REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
INSTITUT SUPERIEUR DE STATISTIQUE ET DE NOUVELLES
TECHNOLOGIES DE GOMA
ISSNT/GOMA
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat1.png)
ANALYSE STATISTIQUE DE
DEMANDES ET D'OFFRES D'EMPLOI ENREGISTREES PAR UN SERVICE DE L'ETAT.
(Cas de l'ONEM/DP. N-K de 2007 à 2009)
Par
Augustin MUNYARUYENZI
NIKUZE
Travail de Fin de Cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du diplôme de gradué en
Statistique.
Option : Techniques
Mathématiques de Gestion
Directeur : Ass2 SALUMU
MULENDA
Année académique 2009-2010
EPIGRAPHE
« Puisqu'on ne peut être universel et savoir
tout ce qu'on peut savoir de tout. Il faut savoir un peu de tout. Car il est
bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une
chose ; cette universalité est la plus belle. »
Blaise Pascal
« Il ne suffit pas de produire des
chiffres, il faut les exploiter. Et s'il existe un art pour produire des
chiffres il en existe également un, mais non moins difficile à
acquérir, pour les exploiter. »
Tavernier
«... puisque nous avions eu la chance de venir nous
instruire, il faut que ceux qui commencent réussissent pour donner
l'exemple à ceux qui suivent. Sinon, les pères diront à
leurs enfants : inutile d'étudier, vos aînés ont
échoué.»
Camara Laye
DEDICACE
A mes Parents François Xavier MUNYARUYENZI et
Félicité
SERUGENDO ;
A mes Grands Parents Pascal et Gaudensie SERUGENDO ;
A mes Frères et Soeurs ;
A mes Cousins et Cousines ;
A mes neveux et nièces.
Augustin MUNYARUYENZI NIKUZE
REMERCIEMENTS
« Appelle-moi, et je te répondrai, je
t'apprendrai des grands secrets que tu ne connais pas. »
(Jérémie 33 : 3)
Que Dieu soit loué maintenant et toujours, pour m'avoir
guidé et protégé.
Nous ne voulons pas nous attribuer le mérite d'avoir
réalisé seul ce travail, il est le concours de plusieurs
personnes.
Pour cela, nos sentiments de profonde gratitude sont d'une
manière particulière réservés à l'Assistant
SALUMU MULENDA qui, malgré ses multiples occupations a accepté
d'être parrain scientifique de ce travail.
Mes chaleureux remerciements s'adressent également aux
autorités de l'Institut Supérieur de Statistique et de Nouvelles
Technologies (ISSNT/GOMA) : au Directeur Général le C.T.
Célestin KIMANUKA RURIHO pour ses conseils purement statistiques, au
Secrétaire Général Académique le C.T. Paul SENZIRA
NAHAYO pour la discipline et l'ordre mis en oeuvre lors de notre formation, au
Secrétaire Général Administratif le C.T. POLO FUETA pour
son savoir vivre, à l'Appariteur Bernard BAZAMANZA pour son encadrement,
au CPP Patient NSHOMBO pour sa collaboration ; sans oublier le
Bibliothécaire Alphonse BANYANGA, qui nous ont administré en
parents scientifiques légitimes tout au long de notre cycle de
graduat.
Mes remerciements de profonde gratitude s'adressent à
mon Père François Xavier MUNYARUYENZI et à ma Mère
Félicité SERUGENDO pour leur affection, compréhension et
aide tant morale que matérielle manifestées tout au long de notre
formation. Qu'ils trouvent ici la part qui leur revient de notre redevance.
Nous saluons le sacrifice de notre Grand Frère
Père Jean Marie Vianney MUNYARUYENZI pour son soutien matériel et
financier en vue de réaliser ce travail avec plein succès, qu'il
trouve ici l'expression de notre profonde gratitude.
Nos remerciements les plus sincères s'adressent encore
à tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidé par leurs
conseils et ont ainsi contribué d'une manière ou d'une autre
à la réalisation de ce travail. Nous pensons ici, à Jean
Pierre MUNYARUYENZI et son épouse Furaha N'HABIMANA pour leur
encadrement, aux Frères et Soeurs MUNYARUYENZI Albertine, Claire,
Marthe, Louise, Julienne, Yvonne, Aloys, Gabriel, Innocent, Espérance
ainsi qu'à DIDI BANGAMWABO, aux Beaux-frères Prosper BANYANGA,
Eric KAMORI, Jean Népo SEBUKE, Georges BAREBERAHO et Paul RWANZE.
Aux personnes de la "nationalité statisticienne" et
compagnons de lutte Jessica AMINATHA, Juvénal BASEME, Moïse
NSENGIYUNVA, Gilbert SELENGE, Idole KUBUYA, Emmanuel TWIZERIMANA pour leur
collaboration et sacrifice académiques.
A tous les membres de la Synergie Statistique pour le
Développement (SSD Asbl) pour leur collaboration et échange
d'idées pour la réussite de notre avenir.
A tous les amis et connaissances Léon SEKABUHORO,
Francine BANYURWA, Badjo KAYUKI, Placide BUGUNDA et Innocent BUFOLE, ...,
disons merci.
Augustin MUNYARUYENZI NIKUZE
SIGLES ET ABREVIATIONS
AG : Assemblée Générale.
ANOVA : Analysis of Variance
CA : Conseil d'Administration.
CAP : Certificat d'Aptitude Professionnelle
CV : Curriculum Vitae
DG : Directeur Général
DP : Directeur Provincial.
DPA : Directeur Provincial Adjoint.
FAGOP : Foire Agricole de Goma pour la Paix.
FEC : Fédération des Entreprises du
Congo.
INPP : Institut National de Préparation
Professionnelle.
INSS : Institut National de Sécurité
Sociale.
ISSNT : Institut Supérieur de Statistique et de Nouvelles
Technologies
ONEM : Office National de l'EMploi.
ONG : Organisation Non Gouvernementale.
PED : Programme Emploi Diplômé.
POME : Programme Observation du Marché d'Emploi.
POPS : Programme d'Orientation Professionnelle en milieu
Scolaire.
PROCER : Programme de Cadre de Création d'Emplois et
de Revenus.
PTRE : Programme sur les Techniques de Recherche
d'Emploi.
UNTC : Union Nationale des Travailleurs du Congo.
RDC : République Démocratique du Congo.
SENEM : Service National d'EMploi.
AVANT-PROPOS
A l'approche du XXIe Siècle, on estimait que
10% de la population active de l'Europe et d'Asie Centrale, soit environ 23
millions de personnes étaient à la recherche de l'emploi. Dans
certains pays en développement, plus d'un quart de la population active
n'a pas d'emploi rémunéré. Aux Etats-Unis par exemple,
c'est en tout près de 2,6 millions d'emplois qui ont disparu au cours
des 28 derniers mois, affirmait le New York Times en Juillet 20031(*).
Sur un plus grands sites étasuniens
dédiés à l'emploi, on peut consulter selon qu'on est
employeur ou demandeur d'emploi 17 millions de CV (Curriculum Vitae) et
quelques 800000 offres d'emploi. Des études faites indiquent que dans
certains pays, jusqu'à 96% des demandeurs d'emploi se servent d'Internet
pour chercher du travail. Toutefois, une enquête, menée dans 40
pays auprès des diplômés révèle que seuls 5%
des demandeurs d'emploi trouvent effectivement du travail sur le web2(*).
Le chômage étant très accentué dans
les pays sous développés, la RDC n'est pas épargnée
de ce fléau. Il se remarque surtout par le lancement chaque année
sur le marché de travail des diplômés d'état,
d'universités... provenant des centres de formation, des institutions
secondaires, des instituts supérieurs, des universités, ... Dans
la province du Nord-Kivu, l'emploi est devenu une pièce rare que tout
chômeur est à sa course malgré l'instauration de la
politique gouvernementale du chantier emploi, ce dernier est
quasi-inexistant.
