsi que les caractéristiques ou les ouvrages liés
à la géologie et à la nature. La
T.E avec l'accord de la GECOMIN, a demandé à
Monsieur LOMBARDI, Ingénieur - Conseil à Locarna et Monsieur DAL
VESCO, Professeur de Géologie à l'Ecole Polytechnique
Fédérale de Zurich d'effectuer une mission sur place en 1969.
Mais ce projet a été arrêté en 1969
pour deux principales raisons à savoir :
- La crainte de Kinshasa que le Katanga soit
énergétiquement indépendant ce qui aurait favorisé
la recherche de l'autonomie (bien sur après la sécession de
1960)
- La construction de la ligne Inga-Shaba qui au départ
pour Kinshasa était une ligne expérimentale (Courant continu)
dans sa première facette au contraire pour mieux contrôler cette
dite province.
Il faudrait aussi souligner que l'argent qui devrait servir
pour l'aménagement de Busanga c'est celui qu'on aurait été
utilisé pour la ligne Inga-Shaba.
III.2. PRESENTATION DU SITE DE BUSANGA
Le site de Busanga se trouve à 3 Km du village Busanga
de l'altitude 10°11' Sud et la longitude 25°24' Est. Il est
situé à 95 Km de la ville minière de Kolwezi et 390 Km de
la ville de Lubumbashi chef lieu de la province du Katanga.
1 Des nos jours, Générale des
carrières et mines.
2 Traction et Electricité
Daniel K u b e l w a Page |
24
III.2.1. Morphologie de la région de Kolwezi.
L'altitude moyenne de cette région varie entre 1000 et
1500 m, il se distingue des zones morphologiques suivantes :
- Une zone à relief très tourmenté au
nord-ouest c'est le patrimoine de NZILO (jusqu'à Busanga et
au-delà) dans cette zone affleure des roches diverses (Quartzites et
schistes métamorphiques) que l'on rapporte au Kibarien, le Lualaba
(Source du fleuve Congo) et quelques tributaires y creusent des forages
profondes où ils coulent en suite de rapides et des chutes avant de
déboucher dans la dépression de l'Upemba. Nous pouvons retenir
les gorges de Katenda ou sera placé le barrage de Busanga.
- Les hauts plateaux sableux de Manika au Sud-ouest d'une part
et ceux de Biano d'autre part au Nord-est.
- La haute vallée de Lualaba sépare ces plateaux
au Sud du promontoire de NZILO que le fleuve serpente d'abord dans une large
plaine alluviale. En amont de son confluent avec la Bona, le plateau se
rétrécie et des rapides apparaissent. Les terres basses sont
actuellement recouvertes par le lac artificiel crée par le barrage
Nzilo.
- Deux versants faiblement inclinés entrecoupés
de petits reliefs, réunissent la vallée du Lualaba aux
plateaux.
III.2.2. Climat végétation et
hydrographie
La région de Kolwezi connaît par son altitude
(1000 à 1500m) et parsemé de nombreux rivière et lac (lac
artificiel de NZILO aussi) a un climat humide tempéré à
tendance océanique. Notons en passant que le lac de NZILO consiste en
une retenue du barrage de Nzilo érigé sur le fleuve Lualaba. Le
dit lac s'étend sur 60 Km de long et est couvert d' une longue saison
pluvieuse (qui commence en septembre pour se terminer en Avril) et une courte
saison sèche (qui va d'avril en septembre).Cette alternance des saisons
est liée aux variations de précipitation qu'à celle de
température annuelle est de 20,1° avec une variation annuelle de 6
à 8° tandis que la Température moyenne est de l'ordre de 20,
7° on atteint néanmoins un maximum absolu de 31,2° en
septembre octobre et un minimum d'environ 6° en juin -juillet.
Le secteur étudié est couvert par une
forêt claire que l'on appelle « MIOMBO » un endroit ou on y
rencontre le « MUHULU » ou forêt dense sèche et le long
de certain cours d'eau le « MUSHITU » qui signifie forêt
galerie avec plusieurs espèces sempervirentes. Selon le même
auteur, la moyenne des précipitations oscille autour de 1500
mm3.
3 Lunda thèse 2000 (Etude de
la stabilité de kov)
Daniel K u b e l w a Page |
25
L'hydrographie appartient dans sa totalité au bassin de
Lualaba, la région et sillonné par de nombreux petits cours d'eau
qui prennent leurs sources au plateau de Manika, tout en se rattachant
cependant aux sous bassins de la rivière Musonoï et de la luilu.
P = ?P
a a i N
III.2.3 HYDROLOGIE DU SITE
III.2.3.1. Analyse des données
pluviométriques
Les données ont été recueillies à
partir d'un pluviomètre installé aux environs de la centrale
hydroélectrique de N'seke. Elles résultent des observations
hydrologiques s'étalant sur une période de 10 ans. Les valeurs
enregistrées sont consignées au tableau de l'annexe1. La valeur
du coefficient de variation inférieure à 0,5 suggère une
loi normale tandis que celle supérieure à 0,5 une loi
dissymétrique4.
= 1
Étant donné que la moyenne arithmétique
d'une variable aléatoire n'est significative que lorsque la variable est
en adéquation avec la loi normale, seule les moyennes
arithmétiques de pluies mensuelles dont la distribution suit la loi
normale seront prises en compte.
a. Module de pluviométrie mensuelle
C'est la moyenne arithmétique des hauteurs annuelles
de précipitation pendant une période donnée, il est
donné par la formule :
N
1
(3.1)
i
Où,
= Module pluviométrique annuel
= donnée correspondant à l'année
hydrologique
= Nombre d'année hydrologique. Pour la période
considérée, le module
pluviométrique annuel est estimé à 1970 mm
avec un écart-type de 282,4mm. Le coefficient de variation est de 0,22
alors que la moyenne de pluies annuelles.
b. Le module pluviométrique mensuel
Ce module est défini comme étant la moyenne des
hauteurs mensuelles de précipitations d'un mois, considéré
pendant une période donnée de l'année
4 Cours de statistique appliquée
Daniel K u b e l w a Page |
26
(3.2)
Où,
= Module pluviométrique mensuel
= donnée pluviométrique correspondant à un
mois déterminé de l'année j = Nombre d'année.
Le développement mathématique de cette relation
intégrant les précipitations recueillies aux environs de Busanga
donne des modules pluviométriques mensuels pour une période
d'observation de 10 à 14 années hydrologiques. Les
résultats obtenus sont présentés dans le tableau 3.1. Dans
ce tableau se dégagent les constatations suivantes :
Tableau 3.1: Module pluviométrique
mensuel
Mois
|
Module
pluviométrique (mm)
|
Ecart-type
|
Coefficient de variation
|
Septembre
|
31,65
|
47,5
|
1,5
|
Octobre
|
105,85
|
71,5
|
0,68
|
Novembre
|
190,33
|
68,6
|
0,36
|
Décembre
|
338,21
|
91,7
|
0,27
|
Janvier
|
382,5
|
72,3
|
0,19
|
Février
|
286,2
|
72,7
|
0,25
|
Mars
|
304,75
|
61,6
|
0,20
|
Avril
|
122,74
|
47,0
|
0,38
|
Mai
|
20,75
|
14,7
|
0,71
|
Juin
|
1,0
|
8,3
|
8,33
|
Juillet
|
0,00
|
0,00
|
-
|
Daniel K u b e l w a Page |
27
Mois de juillet n'a connu aucune lame de pluie tombée
durant la période considérée.
Durant les mois de mai, juin, août, septembre et octobre
les précipitations sont irrégulières et ne suivent pas la
loi normale, cette variation peut être expliquée si l'on
considère d'autres lois statistiques notamment la loi de Galton ou celle
de Gumbell.
Le mois le plus pluvieux reste celui de janvier avec 382,5mm
d'eau il est suivi du mois de décembre (338,21mm), de mars (304,75mm)
février (286,2mm) et mai (207,5mm).
III.2.3.2. débit classé équipe sur
le site
Le débit est le volume d'eau qui passe en un point fixe
pendant un temps donné. Le débit classé est le
débit moyen pendant une période déterminée
(journalier ou mensuel)
Tableau .3.2 : débit moyen
mensuel.
Mois
|
Débit [m3/sec]
|
Janvier
|
145,925
|
Février
|
144,634
|
Mars
|
196,506
|
Avril
|
185,880
|
Mai
|
112,866
|
Juin
|
91,619
|
Juillet
|
90,691
|
Août
|
76,449
|
Septembre
|
75,765
|
Octobre
|
85,845
|
Novembre
|
118,932
|
Décembre
|
150,927
|
Daniel K u b e l w a Page |
28
Le tableau ci-haut, nous donne le débit moyen annuel de
Busanga (site) et les différents débits sont
résumés sur une courbe qu'on appelle courbe de débit
classé mensuel (Annexe II)
III.2.4. Bassin versant
Par bassin versant, il faudrait penser à l'aire totale
(superficie) mise à la portée d'un ouvrage hydraulique.
Le bassin versant total qui sera mis à la portée
de Busanga est de 22940 Km2 et pour un volume total du
réservoir 1080millions de m3 de niveau 882(volume utile
compris entre 860 et 882).
III.3. AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE
D'une manière générale,
l'aménagement hydroélectrique a pour rôle de
prélever les débits dans lesquels l'énergie hydraulique
correspondant à la hauteur de chute est transformée en
énergie électrique. Il existe une grande diversité
d'aménagements qui se ramène aux trois variantes à savoir
:
- Aménagement à accumulation d'eau
- Les barrages de pompage ou turbinages
- Aménagement par dérivation.
Pour Busanga nous opterons pour un aménagement à
accumulation d'eau : un lac naturel ou artificiel permet de retenir l'eau et de
l'accumuler en vue des périodes d'étiage ou pour l'utiliser au
moment où la demande d'énergie est particulièrement
importante.
La chute peut être celle provoquée par le barrage
à accumulation (usine au pied du barrage) mais en général,
elle est plus importante pour réguler la masse d'eau (constance).
Ce site qui a été choisi pour installer une
centrale remplis les conditions primordiales
entre autre :
- De l'eau en quantité suffisante avec un débit
régulier : débit moyen de 140 m3/sec.
- Une chute moyenne avec un débit moyen
- chute brute maximum de 137 m - chute brute minimum de 125 m
Daniel K u b e l w a Page |
29
- une roche dure et solide que présentent les fosses du
Katenda (roche compétente en socle)
III.3.1. Le barrage
Le type de barrage à construire dépend des
conditions hydrauliques du cours d'eau que l'on veut utiliser.
Pour le profit Busanga, il a été opté la
construction d'un barrage - voûte en béton qui sera fortement
incurvé en plan, de sorte qu'il transmettra une partie importante des
efforts aux flancs de la vallée. Les courbes de niveau de la roche
doivent être parallèles à l'axe de la vallée ou
mieux, légèrement convergente vers l'aval.
III.3.1.1 Emplacement du barrage
Topographiquement, le site se présente bien pour
l'implantation d'un barrage-voûte avec un niveau du couronnement, le
rapport L/H varie entre 1,6 et 2,0 pour les 4 emplacements
étudiés (tableau3.3).
La fondation des ouvrages sur la roche définie par la
mission géophysique au dessous du niveau 800 et correspond aux toits des
terrains ayant des vitesses de 3200 à 3500m/sec. En dessous du niveau
800, il a été admis que les arcs devraient s'appuyer sur le
rocher situé à 5 m en dessous au terrain naturel.
Les caractéristiques des barrages des quatre
emplacements examinés sont résumées dans le tableau
suivant : Sur la figure ci-dessus les volumes de béton (a) et
d'excavation sont calculés avec une profondeur de fouille de 5m comme
dans le projet de 1959.
(b) les volumes de béton et d'excavation sont
calculés en admettant qu'au dessus de la côte 800 le niveau de
fouille correspond au toit des vitesses 3,20-3,50 m/sec et qu'en dessous de la
côte 800, les excavations auraient une profondeur de 5m.
Le rayon doit avoir moins de 200m pour que cet effet soit
effectif, mais la méthode la plus simple est basée sur la formule
du tube établie par Mariotte5 (1673) et on montre par
Naier6 en1826 : elle consiste à partager le barrage en anneau
qui résiste à la pression den l'eau qui lui est directement
appliquée, cette pression p ayant une valeur en MPa (Méga
Pascal), égale à la profondeur h en mètre à son
niveau. Cette formule dite « du tube » donne la contrainte moyenne t
en MPa, e étant l'épaisseur de l'arc en mètres et R le
rayon de courbure en mètre.
5 Physicien-Mathématicien Français
17° Siècle
6 Ingénieur Constructeur Hollandais
19° Siècle
Daniel K u b e l w a Page |
30
(3.3)
Cette formule oblige à des adaptations pour obtenir les
contraintes réelles dans la voûte en raison pour citer dans les
encastrements de la structure dans ses fondations.
Daniel K u b e l w a P a g e | 31
Tableau 3.3. Caractéristiques de
différents emplacements du barrage
étudiés
Caractéristiques
|
Emplacement retenu
|
1959(a)
|
1(b)
|
2(b)
|
3(b)
|
4(b)
|
Longueur L [m]
|
219,8
|
245
|
236,6
|
274,4
|
228,2
|
Hauteur max [m]
|
140
|
140
|
140
|
140
|
140
|
Rapport L / H
|
1.57
|
1.75
|
1.69
|
1.96
|
1.63
|
Volume du béton [m3]
|
144.000
|
163.000
|
207.000
|
234.000
|
195.000
|
Volume excavation [m3]
|
63.500
|
67.200
|
70.500
|
84.000
|
72.000
|
Rayon couronnement [m]
|
140.00
|
140.00
|
160.00
|
160.00
|
140.00
|
Epaisseur crête ec [m]
|
4.00
|
4.60
|
4.60
|
4.60
|
4.00
|
Epaisseur minimum à la base [m]
|
15.30
|
15.30
|
18.25
|
18.25
|
15.30
|
Epaisseur moyenne [m]
|
16.40
|
16.40
|
19.65
|
19.65
|
16.40
|
Ouverture de l'arc moyen
- niveau 880
- niveau 760
|
85°
68°
|
96°
60°
|
86°
45°
|
101°
44°
|
111°
57°
|
D a n i e l K u b e l w a Page |
32
Figure3.1 Emplacement du
barrage, ouvrages d'amenée et principes des efforts
Daniel K u b e l w a Page |
33
III.3.2. Ouvrage de dérivation
L'examen des lignes d'eau relevées dans les gorges
montre que sa dénivellation entre pool central et pool inférieur
est de 2,70 m, se répartissant grosso-modo comme suit :
- Au droit du pool central : 1, 70m
- Entre le pool central et le pool inferieur : 1,00m
- Ce qui donne un total de 2,70 m.
La solution qui a été retenue prévoit
deux galeries de dérivation, la première située à
l'emplacement du barrage et la seconde au droit du pool central. Cette
dernière galerie permet de mettre à sec le pool central et ainsi
de régulariser son lit.
