Le développement de l'industrie et l'expansion des
échanges économiques et commerciaux dans le monde ont
provoqué une évolution profonde des habitudes de gestion des
entreprises. Pour celles qui veulent réussir, conquérir les
coeurs et les marchés, la pratique d'une bonne politique de
communication est un grand atout. Aussi, les entreprises ont-elles vécu
au cours des cinq dernières décennies une mutation totale,
passant du silence absolu à une communication d'entreprise
maîtrisée et programmée. Cette mutation s'explique par le
fait que les entreprises ont compris qu'elles pouvaient d'une part, favoriser
le développement de la vente de leurs produits et de leurs marques en se
faisant connaître et d'autre part, influencer leur environnement en
renforçant leur image. De même, les entreprises ont compris
qu'elles pouvaient se donner une personnalité propre et s'exprimer de
plus en plus en tant qu'acteurs de sociétés, prenant ainsi
position sur un certain nombre de questions qu'elles souhaitent faire
connaître.
Ainsi, l'introduction de la communication dans la gestion des
entreprises est, depuis un certain temps, devenue nécessaire voire
indispensable. Elle n'est pas imposée par une loi de l'Etat comme c'est
le cas de la Comptabilité. Elle est plutôt imposée par la
loi du marché, celle de l'offre et de la demande, une loi implacable
surtout si la concurrence est très forte.
Aujourd'hui avec la mondialisation et la concurrence, toute
entreprise qui veut se maintenir en équilibre, assurer sa
prospérité et sa pérennité doit communiquer. Pour
se faire alors connaître et mieux s'intégrer dans son
environnement, l'entreprise doit, non seulement communiquer sur
elle-même, soit auprès de publics extérieurs, soit
auprès de ses employés, mais également communiquer sur ses
produits et marques. Ce qui lui permettra de conforter sa
notoriété, de renforcer son image et de susciter autour d'elle un
climat de confiance et de sympathie favorable au développement de ses
affaires.
L'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA) sur
laquelle portera cette étude est une Société industrielle
et commerciale spécialisée dans la production et la
commercialisation des corps gras et de leurs dérivés (Savons,
Huiles végétales alimentaires et Tourteaux) tant sur les
marchés national et sous-régional que sur le marché
international. En tant que telle, elle vit dans un environnement fortement
concurrentiel et politico-juridique peu favorable à sa politique de
gestion et se trouve déjà, de ce fait, confrontée à
de sérieux problèmes auxquels les dirigeants de l'Entreprise
s'efforcent de trouver des solutions.
En effet, depuis quelques années, l'Industrie
Béninoise des Corps Gras dont la situation financière n'est pas
à première vue reluisante, s'est laissée
méconnaître de son public qui doute même encore de son
existence. Un doute créé par son mutisme et l'aspect que
présente son environnement infrastructurel immédiat (voir
photographies de la Direction Générale à l'annexe 1) qui
laisse à désirer.
Aussi, est-il nécessaire pour elle, à
l'étape actuelle des choses, de s'appuyer sur la communication corporate
pour valoriser son identité et son image plutôt que sur toute
autre forme de communication comme la communication marketing.
C'est afin d'apporter une contribution à
l'amélioration de cette situation qui interpelle plus d'un, qu'il a
été jugé utile d'orienter cette étude sur le
thème :
MESURE DE LA NOTORIETE ET DE L'IMAGE DES
ENTREPRISES INDUSTRIELLES AU BENIN : (CAS DE L'INDUSTRIE BENINOISE DES
CORPS GRAS).
Le développement de ce thème permettra de
répondre aux questions de recherche auxquelles l'entreprise est
confrontée à savoir :
- Comment l'IBCG communique-t-elle depuis un certain temps
?
- Quel est le degré de notoriété de
L'IBCG auprès du public ?
- Quelle image l'IBCG véhicule-t-elle auprès de
ses différents partenaires ?
La résolution de la problématique de cette
étude conduira à adopter un plan de travail en trois (03) grands
chapitres.
Le premier chapitre présentera le cadre dans lequel
s'est déroulée cette étude à savoir l'Industrie
Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA) et son environnement.
Le deuxième chapitre portera sur le cadre
théorique de l'étude, la revue de littérature et la
méthodologie de recherche.
Le troisième chapitre sera essentiellement
consacré au thème central de cette
étude : « Mesure de la notoriété et de
l'image des entreprises industrielles au Bénin » et donc à
la présentation et à l'analyse des résultats.
Enfin, les suggestions et conditions de mise en oeuvre des
recommandations viendront comme pour mettre un terme à cette
étude.
Ce premier chapitre vise tout d'abord à
présenter dans une première section l'historique et la structure
de l'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG) qui a servi de cadre pour
cette étude puis il s'intéressera dans une seconde section aux
principaux produits et à l'environnement de ladite entreprise.
Section 1 : Historique et Structure
Cette section sera consacrée, comme annoncée
plus haut, à l'historique et à la structure de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras. L'objectif de cette section est de
présenter également la nature juridique, les objectifs
opérationnels, l'effectif et à l'organigramme de l'entreprise.
Paragraphe 1 : Historique, Nature juridique et
objectifs opérationnels
Il sera tout d'abord présenté au niveau de ce
premier paragraphe l'historique de l'Industrie Béninoise des Corps Gras
et ensuite abordé la nature juridique et les objectifs
opérationnels de ladite entreprise.
A- Historique
L'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA), la plus
grande entité de production et de commercialisation des corps gras au
Bénin, est une société anonyme issue de la privatisation
de l'ex Société Nationale pour l'Industrie des Corps Gras
(SONICOG), une société d'Etat.
L'IBCG est la seule entreprise qui a presque conservé
les activités de l'ex SONICOG, c'est à dire dans ses composantes
d'huileries et de savonnerie contrairement aux deux autres entreprises :
la Société des Huileries du Bénin (SHB) et le Complexe
Oléagineux d'Agonvy (CODA-BENIN) qui ne sont que des huileries mais
également issues de l'ex SONICOG.
Créée par le groupe L'AIGLON HOLDING, un groupe
international ayant son siège à Genève en Suisse et
inscrite au registre de commerce le 22 juillet 1997, l'IBCG a
démarré effectivement ses activités le 1er
juillet 1997. Elle a été par la suite cédée le 30
juin 2008 à la Financial Bank qui à son tour l'a
rétrocédée le 1er avril 2009 à la
société Industrie Africaine des Corps Gras (INACOG).
L'Industrie Béninoise des Corps Gras est
composée de deux (02) grandes entités à savoir :
1. L'entité Savonnerie
L'entité Savonnerie, comme son nom l'indique, est
spécialisée dans la production des savons de ménage et de
toilette destinés à la commercialisation.
2. L'entité Huilerie
Cette entité est spécialisée dans la
production des huiles végétales (dont une partie est
utilisée pour la fabrication de savons et l'autre partie destinée
à la commercialisation) et de tourteaux.
B- Nature juridique et Objectifs
opérationnels
1. Nature juridique
L'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA) est une
Société Anonyme au capital de francs CFA : Trois milliards
cinq cent millions (3 500 000 000) ayant son siège
à Cotonou, Akpakpa Zone Industrielle Ex-Maison Brossette Valor et
immatriculée à la Chambre de Commerce et d'Industrie du
Bénin sous le numéro 22.273 B.
2. Objectifs opérationnels
L'Industrie Béninoise des Corps Gras a pour
objet :
- l'industrie des corps gras et leurs
dérivés ;
- l'extraction d'huiles végétales, le raffinage
d'huiles alimentaires, la fabrication de savons et leur
commercialisation ;
- toute opération concernant directement l'exportation,
l'importation, la consignation, le warrantage et le transport des produits
ci-dessus et de leurs dérivés.
Dans sa vision d'être le fleuron de l'industrie des
corps gras au Bénin et même dans la sous-région, l'IBCG a
pris sur elle la lourde responsabilité de mettre en place sur
financement de la Banque Ouest Africaine de Développement, un certain
nombre d'installations à savoir :
- une nouvelle unité de raffinage et de fractionnement
d'une capacité de 200 tonnes/jour d'huile brute ou d'huile neutre au
Complexe Huilier de Cotonou ;
- une deuxième ligne de savonnerie d'une
capacité de 1.5 tonne/heure à la Savonnerie d'Agbokou
Porto-Novo ;
- une troisième presse à Hinvi pour pouvoir
atteindre les 50 000 tonnes de régimes de palme à
triturer ;
- et deux lignes de pipe line au Centre de Stockage et
d'embarquement pour y faciliter les opérations.
Ce qui justifie sa politique générale
d'investissement.
Paragraphe 2 : Structure, Effectif et Organigramme
Il sera exposé dans ce second paragraphe de cette
première section la structure, l'effectif et l'organigramme de
l'Industrie Béninoise des Corps Gras qui permettront de bien
apprécier cette dernière.
A- Structure
Le fonctionnement du système que constitue l'Industrie
Béninoise des Corps Gras (IBCG) nécessite la mise en place d'une
structure bien déterminée.
Ainsi, à l'instar de toute entreprise qui se veut
performante, l'IBCG dispose d'un Conseil d'Administration et d'une Direction
Générale (ensemble organisé de directions techniques
centrales, de services centraux et d'unités
décentralisées) qui participent à son bon fonctionnement
et qui se présentent comme ci-après :
1. Le Conseil d'Administration
Composé d'au moins trois (03) membres
désignés parmi les actionnaires, le Conseil d'Administration (CA)
est l'organe suprême de décision et de gestion chargé
d'élaborer, de faire appliquer et de contrôler la politique
générale de la société c'est-à-dire de
l'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA).
Les administrateurs sont nommés par l'Assemblée
Générale ordinaire des actionnaires.
Les sociétés de toutes formes peuvent faire
partie du Conseil d'Administration, quel que soit leur objet social.
Elles sont représentées comme administrateurs
par un représentant permanent, sans qu'il soit nécessaire que la
personne désignée soit personnellement actionnaire de la
présente société.
2. La Direction Générale
Elle coordonne, commande, organise et dirige les
activités des directions centrales, des services hors
hiérarchiques qui lui sont directement rattachés et des
unités décentralisées qui contribuent à la bonne
marche de l'entreprise.
Les deux (02) services hors hiérarchiques directement
rattachés sont :
- le Secrétariat de la Direction
Générale ;
- la Cellule d'Audit Interne et de Contrôle de
Gestion.
La Direction Générale est
assistée de :
ü Quatre directions techniques centrales dont
dépendent des services spécialisés à
savoir :
Ø la Direction Administrative (DA) chargée
de la gestion administrative de l'entreprise (rémunération du
personnel, suivi de la carrière, mise à jour des dossiers
individuels, affectation, gestion environnementale, suivi des affaires
judiciaires, contentieux et litiges de l'entreprise avec les tiers).
Ø la Direction Financière et
Comptable (DFC) chargée d'assurer la gestion financière et
comptable de l'entreprise (organisation et gestion de la trésorerie et
du portefeuille, élaboration des états financiers, organisation
et suivi des stocks, tenue des comptabilités générale,
analytique et matières).
Ø la Direction des Etudes et de la
Production (DEP) chargée des études de productions et de
techniques industrielles (préparation des études de
faisabilité de projets techniques, définition des normes de
fabrication, proposition de méthodes de fabrication performantes et de
maintenance des installations industrielles et équipements techniques,
élaboration de programmes annuels de maintenance et de production, suivi
de l'exécution des projets techniques de l'entreprise).
Ø la Direction Commerciale (DC) chargée de la
gestion commerciale (conception et définition des différentes
politiques commerciales, conception d'une politique d'approvisionnement et de
stock de l'entreprise, organisation de l'approvisionnement des usines et de
toutes les structures de l'entreprise en matières premières et
consommables sur la base des programmes annuels de production et de
maintenance, mise en oeuvre d'une bonne administration et d'une parfaite
exécution de la vente des produits de l'entreprise).
ü Des unités de production industrielle qui
comprennent :
Ø la Savonnerie d'Agbokou Porto-Novo
Ø les Huileries de Palme de Hinvi-Houin
ü Un Complexe Huilier de Cotonou (CHC) qui assure la
coordination et la gestion courante des unités
décentralisées ci-après :
Ø l'Unité de Raffinage et de Fractionnement
Ø l'Unité de Traitement de Soja-Coton
Ø l'Unité de Presserie et Fabrique de bidons
Il est à noter que chacun de ces organes ci-dessus
cités a respectivement à sa tête, un Chef de Cellule,
Directeur, Chef d'Unité et Coordonnateur.
B- Effectif et Organigramme
1. Effectif
L'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA) dispose
d'un personnel réparti dans les différents services de la
Direction Générale et les différentes Unités de
production industrielle. Son effectif était de 538 Agents (permanent et
occasionnel) au 31 décembre 2003 (début de la période
d'observation). Malheureusement, cet effectif est passé à 54
agents dont un occasionnel à fin novembre 2009, suite à des
licenciements pour motif économique d'un nombre important du personnel.
Ces licenciements ont eu respectivement lieu les 09 juin 2006 et 30 novembre
2009 après une compression de 205 agents occasionnels intervenue en
2004. Il est à noter, entre autres, la démission de quelques
agents permanents pour diverses raisons entre les deux licenciements.
Cette situation malheureuse, qui a fait augmenter la liste
déjà longue de déflatés, a engendré un
déséquilibre total dans les différents services de la
Direction Générale et dans les différentes unités
de production industrielle de l'entreprise.
Le tableau ci-après indique la répartition par
catégorie socioprofessionnelle de l'effectif du personnel permanent et
occasionnel de l'IBCG-SA de fin 2003 à fin novembre 2009.
Tableau N°
1 : Répartition par catégorie
socioprofessionnelle de l'effectif du personnel (permanent et occasionnel) de
l'IBCG de fin 2003 à fin novembre 2009
ANNEES
CATEGORIES
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
P
|
O
|
P
|
O
|
P
|
O
|
P
|
O
|
P
|
O
|
P
|
O
|
P
|
O
|
Cadre
|
20
|
-
|
19
|
-
|
18
|
-
|
10
|
-
|
10
|
-
|
10
|
-
|
1
|
-
|
Agent de Maîtrise
|
106
|
16
|
79
|
-
|
79
|
-
|
53
|
-
|
51
|
-
|
49
|
-
|
22
|
-
|
Employé/Ouvrier
|
146
|
250
|
143
|
41
|
114
|
40
|
40
|
1
|
39
|
1
|
39
|
1
|
30
|
1
|
TOTAL
|
272
|
266
|
241
|
41
|
211
|
40
|
103
|
1
|
100
|
1
|
98
|
1
|
53
|
1
|
TOTAL GENERAL
|
538
|
282
|
251
|
104
|
101
|
99
|
54
|
Légende : P
= Permanent ; O = Occasionnel
Source : Rapports d'activité
de l'IBCG-SA
Cette répartition par catégorie nous
amène à concevoir le graphique suivant pour fin novembre
2009 :
Figure N° 1 : Répartition du
Personnel permanent par catégorie socioprofessionnelle
Le graphique fait ressortir un pourcentage faible de la
troisième catégorie du tableau, celle des Employés et
Ouvriers qui avait de tout temps le taux le plus élevé : ils
représentent 56.60 % de l'effectif total à fin novembre 2009.
Les autres catégories étant de 41.51 % (Agents
de Maîtrise) et de 1.89 % (Cadres). En effet, les licenciements
collectifs pour motif économique survenus en juin 2006 et novembre 2009
ont occasionné le départ de beaucoup d'Employés et
Ouvriers.
Sur les 53 agents que compte l'entreprise au 1er
décembre 2009, aucun départ à la retraite ne devrait
normalement être enregistré avant 2012. Ceci est dû à
la mise en application des dispositions de la loi N° 2007-02 du 26 mars
2007 portant modification de la loi N° 98-019 du 21 mars 2003 portant code
de sécurité sociale en République du Bénin selon
lesquelles l'âge de départ à la retraite est porté
à 60 ans.
Le personnel occasionnel est composé du seul agent
gardé et resté en service depuis le licenciement de juin 2006.
2. Organigramme de l'IBCG
L'organigramme de l'Industrie Béninoise des Corps Gras
(IBCG) se présente au 30 novembre 2009 comme représenté
par nos soins à l'annexe 2 du document.
Section 2 : Produits et Environnement de l'IBCG
Cette deuxième section nous permettra de
présenter d'une part, les différents produits de l'entreprise sur
les marchés (national et international) et d'autre part, son
environnement macro et micro.