C'est ainsi que les autorités congolaises ont fait
l'emploi une de leurs préoccupations prioritaires dans ses plans de
développement, malheureusement il est encore un grand défi
à relever.
INTRODUCTION GENERALE
01. PROBLEMATIQUE
Dans de nombreux pays, il est extrêmement difficile de
trouver de l'emploi. Premier obstacle : chaque année, une vague de
nouveaux diplômés issus de l'enseignement secondaire et
universitaire déferle sur le marché. Autre obstacle :
être pourvu d'un diplôme ou avoir une spécialité ne
garantit pas que l'on trouvera un poste dans la profession souhaitée
3(*).
Le taux élevé de chômage en RDC est un
problème qui remonte à plusieurs années. A titre
illustratif, ceux qui sont sortis des Universités et Instituts
d'Enseignement Supérieur auront finalement perdu toute leur science et
technicité. Laissant à eux-mêmes, non seulement ils ne
cherchent pas d'emploi, mais surtout ils n'ont aucune chance d'en trouver
un4(*).
Selon Mzee LOMBE : « des milliers de jeunes
gens qui terminent les études en RDC sont condamnés au
chômage indéterminé. Ce qui fait plus mal est le fait
qu'aucun signe ne montre que les jeunes gens trouveront de l'emploi dans un
avenir proche. Ce sont des jeunes détenteurs de Diplômes d'Etat
(D6), Gradués (G3) et Licenciés (L2) qui sont voués au
chômage après avoir fourni tant d'efforts, accepté de
sacrifices énormes, fêté leurs diplômes avec
bravoure, mais pour se retrouver sans espoir de réaliser leurs
rêves. La vie n'a pas de brouillon car on ne vit qu'une seule fois. Il
continue en disant que la dévaluation de l'éducation au Congo est
le fait que le diplôme n'a pas de valeur sur le marché d'emploi.
L'éducation est en train de perdre son but utilitaire pour devenir tout
simplement une marchandise. Le diplôme en RDC, comme toute autre
marchandise suit la loi de l'offre et de la demande sur le marché de
l'emploi au Congo, il y a fort malheureusement plus des diplômés
que les vacances dans les entreprises publiques ou privées pour absorber
tous les diplômes. Le feu Président Burkinabais, SANKARA, a dit
à la conférence de l'EX Unité Africaine à
Addis-Abeba qu'une des faiblesses des gouvernements africains est de produire
ce qu'ils ne consomment pas et de consommer ce qu'ils ne produisent pas. Ce
phénomène accidentel dû à l'existence d'institutions
qui font obstacle au libre jeu du marché, le chômage peut
être également assimilé à une activité de
prospection : c'est la thèse du Job Search, développé
dans les années 1960 par George STIGLER. Le cadre du raisonnement est
une situation de concurrence pure et parfaite, mais l'information est
imparfaite sur le marché du travail. Ne connaissant pas la
totalité des postes disponibles, le demandeur d'emploi reste
volontairement au chômage un certain temps afin de développer une
activité de prospection et l'indemnisation du chômage tend
à allonger la durée de ce chômage volontaire5(*).
Nous avons constaté que l'inaccessibilité
à l'emploi dans la ville de Goma est devenu un problème majeur de
la population active et les personnes qui terminent leurs études n'ont
pas accès facile à l'emploi et bon nombre des qualifiés
restent en dépit de leur connaissance intellectuelle des
chômeurs.
Eu égard à ce qui précède, les
questions suivantes ont attiré notre attention :
v Existe-t-il une relation et/ou une dépendance entre
le nombre de demandes et d'offres d'emploi ?
v Quelle est l'évolution de demandes et d'offres
d'emploi pour ces trois années ?
v Y a-t-il une différence significative entre les
offres et les demandes d'emploi ?
02. HYPOTHESES DU
TRAVAIL
Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes
proposé des hypothèses alternatives suivantes :
v Il y aurait de dépendance entre ces deux variables,
car lorsque les diplômés ou non diplômés voient les
offres affichées aux différentes valves des organisations avec la
mention avoir une carte de l'ONEM, se précipitent pour s'enregistrer.
v L'évolution de ces deux variables (offres et
demandes) serait croissante.
v Il n'y aurait pas de différence significative entre
le nombre moyen d'offres et le nombre moyen de demandes d'emploi.
03. OBJECTIFS DU
TRAVAIL
Les objectifs de notre travail sont les suivants :
- Etudier la relation qui peut exister entre les offres et les
demandes d'emploi ;
- Observer l'évolution des offres et des demandes
d'emploi enregistrées pour ces trois années par l'ONEM/DP
N-K ;
- Analyser les données récoltées en
tirant des conclusions adéquates pour notre étude.
04. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Un chercheur ne peut choisir de travailler sur un sujet
scientifique que s'il ne lui est intéressant. C'est pourquoi notre choix
a porté sur l'« Analyse
statistique de demandes et d'offres d'emploi enregistrées par un service
de l'état. Cas de l'ONEM/DP.N-K de 2007
à 2009».
L'intérêt que nous trouvons dans ce travail se
justifie dans la mesure où il permet, non seulement à nous, mais
aussi à toutes les couches nationales qu'internationales d'avoir une vue
d'ensemble sur l'évolution des demandes et d'offres d'emploi à
l'ONEM/DP N-K pour ces trois années.
05. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET
05.1. Délimitation
spatiale
Notre étude concerne un service de l'Etat
dénommé « Office National de l'EMploi/Direction
Provinciale du Nord-Kivu ».
05.2. Délimitation
temporelle
Notre période d'étude s'étend sur 3
dernières années, c'est-à-dire de 2007 à 2009.
06. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en trois chapitres lesquels
sont précédés et suivis respectivement par une
introduction générale qui présente brièvement le
sujet et d'une conclusion générale qui synthétisera le
travail.
Voici la succession des chapitres du présent
travail :
Ø Le premier chapitre parlera des considérations
générales dans lesquelles nous allons définir quelques
concepts de base et présenter brièvement notre milieu
d'étude ;
Ø Le deuxième chapitre traitera de la
théorie sur les méthodes utilisées pour la
présentation, l'analyse et l'interprétation des
données ;
Ø Enfin, le troisième chapitre abordera
l'application de ces méthodes aux données recueillies en vue de
présenter et interpréter les résultats.
07. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
07.1. Méthodes
Tel que définit par PINTO et
GRAWITZ « la méthode est un ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie. Elle est considérée comme
un ensemble des règles indépendantes de toute recherche et qui
visant surtout des processus et forme de raisonnement et des perceptions
rendant accessible la réalité saisie »6(*).
Dans le cadre de notre travail nous utiliserons les
Méthodes de l'inférence statistique et particulièrement la
corrélation et la régression linéaire simple.
07.2. Techniques
Selon PINTO et GRAWITZ, la technique est un
moyen d'atteindre le but mais qui se situe au niveau des faits ou des
étapes pratique7(*).
Pour atteindre notre objectif nous avons fait recourt aux
techniques suivantes :
Ø La technique documentaire : ici
nous avons réuni un nombre important d'éléments, des
renseignements nous permettant d'appréhender l'idée de base de
notre travail et avons aussi fait le dépouillement des registres de
demandes et d'offres d'emploi dans les armoires de l'ONEM/DP N-K.
Ø La technique d'interview :
grâce à cette technique nous avons pu avoir une connaissance sur
les données que nous avons récoltées. L' interview nous a
été accordée par les différents responsables de
l'ONEM.
Ø L'observation libre pendant un mois
de stage qui nous a amené à découvrir les points forts et
faibles de l'ONEM.
0.8. DIFFICULTES
RENCONTREES
Au cours de l'élaboration de notre travail, nous nous
sommes heurté à de contraintes telles que :
- Les registres étaient en vrac et cela nous a pris
assez de temps pour les ordonner ;
- L'éloignement du milieu d'étude pour la
récolte des données de notre habitation ;
- Modifier les données du travail à maintes
reprises pour arriver au bout ;
- L'insuffisance des moyens financiers.
