EPIGRAPHE
« Qu'il s'agisse de réussite ou
d'échec, tout dépend du leadership »
Toute tentative que vous ferez impliquant d'autres personnes
réussira ou échouera en fonction du leadership.
JOHN C. MAXWELL
DEDICACE
Aux dirigeants de la Société AIRTEL ;
Aux décideurs des autres organisations ;
A tous ceux qui veulent devenir de meilleurs leaders.
AVANT PROPOS
Le présent travail, fruit d'un dur labeur ayant
caractérisé notre parcours académique couronne la fin de
nos études en management dans l'option Gestion des Ressources Humaines
à l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales.
Dans la satisfaction de notre vif désir, celui de faire
preuve du savoir-faire acquis tout au long de notre formation en management,
nous sommes amplement reconnaissant envers le seigneur Jésus Christ
notre Dieu pour qui le soutien et la bonté nous ont accompagnés
dans la réalisation de cette oeuvre.
Il serait d'une ingratitude sans pareil si cette oeuvre, qui
sanctionne la fin du deuxième cycle de nos études en management
ne laisse aucune trace de reconnaissance envers toutes ces personnes
sympathiques qui l'ont rendu possible.
D'un coeur humble et sincère, nous remercions le
Professeur Associé MAURICE MWAPE KYASIMANGWA, qui, malgré ses
multiples occupations tant académiques que familiales a assuré
avec enthousiasme soutenu la direction de ce travail. Nous serons jugés
d'ingrat si nous ne jetons pas des fleurs à l'assistant JONATHAN BANZE
qui en a assuré la codirection. Ses remarques et directives ont
été riches pour la pertinence de ce travail scientifique.
Nous ne saurons passer sous silence nos vifs remerciements
à toutes les autorités académiques de l'Institut
Supérieur d'Etudes Sociales de Lubumbashi et au corps professoral pour
toute semence de connaissance plantée en nous tout au long de notre
formation. Cet édifice n'est que le fruit de leurs efforts.
Nos remerciements dévoués s'adressent à
nos responsables NAHOMIE MUKENDI, HOTNIEL MAKALENGA et ALBERT KUNDA pour
respectivement leur soutien tant moral, financier, matériel que
spirituel. Puisse les rémunérer pour leur bienfaisance à
notre égard.
D'un sentiment affectueux, nous remercions
particulièrement ceux qui nous ont aidés par leur présence
et assistance à réaliser ce labeur. Merci à vous Shaddy
Numbi, Guelord Kalala, Willy,Dolette Mawit, Alice, Blonde, Judith, Deborah,
Jemima, Ketsia, Eddy, David, Eljos, Belange, Anthonya, Peter.
Enfin, nombreux sont ceux qui, de loin ou de près, nous
ont assisté matériellement, moralement, spirituellement et
même financièrement, pour leur soutien, qu'ils trouvent ici
l'expression de notre profonde gratitude.
INTRODUCTION
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Cette étude porte sur les styles de commandement et
leurs implications dan l'atteinte des objectifs d'une entreprise de
télécommunication. AIRTEL constitue son champ d'investigation.
Pour atteindre de manière efficace et efficiente les objectifs qu'elle
s'est assignés, cette entreprise est tenue d'adopter les styles de
commandement les mieux adaptés pour une
productivité maximale.
En effet, les styles de commandement sont l'un des facteurs
les plus déterminants pour le rendement des ressources humaines d'une
part et pour la productivité de l'organisation d'autre part.
Ainsi, certains facteurs tels que la baisse de la
productivité de l'entreprise, les menaces de l'environnement dans lequel
l'entreprise évolue, la réduction du rendement des ressources
humaines méritent d'être mis en jeux avant d'envisager l'adoption
d'un style de commandement efficace pour l'entreprise. Il s'agit d'une analyse
des facteurs déterminants et influents pouvant intervenir dans le choix
de tel ou tel autre style de commandement au sein de l'organisation.
Notre préoccupation dans cette étude est
d'arriver à déterminer les implications des styles de
commandement dans le processus d'atteinte des objectifs chez AIRTEL/Lubumbashi.
C'est en fait sur ce rapport entre les styles de commandement et l'atteinte des
objectifs que repose l'objet de cette étude.
Dans le même ordre d'idée, pour justifier notre
choix sur ce sujet, il est nécessaire de mettre en évidence les
raisons qui peuvent motiver un chercheur à choisir un sujet. Ces raisons
sont généralement une curiosité scientifique, un
désir d'approfondir les connaissances dans un domaine bien
déterminé, la facilité d'accéder à
l'information relative au cadre de recherche, etc. Ainsi, les raisons qui nous
ont poussées à choisir ce sujet ainsi que son
intérêt peuvent être situés aux niveaux
suivants :
1.1 Du point de vue
personnel
Nous avons effectué nos investigations sur ce sujet
dans le but d'améliorer et approfondir notre connaissance sur les styles
de commandement. C'est pour nous un plaisir de traiter un sujet du domaine de
la gestion des ressources humaines car nous estimons que les recherches que
nous menons amélioreront notre expérience.
1.2 Du point de vue
social
Ce travail donne des informations essentielles et
précises sur les implications des styles de commandement dans l'atteinte
des objectifs d'une organisation. Le choix d'un style de commandement efficace
au sein d'une organisation contribue à instaurer un système de
travail visiblement très productif de la part des ressources humaines et
par conséquent faciliter et/ou permettre l'atteinte des objectifs
organisationnels. Les gestionnaires de l'entreprise AIRTEL et ceux d'ailleurs
peuvent s'en inspirer pour gérer efficacement les ressources humaines.
1.3 Du point de vue
scientifique
Ce travail est une étude scientifique orientée
vers la gestion des ressources humaines. Il constitue un document qui met en
évidence des données réelles, qualitatives et
vérifiables pouvant servir à d'autres recherches
ultérieures. Autrement dit, il constitue un document de
référence qui pourra orienter les futures recherches.
2. ETAT DE LA QUESTION
Selon MALEMBA N'SAKILA, l'état de la question est
« un inventaire des travaux scientifiques élaborés par
les prédécesseurs dans un domaine précis afin de
déterminer l'état actuel des connaissances d'une part, et de
spécifier sa préoccupation d'autre part ».1(*)
Nous le comprenons comme étant une lecture des travaux
antérieurs réalisés par les prédécesseurs
dans un domaine, qui permet au chercheur de faire une démarcation avec
le travail scientifique en cours de rédaction.
A cet effet, nous avons parcouru les travaux scientifiques
antérieurs ainsi que des ouvrages qui ont eu à traiter certains
aspects abordés par cette étude. Parmi ces derniers, nous
citons :
1. ROBERT BLAKE et JANE SRYGLEY MOUTON 2(*), dans leur ouvrage portant sur
les styles de commandement et les comportements managériaux au sein
d'une organisation, démontrent que le leadership des gestionnaires est
conditionné dans une organisation par deux dimensions distinctes ;
d'une part, la dimension centrée sur le facteur humain ou la
satisfaction des besoins des ressources humaines, d'autre part, la dimension
axée sur la productivité de l'organisation ou
l'intérêt privilégié des résultats.
En conclusion, de ces deux dimensions de leadership, ces
auteurs ont recensé cinq styles de commandement découlant des
comportements managériaux observés au sein de l'organisation,
à savoir :
a. Le style (1.1) ou le style du laisser-faire
Il est caractérisé par un intérêt
faible à la fois pour le facteur humain et la productivité de
l'organisation.
b. Le style (5.5) ou le style compromis
Il est le caractérisé par un
intérêt accordé à la fois au facteur humain et
à la productivité de l'organisation. Il s'agit d'un
équilibre entre ces deux dimensions de leadership au sein de
l'organisation.
c. Le style (1.9) ou le style social
Ce style est caractérisé par un
intérêt faible pour la productivité de l'organisation et un
intérêt élevé pour le facteur humain.
d. Le style (9.1) ou le style autocratique
Il est caractérisé par un intérêt
élevé pour la productivité de l'organisation et un faible
intérêt pour le facteur humain.
e. Le style (9.9) ou le style intégrateur
Il est caractérisé par un intérêt
élevé aussi bien pour le facteur humain que pour la
productivité de l'organisation.
Ces différents styles de commandements recensés
à partir de deux dimensions de management (le facteur humain et la
productivité de l'organisation) ont constitué une grille
appelée la grille de Blake et Mouton ou grille managériale. Le
style 9.9 est le style le plus efficace d'après ces auteurs.
2. HERSEY et BLANCHARD3(*), dans leur ouvrage sur le leadership situationnel
classent les styles de commandement en fonction des situations à
traiter. C'est-à-dire que le choix d'un style de commandement au sein
d'une organisation doit s'effectuer en fonction des situations dans lesquelles
se trouve l'organisation. Ces auteurs estiment que le leadership des
gestionnaires au sein d'une organisation est conditionné par deux
comportements ; d'une part les comportements relationnels et d'autre part
les comportements instrumentaux.
Les comportements relationnels embrassent toutes les relations
personnelles entre le leader ou le manager et les membres de son groupe. Par
ces relations, on cherche à obtenir ou à modifier les
comportements des collaborateurs. Les comportements instrumentaux ont
d'organiser et de définir les rôles des individus membres de
l'équipe pour une haute productivité de l'organisation.
Ces auteurs ont abouti à l'identification de quatre
situations types, auxquelles se font correspondre quatre styles de
management :
a. Management très encadrant, peu encourageant :
situation 1
b. Management très encadrant, très
encourageant : situation 2
c. Management peu encadrant, très encourageant :
situation 3
d. Management peu encadrant, peu encourageant : situation
4
En conclusion, Ce modèle d'HERSEY et BLANCHARD stipule
que le niveau de performance d'un collaborateur dépend en grande partie
du style de commandement que le responsable adopte à son égard.
De plus, ce modèle stigmatise qu'il n'existe pas de style de management
idéal, mais des styles adaptés à la situation. En effet,
il s'agit de mettre en pratique « le bon style au bon moment dans le
bon contexte et permettant de minimiser l'effort à
produire ».
3. DOUGLAS MC GREGOR,4(*) affirme que la manière dont une organisation
est dirigée résulte directement de la conviction de ses
dirigeants, c'est-à-dire que derrière chaque décision de
commandement ou d'action, il y a des suppositions implicites sur la nature
humaine et le comportement des hommes.
L'auteur conclut en effet, qu'il existe deux théories
à la base de la considération et la direction des ressources
humaines au sein d'une organisation. D'une part, la théorie X, qui
considère que l'employé n'aime pas travailler, il est improductif
s'il n'est pas surveillé et ne travaille que sous contrainte.
D'autre part, la théorie Y qui stipule que le
contrôle externe et la menace de punitions, de contrainte ou des
sanctions ne sont pas les seuls moyens pour obtenir un travail utile. L'homme
peut donc se diriger lui-même s'il accepte les objectifs de son
travail.
