De la politique africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation( Télécharger le fichier original )par Tambwe KITENGE Université de Kolwezi - Graduat 2014 |
0.16. Section 2 : Les impacts politico-économiques de la politique chinoiseLa chute du mur de Berlin en novembre 1989, n'a pas seulement marqué la fin des totalitarismes en Europe de l'Est. Elle a répondue les vents de la démocratie à travers les continents en appelant à une plus grande participation des peuples aux chinois de leurs destins respectifs. En Afrique, les années 90 inaugurent l'ère de conférence de la Baule de 1990, le président MITTERRAND sonne le glas du monopartisme.55(*) A partir de cette date, on a assisté à la mise en place progressive de l'aide, désormais jaugée à la une des efforts de démocratisation des régimes africains. Cette approche a été plus ou moins maintenue par son successeur JACQUES CHIRAC pour qui, « être donneur d'aide aujourd'hui, c'est une règle générale qui appartient à la grande famille des nations industrialisées et démocratiques. Une famille qui a sa culture, ses solidarités ses réflexes notamment la bonne gouvernance, la transparence, le dialogue, la rigueur, l'efficacité. C'est pourquoi les donneurs tendent à se détourner des pays aidés qui ne respectent pas ces mêmes critères que, par ailleurs, ils s'imposent à eux-mêmes.56(*) Cette tendance est aussi nettement perceptible dans les pays anglophones ou la Grande Bretagne n'exclut plus d'user de sanction économiques pour condamner les dérives autoritaires des membres du Commonwealth. Ce fut le cas avec le Nigeria, sous régime du dictateur SAMI ABCHA ou du président ROBERT MUNGABE du Zimbabwe. Elle est même devenue une quasi-règle de la politique d'assistance africaine de l'Union européenne, et des Etats-Unis. Dans le même temps, depuis la création de l'UA en 2002, des mesures politiques fermes visant à promouvoir la stabilité des pays africains adaptés, parmi celle-ci, le refus de reconnaissance des pouvoirs issus de putsch militaire. Grosso modo, le retour de la Chine survient à un moment où la recherche d'un environnement politique stable, commande par des règles de dévolution du pouvoir transparent, est en marche. Dans le même temps, la percée chinoise est envoie de modifier profondément les perspectifs développements économique du continent. * 55 MAX GOUNELLE, op.cit, p8 * 56 JACQUES CHIRAC, discours prononcé à la XIXème conférence des chefs d'Etat de France et d'Afrique, Ouagadougou. Paris, productions 108,5 décembre 1996, pp 10-11. |
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