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS
GENERALES
I.1.DEFINITIONS DE CONCEPTS
DE BASE
I.1.1.Emploi8(*)
Emploi, terme désignant l'utilisation
d'un individu par un autre individu qui y consent ou par une institution visant
à la réalisation d'un travail particulier en contrepartie d'un
salaire ou autre rémunération. Cette pratique se distingue du
servage ou de l'esclavage, systèmes dans lesquels le travail n'est pas
fourni volontairement, contre une rémunération, et ne
représente pas un coût pour l'employeur. En économie, ce
terme peut avoir une acception plus générale : il
désigne alors l'utilisation d'autres facteurs de production, à
savoir la terre et le capital. Il est toutefois communément
réservé aux ressources humaines. Par ailleurs, la
définition de l'emploi exclut les personnes exerçant une
activité non rémunérée, telles que les femmes au
foyer ou les travailleurs bénévoles. Par contre, y sont inclus
les travailleurs indépendants, qui en représentent une part
considérable, notamment dans les pays en développement où
ils constituent 25 personnes, 100 à 50 personnes de la
population active totale. Ces travailleurs exercent pour leur compte et se
rémunèrent eux-mêmes.
I.1.2.Demande d'emploi9(*)
Une demande est une action de demander, de
faire connaître à quelqu'un un besoin quelconque ou ce qu'on
désire.
L'obligation première du demandeur d'emploi est de
rechercher lui-même un emploi. La recherche d'emploi est en principe une
activité à temps plein et ce dernier ne peut se borner à
attendre les offres qui lui seraient présentées.
Catégories de demandeurs
d'emploi
a) Les personnes sans emploi, immédiatement
disponibles à la recherche de l'emploi
Ce sont les chômeurs au sens plein du terme. Ils sont
inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi selon qu'ils recherchent un
emploi à durée indéterminée, à temps plein,
ou à temps partiel, ou à durée déterminée
temporaire ou saisonnier.
b) Les travailleurs qui cherchent à changer
d'emploi
On s'en est tenu pendant longtemps à cette position
entre les demandeurs d'emploi qui ont déjà un emploi et ceux qui
n'en ont aucun. Le chômage était conçu comme une simple
période de transaction entre deux emplois, et le chômeur comme un
travailleur occupé à temps plein par la recherche d'un nouvel
emploi. Cette conception a été remise en cause par le
développement d'un chômage massif et de longue durée. La
priorité n'est plus tant de s'assurer de la disponibilité du
chômeur que de préserver son
« employabilité », c'est-à-dire sa
capacité professionnelle. Car interdire à un chômeur toute
espèce d'activité ou de formation professionnelle ne peut que
précipiter son exclusion du marché de travail.
c) Le chômeur actif
Il est apparu en 1991. Il combine la recherche d'emploi avec
une formation professionnelle ou l'exercice d'une activité occasionnelle
ou réduite.
I.1.3.Offre d'emploi
C'est une action de proposer un contrat à une autre
personne. En d'autre terme, c'est une préposition de faire une chose
utile ou agréable à quelqu'un, de traiter avec lui à
certaines conditions que l'on déclare avantageuses10(*).
Catégories des offres d'emploi11(*)
a) Le manoeuvre ordinaire ou de forme :
sans aucune qualification.
b) L'ouvrier spécialisé :
qui, sans avoir fait un véritable apprentissage ou avoir reçu un
enseignement professionnel particulier, exécute des travaux
nécessitant une certaine formation préalable suffisante du
métier.
c) L'ouvrier qualifié ou
professionnel : ayant la connaissance générale de
son métier acquise soit par une longue pratique, soit par un
apprentissage ou un enseignement professionnel pouvant être
sanctionné par un CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle).
L'ouvrier hautement qualifié est
prévu dans une catégorie distincte parfois dans la
catégorie de l'ouvrier qualifié mais avec un échelon
supérieur.
I.1.4.Le chômage
Le chômage se définit
statistiquement comme la situation d'une personne sans travail
rémunéré, disponible pour occuper un emploi et effectuant
une démarche de recherche d'emploi. La situation globale de l'emploi est
souvent résumée au travers le taux de chômage,
défini comme le rapport entre le nombre de chômeurs et la
population active. Le chômage fonctionne selon un système
inversé de file d'attente où les derniers arrivés sont les
premiers servis et il apparaît très différencier selon le
niveau d'étude où les moins qualifiés souffrent de la
concurrence des travailleurs12(*).
Le chômage était conçu comme une
période de transition entre deux emplois et le chômeur comme un
travailleur occupé à temps plein par la recherche d'un emploi. La
notion du chômeur est apparue au XIXeS avec le
salariat13(*).
Bref, le chômage est la
période d'inactivité forcée qui caractérise la
situation de personnes capables, disponibles et désireuses de
travailler, mais qui ne parviennent pas à trouver un emploi14(*).
TYPOLOGIE ET FORMES DU CHÔMAGE15(*)
Les économistes établissent des
typologies quant aux formes du chômage en fonction de ses manifestations
et de ses caractéristiques.
a)Chômage frictionnel
Le chômage dit frictionnel
correspond au temps nécessaire qui sépare la cessation volontaire
d'une activité et la reprise d'une autre activité
professionnelle. Ce type de chômage résiduel est en
réalité -- et au-delà de la contradiction -- un
chômage de plein-emploi. Il ne concerne que l'hypothèse du
salarié qui quitte un poste pour un autre poste qu'il sait prochainement
disponible.
b)Chômage saisonnier
Le chômage saisonnier concerne, quant
à lui, l'ensemble des activités qui se déroulent selon un
cycle qui n'est pas constant dans le temps. Ce type de chômage concerne
par exemple les activités liées au tourisme, ou encore certaines
activités agricoles.
c)Chômage conjoncturel
Le chômage conjoncturel
résulte d'un ralentissement, plus ou moins durable, de l'activité
économique. Lorsque le cycle économique connaît un
ralentissement, celui-ci peut être cause de chômage. C'est le cas,
par exemple, lorsque le volume de production excède la demande des
consommateurs. L'entreprise qui ne peut plus écouler ses produits peut
être contrainte de licencier, faute de débouchés. Si cette
situation frappe non pas une seule entreprise, mais un ou plusieurs secteurs
d'activité, le volume de chômage peut être important.
Ce type de crise survenue dans le passé (la crise de
1929 par exemple) peut être en partie résolue, comme John Maynard
Keynes l'a montré, par une politique publique de soutien de la demande
(voir politique budgétaire), consistant à utiliser
le déficit budgétaire afin d'injecter un supplément de
pouvoir d'achat, qui à son tour permet aux entreprises de vendre leur
production, d'augmenter celle-ci et, pour la créer, d'embaucher à
nouveau.
d)Chômage structurel
Le chômage structurel provient, pour
sa part, d'un déséquilibre durable du fonctionnement du
marché du travail, qui excède les difficultés
conjoncturelles, par nature temporaire. Ce type de chômage
caractérise la situation d'un grand nombre de pays industrialisés
depuis le début des années 1980 ; l'évolution
des chiffres révèle qu'il est devenu tout à la fois massif
et permanent, le nombre de chômeurs de longue durée étant
de plus en plus important. La crise contemporaine frappe surtout par sa
durabilité par rapport à la plupart des crises du passé.
Si celles-ci pouvaient être extrêmement brutales, elles ne duraient
que le temps d'une récession, un nouveau cycle de croissance assurant la
reprise de l'emploi. La situation actuelle est bien différente :
une rupture durable avec la croissance qui, lorsqu'elle existe, reste
très faible, s'accompagne d'une progression toujours plus forte du
nombre de sans-emploi.
CAUSES DU CHÔMAGE
Au-delà des querelles théoriques
relatives aux causes du chômage, qui opposent libéraux et
keynésiens, les éléments actuels et historiques qui
expliquent ce phénomène et son ampleur sont nombreux.
a)Rupture entre production et
emploi
Le chômage actuel n'a pas pour seule
cause le ralentissement de la croissance : il est également
-- et surtout -- la conséquence d'une rupture des liens entre
production et emploi. Le système de production, qui fait de plus en plus
appel à l'innovation technique, substitue, plus encore que par le
passé, les machines aux hommes. L'évolution est telle que le
progrès technique ne recrée pas au stade de sa conception les
emplois qu'il supprime au stade de son utilisation ; l'utilisation de
machines toujours plus sophistiquées entraîne le recours toujours
moins important à la main-d'oeuvre. En cela, le chômage actuel
revêt une spécificité historique : c'est la crise et
le dépassement du modèle fordiste de production qui, en
opérant une mutation dans l'organisation du système productif,
engendre le chômage.
b) Rigidités du marché du
travail
Autre argument avancé afin d'expliquer la
persistance d'un chômage important, les « rigidités du
marché du travail », souvent évoquées par les
théoriciens de tendance libérale : les charges sociales
supportées par les entreprises qui embauchent seraient trop lourdes, et
auraient un effet dissuasif sur la création d'emplois ; d'autre
part, l'existence d'un salaire minimum, en deçà duquel
l'entreprise ne peut embaucher, associée au poids relatif des charges
qui pèsent sur les salaires, empêcheraient également la
création de nouveaux emplois.
Il s'agirait alors, pour soutenir l'emploi, de
rendre le marché du travail plus flexible ; cette
flexibilité exigerait, par exemple, de réduire les salaires, au
motif que l'entreprise, en réduisant ses coûts salariaux
unitaires, pourrait utiliser cette marge de manoeuvre afin de créer
davantage d'emplois. Il s'agirait en clair de payer moins pour payer plus de
monde. Cette notion de flexibilité a servi, et sert encore, de
critère aux politiques de l'emploi visant à lutter contre le
chômage.
I.1.5.Une variable17(*)
C'est une entité ou une grandeur qui peut prendre
toute valeur d'un ensemble appelé « domaine de la
variable ». C'est aussi une caractéristique des
éléments qui nous intéresse.
On distingue les types de variables suivantes :
a. Variables nominales ou
qualitatives : sont celles dont les
modalités sont des noms qui ne sont pas mesurables et entre lesquelles
il n'est pas possible d'établir un ordre
b. Variables
numériques ou quantitatives: sont celles
dont les valeurs prises sont des nombres qui peuvent être mesurables au
repérables.
c. Variables ordinales : sont celles
dont les nombres sont rangés dans un ordre déterminé
sans pour autant que les écarts puissent être mesurés
entre eux.
I.1.6.La statistique
C'est le Prof. Gottfried ACHENWALL (1719-1772) qui le premier
employa le mot statistique, dérivé de l'italien
« STATISTA : politique » et du latin
« STATICUM : qui a trait à l'Etat18(*). »
C'est l'ensemble des méthodes scientifiques à
partir desquelles on organise, résume, présente, analyse et
interprète les données d'observations en vue d'éclairer
les actions humaines et de faire progresser la connaissance des
phénomènes19(*).
LES PHASES DE LA STATISTIQUE20(*)
Il existe 2 phases de la statistique :
Ø la statistique descriptive ou
déductive : c'est l'art de condenser, d'analyser et
de présenter de renseignements numériques très nombreux
pour être utilisables exhaustivement. La forme du modèle de la
statistique descriptive est l'analyse de données ou l'analyse
multivariée. Elle comprend 2 sous phases : la phase
matérielle qui consiste à regrouper et représenter
les données et la phase analytique qui calcule les
paramètres.
Ø Population
Echantillon
Inférence statistique
Echantillonnage ou sondage
la statistique inductive ou inférence
statistique : Elle est la phase interprétative. Ici
intervient le calcul des probabilités et s'intéresse au bien
fondé des conclusions tirées. Elle déduit les
résultats obtenus sur un échantillon des conclusions relatives
à l'ensemble de la population.
NB : La statistique s'applique à tous les domaines
de la recherche.
I.1.7.La population
statistique, Intervalle de confiance et la moyenne arithmétique21(*)
- La population statistique : C'est tout
ensemble d'éléments du même genre sur lequel porte les
observations. Elle est non pas impossible, mais difficile à saisir. On
distingue : les populations finies, abstraites, concrètes et
infinies.
- Intervalle de confiance : c'est une
étendue dans laquelle il y a une grande chance de trouver la valeur
cherchée du paramètre statistique. Il nous sert à estimer
le pourcentage de la valeur vraie du paramètre.
- La moyenne arithmétique : est
la somme des valeurs ou observation d'une variable divisée par leur
nombre et est symbolisée par
pour une variable X C'est la caractéristique de tendance
la plus populaire et la plus intuitive.
ou![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat4.png)
Lorsque les données se trouvent regroupées
dans un tableau d'effectif, la moyenne arithmétique devient :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat6.png)
Avec C : nombre d'observations
: effectif correspondant à l'observation
.
I.1.7.Test d'hypothèse
et hypothèse statistique22(*)
- Test d'hypothèse ou de signification :
c'est un processus ou une démarche qui permet de décider
si les hypothèses formulées sont vraies ou fausses. On
détermine une différence significative entre les valeurs
observées et les résultats supposés de la population.
C'est donc une série des règles par lesquelles on cherche
d'établir si la différence entre les résultats issus de
l'échantillon et ceux de la population est statistiquement significative
ou non.
- Hypothèse statistique : pour
prendre une décision statistique, il convient de faire des
hypothèses sur la population correspondante. Ces affirmations relatives
à la distribution de probabilité de la population peuvent
être vraies ou fausses. On distingue deux types :
a)Hypothèse nulle
(H0) : C'est habituellement l'hypothèse
à vérifier. Elle se base souvent sur l'étude quantitative
ou qualitative antérieure. Elle est formée dans le seul but de la
rejeter ou de l'affirmer. On admet donc que le seul hasard a provoqué la
variation. Par exemple, si l'on veut décider qu'un procédé
est meilleur que l'autre, on suppose qu'il n'y a aucune différence entre
les procédés.
pour la comparaison de 2 moyennes.
b)Hypothèse alternative (H1):
Elle reflète souvent l'impression basée sur
l'expérience de l'expérimentateur sur une modification de la
valeur des paramètres.
Exemple : Tester ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat10.png)
- Degré de liberté (dl) :
c'est le nombre d'observations dépendant de l'échantillon le
nombre k de paramètre de la population lequel doit être
estimé à partir de données de l'échantillon.
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat11.png)
- Décision statistique : est une
décision prise au sujet d'une population à partir de
l'information que donne un échantillon.
Ex : Décider à partir d'un
échantillon si un nouveau sérum est effectivement efficace pour
guérir la maladie.
I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE23(*)
I.2.1.SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'Office National de l'EMploi est un établissement
public situé dans la Province du Nord-Kivu, dans la Ville de Goma,
Commune de Goma précisément dans le Quartier Keshero, dans
l'enceinte de l'ancien marché de KITUKU où était la
première Foire Agricole de Goma pour la Paix (FAGOP) de Juin 2009.
I.2.2.HISTORIQUE DE L'ONEM
Dans le temps, l'Office National de l'Emploi (ONEM en sigle)
était appelé Service National de l'Emploi (SENEM). Ce service
existait depuis la création du Ministère du Travail et
était attaché à la Division du Travail. Suite à la
non satisfaction de travail de ce service, a causé à ce que
l'Etat Congolais crée l'ONEM pour remplacer SENEM. Il a
été institué par la loi N°015/2002 du 16 Octobre 2002
portant Code de Travail, spécialement en son article 204 et
créé par le décret N°081/2002 du 03 Juillet 2002.
Placé sous la tutelle du Ministère du Travail et
de la Prévoyance Sociale, l'ONEM est un établissement public
national à caractère technique et social doté de la
personnalité juridique et de l'autonomie financière et
administrative.
L'ONEM/DP. N-K a commencé à fonctionner
à Goma en Août 2006.
Il est implanté dans 6 Provinces de la
République Démocratique du Congo à savoir :
1. Nord-Kivu : Goma
2. Sud-Kivu : Bukavu
3. Katanga : Lubumbashi
4. Bas Congo : Matadi
5. Province Orientale : Kisangani
6. Ville de Kinshasa : où se trouve le
Siège National.
I.2.3.MISSION DE L'ONEM
Il a pour mission générale de promouvoir
l'emploi décent et de réaliser en collaboration avec les
organismes publics et privés une bonne planification, organisation et
gestion du marché national de l'emploi.
I.2.4.AXES D'INTERVENTION DE L'ONEM
Les activités de l'Office s'articulent autour de quatre
principaux axes à savoir :
1. L'intermédiation
Elle consiste à opérer le rapprochement entre
les demandeurs et les opérateurs économiques et
socioculturels :
v l'accueil, l'entretien, l'orientation et l'enregistrement
des chercheurs d'emploi ;
v la prospection des offres d'emploi et le placement des
chercheurs d'emploi ;
v le visa des contrats de travail ;
v la collecte, le traitement et l'analyse des statistiques sur
le marché de l'emploi.
2. La formation qualifiante et sur le tas
L'ONEM prépare, finance et suit les actions des
formations qualifiantes et sur le tas vers lesquelles sont orientés les
demandeurs d'emploi.
3. L'appui à l'auto emploi et à la
micro-entreprise
L'ONEM apporte son appui technique et financier aux
initiatives économiques et socioculturelles génératrices
d'emplois décents.
4. Les statistiques sur le marché de
l'emploi
La production et la diffusion périodique des
données statistiques sur l'évolution du marché national de
l'emploi.
I.2.5.LES RESSOURCES DE L'ONEM
Les ressources financières de l'ONEM
proviennent :
v des contributions de subvention de l'Etat ;
v des contributions des employeurs de secteur public,
para-public et privé ;
v des rétributions exceptionnelles pour certains
services spéciaux fixés conventionnellement entre l'office et les
employeurs ;
v des apports, dons et legs qui pourront être consentis
à l'office ;
v des financements extérieurs.
I.2.6.ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Les organes de l'office sont :
· Le Conseil d'Administration (CA) ;
· Le Comité de Gestion ;
· Le Collègue des Commissaires aux Comptes.
a) Le Conseil d'Administration
Le CA est l'organe d'administration et de décision
chargée d'arrêter les stratégies de promotion d'emploi et
d'assurer le suivi de l'exécution et de la gestion des programmes au
projet d'emploi en rapport avec le budget social assigné à
l'office.
A ce titre, il est chargé de :
· examiner et approuver la planification de
l'exécution des programmes au projet d'emploi, le plan d'action globale,
les objectifs et les buts ; les politiques, les programmes sectoriels et
les activités de l'office soumis par le Comité de
direction ;
· arrêter les lignes maîtresses pour
atteindre les objectifs de l'office ;
· examiner et approuver les recommandations et
orientations pour la protection de l'emploi ;
· de proposer au Ministre ayant l'emploi, le travail et
la prévoyance sociale dans ses attributions, les plans d'action annuels,
les statistiques relatives au marché de l'emploi, le recrutement des
autres membres du personnel de l'office ainsi que les conditions de leur
rémunération ;
· examiner les rapports des activités, les
rapports d'exécution budgétaire, les rapports trimestriels et de
gestion de programme au projet d'emploi, les états financiers, le compte
de fin d'exercice et le bilan présentés par le Comité de
direction ;
· assurer la liaison permanente avec les administrations
compétentes ainsi que les opérateurs économiques et
sociaux intéressés par ses activités.
Le CA est composé :
· d'un délégué de la
présidence de la République ;
· d'un délégué du Ministère
de l'emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale ;
· d'un délégué du Ministère
du Plan ;
· de 4 délégués du Syndicat
Provincial ;
· de 4 délégués du Syndicat des
Travailleurs.
b) Le Comité de Gestion
Le Comité de Gestion est l'organe de gestion de
l'office. Il veille à l'exécution des décisions en
matière de promotion d'emploi :
· gérer le personnel, les ressources
financières ainsi que les besoins meubles et immeubles présents
et avenir de l'office ;
· analyser et évaluer l'exécution des
projets relatifs du marché d'emploi ;
· mettre en oeuvre les stratégies de promotion
d'emploi arrêté par le CA et approuvé par l'autorité
de tutelle ;
· constituer la banque des données en
matière de potentialité et de la mobilité professionnelle
de la main d'oeuvre tant nationale qu'internationale.
Le Comité de Gestion représente l'office
vis-à-vis des tiers et en justice tant en demande qu'en
défense.
Le Comité de Gestion est composé d'un Directeur
Général, d'un Directeur Général Adjoint, d'un
Directeur technique chargé de l'assistance à l'insertion et
à la réinsertion et des programmes, d'un Directeur Administratif
et Financier ainsi que du Représentant du Personnel.
Le Directeur Principal coordonne et supervise l'ensemble de
services de l'office.
Le Directeur Principal Adjoint remplace le DP en cas d'absence
ou d'empêchement. Il supervise sous la direction du DP, les
activités de la direction administrative et financière.
Le DP et DPA sont nommés et le cas
échéant relève de leurs fonctions par le Président
de la République sur les propositions du Ministre ayant l'emploi, le
travail et la prévoyance sociale dans ses attributions.
c)Le Collège des Commissaires aux Comptes
Le contrôle des opérations financières de
l'office est effectué par un collège des commissaires aux
comptes. Ces derniers sont nommés et le cas échéant
relève de leurs fonctions par le Président de la
République sur proposition du Ministre ayant l'emploi, le travail et la
prévoyance sociale dans ses attributions.
Ils reçoivent à charge de l'office une
allocation dont le montant est fixé par le Président de la
République sur proposition conjointe des Ministres ayant l'Emploi, les
Finances et le Budget dans leurs attributions.
Le Collège des Commissaires aux comptes est
constitué de deux commissaires aux comptes.
Le DP et le DPA coordonnent et supervisent les
départements administratif et financier de l'office ;
Le Directeur du département technique supervise les
activités sous trois directions :
- la direction des études, planification ;
- la direction de développement des services ;
- la direction du développement des interventions.
Le Directeur du Département Administratif et Financier
supervise aussi les activités sous trois dimensions :
- la direction administrative ;
- la direction financière ;
- la direction du Fonds National de l'Emploi.
I.2.6.1.Organigramme
Directeur Provincial
Directeur Provincial Adjoint
Secrétaire Administratif et Financier
Accueil Actif
Orientation professionnelle et formation
Placement et prospection
Visa de contrat de travail des nationaux
Statistique et informatique
Emplois indépendants
I.2.6.2.Fonctionnement
1. Le Directeur Provincial (DP) coordonne et
supervise toutes les activités de l'institution ;
2. Le Directeur Provincial Adjoint (DPA)
coordonne et supervise les activités de l'institution à l'absence
du DP ;
3. Le Secrétaire Administratif et Financier
expédie et reçoit toutes les lettres externes
qu'internes ;
4. Le service d'accueil actif
Il se charge de recevoir les demandeurs d'emploi qui
s'adressent au service soit pour les informations, soit à la recherche
d'une carte de demandeur d'emploi, ou à l'interview du bilan
professionnel ou encore déposer les dossiers ou lire les offres
d'emploi.
Pour ce qui concerne l'obtention de la carte de demandeur
d'emploi, ce dernier remplit une fiche avant d'être envoyé dans le
service de l'orientation professionnelle où s'effectue l'interview et
l'élaboration du bilan professionnel du demandeur.
A ce niveau les questions suivantes sont
posées :
- Qu'est-ce que l'ONEM ?
- Pourquoi es-tu venu à l'ONEM ?
5. Orientation professionnelle
En recevant le demandeur d'emploi, le chef de ce service
prononce son mot d'introduction pour mettre le demandeur à l'aise.
Pour ce faire, le chef explique le rôle de l'entretien,
comment se fait l'interview.
C'est entretien est appelé psychologique car il est une
conversation du genre particulier caractérisé par le fait que 2
personnes s'expriment à coeur ouvert et cela pour obtenir les
renseignements utiles à propos de demandeur d'emploi.
A ce niveau, les questions suivantes sont posées au
demandeur :
- Qu'es-ce que tu as déjà fait ?
- Qu'est-ce que tu sais faire ?
- Qu'est-ce que tu peux faire ?
- Quelles sont tes attentes ?
Ces questions sont mentionnées sur la fiche de
demandeur d'emploi. Le demandeur d'emploi ayant répondu à ces
questions, l'orienteur constate en tirant une conclusion adéquate pour
ce qui concerne la compétence et les aptitudes du demandeur.
6. Le Service de prospection et placement
Quand le demandeur d'emploi sort du service de l'orientation
professionnelle, il entre en contact avec les offres disponibles. Si l'offre
entre dans son profil, il constitue son dossier et le dépose au service
du placement pour des fins utiles. Ce dernier va poser son dossier
auprès de l'employeur pour qu'il soit examiné et le dossier doit
être déposé 48 heures avant l'expiration de l'offre.
Pour ce qui est de la prospection, ce service cherche à
accueillir les informations à mettre à la disposition des
demandeurs d'emploi, donc ici on fait la descente sur terrain dans d'autres
institutions pour s'entretenir avec l'employeur et connaître s'il y a
combien d'hommes et de femmes dans les services et rechercher les offres.
7. Emploi indépendant
Ce service concerne les personnes qui veulent obtenir l'emploi
sans dépendre des employeurs.
S'ils ont des idées, ce service les cristallise et les
rédige sous forme d'un projet pour les orienter vers un financement.
8. Service de visa des contrats
Si une fois le demandeur est embauché, il reçoit
son contrat dans le but de regarder s'il y a les bénéfices ou
autres frais, par exemple le logement, le chargé des enfants s'ils sont
mentionnés. Il vise les offres et les affiches sur le valve, les
mouvements en cas de décès, démission, révocation
et licenciement de l'employé des organismes, les entreprises publiques
que privées leur apporte ainsi que les contrats de travail.
9. Service de formation
Il est chargé de donner la formation qualifiante aux
demandeurs pour qu'ils connaissent de plus sur le monde du travail ou qu'il y
ait des expériences.
10. Service de statistique et informatique
Ici, on fait les statistiques de tous les demandeurs soit
mensuellement qu'annuellement selon leur niveau d'étude (SI, Primaire,
CO, PP4, PP5, A3, D6, A2, Capacitaire, G3, A1, L2, A0&Médecin,
Docteur) et leur sexe.
I.2.7.REALISATION, PROGRAMMES ET PERSPECTIVES D'AVENIR
I.2.7.1.Réalisation de l'ONEM
v Mise en place des Directeurs Centraux et Provinciaux dans 6
provinces de la RDC (Nord et Sud-Kivu, Katanga, Province Orientale, Bas Congo
et Kinshasa) ;
v Contacts avec les organisations patronales (FEC,...) et les
travailleurs (UNTC,...) ainsi que les secrétaires sociaux ;
v Prospection dans les entreprises tant privées que
para-étatiques ainsi que les ONG en vue de faire connaître l'ONEM
et rappeler la législation du travail en matière de
l'emploi ;
v Contribuer à l'embauche de plusieurs personnes dans
les institutions publiques et privées de la place ;
v Faire des réunions de clarification sur la mission de
l'ONEM par rapport à la division du travail, division de l'inspection du
travail et celle de la prévoyance sociale ;
v Plusieurs contacts avec les entreprises relevant au
Ministère de l'emploi, du travail et de la prévoyance social
(INPP et INSS) ;
v Enregistrement des demandeurs et offres d'emploi et
recherche des données et information concernant l'emploi.
I.2.7.2.Programmes de l'ONEM
Outre ses activités dans les trois axes d'intervention
susmentionnés, l'ONEM prépare un certain nombre de programmes
spéciaux à exécuter dans le meilleur délai.
a) Le Programme Cadre de Création d'Emplois et
de Revenus (PROCER)
Le PROCER poursuit les objectifs ci-après :
- assurer le plein emploi sur l'ensemble du territoire
national ;
- accroître l'efficacité des investissements de
création d'emploi et des revenus dans les secteurs porteurs de
l'économie ;
- définir une politique nationale de promotion de
l'emploi.
b) Programme sur les Techniques de Recherches d'Emploi
(PTRE)
Chaque demandeur d'emploi peut bénéficier d'un
appui personnalisé (Conseils et bilan approfondi) ou collectif qui lui
permettent d'améliorer sa dynamique de recherche d'emploi.
c) Programme Emploi Diplômé
(PED)
Le PED est un programme de stage pré-emploi pour les
jeunes diplômés. Il permet aux bénéficiaires
d'acquérir une formation pratique et une expérience
professionnelle dans un métier de l'entreprise.
d) Programme d'Orientation Professionnelle en milieu
Scolaire (POPS)
Le POPS constitue un début de solution à la
problématique de l'inadéquation Formation-Emploi.
Les objectifs de POPS sont :
Ø favoriser une concentration entre
les acteurs de l'éducation et le monde professionnel ;
Ø informer les jeunes sur les
perspectives des différents métiers et les types de formation qui
y conduisent ;
Ø apprendre aux jeunes à
bâtir leur itinéraire de qualification professionnelle et
d'insertion sociale ;
Ø préparer les jeunes à
mieux affronter le nouveau contexte libéral impliquant la bataille des
compétences.
e) Programme Observation du Marché de l'Emploi
(POME)
Ce programme consiste à collecter, à traiter et
analyser toutes les informations sur la situation du marché de l'emploi
et son évolution probable à la fois dans l'ensemble du pays et
dans les différentes branches d'activités
économiques ; et de les mettre à jour et à la
disposition des utilisateurs, notamment le Gouvernement, les planificateurs,
les organisations professionnelles d'employeurs et des travailleurs, le monde
scientifique et académique, les partenaires bilatéraux et
multilatéraux, ...
CHAPITRE II. THEORIES SUR
LES METHODES STATISTIQUES UTILISEES
II.1. CORRELATION LINEAIRE
SIMPLE
En 1895, KARL PEARSON considère Auguste BRAVAIS
(1811-1863) comme le père de la corrélation. Le 9 février
1877, Francis GALTON fait un exposé dans lequel il exprime le
désir de construire un coefficient de réversion
« r » qui indique la réduction de variabilité
de la famille. Peu après, cette réversion se mutera en
régression et plus tard en 1888, elle devient un nombre
qui est notre coefficient de corrélation
« r »24(*).
Cette analyse va nous permettre de mesurer le degré de
liaison entre les deux variables. Ici, il y a symétrie,
c'est-à-dire les deux variables sont sur le même pied
d'égalité. N'importe quelle variable peut être mise en
ordonnée ou en abscisse. Calculer le coefficient de corrélation
entre 2 variables revient à chercher la liaison qui existe entre les
variables à l'aide d'une droite. On parle alors d'un ajustement
linéaire25(*).
II.1.1.L'estimation du
coefficient de corrélation26(*)
Lorsqu'une variable Y est en corrélation avec une
variable X, deux problèmes se posent :
- Etablir la forme de la liaison statistique existant entre Y
et X, c'est-à-dire la détermination de la courbe de
régression de Y en X ;
- Mesurer l'intensité de la liaison par indice
approprié.
a)Calcul du coefficient de corrélation
linéaire
Posons
=Coefficient de corrélation de la population et r son estimation
dans l'échantillon.
Le coefficient de corrélation linéaire
noté
dans le cas d'une population ou par son estimation r dans le cas d'un
échantillon est un nombre sans dimension qui peut varier entre
et est destiné à mesurer l'intensité de la liaison
entre les variables X et Y lorsque le nuage des points (Xi,
Yi) avec (i=1, 2, ..., n) est rectiligne (où n=nombre de
couples d'observations).
Le coefficient de corrélation linéaire est
donné par les formules suivantes :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat15.png)
où ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat17.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat18.png)
NB : r n'a pas d'unité.
Le coefficient de corrélation donné par les
expressions précédentes est appelé coefficient
de corrélation de Bravais-Pearson.
b)Corrélation et causalité
On dit qu'il y a corrélation entre les variables
observées sur les éléments d'une même population
lorsque les variations de 2 variables se produisent dans le même sens
(corrélation positive) ou lorsque les
variations sont de sens contraire (corrélation
négative). Elles sont
non corrélées lorsqu'il n'y a aucune
relation entre les valeurs de l'une des variables et les valeurs de l'autre.
Interprétation :
a) r=+1, on dit qu'il y a une parfaite corrélation
positive.
b) 0.75= r 1, on dit qu'il y a une très forte
corrélation positive entre X et Y.
c) 0,5= r 0,75, il y a une relation modérée
à bonne forte corrélation positive. 0,25 r 0,5, il y a un certain
degré de relation.
d) 0r 0.5 ; il y a une faible corrélation
positive.
e) r=0, il n'y a aucune corrélation entre X et Y.
f) -0,5 r0, il y a une faible corrélation
négative.
g) -1 r =0.75, il y a une très forte corrélation
négative.
h) r = -1, il y a une parfaite corrélation
négative.
Pour mieux interpréter un coefficient de
corrélation on a l'habitude de prendre comme indicateur le carré
du coefficient r2 appelé coefficient de
détermination. Ce coefficient mesure la part de la
variance totale qui est expliquée par la régression (c'est
à dire c'est la proportion de la variation de Y qui est attribuable
à la variation de X).
NB : Un premier test de signification du
coefficient de corrélation est donné par le
coefficient d'amélioration.
Il est défini par ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat19.png)
Il y a présomption de corrélation si A>50%
autrement dit si le coefficient de corrélation est en valeur absolu
0,87.
II.1.2.Intervalle de confiance
du coefficient de corrélation
Comme le coefficient de corrélation d'un
échantillon ne représente pas totalement la corrélation de
l'ensemble de la population, il est nécessaire de déterminer la
sécurité de l'estimation fournie par le calcul de l'intervalle de
confiance.
a)Cas d'un très grand échantillon
(n=50)
La distribution d'échantillonnage de r est
considérée comme presque normale autour de la valeur de r avec
une erreur standard
lorsque l'échantillon est très grand.
Les limites de l'IC sont donc
au seuil ?.
b)Cas d'un échantillon d'effectif
n<50
Ici, la distribution d'échantillonnage de r n'est
plus presque normale. On construit alors un paramètre
qui lui est distribué normalement avec une erreur standard
indépendante à r. La table utilisée ici est la
table de Z de Fisher ou score Z.
Quand on connaît
, on peut déterminer l'IC
. On transforme ensuite les valeurs de r à l'aide de la formule
suivante :
qui est l'inverse de
.
Les limites de confiance de Z sont :
et ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat30.png)
On reconvertie
en
et
en
d'où
et ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat36.png)
II.1.3.Test de signification du
coefficient de corrélation linéaire
Le coefficient de corrélation r à partir d'un
échantillon de taille n donne une estimation ponctuelle du coefficient
de corrélation ñ de la population.
Dans ce point, nous nous proposons de juger si la valeur du
coefficient de corrélation linéaire est suffisamment importante
pour conclure qu'il existe une corrélation significative entre 2
variables.
a)Test de corrélation nulle pour des
échantillons importants (n=50)
Si n est assez grand, la distribution d'échantillonnage
de r suit une loi presque normale de moyenne r et d'écart-type
, c'est à dire
.
Pour une population où r=0 et n=50, la distribution
d'échantillonnage de r suit une loi presque
.
L'hypothèse nulle que l'on soumet au test est de la
manière suivante :
Règle de décision
La valeur expérimentale de r est significativement
différente de 0 (rejette H0) si ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat41.png)
NB : Ce test est utilisé si :
- La taille de l'échantillon est grande (n=50)
- Lorsque r calculé est petit (
)
b)Test de corrélation nulle pour des petits
échantillons
Les valeurs de r qui ont une probabilité ?
donnée d'être atteintes ou dépassées dans un
échantillon tiré d'un ensemble avec association nulle.
Soit rcal=la corrélation calculée
à partir de n couples des points d'un échantillon
rth=la valeur critique lue dans la table de Fisher
au seuil de signification ? et au nombre de degrés de liberté
n-2.
Règle de décision
Il s'agit de tester :
, on rejette H0 si ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat44.png)
c)Autre test de signification du coefficient de
corrélation
Si les distributions des variables X et Y en étude sont
normales, on peut tester la signification de toute corrélation r en
faisant appel à la variable T de Student.
Avant de conclure, il est recommandé de tester si la
valeur calculée du coefficient de corrélation est
significativement différente de zéro. Pour ce faire, on doit
calculer un t- théorique par la formule :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat45.png)
La valeur de t calculé sera comparée à la
valeur donnée dans la table de t- de Student à n-2 degrés
de liberté.
Les règles de décision sont
:
II.1.4.L'AUTOCORRELATION DES
ERREURS27(*)
Dans ce cas, l'estimateur de Moindre carré ordinaire
(MCO) â reste sans biais, mais cet estimateur n'est plus à
variance minimale. Il y a autocorrélation lorsque l'hypothèse
E(åå')=0 est violée. Dans le cas de
l'autocorrélation, le modèle s'écrit :
(1)
Avec
(autocorrélation d'ordre p)
II.1.4.1.Détection
Deux tests sont souvent utilisés pour détecter
l'autocorrélation :
- Test de Durbin et Watson (1950 et 1951) ;
- LM-Test de Breush-Godfrey (1978).
a)Test de Durbin-Watson
Le test de Durbin-Watson (Dw) permet de détecter
l'autocorrélation des erreurs d'ordre 1 selon la forme :
(2)
Le test d'hypothèse est le suivant :
H0 : ñ=0, absence
d'autocorrélation
H1 : ñ
0, il y a doute et on ne peut pas conclure
Ou H1 : ñ>0 ou ñ<0, il
y a présence d'autocorrection positive ou négative.
Pour tester ces hypothèses, on calcule la statistique
de Durbin-Watson comme suit :
(Dw varie toujours entre 0 et 4)
Où
est le résidu au temps t de l'estimation de l'équation
(1).
Cette statistique sera comparée aux valeurs
tabulées dans la table de Durbin et Watson au seuil de 5% en fonction de
la taille de l'échantillon n et du nombre de variations explicatives
(k).
La lecture de la table permet de déterminer deux
valeurs d1 et d2 comprise entre 0 et 2 qui
délimitent l'espace entre 0 et 4 selon le schéma
ci-après :
Autocorrélation
|
Doute
|
Pas de doute
|
Indépendance
|
Doute
|
Autocorrélation
|
|
?
|
|
|
?
|
|
0 d1 d2
2 4-d2 4-d1
4
|
Par exemple, si n=36 et K=3, alors d1=1 et
d2=1,68.
D'où on tire 4-d2=2,32 et
4-d1=3.
Selon la position du Dw empirique dans l'espace ci-dessus, les
conclusions ci-après en découlent :
- Si
, il y a absence d'autocorrélation ;
- Si
, il y a autocorrélation positive ;
- Si
, il y a autocorrélation négative ;
- Si
, il y a doute sur la présence d'autocorrélation. Ces deux
zones s'appellent zones d'indétermination.
b)LM-Test de Breush-Godfrey
Ce test est plus complet que le test de Durbin-Watson parce
qu'il permet de tester une autocorrélation supérieure à 1
et reste valide en présence de la variable dépendante
décalée en tant que variable explicative.
