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De la politique africaine de la Chine à  l'ère de la mondialisation

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par Tambwe KITENGE
Université de Kolwezi - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« A l'Eternel la terre et ce qu'elle renferme, le monde et ceux qui l'habite ! »

Psaume de David 24-1

DEDICACE

A tous les chercheurs en sciences sociales et politiques

REMERCIEMENTS

Au terme de ce premier cycle universitaire, il sied de dire que notre formation intellectuelle est le fruit du concours de plusieurs personnes.

De ce fait, nous tenons à exprimer ici mes profonds remerciements aux deux professeurs : KADONY MK PALAINGU et JOSUE NSABWA. Nous pensons vivement à remercier notre Directeur, l'assistant Thierry MUKENDI MUTEBA KAOBE de nous avoir encadré avec enthousiasme, son courage, ses multiples stratégies tout au long de notre travail de fin de cycle.

Nous congratulons à Monsieur le Doyen Noël MWANDA pour la supervision de notre formation et aussi au Vice-Doyen Fidel MUSHID ainsi que le secrétaire Prince MANASY pour leurs organisations à la faculté des sciences sociales, administratives et politiques.

Nous réitérons nos gratitudes aux messieurs les chefs des travaux tels que : Alain KANTENGA, Faustin MUSHID, Fridolin MUTUNDA, Vicky, MUHUNGA ISOLO...

Nous tenons également à remercier au pasteur Dominique KITENGE et son épouse Francine LUNDA, à mon beau frère Alexis DOUBLE, à mon frère ainé ILUNGA KITENGE ainsi que sa femme made Monique KANGOMBE...

Que mon frère KITENGE MUHAMED et son chéri mère des enfants Véronique KITENGE pour avoir contribué avec convenance et finesse pour ces études.

La reconnaissance de la part active de notre organisation LOSAMJER ainsi qu'aux membres de l'équipage tels que : KILER Pierre, Patrick, Germain ILUNGA, Judicaël ZONGWE et Bénonie ZONGWE.

Enfin, nous tenons à remercier et à témoigner notre reconnaissance envers tous ceux qui, de près ou de loin nous ont aidés à poursuivre ce travail en y apportant leur soutien à la réalisation aux personnes ci-dessous :

- A mon père KITENGE SOMPO

- A ma mère KALENGA MUJINGA

- A toutes mes soeurs et frères

- A mes deux professeurs de l'institut UKWELI, pour la formation en histoire : MADOLIN TSHIBANG, Monsieur VALLERIEN

- A la famille TAMBWE LUFUNGULA et la famille ZONGWE

- KALUMBA KASONGO

Ainsi qu'à tous les acteurs de la faculté des sciences sociales, politiques et administratives. Plus particulièrement au département des relations internationales.

Jérémie KITENGE TAMBWE

0.0. INTRODUCTION GENERAL

0.1. PRESENTATION DU SUJET

Au moment actuel, le monde connait des changements importants et profonds le plus marquant serait l'affirmation et le développement de la république populaire de la chine (RCP). Cette dernière serait le chef de file de pays du tiers monde sur le plan tant politique, économique et commerciale sur la scène internationale avec des avantages réciproques, ce qui incombe des effets non négligeable pour l'évolution de l'ordre mondiale.

La chine fait partie du « BRICS » (Brésil, Russie, Inde, Chine et l'Afrique du sud) qui : constituaient le cinq pays émergent à croissance rapide et à forte pression démographique.

Très tôt lors de la conférence de Bandung (de Bandoeng) en 1955 la république populaire de Chine à manifeste un grand intérêt pour l'Afrique. C'est avec l'avènement des indépendances que les Etats Africaines ont commencé à établir les relations diplomatiques avec un géant d'Asie.

C'est pour cela la Chine à fait montre de sa capacité à assurer son nouveau rôle de puissance émergente. Faisant preuve d'un dynamisme impressionnant, elle a mis en oeuvre une stratégie globale d'échanger pour trouver de nouvelles économies. Acteur à part entière de la mondialisation.

Pékin a compris le bénéfice qu'il pouvait tirer de l'Afrique en usant d'une des armes le plus redoutable de l'après guerre froide : « la puissance économique ». Cette puissance d'arme aurait permit à la Chine de se retrouver au moment ou les autres étaient entrain de monter les stratégies d'une guerre idéologique.

La chute d'un bloc communiste a consacré la victoire du capitalisme, sauf que ce triomphe est mitigé car il n'est pas définitif. L'occident en sa qualité de conservateur gardait toujours de l'hégémonie sur l'ensemble de l'humanité.

Idéologiquement, la Chine a continué à croire aux vertus progrès spectaculaire sur les plans économiques et technique, emballant beaucoup d'Etats sur la scène internationale non seulement dans le continent Africain, mais aussi dans d'autre.

Avec ce progrès la Chine remet en cause l'acceptation occidentale peut se développer sans démocratie cela val à la Chine le statut de mérite du chef de file des pays d'envoie en voie de développement (PVD) comme nous aurons à le voir dans les lignes qui suivent en intégralité aucun pays aujourd'hui ne eut se suffire seul en étant dans une situation d'autarcie.

Avec le vent au phénomène de la mondialisation le monde est devenue un village planétaire, dans lequel la coopération entre les Etats qui sont les acteurs cruciales de la politique internationale et aussi à la foi un droit et un devoir. C'est dans cette longueur d'ondes que la Chine n'a cessé de multiplier ses partenariats multilatéraux et multisectoriels en privilégiant d'abord la coopération sud-sud et ce dans le but de réaliser les intérêts qui sont les siens avec notre continent.

De manière particulière l'analyse des enjeux de la coopération entre le Chine et l'Afrique à l'ère de la mondialisation pose un certain nombre d'interrogations aux quelles des tentatives des réponses seront fournies dans le cadre de cette étude d'où le choix judicieux : « la politique Africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation. »

0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'étude d'un travail scientifique dans un domaine donne nécessité un choix judicieux des phénomènes d'actualité qui reste implicite. C'est pourquoi l'enseignement universitaire en R.D Congo s'organise autour de trois cycle est sanctionné par la rédaction des travaux scientifiques à la fin de chaque cycle d'étude universitaire. De vous l'analyse dans un domaine spécifique sur le plan : «  de la politique Africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation ».

Cette étude se décèle aussi dans le cadre de la théorie et de la pratique pour informer et former en vues d'accoucher les connaissances acquise à l'auditorium pendant notre cursus de graduat. Un double intérêt à milité pour le choix d'un tel sujet d'étude qui pourrait constituer un document référence, au profit d'autre chercheurs dans un domaine de recherche scientifique. Il revêt une importance capitale en ce sens que l'actualité sur les ambitions des Etats sur leur stratégie politique muet au centre la question Africaine à l'ère de la mondialisation.

Cet ainsi qu'il nous permettra de distinguer les facteurs et les différents acteurs de la politique Sino-africaine.

Enfin ce travail à pour ambition d'éclairé l'opinion politique et il tient à enrichir notre formation d'une future élite.

0.3. ETAT DE LA QUESTION

Plusieurs personnes ont écrit sur les relations internationales Sino-africaines mais nous n'avons pas eu dans nos recherches assez d'auteurs qui se sont proposé de parler de la politique Africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation.

Alors il nous sera impérieux de faire l'inventaire de travaux qui ont traité de presque la même manière afin de tracer la ligne de démarcation. Ainsi après le passage en revue, nous avons pu retenir les travaux suivant :

Nous évoquerons le travail de fin de cycle de NGUZ TSHINYAM intitulé : « l'indépendance, de souveraineté et l'ingérence face à la mondialisation ».

L'auteur pose sa problématique en ce sens, les nations d'indépendance, de souveraineté et d'ingérence ont-elles un avenir face à la mondialisation, les Etats doivent redéfinir leurs notions de l'indépendance et souveraineté pour penser aux avantages que peut procurer l'intégration à la politique et à l'économie mondiale1(*).

Nous évoquons également le travail de NGOZ KALEND initiale : « Les relations internationales Africaines à l'ère de la mondialisation en jeux et perspectives ».

Pour ce qui est de la problématique l'auteur argumente qu'il est sans l'ombre d'un doute que la mondialisation est un événement qui agite et continue d'agiter les relations internationales en générale celles Africaines en particulières.

D'où l'étude des mécanismes d'intégration des acteurs et non comme consommateur mais en tant qu'acteur producteur2(*).

De ces ouvrages revenus sur les facteurs sociaux-économiques et politico-diplomatiques de la Chine-Afrique.

Donc l'apport de la présente étude portera sur des tactiques ou mécanismes à appliquer pour que l'Afrique se taille une place de référence. Comme un continent incontournable sur la scène internationale face à la politique de la grande Chine à l'ère de la mondialisation.

0.4. PROBLEMATIQUE

La problématique est définie par le professeur MBAYA KABAMBA comme «  Un ensemble des questions aux problèmes lier à un sujet d'étude dans un contexte donné. C'est une question autour de la quelle doit tourner tout le travail. Elle peut être posée de façon affirmative ou négative3(*) .»

Quant à Diane Julia, la problématique est : « l'art d'élaborer clairement les problèmes et aussi de les résoudre rigoureusement, en suivant leurs transformation dans la réflexion4(*) .»

Aujourd'hui, plusieurs Etats Africains, conscients de leur retard par rapport aux développements et soucieux de relever ce défit, ne ménagent aucun effort en élargissant leurs coopérations dans divers domaines vitaux d'un Etat, et ce dans le but d'améliorer les conditions se leurs nations.

Il convient tout de même de préciser qu'aujourd'hui plusieurs Etats du monde et spécialement Africains après avoir divorcé d'avec l'occident par le vent de la mondialisation. La Chine avait pris le bâton d'une manière pacifique en privilégient la coopération sud-sud, basée sur égale du profit. Quand bien même que sa présence en Afrique à fait couler beaucoup d'encres et de salives. C'est ainsi que devant cet état des choses nous nous sommes Posé cette question majeure.

Quelle est la politique Africaine de la Chine ?

Dans le but d'éclairer notre problématique nous nous sommes encore posé cette question : Quels sont les impacts et stratégies de la coopération Sino-africaines à l'ère de la mondialisation ?

0.5. HYPOTHESE DU TRAVAIL

Dans son ouvrage « Manuel de sociologie générale » ; le professeur MULUMBATI NGASHA définit l'hypothèse avec Perette RONGERE comme : « la proposition de réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en de termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse. »5(*)

C'est aussi la grande interrogation que le chercheur se pose et à la quelle il s'engage de répondre par un certain nombre d'investigation.

Dans le nouveau petit Larousse définit l'hypothèse comme « une supposition que l'on fait d'une chose possible ou non et dont on tire conséquence ». Elle est pour notre part une tentative de réponse à la question posée, qu'il soit peut être affirmée ou infirmé dans la conclusion.

Dans toute recherche qui se veut scientifique, il ne suffit pas seulement de poser des questions, mais aussi de les traiter c'est ainsi qu'a la lumière de la question précédente nous proposons de vérifier l'hypothèse suivant :

La politique de la Chine dans sa percée en Afrique serait la promotion de coopération sud-sud où la part de chaque partenaire est bien garantie.

A la sous question relative à l'impact et stratégie de la coopération Sino-africaines. Nous disons qu'il serait positif dans la mesure où celle-ci serait entrain de renaitre notamment sur le plan des infrastructures de base, ceux-ci pourrait expliciter cette montée chinoise à l'ère de la mondialisation.

Après analyse, il est apparu qu'aujourd'hui la Chine est un des principales puissances de la planète est qu'elle est présente dans tout les domaines et sur tout le plan politico-diplomatique, économique, commerciale, culturelle, et scientifique etc.

Elle a par ailleurs réalisée une politique exceptionnelle sur le continent en menaçant des choses ou des gardées des équilibres géopolitiques mondiaux et continentaux ce rôle croissant de la Chine a été notamment perçu lors de la crise financière de 2008, à cette accession.

Elle est apparue comme la puissance salvatrice de la planète. En effet, ces sont les fonds souverains Chinois qui ont sauvé l'économie mondiale et qui ont imposé encore plus la main mise de la puissance Chinoise ces affaires du monde.

0.6. METHODOLOGIE

Tout travail qui se veut scientifique doit obéir à une certaine méthodologie dans la présentation des jugements et préciser les méthodes et techniques auxquelles on fait recours.

0.6.1. Méthode

Pour Roger PINTO et Madeleine GRAWIT la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline scientifique cherche à atteindre des vérités quelle poursuit, les démontres et les vérifie6(*).

En effet, la méthode historico-comparative, cette méthode consiste en une comparaison des faits actuels avec ce qui passé dans l'histoire, comme l'ajustement structurel a échoué dans le passé nous voulons comparer avec la nouvelle orientation et conception actuelle faisant cas de notre travail. 7(*)

Elle nous a permis de comprendre et saisir la coopération Sino-africaine en termes de la politique à l'ère de la mondialisation.

A cet effet, la théorie de la coopération à la quelle nous entendons expliquer cette méthode nous est favorable pour analyser et expliquer les faits sociaux et politiques.

0.6.2. Technique

Selon PINTO et M. GRAWITZ les techniques de recherches sont les outils mis à la disposition de la rechercher et organisés par la méthode dans le tout, elles sont initiées. Pour permettre au chercheur d'atteindre un objectif.8(*)

Nous estimons pour analyse que la technique documentaire convient pour sa réalisation et l'aboutissement à des résultats attendus. Pour ce faire, nous allons examiner les sources documentaires : la documentation écrite et l'internet pour recueillir les données intelligibles et relatives à notre étude.

0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL

Tout travail scientifique porte des limites spatio-temporelles. Ainsi, la délimitation du présent travail circonscrit son champ d'étude qui est la Chine-Afrique. Du point de vue temporel nous avons opté pour 1990, l'année ayant été marquée au niveau géopolitique par l'effondrement du bloc soviétique et la fin de la guerre froide. Tant dans ce pays qu'en occident, cet événement accélère le déclin de l'idéologie communiste et voit un grand nombre de pays se convertir au libéralisme. La république populaire de la Chine s'ouvre au commerce international et aux investissements étrangers. Cette redéfinition de l'équilibre des puissances débouche sur l'émergence de la mondialisation, et l'instauration d'un « nouvel ordre économique mondial ».9(*) Aussi les années 90 symbolisent la démocratisation de l'internet et des Etats africains. Comme borne supérieure nous avons pris 2013 années d'élaboration du travail et de la grande réalisation de la Chine en Afrique à l'ère de la mondialisation.

0.8. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis, l'introduction et la conclusion générale, notre travail comprend trois Chapitres. Dont la subdivision en section et en paragraphes bien évidement :

Le premier chapitre portera sur les considérations générales et théoriques.

Le deuxième chapitre consistera sur la présentation de la Chine et de sa politique africaine avant la mondialisation.

Le troisième chapitre et le dernier, analysera et examinera la politique africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation et ses incidences sur le développement des Etats africains (cas de quelques pays africains).

CHAPITRE I : CONSIDERATION GENERALES ET THEORIQUE

0.9. Section 1 : Définition des concepts clés

§.1. La politique africaine

1. La politique

La politique signifie selon le dictionnaire de l'académie, « la connaissance de tout ce qui est en rapport de gouverner un Etat, de diriger ses relations extérieurs ».

D'après le dictionnaire Littré définissait, en 1870 la politique comme « la science du gouvernement des Etats et de diriger ses relations avec les autres Etats. C'est aussi le point de vue de la grande Encyclopédie pour qui la politique est proprement l'art de gouverner un Etat.