4. RENSIS LIKERT 5(*) centre ses recherches sur les relations entre les
responsables et les subordonnés au sein de l'organisation et
déclare que les que les entreprises qui adoptent un mode de leadership
orienté sur les relations humaines et la compréhension semblent
les plus performantes. A contrario, les entreprises qui négligent les
relations humaines, au profit des principes de Taylorisme sont moins
efficaces.
En conclusion, L'auteur est parvenu à identifier quatre
styles de management :
a. Le style autoritaire exploiteur ;
b. Le style autoritaire paternaliste ;
c. Le style consultatif ;
d. Le style participatif.
Selon LIKERT, c'est le style participatif ou le management
participatif (relations humaines, motivation, participation du groupe à
la prise des décisions) qui est le plus efficace.
5. KURT LEWIN 6(*) concentre son potentiel des recherches sur deux
questions, à savoir : le mode d'exercice de leadership et dynamique
des groupes. Il arrive à distinguer ainsi trois modes de l'exercice du
leadership, à savoir :
- Le leadership autoritaire ;
- Le leadership démocratique ;
- Le leadership du laisser-faire.
L'auteur conclut que le style démocratique est le plus
prépondérant que d'autres styles de commandement.
L'étude que nous menons se démarque de ceux de
nos prédécesseurs et revêt une certaine
particularité en ce sens que nous nous proposons de détecter les
implications des styles de commandement dans l'atteinte des objectifs de
l'entreprise de télécommunication dénommée
AIRTEL.
C'est en effet cet alliage entre les styles de commandement et
l'atteinte des objectifs qui constitue l'originalité de cette
étude.
3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU
TRAVAIL
3.1 PROBLEMATIQUE DU
TRAVAIL
Pour MALEMBA N'SAKILA, la problématique désigne
« l'ensemble des questions que se pose une science, un sujet
d'étude ou une philosophie dans un contexte idéologique
donné, ou encore dans un domaine bien
déterminé ». 7(*)
Elle doit être entendue comme une inquiétude du
chercheur relative au phénomène qu'il analyse. La
problématique constitue un ensemble des questions que relève un
sujet d'étude ou un phénomène.
En effet, nous avons constaté que les styles de
commandement influent dans l'atteinte des objectifs organisationnels et
contribuent de manière négative à la faillite de
l'organisation, au cas où ils sont mal appliqués, ou encore de
manière positive au succès de l'organisation, lorsqu'ils sont
bien appliqués au sein de l'organisation.
C'est dans ce cadre que nous avons circonscrit le
problème en posant les questions suivantes :
- En quoi consistent les styles de commandement chez
l'entreprise de télécommunication AIRTEL ?
- Quelles en sont les implications dans l'atteinte des
objectifs d'AIRTEL ?
3.2 HYPOTHESES DU
TRAVAIL
PINTO et GRAWITZ définissent l'hypothèse comme
étant « la proposition des réponses aux questions que
l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des
termes telles que l'observation et l'analyse puissent fournir une
réponse ».8(*)
Elle peut être entendue comme étant
« l'ensemble des réponses provisoires aux questions
posées, qui seront soit confirmées, soit infirmées,
à la lumière des résultats ».9(*)
Les styles de commandement consisteraient chez AIRTEL à
stimuler les efforts des ressources humaines pour élever leur rendement
au travail d'une part, et hausser la productivité de l'organisation
d'autre part.
Les implications des styles de commandement dans l'atteinte
des objectifs d'AIRTEL seraient positives, en ce sens que ces styles de
commandement permettraient l'amélioration du rendement des ressources
humaines, d'assurer la performance de l'organisation ainsi que sa
pérennité.
4. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
4.1 METHODE
La méthode est « l'ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
vérifie et les démontre ».10(*)
Le choix de la méthode doit correspondre aux
critères scientifiques se rapportant au sujet traité. C'est
pourquoi, dans le cadre de cette étude, nous nous sommes servis de la
méthode fonctionnelle. Cette dernière consiste à
étudier les rôles ou les fonctions que jouent les
éléments d'une structure au sein d'une organisation.11(*)
La méthode fonctionnelle nous a permis d'étudier
les rôles et les fonctions que jouent les styles de commandement dans le
fonctionnement de l'entreprise de télécommunication AIRTEL.
La méthode fonctionnelle se vérifie à
travers les principes suivants :
a) L'unité fonctionnelle
La fonction est conçue par rapport au système
social tout entier. Par ce postulat, nous avons considéré AIRTEL
comme un tout cohérent (structure) composé
d'éléments en interdépendance qui doivent fonctionner en
harmonie pour atteindre un même objectif. Et dans le cadre de ce travail,
nous considérons AIRTEL comme un tout constitué de plusieurs
éléments dont la direction des ressources humaines, les services
de clients, qui adoptent les styles de commandement pour la direction de
l'organisation.
b) L'universalité fonctionnelle
Tous les éléments sociaux et culturels
remplissent des fonctions. Autrement dit, chacun des éléments
d'un tout doit jouer un rôle.
Par ce postulat, nous avons observé sur terrain les
fonctions que jouent les styles de commandement adoptés par les
responsables d'AIRTEL dans le processus d'atteinte des objectifs
organisationnels. Et aussi, dans quelles mesures l'application de tel ou tel
autre style de commandement peut contribuer par son rôle, dans la
productivité de cette organisation.
c) La nécessité
fonctionnelle
Chaque élément est indispensable à
l'ensemble de la société parce qu'il joue un rôle qui est
unique et nécessaire.
Par ce postulat, nous avons constaté qu'AIRTEL est
constitué des éléments en interaction et
complémentaires pour son bon fonctionnement. La non intégration
d'un élément entrainera le dysfonctionnement de tout le
système, et cela aura des implications négatives sur la
productivité de l'organisation.
4.2 TECHNIQUES DE
RECHERCHE
Selon MADELEINE GRAWITZ, la technique désigne
« un moyen permettant d'atteindre un but situé au niveau des
faits, des étapes pratiques qui impliquent l'utilisation d'outils, des
machines, des gestes, des comportements opératoires rigoureux,
définis et susceptibles d'être appliqués à nouveau
dans les mêmes conditions adaptées au genre des problèmes
et des phénomènes en cause ».12(*)
La technique correspond aussi à « un ensemble des
moyens, d'outils concrets au service de la méthode. Elle permet au
chercheur d'atteindre la vérité et l'objectif qu'il
poursuit ».13(*)
Les techniques sont donc des instruments qui permettent
à un chercheur de récolter les données ou les informations
qu'il désire, sur le terrain de recherche. C'est ainsi que pour une
bonne réalisation de cette étude, nous nous sommes servis des
techniques suivantes :
a) La technique d'observation directe
L'observation directe est une opération au cours de
laquelle le chercheur entre en contact avec la réalité qu'il
étudie, à travers ses sens, essentiellement la vue.
Cette technique nous a permis de descendre sur le terrain de
recherche et d'entrer en contact avec la réalité des faits.
Concrètement, nous avons observé les comportements observables et
pratiques que les ressources humaines manifestent par rapport à
l'application d'un ou d'un autre style de commandement.
b) La technique d'observation indirecte
L'observation indirecte consiste à consulter et
à lire des supports d'informations et des renseignements
antérieurement par d'autres chercheurs ou des tiers.
Cette technique nous a permis de recourir à la
consultation de certains documents qui cadrent avec notre sujet d'étude.
Il s'agit des ouvrages, des syllabus des cours, d'internet, etc.
c) La technique du questionnaire
Cette technique consiste en la rédaction d'un
questionnaire par l'enquêteur, administré aux
enquêtés. Cette technique nous a permis de recueillir des
informations nécessaires à l'élaboration de notre travail
en ce sens qu'elle renferme des questions relatives au choix et à
l'application des styles de commandement à AIRTEL.
d) La technique d'interview
L'interview est une enquête reposant sur la conversation
de deux acteurs, l'enquêteur et l'enquêté sur un sujet
d'étude, dans le but d'obtenir des informations
désirées.
La technique d'interview nous a permis de recueillir des
données nécessaires à l'élaboration de notre
étude en posant des questions aux responsables de l'entreprise de
télécommunication AIRTEL.
5. DELIMITATION DU SUJET
La délimitation du sujet permet au chercheur de mieux
appréhender les faits étudiés elle lui permet de
circonscrire son objet dans le temps et dans l'espace. cela étant, la
délimitation de cette étude se présente comme
suit :
5.1
Délimitation dans le temps
Cette étude s'étend sur la période allant
de 2010 à 2014. Cette délimitation explique notre souci à
appréhender avec précision les implications des styles de
commandement dans la réalisation des objectifs organisationnels
d'AIRTEL.
5.2
Délimitation dans l'espace
Cette étude porte sur l'entreprise de
télécommunication AIRTEL/Lubumbashi, Direction Provinciale du
Katanga, située au numéro 1068 de l'avenue RUWE, dans la commune
de Lubumbashi à Lubumbashi. Le choix de ce cadre d'investigation se
justifie par le fait que l'environnement externe dans lequel évolue
cette organisation de télécommunication est turbulent et
concurrentiel, ce qui nécessite le choix d'un bon style de commandement
dans la direction de son personnel, pour y faire face.
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail scientifique est subdivisé en trois chapitres :
Le premier chapitre porte sur les
généralités des concepts et les considérations
générales sur les styles de commandement. Il comprend deux
sections, dont la première aborde la définition des concepts de
base et connexes ; la seconde porte sur l'approche théorique sur
les styles de commandement. Le deuxième chapitre porte sur la
présentation du cadre d'investigation, AIRTEL/Lubumbashi. Il expose
l'historique, la situation géographique de cette organisation, son
statut juridique jusqu'à son organisation et son fonctionnement. Enfin,
le troisième chapitre présente l'enquête
managériale. Il comprend deux sections dont la première porte sur
la présentation du déroulement de l'enquête
managériale, et la seconde sur les implications des styles de
commandement dans l'atteinte des objectifs d'AIRTEL.
CHAPITRE I. GENERALITES DES
CONCEPTS ET CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES STYLES DE COMMANDEMENT
Le présent chapitre est consacré aux
généralités. il définit les concepts que nous
utilisons dans cette étude d'une part et expose les
considérations générales sur les styles de commandement
d'autre part.
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS
La plupart des mots revêtent plusieurs sens. Il est
impérieux de saisir le contexte dans lequel chaque concept est
utilisé dans un travail scientifique. C'est dans cet ordre d'idée
que nous définissons les concepts utilisés dans le présent
travail afin d'éviter toute confusion sémantique.