Paragraphe 1 : Principaux produits
commercialisés
Spécialisée dans les corps gras, l'Industrie
Béninoise des Corps Gras produit pour sa propre consommation et pour les
marchés (local, sous-régional et international) trois (03)
principales gammes de produits à savoir : les savons, les huiles et
les tourteaux.
A- Les Savons
La gamme des savons comporte quatre (04) lignes de produits
fabriqués par l'Industrie Béninois des Corps Gras à la
Savonnerie d'Agbokou à Porto-Novo et mis sur les marchés
(national et international). Il s'agit de :
1. Les savons de ménage
Ø Palmida
Fabriqué à partir des huiles de palme et de
palmiste, le Palmida est un savon de ménage, le plus vieux et le plus
connu des béninois et qui fait l'objet de grande consommation locale et
d'exportation. C'est le produit phare de l'IBCG.
Ø Le Cob
Le Cob est un savon de ménage fabriqué à
partir de la stéarine blanche ou de l'huile de palme
décolorée et de l'huile de palmiste. C'est un savon bien connu
aussi et apprécié des béninois mais malheureusement absent
sur le marché.
Ø Palmier
Le Palmier est un savon de ménage fabriqué avec
les mêmes matières premières que les deux
précédents savons. Il a été conçu et mis sur
le marché en 2003. Pour le Palmier, les matières premières
utilisées doivent être très propres.
2. Les savons de toilette
Ø Afya
Fabriqué à partir des mêmes
matières premières que Le Cob, le savon Afya est un
nouveau produit remis sur le marché en 2004. Il est
à signaler ici que, contrairement aux autres savons de l'IBCG, Afya est
un savon de toilette qui n'est pas bien connu du public, faute de communication
autour.
B- Les Huiles et les Tourteaux
1. Les Huiles
Dans cette gamme, L'Industrie Béninoise des Corps Gras
produit pour les marchés (local et international) et pour sa
consommation interne (matières premières pour la Savonnerie) les
huiles végétales ci-après :
Ø Huile de Palme
Produite dans les Huileries de Palme de Hinvi et Houin
à base de régimes de palme, l'Huile de Palme est destinée
à la vente et à la consommation interne à Agbokou
Porto-Novo pour la fabrication de savons.
Ø Oléine de Palme
L'Oléine de Palme est produite à partir de
l'Huile de Palme brute à l'Unité de Fractionnement et de
Raffinage du Complexe Huilier de Cotonou (CHC).
Ø Huile de Coton Raffinée
L'Huile de Coton est produite à partir de la
trituration et de l'usinage des graines de coton à l'Usine de Coton-Soja
et raffinée à l'Unité de Fractionnement et de Raffinage du
Complexe Huilier de Cotonou.
Ø Huile de Soja Raffinée
L'Huile de Soja Raffinée est produite à base de
graines de soja à l'Unité de Fractionnement et de Raffinage du
Complexe Huilier de Cotonou après traitement et usinage à
l'Unité Soja-Coton.
Ø Huile de Palmiste
Produite au Complexe Huilier de Cotonou à partir des
palmistes, l'Huile de Palmiste est destinée beaucoup plus à la
consommation interne qu'à la vente. Elle entre dans la production de
tous les savons IBCG.
Ø Stéarine de Palme
La Stéarine blanche est produite à
l'Unité de Fractionnement et de Raffinage du Complexe Huilier de Cotonou
à partir de l'Huile de Palme brute. Elle est destinée à la
vente et à la consommation interne pour la fabrication de savon.
2. Les Tourteaux
Issus de la trituration des palmistes, des graines de coton et
des graines de soja dans les unités de production industrielle du
Complexe Huilier de Cotonou, ces différents tourteaux sont
destinés à la vente locale et internationale (pour l'alimentation
animale).
Ø Les Tourteaux de Palmiste
Les Tourteaux de Palmiste sont issus de la production de
l'Huile palmiste au Complexe Huilier de Cotonou (Chaîne Palmiste). Cette
huile est produite à partir des palmistes issus de la trituration des
régimes de palme dans les Huileries de Hinvi et de Houin.
Ø Les Tourteaux de Coton
Les Tourteaux de Coton sont produits à l'usine
Soja-Coton du Complexe Huilier de Cotonou à partir des graines de coton
collectées sur le marché national.
Ø Les Tourteaux de Soja
Les Tourteaux de Soja sont fabriqués aussi à
l'usine Soja-Coton du Complexe Huilier de Cotonou à partir des graines
de soja collectées aussi sur le marché local.
NB : Les activités de
l'IBCG peuvent être, de façon globale, ventilées par gamme
de produits en quatre (04) catégories comme ci-après et
suivant le tableau statistique à l'annexe 3 du présent
document.
Figure N° 2 : Analyse du portefeuille
d'activités
Utilisation
croissante de liquidités
Génération
croissante
de
liquidités
P
A
R
T
D
U
M
A
R
C
H
E
Forte
Vaches à lait
Faible
Poids morts
PRODUITS ACCESSOIRES
|
Dilemmes
TOURTEAUX
|
Faible Forte
CROISSANCE DU MARCHE
Paragraphe 2 : Environnement
L'entreprise ne vit pas en vase clos. Elle fait partie d'un
système plus vaste et elle agit dans un certain milieu. Ainsi,
l'environnement influence l'activité de l'entreprise. Celle-ci doit
d'une part, composer avec les contraintes que l'environnement lui impose et
d'autre part, saisir les opportunités qui se présentent à
elle ou que ce dernier lui offre.
Au niveau général, l'environnement est un
ensemble de forces démographiques, économiques, technologiques,
politiques, réglementaires, sociologiques et culturelles. Il est
formé à l'échelle de l'entreprise d'un groupe
d'acteurs : concurrents, clients, fournisseurs, intermédiaires.
Afin de mieux cerner la complexité de l'environnement
de l'entreprise, on peut opérer une distinction entre ses
différents niveaux d'analyse. Dans un premier temps, l'entreprise se
doit d'analyser les tendances du macro environnement. Dans un second temps,
l'analyse pourra ensuite se porter sur les acteurs du micro environnement de
manière à identifier les forces concurrentielles en
présence.
Enfin, la connaissance de son environnement, notamment de ses
principaux concurrents, doit obliger l'entreprise à s'interroger sur le
ou les avantages concurrentiels qu'elle est susceptible de pouvoir
développer.
L'Industrie Béninoise des Corps Gras évoluant
dans un milieu économique, politique, social et culturel et ne pouvant
pas vivre en autarcie doit s'insérer d'une manière ou d'une autre
et se développer dans son environnement. Cet environnement se
présente comme ci-après :
A- Le Micro environnement
Il est constitué de l'ensemble des acteurs sur lesquels
l'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA) peut agir à
savoir :
1. La Concurrence
L'IBCG vit dans un environnement fortement concurrentiel
compte tenu de la nature de ses produits. Ses concurrents sont l'ensemble des
entreprises dont les produits sont directement ou indirectement substituables
aux siens.
Les principales entreprises industrielles concurrentes avec
lesquelles l'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG-SA) se retrouve
sur le marché de ses produits (huiles et savons) sont FLUDOR BENIN-SA et
la Société des Huileries du Bénin (SHB) pour les huiles et
les importateurs de façon générale pour les savons.
Les autres concurrents sont les producteurs artisanaux qui
fabriquent de façon traditionnelle les produits et les importateurs
(d'huiles et de savons) non négligeables qui sont beaucoup plus dans
l'informel et qui commercialisent les produits comme : Lesieur, Dinor,
Huilor, Gino, King's, Turkey, BF, Fanico, Idéal, Pigeon mousse plus,
Zip, Ga, Sivoderm...
L'analyse de la concurrence étant d'une importance
fondamentale pour toute entreprise quelle que soit sa taille, doit lui
permettre d'innover, de perfectionner ses produits afin de satisfaire au
maximum ses clients et se faire attribuer la plus grande part de
marché.
Comme dit ci-dessus, il est important de s'intéresser
aux concurrents du marché sur lequel on est positionné et cela
afin de mieux évaluer les capacités des adversaires.
Le tableau ci-dessous présente l'IBCG avec ses
principaux concurrents d'huiles alimentaires (situation géographique,
produits et chiffre d'affaires) pour l'exercice 2008, dernière
année de la période d'étude.
Tableau N° 2 : Situation des
concurrents
CONCURRENTS
|
SITE
|
PRODUITS
|
2008
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
PART DE MARCHE
|
IBCG
|
Cotonou
|
Toulor
|
4 313 505 829
|
7.38 %
|
SHB
|
Bohicon
|
Vitalor
|
12 385 925 997
|
21.19 %
|
FLUDOR BENIN
|
Cana
|
Fludor
|
41 741 627 000
|
71.43 %
|
TOTAL
|
|
|
58 441 058 826
|
100 %
|
Source : Rapports
d'activités IBCG 2008, Balance SHB 2008 et Données INSAE 2008 sur
FLUDOR-
BENIN.
Il n'a pas été possible de présenter une
situation claire des concurrents de savons dans la mesure où les
données chiffrées les concernant ne sont pas disponibles. Le
mieux aurait été de le faire. Ce qui aurait permis de
connaître la part de marché de chacun des principaux concurrents
d'une part et d'apprécier celle de l'Industrie Béninoise des
Corps Gras par rapport aux autres concurrents d'autre part.
En dehors des entreprises étrangères
productrices de savons, celles nationales qui sont identifiées et qui
opèrent officiellement dans légalité sur le marché
sont : NATURA SARL et ARTI-SAVON. Les autres comme ISLAWA, DYNA sont dans
l'informel.
2. Les Clients et le financement des fournisseurs
ü Les Clients
La clientèle est constituée des consommateurs
actuels et potentiels qui s'intéressent à l'offre de
l'entreprise. Il s'agit des acheteurs et des revendeurs locaux qui peuvent
être classés en grossistes, détaillants et consommateurs
finals.
Les grossistes constituent le maillon important du
marché aval. Ils s'approvisionnent au Service des ventes pour desservir
les marchés locaux à travers les détaillants.
Les clients étrangers sont représentés
par les grossistes des pays de la sous-région comme le Burkina Faso, la
Côte d'Ivoire, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et
le Togo d'une part et les clients des autres pays comme l'Angleterre, la
Hollande et la Norvège d'autre part.
Les consommateurs finals regroupent les hôtels, les
maquis, les restaurants, les ménages et certaines Administrations et
Sociétés telles que : la Société de Ciment du
Bénin (SCB) qui distribue périodiquement du savon à son
personnel, les coopératives de santé, les associations d'aide aux
sans emplois etc.
Figure N° 3 : Répartition des
consommateurs
La figure fait ressortir un pourcentage très
élevé des ménages qui sont les gros consommateurs des
produits IBCG. On remarque un pourcentage vraiment négligeable des
autres consommateurs comme l'Administration, les coopératives, les
associations, les hôtels...
ü Le financement des Fournisseurs
Ø Fournisseurs d'intrants
Les fournisseurs nationaux ou étrangers auprès
desquels l'IBCG achète représentent le marché en amont ou
le marché de l'approvisionnement.
Pour ses besoins en industrie, notamment entrant dans la
production des huiles et des savons, l'IBCG achète des matières
premières et consommables (graines de soja, de coton, régimes de
palme, oléine de palme, palmistes, soude caustique, sel) auprès
des opérateurs économiques nationaux et des fournisseurs
étrangers. Les achats effectués au plan local et dans la zone
UEMOA font 33.97 % alors que ceux effectués dans la zone HORS UEMOA sont
de 66.03 %.
Ø Fournisseurs de capitaux
Le principal fournisseur de capitaux est la Banque Ouest
Africaine de Développement (BOAD) qui a consenti un important prêt
à l'IBCG pour l'installation d'une grande usine de fractionnement de
l'huile de palme brute.
Ø Fournisseurs de services
généraux
Les autres fournisseurs indispensables de l'IBCG et
intervenant dans la fourniture d'énergies, d'eau, de lubrifiants, de
communication sont la SBEE, la SONEB, la SONACOP, TOTAL, ORYX et BENIN
TELECOM-SA.
B- Le Macro environnement
On le définit comme l'ensemble des grandes tendances de
la société dans sa globalité. La caractéristique et
l'évolution du macro-environnement s'imposent à
l'entreprise : en aucun cas, elle n'a la possibilité d'interagir
avec. Tout au plus, peut-elle constater qu'elles sont porteuses pour elle
d'opportunités ou, à contrario, de menaces.
C'est l'ensemble des facteurs susceptibles d'exercer une
influence sur les activités de l'IBCG et qui échappent presque
totalement à son contrôle.
1. L'environnement politico-légal,
réglementaire et économique
Tout comme le marché béninois, l'environnement
politico-légal ou réglementaire est aujourd'hui fortement
marqué par le libéralisme économique.
Au plan législatif, la loi N° 90-005 du 15 mai
1990 fixant les conditions d'exercice des activités du commerce en
République du Bénin affirme les principes de la liberté du
commerce au Bénin et apporte les allègements substantiels aux
procédures d'implantation des entreprises commerciales
étrangères. Elle réglemente aussi les activités
relatives à la production, à la distribution et exclut toute
restriction à l'importation des marchandises.
Au plan réglementaire, les nouveaux textes simplifient
les procédures d'exclusion des commerçants en rendant plus libre
le commerce au Bénin.
L'économie béninoise est actuellement
caractérisée par une diminution du pouvoir d'achat de la
population due à l'inflation dont le taux moyen est de 2.2 % en 2009
selon les données statistiques de l'INSAE. Les produits finis que
commercialise l'IBCG étant de première nécessité
font l'objet de dépenses incompressibles.
Toutefois, ils sont substitués par des produits
importés en provenance de la sous-région particulièrement
du Nigéria et de la Côte d'Ivoire. Il est donc indéniable
que la population préfère consommer les produits frauduleusement
importés compte tenu de leur prix accessible. Une situation
défavorable qui ne permet pas à l'IBCG (respectueuse de la loi)
d'écouler facilement ses produits.
2. L'environnement technologique, démographique
et socioculturel
Pour répondre à une technologie de pointe,
l'Industrie Béninoise des Corps Gras s'est faite installée une
nouvelle chaîne de fabrication de savons d'une capacité de 1.5
tonne/heure à la Savonnerie d'Agbokou à Porto-Novo, une grande
usine de raffinage et de fractionnement d'une capacité de 200
tonnes/jour d'huile brute ou d'huile neutre au Complexe Huilier de Cotonou,
d'une troisième presse à Hinvi pour pouvoir atteindre les
50 000 tonnes de régimes de palme à triturer et de deux
lignes de pipe line au Centre de Stockage et d'embarquement pour y faciliter
les opérations.
L 'Industrie Béninoise des Corps Gras évolue sur
un marché à forte croissance à cause de la poussée
démographique que connaît le Bénin. Avec une superficie de
114 763 km2 et un taux de croissance de 3.25 % selon le
recensement général de la population et de l'habitat de 2002, la
population du Bénin est passée de 6 769 914 en 2002
à 8 497 827 habitants en 2009. Le rythme de la croissance
démographique présente un intérêt pour le monde des
affaires et partant pour l'Industrie Béninoise des Corps Gras car,
l'augmentation de la population entraîne un accroissement de la demande
en huile et en savon et donc un développement de ce marché.
Sur le plan socioculturel, la notion de culture est complexe
et déterminante pour l'entreprise. Ainsi, la culture a une influence sur
les habitudes de consommation et détermine les préférences
du consommateur.
Au Bénin, il existe une diversité de cultures.
Ce qui entraîne une différence d'habitude de consommation des
produits entre les peuples. Alors, on distingue généralement deux
(02) groupes de consommateurs à savoir :
- ceux qui sont fidèles à la tradition et
consomment local c'est à dire les produits de fabrication artisanale
(par exemple "agonlinmi" dans le Zou, le beurre de karité dans le Nord
et "koto" dans le Sud) ;
- ceux qui jouent aux civilisés et qui s'adaptent aux
produits importés quel que soit le prix, quelle que soit la
qualité.
Dans ce deuxième chapitre, il sera abordé en
premier lieu le cadre théorique de l'étude et en second lieu la
revue de littérature et la méthodologie de recherche.
Section 1 : Cadre théorique de
l'étude
La première section de ce chapitre traitera d'une part, de
la problématique et des intérêts de l'étude et
d'autre part, des objectifs et des hypothèses de travail.