Selon le dictionnaire petit Robert définissait, en 1962, la politique comme « l'art et pratique du gouvernement de société des humaines »10(*)

Pour en chérira, le dictionnaire petit robert 2007 « Art et pratique du gouvernement de société.

Pour notre part, la politique, est l'activité qui consiste d'abord à saisir l'ensemble des aléas et des besoins de population tel flux et le reflux des événements se produisant dans l'environnement national et international et en suite a mettre en place un programme d'action pour les résoudre ou les satisfaire11(*).

2. Afrique

L'Afrique est un continent couvrant 6% de la surface des terres émergées, sa superficie de 30 415 873 Km2 en incluant les iles avec une population de plus d'un milliard d'habitants. L'Afrique représente 16% de population mondiale.

Le continent est bordé par la mer méditerranée au nord, le canal de suez et la mer rouge au nord-est l'Océan indien au sud-est l'Océan atlantique à l'ouest. Depuis l'accession à l'indépendance du soudan du sud en 2011, l'Afrique compte 54 Etats souverains.

L'Afrique chevauche `équateur et englobe de nombreux climats : tempérés au nord et au sud, chauds et désertiques le long des tropiques, chauds et humides sur l'équateur.

En raison du manque de précipitation régulière, et d'irrigation, tout comme de glaciers ou de systèmes montagneux aquifères, il n'y existe pas de moyen de régulation naturel du climat à l'exception des Cotes12(*)

3. Africaines

Pour le dictionnaire universel le terme Africain ou Africaine est un adjectif qui signifie propre au continent Africain, spécialement de l'Afrique. Pour différencier les différentes réalités que regorge le continent Africain, Jules ANTAGANA préfère parler du concept Africain lorsque la réalité que l'on veut mettre en exergue est profondément encrée dans la culture Africaine. Pour ce qui nous concerne, le terme africain ou Africaine renvoi à ce qui concerne les Etats du continent africain, des organisations internationales Africaines13(*)

4. Politique extérieur

La conception de l'Etat par ses comportements se comprend dans les relations internationales comme l'auteur principal en dépit de l'émergence d'autres types d'acteurs internationaux. C'est autour de lui que se structure tout le système international en jouant ce rôle par l'entremise de la politique extérieur.

Dans la nature traditionnelle, la politique extérieur est considérée comme « l'ensemble orientations générales, des comportements d'un Etat dans les relations internationales. Ces orientations sont concrétisées grâce à la diplomatie ».

Le professeur Marcel Merle définit la politique extérieure comme étant « la partie de l'actualité étatique tournée vers de dehors, c'est-à-dire qui traite, par opposition à la politique intérieure, des problèmes qui se posent au delà des frontières »14(*)

Par sa politique étrangère, l'Etat cherche à répondre au comportement des autres acteurs internationaux et d'une manière plus générale, à agi sur son environnement pour le conserver tel quand il lui est favorable et de le transformer quand il lui parait défavorable. Il doit le monde de façon différente et défendre à sa manière ce qu'il considère comme intérêts nationaux. C'est la pensée soutenue par le professeur James ROSENAU15(*)

C'est dans ce cadre que la politique étrangère de toute nation constitue inévitablement une extension de son histoire, de sa géographie, de ses ressources de son environnement national et de son aspiration. C'est une politique destinée à protéger et améliorer sa propre sécurité ainsi que ses intérêts politiques, économiques et culturels, tout en se projetant sa meilleure image vers l'extérieure.

Au regard de ces différentes approches doctrinaires, nous comprenons que la politique extérieure d'un pays n'est que le prolongement de sa politique intérieure, dans l'optique de la sauvegarde de ses intérêts sur le plan international.

§.2. La Chine : Définition et notion

La Chine est un pays d'Asie de l'Est dont deux Etats contemporains prétendant actuellement détenir la souveraineté : La République populaire de Chine qui contrôle 99,6% de son territoire et la République de Chine, qui contrôle essentiellement Taiwan. La Chine s'étend des cotes de l'Océan pacifique au parmi de Gobi à l'Himalaya et aux confins de la péninsule indochinoise, couvrant 9 677 009 Kilomètres carrés. Sa population est de plus de 1350 millions d'habitants (plus de 1330 millions estimés pour la RPC en 2010 et plus de 20 millions pour la république de Chine) est la première au monde ; elle représente au monde ; elle représente un peu moins du cinquième de la population mondiale. La densité des populations de la Chine est de 139,5 hab. /Km2.

La Chine longtemps une civilisation très avancée, a été et reste le foyer de nombreux innovations dans les domaines des sciences et des arts « Elle est a l'origine de nombreux inventions majeurs telles la boussole, le papier, les billets de banque, les pates alimentaires, ou la poudre à canon. La civilisation chinoise a fortement imprégné toute l'Asie de l'Est, notamment aux niveaux religieux »16(*)

La Chine fait parti parmi les pays émergents, la Chine tient une place à part en raison de sa population, la première du monde, et aussi de la rapidité de sa croissance économique. Sa spécialisation en fait aujourd'hui « l'usine du monde ».

La deuxième puissance économique mondiale. La Chine est un Etat continent : sur 9,6 millions de Km2, sa population 1,35 milliard d'habitants (la première du monde devant l'Inde).

Longtemps très pauvre, la Chine est devenue en 2010 la 2e économie mondiale (derrière les Etats-Unis et devant le Japon). Elle a en effet connu trente ans de croissance économique ultrarapide avec environ 10% de croissance du PIB par an.

La Chine a réussi son émergence grâce à une insertion profonde dans la mondialisation.

§.3. L'ère de la mondialisation

1. L'ère

Le terme « ERE » signifie époque fixe à partir de laquelle on commence à compter les années, la suite des années comptées à partir de cette période. Elle signifie également époque ou commence un nouvel ordre des choses.17(*)

Pour ce qui concerne, le terme ère qui signifie période ou événement et ou elle prend son ampleur.

2. La mondialisation

Le terme de mondialisation (aussi appelée globalisation) désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges (de biens, de main d'oeuvre et de connaissances), de l'expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l'information et de la communication à l'échèle planétaire.18(*)

Elle se manifeste par, outre l'interdépendance croissante des économies (mondialisation économique), l'expansion des échanges et des interactions humaines.

Au départ, d'un point de vue étymologique comme pour le sens commun, monde (tiré du latin mundus : Univers) et globe (tir » du latin globus : en tous sens) sont suffisamment proches a priori pour que mondialisation et globalisation soient synonymes dans leur emploi initial en langue française.

En français, malgré la proximité de « globalisation » avec l'anglais, la particularité de « mondialisation » repose sur une divergence sémantique.

D'après le sociologue GUY ROCHER19(*) la mondialisation pourrait être définie comme l'extension à l'échelle mondiale d'enjeux qui étaient auparavant limités à des régions ou des nations » Tandis que l'internationalisation des échanges à travers le monde.

3. L'ère de la mondialisation

La mondialisation est la plus grande caractéristique de notre époque, ou les intérêts des nos différents pays s'impliquent fortement comme la croissance exponentielle de la circulation des biens, des idées, des institutions et des personnes à laquelle nous assistons aujourd'hui fait partie d'une tendance de l'humanité la désir d'améliorer et d'agrandir l'espace de vie, a poussé la population à se déplacer partout dans le monde avec leur bagage matériel et intellectuel. Depuis sa première apparition en 1962, le terme de « Mondialisation » (ou globalisation pour employer l'expression anglaise) est passé du jargon au cliché.

Pour ce qui concerne ces deux concepts « l'ère et la mondialisation » sont les mots le plus galvaudé du vingt et unième siècle. Il est claire que, de mémoire vivante, aucun terme n'a voulu dire autant de choses pour autant de gens. Et n'a autant déchainé les passions.20(*)

0.10. Section 2 : Notions de la Mondialisation

§.1. Analyse définitionnelle et circonscription temporelle

Parler de mondialisation, c'est rentré dans un débat idéologique qui oppose plusieurs approches de l'organisation sociale, politique et Economique.

D'un coté, il y a ceux qui considèrent que la mondialisation est la tendance qui aboutit à l'avènement d'un « village global » ou d'un « village planétaire » ou l'ensemble des individus sont, par delà les frontières, en relations rapide et efficace avec tous les autres. Ils pensent que les problèmes rencontrés ne sont que passagers, et que finalement l'accélération des échanges est le meilleur moyen de combattre la pauvreté. Pour eux, ce qui est important c'est que dans l'accélération des échanges la gamme des produits offerts aux consommateurs s'élargissent et que les prix baissent. Ils considèrent qu'à terme les modèles de sociétés convergeront nécessairement, aussi bien au niveau de la richesse matérielle que dans le mode de vie et de la culture. La mondialisation est un grand fruit d'héritage sous la poussée des réformes libérales mise en place par les organismes internationaux comme la banque mondiale et le FMI, allait les écarts de richesse entre le monde riche et le monde pauvre, met en danger l'équilibre écologique de la planète et détruit peu à peu les cultures locales en provoquant l'uniformisation des modes de vie.

Ce sont les tenants d'une autre mondialisation ou les altermondialistes qui nous ont apporté une grande lumière en ce qui concerne la mondialisation.

§.2. Les alter mondialistes et anti mondialiste

1. Altermondialistes

Définition du terme altermondialiste :

Ce terme vient étymologiquement du latin `'Alter'' autre l'altermondialisation est un mouvement social qui face à une logique de mondialisation libérale effrénée, revendique et met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l'environnement, les droits humaines en vue d'une mondialisation maitrisée et solidaire.

Très hétérogène et composé d'une multitude d'associations, de mouvements d'horizons divers, d'organisations non gouvernementales, l'alter mondialisme se manifeste par des positions qui vont du réformisme à la rupture pour créer des synergies entre les différents mouvements internationaux (Forum social mondial).

D'après PETIT ROBERT. Ce courant est un mouvement qui propose un type de développement économique opposé aux modèles économiques, sociaux, écologiques et culturels apparue en 1994-95 dans le jargon belge.21(*)

2. Anti mondialisme

Définition de l'antimondialisation :

Du point de vue étymologique du grec anti, contre, opposé de mondialisation, venant du latin mundus univers le terme « antimondialisation » désigne un mouvement, un courant de pensée qui s'oppose à la mondialisation de l'économie, de marche et de la pensée néo libérale

Le terme anti mondialisation a été utilisé pour la première fois par les journalistes pour désigner le mouvement contestataire. Il s'agit du mouvement de tous ceux qui, depuis plusieurs années de grandes parties socio-démocrates et staliniens aux diverses variétés des gauchistes qui ont déclenché le mouvement appelé Antimondialisation.

§.3. Les paramètres générateurs de la mondialisation

Mondialisation système de numération permet de construire population mondiale village planétaire.

Le terme mondialisation signifie le développement de liens d'interdépendance entre homme, activités humaines et système politique a l'échelle du monde.

Ce phénomène touche la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propre à chacun, il évoque aussi parfois les transferts internationaux de main d'oeuvre ou de connaissance.

L'économie mondiale traverse présentement une période de turbulence et d'incertitudes alimentées par la convergence de plusieurs observations à constater que l'ouverture des marches arrivent à un stade ou les résistances sont plus fortes et implique une revenue plus fondamentale des rapports économique entre les pays développes et les autres.

Ce terme est souvent utilisé aujourd'hui pour designer 1. Modernisation le terme «  modernisation » désigne l'expansion et l'harmonisation des liens `interférence entre les nations, les activités humaines et les systèmes) économique induits par la diffusion (dans le langage courant, le terme fait référence à une notion de « distribution », de  « mise à disposition » (diffusion d'un produit, voir d'une information) voire de « vaporisation »... mondiales des informations sous formes numérique (une information numérique22(*)

§.4. Les enjeux des relations internationales à l'ère de mondialisation

Dans ce paragraphe chaque mot désigne alors une appropriation à l'échelle du monde et s'inscrit dans le jargon de relation internationale. D'enjeux qui étaient au paravent limités à des régions ou des nations dans les relations internationales, au-delà de la mondialisation, qui est un fait social total et global. A cette époque cependant, le mondialisme trouve sa première expression permet d'éviter la bipolarisation du système mondiale par contre en rendant le monde.23(*)

En effet, à la faveur d'avancées technologiques spectaculaire dans les domaines du transport et des communications, l'économie est devenue mondiale. Dernier progrès technique en date, l'internet a favorisé et accéléré cette internationalisation des échanges et des informations. C'est ainsi en théorie, au début du xx siècle. Chaque pays est en mesure d'établir des relations commerciales et économiques avec le reste du monde : c'est la « globalisation » déjà bien expliqué conféré le première chapitre. Illustration de cette mondialisation des échanges et des cultures, cette photographie montre, par l'intermédiaire de panneaux publicitaires, la présence de multinationales occidentales une création de la mondialisation. Ce dernier a été valorisé par le déplacement du centre de gravité du commerce

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CHINE ET SA POLITIQUE AFRICAINE AVANT LA MONDIALISATION

Avant la mondialisation la présente étude a pour délimitation spatiale, de la chine populaire, qu'elle serait sa stratégie africaine avant la mondialisation. Cette partie sera faite du point vue historique.

0.11. Section 1 : Présentation de la chine

A un moment ou les puissances occidentales semblent délaisser le continent africain ou n'y ont maintenu qu'un seuil de présence minimale, la chine a fait montre de sa capacité à assumer son nouveau rôle de puissance émergente. Faisant preuve d'un dynamisme impressionnant, elle a mis en oeuvre une stratégie globale pour trouver de nouvelles frontières à ses populations, et à son économie. Acteur à part entière de mondialisation, pékin a compris le bénéfice qu'il pouvait tirer de l'Afrique en issant d'une des armes les plus redoutables de l'après guerre froide : la puissance économique. Cette puissance à l'oeuvre à travers tout le continent n'a pas encore dévoilé toutes ses intentions.

Dans tous les cas, au delà des questions qu'elle continue de soulever, elle interpelle l'Afrique sur sa capacité à prendre en charge son destin et à considérer l'aide extérieure, d'où qu'elle vienne comme un point et non le principal pivot de son développement.24(*) En 1979, DEN XIAOPING, architecte de la reforme et de l'ouverture de république populaire de la chine (RPC), fixait deux objectifs majeurs à la diplomatie chinoise : la paix et le développement. Le second terme, portée par une croissance économique très forte, la RPC entend assurer sa mondialisation par une ouverture plus grande en direction des auteurs du système international.

Comme l'indique le livre blanc du gouvernement chinois.25(*) « Emprunter la vie du développement pacifique, c'est lié de développement intérieur à l'ouverture sur le monde extérieur, en arrivant le développement de la chine à celui des autres parties du monde ». Afrique est un projet de politique extérieure marqué par l'usage du pouvoir économique au lieu de la puissance militaire, ainsi qui l'offre de concessions politiques pour exercer une influence à l'extérieur.

§.1. Description géographique et démographique

Pendant des siècles, la chine est restée une civilisation majeure, en avance sur le reste du monde au niveau des arts et des sciences.

Mais du 19 siècle jusqu'au début du 20 siècle, la chine a subi des agitations civiles, d'importantes famines, des défaites militaires et une occupation étrangère mondiale, les communistes sous MAO Zedong ont établi une dictature qui, tout en assurant la souveraineté de la chine, à imposé la vie quotidienne de dizaine de millions de gens après 1978 son successeur DENG XIAOPING a introduit progressivement des reformes orientées marché et décentralisé les prises de décisions au niveau économique, et la production a été quadruplée en l'an 2000. Les contrôles politiques restent tendus tandis que les contrôles économiques continuent à se modérer.