I.1.1 DEFINITION DES CONCEPTS
DE BASE
1. STYLE
Le nouveau Larousse encyclopédique définit le
style comme étant « un ensemble des manières
d'être de quelqu'un, une façon personnelle de se
comporter ».14(*)
2. COMMANDEMENT
Selon SUN TZU, le commandement désigne «
l'équité, l'amour pour ceux en particulier qui nous sont soumis
et pour tous les hommes en général. La science des ressources, le
courage et la valeur, la rigueur, tels sont les qualités qui doivent
caractériser celui qui est revêtu de la dignité de
général ; vertus nécessaires pour l'acquisition
desquelles nous ne devons rien négliger : seules elles peuvent nous
mettre en état de marche dignement à la tête des
autres ».15(*)
Le commandement est « l'action, le fait de
commander. La fixation des ordres nécessitant d'être
exécuté ».16(*)
Commander revient donc au fait de donner des ordres, des
directives et les faire exécuter au sein d'une organisation.
La manière de commander dépend de nombreux
facteurs mais repose essentiellement sur la notion de pouvoir,
c'est-à-dire la faculté de faire faire quelque chose à un
individu ou un groupe. Dans les entreprises, le pouvoir se fonde le plus
souvent sur un niveau hiérarchique. Il peut cependant provenir de
qualités personnelles (honnêteté, charisme) ou
professionnelles (connaissances, expérience).
Dans les entreprises, tous les dirigeants n'ont pas
forcément la même manière de commander. L'étude des
styles de commandement porte sur la manière dont les décisions
sont prises et appliquées dans l'entreprise.
Un style de commandement correspond donc à une
manière d'exercer le pouvoir, c'est-à-dire à un style de
relation (direction, contrôle et décision) entre le dirigeant qui
détient le pouvoir et ses subordonnés.
3. IMPLICATION
L'implication désigne « la relation logique
consistant en ce qu'une chose en implique une autre. La part de quelque chose
considérée par rapport à la
conséquence ».17(*)
C'est aussi « une relation logique entre deux
propositions, telle que la réalisation de la première entraine la
réalisation de la deuxième. La première proposition
étant l'antécédent, et la seconde la
conséquence ».18(*)
4. ATTEINTE
L'atteinte correspond à « l'action, le fait
d'atteindre ou parvenir au bout d'un certain temps à un état,
à une valeur, à un but ».19(*)
5. OBJECTIF
L'objectif désigne « un résultat
précis qu'on peut obtenir, une cible que quelque chose ou quelqu'un doit
atteindre ».20(*)
6. ENTREPRISE
Selon le code du travail congolais, une entreprise
désigne « toute organisation économique, sociale,
culturelle, communautaire, philanthropique, de forme juridique
déterminée, propriété individuelle ou collective,
poursuivant ou non un but lucratif pouvant comprendre un ou plusieurs
établissements ».21(*)
Une entreprise est également « un
groupement des moyens financiers et techniques, matériels et humains,
organisés et coordonnés pour produire les biens et les services
en vue de réaliser les bénéfices ».22(*)
7. TELECOMMUNICATION
La télécommunication est définie comme
étant « toute communication à
distance ».23(*)
Elle se fait par le biais de la télévision, du
téléphone, de la phonie, d'un ordinateur, etc.
Dans le cadre de cette étude, l'attention est
fixée sur l'entreprise de télécommunication, que nous
saisissons comme étant toute organisation économique offrant des
services essentiellement basés sur les activités d'un
réseau mobile. Activités telles que la connexion internet, les
appels téléphonique, la messagerie vocale, la messagerie
écrite, SMS, MMS, etc.
I.1.2 DEFINITION DES
CONCEPTS CONNEXES
Les concepts connexes sont ceux qui interviennent tout au
long de la rédaction du travail pour soutenir et renforcer les concepts
de base. Dans le cadre de cette étude, il s'agit des concepts
suivants :
1. LE LEADERSHIP
Le leadership désigne « l'art d'amener des
personnes à accomplir les tâches volontairement. Ce qui suscite en
elles la motivation nécessaire pour qu'elles consacrent leurs efforts
à la réalisation des buts communs ».24(*)
Le leadership n'est donc plus attribué à une
personne, il est le résultat d'une dynamique qui existe au sein des
membres d'une équipe en fonction de leurs motivations et leurs actions
et ce, à différents moments au cours du développement d'un
projet. Chacun se voit ainsi offrir l'occasion d'exploiter ses qualités
de chef au moment propice.
Le leadership doit être entendu comme étant la
capacité d'une personne à diriger, à commander et à
influencer les membres d'une organisation en vue de les amener dans l'atteinte
des objectifs assignés.
2. LE MANAGEMENT
Le management correspond à la gestion,
c'est-à-dire « l'action de planifier, organiser, coordonner,
commander et contrôler.25(*) C'est une science des actions efficaces et
efficientes passant par le pilotage (impulsion) et la régulation.
L'objet du management c'est la recherche de l'efficacité et l'efficience
au sein des organisations.
3. LA PRODUCTIVITE
La productivité désigne « le rapport
mesurable entre une quantité produite des biens ou services et les
moyens (capital, machines, matières premières, etc.) mis en
oeuvre pour y parvenir ».26(*)
4. LE RENDEMENT
Le rendement est « le résultat attendu d'un
agent durant une période de travail bien déterminé.
Techniquement, c'est la quantité des biens ou des services produits en
une unité de temps ».27(*)
L'idée générale du rendement qualifie la
manière dont une action, un procédé de transformation, un
processus dans lequel on a initialement donné, attendu, avec
l'idée que ce rendu, retour, renvoi peut être plus moins
performant du fait de l'existence d'imperfections, de gaspillage, de
déchets, d'inertie :
- Qui font que le rendement effectif obtenu diffère
souvent du rendement prévu ;
- Qui expliquent la variabilité de la performance qu'il
s'agit alors de constater et de mesurer ;
- Qui doivent être réduits par les
opérateurs à la recherche d'une meilleure efficience.
Ainsi, le terme rendement exprimé de façon
concrète et généralement sous la forme d'un ratio entre le
résultat obtenu et les moyens mis en oeuvre pour l'obtenir va dans la
pratique être décliné selon les formulations
différentes pour correspondre le plus étroitement et le plus
fidèlement possible aux paramètres réels de chaque
activité.
5. LES RESSOURCES HUMAINES
Les ressources humaines constituent « un ensemble
des personnes qui travaillent pour une entreprise, une administration ou une
organisation ».28(*)
C'est également « cette capacité tant
au niveau individuel que collectif d'imaginer, de créer, de
réaliser et de dominer les opérations au sein de
l'entreprise ».29(*)
Ainsi, la gestion des ressources humaines est donc
l'ensemble des activités visant à développer
l'efficacité collective des personnes qui travaillent pour une
entreprise. L'efficacité étant la mesure dans laquelle les
objectifs sont atteints, la Gestion des Ressources Humaines aura pour mission
de conduire le développement des ressources humaines en vue de la
réalisation des objectifs de l'entreprise.
La Direction des Ressources Humaines définit les
stratégies et les moyens en ressources humaines, les modes de
fonctionnement organisationnel et la logistique de soutien afin de
développer les compétences nécessaires pour atteindre les
objectifs organisationnels.
I.2 APPROCHE THEORIQUE SUR LES
STYLES DE COMMANDEMENT
1.2.1 NOTIONS SUR LES STYLES DE
COMMANDEMENT
Les styles de commandement correspondent à un ensemble
des attitudes, des comportements qu'adopte une personne en position
d'autorité et de responsabilité pour amener d'autres personnes
vers l'atteinte des objectifs assignés.
Au sein d'une organisation, le style de commandement
désigne un mode de gestion ou de direction qu'un responsable
hiérarchique adopte et applique sur les membres du personnel pour les
conduire vers l'atteinte des objectifs organisationnels.
Les styles de commandement seront donc différents selon
la manière dont le pouvoir est exercé.
On considère traditionnellement en principe deux
grandes catégories d'exercice du pouvoir :
- un exercice autoritaire du pouvoir : le commandement
et la prise de décision sont alors centrés sur le
supérieur.
- un exercice participatif du pouvoir : le commandement
et la prise de décision sont alors centrés sur les
subordonnés. Ceux-ci ont donc une certaine liberté d'action.
Les styles de commandement tendent à évoluer
vers une plus grande association des subordonnés dans
l'élaboration et l'application des décisions, c'est-à-dire
à une plus grande liberté d'action du personnel.
En effet, sous l'impulsion de nombreux facteurs, les styles
de commandement tendent à évoluer vers une plus grande
association, participation et une autonomie plus marquée du
personnel : c'est la décentralisation.
On distingue en général deux évolutions
possibles dans l'exercice du pouvoir :
- une évolution vers une plus grande
délégation des pouvoirs ;
- une évolution vers une décentralisation des
pouvoirs.
· Déléguer: C'est donner une mission
à une personne ou une équipe qui peut prendre des initiatives.
(Aspect petit nombre)
· Décentraliser : C'est donner une plus
grande autonomie à l'ensemble du personnel.
En considérant le lien avec l'autorité, la
délégation ne fait peut être que déplacer
l'autorité.
1.2.2 LES THEORIES SUR LES
STYLES DE COMMANDEMENT
1.2.2.1 La théorie de
la dynamique des groupes
La théorie de la dynamique des groupes a
été élaborée par KURT LEWIN. Elle stipule que le
style de commandement au sein d'une organisation est centré dans son
choix, sur deux problématiques, à savoir : le mode
d'exercice de leadership et la dynamique des groupes.
La théorie de la dynamique des groupes suppose qu'il
existe trois modes de l'exercice du leadership, à savoir :
1°) Le leadership
autoritaire
Le leadership autoritaire ou style de commandement
autoritaire est essentiellement caractérisé par le fait que la
productivité d'une organisation et le rendement des ressources humaines
sont obtenus par des ordres, des contraintes, de la dictature de la part du
dirigeant autoritaire. Il se tient à distance du groupe et use des
ordres pour diriger les activités de ce dernier. Le rendement d'un
groupe dirigé de cette manière est élevé mais la
pression portée sur les ressources humaines fait que les relations entre
les différents membres et leurs responsables manquent de confiance et,
on peut noter de fois des actes de rébellion ou de défiance. La
qualité et la quantité sont recherchées mais il en ressort
les décharges émotionnelles.
2°) Le leadership
démocratique
Ce style de commandement s'appuie sur les méthodes
semi-directives et encourage les membres du groupe à faire des
suggestions, à participer aux discussions et à faire preuve de
créativité. Ce groupe manifeste des relations plus amicales et
plus chaleureuses et le départ du dirigeant en rien la continuité
du travail.
Dans le leadership démocratique, la coopération
est grande, la qualité de la production est très nettement
supérieure par rapport à celle du leadership autoritaire,
même si la quantité demeure inférieure.
3°) le leadership du
laisser-faire
Dans ce style de commandement, le leader ne s'implique pas
totalement dans la vie du groupe et participe au strict minimum aux
différentes activités, cela donne une situation où le
groupe reste constamment en quête d'information et des consignes de la
part d'un leader peu impliqué.
Le leadership du « laisser-faire » produit
des résultats extrêmement peu productifs en ce sens qu'il favorise
la non coopération entre les ressources humaines. En l'absence du
leader, celles-ci ne continuent pas le travail. Au final, on observe une
quantité produite peu élevée avec une faible
qualité.