Paragraphe 1 : Problématique et
Intérêt de l'étude
Il sera question dans ce paragraphe non seulement de parler du
contexte de l'étude et de poser la problématique mais
également d'aborder la justification et l'intérêt de ladite
étude.
A- Contexte et Problématique de
l'étude
1. Contexte de l'étude
L'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG) est une
structure économique et sociale dont la vie dépend de chacune de
ses composantes fonctionnelles. Pour atteindre ses objectifs, elle doit
s'assurer une gestion saine, efficace et efficiente de toutes ses fonctions.
Aujourd'hui, parmi les fonctions d'importance capitale dans la vie d'une
entreprise industrielle et commerciale comme l'IBCG, on peut citer la fonction
Communication car par celle-ci elle se fait davantage connaître
elle-même et fait connaître aussi ses différents produits.
Ce qui lui permettra, avec la mondialisation des échanges
économiques et commerciaux qui ne cessent de s'intensifier et surtout la
concurrence dans le secteur des corps gras, de valoriser son identité et
son image auprès des différents publics qui l'intéressent.
Un secteur dans lequel, l'Industrie Béninoise des Corps Gras a en face
d'elle des concurrents de taille sans oublier l'informel dont la part de
marché n'est pas négligeable.
Aussi, convient-il d'aborder la nécessité,
l'importance et l'utilité de la mesure de la notoriété et
de l'image des entreprises industrielles ?
2. Problématique
La communication revêt de nos jours une importance
capitale dans la vie des entreprises. En effet, évoluant dans un
environnement de plus en plus compétitif où le nombre de produits
et services ne cesse d'augmenter, les entreprises sentent le besoin de
communiquer afin d'atteindre les objectifs qu'elles se sont assignées.
Selon les objectifs, elles peuvent communiquer sur elles-mêmes, soit
auprès de publics extérieurs, soit auprès de leurs
employés ou communiquer sur leurs produits et marques.
Spécialisée dans la production et la
commercialisation des corps gras, l'Industrie Béninoise des Corps Gras
évolue depuis quelques années dans un secteur pris d'assaut non
seulement par des concurrents légalement installés mais aussi et
surtout par l'informel qui ne manque pas de dicter sa loi. Cette situation de
développement incontrôlé de l'informel est favorisée
par la libéralisation du secteur qui a occasionné la
prolifération des marques de produits importés. De ce fait, elle
se voit émietter sa part de marché alors bien considérable
parce que vivant à l'époque presque dans une situation de
monopole.
Pour influencer les attitudes et les comportements de ses
différents publics, en cette situation de libre concurrence, l'Industrie
Béninoise des Corps Gras doit sortir de son mutisme et communiquer avec
eux. De même, pour mieux s'intégrer dans son environnement et se
faire davantage connaître pour être en permanence dans l'esprit de
ses partenaires, elle doit communiquer sur elle-même par le biais de la
publicité, des relations publiques, le parrainage, le sponsoring, le
mécénat etc.
Le développement et l'amélioration de la
notoriété, un des indicateurs qui évaluent
l'efficacité d'une stratégie de communication, permettent
d'apprécier l'avance de l'entreprise sur ses concurrents à
travers son image.
Comme toutes les entreprises, l'Industrie Béninoise des
Corps Gras a besoin de communiquer pour toujours signaler à ses
différents partenaires son existence et celle de ses produits.
S'inscrivant dans cette perspective et cherchant à
satisfaire les intérêts pratiques associés à ce
thème de recherche, il importe de s'intéresser aux
problèmes auxquels elle est confrontée qui suscitent des
interrogations à savoir :
- Qu'est-ce qui explique, dans l'esprit des consommateurs
et des autres publics, leur appréciation positive ou négative de
l'Industrie Béninoise des Corps Gras depuis un certain
temps ?
- Quelle image l'Industrie Béninoise des Corps Gras
véhicule-t-elle auprès de ses différents partenaires et
surtout dans son environnement fortement concurrentiel ?
- Comment les clients ou partenaires perçoivent-ils
l'image de l'Industrie Béninoise des Corps Gras ?
C'est pour tenter de résoudre ces préoccupations
qu'il a été décidé de mesurer la
notoriété et l'image de l'Industrie Béninoise des Corps
Gras.
La notoriété est nécessaire à la
formation d'une image dans la mesure où il faut connaître
l'entreprise pour s'en faire une image. Cette image peut être
également façonnée par la réputation qui est faite
à l'entreprise notamment par le biais du « bouche à
oreille ».
Par ailleurs, le développement de la
notoriété passe généralement par des actions dans
les médias. Plus vous améliorez votre visibilité, plus
votre notoriété augmentera.
Alors, on se contentera d'analyser l'impact de la
notoriété en termes de communication.
B- Justification et Intérêt de
l'étude
1. Justification du sujet
On ne le dira jamais assez, la communication revêt de
nos jours une importance capitale dans la vie des entreprises. Point n'est
besoin de souligner que la manière dont les actions de communication
sont menées par les entreprises, qu'elles soient entreprises
industrielles et / ou commerciales, leur permet d'avoir un niveau d'influence
donné dans leur secteur d'activités et d'atteindre un
degré donné de présence dans l'esprit de leur public
(consommateurs, clients, fournisseurs, pouvoir public, concurrents etc.) avec
une certaine image véhiculée.
Aussi, l'Industrie Béninoise des Corps Gras devrait
être consciente de cette influence de la communication institutionnelle
qui lui permettra de marquer toujours sa présence effective dans
l'esprit de ses différents partenaires, de véhiculer une
très bonne image et d'élever sa notoriété.
2. Intérêt de l'étude
Partant de la problématique et des différentes
recherches documentaires faites dans le cadre de la présente
étude, il importe de dire que ce document se présente comme une
évaluation de l'impact de la communication institutionnelle sur la
notoriété et l'image de l'entreprise.
En effet, la communication de manière
générale est d'une importance capitale dans la gestion d'une
entreprise. La communication institutionnelle permet à l'entreprise de
valoriser son identité et son image auprès des différents
partenaires qui l'intéressent.
Par ailleurs, les recommandations qui seront formulées
pourront permettre aux responsables de l'Industrie Béninoise des Corps
Gras de mettre en place une politique de communication et des stratégies
de communication institutionnelle afin d'accroître sa
notoriété et son image.
Paragraphe 2 : Objectifs et Hypothèses de
travail
Ce paragraphe vise dans un premier temps à
déterminer les objectifs de l'étude (aussi bien
général que spécifiques) et dans un second temps à
émettre des hypothèses de recherche et à dresser le
tableau de bord devant prendre en compte les éléments ci-dessus.
A- Objectifs
1. Objectif général
L'objectif général poursuivi par cette
étude est de contribuer à l'amélioration de la pratique de
la communication d'entreprise à l'Industrie Béninoise des Corps
Gras afin de lui permettre un développement économique durable et
de retrouver sa notoriété et son image d'antan.
2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques, au nombre de trois, sont les
suivants :
Ø Examiner le système de communication de
l'Industrie Béninoise des Corps Gras.
Ø Analyser la notoriété de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras auprès du public.
Ø Apprécier l'image de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras auprès de ses différents
partenaires.
B- Hypothèses de travail
1. Hypothèses
Ø Hypothèse 1 : La communication
qui est d'une importance capitale dans une entreprise est quasi inexistante
à l'Industrie Béninoise des Corps Gras.
Ø Hypothèse 2 : Le public
béninois ignore ou doute de l'existence effective de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras parce qu'il n'y a aujourd'hui aucune action
menée par cette dernière sur le terrain.
Ø Hypothèse 3 : Les
différents partenaires n'ont plus une bonne image de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras à cause de ses problèmes
financiers et de la qualité de certains de ses produits.
2. Tableau de bord
Les différents problèmes, les objectifs, les
causes et les hypothèses présentés ci-dessus sont
consignés dans le tableau de bord ci-après :
TABLEAU DE BORD DE L'ÉTUDE
NIVEAUX D'ÉTUDE
|
PROBLÈMES
|
OBJECTIFS
|
CAUSES
|
HYPOTHÈSES
|
Niveau général
|
Problème
générale
Baisse considérable de la notoriété et
dépréciation de l'image de l'IBCG depuis quelques
années.
Défaut de crédibilité.
Perte de confiance.
|
Objectif général
Contribuer à l'amélioration de la pratique de la
communication d'entreprise à l'IBCG afin de lui permettre un
développement économique durable et de retrouver sa
notoriété et son image d'antan.
|
Cause générale
Absence d'une politique de communication.
|
Hypothèse
générale
Le faible taux de notoriété et l'image peu
reluisante de l'IBCG sont la conséquence d'une absence de plan de
communication.
|
Niveau
spécifique
|
Problème spécifique
N°1
Dégradation de la notoriété et
déficit d'image.
|
Objectif spécifique N°1
Examiner le système de communication de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras.
|
Cause supposée N°1
Absence de plan de communication d'entreprise.
|
Hypothèse :
H1
La communication qui est d'une importance capitale dans une
entreprise est quasi inexistante à l'IBCG.
|
Problème spécifique
N°2
Méconnaissance de l'IBCG par le public.
|
Objectif spécifique N°2
Analyser la notoriété de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras auprès du public.
|
Cause supposée N°2
Défaut de communication corporate.
|
Hypothèse :
H2
Le public béninois ignore ou doute de l'existence
effective de l'IBCG parce qu'il n'y a aujourd'hui aucune action menée
par cette dernière sur le terrain.
|
Problème spécifique
N°3
Dépréciation de l'image de l'IBCG.
|
Objectif spécifique N°3
Apprécier l'image de l'Industrie Béninoise des
Corps Gras auprès des ses différents partenaires.
|
Cause supposée N°3
Défaut de communication Marketing.
|
Hypothèse :
H3
Les différents partenaires n'ont plus une bonne image de
l'IBCG à cause de ses problèmes financiers et de la
qualité de certains de ses produits.
|
Section 2 : Revue de littérature et
Méthodologie de recherche
La présente section prendra en compte dans un premier
temps la revue de littérature et dans un second temps la
méthodologie de recherche.
Paragraphe 1 : Revue de littérature
Toute recherche suppose la maîtrise de quelque savoir
dans le domaine concerné. Il est d'une nécessité
impérieuse que des études antérieures ayant trait à
ce thème de recherche soient faites dans le cadre de la
présentation théorique de ce travail. Ainsi, il sera question de
présenter quelques approches des auteurs sur les différents
centres d'intérêt liés aux concepts de
notoriété et d'image et à la communication
d'entreprise.
A- Définitions conceptuelles
Le Petit Larousse illustré 1998
définit :
· la notoriété comme le caractère
d'une personne ou d'un fait notoire : renommée, réputation,
renom ;
· l'image comme la représentation mentale d'un
être ou d'une chose ;
· et l'image de marque comme la notoriété
et la perception qualitative dans le public d'une marque, d'un organisme, d'une
personnalité.
Selon le dictionnaire « Le Robert
quotidien » :
· la notoriété, c'est le caractère
de ce qui est notoire : le fait d'être connu d'une manière
certaine et générale. Le fait d'être connu
avantageusement ;
· l'mage est la représentation d'une perception ou
impression antérieure en l'absence de l'objet qui lui avait donné
naissance, la vision intérieure d'un être ou d'une chose ;
· et l'image de marque est la représentation qu'a
le public d'un produit, d'une firme, d'une marque commerciale :
notoriété, réputation.
Ces définitions des dictionnaires Larousse et Robert,
au sens général, n'abordent pas tous les aspects de la
notoriété et de l'image de l'entreprise. Ce qui a orienté
la lecture vers l'internet et certains ouvrages qui donnent plus de
détails.
1. Concept de la notoriété et de
l'image
La notoriété est nécessaire à la
formation d'une image dans la mesure où il faut « connaître
» la marque ou le produit ou l'entreprise pour s'en faire une image. Cette
image peut également être façonnée par la
réputation qui est faite à la marque ou au produit ou à
l'entreprise notamment par le biais du « bouche à
oreille ». Ainsi, trois autres concepts voisins de la
notoriété et de l'image de l'entreprise ont donc pu être
identifiés : la réputation, la marque et l'image de
marque.
ü La notoriété de
l'entreprise
Aaker (1994) définit la notoriété d'une
marque comme la capacité d'un client potentiel à
reconnaître ou à se souvenir qu'une marque existe et appartient
à une certaine catégorie de produits. La notoriété
suppose donc l'existence d'un lien entre la marque et la catégorie de
produit. Plusieurs niveaux de notoriété peuvent être
identifiés :
Ø le degré zéro de
notoriété correspondant à une absence totale de
connaissance de la marque
Ø la notoriété assistée
correspond à la simple conscience par le consommateur de l'existence
d'une marque donnée.
Ø la notoriété spontanée
est généralement le signe d'une marque forte. En effet, elle
concerne les marques qui sont toujours citées par le consommateur quand
on lui demande d'associer à un produit une marque connue de lui.
Ø la notoriété spontanée de
premier rang ou « top of mind » concerne les marques toujours
citées par le consommateur et qui donc lui viennent spontanément
à l'esprit pour un type de produit particulier.
En marketing, la notoriété est une condition qui
rend possible la création d'une image, qu'il s'agisse d'une image de
produit, d'une image d'entreprise ou d'une image de marque. Grâce
à sa notoriété, un produit, une entreprise ou une marque
va se créer une réputation.
Selon Lendrevie, Lévy et Lindon (2003), la
notoriété mesure la présence à l'esprit,
spontanée ou assistée, du nom de marque. Elle suppose en outre
que le client est capable de relier le nom de marque à un produit ou un
domaine majeur d'activités de la marque.
§ On distingue trois niveaux de
notoriété : la notoriété assistée, la
notoriété spontanée et le top of mind ou
notoriété de premier rang (voir figure 4 ci-après).
Ø La notoriété
spontanée : elle se mesure par le pourcentage de personnes
capables de citer spontanément le nom de la marque lorsqu'on
évoque le secteur d'activités ou le segment de la marque.
Exemple : Quelles sont les marques d'ordinateurs
que vous connaissez ?
Ø La notoriété top of
mind : la notoriété dite top of mind se mesure par le
pourcentage de personnes qui, en réponse à la question
précédente, citent spontanément la marque en premier.
Ø La notoriété assistée ou
suggérée : on présente aux personnes
interrogées une liste de marque et on leur demande d'indiquer les
marques qu'elles connaissent : « connaissez-vous la marque X, ne
serait-ce de nom ? »
Les taux de notoriété, mesurés pour une
même marque par ces trois méthodes, sont évidemment
très différents.
Figure N° 4 : La pyramide de
la notoriété
Marque inconnue Pas de
notoriété
Marque reconnue Notoriété
assistée
Marque citée en Top of mind
ou notoriété
1er rang
spontanée de premier rang
Marque présente
Notoriété
à l'esprit spontanée
Source : LENDREVIE, LEVY et
LINDON, Mercator, Dalloz 2003
§ La fausse notoriété : il est
fréquent que les chiffres de notoriété donnés par
les études soient entachés d'erreurs importantes1(*).
Ø La fausse notoriété
assistée : elle provient de deux sources principales :
- la confusion entre des marques aux appellations
proches ;
Exemple : la notoriété
assistée de la marque champagne Veuve Pelletier, une marque exclusive de
Metro risque fort d'être surévaluée en raison de la
confusion avec le champagne Veuve Clicquot, la proximité des noms
n'étant peut-être pas anodine...
- la tendance des consommateurs à vouloir
« reconnaître » le maximum de marques sur la liste
qu'on leur présente. Quand on ajoute à la liste des marques qui
n'existent pas, celles-ci obtiennent souvent des scores de 5 à 10 %,
parfois plus !
Ø Les erreurs de mesure de la
notoriété spontanée : les résultats
dépendent parfois du libellé de la question.
Exemple : pour connaître la
notoriété de Ferrari, on obtiendra des résultats
très différents selon la question retenue.
Version 1 : « Quelles sont les marques
d'automobiles que vous connaissez ? »
Version 2 : « Quelles sont les marques
d'automobiles de sport que vous connaissez ? »
Ø Les erreurs liées à la date des
études de notoriété : la notoriété
spontanée est un indicateur « chaud »
c'est-à-dire qui augmente rapidement pendant une campagne de
publicité puis qui diminue vite. La notoriété
assistée a beaucoup plus d'inertie. La mesure de la
notoriété spontanée est donc sensible au choix de la date
des études. D'une étude à l'autre, on vérifiera que
les conditions sont identiques (par exemple, l'étude de
notoriété spontanée faite régulièrement un
mois après la fin de la campagne) afin que les résultats soient
cohérents.