Géographie chine

Situation : Asie de l'Est, avoisinant la main-d'oeuvre de chine orientale, le golfe de Corée, Mer jaune et Mer de chine méridionale, entre la Corée du nord et le Vietnam. Coordonnée, géographique : 3500 N, 10500 E

Carte : Asie

Superficie : total : 9596960 km²

Terres : 9326410 km²

Eau : 270550 km²

Superficie-comparatif : légèrement plus petit que les USA

Frontières terrestres :

Afghanistan 76 km,

Bhoutan 470 km,

Birmanie  2185 km,

Hong Kong 30 km, Inde 3380 km, Kazakhstan 1533 km, Corée du nord 1416 km, Kirghizstan 858 km, Laos 423 km, Macao 0,34 km, Mongolie 4677 km, Népal 1236 km, Pakistan 523 km, Russie (Nord-est) 3605 km, Russie (Nord- Ouest) 40 km, Tadjikistan 414 km, Vietnam 128 km, Littoral 14500 km

Revendications

Maritimes : Zone

Contigüe : 24 milles nautiques

Zone économique

Exclusive : 200 milles nautiques ou jusqu'à la bordure continentale

Mer territoriale : 12 milles nautiques

Climat : extrêmement varié, tropical au sud à subarctique au nord

Terrain : principalement montagnes hauts plateaux, déserts à l'Ouest ; plaines deltas et collines à l'Est

Altitudes extrêmes :

Point le plus bas : Turpan pendis, 154 m point le plus haut Mont Everest 8850 m (est 1999)

Ressources nationales : Charbon, Minerai de fer, Pétrole, Gaz naturel, mercure, Etain, Tungstène, Antimoine, Manganèse, Molybdène, Vanadium, Magnétique, Aluminium, Plomb, Zinc, Uranium, Potentiel d'énergie hydroélectrique (le plus important du monde)

Utilisation des terres :

Terres cultivées avec renouvèlement annuel (Ex. champs de céréales : 13% cultures permanentes (sans renouvèlement Ex. Verges, vignes...) : 1%

Terre irriguées : 525800 km²

Risques naturels :

Typhones fréquents (environs 5 par an le long des cotes Sud - Est) ; inondation causant des dégâts ; tsunamis ; tremblements de terre ; sécheresse.

Environnement, problèmes actuels : pollution de l'Air par le charbon, pluie, acides, manque d'eau, particulièrement dans le Nord ; perte d'envions un cinquième des terres agricoles depuis 1949 due à l'érosion du sol et au développement économique ; désertification ; commerce d'espèces envoie de disparition.

Environnement accords internationaux :

Adhésion à : Antarctique protocole

Environnemental traité sur l'Antarctique, biodiversité, évolution du climat désertification, espèces envoies de disparition, déchets dangereux, loi de la Mer, déversement de produit dans la Mer, interdiction des essais, nucléaires protection d la couche d'ozone pollution par les noirs, bois tropical 83, bois tropical 94 marécages chasses aux baleines signé mais non ratifié : évolution du climat protocole de KYOTO Géographie-note : 4eme plus grand pays du monde (après la RUSSIE, le CANADA et les USA).26(*) Le mont Everest, sur la frontière avec le Népal, est plus haut sommet du monde.

Démographie Chine

Population : 1284303705

§.2. Configuration politique

1. Régime politique

Depuis le lacement des reformes, il y a plus de 20 ans la chine a connu de profonds changements économiques et sociaux. Elle s'est modernisée, son économie a connu des taux d croissance très rapides et fonctionne partiellement sur un mode « capitaliste ». Pourtant de façon surprenant, son régime politique est resté fondamentalement le même le parti communiste dirige toujours la chine, selon des méthodes héritées de LENINE, STALINE et MAO ZEDONG mais adaptée. Par DENGXIAOPING à la fin des années 1970. Pour raisons d'efficacité économique, le pouvoir a alors laissé plus d'initiative aux acteurs sociaux et, n'ayant plus la prétention utopique de forme « l'homme nouveau, il s'est en partie retiré de la vie privée de citoyens. L'organisation politique et sociale son le champ de batail pour tout le peuple chinois.

Type de gouvernement état communiste

Capital : Beijing

Divisions administratives : 23 provinces (sheng singulier et pluriel), 5 régions autonomes (zishique, singulier et pluriel et 4 municipalité (shi, singulier et pluriel), Anhui, Beijing**, Chongqing*, Fujian, Gansu, Guangdong*, Guangxi, Guizhou, Hainan, Hebei, Heilongjiang, Henan, Hubei, Jilin, Liaoning, Ne mongol*, Ningxia*, Qinghai, Shaanxi*, Shandong, Shanghai**, Shanxi, Sichuan, Tianjin**, Xinjiang, Xinyang* (Tibet), Yunnan, Zhejiang ; note la Chine considère Taiwan comme sa 23eme province voir aussi les régions administratives spécifiques de Hong Kong et Macao.

Indépendance (unification sous la dynastie Quin ou Chin a été remplacée par la république le 12 février 1912, qui symbolise la fête nationale. Anniversaire de la fondation de la république populaire de Chine 1eme octobre 1949 constitution : dernière promulgation le 4 décembre 1982 système légal.

Suffrage : 18 ans universel

Organe exécutif : Chef d'état

Election : président et vice président élus par le congrès du peuple national pour des mandats pour 5 ans.

Cabinet : conseil d'Etat fixé par le congrès du peuple national (NPC)

Organe législatif :

Monocaméral congrès du peuple national ou Quang Remi Dribiao Daluis.

Organisation judiciaire :

Suprême peoples court (juges nommés par le congrès du peuple national) : local peoples inter médiate et local courts : spécial peoples courts (essentiellement militari, maritime, et railuway transport courts. Partis politiques Chinois parti communiste au CCP.

Groupes de pression

Pour mettre la pression sur les dirigeants.

Description du Drapeau :

Rouge avec une grande étoile jaune à 5 branches et 4 plus petites étoiles jaunes à 5 branches (arrangées en un vertical vers le milieu du Drapeau dans le coin supérieur du côté mal.

2. Politique idéologique

Quant MAOTSE-TOUNG il est proclamé « grand éducateur, grand guide, grand commandant en chef et grand pilote » du peuple chinois et fait l'objet d'une véritable divinisation, qu'il s'agit, en faite, d'une révolution, d'un vaste mouvement de masse dirigé et encadré par l'armée et les orgones s'actions des jeunes et tendant a renverser les cadres statiques du parti communiste chinois. La date initiale du mouvement est restée, pendant quelque temps incertain car ses débuts furent insidieux certaines opinions chinoises voulaient faire remontrer la révolution 10ème plénum du comité du central du PCC, 1962 au cours du quel MAOTSE-TOUNG avait recommandé à ses collègues de ne jamais oublier les choses et la lutte de choses. Actuellement la doctrine officielle de Pékin fixe le début de la révolution culturelle au 1 juin 1966 date à la quelle le président MAO approuve la publication de la première affiche révolutionnaire.

En gros caractères ; apposée à université de Pékin cette affiche qui fut largement diffusée par la radio et la presse aurait allumé les flammes ardentes de la grande révolution culturelle prolétarienne.27(*) Enfin l'épithète de « culturelle » donnée à la révolution maoïste. En 1979 DENGXIAOPING, par idéologie politique est un architecte de la reforme et l'ouverture de la république populaire de chine (RPC), fixait deux objectifs majeurs à la diplomatie chinoise : paix et développement vingt cinq ans après ils sont récolté.

3. Géopolitique de la chine

Au moment actuel la notion de la géopolitique est devenu un terme capital ou les puissances occidentales ne se laissent pas faire, en c qui concerne le continent africain ou n'y ont maintenu qu'un seuil de présence minimale, la chine à fait montre de sa capacité impressionnant dans ces enjeux, elle a mis en oeuvre une stratégie globale pour trouver d nouvelles frontières à ses populations et son économie. Acteur à part entière de la mondialisation par le biais de son arme qui est la géopolitique très expérimentée pour Pékin à travers le monde. En 1979 DENG XIAOPING, architecte de la reforme et de l'ouverture de la république populaire d chine (RPC), fixait deux objectifs majeurs à la diplomatie chinoise : la paix et le développement les résultats pour le second terme du mandat n'ont pas tardé. En vingt cinq ans la chine a multiplié son produit intérieur brut par 9,4. Ce dernier culmine à 1400 dollars par habitant en 2004 contre 50 dollars en 1949 le 1 octobre 1999, la géopolitique de la chine a produit des fruits. En célébrant le cinquantième anniversaire de sa fonction, derrière les cérémonies officielles se profile le paysage troublé d'un pays en crise sociale.

Cet Etat continent héritier de vingt-trois siècles d'histoire impériale, sorti il y a vingt ans seulement des errements du maoïsme, oscille aujourd'hui entre réussite économique et déséquilibre entre lutte interne au parti communiste et contestation politique.28(*) C'est à dire que les prédications sur le réveil chinois semblent arriver à terme et que l'empire du milieu est envoie de retrouver sa place dans le concert des notions grâce à la leçon salvatrice du développement. Ces tentions domestiques se répercutent sur les relations de la chine avec le reste de l'Asie par la voie de la géostratégique de la chine qui regarde avec inquiétude de ce colosse riche de promesses (économiques) mais aussi de menaces (politiques et militaires). Le détroit de Formose, témoin de fréquentes manoeuvres militaires, zones conflictuelles les plus dangereuses de l'après guerre froide. Si, en 1997 Hon Kong s'est laissé intégrer sans trop de heurts à la république populaire, Taiwan semble au contraire fermement décidé à se faire reconnaitre en tant qu'Etat par - delà l'Asie, l'attitude hors norme d'une chine qui abrite un cinquième d l'humanité, et qui n'a intégré que récemment la communauté des nations, reste un point d'interrogation majeur du nouvel ordre international, aggrave par les tensions récurrente de cette puissante ré émergente avec les Etat-Unies.29(*)

4. La géostratégie de la chine

La montée en puissance de la chine est d'une importance majeur. C'est l'une de la logique de la stratégie si elle poursuit toujours plus dans la voie du développement économique qui ait le berceau de l'empire du milieu, on peut craindre que la chine n'en vienne aussi à se doter d'une puissance militaire réellement mondiale et ne cherche à peser davantage sur l'échiquier international.

Ce scenario d'une chine hégémonique déclenchant par réaction un vaste conflit est-il vraiment probable ? La logique même de la stratégie n'impose-t-elle pas aux dirigeants chinois d'opter pour une autre voie ? Sauront-ils comprendre ? Et que faire, partout, indiquer cette dangereuse montée en puissance qui pourrait d nouveau faire basculer le monde dans le chaos et la guerre ? Stratège hors pair au tant que historien, grand connaisseur du monde asiatique EDOUARD N. LUTTWAK.30(*)

§.3. Situation économique

L'émergence économique de la chine depuis une vingtaine d'années l'a indiscutablement inscrite parmi les acteurs incontournables de la scène mondiale.

Seulement cette montée en puissance de l'empire du milieu dans le monde contemporain suscite des inquiétudes : bouleversement des équilibres stratégique, redéfinition des règles économiques remise en cause du système démocratique comme seul système capable d'apporter la prospérité, apparition d'une nouvelle puissance militaire. Certes, un nouvel acteur de poids sur la scène internationale entraine des modifications mais faut-il pour autant le craindre ? Dès lors est une bénédiction pour les Etats Africains, le décryptage et la compréhension des ressorts de la puissance chinoise apparaissent primordiaux pour mieux cerner la stratégie internationale de ce géant asiatique.31(*) La Chine a en effet tous les atouts d'une grande puissance, c'est d'abord une puissance nucléaire, démographique, économique incontestée. Le pays possède de plus de richesses naturelles importantes et développe ses capacités militaires à grande allure. Enfin, membre du conseil de sécurité de l'ONU, Pékin accroit aujourd'hui ses capacités de pressions politiques. La croissance économique exceptionnelle dont jouit la chine depuis les années 1990 lui a ouvert les portes de la mondialisation tout en devenant un outil pour la « conquête » d la scène internationale.

Son accession à l'OMC en 2001 a véritablement été le point de lancement d cette stratégie en permettant à la chine d'élargir son accès aux marchés mondiaux et d'étendre ses capacités exportatrices et d'importatrices. Dès lors Pékin a mené une politique proactive sur la scène internationale pour rendre aux besoins d'élargissement et de diversification du marché dont le cas de matières premières et de ressources énergétiques par exemple les stratégies d'investissement des grandes entreprises son appuyée par une diplomatie chinoise active du gouvernement chinois en direction des pays fournisseurs se fut d'abord les pays du sud-sud. 32(*) Cette politique chinois se double d'une stratégie diplomatique et d'investissement massif visant à sécuriser les accès de Pékin aux voies d'approvisionnement et circulation de marchandises et ressources énergétiques. Ainsi la RPC a-t-elle renouée avec la Russie, établit des coopérations avec la république d'Asie centrale dès la fin des années 1990 et renfonce ses relations avec l'Asie du Sud-est aujourd'hui, grâce à la forte dynamique du commerce extérieur chinois de ses investissements et de ses importations Pékin semble omniprésente sur les marchés économiques de cinq continents.

v Croissance économique

Depuis les années 1980 le pays a connu une croissance économique particulièrement soutenue, dépassant les 10% certaines années et se montrant que peu sensible aux chocs conjoncturels notamment la crise de supprimée et la crise de la dette dans la zone euro. De 2000 à 2010, la chine a fournie 33% de la croissance mondiale en valeur absolue.33(*) Ce pendant, la population reste relativement pauvre : en parité de pouvoir d'achat, on évalue le PIB par habitant en 2013 à 9800 dollars par habitant, ce qui place la chine au 121ème rang mondial.

Ces chiffres recouvrent toutefois d'importantes inégalités régionales : la côte est où se trouvent le coeur économique du pays avec notamment Shanghai, Hong Kong et Macao, concentre la production de richesse aux dépens des provinces de l'ouest, restées très rurales et présentant un important retard de développement. La population active compte 800 millions de personnes : l'agriculture occupe 3,6% de la main d'oeuvre en 2012, mais que 10% de PIB. L'industrie a en revanche une place prépondérante : elle emploie environs 30,3% de la population active et est le secteur le plus productif aves près 47% du PIB le fort excédent commerciale provoqué par les exportation industriels a permis au pays se constituer de grandes réserves de charge qui ont atteint 3820 milliards de dollars au 1 janvier 2014, les plus importantes jamais enregistrées. Ces réserves donnent au pays une puissance financière considérable sur la scène internationale.

La finance choisi connait ce pendant de difficultés liées à l'explosion du « shadow banking », finance non conventionnelle et non régulée, que le pouvoir politique ne parvient à endiguer et l'agence de notation Moody's estime à 4800 milliards de dollars début 2014. Ce secteur public continu à tenir une importance place dans la vie économique mais les entreprises privées y jouent un rôle croissant et le pays s'est fortement intégré dans le système économique mondial. Symbole de cette ouverture récente, la chine est devenue membre de l'organisation mondiale du commerce en 2001.

Ø Situation macro-économique

Les atouts de la puissance économique chinoise à une vitesse terrible. En faisant de la chine la seconde puissance économique mondiale, son histoire est au temps présent premier exportateur du mondial et détient le monopole du marché. Ce rapport était publié en 2013 par l'OMC.