En définitive, ces recherches sur la théorie des
groupes démontrent la supériorité du leadership
démocratique sur d'autres styles de commandement.30(*)
1.2.2.2 La théorie X et
Y
La théorie X et Y a été
élaboré par Douglas Mc Gregor, qui fait remarquer qu'il n'existe
pas de théorie satisfaisante de la fonction de management ou de
direction, et que par conséquent, les leaders des organisations sont
loin de se rendre compte du potentiel que représentent les ressources
humaines recrutées pour l'organisation.
Dans cette même logique, chaque acte du management
repose sur une théorie et que jusqu'à présent, la
théorie implicite utilisée par la grande majorité des
entreprises, a été bâtie sur des principes classiques de
l'organisation du travail. Ces principes traditionnels ne se
révèlent pas bons dans des nombreuses circonstances :
- Ils dérivent des modèles (armée,
église...) qui sont éloignés des entreprises
actuelles ;
- Ils souffrent d'ethnocentrisme dans le sens où ils
ignorent l'influence du milieu ;
- Ils retiennent des suppositions sur les comportements
humains qui ne sont au mieux que partiellement vraies.
Les principes traditionnels tournent autour du concept central
qu'est l'autorité, vue comme le moyen indispensable de contrôle et
d'influence pour la direction des hommes. Or d'après Douglas Mc Gregor,
l'autorité n'est qu'une forme de contrôle parmi d'autres (comme la
contrainte physique, la persuasion, l'autorité du savoir) et dont
l'efficacité dépend certes des sanctions possibles (condamnation,
renvoi, ...). L'autorité ne devrait donc pas être le moyen
exclusif de la direction des hommes. La manière dont une organisation
est dirigée résulta directement de la conviction de ses
dirigeants. Derrière chaque décision de commandement ou
d'actions, il y'a des dispositions implicites sur la nature humaine et le
comportement des hommes.
Au terme des observations et de recherche, Mc Gregor met en
place deux théories qui doivent guider le leadership et le management au
sein d'une organisation, à savoir :
- La théorie X
- La théorie Y
1) La théorie X
Elle est fondée sur les principes suivants :
- l'employé n'aime pas travailler. Il est improductif
s'il n'est pas surveillé, il ne travaille que sous la
contrainte ;
- l'individu moyen éprouve une aversion innée
pour le travail, l'effort est fait pour l'éviter ;
- a cause du fait qu'il n'aime pas travailler, il faut le
contrôler, le diriger, le contraindre, le menacer et le
sanctionner ;
- l'individu moyen préfère être
dirigé, fuit les responsabilités, montre peu d'ambition, cherche
la sécurité avant tout.
La théorie X, appelée autrement « la
théorie de la carotte et du bâton ou de la chicotte »
n'est valable que lorsque les besoins d'ordre inférieur ne sont pas
satisfaits.
2) La théorie Y
La théorie Y se fonde sur les principes
suivants :
- L'effort des ressources humaines au travail est aussi
naturel que le jeu ou le repos. L'individu moyen n'éprouve pas
d'aversion innée pour le travail, ce dernier peut être
perçu dans certains cas comme une source de satisfaction ;
- Le contrôle externe et la menace des punitions ne sont
pas les seuls moyens pour obtenir un travail utile, l'homme peut lui-même
s'il accepte les objectifs de son travail se diriger ;
- Le système de récompense associé
à l'atteinte des objectifs permet de responsabiliser l'individu. La plus
importante de ces récompenses est celle de la satisfaction de l'ego et
du besoin de réalisation de soi, qui peut s'obtenir directement au
travers de l'atteinte des objectifs ;
- L'individu moyen peut apprendre, dans des conditions
appropriées, non seulement à accepter mais également
à rechercher des responsabilités ;
- Beaucoup d'hommes sont capables de faire preuve de
créativité dans une organisation ;
- Il est rare que toutes les potentialités
intellectuelles d'un individu moyen soient totalement utilisées.
La théorie Y est contraire à la théorie X
dans la mesure où elle insiste sur les notions de participation,
responsabilité et motivation prenant en compte des évolutions
sociétaires.
La théorie Y est basée sur le principe selon
lequel l'efficience du dirigeant est en grande partie fonction de son aptitude
à créer un climat permettant l'enrichissement et
l'épanouissement de chaque individu de l'organisation.
1.2.2.3 La grille
managériale de BLAKE et MOUTON
La grille directoriale de BLAKE et MOUTON est un
modèle comportemental schématisé par deux axes : un
axe horizontal représentant les motivation ou le souci du dirigeant pour
la production de l'organisation d'une part, et d'autre part un axe vertical
représentant l'intérêt pour la satisfaction des besoins des
ressources humaines dans l'organisation.
En se fondant sur diverses observations dans les
organisations, Blake et Mouton sont arrivés à recenser cinq
styles de commandement, à savoir :
1) Le style 9.1 ou style autocratique
(Production élevée/ Personnel bas)
Ce style de commandement est autrement appelé
« style produire ou périr). Le dirigeant adapté
à la tâche est autocratique. Il a une préoccupation
élevée pour la production et une basse préoccupation pour
la satisfaction du besoin du personnel. Le dirigeant identifie les besoins des
employés sans importance et privilégie les résultats.
Le style autocratique est plus dur et est basé sur la
théorie X de Douglas Mc Gregor. Il est souvent appliqué par les
entreprises en position d'échec réel ou perçues comme en
gestion de crise.
Résultat : Bien qu'une haute production est
atteignable à court terme, beaucoup sera perdu par un renouvellement
élevé inévitable de la main d'oeuvre.
2) Le style 1.9 ou style social
(Production basse/Personnel haut)
Le dirigeant a une préoccupation basse pour la
production mais une production élevée pour le personnel. Il
accorde une attention particulière au facteur humain. Il est
presqu'incapable d'utiliser les moindres pouvoirs coercitifs, punitifs,
légitimes. Cette incapacité résulte de la crainte
d'utiliser de tels pouvoirs pourrait compromettre les relations avec des autres
membres de l'équipe.
Résultat : une atmosphère habituellement
animale entre les responsables et les membres du personnel mais pas tellement
très productif.
3) Style 1.1 ou style du
laisser-faire
(Production/Personnel bas)
Le dirigeant montre une préoccupation basse pour le
personnel et pour la production de l'organisation. Il se contente d'un
résultat minimal. Parfois décrit comme le style du leader `'basse
pression'', comme une sorte de contre-exemple de ce que doit être le
manager.
Résultat : désorganisation,
mécontentement et désaccord dus au manque de leadership efficace.
4) Le style 5.5 ou style de
compromis
(Production moyenne/Personnel moyen)
Le dirigeant essaye d'équilibrer entre la production de
l'organisation et la satisfaction du facteur humain.
Résultat : les compromis dans lesquels ni les
besoins de la production, ni ceux du personnels ne sont entièrement
atteints.
5) Le style 9.9 ou style
intégrateur ou catalyseur
(Production haute /Personnel haut)
Ce style repose sur un intérêt
élevé aussi bien pour l'efficacité des opérations
de la production que pour le facteur humain. Le leader intègre un
maximum d'attention à la fois pour le personnel et pour la
production.
Ce style doux est basé sur le principe de la
théorie Y de Mc Gregor Douglas.
Résultat : environnement d'équipe
basé sur la confiance et le respect qui mènent à la
satisfaction et la motivation élevée et, en conséquence,
à la production élevée.31(*)
En effet, en fonction du critère qu'ils retiennent
dans leur recherche, la promotion hiérarchique du manager, BLAKE et
MOUTON considèrent le style 9.9 comme le plus efficace. Selon leur
conception, l'efficacité du leadership s'accroit en fonction d'une
diagonale allant de 1.1 à 9.9.
1.2.2.4 La théorie du
leadership situationnel
La théorie du leadership situationnel a
été mise au point par HERSEY et KEN BLANCHARD. Cette
théorie stipule que le style de commandement au sein d'une organisation
doit être choisi en fonction des situations dans lesquelles se trouve
l'organisation. Ces auteurs distinguent quatre styles de commandement
correspondant aux quatre situations types dans la figure ci-dessous :
SITUATION 1
STYLE DIRECTIF
|
SITUATION 2
STYLE PERSUASIF
|
SITUATION 3
STYLE DELEGATIF
|
SITUATION 4
STYLE PARTICIPATIF
|
Ces deux auteurs affirment qu'un individu, dans un domaine
donné et au fur et à mesure de son apprentissage va
successivement requérir chacun de style de management suivant :
1) Management très encadrant, peu
encourageant
Dans le domaine considéré, la personne
encadrée a tout à apprendre. Elle est généralement
motivée pour découvrir quelque chose de nouveau mais a besoin
d'être dirigée pour acquérir des compétences et des
réflexes qu'elle n'a pas encore.
2) Management très encadrant,
très encourageant
L'enthousiasme des débuts a tendance à
s'émousser. Pourtant le collaborateur a encore besoin de guides et aussi
de motivations pour l'entraîner.
3) Management peu encadrant, très
encourageant
Le collaborateur commence à acquérir une
certaine autonomie. On peut lui confier uncertain nombre de tâches mais
il faut encore souvent l'épauler.
4) Management peu encadrant, peu
encourageant
La personne encadrée a atteint le niveau d'autonomie
où la délégation complète del'activité est
possible. Dans certains cas, on peut même se passer de la
féliciter lorsqu'elle arrive à s'auto-satisfaire (niveau 4 de la
pyramide de Maslow).
Ainsi selon HERSEY et BLANCHARD, le style de leadership
approprié dépend du niveau dematurité des subalternes dans
la situation donnée. Cette maturité est évaluée
à partir des critères suivants:
- Leur besoin d'accomplissement ;
- Leur volonté de contribuer à l'atteinte des
objectifs de l'organisation ;
- Leur compétence.
En fonction de la maturité du subalterne, le leader
sera parfois plus directif (dirigé sur la tâche), parfois plus
supportant (dirigé sur la personne).32(*)
1.2.2.5 La théorie de
quatre systèmes de management
Cette théorie a pour répondant scientifique
RENSIS LIKERT. Il développa le principe des relations
intégrées entre les supérieurs et les subordonnés
comme principe majeur d'organisation.
Ce principe veut que toutes les relations entre les membres
d'une organisation intègrent les valeurs personnelles de chacun.
Personne ne peut travailler efficacement s'il n'a pas conscience qu'il utile.
Cette théorie est assurée sur la nature des interactions entre
responsables et subordonnés.
Supérieurs et subordonnés ne doivent pas
interagir séparément comme un groupe indépendant. Le
rôle essentiel du supérieur est d'être le lien avec d'autres
groupes où il est participant. Grâce aux enquêtes qu'il a
menées, LIKERT a distingué quatre styles de management :
1. Le manager autoritaire exploiteur
Il entretient des rapports distants et ne fait pas confiance
à ses collaborateurs. Le système de motivation et d'implication
des personnes est fondé sur la crainte, la menace de sanctions et la
distribution de récompense. Les managers et les employés sont
finalement très éloignés. Ce style de management peut
générer l'hospitalité du personnel à l'égard
des objectifs de l'organisation et donc des conflits sociaux. La prise de
décision, est centralisée au sommet de l'organisation, les
objectifs sont imposés sans être explicités. Un tel mode de
management existe toujours et concerne le plus souvent le personnel peu
qualifié.