Le taux de notoriété spontanée est
également influencé par les campagnes de la concurrence qu'on ne
maîtrise pas.
Selon Kotler et Dubois (2003), la part de
notoriété, c'est la fréquence avec laquelle chacun des
concurrents est cité en réponse à la question :
« Pouvez-vous me citer le nom d'une entreprise présente dans
ce secteur ? »
Selon Arnaud MEUNIER (2005), la notoriété est
pour un responsable communication, un des indicateurs qui évaluent
l'efficacité d'une stratégie de communication. La
responsabilité d'un professionnel de la communication consiste en effet
à promouvoir une marque, une entreprise ou un produit auprès d'un
public donné. Si ce dernier mémorise au moins le nom du sujet en
question, on peut considérer qu'une partie du travail a eu les
résultats escomptés. On désigne par le mot «
notoriété », le taux de connaissance d'un nom. Que ce soit
une marque, un produit, une entreprise ou une personne, la
notoriété se limite uniquement à la connaissance de son
nom et d'une certaine manière à la connaissance de son existence.
Le fait de connaître la marque X signifie bien que l'on sait qu'elle
existe.
La notoriété se mesure en % de personnes
déclarant connaître le nom. Ainsi, on peut dire que 80% des
personnes interrogées connaissent la marque X car ils la citent ou
déclarent la connaître. Une fois la cible choisie, nous devons
opter entre une notoriété dans un secteur donné ou une
notoriété générale.
Ø La notoriété dite
«sectorielle» : vous indique le taux de connaissance de
votre marque dans un secteur donné et par rapport aux marques
concurrentes.
Ø La notoriété
générale : en revanche vous informe sur le
taux de connaissance de votre nom sans garantie que les gens savent à
quel secteur vous associez.
ü L'image de l'entreprise
Si la mesure de la notoriété permet d'identifier
quelle proportion d'individus connaît un produit ou une entreprise, elle
ne permet pas, en revanche de déterminer ce que ces individus en
pensent, sur un plan positif ou évidemment négatif. C'est
là qu'apparaît la notion d'image.
Selon la définition de l'Institut de recherche et
d'études publicitaires (IREP) dans « MERCATOR
» 7ème édition, l'image d'une marque,
auprès d'un public déterminé, est « l'ensemble
des représentations matérielles et
immatérielles » que s'en font les personnes appartenant
à ce public. En d'autres termes, l'image d'un objet est l'ensemble des
connaissances (vraies ou fausses) et des évocations qui sont
associées à cet objet par un individu ou un public
déterminé.
Exemple : L'image qu'un individu se fait de la
Citroën Picasso comporte :
- des connaissances factuelles (son prix, sa consommation, sa
vitesse...) ;
- des croyances et opinions sur ses qualités et
défauts : robustesse, maniabilité, confort, etc.
- des attributs affectifs ou symboliques associés
à cette marque : belle ou laide, distinguée ou vulgaire,
originale ou banale, moderne ou « ringarde »...
Une image est un ensemble de représentations mentales,
personnelles et subjectives, stables, sélectives et simplificatrices.
Figure N° 5 : Les
caractéristiques d'une image
Représentation mentale
Stable
Personnelle
et subjective
Image
Sélective
et significatrice
Source : LENDREVIE, LEVY et
LINDON, Mercator, Dalloz 2003
Ø Une image est un ensemble de
représentations mentales : quelles sont celles qui sont
essentielles ?
· L'image spontanée et l'image
latente
Une image est comme un iceberg. Quand on interroge les clients
de façon non directive, ils évoquent spontanément une
partie seulement de l'image. C'est l'image spontanée
émergée. Si on les questionne plus en profondeur avec des
questions précises ou par des méthodes projectives, ils
évoquent d'autres associations. C'est l'image latente. Les études
distinguent généralement ces deux composantes de l'image.
· Les sources de l'image
Les principales sources d'une image sont :
- le produit : l'image véhiculée par les
attributs perçus du produit (apparence, prix...) ;
- l'expérience des clients ;
- la communication de la marque sous toutes ses formes :
publicité, RP, promotion, distribution...) ;
- la communication autour de la marque : bouche à
oreille, rédactionnel ;
- l'image donnée par la clientèle de la
marque.
Une image est une représentation à un moment
donné qui résulte de toutes ces sources et de l'histoire de la
marque.
La multiplicité des sources et donc des messages
pose le problème de la cohérence de la communication pour que la
marque soit, elle-même, cohérente.
Ø Une image est personnelle et
subjective : attention aux profils moyens établis sur des
populations hétérogènes !
Une image peut être très différente d'une
personne à l'autre et ceci d'autant plus que les produits sont
impliquants. On ne peut pas alors se contenter d'une image moyenne pour
l'ensemble du marché. Il faut identifier les images perçues par
les différents segments du marché.
Ø Une image est relativement stable :
avantages et inconvénients
L'image d'une marque est l'expression des connaissances et des
attitudes des clients à un moment donné. On sait que les
attitudes sont relativement stables. On a vu également que la
satisfaction ou l'insatisfaction des clients sont généralement
des évaluations qui n'affectent les images que par la
répétition d'expériences allant dans le même sens ou
lorsque leur intensité est très forte.
L'inertie de l'image est un atout lorsque l'image est bonne,
un inconvénient lorsqu'elle est mauvaise. C'est un avantage pour une
bonne image. Sa stabilité est le fondement de la fidélisation.
Elle procure un avantage durable car la concurrence ou un incident ne
détruisent pas facilement une bonne image. En revanche, l'inertie de
l'image est un inconvénient quand elle est mauvaise puisqu'il faut
beaucoup de temps et d'efforts pour la redresser.
Ø Une image est sélective et
simplificatrice : interpréter une étude d'image n'est
pas facile
Les images sont en quelque sorte des résumés que
les clients se font des marques pour simplifier leur perception de multiples
produits souvent très proches.
Lorsqu'on analyse une image, il faut donc en rester à
l'essentiel. L'image spontanée est généralement
très significative. L'analyse de l'image latente peut être
intéressante mais elle doit être conduite et utilisée avec
prudence.
Pour Kotler et Dubois (2003), l'image est la
représentation effective que le produit acquiert aux yeux des
consommateurs. L'image est l'ensemble des perceptions qu'un individu entretient
à l'égard d'un objet. Pour l'appréhender on mesure d'abord
le degré de familiarité à l'aide d'une échelle de
connaissance. Ensuite, on mesure l'attitude de la cible.
ü L'image en marketing
Selon Décaudin (1999), l'image est l'ensemble des
représentations rationnelles et affectives associées par une
personne ou un groupe de personnes à une entreprise, une marque ou un
produit (image institutionnelle ou corporate, image de marque et image
de produit ou de gamme de produit).
L'image peut être découpée en image
voulue, image transmise, image perçue :
- L'image voulue est ce que l'entreprise souhaite transmettre
à ses différentes cibles grâce aux techniques de
communication. Il s'agit du positionnement souhaité par l'entreprise :
la volonté d'avoir une image haut de gamme par exemple ;
- L'image transmise est la traduction de l'image voulue dans
les techniques de communication utilisées. L'entreprise va communiquer
de telle sorte à ce qu'elle fasse passer le message à la cible.
Pour cultiver une image haut de gamme, une entreprise pourra par exemple
sponsoriser une compétition de golf, de manière à toucher
la cible souhaitée ;
- L'image perçue est l'image que les cibles se font
après avoir reçu les techniques de communication utilisées
par l'entreprise. Il s'agit de la façon dont est perçu le
message, de l'analyse et de la compréhension du message par la cible. En
d'autres termes, c'est le résultat de l'action de communication.
En théorie, les trois images devraient être les
mêmes. En pratique, cette décomposition permet d'identifier un
éventuel problème dans la transmission de l'image aux cibles.
L'image en marketing est un concept multidimensionnel
qui peut être, en effet, découpé en trois principales
images : l'image corporate, l'image du produit et l'image de marque.
Ø Définitions de l'image
corporate
Leclaire (1992) définit le concept d'image en
l'appliquant plus particulièrement à l'image des entreprises :
l'image se définit alors comme la représentation mentale de la
perception d'un objet ou d'un événement, susceptible de subsister
à travers l'espace et le temps et d'être recréée par
l'évocation. Cette définition écarte volontairement la
dimension de l'image en tant que reproduction physique d'un objet, celle-ci
n'étant ni explicative, ni compréhensive des
phénomènes d'image des entreprises.
Nyssen (1971) définit la « corporate image »
comme l'idée ou l'image qu'une entreprise ou un groupe donne ou cherche
à donner de lui-même.
Marion (1989) apporte une clarification au concept. Il
considère que l'image de l'entreprise est un système fait de
nombreuses facettes en relation les unes avec les autres. Il s'agit d'une part,
de l'ensemble des opinions, plus ou moins structurées, que l'on
rencontre à son propos l'image déposée), d'autre part de
l'ensemble des intentions, plus ou moins explicites, qui s'y manifestent
(l'image voulue) et enfin, de l'ensemble des significations, plus ou moins
cohérentes, véhiculées par son discours (l'image
diffusée).
Ø Implications liées à
l'image corporate
L'image de l'entreprise s'intègre dans la
stratégie globale de l'entreprise. Il est donc nécessaire que les
actions de communication institutionnelle soient cohérentes avec le
positionnement de l'entreprise, ses produits et les divers
éléments du mix.
Créer ou améliorer une image prend du temps et
exige des moyens commerciaux et financiers importants. Il s'agit donc d'une
stratégie à long terme qui se traduit par des actions
permanentes, mais aussi ponctuelles. Pour garantir la réussite,
l'entreprise doit définir clairement les objectifs et les cibles, le
style de communication, le choix coordonné des actions de communication
et les méthodes d'évaluation et de contrôle.
De nombreux stimulus sont émis par l'entreprise et
saisi par les gens grâce au processus de l'attention. Ces stimulus sont
de natures diverses car dans l'entreprise tout est vecteur d'image (Westphalen,
1990). Il peut s'agir des choses (locaux, mobilier, papier à lettre),
des comportements (habitudes, styles vestimentaires, accueil des visiteurs),
des événements (grèves, journées portes ouvertes),
des messages (publicité), des hommes (hôtesse, livreurs,
dépanneurs, commerciaux...) ou autres (le salarié qui parle de
son entreprise au cours d'un repas entre amis par exemple).
Il y a au moins trois avantages à ce qu'une entreprise
possède une bonne image (Marion, 1989).
Disposer d'une bonne image permet bien évidemment de
vendre des produits, mais est aussi un outil puissant pour opérer sur le
marché financier, le marché de l'emploi et le marché des
fournisseurs.
Par ailleurs, c'est un levier important, à
l'intérieur de l'entreprise, pour intervenir sur la culture de
l'entreprise et le moral du personnel.
Enfin, c'est un capital indispensable pour légitimer la
firme aux yeux des Etats, des gouvernements et de l'ensemble du corps social.
2. Autres concepts
ü La réputation
La réputation est une notion largement employée
dans le langage courant et notamment lorsque l'on parle en termes de marketing.
En effet, il n'est pas rare d'entendre parler ou d'employer soi-même le
terme de réputation à propos d'une entreprise, d'un produit ou
d'une marque. Mais, malgré son emploi courant dans le domaine du
marketing, force est de constater que cette matière ne définit
pas clairement le terme de réputation et n'y consacre que très
peu de recherches. Il est donc nécessaire, de manière à
apporter un éclairage à la notion, d'aller explorer d'autres
disciplines que le marketing.
La réputation est l'opinion, bonne ou mauvaise, que les
gens ont de quelqu'un ou de quelque chose (encyclopédie Bordas p 1729).
Elle est en fait ce que l'on dit ou croit généralement du
caractère ou de l'état d'une personne ou d'une chose (Oxford
English Dictionary, p.1227).
ü La marque
Pour Kotler et Dubois (2003), la marque est « un
nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin ou toute combinaison de ces
éléments servant à identifier les biens ou services d'un
vendeur ou d'un groupe de vendeurs et à les différencier des
concurrents »
La notion de concept de marque se distingue de celle d'image
de marque car elle permet de mieux prendre en compte la dynamique de
l'évolution de la marque (Ladwein, 1998). Le concept caractérise
tout d'abord la marque comme une catégorie de connaissance. La marque
est ainsi appréhendée comme un ensemble de produits ou de ligne
de produits qui portent le même nom, c'est-à-dire le même
identifiant.
Selon Kapferer et Thoening (1994), la marque est une
différence, et la volonté de maintenir cette différence en
renouvelant sans cesse le produit pour rehausser ses performances, ses
qualités et la satisfaction retirée par ses utilisateurs. Il est
donc nécessaire de faire savoir en permanence quelle est la nature de
cette différence et d'avertir des modifications du produit.
ü L'image de marque
Comme pour la réputation, l'image de marque est
classiquement définie comme l'ensemble des représentations
affectives et rationnelles liées à une marque ; c'est un jugement
de valeur porté par un individu sur une marque. Ce terme est
particulièrement utilisé en marketing, et de nombreux auteurs
liés à cette discipline du management ont écrit sur ce
sujet.
Jean-Jacques Lambin2(*) apporte une définition
précise de l'image de marque. Pour lui, il s'agit de
« l'ensemble des représentations mentales, cognitives et
affectives, qu'une personne ou un groupe de personnes se font d'une
marque. » Il dégage trois niveaux d'image de marque :
- L'image perçue, c'est-à-dire la manière
dont le segment cible (le public visé, sur lequel on projette l'image)
voit et perçoit la marque
- L'image vraie ou réalité de la marque avec ses
forces et ses faiblesses, telle qu'elle est connue et ressentie par
l'entreprise
- L'image voulue ; c'est la manière dont l'entreprise
souhaite être perçue par le segment cible et qui résulte
d'une décision de positionnement
La réputation, telle que nous l'avons définie
précédemment, peut donc être associée à
« l'image perçue » définie par J-J Lambin.
« L'image vraie » serait alors la réputation d'une
organisation telle qu'elle est perçue par ses membres.
« L'image voulue » est l'image projetée par
l'organisation à son public.
B- Les différents types de
communication
Il est aujourd'hui admis par tous que les entreprises doivent
communiquer. Il convient alors d'identifier, d'analyser et d'évaluer les
champs, les modalités et les stratégies de la communication de
l'entreprise, ses modes de communication, ses stratégies de
communication. Au-delà des techniques qui leur sont communes, les
grandes distinctions entre les différentes catégories de
communication d'entreprise se font selon le public qu'elles visent et selon
l'objet qui est le leur :
- la communication interne a pour cible l'entreprise
elle-même, ses cadres, ses salariés, ses employés...
- la communication externe comprend l'ensemble des messages et
actions destinés à des publics extérieurs à
l'entreprise.
La communication externe peut à son tour se
décomposer en fonction de son objet :
- la communication institutionnelle (également
appelée communication corporate) est une communication de l'entreprise
sur elle-même. Elle permet à l'entreprise de valoriser son
identité et son image auprès des différents publics qui
l'intéressent.
- La communication marketing parle des marques, des produits
et des services ; son objectif est de convaincre les cibles
sélectionnées d'acheter ou de racheter.
1. La politique de communication
Selon Serge FLORIS dans Marketing en Afrique de A.
OUATTARA (2003), la réussite de l'entreprise industrielle et commerciale
dépend en partie de sa capacité à communiquer avec ses
clients actuels et potentiels.
La communication est un vecteur fondamental de la politique
marketing de toute entreprise moderne. L'efficacité de l'entreprise en
matière de communication repose sur la maîtrise des
éléments du processus de communication et son habileté
à créer un message publicitaire adapté à la cible
visée.
Pour obtenir des résultats importants en Afrique, les
agents de communication et les services publicitaires se doivent de bien
comprendre le comportement du consommateur africain, et donc de prendre en
compte, lors de l'élaboration de la stratégie de communication,
son environnement socioculturel qui reste tributaire de certaines pesanteurs
malgré l'ancrage dans une société de type occidental.
ü Le processus de communication
Ø Les éléments du processus de
communication
Pour Abdoulaye OUATTARA (2003), toute communication suppose un
échange de signaux entre un émetteur et un récepteur. Le
recours à un système de codage et de décodage permet
d'exprimer et d'interpréter les messages. Le processus de communication
comprend les éléments suivants :
- l'émetteur, c'est l'individu qui est
à l'origine de la communication ;
- le codage ou processus par lequel on transforme les
idées en symbole, image, forme, son et langage ;
- le message, c'est l'ensemble des symboles transmis
par l'émetteur ;
- les médias, ce sont les canaux par lesquels
le message est véhiculé ;
- le récepteur, c'est l'ensemble des personnes
auxquelles le message est destiné ;
- le décodage ou processus par lequel le
récepteur attache une signification aux symboles transmis par
l'émetteur ;
- la réponse ou l'ensemble des
réactions du récepteur qui sont communiquées à
l'émetteur ;
- le feed-back est la partie de la réponse que
le récepteur communique en retour à l'émetteur ;
- les bruits sont des distorsions pouvant brouiller
le processus de communication.
Figure N° 6 : Les
éléments du processus de la communication
Codage
Décodage
EMETTEUR
RECEPTEUR
Message
Médias
Bruit
Réponse
Feedback
Source : P. KOTLER et B. DUBOIS,
Marketing & Management, Nouveaux Horizons 2003
Cette figure décrit les facteurs clés propres
à tout processus de communication. Elle permet d'identifier ainsi les
conditions d'une communication efficace. Parmi celles-ci, on peut noter
que :
- l'émetteur doit déterminer avec
précision les cibles qu'il veut atteindre et le type de réponse
qu'il souhaite obtenir ;
- les messages doivent être exprimés en prenant
en considération le champ d'expérience de l'utilisateur du
produit ;
- les messages doivent être transmis par
l'intermédiaire des médias appropriés pour atteindre la
cible visée.
Ø Les objectifs de la communication
Les objectifs de la communication correspondent aux
réactions que l'on attend du récepteur. Ces réactions ont
été modélisées à l'aide de divers
schémas théoriques tels que le modèle AIDA, le
modèle de LAVIDGE et STEINER et le modèle de ROGERS qui reposent
sur le concept de la hiérarchie des effets. On estime que l'individu
traverse une succession d'étapes qui se situent respectivement à
trois niveaux : cognitif, affectif et comportemental.
Au niveau cognitif, la communication a pour but la prise de
conscience et l'attention. En ce qui concerne le niveau affectif, on peut
remarquer que la communication agit sur les attitudes. Enfin au niveau
comportemental, le but de la communication est d'entraîner une action se
traduisant par un achat ou l'adoption d'un nouveau comportement.
ü L'élaboration d'une stratégie de
communication
Une stratégie de communication peut être
élaborée en sept étapes essentielles :
l'identification de la cible, la détermination des objectifs de
communication, la conception du message, le choix des médias,
l'évaluation du budget, la décision du mix de la communication et
le contrôle des résultats.
Ø La cible visée : la toute
première question à laquelle un responsable marketing doit
répondre est de préciser l'audience à laquelle il souhaite
s'adresser (acheteur actuels ou potentiels, prescripteurs, groupes informels,
publics organisés, etc.). le choix de l'audience aura une grande
influence sur le message à élaborer et les médias à
retenir. Ainsi, lorsque le Directeur Commercial d'une entreprise
implantée en Afrique désire adresser des messages à des
ménagères pour vendre davantage ses produits culinaires, il doit
utiliser un langage adapté à leur niveau intellectuel. Ces
messages ainsi que les médias retenus seront tout à fait
différents de ceux qui seront utilisés dans le cadre d'une
stratégie de communication en direction des industriels et hommes
d'affaires.
Ø Les objectifs : ils sont relatifs aux
types de réponse que le responsable attend de la cible visée.
D'une manière générale, le responsable marketing attend de
sa cible une réponse cognitive (relative à la connaissance),
affective (relative au sentiment et aux perceptions du produit) ou
comportementale (relative à l'action à mettre en oeuvre).
Ø Le message : après avoir
identifié la cible et la réponse souhaitée, il convient
d'élaborer un message adéquat. Celui-ci doit pouvoir
résoudre un certain nombre de problèmes parmi lesquels on
pourrait citer le contenu du message, la structure du message, le format du
message et la source du message. La conception d'un message consiste à
imaginer ce qu'il faut dire pour provoquer la réponse souhaitée.
C'est la raison pour laquelle il est nécessaire d'identifier un
thème ou une idée pouvant permettre de motiver la cible
visée.
Ø Les médias : la quatrième
étape consiste, pour le responsable marketing, à
réfléchir aux différents canaux qui seront utilisés
pour transmettre ces messages. Ces canaux peuvent être classés en
deux catégories : canaux personnels et canaux impersonnels. Les
canaux personnels permettent des contacts individualisés et directs avec
le public visé (entretien face-à-face, communication
téléphonique, etc.). L'avantage de ce type de canal est de
produire un feed-back efficace. Les canaux impersonnels rassemblent les
médias qui acheminent le message sans contact direct avec le public.
Parmi ceux-ci on peut citer les mass médias (radio,
télévision, etc.), l'atmosphère (environnement
conçu pour susciter des réactions positives à
l'égard d'un produit) et les événements qui correspondent
à des manifestations conçues et préparées à
l'avance.
Ø Le budget de communication : il est
nécessaire de déterminer le montant global de l'investissement
qui sera destiné à la communication. Il s'agit là, d'une
des décisions les plus importantes à prendre pour une entreprise.
Il existe plusieurs méthodes de détermination du budget de
communication parmi lesquelles on peut citer : le budget historique, le
budget fondé sur les ressources disponibles, le pourcentage du chiffre
d'affaires, la parité avec les concurrents et les objectifs
précis de l'entreprise.
Ø Le mix de communication : l'entreprise
doit répartir son budget de communication entre les principaux outils de
communication : la publicité, la vente, les relations publiques et
la force de vente. Il sera essentiellement question de rechercher des moyens
pouvant accroitre l'efficacité de la communication en
privilégiant certains outils promotionnels. Les facteurs pouvant
influencer le responsable marketing dans son choix du mix de communication sont
les suivants :
- la publicité constitue un mode de communication
très public qui confère une légitimité au produit.
De plus, elle assure à l'entreprise une puissante couverture du
marché visé. Cependant cet outil est d'une utilisation
coûteuse et présente un caractère impersonnel ;
- la vente constitue un outil efficace qui se distingue de la
publicité par son caractère interpersonnel, relationnel et
interactif ;
- la promotion des ventes dispose de plusieurs pouvoirs. Elle
attire l'attention des consommateurs et leur offre des informations pouvant
conduire à l'achat. De plus, elle apporte au consommateur une
contribution significative (offre d'une valeur supplémentaire) et
l'invite à l'achat ;
- les relations publiques disposent d'un potentiel de
présentation des produits de manière spectaculaire et, d'une
grande crédibilité.
Ø Le contrôle des
résultats : après avoir élaboré le plan
de communication et mis en oeuvre la stratégie de communication, il est
nécessaire d'en contrôler les résultats. Cette étape
consiste à interroger la cible pour s'assurer qu'elle a bien
été exposée au message et qu'il s'en est suivi une
modification de comportement vis-à-vis des produits de l'entreprise. Les
résultats obtenus sont examinés en fonction des objectifs de la
communication (notoriété, image, nombre d'acheteurs,
fidélité, etc.) et en terme de volumes de vente.
2. Les grands outils de communication
Selon Lendrevie, Lévy et Lindon (2003), toutes les
actions et manifestations visibles de l'entreprise sont potentiellement des
outils de sa communication avec le monde extérieur. Chacun de ces outils
est plus ou moins efficace selon le type de produit à promouvoir, la
nature de la cible visée, le contenu des messages à transmettre
et le budget dont on dispose.
Il est donc important pour l'entreprise d'établir des
priorités dans le choix des cibles, des messages et des moyens de
communication, d'avoir une vision globale de sa politique de communication,
afin d'assurer la cohérence et l'efficacité maximum des
différents messages et moyens de communication qu'elle utilise.
Du point de vue de Kotler et Dubois (2003), les cinq grands
outils de communication que sont : la publicité, la promotion des
ventes, le marketing direct, les relations publiques et la vente, ont chacun
leurs avantages et leurs limites.
ü La publicité
On appelle publicité, toute forme de communication non
personnalisée utilisant un support payant, mise en place pour le compte
d'un émetteur identifié en tant que tel. En raison de ses
multiples facettes, il est difficile de définir en quelques phrases la
place de la publicité au sein du mix de communication. On peut cependant
noter les caractéristiques suivantes :
Ø Un mode de présentation public : la forte
visibilité de la publicité confère une sorte de
légitimité au produit et facilite la présentation d'une
offre standardisée.
Ø Une puissance d'action : la publicité est
un moyen puissant qui permet à une entreprise de répéter
son message à de nombreuses reprises. Elle permet également
à l'acheteur de recevoir et de comparer les messages concurrents. Une
campagne de publicité massive constitue, en outre, un indice de
l'importance et de la popularité de l'annonceur.
Ø Une faculté d'expression exceptionnelle :
en jouant sur les images, les sons et les couleurs, la publicité offre
à l'entreprise qui souhaite présenter ses produits de
façon attrayante, une richesse d'expression de tout premier ordre.
Ø Un caractère impersonnel : l'audience ne
se sent pas obligée de prêter attention ni de réagir. La
publicité n'est pas capable d'engager un dialogue, elle ne peut que
transmettre un monologue.
La publicité peut servir de multiples objectifs :
la construction à long terme d'une image, le développement de la
notoriété d'une marque, la diffusion d'une information relative
à une vente ou un événement à court terme, etc.
elle permet en général, de toucher une large audience pour un
coût relativement raisonnable. Certains médias (presse
spécialisée) sont compatibles avec les petits budgets, tandis que
d'autres (télévision) requièrent des investissements
conséquents.
ü La promotion des ventes
La promotion des ventes est un ensemble de techniques
destinées à stimuler la demande à court terme, en
augmentant le rythme ou le niveau des achats d'un produit ou d'un service
effectué par les consommateurs ou les intermédiaires commerciaux.
En dépit de son hétérogénéité
(échantillons, primes, concours, bons de réduction, etc.), la
promotion des ventes présente trois caractéristiques :
Ø Un pouvoir de communication. Les opérations
promotionnelles attirent l'attention et fournissent de l'information
susceptible d'engendrer l'achat.
Ø Un pouvoir de stimulation. Une opération
promotionnelle contient toujours un avantage supplémentaire
destiné à stimuler l'acheteur.
Ø Un impact à court terme. Le pouvoir stimulant
doit provoquer une réponse immédiate.
De nombreuses techniques de promotion des ventes ont un
pouvoir d'attraction élevé, souvent suffisant pour interrompre
momentanément les habitudes et l'inertie du consommateur à
l'égard d'un produit.
ü Le marketing direct
Le marketing direct est un marketing interactif qui utilise un
ou plusieurs médias en vue d'obtenir une réponse et / ou une
transaction. Bien qu'il recouvre lui aussi de nombreux outils (mailing,
marketing téléphonique, Minitel, Internet ...), ses
caractéristiques essentielles sont :
Ø Son caractère sélectif. En
général, une opération de marketing direct ne s'adresse
pas à l'ensemble de la population mais au contraire à un segment
finement ciblé.
Ø Son aspect « sur mesure ». La
plupart des messages sont personnalisés.
Ø Sa rapidité. Une opération de marketing
direct peut être préparée très rapidement.
Ø Son interactivité. Le contenu du message peut
s'ajuster à la réponse de la demande.
ü Les relations publiques
Les relations publiques peuvent être définies
comme toute action (évènement, manifestation) ayant pour but
d'améliorer l'image d'un produit ou d'une entreprise. Comparées
aux autres modes de communication, les actions de relations publiques se
caractérisent par :
Ø Un haut niveau de crédibilité : la
présentation sous d'informations émanant des médias offre
une crédibilité bien supérieure à un message
publicitaire.
Ø Une aptitude à vaincre les
résistances : une opération de relations publiques peut
atteindre de nombreux prospects qui, habituellement, évitent les
vendeurs et la publicité.
Ø Une grande force d'expression : tout comme la
publicité, les relations publiques offrent un potentiel
considérable pour la présentation attrayante d'un produit ou
d'une entreprise.
Les relations publiques ont tendance à être
sous-utilisées dans l'entreprise. Pourtant elles apportent, dans
certaines conditions, une aide très efficace.
ü La vente
Définie comme toute conversation orale avec un ou
plusieurs acheteurs potentiels, dans le but de présenter un produit,
répondre à des objectifs et conclure une affaire, la vente est un
outil de communication particulièrement efficace à la fin du
processus d'achat pour construire la préférence, la conviction et
l'achat. Ses principales spécificités sont :
Ø Une dimension d'échange interpersonnel :
l'activité de vente suppose un contact direct et réciproque entre
deux ou plusieurs personnes. Chaque partie peut observer de près les
caractéristiques et les besoins de l'autre et s'adapter en
conséquence.
Ø Une vision à terme : la vente permet
l'établissement de toutes sortes de relations humaines, allant du simple
contact commercial à une profonde amitié personnelle.
Ø Une nécessité de réponse :
contrairement à la publicité, l'activité de vente engage
l'acheteur, dans la mesure où celui-ci se trouve face à un
vendeur qui consacre du temps à essayer de le convaincre.
Paragraphe 2 : Méthodologie de recherche
D'une manière générale, les entreprises
qu'elles soient publiques ou privées ont besoin, pour leur prise de
décision, d'une masse importante de données qu'elles peuvent
recueillir à partir des sources internes et sources externes. Cette
recherche d'informations (utiles, disponibles, pertinentes, fiables et
précises) est nécessaire et indispensable à toute
décision commerciale.
Dans le cadre d'une étude ou d'une recherche, on est
souvent amené à procéder d'abord à des
études exploratoires, ensuite à des études secondaires et
enfin à des études primaires.
Pour atteindre les objectifs de cette étude, l'approche
méthodologique de recherche consistera dans un premier temps à
rassembler des informations internes et externes à l'IBCG concernant le
problème posé, à collecter directement des informations
auprès des personnes ressources de l'entreprise et des données
précises par le biais d'une enquête auprès d'un
échantillon représentatif des clients agréés ou non
de l'IBCG et dans un second temps à définir les critères
pouvant permettre la vérification des hypothèses
préalablement émises.
A- Outils de collecte des données
La réalisation de cette étude ne saurait
être effective que par la collecte d'informations précises et
fiables. Pour ce faire, il a été utilisé deux (02) moyens
d'investigation à savoir : la recherche documentaire et les
enquêtes (entretiens individuels et enquête par sondage).
1. Recherche documentaire
Les études mercatiques débutent
généralement par une étude documentaire, notamment lors de
la phase exploratoire. L'étude documentaire consiste à rassembler
des informations secondaires, d'origine interne à l'entreprise ou
provenant d'organismes extérieurs, concernant le problème
posé. Un aspect souvent caractéristique de l'étude
documentaire est l'analyse des facteurs d'environnement susceptibles
d'expliquer les évolutions constatées ou prévisibles.
La recherche documentaire est un outil déterminant dans
la conduite d'un travail de recherche. Elle sert non seulement à porter
un regard sur la revue de littérature mais elle permet aussi de
collecter des données. Dans cette étude, elle a consisté
en la consultation des informations disponibles en rapport avec notre
étude (notoriété et image des entreprises industrielles,
secteur des corps gras) et présentant un intérêt
réel par rapport aux problèmes identifiés. Elle s'est
effectuée d'une part sur la base des documents disponibles au niveau de
certains services de l'IBCG (sources internes) et d'autre part à travers
la visite des organismes extérieurs et l'Internet (sources externes).
ü Les sources internes
Les sources internes sont toutes les informations qui sont
publiées et disponibles au sein de l'entreprise comme les statistiques
de vente, les données comptables, les plans marketing, les tableaux de
bord commerciaux, les fichiers clients, les rapports des vendeurs, les
réclamations et suggestions des clients, la bibliothèque des
études antérieures et les comptes rendus de mission. A
l'Industrie Béninoise des Corps Gras, la recherche des informations a
été réalisée à partir des sources de ladite
entreprise que sont :
- la Direction Administrative pour la situation du
personnel ;
- le Service des Comptabilités pour les états
financiers ;
- le Service des Ventes pour les statistiques de
ventes ;
- et la Cellule d'Audit Interne et de Contrôle de
Gestion pour les rapports annuels d'activités et le guide de
procédure.
ü Les sources externes
Les sources externes sont toutes les données ou
informations recueillies qui proviennent le plus souvent des organisations
étatiques, des institutions ou des associations. Elles peuvent
être d'une grande utilité pour l'homme de marketing et de
communication. Les sources externes à l'Industrie Béninoise des
Corps Gras auxquelles on a eu accès dans le cadre de cette étude
sont l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique (INSAE),
l'Agence Béninoise de Promotion des Echanges Commerciaux (ABEPEC),
l'Association des Industriels de la Filière Oléagineuse de
l'UEMOA (AIFO-UEMOA) et l'Université Polytechnique Internationale du
Bénin (UPIB) et l'Internet qui ont permis de prendre
connaissance :
- des données sur l'environnement économique et
démographique ;
- du répertoire des entreprises productrices de savons
et d'huiles alimentaires ;
- du chiffre d'affaires des principaux concurrents de la
place ;
- des travaux antérieurs ayant été
réalisés dans le secteur afin de mieux cerner le sujet.
Aussi cette recherche documentaire a-t-elle permis
d'élargir le champ de compréhension sur la question de la
notoriété et de l'image des entreprises.
2. Organisation des enquêtes
Les études qualitatives permettent une
évaluation « en profondeur » des informations et
sont utilisées pour étudier les motivations des individus
susceptibles de révéler leurs attitudes et leurs comportements.
Elles sont réalisées sous la forme d'entretiens individuels ou de
groupe.
Réalisées à l'aide d'un questionnaire les
études quantitatives sont menées soit par sondage, soit par
recensement et consistent à collecter sur le terrain des informations
précises et chiffrées sur la population dont on veut
connaître et dénombrer les caractéristiques, les opinions,
les comportements, les attentes etc....
Pour atteindre les objectifs de cette étude, il a
été retenu comme moyens d'investigation les entretiens
individuels (étude qualitative) et une enquête par sondage
(étude quantitative) dont les résultats seront
présentés sous forme graphique à partir des tableaux
à l'annexe 6 élaborés à cet effet et
interprétés.
En ce qui concerne les entretiens, il a été
jugé utile de procéder à des entretiens
directifs avec les Directeurs centraux et à des entretiens
semi-directifs avec les Chefs Service centraux, la Secrétaire
Particulière du Directeur Général et le Coordonnateur du
CHC. Ces entretiens ont consisté à l'organisation de
conversations structurées avec les responsables ci-dessus
indiqués suivant leur disponibilité et un calendrier
établi à cette fin. Les points sur lesquels ont porté les
entretiens qui ont duré trente (30) à soixante (60) minutes par
responsable interviewé sont contenus dans le guide d'entretien
utilisé à cette fin (voir le guide d'entretien à l'annexe
4).
Pour la conduite de l'étude descriptive, il a
été jugé nécessaire suite aux entretiens
individuels avec les responsables de l'entreprise de procéder à
une enquête par sondage auprès d'un échantillon de clients
agréés ou non de savons et d'huiles alimentaires et de
consommateurs des produits de ladite entreprise pour recueillir des
informations sur le degré de présence de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras dans leur esprit et leur perception de l'image
de cette entreprise. Cette enquête a été
réalisée grâce à un questionnaire
élaboré et administré en face à face au service des
ventes de l'entreprise, au marché Dantokpa, dans certains
Supermarchés et même à domicile (voir le questionnaire
à l'annexe 6).
De façon générale, les enquêtes qui
ont été menées dans le cadre de cette étude visent
à mesurer la notoriété et l'image des entreprises
industrielles au Bénin. Le recours d'une part à un guide
d'entretien et d'autre part à l'administration du questionnaire s'est
donc avéré indispensable dans la conduite des enquêtes
nécessaires pour la vérification des hypothèses
émises dans le cadre de cette étude.
ü Entretiens individuels
La technique du guide d'entretien a permis de recenser des
informations portant sur le degré de présence de l'IBCG dans
l'esprit de ses différents partenaires et la perception que les
consommateurs béninois ont d'elle. Ces informations nécessaires
ont été collectées auprès des responsables
impliqués dans la gestion de l'entreprise tant au niveau de
l'administration, de la commercialisation, des finances qu'au niveau de la
production. Les entretiens avec ces personnes ressources dont le nombre tourne
autour d'une dizaine ont permis d'avoir beaucoup d'explications et de
précisions sur certaines réalités et ont amené
à cibler les problèmes spécifiques en rapport à la
notoriété et à l'image de l'Industrie Béninoise des
Corps Gras, la plus grande entité de production et de commercialisation
des corps gras au Bénin.
ü Enquête par sondage
Ø La population de l'étude est constituée
de l'ensemble des clients et consommateurs de savons et d'huiles alimentaires
de l'Industrie Béninoise des Corps Gras de différents sexes,
âgés d'au moins trente (30) ans et résidant dans la ville
de Cotonou et environs. Le choix de la ville de Cotonou et environs est
dû aux contraintes financières.
Ø La méthode d'échantillonnage
utilisée dans le cadre de cette étude est celle dite de
convenance (une méthode non probabiliste) qui repose sur une
constitution arbitraire et intuitive de l'échantillon. Il a
été alors impossible d'utiliser une méthode probabiliste
parce que aucune base de sondage c'est-à-dire aucune liste de la
population à partir de laquelle l'échantillon sera tiré
n'est disponible.
Ø La taille de l'échantillon a été
limitée à cent (100) à cause de la non
disponibilité d'une base de sondage et aussi compte tenu des contraintes
de temps, de défaut de moyens financiers et de la dispersion des clients
et consommateurs.
Ø Le questionnaire, présenté dans sa
totalité en annexe 6 du présent travail, a été
élaboré à partir de la littérature et des
entretiens exploratoires. Il a été testé pour s'assurer de
la bonne compréhension et de la cohérence de l'ensemble des
questions. Ce test a été réalisé auprès de
10 % de l'échantillon et a conduit à la modification de certaines
questions initialement élaborées et à en réduire
même le nombre. Le questionnaire ainsi testé a été
enfin administré aux clients agréés ou non et aux
consommateurs pour analyser la notoriété de l'Industrie
Béninoise des Corps Gras et apprécier l'image de cette
dernière auprès de ses différents partenaires.
B- Outils d'analyse des résultats
L'analyse des résultats des investigations en
matière d'entretiens individuels et d'enquête par sondage
permettra de mettre en évidence le degré de
notoriété de l'Industrie Béninoise des Corps Gras, de
dégager l'image véhiculée par celle-ci ou perçue
par ses différents partenaires afin de vérifier les
hypothèses énumérées plus haut. Cette
vérification se fera à partir des critères bien
définis et présentés comme ci-dessous :
1. Critères de vérification des
hypothèses
La mesure de la notoriété et de l'image
étant une épreuve délicate et difficile, les
critères de vérification ci-après ont été
définis pour confirmer ou infirmer les hypothèses de recherche.
Ø Hypothèse
1 : La communication qui est d'une importance
capitale dans la gestion d'une entreprise est quasi inexistante à
l'IBCG.
Pour vérifier cette hypothèse, on tiendra compte
du taux de déclaration de l'inexistence de la communication dans la
gestion de l'IBCG enregistré auprès des enquêtés.
Soient T1 :
le taux de déclaration de l'inexistence de la communication dans
la gestion de l'IBCG
H1 : l'hypothèse
1
· Si T1< 70 %, alors
H1 n'est pas vérifiée
· Si T1 = 70 %, alors
H1 est vérifiée
Ø Hypothèse
2 : Le public béninois ignore ou doute de
l'existence effective de l'IBCG parce qu'il n'y a aujourd'hui aucune action
menée par cette dernière sur le terrain.
Pour vérifier la deuxième hypothèse, on
tiendra compte du taux de déclaration de connaissance de l'IBCG ou de sa
présence à l'esprit.
Soient T2 :
le taux de déclaration de connaissance de l'IBCG ou de sa
présence à l'esprit
H2 :
l'hypothèse 2
· Si T2 < 50 %, alors
H2 est totalement vérifiée
· Si 50 % = T2 < 80 %,
alors H2 est partiellement
vérifiée
· Si T2 = 80 %, alors
H2 n'est pas vérifiée
Ø Hypothèse
3 : Les différents partenaires n'ont plus une
bonne image de l'IBCG à cause de ses problèmes financiers et de
la qualité de certains de ses produits.
Pour vérifier cette troisième hypothèse,
il sera tenu compte cette fois-ci du taux de déclaration de la mauvaise
image véhiculée par l'IBCG.
Soient T3 :
le taux de déclaration de la mauvaise image de l'IBCG
H3 :
l'hypothèse 3
· Si T3 < 50 %, alors
H3 n'est pas vérifiée
· Si 50 % = T3 < 75 %,
alors H3 est partiellement
vérifiée
· Si T3 = 75 %, alors
H3 est entièrement
vérifiée.
Aussi les outils informatiques tels que Microsoft Word, le
tableur Excel et les tris à plat ont-ils été
utilisés pour sortir les résultats illustrés par les
tableaux et figures.
2. Difficultés rencontrées et limites de
travail
La mise en oeuvre de cette méthodologie de recherche
qui s'est articulée autour de la recherche documentaire et de
l'organisation des enquêtes n'a pas été du tout
aisée ; elle a plutôt engendré les difficultés
et contraintes limitatives mentionnées ci-dessous :
ü Difficultés
rencontrées
Comme dans toute oeuvre humaine, des difficultés ont
été rencontrées à plusieurs étapes de cette
étude. Les plus importantes sont liées à la collecte
des données et à l'administration du questionnaire de
l'enquête par sondage.
Ø Collecte des données
C'est autour de la collecte des données que la
difficulté majeure a été rencontrée. En dehors de
l'INSAE et l'AIFO-UEMOA où on a collecté quelques données,
les recherches au CBCE et à la CCIB n'ont pas permis d'avoir des
données exploitables malgré la volonté manifeste du
personnel de ces structures qui nous a accordé un très bon
accueil. Les données statistiques relatives aux différents
concurrents n'ont pas été accessibles du fait de la
confidentialité et de la rétention d'informations
enregistrées au niveau des agents abordés.
Une autre difficulté, la perte des fichiers clients de
l'entreprise même due à une panne grave intervenue sur
l'unité centrale du micro du Service des Ventes. Malgré toutes
les interventions la récupération des fichiers n'a pas
été possible. Toutefois, les solutions alternatives ont
été trouvées pour avoir les informations
nécessaires.
Ø Administration du questionnaire
Les difficultés rencontrées au cours de
l'administration du questionnaire de l'enquête par sondage auprès
des clients et consommateurs des produits de l'IBCG proviennent de l'accueil
qui nous a été réservé et de la
disponibilité des clients à répondre à nos
questions. Ces difficultés sont essentiellement dues :
- à l'accessibilité de la cible, faute de
contact (ce qui a fortement compliqué les prises de
rendez-vous) ;
- au manque de disponibilité des clients
affairés à leurs tâches quotidiennes, l'interview se
déroulant parfois sur 45 à 60 minutes ;
- au manque d'intérêt de certains clients et
consommateurs à l'égard de l'IBCG ;
- à l'indifférence totale d'autres
clients ;
- à une certaine réticence, voire la peur de se
voir interpellé éventuellement.
ü Limites du travail
Dans le cadre de cette étude, des efforts de recherche
et d'analyse ont été faits et ont permis d'aboutir à des
conclusions et recommandations nécessaires voire indispensables pour
l'amélioration de l'image de l'entreprise. Malgré ces efforts de
recherche, cette étude présente néanmoins des limites
qu'il est important de souligner. Ces limites sont surtout relatives à
la taille de l'échantillon et à la zone géographique de
l'enquête par sondage.
Ø Taille de l'échantillon
Cette première limite qui concerne la taille de
l'échantillon est due à certaines difficultés et
réalités du terrain. Compte tenu des contraintes de temps, de
défaut de moyens financiers, de la dispersion des clients et
consommateurs et surtout de la non disponibilité d'une base de sondage
la taille de l'échantillon a été limitée juste
à cent (100). En effet, ne disposant pas d'une base de sondage la taille
minimale de l'échantillon ne peut pas être
déterminée.
Ø Zone géographique de l'enquête
par sondage
Une deuxième limite est relative au champ
géographique de l'enquête par sondage. En effet, cette
enquête s'est limitée seulement aux clients et consommateurs de la
zone géographique de Cotonou. Or, ces derniers se retrouvent aussi bien
à Cotonou que dans les autres centres du pays, c'est-à-dire sur
toute l'étendue du territoire national.
L'objectif de ce troisième chapitre est d'abord de
procéder à la présentation et à l'analyse des
résultats, ensuite de formuler des suggestions et enfin de
présenter les conditions de mise en oeuvre des recommandations.
Section 1 : Présentation et Analyse des
résultats
Cette section permettra de présenter et d'analyser les
résultats issus des entretiens individuels avec les Directeurs centraux
et Chefs de service de l'IBCG et de l'enquête par sondage
réalisée auprès des clients et consommateurs des produits
de l'entreprise dont le dépouillement fait manuellement est
consigné dans des tableaux récapitulatifs (voir annexe 5 et 7).
Paragraphe 1 : Présentation des
résultats
Les résultats obtenus grâce aux
différentes investigations réalisées sur la base d'un
guide d'entretien et d'un questionnaire et qui sont relatifs à l'examen
du système de communication de l'Industrie Béninoise des Corps
Gras, à l'analyse de sa notoriété et à
l'appréciation de son image se présentent comme suit :
A- Résultats liés à l'examen du
système de communication de l'IBCG
Les résultats relatifs à l'examen du
système de communication de l'Industrie Béninoise des Corps Gras
sont essentiellement issus des entretiens individuels et se présentent
comme suit :
Question N° 1 : Quelle importance
revêt pour vous la communication dans la gestion
d'une entreprise
industrielle et commerciale ?
Il ressort des résultats issus de cette question que la
communication est d'une importance capitale dans la gestion d'une entreprise,
qu'elle soit industrielle et/ou commerciale, donc nécessaire et
indispensable.
Question N° 2 : Existe-t-il
une politique de communication à l'Industrie Béninoise des
Corps
Gras ?
Il se dégage globalement des réponses à
cette question qu'il n'existe pas une politique de communication à
l'Industrie Béninoise des Corps Gras.
Pour une minorité, il existe une politique de
communication à l'Industrie Béninoise des Corps Gras ; une
politique qu'elle déclare défaillante, très mal
appliquée.
Question N° 3 : Que
pensez-vous de cette politique et comment l'Industrie Béninoise
des
Corps Gras
communique-t-elle maintenant ?
Tous les responsables interviewés qui ont
affirmé qu'il y a une politique de communication à l'Industrie
Béninoise des Corps Gras estiment sans exception que ladite politique
est défaillante. Pour les uns, cette politique de communication est
très mal appliquée et pour les autres elle se fait par le
mutisme.
Question N° 4 : Pourquoi
l'Industrie Béninoise des Corps Gras n'a-t-elle pas de politique
de communication
malgré la libre concurrence dans le secteur ?
Selon la déclaration, des uns et des autres, issue de
cette question les raisons fondamentales qui auraient motivé la
Direction Générale de l'IBCG à ne pas mettre en place une
politique de communication sont les suivantes :
- la connaissance des produits par les clients et les
consommateurs
- l'absence de nouveaux produits à mettre sur le
marché par l'entreprise
- le faible niveau de production
- les difficultés financières de l'entreprise
- la méconnaissance de l'importance de la politique de
communication.
B- Résultats liés à l'analyse de
la notoriété de l'IBCG
Ces résultats qui proviennent à la fois des
entretiens individuels et de l'enquête par sondage qui feront l'objet
d'une présentation littérale par rapport au guide d'entretien et
graphique par rapport au questionnaire d'enquête.
v Du guide d'entretien
Question N° 5 : Pensez-vous
que l'IBCG demeure encore présente dans l'esprit de ses
clients et des
consommateurs de ses produits ?
La plupart des personnes interviewées ont
déclaré spontanément qu'elles pensent que l'Industrie
Béninoise des Corps Gras demeure encore présente dans l'esprit de
ses clients et des consommateurs de ses produits. Pour les autres, l'IBCG en
elle-même n'est pas connue de ses clients et des consommateurs de ses
produits mais présente dans leur esprit à travers les produits de
l'ex SONICOG.
v Du Questionnaire
Question N° 1 :
Connaissez-vous l'Industrie Béninoise des Corps
Gras ?