Après l'accession à cette organisation, la chine connait une forte croissance annuelle qui s'accompagne d'une amélioration du niveau de vie. La Chine est le pays le plus peuplé du monde : sa population représente plus de 20% de la population mondiale ; elle est très inégalement repartie sur l'ensemble du territoire : la côte orientale est par exemple beaucoup plus peuplée que la Chine occidentale plus 61% de la population chinoise habite en zone rurale. Les Hans constituent le plus important groupe ethnique (plus de 90% de la population). Depuis 1992, la Chine fonctionne selon une « économie socialiste de marché) autrement dit, l'Etat dirige l'essentiel de l'économie, qui est également soumise aux « règles » de la mondialisation. La Chine est la première productrice mondiale de céréales (riz, blé et mais principalement). 34(*)

CHINE

- Nom : République populaire de la Chine

- Population : 1313973700 habitants en 2006

- Capitale : Pékin (10839000 habitants) Beijing

- Superficie : 9571300 km²

- Découpage : 22 provinces, 5 régions autonomes, 4 municipalités, 1 région administrative spéciale (Hong Kong)

- Villes principaux : Shanghai (1288700 habitants)

· Pékin (1083900 habitants)

· Tianjin (915600 habitants)

· Wuhan (5169000 habitants)

· Chongqing (49000000 habitants)

- Shenyang (4828000 habitants)

- Couton (3893000 habitants)

- Harbin (2928000 habitants)

- Monnaie : Yuan renminbi

- Langue officielle : mandarin

Organisation de l'activité agricole

L'agriculture chinoise reste encore très traditionnelle et emploie une main-d'oeuvre surabondante en 2002 le pays comptait moins de 1 millions de tracteurs quand les Etats-Unis utilisaient plus cinq fois plus. La croissance continue de la production et des rendements agricoles peut-être attribuées en partie à une productivité accrue. L'activité agricole repose, pour l'essentiel, sur des millions de petites exploitations familiales et sur environs 2000 fermes d'Etat.

Ce types de structure a été crée à l'arrivée au pouvoir de MAO ZEDONG en 1949 alors que 80% de champs (1,08 millions de km²) appartenaient à grandes propriétaires terriens qui en ont été dépossédés au profit de 300 millions de paysans. La collectivisation de l'agriculture débute en 1953 avec la création de coopérative afin de partager la terre, devenue propriété collectivités, les moyens de production. La Chine agricole se retrouve ainsi exploitée par 800000 coopératives de 600 à 700 personnes puis, en équipes. En 1976 la quasi-totalité de la population rurale (environs 838 millions de chinois) se repartit environs 52000 CP. Ce gouvernement décide alors de restaurer le secteur agricole afin de supprimer le déficit alimentaire par habitant. Toutefois, la forte croissance de la production annuelle depuis 1949 a été en partie annulée par la rapide expansion démographie, qui a pour corollaire la diminution des terres agricole. Par exemple, entre 1952 et 1979 le secteur céréalier s'est accru de 103% alors que cette production rapportée au nombre d'habitant a augmenté que de 20% puis, commencé à mieux vivre et le pays a pu exporter certains produits.35(*) (Riz, soja, coton, notamment). En bref, de ce qui concerne l'agriculture chinoise présente une importance majeure pour le développement du pays comme pour le commerce international.

Ø La production industrielle et manufacturière

Sur ce point nous ne pouvons parler de la production industrielle et manufacturière sans référence. L'organisation générale de la production industrielle reste celle dont les grandes lignes avaient été fixées en 1949-1950 ; sous l'autorité des ministères et leurs bureaux coexistent un secteur d'Etat, un secteur d'économie mixte, un secteur coopératif et un secteur privé (artisanat et petites et moyennes entreprises).

En 1952, la part de ces différents secteurs dans la valeur totale de la production industrielle a été la suivante : secteur d'Etat 50% ; secteur d'économie mixte, 5% secteur coopératif 3% secteur privé 42%. Mais un facteur nouveau est constitué par la modernisation générale de la technique générale de la production de technique, en particulier par l'introduction d méthodes soviétiques (coupe aux mutilâmes dans l'industrie mécanique, pratique de multi-galeries en circuit dans les mines, etc....) et par l'appel aux initiatives inventives des ouvriers (mouvement « des records). Dans l'ensemble du pays, le rendement moyen des hauts fourneaux a augmenté de 22% sur 1951. A aucun, la capacité les miroirs moyens a augmenté de 40% sur l'année précédente, 74% d la houille produite en 1952 a été extraite par des méthodes moderne. Des mines entièrement automatiques apparaissent déjà : une centrale thermoélectrique de ces types a été inaugurée à fouchin, dans le liaosi, en 1952 après avoir été construite en un an avec l'aide de l'ingénier soviétique. Une cotonnière entièrement automatique a été réalisée en onze mois près du Sian, dans la partie Chensi qui produit les plus longues fibres de coton du pays. Pour l'indice 100 ou 1949 la production industrielle atteint en 1952 le niveau haut. En quoi consiste l'activité économique des régions de minorité ethnique en Chine. L'Etat arrive de l'activité économique ses régions avant 1949, résultait de plusieurs facteurs : leur isolement, le caractère élémentaire des leurs moyens techniques, ce afin les durées conditions qui leurs faisaient les commerçants chinois qui venaient y acheter les produits locaux et y vendre les denrées alimentaires et autre marchandises dont elles étaient dépourvue. La situation de ces régions a été considérablement modifiée par politique économique adoptée à leur égard par le nouveau gouvernement. L'ouverture des grandes routes a mit fin à leur isolement. L'organisation de compagnies commerciale d'Etat, disposons de 750 point de vente principaux, a obligé le commerce privé à pratiquer lui- même des prix beaucoup plus avantageux pour les habitants de ces régions.36(*)

L'industrie chinoise a connue une forte croissance au cours de dernières années en 2002, elle employait 17,7% du PIB en 2006. La Chine d'aujourd'hui s'inspire alors du modèle soviétique fondé sur la planification et le développement massif des industries lourdes. A l'heure actuelle, l'industrie se repartie entre les entreprises d'Etat, déficitaires et aux sureffectifs chronique, et les entreprises privées capitalistes. Celle-ci souvent très performante se localise principalement en Chine.

Environnement et le niveau du développement

Les atteintes croissantes à l'environnement provoquées par l'économie chinoise, héritant la fois du lourd passé industriel de l'ère communiste et découlant de sa récente accession au statut de manufacture mondiale, menacent non seulement la santé des travailleurs chinois mais aussi l'équilibre écologique de la planète toute entière. La croissance figurante de la demande énergétique, essentiellement comblée par la combustion du charbon, a propulsé la Chine aux premiers rands de pays émetteurs de gaz à effet de serre, de dioxyde de souffle et autres polluants atmosphériques. L'émergence d'un classe moyen consommateur engendre toute une série de problèmes nouveaux comme augmentation incontrôlée de la quantité d'ordures ménagères et la production de poussières malsaines dues aux grands chantiers urbains. Par opposition à la classe moyenne, une majorité de chinois constitue maintenant une classe sociale pauvre profondément animée par une quête à l'accession, à la nouvelle prospérité économique. Ces travailleurs misérables exercent des activités peu ou pas encadrées par la loi de production de l'environnement, et de ce fait sont aussi responsables de la dégradation de l'environnement. Le déséquilibre écologique atteint de tels sommets qu'il menace la poursuite de la croissance économique du pays, ne serait-ce que par des atteintes à la santé de main-d'oeuvre abondante et bon marché, clé du succès économique du pays.

La réaction des dirigeants chinois face à ce problème est pour l'instant surtout cosmétique et seul un véritable virage du pays vers l'écodéveloppement doit être envisagé. Pour le propre suivi de l'équilibre écologique de la planète, les pays développés doivent soutenir la Chine pour ses efforts dans cette direction.37(*)

§.4. L'Etat de lien socioculturel

La Chine est héritière de plus de 4000 ans d'histoire. C'est le pays le plus peuplé du monde, avec environs 1321851888 habitants avec 9596960 km², c'également le plus grand pays d'Asie orientale et 3ème plus grand pays au monde, après la Russie et le Canada. En 2007 la Chine était la 3ème puissance économique mondiale 2,3 et en 2010 elle devient la 2ème, dépassant e Japon officiellement pays communiste, la république populaire de Chine a adopté une « économie socialiste de marché » où libéralisme formule spécifique. La culture chinoise couvre un ensemble immense et complexe de réalisation dans les domaines les plus divers, dont les plus anciennes remontent à 10000 ans, qui ont vu le sur le territoire de la Chine, la plus veille entité géopolitique du monde moderne. On peut en effet considérer l'actuelle République populaire de Chine (à la quelle certains chinois proposeront de rattacher Taïwan, au moins sur le plan culturel) comme l'héritière directe, à travers les changements de dynasties et de régime politique, de l'empire Qin fondé en 221 par Qin Shui Huang. Cette continuité, qui a permis la diffusion efficace de pratique, objets et concepts, confère à certains éléments de la culture chinoise un aspect généralisé transcende les différences régionales et historiques.

On peut citer comme exemples : le confucianisme, avec le régime mondial et la conception des rapports sociaux et familias qu'il a manqués de son empreinte, et le taoïsme, à l'origine de concepts philosophiques généralement adoptées dans le monde chinois a contribué à diffuser cette culture commune en Extrême-Orient et en Asie du Sud-est ; il a également attiré de nombreux étrangers qu'ont enrichi les civilisations culturelles sont au contraires spécifiques à une région ou à une époque. A cet égard, la façon dont divers domaines de la culture chinoise ont abordé l'influence occidentale et la modernité à partir du XIXème siècle et continuent de réagir à la modernisation est une question de grand intérêt. Le développement économique de la Chine remet en cause les traditions et les arts populaires, particulièrement dans les régions de l'intérieur. De nombreuses formes de la culture, telles que la broderie ou le théâtre sont en train disparaitre.38(*)

§.5. Relations de la Chine avec les grandes puissances (USA, Russie, Japon, et Eu)

La politique chinoise populaire est une politique basée sur des évolutions par petites touches qui conduisent à défendre l'intérêt de la Chine sur le long terme. La Chine défend ses intérêts sous couvert de solidarité. Elle profite de sa puissance défendre ses intérêt au reste parfois de créer du ressentiment.

Quelques relations avec certains pays puissantes :

Chine-Japon : cette relation est une relation hostile, les troupes japonaises en position durant le conflit sino-japonais. Profitant d'un «incident » en juillet 1937 à Lukouquao, près de Pékin, entre soldats japonais et chinois, le japon envahit la Chine. Si l'avancée nippone des débuts et rapide, la pénétration de plus en plus poussée de l'immense territoire chinois conduit peu à peu à l'enlisement.

Cette affaire chinoise entraine rapidement d'insurmontables difficultés diplomatiques pour le Japon, notamment avec ses voisins du pacifique, au premier rang des quels figurent les Etats-Unis. La présence japonaise en Chine a été essentiellement prédatrice, et ce n'est qu'au prix de millions de morts que la Chine arrive à se défaire du joug japonais. Cet événement était gravé de la tête des chinois pour un esprit de Revenge.

Etats-Unis et Chine :

Les relations sino-américaines font référence aux relations concurrence et coopération entre les Etats-Unis et la République populaire de Chine. La plupart des analystes constatent que les relations sont actuellement complexes et à multiples facettes : ni alliés ni ennemis, mais quand même deux surpuissances et économies entre lacée. L'établissement américain ne considère pas la république populaire de la Chine comme un adversaire, mais un concurrent dans certains domaines et un partenaire dans d'autres.

En général, les relations chinoises-américaines ont été stables avec quelques périodes plus tendues, notamment après la débâcle de l'union soviétique, qui enlève un ennemi en commun et introduisit un monde dominé par l'Amérique cette dernière est également préoccupée par les droits de l'homme en Chine et le statut politique du Taïwan jusque dans les années soixante-dix, les Etats-Unis reconnurent la république de Chine à Taïwan comme le gouvernement légitime de la continentale et n'entretenait pas de relations diplomatiques avec le régime communiste de la république populaire de Chine. Au cours de la guerre froide, la rupture sino-soviétique fournit une occasion aux Etats-Unis pour établir des liens avec la Chine continentale et en faire un contrepoids à l'univers soviétique.39(*)

Alors que quelques tensions existent entre toutes les quatre surpuissances du vingt-et-unième siècle chacun dans un domaine spécifique, il y a plusieurs facteurs de stabilités. La RPC et les Etats-Unis sont des partenaires de commerce importants et partagent des intérêts prolifération nucléaire à cause de leur appartenance au conseil de sécurité de l'ONU. En plus la Chine est la plus grande créancière étrangère des Etats-Unis, grande partenaire de commerce mutuels (sauf l'union Européennes) ce dernière entre parenthèse, la Chine se sont intensifiées dans leur coopération en matières économiques et surtout plus sur les transferts des technologies. Du faites que de l'autre côté du pacifique la main d'oeuvre coûter à très main cher à travers le monde.

0.12. Section 2 : La politique Africaine de la Chine avant la mondialisation

L'émergence économique de la Chine depuis une vingtaine d'années l'a indiscutablement inscrite parmi les acteurs incontournables de la scène mondiale. Seulement, cette montée en puissance de l'empire du milieu dans le monde contemporain suscite des inquiétudes : bouleversement des équilibres, redéfinition des règles économiques remise en cause du système démocratique comme seul système capable d'apporter la prospérité, apparition d'une nouvelle puissance militaire.

Les relations entre la Chine et le continent africain sont abordées dans le cadre d'une démarche de synthèse, inscrite dans l'histoire, privilégiant les aspects économiques, en particulier commerciaux. Il s'agit de rappeler l'ancienneté de certains liens, et surtout d'évoquer la véritable révolution géopolitique que représente pour l'Afrique l'irruption et grandissante d'acteurs et de capitaux chinois, depuis que la Chine ne raisonne plus seulement par affinités idéologiques et politiques, mais d'abord par pragmatisme économique.

L'augmentation considérable de ses besoins en énergie et en matières premières et sa volonté de s'affirmer comme puissance sur la scène mondiale sont devenues le moteur essentiel de sa politique vis-à-vis l'Afrique. 40(*)

En cde qui concerne la Chine n'est pas un acteur nouveau en Afrique, sa présence s'est beaucoup renforcée au cours de dix dernières années. L'intérêt croissant de la Chine pour l'Afrique fut l'objet de critiques diverses (sur spécialisation, ré -endettement des économies africaines renforcement de la corruption...

Pourtant, le données spastiques et issue d'enquêtes de terrain montrent que la situation est plus nuancées l'intensification des relations entre la Chine et l'Afrique représentent une opportunité pour l'Afrique de se doter d'une stratégie économique, créatrice d'emplois, et pour les bailleurs de fonds traditionnels, de reformer leur systèmes de coopération.

§.1. Histoire des relations Chine-Afrique

L'architecture de l'aide au développement, au bénéfice de l'Afrique est en pleine mutation, notamment avec l'avenue de nouveaux partenaires du sud-sud qui jouent un rôle de plus en plus important en procurant émergent. Au cours de la dernière décennie. Ses entreprises ont multiplié par plus de dix leurs échanges commerciaux avec les entreprises africaines, ainsi que leur investissement est souvent encouragé par de dons ou de prêts concessionnels publics qui s'inscrivent dans la stratégie de « mondialisation » de la Chine.

Cette présence grandissante de la Chine s'explique par la puissance économique et politique croissante de ce pays sur la scène mondiale, ainsi que par l'intérêt que porte-la Chine au secteur des ressources naturelles den certains pays d'Afrique dans le but d'alimenter son expansion économique par la voie de mariage Chine-Afrique.