2. Le manager autoritaire
paternaliste
Le manager utilise un système de motivation arbitraire.
Il peut pour autant, dans certains cas et du fait des contacts directs
consulter ses collaborateurs, prendre parfois en considération leurs
suggestions et leurs critiques. Dans une telle organisation, le niveau de
performance de l'organisation est singulièrement variable et
dépend, pour l'essentiel, de la personnalité et de la culture du
propriétaire-dirigeant de l'entreprise. Finalement, l'influence du
système de valeurs s'avère souvent décisif sur le style de
commandement adopté.
3. Le manager consultatif
Ce type de manager entretient des relations étroites
avec ses collaborateurs. Il cherche à créer un climat
fondé sur la confiance et l'échange même si le
système de délégation a certaines limites.
Ce style de commandement se singularise par la recherche d'une
large consultation auprès des collaborateurs et vise à susciter
une adhésion autour des principaux objectifs de l'entreprise.
4. Le manager participatif
Il introduit un mode de commandement non directif. Il cherche
à développer des relations de confiance fortes avec ses
collaborateurs. Le système de motivation et de
rémunération est particulièrement sophistiqué et
vise à introduire de la participation et de l'intéressement aux
résultats de l'organisation. L'esprit d'équipe et les dynamiques
de groupe constituent de véritables objectifs stratégiques
internes à la structure et le mode de management cherche à
expliciter les buts à atteindre, le projet de l'entreprise.
Selon RENSIS LIKERT, auteur de la théorie des quatre
systèmes de management, c'est le management participatif qui est le plus
efficace. Il est partisan de la responsabilité de groupe, de la
décision par consensus et de la fixation des objectifs par le groupe.
Favoriser l'interaction entre les individus doit permettre de faciliter la
résolution des problèmes au niveau du groupe, et de faire
fonctionner l'organisation sur une base mutuelle plutôt qu'à
partir d'un réseau formel des relations.33(*)
CHAPITRE II. PRESENTATION
DU CADRE D'INVESTIGATION AIRTEL/LUBUMBASHI
Cette partie de la présente étude est
consacrée à la présentation de l'entreprise de
télécommunication AIRTEL/Lubumbashi, qui constitue notre cadre
d'investigation.
II.1 HISTORIQUE
AIRTEL est une entreprise de télécommunication
évoluant dans le secteur de téléphonie cellulaire en
République Démocratique du Congo.
Elle fut créée en date du 11 Août 1999
sous la forme d'une société à responsabilité
limitée. Elle est passée par plusieurs transitions avec
différentes dénominations.
La première transition a eu lieu en 2008 et marque le
passage de Celtel à Zain. Le mot « Zain » signifie
en arabe s »beau, merveilleux », d'où la phrase
d'attraction : « Zain, un monde merveilleux ».
Ce changement ou cette transition de dénomination ne
s'arrête pas là ; cette entreprise de
téléphonie cellulaire passe de Zain et est baptisée cette
fois ci « AIRTEL », en Décembre 2010.s
Les actions africaines du groupe Zain international ont
été rachetées par BHARTI AIRTEL limited, un groupe
indien.
C'est la deuxième fois, depuis son ouverture, que
cette société change d'appellation et d'actionnaires, passant de
Celtel à Zain, puis à AIRTEL.34(*)
Ce changement de nom affecte également tous les pays
africains dans lesquels l'ancien Zain opérait. Il s'agit :
1. BURKINAFASO
2. CONGO BRAZZAVILLE
3. CONGO KINSHASA
4. GABON
5. MALAWI
6. KENYA
7. SIERA LEONE
8. TCHAD
9. OUGANDA
10. NIGER
11. SOUDAN
12. ILES SEYCHELLES
13. ZAMBIE
14. AFRIQUE DU SUD
15. TANZANIE
II.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
La direction générale d'Airtel
est installée à Kinshasa, au croisement des avenues TCHAD et Bas
Congo, dans la commune de la Gombe et est immatriculé au numéro
du registre de commerce 47889.
A Lubumbashi, il est situé au croisement des avenues
Mobutu ou actuelle chaussée Mzée Laurent Désiré
Kabila et Kasaï dans la commune de Lubumbashi.
II.3 OBJET SOCIAL
AIRTEL est une entreprise de
télécommunication ou communication à distance. Elle est
une société à but lucratif et de prestation des services.
Lesquels sont de rendre et assurer l'efficacité des opérations
liées à la téléphonie cellulaire.
C'est pratiquement en ça que se justifie son objet
social, en ce sens qu'il fournit à la grande population sa marchandise
qui n'est rien d'autre que la communication cellulaire ainsi que d'autres
services internet.
II.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
A. ORGANISATION
L'organisation d'AIRTEL Lubumbashi est clairement
schématisée sous forme de l'organigramme de l'entreprise.
B.
FONCTIONNEMENT
En République Démocratique du Congo, Lubumbashi
est la deuxième ville opérationnelle d'Airtel, après
Kinshasa la capitale.35(*)
Il couvre actuellement tous les quatre districts de la
province du Katanga, à savoir :
- Haut lomami ;
- Lualaba ;
- Haut Katanga ;
- Tanganyika.
· LES SERVICES
D'AIRTEL LUBUMBASHI
1. Le service
général offert par Airtel
La structure et le fonctionnement des services sont
organisés de manière à permettre à cette entreprise
de téléphonie cellulaire de réaliser ses objectifs. Il
s'occupe de :
- L'émission et la réception des
appels ;
- L'envoi des SMS ;
- L'envoi des messages vocaux ;
- Des appels en conférence ;
- Des appels en groupe ferme ;
- Flex, Pay ;
- Cpourtoi.
Le service client avec autant de possibilité
d'information allant de l'actualité au loisir.
Pour une entreprise modeste, les problèmes à
résoudre, le gain de temps et la complexité du travail exigent
l'existence d'une structure permettant la coordination de différentes
parties qui composent l'entreprise. Ce qui implique une division et
parcellisation des tâches et des responsabilités de chaque
service.
2. Service
Client
Le service client est subdivisé en deux principaux
pôles, à savoir :
- Le Walkie : c'est le contact direct avec le client
(contact physique)
- Le call center : le contact à travers le
téléphone avec les clients.
3. Corporate ou
affaires
Ce service s'occupe des grands clients de la
société Airtel, qui, non seulement sont eux-mêmes
consommateurs des produits Airtel, mais redistribuent à leur tour ces
produits. Les plus en vue sont :
- RADIOCOM ;
- CHRISTIAN YUMBA ;
- Et autres grossistes appelés D.A, dans le jargon
Airtel, qui veut dire : « Distributeurs
Agréés ».
En dehors des distributeurs agréés, Airtel
traite également avec les sociétés de la place. C'est
notamment :
- TFM ;
- DCP ;
- MALTA FORREST ;
- OFIDA.
4. Le service
Marketing
Le service marketing s'occupe de la publicité et la
promotion des produits de la société Airtel, ainsi que des
activités consistant à améliorer l'image et la marque au
public.
5. La Direction des
Finances
Elle représente le tableau de bord de la
société en matière des finances. Elle gère le
patrimoine de la société à l'aide de l'outil comptable qui
assure le contrôle de tous les biens matériels, autorise les
différentes sorties des fonds de la société et s'occupe de
la passation des écritures comptables et analyse les différents
comptes.
6. Le service
technique
Il s'occupe des activités techniques relatives
à l'accomplissement de la production, notamment le contrôle de la
qualité du service, la maintenance des équipements informatiques
et/ou du charroi automobile selon la spécialité du technicien.
7. La direction des
ressources humaines
Elle est la porte d'entrée et de sortie de la
société. Elle s'occupe de :
- L'encadrement du personnel ;
- Le recrutement ;
- L'évaluation du personnel ;
- La motivation du personnel ;
- La rémunération du personnel.
8. La direction
juridique
Celle-ci s'occupe de la coordination juridique des
activités d'Airtel, tant au niveau de Kinshasa qu'au reste des
sièges d'Airtel partout en République Démocratique du
Congo.
9. La direction des
opérations
Elle coordonne les activités organisationnelles et
techniques relatives à l'exécution des nouveaux travaux et de la
planification des entretiens.36(*)
10. Chef Account
Il est le responsable du service comptable et a pour
rôle de comptabiliser toutes les opérations financières
faites par l'agence afin de ressortir son état financier après
une période d'activité donnée. Il est sous tutelle du
général manager.
11. Commercial Manager
Celui-ci s'occupe de la coordination de toutes les
activités de différents services du département
commercial. Il apporte des informations du département commercial au
général Manager.
12. Distribution supervision
Ce service a à sa charge
l'organisation du circuit des ventes des produits Airtel en
général, d'assurer l'accomplissement du chiffre d'affaire mensuel
attendu de l'agence par le calcul du cumul des achats des distributeurs
agréés.
Il dépend directement du département du
commercial Manager et supervision (Distributeurs Exécutifs). 37(*)
ORGANIGRAMME DE
L'ENTREPRISE AIRTEL
DIRECTEUR REGIONAL
BUSINESS INTELLIGENCE
PAY PHONE
COMPTABILITE
I.T SUPPORT
PROMOTION
PRODUITS
DIRECTEUR REGIONAL
TRESORIER
FINANCES
MANAGER VENTES
DIRECTEUR REGIONAL
FACILITIES
DRH
ASSISTANT EXECUTIF
MANAGER TECHNIC AREA
MANAGER MARKETING
MARKETING & COMM
PLANIFICATION FIN.
TECHNICAL OPERATIONS
RELATIONS DISTRIB.
LOGISTIQUES
NETWORK QUALITY ENGENEERS
CUSTOM CARE
REVENUE MANAGER
CHEF DES COMPTES
PRODUIT ENGENEERS
CHAPITRE III. ENQUETES MANAGERIALES
Cette partie de notre travail est consacrée d'une part
à la présentation des résultats d'enquête
managériale effectuée à l'entreprise de
télécommunication AIRTEL/Lubumbashi. D'autre part, elle
démontre les implications des styles de commandement dans l'atteinte des
objectifs de cette organisation.
SECTION I. PRESENTATION DE
L'ENQUETE MANAGERIALE
1. DEFINITION ET BUT DE L'ENQUETE
L'enquête est « une interrogation
particulière portée sur une situation comprenant des individus
dans un but de généralisation. Dans ce cas, le chercheur
intervient en posant des questions, mais sans avoir le désir explicite
de modifier la situation dans laquelle il agit en tant que
tel ».38(*)
Elle correspond aussi à « une investigation
systématique qui porte sur un groupe des individus
généralement réduit à un échantillon
calculé précédemment par un questionnaire ou une
interview ».39(*)
Le but de cette enquête managériale est d'arriver
à déterminer en quoi consistent les styles de commandement et
quelles sont ses implications dans l'atteinte des objectifs d'AIRTEL.
Le cadre d'enquête de cette étude est la
société de télécommunication AIRTEL/Lubumbashi.
2. ELABORATION ET
ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE
Notre questionnaire a été élaboré
de façon à recueillir les informations nécessaires
à la réalisation de cette étude. Le questionnaire
élaboré a été exécuté à
l'entreprise de télécommunication AIRTEL/Lubumbashi.
Il a été administré à la
population ciblée pour l'enquête, c'est-à-dire aux
ressources humaines qui prestent à la Direction des Ressources Humaines
AIRTEL/Lubumbashi.
3.
ECHANTILLONAGE
L'échantillonnage consiste à prélever
certains nombres d'unités dans l'ensemble d'éléments de la
population à étudier.
La Direction des Ressources Humaines d'AIRTEL a un effectif de
25 agents qui y travaillent. De ce fait, nous avons enquêté la
totalité des agents car la taille de la population mère
était très réduite ; ou inférieure ou
égale à 100. Ce qui revient à affirmer que nous avons au
cours de notre enquête utilisé la technique d'enquête
exhaustive.
La technique d'enquête exhaustive consiste à
enquêter la totalité d'une population qui constitue un cadre
ciblé pour l'investigation.
Nous avons utilisé deux types des questions au cours
de notre enquête. Les questions fermées d'une part, et les
questions à éventail de réponses d'autre part. Les
premières conditionnent l'enquêteur à répondre soit
par Oui soit par Non, sans commentaire. Les deuxièmes consistent
à proposer un ensemble des réponses aux questions
adressées à l'enquêteur, parmi lesquelles ce dernier
choisira les réponses jugées vraies.
4. DEPOUILLEMENT ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
A. Questions d'identification
Les questions d'identification sont un ensemble
d'interrogations adressées aux membres d'une communauté dans le
but de les identifier individuellement.
Dans le cadre de cette étude, les questions
d'identification ont été adressées au personnel prestant
à la Direction des Ressources Humaines d'AIRTEL/Lubumbashi et ont
porté sur l'identification du sexe, de l'âge, de l'état
civil, du niveau d'études, de l'ancienneté, de la
catégorie socioprofessionnelle.
1. SEXE
SEXE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
MASCULIN
|
20
|
80
|
FEMININ
|
5
|
20
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Les données contenues dans ce tableau démontrent
que la majorité des travailleurs de la Direction des Ressources Humaines
d'AIRTEL sont de sexe masculin. Soit 20 hommes contre 5 femmes. Cet état
des choses explique la politique générale d'AIRTEL qui
réserve les postes de gestion du personnel majoritairement aux
hommes.
2. AGE
TRANCHES D'AGE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
25-30ANS
|
5
|
20
|
30- 35 ANS
|
10
|
40
|
35 - 40 ANS
|
9
|
36
|
40 ANS ET PLUS
|
1
|
4
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Ce tableau démontre que 5 agents, soit 20% de nos
enquêtés ont un âge compris entre 25 et 30 ans ; 10
agents, soit 40% ont un âge compris entre 30 et 35 ans ; 9 agents,
soit 36% des enquêtés ont un âge compris entre 35 et 40
ans ; et enfin 1 agent représentant 4% a un âge allant de 40
ans au-delà. Au regard de ce résultat, il convient d'affirmer
qu'Airtel est constitué d'un personnel jeune.
3. ETAT CIVIL
ETAT CIVIL
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
MARIES
|
24
|
96
|
CELIBATAIRES
|
1
|
4
|
DIVORCES
|
-
|
-
|
VEUFS
|
-
|
-
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Les informations contenues dans ce tableau démontrent
que 24 agents, soit 96% de nos enquêtés sont mariés ;
1 agent représentant 4% est célibataire. Il n'y a aucun
célibataire, ni veuf. Cet état de chose explique les exigences
qu'AIRTEL présente à ses cadres de direction.
4. NIVEAU D'ETUDES
NIVEAU D'ETUDES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
SECONDAIRE
|
-
|
-
|
UNIVERSITAIRES
|
25
|
100
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Ce tableau démontre que tous les enquêtés,
c'est-à-dire tous les agents prestant à la Direction des
Ressources Humaines d'AIRTEL sont universitaires. Cela s'explique par le fait
que les fonctions à assurer au sein de la Direction des Ressources
Humaines nécessitent un personnel de niveau universitaire.
5. CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES
CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
CADRES
|
7
|
28
|
MAITRISES
|
18
|
72
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Les données contenues dans ce tableau démontrent
que la majorité des agents prestant à la Direction des Ressources
Humaines d'AIRTEL sont agents de maitrise. Ils représentent 72 % de
l'effectif total, contre 28% des cadres. Cette classification s'inscrit dans la
politique générale d'AIRTEL d'avoir moins des cadres que des
agents de maitrise.
B. QUESTIONS D'OPINION
Si les questions d'identification consistent à
interroger les agents en rapport avec leur identité professionnelle, les
questions d'opinion consistent à interroger les agents sur un sujet
d'étude cadrant avec les opérations professionnelles qu'ils
réalisent. Le but est d'amener les agents enquêtés à
émettre leurs opinions par rapport au questionnaire leur adressé
par le chercheur en fonction de ses préoccupations sur la
réalisation des opérations professionnelles.
1. Quel est le style de commandement utilisé
régulièrement dans la gestion des ressources humaines d'AIRTEL
Lubumbashi ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Style dictatorial
|
-
|
-
|
Style démocratique
|
18
|
72
|
Style situationnel
|
7
|
28
|
TOTAL
|
25
|
100
|
A la question de savoir quel est le style de commandement
régulièrement utilisé dans la gestion des ressources
humaines d'AIRTEL, 72% soit 18 de nos enquêtés ont
déclaré que c'est le style démocratique qui est le plus
utilisé. 7 enquêtés, soit 28% de l'effectif total ont
affirmé que c'est le style situationnel. Le style situationnel
correspond au fait qu'AIRTEL recourt à tel ou tel autre style de
commandement en fonction des situations dans lesquelles elle se retrouve.
2. Le style de commandement utilisé par AIRTEL dans la
gestion des ressources humaines lui permet-il d'atteindre efficacement ses
objectifs ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Oui
|
25
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
TOTAL
|
25
|
100
|
A la question de savoir si le style de commandement
utilisé par AIRTEL dans la gestion des ressources humaines lui permet
d'atteindre efficacement ses objectifs, tous les enquêtés ont
affirmés qu'effectivement le style utilisé lui permet d'atteindre
ses objectifs.
3. Le style de commandement utilisé par AIRTEL est-il
apprécié par les ressources humaines par rapport à leur
exécution des tâches ?
TRANCHES D'AGE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Oui
|
16
|
64
|
Parfois
|
9
|
36
|
Non
|
-
|
-
|
TOTAL
|
25
|
100
|
En rapport avec la question de savoir si le style de
commandement utilisé par AIRTEL est apprécié par les
ressources humaines dans leur prestation, 16 de nos enquêtés, soit
64% de l'effectif total ont répondu Oui, 9 enquêtés, soit
36% des enquêtés ont répondu que parfois le style
utilisé est apprécié. Aucun des enquêtés n'a
réagi négativement.
4. Pensez-vous que le style de commandement utilisé a
des implications dans l'atteinte des objectifs organisationnels
d'AIRTEL ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Oui
|
25
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
TOTAL
|
25
|
100
|
A la question de savoir si le style de commandement
utilisé a des implications dans l'atteinte des objectifs
organisationnels d'AIRTEL, tous les agents ont répondu par Oui.
5. Les implications du style de commandement utilisé
sont-elles négatives ou positives dans l'atteinte des objectifs
organisationnels d'AIRTEL ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Négatives
|
-
|
-
|
Positives
|
25
|
100
|
TOTAL
|
25
|
100
|
En rapport avec la question de savoir si les implications du
style de commandement utilisé sont négatives ou positives dans
l'atteinte des objectifs organisationnels d'AIRTEL, tous les agents
enquêtés ont affirmé qu'elles sont positives.
6. Quelles sont les implications découlant de
l'application d'un style de commandement dans l'atteinte des objectifs
organisationnels d'AIRTEL ?
IMPLICATIONS
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Amélioration ou augmentation du rendement du
personnel
|
10
|
40
|
Hausse de la productivité
|
15
|
60
|
Baisse de la productivité
|
-
|
-
|
Abstention
|
-
|
-
|
TOTAL
|
25
|
100
|
A la question de savoir et de dégager les implications
découlant de l'application d'un style de commandement dans l'atteinte
des objectifs organisationnels d'AIRTEL, la majorité des
enquêtés a affirmé que la première implication c'est
la hausse de la productivité, ensuite l'augmentation du rendement des
ressources humaines.
7. En quoi consistent les styles de commandement chez
AIRTEL ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Stimuler les efforts du personnel pour hausser leur
rendement
|
10
|
40
|
Elever le niveau de la productivité
|
15
|
60
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Au regard de la question ci haut évoquée, les
styles de commandement consistent selon la majorité des
enquêtés, à élever le niveau de la
productivité d'AIRTEL premièrement, et en second lieu,
d'après les enquêtés minoritaires, à stimuler les
efforts du personnel pour hausser leur rendement au travail.
8. Les ressources humaines participent elles aussi dans la
prise de décisions qui leur concernent ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Oui
|
25
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
TOTAL
|
25
|
100
|
A la question de savoir si les ressources humaines participent
aussi dans la prise des décisions qui leur concernent en matière
de gestion et de leadership, tous les enquêtés ont répondu
Oui, affirmant qu'on leur fait part des propositions dans la prise des
décisions les concernant.
9. Existe-t-il la délégation de pouvoir chez
AIRTEL ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Oui
|
25
|
25
|
Non
|
-
|
-
|
TOTAL
|
25
|
100
|
A la question de savoir s'il existe de
délégation de pouvoir dans l'administration d'AIRTEL, tous les
enquêtés ont effectivement affirmé que le pouvoir est
délegué dans cette organisation.
SECTION II. LES
IMPLICATIONS DES STYLES DE COMMANDEMENT DANS L'ATTEINTE DES OBJECTIFS
D'AIRTEL
2.1 LE STYLE DE COMMANDEMENT
ET LA PRODUCTIVITE D'AIRTEL
Le style de commandement correspond à une
manière d'exercer le pouvoir, c'est-à-dire à un style de
relation (planification, décision, transmission et contrôle) entre
le dirigeant (qui détient le pouvoir) et ses subordonnés.
Le style de commandement est à la base du
succès ou de la faillite d'une organisation. D'une manière
générale, il n' y a pas un style de commandement qui peut
prétendre être plus meilleur qu'un autre. Il dépend
seulement du contexte organisationnel, de la personnalité du dirigeant
et de l'environnement. C'est en fait ces caractères qui rendent le style
de commandement contingent et adapté aux situations.
