SOMMAIRE
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
IV
INTRODUCTION
7
PREMIERE PARTIE : LE CONTROLE
INTERNE : GAGE DE LA MAITRISE D'UNE ORGANISATION.
9
CHAPITRE 1 :
Généralité sur l'audit.
10
Section 1 : Historique, objectif et
différents types d'audit. 10
Paragraphe 1 : Historique et
définition
10
Paragraphe 2 : Différents types
d'audit 10
Section 2 : Normes et méthodologie
d'audit 11
Paragraphe 1 : Normes d'audit
11
Paragraphe 2 : Méthodologie d'audit
12
CHAPITRE 2 : Le contrôle interne
13
Section 1 : Définition et objectif
13
Paragraphe 1 : Définition
13
Paragraphe 2 : Objectif
15
Section 2 : Le COSO et le contrôle
interne d'une activité 16
Paragraphe 1 : Définition et
objectif du contrôle interne selon le COSO 16
Paragraphe 2 : Les cinq (5) piliers du
référentiel de COSO et les limite du contrôle interne
20
DEUXIEME PARTIE : l'audit de la
procédure de crédit au niveau de la BHM 22
CHAPITRE 1 : Présentation de la BHM
23
Section 1 : Historique, situation
géographique et environnement de la BHM sa 23
Paragraphe 1 : Historique
23
Paragraphe 2 : Situation
géographique et environnement de la BHM sa 23
Section 2 : Organisation et fonctionnement
25
Paragraphe 1 : Organisation
25
Paragraphe 2 : Fonctionnement
25
CHAPITRE 2 : Description et diagnostic de
sa procédure de crédit 31
Section 1 : Le contrôle interne
bancaire et description de sa procédure de crédit 31
Paragraphe 1 : Le contrôle interne
bancaire 31
Paragraphe 2 : Description de la
procédure de crédit
35
Section 2 : La prise de garantie des
dossiers et diagnostic de la procédure de crédit 37
Paragraphe 1 : La prise de garantie des
dossiers 37
Paragraphe 2 : Diagnostic de la
procédure de crédit
41
CONCLUSION
46
BIBLIOGRAPHIE
48
ANNEXE
49
TABLE DES MATIERES
50
DEDICACE
Nous dédions ce mémoire à tous nos parents
qui n'ont ménagés aucun effort pour la réussite de notre
vie.
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, qu'ils nous ont donné
l'occasion de rendre hommage :
- A dieu le tout puissant de nous avoir accordé sa
grâce pour l'aboutissement de ce projet.
Nous voudrons à travers ce mémoire que toutes
les personnes qui nous ont apportées leurs concours trouvent
l'expression de nos sentiments les plus sincères.
Nous tenons à remercier :
- le corps professoral de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion (FSEG)
- Dr Soboua THERA notre directeur de mémoire
malgré ses spécifique et délicates attribution n'a
ménagers aucun effort pour orienter nos recherche et nous aider à
trouver, développer et approfondir les pistes de réflexion sur
notre thème.
Nos remerciements vont à l'endroit de nos très
chères camarades de la promotion Sidi Sosso DIARRA (2006-2010)
Enfin, nous remercions tous ceux qui, de près ou de
loin ont contribués matériellement, moralement et
financièrement à la mise en place de ce travail
LA LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
BHM (Banque de l'Habitat du Mali)
COSO (Committee of Sponsoring Organization of
the Tread way Commission)
SOX ( Sarbanes Oxley Act)
CFCC (Compagnie Française de Commissaires
aux Comptes)
CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux
Comptes)
IFACI (Institut Française de l'Audit et
Contrôle Interne)
AAA (American Accounting Association)
AICPA (American Institute of Certified Public
Accountants)
FEI (Financial Executives Internationnal)
IIA (Institute of Internal Auditors)
IMA (Institute of Management Accountants)
UMOA (Union Monétaire Ouest Africaine)
UEMOA (Union Economique Monétaire Ouest
Africaine)
PCB (Plan Comptable Bancaire)
MEF (Ministère de l'Economie et des
Finances)
OHADA (Organisation pour l'Harmonisation en
Afrique du Droit des Affaires)
RI (Règlement Intérieur)
ONP (Office Nationale des Postes)
CP (Clientèle Particulier)
CC (Clientèle Commerciale)
ONG (Organisation Non Gouvernementale)
DFC (Direction Financier et Comptable)
DO (Direction des Opérations)
DRH (Direction des Ressources Humaines)
DEGR (Direction des Engagement et Gestion des
Risques)
BECEAO (Banques des Etats Centrale de l'Afrique
de l'Ouest)
VSS (Visa Settlement Service)
INTRODUCTION
Le respect des principes, des règles et des
méthodes de comptabilisation ne serait pas suffisant pour atteindre les
objectifs d'image s'il n'était complété par des mesures
destinées à assurer l'exhaustivité et la fiabilité
des informations produites.
Ainsi suite aux nombreux scandales financiers qui ont
secoué les entreprises américaines à la fin des
années 90 et au début des années 2000, les Etats-Unis ont
adopté, le 30 Juillet 2002, le Sarbanes Oxley Act (SOX). L'article 404
de cette loi exige que la Direction Générale engage sa
responsabilité sur l'établissement d'une structure de
contrôle interne comptable et financier et qu'elle évalue,
annuellement, son efficacité au regard d'un modèle de
contrôle interne reconnu.
Mieux, l'analyse du scandale financier le plus récent,
celui de la Société Générale en France qui s'est vu
détournée 5 milliard d'euros, permet de s'interroger sur la
question de la fiabilité du système de contrôle interne mis
en place au sein de la banque.
De plus le développement ou l'émergence tant
prôné par les pouvoirs publics ne saurait être effectif avec
un faible taux de bancarisation ; les banques se doivent d'afficher une image
de sécurité afin de décourager l'informel et de drainer
vers elles les agents économiques hostiles au système bancaire.
C'est vrai, il faut l'avouer, le secteur bancaire est l'un des secteurs les
plus règlementés et les plus contrôlés.
Néanmoins, il est en proie à des malversations qui tentent de
porter atteinte à son image de marque et de sécurité
financière qu'on lui a toujours reconnues. Cependant, le contrôle
interne comme définit par l'Ordre des Experts Comptables en France est
l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise
de l'entreprise. L'un des objectifs consiste à prévenir les
erreurs et les fraudes.
Au regard des faits marquants évoqués, il
convient conformément à la formation reçue, de
s'interroger sur le contrôle interne de la Banque de l'Habitat du Mali,
une structure bancaire dans laquelle nous avons recueillies les
informations.
Pour ce faire nous avons choisi d'axer nos réflexions
sur le thème suivant : LE CONTRÔLE INTERNE, UN OUTIL DE
SECURISATION DES OPERATIONS DE CREDIT BANCAIRES : « CAS DE LA BHM
»
Cette étude vise non seulement une mise en pratique des
connaissances théoriques reçues, mais aussi une contribution
à la résolution d'un problème que rencontre la BHM dans
l'exercice des ses activités. La banque est un établissement de
crédit autorisé par la loi à assurer des opérations
de banque c'est-à-dire la réception de fonds du public, les
opérations de crédit, ainsi que la mise à la disposition
de la clientèle ou la gestion de moyens de paiement.
Autrement dit une banque est une entreprise qui gère
les dépôts et collecte l'épargne des clients, accorde des
prêts et offre des services financiers. De ce fait elle doit offrir
à la clientèle les garanties d'une sécurité
suffisante à l'exercice de son activité. Elle doit donc disposer
d'un contrôle interne assez dynamique.
Ainsi, les questions suivantes se posent :
- Quel est le rôle du contrôle interne dans la
sécurisation des opérations de crédit bancaire ?
- Le contrôle interne de la BHM sa est-elle
efficace ?
Pour donner des réponses fiables à ces
interrogations, nous allons étudier dans la première partie le
contrôle interne gage de la maîtrise d'une organisation et la
seconde partie sera consacrée sur l'audit de la procédure de
crédit au niveau de la BHM sa.
L'objectif de ce thème est de mettre en exergue la
place du contrôle interne dans la gestion de la BHM sa,
particulièrement son département crédit enfin de
sécuriser les opérations.
Pour collecter ces différentes informations, nous avons
procédé à des recherches documentaires, des interviews des
responsables concernés et des enquêtes.
PREMIERE PARTIE :
LE CONTROLE INTERNE : GAGE DE LA MAITRISE D'UNE
ORGANISATION
L'étude de ces éléments théoriques
nous mène à une vision globale du thème. Pour une
meilleure compréhension de ce travail, il nous faudra détailler
certaines notions telles que l'audit et le contrôle interne bancaire.
L'étude de cette partie sera consacrée à
un assemblage de ces différents éléments pour mettre en
place une évaluation du contrôle interne.
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR L'AUDIT
Section 1 : Historique, définition et
différents types d'audit
Paragraphe 1 : Historique et définition
1. Historique :
Audit (anglicisme que l'on peut remplacer par
contrôle, vérification, expertise, etc.) vient du
verbe latin « audire »qui signifie
écouter. Les Romains employaient ce terme pour désigner
un contrôle au nom de l'empereur sur la gestion des provinces.
Il fut introduit par les Anglo-Saxons au début du
XIII siècle pour la gestion de leurs entreprises. Le premier
cabinet d'audit fut fondé au
XIVe siècle à Londres.
En 1953, H.R. Bowen publie « Socials
responsibilities of the businessman ». C'est lors de la
rédaction de cet ouvrage qu'il parlera de la doctrine de la
responsabilité sociale qui doit être envisagée comme un
moyen pour orienter l'activité des entreprises vers l'atteinte des
objectifs que la société civile s'est fixé. Il
définit la responsabilité sociale de l'entrepreneur dès le
début de l'ouvrage: « La responsabilité sociale renvoie
aux obligations de l'homme d'affaire de poursuivre telles politiques, de
prendre telles décisions ou de suivre telles lignes d'action qui sont
désirables en fonction des objectifs et des valeurs de notre
société ».