Les relations entre la Chine et le continent africain sont abordées dans le cadre d'une demande de synthèse, inscrite dans l'histoire, privilégiant les aspects économiques, en particulier commerciaux. Il s'agit de rappeler l'ancienneté de certain liens, et surtout d'évoquer la véritable révolution géographique que présente pour l'Afrique l'irruption grandissante d'acteurs et de capitaux chinois depuis que la Chine ne raisonne plus seulement par affinités idéologiques et politique, mais d'abord par pragmatisme économique. L'augmentation considérable de ses besoins en énergie et en matières premières et sa volonté de s'affirmer comme puissance sur la scène mondiale sont devenues le moteur essentiel de sa politique vis-à-vis de l'Afrique.41(*)

§.2. Politique étrangère de la Chine envers pendant la période la guerre froide.

La politique chinoise populaire est une politique basée sur des évolutions par petites touches qui conduisent à défendre l'intérêt de la Chine sur le long terme. La Chine défend ses intérêts sous couvert de solidarité. Elle profite de sa puissance pour défendre ses intérêts au risque parfois de créer du ressentiment.

Pékin est de retour en Afrique, après un relatif retrait, l'efficacité d'une présence tous azimuts, le bas coût de ses services et produits, l'absence totale de conditionnalité dessinent un véritable « modèle chinois » sur le continent noir, qui échange matières premières contre bien de consommation.

Mais ce système largement prédateur suscite de plus en plus d'interrogation en Afrique même, et pose la question de l'intégration réelle de la Chine communauté des puissances mondiales (politique étrangère) symboles de la nouvelle « fièvre chinoise » plus de 130000 chinois seraient aujourd'hui installés en Afrique, particulièrement au Zimbabwe, au Nigeria, République de Guinée, ou en RD CONGO qui fait l'exception parmi ces pays ci-haut citer, et des liaisons aériennes directes ont été mises en place entre l'Angola et la République populaire de la Chine (RPC, ainsi qu'entre le Zimbabwe et la Chine.

Le président chinois Hujintao multiplie les visites de haut niveau sur le continent africain, mais l'intérêt de la Chine pour l'Afrique est loin d'être nouveau.

La dimension politico-stratégique de la politique africaine de la Chine. Après une période de relatif repli, entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990 autour d'une thématique essentiellement bilatérale la question de Taïwan les enjeux de la politique africaine de Pékin dépassent désormais de très loin le continent africain. Loin d'abandonner les thématiques anciennes liens mondiale sud-sud fondé sur un passé constamment rappelé de lutte commune contre « tous les impérialismes ».

1. Fondement juridique et diplomatique Afrique-Chine.

Ce fondement très tôt, lors de la conférence afro-asiatique de Bandoeng en 1955.42(*) Qui a fait l'objet de la condamnation sans réserve de colonialisme, la République populaire de Chine avait manifesté un grand intérêt pour l'Afrique. Avec l'avènement des indépendances, les Etats africains ont à leur volonté de rétablir des relations diplomatiques avec l'empire du Miliaire. Ces relations, à l'épreuve du temps des bouleversements internationaux au cours dernières décennies, sont entrées dans une orbite stable de développement continu et constituent un partenariat dans plusieurs domaines et à différents niveaux.

La Chine et les pays de l'Afrique s'efforcent de développer ces relations de partenariat stratégique global baptisé « gagnant ». Au cours de ces dernières années, les échanges de haut niveau sont devenus de plus en plus fréquents.

A ce titre, on peut citer la tenue systématique des rencontres internationales notamment les conférences ministérielles de Beijing et d'Addis-Abeba, et le sommet de Beijing du forum sur la coopération Chine Afrique, en marge des quelles des accords bilatéraux de partenariat ont été conclus et signés, toutes choses qui renforcent les dialogues politiques et économiques entre la Chine et l'Afrique et prennent une ampleur élargie et approfondie. Le partenariat sino-africain s'est élargi dans plusieurs secteurs dont les prioritaires restent l'économie, le social et le commercial.

2. Coopération sécuritaire et militaire Etat Africains.

a. Coopération militaire

Aujourd'hui, la coopération militaire à revêtu les mêmes allures que la coopération économique sans couvert, comme toujours du sacro saint principe de la non-ingérence. Elle concerne la fourniture d'armes et la formation du personnel.

La Chine n'a pas hésité a ouvert trois usines de fabrication d'armes légères au Soudan, des usines de munitions et d'armes légères sont implantées au Zimbabwe et au Mali. Des accords de fourniture de matériels militaires avec la Namibie, l'Angola, le Botswana, le Soudan, l'Erythrée, le Zimbabwe, les Comores en République Démocratique du Congo.

La Chine n'a pas hésité à vendre au Soudan des avions de surveillance F-7 et des avions de transport Y-8 en pleine guerre civile pendant la période où ses compagnies pétrolières étaient engagées dans l'exploitation des gisements pétroliers de Muglad. Les ventes sont réalisées le plus souvent par le nord industriellement corporation et poly te industriels, la plus importante firme de vente d'armes de l'armée chinoise.

Dans le domaine de la formation, on assiste depuis quelques années à une augmentation significative du nombre de stages de formation militaire dans tous les domaines, à un moment où les portes des académies militaires Européennes sont de plus en plus fermées aux élites africaines. La Chine s'est même engagée à former dans les trois prochaines années, environs 1500 africains, dont une bonne partie de militaires.

b. Coopération sécuritaire

La présence chinoise en Afrique se déroule dans un contexte géopolitique porteur de risques réels pour l'avenir de la sécurité du continent. En effet, d'une part l'importance des investissements consentis par la Chine à travers plusieurs pays africains, notamment dans le secteur pétrolier, pourrait se traduire concrètement sur le plan de la sécurité par un engagement plus marqué de Pékin.

D'autre part, l'offensive chinoise est en voie de relancer les rivalités de Pékin avec les autres puissances concurrentes, en l'occurrence les Etats-Unis et les anciennes coloniales dont la France. Ce dernier pays fait partir du conseil de sécurité de l'ONU en ajoutant quatre autre pays tel que : la Russie, le Royaume-Uni, Etats-Unis et la Chine. Qu'elle utilise de sa condition de membre du conseil de sécurité de l'ONU pour offrir des garanties politiques à des régimes corrompus. La Chine a beau jouer sur la fibre tiers-monde, cette pratique rappelle les stratégies que les pays occidentaux avaient mises en place juste après la décolonisation, elle retarde les évolutions démocratiques nécessaires en Afrique. 43(*)

3. Coopération économique et commerciale

Si le rayonnement politique de la Chine en Afrique ne souffre d'aucun doute à la lumière des visites consacrées par ses dignitaires au continent, la dimension économique de la pénétration chinoise quant à elle, est révélatrice des ambitions de Pékin.

L'indicateur manifeste de cette percée réside dans les chiffres vertigineux illustrant la croissance du commerce sino-africain. De 20 milliards à l'été 2004, le commerce sino-africain est à 37 milliards de dollars en 2005.

Ces chiffres, qui ne souffrent d'aucune ambigüité quant aux visées économiques de Pékin, rendent compte d'une réalité multiforme qui se déclin en une série de stratégies ciblées. En premier lieu, « la diplomatie énergétique »n au coeur des priorités chinoises, fait l'objet d'un traitement privilégié dans le partenariat sino-africain. Il s'y ajoute que Pékin, dans sa logique commerciale à long terme est entrain de promouvoir un modèle chinois qui remet en cause les pratiques traditionnelles d'aide au développement mises en oeuvre par les institutions financières internationales (Banque mondiale, FMI) et les anciennes puissances coloniales. Enfin cette stratégie d'ensemble s'accompagne de la mise en place progressive sur le continent d'un environnement des affaires optimal au profit des multinationales chinoises naissantes.

4. Coopération socio-culture.

Conscient de la place de la culture dans l'affirmation et la pérennisation des relations sino-africaines, Pékin n'a pas voulu que ce secteur soit en reste comme la note RENAUD de la porte, «  la reconnaissance de l'identité culturelle du continent constitue un aspect inhérent de la politique chinoise. Si le G8 ou l'OMC n'ont jamais songé à inviter des groupes de danses folkloriques ou d'exposer quelque 300 pièces de sculpture, de la peinture de la poterie, à l'occasion de leurs radieux la nécessité.

5. Evolution de la coopération Chine Afrique avant la mondialisation.

Dans le contexte de la mondialisation et, aujourd'hui de la crise financière mondiale de nouveaux acteurs de la coopération émergente en Afrique.

Ces partenaires desserrent la contrainte financière et les conditionnalités, augmente les marges de manoeuvre et dopent le marché des matières premières mais ils accroissent aussi les risques ré endettement et de faiblesse de la coordination des politiques d'aide.

Cette histoire de partenariat de la présence de la Chine en Afrique remonte au XVème siècle pour arriver au XXème siècle qui ait le siècle du berceau de la mondialisation l'inspiration avait débutée par la voie de deux guerres mondiales (première et seconde guerre). Par là les relations multilatérales sont devenues très importants à travers le monde. Toutefois, la relation sino-africaine moderne trouve ses origines à la période postcoloniale, lorsque la Chine a élargit sa coopération avec le continent africain dans le cadre de sa campagne visant témoigner de sa solidarité avec les pays en développement.

CHAPITRE III : LA POLITIQUE AFRICAINE DE LA CHINE A L'ERE DE LA MONDIALISATION ET SES INCIDENCES SUR LE DEVELOPPEMENT DES ETATS AFRICAINS (CAS LA RDC, ANGOLA, AFRIQUE DU SUD, TCHAD et SOUDAN).

0.13. Section 1 : Soubassement juridique, diplomatique et socio-économique.

§.1. Soubassement juridique.

La Chine entretient des rapports avec le continent africain depuis des siècles. Ce pendant, ces rapports ont commencé à se consolider vers la fin des années, notamment dans le domaine de l'aide au développement et du commerce. A partir de ce moment les rapports se sont amplifiés et les investissements directs étrangers chinois en Afrique chinois, en Afrique se sont accrus ainsi que les échanges économiques et les universitaires. En octobre 2000, se tient la première conférence du sommet Chine Afrique entre la Chine et 44 des 53 pays africains par la suite, le gouvernement chinois octroie l'autorisation d'investir en Afrique à la plus de 602 entreprises chinoises. L'intérêt de la Chine en Afrique se fait donc de plus en plus grandissant surtout dans les grands contrats d'investissement en matière pétrolière, minière ou portuaire.

En ce qui concerne le mois de septembre 2008une très grave crise des bourses mondiales suite aux défaillances de grandes banques américaines. D'où un changement majeur des équilibres géopolitiques mondiales et continentales. Ce rôle croissant de la Chine a été notamment, perçu lors de la crise financière de 2008. A cette occasion, elle est apparue comme la puissance salvatrice de la planète. En effet, se sont les fonds souverains chinois qui ont sauvé l'économie mondiale et qui ont encore plus la main mise de la puissance chinoise sur les affaires du monde. 44(*)

En 2013, lorsque la nouvelle équipe de dirigeants chinois a été investie, le président XI JIMPING a choisi d'effectuer sa première tournée à l'étranger en Afrique avec des visités en Tanzanie, en République du Congo et en Afrique du sud.

Il a proposé l'établissement d'une « communauté sino-africaine de destin ». Durant sa tournée, il a réaffirmé les principes fondamentaux de la coopération de la Chine avec l'Afrique : gagnant-gagnant. Le résultat de cette tournée a été non seulement l'apport d'un soutien matériel aux pays africains mais aussi l'établissement d'une nouvelle ligne directrice pour le développement durable des relations amicales entre la Chine et l'Afrique, en posant les jalons d'un nouveau chemin pour les échanges amicaux entre les deux parties.

§.2. Soubassement diplomatique.

La pierre angulaire de la nouvelle diplomatie en Afrique apparait comme un recyclage des cinq principes régissant la politique étrangère chinoise énoncée pour la première fois en 1953 par CHOU EN LAI et qui sont :

1. Respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale ;

2. Non-agression mutuelle;

3. Non ingérence dans les affaires intérieures ;

4. Egalité et bénéfices réciproques ;

5. Coexistence pacifique.

En juillet 1992, la visite africaine du président chinois YANG SHANGKU, au cours de la quelle furent exposée les nouvelles orientations sino-africaines, se conclut en termes qui rappellent le voyage de Chou En Lai de 1953 : « la Chine soutient le pays africains dans le maintien de leur souveraineté et de leur intervention extérieure nationale, ainsi que qans leur choix d'un système politique et d'une voie développement propre à leurs conditions nationales ».

Après plusieurs décennies, ces principes de meurent le socle des relations sino-africaines et s'affirment aux yeux des autorités de Pékin comme une continuité. En 2006, le président HUJINTAO a réaffirmé la position de la Chine en insistant sur le fait que « le traitement d'égal à égal est la garantie sûre pour le renforcement de la confiance mutuelle sino-africaine.

Nous attachons une haute importance aux préoccupations de chacun.45(*) Dans la vision diplomatique chinoise, la contrainte et l'application de sanctions sont moins efficaces que le contact bilatéral permanent. En outre la coercition est souvent génératrice de conflit, d'où l'impérieuse nécessité de promouvoir une neutralité absolu dans les affaires intérieures d'un pays partenaire.

§.3. Soubassement politico-économique ou de la politique chinoise.

La chute du mur de Berlin en novembre 1989, n'a pas seulement marqué la fin des totalitarismes en Europe de l'Est. Elle a répandu les vents de la démocratie à travers les continents ou appelant à une plus grande participation des peuples aux choix de leurs destins respectifs. En Afrique, les années 90 inaugurent l'ère des conférences nationales et de la démocratisation de la vie politique. Au cours de la conférence de la Baule de 1990, le président Mitterrand sonne le glas du monopartisme. A partir de cette date, on assisté à la mise en place progressive de l'aide, désormais jaugée à l'a une des efforts de démocratisation des régimes africains. Cette approche a été plus ou moins maintenue par son successeur Jacques Chirac pour qui, « être donneur d'aide aujourd'hui, c'est en règle générale appartenir à la grande famille des nations industrialisées et démocratiques. Une famille qui a sa culture, ses solidarités et ses réflexes, notamment la bonne gouvernance, la transparence, le dialogue, la rigueur, l'efficacité.

C'est pourquoi les donneurs tendent à se tourner des pays aidés qui ne respectent pas ces mêmes critères que, par ailleurs, ils s'imposent à eux-mêmes.46(*)

En grosso modo, le retour de la Chine survient à un moment où la recherche d'un environnement politique stable, commandé par des règles de dévolution du pouvoir transparentes, est en marche. Dans le même temps, la percée chinoise est envoie de modifier profondément les perspectives de développement économique du continent.

0.14. Section 2 : Grandes axes de la politique Africain de la Chine à l'ère de la mondialisation

§.1. Relation diplomatiques avec nombreux Etats Africaines

Cinquante ans après l'instauration des premières relations diplomatique entre la Chine et un pays Africain, le troisième sommet du forum de coopération Chine Afrique a eu lieu du 3 au 5 novembre et a réuni un nombre sans précédent de dirigeants Chinoises et Africains. Les 48 pays Africains entretenant des relations diplomatiques avec la Chine y ont participé, la plus part de leurs délégations ayant à leur tête un président ou un premier ministre. En outre, un salon commercial de deux jours organisés à la suite du sommet a attiré des certaines d'hommes et de femmes d'affaires africaines, intéressés par les nouveaux débouchés qu'offre le pays le plus peuplé de la planète dont l'économie connait une croissance des plus rapides. 47(*)

La Chine s'est également engagée à apporter son soutien à l'union africaine (UA), organisation régionale du continent, notamment en faisant construire un nouveau centre des congrès au siège de l'UA à Addis-Abeba.

Elle a également réaffirmée son engagement en faveur du nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, les deux parties ayant un passé similaire, n'ont aucun rancune du passé, assument la tâche commune de développement, et partagent les intérêts communs larges dans les affaires internationales.

