Nature et spécificités de l'entrepreneuriat camerounais( Télécharger le fichier original )par Guy Francis ZAMBO Université de Marne-La-Vallée - Master professionnel AIGEME (Application Informatique à la Gestion aux Etudes, au Multimédia et à l?E-formation) option internet 2006 |
AnnexesAnnexe 1
. Source: LAVOIE Dina, «Créativité, innovation, invention Entrepreneurship, intrapreneurship- Où est la différence», Revue Internationale de Gestion, Collection «Racine du savoir». Annexe 2 CRÉATIVITÉ Changement Créativité Invention Innovation Amelioration Source: «Creativity: Key to the future». Par P. A. Schuman; Jr. Austin. Technical Symposium, 1982. Annexe 3 1- Le brainstorming qui consiste à grouper des personnes pour analyser une problématique à l'aide de questions comme: Comment combiner? Comment substituer? Comment allonger? etc. Le processus se passe dans une ambiance où le jugement est absent et où l'extérioration des participants est la loi. 2- Les méthodes synectiques qui reposent sur le principe de la confrontation des idées, des expériences, et des mots. On préconise alors la pratique de la métaphore, de l'analogie, l'oublie des règles et des tabous, mais exploité de façon rationnelle.
Source: Un résumé du modèle des techniques de créativité de Jean-Pierre Robin «Créativité: L'imagination au pouvoir dans l'entreprise», Encyclopédie du Management. 1972, pp. 4, 41-1- 12. Annexe 4 Paradigme Paradigme de L'opportunité 4 6 5 1 3 Paradigme de la création Paradigme de la création 2 Il est ici mis en évidence l'existence de quatre paradigmes avec l'existence de six liens (qui ne sont sans doute pas les seuls) les reliant entre eux. - Lien 1: Pour exploiter une opportunité d'affaires, il convient, d'une façon ou d'une autre, de s'organiser. Les ressources diverses se cristallisent en une organisation (processus et/ou son résultat); - Lien 2: L'organisation ne peut exister durablement (et l'entrepreneur conserve son statut par rapport à cette organisation là) sans fournir à ses parties prenantes la valeur qu'elles attendent et dont elle tire les ressources nécessaires à son fonctionnement; - Lien 3: Lorsque la valeur apportée est importante, une innovation est souvent à l'origine, qu'elle soit organisationnelle, technique ou commerciale. Moins radicalement, si l'on rapproche innovation et nouveauté, l'organisation naissant du phénomène entrepreneurial est nouvelle (même si elle s'appuie sur une entité préexistante), la valeur apportée est donc nouvelle (nouvelle parce que venant d'une nouvelle organisation, ou pus radicalement cette fois ci parce que résultant d'une offre originale); - Lien 4: Une innovation peut correspondre à le construction d'une opportunité mise sur le marché (on peut voir l'innovation aussi comme un processus de socialisation d'une nouvelle technique, organisation ou façon de commercer), à la fourniture d'un nouveau produit ou service (nouveauté radicale ou nouveauté pour la population localement servie), à l'apparition d'une organisation nouvelle au sein du marché ou du secteur; - Lien 5: Toute exploitation d'une innovation, à l'instar d'une opportunité, appelle une organisation et l'existence de celle-ci favorise les interactions créatives nécessaires à l'innovation; - Lien 6: Une opportunité n'est exploitée que si elle est perçue comme susceptible de dégager de la valeur au moins pour celui qui l'a identifiée (L'identification peut renvoyer à la détection, à la construction ou à la combinaison des deux). Source: VERTRAÉTÉ.T et FAYOLE..A. (Vol 4, n° 1, 2005), «Paradigme et entrepreneuriat», Revue de l'entrepreneuriat, pp. 33-52, www.revue-entrepreneuriat.com Annexe 5 GDP Government services Other private services Commerce, hotels and restaurants, transport and communications Construction, electricity, gas and water Manufacturing Petroleum Forestry Agriculture -1,0 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 Source: BAD/OCDE (2005), « Cameroun » dans Perspectives économiques en Afrique 2005- 2006, www.oecd.org/dev/publication Annexe 6
