SOMMAIRE...............................................................................................I
DEDICACE.................................................................................................II
REMERCIEMENTS.....................................................................................III
LISTE DES ACRONYMES ET DES
ABREVIATIONS...........................................IV
LISTE DES FIGURES ET
TABLEAUX............................................................ V
LISTE DES
ANNEXES...............................................................................VI
RESUME...................................................................................................VII
ABSTRACT..........................................................................................VIII
INTRODUCTION
..............................................................................................1
CHAPITRE I :
PROBLEMATIQUE....................................................................2
CHAPITRE II : CADRE
CONCEPTUEL..............................................................9
CHAPITRE III :
METHODOLOGIE..................................................................25
CHAPITRE IV: PRESENTATION DES
RESULTAT..............................................31
CHAPITRE V : ANALYSE ET
DISCUSSION....................................................42
CONCLUSION
.........................................................................................48
SUGGESTIONS........................................................................................49
REFERENCES
BIBIOGRAPHIQUES..............................................................50
ANNEXES................................................................................................IX
TABLES DE
MATIERES..............................................................................51
DEDICACE
Je dédie ce travail à ma très
chère Mère NGO MOUAHA Catherine
REMERCIEMENTS
Je remercie le Dieu tout Puissant pour sa grâce qu'il
m'a accordé tout au long de ma vie.
La confection de ce document n'aurait été
possible sans la collaboration de certaines personnes dont le souvenir restera
gravé dans ma mémoire à jamais.
A cet effet, j'adresse mes remerciements à :
Ø Mon Directeur de mémoire et de l'Ecole des
Infirmiers Diplômés d'Etat de Douala, Me. DZOCHE MENGOUE Jean Paul
qui malgré ses nombreuses responsabilités a toujours
été disponible pour m'aider dans la mise en oeuvre de ce
travail ;
Ø Mr NOKONYI Marcel Quelleng pour son soutien
moral ;
Ø S .E TCHUISSANG Jean Marie pour son soutien
inconditionnel tout au long de ma formation ;
Ø Mr SORGHO Daniel qui a cru à mes
capacités et m'a encouragé ;
Ø Mr MASSANGO MOUABE Samuel pour son soutien ;
Ø Mr NGUIJOL I David chef du quartier Nkongmondo pour
l'accueil et surtout leur collaboration ;
Ø Toutes les populations du quartier Nkongmondo pour
l'accueil et surtout leur collaboration ;
Ø Tous mes amis pour le soutien moral et affectif dont
elles ont toujours fait preuve à mon égard ;
Ø Tous mes frères et soeurs pour leurs
encouragements.
La liste étant loin d'être exhaustive, je
remercie tous ceux et celles qui ont participé de loin ou de près
à la réalisation de ce travail de fin d'étude.
LISTES DES ACRONYMES ET DES ABREVIATIONS
% : Pourcentage
AVCI : Année de Vie
Corrigé de l'Incapacité
BAC : Baccalauréat
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
CPD : Communication Pour le
Développement
CSI : Centre de Santé
Intégré
EIDE : Ecole des Infirmiers
Diplômés d'Etat
IDE : Infirmier Diplômé
d'Etat
INPES : Institut National de
Prévention et d'Education pour la Santé
INSERM : Institut National de la
Santé et de la Recherche Médicale
ISSM : Infirmiers Spécialise
Santé Mentale
N° : numéro
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
OMD : Objectif du Millénaire pour le
Développement
ONU : Organisation des Nations Unies
UNICEF: United Nations international Children's
Emergency Fund
LISTES DES FIGURES ET DES TABLEAUX
1) Liste des figures :
Figure 1 : Diagramme circulaire de la
répartition des enfants selon le sexe..................33
Figure 2 : Diagramme circulaire de la
répartition des répondants selon le sexe.............34
Figure 3 : Histogramme
représentant la répartition des tranches d'âge des
répondants....35
Figure 4 : Diagramme représentant
la répartition des répondants selon le statut
matrimonial................................................................................................36
Figure 5 : Camembert
représentatif des catégories socioprofessionnelles des
répondants...37
2) Liste des tableaux
Tableau I : répartition des
répondants en fonction du niveau scolaire........................35
Tableau II : répartition du
nombre d'enfants dans les ménages..............................37
Tableau III : répartition des
enfants hyperactifs par ménages
enquêtés.....................38
Tableau IV : répartition des
lieux de survenue des accidents domestiques dans les
ménages..................................................................................................40
Tableau V : répartition des
répondants selon la mise ou non des objets tranchants,
des produits toxiques et des médicaments à la
portée des enfants .................................40
Tableau VI : choix des répondants
concernant la protection ou non des prises électriques..41
Tableau VII : répartition des
parents ou responsables d'enfant qui envoient les enfants cherché les
objets
tranchants...........................................................................43
LISTES DES ANNEXES
Annexe 1 : élaboration d'une fiche de
pointage des accidents domestiques
Annexe 2 : élaboration d'un
programme éducatif d'une séance d'éducation sur les
accidents domestiques
Annexe 3 : demande
d'autorisation d'enquête
Annexe 4 : note à l'attention des
répondants
Annexe 5 : questionnaire
RESUME
L'enfant en raison de son âge est un être
vulnérable, parce qu'il est incapable d'intégrer la notion de
danger, sa sécurité dépend entièrement de ses
parents. Une négligence de ces derniers vis-à-vis des enfants les
expose aux accidents qui sont des événements brusques qui se
produisent à l'extérieur et aux abords des domiciles.
Nous nous sommes intéressé dans le
présent travail de recenser les déterminants des accidents
domestiques chez les enfants de moins de 05 ans. Pour cela, nous nous sommes
posé la question de recherche suivante : quels sont les
déterminants des accidents domestiques chez les jeunes enfants
âgés de moins de 05 ans habitant le quartier Nkongmondo ?
L'objectif était d'identifier les déterminants des accidents
domestiques chez les enfants de moins de 05 ans.
Notre étude était quantitative de type
descriptif. Elle a duré 06 mois de novembre 2014 à avril
2015 ; l'enquête a été menée auprès de
50 parents ou responsables d'enfants. L'instrument de collecte des
données était le questionnaire
Nous avons à terme identifié deux grands
déterminants des accidents domestiques. Il s'agit des facteurs
sociodémographiques et des facteurs socio - environnementaux. Il
résulte de la présente étude que les facteurs
sociodémographiques tels que le sexe (masculin) chez les enfants, le
statut matrimonial (célibataire), la personnalité des enfants
(hyperactifs) d'une part et d'autre part les facteurs socio - environnementaux
tels que les lieux des jeux (la cour), les prises électriques (non
protégées) contribuent de façon significative aux
accidents domestiques chez les enfants de moins de 05 ans.
Une action éducative nous semble nécessaire
à l'encadrement des parents et responsable d'enfants par
différents parties (ministères, communes entre autres), pour
en réduire les risques.
MOTS CLES : Accidents
domestiques, Enfants de moins de 05 ans, Facteurs sociodémographiques,
Facteurs socio - environnementaux.
ABSTRACT
A child as a reason of his age , to be vulnerable because he
is incapable to identity the notion of danger; his security depends entirely on
his parents .any negligence on the later ,children are exposed to domestic
accidents which are abrupt events which occur in or around our homes .
We are interested in this study to find out the principal
causes of domestic accidents in children less than 5 year old. For this reason
we were force to ask the following research question: what are the factors that
account for domestic accidents in children less than 5 year in Nkongmondo
quarter?
Our study was a quantitative of the type descriptive which
lasted for about of 06 months that is November 2014 to April 2015, 50 parents
or guidance was sampled with the use of a questionnaire to collect data.
We did identity two factors that cause domestic accidents.
Which are, factors: socio-demographic factors and socio-environmental. It's
resulted from this present study that: socio-demographic factors which are, sex
(male), matrimonial status (single parents wood), personality of the child
(hyper-activities), and on the other hand: the socio environmental factor like
not protected electrical switches, children playing around our homes contribute
significantly to domestic accidents.
An educative action is necessary to educate parents and
guidance on how to take care of children in other to reduce the risk of
domestic accident by all parties like the ministry, councils and others.
Key words:
domestic accidents, children less than 5 year old, socio demographic factors,
socio environmental factors
ANNEXES
1) Fiche de pointage des accidents
domestiques :
N°
|
âge
|
sexe
|
Statut matrimonial
|
profession
|
Types d'accidents domestiques
|
Lieu se survenu
|
séquelles
|
décès
|
|
enfant
|
Parent ou responsable
|
enfant
|
Parent ou responsable
|
|
|
|
|
|
|
Cette fiche va permettre à l'élaboration des
données épidémiologiques et devra se retrouver dans tous
les services hospitaliers
INTRODUCTION
Chaque année, 750000 enfants meurent des suites d'un
accident et 400 millions d'enfants sont gravement blessés. De nombreux
accidents entrainent des incapacités permanentes et des lésions
cérébrales. Les accidents domestiques sont la première
cause de décès et de handicap chez les jeunes enfants. (UNICEF
2005).
Les plus jeunes sont exposés à des risques
qu'ils ne maîtrisent pas et les plus âgés adoptent des
comportements qui accentuent le danger. Ils sont donc particulièrement
touchés par les accidents domestiques. Les accidents domestiques sont la
conséquence de plusieurs facteurs ou déterminants qui peuvent
être considérés comme des agents causals d'une action. Ce
sont ceux qui surviennent dans les lieux d'habitations : maisons,
caravanes, appartements mais aussi leurs abords immédiats à
caractère privatif : jardin, cour ; l'enfant qui met ses
doigts dans une prise électrique, celui qui grimpe sur le bord d'une
fenêtre non protégé et tombe dans le vide. C'est souvent un
concours de circonstances qui est souvent à la base d'un accident :
imprudence, nervosité, danger d'un produit, bruit. C'est ainsi une
réalité quotidienne qui nécessite une prise de conscience
collective.
Les accidents domestiques ont une importance capitale car ils
ont à la fois un coût humain et économique. Ils entrainent
les conséquences pour les personnes accidentées qui gardent des
séquelles physiques ou affectives si par chance leur accident n'a pas
été mortel. C'est également des phénomènes
qui dans la communauté agissent sur le plan économique et social
notamment dans les pays à revenu faible.
Ces accidents peuvent être étudiés sur
plusieurs plans à savoir l'impact des accidents domestiques sur le plan
économique dans les familles et les collectivité, la
prévention des accidents domestiques et la prise en soins des victimes
d'accidents domestiques mais, vu l'ampleur du phénomène nous
avons jugés nécessaire d'étudier les déterminants
qui favorisent les accidents domestiques et contribuer ainsi à leur
réduction chez les jeunes enfants car malgré, la
difficulté à établir une épidémiologie
propre aux accidents domestiques, ceux que nous avons pu relever justifient
l'ampleur du problème. Afin de bien mener notre travail, nous l'avons
détaillé en cinq chapitre : le premier chapitre,
problématique ; le deuxième chapitre, cadre
conceptuel ; le troisième s'intitule la méthodologie ;
le quatrième, présentation des résultats et le
cinquième, l'analyse et la discussion.
Enfin, la conclusion et les suggestions parachèveront
notre travail.
PREMIERE PARTIE : ASSISES THEORIQUES
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE
I- ENONCE DU PROBLEME
L'accident domestique traduit un défaut ou un
relâchement de la vigilance de l'homme en face d'une agression soudaine,
d'une force extérieure et qui provoque un dommage (corporel ou
mental).
Les jeunes enfants avant l'âge de 05 ans sont
très curieux, ils sont inconscients, maladroits, agités,
prêt à explorer leur milieu de vie, ils cherchent à tout
découvrir c'est pourquoi, ils touchent a tout. Ainsi donc, ils sont
souvent victimes d'accidents dits domestiques. La plupart de ces accidents
surviennent à l'intérieur des habitations, mais également
les parages (escaliers extérieurs, jardin). Au-delà de la maison
on ne parle plus d'accident domestique mais d'accident de la voie publique.
Ces accidents pourraient être évités si
les parents et les responsables d'enfants surveillaient attentivement les
jeunes enfants et s'assuraient qu'ils ne sont pas dans une situation qui
pourrait les mettre en danger.
Les accidents domestiques constituent un problème
majeur de santé publique. C'est la première cause de
mortalité chez les jeunes enfants de moins de 05 ans. Chez
l'enfant, ces accidents peuvent occasionner des lésions organiques
et /ou fonctionnelles majeures. Certaines victimes gardent des
séquelles à vie comme la perte de mobilité ou une
déficience mentale. L'intérieur de la maison représente le
lieu principal d'accident domestique pour cette tranche d'âge (80% des
cas).
Il faudrait cependant relever que, les accidents domestiques
font partis des accidents de la vie courante qui regroupent les accidents
survenant à l'extérieur (magasin, trottoir, à
proximité du domicile), les accidents scolaires, accidents de sport,
accidents de vacances et de loisirs ; il n'est pas souvent aisée
d'obtenir une épidémiologie propre aux accidents domestiques.
Les accidents de la vie courante sont très nombreux et
constituent un problème majeur, en France, ils sont à l'origine
d'environ 20000 décès par an soit 03 fois plus que les accidents
de la circulation et 02 fois plus que les accidents de travail.
L'estimation exhaustive est difficile à obtenir car,
l'analyse de la situation causée par ces accidents repose sur les cas
répertoriés dans les structures de santé, bon nombre des
cas n'arrivant pas dans ces structures.
Si les statistiques de mortalité concernant les
accidents sont établies de façon routinière, la
fréquence des accidents non mortels est quant à elle mal connue,
du fait des difficultés de recueil des données. Au-delà
des statistiques de morbidité, il faut aussi prendre en compte les
handicaps dont le nombre est en croissance constante, dont le coût
socioéconomique est lourd et difficilement supportable, et pour lequel
les structures de réadaptation font largement défaut. Les
accidents domestiques chez les enfants suscitent beaucoup
d'intérêt dans le monde en raison de leur fréquence et de
leur gravité. La genèse d'un accident est conditionnée par
de nombreux facteurs notamment sociodémographiques et
socio-environnementaux sur lesquels il faut essayer d'agir afin
d'éviter que cet accident ne se reproduise.
Dans le monde, dans son rapport sur la santé en 2001,
l'OMS donne des estimations sur les causes de décès et de charge
de morbidité pour l'année 2000 (résultats de
l'enquête réalisée en 2000 par l'INPS) :
v Les traumatismes non intentionnels représentent
6 ,1% du total des causes de décès dans le monde ;
v Les chutes représentent 0,5% du total des causes de
décès dans le monde ;
v Les brûlures représentent 0,4% du total des
causes de décès dans le monde ;
v Les noyades représentent 0,8% du total des causes de
décès dans le monde ;
v Le poids des décès par chutes sur les
décès par traumatismes non intentionnels est de 83% ;
v Le poids des décès par brûlures sur les
décès par traumatismes non intentionnels est de 69% ;
v Le poids des décès par noyade sur les
décès par traumatismes non intentionnels est de 132% ;
v Le poids de la charge de morbidité en année de
vie corrigée de l'incapacité(AVCI) par chute sur la charge de
morbidité en AVCI par traumatisme non intentionnel est de 143% ;
v Le poids de la charge de morbidité en AVCI par
brûlure sur la charge de morbidité en AVCI par traumatisme non
intentionnel est de 73% ;
v Le poids de la charge de morbidité en AVCI par noyade
sur la charge de morbidité en AVCI par traumatisme non intentionnel est
97% ;
v Les accidents domestiques tuent chaque année18000
personnes en France, soit deux fois plus que les accidents de la route et la
plupart de ces victimes sont des enfants.
En Algérie, les différentes enquêtes
menées sur les accidents domestiques chez l'enfant situent l'incidence
entre 40 et 50% et prédominent chez l'enfant en âge
préscolaire. (Résultats de l'enquête réalisée
en 2000 par l'INSP).
Les accidents domestiques touchent tous les âges de la
vie mais, ils sont cependant plus mortels chez les enfants de moins de 05
ans.
Tous les jours, 2000 enfants de moins de 06 ans sont victimes
d'accidents de la vie courante ce qui correspond sur une année à
740000 accidents ayant motivés une consultation aux urgences. INPES
(2006)
En 2002, 308 enfants âgés de 0 à 15 ans
sont décédés des d'un accident de la vie courante et parmi
ces décès, 64% concernaient des enfants de moins de 4 ans. INPES
(2006). Globalement, ces chiffres sont stables depuis 1999 alors qu'ils
enregistraient une baisse régulière depuis le début des
années 1980.
C'est dans la classe d'âge de 1 à 4 ans que la
mortalité par accidents domestiques est la plus importante
évaluée par l'OMS à 33/100000 habitants soit 1
décès sur 5 en 1993. I Suprano et al. (2003), pour l'ensemble
des pays membres de l'union européenne. Il est à noter par
ailleurs que le taux de mortalité par accident est plus important chez
les garçons que chez les filles ceci pouvant s'expliquer par une
exposition supérieure aux risques que par une attitude en
générale plus permissive à l'égard des
garçons.
Chaque année en France, 5.000.000 de personnes sont
victimes d'accidents et parmi elles figurent près d'un million et demi
d'enfants avec en moyenne 500 décès d'enfants de moins de 15 ans
(selon l'INSERM).
Les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés par
ce phénomène avec selon l'institut de prévention des
accidents domestiques, 85 accidents domestiques sur 100 accidents. De plus, ils
sont dans un âge de passivité où les parents ont la
responsabilité face aux risques.
La maison est le lieu de tous les dangers pour les jeunes
enfants curieux et intrépides, les enfants n'ont pas consciences du
danger, ils bravent les interdits. Les chiffres sont alarmants : en
moyenne, chaque jour un enfant meurt victime d'un accident domestique en
France. Chaque année, plusieurs centaines d'enfants se blessent plus
gravement à la maison (données INPES).
En 2001, dans son rapport mondial sur la santé, l'OMS
donne des estimations sur les causes de décès et de
morbidité pour l'année 2000 chez les enfants de 0 à 15
ans. Les traumatismes non intentionnels représentaient 6,1% du total des
causes de décès. Les chutes (0,5%), les brûlures (0,4%) et
les noyades (0,8%). OMS(2001).
Du 1er janvier 1995 au 31 décembre 1996, ont
été exploités 92 dossiers d'enfants âgés de 1
à 15 ans hospitalisés au CHU de Youpougon pour intoxication
aiguë. Les résultats ont montré que 59 enfants soit 64%
avaient moins de 5 ans avec une discrète prédominance
féminine (52,1% de filles et 47,9% de garçons). Le toxique le
plus fréquent était le pétrole (27%) suivi des
amino-4-quinoléines (14%), puis des psychotropes (10%) et de
l'intoxication à l'alcool.
Dans 92% des cas, il s'agissait d'intoxications accidentelles.
Il a été noté que 5% reviennent aux erreurs
thérapeutiques, 8% pour l'automédication inappropriée et
87% d'ingestion accidentelle d'un produit laissé à la
portée des enfants. B. Yebouet (1996).
En Centrafrique, une étude
épidémiologique en 2002 sur les accidents survenant chez les
enfants de 0 à 15 ans hospitalisés au complexe pédiatrique
de l'hôpital amitié de Bangui sur une période de 3 mois a
recensé 123 cas d'accidents de toutes natures soit 3,57% des 3445
enfants hospitalisés pendant la même période de
l'étude. Les enfants âgés de 5 à 15 ans
étaient les plus atteints (61%).
Mais en fonction des étiologies, les enfants
âgés de 0 à 5 ans étaient plus concernés par
les accidents domestiques alors que les enfants âgés de 5 à
15 ans étaient plus concernés par les accidents de la
circulation. A Koulouba(2002).
Selon la thèse Sogodogo A(2001), sur 157 enfants
âgés de 0 à 12 ans admis aux services des urgences
chirurgicales du CHU-GT pour accidents domestiques a trouvé pour les
brûlures (17,8%), les traumatismes (35,6%), les corps étrangers
(11,4%), pour les intoxications (6,3%) et les noyades (3,1%).
Les enfants de 0 à 5 ans ont été les plus
exposés avec 75,2%. Les garçons ont représenté
60,5% des cas.
Au Mali, sur 8237 admissions d'enfants âgés de 0
à 15 ans au CHU-GT en 2003 : 89 enfants soit 1,08% étaient
des intoxications aiguës accidentelles. Les enfants âgés de 0
à 4 ans étaient les plus touchés avec 85,6% des cas. Les
produits ingérés étaient des médicaments modernes
et traditionnels (41,6%), le pétrole (23,6%), les caustiques (10,1%).
(KOUROUMA N (2003).
La prévalence des accidents domestiques est
élevée et touche tous les continents. En France, selon J Lavaud
et al. (2000) plus de 100000 enfants sont victimes d'intoxications
accidentelles par an.
Au service d'anesthésie pédiatrique de TOURS,
les brulures ont représentées 3 à 8% de l'ensemble des
accidents de l'enfant selon Mercier C et al. (1999).
Pour Thuilleux G et al environ 100 à 120 enfants
brûlés sont traités par an à l'hôpital de
TROUSSEAU. Thuilleux G, Sicard JF (1980).
En Tunisie, B Jaballah et al, au terme de leur étude
rétrospective de 1985 à 1992, ont enregistrés 57 cas
d'intoxications aux salicylés chez les enfants d'âge moyen de 22
mois. Cette intoxication représentait 13,5% des intoxications ; il
y'avait un rapport avec l'auto prescription familiale dans 91% des cas et le
taux de mortalité spécifique a été 15%. B Jabalpur,
Kjaldif et Coll. (1996).
Au Maroc, de 1985 à1993 il y'a eu 414
décès sur 15000 cas de brûlures et 1499 d'hospitalisations
pour brûlures graves (M.S Lahbabi et al. formes graves de brûlures
accidentelles).
En Côte d'ivoire, au service au service de
pédiatrie au CHU de YOPOUGON, du 1er janvier au 31
décembre 1996, A Koffy et al ont enregistrés 92 dossiers
d'enfants âgés de 1 mois à 15 ans et le pétrole
était mis en cause dans 25 cas sur 92(M.H Ake Assi et al. (1996).
Une étude algérienne (1987,1988) a
identifié certains facteurs de risque dont la taille de la famille si
les membres sont supérieurs ou égal à 7 (49%), une fratrie
de 2 à 4 enfants de moins de 15 ans (63,8%) ; une mère sans
profession (87%) ; un logement exigu de 2 à 3 pièces
(50,6%) ; la tranche horaire de 8 à 17heures (64,4%) et sous la
garde habituelle (52%).
Au Cameroun, une étude qui a été
menée par E. Moussi et Coll (1986), révèle 120 cas
d'intoxications domestiques en 06 mois dans Yaoundé.
Pour l'UNICEF, en 2003 la morbidité liée aux
accidents domestiques est de 10,82%, mais au Cameroun, elle serait de 50,8%.
Les données épidémiologiques concernant
les accidents domestiques de l'enfant ne peuvent être valablement
considérées comme le reflet du phénomène parce
qu'elles ne représentent qu'une petite partie du problème des
accidents de la vie courante. La description de la morbidité est
difficile. Il existe peu de systèmes coordonnés de recueil
d'informations sur les lésions traitées dans les services
d'urgences ou dans les cabinets médicaux aux niveaux régionaux et
nationaux.
Au cours de notre formation pour l'obtention du diplôme
d'IDE, nous avons été soumis à des stages cliniques et
communautaires qui nous ont permis de toucher du doigt les
réalités de la vie professionnelle et quotidienne dans plusieurs
contextes. Lors de nos stages nous avons assistés à plusieurs cas
d'accidents domestiques. Le cas le plus marquant a été celui d'un
garçon âgé de 2 ans et demi, habitant le quartier Bonangho
à Nkongsamba qui nous a été amené pour sortie des
testicules suite à une chute dans la cour pendant qu'il jouait. Le
centre n'ayant pas de ressources nécessaires pour gérer ce type
de cas, l'enfant a été référé à
l'hôpital régional de Nkongsamba. Au vue de ceci et de ce qui
précède nous avons jugé important d'axer notre
étude sur les déterminants des accidents domestiques chez les
enfants de moins de 05 ans.
DELIMITATION DU PROBLEME
Les accidents sont des phénomènes sociaux
rencontres régulièrement dans le monde entier, surtout dans les
pays en voie de développement et principalement au Cameroun.
Ce problème peut être prit sur plusieurs angles
notamment :
v La prévention des accidents domestiques ;
v La prise en soins des enfants victimes d'accidents
domestiques ;
v L'impact des accidents domestiques sur la famille et la
société ;
v Les déterminants des accidents domestiques.
Mais, compte tenu du temps qui nous a été
imparti et de nos modestes moyens, notre étude portera uniquement sur
les déterminants des accidents domestiques chez les jeunes enfants
âgés de moins de 5 ans.
QUESTION DE RECHERCHE
ü Quels sont les déterminants des accidents
domestiques chez les jeunes enfants âgés de moins de 5 ans
habitants le quartier Nkongmondo ?
QUESTIONS DE RECHERCHE SECONDAIRES
ü Quels sont les facteurs sociodémographiques qui
influencent les accidents domestiques chez les jeunes enfants de moins de 5
ans ?
ü Quels sont les facteurs socio-environnementaux qui
influencent les accidents domestiques chez les jeunes enfants âgés
de moins de 5 ans ?
OBJECTIF GENERAL
Il sera pour nous question d'identifier les
déterminants des accidents domestiques chez les jeunes enfants
âgés de moins de 5 ans.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
ü déterminer les facteurs
sociodémographiques qui favorisent les accidents domestiques chez les
jeunes enfants de moins de 5 ans.
ü déterminer les facteurs socio environnementaux
qui favorisent les accidents domestiques chez les jeunes enfants de moins de 5
ans.
CHAPITRE 2 CADRE CONCEPTUEL
I- ACCIDENTS DOMESTIQUES
Les accidents domestiques sont définis comme :
« des événements fortuits, dommageables, survenant
brutalement aux domiciles des victimes ou à proximité de la
maison » selon Dieneba (2013).
Ces accidents peuvent intrinsèque ou
extrinsèque à l'enfant
Les accidents intrinsèques à l'enfant se situent
à différents niveaux :
L'immaturité sensorielle : la fonction visuelle
est très immature à la naissance dans toutes ses composantes. Une
bonne vision est un phénomène complexe. L'enfant n'a pas un bon
champ visuel c'est-à-dire qu'il a une difficulté à
détecter son objet d'intérêt ce qui le prédispose
aux accidents domestiques. Manolo (2012). La vision ne se développe que
très progressivement. Avant 7 ou 8 ans, le champ visuel de l'enfant
correspond qu'à la moitié de celui d'un adulte (70°), aussi
ne voit-il bien que ce qui est en face de lui. Jusqu'à 9 ans environ, il
éprouve beaucoup de difficultés à passer vite de la vision
de près à la vision de loin et il n'utilise pas toutes ses
possibilités de vision périphérique.
La perception auditive nécessite un long
apprentissage : pour entendre les sons ou les interpréter, pour
localiser leur origine et la distance qui les séparent de l'oreille, le
travail est long et l'enfant fait souvent de grossières erreurs à
ce sujet. En outre, sa perception auditive est moins efficace que celle d'un
adulte car il a tendance à ne pas sélectionner parmi les sons les
plus utiles mais les plus intéressants.
La coordination audiovisuelle, très utile pour
interpréter ce qui se passe autour de nous est quant à elle
encore plus tardive car difficile : elle n'est guère acquise avant
l'âge de 10ans.
Le goût : il ne se forge que petit à petit
et jusqu'à l'âge de 4 ans, tout est mangeable. Ni l'aspect, ni la
saveur, ni l'odeur ne déterminent le choix de l'enfant. C'est la phase
normale et indispensable appelée stade oral.
L'orientation dans l'espace : le petit enfant ne
distingue pas sa droite de sa gauche, interprète mal les distances,
à de la peine à s'orienter dans un environnement nouveau. Il
comprend mal les signes surtout quand ceux-ci sont abstraits. Il ne peut donc
pas déchiffrer ou comprendre les sigles, les notices et autres mises en
garde sur les appareils et produits ménagers.
L'insouciance du jeune âge associée à
l'ignorance du risque exposent ces innocents enfants aux accidents surtout
domestiques : l'enfant est avide des curiosités nouvelles, tout ce
qui l'entoure l'intrigue : son insatiable envie de découverte se
traduit par des comportements parfaitement normaux mais plus ou moins à
risque l'exposant ainsi au danger. L'enfant en période de croissance a
également une maladresse physiologique accrue par une absence de
méfiance du monde qui l'entoure. La découverte et le besoin
d'acquérir l'emportent sur la réflexion et l'application.
Acquérir la prudence requiert une très lente maturation faite
d'apprentissages et d'expériences. En même temps que l'enfant
apprend à maitriser l'espace, il augmente ses risques plus ou moins vite
et facilement. Il apprend à connaître tout ce qui étouffe,
brule ou intoxique.
La coordination imparfaite : sa coordination
psychomotrice imparfaite l'expose à des risques particuliers
Le développement psychomoteur s'accompagne de
curiosité :de 3 à 6 mois, l'enfant commence à rouler
sur le côté et peut tomber de sa table à langer ;
à partir de 6 mois, il peut se rapprocher en rampant de tout ce qui
l'attire et de ce qui brule, pince ou coupe ; à partir de 9 mois,
il explore le monde et porte à la bouche tout ce qui lui tombe sous la
main. Les suffocations représentent 87% des accidents domestiques
mortels avant un an. Il peut aussi toucher aux prises de courant, attraper ce
qui traine dans le placard ou l'évier ; entre 9 mois et 3 ans, il
grimpe, escalade, il est agité, transgresse souvent les interdits et les
mises en garde et cherche à imiter les adultes. C'est l'âge des
risques majeur des accidents à la maison, à partir de 3 ans, il
marche, puis court, apprend à sauter, entreprend des escalades. Les
risques de chute sont plus nombreux et plus graves. Il peut se livrer à
des jeux dangereux, s'enfermer pour se cacher dans une malle ou un placard, se
couvrir d'un sac plastique qui risque de l'étouffer.
Les accidents extrinsèques à l'enfant se situent
également à différents niveaux :
Déménagement, naissance, décès,
maladie, dépression d'un parent, difficultés financières
sont autant de situation qui ont en commun de créer pour l'enfant un
sentiment d'insécurité, une moins grande disponibilité de
l'entourage, la nécessité d'un processus d'adaptation donc un
stress possible amenant l'enfant à une plus faible aptitude à
faire face et à prendre des décisions de sécurité.
L'enfant se sent forcement délaissé, abandonné voire
anxieux. L'accident peut aussi être un appel, une leçon à
l'adulte, l'expression d'un « manque affectif ». Un
enfant a non seulement besoin d'être protégé,
surveillé mais, aussi entouré d'amour dans son apprentissage de
la vie et de ses difficultés.
En cas de situation particulière (séparation des
parents, conflit d'adultes), l'enfant ressent cette atmosphère
d'insécurité, de désordre. Un défaut de
surveillance des enfants vient accroître gravement les
probabilités de survenue d'accidents et il peut même prendre des
risques volontaires pour qu'on s'intéresse à lui car après
l'accident, il sait qu'il sera entouré, choyé et consolé.
Il pense que s'accidenter peut être un moyen de réconcilier ses
parents (à travers lui).
Les facteurs culturels (difficultés de repérage
dans le monde moderne, problème linguistique ne permettant pas la
lecture des notices) : les familles au niveau culturel modeste sont moins
informés sur les risques encourus par les enfants et disposent du
matériel peu sur par manque de moyens financiers et d'informations. La
migration ajoute, à la précarité des conditions
matérielles et au stress de la transplantation, d'autres facteurs de
vulnérabilité et notamment la difficulté à
apprécier un risque absent de la culture d'origine ou
l'impossibilité de tout simplement pouvoir lire les conseils de
sécurité (problème linguistique).
Les accidents domiciles faisant partis des accidents de la vie
courante sont très variés et caractérisés par leur
fréquence et leur bénignité habituelle, même si
certain peuvent entrainer des séquelles graves, voire la mort, ils
concernent principalement les intoxications, les chutes, les brûlures,
les électrocutions et les électrisations, les noyades et
l'ingestion des corps étrangers.
LES INTOXICATIONS
Selon le dictionnaire Larousse médical, l'intoxication
est l'ensemble des troubles dû à l'absorption volontaire ou non
par un enfant dans l'organisme d'une ou de plusieurs substances toxiques. Les
intoxications viennent au 2e rang des accidents de la vie domestique
chez l'enfant. Elles représentent environ un quart des hospitalisations
en pédiatrie, le plus souvent chez les enfants de moins de 05 ans.
Elles sont dues soit à l'absorption d'un produit
toxique ménager ou industriel à usage domestique (35% des cas),
soit à celle d'un médicament normalement destinés aux
adultes et donc trop fortement dosé (55% des cas). La grande
majorité des produits utilisés quotidiennement y compris les
produits cosmétiques contiennent des substances dangereuses si elles
sont avalées, respirées, ou en contact avec la peau, les yeux ou
la bouche. L'action de ces produits peut être rapide sur les fonctions
vitales de l'enfant avec une perte de connaissance, coma, arrêt cardio
respiratoire, lésions respiratoires graves, hémorragies internes,
etc.
L'enfant peut également ingérer des
médicaments, des produits ménagers (eau de javel), de l'alcool,
des produits agricoles (insecticides, pesticides). Attention également
car un grand nombre de plantes contiennent des produits actifs. Plantes
d'intérieures ou d'extérieures exposent les enfants de par leur
curiosité.
L'enfant est souvent malheureusement victime de sa
curiosité et de sa gourmandise (des billes qui peuvent être prises
pour des bonbons).
L'enfant veut souvent imiter l'adulte et c'est ainsi qu'il
s'intoxique avec les produits ménagers, il peut également
être intoxiqué par le monoxyde de carbone. Souvent cette est
collective ou familiale (15% des cas concernent des enfants).
Les intoxications peuvent occasionner des troubles
neurologiques s'accompagnant d'une démarche incertaine, somnolence.
Elles provoquent des maux de tête, des vertiges, des nausées, des
vomissements, une fatigue importante, mais aussi des troubles de la
mémoire, de la conscience, des convulsions, la fièvre, chute
brutale de température et le coma.
L'intoxication par les plantes est responsable d'allergies, de
troubles digestifs, cardio-vasculaires ou neurologiques.
LES CHUTES
On entend par chute un événement à l'issu
duquel une personne se trouve par inadvertance sur le sol ou toute autre
surface située à un niveau inférieur à celui
où elle se trouvait précédemment.
Les chutes sont la 2e cause de décès
par accident ou de décès par traumatisme involontaire dans le
monde. 424000 personnes perdent la vie chaque année à la suite de
chutes, dont plus de 80% dans les pays à faible revenu ou à
revenu intermédiaire. On enregistre chaque année 37,3 millions de
chutes mortelles qui sont suffisamment graves pour nécessiter des soins
médicaux.
Au Canada, les chutes sont la cause principale des blessures
chez les petits enfants. Alors que les enfants plus vieux subissent les chutes
dans les terrains de jeux, les enfants plus jeunes subissent des chutes
à la maison. Les jeunes enfants sont curieux et peuvent être
tentés de grimper où il n'est pas destiné. La tête
des petits enfants est plus lourde que le reste de leur corps et ils peuvent
donc facilement tomber. Ils manquent aussi de jugement et leur habilité
n'est pas complètement développée. Les parents doivent
avoir conscience des risques potentiels dans leurs maisons et quand ils
visitent les maisons des parents et amis et prendront les précautions
nécessaires. La supervision constante est nécessaire.
Les traumatismes dus aux chutes peuvent être mortels
même si le plus souvent ce n'est pas le cas. Si l'on prend l'exemple des
enfants de la République populaire de Chine pour chaque
décès dû à une chute, on enregistre 4 cas
d'incapacité permanente, 13 chutes entrainant une hospitalisation
pendant plus de 10 jours, 24 cas occasionnant une hospitalisation durant 1
à 9 jours et 690 nécessitant des soins médicaux ou une
absence de l'école. OMS (2012).
Les enfants sont un groupe à risque. Les chutes chez
l'enfant se produisent pour l'essentiel au cours des différents stades
du développement et s'expliquent par la curiosité innée
qu'ils ont de leur environnement ou une affirmation croissante de leur
indépendance qui coïncide avec des comportements plus aventureux
couramment dénommés « prise de risque ». Si
l'un des facteurs fréquemment cité est le défaut de
surveillance des adultes, les circonstances sont souvent complexes et l'on
constate une interaction avec la pauvreté, la monoparentalité et
des environnements particulièrement dangereux. OMS(2012).
On retrouve les chutes chez le nourrisson par exemple les
chutes de la table à langer ou du canapé. Chez l'enfant plus
grand quand il commence à marcher, les chutes de sa hauteur, de la
chaise haute, dans les escaliers, d'une fenêtre ouverte.
LES BRULURES
La brûlure est une lésion de la peau ou d'un
autre tissu organique principalement causée par la chaleur ou les
rayonnements, la radioactivité, l'électricité, la friction
ou le contact avec des produits chimiques.
Les brûlures thermiques (dus à la chaleur)
surviennent lorsque certaines cellules ou toutes les cellules de la peau ou
d'autres tissus sont détruites par la chaleur, des solides chauds
(brûlures de contact) ou des flammes.
Les brûlures posent un problème mondial de
santé publique, étant responsable selon les estimations de 265000
décès par an. La majorité de ceux-ci surviennent dans des
pays à revenu faible ou moyen et près de la moitié dans la
région OMS de l'Asie du Sud Est. OMS (2014).
Au Bangladesh, en Colombie, en Egypte et au Pakistan, 17% des
enfants brûlés souffrent d'une incapacité temporaire et 18%
d'une incapacité permanente.
Les brûlures sont le 2e traumatisme le plus
répandu dans les zones rurales du Népal, étant
responsables de 5% des incapacités. En 2008, plus de 410000
brûlures sont survenues aux Etats Unis d'Amérique, dont environ
40000 ont nécessité une hospitalisation.
Avec les femmes adultes, les enfants sont
particulièrement exposés aux brûlures. Les brûlures
sont la 11e cause de mortalité pour les enfants
âgés de 1à 9 ans et la 5e cause pour des
traumatismes non mortels chez l'enfant. Si l'un des principaux risques est le
manque de surveillance par un adulte, un nombre considérable de
brûlure chez l'enfant résulte de mauvais traitement.
Les nourrissons de la Région africaine de l'OMS sont
trois fois plus nombreux à mourir brûlés qu'ailleurs dans
le monde.
Les garçons de moins de 5 ans vivants dans des pays
à revenu faible ou moyen de la Région OMS de la
méditerranée Orientale sont près de deux fois plus
nombreux à mourir de brûlures que les garçons de pays
équivalents de la Région européenne de l'OMS.
Des études menées dans la communauté au
Bangladesh et en Ethiopie montrent que 80 à 90% des brûlures
surviennent à la maison. Les enfants et les femmes subissent en
général des brûlures à la cuisine, imputables
à des récipients contenant des liquides chauds ou aux flammes, ou
à des explosions de réchaud (OMS 2014).
Les enfants peuvent se brûler de multiples
façons :
S'ébouillanter par des liquides chauds : lait,
l'eau trop chaude du bain, la tasse de thé posée sur la table,
biberon ;
Par des flammes d'un barbecue, un incendie, une
bougie ;
Les objets chauds : fer à repasser, four,
casserole ;
Les brûlures électriques : fils
électriques dénudés, les doigts dans une prise
électrique ;
Brûlures chimiques : explosion de batterie ou de
piles
Par le soleil.
Il est important de noter qu'il faut 3secondes pour causer
à un enfant une brûlure de 3e degré avec de
l'eau à 60°c alors qu'il faut 7 secondes chez un adulte et, cela
passe à une minute pour de l'eau à 50°c contre huit minutes
chez l'adulte.
ELECTROCUTION ET ELECTRISATION
L'électrocution est le passage du courant
électrique de forte intensité dans l'organisme.Elle peut aussi
être définie comme le décès d'une personne suite au
passage du courant électrique dans son corps, en somme il s'agit d'une
forte électrisation.
L'électrisation est la traversée du corps humain
par un courant électrique qui ne tue pas.
Composé d'eau à 60 %, le corps humain est
conducteur d'électricité : cela veut dire que le courant
électrique le traverse facilement. Il entre souvent dans l'organisme par
la main utilisée dans le travail ou les gestes du quotidien. Puis, il
suit le trajet le plus court pour rejoindre un point de sortie
c'est-à-dire une partie du corps en contact avec la terre
(généralement le pied).
Sur son passage, l'électricité peut endommager
tous les organes qu'elle rencontre. Dans les cas les plus graves, les
lésions sont mortelles on parle d'électrocution d'origine
accidentelle ; l'électrocution est mortelle et fait plus de 2200
victimes chaque année en France.
Electrocution et électrisation surviennent dans un
cadre domestique, professionnel ou lors d'un foudroiement.
Elles peuvent cependant avoir des conséquences
notamment :
Ø Des brûlures : ce sont des brûlures
électrothermiques (le corps est parcouru par le courant) ou des
brûlures indirectes par arc électrique ou encore des
brûlures par contact (échauffement d'un conducteur).
Ø Des contractions musculaires involontaires :
projection loin du conducteur, tétanisation et impossibilité de
lâcher le conducteur (muscles préhenseurs), dysfonctionnement
circulatoire (perturbation du rythme cardiaque).
Actuellement, 61% des accidents électriques de la vie
courante sont des accidents domestiques. 63% des enfants de moins de 5 ans sont
les premiers touchés. Que cela soit dans la cuisine (24%), la salle de
séjour (9%), les escaliers (8%), la chambre (7%) ou encore dans la salle
de bain (4%), les dangers de l'électricité sont partout pour les
enfants, inconscients du risque qu'ils prennent. Parmi les plus courants, on
dénombre des brûlures, la majorité dus à des
électrisations, des contusions et des lésions variées. Ces
électrisations, même si elles ne causent pas la mort, peuvent
causer d'importantes séquelles aux mains et à la bouche. Les
enfants sont vraiment les premières cibles des dangers de
l'électricité et les chiffres le prouvent : en France, un
millier d'enfants sont victimes d'électrisation chaque année et
un enfant meurt d'électrocution chaque mois.
Electrocution : le courant électrique passe par le
coeur et provoque un arrêt cardiaque ;
Electrisation : le courant électrique provoque des
lésions graves sur son passage sur le corps.
NOYADE
Selon l'OMS (2014), la noyade est le processus
d'altération de la fonction respiratoire résultant de la
submersion ou de l'immersion dans un milieu liquide. Le sort en sort indemne,
avec une pathologie ou il décède.
Une chute dans l'eau sans conséquence respiratoire
n'est donc pas considérée comme une noyade. Cependant, pour
certains le terme «noyade » est réservé au
décès résultant d'une telle situation.
Il s'agit de la 3e cause de décès
accidentel (après les accidents de la circulation et les chutes) avec
376000 morts par noyade en 2002 de par le monde. Les noyades non fatales sont
quatre fois plus fréquentes ; ce sont les chutes accidentelles
à l'eau (piscine privées, etc.), la surestimation de ses
capacités (en mer souvent), la sous-estimation des risques sur le lieu
de baignade, suite d'un accident syncopal, d'un exercice d'apnée etc.
L'OMS signale les conséquences dramatiques des noyades
au niveau mondial ; chaque jour, plus de 40 personnes par heure meurent
noyées, 372000 meurent noyées chaque année. Les enfants de
moins de 05 ans sont les plus exposés, OMS (2014).
Les noyades représentent la principale cause de
décès chez l'enfant dans de nombreux pays du pacifique occidental
et de l'Asie du sud-est : plus de 175000 enfants et adolescents meurent
chaque année des suites de noyades, soit près de 480 enfants par
jour ; OMS (2015).
L'âge est l'un des principaux facteurs de risque. Il est
souvent associé à un relâchement de la surveillance. Au
niveau mondial, c'est en général chez les enfants de moins de 05
ans que les taux de mortalité par noyade les plus élevés
sont enregistrés chez les enfants de 01 - 04 ans suivis des 05 - 09 ans.
Dans la région OMS du pacifique occidental, la noyade est la cause de
décès la plus fréquente chez les enfants de 01 - 14
ans ; OMS (2014).
La noyade représente 75 % des décès
consécutifs aux inondations. La fréquence des inondations est en
hausse et la tendance devrait perdurer. Les risques de noyade augmentent avec
les inondations en particulier dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire où les personnes vivent en zone inondable.
Les cas des enfants de 5 ans et moins sont
« intéressants » car, ce sont des cas qui d'une part
portent une forte charge émotionnelle et d'autre part peuvent être
évités par des mesures de surveillance et des barrières
physiques efficaces.
Un enfant peut se noyer dans l'eau de son bain, dans un
récipient s'il plonge la tête, dans une piscine, dans l'eau de
source, etc.
Un bébé peut se noyer dans 10 cm d'eau : il
suffit que son visage soit totalement sous l'eau, incapable de relever la
tête, il perd rapidement connaissance. Dans la plupart des cas, le
bébé ou l'enfant plus grand a été laissé
seul dans son bain, ou dans un transat de bain quelques instants.
Les seaux d'eau posés sur le sol sont aussi à
l'origine de noyade chez l'enfant qui commence à se déplacer
seul.
Les récipients industriels utilisés à des
fins domestiques sont très dangereux car ils sont résistants et
stables contrairement aux seaux : ils ne permettent pas aux touts petits
qui plonge dedans de le faire plier ou basculer lors de la chute.
Les noyades autour de la maison : tout point d'eau,
puits, citerne, tonneau de récupération d'eau, lavoir, petit
bassin d'agrément, mare aux canards, abreuvoirs, fosse septique et fosse
à purin constituent un danger potentiel permanent pour le tout petit qui
découvre ces zones attrayantes et dangereuses pour lui. L'enfant tombe
toujours accidentellement et il est incapable d'appeler à l'aide.
Dans la plupart des cas, la noyade est aggravée parce
que les adultes qui cherchent l'enfant ne pensent pas le retrouver dans ces
lieux-là.
II LES DETERMINANTS DES ACCIDENTS DOMESTIQUES
CHEZ L'ENFANT DE MOINS DE 05 ANS :
Selon le dictionnaire Larousse (2013) : le
déterminant peut être considéré comme quelque chose
qui détermine ou décide une action.
Pour Piaget, un enfant est un être humain, mâle ou
femelle, dans sa période de développement située entre la
naissance et l'adolescence.
Etymologiquement, le mot enfant vient des latins
« infans » (in, privatif, et fari, parler) et signifiait
chez les romains, « celui qui ne parle pas ».
Le mot enfant peut être une désignation relative
à la filiation généalogique (voilà ses enfants) ou
symbolique (enfant du pays) ; le mot figure aussi par extension un
état moral opposable à l'état parent et
préliminaire à l'état adulte.
La santé des enfants est étudiée de
façon spécifique, objet d'une discipline médicale
particulière, elle est aussi étudiée en
géopolitique en termes de statistique où on dénombre la
mortalité infantile pour déduire des corrélations avec
d'autres facteurs et éventuellement les corriger et assurer ainsi, la
réduction du taux de mortalité infantile des OMD de l'ONU.
Les enfants de moins de 5 ans sont naturellement enclins
à explorer leur environnement et à s'y confronter. Ils cherchent
à saisir les objets qui sont a leur portée sans prendre
conscience des dangers qu'ils représentent, malgré
l'avertissement des parents, car les mises en gardes parentales ont d'autant
moins de portée que le moment de l'acquisition d'un savoir-faire car
l'enfant est imprévisible. Les accidents et la mort sont pour eux des
notions abstraites. L'enfant de cet âge est caractérisé
par : l'inconscience, l'insouciance et l'agitation.
Un enfant est un « handicapé » qui
doit vivre et se mouvoir dans un monde d'adulte. Il est donc par nature,
prédisposé aux accidents en raison de ses caractéristiques
physiologique et psychologique. Toutefois, cette disposition varie selon
l'âge de l'enfant et son sexe. En effet, il est plus exposé
à certaines périodes de sa vie et les garçons sont
amenés à avoir plus d'accidents que les filles. Les âges
les plus menacés sont ceux qui correspondent à l'acquisition de
nouvelles possibilités physiques chez l'enfant. Ceci explique que le
groupe d'âge surexposé aux accidents domestiques soit
représenté par les enfants âgés de 01 à 05
ans. Le quart des accidents mortels chez les garçons ont lieu avant 05
ans.
Les accidents domestiques chez ces jeunes enfants sont
influencés par plusieurs facteurs notamment les facteurs
sociodémographiques et socio environnementaux.
II -1 Les facteurs sociodémographiques
Les facteurs sociodémographiques des accidents
domestiques regroupent plusieurs composantes :
· L'âge du parent ou du responsable
d'enfant ;
· Le niveau d'étude de la mère ou du
responsable d'enfant ;
· La profession du parent ou du responsable
d'enfant ;
· Le statut matrimonial de la mère ou du
responsable d'enfant ;
· Le sexe de l'enfant ;
· Le sexe du parent ou responsable d'enfant ;
· Le nombre d'enfants de moins de 05 ans dans le
ménage ;
· La personnalité de l'enfant.
L'âge du parent ou du responsable d'enfant
Le jeune âge du parent ou du responsable d'enfant est un
facteur d'exposition de l'enfant aux accidents domestiques car, plus le parent
est jeune c'est-à-dire par encore totalement sorti de l'adolescence,
lui-même est considéré comme un enfant et il ne
maîtrise pas tous les rouages de la vie pouvant lui être utile dans
la mise en sécurité de l'enfant face aux accidents
domestiques.
Etant encore lui-même considéré comme un
enfant, il n'est pas encore un Homme car « être un Homme c'est
être responsable », le jeune âge met en cause la notion
de responsabilité. Le parent ou le responsable d'enfant jeune est
lui-même enclin à se livrer à des jeux oubliant parfois
qu'il a à sa charge un enfant à surveiller.
Le niveau de scolarisation du parent ou du
responsable d'enfant
Un faible niveau de scolarisation peut être un facteur
de survenu des accidents domestiques car le parent ou le responsable d'enfant
qui n'est pas suffisamment scolarisé ou non scolarisé ne saurait
lire les notices et les conseils de sécurité ou
interprété les images relatifs à la prévention des
accidents domestiques.
Un niveau d'étude bas prédispose l'enfant
à des accidents car le parent ou le responsable d'enfant n'est pas
suffisamment informé sur les risques encourus par les enfants
La profession du parent ou du responsable
d'enfant
Les parents ou les responsables d'enfants qui travaillent
n'auront pas suffisamment de temps pour s'occuper des enfants surtout s'ils
exercent une activité qui leur demande beaucoup de temps. Ainsi donc,
les enfants sont souvent laissés à la charge des
ménagères ou des plus grands. En raison des tâches qui leur
incombent, ils ne peuvent pas porter une attention aux enfants qui se
retrouvent abandonnés à eux même.
Notons également que, les mères
ménagères bien qu'elles prennent elles-mêmes soins de leurs
enfants, ces derniers ne seront pas moins exposés aux accidents
domestiques car la charge de travail à la maison étant
élevée (faire le ménage, la cuisine, la lessive, le
repassage, la vaisselle...), elles n'auront pas de temps à consacrer en
fin de compte aux enfants. Ceux-ci sont confinés dans une pièce
de la maison où ils ne gêneront pas. Ainsi, ils auront le champ
libre pour toucher à tout dans la pièce où ils se
trouvent, à grimper où bon leur semble d'où le risque
élevé d'accidents.
Le statut matrimonial du parent ou du responsable
d'enfant
Lorsque la famille est dissociée, la mésentente
des parents est un facteur de risque pour les jeunes enfants puisque les
parents trop occupés à résoudre leurs problèmes et
à se disputer finissent par léser les enfants. Ce faisant, ils
sont sans surveillance et livrer à eux même. Des études ont
montré l'incidence des accidents selon la structure de la cellule
familiale. Le risque est plus élevé dans une famille
monoparentale, recomposée, nombreuse ou avec une mère
adolescente. A l'opposé, les risques diminuent pour les enfants qui
vivent avec leurs deux parents ; surtout si ces derniers travaillent,
qu'un autre membre de la famille vie en permanence au foyer ou quand un grand
enfant joue un rôle auxiliaire au niveau de l'éducation et de la
surveillance des plus jeunes.
Le sexe de l'enfant
Le sexe de l'enfant n'est pas indifférent dans la
survenue d'accident. Toutes les études épidémiologiques
effectuées à ce sujet mettent en évidence une nette
prédominance masculine en matière d'accident, quel que soit
l'âge et le type d'accident. Les garçons semblent plus curieux,
plus imaginatifs, plus impulsifs que les filles. Ils sont aussi plus
« athlétiques ». Ceci explique sans doute qu'ils
s'exposent à des risques différents et plus dangereux.
Le sexe du parent ou du responsable
d'enfant
Pour la conception populaire et notamment africaine, les
femmes sont conçus pour prendre soin des autres principalement les
enfants à cause de leur instinct maternel. Elles sont donc plus
maternelles que les hommes ce qui joue en leur faveur dans la surveillance des
enfants qui sont enclins aux accidents domestiques et réclame une
attention particulière.
Le nombre d'enfant de moins de 05 ans dans le
ménage
Un nombre accru des enfants dans un ménage, augmente le
risque d'accident domestique car plus on a d'enfants à bas âge
à sa charge, moins on peut avoir un oeil sur tous ces enfants ou leur
porter une attention particulière. Plus les enfants sont nombreux, plus
ils se livrent à des jeux surtout s'ils sont turbulents ; les uns
iront à gauche, les autres à droite mettant ainsi en
difficulté la personne qui les surveillent. Cette dernière ne
pouvant pas se départager, elle ne pourra pas tous les garder dans son
champ de vision d'où la prédisposition accru des accidents.
La personnalité de l'enfant
La personnalité de l'enfant : semble jouer un
rôle essentiel dans la survenue des accidents. D'une façon
générale, tout déséquilibre de la
personnalité constitue un facteur de risque. Chaque enfant est unique.
C'est pourquoi l'un est audacieux et l'autre est plus timoré. Son niveau
intellectuel, ses dispositions émotionnelles ou affectives et ses
aptitudes psychomotrices jouent un rôle primordial dans la
prédisposition éventuelle des accidents. Des aptitudes
intellectuelles favorables facilitent la perception correcte d'une situation
donnée, l'intégration des éléments perçus,
le choix d'un comportement optimal et la prise de décision face à
une situation à risque. Il apparait aussi une notion de
prédisposition aux accidents pour les enfants dont la qualité de
coordination motrice, l'adresse voire la force physique est supérieure
à la normale par rapport à leur âge. C'est pourquoi, la
probabilité la plus élevée de survenue d'accidents se
rencontre chez les enfants (garçons surtout) hyperactifs, hardis,
athlétiques. On pourrait situer les enfants sur une échelle de
danger : d'un côté des enfants peu enclin à affronter
inutilement le danger, peu sûr d'eux lorsqu'ils sont exposés de
l'autre des enfants prenants des risques inutiles ou réagissant d'une
façon incohérente face au danger.
II-2- Les facteurs socio environnementaux
Les facteurs socio-environnementaux sont de plusieurs
ordres :
· Environnement de l'enfant ;
· Le type d'habitation.
Environnement de l'enfant
Notre environnement est adapté aux adultes. Lorsqu'il
y'a des enfants, il faut donc adapter notre environnement aux enfants pour
prévenir les risques. Mais les conditions de vie varient et donc les
risques également. Il faut en permanence s'adapter à l'enfant
selon sa personnalité. Les accidents sont plus fréquents dans
les milieux défavorisés que chez les enfants de cadre
supérieur. Un environnement de mauvaise qualité,
défectueux ou détérioréque l'absence de ressources
ne peut remplacer, une précarité des conditions de vie qui
entraine une incohérence de repères spatiaux et chronologique,
une difficulté à maitriser l'environnement ou à faire face
voilà autant d'explications possibles.
En dehors de sa chambre qui parfois aura été
conçu pour lui, toutes les autres pièces d'une habitation sont
remplies de danger que l'adulte ne sait plus voir. Et ces dangers sont d'autant
plus fréquents ou élevés que l'habitation est mal
située, mal conçue, mal équipée, surpeuplée,
dépourvue de mobilier en bon état ou aux normes
dépassées.
La cuisine est l'une des pièces les plus dangereuses.
Tout ce qui coupe, hache, mixe, broie, brule, asphyxie, intoxique y est
rassemblé (27% des accidents de la vie courante).
La salle de séjour est le lieu de plus d'une
embûche : tapis, plantes et coins de tables.
La salle de bain est aussi un haut lieu de risque de par la
gravité des accidents qui peuvent se produire dans cette pièce
où l'on trouve des médicaments, de l'eau bouillante, des produits
cosmétiques, des appareils électriques, la baignoire.
La chambre d'enfant présente elle aussi des situations
à risque : lits superposés, fenêtres ouvertes, jouets
inadaptés à l'âge de l'enfant, meubles
déséquilibrés.
La chambre des parents peut aussi être à haut
risque si les enfants y trouvent des médicaments, un briquet ou un
meuble inadapté.
Le type d'habitation
Les dépendances de la maison (garage, poulailler,
parking, porcherie) sont des lieux dangereux car on y retrouve de nombreux
produits, appareils et outils dangereux.
Les cours et jardins sont les lieux des principales chutes
(vélos, balançoires), 23% des chutes et des noyades à
cause de la présence des puits dans ces lieux.
Les maisons en étages sont prédisposent plus les
touts petits aux accidents domestiques car disposant de nombreux obstacles
(balcon, escalier, absence de cour). L'escalier est le théâtre de
chute souvent grave surtout quand l'enfant ne sait ni le monter ou le
descendre, qu'il n'est pas protégé et que le sol de
réception est laissé sans protection (9% des accidents de la vie
courante). A l'opposé des maisons bases qui par contre pourrait
être considérées comme des maisons à moindre risque
car supposées ne pas avoir tous ces endroits à risque.
CHAPITRE 3 METHODOLOGIE
I CHOIX ET JUSTIFICATION DU LIEU DE
L'ETUDE
Les raisons qui nous ont poussées à choisir le
quartier Nkongmondo comme notre lieu d'étude sont les
suivantes :
Ø Le quartier n'est pas loin de notre zone
d'habitation ;
Ø Les raisons linguistiques ;
Ø La présence d'enfants susceptibles
d'être exposés aux accidents domestiques.
II DESCRIPTION DU LIEU DE L'ETUDE
Le quartier Nkongmondo est situé dans l'arrondissement
de Douala 1er
Il est créé vers les années 1932 à
la demande de 03 chrétiens dont 02 catholiques et 01 protestant. Ces
chrétiens ont demandé qu'on leur donne un espace afin de
construire une chapelle où ils pourront faire leur prière parce
qu'ils se trouvaient loin des chapelles de Bonadibong. Mr Bertaud,
ingénieur des ponts et des chaussées qui construisait les
égouts afin de faire couler toutes les eaux de la surface vers le Wouri,
indiqua au père catholique de l'époque qu'il y'avait un espace
libre entre le marché central et le cimetière NJO-NJO. C'est
ainsi que ces chrétiens (NSOBLE de LOG-KWE, NTOU de LOG-NWANAG) prirent
donc la route à partir du marché central en défrichant.
Arrivés à un niveau, ils trouvèrent une marre d'eau
très clair et décidèrent d'y implanter leur chapelle et
les intéressés s'installèrent et appelèrent les
membres de leur famille pour l'occupation du nouveau terrain d'où le nom
de Nkongmondo qui signifie la « ville nouvelle ».
Le quartier est divisé en 10 blocs. Chaque bloc a
à sa tête un sous-chef et une population d'environ 2200
habitants.
Il est administré par un chef du quartier. Sa
population totale est d'environ 2500 habitants. La population est
hétérogène mais on note une forte prédominance des
Bassa.
L'habitat est diversifié et fait en matériaux
définitifs et provisoires. Le relief est accidenté car c'est une
zone marécageuse.
Il est limité :
Ø Au Nord par le marché central ;
Ø Au Sud par les brasseries et une partie du quartier
Bali ;
Ø A l'Est par les quartiers Bonapriso et
New-Bell ;
Ø A l'Ouest par les quartiers Bali, Bonadibong et le
marché conga.
Le quartier Nkongmondo regroupe les services
ci-après :
Ø Une école catholique à cycle
complet ;
Ø Une école publique composée de 02
groupes (1 et 2) ;
Ø Trois maternelles ;
Ø Dix églises (01 catholique et 09 protestantes
tous les ordres) ;
Ø Trois centres de santé privés.
On note une absence de CSI publics, de gendarmerie et de
commissariat malgré l'insécurité (banditisme) qui
règne dans le quartier. C'est le commissariat du 3ème
arrondissement qui leur prête main-forte en cas de besoin.
A chaque bout de rue on retrouve des parties du marché
central d'où l'accès facile.
L'administration est bien organisée car le
sous-préfet est en contact avec le chef du quartier. Ils gèrent
ensemble la vente des maisons, des terrains, l'hygiène et la
salubrité.
III TYPE D'ETUDE
Notre étude s'inscrit dans le paradigme des recherches
quantitatives, de type descriptif. Elle nous permet d'identifier les
déterminants des accidents domestiques chez les jeunes enfants de moins
de 05 ans habitants le quartier Nkongmondo.
IV DUREE DE L'ETUDE
Notre étude a été menée sur une
période de six (06) mois novembre 2014 - avril 2015 mais l'enquête
proprement dite s'est déroulée en sept (07) jours du 02 - 08
avril 2015.
VI PRE-TEST
Notre pré-test a consisté à la
compréhension des questions, à vérifier que les
règles d'utilisation de l'outil sont bien comprises par la population de
l'étude. Il a été effectué le 30 mars 2015 au
quartier New-Bell qui présente les mêmes caractéristiques
sociodémographiques que le quartier Nkongmondo. Les répondants
ont eu certaines difficulté à répondre à certaines
questions ainsi le questionnaire a subi certaines modifications. Les questions
09 et 10 relatives aux données sociodémographiques ont
été annulées et la question 07 qui était
intitulée la parité a été reformulée comme
suit : combien d'enfants de moins de 05 ans avez-vous ?
VI METHODE DE RECHERCHE
a) la population d'étude
Elle est constituée de tous les parents ou responsables
d'enfants âgés de moins de 5 ans habitant le quartier
Nkongmondo.
b) critères d'inclusion
Ont fait partie de l'étude :
Les parents ou les responsables des enfants âgés
de moins de 5 ans victimes d'accidents domestiques et habitant le quartier
Nkongmondo qui acceptent participer à l'étude.
c) critères d'exclusion
N'ont pas été inclus dans
l'étude :
- les parents ou les responsables d'enfants dont les enfants
n'ont pas été victimes d'accidents domestiques ;
- les parents ou les responsables d'enfants dont les enfants
ont été victimes d'accidents domestiques mais dont l'âge
est supérieur à 05 ans.
d) taille de l'échantillon
Nous avons travaillé avec une population totale de 50
parents et responsables d'enfants.
e)méthode
d'échantillonnage
Nous avions utilisés la méthode
d'échantillonnage probabiliste qui a consisté à choisir
au hasard compte tenu du temps imparti à notre recherche 50 parents sur
les 105 identifiés au préalable dans le quartier et dont les
enfants étaient victimes d'accidents domestiques.
f) description des instruments de collecte des
données
Le questionnaire prévu pour la collecte des
données comprend deux (02) parties scindées en deux rubriques qui
sont :
1. Les questions relatives aux caractéristiques
sociodémographiques des parents ou des responsables
d'enfants victimes d'accidents domestiques (08 questions) ;
2. Les questions relatives aux caractéristiques
socio-environnementales des parents ou des responsables d'enfants victimes
d'accidents domestiques (15 questions).
VII VALIDATION DE L'INSTRUMENT DE COLLECTE DES
DONNEES
Après avoir élaboré et pré
testé notre instrument de collecte de données, nous l'avons
présentés à notre encadreur de mémoire qui,
après avoir pris connaissance de notre travail et apporté des
corrections l'a validé.
VIII RESPECT DE L'ETHIQUE
Dans le souci du respect de la personne et des droits de
l'Homme, nous avons obtenu une autorisation d'enquête auprès du
Directeur de l'EIDE de Douala. Munis de cette autorisation d'enquête,
nous nous sommes présentés auprès du chef de quartier
Nkomgmondo qui a bien voulu la signer, nous autorisant ainsi à mener
notre enquête dans son quartier.
Enfin, nous avons joint une note explicative à notre
questionnaire à l'attention des répondants les exhortant à
répondre aux questions en leur assurant la confidentialité et
l'anonymat.
IX METHODE DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DES
DONNEES
a) méthode de collecte
Nous avons recensé au départ 105 familles
auxquelles nous avons attribué les numéros 01 - 105.
Nous avons inscrits ces numéros sur des bouts de
papiers et avons demandé à une main neutre de choisir 50
papillons. Ces 50 papillons qui correspondaient aux ménages dans
lesquelles nous avions menés notre enquête.
Lorsque nous arrivions dans les ménages
présélectionnés nous nous présentions, nous leur
expliquions et leur remettions le questionnaire.
Après avoir reçu l'instrument, les
répondants le remplissaient sur place. Pour ceux qui avaient des
difficultés ou ne savaient ni lire ou écrire, nous nous chargions
de leur expliquer et de lire les questions afin qu'ils puissent nous donner
leurs réponses et nous les aidions à remplir l'instrument.
b) méthode de traitement des
données
Le dépouillement s'est fait manuellement à
l'aide d'une calculatrice et les résultats ont été
présentés sous forme graphique dont les histogrammes, les
diagrammes, les tableaux et les commentaires.
Nous avons interprété les diagrammes et tableaux
en fonction des résultats obtenus de façon à donner un
sens à chacun de ces éléments.
Nous avons fait une analyse globale comportant tous ces
éléments.
X COMMUNICATION DES RESULTATS
Avant la soutenance :
Ø 03 exemplaires seront remis aux membres du
jury ;
Ø 01 exemplaire au superviseur
Après la soutenance :
Ø 01 exemplaire sera remis au chef du quartier
Nkongmondo et mis à la disposition de tous les parents et responsables
d'enfants du quartier Nkongmondo lieux de l'étude ;
Ø 01 exemplaire sera déposé à la
bibliothèque de la direction de l'EIDE de Douala.
CHAPITRE 4 PRESENTATION DES RESULTATS
I DONNEES SOCIODEMOGRAPHIQUES
QUESTION N° 1 : relative au
sexe de l'enfant :

FIGURE N° 1 : Diagramme circulaire
de la répartition des enfants selon le sexe
Au vue de ces résultats, notre échantillon est
constitué en majorité des enfants de sexe masculin 30 soit
60 %
QUESTION N° 2 : relative au
sexe des répondants :

FIGURE N° 2 : Diagramme
circulaire de la répartition des répondants selon le sexe
Il découle de ce diagramme que la majorité de
nos répondants sont de sexe féminin 32 soit 64%
QUESTION N° 3 : relative aux
tranches d'âge des répondants :

FIGURE N° 3 : Histogramme
représentant la répartition des tranches d'âge des
répondants
On constate que la tranche d'âge majoritaire est celle
comprise entre 31 - 30 ans ; 20 répondants sont compris dans
celle-ci soit 40 %.
QUESTION N° 4 : relative au
niveau scolaire des répondants :
Niveau scolaire
|
effectif
|
Pourcentage(%)
|
Primaire
|
6
|
12
|
Secondaire
|
22
|
44
|
Supérieur
|
18
|
36
|
Non scolarisé
|
4
|
8
|
total
|
50
|
100%
|
TABLEAU 1 : répartition des
répondants en fonction du niveau scolaire
A la lumière de ce tableau, nous constatons que la
majorité de nos répondants ont un niveau d'étude
secondaire ; 22 des répondants soit 44 %.
QUESTION N°5 : relative au
statut matrimonial des répondants :

FIGURE N° 4 : Diagramme
représentant la répartition des répondants selon le statut
matrimonial
Au vue de ce qui précède, notre
échantillon est constitué en majorité des
célibataires 29 soit 58 %.
QUESTION N°6 : relative
à la profession des répondants :

FIGURE N° 5 : Camembert
représentatif des catégories socioprofessionnelles des
répondants
Il découle du diagramme ci- dessus que sur les 50
répondants la majorité 11 soit 22 % exercent une activité
commerciale.
QUESTION N°7 : relative au
nombre d'enfants par ménage :
Nombre d'enfants
|
effectifs
|
Pourcentage(%)
|
1
|
8
|
16
|
2
|
14
|
28
|
3 et plus
|
28
|
56
|
Total
|
50
|
100%
|
TABLEAU N° 2 : répartition
du nombre d'enfants dans les ménages
Il se dégage de ce tableau que sur 50 ménages
enquêtés, 28 ménages soit 56 % ont un nombre d'enfants
supérieure ou égal à 03.
QUESTION N° 8 : relative au
caractère hyperactif de l'enfant
Choix des répondants
|
effectifs
|
Pourcentage(%)
|
Oui
|
33
|
66
|
Non
|
17
|
34
|
Total
|
50
|
100%
|
TABLEAU N° 3 :
répartition des enfants hyperactifs par ménage
enquêté
Il ressort de tableau que sur 50 ménages
enquêtés 33 de ces ménages soit 66 % ont des enfants
hyperactifs.
II DONNEES SOCIO-ENVIRONNEMENTALES
QUESTION N° 9 : relative aux
types d'habitats
La répartition du type des maisons d'habitation par
ménage au sein de notre échantillon est faite comme
suit :
Ø Sur les 50 ménages enquêtés, 10
maisons soit 20% sont en étage ;
Ø 40 maisons soit 80% ne le sont pas.
QUESTION N° 10 : portant sur
le caractère adéquat de l'environnement dans lequel vit
l'enfant.
Sur 50 ménages enquêtés, il ressort
que :
Ø 15 soit 30% des ménages vivent dans un
environnement propice à l'enfant ;
Ø 35 soit 70% des ménages vivent dans un
environnement non adéquat à l'enfant
QUESTION N°
11 : portant sur la justification du
caractère inadéquat ou inapproprié de la maison
d'habitation par rapport à l'enfant.
Ø Sur les 35 ménages dont l'environnement est
inadéquat a l'enfant, 20 soit 40% le sont en raison des
marécages ;
Ø 15 des ménages dont l'environnement est
inadéquat a l'enfant, soit 30% le sont a raison du caractère
accidentel du relief.
QUESTION N°
12 : relative ou non à la
présence des dépendances dans la concession.
Les dispositions architecturales des ménages sont
telles que : sur 50 ménages
Ø 20 soit 40% ont une dépendance
Ø 30 soit 60% ne possèdent pas de
dépendance.
QUESTION N°
13 : relative à la nature de la
dépendance.
Les dépendances des 50 ménages sont reparties
comme suit :
Ø 07 ménages soit 14 % ont pour
dépendances des garages ;
Ø 04 ménages soit 08 % ont pour
dépendances des poulaillers ;
Ø 07 ménages soit 14 % ont pour
dépendances des parkings ;
Ø 02 ménages soit 04 % ont pour
dépendances des porcheries.
QUESTION N°
14 : relative à l'existence des
endroits à risque dans la concession.
Ø 39 ménages soit 78 % possèdent au sein
de la concession un lieu a risque ;
Ø 11 ménages soit 22% n'ont pas de lieu a risque
dans les concessions.
QUESTION N° 15 : relative
à la nature de l'endroit à risque.
Ø 12 ménages soit 24% ont comme endroit a risque
les escaliers ;
Ø 07 ménages soit 14% ont comme endroit à
risque les balcons :
Ø 18 ménages soit 36% ont comme endroits a
risque les puits ;
Ø 02 ménages soit 04% ont comme endroit à
risque des lieux autres que ceux suscités il s'agit notamment des
rigoles.
QUESTION N°
16 : relative au lieu de survenu de
l'accident domestique.
Lieu
|
Effectifs
|
Pourcentage(%)
|
Cour
|
17
|
34
|
Escalier
|
08
|
16
|
Salon
|
06
|
12
|
Chambre
|
07
|
14
|
Cuisine
|
12
|
24
|
Total
|
50
|
100%
|
TABLEAU N°4 :
répartition des lieux de survenu des accidents domestiques dans les
domiciles.
Il ressort du tableau ci-dessus que le lieu se prêtant
favorablement aux accidents domestiques dans les ménages
concernés est la cour avec 17 accidents soit 34 %.
QUESTION N°
17 : relative à la mise des objets
tranchants, des produits toxiques et médicaments à la
portée des enfants.
Choix des répondants
|
effectifs
|
Pourcentage(%)
|
Oui
|
25
|
50
|
Non
|
25
|
50
|
Total
|
50
|
100%
|
TABLEAU N° 5 :
répartition des répondants selon la mise ou non des objets
tranchants, des produits toxiques et des médicaments à la
portée des enfants.
Ce tableau nous montre que :
Ø Dans 25 ménages sur 50 soit 50% laissent les
objets tranchants et produits dangereux à la portée des
enfants ;
Ø Dans les 25 ménages restants soit 50%, les
objets tranchants et produits dangereux sont mis hors de la portée des
enfants.
QUESTION N°
18 : relative à la protection des
prises de courant électrique
Choix des répondants
|
effectifs
|
Pourcentage(%)
|
Oui
|
28
|
56
|
Non
|
22
|
44
|
Total
|
50
|
100%
|
TABLEAU N°6 : choix des
répondants concernant la protection ou non des prises
électriques.
Ce tableau nous montre que 28 des ménages soit 56
% protègent les prises de courant électriques
QUESTION N°19 :
relative à la présence de l'enfant dans la cuisine au moment de
la cuisson.
Ø Dans 30 ménages sur 50 soit 60%, l'enfant est
présent dans la cuisine au moment de la cuisson ;
Ø Dans 20 ménages sur 50 soit 40 %, l'enfant
n'est pas présent dans la cuisine au moment de la cuisson.
QUESTION N° 20 : relative
à la source de chaleur utilisée pour cuisiner.
Les sources de chaleur utilisées parmi les 50
ménages concernées sont reparties dans les proportions
suivantes :
Ø 06 ménages sur 50 soit 12 % utilisent le feu
de bois ;
Ø 29 ménages sur 50 soit 58 % utilisent le gaz
domestique ;
Ø 08 ménages sur 50 soit 16 % utilisent le
réchaud a pétrole ;
Ø 07 ménages sur 50 soit 14 % utilisent le
charbon de bois.
QUESTION N°
21 : relative à la position des
objets tranchants dans la maison.
Les objets tranchants dans les 50 ménages sont
rangés comme suit :
Ø 17 ménages soit 34 % rangent les objets
tranchants sur la table ;
Ø 02 ménages soit 04 % les rangent a même
le sol ;
Ø 31 ménages soit 62 % les rangent dans une
armoire suspendue.
QUESTION N°
22 : relative à la demande ou non
des parents ou responsables aux enfants de leur apporter les objets
tranchants.
Ø Dans 22 ménages soit 44 %, les enfants sont
envoyés par les parents ou leur responsables chercher les objets
tranchants ;
Ø Dans 28 ménages soit 56 % les enfants ne sont
pas envoyer par leurs parents ou leurs responsables chercher les objets
tranchants.
QUESTION N°
23 : relative ou non a la demande aux
enfants d'apporter les médicaments aux parents ou a ceux responsable
d'eux.
Choix des répondants
|
effectifs
|
Pourcentage(%)
|
Oui
|
24
|
48
|
Non
|
26
|
52
|
Total
|
50
|
100 %
|
TABLEAU N°7 :
répartition des parents ou responsables d'enfants qui envoient les
enfants cherché les médicaments.
Au vue de ces résultats, notre échantillon est
constitué en majorité des parents et responsables d'enfants qui
n'envoient pas les enfants chercher les médicaments soit 48%.
CHAPITRE V ANALYSE DES
RESULTATS
Apres avoir présenté les résultats de
notre étude portant sur « les déterminants des
accidents domestiques », cette rubrique nous permettra de faire une
synthèse des données collectées afin de confirmer ou
infirmer nos allégations.
I DONNEES SOCIODEMOGRAPHIQUES
Dans les ménages concernées par l'étude,
la présence des enfants des deux (02) sexe avec une forte
prédominance des enfants de sexe masculin qui se retrouvent à 60
% dans les ménages contre seulement 40 % des filles ; le ratio des
populations relative aux 02 sexes est de 2/3 soit 0,6 % ou 60 enfants de sexe
masculin en plus dans la même population c'est-à-dire que
lorsqu'il y'a 110 enfants de sexe masculin concernés par les accidents
domestiques, seulement 50 enfants le sont dans la même population de sexe
féminin. On serait tenté de s'attendre au contraire sachant qu'au
Cameroun la population féminine est nettement supérieure à
celle des hommes ; face à ce constat nous pouvons dire que nous
sommes en présence d'une spécificité
sociodémographique propre à cette aire géographique
où l'étude a été menée c'est-à-dire
Nkongmondo. Mais cependant, le caractère majoritaire des enfants de sexe
masculin est évocateur car il permet en tenant compte de la nature des
jeux auxquels ceux-ci se prêtent (football, bagarre, poursuite,
vélo, etc.), contrairement à leurs soeurs dont les jeux sont
souvent moins brutaux confinées a un coin de la case et comprenant
majoritairement les interactions avec
une « poupée », ce qui invite les parents ou
les responsables d'enfants à renforcer davantage la surveillance
auprès de ces derniers.
Le sexe du parent ou du responsable d'enfant est aussi un
indicateur qui nous laisse postuler sur la probabilité de survenue d'un
accident domestique. Notre population cible est majoritairement féminine
constituée à 64 % des femmes, cette proportion est de bonne
augure car le sens commun, la conscience collective et nos moeurs nous oblige a
penser qu'un enfant qui est sous la surveillance de sa mère ou d'un
responsable de sexe féminin a moins de chance d'être victime d'un
accident domestique par rapport à un enfant qui est sous la surveillance
d'une personne de sexe masculin car les femmes sont génétiquement
et spirituellement programmées pour prendre soin des enfants. La
proportion restante (36 %) est certes faible mais non négligeable car en
considérant que le nombre moyen d'enfant par ménage est de 02
susceptibles d'être victimes d'un accident domestique au où ils
seront sous la surveillance d'un père ou d'un responsable de sexe
masculin. C'est dans cet ordre d'idée que nous profitons pour
établir un lien très étroit entre le statut matrimonial et
la survenue d'un accident domestique relation que nous avons exploré
dans notre instrument de collecte de donnée par la question n°
5.
Les célibataires sont majoritaires soit 58 %, ceci nous
amène à penser que les risques courus par leurs enfants
lorsqu'ils sont appelés à s'absenter pour une raison quelconque
sont nombreux car la plupart du temps les enfants se retrouvent seuls dans la
maison avec pour seule instruction de ne pas toucher a quelque chose. Le
caractère monoparental d'un ménage diminue ou restreint le champ
de surveillance auquel l'enfant a droit et donne place a de multiples
incidents ; de plus, le parent unique est souvent substituer par une
ménagère qui en plus des nombreuses tâches domestiques doit
garder également un oeil sur l'enfant ce qui n'est pas toujours
aisé. Ce problème est commun aux divorcés (08 %) et aux
veufs (10 %) ; l'enfant étant incapable d'intégrer les
notions de danger ou de risque, sa sécurité dépend
directement de ceux qui ont sa charge. Les couples mariés quant à
eux représentent 24 % ce qui ne saurait être négligeable.
Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les deux parents travaillent et ainsi
donc ils n'ont pas beaucoup de temps à consacrer aux enfants d'où
la prédominance des accidents domestiques dans les ménages
où les parents ou les responsables d'enfants exercent une
activité socioprofessionnelle commerciale. Les sans-emplois
représentent 16 % des accidents domestiques, ceci peut se justifier par
le fait que dans les ménages enquêtées les responsables
d'enfants étaient souvent des enfants plus grands qui eux même
n'ont pas encore atteint la maturité et se livrent aussi à des
jeux oubliant ainsi qu'ils ont les plus petits à leur charge.
La tranche d'âge représentative de notre
échantillon est celle comprise entre 21- 30 ans (40%), suivi de celle
comprise entre 31- 40 ans (26 %) puis, 41 ans et plus, ces trois tranche
d'âge correspondent à des individus matures mais relativement
jeunes ; nous pensons que ces derniers de par leur âge
possèdent des atouts pour éviter aux enfants les accidents
domestiques que ceux dont l'âge est compris entre 16 - 20 ans car
à cet âge les grossesses et les naissances ne sont pas
planifiées et les jeunes concernés ne sont pas
préparés à assumer leur nouveaux statut de parent. Le
problème ici est la mise à la disposition de ces jeunes parents
d'une assistance sociale d'un accompagnement par les services
spécialisés de la promotion de la famille afin d'éviter
à l'enfant à naitre d'être victime de l'immaturité
de son géniteur mais, ceci n'est pas vérifier dans notre
étude car cette tranche n'est pas la plus touchée par le
phénomène.
Le niveau scolaire quant à lui est un
élément de compréhension de la survenue d'un accident
domestique dans un domicile car il est logique de penser qu'un parent ou un
responsable d'enfant instruit pourra facilement identifier et prévenir
les risques pour l'enfant car il existe une corrélation entre le niveau
scolaire et l'incidence des accidents domestiques. Malgré le fait que le
Cameroun soit un pays de l'Afrique centrale et subsaharienne dont le niveau de
scolarisation est élevé il n'est pas épargné par le
phénomène. Toutefois, il n'est pas logique de justifier les
accidents domestiques enregistrés seulement par le niveau scolaire des
parents ou des responsables d'enfants car à celui- ci se joint les
facteurs comportementaux qui lui sont indépendant. Il convient tout de
même de noter que (08 %) de la population concernée est non
scolarisée et face à une telle proportion, l'OMD visant à
promouvoir l'éducation universelle revêt toute son importance. Il
a été dit qu'un niveau de scolarisation bas était un
facteur de survenu des accidents domestiques mais, après notre collecte
de données nous observons néanmoins un taux d'accidents de 36 %
chez les mères ou responsables d'enfants ayant un niveau d'étude
qu'on qualifierait de « bon » (supérieure
c'est-à-dire au moins un bac).
Parlant de la personnalité de l'enfant, elle se
surajoute aux facteurs socio-environnementaux pour produire les accidents
domestiques ; ce paramètre psychologique déjà
difficile d'appréhension pour un personnel de santé l'est encore
plus pour les autres car l'hyperactivité des enfants
considéré comme un problème de santé pour les pays
européens, est mal connu par la plupart des parents ou responsables
d'enfants. Pour certains, leur enfant est tout simplement très vigoureux
pour d'autres, il est juste éveillé. En effet, cette
catégorie d'enfant représente une classe encore plus
vulnérable aux accidents que les enfants qui ne sont pas agités.
Leur caractère hyperactif les expose aux dangers car ils sont des
« touches à tout » pour qui le sommeil est une chose
très difficile perçu comme une punition des parents alors que
pour l'enfant, le sommeil est un moyen naturelle par lequel il se
déconnecte du milieu extérieur et des risques qui s'y trouvent.
Le problème ici est que ces enfants dorment très peu, on comprend
davantage l'ampleur du problème quand 66 % des enfants victimes
d'accidents domestiques sont des hyperactifs sans pour autant être vu
comme tel et bénéficier d'une attention particulière.
II DONNEES SOCIO-ENVIRONNEMENTAUX
La maison est un milieu de vie qui protège ses
occupants des agressions extérieures mais, celle- ci peut se transformer
en un lieu dangereux lorsqu'elle n'obéit pas à certaines normes
architecturales ou lorsqu'elle se trouve dans un environnement non
viabilisé. Il convient donc à l'individu de trouver le meilleur
environnement possible et la meilleure architecture en fonction des moyens dont
il dispose.
Les maisons en étage (20 %) prédisposent
à des accidents tels que les chutes des hauts des balcons, dans les
escaliers, les défenestrations..., mais de plus en plus la pression
démographique et la rareté des terrains de construction dues au
fort taux d'urbanisation poussent les individus à se tourner vers cette
architecture qui associée à des mesures de sécurité
passive (accessibilité facile, balcon avec grillages, grilles sur les
fenêtres...) n'a rien de mauvais. Mais, on note la forte
prédominance des maisons basses (80 %) dans notre aire d'étude.
Il serait donc judicieux de se demander si la survenue d'accident domestique
n'est pas liée plutôt à la nature adéquate de
l'environnement qu'au type d'habitation.
Parlant du caractère adéquat ou non de la maison
d'habitation, (70 %) des répondants reconnaissent que leur environnement
n'est pas adapté aux enfants et pourtant ils s'y habitent. 30 % de ces
ménages à l'environnement inadéquat le sont à
raison du caractère accidentel du relief contre 40 % qui sont
inadéquat parce que construit dans une zone marécageuse. L'une
des activités préalable à la venue au monde d'un enfant
qui semblent échapper aux parents est la préparation de
l'environnement censé accueillir l'enfant à naitre. Ce
problème est réel et bien connu de tous. Dans nos villes
grandissantes, où les collectivités territoriales
décentralisées n'ont pas un véritable plan d'urbanisation
avec les projections décennales pour éviter aux citoyens
délogés des domiciles situés sur des terrains
d'utilité publique, d'occuper des abris de fortune dans les
marécages... parce que n'ayant plus où aller ; de plus, les
domiciles sont construits de façon anarchique sans pour autant que les
autorités compétentes s'assurent que l'habitation obéit
aux normes d'urbanisation.