La relation équilibre Chine Afrique

Depuis la fin de la guerre froide les relations entre et les nombreux pays africains ont été renforcés davantage après avoir résisté aux épreuves dues à la fin de la guerre froide.

Alors que certains pays occidentaux maintenaient les sanctions à la Chine et ont arrêté les échanges de visites de haut rang, les échanges de visite entre les dirigeants

Chinois et africains étaient tout aussi fréquents comme avant seul depuis les bouleversements politiques de 1989, on compte 9 dirigeants de l'Afrique subsaharienne en visite de la Chine, dont le président comparé est le premier chef d'Etat étranger, premier chef du gouvernement étranger en visite de la Chine depuis 1989.

§.2. Action sécuritaire et militaire

En ce qui concerne le deuxième paragraphe de notre chapitre trois, l'actions sécuritaire confère de deuxième chapitre, sur la deuxième section qui nous donne des prés requis d'une manière générale. D'après, ce chapitre nous apporterons la lumière spécifique sur l'intervention de la Chine entant que membre du conseil de sécurité pour son intervention en Afrique.

L'aide chinoise au Mali n'a pas débuté qu'avec la MINUSMA ni même avec le soutien à la MISMA et ne se limite pas au cadre multilatéral de l'ONU, selon YUNSUN et MICHAEL RETTING (Brookings institution) il semble d'ailleurs que l'essentiel de l'aide chinoise à la reconstruction du pays se fera dans un cadre bilatéral.

Enfin, il faut mentionner la coopération militaire et sécuritaire sino-malienne ainsi que le soutien politique apporté par la Chine aux divers gouvernements civils maliens depuis le début de la crise en cours. Le rôle de la Chine au Mali n'est qu'un aspect parmi d'autres de son implication croissante dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique cette implication se fait essentiellement dans un cadre multilatéral. Depuis 1990, la Chine participe aux OMP de l'ONU et a fourni plus de casques bleus que les autres membres permanents du conseil de sécurité : environs 22000 entre 1990 et en juillet 2013, date à laquelle 1650 d'entre eux sont déployés à travers le monde. La plus part des OMP de l'ONU impliquant la Chine ont eu lieu en Afrique (Sahara occidental, Soudan et Darfour, Côte d'Ivoire, Libéria, RDC.48(*) La Chine participe également à la concentration internationale dans le cadre de l'ONU sur les stratégies à mettre en oeuvre pour appuyer les Etats africains dans la lutte antiterroriste.

§.3. Coopération Economique et Commerciale

Les échanges sino-africains sont passés de 10,6 milliards de dollars en 2000 à 210 milliards en 2013 cette croissance du commerce sino-africain et la visibilité des certaines opérations par exemple dans le secteur des infrastructures ont suscité ferveur des medias et intérêt du secteur académique. Mais la Chine n'est que l'un des nombreux acteurs émergents qui progressent à pas de géants sur le marché africain.

L'Inde, la Turquie, la Malaisie, la Corée du sud ou encore le japon prennent leurs dispositions pour développer de relations économiques et politique plus étroites avec le continent. Leurs approches suscitent d'ailleurs beaucoup moins de sceptisme quant à leurs motivations et leurs influences sur les questions de la gouvernance, de droits de l'homme et démocratie, tells qu'elles sont promises par les pays occidentaux. De fait la Malaisie a pendant longtemps ridiculisé la Chine pour ce qui est des investissements directs en Afrique. Cette différence de traitement que subit la Chine s'explique en partie par la taille de l'économie chinoise aujourd'hui la deuxième du monde et disposant de potentiel pour sur passer celles de Etats-Unis dans les années à venir qui représente le danger de chambouler complètement les règles des affaires sur le continent.

1. Extraction des ressources et matières premières

L'Afrique constitue une ressource d'approvisionnement en matières premières pour la Chine (cuivre, chrome, en bois et surtout en pétrole...).

Les matières que la Chine importés du continent noir sont estimé à plus 25% de l'ensemble en 2008. En retour, les africains importent des produits manufacturés chinois, notamment des produits textiles des machines, des biens électroniques etc.

2. Echanges commerciaux et économiques

En outre, en ce qui concerne le soubassement de coopération politico-économique, dans la nouvelle époque, les relations sino-africaines se distinguent notamment par l'attachement au bénéfice réciproque au « gagnant gagnant » et au développement commun. Au sommet de Beijing à la 4ème conférence ministérielle, la Chine a annoncé deux fois huit mesures destinées à renforcer sa coopération pragmatique avec l'Afrique qui grâce aux efforts joints des deux parties, ont été mises en oeuvre complètement.

Depuis 2006, la Chine a accru régulièrement ses aides sans contre partie ses prêts sans intérêt et ses crédits préférentiels à l'Afrique, la Chine avait formée plus de 30000 Africains toutes catégories fondues et offert chaque année plus de 5000 bourses d'étudiants africains. La Chine est la première partenaire de la politique économique et commercial de l'Afrique jusqu'aujourd'hui de sa date de 2009, s'était gravé dans l'anale sino-africain pendant trois ans consécutifs. En 2011, les échanges commerciaux sino-africains ont atteint 16663,3 milliards de dollars, un chiffre 16 fois plus important que celui de 2000 avec un excédent de 20,1 milliards de dollars du côté africain.

En 2010, 49 pays africains ont vu s'accroitre leurs exportations africaines vers la Chine a aussi paris un essor rapide en passant de 5,6 milliards de dollars en 2000 à 93,2 milliards de dollars en 2011. Le stock des investissements directs chinois en Afrique, qui n'était que de moins de 500 millions de dollars il y a dix ans s'est chiffré à 15,3 milliards en avril 2012.

Plus de 2000 entreprises chinoises se sont aujourd'hui implantées en Afrique, et opèrent dans 50 pays africains. La coopération sino-africaine a donc fortement progressé en dépit de la morosité de la conjoncture due à la crise financière internationale et apporté une contribution non seulement au développement économique de la Chine et de l'Afrique, mais aussi à la reprise et à la croissance de l'économie mondiale. Face à cette crise la Chine avait joué un rôle pondérant de troisième génération de taille mondiale.

3. Aide financières et économiques

La Chine est un acteur très important et très actif sur le continent africain, aussi bien de vue géopolitique (crises au Darfour et au Zimbabwe) que commercial 30% de son pétrole viennent d'Afrique. Alors que 1980 les échanges commerciaux sino-africains étaient inexistants, Pékin se classait des 2005, au troisième rang des partenaires commerciaux du continent après les Etats-Unis et la France. En 2007, ils étaient de 73,3 milliards de dollars, soit un accroissement de 32% par rapport à 2006. Les exportations de ressources naturelles de l'Afrique vers la Chine sont passées, quant à elles, de 3 milliards de dollars en 2001 à 22 milliards de dollars en 2006, dont 80% pour le pétrole.

En 2008, le volume des échanges entre la Chine et Afrique atteignait 100 milliards de dollars, un objectif fixé en 2006 pour l'horizon 2010, alors qu'il se chiffrait à cette date à 55 milliards de dollars. Ce qui place la Chine juste derrière les Etats-Unis, comme second partenaire commercial du continent.49(*) Pour soutenir cette dynamique, les autorités chinoises ont mis en place une multitude de mécanismes dont un « fonds développement Chine-Afrique ». Malgré l'embellie et l'enthousiasme des débuts le renouveau de présence chinoise en Afrique intrigue et enquête.

Le programme chinois a bousculé les agendas internationaux du développement et redéfinissant les grands équilibres géopolitiques et économiques, la Chine n'a cessé depuis une quinzaine d'années d'élargir son champ d'action et de consolider sa présence en Afrique, traditionnel pré carré des puissances occidentales.

Approbation en 2004 par Pékin d'une ligne de crédit de 2 milliards de dollars au gouvernement Angolais au grand dans des institutions financières internationales ; contrat exceptionnel annoncé en 2007 avec la République Démocratique du Congo ; croissance des investissements dans les secteurs du cuivre en Zambie, du charbon au Zimbabwe, du pétrole au Soudan et au Gabon ; réquisitions à grande échelle des terres au Cameroun, en Ouganda et en Ethiopie ; rachat en 2007 de 15% des parts de la plus grande banque sud-africaine (standard) ; construction prévue ou en cours déjà opérationnelle de nouveaux barrages (Zambie, Ghana, etc.) ; lancement du de multiples projets d'infrastructure sur l'ensemble du continent (universités, voies ferrées, ports et routes etc.) ; ballet incessant des diplomates chinois sur le sol africain... pas un jour ne se passe sans que les grands médias internationaux, tantôt autres tantôt interloqués, ne se fassent l'écho de la geste chinoise en Afrique, tout en interrogeant sur ses implications et sur les motivations réelles qui la sous tendent.50(*)

4. Le rôle émergent de la Chine en Afrique ou un nouvel acteur dans la configuration des aides financières à l'infrastructure

L'an 2006 était proclamé « une année de l'Afrique » par la Chine, les engagements chinois au titre d'investissements dans l'infrastructure en Afrique subsaharienne ont quadruplé ; pour atteindre plus sept milliards de dollars.

En 2007, la Chine a engagé 4,5 milliards de dollars de plus. Ces ressources pourraient fortement contribuer à faire face aux besoins non satisfaits sont les plus importants, la Chine a investi 5,3 milliards de dollars, dont 33 milliards dans des projets qui augmenteront de 30% la capacité de production hydroélectricité de la région s'ils sont menés a bien. Le rôle grandissant de la Chine en Afrique a suscité un vif débat, une nouvelle étude fournit des chiffres concrets et une analyse solide.

Les échanges commerciaux entre l'Afrique subsaharienne et la Chine se sont chiffrés à 59 milliards de dollars en 2007, contre neuf milliards en 2001. Cette montée en flèche des échanges s'occupe d'une augmentation des investissements chinois dans l'infrastructure africaine. Un examen des complémentarités économiques évidentes met en lumière le rôle de la Chine dans le financement des infrastructures de la région. Le lourd déficit infrastructure est l'un des obstacles au développement de l'Afrique.

Le secteur du bâtiment chinois est l'un des plus prospères et le plus compétitifs du monde, à quoi s'ajoute une expertise particulière dans les travaux de génie civil, qui sont cruciaux pour le développement des infrastructures. L'expansion rapide de l'économie manufacturière chinoise crée une demande du pétrole et de produits minéraux qui est très supérieure aux ressources nationales. Le renforcement des infrastructures permettrait à l'Afrique, qui est déjà l'un des principaux exportateurs de ressources naturelles, de développement davantage son potentiel et d'accélérer ainsi son développement économique. Les engagements de la Chine au titre du financement des infrastructures africaines, qui tournaient au tour de 500 milliards de dollars par an au début des années 2000, ont fortement augmenté depuis 2003. De l'ordre de 1,3 à 1,7 milliards de dollars par an durant la période 2004-2005, ils ont atteint sept milliards de dollars en 2006 avant de reculer légèrement, à 4,5 milliards de dollars en 2007.

Au moins 35 pays africains ont reçu des financements chinois ou examinent actuellement des possibilités de financement. Et bien qu'environ la moitié des projets représentent des engagements financiers de moins de 50 milliards de dollars, le montant engagé dans un projet peut être très élevé. Dans près d'une demi-douzaine de cas, l'engagement de la Chine dépasse un milliard de dollars.51(*)

5. Investissement chinois en Afrique

Dans le cadre de stratégie, la Chine a mis sur pied des «  centres de promotion du commerce et de l'investissement » dans de nombreux pays africains, comme l'Egypte, le Mali, la Guinée, le Cameroun, le Mozambique et le Kenya. La Chine a également signé les accords de promotion d'investissement avec plus de vingt pays du continent. En 2004, les investissements chinois étaient présents dans quarante-neuf pays africains pour un montant total de 1,2 milliards de dollars, principalement dans des « coentreprises » des secteurs miniers, pétrolier, agricole, manufacturier, commercial, des télécommunications, d'industrie électrique, du textile, des transports de la construction et de travaux publics.

La plupart des investissements se concentrent en Afrique du sud ; en Algérie ; au Soudan ; au Nigéria ; en Zambie et en Angola. En 2008, plus de 800 grandes entreprises chinoises avaient pris pied en Afrique. A l'exception de l'Afrique du sud les principaux partenaires africains de la Chine sont des pays producteurs de pétrole, notamment le Nigéria ; le Soudan ; l'Algérie ; l'Angola et la Guinée Equatoriale. Ensemble, ces pays représentent pus 70% des relations commerciales sino-africaines. La Chine importe environ le quart de son pétrole d'Afrique, essentiellement du Soudan, d'Angola, du Nigéria, de la Guinée Equatoriale, du Tchad et du Gabon.52(*)

Les entreprises chinoises ont également pénétré les secteurs de l'agriculture et de la pêche. Les investisseurs chinois disposent déjà de vastes étendues ont été créées au Gabon afin de transformer les produits de la pêche des chalutiers industriels chinois.

Deuxième aspect clé de la coopération Chine-Afrique : le lien très fort qui existe entre les objectifs de la politique extérieur du gouvernement chinois et les investissements réalisés en Afrique contrairement à leurs concours occidentales, la plupart des entreprises chinoises présentes en Afrique sont soit publiques, soit fortement financée par le gouvernement chinois. Les investissements sont donc intimement liés aux intérêts de la Chine en Afrique. Le forum de 2006 à Pékin, où onze entreprises chinoises ont signées quatorze accords avec des pays africains pour une valeur totale de 1,9 milliards de dollars, l'a clairement démontré.

0.15. Section 3 : Quelques réalisations de la Chine en Afrique à l'ère de la mondialisation.

Graphiques :

Depuis la déclaration de Beijing d'octobre 2000 ; plusieurs ouvrages sur la percée chinoise et réalisation en Afrique ont été édités en Europe et en Amérique du nord. De janvier 2004 à février 2009, HUJINTAO s'est rendu dans 18 pays d'Afrique : Egypte, Gabon et Algérie en janvier 2004, Maroc, Nigéria et Kenya en avril 2006 ; Cameroun, Libéria, Soudan, Zambie, Namibie, Afrique du sud, Mozambique et Seychelles en février 2007 ; Mali, Sénégal, Tanzanie et Maurice tel est les intérêts réalisés par le président en février 2009. En moyenne le chef de l'Etat chinois a visité l'Afrique une fois, chaque trimestre entre 2004 et 2009. L'analyse des discours officiels prononcés lors de ces 18 voyages donne l'impression qu'ils systématiques :

1) Le rappel de l'histoire des relations sino-africaines,

2) Les réalisations chinoises en Afrique,

3) Les promesses de la Chine à l'Afrique,

4) L'assurance d'une collaboration fraternelle, respectueuses durable et « gagnant-gagnant »

La présence chinoise en Afrique s'inscrit dans une stratégie globale de contournement des puissances occidentales concurrentes que sont principalement les Etats-Unis et l'Union européenne. Elle s'appuie principalement sur l'exaltation du passé commun entre l'Afrique et la Chine et la coopération sud-sud. En érigeant le principe de non-ingérence et de mentalité comme socle de sa coopération, la Chine dissocie le développement économique des reformes politiques et propose un modèle de développement contraire à la politique d'aide conditionnée jusque là en vigueur du coté de l'occident. Pour Pékin, la démocratie est fille de la prospérité économique et non le contraire. C'est pourquoi le livre blanc sur la politique africaine insiste sur « le respect du libre choix des pays africains quant à leur voie de développement» la Chine, tirant les coins de la coopération avec le continent à l'issue d'une réunion de tous les Ambassadeurs chinois en poste en Afrique en 1995, a profondément modifié sa politique d'aide au développement.