L'auditeur est dans ce cas un commissaire aux comptes qui par
des procédures adéquates, s'assure du caractère complet
sincère et régulier des comptes d'une entreprise s'emporte garant
auprès des divers partenaires intéressés de la firme et,
plus généralement, porte un jugement sur la qualité et la
rigueur de sa gestion.
2- Définition :
L'Audit est une activité indépendante et
objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré
de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée.
L'audit aide cette organisation à atteindre ses
objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de
contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions
pour renforcer leur efficacité.
Paragraphe 2 : Les différents types d'audit
Dans ce paragraphe nous allons parler sur deux types d'audit
qui sont : l'audit financier et comptable et l'audit
opérationnel.
1- Audit financier et comptable
La définition même de l'audit suppose la
possibilité d'apprécier une réalité par comparaison
à une norme.
Dans le cadre d'audit comptable et financier, la
réalité étant les informations produites par l'entreprise,
la norme étant les règles, les lois, les méthodes
d'enregistrement et les instructions de la direction générale.
En effet, l'audit financier et comptable s'intéresse
aux actions ayant une incidence sur la préservation du patrimoine, les
saisies, les traitements comptables et l'information financière
publiée par l'entreprise.
L'action de l'auditeur interne concerne, entre autre,
l'appréciation de l'évaluation du contrôle interne
comptable mise en place par l'entreprise dans le but de se prononcer sur la
fiabilité, la régularité et la sincérité de
l'information comptable et financière produite par l'entreprise.
2- Audit opérationnel
L'audit opérationnel est une évaluation
périodique, continue et indépendante de toutes les
opérations de l'organisation en vue d'aider les gestionnaires à
améliorer le rendement de leurs unités administratives; et ce par
l'appréciation objective des opérations et la formulation des
recommandations appropriées.
L'audit opérationnel comprend l'analyse et
l'évaluation des éléments de la gestion (planification,
organisation, direction et contrôle), c'est à dire, les objectifs
et les plans, les responsabilités, les structures organisationnelles,
les politiques et procédures, les systèmes et méthodes,
les contrôles, et les ressources humaines et physiques.
Dans l'audit opérationnel, il s'agit d'auditer "la
réalité (les opérations)" au lieu de "l'image" que la
comptabilité en donne. L'idée est donc d'auditer la
réalité plutôt que sa description comptable, afin de
permettre à l'entreprise de pouvoir affronter la compétition avec
les meilleurs atouts.
On appelle contrôle interne, en matière de
comptabilité, le choix et la mise en oeuvre de méthodes ainsi que
de moyens matériels et humains adaptés au cas de l'entreprise qui
soient à même de prévenir sans retard les
différentes irrégularités possible( intentionnelles ou non
intentionnelles)
Section 2 : Normes et méthodologie
d'audit
Paragraphe 1 : Normes d'audit
Le concept de norme permet d'exprimer l'opinion de la
profession quant au comportement d'un auditeur dans l'exercice de ces missions
normalement diligent.
Les normes d'audit sont de trois catégories :
Les normes générales :
Elles sont relatives aux comportements professionnels de
l'auditeur, elles reflètent sa compétence son indépendance
et sa densité dans le travail qui lui est confié.
Les normes de travail :
Elles précisent les règles que doivent suivre
les auditeurs dans les travaux liés à la certification, à
l'examen, aux vérifications spécifiques, à la
communication de l'irrégularité, aux relations de l'auditeur avec
le conseil d'administration et les dirigeants.
Les normes de rapport :
Elles précisent les obligations de l'auditeur et
fournissent les modèles de rapport que les professionnels sont
invités à présenter.
Paragraphe 2 : Méthodologie d'audit
Cette activité fait l'objet d'une réglementation
internationale par les normes dites «normes ISA» pour
«International Standards on Auditing». La démarche
générale admise comporte des explications suivantes.
L'auditeur commence son travail en
recueillent le maximum d'information sur
l'entreprise. Lors de cette phase, il s'intéresse à tous les
aspects signalétiques de l'entreprise, à ses produits, aux
résultats et à la structure du capital d'une part, et à la
description du fonctionnement du contrôle interne, d'autre part. A partir
de ces informations qui constituent «son dossier
permanent » (pour lequel une mise à jour annuelle
s'impose), l'auditeur oriente sa mission de contrôle externe.
Par exemple, il détermine si ces faiblesses apparentes
de contrôle interne existent réellement (en effectuant un sondage
de vérification) et si tel est le cas, l'auditeur doit juger si elles
risquent d'affecter matériellement la validité et la
fiabilité des informations comptables produites par l'entreprise. En
tout cas, en sus de son test de fonctionnement du système, l'auditeur
vérifiera les valeurs inscrites dans les comptes après sondage,
et contrôlera par pointage tous les montants incorporés dans les
documents de synthèse : le bilan et le compte de résultat.
Ces points seront détaillés dans le chapitre suivant.
CHAPITRE 2 : LE CONTROLE INTERNE
Ce chapitre est divisé en deux sections qui sont
basé sur la définition et l'objectif du contrôle interne,
le COSO et le contrôle interne d'une activité.
Le contrôle interne peut être
appréhendé selon deux acceptions :
Dans son sens le plus courant, le mot contrôle veut dire
vérification, dans son deuxième sens il signifie maitrise.
Section 1 : Définition et objectif
Le contrôle interne est un outil de gestion servant
à fournir une assurance raisonnable que les objectifs de gestion son
réalisés. Ainsi, nous allons définir et dire les objectifs
du contrôle interne dans cette section.
Paragraphe 1 : Définition
Il existe plusieurs types de définitions du
contrôle interne qui sont selon:
1. Ordre des experts comptables français
(1977)
« Le contrôle interne c'est l'ensemble des
sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise.
Il a pour but d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la
qualité de l'information, l'application des instructions de la direction
et favoriser l'amélioration des performances. Il se manifeste par
l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des
activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de
celle-ci. »
2. Consultative Committee of Accountancy de
Grande-Bretagne 1978
«Le contrôle interne comprend l'ensemble des
systèmes de contrôle financiers, mis en place par la direction
afin de pouvoir diriger les affaires de l'entreprise de façon
ordonnée et efficace, d'assurer le respect des politiques de gestion, de
sauvegarder les actifs et de garantir autant que possible l'exactitude et
l'état complet des informations enregistrées. »
3. Compagnie Française des Commissaires aux
Comptes (CFCC)
Le contrôle interne est l'ensemble des mesures
comptables ou autres que la direction définit, applique et surveille,
sous sa responsabilité, afin d'assurer la protection du patrimoine de
l'entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des
comptes annuels qui en découlent. Il permet que les opérations
soient exécutées conformément aux décisions de la
direction, de même le contrôle interne permet que les
opérations soient enregistrées de telle façon que les
comptes seront réguliers et sincères donnant ainsi une image
fidèle.
4. L'Institut de l'Audit Interne (IAI)
« Le contrôle interne est un dispositif de la
société, défini et mis en oeuvre sous sa
responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de
procédures et d'actions adaptés aux caractéristiques
propres de chaque société qui contribue à la
maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses
opérations et à l'utilisation efficiente de ses ressources. Le
contrôle interne doit permettre de prendre en compte de manière
appropriée les risques significatifs, qu'ils soient
opérationnels, financiers ou de conformité. ».
5. Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes
(CNCC)
De son côté, la Compagnie Nationale des
Commissaires aux Comptes retient la définition suivante : « le
contrôle interne est constitué par l'ensemble des mesures de
contrôle, comptable ou autre, que la direction définit, applique
et surveille, sous sa responsabilité, afin d'assurer la protection du
patrimoine de l'entreprise et la fiabilité des enregistrements
comptables et des comptes annuels qui en découlent ».
6. Institut Française de l'Audit et
Contrôle Interne (IFACI)
Selon l'Institut de l'Audit Interne (IFACI), le contrôle
interne est un dispositif de la société, défini et mis en
oeuvre sous sa responsabilité, qui vise à assurer :
v la conformité aux lois et règlements ;
v l'application des instructions et des orientations
fixées par la Direction Générale ou le Directoire ;
v le bon fonctionnement des processus internes de la
société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses
actifs ;
v la fiabilité des informations financières.
D'une façon générale, il contribue
à la maîtrise de ses activités, à
l'efficacité de ses opérations et à l'utilisation
efficiente de ses ressources.
Les définitions ci dessus insistent sur deux des
objectifs d'un bon contrôle interne :
ü la recherche de la protection du patrimoine de
l'entreprise ;
ü la recherche de la fiabilité de l'information
comptable.
Ainsi, le contrôle interne est devenu un pilier de
l'entreprise, il vise à améliorer les performances de
l'entreprise par la mise en place de procédures efficientes et par la
sauvegarde de son patrimoine.
Pour plus d'efficacité, le contrôle interne doit
être plus préventif que répressif. Il se compose d'un
ensemble de moyens mis en place dans une entreprise sous forme de mesures, de
procédures intégrées à son organisation.
Quels sont les objectifs assignés au système de
contrôle interne dans nos compagnies ?
Paragraphe 2 : Objectifs
Le contrôle interne met en oeuvre cinq (5) points
essentiels pour atteindre ses objectifs qui sont :
1. Fiabilité de l'information financière
:
Cet objectif est souvent privilégié car il
met l'accent sur l'organisation des fonctions comptables et financières
et sur la capacité de l'entreprise à enregistrer
fidèlement ses opérations et les restituer sous forme
d'états de synthèse.
2. Sauvegarde du patrimoine :
L'organisation doit se doter de procédures et
mécanismes qui permettent de mettre à l'abri d'aléas
divers son patrimoine corporel et incorporel.
Pour les salariés, le contrôle interne leur
procure un environnement professionnel sécurisé par des
procédures, des descriptions de poste. L'harmonie de tous ces
éléments permet d'exercer des responsabilités en parfaite
connaissance de leur rôle et de leur positionnement dans
l'enchaînement des activités de l'entreprise.
3. Respect des lois et application des instructions de
la Direction
Le contrôle interne doit permettre à l'entreprise
de se conformer aux lois et règlements en vigueur, ainsi qu'aux
instructions de la Direction Générale.
4. Optimisation des opérations
Le processus du contrôle interne permet d'identifier des
insuffisances dans l'organisation et dans l'exécution des
différentes activités de l'entreprise. Ainsi, l'analyse du
processus met en évidence des tâches non effectuées, des
activités effectuées par des personnes ne disposant pas de la
compétence ou des informations nécessaires à
l'accomplissement correct de ces tâches ces constatations peuvent ainsi
conduire à réorganiser certaines fonctions, et à
automatiser certains contrôles.
5. Maîtrise des activités :
La majorité des objectifs du contrôle
interne convergent vers la maîtrise des activités de l'entreprise
et le pilotage efficace de l'organisation. Ainsi, le contrôle interne
institue dans l'entreprise une culture d'autocontrôle à savoir la
vérification par chaque collaborateur de la qualité et de la
conformité de son travail. De tout ce qui précède, le
contrôle interne doit permettre de sécuriser les flux financiers
de l'entreprise, de fiabiliser l'information comptable et de prévenir et
détecter les risques au sein de l'organisation.
Section 2 : Le COSO et le contrôle interne
d'une activité.
Paragraphe 1 : Définition et objectif du
contrôle interne selon le COSO
Les scandales financiers aux USA ayant pris une dimension
considérable, les spécialistes des cabinets d'audit et
d'expertise comptable ainsi que les chercheurs américains se sont
réunis à la demande du sénateur américain Treadway.
Une étude a été menée et a abouti à
l'émergence du modèle COSO qui a vu le jour en 1992, servant de
référentiel de Contrôle Interne aux Etats-Unis et dans
d'autres pays postérieurement.
Ce référentiel étant l'objet principal
sur lequel s'articule notre travail, il s'agira de définir le cadre dans
lequel a été élaboré le COSO ainsi que la
définition qu'il a donné au Contrôle Interne.
Afin de cerner les concepts, les idées et les
méthodes d'évaluation proposées par le COSO, on a
partagé ce paragraphe en deux parties qui sont:
1) Définition du Contrôle Interne selon COSO;
2) Les objectifs du Contrôle Interne selon COSO.
1. Définition du contrôle interne selon le
COSO
Selon le rapport du COSO, le contrôle interne est un
processus mis en oeuvre par le Conseil d'Administration, les dirigeants et le
personnel de l'entreprise, pour fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation des trois objectifs suivants :
· La réalisation et l'optimisation des
opérations,
· La fiabilité des opérations
financières,
· La conformité aux lois et règlements
Au-delà des concepts, l'enjeu véritable du
contrôle interne est la maîtrise des activités, ce qui est
d'ailleurs une plus juste traduction du terme anglais «internal control
».
«Le contrôle interne est formé de plans
d'organisation de toutes les méthodes et procédures
adaptées à l'intérieur d'une entreprise pour
protéger ses actifs, contrôler l'exactitude des informations
fournies par la comptabilité, accroître le rendement et assurer
l'application des instructions de la direction».
La Commission a été conjointement
commanditée par cinq associations professionnelles aux Etats-Unis,
à savoir The American Accounting Association (AAA), The American
Institute of Certified Public Accountants (AICPA), Financial Executives
International (FEI), The Institute of Internal Auditors (IIA), The National
Association of Accountants maintenant appelée The Institute of
Management Accountants (IMA). La Commission était complètement
indépendante de chacun de ces organismes, et comprend
représentants d'industrie, de la comptabilité nationale, des
sociétés de placement en valeurs mobilières, et de la
bourse des valeurs de New York.
La commission a définit le Contrôle Interne comme
étant: «Un processus mis en oeuvre par le Conseil d'administration,
les dirigeants et le personnel d'une organisation, destiné à
fournir une assurance raisonnable quand à la réalisation des
objectifs suivants:
Ø La réalisation et l'optimisation des
opérations ;
Ø La fiabilité des informations
financières et de gestion ;
Ø La conformité aux lois et aux
réglementations en vigueur.
Cette définition repose sur certains concepts
fondamentaux à savoir:
Ø Le Contrôle Interne est un processus. Il
constitue un moyen d'arriver à ses fins et non pas une fin en
soi ;
Ø Le Contrôle Interne est mis en oeuvre par des
personnes. Ce n'est pas simplement un ensemble de manuels de procédures
et de documents; il est assuré par des personnes à tous les
niveaux de la hiérarchie ;
Ø Le Contrôle Interne est axé sur la
réalisation des objectifs dans un ou plusieurs domaines (ou
catégories) qui sont distincts mais qui se recoupent. ».
2. Les objectifs du contrôle interne selon le
COSO
Pour atteindre les objectifs fixés, chaque entreprise
doit tout d'abord commencer par les définir d'une manière exacte
et précise, puis établir des stratégies efficaces visant
à atteindre ces objectifs, sous contrainte des moyens
nécessaires. Bien que chaque entreprise détermine ses propres
objectifs, certains d'entre eux sont communs.
Le COSO les a donc classés en trois catégories
comme suit:
2.1- Les objectifs liés aux
opérations
Les objectifs liés aux opérations renvoient
à la réalisation de l'objet social, qui est sa raison
d'être. Ils couvrent des objectifs plus spécifiques axés
sur la réalisation et l'optimisation.
Il est nécessaire que les objectifs liés aux
opérations reflètent l'environnement micro et
macro-économique dans lequel l'entreprise évolue tels-que : les
pressions exercées par la concurrence en matière de
qualité, de diminution des délais de mise sur le marché,
ou d'avance technologique. Les instructions et orientations de la Direction
Générale ou du Directoire doivent être communiquées
aux collaborateurs concernés, en fonction des objectifs assignés
à chacun d'entre eux, afin de fournir des orientations sur la
façon dont les activités devraient être menées. Ces
instructions et orientations doivent être établies en fonction des
objectifs poursuivis par la société et des risques encourus.
Afin d'atteindre les objectifs liés aux
opérations, il est clair et impératif de tracer une
stratégie et de mettre les moyens nécessaires pour
l'exécution de l'action de base.
2.2- Les objectifs liés aux informations
financières
Les objectifs liés aux informations financières
visent à la préparation des états financiers
publiés, incluant les états financiers intermédiaires et
synthétiques, et les chiffres-clés extraits des états
financiers et destinés à être diffusés auprès
du public.
La préparation d'états financiers fiables est
une condition préalable à l'obtention de fonds auprès des
investisseurs, d'emprunts bancaires, et peut être un facteur-clé
dans la signature de certains contrats ou dans les relations avec certains
fournisseurs. Les investisseurs se basent sur les états financiers pour
mesurer les performances des dirigeants afin de les comparer à celles
des équipes dirigeantes d'autres organisations et aux performances
d'autres moyens de placement.
Le terme «Fiabilité» utilisé implique
que les comptes soient réguliers et sincères et qu'ils soient
préparés conformément aux principes comptables et à
la réglementation en vigueur.
Ces objectifs sont appuyés par un ensemble
d'affirmations qui sous-tendent les états financiers :
· Existence ou survenance : Les actifs, passifs et
droits de propriété existent à une date précise et
transactions enregistrées correspondent à des
événements qui sont réellement survenus au cours d'une
période déterminée.
· Exhaustivité : Toutes les transactions,
événements ou circonstances qui sont survenus au cours d'une
période spécifique et qui auraient dû être pris en
compte au cours de cette même période ont effectivement
été enregistrés.
· Droits et obligations : Les actifs correspondent
aux droits et les passifs aux obligations de l'entité à une date
donnée.
· Evaluation ou rattachement : Les
éléments de l'actif, du passif, des produits et des charges sont
comptabilisés à leur juste montant conformément aux
principes comptables appropriés et pertinents. Les transactions sont
mathématiquement exactes, pour ce qui est de leur montant, et
correctement enregistrées dans les livres.
· Présentation : Les informations figurant
dans les états financiers sont correctement présentées,
libellées et classées.
2.3. Les objectifs liés aux lois et
réglementations
Les entreprises doivent mener leurs affaires, et doivent
souvent prendre des mesures particulières, en application des lois et
des réglementations en vigueur. Ces obligations ont trait, par exemple,
aux marchés, aux tarifs, aux impôts, à l'environnement, au
bien-être des salariés et au commerce international. Ces lois et
réglementations imposent des normes minimales que l'entreprise doit
intégrer dans ses objectifs de conformité.
Compte tenu du grand nombre de domaines existants (droit des
sociétés, droit commercial, environnement, social, etc.), il est
nécessaire que la société dispose d'une organisation lui
permettant de:
o Connaître les diverses règles qui lui sont
applicables;
o Etre en mesure d'être informée en temps utile
des modifications qui leur sont apportées (veille juridique);
o Transcrire ces règles dans ses procédures
internes;
o Informer et former les collaborateurs sur celles des
règles qui les concernent.
Cette classification permet d'étudier
séparément chacun des aspects du Contrôle interne. Ces
catégories distinctes mais qui se chevauchent (un objectif donné
pouvant rentrer dans plus d'une catégorie), couvrent différents
besoins et peuvent relever de la responsabilité directe de
différents membres du management.
Le système de Contrôle Interne peut fournir un
niveau d'assurance raisonnable quand à la réalisation des
objectifs en matière de fiabilité des informations
financières et de la conformité aux lois et
réglementations en vigueur. La réalisation de ces objectifs qui
sont principalement fondés sur les normes imposées par des tiers,
dépend de la façon dont sont conduites les activités
opérationnelles.
Toutefois, la réalisation des objectifs liés aux
opérations - par exemple: en termes de taux de rentabilité des
investissements, de part de marché ou de lancement de nouveaux produits
- ne relève pas toujours de la seule volonté de l'entreprise. Le
Contrôle Interne ne peut prévenir un jugement erroné ou une
mauvaise décision, ou bien encore un évènement
extérieur pouvant entraîner l'échec des objectifs
d'exploitation. Dans ce domaine, le système de Contrôle Interne ne
peut fournir au management et au Conseil d'administration, qu'un niveau
d'assurance raisonnable d'être informés en temps utile que dans la
mesure où l'entreprise est engagée dans la réalisation de
ces objectifs.
Paragraphe 2 : Les cinq (5) piliers du
référentiel de COSO et les limites du contrôle interne
A- Les cinq (5) piliers du référentiel
de COSO
Il identifie cinq (5) éléments essentiels
composants le cadre de maîtrise des risques d'une organisation :
a) Environnement du contrôle interne;
b) Evaluation des risques;
c) Des activités du contrôle;
d) Une information et une communication;
e) Un pilotage.
B- Les limites du contrôle interne
Il faut garder à l'esprit que le contrôle
interne, aussi bien conçu et appliqué qu'il soit, ne peut au plus
donner qu'une ASSURANCE RAISONNABLE à la Direction quant à la
réalisation des objectifs de l'organisation. Les facteurs suivants
peuvent a voir une influence sur l'efficacité du contrôle
interne :
· L'erreur de jugement
Le risque d'erreur humaine lors de la prise de
décisions ayant un impact sur les processus de l'entreprise, peut
limiter l'efficacité des contrôles. Les personnes responsables
sont souvent appelées à prendre des décisions dans un
temps limité, en se basant sur les informations disponibles, mais
incomplètes et en faisant face à la pression liée à
la conduite des activités.
· Les dysfonctionnements
Même les systèmes de contrôle interne bien
conçus peuvent faire l'objet de dysfonctionnements, par exemple lorsque
les collaborateurs interprètent les instructions de façon
erronées, cèdent à la routine et ne sont plus attentifs
aux erreurs.
· Les contrôles «
outrepassées » ou contournés par le management
Le contrôle interne ne peut pas être plus efficace
que les personnes responsables de son fonctionnement. En effet, un responsable
peut être en mesure de contourner le contrôle interne en
dérogeant, par exemple, aux normes et procédures prescrites pour
tirer un profit personnel ou afin de dissimuler une partie de son
activité à certaines obligations légales.
· La collusion
Deux ou plusieurs individus agissant collectivement pour
accomplir et dissimuler une action peuvent fausser les informations
financières ou de gestion d'une manière qui ne puisse être
détecté par le contrôle interne.
DEUXIEME PARTIE :
L'AUDIT DE LA PROCEDURE DE CREDIT AU NIVEAU DE LA BHM
sa
CHAPITRE 1 : Présentation de la BHM
Section 1 : Historique, situation
géographique et environnement de la BHM sa
Paragraphe 1 : Historique
La Banque de l'Habitat du Mali / BHM-SA est une
société anonyme d'économie mixte. Elle
bénéficie d'un agrément bancaire de plein exercice.
Les principaux textes et document qui la régissent sont :
· La réglementation bancaire et les normes
prudentielles de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA)
· Les dispositions législatives et
réglementaires en vigueur en République du Mali, dont la Loi
N° 90-74 / AN-RM du 4 septembre 1990 portant réglementation
bancaire au Mali,
· Les méthodes comptables prescrites par le Plan
Comptable Bancaire (PCB) de l'UEMOA,
· La Convention d'Etablissement, signée le 29
novembre 1996, entre l'Etat représenté par le Ministère de
l'Economie et des Finances (MEF) et la BHM,
· Les statuts déposés auprès de
Maître Gaoussou HAÏDARA, Notaire à Bamako, qui ont fait
l'objet d'une refonte les 6 mars 2000 et 13 février 2001 pour mise en
conformité avec l'Acte Uniforme de l'Organisation pour l'Harmonisation
en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), relatif au Droit des
Sociétés Commerciales et du Groupement d'Intérêt
Economique,
· Le Règlement Intérieur
(RI), dont la dernière mise à jour remonte au 20
décembre 2001.
La BHM a été constituée le 25
mars 1996. Elle résulte d'une série de
restructurations.
Cette banque est ouverte à la clientèle depuis
le 13 Février 2001 avec un capital de 4 milliards
de franc de CFA.
Paragraphe 2 : Situation géographique et
environnement de la BHM
A. Situation géographique
Depuis sa création la BHM a implanté son
siège au coeur de la ville de Bamako précisément dans la
commune IV, Avenue Kwame N'Krumah, ACI 2000 Hamdallaye, BP 2614, Bamako,
République du Mali.
Tél : (223) 222 91 90, (223) 222 45 64, fax (223)
222 93 50,
E-mail bhm@bhm.com, site www.bhm-sa.com.
B. Environnement de la BHM
1. La clientèle de la BHM
La clientèle constitue l'ensemble des consommateurs
actuels et potentiels des produits de la banque. A la BHM, la clientèle
est classée en deux catégories :
1.1 La clientèle des particuliers (CP)
Elle est composée des personnes physiques, des enfants
mineurs ainsi que des incapables majeurs (cas particulier de fonctionnement de
compte).
1.2 La clientèle commerciale (CC)
Elle est composée des petites, moyennes et grandes
entreprises, des sociétés commerciales, du secteur bâtiment
et des travaux publics. Elle concerne aussi les Organisations Non
Gouvernementales (ONG), les entreprises individuelles, les
établissements et les professions libérales.
2. La concurrence
On distingue fondamentalement deux sortes de concurrence:
2.1 La concurrence directe
Elle peut être définie comme toutes les
entreprises offrant les produits semblables dans la même tranche de prix.
Les onze (11) autres banques de la place constituent les concurrents directs de
la BHM à savoir :
Ø BANK OF AFRICA MALI (BOA)
Ø ECOBANK-MALI
Ø BANQUE DE DEVELOPPEMENT DU MALI (BDM sa)
Ø BANQUE SAHELO-SAHARIENNE POUR L'INDUSTRIE ET DU
COMMERCE (BSIC sa)
Ø BANQUE NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT DU MALI (BNDA
sa)
Ø BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI (BIM sa)
Ø BANQUE COMMERCE SUR SAHEL (BCS sa)
Ø BANQUE MALIENNE DE SOLIDARITE (BMS sa)
Ø BANQUE ATLANTIQUE MALI
Ø BANQUE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE (BCI sa)
Ø BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE
DU MALI (BICIM sa)
Il va falloir donc un grand effort de la part de la BHM sa
pour maintenir sa position dans le classement des banques au Mali et de viser
la place de leader.
2.2 La concurrence indirecte
Les concurrents indirects peuvent être définis
comme des entreprises qui satisfont partiellement les mêmes besoins de la
clientèle des banques. Les concurrents indirects de la BHM sont
notamment les établissements financiers tels que le JEMENI, CAISSE
D'EPARGNE, KAFO JIGIGNEW, CAECE, NYESIGISO les tontiniers, les mutuelles, les
cambistes, etc.
Section 2 : Organisation et fonctionnement
Paragraphe 1 : Organisation
La BHM est une société anonyme avec conseil
d'administration présidé par un président directeur
général qui délègue ses pouvoirs à un
directeur général dans le cadre de la gestion. Ainsi la Direction
Générale (DG) à la tête de la structure coiffe la
Direction Financière et Comptable (DFC), la Direction des
Operations(DO), Direction Engagement et Gestion des Risques (DEGR), Direction
des Ressources Humaines (DRH). Il est à souligner que certains services
qualifiés de stratégiques sont directement rattachés
à la Direction Générale. La description des
différentes directions se présente sur l'organigramme (voir
annexe)
Paragraphe 2 : Fonctionnement
1- La direction générale
Elle est chargée du management des autres directions et
de la gestion de la société suivant les instructions
définies par le conseil d'administration. En plus du DFC, DO, DRH, DEGR.
Les services qui lui sont directement rattachés sont :
· Le Service Contrôle Interne
C'est un service indispensable dans une organisation comme la
BHM. Ce service veuille au respect du contrôle interne en place à
travers le respect des procédures, le respect de la
réglementation bancaire, le respect du secret professionnel, le respect
des recommandations d'audit. L'audit interne permet au moyen des
contrôles réalisés de tester le système de
contrôle interne et de l'adapter.
· Le Service Contrôle des
Risques
L'environnement bancaire se révèle être un
environnement menacé par toutes sortes de risques. Afin de
maîtriser et d'éviter ces risques, la BHM a trouvé opportun
la création de ce service. Il veille au respect des normes prudentielles
en matière de crédit et sensibilise les agents sur les risques
surtout ceux opérationnels.
· Le Service des Affaires Juridiques
Comme son nom l'indique, le service des affaires juridiques
assume les fonctions relatives au respect du droit et de la législation
en vigueur. Il éclaire la direction sur les aspects juridiques que
revêtent les contrats signés avec les tiers. Il assume
également la garde des différentes suretés reçues
des clients ; également la rédaction des contrats de prêt
de la clientèle.
2- La Direction Financière et Comptable (DFC) et
la Direction des Opérations (DO)
2.1. La Direction et Financière Comptable (DFC)
Pour mener à bien la fonction qui lui est
dévolue, la Direction Financière et Comptable
délègue ses pouvoirs à des responsables de services
qu'elle contrôle. Au nombre de ces services nous avons :
· Le Service Organisation
Comme le nom l'indique, le service Organisation a à sa
charge l'organisation technique de la banque en terme de gestion des
habilitations, de paramétrage et du bon fonctionnement des applicatifs
bancaires tels que DELTA BANK, DELTA IMMO, DELTA PAIE.
Le service organisation gère également les
projets informatiques, assume la Maîtrise d'ouvrage et l'harmonisation
conformément aux diverses normes (Banque Normative, HARPE).
· Le Service Informatique
Le service informatique gère le système
d'information dans sa globalité. Il a à sa charge la gestion des
parcs informatique et téléphonique et assume les fonctions
suivantes :
· Etudes et Développement
Elle permet l'étude et le développement de
petits programmes permettant aux utilisateurs d'automatiser les tâches
récurrentes afin d'optimiser le temps de travail. Cette section se
charge de régler les problèmes rencontrés par les
utilisateurs dans les différents applicatifs avec le concours du service
Organisation.
· Bureautique et Hotline
Elle assure une maintenance permanente du système
d'information en solutionnant les différents problèmes des
utilisateurs en termes de dysfonctionnement du réseau ou de panne du
matériel informatique mis à leur disposition.
· Le Service Ressources Humaines
Le rôle de ce service se résume en ces
différentes tâches :
v l'organisation des recrutements à travers la collecte
des besoins; - la gestion des affectations ;
v la gestion de la paie du personnel et des primes à
accorder au personnel ;
v l'inscription aux caisses de sécurité sociale
et de retraite du personnel;
v la gestion des présences, des absences et des
congés du personnel ; - la gestion des avantages accordés au
personnel ;
v la formation et le recyclage du personnel.
· Le Service Moyens
Généraux
Ce service s'occupe de la logistique et a à sa
charge:
ü la gestion des immobilisations à travers
l'inventaire;
ü le suivi des chantiers depuis la conception
jusqu'à la réalisation des travaux;
ü la gestion de l'approvisionnement des besoins (en
matériels et en fournitures) de la commande jusqu'à la
réception et au stockage;
ü le règlement des fournisseurs;
ü la gestion des courriers;
ü la supervision du gardiennage;
ü la gestion des chauffeurs et véhicules;
ü la gestion du standard.
· Le Service Contrôle de
Gestion
Ce service s'occupe :
· de l'élaboration du budget en relation avec la
Direction;
· de la validation budgétaire des commandes de
service des moyens généraux. - du contrôle
budgétaire,
· du rapport d'activité - plaquette conseil ;
· de l'élaboration de reporting périodique
adressé au siège.
· Le Service Comptabilité
A ce service sont attribuées diverses tâches
à savoir :
ü la centralisation et la saisie de toutes les
pièces comptables relevant des opérations diverses;
ü la vérification du résultat des
arrêtés de comptes avec l'accord de comptabilisation
ü la vérification des échelles
reçues de l'informatique à envoyer aux clients par le biais du
service moyens généraux;
ü l'élaboration des états à
transmettre à la BCEAO;
ü la gestion des archives;
ü le suivi quotidien des déséquilibres
comptables ;
ü la gestion des immobilisations ;
ü le pointage des pièces comptables saisies ;
ü le suivi des comptes;
ü l'élaboration des déclarations
fiscales.
· Le Service Moyens de Paiement
Ce service regroupe en son sein trois sous services ; le
service des moyens de paiements internationaux et le service des moyens de
paiements domestiques et le service monétique.
· Le service des moyens de paiements
internationaux Ce service gère comme son nom l'indique :
Ø les transferts émis/reçus de
l'étranger ;
Ø les remises/crédits documentaires ;
Ø le suivi des comptes de correspondants
étrangers.
· Le service des moyens de paiements
domestiques
Ce service a à sa charge :
Ø la gestion des opérations domestiques
(virements internes, émission des chèques de banque, virements
autre banque, etc.) ;
Ø le suivi des comptes des correspondants locaux ;
Ø la gestion de SICA UEMOA.
· Le service monétique
Le service monétique mène l'activité
monétique en assumant :
v la réception des demandes de cartes visa faites par
les clients ;
v la commande et la réception des cartes ;
v la gestion des oppositions sur les cartes en cas de perte ou
de vol ;
v la gestion des rééditions de code à la
demande du client ;
v la gestion des matérielles monétiques (DAB,
TPE) ;
v le dépouillement et la comptabilisation des
états VSS (Visa net Settlement Service) ;
v le rapprochement des caisses dab ;
v la maintenance des cartes visa.
2.2. La Direction des Opérations (DO)
Elle regroupe les services, les conseillers clientèle
privée et les conseillers clientèle commerciale, les agences et
se présente comme suit :
· Le Service Back-office
Le service Back-office se charge du traitement des dossiers
des clients de l'ouverture jusqu'à la clôture du compte du client.
Il effectue les activités suivantes :
Ø la création et montage des dossiers de
crédits ;
Ø le dépouillement et l'analyse des états
financiers reçus des clients ;
Ø la mise en place des crédits ;
Ø la gestion des demandes d'accords de classement ;
Ø la gestion des DAT/CAR entreprises ;
Ø le traitement des BIA ;
Ø la gestion des dossiers physiques clients ;
Ø le traitement des réclamations ;
Ø la gestion de la qualité et du service
après vente.
· Le Service Communication et
Marketing
Ce service nouvellement créé, permet à la
BHM de fidéliser ses clients et de leur proposer des produits
répondant à leurs besoins. Ce service a entre autres missions
:
Ø de définir et mettre en oeuvre les
stratégies d'information vis-à-vis des clients ;
Ø d'assurer les relations avec la presse ;
Ø d'assurer la communication financière en
étroite collaboration avec la filière Finance ;
Ø d'assurer la communication interne ;
Ø de bâtir, avec l'aide des filières
concernées, les outils assurant l'information des communautés
internes, externes ou spécifiques (actionnaires, internautes etc.) ;
Ø d'intégrer la dimension communication lors des
grands projets transversaux ;
Ø d'adapter l'offre de la banque, axée autour
des marchés et des produits, en fonction de la demande, de la
concurrence et des moyens ;
Ø d'encourager les comportements de la clientèle
favorables à la réalisation des objectifs commerciaux.
· Les Conseillers de Clientèle
Sous la supervision des Responsables de la Clientèle,
les conseillers de clientèle sont en contact avec les clients pour
informer sur les services et les produits offerts d'une part et les conditions
de la banque d'autre part. Ils sont à l'amont des opérations avec
la clientèle et se distinguent suivant le type de clientèle. Il
existe cependant des conseillers clientèle privée qui s'occupent
des clients personnes physiques et des conseillers clientèle commerciale
qui s'occupent des clients personnes morales, les entreprises et
sociétés.
CHAPITRE 2 : Description et diagnostic de la
procédure de crédit
Section 1 : Le contrôle interne bancaire et
description de sa procédure de crédit.
Paragraphe 1 : Le contrôle interne bancaire
Dans ce paragraphe nous allons développer les lois et
règlementations des opérations bancaires de l'UMOA.
Le conseil des ministres de l'Union Monétaire Ouest
Africaine (UMOA) à arrêter au cours de sa session du 17 juin 1999,
de nouvelle règle prudentiel applicable aux banques et
établissements financiers, conformément au disposition du 4e
alinéa de l'article 22 du traité du 14 novembre 1973
instituant l'UMOA, et du 6e alinéa de l'article 38 des
statuts de la Banque Centrale des Etats l'Afrique de l'Ouest et annexés
audit traité.
La mise à jour de la réglementation prudentielle
a été rendue nécessaire par le souci :
· de prendre en considération l'évolution
des normes internationalement admise en matière de supervision
bancaire ;
· d'assurer une protection accrue des déposants
dans un contexte de libéralisation de plus en plus affirmée des
activités monétaire bancaire et financière ;
· enfin de procéder à une mise en harmonie
avec le plan comptable bancaire, rendu obligatoire en 1996, soit cinq (5) ans
après le précédant dispositif prudentiel.
Les nouvelles règles prudentielles applicables aux
banques et établissements financiers portent sur les domaines
ci-après :
· Les conditions d'exercices de la profession ;
· La réglementation des opérations
effectuées par les banques et établissements financiers ;
· Les normes de gestion.
En application de l'article 23 de la loi bancaire, le montant
du capital minimum est fixé à un (1) milliard de FCFA dans tous
les Etats de l'UMOA.
REGLEMENTATION DES OPERATION EFFECTUEES PAR LES
BANQUES ET ETABLISSEMENT FINANCIERS
La loi bancaire en son article 44 donne compétence au
conseil des Ministres de l'UMOA pour prendre toutes dispositions concernant,
notamment :
· Le respect par les banques et établissements
financiers d'un rapport entre les divers éléments de leurs
ressources et emploi ou le respect de plafond ou minimum pour le montant d e
certains de leur emploi ;
· Les normes de gestion que les banques et
établissements financiers doivent respecter en vue notamment de garantir
leur liquidité, leur solvabilité, la division de leur risques et
l'équilibre de leur structure financière.
En application des ces dispositions, le Conseil des Ministres
de l'UMOA a adopté les réglementations suivantes.
1- La réglementation des opérations
Dans le souci notamment d'éviter que les banques ne
puissent, par des prises de participation dans les entreprises,
contourné l'interdiction qui leur est faite d'exercice des
activités industrielles commerciales, agricoles de service (article 33
de la loi bancaire) les normes ci-après on été
retenues :
Il est interdit aux banques et aux établissements
financiers de détenir directement ou in directement, dans une même
entreprise, autre qu'une banque, un établissement financier ou une
société immobilière, une participation supérieur
à 25% du capital de l'entreprise ou à 18% de leur fond propre de
base.
Cette limitation s'applique désormais aux
établissements financiers, à l'exception de ceux
spécialisé dans les opérations de capital-risque ou
d'investissement en fond propre.
2- La réglementation des prêts aux
principes actionnaires, aux dirigeants et au personnel
Le montant globale des concours (y compris des engagement par
signature) pouvons être consentis par les banques et
établissements financiers aux personnes participants à leur
direction, administration, gérance, contrôle ou fonctionnement, ne
doit pas dépasser 20% de leur fond propre effectif, seul les fonds de
garantie interbancaire ayant le statut d'établissement financier et qui
ne font pas appel public à l'épargne et aux emprunt bancaire pour
leur financement, sont exclues du champ d'application de cette
réglementation compte tenue de la spécificité de leur
opération.
Les crédits garantis par nantissement du marché
public ou de produits à l'exportation sont pris en considération
pour l'application de cette disposition.
Conformément aux dispositions de l'article 35 de la
loi portant réglementation bancaire le seuil de 28 pourra être
modifié à tout moment pour une instruction de la Banque
Centrale.
Les banques et les établissements financiers sont tenus
de modifier à la Banque Centrale et à la Commission Bancaire de
l'UMOA concours à un seul dirigeant, actionnaire ou personne participant
à leur gérance, contrôle ou fonctionnement dont l'encours
atteint au moins 5% de leur fond propre effectifs.
Par personne participant à la direction,
administration, gérance, contrôle ou fonctionnement, convient
d'entendre notamment le Président Directeur Général, le
Directeur Général, les Administrateur, les Gérants, les
dirigeants de fait, le liquidateur ou administrateur provisoire, les personnes
ayant la qualité de directeur et, par assimilation, les
Secrétaires Généraux et Conseiller, les Commissaire aux
Comptes et tous les personnels de l'établissement.
Par ailleurs les personnes physiques ou morales
détenant chacune directement ou indirectement 10% des droits de vote ou
plus au sein d'une banque ou d'un établissement financier sont
concernées par cette disposition.
3- La réglementation des immobiliers hors
exploitation et participations dans des sociétés
immobilières
Le montant global des immobilisations hors exploitations et
participations dans les sociétés immobilières dont les
banques et établissement financier pouvant être
propriétaire, est limité à un maximum de 15% de leur fond
propre de base. Les immobilisations nécessaires à l'exploitation
des banques et établissement financier, au logement de leur personnel et
au fonctionnement des oeuvres sociales, sont donc exclues du champ
d'application de cette disposition. En outre, les immeuble dévolu
à une banque ou un établissement financier au titre de
réalisation de garanti immobilier sur un client défaillant, ne
sont également pas pris en considération, à condition
qu'il en soit disposer dans un délai maximum de 2 ans. Au delà de
cette période la commission bancaire est habilitée par la
délégation du Conseil des Ministres de l'Union, à accorder
une prorogation de ce délai, au cas par cas.
Cette limitation s'applique désormais, aux
établissements financiers à l'exception de ceux
spécialisés dans les opérations de capital-risque ou
d'investissement en fond propre.
4- La limitation totale des immobilisations et des
participants par rapport aux fonds propres
En plus du respect des diverses limitations relatives aux
participations dans des entreprises et aux immobilisations hors exploitation,
l'assemblé des actifs immobilisés des banques et des
établissements financiers, hormis ceux spécialisés dans
les opérations de capital-risque ou d'investissement en fond propre,
doit être financier sur des ressources propres. Les immeubles acquis
à titre réalisation de garanti ne sont pas pris en
considération dans ce plafond, sous réserve qu'il en soi disposer
dans un délai de 2 ans ou qu'il bénéficie d'une
dérogation de la commission bancaire au cas par cas.
Par l'application de cette règle, l'ensemble des
immobilisations corporelle ou incorporelle et les participations sont à
prendre en considération à l'exclusion d'une part, des frais et
valeur immobilisée incorporelle et d'autre part des participations dans
les banques et établissement financier et des dotations des succursales.
Le total des immobilisations et participations ainsi défini, ne peut
excéder 10% des fonds propre effectifs nets de participations dans les
banques et établissements financiers et des dotations succursales.
Cette limitation s'applique aux établissements
financiers, à l'exception de ceux spécialisé dans les
opérations de capital-transit ou d'investissement en fond propre.
Paragraphe 2 : Description de la procédure de
crédit
La BHM sa qui a pour fonction essentielle la distribution de
crédit mobilier doit procéder un manuel de procédure. Nous
nous intéressons uniquement à la procédure de
crédit, domaine de notre étude. Compte tenu de la
diversité des produits offerts aux clients, notre description portera
seulement sur les points suivants :
1. Le crédit individuel à
l'habitat :
Comme son nom l'indique il est accordé aux clients
particuliers pour faire face à leur problème d'habitat.
1.1. La demande de crédit :
Au moment de l'ouverture de compte, le client reçoit
les informations sur les différents crédits offert par la BHM sa
à sa clientèle et les conditions générales
d'octroi. Pour la demande, le service crédit requiert du client la
constitution d'un dossier tout ne lui remettant la liste des pièces
à fournir.
1.2. Réception du dossier :
Le client doit déposer le dossier complet au service
courrier, il est ensuite transmis sans étude :
- A la direction générale,
- Au chef du département, crédit marketing,
- Au service crédit,
- Le service technique possède à une
vérification de pièce technique convoque le client pour la visite
du chantier, corrige éventuellement le devis présenté par
le client.
1.3. Etude du dossier :
Cette étude est effectuée au service
crédit qui possède à une vérification des
pièces constitutives du dossier. Un examen plus poussé est
effectué à l'aide du module simulation CRESUS qui
détermine la recevabilité du dossier.
Dans le cas le dossier apparait recevable, il est transmis au
service technique pour analyse du projet et rédaction d'un rapport
technique. Dans le cas contraire, le client est informé du motif du non
recevabilité quelque jour plus tard, le dossier revient du service
crédit, qui continu donc son étude tout en saisissant les
donnée dans CRESUS.
1.4. Circuit de décision :
Après l'avis du chargé d'étude, le
dossier est transmis pour avis complémentaire :
§ Au chef du crédit (sauf s'il a émis le
premier avis) ;
§ Au chef département crédit,
marketing ;
§ Au directeur générale adjoint.
Et enfin au directeur général pur la prise de
décision ou pour avis de présentation, au comité
« ad hoc ».
2. Crédit promoteur :
2.1. Demande de crédit :
Ce type de crédit est d'abord négocié au
nouveau de la direction générale ou du chef de département
crédit marketing. Le dossier du promoteur doit comprendre tous les
éléments nécessaires pour juger la viabilité du
projet et ses capacités financières.
2.2. Réception du dossier :
Le dossier complet du promoteur est déposé
à la direction générale qui les transmet pour étude
au chef de département crédit marketing. Ce dernier le fait
suivre au service crédit qui vérifie la conformité des
pièces fournis et accuse réception au promoteur tout en lui
réclamant les pièces complémentaires nécessaires
éventuellement.
2.3. Etude du dossier :
Le service crédit se met en relation avec le service
technique pour une visite commune du site du chantier et la structure du
promoteur. Le service crédit finalise l'étude financière
et rédige une note de présentation au comité
« ad hoc ».
2.4. Circuit de la décision :
Le dossier étudié est transmis successivement
pour avis : au chef de département crédit marketing au
directeur générale adjoint, du directeur générale
qui le soumettre au comité « ad hoc » puis
éventuellement au conseil d'administration.
En cas de rejet le promoteur est avisé en lui
précisant les conditions du crédit et les préalables
éventuels à la mise en place du crédit.
Comme les autres banques, la Banque de l'Habitat du Mali en
dehors des deux catégories de crédit possède aussi des
opérations de concours bancaire par caisse ou par signature. Il s'agit
de traiter toute les demandes de crédit n'ayant pas pour objet des
logements ou des terrains. Il concerne les particuliers pour les
découverts ponctuels, également les entreprises dans le cadre de
l'exécution d'un marché, de travaux ou de fourniture. Le
cheminement est à peu près le même que pour les deux
premiers.
Section 2 : La prise de garantie des dossiers et
diagnostic de la procédure de crédit
Paragraphe 1 : La prise de garantie des dossiers
La prise de garantie est l'une des phases les plus importantes
dans la procédure de crédit ; car un prêt immobilier
nécessite une mesure du risque de remboursement.
1. Crédit particulier :
Après décision de l'instance compétente,
le dossier est retourné au département crédit marketing
puis au service crédit. Les dossiers accordés sont
notifiés au client et au service juridique. Les notifications sont
contre signées par l'ensemble des intervenants dans le circuit de
décision jusqu'au directeur général. Pour
l'accomplissement des prises de garantie, l'intervention du service juridique
est importante.
Après la réception des dossiers de leurs
notifications, le service juridique possède à la
vérification de la notification par rapport à la fiche
d'instruction du crédit et se met en relation avec le client, le
notaire, la SONAVIE et l'employeur.
1.1. Relation avec le client :
Le client doit, pour les formalités de garantie,
apporter une copie de la pièce d'identité, des bulletins de
salaires des trois derniers mois (dans le cas ou c'est un salarié),
l'original du titre foncier ou du permis d'occuper. Le salaire sera
domicilié à la banque durant la duré du prêt.
1.2. Relation avec le notaire :
Le service juridique doit s'adresser au notaire l'instruction
pour l'établissement de l'acte d'ouverture du crédit sur la base
de l notification reçu du service crédit.
Le service juridique possède à la
vérification de ses éléments par rapport au donnés
et au tarif négocié.
Après signature de la minute de l'acte et de la fiche
d'inscription par la direction générale.
La minute après signature est aussi tôt transmise
au notaire qui, après enregistrement, renvoie une expédition de
l'acte d'ouverture au service juridique.
La convention de prêt est faite sur le titre foncier
(hypothèque) ou le permis d'occuper (mis en gage) plus l pièces
d'identité. Les frais du notaire sont soit payé au comptant par
le client ou ajouté au montant du crédit.
1.3. Relations avec la SONAVIE :
Les crédits d'un montant supérieurs 10millions
de franc CFA exigent une visite médicale. L'assurance
décès-invalidité établir par la SONAVIE permette
aussi de garantir le prêt. L es frais de la SONA VIE sont payés
par le client à part ou feront parti du montant du prêt.
1.4. Relations avec les employeurs :
Un imprimé de domiciliation irrévocable de
salaire pendant toute la durée du crédit est adressé
à l'employeur.
Le service juridique, après avoir reçu
confirmation de la signature de l'acte chez le notaire, de l'accord de la SONA
VIE et de la domiciliation effective du salaire, retourne le dossier au service
crédit pour le circuit du visa.
1.5. Mise en place des dossiers :
Le service crédit fait sorti par
CRESUS « demande de travaux » les
caractéristiques du crédit et un accusé de
réception.
Un tableau d'amortissement
Une convention de financement
Un billet à ordre.
Tous ces documents sont à faire signer par le client.
Le service crédit, après réception des annotations
concernant la prise de garantie, vérifie la conformité des
garanties avec la fiche d'inscription et demande les visas électroniques
des intervenants dans le circuit de décision.
Le dernier visa déclenchant la mise en place du
crédit est donné par le service crédit.
1.6. Déblocage de fond :
Au cas où ces frais (du notaire et de la SONAVIE) font
parti du montant du crédit, le service crédit procède
alors au déclanchement de la procédure de paiement.
Lorsqu'il ya acquisition de logement ou parcelle sur programme
promoteur, le client signe un ordre de virement ponctuel dans le cas d'achat au
comptant.
2. Crédit promoteur :
Les principales garanties en la matière portent sur le
programme lui-même et la surveillance de la procédure d'appel
d'offre de la qualité et de la quantité des travaux effectuer par
rapport au déblocage des différentes tranches.
Après notification du crédit, le promoteur dit
se mettre en rapport avec les différents services de la banque pour les
prises de garantie et la mise en place du crédit.
Le service technique est chargé de la surveillance de
la procédure d'appel d'offre, le service reçoit du service
technique les coûts réaménagés ainsi que la copie
des marchés.
Si les coûts sont supérieurs aux estimations et
que le montant du crédit doit être revu à la hausse, le
dossier sera transmis à la direction générale, au service
technique et au service juridique pour information.
Le service crédit communique le coût
définitif des logements ou parcelle ainsi que les conditions au service
commercial.
Le service juridique procède au vérification de
conformité (titre non grevé du charge ou par un bail,
autorisation de nantir...) et adresse une correspondance au notaire
chargé de la rédaction de l'acte d'ouverture du crédit.
Cette correspondance est généralement
accompagné d'un compte d'exploitation prévisionnelle du programme
ou s'assurer que les frais relatif au formalité foncière
juridique et fiscale ont été bien évalués.
Près signature de l'acte, le service juridique donne
son visa électronique ou le déblocage du fond ; le service
commercial, à la demande du service crédit ouvre un compte 60
pour le virement de l'apport personnel et, il adresse une note à la
direction générale pour pris en charge de l'autorisation dans le
menu « gestion des autorisations ». L'agent habilité
procédera donc au règlement des frais de notaire et du terrain,
il vérifie le lendemain le bon de dénouement de
l'opération, vise la vie d'opération et le transmet avec la
justification pour visa de contrôle à l'ensemble des intervenant
dans le circuit de décision jusqu'à là
Direction générale
Pour le règlement des décomptes, il faut la vie
préalable du service technique.
Sur chaque décompte il y a une retenu de garantie. Au
moment du règlement des décomptes, la retenue de garantie ira
dans le compte approprié.
Si «l'entreprise bénéficie d'une caution
définitive au démarrage du chantier, il n y a pas de retenu mais
dans le cas contraire les garantie sont libérées à la
réception définitive du chantier.
3. La gestion des dossiers :
Le chef du service crédit est responsable du suivi de
remboursement, du contrôle de la perception et la bonne date des
intérêts et des mises en place des crédits
acquéreur.
Le client peut procéder après autorisation de la
direction à un remboursement anticipé total ou un remboursement
anticipé partiel. Il peut aussi demander un changement de condition au
niveau du taux d'intérêt et de la duré des
remboursements.
4. Gestion des impayés :
Le service est chargé du suivi des impayés. A
trois impayés, le service juridique envoie une lettre de rappel,
à quatre, une lettre de mise en demeure ; à six, il y aura
l'intervention de l'huissier. Pour les douteux, après l'échec de
a phase prie contentieuse avec des conséquences tant pour le client que
pour la banque.
En cas de décès du client, le prêt est
codifié en « client décédé non
liquide » et le service juridique détermine le montant
à réclamer à la SONAVIE et convoque les héritiers
et met à leur disposition la liste des documents à fournir ou la
liquidation de la succession.
Paragraphe 2 : Diagnostic de la procédure de
crédit
Ce diagnostic a été réalisé de
façon synoptique pour mettre en exergue les faiblesses et les risques
encourus nécessaire pour la production de recommandation pertinente.
TABLEAU 1 : DIAGNOSTIC DE LA
PROCEDURE
Description procédures
|
Faiblesses
|
Risques
encourus
|
Recommandation
|
-Tous les dossiers de crédit (prêts immobiliers,
cautions, découverts etc....)
Sont reçus par le courrier qui procède à
l'enregistrement dans le registre courrier arrivé en y attribuant un
numéro à chaque dossier.
-Les courriers
Sont transmis au DGA qui après annotation les fait
acheminés au DCM par registre.
-Le DCM décharge
Dans le registre et transmet au SC pour traitement
|
-Réception de
Dossier incomplet
-Retard de la transmission des dossiers surtout au niveau du
secrétariat
-Absence de registre courriers arrivé au DCM
|
-Perte de
Clientèle et de produit
-Confusion des courriers des départements
-Perte de dossiers
-
|
-Aucun dossier de prêt incomplet ne soit
réceptionné
-Après la sortie,
Les dossiers doivent être aussitôt transmis au
département concerné pour traitement
-Ouverture de courrier et départ dans tous les
départements
|
-Le service crédit procède la
vérification des éléments constituant les dossiers
-Si le dossier est incomplet il informe le client la
transmission du complètement du dossier
-Si le dossier
Est complet (prêt immobilier), le SC détermine la
capacité d'endettement du client et l'expédie au service
technique
|
-Absence de vérification de la réception
-Détermination de la capacité d'endettement en
amont du dépôt
-Oubli du SC pour la détermination la capacité
d'endettement
|
-Une perte de temps et de ressource
-Retard dans le traitement des dossiers donc de manque
à gagner
|
-Les dossiers de prêt soient déposés
après vérification
-Détermination de la capacité du client par le
SC avant dépôt du dossier
|
-Après le dossier est retourné au SC avec la
fiche technique pour instruction
|
-Absence du registre à la réception
|
-Pertes des dossiers
|
Instauration d'un registre
|
-Si l'avis du ST est défavorable, le dossier sera
classé et le client est informé du motif.
|
-Absence de notification formelle au client.
|
-Donc tenir l'image de la
Banque.
|
-Elaboration de lettre standard de notification au client.
|
-S'il est favorable le dossier est instruit par l'assistant
charger de prêt ou souvent le chef de service crédit.
-Le lendemain le service prend les fiches de prêt au
niveau de l'informatique pour avis motivé.
|
-Retard dans le dossier
|
-Manque à gagner
|
-Instauration d'une exploitation intermédiaire.
|
-L'agent charger du prêt inscrit son avis sur la fiche
de prêt et le transmet au chef de service crédit. Ce dernier
après vérification des éléments constitutifs du
dossier et du montage met son avis.
-Les dossiers seront transmit au DCM, DGA, DG, et au DAF pour
les dossiers du personnel. Mais seul l'avis du DG est
prépondérant
-Après le dossier retourne au service crédit.
-Si le prêt est accordé, le SC fait une note
à l'attention du service juridique pour les prises de
décision.
-Cette note sera respectivement signée par : SC,
DCM, DGA, et le DG.
-Après la signature, le dossier accompagné de la
note est transmit au SJ pour prise de garantie.
|
-Lenteur du circuit de traitement et absence de délai
de traitement
-Lourdeur du circuit
|
-Perte de produit
-Lenteur dans la mise en place du prêt, donc
minimisation des produits
|
-Fixation d'un délai de traitement des dossiers
-Après l'accord de la direction, la lettre de
transmission au juridique peut être signée uniquement le service
de crédit et le chef de département
|
-Une fois les prises de garantie effectuées, le dossier
est retourné au SC pour visas à partir du circuit du DCM, DGA,
DG, et SJ
|
Absence de maîtrise du circuit des prises de
garanties
-Délai long des prises de garantie
|
-Pénalisation des clients par le début de
paiement des mensualités avant la fin des travaux, entraînant des
demandes de différer
|
-Prévoir à partir du système informatique
d'un différé automatique fixe par le ST.
|
-Le paiement sera effectué par le SD par la mise en
place du prêt en général le lendemain du dernier visa
c'est-à-dire celui du SJ
|
-Absence de conformité des dates de visas machine et
dossiers
-Absence de séparation de fonction
|
-Retard dans la mise en page donc pertes de produit
|
-Mettre les visas et les avis en même temps (en cas
d'avis favorables). Distinction entre l'agent chargé de
l'exécution et l'argent de paiement
|
-Le lendemain du paiement, le SC prend au niveau de
l'informatique les avis de débit et de crédit dont l'original est
envoyé au client (ou notaire et SONAVIE) et les autres copies sont
classées dans le dossier.
|
-Vérification à posteriori des paiements
|
-Détournement
|
-Vérification de tous les paiements
|
-Si l'avis du DG est défavorable, le dossier est
classé au SC.
|
-Absence d'information formelle du client
|
-Fermeture de comptes
-Tenir l'image de la banque
|
-Lettre d'information standard
|
-Pour le paiement des décomptes, la lettre fait-le
circuit habituel du courrier.
Arrivé au SC, sera transmise après
vérification de signature au ST
-Si l'avis du ST est favorable le décompte sera
payé par le SC et procède le lendemain à la
vérification des avis.
-Si le ST donne un avis défavorable la lettre sera
classée.
|
-Lourdeur au niveau de la vérification des
signatures
-Absence
D'information du client
|
-Perte de lettre et mise en place de décompte
Retard dans les travaux litiges éventuel
|
-Transmission directe de la lettre au service technique car la
vérification de la signature sera effectuée au moment du retrait
à la caisse
-Information du client du motif du rejet
|
-La procédure est identique pour les autres types de
dossiers sauf que le ST n'intervient pas toujours.
|
|
|
|
Source : Manuel de procédure,
BHM.
L'examen des dossiers nous permet de constater l'absence des
éléments suivants :
- L'accusé de réception ;
- Le tableau d'amortissement ;
- Le billet à ordre.
Nous recommandons la production de ces éléments
nécessaires pour l'information des clients.
Enfin, l'organisation structurelle du service crédit
avec deux agents expliquent en grande parie toutes les difficultés.
Par conséquent, nous recommandons le
redéploiement du personnel et recrutement d'agent de crédit et de
secrétaire pour le respect des fonctions compatibles et
l'amélioration du traitement des dossiers.
CONCLUSION
La fiabilité d'une information financière ne
peut s'obtenir que grâce à la mise en place de procédures
de contrôle interne susceptibles de saisir fidèlement toutes les
opérations que l'organisation réalise. La qualité de ce
dispositif de contrôle interne est donc recherchée. Le
contrôle interne est d'autant plus pertinent qu'il est fondé sur
des règles de conduite et d'intégrité portées par
les organes de gouvernance et communiquées à tous les
collaborateurs.
En effet, le dispositif de contrôle interne ne peut
empêcher à lui seul que des personnes de la banque commettant une
fraude, contreviennent aux dispositions légales ou
réglementaires, ou communiquent à l'extérieur de la banque
des informations trompeuses sur sa situation. Dans ce contexte,
l'exemplarité constitue un vecteur essentiel de diffusion des valeurs au
sein de la banque. Il ne saurait en effet se réduire à un
dispositif purement formel en marge duquel pourraient survenir des manquements
graves à l'éthique des affaires.
Le contact avec la réalité bancaire a
été, pour nous, l'occasion de compléter nos acquis
théoriques. Aussi avons- nous fait des observations permettant de
ressortir les forces et les faiblesses de la BHM. De ces faiblesses
émane la problématique des opérations contestées
par les clients. Du traitement fait de ce sujet, on conclut que les
opérations contestées trouvent leur source dans la mauvaise
utilisation des moyens de paiement mis à la disposition des clients, de
la difficulté rencontrée par les opérateurs de banque lors
des vérifications de signature et enfin de l'utilisation
insécurisée des cartes bancaires faite par les clients dans
certains endroits. Des solutions ont été donc
préconisées. D'autres hypothèses que nous n'avons pas pu
malheureusement exploré pourraient constituer la cause de l'existence de
ce problème. Vu l'envergure du problème qui dépasse le
cadre de la Banque de l'Habitat du Mali et s'étend à toutes les
banques exerçant au Mali, une priorité doit être
accordée pour les futures recherches afin d'infirmer ou de confirmer les
résultats de la présente et explorer d'autres pistes utiles. Des
approches de solutions il a été proposé entre autres
l'identification du client par empreinte digitale afin de procéder
ultérieurement à des vérifications automatiques. Mais loin
d'être considéré comme une charge, c'est plutôt un
investissement pour lequel la BHM doit attendre des avantages
économiques futurs.
La banque doit pouvoir consentir le sacrifice de redynamiser
le dispositif du contrôle interne au niveau de son crédit par ce
procédé moderne relevant des nouvelles technologies afin de
décourager ces pratiques malveillantes des délinquants qui
redoublent d'ardeur.
La maîtrise de ce document dans sa théorie et
dans sa pratique a retenue toute note attention pendant notre enquête.
Nous avons beaucoup apprécié la pratique du
contrôle interne par le cas pratique de la BHM sa.
Le présent mémoire qui entérine nos
travaux de fin cycle universitaire a été pour nous une formation
continue qui demeure très utile pour la suite de notre
carrière.
BIBLIOGRAPHIE
ALPHA OUEDRAGO et DOMINIQUE VENTILE : la micro finance en
Afrique de l'ouest ; Edition :Laballery, Paris 2008 .
I. OUVRAGES SPECIALISES
1. COLLINS G. VALINT « Audit et contrôle
interne ». Paris, 1986, P. 243 pages.
2. DANIEL BOUSSARD et HERVE STOLOWY CAHIER FRANÇAIS
« Audit management ». CAHIER FRANÇAIS N° 0248.
P 60 pages.
3. FRANCIS LEFEVRE « Mémentos
Pratique ». Paris, 1996, P. 436
4. G. BENEDICT ET R. KERAVEL « Evaluation du
contrôle interne dans la mission d'audit ». Edition :
faucher, Paris 1990, P. 71 pages
5. RAYMOND VATIER Audit de gestion sociale. Edition
d'organisation, Paris 1989 (p 169).
II. AUTRES DOCUMENTS
ROKEYA SOUMARE « Evaluation de la procédure de
crédit cas pratique de la BHM sa »
Manuel de procédure de la BHM, 60 pages.
§ http//.
www. planetfinance.org
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE
I
DEDICACE
III
REMERCIEMENT
IV
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
V
INTRODUCTION
7
PREMIERE PARTIE : LE CONTROLE
INTERNE : GAGE DE LA MAITRISE D'UNE ORGANISATION.
9
CHAPITRE 1 : Généralité sur l'audit.
10
Section 1 : Historique, objectif et différents types
d'audit. 10
Paragraphe 1 : Historique et
définition
10
1. Historique
10
2. Définition
10
Paragraphe 2 : Différents types d'audit
10
1. Audit financier et comptable
11
2. Audit opérationnel
11
Section 2 : Normes et méthodologie d'audit
12
Paragraphe 1 : Normes d'audit
12
Paragraphe 2 : Méthodologie d'audit
12
CHAPITRE 2 : Le contrôle interne
12
Section 1 : Définition et objectif
12
Paragraphe 1 : Définition
12
Paragraphe 2 : Objectif
15
Section 2 : Le COSO et le contrôle interne d'une
activité 16
Paragraphe 1 : Définition et
objectif du contrôle interne selon le COSO 16
1. Définition du contrôle interne selon le COSO
16
2. Objectif du contrôle interne selon le COSO
17
Paragraphe 2 : Les cinq (5) piliers du
référentiel de COSO et les limites du contrôle interne
20
DEUXIEME PARTIE : L'AUDIT DE LA
PROCEDURE DE CREDIT AU NIVEAU DE LA BHM sa
22
CHAPITRE 1 : Présentation de la BHM
23
Section 1 : Historique, situation géographique et
environnement de la BHM sa 23
Paragraphe 1 : Historique
23
Paragraphe 2 : Situation
géographique et environnement de la BHM sa 23
Section 2 : Organisation et fonctionnement
25
Paragraphe 1 : Organisation
25
Paragraphe 2 : Fonctionnement
25
CHAPITRE 2 : Description et diagnostic de sa
procédure de crédit 32
Section 1 : Le contrôle interne bancaire et
description de sa procédure de crédit 32
Paragraphe 1 : Le contrôle interne bancaire
32
Paragraphe 2 : Description de la procédure de
crédit 35
1. Le crédit individuel à l'habitat
35
1.1. La demande de crédit
35
1.2. Réception du dossier
36
1.3. Etude du dossier
36
1.4. Circuit de décision
36
2. Crédit promoteur
36
2.1. Demande de crédit
36
2.2. Réception du dossier
37
2.3. Etude du dossier
37
2.4. Circuit de décision
37
Section 2 : La prise de garantie des dossiers et diagnostic
de la procédure de crédit 37
Paragraphe 1 : La prise de garantie des dossiers
37
1. Crédit particulier
37
1.2. Relation avec le client
38
1.3. Relation avec la SONAVIE
38
1.4. Relation avec les employeurs
38
1.5. Mise en place des dossiers
39
1.6. Déblocage de fonds
39
2. Crédit promoteur
39
3. Gestion des dossiers
40
4. Gestion des impayés
41
Paragraphe 2 : Diagnostic de la procédure de
crédit 41
CONCLUSION
46
BIBLIOGRAPHIE
48
ANNEXE
49
TABLE DES MATIERES
50
|