Dans les zones à risque, les puits souvent
situés en pleine cour, sont des endroits à risque dominants (34
%), risque que crée de plus en plus l'accès à l'eau
potable dans les grandes villes ; il est donc compréhensible que la
majorité des accidents enregistrés ont eu lieu dans la cour car,
on y retrouve en plus des puits des poulaillers (08 %), des parkings (14 %), et
des porcheries (04 %). Malgré ces données, il convient de noter
qu'un accident domestique peut survenir n'importe où dans la maison
(salon, chambre, cuisine, escalier, balcon, salle de bain...) si l'enfant s'y
trouve seul ou si un objet dangereux est à sa portée dans ces
endroits.
Parlant de cette dernière condition, plusieurs parents
et responsables répondent à la question de savoir s'il leur est
arrivé de laisser certains objets tranchants, produits toxiques et
médicaments à la portée de leur enfant par l'affirmative
bien qu'ils savent que ce comportement est dangereux pour l'enfant. Ces
derniers représentent 50 % de la population totale et pourtant les
accidents domestiques par ingestion des produits toxiques (hydrocarbures,
produits d'entretien, médicaments...) représentent la
première cause de morbidité d'accidents domestiques en France
chez les enfants de 0 à 2 ans selon l'enquête sur la santé
et la prévoyance. On peut comprendre le pic de survenu des accidents
domestiques par intoxication et par ingestion des produits toxiques chez les
enfants lorsqu'on se réfère aux étapes du
développement psychogénétique de l'enfant car entre 0
à 2 ans, l'enfant pour comprendre le monde extérieur met à
la bouche tout ce qu'il touche : c'est le stade orale. On peut penser que
si les parents ou les responsables d'enfants sont éclairés sur le
développement psychologique de leur enfant ils vont faire deux fois plus
attention à cette période et prendraient des mesures plus
strictes quant à la protection des éléments susceptibles
d'entrainer des électrocutions.
Il n'est pas rare de voir des prises de courant
électrique non protégées dans nos domiciles où
vivent des enfants c'est le cas pour 56 % de notre population d'où les
électrisations et les électrocutions. De plus l'accès de
l'enfant dans certaines pièces de la maison doit être
prohibé mais, 60 % des répondants ont leur enfant présent
dans la cuisine au moment de la cuisson ; la maman ou le responsable
d'enfant étant occupé à faire le repas, l'enfant peut se
brûler car 12 % utilisent le feu de bois, 16 % un réchaud
à pétrole, 14 % du charbon de bois et 58 % du gaz
domestique ; il peut également se blesser avec les objets
tranchants, piquants et coupants car c'est dans la cuisine que l'on range les
couteaux, fourchettes...
Les objets posés à main le sol sont plus
accessibles pour les enfants qui n'ont qu'à se courber, se baisser ou
s'agenouiller pour les attraper ; c'est le cas pour 04 % des
répondants qui déclarent ranger les objets à main le sol
et 62 % des répondants ont la conviction de bien les garder en les
rangeant dans une armoire suspendue, ce faisant ils protègent certes
l'enfant des éventuelles lésions qu'il pourra s'infliger s'il
parvenait à récupérer ces objets mais ils semblent ignorer
que la chute d'un meuble chargé et accroché serait plus dangereux
pour un enfant que de se blesser avec les objets tranchants qu'ils y rangent.
Ceci pour dire que le simple fait de bien ranger les objets tranchants dans les
armoires suspendu ne met pas l'enfant à l'abri du danger ; le
danger peut se trouver même où l'on croit avoir pris le maximum de
mesure de sécurité. Les parents sont donc invités à
plus de vigilance.
Le comportement des parents peut éveiller
l'intérêt d'un enfant pour un objet dangereux ; 56% des
répondants envoient leur enfant chercher des objets dangereux ; le
fait d'envoyer l'enfant prendre les objets dangereux empêche ce dernier
d'intégrer la notion de danger car le fait de le mettre en contact
permanent avec ce qui devrait être interdit pour lui, pourrait lui faire
croire que c'est normal d'y toucher et de s'amuser avec.
CONCLUSION
Parvenu au terme de notre travail portant sur les
déterminants des accidents domestiques, nous pouvons à la
lumière de l'analyse faite sur les données collectées
selon une étude quantitative affirmer sans risque de nous tromper que
bien que l'accident domestique survient toujours de manière fortuite, il
est toujours en rapport avec un élément qui le favorise en
augmentant le risque statistique auquel tout enfant est naturellement
exposé.
L'identification de ces déterminants a permis de les
regrouper en 02 grands groupes à savoir : des variables
sociodémographiques (le sexe de l'enfant, le sexe, l'âge, le
niveau scolaire, le statut matrimonial, la classe socioprofessionnelle du
parent ou du responsable d'enfant, le nombre d'enfant par ménage et la
personnalité de l'enfant) et socio-environnementales (le type d'habitat
et l'environnement de l'enfant).
A ces variables se greffe un facteur intrinsèque
à chaque parent ou responsable d'enfant des 50 parents qui ont
constitués notre étude : c'est le comportement car ce
dernier peut favoriser ou diminuer les accidents domestiques d'où
l'importance pour toutes les actions de prévention de tenir compte de ce
paramètre, ces actions de prévention englobent les mesures
individuelles et collectives d'une part et des mesures passives et actives
d'autres part.
Nous pouvons donc dire en définitive que, notre
étude a montré et justifié que parlant des facteurs
sociodémographiques le sexe masculin chez les jeunes enfants
était beaucoup plus enclin aux accidents domestiques
représenté à 60 % contre 40 % chez les enfants de sexe
féminin, dans les familles monoparentales les enfants sont beaucoup plus
exposés aux accidents domestiques (58 % des parents ou responsables
d'enfants étaient célibataires), les enfants hyperactifs en
raison de leur mobilité représentent un risque
élevé d'accidents (66 %). S'agissant des facteurs socio -
environnementaux, la cour représente le lieu accru de survenu des
accidents (34 %), 56 % des répondants ne protègent pas les prises
électriques (56 %) d'où le risque élevé des
électrocutions.
L'incidence réelle de ce phénomène
demeurant peu connue du fait de l'absence des données
épidémiologiques relatives, il est donc plausible après
une mise en exergue d'apporter des suggestions et propositions qui
contribueront à réduire sa fréquence.
SUGGESTIONS
PROBLEMES
|
SUGGESTIONS
|
CIBLES
|
L'environnement d'accueil des enfants ne répond pas aux
normes
|
Ø Préparation de l'environnement afin
d'accueillir l'enfant à naître
|
parents
|
Ø Inspection des habitations afin de vérifier si
elles obéissent aux normes d'urbanisation
|
Ministère de l'urbanisme
|
Insuffisances des activités d'IEC/CPD sur les accidents
domestiques au sein de la population
|
Prévention active:
Ø Séance d'IEC dans les quartiers
intégrant les déterminants des accidents domestiques
|
Chef de quartier assisté du personnel soignant
|
Ø Organisation des campagnes de sensibilisation sur les
accidents domestiques
|
Ministère de la communication
|
Ø Création des partenariats avec les
puéricultrices afin qu'à l'occasion de chaque mariage l'on puisse
les prodiguer les informations sur les accidents domestiques
|
Communes, collectivités territoriales
|
Méconnaissance du phénomène accidents
domestiques
|
Ø Organisation chaque année des études
épidémiologiques
|
Ministère de la santé
|
Prévention des accidents domestiques
Insuffisamment intégrée dans les programmes
scolaires
|
Ø Intégration dans les programmes
d'études en économie sociale et familiale des enseignements sur
la prévention des accidents domestiques
|
Ministère de l'enseignement secondaire
|
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Ø B. Jabalpur et al. (1996). Intoxications
salicylée chez en Tunis ; aspects épidémiologique,
cliniques et évolutifs à propos de 57 cas, Ann Ped
Ø B.Y, Yebouet. (1996) : Les intoxications
aigües en pédiatrie au CHU de Youpougon (Côte d'Ivoire)
Ø J.F, Sicard. G, Thuilleux. (1980). les brûlures
de l'enfant. Encyclopédie médicale chirurgie Paris 4113, D10,
1980, 9.10 p
Ø J.M, Gaude. N. A Koulouba. (2002) :
Epidémiologie des accidents chez les enfants à Bangui
(Centrafrique)
Ø J. Lavaud (2000). Intoxications accidentelles de
l'enfant plus de 100 000 cas par an, Revue du praticien, médecine
générale ; 497. 811 - 816
Ø Larousse (2013).
Ø A. Koffy et al. (1996). Aspects
épidémiologiques des intoxications aigües chez l'enfant en
Ped à Abidjan
Ø M.H. Blond. C. Mercier. (1999). Epidémiologie
et prévention de la brûlure de l'enfant, Ann Ped Paris 1999 ;
46, 301 - 310
Ø M.S Lahbabi et al. (sd) Forme des brûlures
accidentelles
Ø OMS. (2001). Les accidents domestiques chez les
enfants de 0 - 15 ans : Rapport oms 2001
Ø OMS. (2012). les chutes aide - mémoire
n° 344
Ø OMS. (2014). les brûlures aide - mémoire
n° 365
Ø Thèse médecine : Bamako :
FMPOS : 2001 n° 110
Ø Thèse médecine : Bamako :
FMPOS : 2003 n° 95
Ø Unicef. (2005). Savoir pour sauver,
3ème édition, maison de l'Unicef New - York Etats-
unis
ANNEXES
2) Fiche de pointage des accidents
domestiques :
N°
|
âge
|
sexe
|
Statut matrimonial
|
profession
|
Types d'accidents domestiques
|
Lieu se survenu
|
séquelles
|
décès
|
|
enfant
|
Parent ou responsable
|
enfant
|
Parent ou responsable
|
|
|
|
|
|
|
Cette fiche va permettre à l'élaboration des
données épidémiologiques et devra se retrouver dans tous
les services hospitaliers
3) Programme indicatif d'une séance
d'éducation sur les accidents domestiques :
Horaire
|
activités
|
08h-08h30
|
Arrivée des participants
|
08h30 - 08h45
|
Ouverture de la séance
|
08h45 -09h15
|
Présentation des facilitateurs et des objectifs de la
séance
|
09h15 - 10h15
|
Exposé sur les accidents domestiques
|
10h15 - 11h
|
Questions des participants
|
11h - 12h
|
Réponses aux questions
|
12h
|
Clôture de la séance
|
QUESTIONNAIRE
I DONNEES SOCIODEMOGRAPHIQUES
1) Quel est le sexe de votre enfant ?
· Masculin
· Féminin
2) Quel est votre sexe ?
· Masculin
· Féminin
3) Quel est votre tranche d'âge ?
· 16 - 20
· 21 - 30
· 31 - 40
· 40 et plus
4) Quel est votre niveau de scolarisation ?
· Primaire
· Secondaire
· Supérieur
· Non scolarisé
5) Quel est votre statut matrimonial ?
· Célibataire
· Marié
· Divorcé
· Veuf
6) quel est votre profession ?
· ménagère
· commerçante
· opérateur économique
· fonctionnaire
· étudiant
· sans emploi
7) combien d'enfants de moins de 05 ans avez - vous ?
· 1
· 2
· 3 et plus
8) Votre enfant est il de nature turbulente ?
· Oui
· Non
II DONNEES SOCIO-ENVIRONNEMENTALES
9) Quel type d'habitat avez-vous ?
· Maison en étage
· Maison basse
10) Votre environnement est-il adapté à
l'enfant ?
· Oui
· Non
11) Sinon pourquoi ?
· zone marécageuse
· relief accidenté
12) disposez-vous des dépendances ?
· oui
· non
13) si oui lesquelles ?
· garage
· poulailler
· parking
· porcherie
14) Existe t - il des endroits à risque dans la
concession ?
· oui
· non
15) si oui lesquelles ?
· escalier
· balcon
· puits
· autres à préciser
16) quel est le lieu où l'enfant a été
victime d'accident ?
· cour
· garage
· escalier
· salon
· chambre
· cuisine
17) vous arrives t-il de laisser certains objets tranchants,
les produits toxiques et les médicaments à la portée des
enfants ?
· oui
· non
18) protégez-vous les prises de courant
électrique ?
· oui
· non
19) votre enfant est-il souvent autour de vous pendant que
vous cuisinez ?
· oui
· non
20) où faites vous vos cuisines ?
· feu de bois
· gaz domestique
· plaques électriques
· réchaud à pétrole
· charbon de bois
21) où se trouvent les objets tranchants dans la
maison ?
· sur la table
· au sol
· dans une armoire suspendue
22) Envoyez- vous les enfants les chercher ?
· Oui
· Non
23) envoyez- vous souvent les enfants cherchés les
médicaments ?
· oui
· non
|