Cette nouvelle politique de l'aide découle de l'importance de ses réserves estimées à plus d'un milliard de dollars. Alors que jusque la Chine s'était limitée à le convertir en bons trésors américain ou en rentes libellées en dollars, elle a décidé de les utiliser à des fins géostratégiques, en se lançant dans une politique d'investissements, notamment en Afrique pour renforcer son indépendance énergétique.

D'après les départements Afrique du ministère chinois des affaires étrangères, l'aide extérieure chinoise se fait sous les trois formes suivantes : le prêt bonifié préférentiel, les projets d'entreprises à cogestion à capitaux mixtes et l'aide sans contre partie. La pratique du prêt préférentiel a déjà fait ses preuves en Angola ou des investisseurs chinois, malgré l'ère du FMI et de la BM, ont mis à la disposition de pays 5 millions de dollars avec la politique des projets d'entreprises, Pékin étend sa politique énergétique à l'acquisition des matières premières autres que le pétrole en combinant le développement des infrastructures et extraction des minerais. C'est ainsi que des sociétés chinoises sont activement engagées dans l'exploitation du cuivre et du cobalt en Zambie et en République Démocratique du Congo, du charbon au Mozambique.53(*)

Cette exploitation s'accompagne le plus souvent du développement d'infrastructures faisant accepter l'idée que Pékin contribue au développement du tissu industriel comme l'illustre la réfection des infrastructures routières ou ferroviaires, en Angola, au Zimbabwe, au Nigeria, en Ethiopie et au Gabon.

Quant à l'aide sans contre partie, elle se traduit le plus souvent par des réalisations de prestige, ces « éléphants blancs » souvent dénoncés par la coopération occidentale à cause des énormes budgets de maintenance qu'ils impliquent pour les pays d'accueil.

Il s'est engagé, à l'issue du sommet sino-africain de novembre 2006, de construire gratuitement un siècle pour l'union africaine à Addis-Abeba.

L'aide sans contre partie s'accompagne également d'annulation périodique de dettes et de la mise en place de coopérants chinois dans divers secteurs. En 2004 on dénombrait environ 61000 coopérants chinois en Afrique.

Au total Pékin consacre 45% de son aide au développement à l'Afrique grâce à une politique d'investissement multiforme qui a selon le président algérien ABDELAZIZ BOUTE FLIKA ; permis à l'Afrique d'atteindre un taux de croissance de l'ordre de 6% son taux le plus élevé de ces trente dernières années. Le modèle chinois semble faire des émules au point que JAWARD KENDOUDI pense que « l'Afrique pourra prendre exemple sur la Chine pour son développement. Le modèle chinois a fait ses preuves puisqu'il permet un taux décroissance le plus élevé du monde, et qu'il a tiré de la pauvreté des millions de personnes.54(*)

§.1. La coopération bilatérale ou multilatérale Chine Afrique

Même si la diplomatie pétrolière demeure au coeur des préoccupations chinoises, il n'en reste pas moins que Pékin use d'autres instruments pour asseoir sa position en Afrique. La gamme d'initiatives bilatérales et multilatérales s'étend de la coopération militaire aux échanges socioculturels, en passant par participation aux missions onusiennes de maintien de la paix.

§.2. Perspectives sino-africaines

L'ampleur de l'offensive chinoise sur le continent africaine ne laisse pas indifférent tant les enjeux qu'elle suscite sont multiples en effet, le retour remarqué de la Chine intervient dans un contexte géopolitique mondiale caractérisé par la redéfinition d'un nouvel ordre politique et économique dans lequel l'Afrique peine à trouver des repères.

Cette situation survient également à un moment critique ou le continent, bien que traversé par de multiples conflits annonce un mouvement de démocratisation sous l'oeil « vigilant » des anciennes puissances coloniales, mais également sans la poussée significative des populations, dont les aspirations à un peu plus de citoyenneté ne cessent de se faire valoir. Au plan économique, la prise de conscience d'un développement collectif se fait de plus en plus vive et mobilise déjà le leadership africain à travers la promotion de NEPAD. Dans ce cadre, la stratégie de puissance déployée par Pékin ne peut manquer d'entrainer de profonds bouleversements au triple plan politique, économique et sécuritaire.

0.16. Section 2 : Les impacts politico-économiques de la politique chinoise

La chute du mur de Berlin en novembre 1989, n'a pas seulement marqué la fin des totalitarismes en Europe de l'Est. Elle a répondue les vents de la démocratie à travers les continents en appelant à une plus grande participation des peuples aux chinois de leurs destins respectifs. En Afrique, les années 90 inaugurent l'ère de conférence de la Baule de 1990, le président MITTERRAND sonne le glas du monopartisme.55(*) A partir de cette date, on a assisté à la mise en place progressive de l'aide, désormais jaugée à la une des efforts de démocratisation des régimes africains. Cette approche a été plus ou moins maintenue par son successeur JACQUES CHIRAC pour qui, « être donneur d'aide aujourd'hui, c'est une règle générale qui appartient à la grande famille des nations industrialisées et démocratiques. Une famille qui a sa culture, ses solidarités ses réflexes notamment la bonne gouvernance, la transparence, le dialogue, la rigueur, l'efficacité. C'est pourquoi les donneurs tendent à se détourner des pays aidés qui ne respectent pas ces mêmes critères que, par ailleurs, ils s'imposent à eux-mêmes.56(*)

Cette tendance est aussi nettement perceptible dans les pays anglophones ou la Grande Bretagne n'exclut plus d'user de sanction économiques pour condamner les dérives autoritaires des membres du Commonwealth. Ce fut le cas avec le Nigeria, sous régime du dictateur SAMI ABCHA ou du président ROBERT MUNGABE du Zimbabwe. Elle est même devenue une quasi-règle de la politique d'assistance africaine de l'Union européenne, et des Etats-Unis. Dans le même temps, depuis la création de l'UA en 2002, des mesures politiques fermes visant à promouvoir la stabilité des pays africains adaptés, parmi celle-ci, le refus de reconnaissance des pouvoirs issus de putsch militaire.

Grosso modo, le retour de la Chine survient à un moment où la recherche d'un environnement politique stable, commande par des règles de dévolution du pouvoir transparent, est en marche. Dans le même temps, la percée chinoise est envoie de modifier profondément les perspectifs développements économique du continent.

CRITIQUE ET SUGGESTION

1. CRITIQUE

Comme nous l'avons déjà dit, tout au long de notre travail de recherche scientifique. Il est à noter que l'Etat chinois actuel occupe une place de la deuxième puissance stratégique derrière les Etats-Unis d'Amérique. En sachant que l'Afrique possède les matières en grande quantité les ressources naturelles, est son outil de production était embryonnaire en se recherchant sur tout le plan. Pour tant, l'Afrique noire subsaharienne «où vit près d'un quart de la population mondiale qui souffre de la faim, a vu mais elle constitue une base qui fait de ce que la Chine est au jour d'aujourd'hui. Ses pays s'appauvrir malgré ses potentiels richesses. Cependant, les pays d'Afrique subsaharienne ont progressivement affiché de médiocres du fait que le projet développement ont été mise en exergue par les institutions de financements internationaux.

L'intégration de l'Afrique subsaharienne à la mondialisation économique semble de plus en plus compromise. De nombreux scientifiques viennent même à contester son efficacité pour développement pouvant mettre fin à la dépendance internationale des Etats africains. En ce qui concerne la Chine son comportement relativisé, sur la contrainte africaine a une sur spécialisation par l'exportation de ces matières premières non transformées... cela n'est pas très claire. » Aggrave la Chine était entrain de chercher le leadership de son coté de son rêve du contrat gagnant-gagnant. Cependant deux tigres ne peuvent jamais se retrouver sur la même montagne. La Chine derrière sa politique il y a des secrets que les Etats africains doit chercher à comprendre la Chine. Ce dernier veut conquérir le marché sans tenir compte du droit de l'homme et des citoyens africain par la voie d'un agenda caché.

Pour restaurer leur relation amoureuse la Chine avait insulté à l'UA et à tous les Africains, qu'en 2012, en construisant un bâtiment aussi symbolique de 20 étages à Addis-Abeba le siège de l'Union africaine. En outre, les produits chinois ont envahit les marchés du Caire, de Johannesburg, Luanda, Lagos, Dakar, Kinshasa et des autres villes et villages d'Afrique. « Même de petits articles comme les allumettes, les sachets de thé, les jouets pour enfants et les savons de toilette viennent de Chine » un conflit important.

2. SUGGESTION

La Chine doit vouloir comptabiliser sa relation sino-africaine pour nouer des capacités commerciales avec des pays africains invite instamment la Chine dans ce cadre, à respecter les normes élémentaires sur matières de conditions de travail, eu égard au fait que les entreprises chinoises opérant en Afrique sont souvent accusées de ne pas respecter les normes de l'OIT (Organisation Internationale du Travail). En résumé, la Chine doit vouloir respecter le droit de l'homme en Afrique pour avoir le succès positifs à travers le monde.

Nous suggérons la commission d'ouvrir avec les autorités chinoises un dialogue spécifique dans le but d'harmoniser de la Chine sur l'Afrique pour que celle-ci respecte mieux les conventions accords et traités internationaux aux qu'elle a signés concernant les traités internationaux, qui consiste à la réglementation de ventes d'armes dont les pays africains des différends. Quant au droit de l'homme, la bonne gouvernance et le respect de l'environnement entre la Chine, l'Union européenne et les pays d'Afrique pour intensifier l'aide au développement, multipliés les projets du millénaire pour le développement ainsi que dans le respect des règles et des conventions de nations Unies.

CONCLUSION GENERALE

Notre sujet intitulé : « de la politique africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation » a fait l'objet de reconstituer les événements jusqu'au fait générateur dont les sociologues utilisent dans l'analyse des documents, et investigation cadrant avec l'esprit d'un travail scientifique.

Ainsi, dans la problématique nous avons circonscrit de la politique en tant que stratégie de la Chine en Afrique à l'ère de la mondialisation comme fait initial à l'échelle planétaire la mondialisation fait du monde un village planétaire, tous les aléas déjà survenu en relevant la préoccupation suivante :

- Quelle est la politique africaine de la Chine ?

- Quels sont les impacts et stratégie de la coopération sino-africaine à l'ère de la mondialisation ?

Abordant notre hypothèse de travail, nous avons relevé le fait que la politique de la Chine dans sa percée en Afrique est la promotion de la coopération sud-sud ou la part de chaque partenaire est bien garantie par le biais de gagnant-gagnant. Alors que l'impact et les stratégies de la coopération sino-africaine nous disons qu'il a été positif dans la mesure où celle-ci sont entrain de renaitre notamment sur le plan des infrastructures des bases, ceci a explicité cette montée chinoise à l'ère de la mondialisation.

Afin de mieux mener nos investigations nous sommes servis de la méthode historico-comparative, qui nous a permis d'étudier les faits sociaux bien qu'elle présente les faiblesses, cette méthode a mis au point technique de recherche. Nous citons notamment la critique externe et la critique interne ce deux éléments sont très cruciaux pour effectuer notre comparaison.

Nous avons utilisé la technique documentaire, nous nous sommes servi des ouvrages, des dictionnaires, des notes de cours, des syllabus, et l'usage de l'internet 3G plus a été d'un grand apport.

Notre travail a été subdivisé en trois chapitres, scindés en des sections et ces derniers en des paragraphes, hormis, l'introduction et la conclusion générale bien évidemment :

- Le premier a porté sur la considération générale et théorique ; nous avons définis les notions de la politique africaine, les notions de la Chine, ainsi que l'ère de la mondialisation et d'autres notions analogues qui nous ont permis la compréhension du concept politique.

- Le deuxième chapitre intitulé « présentation de la Chine et sa politique africaine avant la mondialisation » a fait ressortir deux grands domaines dont celui de la présentation de la Chine et l'autre de la politique africaine avant la mondialisation. Ils nous ont permis de nous situer par rapport au cadre géopolitique et géostratégique de climat d'affaire Chine Afrique. Nous avons abordé le soubassement de la stratégie sino-africaine en matière des échanges économiques.

- Le troisième chapitre qui l'intitulé même de notre sujet s'est penché sur la politique africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation et ses incidences sur le développement des Etats africains (cas des quelques pays africains) nous avons abordé le soubassement juridique, diplomatique et socio-économique sino-africain en première position. En deuxième position les Grands Axes de la politique africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation. En troisième position nous avons abordé quelques réalisations de la Chine en Afrique à l'ère de la mondialisation par la visualisation cartographique de l'Afrique. Enfin pour terminer dans ce chapitre nous avons fait le passage en revue, de perspective les impacts politico-économiques de la politique chinoise.

Néanmoins la fin de la guerre froide et la reconfiguration de rapport de puissance ont entrainé la République populaire de la Chine de l'élaboration d'une stratégie d'expansion et d'affirmation originale alors que les deux super puissances montaient les stratégies de la guerre, la Chine par contre étudier leurs faiblesses pour conquérir l'Afrique sans frapper une balle en utilisant l'arme de la près guerre qui est l'économie de marché libre. L'objectif ultime est de participer à l'émergence et au développement d'un monde multipolaire dont la Chine occuperait un jour une de toute première place et non nécessairement la tête. Pour atteindre cet objectif et dans les soucis d'éviter toute confrontation susceptible de compromettre son rayonnement, la Chine s'est déployée selon une «diplomatie asymétrique » ou les relations économiques bilatérales occupent une place centrale.

Depuis l'application de la reforme initier par Deng Xiaoping en 1978, la Chine n'a pas mis beaucoup de temps pour comprendre que le maintien de sa place dans le monde économique intimement lié à sa capacité de diversifier et de sécuriser ses sources d'approvisionnement énergétiques et pétroliers. Pékin de plus d'une décennie a décidé d'initier un partenariat stratégique dynamique avec l'Afrique. Le choix de l'Afrique n'est point fortuit car le continent a toujours représenté une pièce maitresse dans le rayonnement de la Chine. Mieux le partenariat stratégique sino-africain, du coté de Pékin, se veut un modèle éloigné des sentiers battus du colonialisme et de l'exploitation érigés en règle par les anciennes puissances. Cette phraséologie angélique qui caractérise le discours officiel chinois a pourtant du mal à cacher les mutations intrinsèques de la politique africaine de la Chine : les impératifs du marché l'emportent désormais sur le discours militant des années 70.

Dans le domaine politique, en plaçant au coeur de sa stratégie le principe de non-ingérence et de neutralité dans les relations avec les pays africains, la Chine a introduit de nouveaux paramètres dans l'appréciation de l'avenir politique et économique du continent.

Alors que jusque là le décollage économique du continent reposait en grande partie sur l'application de règle de conditionnalités, le partenariat proposé par Pékin est présenté comme une menace directe au processus démocratique enclenché dans la plupart des Etats africains. Les efforts d'intégration soutenus par l'UA et par la communauté internationale se voient ainsi minés par l'alternative offerte par Pékin à des régimes politiques peu enclins à se soumettre aux règles de démocratisation et de bonne gouvernance. Le Soudan, l'Angola et le Zimbabwe constituent le peloton de tête qui, rassemblement, ira en s'élargissant au regard de l'indifférence de Pékin aux critiques de sa politique africaine.

Malheureusement, dans ce domaine particulier la Chine n'a pas de leçons à recevoir de l'occident qui a soutenu et encouragé des régimes décriés sur le continent africain.

