CONCLUSION GENERALE
Au regardde la théorie et de la pratique que la notion
de sécurité de l'information a pris de l'ampleur dans ce monde
actuel de nouvelles technologies. Compte tenu des risques énormes
encourus par la vulnérabilité des systèmes, par la
maladresse ou l'insouciance du personnel, par des dégâts physiques
et autres, les entreprises ont jugé dorénavant primordial de se
munir de moyens divers pour protéger leurs actifs
informationnels.Doucende (2009 :3) dans son avant-propos, affirme que la
sécurité des systèmes informatiques et plus globalement
des systèmes d'information (SI) a été
considérée pendant très longtemps par les entreprises
comme un aspect de second plan. Peu à peu, une prise de conscience
amène la sécurité des SI devant la scène. La raison
principale est liée à la multitude d'incidents et plus grave, aux
sinistres qui provoquent de lourdes pertes pour l'entreprise.
Aussi, Longeon et Archimbaud (1999 :10) pouvaient le
dire, l'on ne protège bien que ce à quoi on tient,
c'est-à-dire ce à quoi on associe « une valeur ». La
trilogie confidentialité, intégrité, disponibilité,
détermine la valeur d'une information. La sécurité des
systèmes d'information (SSI) a pour but de garantir la valeur des
informations qu'on utilise. Si cette garantie n'est plus assurée, on
dira que le système d'information a été
altéré.Ainsi la sécurité de l'information est
aujourd'hui appliquéeàdifférents secteurs
d'activitéséconomiques. Les banques, en
particulier,considèrentardemment la sûreté de leurs
systèmes d'information car il y va de leur crédibilité
quant à eux-mêmes, leurs clients et l'ensemble du système
bancaire.
Et pour les aider dans l'amélioration de leur
système de management de la sécurité de l'information, la
fonction audit interne joue le rôle d'évaluateur et de conseiller
de bonnes pratiques. Cependant l'ère de mondialisation sans cesse
changeant et la complexité des systèmes ont rendu la tâche
de l'audit interne relativement difficile. Cela nécessite plus de
connaissance et un long cycle d'adaptation qui ne rencontrent pas la plupart du
temps l'adhésion des auditeurs internes. Ce fait a occasionné que
l'on se pose la question de savoir comment l'audit interne contribue au
maintien et à l'amélioration continue du SMSI dans le milieu
bancaire.
L'exemple de Ecobank CI nous a permisd'apprécier la
gestion de la sécurité de l'information telle qu'elle est
comprise par une banque. Nous savons qu'aucun système quel, qu'il soit,
n'est à 100%assurer de façon absolue contre les divers menaces ou
risques qui sont de plus en plus multiples dans cetteèrerégie par
les technologies nouvelles de l'information. Ainsi nous avons
décelé quelques insuffisances qui ont fait l'objet d'analyse
critique. Ces insuffisances étaient, entre autres, contenues dans la
gestion globale de la sécurité de l'information (aspect humain,
organisationnel et technologique) et dans le rôle de l'audit interne
relatif à l'amélioration continue de cette
sécurité.
Nous proposons ainsi des recommandations pertinentes pour
palier au mieux aux carences et ainsi contribuer tant bien que mal à la
gestion de la sécurité de l'information au sein de Ecobank CI.
Nous avons aussi recommandé une reconsidération de la
méthodologie d'audit de la sécurité de l'information pour
les auditeurs internes en conseillant la méthodologie d'audit d'ISACA
parce qu'elle encadre davantage tous les contours de la sécurité
de l'information.
En effet, la méthodologie d'audit
préconisée par ISACA permet d'apprécier plus en profondeur
la gestion de la sécurité de l'information en passant par son
organisation jusqu'à ses activités et sa technologie. L'audit de
la sécurité de l'information doit être un processus. Il
doit permettre de s'assurer que les SI maintiennent la confidentialité,
l'intégrité et la disponibilité des données et des
systèmes et que ces derniers fournissent des renseignements pertinents
et fiables. ISACA insiste sur le fait que l'audit de la sécurité
de l'information doit donner l'assurance que les SI possèdent des
contrôles internes qui offrent une assurance raisonnable que les
objectifs opérationnels, d'entreprise et de contrôle seront
atteints et que les évènements indésirables seront
évités ou détectés et corrigés
rapidement.
Ainsi la sécurité de l'information est
importante pour une banque comme pour toute autre entreprise qui souhaite
pérenniser son activitéet son image de marque dans le monde des
affaires actuel. Elle doit être du ressort de chaque acteur de
l'entreprisequelque soit son poste hiérarchique. Aussi les auditeurs
internes doivent être vigilants et toujours en alerte afin d'orienter au
mieux la gestion de la sécurité de l'information et de favoriser
l'atteinte effective et efficace des objectifs de l'entreprise.
Assurément, les systèmes d'informations ne pourront pas
être totalement protégés compte tenu de l'évolution
constante de l'informatique. Ce qui est donc considérable à faire
est de s'atteler à réduire au maximum les risques qui pourraient
survenir et ainsi préserver les différents systèmes
d'informations.
En alignant stratégiquement le SMSI aux exigences de la
norme ISO 27000 et aux objectifs et buts généraux de
l'entreprise, Ecobank CI aura l'avantage sur les autres banques et une forte
crédibilité devant les tiers. De ce fait, cette banque
panafricaine indépendante pourra prétendre au titre de
certifié en sécurité de l'information et rehausser son
image de marque à travers l'Afrique et par ailleurs le monde entier.
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