De façon à récupérer une hauteur
de 1,70m. De plus, elle permettra d'exécuter depuis l'aval des galeries
de fuite et, en particulier, leurs têtes de sortie.
Les ouvrages de dérivation comprendront :
? A l'emplacement du barrage :
- Une galerie de 180m de longueur, de section utile 55 m2
(revêtue ou non)
- Un batardeau amont arasé au niveau 772 environ pour
réaliser une mise en charge permettant
l'évacuation de 300 m3/sec.
- Un batardeau ovale de faible hauteur.
? Au droit du pool central dans lequel se fait la restitution des
eaux turbinées :
- Une galerie de 220 m de longueur, de section utile 55
m2.
- Un batardeau amont arasé au niveau 758 et du batardeau
aval.
Entre les deux galeries de dérivation, les eaux
continueront à s'écouler dans le lit du
Lualaba.
Après ouvrages, la galerie de dérivation amont sera
obturée par un bouchon en béton. La galerie de dérivation
sera équipée des vannes.
III.3.3. Evacuateur de crue
La topographie des lieux avec des versants très raides. En
ce qui concerne l'évacuateur de crue présente deux
possibilités :
Pertuis d'évacuation placé sur la partie
supérieure du barrage. Ce genre d'ouvrage dans le présent cas est
assez défavorable pour la conception de l'ouvrage et ne permet pas de
compenser les évidements par des forcements adéquats.
Daniel K u b e l w a Page |
34
Pertuis d'évacuation fine de 4m de hauteur et de 10m de
largeur équipés des vannes et situés au niveau 850
permettraient l'évacuation de 1400 m3/sec.
La zone d'impact et du jet (sous 30m de charges) se situera
à environ 100 m en aval du barrage et serait protégée par
un bassin de tranquillisation de 10m de profondeur formé par un contre
barrage en béton.
III.3.4. Ouvrage d'amenée
Deux profils différents ont été
étudiés pour les ouvrages d'amenée :
Pour le profil A nous avons en premier lieu une galerie
à faible pente, ayant une section utile en fer à cheval de
26m2, revêtue de béton non-armé. Cette galerie
est suivie d'un puits vertical d'une section circulaire de 5m de
diamètre (19,6m2). La longueur totale de la galerie et du
puits desservant les groupes 1 et 2 est de 339 m tandis qu'elle est de 369 m
pour les groupes 3 et 4.
L'extrémité inférieure du puits verticale
se scinde en deux conduites de 3,50 m de diamètre alimentant chacune une
turbine. La perte de charges des ouvrages d'amenée est de 1,10 m pour
les groupes 1 et 2 ; et de 1,20 m pour les groupes 3 et 4.
Ce type d'ouvrage d'amenée ne convient que si la
centrale est située à une certaine distance à l'aval du
barrage.
Pour le profil B, dans ce profil la prise d'eau est
reliée directement à la centrale par un puits incliné
à 90% et ayant un diamètre intérieur de 5 m (section utile
de 19,6m2).
La longueur développée du puits incliné
est de 175 m pour les groupes 1 et 2 et de 210 m pour les groupes 3 et 4.
L'extrémité aval du puits blindé se divise en deux
branchements, ayant chacun 3,50m de diamètre. La perte de charges est de
1,10m pour le groupe 1 et 2 et de 1,15m pour les groupes 3 et 4.
III.3.5. Prise d'eau
Le problème des prises d'eau essentiellement lié
à celui des excavations de cet ouvrage qui seront assez délicates
à réaliser dans une paroi rocheuse très raide, et
probablement altérée sur certaines profondeurs.
Dans cette optique, on a étudié deux types de
prises d'eau : le type 1 consiste à laisser en place le Stross se
trouvant au dessus de la trompette d'entrée. De ce fait, ce dernier doit
avoir une forme assez allongée et la vanne de garde est placée
dans un puits vertical situé à une distance d'environ 20 m des
grilles de protection. Ce type de prise d'eau n'offre d'intérêt
que si la roche est de qualité suffisante et permet de conserver le
stross roché dont il est question ci-haut.
Daniel K u b e l w a Page |
35
La prise d'eau de type 2 est une forme plus ramassée, la
distance entre grilles et la vanne n'étant que de 10m environ, les
excavations à l'air libre sont ainsi réduites au minimum.
Le type 1 est préférable pour son moindre
coût et sa réalisation déterminée avec
sécurité.
III.3.6. Ouvrage de restitution
De même que pour les ouvrages d'amenée, il est
prévu une galerie à une section utile de 27 m2 en fer
à cheval. Dans le cas du profil A la longueur des galeries de fuite,
comptée à partir de la centrale, est de 150 m tandis que le
profil B, elle est de 245 m.
Tableau 3.4 Caractéristiques principales
des profils A et B
Ouvrage d'adduction
-Galerie : - longueur
- section utile
- forme de la section
-puits : - inclinaison
- longueur
- diamètre intérieur
- section utile
|
Profil A
|
Profil B
|
Groupe 1 et 2
|
Groupe 3 et 4
|
Groupe 1 et 2
|
Groupe 3 et 4
|
250
26m2
Fer à cheval
6% de la verticale
89 m
5 m
19,6 m2
|
280
26m2
Fer à cheval
6% de la verticale
89 m
5 m
19,6 m2
|
-
-
-
90% 175 m 5 m 19,6 m2
|
-
-
-
90% 210 m 5 m 19,6 m2
|
Galerie de fuite :
- Longueur
- Section utile
- forme de la section
|
150 m 27,5 m2
Fer à cheval
|
140 m 27,5 m2
Fer à cheval
|
245 m 27,5m2
Fer à cheval
|
230 m 27,5m2
Fer à cheval
|
III.3.7. Emplacement de la centrale et poste de
transformation et de dispersion
Pour l'emplacement de la centrale et poste de transformation et
de dispersion, quatre pistes de solution ont été envisagé
que nous pouvons donner dans le tableau ci-après :
Daniel K u b e l w a Page |
36
Tableau 3.5.Solutions envisagées pour
l'implantation de la centrale
|
Solution 1
|
Solution 2
|
Solution 3
|
Solution 4
|
Largeur max [m]
|
32
|
19
|
23
|
26,4
|
Longueur [m]
|
91
|
98
|
84
|
91
|
Hauteur [m]
|
36
|
16
|
36
|
36
|
Volume d'excavateur [m3]
|
70.000
|
69.000
|
60.000
|
65.000
|
Une cheminée d'aération implantée
à la sortie des aspirateurs des turbines permet de faire tomber la
pression à une valeur égale à la pression
atmosphérique et d'éviter ainsi les surpressions importantes.
Les eaux turbinées sont finalement restituées au
Lualaba, au droit du « pool central » par l'intermédiaire d'un
ouvrage en béton qui peut être protégé par des
batardeaux métalliques. On pourra ainsi régulariser cette section
du Lualaba et abaisser le niveau de restitution, en mettant à sec
pendant les travaux sous protection par des batardeaux.
Le tableau ci-après donne les caractéristiques
principales des ouvrages d'amenée et de restitution pour les profils A
et B. Il y a lieu également d'examiner la nécessité de
prévoir un blindage métallique pour le puits vertical et le puits
incliné. Dans le cas où le rocher permettrait de renoncer au
blindage, le profil B deviendrait nettement plus économique que le A.
La préférence doit être tournée
vers la solution 4 qui est la plus économique ou l'on prévoit que
les transformateurs sont installés le long de la paroi amont de la
centrale tandis que les locaux de commande et les bureaux placés en aval
de façon à réduire la largeur de la centrale, les
transformateurs sont installés au dessus de l'espace prévu pour
les vannes sphériques des turbines. Et leur manutention se fera à
l'aide d'un pont roulant spécial à faible portée.
III.3.8. Galerie et routes d'accès
III.3.8.1. Galerie d'accès à la
centrale
Pour l'accès à la centrale on a prévu une
galerie de 7m de large et de 7m de hauteur partant de la côte 778,
descendant en faible pente (environ 5%) jusqu'à la centrale qui aura une
longueur de 550 m.
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37
Une galerie d'attaque qui permettra d'accéder à la
partie inférieure des puits blindés ou inclinés des
ouvrages d'amenée d'eau. Cette galerie permettra d'évacuer les
déblais du collecteur et des puits d'amenée et également
d'introduire les blindages du répartiteur.
Enfin, on a prévu une galerie permettant d'accéder
au pool central à partir de la galerie d'accès à la
centrale. Cette galerie servira à exécuter les ouvrages de
dérivation aval et les galeries de fuite.
III.3.8.2. Routes d'accès
On a prévu deux routes, l'une pour assurer la liaison
entre l'entrée de la galerie d'accès et la route Kolwezi-Bukama,
la seconde permettra d'atteindre la crête du barrage ainsi que la
plate-forme des prises d'eau à partir de la route desservant l'actuelle
cité.
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38
CHAPITRE IV. CHOIX DES EQUIPEMENTS DE LA CENTRALE
Dans ce chapitre, nous ferons le choix uniquement des
équipements vitaux d'une centrale hydroélectrique moderne
évidemment nous brosserons aussi sur quelques théories les
accompagnants (en donnant aussi quelques dimensions)
Ces équipements vitaux sont d'une manière
générale repartis en deux groupes
principaux :
? Les équipements dit « hydromécanique »
: ou circulent l'eau et ou qui transforment l'énergie de l'eau en
énergie mécanique, il s'agit de :
· Turbine
· Conduite forcée
· Vannes
· Cheminée d'équilibre.
? Les équipements électromécaniques, qui
sont :
· Alternateur
· Excitatrice
· Transformateurs.
Ces équipements, nous aurons soit à les
calculer ou soit à les trouver d'un catalogue pour leur choix.
IV.1. CHOIX DES EQUIPEMENTS HYDROMECANIQUES
a) Les valeurs fondamentales de l'aménagement
Les valeurs fondamentales sont :
· La retenue maximale : 882 m
· La retenue minimale : 870 m
Le lac de retenu de Busanga sera alimenté par les
débits turbinés de Nseke et de l'apport du bassin versant de
N'seke, de la rivière Busanga y compris la Lufupa soit un volume de 308
millions de m3.
b) Calcul de la hauteur nette.
Comme nous aurons 4 groupes dont 3 groupes seront en service,
le reste d'eaux seront évacuées par les vannes de crue
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39
La valeur de la hauteur nette est donnée par la relation
dérivant de l'équation de
Bernoulli :
(??6-11,)+ + (/Z 0 (PO -Pa)
Hnette = HO -- Ha = Z 4.1
???? P l -- a~ ( )
Où ??0 : Hauteur brute
???? : Hauteur d'eau en mètre équivalent à
sa pression atmosphérique.
???? , ???? , ???? : vitesse, pression, altitude se rapportant
à ???? .
??0 , ??0 , ??0 : vitesse,
pression, altitude se rapportant à la hauteur brute???? .
??0?????? = 137 ?? ?????????? = 125 ??
???? est trouvée dans les tables et en faisant des
interpolations Appliquons la méthode de Lagrange Tableau : Pression
Nous trouvons ???? = 8,7 ??
????= ??????- ??,??= ??????,?? ??
c)Le débit a équipé
Busanga
Nous avons eu à effectuer, le calcul du débit qui
sera équipe à Busanga est l'ordre de 140 m3 pour
calculer le débit qui sera turbine sans pour autant perturber le niveau
du réservoir (niveau critique) cela veut dire :
??é?? - ???? · ?????????? = 0 ???? =
??é??(4.2) ??????????
Où, ??é?? débit
équipé
?????????? : Débit à turbiner
???? : Facteur de charge hydraulique de la centrale d'ordre de
0,69 d'une manière générale
?????????? = = ??????,?????? ????/??????
??,??????
Daniel Kubelwa Page |
40
Qturb =
|
202,895
4 = 50, 73 m3/sec
|
|
Nous allons faire le choix en considérant les
éléments trouvés ci-haut : IV.1.1. Choix de la
turbine
Il existe différentes sortes de turbines dans la
transformation de l'énergie mécanique qui trouvent leur
différence de choix dans leurs formes, puissances à
développer, leurs dispositions et les conditions hydrologiques en
présence. Ces différentes turbines sont : turbines Pelton,
turbines Francis et turbine Kaplan
Ces trois familles de turbines sont les turbines les plus
classiquement employées mais leur choix repose principalement, comme
soulignées ci-haut sur les caractéristiques hydrologiques en
présence.
Figure.4.1. Schéma des équipements
hydromécaniques
IV.1.1.1. Choix selon la hauteur de chute
Le site de Busanga présentera sur son
aménagement hydraulique une hauteur de chute de 128,3 m (hauteur nette).
Alors notre choix se portera sur la turbine Francis suivant que nous nous
trouvons sur une moyenne chute (20 m à 400 m). Cette façon de
faire le choix
Daniel K u b e l w a Page |
41
d'une turbine n'est pas souvent approuvée, car nous
sommes souvent butés au problème incontesté de la
cavitation, phénomène très dangereux sur la roue de la
turbine que nous aurons à développer dans les lignes ici-bas.
C'est ainsi nous recourons à la notion de vitesse spécifique.
IV.1.1.2. Choix selon de la vitesse
spécifique
Une façon admise et exacte de faire, et que les
différents types de turbines sont classées en fonction d'un seul
paramètre dérivé de la loi de similitude : la vitesse
spécifique. Il en existe plusieurs définitions qui peuvent encore
se retrouver dans la documentation des fabricants et cette vitesse permet au
fabricant de donner à la roue, une forme particulière afin de
minimiser le phénomène de cavitation, c'est dire de l'adapter aux
conditions du site.
Pour ce faire, nous effectuerons d'abord le calcul de
dimensions principales de la turbine pour avoir, à partir de formule
empirique la vitesse spécifique.
Le calcul d'une turbine Francis est très complexe,
nous avons pratiquement toujours recours à des essais sur modèle.
D'une manière très général, nous pouvons
définir les grandeurs caractéristiques d'une turbine Francis de
la manière suivantes (Fig.4.2).
· Diamètre intérieur à
l'entrée ??1?? : ?????? = ??, ????v ?? (4.3)
?? v??
??
? Diamètre ??0 : ???? = ??, ???????? (4.4)
? Hauteur de directrice ??0: ???? = ?? (4.5)
??·????·??,????????
? Vitesse de sortie : ???? = ??v?? · ?? · ??
(4.6)
K : coefficient qui dépend de la hauteur de chute,
comme repris dans le tableau 4.1
l Section du distributeur: ?????????? = ???? · ?? ·
???? (????) (4.7)
Tableau 4.1 : Coefficient K fonction de la
hauteur.
Hauteur
|
25
|
50
|
100
|
200
|
300
|
400
|
500
|
600
|
K
|
O, 24
|
O,20
|
O,17
|
O, 13
|
O, 11
|
O, 09
|
O, 07
|
O, 05
|
Daniel K u b e l w a Page |
42
Figure.4.2. Dimensions principales d'une turbine
Francis
En appliquant la méthode de Lagrange, pour H=128,3 m ; on
trouve K=0,159
(Loi linéaire).
??1?? = 2,453 ?? ; ??L = 3,188 ?? ; V ?? =
7,98 ??/??????
B0 = 0,626 ?? ; ?????????? =
6,266 ??2
Ainsi, la vitesse de rotation est donnée par la formule
empirique suivante :
n = ????, ?? · ???? / ?? ?? (4.8)
????i
Ou,
h : La hauteur de chute nette.
n = ??????,?????? ~??????,?????? ??r/min (Valeur
normalisée)
La vitesse de rotation en tr/min d'une turbine travaillant sous
une chute de 1 m et délivrant une puissance de 1 KW.
Ou,
p??/??
N?? = n· (4.9)
H?? /??
Daniel Kubelwa Page |
43
Ns : vitesse spécifique
P : Puissance
H : Hauteur nette
n : vitesse de rotation en t/min.
Nous pouvons trouver :
Q 1/22
nq=n
·
H
3/ , (4.10)
4
??q= 3,13
· .f??
·
??q-- 3,(1
· nq (4.11)
nq : vitesse spécifique
travaillant à 1m de hauteur avec un débit de 1m3/sec.
rl : Rendement
Le débit est de 50 m3/sec et la hauteur nette
de 128,3 m
nq = (333 + 1)
·
3 (5(1)(1,5
(12288,3)(1,75= 61,83 tr/min
La valeur approchée de NS est 185,60
tr/min d'après le tableau 3.2. Notre choix se
portera sur la turbine Francis.
Tableau 4.2. Différentes valeurs de
vitesses spécifiques des turbines
TURBINE
|
NS (tr/min)
|
Nq (tr/min )
|
PELTON (H grand et Q petit)
|
6 60
|
2 20
|
FRANCIS (H moyen et Q moyen)
|
50....350
|
50 120
|
KAPLAN (H petit et Q grand)
|
200...950
|
65 300
|
IV.1.1.3. Choix de la disposition de la turbine7
La disposition verticale convient le mieux, par le fait que la
puissance unitaire d'une turbine est de 56 MW beaucoup supérieure au
seuil fixé pour une disposition horizontale (Puissance < 10 MW). Et
cela permet :
7 Selon la firme française ALSTOM
: constructeur et monteur des groupe turbine-alternateur.
Daniel K u b e l w a Page |
44
? D'éloigner le générateur de la turbine ce
qui sera utile mais conduit à appliquer sur le plancher de la salle de
machine le poids du mobile. ? De réduire l'encombrement de la salle des
machines.
IV.1.1.4. Détermination de la vitesse
d'emballement
La vitesse d'emballement ???? est la vitesse maximale qu'une
turbine peut atteindre sous une chute donnée lorsqu'elle fonctionne
à vide. Elle se situe entre 1,5 et 3,5 fois la vitesse nominale selon le
type de la turbine. Et à cette vitesse elle provoque de
dégâts énormes, car il est impossible de
l'arrêter.
A titre indicatif pour un projet, nous adoptons les
données suivantes pour une
turbine Francis.
? Pour ????= 40
? Pour ????= 80
|
?
?
|
?80
?120
|
????
???? = 1,7?? 2,0
????
2,0 ? ? 2,2
|
???? =
|
Avec nn : vitesse de rotation nominale.
Pour notre cas nq se situe entre 40 = ???? =
80, la vitesse d'emballement est de ???? = ??, ???????????? ????????
??????,?????? ????/??????
III.1.1.5. Eléments de construction de la
turbine Francis
La turbine Francis, dans sa forme moderne, est composée
des éléments
suivants :
1°. Une bâche spirale : reçoit l'eau sous
pression de la conduite forcée et la distribue vers l'intérieur
de l'anneau qu'elle forme. Sa tenue mécanique est assurée par un
cercle d'entretoises profilées en acier.
2°. Le distributeur est placé au niveau de
l'anneau de la bâche spirale. Ses vingt à trente aubes
orientables, placées dans le prolongement des entretoises en
acier-chrome, permettent d'ajuster le débit-volume turbine.
Daniel K u b e l w a Page |
45
Figure 4.3 partie principale d'une
turbine
3°. Une roue à admission radiale centripète
à sortie axiale forme le coeur de la turbine. C'est la seule
pièce tournante. Elle comporte dix à vingt aubes non orientables
(mat. Acier Chrome inoxydable)
4°. Le diffuseur ou aspirateur reçoit l'eau
à la sortie de la roue et la conduite à la sortie de la turbine
comme son non l'indique, il permet d'abaisser la pression de la roue, sous
l'effet du dénoyage éventuel de la machine et grâce
à une augmentation progressive de sa section de passage.
IV.1.1.6. Phénomènes particuliers de la
turbine Francis
Une roue Francis est souvent, pendant son fonctionnement le
siège des deux phénomènes très dangereux qui
doivent être prise en compte lors de la conception et le choix de la dite
turbine. Il est donc important pour notre travail que nous en parlons à
savoir :
? La cavitation
? Le tourbillon de Von KARMAN (ou encore
Vortex)
1°. Cavitation
La cavitation est la formation en un point de
l'écoulement des bulles d'air lorsque la pression en ce point est
inférieure à la tension vapeur (la pression à laquelle le
liquide se vaporise) qui est de 22 mm Hg (soit : 29,326. 102 Pa) ou
encore : de nids de vapeur
Daniel K u b e l w a Page |
46
au sein d'un liquide ou presque toujours à
proximité immédiate de la surface limitrophe, contrairement au
phénomène d'ébullition, qui peut être
provoqué par un apport de la chaleur ou par une diminution de la
pression du liquide. Le phénomène de cavitation consiste en une
vaporisation locale : une implosion.
La cavitation prend naissance ; soit par accroissement de
vitesse qui se traduit par une baisse de pression locale, soit par une
réduction de la pression à la sortie de la roue qui favorise
l'apparition de la cavitation.
La cavitation détruit le matériel par ses
martellements avec comme conséquence l'érosion des aubes,
diminution de la durée de vie, c'est pour cette raison que les
constructeurs effectuent des essais en laboratoire qui ont pour objet de
déterminer le degré et le genre de cavitation. Ces essais
détermineront le coefficient de cavitation ou coefficient de Thoma :
(???? - ???? - ????)
?? = (4.12)
????
Où, - ??: coefficient de cavitation ou de Thoma
- h?? : pression atmosphérique
- h?? : pression vapeur (m)
- h?? : hauteur d'aspiration
- h?? : chute nette
Il y a lieu, pour notre turbine de calculer la hauteur limite
maximale h?? d'aspiration (avec hn= 128,3 ??)
? Variation de la pression atmosphérique donnée par
tableau (Atmosphère normalisée internationale INA)
Daniel K u b e l w a Page |
47
Tableau 4.3. Pression atmosphérique en
fonction de l'altitude.
Altitude [m]
|
0
|
500
|
1000
|
200
|
???? [??l
|
10
|
9,42
|
8,87
|
7,84
|
En appliquant la méthode de Lagrange nous trouvons pour
l'altitude 870, h?? = 8,7 ?? ? Variation de la pression de dégagement de
vapeur, tableau ci-après :
Tableau 4.4. Pression en fonction de la
température.
Température
|
|
|
|
|
|
|
C°
|
8
|
10
|
15
|
20
|
25
|
30
|
Hv [m]
|
0,105
|
0,125
|
0,155
|
0,24
|
0,325
|
0,435
|
La température moyenne de l'eau est de 20°C. Alors
que la pression de dégagement vapeur h?? est de 0,24.
En pratique, différentes recherches nous ont
montré que pour une turbine Francis, le coefficient de Thoma est
donné par :
??,??????
??= ??, ???????? ( ????
??????) (4.13)
Avec,
n?? = 185,6 tr/??in
??: Le coefficient de cavitation est de ?? = 0,090
La hauteur limite h?? pour que la turbine ne soit pas trop
exposée au phénomène de cavitation en partant de la
formule (4.12), nous trouvons :
h?? = h?? - ??h?? - h?? = -??,?????? ??
Niveau aval de l'eau
h?? = 3,087??
Pour d'autres débits, en particulier pour les
débits inférieurs, entre 40 et 60% du débit nominal, le
tourbillon de sortie devient très intense et il peut provoquer de
violentes
Daniel K u b e l w a Page |
48
La hauteur d'installation est donc directement liée au
phénomène de cavitation, raison pour laquelle lorsqu'on implante
un groupe, avec beaucoup de compromis à trouver au niveau d'installation
(les excavations sont généralement très coûteuses
pour abaisser le niveau d'installation) on n'y remédie pas, mais on
attenue les effets de la cavitation. Pour ce faire, on utilise :
? Les compresseurs de stabilisation au niveau
présumé de la cavitation ? Les hydro injecteur ou hydro
émulseur
Ce qui permet plusieurs plages de fonctionnement de la turbine
Francis suivant la vitesse. Sinon, la turbine ne fonctionnera pas que pour les
plages compris entre 0 à 20% et 40 à 60% de sa vitesse
nominale.
a) Hydro émulseur
Une émulsion d'air et d'eau produit par un hydro
émulseur est injectée au-dessus de la roue et la traverse
axialement pour être distribuée par la pointe de roue qui elle est
perforée des trous. L'eau sous pression alimentant
l'hydro-émulseur est prélevée immédiatement en aval
de la vanne sphérique.
Si pour notre projet nous utilisons un hydro-émulseur,
sa pression doit être supérieure à
12,83Kgf/cm2
b) Aspiration naturelle
Une gaine d'aération avec prise d'air extérieur
et de distributeur installé à l'écluse de l'aspirateur
permettent dès qu'un vide se crée à cet endroit, cette
dépression fait que l'air soit aspiré.
2°. Tourbillon de Von KARMAN ou encore
vortex
L'écoulement dans une turbine à réaction
se compose à l'entrée de la roue et d'un tourbillon à la
sortie de la roue. Ce dernier ne disparait complètement qu'au point de
meilleur rendement ??.
Daniel K u b e l w a Page |
49
instabilités qui peuvent être néfastes et
même entrer en résonnance avec la fréquence propre de
l'aube.
Figure 4.4. Phénomène de vortex dans
turbine Francis
Les instabilités sont dues au phénomène
de la torche de cavitation au coeur du tourbillon de sortie là où
la pression est basse il se forme une colonne, ou force de vapeur d'eau (figure
4.4) plus avant dans l'aspirateur cette torche vapeur implose violemment, il
s'ensuit des chocs à basse pression qui peuvent mettre en danger
l'installation.
Charges dynamiques élevées sur la machine et les
fondations (appuis) En induisant des pulsations de pression dans la conduite et
par là des fluctuations de débit et de puissance. Ce
phénomène peut être difficile à prévoir, on
peut y remédier selon divers dispositifs décrit :
? Soit en désorganisant la rotation de la torche par
des systèmes guide-eau placés dans l'aspirateur
l Soit le plus souvent par l'entrée d'air à un
endroit précis, naturelle ou forcée, cet air permet d'amortir les
chocs et éventuellement de modifier la fréquence ou pulsation,
mais il peut entraîner une baisse de rendement de la turbine 1 à
2%.
La quantité d'air nécessaire varie en fonction de
l'endroit d'injection et du débit turbiné en
général on adopte les valeurs suivantes :
Daniel K u b e l w a Page |
50
? Injection en aval de la roue = 0,2 à 5% du débit
turbiné
? Injection en amont de la roue = 0,2 à 5%o du
débit turbiné.
Il est vraiment important de souligner le domaine de
fonctionnement prévu pour la turbine dans le cahier de charge afin que
les fournisseurs ne négligent pas le phénomène de la
torche et prennent dans le cas échéant les mesures
préventives car on peut aussi utiliser une grille anti-vortex.
IV.1.1.7. Axes de développement de la turbine
Francis
L'augmentation continue de la puissance n'est pas
limitée seulement aux ouvrages du génie civil. Il en va de
même pour les nouvelles installations, grâce à des
progrès technologiques dans les différents domaines :
- La disponibilité de moyens de calcul toujours plus
performants permet d'aborder des calculs d'écoulement imaginables. Voici
quelques années encore la possibilité d'optimiser par le calcul
géométrique ouvre ainsi la voie à la conception des
machines plus efficaces dans des plages de fonctionnement toujours plus
étendues.
- Le progrès de la métallurgie repousse les
frontières du réalisable. Des alliages plus résistant plus
homogènes rendent possible la construction des turbines fonctionnant
à des niveaux d'énergie plus élevés. D'autres
alliages résistants à l'érosion permettent
d'accroître la puissance spécifique des turbines sans les exposer
à la destruction par la cavitation.
- Avec le développement du réglage automatique,
la commande à distance des unités de production crée les
conditions pour une gestion plus rationnelle des ressources en énergie
à l'échelle continentale.
IV.1.2. Calcul de la conduite forcée
La conduite forcée est le tuyau menant l'eau à la
turbine. Ce tuyau est convergent pour obtenir une grande vitesse de turbinage.
Elle relie l'ouvrage d'amenée aux turbines et est dimensionnée
pour tenir à la surpression et à la dépression d'un coup
de bélier sur une fermeture rapide de la turbine. Elles sont en
général en acier, soit en viroles lisses.
IV.1.2.1. Calcul du diamètre intérieur de
la conduite.
Il est nécessaire et important, pour nous, avant de
bien dimensionner de connaître le diamètre intérieur de la
conduite en utilisant. La relation avec le débit, de la vitesse vient de
la formule :
Daniel K u b e l w a Page |
51
??·??
y S = (4.14)
??·???? ??
Ou,
V?? : vitesse d'eau à la sortie ????'
: le diamètre intérieur
V?? a été trouvé au point 4.1.1. :
V ?? = 7,97??/ sec ??t ?? = 50 ??3 / Alors
??????
????' = ??, ?????? ,
le diamètre intérieur est de 2,83 m.
IV.1.2.2. Calcul de l'épaisseur
L'épaisseur est une dimension très
délicate car, elle doit supporter les dépressions et
surpressions, nous pouvons avant toute chose définir quelques notions
qui seront très importantes pour la suite de nos calculs :
- PN : la pression nominale est la désignation
numérique d'un composant d'un système d'écoulement d'eau
liée aux caractéristiques mécaniques. Elle correspond
à la puissance admissible, en bar pour le transport de l'eau à
20°C.
- PFA : la pression de fonctionnement est la pression
hydrostatique maximale sans surpression qui est admise en utilisation continue
avec l'eau dans la plage de température concernée. ??????
< ????.
- PMS : la pression maximale de service d'un
élément de canalisation est la pression inférieure
maximale admissible en service dans cet élément, pour le type
d'application envisagé.
a) Coup de bélier
La fermeture rapide et brusque de circulation du liquide dans
une canalisation entraîne une surpression momentanée (coup de
bélier) qu'il faut prendre en compte dans le choix de la conduite
forcée ou encore les coups de bélier consistent en des
oscillations de pression (surpression et dépression alternatives).
- Calcul de l'épaisseur :
Daniel Kubelwa Page |
52
L'épaisseur est donnée par la relation tenant
compte du coup de bélier :
P.??"
?? = (4.15)
ea+P
Ou,
e : Épaisseur (mm)
P : pression intérieure, en MPa correspond à PN
a : Contrainte de calcul dans la paroi du tube
en MPa.
DN : Diamètre extérieur
nominal en (mm).
Ou encore après transformation, on a :
P.??`'
?? = (4.16)
2*K*R
Avec,
D1' : Diamètre
intérieur
K : Coefficient de résistance
(K = 1 - tube soude)
R : Résistance à la fatigue du
métal admise 8 Kg/mm2.
e=
|
128,3x2,83.106
|
= 22, 675 mm
|
2x1x8,1.106
|
L'épaisseur est de 23 mm, à cet endroit, le coup de
bélier est élevé c'est-à-dire la ou l'onde de choc
est très prononcée.
Après avoir calculé l'épaisseur maximale
admissible, il nous faudra à présent calculer à quelle
surpression (ou dépression) voire même le temps auxquels
correspond au coup de bélier et enfin l'épaisseur minimale.
a.1. Calcul de la célérité
« a » de l'onde se propageant dans la conduite
forcée.
La vitesse de propagation de l'onde est donnée par la
formule ci-après :
9900
j43,3+ -x-
`~ e
a=
(4.17)
Daniel Kubelwa Page |
53
106
Avec, K' =
??
Où,
?? est le module d'élasticité du matériau
(?? = 210.000 Kg/c??2 pour l'acier) e : Épaisseur de la
conduite
???? : le diamètre intérieur de la conduite
????????
?? = = ??????, ???? ??/??????
v??3, 3 + ?????? × ??, ??3??3
??, ?? * ?????? × ??3
La célérité de l'onde est de 957,55
m/sec.
a.2. Calcul de la surpression
Les coups de bélier provoquant les surpressions les plus
importantes correspondent à une fermeture rapide de la circulation de
liquide. Dans ces conditions, la surpression est calculée par la formule
d'ALLIEVI :
Pour ?? < 2???? (où T est le temps de fermeture et L la
longueur de la conduite de la vanne) d'où :
2 * 89
??< 957,55 =0,186~0,2 ??ec
Pour ?? < 0,2 ??ec, nous avons : O?? = #177; (??+??) (4.18)
??
Où,
O?? = Op : Surpression dans la conduite
?? : Célérité de l'onde se propageant dans
la conduite ?? : la vitesse du liquide dans la conduite
g = 9,81 ??/??ec2 : Accélération de la
pesanteur
Daniel Kubelwa Page |
54
a.3 Vérification de la tenue de la conduite
forcée à la surpression du au coup de bélier.
Nous allons à partir des expressions (formules) d'ALLIEVI
connaissant la
pression dans la conduite p et la surpressionOp, il suffit de
vérifier que p + Op < 2 x PMs Or dans les premières
approximations p <_ PMs et Op < PMs Avec PMs = 12,8 bars
Op = + (axOv) (ALLIEVI)
A
Nous allons pour des raisons de commodité tracer le
tableau pour Ov allant de 0,1 m/sec à 2 m/sec trouver la surpression de
plus simple variation de pression pour voir qu'il doit être la marge de
cette variation par rapport à la puissance moyenne de service.
Tableau 4.5: L'évolution de la surpression
en fonction de la variation de vitesse.
Variation de vitesse Ov[m/sec]
|
Surpression Op [bars]
|
0,1
|
0,976
|
0,2
|
1,952
|
0,3
|
2,928
|
0,4
|
3,904
|
0,5
|
4,881
|
0,6
|
5,856
|
0,7
|
6,833
|
0,8
|
7,808
|
0,9
|
8,785
|
1,0
|
9,761
|
1,1
|
10,737
|
1,2
|
11,713
|
1,3
|
12,689
|
1,4
|
13,665
|
1,5
|
14,641
|
1,6
|
15,617
|
1,7
|
16,594
|
1,8
|
17,570
|
Daniel K u b e l w a Page |
55
1,9
|
18,546
|
2,0
|
19,522
|
2,1
|
20,498
|
La surpression ou la variation de pression qui peut être
admis est de [0 ; 1,314] à ??? = 1,314 [m/sec], nous avons
??? = ??MS
Figure 4.5.évolution de la variation de
pression en fonction de la variation de vitesse
25
20
15
10
0
5
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Äv
ÄP
PRESSION DE SERVICE
a.4 Dispositif anti-coup de bélier à
prévoir
Plusieurs remèdes anti-coup de bélier, selon la
nécessité seront prévus dans notre
circuit :
- Orifice compensateur
Les orifices compensateur ne sont montés que sur les
turbines Francis et seulement pour les cas ou la conduite forcée risque
de subir de dangereux coups de bélier comme dans notre cas est surtout
lors d'un délestage du groupe. On dévie l'amont du distributeur
via le canal de fuite au moyen d'un déchargeur. L'orifice compensateur
ou
Daniel Kubelwa Page |
56
déchargeur s'ouvre lorsque le distributeur se ferme
rapidement puis se referme ensuite lentement.
- Cheminée d'équilibre
La cheminée d'équilibre est
équipée de reniflons qui assure la protection contre le coup de
bélier introduisant dans la conduite forcée la quantité
d'air qui doit remplacer l'eau qui en sort en cas de dépression.
IV.1.2.3.Bilan de pertes de charge
a. Régime d'écoulement en charge des
fluides dans les conduites
- Régime laminaire : chaque particule se
déplace parallèlement à l'axe du tube et avec une vitesse
constante.
- Régime turbulent : les diverses particules fluides
se déplacent dans des directions et à des vitesses variables et
il se forme des tourbillons. Ces régimes sont caractérisés
par la valeur que prend le nombre de Reynolds défini par la formule :
Re=vo (4.19)
Dans laquelle :
V est la vitesse moyenne de fluide dans la section
considérée du tube, en mètres par
seconde ;
D : le diamètre intérieur du tube en
mètres ;
v : la viscosité cinématique du fluide en
mètres carré par seconde.
En régime laminaire, Re est inférieur
à 2400 ; en régime turbulent Re est supérieur à
2400.
Dans nos conduites,
|
Re =
|
7,98 * 2,83
|
|
y
|
y est la viscosité cinématique
de l'eau (m2/sec) qui dépend de la température comme
repris dans le tableau ci-dessous :
Re =
|
7, 98 * 2, 83
|
= 22, 58. 106
|
1, 007 * 10-6
|
Où - J : pertes de charge en mètres
Daniel K u b e l w a Page |
57
Avec la température de l'eau T= 20°C.
R?? > 2400 ? Nous sommes en régime
turbulent
Tableau 4.6. Viscosité cinématique
de l'eau en fonction de la température
Température [°C]
|
Viscosité
cinématique ?????? [m??/s??c]
|
0
|
1,7920
|
5
|
1,5200
|
10
|
1,3080
|
15
|
1,1420
|
20
|
1,0070
|
25
|
0,8970
|
30
|
0,8040
|
35
|
0,7270
|
40
|
0,6610
|
50
|
0,5560
|
60
|
0,4420
|
b. Pertes de charge dans les conduites
pleines
On a utilisé jusque dans les années 50, une
très grande variété des formules de pertes de charge, plus
ou moins empiriques. La plupart d'entre elles ont été
abandonnées peu à peu en faveur notamment de la formule de
colebrook, qui a l'avantage d'être rationnelle et de plus applicable
à tous les fluides ; son seul inconvénient est son expression
mathématique complète et c'est pourquoi quelques formules
empiriques équivalentes sont encore envisagées.
1°Formule de Darcy
Appelée également quelque fois la formule de Darcy
- Weisbach, c'est la
formule fondamentale qui définit la perte de charge d'une
canalisation :
??·????
?? = (4.20)
??·??·??
Daniel K u b e l w a Page |
58
- ?? : coefficient de pertes de charge
- ?? : vitesse moyenne du fluide dans la conduite - ???? :
diamètre intérieur de la conduite.
2°Formule de Colebrook Celle -ci
s'écrit :
v?? = -?? ?????????? [ ??
?? ??,???? + ??,????
???? · ?? v??] (4.21)
Et donne la valeur de ë à porter dans la
formule (4.20)
Où K, est le coefficient de rugosité
équivalent en mètres.
3° Pertes singulières
Après la cheminée d'équilibre, la galerie
blindée descend avec un angle de 90°
ou sont emmanchée une culotte à laquelle
dérive deux conduites forcée. Les pertes de charge
singulières dans ces cas résulteront par la formule :
??? = ?? ???? (4.22)
??·??
Dans laquelle :
- ?h : est la perte de charge en mètre de liquide,
- ?? : la vitesse moyenne dans la section
considérée en mètre par seconde ; - ?? :
l'accélération de la pesanteur
- ?? : un coefficient sans dimension dependant de la nature au
point singulier dont il s'agit. K est donné pour les divers cas les plus
courants.
- Coude de la galerie blindée
Le calcul de pertes découle de la formule (4.22)
?? : est donné par le tableau ci - après en
fonction de r ;
- ?? : rayon de courbure coude en mètres ;
- ?? : diamètre intérieur de la galerie
blindée
D'après la formule de Weisbach nous avons :
Daniel Kubelwa Page |
59
[0,
dl3,5k = 131 + 1,847 (2
·r/ ]
· (4.23)
????
Tableau 4.8. Différentes valeurs de K en
fonction de rd et 9°
r d
??°
|
1
|
1,5
|
2
|
2,5
|
11°25
|
0,037
|
0,021
|
0,018
|
0,017
|
32°05
|
0,074
|
0,043
|
0,036
|
0,034
|
30°
|
0,098
|
0,057
|
0,048
|
0,046
|
45°
|
0,147
|
0,085
|
0,073
|
0,069
|
90°
|
0,294
|
0,170
|
0,145
|
0,138
|
180°
|
0,588
|
0,341
|
0,291
|
0,275
|
Figure 4.6 coude arrondi
Pour notre cas, la valeur de l'angle à considérer
est 0° = 90,
valeur donnée et a= 2 pour limiter
les pertes et facile à faire dans la construction.
Alors : k =
0,145
La vitesse est donnée par :
v= .12
· g
· h= .12* 9,81(128,3- 89) =
27,76 m/sec
0,0275
Daniel K u b e l w a Page |
60
Alors nous trouvons : ??? = ??, ?????? * (????,????)??
?????,????
|
= ??,?????? ??
|
-
Pertes dans la culotte
Figure. 4.7. La culotte de conduites ou
branchement de prise
è
????
????
???? co
??????
???= ???? · ??
- Qt : débit total (débit
d'arrivée) en mètre aube.
- Qb : débit dans un branchement
latéral - Qr : débit dans un branchement
latéral
Tableau 4.7.
Différente valeur de K en fonction du rapport
????
????
????
|
0
|
0,2
|
0,4
|
0,6
|
0,8
|
1
|
????
|
|
|
|
|
|
|
????
|
0,04
|
0,08
|
0,05
|
0,07
|
0,021
|
0,035
|
????
|
0,095
|
0,088
|
0,089
|
0,095
|
0,110
|
0,128
|
????= ???? ? ???? = 2???? ; ????
???? = 0,5
Ainsi, par la méthode de Lagrange, nous trouvons : ???? =
0,01 ???? ???? =
Daniel K u b e l w a Page |
61
k = 0,275 ?????? 30° =
0,01375 ???? Nous trouvons ??? = ??, ?????? ?? ?? :
Déviation en degrés
- Bilan des pertes.
· pertes dans la galerie d'amenée : Äh = 1,2
m
· pertes dans la culotte : Äh = 0,538 m
· pertes dans la coude arrondie : Äh = 5,654 m
Les pertes totales sont de l'ordre de 7,4
m
Nous allons montrer comment il faudrait faire en sorte pour
que ces pertes de charges soient négligeables pour chaque conduite, en
faisant un assemblage de conduite forcée convergente, et comme nous
aurons l'assemblage de plusieurs tuyaux :
Le nombre de tuyaux = ??????g???????? ???????????? ???? ????
????????????????
??????g???????? ????????????????é?? ??'???? ????y????
La longueur normalisée d'un tuyau est de 6 m, alors il
nous faudrait 15 tuyaux, dont 6 de diamètre
intérieur uniforme de 2,93 m, les 7 autres de 2,83 m de diamètre
et enfin un tuyau qui aura une forme conique ayant comme diamètres de
deux types des tuyaux.
Figure 4.8 conduite forcée
convergente
??·????
???? = (4.24)
?? .??·??
Où ???? : Épaisseur dans la première
conduite (épaisseur minimale admissible) ?? : Pression de service
D?? : Le diamètre intérieur
k : Resistance à la fatigue (K=1) coefficient
d'assemblage.
???? =
|
12,???? * 1???? * 2??????
|
= 11, 77 ????
|
??* 1* ??.1????
|
Daniel K u b e l w a Page |
62
Nous aurons comme épaisseurs normalisées 12 mm
pour les tuyaux de 36 premiers mètres en partant de l'amont et 24 mm
pour 42 derniers mètres.
IV.1.3. Ouvrages des mises en charge
A l'aval, les ouvrages à écoulement libre se
terminent par une chambre de mise en charge sur laquelle les conduites
forcées sont raccordées de façon à ne jamais
être dénoyées car l'admission d'air dans une conduite
forcée est très dangereuse. Leur volume est
déterminé par les variations de niveau dues aux variations
rapides de charge. Un déversoir permet de limiter la côte de
l'intumescence, en cas de déclenchement des turbines.
Les galeries en charge, comme pour notre cas Busanga , se
terminent par le branchement des conduites forcées et de la
cheminée d'équilibre qui est donnée approximativement en
fonction de la galerie d'amenée, dans notre cas nous en aurions un pour
les deux galeries blindées qui auront pour but de réduire les
coups de bélier des conduites forcées et des galeries suite
à un arrêt rapide de turbines. Les plus simples sont
constituées d'un réservoir cylindrique à axe
généralement vertical ou incliné d'un angle de 60°C
creuse dans le rocher. Un étranglement à la base permet de
réduire l'amplitude des oscillations est la hauteur de l'ouvrage,
d'autres possibilités comme l'écrasement vers le haut, la
construction, des galeries latérales de construction d'un
déversoir permettent d'adapter l'ouvrage à la géologie.
Figure.4.9 cheminée
d'équilibre
Daniel K u b e l w a Page |
63
Pour un cas très simple de cheminée
d'équilibre qui jouera les deux rôles :
- Comme chambre de mise en charge
- Comme un dispositif anti-coup de bélier.
Avec
DG : Diamètre moyen de la galerie en fer en
cheval
et donne les approximations ci-après:
D1 = 6,74 DG ; D2
= 3,96 DG ; ??3 = 4,40
DG
D4 : Diamètre du canal reliant la galerie et la
cheminée mais il faut prévoir un batardeau. ??1 =
0,57 DG
Pour notre galerie blindée canal d'amenée, aura :
???? = ??, 55 ??, alors
???? = 30,65 m ; ??2 = ???? m ;
??3 = 20 m ; ???? = 2,6 m
Daniel Kubelwa Page |
64
Pour déterminer la hauteur maximale de notre
cheminée d'équilibre qui es donnée pour une installation
hydraulique par une formule empirique découlant de
phénomène de coups de bélier
Figure 4.10 Principe de détermination de la
hauteur d'une cheminée d'équilibre
La hauteur d'eau maximale peut atteindre par la cheminée
est donnée par :
4 * ??,
????ax= ??o - ???? + *
vi (4.24)
11*d *D g
Où q : le débit volumique
d : le diamètre de la galerie d'amenée avec d=DG=
4,55m
D : le diamètre de la cheminée avec D=D2= 18m L :
longueur de la galerie= 250m
Z0 - Z2 : hauteur de la galerie d'amenée= 128,3-89=39,3m g
: 9,81m/sec2
Nous trouvons la hauteur maximale d'eau dans la cheminée
est de Z,,,, = 43,23m
Daniel Kubelwa Page |
65
Notre cheminée aura une hauteur supérieur 43,23m,
et il nous faudrait à présent trouver la période
d'oscillation qui fait monter l'eau à cette hauteur qui est
donnée par :
??
r=2n-*d
*JI, (4.25)
g
On a : r=125,42 sec =2 min 5 sec, comme
oscillation. En admettant cela nous trouvons le temps t=0,25??
ainsi donc t=31,36 sec
IV.1.3.1. Choix des vannes
a). Fonctions
Les vannes sont les organes permettant de mettre hors d'eau
les adductions et de fermer le débit sur les machines ou de
régler les débits à restituer ou en crue.
Sur les ouvrages de prise, selon les types de barrages, elles
peuvent assurer les fonctions de réglage de la côte,
d'évacuation des crues, de dé gavage, de prise sur l'ouvrage
d'amenée, de restitution, etc.
Sur les ouvrages d'amenée, elles peuvent assurer les
vidanges du canal ou de la galerie. En amont d'une conduite forcée, une
vanne de tête est indispensable pour fermer rapidement en cas de fuite ou
de rupture ; son action doit alors être automatiquement commandée
par la vitesse d'eau de la conduite.
Et pour isoler les parties aval des installations, les
dispositions pour la mise en place de batardeau en amont prévus.
b). Vannes de têtes
Aux niveaux de vannes de têtes, nous aurons à
choisir quatre vannes papillons qui auront un diamètre de 2,93 m
intérieur, fixé à la conduite par une bride + boulons,
l'étanchéité sera assurée, soit par un contact
direct entre l'anneau du siège et l'anneau du bord de lentille, soit au
moyen des matériels en caoutchouc.
L'ouverture sera assurée par un servomoteur à
pression d'huile qui doit être maintenu en pression et durant le service
normal, à défaut la fermeture s'effectue au moyen d'un contre
poids permettant ainsi la sécurité du manoeuvre, le poids ou
contre poids est donnée par :
pression de service * surface interieur
Pc _ _ 8000 N
1000
Daniel K u b e l w a Page |
66
Le poids du contre poids sera de 800 Kg
Ces vannes sont aussi appelées vannes
sécurités de tête placée entre la galerie
d'amenée et conduite forcée.
Figure 4.10. Vanne papillon
c). Vannes de pieds
Par contre, cette vanne aura un diamètre de 2,83 m, cela
est dû comme souligne ci-haut pour rattraper les pertes de charge.ici on
utilise les vannes dites « sphérique »
Ces vannes n'engendrent aucune perte de charge singulière
dans la conduite hydraulique. Elles permettent toujours d'interrompre le plein
débit de la turbine.
L'étanchéité, en position fermée est
assurée par un siège métallique annulaire à secteur
sphérique, le frottement sur système
d'étanchéité est très faible voire nul avec
l'utilisation d'un point mobile.
La commande d'ouverture-fermeture est d'effectuer à l'aide
d'un servomoteur à l'huile ou nous allons prévoir comme à
N'seke pour l'ouverture l'eau et la fermeture l'huile sous pression.
Figure.4.11. Vanne
sphérique
Daniel K u b e l w a Page |
67
IV.2. CHOIX DES EQUIPEMENTS ELECTRO-MECANIQUES
Il faudrait entendre par équipements
électromécaniques tout équipement électrique,
mécanique ou électromécanique qui transforme
l'énergie mécanique en énergie électrique ou encore
équipement qui aide à maintenir une bonne tenue la production de
l'énergie électrique (protection, excitation, alternateur,
transformateur, ...).
Daniel K u b e l w a Page |
68
Après avoir fait le choix sur les équipements
hydromécaniques, il nous faudra à présent, faire le choix
des équipements électromécaniques, mais nous ne nous
limiterons pas seulement au choix pour certains nous ferons aussi de petit
calcul de dimensionnement, pour d'autres par contre nous nous faciliterons la
tache à faire seulement le choix.
Figure 4.12 schéma simplifie
d'équipements électromécaniques
Nous parlerons, dans cette partie comme repris sur le
schéma ci-dessus
(figure.4.6) :
- Alternateur + son Excitation - Transformateurs
Cette caractéristique est obtenue grâce au champ
magnétique continu délivrée par l'excitation de la roue
polaire. C'est une condition imposée pour le
Daniel K u b e l w a Page |
69
IV.2.1. Choix de l'alternateur
Un alternateur est une machine qui transforme l'énergie
mécanique en énergie électrique, le courant qui y produit
en dit alternatif.
Le choix d'un alternateur s'effectue de plusieurs
manières selon que nous voulons avoir une grande puissance
mécanique à transforme en puissance électrique.
Le choix se fera en fonction :
- Du type d'alternateur
- De la puissance à développer
- De la vitesse de rotation
IV.2.1.1. Type d'alternateur
Il existe deux types qui sont utilisés pour la production
de l'énergie électrique :
- Alternateur synchrone - Alternateur asynchrone
Le choix entre ces types de générateur
dépend des conditions fixées pour l'exploitation de
l'aménagement hydroélectrique :
- Réseau interconnecté ou isolé
- Puissance active
- Puissance réactive
- Investissement
- Coût d'exploitation
- Encombrement pour la même puissance à
développer
a). La machine synchrone
- En réseau interconnecté, comme son nom l'indique.
La machine tourne en parfait synchronisme avec le réseau sur laquelle
elle est couplée. Elle est accrochée à la fréquence
du réseau.
Tableau 4.9. Comparaison de deux types
d'alternateur.
Daniel K u b e l w a Page |
70
fonctionnement de la machine « si la roue perd le
synchronisme » elle décroche et la machine ne peut alimenter le
réseau interconnecté.
- En réseau isolé, dans le cas, la machine
impose la fréquence au réseau électrique. Grâce
à son système d'excitation, elle peut alimenter tout le
réseau, pour autant que sa puissance soit suffisante. La
fréquence sera imposée et réglée par la vitesse de
rotation du groupe, donc par le régulateur de la turbine.
b). La machine asynchrone
- En réseau interconnecté à l'inverse de
la machine synchrone, la machine asynchrone n'est pas accrochée à
la fréquence du réseau. Elle tourne en glissant,
c'est-à-dire que sa vitesse de rotation est différente de
quelques pourcents par rapport à celle du champ tournant du
réseau. Elle est excité par le réseau lui-même ce
qui limite l'utilisation. En général la puissance au
réseau doit être supérieure d'au moins dix fois celle du
groupe asynchrone installé. D'autres parts lorsqu'il y a manque de
tension sur le réseau, le groupe ne peut plus fonctionner en
autarcie.
- En réseau isolé (dans certains cas de
microcentrale 50 KW) il est possible d'utiliser un groupe asynchrone
triphasé sur un réseau isolé à charge
monophasée, l'excitation est fournie par des condensateurs. Il est
même possible d'alimenter le réseau isolé en
triphasé car lorsque le rotor est entraîné, il y a une
faible tension rémanente produisant un petit flux qui permet
d'auto-exciter la machine ou ne pourra toutefois alimenter que les charges
ohmiques, car la machine ne peut pas produire d'énergie
réactive.
c). Comparaison entre l'alternateur synchrone et
alternateur asynchrone
La comparaison est synthétisée dans le tableau 4.9
pour nous faciliter sur le
choix.
Daniel K u b e l w a Page |
71
|
Synchrone
|
Asynchrone
|
Excitation
|
Oui
|
Non
|
Réglage de la tension possible
|
Oui
|
Non
|
Réglage de la puissance réactive possible
|
Oui
|
Non
|
Alimentation sur le réseau interconnecté
|
Oui
|
Non
|
Alimentation d'un réseau isolé possible
|
Oui
|
Non (sauf cas spécial)
|
Synchronisation nécessaire à la mise en oeuvre sur
le réseau
|
Oui
|
Non
|
Rendement
|
Supérieur
|
Faible
|
Coût d'investissement
|
Cher (par KW installé)
|
Moins cher
|
Coût d'exploitation
|
Cher (dépend de la puissance installée)
|
Moins cher
|
Construction
|
Complète
|
Plus simple
|
Notre choix se porte sur l'alternateur synchrone parce que :
- Notre réseau est interconnecté
- Notre centrale débitera une grande puissance très
supérieure à 100 KW (ou il est possible d'utiliser un alternateur
synchrone, etc.
IV.2.2. Choix selon le type d'entrainement et la vitesse de
rotation
Nous avons eu à parcourir quelques types de centrale
dans notre premier
chapitre :
- Centrale thermique - Centrale nucléaire
|
|
Turbo-alternateur
|
|
- Centrale hydraulique
|
Hydro-alternateur
|
Etant donné ce qui précède notre
alternateur hydraulique et ces types d'alternateur n'excédent pas une
vitesse de 500 tr/min à cause de l'emballement (sauf pour la Pelton) :
suivant la puissance de la turbine et la charge d'eau la vitesse de rotation
des alternateurs hydrauliques varie dans les limites de 50 à 600 tr/min.
les valeurs plus grandes de
Daniel K u b e l w a Page |
72
la vitesse de rotation sont relatives aux usines de haute
chute équipées des turbines de faible puissance et les valeurs
plus faibles aux usines de basse chute utilisant les grosses turbines.
Par contre les turbo-alternateurs sont d'une manière
générale construit pour la vitesse de 3000 tr/min et donc leur
nombre de période p=1. Pour le cas des centrales nucléaires
(Atomique) ou parfois les paramètres de la vapeur disponibles ne
permettent pas d'avoir une vitesse de rotation de la turbine supérieure
à 1500 tr/min ou construit des turboalternateurs de p=2 (paires de
pôles).
Le nombre de périodes ou plus couramment la
fréquence donne la fabrication
possible :
????* ??
?? = (4.26)
??
Avec p : nombre de paire des pôles Et, n
: vitesse de rotation en tr/min.
Pour notre cas : p=
|
???? *????
|
= ?? ?????????? ????
??ô??????
|
??????,??????
|
Notre turbine tourne à la vitesse de ?????? ?? ??
????/?????? les différentes vitesses en fonction de paire de pôles
se trouve dans le tableau 4.9.
Tableau4.10 vitesse de rotation en fonction du
nombre de pôles.
Vitesse (tr/min)
|
3000
|
1500
|
1000
|
750
|
600
|
500
|
428,6
|
375
|
333,3
|
300
|
272,7
|
Nombre de pôles
|
2
|
4
|
6
|
8
|
10
|
12
|
14
|
16
|
18
|
20
|
22
|
Nombre de pair de pôles
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
Le plus souvent le rotor de turbo-alternateur est du type
rotor à pôles lisses et pour l'alternateur hydraulique est du type
rotor à pôles saillants. Les types de ces deux pôles
dépendent de la vitesse imposée au rotor.
IV.2.3. Caractéristiques essentielles de
l'alternateur
La puissance mécanique qui sera fournit à
l'alternateur est de 56 MW, pour les rendements supérieurs et
considérons le facteur de puissance 0,94 (plage de fonctionnement).
Daniel Kubelwa Page |
73
La puissance apparente est de
Sn = Po * ri
(4.27)
cos (po
Ou pn, : est la puissance de la
turbine
S = 56x0,96 =60 MVA
Sn
??,9
D: rendement de l'ordre de : 0,95 à 0,97. a)
Choix de la tension
Un ordre de grandeur approché de la tension optimale
Uopt(en kv) d'un alternateur hydraulique est
donné par la formule :
Uopt = I%S (4.28)
Ou, S est la puissance apparente
Nous trouvons la tension optimale Uopt= 7,746
kv
Dans la plupart des normes, le choix de la tension se fait
suivant des plages de puissances et ainsi éviter d'avoir des conducteurs
de dimensions énormes :
- 10<x<30 MVA - ---
3,3 à 6,6
kv
- 30<x<100 MVA - ---
10 à 15 kv
- 100 < x < 500 MVA - ---
20 à 40 kv
- Etc.
Nous nous retrouvons dans la plage de 30 < x <
100 MVA comme à Nseke la tension est
de 10,500 KV, nous serons aussi contraint de choisir
cette tension pour des multiples avantages techniques.
3??
Alors le courant statorique est donné par :
I?? = v3*????,5 = 3300 A et son
couplage du stator évidemment) est «
étoile ».
b) Choix de la classe thermique ou
d'isolement.
Daniel K u b e l w a Page |
74
La classe thermique fixe la température maximale
admissible de l'isolation choisie pour celle-ci doit être comptée
à partir d'une température ambiante.
Tableau 4.11. Classe thermique en fonction de
classe d'isolation
Classe d'isolation
|
Température de classe
|
??? par rapport à la température
ambiante
|
A
|
105°
|
65°
|
E
|
120°
|
80°
|
B
|
130°
|
90°
|
F
|
155°
|
115°
|
H
|
180°
|
140°
|
Les classes thermiques sont groupées dans le tableau
4.10 pour une température ambiante de 40°C.
La classe d'isolation pour notre stator est F : 155°C
parce que la plupart des machines donne un mauvais rendement quand elle
chauffe.
c) Estimation du poids de
l'alternateur
Un alternateur hydraulique de grande puissance pèse
plus que celui de faible puissance cela veut dire plus la plus puissance
augmente plus. Pour l'alternateur synchrone pour produire 10 MW, il pèse
20.000 Kg donc 500 W/Kg. Pour 56 MW, il pèsera environ 112 tonnes.
d) Choix du système
d'excitation
Le rotor de l'alternateur doit être alimenté par
un courant continu réglable. Pour une forte puissance ce courant I2 peut
atteindre plusieurs centaines d'ampères ; comme il est peut commander
directement un courant d'une telle intensité, l'excitation est obtenue
à partir de deux ou plusieurs étages.