En grosso modo, par la force de ses propositions politiques, économiques sociales et sécuritaires qu'ont permises en entrer dans le panthéon de gagnant-gagnant proposé par la Chine. Qui est le soubassement de cadre institutionnel de relations multilatérales sino-africaine. Dans cette perspective, les nouveaux paradigmes de la diplomatie chinoise à l'échelle mondiale.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie générale, éd. Africa Lubumbashi, 1980

2. MULUMBATI NGASHA, A., Introduction à la science politique, éd. Africa, 2006, P.17-18

3. ANTAGANA J., Physionomie d'ensemble des cultures africaines, Paris, Solt, éd. 1988, P.97

4. KIZERBO, J., Histoire de l'Afrique noire d'hier à demain, Paris, Hatier, P.31

5. M. Mrece, cité par LABANA et LOFEMBE BEKENYA, la politique étrangère de la RDC, structure, fonctionnement et manifestation, Kinshasa, éd. Sirus, 2006, P.1

6. ZUFFEREY, N., Introduction à la pensée, Marabant, éd., 2009, P.65

7. SERNACLES, P., plaidoyer pur la mondialisation, éd. Gallin, 1979, P.220

8. ROCHER, G. , Une société monde T4, Paris, éd., 1969

9. JAWAD KENDOUDI, consultant et économiste et président de l'institut marocain des relations, sommet sino-africain, Déc. 2006

10. MILLAN M., L'étude de l'ère de mondialisation, copyright

11. DONALDO, mondialisation économique et mondialisation d'échanges, Paris Gallimard, éd. 1999, P.172

12. PERROUX, I, idéologie stimulant la mondialisation de certains marchés et la lutte entre les « marchés soviétiques »

13. MBAYE CISSE, K., l'affirmation d'une stratégie de puissance : politique africaine de la chine, aux ASSAS, éd. Paris 2007

14. Livre blanc du gouvernement, le 22 décembre 2005

15. FOSCANEAUNUL, L., à l'époque de la révolution culturelle, AIX-Marseille

16. François, J., DUFOUY, JF, géopolitique de la Chine, prince ministère 2000

17. DOMENACH, J., la chine m'inquiète, Paris, Perrin, éd. 2008

18. BRUNIS, BATIEN, politique extérieure énergétique de la Chine, université, Paris panthéon, Sorbonne, 2006

19. La rivière, JP, et Marchand, JP, géographie Armand Collins, 1999

20. LUCOTTE, M., La chine et l'environnement, 2009

21. François, Bart, « Chine et Afrique une longue histoire, une nouvelle donne géographie », les cahiers d'outre-mer, 2001

22. KENNEDY, P., Naissance et déclin des grandes puissances, éd. Pajot et rivages, 2004, P.3

23. Gounelle, M., relations internationales, éd. Dalloz, 2010

24. JAQUE CHIRAC, discours prononcé à la XIXème conférence des chefs d'états de France et d'Afrique, Ouagadougou, Paris, production déc. 1996

II. REVUES

1. Discours du président américains Georges Herbert Walker Bush prononcé au congrès le 11 septembre 1990, cité par le monde diplomatique

2. Biographie de Jose Bové Forum social mondialisation

3. Accueil, histoire encarta junior 2009

4. Microsoft encarte junior 2009

5. Reconstruction et réorientation industrielle dans la vie économique de Chine nouvelle

6. Le revue électronique en sciences de l'environnement

7. Monnier, Y., de l'hégémonie de nord au triomphe du sud

8. Discours du président JINTAO à la cérémonie d'ouverture du Forum

9. Journal chaponnier, J.R, « un demi-siècle de relation, Chine Afrique contemporaine

10. Le golf de Guinée, le carrefour des influences européennes, Amérique et Chine, le continent africain

11. Interview du président algérien ABDELAZIZ BOUTE FLIKA

III. INTERNET

1. www.toupic.org/dictionnaire/altermondialisme.com

2. http//wwwsouscrive.com. catalogue, presse... enjeux perspectives

3. www.students of the Word éd.info, pays du monde-chine information détaillée traduction 2003

4. http : //wwwpensée.fr/revues/home/prescrit/tailles/polit

5. wwwdiploweb.com géopolitique de l'Afrique et de l'Afrique et puissance

6. relation entre chine et Etats-Unis wikipédia.org

7. http://www.operations et security

8. www.et el marredia

IV. TFC, MEMOIRE

1. NGUZ TSHINYAM, l'indépendance, l'hégémonie de la souveraineté et ingérence face à la mondialisation, TFC FSSPA, UNIKOL, 2002-2003

2. NGUZ KALEND, les relations internationales africaines à l'ère de la mondialisation, TFC, FSSP, UNIKOL, 2008-2009

3. MUPEMBA KONGOLO, P., l'apport de l'union européenne et son impact sur la transition en RDC, TFC, RI, UNILU/CUK, 2006-2007, P.2

4. M. ROSENAU, J., cité par LUKIANA, M., la politique étrangère de la RDC, cours inédit, G3 Droit, UPC Kinshasa, 2008-2009

5. MBAINDIGUIM, AIME, l'impact du partenariat, Chine Afrique sur la réalisation des droits économiques et sociaux, mémoire, MRI, 2008

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

0. INTRODUCTION GENERAL 1

0.1. PRESENTATION DU SUJET 1

0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

0.3. ETAT DE LA QUESTION 3

0.4. PROBLEMATIQUE 4

0.5. HYPOTHESE DU TRAVAIL 5

0.6. METHODOLOGIE 6

0.6.1. Méthode 6

0.6.2. Technique 7

0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL 7

0.8. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL 7

CHAPITRE I : CONSIDERATION GENERALES ET THEORIQUE 9

Section 1 : Définition des concepts clés 9

§.1. La politique africaine 9

§.2. La Chine : Définition et notion 11

§.3. L'ère de la mondialisation 12

Section 2 : Notions de la Mondialisation 14

§.1. Analyse définitionnelle et circonscription temporelle 14

§.2. Les alter mondialistes et anti mondialiste 14

§.3. Les paramètres générateurs de la mondialisation 15

§.4. Les enjeux des relations internationales à l'ère de mondialisation 16

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CHINE ET SA POLITIQUE AFRICAINE 18

Section 1 : Présentation de la chine 18

§.1. Description géographique et démographique 19

§.2. Configuration politique 21

§.3. Situation économique 25

§.4. L'Etat de lien socioculturel 32

§.5. Relations de la Chine avec les grandes puissances (USA, Russie, Japon, et Eu) 33

Section 2 : La politique Africaine de la Chine avant la mondialisation 34

§.1. Histoire des relations Chine-Afrique 35

§.2. Politique étrangère de la Chine envers pendant la période la guerre froide. 36

CHAPITRE III : LA POLITIQUE AFRICAINE DE LA CHINE A L'ERE DE LA MONDIALISATION ET SES INCIDENCES SUR LE DEVELOPPEMENT DES ETATS AFRICAINS (CAS LA RDC, ANGOLA, AFRIQUE DU SUD, TCHAD et SOUDAN). 41

Section 1 : Soubassement juridique, diplomatique et socio-économique. 41

§.1. Soubassement juridique. 41

§.2. Soubassement diplomatique. 42

§.3. Soubassement politico-économique ou de la politique chinoise. 43

Section 2 : Grandes axes de la politique Africain de la Chine à l'ère de la mondialisation 44

§.1. Relation diplomatiques avec nombreux Etats Africaines 44

§.2. Action sécuritaire et militaire 45

§.3. Coopération Economique et Commerciale 46

Section 2 : Quelques réalisations de la Chine en Afrique à l'ère de la mondialisation. 52

§.1. La coopération bilatérale ou multilatérale Chine Afrique 57

Section 2 : Les impacts politico-économiques de la politique chinoise 58

CRITIQUE ET SUGGESTION 59

1. CRITIQUE 59

2. SUGGESTION 60

CONCLUSION GENERALE 61

BIBLIOGRAPHIE 65

I. OUVRAGES 65

II. REVUES 66

III. INTERNET 67

IV. TFC, MEMOIRE 67

TABLE DES MATIERES 68

* 1 NGUZ TSHINYAM, l'indépendance, l'hégémonie de la souveraineté et ingérence face à la mondialisation TFC FSSPA, UNIKOL 2002-2003

* 2 NGOZ KALEND les relations internationales Africaines à l'ère de la mondialisation TFC, FSSPA. UNIKOL, 2008-2009

* 3 MBAYA KABAMBA, cité par MUPEMBA KONGOLO P, l'apport de l'union européenne et son impact sur la transition en RDC, TFC, RI, UNILU/CUK, 2006 - 2007 P2

* 4 IDEM

* 5 MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie générale éd Africa LUBUMBASHI : 1980 pg 37

* 6 PINTO, R et GRAWITZ, M Méthode des sciences sociales, Paris Dalloz 1971 P 289.

* 7 MULUMBATI NGASHA, A, Introduction a la science politique LUBUMBASHI, Ed Africa 2006 P 17-18.

* 8 PINTO et GRAWITZ, OP cite, P 289.

* 9 Discours du président américain George Herbert Walker Bush prononcé au congrès le 11 septembres 1990, cité par le monde diplomatique.

* 10 Robert, P, dictionnaire, serger, Paris, 1993, P 1954

* 11 MULUMBARTI NGASHA, Op. Cit P11

* 12 ANTAGANA, J. Physionomie d'ensemble des cultures Africaines, Paris Solt, éd, 1988, 97

* 13 KiZérbo, histoire de l'Afrique Noire d'hier à demain, Paris, Hatier P31

* 14 M Merce cité par LABANA et LOFEMBE BEKENYA, la politique étrangère de la RDC structure, fonctionnement et manifestations, Kinshasa, Ed Sirius 2006 P1.

* 15 M ROSENAU J cite par LUKIANA M, la politique étrangère de la RDC cours inédit G3 Droit UPC Kinshasa, 2008-2009

* 16 Zufferey, N, introduction à la pensée chinoise, Marabant, éd, 2009P65

* 17 KIZERBO, j, L'histoire de continent Paris, ed. Gallin, 1979 P220

* 18 SERNACLES, P, Plaidoyer pur la mondialisation capitaliste, Paris, éd. Lharnattan 2005, P15

* 19 ROCHER, G, une société monde T4 Paris, Ed HMH 1969 P20

* 20 MILLAN, M, L'étude de l'ère de la mondialisation, copyright. Ed 2013

Copyright (c) 2014 the Whitney and Betty Marc Milan anther fort International and Area studies at jale

* 21 DONALD, C, Mondialisation économique et mondialisation d'échanges, Paris Gallimard, Ed, 1999, P172.

Biographie de José Bové Forum social mondialisation

www.toupic.org/Dictionnaire/Altermondialisme.com

* 22 PERROUX. Idéologie stimulent la mondialisation de certains marchés et la lutte entres les « marchés soviétiques » (ECON XX Siècle 1964 P 286) cité par trésor de la langue française informatisé http//en wikipedia.org/ Bilingue, Y, les paramètres de relance régionale sous l'éclairage du cheminement suivi par le bas-riche lieu, 2007.

* 23 WAFO, S, la mondialisation. Enjeux et perfective, 2011.

Http// www souscrive.com catalogue, presse... enjeux perspectives. 35966.

* 24 MBAYE CISSE, K, l'affirmation d'une stratégie de puissance : politique Africaine de la chine, aux Assas. Ed paris 2007.

* 25 Livre blanc du gouvernement chinois, le 22décembre 2005.

* 26 WWW students of the Word Ed. Info, pays du monde - chine information détaillée traduction, 2003.

* 27 FOSCANEANUL, L, A l'époque de la révolution culturelle, AIX-Marseille P193

http:// www pensée. Fr/web/ revues/home/ prescrit pt Antilles/ polit

* 28 MBAYE, C, L'affirmation d'une stratégie de puissance, lid, éd. 2007

P². Www. Diplo web. Com géopolitique de l'Afrique et puissance

* 29 FRANCOIS, J, DUFOUY, JF Géopolitique de la chine, prince ministère 2000.

Www. Prince ministère. Comme livres sur l'histoire, l'actualité et politique livre chine.

* 30 LUTTWAK, E

WWW. Odile facob .Fv. Accueil, histoire et géopolitique ainsi que stratégique.

* 31 DOMENACH jean, lu, la chine m'inquiète, paris, Perrin, 2008.

* 32 BRUNIS, BASTIEN, politique extérieure énergétique de la chine. Discours sur la stratégie de puissance de la RPC mémoire sous la direction de VICTARD YVES, université paris panthéon Sorbonne, 2006.

* 33 L'émergence pacifique de la chine dans le monde, commission des affaires étrangères de la défense et des forces armées rapport d'information, n° 400, 2005-2006.

Disponible sur http// www. Senat. Fx. Rap. Y05-400/y05-400 htm.

* 34 MICROSOFT encarta junior 2009.

* 35 La rivière, JP, et Mar chaud, JP, géographie de la Chine, Armand, colin, 1999

* 36 Reconstruction et réorientation industrielle dans la vie économique de la Chine nouvelle, géographie LV 1951-2014 p1-199.

* 37 LUCOTTE, M, La Chine et l'environnement : la revue électronique en sciences de l'environnement 2009.

* 38 Fr. m, wikipédia. Org/wiki/culture. Op. ci

* 39 Relation entre Chine et les Etats-Unis. Wikipédia.org.

* 40 FRANÇOIS Bart, « Chine et Afrique une longue histoire, une nouvelle donne géographique », les cahiers d'outre-mer 253-254/2011.

* 41 MONNIER, Y, « de l'hégémonie de nord au triomphe des sud, l'harmattan. Co

* 42 MBAINDIGUIM, AIME, L'impact du partenariat Chine Afrique sur la réalisation des droits économiques et sociaux, mémoire, MRI, 2008 P2.

* 43 KENNEDY, P, Naissance et déclin des grandes puissances, Ed pajot et rivages, 2004.pp 39-44.

* 44 GOUNELLE, M, relations internationales, Ed, dolloz, 2010, p32

* 45 Discours du président JINTAO à la cérémonie d'ouverture du forum.

* 46 CHAPONNIERE, J-R, « un demi-siècle de relation Chine Afrique contemporaine.

* 47 Les relations -Chine-Afrique. Ayw y, ydn-d puff

* 48 http://www.operations paix. Net/340 biographie-de-jingnir zhoo-genhtmt

http:// www.security

* 49 1 le golfe de Guinée, avec ses 4,5 millions de barils/jour, est le carrefour des influences européennes, américain et chinoises sur le continent africain.

* 501 réunion trisannuelle entre dirigeants chinois et africains lancée en 2000 à l'initiative de Pékin. La deuxième rencontre a eu lieu à Addis-Abeba en Ethiopie (2003), la troisième à Pékin (2006) et la quatrième à Sharm et Sheikh en Egypte (2009).

* 51 Corkin, Lucy 2006, Chine interest Activity in Angola construction and infrastructure sector centre d'études chinoises, université de stellenbosh PPIAF.

* 1. 52 Article synthèse du chapitre 2 du rapport chinois investissements in Africa : A Labour perspective, African labour Research Network, 2009.

2. Respectivement secrétaire général adjoint du Ghana traders unions congres et directeur de recherche et de formation au Namibia's Labour ressources and Research.

* 53 Interview du président algérien ABDELAZIZ BOUTE FLIKA

www.el-mauredia.d2, novembre 2006.

* 54 JAWARD KENDOUDI, consultant et économiste et président de l'institut marocain des relations internationales (IMRI), « sommet sino-africain, quels enjeux ? », www.menora. Décembre 2006.

* 55 MAX GOUNELLE, op.cit, p8

* 56 JACQUES CHIRAC, discours prononcé à la XIXème conférence des chefs d'Etat de France et d'Afrique, Ouagadougou. Paris, productions 108,5 décembre 1996, pp 10-11.






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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway