III.1-Aspect des colonies de Streptococcus pneumoniae
et
Haemophilus influenzae 41
III.2-Résultats de la coloration de Gram
41
III.3-Lecture du test à l'optochine 41
2
III.4-Test d'agglutination 41
MENES-USS-FM-DBV Mémoire n°2 59
présenté par ONDENOT Yann Christian
Surveillance de la résistance aux antibiotiques
de Streptococcus pneumoniae et Haemophilus
influenzae
III. 5-Répartition des cas dans la population
générale 42
III.6-Répartition des cas selon les tranches
d'âge 43
III.7-Répartition des cas positifs selon les
espèces 44
III.8-Résultats de l'antibiogramme et de la CMI
des souches de
S. pneumoniae 4 5 III.9-Résultats de
l'antibiogramme et de la CMI de la souche de
Haemophilus influenzae 48
Chapitre IV: Discussion 49
IV.1-Aspect des colonies 49
IV.2-Coloration de Gram 49
IV.3-La sensibilité à l'optochine
50
IV.4-La réaction d'agglutination au latex
50
IV. 5-Antibiogramme et CMI 50
3
Conclusion 53
MENES-USS-FM-DBV Mémoire n°2 59
présenté par ONDENOT Yann Christian
Surveillance de la résistance aux antibiotiques
de Streptococcus pneumoniae et Haemophilus
influenzae
La sphère ORL (nez,
gorge, oreilles) est constituée d'une flore
polymorphe. Parmi cette flore on note la présence de
Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae
qui sont des bactéries retrouvées à
l'état commensal au niveau des muqueuses des voies
respiratoires.
Ces formes commensales n'ont
généralement pas de capsules, contrairement aux formes virulentes
dont la présence de la capsule permet la résistance à la
phagocytose.
Streptococcus pneumoniae et
Haemophilus influenzae sont responsables d'affections
graves (otites, sinusites, méningites) avec des conséquences non
négligeables.
L'isolement et l'identification du germe est
nécessaire pour une prise en charge efficace.
Devant ces pathologies, surtout les cas de
méningites, une antibiothérapie probabiliste est toujours
prescrite en attendant les résultats du laboratoire.
Face à cette démarche, et compte tenu de
l'évolution imprévisible des résistances,
particulièrement dans nos régions où
l'automédication est très importante, une surveillance
régulière de la résistance aux antibiotiques de
Streptococcus pneumoniae et Haemophilus
influenzae s'impose [1].
Aucune étude sur le profil de résistance
de Streptococcus pneumoniae et
Haemophilus influenzae n'a été faite au
Gabon, De plus, notre étude apparait comme une étude
préliminaire car la détermination de la Concentration Minimale
Inhibitrice (CMI) n'est pas pratique courante dans nos laboratoires de
bactériologie.
Le but de notre étude est :
- de déterminer le profil de résistance
des souches susmentionnées ;
- d'effectuer les CMI des souches résistantes aux
antibiotiques.
Ceci permettra au Gabon de disposer d'un profil de
résistance de S.pneumoniae et
H.influenzae aux antibiotiques, et par la même
occasion, la possibilité aux médecins de pouvoir prescrire une
antibiothérapie probabiliste (en tenant
compte des antibiotiques demeurés sensibles aux
souches).
4
Surveillance de la résistance aux antibiotiques
de Streptococcus pneumoniae et Haemophilus
influenzae
Objectif général
> Déterminer le profil de résistance
aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae et
Haemophilus influenzae.
Objectifs spécifiques
> Identifier Streptococcus
pneumoniae
> Identifier Haemophilus
influenzae
> Déterminer la sensibilité
de Streptococcus pneumoniae aux
antibiotiques
> Déterminer la sensibilité de
Haemophilus influenzae aux antibiotiques
> Déterminer la Concentration Minimale
Inhibitrice (CMI) de Streptococcus pneumoniae aux
antibiotiques
> Déterminer la Concentration Minimale
Inhibitrice (CMI) de Haemophilus influenzae aux
antibiotiques
MENES-USS-FM-DBV Mémoire n°2 59
présenté par ONDENOT Yann Christian
5
Surveillance de la résistance aux antibiotiques
de Streptococcus pneumoniae et Haemophilus
influenzae
I.1- Généralités sur
Streptococcus pneumoniae I.1.1- Historique
En 1874, Billoroth décrit des coccies en
chaînette dans des blessures. En 1884, Rosenbach introduit le terme
de Streptococcus pour décrire des
bactéries isolées de lésions suppuratives.
Le terme de « pneumocoques » est
utilisé pour la première fois par Klein et Pasteur en 1884. La
première description de Streptococcus pneumoniae
est rapportée par Chester en 1901. Initialement
appelé Diplococcus pneumoniae en 1926, il a
été rebaptisé Streptococcus pneumoniae
en 1974, vu sa croissance en chaînes dans les milieux
liquides. Il est aussi appelé pneumocoque à cause de son
implication dans les pneumonies [2].
I.1.2- Définition et classification
Streptococcus pneumoniae est un
micro-organisme appartenant au règne Bacteria,
à l'embranchement Firmicutes, à la
classe des Bacilli, à l'ordre des
Lactobacillales, à la famille des
Streptococcaceae, et au genre
Streptococcus [3].
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