Titre: Social and environmental malaria risk factors in
urban areas of Ouagadougou, Burkina Faso
Auteurs: Meili Baragatti et al,
Source : Pubmed, malaria. Journal 2009, document en
ligne, mis en ligne le 13 Janvier 2009, consulté le 03/08/2012 à
13h50'. URL: http:// www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19144144.
Contexte : Le paludisme constitue un fait majeur de
santé à Ouagadougou au Burkina Faso, malgré son
caractère non endémique il constitue tout de même un fait
majeur de santé dans cette ville. Car, l'on enregistre un fort taux de
fièvre dû au paludisme. C'est dans ce contexte que les auteurs ont
voulus montrer les effets d'un mauvais diagnostic du paludisme sur la
qualité immunitaire surtout chez les enfants en milieu rural. Bien que
n'&tant pas une maladie endémique, l'agent pathogène a
réussit à s'adapter au milieu urbain ce qui explique causes
aggravante de la pathologie.
Thème : Social and environmental malaria
risk factors in urban areas (environnement urbain et facteur sociaux et
environnementaux de risque du paludisme)
Lieu : Ouagadougou (Burkina Faso)
Objectif : Cette étude a pour objectif
d'identifier les déterminants de la transmission du paludisme, de la
prévalence et de la densité de Plasmodium
falciparum, et la prévalence de la maladie du paludisme, dans
différentes zones à Ouagadougou.
Méthode : Pour cette étude, deux
enquêtes transversales à travers lesquelles des
échantillonnages stratifiés ont été
réalises. Les outils utilisés pour l'enquête sont une image
SPOT 5 panchromatique satellite de Ouagadougou, le logiciel ERDAS pour
l'analyse de l'image satellite, et ArcView pour le calcul de niveau de
densité de construction.
Résultats : Sur un échantillonnage de 33354
enfants dont 214 par zone choisie, aucune variation saisonnière n'a
été observée. 728 enfants soit 22% des enfants
présentent une parasitémie positive, 343 enfants soit 10%ont des
anticorps anti-CSP des anticorps mesurant l'exposition à la transmission
du paludisme et 31 enfants soit 1% ont fait des crises de paludisme durant
l'enquête. L'étude relate également que la
prévalence de l'utilisation des moustiquaires varie de 14,4% à35,
et que 15% de ces moustiquaires sont imprégnées.
Conclusion :
Cette étude retient que le taux de paludisme à
Ouagadougou varie selon les saisons et diffère selon les zones et le
niveau d'urbanisation de chaque zone. Les zones les moins
développées ou connaissant une urbanisation
irrégulière et situées à proximité des cours
d'eaux sont les celles qui présentent une prévalence assez
élevée. C'est donc dans ces zones que les études doivent
être menées.
Fiche N°6
Auteur: Benoît Varenne et al
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