Source: ALBAGLI. C. et HENAULT.G. (1996), La création d'entreprises en Afrique, ed. EDICEF/AUPELF, p.54 Annexe 7 Mme FONING née TSOBGNY NGUIAZONG Françoise AGE : 56 ans Nationalité : Camerounaise ACTIVITES PROFESSIONNELLES - DG GROUPE FONING - PCA SOCIETE ANFLO (Secteur Bois, Ameublement et Décoration), - PDG d'ANFLO INTERNATIONAL à Paris, France (Secteur Bois), - PCA Société OVIACAM (Commerce Général, Import - Export), - PCA de la Polyclinique de la Ménoua à Dschang (Secteur Santé), - Fondatrice du Collège de la Fraternité à Dschang (Secteur Éducation). AUTRES ACTIVITES PROFESSIONNELLES ° Membre titulaire de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Mines et de l'Artisanat du Cameroun, ° Fonctionnaire au Ministère du Tourisme jusqu'en 1978. ACTIVITES NATIONALES ET INTERNATIONALES RESPONSABILITES ° Vice-présidente des Femmes Chefs d'Entreprises Mondiales 1996-2005 ° Vice-présidente du Bureau International du Forum Francophone des Affaires. AU PLAN NATIONAL ° Présidente Fondatrice du GFAC (Groupement des Femmes d'Affaires du Cameroun) ° Présidente du Forum Francophone des Affaires, Comité National du Cameroun. ° Vice-présidente du Groupe Parlementaire RDPC à l'Assemblée Nationale. ° Maire de Douala 5ème (avec une population de près d'un million d'habitants). ° Député à l'Assemblée Nationale du Cameroun. ° Membre titulaire de la Chambre de Commerce, d'Industrie des Mines et de l'Artisanat. ° Membre du Comité National de la création d'entreprises au Cameroun. ° Membre du Comité National de régulation et de compétitivité. AU PLAN AFRICAIN - Vice-présidente Exécutive de l'ABR (Africain Business Round-Table) Chapitre Afrique Central, - Présidente du RASEF (Réseau Africain pour le Soutien à l'Entreprenariat Féminin) - Présidente d'honneur du Groupe Régional Africain du Forum Francophone des Affaires (GRAFFA) - Représentante de FCEM à la Commission Economique Régionale pour l'Afrique, - Secrétaire Permanent pour l'Afrique Centrale du Centre de Formation de l'AGOA (African Growth Opportunity Act) - Consultante en finances et gestion à la banque Africaine de Développement. Annexe 8 Le BIT est à l'origine de ce travail selon lequel l'homogénéité du secteur informel repose sur sept caractéristiques (VAN DIJK MEINE .P., 1986). - Le capital nécessaire au départ est peu important. L'entrepreneur informel n'a pas accès aux crédits bancaires et son capital de départ comprend uniquement son épargne et celle de son entourage. Ce montant, en general faible, limite les domaines d'intervention possibles. - Il s'agit d'exploitations familiales où considérations parentales et économiques se mélangent. Les stratégies familiales, les règles de relations de parenté, les solidarités ethniques , classiques ou villageoises prennent souvent le pas sur les considérations purement économiques. - On utilise les matières premières locales et l'outillage fabriqué sur place. La débrouillardise vient souvent palier le manque de moyens. Ainsi la tôle de boîtes de conserves vides est soigneusement récupérée pour faire des valises; et l'eau d'évacuation d'une usine après retraitement permet de faire des boules de savon ( TOURÉ. A., 1987). - Les qualifications nécessaires ne sont pas acquises à l'école. Le niveau d'instruction moyen est très faible, l'illettrisme fréquent, ce qui ne veut d'ailler pas dire que ces entrepreneurs ne savent pas copter. Le savoir est acquis par apprentissage. L'observation, puis l'imitation des plus anciens constituent le mode principal de transmission des connaissances. La maîtrise du savoir par l'apprenti abouche tout naturellement sur le désir de devenir indépendant et de créer sa propre unité de production. - Les opérations de production sont menées à une échelle restreinte. Ces entreprises restent de petite taille, dix employés constituent généralement une limite supérieure. La productivité est basse, les moyens limités, le volume de production demeure par conséquent faible. Il n'y a pas véritablement industrialisation de la production qui reste artisanale. - La technologie utilisée est adaptée et a un fort coefficient de main d'oeuvre. Elle est souvent traditionnelle, parfois un peu améliorée, rarement moderne, car la qualification du personnel et les moyens financiers disponibles ne le permettent pas. Les apprentis sont nombreux, peu rémunérés et le souci de la productivité horaire reste absent. Ceci permet donc la permanence de processus de production à faible rendement. - Le marché n'est pas réglementé et est ouvert à la concurrence. Les règles, les normes, si elles existent, sont soit ignorées, soit connues mais non respectées, ce qui revient au même. La faiblesse du capital de départ facilite l'entrée de nouveaux concurrents. Annexe 9
Annexe 10
Source (Annexes 9 et 10): INS, Enquête sur l'emploi et le secteur informel (EESI), Phase 1, juillet 2005, www.statistics-cameroon.org |
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