Commentaire :
Sur l'ensemble des clients et consommateurs interrogés
· 78 % connaissent l'IBCG
· 22 % déclarent ne pas la connaître mais
cite plus loin la SONICOG comme société béninoise
productrice de savons.
Question N° 2 : Pouvez-vous
nous citer le nom des sociétés béninoises productrices de
savons que vous
connaissez ?
Commentaire :
Spontanément :
· 98 % des enquêtés citent en premier rang
IBCG
· 6 % NATURA SARL et ISLAWA en second rang
· 2 % ARTI-SAVON aussi en second rang
· 4 % ISLAWA en troisième position
Question N° 3 : Pouvez-vous
nous citer le nom des sociétés béninoises productrices
d'huiles alimentaires que
vous connaissez ?
Commentaire :
Presque tous les clients et consommateurs interrogés
connaissent l'IBCG comme étant une société productrice
d'huiles alimentaires. et la citent spontanément.
Spontanément :
· 96 % des enquêtés la citent en
première position
· 80 % citent SHB en deuxième et troisième
positions
· 72 % FLUDOR en deuxième et troisième
positions
· 06 % CODA en deuxième et troisième
positions
Les autres entreprises c'est-à-dire ICADER KINTA et
BALMAS ne sont pas du tout connues. Elles n'ont même pas
été citées spontanément une seule fois.
Question N° 4 : Parmi
toutes les entreprises suivantes productrices de savons et/ou
d'huiles alimentaires,
quelles sont celles que vous connaissez et que
vous n'avez pas
pensé à nous citer ?
Commentaire :
· 100 % des personnes interrogées connaissent
l'IBCG comme entreprises productrices de savons et/ou d'huiles alimentaires.
· 94 % SHB et FLUDOR
· 50 % CODA
Question N° 5 : Quelle
appréciation faites-vous de la présence effective de l'IBCG dans
l'esprit de ses clients
et consommateurs béninois ?
Commentaire :
· 02 % des interviewés ont à l'esprit une
présence très forte de l'IBCG
· 46 % une présence forte
· 44 % une présence acceptable
· 08 % une faible présence
C- Résultats liés à l'image de
l'IBCG
Ces résultats aussi proviennent à la fois des
entretiens individuels et de l'enquête par sondage et feront l'objet
d'une présentation littérale par rapport au guide d'entretien et
graphique par rapport au questionnaire d'enquête.
v Du guide d'entretien
Question N° 6 : Selon vous,
quelle perception les partenaires ont-ils aujourd'hui de
l'IBCG ?
Par rapport à cette question, il ressort des
discussions avec quasiment l'ensemble des responsables interviewés que
l'Industrie Béninoise des Corps Gras n'a pas une bonne image et est
perçue comme une société mourante.
v Du Questionnaire
Question N° 6 : Comment appréciez-vous
la qualité des produits de l'IBCG ?
Commentaire :
· 10 % des clients et consommateurs affirment que la
qualité des produits de l'IBCG est très bonne
· 58 % bonne
· 30 % acceptable
· 02 % mauvaise
Question N° 7 : Quelle image véhicule
actuellement l'IBCG ?
Commentaire :
· 02 % des clients et consommateurs déclarent que
l'IBCG véhicule une bonne image
· 12 % une image acceptable
· 78 % une mauvaise image
· 08 % une très mauvaise image
Question N° 8 : Quelle idée faites-vous
aujourd'hui de l'IBCG ?
Commentaire :
· 04 % des clients et consommateurs affirment que l'IBCG
n'est pas une société sérieuse
· 96 % pensent qu'elle est une société
mourante
Paragraphe 2 : Analyse des résultats et
vérification des hypothèses
Ce deuxième paragraphe de cette section permettra,
à ce niveau de l'étude, d'analyser les résultats issus des
entretiens et de l'enquête par sondage présentés plus haut.
Cette analyse portera sur l'examen du système de communication de
l'IBCG, l'analyse de sa notoriété et l'appréciation de son
image et conduira à la vérification des hypothèses.
A- Analyse des résultats liés à
l'examen du système de communication
L'analyse des résultats liés à l'examen
du système de communication de l'Industrie Béninoise des Corps
Gras portera sur chacune des quatre (04) premières questions du guide
d'entretien.
Question N° 1 : Quelle importance
revêt pour vous la communication dans la gestion
d'une entreprise
industrielle et commerciale ?
A cette question, la quasi-totalité des responsables a
affirmé que la communication est d'une importance capitale et
indispensable dans la gestion d'une entreprise, qu'elle soit industrielle et/ou
commerciale, publique ou privée.
Si la communication est d'une importance capitale dans la
gestion de l'entreprise, l'IBCG devrait alors en faire une préoccupation
particulière car elle ne donne aucun signe de vie et ne fait
apparaître actuellement aucune visibilité sur le terrain.
Elle est beaucoup plus reconnue aujourd'hui sous l'ancienne
dénomination c'est-à-dire SONICOG. Ce qui fait remarquer qu'elle
a vraiment besoin de communiquer pour mieux se faire connaître.
Si tant est qu'une entreprise peut vivre sans publicité
mais jamais sans communication, cette dernière est alors
nécessaire et indispensable pour une gestion efficace et efficiente.
Question N° 2 : Existe-t-il
une politique de communication à l'Industrie Béninoise des
Corps
Gras ?
Les responsables globalement ont déclaré qu'il
n'existe pas de politique de communication à l'IBCG en dehors de
quelques uns qui pensent le contraire.
De ce fait, elle se comporte tout si elle était dans
situation de monopole alors qu'elle vit et exerce ses activités dans un
environnement très concurrentiel. Et même si c'était le
cas, elle ne saurait se comporter ainsi dan la mesure où son objectif ne
devrait pas être seulement de vendre ses produits mais aussi de
satisfaire ses clients et leurs besoins. Ce qui devrait l'amener à
mettre tout au moins en place un processus de communication entre elle et son
marché.
Question N° 3 : Que
pensez-vous de cette politique et comment l'Industrie Béninoise
des
Corps Gras
communique-t-elle maintenant ?
La réponse pour tous les responsables
interviewés qui ont affirmé qu'il y a une politique de
communication à l'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG) est
claire. Ladite politique est défaillante. Pour les uns, cette politique
de communication est très mal appliquée et pour les autres elle
se fait par le mutisme.
La réussite d'une entreprise industrielle et
commerciale dépend de sa capacité à communiquer avec ses
clients actuels et potentiels. Ceci étant, l'IBCG avec quatre (04)
gammes de produits dont deux (02) de grande consommation ne peut avoir aucune
raison de communiquer par le mutisme ou de mener ses activités sans une
politique de communication bien claire.
Pour atteindre ses objectifs de prospérité et de
pérennisation et surtout marquer sa présence sur le marché
l'IBCG ne saurait exercer ses activités sans une politique de
communication.
Question N° 4 : Pourquoi
l'Industrie Béninoise des Corps Gras n'a-t-elle pas de politique
de communication
malgré la libre concurrence dans le secteur ?
Les raisons énoncées plus haut, qui auraient
motivé la Direction Générale de l'IBCG à ne pas
mettre en place une politique de communication, ne sauraient vraiment justifier
l'inexistence d'une politique de communication dans cette grande et vieille
entreprise.
Aujourd'hui, avec son statut de société
privée et la globalisation des échanges commerciaux elle a tout
intérêt à changer de vision par rapport à la
communication.
v Vérification de l'hypothèse 1 :
La communication qui est d'une importance capitale
dans une entreprise est quasi inexistante à l'IBCG
De l'analyse des résultats issus des questions N°
2, 3 et 4 du guide d'entretien, il ressort que l'IBCG ne dispose pas d'une
politique de communication et les raisons qui la motivent sont :
- la connaissance des produits par les clients et les
consommateurs
- l'absence de nouveaux produits à mettre sur le
marché par l'entreprise
- le faible niveau de production
- les difficultés financières de l'entreprise
- la méconnaissance de l'importance de la politique de
communication.
Il faut noter ici que c'est 70 % des responsables
interviewés qui ont affirmé l'inexistence d'une politique de
communication contre 30 % qui ont parlé d'une politique
défaillante et très mal appliquée.
Ces différents éléments expliquent le
mutisme ou l'inexistence de la communication dans la gestion de l'IBCG. Ce qui
confirme entièrement la première hypothèse.
B- Analyse des résultats relatifs à
l'analyse de la notoriété de l'IBCG
L'analyse des résultats relatifs à la
notoriété de l'Industrie Béninoise des Corps Gras portera
sur la question N° 5 du guide d'entretien et sur les questions N° 1
à 5 du questionnaire.
v Du guide d'entretien
Question N° 5 : Pensez-vous
que l'IBCG demeure encore présente dans l'esprit de ses
clients et des
consommateurs de ses produits ?
La plupart des personnes interviewées ont
déclaré spontanément qu'elles pensent que l'Industrie
Béninoise des Corps Gras demeure encore présente dans l'esprit de
ses clients et des consommateurs de ses produits. Pour les autres, l'IBCG en
elle-même n'est pas connue de ses clients et des consommateurs de ses
produits mais présente dans leur esprit à travers les produits de
l'ex SONICOG.
Cela relance la problématique de la communication. Pour
bien se faire connaître et ne pas créer de doute dans l'esprit des
clients et consommateurs, il faut que l'entreprise ait vocation à
travailler son image et à développer sa notoriété.
v Du questionnaire d'enquête
Question N° 1 :
Connaissez-vous l'Industrie Béninoise des Corps
Gras ?
78 % des clients et consommateurs interrogés
déclarent connaître l'IBCG et 22 % ne pas la connaître. Cela
veut dire qu'elle a une notoriété forte.
Il faut noter ici que parmi les enquêtés il y a
beaucoup d'analphabètes. Ce qui voudra signifier que ce n'est pas
seulement 78 % des clients et consommateurs qui connaissent l'IBCG.
Question N° 2 : Pouvez-vous
nous citer le nom des sociétés béninoises productrices de
savons que vous
connaissez ?
98 % des enquêtés citent spontanément IBCG
comme société béninoise productrice de savons et en
premier rang. Les autres sont citées en second rang ou en
troisième position.
Ce qui veut qu'elle jouit d'une notoriété
spontanée très forte, une notoriété "Top of
mind".
Question N° 3 : Pouvez-vous
nous citer le nom des sociétés béninoises productrices
d'huiles alimentaires que
vous connaissez ?
Par rapport à la production d'huiles alimentaires,
c'est 96 % qui la citent spontanément aussi en premier rang. SHB et
FLUDOR sont citées respectivement par 80 % et 72 % des clients.
Cela veut dire que IBCG, SHB et FLUDOR jouissent d'une
notoriété très forte avec en tête IBCG qui
bénéficie d'une notoriété de premier rang.
Il faut noter à ce niveau que SHB et FLUDOR discutent
fortement le marché avec l'IBCG. Cela ne veut pas dire
nécessairement qu'elle a la meilleure part de marché sur la
période de l'étude. Ceci s'explique par l'évolution des
parts de marché présentée à l'annexe 6
illustrée graphiquement.
Question N° 4 : Parmi
toutes les entreprises suivantes productrices de savons et/ou
d'huiles alimentaires,
quelles sont celles que vous connaissez et que
vous n'avez pas
pensé à nous citer ?
Les 100 % des personnes interrogées connaissent l'IBCG
comme entreprises productrices de savons et/ou d'huiles alimentaires ; 94
% connaissent SHB et FLUDOR comme entreprises productrices d'huiles
alimentaires ; 50 % CODA comme entreprise productrice d'huile alimentaire.
On comprend alors aisément que les autres ne sont pas bien connues.
Cela veut dire que IBCG, SHB, FLUDOR et CODA jouissent d'une
notoriété assistée.
Question N° 5 : Quelle
appréciation faites-vous de la présence effective de l'IBCG dans
l'esprit de ses clients
et consommateurs béninois ?
Par rapport à cette question, 02 % des clients et
consommateurs des produits IBCG déclarent avoir une très forte
présence de l'IBCG à l'esprit ; 46 % une forte ; 44 %
une présence acceptable et 08 % une faible présence.
Au total, 92 % des clients et consommateurs ont une
présence acceptable de l'IBCG à l'esprit.
Ce qui peut s'expliquer par les bons souvenirs laissés
et gardés à l'esprit des clients par la qualité du savon
Palmida et de l'huile Toulor conditionnée en sachets de ¼ et ½
litre, en bidons de 20 et 25 litres.
v Vérification de l'hypothèse 2 :
Le public béninois ignore ou doute de
l'existence effective de l'IBCG parce qu'il n'y a aujourd'hui aucune action
menée par cette dernière sur le terrain
Les résultats issus de la question N° 5 du guide
d'entretien et des questions N° 1 à 5 du questionnaire montrent que
l'IBCG demeure encore bien présente dans l'esprit de ses clients et des
consommateurs de ses produits. En effet, selon la réponse de la question
N° 5 du questionnaire, la plupart des clients et consommateurs des
produits IBCG interrogées (92 % au total) confirment cette
présence à l'esprit. Une présence que ces derniers
déclarent due d'une part, à l'âge et à la
qualité du savon Palmida et d'autre part, au conditionnement et à
la qualité de l'huile Toulor en sachets de ¼, ½ litre, en
bidons de 20 et 25 litres dont ils regrettent aujourd'hui l'absence du premier
sur le marché et la disparition de la seconde. Ce qui ne confirme pas
l'hypothèse ci-dessus énoncée. Cette deuxième
hypothèse n'est donc pas vérifiée
C- Analyse des résultats liés à
l'image de l'IBCG
L'analyse des résultats liés à l'image de
l'Industrie Béninoise des Corps Gras portera sur la question N° 6
du guide d'entretien et sur les questions N° 6 à 8 du questionnaire
d'enquête.
v Du guide d'entretien
Question N° 6 : Quelle perception les
partenaires ont-ils aujourd'hui de l'IBCG ?
Pour quasiment l'ensemble des responsables l'IBCG n'a pas une
bonne image. Elle véhicule l'image d'une société mourante.
Ceci s'explique par les évolutions du chiffre d'affaires et des parts de
marché présentées et illustrées à l'annexe
8.
v Du questionnaire d'enquête
Question N° 6 : Comment
appréciez-vous la qualité des produits de
l'BCG ?
10 % des clients et consommateurs ont affirmé que la
qualité des produits de l'IBCG est très bonne ; 58 %
bonne ; 30 % acceptable et 02 % mauvaise. Ce qui fait comprendre que les
produits sont plus ou moins de bonne qualité, donc de manière
générale bien appréciés.
Il est à noter ici que les produits ne sont pas
appréciés de tout le monde du moment où il y a 10 % qui
trouvent que la qualité est mauvaise.
Des efforts d'amélioration de la qualité doivent
alors être faits. Aussi, convient-il de souligner que les normes de
fabrication doivent être rigoureusement respectées.
Question N° 7 : Quelle
image véhicule actuellement l'IBCG ?
02 % des enquêtés déclarent que l'IBCG
véhicule une bonne image ; 12 % une image acceptable ; 78 %
une mauvaise image et 08 % une très mauvaise image. Ce qui veut dire que
pour 86 % au moins l'IBCG véhicule une mauvaise image et seulement 14 %
une image plus ou moins acceptable.
Aussi, convient-il de signaler que l'IBCG est une vieille
société qui est passée du statut de société
d'Etat à un statut de société privée et devrait de
ce fait avoir beaucoup d'expériences. Elle a tout intérêt
à faire bien d'efforts afin de relever le défi de bon
gestionnaire.
Question N° 8 : Quelle
idée faites-vous aujourd'hui de l'IBCG ?
A cette question, 04 % des clients et consommateurs ont
déclaré que l'IBCG n'est pas une société
sérieuse et 96 % une société mourante.
Ces déclarations montrent que l'IBCG a de
sérieux problèmes qu'elle doit chercher à résoudre
au plus tôt. Ces résultats font constater que toutes les personnes
interrogées ont une très mauvaise idée de l'IBCG et
la perçoivent comme une société sur qui elle ne peut pas
compter.
v Vérification de l'hypothèse 3 :
Les différents partenaires n'ont plus une
bonne image de l'IBCG à cause de ses problèmes financiers et de
la qualité de certains de ses produits
Au regard des résultats issus de la question N° 6
du guide d'entretien et des questions N° 6 à 8 du questionnaire,
l'Industrie Béninoise des Corps Gras ne véhicule pas une bonne
image.
