De la politique africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation( Télécharger le fichier original )par Tambwe KITENGE Université de Kolwezi - Graduat 2014 |
§.2. Politique étrangère de la Chine envers pendant la période la guerre froide.La politique chinoise populaire est une politique basée sur des évolutions par petites touches qui conduisent à défendre l'intérêt de la Chine sur le long terme. La Chine défend ses intérêts sous couvert de solidarité. Elle profite de sa puissance pour défendre ses intérêts au risque parfois de créer du ressentiment. Pékin est de retour en Afrique, après un relatif retrait, l'efficacité d'une présence tous azimuts, le bas coût de ses services et produits, l'absence totale de conditionnalité dessinent un véritable « modèle chinois » sur le continent noir, qui échange matières premières contre bien de consommation. Mais ce système largement prédateur suscite de plus en plus d'interrogation en Afrique même, et pose la question de l'intégration réelle de la Chine communauté des puissances mondiales (politique étrangère) symboles de la nouvelle « fièvre chinoise » plus de 130000 chinois seraient aujourd'hui installés en Afrique, particulièrement au Zimbabwe, au Nigeria, République de Guinée, ou en RD CONGO qui fait l'exception parmi ces pays ci-haut citer, et des liaisons aériennes directes ont été mises en place entre l'Angola et la République populaire de la Chine (RPC, ainsi qu'entre le Zimbabwe et la Chine. Le président chinois Hujintao multiplie les visites de haut niveau sur le continent africain, mais l'intérêt de la Chine pour l'Afrique est loin d'être nouveau. La dimension politico-stratégique de la politique africaine de la Chine. Après une période de relatif repli, entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990 autour d'une thématique essentiellement bilatérale la question de Taïwan les enjeux de la politique africaine de Pékin dépassent désormais de très loin le continent africain. Loin d'abandonner les thématiques anciennes liens mondiale sud-sud fondé sur un passé constamment rappelé de lutte commune contre « tous les impérialismes ». 1. Fondement juridique et diplomatique Afrique-Chine. Ce fondement très tôt, lors de la conférence afro-asiatique de Bandoeng en 1955.42(*) Qui a fait l'objet de la condamnation sans réserve de colonialisme, la République populaire de Chine avait manifesté un grand intérêt pour l'Afrique. Avec l'avènement des indépendances, les Etats africains ont à leur volonté de rétablir des relations diplomatiques avec l'empire du Miliaire. Ces relations, à l'épreuve du temps des bouleversements internationaux au cours dernières décennies, sont entrées dans une orbite stable de développement continu et constituent un partenariat dans plusieurs domaines et à différents niveaux. La Chine et les pays de l'Afrique s'efforcent de développer ces relations de partenariat stratégique global baptisé « gagnant ». Au cours de ces dernières années, les échanges de haut niveau sont devenus de plus en plus fréquents. A ce titre, on peut citer la tenue systématique des rencontres internationales notamment les conférences ministérielles de Beijing et d'Addis-Abeba, et le sommet de Beijing du forum sur la coopération Chine Afrique, en marge des quelles des accords bilatéraux de partenariat ont été conclus et signés, toutes choses qui renforcent les dialogues politiques et économiques entre la Chine et l'Afrique et prennent une ampleur élargie et approfondie. Le partenariat sino-africain s'est élargi dans plusieurs secteurs dont les prioritaires restent l'économie, le social et le commercial. 2. Coopération sécuritaire et militaire Etat Africains. a. Coopération militaire Aujourd'hui, la coopération militaire à revêtu les mêmes allures que la coopération économique sans couvert, comme toujours du sacro saint principe de la non-ingérence. Elle concerne la fourniture d'armes et la formation du personnel. La Chine n'a pas hésité a ouvert trois usines de fabrication d'armes légères au Soudan, des usines de munitions et d'armes légères sont implantées au Zimbabwe et au Mali. Des accords de fourniture de matériels militaires avec la Namibie, l'Angola, le Botswana, le Soudan, l'Erythrée, le Zimbabwe, les Comores en République Démocratique du Congo. La Chine n'a pas hésité à vendre au Soudan des avions de surveillance F-7 et des avions de transport Y-8 en pleine guerre civile pendant la période où ses compagnies pétrolières étaient engagées dans l'exploitation des gisements pétroliers de Muglad. Les ventes sont réalisées le plus souvent par le nord industriellement corporation et poly te industriels, la plus importante firme de vente d'armes de l'armée chinoise. Dans le domaine de la formation, on assiste depuis quelques