AIRTEL, comme toute autre organisation, poursuit une atteinte
des objectifs qui se traduisent en bénéfices. Ces objectifs
doivent être atteints par des voies meilleures (efficacité) et
à moindre coût (efficience). Pour ce faire, il est
impérieux pour cette organisation de se munir des dirigeants
caractérisés par un fort leadership et une rationalité
dans l'application des styles de commandement dans la gestion des ressources
humaines.
Pour assurer une productivité acceptable, AIRTEL adapte
le style de commandement à son personnel par rapport aux situations dans
lesquelles elle se retrouve (leadership situationnel). Autrement dit, les
situations environnementales et organisationnelles dictent le style de
commandement à adopter par AIRTEL.
Les situations environnementales et organisationnelles dont il
est question sont constituées de :
- La pression de la concurrence occasionnée par les
concurrents de taille sur le marché ;
- La baisse du niveau de rendement du personnel au niveau
interne de l'organisation ;
- L'atteinte partielle des objectifs organisationnels
assignés ;
- Un faible niveau d'efficacité et d'efficience dans
l'organisation ;
- Etc.
Nos investigations sur AIRTEL démontrent que le style
de commandement utilisé en premier lieu dans la gestion des ressources
humaines de cette institution est le style démocratique. Le style
secondaire utilisé est le style situationnel. Le style situationnel est
celui qui est adopté dans la gestion de cette organisation en rapport
avec les situations, les circonstances organisationnelles et environnementales
dans lesquelles elle se retrouve.
Le choix d'un style de commandement au sein de cette
organisation repose sur l'idée majeure selon laquelle « le
style de commandement à choisir est celui qui peut occasionner une
productivité maximale ». Autrement dit, si le style qui est
jugé productif est le style démocratique, c'est à ce
dernier que les décideurs d'AIRTEL recouvreront. Par contre, si le style
autoritaire est jugé le plus adapté et le plus productif, ces
derniers l'appliquent instantanément sur cette organisation.
2.2 LES IMPLICATIONS DES
STYLES DE COMMANDEMENT DANS L'ATTEINTE DES OBJECTIFS D'AIRTEL
Comme déclaré précédemment, aucun
style de commandement n'est plus meilleur qu'un autre. Tout dépend du
contexte organisationnel et environnemental dans lequel se retrouve telle ou
telle organisation.
Cette réalité n'est pas contradictoire par
rapport à celle d'AIRTEL. Le style de commandement choisi est relatif au
contexte organisationnel et environnemental. Autrement dit, Il y a lieu
d'affirmer à ce niveau la notion de la contingence rationnelle sur
laquelle repose cette organisation. A cet effet, les implications que
produisent les styles de commandement dans l'atteinte des objectifs d'AIRTEL
sont :
a) Le style démocratique
Le style démocratique est le style le plus
utilisé dans la gestion d'AIRTEL. Il offre des avantages
considérables à cette organisation par rapport au contexte pour
lequel il est utilisé et produit comme implications :
- Stimuler les efforts des ressources humaines dans
l'exécution de leurs tâches ;
- Canaliser les efforts des ressources humaines vers
l'atteinte des objectifs organisationnels assignés ;
- Placer les ressources humaines dans une condition où
elles produisent un rendement le plus maximal possible ;
- Augmenter la productivité d'AIRTEL.
b) Le style dictatorial
Le style dictatorial est caractérisé par des
contraintes et des menaces des sanctions infligées aux ressources
humaines par les dirigeants d'AIRTEL dans l'exercice de leurs fonctions.
Dans le cadre du leadership situationnel, les dirigeants de
cette entreprise de télécommunication utilise le style
dictatorial dans le but de rendre les ressources humaines à la hauteur
de contribuer de manière effective dans la réalisation des
objectifs organisationnels assignés.
Le style dictatorial est rarement utilisé dans le
fonctionnement de cette organisation à cause du fait que le style
démocratique prédomine habituellement et offre des avantages et
des résultats satisfaisants par rapport aux objectifs à
réaliser.
Les implications du style dictatorial dans l'atteinte des
objectifs d'AIRTEL sont exprimées au travers le constat
suivant :
- Les ressources humaines travaillent sous pression des
menaces des sanctions (improductivité, manque d'efficacité, de
dévouement...) et des contraintes mais arrivent à produire un
rendement largement supérieur par rapport à celui qu'elles
produisent en mode démocratique. La conséquence négative
de ce style est qu'il amortit et crée un climat
désagréable entre les dirigeants et les subalternes.
(qualité dégradée de la communication verticale)
- Les objectifs assignés sont atteints avec
facilité suite à une production élevée de la part
des ressources humaines.
2.3 LA DELEGATION DE POUVOIR
ET L'ATTEINTE DES OBJECTIFS CHEZ AIRTEL
2.3.1 La
délégation de pouvoir
Déléguer C'est donner une mission à une
personne ou une équipe qui peut prendre des initiatives. La
délégation concerne les leaders qui assignent des tâches
aux autres en leur donnant l'autorité nécessaire pour les
exécuter. La bonne délégation est synonyme de donner
suffisamment de pouvoir aux employés pour remplir les obligations qui
leur sont faites. 40(*)
La prudence exige que les dirigeants n'attendent pas
d'être surchargés des travaux pour déléguer les
tâches routinières et celles moins importantes. Ils
évaluent sans cesse chaque tâche ou s'ils doivent la
réaliser eux-mêmes.
A l'entreprise de télécommunication AIRTEL, la
délégation de pouvoir est l'un des outils nécessaires de
gestion couramment utilisé dans la réalisation des objectifs
organisationnels. La personne déléguée dispose de
l'autorité de mettre les règles disciplinaires en application en
cas d'inconduite des ressources humaines.
Le processus de délégation au sein de cette
organisation comprend trois stades :
1) Assigner les responsabilités
Les dirigeants donnent à leurs employés des
descriptions claires de leurs tâches et précisent le type de
résultats attendus.
2) Donner de l'autorité
Pour exercer les responsabilités qui leur sont
assignés, les dirigeants donnent à leurs
délégués le droit de donner des instructions valides que
les autres suivront.
3) Etablir les responsabilités
L'art de déléguer les responsabilités
doit aller de pair avec la capacité pour les individus de rendre compte
des résultats. Rendre compte, c'est une obligation faite aux
employés par leurs chefs lorsqu'ils accomplissent des tâches.
Par ailleurs, la direction générale d'AIRTEL
réside à Kinshasa la capitale. Elle élabore la politique
générale pour réaliser les objectifs assignés. En
provinces, cette organisation est représentée par une direction
provinciale à laquelle le pouvoir est délégué pour
agir, fixer et réaliser les objectifs par rapport à son
environnement.
2.3.2 L'atteinte des
objectifs
Les objectifs constituent une orientation pour les
résultats auxquels on cherche à parvenir. Il s'agit de fixer un
ensemble des buts à court terme.
AIRTEL, comme toute autre organisation, se fixe des objectifs
et envisage des moyens à mettre en oeuvre pour les réaliser. Ces
objectifs lui servent de ligne de conduite pour maximiser ses recettes et
augmenter sa productivité. L'évaluation lui sert de moyen le plus
adapté pour vérifier dans quelles mesures se réalisent les
objectifs assignés.
CONSTAT GENERAL
Aucun travail scientifique ne peut se réaliser sans
difficultés, c'est ainsi que pour réaliser le présent
travail, nous étions confronté à des difficultés
d'ordre scientifique, matériel et financier.
Sur le plan scientifique, la difficulté liée
à l'accès à certains documents relatifs à notre
sujet d'étude ainsi qu'à son cadre d'investigation AIRTEL.
L'obtention des données sur cette organisation n'a pas été
chose facile à tel point qu'il fallait exploiter des stratégies
personnelles.
Par ailleurs, sur le plan financier, nous étions
confrontés aux difficultés d'ordre pécuniaire,
l'incapacité de réunir le montant nécessaire pour la
réalisation de ce travail. Sans ignorer le fait que pour réaliser
une enquête, il faut voter un budget pas moindre.
Sur le plan matériel, les difficultés
liées à la matérialisation et à la multiplication
du présent travail.
Avec le soutien de notre Dieu, nous avons réussi
à surmonter toutes les difficultés relevées ci haut, car
dit-on : « l'homme se forme par la peine ».
CONCLUSION
Au terme de notre étude ayant porté sur les
styles de commandement et leurs implications dans l'atteinte des objectifs
d'une entreprise de télécommunication, nous avons basé nos
recherches sur la société de télécommunication
AIRTEL/Lubumbashi qui en a constitué son cadre d'investigation.
Notre préoccupation dans cette étude a
été de déterminer en quoi consistent les styles de
commandement et quelles en sont les implications dans l'atteinte des objectifs
d'AIRTEL/Lubumbashi.
En recourant à la méthode fonctionnelle dans
cette étude, nous avons pu étudier les fonctions et les
rôles joués par les styles de commandement dans l'atteinte ou la
réalisation des objectifs organisationnels d'AIRTEL/Lubumbashi. A
travers elle, nous avons réussi à démontrer que le choix
ou l'application d'un style de commandement au sein de cette organisation est
fonction du contexte organisationnel et environnemental. Concrètement,
un style de commandement est choisi chez AIRTEL en fonction des situations
organisationnelles et environnementales dans lesquelles se retrouve
l'organisation. Cette méthode a été appuyée par des
techniques d'observation directe, indirecte ou documentaire, du questionnaire
et d'interview.
Partant de notre enquête, nous avons affirmé nos
hypothèses en pouvant que les styles de commandement consistent chez
AIRTEL à stimuler les efforts des ressources humaines pour élever
leur rendement au travail d'une part et hausser la productivité d'autre
part. Les implications sont positives par le fait que les styles de
commandement occasionnent l'amélioration du rendement des ressources
humaines, assurent la performance, la pérennité ainsi que
l'élévation de la productivité.
Enfin, il est vrai que nous avons réfléchi sur
la question liée à l'application des styles de commandement au
sein d'une entreprise, nous ne prétendons pas avoir tout dit sur ce
sujet, par contre, nous ouvrons aux autres chercheurs la porte pour
perfectionner ce qui a été commencé.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ANTHONY D'SOUZA, Le leadership, Diriger avec
efficacité, Ed. Paulines, Volume 3, Limete-Kinshasa, 2001.
2. BLAKE ROBERT et JANE MOUTON, Les deux dimensions du
management, Ed. d'organisations, Paris, 1972.
3. DEPREE M, Le leadership d'aujourd'hui, Ed.
Transcontinentales, Montréal, Canada, 2003.
4. DIDIER ANZIEU et JACQUES YVES MARTIN, La dynamique des
groupes restreints, Ed. P.U.F, 12è édition, Paris, 2000.
5. DON HERLLRIEGEL-JOHN W. SLOCUM, Management des
organisations, Ed. Nouveaux horizons, de Boeck, Paris, 1978.