Selon les responsables de l'entreprise (question 6), l'IBCG
présente l'image d'une société mourante car elle est peu
crédible, un mauvais payeur et par conséquent n'a pas bonne
presse.
Selon les clients et consommateurs interrogés, 78 % de
ces derniers déclarent que l'IBCG véhicule une mauvaise et 96 %
pensent qu'elle est même mourante. Et pour cause :
- absence de ses produits sur le marché ;
- ralentissement de ses activités voire arrêt de
presque toutes ses usines ;
- aspect infrastructurel immédiat dégradant.
Eu égard à tout ce qui précède, on
peut dire que la troisième hypothèse est aussi
vérifiée.
Section 2 : Suggestions et Conditions de mise en
oeuvre
La finalité de toute étude est de proposer des
solutions à un problème posé. Tel est l'objet de ce
paragraphe qui consiste, à la lumière de l'analyse des
résultats issus de l'étude, à proposer des actions
stratégiques à entreprendre pour renforcer la
notoriété et l'image de l'IBCG. Pour ce faire, il sera
présenté dans un premier temps des recommandations et dans un
second temps les conditions de leur mise en oeuvre.
Paragraphe 1 : Suggestions
La réussite de la politique commerciale d'une
entreprise est fonction de la cohérence des variables Marketing qui
s'apparente à l'idée suivante : un bon produit n'est rien
sans une bonne politique de communication, et une bonne politique de
communication associée au produit n'est pas rentable sans une bonne
politique de prix et enfin un bon prix sans une bonne politique de distribution
ne serait efficace pour le produit.
Pour faire sienne cette conception du Marketing-Mix et
pour améliorer son image et retrouver sa notoriété
d'antan, l'Industrie Béninoise des Corps Gras se doit de
développer des actions à la fois stratégiques et
tactiques. L'analyse des résultats de cette étude a permis de
proposer des recommandations capables de conforter la notoriété
et l'image de l'entreprise et celles des produits. Elles sont essentiellement
d'ordre stratégique et tactique.
A- Recommandations d'ordre
stratégique
Spécialisée dans la production et la
commercialisation des corps gras et évoluant ainsi dans ce secteur
fortement concurrentiel, l'IBCG devrait changer de vision et revoir sa
politique managériale afin de redorer son blason en se faisant bien
connaître elle-même et en faisant connaître ses
différents produits.
Pour ce faire et suite aux résultats issus des
différentes analyses, plusieurs recommandations ont été
formulées et sont libellées ainsi qu'il suit :
La communication étant d'une importance capitale dans
la gestion d'une entreprise, l'IBCG devra, pour résoudre la
problématique de sa politique de communication :
Ø Redéfinir ou repenser sa politique
commerciale
Ø Mettre en place et à exécution une
politique de communication bien définie
Ø Mettre en place un service Marketing doté d'un
budget de communication
Une fois toutes ces dispositions prises par la Direction
Générale, il lui faudra ensuite, pour conforter sa
notoriété :
Ø Mettre en place et assurer une maintenance
préventive et corrective des usines
Ø Produire en quantité suffisante pour une
couverture totale et permanente du marché
Ø Respecter les normes de fabrication pour une
production de qualité
Toutes mesures devant lui permettre de rester présente
dans l'esprit de ses clients et consommateurs de ses produits. Et enfin pour
améliorer son image et disposer d'une bonne visibilité, elle
devra :
Ø Mettre en place un plan de rénovation de tous
les sites de l'IBCG
Ø Mettre en oeuvre un processus continu
d'amélioration de tout vecteur d'image de l'IBCG (accueil des visiteurs,
style vestimentaire, matériel roulant, mobilier etc....)
Ø Revoir la politique de fixation des prix de ses
produits
Ø Assurer une bonne gestion des ressources humaines
B- Recommandations d'ordre tactique
Dans l'optique d'une gestion efficace et efficiente de la
communication et de la fonction marketing, la politique commerciale de
l'entreprise devrait être redéfinie.
Ainsi, l'Industrie Béninoise des Corps Gras par son
Service Commercial et/ou Marketing devra suivre les recommandations suivantes
relatives au mix de communication à savoir : la publicité,
la promotion des ventes, les relations publiques, la vente et le marketing
direct.
Ø La publicité
La publicité constitue un mode de communication
très public qui confère une légitimité au produit.
Elle assure à l'entreprise une puissante couverture de son
marché.
De ce fait, l'Industrie Béninoise des Corps Gras devra
prendre la mesure de son efficacité, mais également de ses
limites et opter pour une campagne de publicité massive qui lui
permettra et facilitera la construction d'une bonne image et le
développement de sa notoriété.
Ø La promotion des ventes
La promotion des ventes est tout stimulant à court
terme destiné à encourager l'achat d'un produit ou d'un service.
Pour être toujours en contact avec ses clients et
être en permanence dans leur esprit, l'IBCG devra mettre en place
l'organisation d'une campagne de promotion des ventes pour mieux faire
connaître ses différents produits, stimuler la demande et
accroître la fidélisation des consommateurs.
Ø Les relations publiques
Les relations publiques peuvent être définies
comme toute action (évènement, manifestation) ayant pour but
d'améliorer l'image d'un produit ou d'une entreprise.
Pour entretenir de bons rapports et afficher une bonne image,
l'IBCG devra veiller à la création d'un climat favorable en son
sein et d'un climat de confiance entre elle et ses partenaires (grand public,
groupes de pression, autorités locales ou fournisseurs).
Ø La vente
Définie comme toute conversation orale avec un ou
plusieurs acheteurs potentiels, dans le but de présenter un produit,
répondre à des objectifs et conclure une affaire.
Pour atteindre ses objectifs de satisfaction de ses clients et
de renforcement de son image, l'IBCG devra non seulement se mettre à la
place du client mais aussi convaincre son personnel d'être attentif au
respect du client. Pour ce faire, elle veillera donc tout
particulièrement à former le personnel au respect du service
dû à la clientèle et trouver des formules de stimulation
pour inciter le personnel à respecter le client.
Ø Le marketing direct
Le marketing direct, tout message transmis directement aux
clients ou prospects par courrier postal, électronique,
téléphone, fax, minitel ou internet sollicitant parfois une
réponse ou une réaction.
Pour sa prospérité, l'IBCG devra mettre en place
un processus de communication entre elle et son marché et organiser des
rencontres périodiques.
Les différentes composantes de ces outils de
communication sont schématisées dans le tableau
ci-dessous :
Tableau N° 3 : Quelques
outils de communication
PUBLICITE
|
PROMOTION DES VENTES
|
RELATIONS PUBLIQUES
|
VENTE
|
MARKETING DIRECT
|
Messages TV
|
Jeux et concours
|
Dossiers de presse
|
Démonstrations
|
Catalogues
|
Messages presse
|
Loteries
|
Communiqués
|
Réunions de vente
|
Mailings
|
Messages radio
|
Primes
|
Séminaires
|
Essais
|
Télémarketing
|
Messages cinéma
|
Echantillons
|
Rapports annuels
|
Foires et salons
|
Téléachat
|
Brochures
|
Stands
|
Parrainage
|
|
Vente directe
|
Posters
|
Bons de réduction
|
Mécénat
|
|
e-mails
|
Annuaires
|
Remises
|
Lobbying
|
|
Fax
|
Présentoirs
|
Animation podium
|
Journaux internes
|
|
Répondeur
|
Symboles et logos
|
Programme de fidélisation
|
Evénements
|
|
Magazines des consommateurs
|
Cassettes vidéo
|
|
|
|
|
Insertion dans les films
|
|
|
|
|
Source : P. KOTLER et B. DUBOIS,
Marketing & Management, Nouveaux Horizons 2003
Paragraphe 2 : Conditions de mise en oeuvre
Il sera question dans ce dernier paragraphe d'aborder d'une
part, les conditions relatives aux recommandations d'ordre stratégique
et d'autre part, celles relatives aux recommandations d'ordre tactique.
A- Conditions de mise en oeuvre des recommandations
stratégiques
La mise en oeuvre des recommandations d'ordre
stratégique nécessitera la prise d'un certain nombre de
décisions managériales qui engageront l'Industrie
Béninoise des Corps Gras sur le long terme. Ces décisions
stratégiques permettront à l'entreprise d'améliorer son
image et par conséquent conforter sa notoriété.
Les conditions de mise en oeuvre de ces recommandations
porteront sur les éléments ci-après et devront
être considérées comme des préalables aux
recommandations :
v l'élaboration et l'adoption d'une politique de
communication bien définie ;
v l'opérationnalisation de la Direction Commerciale
et/ou la création d'une Direction de Communication ;
v la création d'un Service Marketing qui se chargera
aussi de la communication ;
v la dotation de la Direction Commerciale ou de la Direction
de Communication d'un budget de communication ;
v la signature d'un contrat avec une agence conseil en
communication ;
v la mise à disposition de la Direction Commerciale ou
de la Direction de Communication du personnel qualifié ;
v la mise à disposition de la Direction des Etudes et
de la Production de moyens efficaces de production ;
v l'organisation du système productif de manière
à pouvoir conserver un avantage concurrentiel
B- Conditions de mise en oeuvre des recommandations
tactiques
La mise en oeuvre des recommandations d'ordre tactique ou
opérationnel nécessitera aussi la prise d'un certain nombre de
décisions qui engageront à ce niveau l'Industrie Béninoise
des Corps Gras sur le court et moyen terme. Ces décisions tactiques
permettront également à l'entreprise d'améliorer son image
et par conséquent conforter sa notoriété.
Les conditions de mise en oeuvre de ces recommandations
d'ordre tactique porteront sur l'élaboration d'une stratégie de
communication. A cet effet, le Service Commercial ou Marketing en collaboration
avec la Direction Générale doivent oeuvrer pour établir
des priorités dans les choix des cibles, des messages et des moyens de
communication afin d'assurer la cohérence et l'efficacité maximum
des différents messages et moyens de communication qu'elle utilise.
Ainsi, les préalables ci-après par rapport au
mix de communication énuméré plus haut dans les
recommandations d'ordre tactique devront être pris en compte :
v En ce qui concerne la publicité, il sera question de
signature par l'Industrie Béninoise des Corps Gras et pour son compte,
d'un contrat avec une agence conseil en communication pour conception,
exécution et contrôle des actions publicitaires.
v Par rapport à la promotion des ventes, il s'agira
pour l'Industrie Béninoise des Corps Gras :
· d'innover avec de nouveaux produits qui
répondent aux attentes des clients ;
· d'accroître sa production.
v Quant aux relations publiques, l'Industrie Béninoise
des Corps Gras devra disposer d'un grand auditoire.
v Concernant la vente, l'Industrie Béninoise des Corps
Gras devra :
· s'assurer d'une disponibilité des
produits ;
· créer plusieurs canaux de distribution.
v Pour le Marketing direct, l'Industrie Béninoise des
Corps Gras devra disposer :
· d'une base de données informatisée
pouvant permettre d'identifier les clients de l'entreprise ;
· d'une force de vente dynamique et importante.
Dans la recherche d'efficacité et de
développement, l'entreprise doit gérer sa communication en terme
global. Ainsi, à partir de la communication institutionnelle et de la
communication commerciale, elle peut réussir non seulement à se
faire bien connaître elle-même mais également à faire
connaître ses produits.
Le développement de cette méthodologie qui passe
généralement par des actions dans les médias et par la
visibilité que l'entreprise s'offre de manière structurée
et cohérente doit lui permettre d'acquérir de la
notoriété et de conforter son image auprès de ses
différents partenaires. Pour ce faire, une stratégie de
communication bien élaborée doit être mise en place par les
dirigeants de l'entreprise pour une gestion efficace de la réputation de
cette dernière. Ce qui lui permettra de se constituer un avantage
concurrentiel.
Le mémoire étant une réflexion sur un
sujet précis et actuel qui doit répondre à une
difficulté que rencontrent les praticiens dans leur entreprise, il a
été jugé nécessaire pour nous de porter notre choix
sur le thème : « Mesure de la notoriété et
de l'image des entreprises industrielles au Bénin : cas de
l'Industrie Béninoise des Corps Gras ». Un thème qui
présente un intérêt capital pour nous en tant que
salarié de cette entreprise.
Pour bien appréhender ce thème d'importance
capitale, les moyens d'investigation comme la recherche documentaire, les
entretiens et l'enquête par sondage ont été
utilisés. La recherche documentaire, qui a permis d'élargir le
champ de compréhension sur la question, a été
réalisée à partir des sources internes et externes
à l'entreprise. Le recours d'une part à un guide d'entretien qui
a pris en compte les Directeurs centraux, les Chefs de Service, la
Secrétaire Particulière du Directeur Général et le
Coordonnateur du Complexe Huilier de Cotonou et d'autre part à une
enquête par sondage administrée aux clients et consommateurs des
produits IBCG a permis de recueillir les informations nécessaires et
indispensables aux différentes analyses devant conduire à
l'appréciation de la notoriété et l'image de l'IBCG.
Les résultats issus de l'analyse des ventes de l'IBCG
et de la profession, des entretiens et de l'enquête par sondage sont
présentés à travers des tableaux, figures et des tris
à plat. Ces résultats confirment totalement ou non les
hypothèses formulées.
L'hypothèse 1 confirme que la communication qui est
d'une importance capitale dans la gestion d'une entreprise est quasi
inexistante à l'IBCG.
L'hypothèse 2 ne confirme pas que le public
béninois ignore ou doute de l'existence effective de l'IBCG parce qu'il
n'y a aujourd'hui aucune action menée par cette dernière sur le
terrain.
L'hypothèse 3 confirme que les différents
partenaires n'ont plus une bonne image de l'IBCG à cause de ses
problèmes financiers et de la qualité de certains de ses
produits.
A la lumière de ce qui précède et pour
une gestion efficace et efficiente de sa notoriété et de son
image, l'IBCG doit pendre en compte et mettre en oeuvre les recommandations
suivantes dans le cadre d'une redéfinition de la politique
managériale de l'entreprise :
· Redéfinir ou repenser la politique commerciale
de l'entreprise en accordant une importance toute particulière à
la communication
· Mettre en place un service Marketing doté d'un
budget de communication
· Mettre en place et à exécution une
politique de communication bien définie
· Mettre en place et assurer une maintenance
préventive et corrective des usines
· Produire en quantité suffisante pour une
couverture totale et permanente du marché
· Respecter les normes de fabrication pour une production
de qualité
· Mettre en place un plan de rénovation de tous
les sites de l'IBCG
· Mettre en oeuvre un processus continu
d'amélioration de tout vecteur d'image de l'IBCG (accueil des visiteurs,
style vestimentaire, matériel roulant, mobilier etc....)
· Revoir la politique de fixation des prix de ses
produits
· Assurer une bonne gestion des ressources humaines
Enfin, nous reconnaissons que l'analyse n'a pas
été exhaustive. Les autres aspects non abordés pourront
ultérieurement faire l'objet d'approfondissement.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
- DESFOUR, C. (1998), Gestion Commerciale, 1 commercialiser,
Editions Foucher, Paris
- KOTLER, P. & DUBOIS, B (2003), Marketing
Management, 11è édition, Nouveaux Horizons, France
- LENDREVIE, J., LEVY, J. & LINDON, D. (2003),
Mercator, 7è édition, Dalloz, France
- OUATTARA, A. (2003), Marketing en Afrique, concepts et
applications, Star Editions, Cotonou
Manuel de procédures
- Guide de procédure IBCG
Mémoires
- HOTSIAME Kossi Dziwonu
"Analyse du canal de distribution de l'huile de cuisine
au Togo" 2007 Mémoire de
DEA en Sciences de Gestion
- KOLE Zaïre Joseph Sylvestre
"Mesure de l'efficacité publicitaire :
évaluation de la campagne de la bière « EKU
BAVARIA »" 2009 Mémoire de Master en Sciences de Gestion
- MINSILI NGOLA Romain
"Analyse de l'attitude des consommateurs face à un
nouveau produit : Malta Guinness Quench" 2007 Mémoire de DESC
Documents
- Etats financiers IBCG
- Rapports annuels d'activités IBCG
- RATIER, M. (2002), « L'image en marketing :
cadre théorique d'un concept multidimensionnel » Centre de
recherche en Gestion, Université de Toulouse 1, Novembre
* 1 D. Aaker et J. Lendrevie,
op. cit.
* 2 Jean-Jacques Lambin,
Marketing stratégique et opérationnel, Du marketing à
l'orientation de marché Dunod, 2008