1°. Utilisation d'une
excitatrice
Le dispositif le plus fréquemment utilisé est
une génératrice à courant continu, appelée
excitatrice montée sur l'arbre de la machine synchrone. L'induit de la
machine est relié aux balais frottant sur l'alimentation du rotor de la
machine synchrone.
Daniel K u b e l w a Page |
75
Pour les machines de puissance moyenne, l'excitatrice est
montée en excitation en dérivation, de courant d'excitation
Ie et est réglé par le rhéostat d'excitation de
l'excitatrice et leur utilisation est comprise dans le plage d'énergie
de 100 KW à 1 MW (capacité de la résistance).
Pour les machines de plus forte puissance, on utilise
d'excitatrices montées en dérivation, L'excitatrice principale
?????? alimente le rotor de la machine synchrone et sa propre excitation
provient de l'induit de l'excitatrice secondaire ?????? le reglage du courant
Ie se fait par le circuit d'excitation secondaire, les organes de
réglage travaillent sous une faible puissance,
2°. Excitations par
« diodes tournantes »
Pour les fortes puissances (50 -1500 MW), la fourniture d'un
courant élevé par les balais et les bagues, est délicat
à réaliser il est possible d'améliorer le dispositif de
diode tournant (figure 4.11).
Figure 4.11 schéma de principe de diodes
tournantes
Les parties essentielles des machines sont
représentés en hachuré et les inducteurs en
quadrillés.
L'excitatrice secondaire ?????? est un alternateur
triphasé excité par des aimants permanent au rotor. L'excitatrice
principale ?????? est un autre alternateur triphasé dont le stator est
l'inducteur. Son excitation réglée par le redresseur à
thyristor placé entre?? ???? et ??????.
Lorsque la machine est excitée par une ou des
excitatrices sur l'arbre, les pertes d'excitation sont comprises dans les
pertes mécaniques.
Daniel Kubelwa Page |
76
L'induit de Ex, alimente un
redresseur à diodes PD3 solidaire du
rotor de la machine synchrone, d'où le nom de diodes tournantes
donné à ce dispositif qui permet d'éviter l'utilisation de
bagues et de balais.
Pour des raisons économiques et techniques nous faisons
le choix de diodes tournantes afin d'éviter chaque fois l'utilisation
des balais à changer à chaque entretien.
3°. Détermination de caractéristiques
de l'excitatrice
Pour déterminer les caractéristiques de
l'excitatrice (tensions, courants et puissances, ...) nous allons tenir compte
des hypothèses en procédant par calcul du rendement de la machine
(alternateur +turbine +exc.) où le courant (puissance) de l'excitation
entre en jeu. Et, nous savons que la puissance active est produite par le rotor
et que la puissance réactive est générée par
l'excitatrice. Ce pourquoi nous remarquerons que les caractéristiques
telles que tension et courant du rotor sont identiques à celles de
l'excitatrice principale
Tableau 4.13 Choix de la puissance d'excitation
en fonction de la puissance nominale
Puissance
Nominale en KVA
|
Rendement %
|
Puissance
d'excitation en kw
|
Puissance totale
|
3/ Puissance ??
|
1000
|
92,5
|
-
|
11
|
3000
|
94,5
|
-
|
25
|
5000
|
95,0
|
-
|
32
|
10.000
|
95,1
|
95,0
|
56
|
15.000
|
95,4
|
95,0
|
74
|
20.000
|
95,4
|
95,0
|
94
|
30.000
|
95,7
|
95,3
|
120
|
40.000
|
95,9
|
95,5
|
180
|
50.000
|
96,4
|
96,0
|
220
|
60.000
|
96,4
|
96,0
|
250
|
13
_ Puissance electrique fournie Puissance
mécanique+Puissance d'excitation
|
(4.29)
|
Daniel K u b e l w a Page |
77
Comme nous le remarquons, sous cosö = 0,9 la courbe de la
figure3.6 nous donne l'évolution de puissance d'excitation Pex en
fonction du rendement ? ; pour le bon fonctionnement du système la
puissance d'excitation doit être compris entre
0,4
Pex
0,3
0,2
0,1
0
0,959 0,96 0,961 0,962 0,963 0,964 0,965 0,966 0,967 0,968 0,969
0,97
-0,1
-0,2
-0,3
-0,4
?
Figure4.12 courbe de la puissance d'excitation en
fonction du rendement
e) Choix du système de
protection
Ce tableau ci-dessous, extrait des documents ABB8
présente l'application normale des systèmes de protection
des alternateurs.
La protection d'un alternateur a pour but d'empêcher ou
de réduire à une valeur acceptable les dangers provenant des
causes externes ou internes pourront mettre en danger ou affecter la
machine.
Ce but peut être atteint grâce à une
série de dispositifs tels que :
? Système de détection électrique à
relais ? Dispositifs de désexcitation
? Parafoudres
? Bobines d'excitation
8 Asea Broun Boveri une firme
Helvétique-Suédoise spécialisé dans le domaine de
protection électrique.
Daniel K u b e l w a Page |
78
|
Puissance alternateur MVA
|
|
0 4
|
4 15
|
15 50
|
50 200
|
Turbo
|
Surveillance des diodes du dispositif statique d'excitation
|
4
|
|
4
|
|
4
|
|
4
|
|
Surcharge rotor
|
|
|
|
|
|
|
Terre rotor
|
|
|
|
|
|
Court circuit entre spires
|
|
6
|
|
6
|
|
6
|
Différentiel alternateur
|
|
|
|
|
Différentiel couplage bloc alternateur + Transformateur
|
|
|
|
|
Minimum de fréquence
|
|
|
|
3
|
|
3
|
3
|
Minimum de tension
|
|
2
|
|
2
|
|
2
|
|
2
|
2
|
Maximum de tension
|
|
|
|
|
|
Terre stator (défaut à la masse)
|
|
|
|
|
Rupture d'excitation
|
|
|
|
|
Marche asynchrone
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Auto-excitation
|
Retour d'énergie
|
|
1
|
|
5
|
|
5
|
5
|
Minimum d'impédance
|
|
|
|
|
Distance
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Charge dissymétrique
|
Maximum d'intensité
|
RST
|
RT(
RT(S)
|
RT(S
RT(S)
|
RT(S RS
RT(S) RST
|
Daniel K u b e l w a Page |
79
Surcharge
|
RS
RST
|
(R)S(T
(R)S(T)
|
(R)S(T
(R)S(T)
|
(R)S(T
(R)S(T)
|
RS
RST
|
Tableau 5.11.Application des systèmes de
protection selon la puissance selon ABB1
|
|
|
Nécessaire
Pas nécessaire
Selon son désir
|
|
|
|
|
2
4
3
5
1
R(T)
Symbole représenté dans le tableau 3.1
(Légende)
Daniel K u b e l w a Page |
80
Nécessaire dans certains cas
Uniquement pour la machine à vapeur ou diesel
Uniquement pour excitation thyristor aux bornes de la machine
Uniquement pour centrales de pompages
Uniquement avec diodes tournantes
Inutile avec les turbines Pelton
Uniquement s'il y a plusieurs conducteurs de la même phase
par encoche
Uniquement pour les phases R et T
Daniel K u b e l w a Page |
81
Afin de satisfaire aux exigences requises le système de
protection électrique doivent être sensible et précis,
rapide voire très rapide, sélectif et fiables.
a. La sensibilité
La sensibilité dépend dans une large mesure de
l'amplitude des perturbations. Dans certains cas il est nécessaire de
prévoir soit un filtrage des perturbations, soit une amplification de la
grandeur mesurée, afin d'obtenir une différence sensible entre
celle-ci et les perturbations.
b. La rapidité
La rapidité est déterminée par la
vitesse de déclenchement du disjoncteur ou de l'organe de protection, le
temps de commande au relais de protection des constances de temps
magnétiques et électriques, les autres éléments de
la chaîne.
Il faut noter de nos jours, les relais électroniques
permis, dans une très large mesure, une augmentation de la
rapidité de déclenchement.
c. La sélectivité
La sélectivité d'un système de
protection, c'est l'aptitude de ce système à ne mettre hors
service que la partie de l'installation concernée par défaut
d'où l'importance, pour la qualité du service d'avoir une
excellente sélectivité des systèmes de protection.
d. La fiabilité
La fiabilité du système comprend non seulement les
organes de protection mais bien toutes ces chaines, c'est-à-dire la
mesure le câblage, l'appareillage auxiliaire y compris les sources de
courant continu, les relais et leur réglage, les disjoncteurs. 4 choix
des transformateurs de puissance
Daniel K u b e l w a Page |
82
IV.4.Choix de transformateur
Pour faire le choix des transformateurs de puissance nous allons
nous écarter du rapport de 1969 de la TE, en proposant pour ce projet
deux niveaux de transformation de :
- 10.5 à 110kv
- Et puis de 110 à 220kv
Pour la transformation des courants triphasés nous avons
le choix entre :
- Trois transformateurs monophasés - Un transformateur
triphasé
- Deux transformateurs monophasés
Pour le projet le choix se portera sur l'utilisation de trois
transformateurs monophasés que nous appelons =pôles=. Le choix sur
ce mode de transformation des courants triphasés présente comme
avantage ci-après :
Le poids et l'encombrement du transformateur triphasés
monobloc à très grande puissance sont supérieurs ; aux
possibilités de transport par route ou par chemin de fer, on utilise
alors un groupe de trois transformateurs monophasés : chacun d'eux bien
évident en effet, plus léger et moins encombrant qu'un
transformateur triphasé identique
Lorsque les trois transformateurs sont couplés en
triangle, et que l'un de transformateurs tombé en panne : on couple les
deux autres en triangle ouvert
Pour notre cas nous envisagerons un ou deux transformateurs de
réserve pour la sécurité d'exploitation
IV.4.1. Transformateurs du niveau I : 10.5-110kv
A ce niveau, les transformateurs élévateurs
forment un « bloc » avec l'alternateur c'est-à-dire le
couplage se fera sur le jeu de barre de 110 kv
a. Choix de la puissance
Partant de la puissance active installée total de
240MVA pour les quatre groupes en raison de 60MVA par groupe, donc chaque
transformateur aura une puissance de 20MVA
Daniel K u b e l w a Page |
83
Nous allons prévoir pour notre installation 14
transformateurs monophasés (pôles) dont 12 seront en service
permanent et les deux autres de réserve
b. Mode de couplage
Il existe plusieurs modes de couplage classique pour obtenir
un transformateur triphasé partant des transformateurs monophasés
à savoir :
Figure.4.13. schéma normalisé du
couplage triangle-étoile Ä/Y
- Couplage triangle-triangle A /A
- Couplage étoile-triangle Y/Y
- Couplage triangle-étoile A/Y
- Couplage étoile-triangle Y/A
Mais, il est évident que pour réaliser les modes de
couplage cités ci-haut, il
faudrait que les pôles remplissent certaines conditions
incontournables ci-après :
- Avoir même rapport de transformation
- Avoir même tension nominale primaire
- Avoir même tension de court-circuit
- Avoir même indice horaire
- Avoir même déphasage du courant
Le couplage sur quel nous avons porté notre choix est
couplage triangle-étoile
Dy parce que il ne présente pas d'inconvénients, et
comme avantage : il réduit
l'isolation au minimum.
Daniel K u b e l w a Page |
84
Son indice horaire III comme montre la méthode
vectorielle à la figure ci-dessous est souvent déterminée
par le tracé du diagramme vectoriel et nous trouvons un indice horaire
III=11 et nous pouvons calculer le déphasage à partir de ce qui
précède, nous avons :
O = - ????. ?? (4.29)
??
Avec, O : le déphasage
Nous trouvons un déphasage de 30° du courant
secondaire par rapport au courant primaire
c. Refroidissement
Le refroidissement de transformateurs pour de grande puissance
est toujours à huile et à flux forcé (à l'aide de
ventilateurs)
Tableau 5.12 Caractéristiques de
transformateurs de puissance
Pn
|
Intensité nominale en A
|
ìcc
|
Pcc
|
Intensité de court-circuit en kA
|
MVA
|
5,5 kv
|
10 kv
|
15 kv
|
20 kv
|
%
|
MVA
|
5,5 kv
|
10 kv
|
15 kv
|
20 kv
|
5
|
525
|
290
|
190
|
145
|
7
|
72
|
7,5
|
4,1
|
2,7
|
2,1
|
10
|
1050
|
580
|
385
|
290
|
10
|
100
|
10,5
|
5,8
|
3,8
|
2,9
|
15
|
1575
|
870
|
575
|
435
|
11
|
136
|
14,3
|
7,9
|
5,2
|
4,0
|
20
|
2100
|
1160
|
770
|
530
|
12
|
167
|
17,5
|
9,7
|
6,4
|
4,8
|
30
|
|
1740
|
1150
|
870
|
13
|
231
|
|
13,3
|
8,8
|
6,7
|
Où, Pn : puissance nominale du transformateur
ìcc : tension de court-circuit du
transformateur Pcc : puissance de court-circuit
Daniel K u b e l w a Page |
85
CHAPITRE V. EVALUAION SOCIO- ECONOMIQUES
Après avoir établi qu'un projet est techniquement
réalisable, il nous faudrait à présent faire une analyse
sur son avantage économique et sa rentabilité financière
pour l'exécuter et enfin montrer son apport à la population.
C'est pour cela nous aurons à faire une évaluation
financière : estimation des coûts d'investissement ainsi que
l'étude de rentabilité.
V.1. EVALUATIONS FINANCIERES
V.1.1. Principes d'évaluation financière d'un
projet d'investissement
La réalisation d'un investissement exige que l'on prenne
des décisions stratégiques. Dans ce contexte, un investissement
ne sera entrepris que si l'espérance des gains futurs est
supérieure à l'investissement initial.
C'est pour cela, il existe un certain nombre ou techniques
susceptibles d'aider le décideur dans son choix. Ces méthodes ne
constituent pas des remèdes miracles et doivent être utilement
intégrées dans la stratégie globale du projet.
V.1.2. Inventaires des moyens
L'étude de la faisabilité permet à
l'investisseur de prendre la décision d'accepter ou de refuser la
réalisation de ce projet. Cette évaluation financière
repose sur l'ensemble des dépenses d'investissement à engager,
les flux futurs qui seront engendrés ainsi que la durée de vie du
projet qui est estimée à 25 ans au minimum.
V.1.2.1. Investissement en capital fixe
Le capital fixe sera constitué pour notre projet
essentiellement en immobilisations incorporelles, il s'agira de :
- Des immobilisations corporelles : il s'agit essentiellement
- La construction (barrage) ; installation (mécanique et
électrique) machines et outillages bâtiments, du matériel
roulant, du mobilier de bureau.
Daniel K u b e l w a Page |
86
- Les frais de premier établissement (licence et brevet)
des immobilisations incorporelles.