années à une augmentation significative du nombre de stages de formation militaire dans tous les domaines, à un moment où les portes des académies militaires Européennes sont de plus en plus fermées aux élites africaines. La Chine s'est même engagée à former dans les trois prochaines années, environs 1500 africains, dont une bonne partie de militaires. b. Coopération sécuritaire La présence chinoise en Afrique se déroule dans un contexte géopolitique porteur de risques réels pour l'avenir de la sécurité du continent. En effet, d'une part l'importance des investissements consentis par la Chine à travers plusieurs pays africains, notamment dans le secteur pétrolier, pourrait se traduire concrètement sur le plan de la sécurité par un engagement plus marqué de Pékin. D'autre part, l'offensive chinoise est en voie de relancer les rivalités de Pékin avec les autres puissances concurrentes, en l'occurrence les Etats-Unis et les anciennes coloniales dont la France. Ce dernier pays fait partir du conseil de sécurité de l'ONU en ajoutant quatre autre pays tel que : la Russie, le Royaume-Uni, Etats-Unis et la Chine. Qu'elle utilise de sa condition de membre du conseil de sécurité de l'ONU pour offrir des garanties politiques à des régimes corrompus. La Chine a beau jouer sur la fibre tiers-monde, cette pratique rappelle les stratégies que les pays occidentaux avaient mises en place juste après la décolonisation, elle retarde les évolutions démocratiques nécessaires en Afrique. 43(*) 3. Coopération économique et commerciale Si le rayonnement politique de la Chine en Afrique ne souffre d'aucun doute à la lumière des visites consacrées par ses dignitaires au continent, la dimension économique de la pénétration chinoise quant à elle, est révélatrice des ambitions de Pékin. L'indicateur manifeste de cette percée réside dans les chiffres vertigineux illustrant la croissance du commerce sino-africain. De 20 milliards à l'été 2004, le commerce sino-africain est à 37 milliards de dollars en 2005. Ces chiffres, qui ne souffrent d'aucune ambigüité quant aux visées économiques de Pékin, rendent compte d'une réalité multiforme qui se déclin en une série de stratégies ciblées. En premier lieu, « la diplomatie énergétique »n au coeur des priorités chinoises, fait l'objet d'un traitement privilégié dans le partenariat sino-africain. Il s'y ajoute que Pékin, dans sa logique commerciale à long terme est entrain de promouvoir un modèle chinois qui remet en cause les pratiques traditionnelles d'aide au développement mises en oeuvre par les institutions financières internationales (Banque mondiale, FMI) et les anciennes puissances coloniales. Enfin cette stratégie d'ensemble s'accompagne de la mise en place progressive sur le continent d'un environnement des affaires optimal au profit des multinationales chinoises naissantes. 4. Coopération socio-culture. Conscient de la place de la culture dans l'affirmation et la pérennisation des relations sino-africaines, Pékin n'a pas voulu que ce secteur soit en reste comme la note RENAUD de la porte, « la reconnaissance de l'identité culturelle du continent constitue un aspect inhérent de la politique chinoise. Si le G8 ou l'OMC n'ont jamais songé à inviter des groupes de danses folkloriques ou d'exposer quelque 300 pièces de sculpture, de la peinture de la poterie, à l'occasion de leurs radieux la nécessité. 5. Evolution de la coopération Chine Afrique avant la mondialisation. Dans le contexte de la mondialisation et, aujourd'hui de la crise financière mondiale de nouveaux acteurs de la coopération émergente en Afrique. Ces partenaires desserrent la contrainte financière et les conditionnalités, augmente les marges de manoeuvre et dopent le marché des matières premières mais ils accroissent aussi les risques ré endettement et de faiblesse de la coordination des politiques d'aide. Cette histoire de partenariat de la présence de la Chine en Afrique remonte au XVème siècle pour arriver au XXème siècle qui ait le siècle du berceau de la mondialisation l'inspiration avait débutée par la voie de deux guerres mondiales (première et seconde guerre). Par là les relations multilatérales sont devenues très importants à travers le monde. Toutefois, la relation sino-africaine moderne trouve ses origines à la période postcoloniale, lorsque la Chine a élargit sa coopération avec le continent africain dans le cadre de sa campagne visant témoigner de sa solidarité avec les pays en développement. * 42 MBAINDIGUIM, AIME, L'impact du partenariat Chine Afrique sur la réalisation des droits économiques et sociaux, mémoire, MRI, 2008 P2. * 43 KENNEDY, P, Naissance et déclin des grandes puissances, Ed pajot et rivages, 2004.pp 39-44. |
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