6. DOUGLAS Mc GREGOR, La dimension humaine de
l'entreprise, Ed. Ghautier-Villars, Paris, 1969.
7. KURT LEWIN, Psychologie dynamique, les relations
humaines, Ed. P.U.F, Paris, 2000.
8. KURT LEWIN, Les frontières dans les dynamiques de
groupe, Ed. Française, Paris, 1947.
9. MUCHIELLI M., Questionnaire de l'enquête
sociale, Ed. Française, Paris, 1968.
10. PINTO, R et GRAWITZ M., Méthodes de recherche en
sciences sociales, Ed. Dalloz, Paris, 1971.
11. RODOLPHE GHIGLION et BENJAMIN M., Les techniques
sociologiques, Ed. Armand Collins, 2è Edition, Paris, 2001.
II. NOTES DES
COURS
1. MALEMBA N'SAKILA, Notes inédites du cours des
méthodes de recherche en sciences sociales, G2 GRH, ISES/Lubumbashi,
2012-2013.
2. MUEPU KUAMBA, Notes inédites de la thématique
managériale, L2 GRH, ISES/Lubumbashi, 2014-2015.
3. MUEPU KUAMBA, Notes inédites du cours des questions
spéciales de la motivation des travailleurs, L2 GRH, Lubumbashi,
2014-2015.
III. DICTIONNAIRES
1. Dictionnaire, Nouveau Larousse encyclopédique, Ed.
Larousse, Paris, 1998.
2. Dictionnaire Petit Larousse illustré, Ed. Larousse,
Paris, 2010.
IV. AUTRES
1. Code du travail congolais, Loi n°015-2002, portant code
du travail du 16 octobre 2002.
2. Documents d'archives, Direction des Ressources Humaines,
Airtel/Lubumbashi.
V. WEBOGRAPHIE
Http// :
Home.nordnet.fr/-Sde/Becque/Cour/Herseyb.
Htm.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non
défini.
DEDICACE
II
AVANT PROPOS
III
INTRODUCTION
1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
1.1 Du point de vue personnel
2
1.2 Du point de vue social
2
1.3 Du point de vue scientifique
2
2. ETAT DE LA QUESTION
3
3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU
TRAVAIL
7
3.1 PROBLEMATIQUE DU TRAVAIL
7
3.2 HYPOTHESES DU TRAVAIL
8
4. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
8
4.1 METHODE
8
4.2 TECHNIQUES DE RECHERCHE
10
5. DELIMITATION DU SUJET
12
5.1 Délimitation dans le temps
12
5.2 Délimitation dans l'espace
12
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
12
CHAPITRE I. GENERALITES DES CONCEPTS ET
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES STYLES DE COMMANDEMENT
13
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS
13
I.1.1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
13
I.1.2 DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES
16
I.2 APPROCHE THEORIQUE SUR LES STYLES DE
COMMANDEMENT
18
1.2.1 NOTIONS SUR LES STYLES DE COMMANDEMENT
18
1.2.2 LES THEORIES SUR LES STYLES DE
COMMANDEMENT
20
1.2.2.1 La théorie de la dynamique des
groupes
20
1°) Le leadership autoritaire
20
2°) Le leadership démocratique
20
3°) le leadership du laisser-faire
21
1.2.2.2 La théorie X et Y
21
1) La théorie X
22
2) La théorie Y
23
1.2.2.3 La grille managériale de BLAKE et
MOUTON
24
1) Le style 9.1 ou style autocratique
24
2) Le style 1.9 ou style social
24
3) Style 1.1 ou style du laisser-faire
25
4) Le style 5.5 ou style de compromis
25
5) Le style 9.9 ou style intégrateur
ou catalyseur
25
1.2.2.4 La théorie du leadership
situationnel
26
1) Management très encadrant, peu
encourageant
27
2) Management très encadrant,
très encourageant
27
3) Management peu encadrant, très
encourageant
27
4) Management peu encadrant, peu
encourageant
27
1.2.2.5 La théorie de quatre systèmes
de management
28
1. Le manager autoritaire exploiteur
28
2. Le manager autoritaire paternaliste
28
3. Le manager consultatif
29
4. Le manager participatif
29
CHAPITRE II. PRESENTATION DU CADRE D'INVESTIGATION
AIRTEL/LUBUMBASHI
30
II.1 HISTORIQUE
30
II.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
31
II.3 OBJET SOCIAL
31
II.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
32
A. ORGANISATION
32
B. FONCTIONNEMENT
32
· LES SERVICES D'AIRTEL LUBUMBASHI
32
1. Le service général offert
par Airtel
32
2. Service Client
33
3. Corporate ou affaires
33
4. Le service Marketing
33
5. La Direction des Finances
34
6. Le service technique
34
7. La direction des ressources humaines
34
8. La direction juridique
34
9. La direction des opérations
34
10. Chef Account
34
11. Commercial Manager
35
12. Distribution supervision
35
ORGANIGRAMME DE L'ENTREPRISE AIRTEL
36
CHAPITRE III. ENQUETES MANAGERIALES
37
SECTION I. PRESENTATION DE L'ENQUETE
MANAGERIALE
37
1. DEFINITION ET BUT DE L'ENQUETE
37
2. ELABORATION ET ADMINISTRATION DU
QUESTIONNAIRE
37
3. ECHANTILLONAGE
38
4. DEPOUILLEMENT ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
38
A. Questions d'identification
38
B. QUESTIONS D'OPINION
41
SECTION II. LES IMPLICATIONS DES STYLES DE
COMMANDEMENT DANS L'ATTEINTE DES OBJECTIFS D'AIRTEL
46
2.1 LE STYLE DE COMMANDEMENT ET LA PRODUCTIVITE
D'AIRTEL
46
2.2 LES IMPLICATIONS DES STYLES DE COMMANDEMENT
DANS L'ATTEINTE DES OBJECTIFS D'AIRTEL
48
2.3 LA DELEGATION DE POUVOIR ET L'ATTEINTE DES
OBJECTIFS CHEZ AIRTEL
49
2.3.1 La délégation de pouvoir
49
2.3.2 L'atteinte des objectifs
50
CONSTAT GENERAL
52
CONCLUSION
53
BIBLIOGRAPHIE
54
I. OUVRAGES
54
II. NOTES DES COURS
54
III. DICTIONNAIRES
55
IV. AUTRES
55
V. WEBOGRAPHIE
55
TABLE DES MATIERES
56
* 1MALEMBA N'SAKILA., Notes
inédites du course de méthodes de recherché en sciences
sociales, 2è graduat, Gestion des Ressources Humaines, ISES, Lubumbashi,
2013-2014.
* 2BLAKE R. et JANE MOUTON S.,
Les deux dimensions du management, Edition d'organisations, Paris, 1972.
* 3 DON HELLRIEGEL-JOHN W.
SLOCUM., Management des organisations, Ed. Nouveaux horizons: de
Boeck, 2è Edition, Paris, 1978.
* 4 DOUGLAS MC GREGOR., La
dimension humaine de l'entreprise, Ed. Gauthier-Villars, 1969.
* 5 RENSIS LIKERT.,
Psychologie dynamique, les relations humaines, Ed. P.U.F, 2000.
* 6 KURT LEWIN., Les
frontières dans les dynamiques de groupe, Ed. P.U.F, 1947.
* 7MALEMBA N'SAKILA,
Op.cit.
* 8 PINTO et GRAWITZ M.,
Méthodes de recherche en sciences sociales, Ed. Dalloz, Paris,
1974, P.102.
* 9 MALEMBA N'SAKILA,
Op.cit.
* 10PINTO et GRAWITZ M.,
Op.cit. P.112.
* 11 MALEMBA N'SAKILA,
Courscité
* 12 GRAWITZ M., Op.cit.
P.128.
* 13 MALEMBA N'SAKILA,
Courscité
* 14 Dictionnaire, Nouveau
Larousse encyclopédique, Ed. Larousse, Paris, 1998, P.785.
* 15 SUN TZU, L'art de la
guerre, Pékin, 1772, P.5.
* 16 Dictionnaire, Nouveau
Larousse encyclopédique, Op.cit., P.345
* 17 Dictionnaire Nouveau
Larousse encyclopédique, Op.cit. P.526
* 18 Dictionnaire Petit
Larousse illustré, Ed. Larousse, Paris, 2010, P.325
* 19 Idem
* 20 Dictionnaire Nouveau
Larousse encyclopédique, Op.cit. P.77
* 21Code du travail congolais,
Loi n°015/2002 du 16 Octobre 2002 portant code du travail, article 7,
P.8
* 22 MUEPU KUAMBA G., la
thématique managériale, Deuxième licence, Gestion des
Ressources Humaines, ISES/Lubumbashi 2014-2015. (Inédit)
* 23 Dictionnaire Petit Robert,
Op.cit.
* 24 DEPREEM, M., Le
Leadership d'aujourd'hui, Ed. Transcontinentales, Montréal, 2003,
P.26.
* 25 MUEPU KUAMBA, Notes
inédites du cours des questions spéciales de la motivation des
travailleurs, deuxième licence Gestion des Ressources Humaines,
ISES/Lubumbashi, 2014-2015.
* 26 GEORGES KABAMBA., notes
inédites du cours de gestion des organisations, Première Licence,
Gestion des Ressources Humaines, ISES/Lubumbashi, 2013-2014.
* 27 MUEPU KUAMBA G., Op.cit.
* 28 F. REVENET., Gestion
des Ressources Humaines, Ed. Française, Paris, 1999, P.20.
* 29 MUEPU KUAMBA G., La
thématique managériale, Op.cit. P.50
* 30 KURT LEWIN, Psychologie
dynamique, les relations humaines, Ed. PUF, Paris, 1964, P.79
* 31 Robert Blake et Mouton J.,
Les deux dimensions du management, Ed. D'organisations, Paris 1972,
P.72.
* 32 JOHN W. SLOCUM.,
Management des organisations, Ed. Nouveaux horizons, de Boeck, 2è
édition, 2006. P.54
* 33 DIDIER ANZIEU et JACQUES
YVES MARTIN, La dynamique des groupes restreints, Ed. PUF, 12è
Edition, Paris, 2000, P.36.
* 34 Source : Direction
des Ressources Humaines AIRTEL/Lubumbashi
* 35 Source : Direction
des Ressources Humaines AIRTEL/Lubumbashi
* 36 Source : Direction
des Ressources Humaines AIRTEL/Lubumbashi
* 37 Source : Direction
des Ressources Humaines AIRTEL/Lubumbashi
* 38RODOLPHE et BENJAMIN M.,
Les techniques sociologiques, Ed. Armand collin, Paris, 2002, P.39.
* 39MUCHIELLI.,
Questionnaire dans l'enquête sociale, Ed. Française, Paris,
1968, P.76.
* 40 ANTHONY D'SOUZA, Le
leadership, Diriger avec efficacité, Ed. Paulines, Vol. 3, Kinshasa,
2001.
|