V.1.2.2. Investissement en cycle d'exploitation
Il comprend généralement tout les objets relatifs
et utilisés en période d'exploitation :
- Achat de stock (graisse, huile, carburant) - Prestation de
services (salaires + prime) - Maintenance
Initialement, les dépenses d'investissement en capital
fixe sont financées par des capitaux de longue durée, les
capitaux propres ou emprunts à long terme, ce dernier est couramment
utilisé comme mode dans notre pays.(banque mondiale, fonds
monétaires,....).
V.1.3. Estimation du coût total du projet9.
Il existe plusieurs méthodes pour faire l'estimation du
coût total d'investissement d'un projet qui dépendent de la nature
du marché étudié, de la qualité et quantité
des données qu'on possède et du degré de précision
qu'on souhaite obtenir pour estimer le coût total d'un projet.
Ainsi donc, pour notre projet, nous utiliserons la
méthode dite « méthode de E » Cette méthode est
appelée « Power Factor Applied to plantor capacitif ». Cette
méthode est utilisée pour les estimations du type ordre de
grandeur et factorisant, qui consiste en une relation entre le capital
d'investissement d'une nouvelle installation et d'une usine similaire existante
en utilisant le rapport de capacité suivant la relation ci-après
:
C?? = C.f.Rx (5.1)
Où,
C?? : capital fixe de la nouvelle
installation
C : capital fixe de l'installation
existante
R : rapport de capacité entre la
nouvelle usine et l'installation existante
9 Etudes et gestion des projets, cours : Pr Dr Ir
kalenga N.M 2007
Daniel K u b e l w a Page |
87
x: Coefficient (exposant) tenant compte de la complexité
de l'usine x ? 0,6 ou 0,7 f : indices de coût
En effet, pour l'installation existante, prenons le cas de la
centrale d'Imboulou, centrale construit par une entreprise chinoise
située à 215 Km de Kinshasa ; la centrale développe une
puissance de 120 MW. La construction qui a nécessité un
investissement de l'ordre de 280 millions de dollars USD.
Ainsi, pour Busanga la puissance installée sera de 224
MW, considérons que le projet débutera en 2010, trouvons,
l'estimation par cette méthode.
L'indice de coût est obtenu en faisant l'interpolation,
les données de l'index des coûts du tableau ci-après
Tableau 5.1. Constants indexes as annual
average10
Marshall and swift installed-equipment (indexes
1926 =100)
|
Year
|
All industries
|
Process industry
|
1990
|
915,1
|
929,3
|
1991
|
930,6
|
949,9
|
1992
|
943,1
|
957,9
|
1993
|
964,1
|
971,4
|
1994
|
993,4
|
992,8
|
1995
|
1027,5
|
1029,0
|
1996
|
1039,1
|
1048,5
|
1997
|
1056,8
|
1063,7
|
1998
|
1061,9
|
1077,1
|
1999
|
1068,3
|
1081,9
|
2000
|
1089,0
|
1097,7
|
2001
|
1093,9
|
1106,9
|
2002
|
1099,5
|
1116,3
|
2003
|
1104,1
|
1120,1
|
2004
|
1108,6
|
1127,3
|
2005
|
1109,8
|
1133,3
|
2006
|
1115,7
|
1141,7
|
10www.bussinesshill.com
Daniel K u b e l w a Page |
88
2007
|
1118,2
|
1150,7
|
2008
|
1123,4
|
1152,9
|
Le tableau reprend les indices des coûts de quelques
firmes ayant, l'année, indices des coûts pour toutes les
entreprises, mais ce qui nous intéresse c'est la première et la
deuxième colonne dans la rubrique de « Marshall and Swift installed
- équipement » ou en 1926 donnait une valeur égale à
100. Le tableau a été téléchargé sur le site
web de Mc Graw-Hill qui ne donne que des valeurs de 1926 à 2008 mais
pour raison de commodité mais nous aurons à prendre de 1990
à 2008
L'indice de coûts annuels moyens f?? Pour 2007et 2008
est donné par le
tableau 5.1.:
f?? = 1124,7 - 1123,4 = 1,3 (f2008 - f2007)
?? = 280 ????????????????
120
224
R=
= 1,87
Nous nous proposons pour des raisons techniques très
délicats de prendre le coefficient de la complexité, le profit
étant mécanique et électrique à la fois de prendre
x ? 0,7
Le coût estimé sera alors de ???? = ??,?? X ??????
· ????6 X (??, ????)??,?? = 56??,??5 ????????????????
Le montant obtenu peut toujours être ajusté du fait
que c'est un coût approximative, nous pouvons alors prendre un chiffre
rond pour raison de commodité et de ne pas avoir trop de chiffre.
???? = 6???????????????????? De dollars
américains
Tableau 5.2. Répartition des coûts
par types de travaux11
|
Millions de dollars US
|
Milliards de Franc-congolais
|
Génie civil 36% du FCI
|
216
|
172,800
|
Equipement hydromécaniques 14% de
FCI
|
84
|
67,200
|
11 Selon la répartition effectuée dans
le projet d'Imboulou
Daniel K u b e l w a Page |
89
Equipements électromécaniques 25%
de
|
150
|
120,000
|
FCI
|
|
|
Ingénierie et administration 8% du
FCI
|
48
|
38,400
|
Divers (taxes et impôts) 7% du
FCI
|
42
|
33,600
|
Aléas et imprévu 10% du
FCI
|
60
|
48,000
|
TOTAL
|
600
|
480,000
|
La répartition des coûts par types des travaux est
présentée dans le tableau 5.2. ces différentes
répartitions des coûts ont été trouvées en
fonction de pourcentage de chacun de ce type de travaux dans le coût
total.(au moment où nous avons effectués ces calculs 1 dollars
=800 Fc).
V.1.3.1. Coût de travaux connexes
d'accompagnement
Il faudrait aussi entrevoir la construction de route
d'accès, les travaux liés à l'environnement, la
cité du maître d'oeuvre et la ligne d'évacuation de
l'énergie.
a) Route d'accès à la centrale
Cette route existe mais en mauvais état, elle
découle de la route Kolwezi - Bukama (la nationale N°1) cette route
à la principale est à 10 km nous envisageons une route
asphaltée dans les normes soit 1 millions de dollars pour 1 km. Cette
route coutera 10 millions de dollars (8 milliards de Franc-congolais).
b) Les travaux liés à
l'environnement
Dans notre petite étude sur l'environnement, vu au
deuxième chapitre de notre travail, l'exécution de ce projet aura
des impacts négatifs sur l'environnement entre autres : la
déforestation et la destruction des abris des certains animaux virant
près de l'endroit choisi pour abriter ce projet important pour
l'équilibre de l'écosystème. La solution sera donc de
planter de jeunes arbres dans les périphériques de notre site qui
sera supérieure à la quantité ou au nombre des arbres
détruite pour contribuer au protocole de Kyoto près de deux
millions de jeune plantes seront envisagé à être mises
à la terre. Ce qui coûtera environ 1 millions de dollars US (soit
800 millions de franc). Y compris aussi la mise en nature (près deux
site) certains animaux.
c) La cité du maître d'oeuvre
Cette centrale aura pour gestion des agents qui doivent
être logés, pris en soins
V.1.3.2. Durée de vie du projet
Un projet est crée pour qu'il vive le plus longtemps
possible. Cependant, les
Daniel K u b e l w a Page |
90
c'est-à-dire garantir leur santé et
l'éducation de leurs enfants et leurs loisirs.
Une cité sera érigée, elle comptera
près de cents cinquante maisons de type ville, un hôpital, une
école, un cercle récréatif, une maison
d'hébergement, bref une cité complète et moderne pour une
somme de 6 millions de dollars (30 000 USD pour une maison).
d) la ligne d'évacuation de
l'énergie.
Cette énergie doit être directement utilisée
c'est pour cela, la ligne d'évacuation de l'énergie qui partira
de Busanga au répartiteur Ouest pour être interconnecté
à notre réseau (de la province) Busanga à Kolwezi via
Nzilo sur une longueur de 80 km.
Nous savons que pour une ligne de 400 KV (EDF) au Km
équivaut 500.000 dollars US soit pour une ligne de 80 Km de 220 KV, nous
aurons à utiliser 22 Millions de dollars qui sera répartis comme
suit :
Tableau 5.3. : Ventilation du coût d'une
ligne électrique aérienne.
|
|
400 KV
|
225 KV
|
150 KV
|
90 KV
|
Ventilation %
|
Pylônes
|
32
|
36
|
38
|
34
|
Fondations
|
10
|
12
|
13
|
20
|
Conducteurs
|
50
|
43
|
40
|
38
|
Matériels et isolateurs
|
8
|
9
|
9
|
8
|
Ventilation matière,
|
Etudes
|
6
|
12
|
14
|
13
|
Fournitures
|
61
|
52
|
50
|
46
|
constructeurs
|
33
|
36
|
36
|
41
|
main d'oeuvre en %
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Notre ligne correspondra à la ventilation d'une ligne de
225 KV (même famille). En tenant compte, de tout ce qui
précède le coût final estimé sera de : 640 Millions
de dollars (511,200 Milliards de Fc pour 1 USD=800 Fc).
Daniel K u b e l w a Page |
91
investissements physiques utilisés par le projet
doivent être évalués en fonction de leur durée de
vie économique.
Cette durée ne doit pas être nécessairement
égale à la durée fiscale qui sert de base à la
détermination du montant des amortissements annuels. Comme certains
investissements ont une année de vie très longue
(supérieure à 10 ans). C'est le cas des projets
hydroélectriques qui ont une durée de vie supérieure
à 25 ans (leurs équivalents sont conçus de façon
à travailler longtemps).
L'évaluation financière du projet prendra en
considération une datation aux amortissements annuels pour tenir compte
de cette dépréciation subie par les investissements au fil du
temps. Cette dépréciation constitue pour l'entreprise une charge
d'exploitation qui n'entraîne pas une sortie des fonds, alors les
équipements qui doivent subir une dépréciation :
· Equipements de protection électrique : fusibles,
sectionneur, disjoncteurs.
· Vannes et vannage
· Equipements de contrôle et de mesure
· Transformateurs
· Turbines
· Alternateurs + excitatrice
· Régulation et protection
Il est à noter que la durée de vie de ces
équipements varient de 10 à 30 ans voire même 40 ans pour
leurs remplacement total et en sont les éléments principaux d'une
centrale.
Mais pour des raisons de prudence dans le monde des affaires
et les imprévus nous pouvons prendre seront répartis dans le
tableau 4.2. (Répartition des coûts par type des travaux) : deux
groupes, les éléments qui seront dépréciés
sur une recovery period de 10 ans qui représentent 20 % de
l'investissement total et les autres 20 à 25 qui représentent 40
% de l'investissement.
Le calcul de la dépréciation directe ne sera pas
évident, elle est donnée par :
?? = ?? (5.2)
n
Où - V : est l'investissement
original dans le bien au début de la recovery period.
Daniel K u b e l w a Page |
92
- n : durée de la recovery period. Pour le groupe
de 10 ans :
640×0,2
d = 10
Pour le groupe de 20 ans :
|
U??
= 12,8Millions sur 10 ??ns
??????
|
640×0,4
d = 20
|
U??
= 12,8 Millions sur 25 ??ns
??????
|
Nous aurons à faire une dépréciation de
25,6 Millions/??nnée pendant 20 ans et 12,8 pendant 10
ans.Cette méthode ci-haut ne tiennent pas compte de l'actualisation.
C'est pourquoi, il serait important d'utiliser la méthode
dite la méthode MARCS qui tient compte de l'actualisation et exige
toujours une année additionnelle au delà de la recovery period
comme établi dans le tableau 5.4.
Tableau 5.4 Méthode de MARCS (Recovery
Period)
Recovery year
|
Recovery period
|
3 years
|
5 years
|
7 years
|
10 years
|
15 years
|
20 years
|
1
|
33,33
|
20,00
|
14,29
|
10,00
|
5,00
|
3,750
|
2
|
44,45
|
32,00
|
24,49
|
18,00
|
9,50
|
7,219
|
3
|
14,80
|
19,20
|
17,49
|
14,40
|
8,55
|
6,677
|
4
|
7,41
|
11,52
|
12,49
|
11,52
|
7,70
|
6,177
|
5
|
|
11,52
|
8,93
|
9,22
|
6,93
|
5,713
|
6
|
|
5,76
|
8,92
|
7,37
|
6,23
|
5,285
|
7
|
|
|
8,93
|
6,55
|
5,90
|
4,888
|
8
|
|
|
4,46
|
6,55
|
5,90
|
4,522
|
9
|
|
|
|
6,56
|
5,91
|
4,462
|
10
|
|
|
|
6,55
|
5,90
|
4,461
|
11
|
|
|
|
3,28
|
5,91
|
4,462
|
12
|
|
|
|
|
5,90
|
4,461
|
13
|
|
|
|
|
5,91
|
4,462
|
14
|
|
|
|
|
5,90
|
4,461
|
15
|
|
|
|
|
5,91
|
4,462
|
16
|
|
|
|
|
2,95
|
4,461
|
17
|
|
|
|
|
|
4,462
|
Daniel K u b e l w a Page |
93
18
|
|
|
|
|
|
4,461
|
19
|
|
|
|
|
|
4,462
|
20
|
|
|
|
|
|
4,461
|
21
|
|
|
|
|
|
2,231
|
V.2. ESTIMATION DE LA RENTABILITE
Plusieurs critères existent pour évaluer un projet
d'investissement parmi ceux-ci, nous retiendrons les plus connus et les plus
utilisés :
? Le critère de valeurs actuelles nettes (Net present
value)
? Le critère du taux interne de rentabilité
(internal rate of return) ? Le critère de délai de
récupération (pay back period)
? L'indice de profitabilité (index of profitability)
D'une manière générale, la
rentabilité d'une installation est obtenue en comparant les coûts
annuels avec les recettes. Du côté recette on aura à
calculer l'énergie en KWh disponible (produite) et du côté
dépenses les coûts de construction et d'exploitation seront
considérés.
Le profit que nous pouvons tirer de ce projet dépend
directement de la manière de valoriser l'énergie produite. Cette
rentabilité peut être évaluée selon le schéma
de calcul du tableau 5.5.
Tableau 5.5 : Schéma de calcul pour
évaluer la rentabilité d'une centrale
hydroélectrique
Coûts d'investissements
- Génie civil
- Equipements hydromécaniques
- Equipements électromécaniques
- Coûts annexes
|
Dépenses annuelles, intérêts et amortissement
du capital investi + frais d'exploitation et d'entretien, impôts, fixes
et assurances
Total dépenses annuelles
|
Bénéfices
Production d'énergie KWh par année
|
Revenus financiers annuels, consommation propre (= remplacement,
achat d'énergie) prix d'achat + refoulement dans le réseau : prix
de reprise
|
Tableau 5.7 : Valeurs estimatives des frais
annuels pour l'exploitation et l'entretien d'une centrale
hydroélectrique.
Daniel K u b e l w a Page |
94
|
Total revenus annuels
|
Comparer les revenus avec les
dépenses
|
V.2.1. Intérêt et amortissement
Le solde des frais d'investissement sera converti en
annuité à l'aide d'un facteur tenant compte des
intérêts et de l'amortissement des capitaux nécessaires
à la reconstruction, fonds propres ou emprunt
(dépréciation).
Le taux hypothécaire sera adopté pour le calcul des
intérêts si les taux réduits ne sont pas obtenus sur une
part de l'investissement. Dans le cas contraire, un taux moyen sera
calculé en fonction des différents taux partiels.
Il est judicieux de déduire le taux d'inflation de
l'intérêt du capital investi ; les frais financiers et
d'exploitation pourront alors être pris en compte à valeur fixe
pour toute la durée d'amortissement. Le tableau 5.6. Donne les facteurs
d'annuité pour différents taux d'intérêt et
durée d'amortissements.
Tableau 5.6. Différentes valeurs de facteur
d'annuités.
Durée
d'amortissement en années
|
Taux d'intérêt corrigé (taux du
jour moins inflation) %
|
3 %
|
4 %
|
5 %
|
6 %
|
7 %
|
10
|
0,111
|
0,117
|
0,123
|
0,130
|
0,136
|
0,141
|
15
|
0,078
|
0,084
|
0,090
|
0,096
|
0,103
|
0,110
|
20
|
0,061
|
0,067
|
0,074
|
0,080
|
0,087
|
0,094
|
25
|
0,051
|
0,057
|
0,064
|
0,071
|
0,078
|
0,086
|
30
|
0,045
|
0,051
|
0,058
|
0,065
|
0,073
|
0,081
|
V.2.2. Frais d'exploitation
Les valeurs estimatives pour les frais d'exploitation et
d'entretien sont exprimées en % des frais d'investissements.
Daniel K u b e l w a Page |
95
Types de coûts
|
Taux des frais annuels
|
Référence pour le calcul des
frais
|
1. Turbine + alternateurs + leurs régulations
|
3 à 6 %
|
Investissement pour les composants concernés
|
2. Barrage, prise d'eau, conduite forcée
|
1,2 à 1,6 %
|
Investissement pour les ouvrages concernés
|
3. Bâtiment de la centrale et installation
|
0,4 à 0,6 %
|
Investissement pour les ouvrages concernés
|
4. Taxes, impôts, assurances administration.
|
0,8 à 1,5 %
|
Investissement total
|
|
Signalons que ces coûts incluent le charge pour le
personnel d'exploitation ; le gardiennage, administration ainsi que le
relevé des compteurs et instruments de mesure.
Les coûts annuels totaux concernant la latitude
hydroélectrique comprendront donc les intérêts et
amortissement plus en frais d'exploitation et d'entretien. Ils
s'élèvent à environ 8 à 12 % de l'investissement
qui ressort du tableau 5.7.
V.2.3. Revenus et bénéfices (profit)
La manière d'utiliser l'énergie produite
détermine la rentabilité d'une centrale hydroélectrique.
Dans notre pays nous nous tournons de la façon dont la
société national de l'électricité facture
((énergie × prix de vente)+ éventuelle taxe de puissance +
éventuellement le courant réactif)
V.2.4. Estimation proprement dit de la rentabilité
sur le projet Busanga a. Production d'énergie annuelle
E = 8000 X 'bel (5.3)
Où,
E : Energie en KWh
'yet : Puissance électrique
Pourquoi 8000 heures? nous supposons que dans les 8760
(385×24 heures) de marche, les 760 heures seront destinées aux
heures d'entretien et intervention.
Daniel K u b e l w a Page |
96
? Puissance installée : 56 X 4 = 224 K??
? Puissance garantie : 56 X 3 = 168 ????
E = 168 · 103 X 8000 = ???????? ·
?????? ??????
b. Investissement total
Comme nous avons trouvé à la première partie
de ce chapitre l'investissement
total : 640 millions dollars US.
A.1. Dépenses annuelles
Durée de l'amortissement A moyenne 25 ans ;
intérêts I 8,5% ; inflations In 4,5% ; facteur d'annuité A
(voir tableau 5.7): 4% pour 25 ans
Tableau 5.8 les charges estimées sur le
projet
A + I + In :
|
U$ 40,96 Millions
|
Exploitation et entretien
|
U$ 11,008 Millions
|
Taxes et assurances, administration
|
U$ 5,120 Millions
|
Total des dépenses annuelles
|
U$ 57,088 Millions
|
A.2.Rentabilité
Prix de vente moyen pour un KWh au taux de la SNEL est de 0,14
U$/KWh.
- Recettes annuelles 1344. 106 KWh×0,14 U$/KWh=
186,76 Millions -Bénéfice brute
annuelle (recettes moins dépenses)
???????????????? = 186,76 - 57,028 = U$ ??????,??????
M??ll??????s
Ainsi nous obtenons, le cash-flow net ou le profit net ce qui
restera à faire c'est à présent à payer aux
emprunts de l'investissement.
V.3. Impact social de ce projet
Près de 450 personnes sont concernées par la
construction du barrage car elles seront déplacées mais doivent
être relocalisées. Par ailleurs, il apparaît
également que le bénéfice à tirer en terme d'emploi
crées ne seraient pas à négliger en cette période
de « cinq
Daniel K u b e l w a Page |
97
chantiers ». 2000 personnes seront appelées
à travailler lors de l'étape de construction. A l'étape de
l'exploitation 150 personnes trouveront un emploi permanent avec le
Développement de la centrale, des maisons seront construites pour les
travailleurs tout comme les conditions de vie seront nettement
améliorées avec des routes, des hôpitaux et des
écoles, pour ne citer que ceux-là.
CHAPITRE VI. EVALUATION DES CONSEQUENCES SUR
L'ECOSYSTEME DE L'AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE DE BUSANGA
Les conséquences sur l'écosystème de
l'aménagement d'une centrale hydroélectrique se séparent
en deux grands types à savoir :
- Les conséquences directes qui sont les résultats
de l'influence directe de la construction sur l'écosystème.
- Les conséquences indirectes qui proviennent d'un effet
par ricochet.
L'étude d'impact fait également la distinction
entre :
- Les répercussions environnementales liées
à la phase de travaux et qui sont donc temporaires - Les
répercussions liées à l'exploitation de la centrale qui
sont permanentes.
Nous pouvons alors pour notre aménagement, donner, des
conséquences classiques
dans ce cas :
a. La détérioration de la qualité
des eaux :
L'immobilisation prolongée de l'eau dans les retenues
favorise la stratification des eaux et le développement des algues.
L'eau étant riche en éléments nutritifs, l'eau
prélevée en profondeur sera alors plus chargée en azote
ammoniacal par exemple, et moins riche en oxygène.
b. Atteintes aux poissons et au milieu aquatique en
général
Les ouvrages hydroélectriques constituent (pour cette
partie poissonneuse) un obstacle pour les poissons migrateurs. Il faudra donc
envisager la mise en place de dispositifs de
Daniel K u b e l w a Page |
98
franchissement des barrages (passe à poissons).
c. La déforestation du lieu ou doit être
érigé le barrage et la cité une vaste
étendue de terre sera déboisée pour abriter les ouvrages,
en envisagera de planter d'autres arbres pour faire une compensation.
VI.1.Choix du moment des travaux
Dans notre pays le plus souvent, il est à noter
l'impact environnemental est négligé (ne pas considérer)
or il s'avère très important pour préserver
l'écosystème.
Pour ce qui concerne la population des poissons durant la
phase de construction, les travaux de dynamitage ne sont réalisés
à l'extérieure de la période sèche (saison
sèche) pour éviter un nuage de poussière et de faibles
charges seront utilisées pour limiter l'onde de choc qui pourrait
être fatale pour le barrage de N'seke (barrage à enrochement)
ainsi que les diverses activités des communautés des poissons.
Pour ce qui concerne les oiseaux, les travaux
entraîneront la perle temporaire d'une aire d'alimentation de pintade et
oies, espèces menacée dans cette région de mesure
d'atténuation particulière supplémentaire comme la
sensibilisation des travailleurs.
VI.2. Diminution du bruit lié aux groupes
turbine-alternateur.
Puisque l'usine sera souterraine, donc les groupes seront
immerger il n'y aura plus de problème de bruit.
VI.3. Amélioration de la qualité des
eaux
La qualité de l'eau peut être
améliorée par différents moyen en choisissant de niveau de
prise d'eau dans la retenu, en facilitant la ré-aération
naturelle à l'aval immédiat de l'ouvrage ou en mettant en place
des déversoirs pour aérer l'eau turbinée.
VI.4. Restauration de l'habitat pour les poissons
Il est possible de recréer des zones de la reproduction
des poissons mais aussi de mettre en place des dispositifs de franchissement
des barrages (passe-poissons) serait encore idéal.
Daniel K u b e l w a Page |
99
En ayant ces caractéristiques, nous sommes
à mesure de faire le choix des équipements vitaux qui
constitueront la centrale à savoir : la turbine, la conduite
forcée, les vannes, alternateur+
CONCLUSION GENERALE
Nous arrivons au terme de notre travail « Choix des
équipements & Impact socio-économique et environnementaux de
la centrale hydroélectrique de Busanga.
Il nous parait raisonnable de rappeler les grandes lignes qui
l'ont constitué
La problématique du déficit
énergétique dans notre pays ou mieux dans notre province du
Katanga est alarmante, la demande de l'énergie de ces dernières
années ne fait qu'augmenter, créant une instabilité de
notre réseau interconnecté
Ceci étant, deux possibilités s'offrent à
cette situation à savoir : la réhabilitation des centrales
existantes qui ont dépassé leur durée de vie, et d'autre
part, la construction de nouvelles centrales sur des sites déjà
identifiés.
Face à ces deux possibilités, nous avons choisi
la dernière. Alors pourquoi avoir choisi la construction des nouvelles
centrales ? Parce qu'à ce stade la réhabilitation coutera
très cher et prendra beaucoup de temps pour être
réalisée par rapport à la construction.
Parmi les sites, nous avons Busanga, un site qui se trouve sur
le Lualaba et à environ 100 km de la ville minière de Kolwezi. A
ce niveau du Lualaba, le site a un débit moyen de 140 ??3
et une hauteur brute de 137 m.
Une centrale hydroélectrique étant très
complexe, nous avons seulement eu à faire le choix des
équipements vitaux et une évaluation
socio-économico-environnementale, les horizons sont
Daniel K u b e l w a Page |
100
son excitatrice et le transformateur qui est l'une de l'ossature
de notre travail
En effet, pour le choix de la turbine et le calcul de la
conduite forcée, il est important de tenir compte des
phénomènes néfastes qui limitent nos champs de choix et de
calcul qui sont entre autre que la cavitation, le vortex et le coup de
bélier.
Pour la turbine, la hauteur ne suffit pas pour donner les
caractéristiques, il faudrait considérer la vitesse
spécifique qui permet de faire un choix judicieux de celle-ci tout en
limitant les effets de la cavitation.
Pour la conduite, le coup de bélier permet de
déterminer la valeur minimale de l'épaisseur qui résistera
à la variation de pression qui se manifeste par l'onde de choc se
propageant à une vitesse très élevée.
Pour l'alternateur les paramètres importants sont la
puissance de la turbine, la tension, la fréquence, le facteur de
puissance, la classe d'isolation et son mode d'excitation s'avèrent
important pour le fournisseur ces différents paramètres. Le choix
s'est porté sur un alternateur synchrone à pôles saillant
avec excitatrice sans balais (diodes tournantes).
Chaque transformateur triphasé est constitué de
trois transformateurs monophasés que nous appelons pôles
permettant d'avoir plusieurs avantages techniques et économiques.
Enfin, nous avons eu ce privilège de faire une
évaluation économique, sociale et environnementale, car de nos
jours, nous ne pouvons pas parler de la technologie et de l'économie
sans associer l'environnement.
Ce projet est-il économiquement rentable ? A cette
question nous disons OUI, il est économiquement rentable par
l'estimation de l'investissement a effectué et, tout en faisant la
simulation du cash-flow brut nous remarquons qu'il n'y aura pas de pertes ni
des charges énormes.
Y aura-t-il une part pour la population ? La création
d'emploi temporaire et permanent, direct et indirect.
Quel est son impact environnemental sur la région ? Ce
projet ne présentera pas d'impact environnemental majeur sur
celle-ci.
Notre pays, comme nous le disons le plus souvent, n'est pas
seulement un scandale géologique ; c'est aussi une bombe hydrologique
que nous devons valoriser pour produire de l'énergie électrique
ainsi, garantir notre économie et s'affirmer stratégiquement.
Daniel K u b e l w a Page |
101
ouverts à tous ceux qui aimeraient marcher sur le
même chemin.
Daniel K u b e l w a Page |
102
ANNEXE
I. Levées pluviométriques
mensuelles
II. courbe de débits classés
III. Situation de l'énergie électrique
du Katanga
IV. Projection de la demande d'énergie
électrique par les industries minières
V. Schéma du reseaux simplifie du
Katanga
VI. Formes et calculs des galeries
VII. Photos gorges Katenda et lit du Lualaba
VIII. Les unités de mesures
utilisées
Daniel K u b e l w a Page |
103
Daniel K u b e l w a Page |
104
ANNEXE II. COURBE DE DEBIT CLASSE
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois
DEBIT en m3/sec
250
200
150
100
50
0
1 : Janvier 2 : Février 3 : Mars 4 : Avril 5 : Mai 6 :
Juin
7 : Juillet 8 : Août 9 : Septembre 10 : octobre 11 :
Novembre 12 : Décembre
Daniel K u b e l w a Page |
105
ANNEXE III SITUATION DE L'ENERGIE ELECTRIQUE DU
KATANGA
Daniel K u b e l w a Page |
106
ANNEXE IV. PROJECTION DE LA DEMANDE DE L'ENERGIE
ELECTRIQUE
Daniel K u b e l w a Page |
107
Annexe V SCHEMA SIMPLIFIEE DU RESEAUX DUKATANGA
Daniel K u b e l w a Page |
108
ANNEXE VI FORMES ET CALCULS DES GALERIES
Daniel K u b e l w a Page |
109
ANNEXE VII. PHOTO GORGES DE KATENDA & LIT DU
LUALABA/BUSANGA
Daniel K u b e l w a Page |
110
ANNEXE VIII. LES UNITES DE MESURES UTILISEES
l La longueur :- le mètre m -le millimètre mm
l la surface : - le mètre carré m2
l Le volume : mètre cube m3
l le débit : mètre cube par seconde
m3/sec
l la vitesse : mètre par seconde ??/??????
l la vitesse angulaire : tours par minutes : ????/??????
l la puissance : kilowatt kW
l l'énergie : kilowattheures : kWh
l la pression : Pascal Pa (1Pa = 1,02 *10-5 ???? /
)
????2
l la tension : le volt v
l l'intensité du courant : ampère A
Daniel K u b e l w a Page |
111
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
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Cours
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