Ce test est mené à 3 étapes :
1. estimation par OLS du modèle général
afin de générer les résidus
de l'estimation ;
2. estimation par OLS de l'équation
intermédiaire suivante :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat72.png)
A partir de cette estimation, tirer la valeur de
R2.
3. tester l'hypothèse de nullité des
sur l'équation intermédiaire, soit :
, absence d'autocorrélation
, présence d'autocorrélation
Ce test peut être mené à 2
niveaux :
· soit effectuer un test de Fisher classique de
nullité des ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat76.png)
Si Fc>Ft, on rejette H0. D'où,
il y a autocorrélation.
· soit recourir à la statistique LM qui est
distribué comme un
à p degrés de libertés :
LM=n.R2
Si
, on rejette H0. D'où il y a autocorrélation
des erreurs.
II.2. MODELE DE REGRESSION
SIMPLE
La technique de régression consiste à
prédire la valeur d'une variable lorsque l'autre est connue.
La régression est un
outil statistique où l'on tente de prédire la valeur d'une
variable (variable indépendante) en fonction de l'autre variable ou des
autres variables (variable(s) dépendante(s)).
S'il existe une liaison linéaire significative entre 2
variables X et Y, on peut ajuster l'une d'elles par l'autre au moyen d'une
droite
appelée droite d'estimation de Y en
X.
Etant donné une série de couples
se propose de choisir 2 nombres a et b en sorte que la fonction
Y=ax+b représente le mieux possible les couples des
données. C'est ce qu'on appelle effectuer un ajustement
linéaire.
La meilleure droite d'ajustement linéaire est
donnée par la méthode des moindres
carrés. Celle-ci permet de minimiser la somme des
carrés des erreurs :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat82.png)
Les coefficients angulaires ou coefficients directeurs des
droites de régression sont dits coefficients de régression.
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat83.png)
La droite d'ajustement de moindres carrés est
Y=ax + b.
II.2.1. Intervalle de confiance
des coefficients de la droite de régression
Nous nous proposons de construire des intervalles de confiance
pour les paramètres inconnus a et b du modèle de
régression linéaire.
Soit
est l'estimateur du paramètre a
est l'estimateur du paramètre b
=
=![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat89.png)
=![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat91.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat92.png)
Avec
et ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat94.png)
On montre que les variances de ces estimateurs sont :
V(
)=![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat96.png)
V(
=
avec ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat99.png)
Remarques
1. la variance des estimateurs
et ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat101.png)
dépend du paramètre inconnu
. Ainsi, pour estimer les variances, il sera nécessaire d'avoir
une estimation de
.
2. la précision des estimateurs sera d'autant meilleure
que la dispersion des valeurs X1....Xn est grande.
Les estimateurs des écarts types de
et
sont :
S
et S![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat108.png)
Avec ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat109.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat110.png)
Où
= données obtenues en remplaçant les
dans la droite.
Ainsi, au degré de confiance 1-?, les intervalles de
confiance pour les coefficients a et b sont respectivement :
et ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat114.png)
Où
est lue dans la table de Student à n-2 degré de
liberté.
II.2.2. Test de signification
des coefficient de la droite de la régression
Plus les points représentatifs des observations sont
proches de la droite de régression, c'est-à-dire les
résidus sont faibles. Le plus important est la variabilité de y
expliquée par l'équation de régression estimée. La
variabilité totale de y est donc égale à la somme de la
variabilité expliquée et la variabilité
résiduelle.28(*)
· Pour le coefficient a
Il est question de tester les hypothèses :
H0 : a=0, c'est-à-dire il n'y
a pas une dépendance linéaire entre Y et X Contre
H1 : a
0, c'est-à-dire il y a une dépendance linéaire
entre Y et X.
Règle de décision
On rejette H0 au seuil
si
, donc si ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat119.png)
· Pour le coefficient b
Testons les hypothèses :
H0 : b=0, c'est-à-dire la droite passe
par l'origine
Contre
H1 : b
0, c'est-à-dire la droite ne passe pas par l'origine.
Règle de
décision
On rejette H0 au seuil
si ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat122.png)
Ou encore si ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat123.png)
II.2.3.COEFFICIENT DE
DETERMINATION (R2 ) 29(*)
Un premier indicateur de qualité de la
représentation consiste à mettre en relation la dispersion
expliquée par le modèle et la dispersion totale des
données : le coefficient de détermination R2
mesure le pouvoir explicatif du modèle évaluant le pourcentage de
l'information restituée par le modèle par rapport à la
quantité d'information initiale :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat124.png)
NB : R2 est un coefficient qui permet de
mesurer quantitativement le pourcentage de nuages des points expliqué
par la droite de régression, tandis que r est une mesure qualitative qui
explique s'il y a oui ou non une relation entre les variables. Dans le cas de
la régression simple, il y a égalité entre R2
et le carré de r.
II.2.4.ANALYSE DE LA VARIANCE
(Test de Fisher)
Le test de F permet de s'interroger sur la signification
globale du modèle de régression. Ce test peut être
formulé de la manière suivante : « Existe-t-il au
moins une variable explicative significative ? »
Soit le test d'hypothèse suivant :
H0 :
a1=a2=...=ak=0, tous les coefficients sont
nuls
H1 : il existe au moins un des coefficients
non nuls.
Nous ne testons pas le cas où le terme constant
a0 est nul, car seules nous intéressent les variables
explicatives. Un modèle ou un seul terme constant est significatif et
n'a aucun sens économique.
La régression est jugée significative si la
variable expliquée est significativement différente de
zéro. Le test de signification dans son ensemble est alors obtenu en
calculant F par la formule suivante :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat125.png)
k est le nombre de variables explicatives du modèle.
Cette valeur doit être comparée à celle
qui est lue dans la table de Fisher pour k degrés de liberté au
numérateur et n-k-1 degrés de liberté au
dénominateur à un seuil de signification donné.
Le tableau ci-après présente l'analyse de
la variance pour un modèle de régression simple
Source de variation
|
Degré de liberté
|
Sommes des carrés
|
Carrés moyens
|
Statistique
|
Fcalculé
|
Ftabulé
|
Régression
|
k
|
SCE
|
|
|
|
Résidu
|
n-k-1
|
SCR
|
|
TOTAL
|
n-1
|
SCT
|
-
|
Où ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat130.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat131.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat132.png)
II.3.TEST DE COMPARAISON DE
DEUX MOYENNES30(*)
On se propose de comparer 2 échantillons en ce qui
concerne la valeur moyenne prise par la variable X sur chacun des 2
échantillons.
Soit
=la taille de l'échantillon
=la moyenne de la variable X dans l'échantillon i.
=la moyenne de la variable X dans la population dont est tissu de
l'échantillon i.
Généralement les
sont inconnues et doivent être estimées à partir de
l'échantillon.
Ainsi ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat137.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat138.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat139.png)
Le problème est de tester :
Pour le test bilatéral ou à 2 issues
contre
Pour le test unilatéral ou 1 issue
contre
ou ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat144.png)
NB : Si les 2 populations sont normales,
c'est-à-dire n1 et n2 supérieur à 30 ; nous
avons les régions critiques de cette manière:
Nous calculons Zc de la manière suivante :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat151.png)
CHAPITRE III. PRESENTATION,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
III.1.PRESENTATION DES
DONNEES
III.1.1.Les demandes d'emploi
de 2007 à 2009
Tableau N°1 : Les demandes d'emploi
mensuelles
Année
Mois
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
|
318
|
270
|
700
|
Février
|
548
|
219
|
267
|
Mars
|
334
|
393
|
325
|
Avril
|
203
|
397
|
285
|
Mai
|
221
|
226
|
244
|
Juin
|
156
|
205
|
432
|
Juillet
|
113
|
337
|
374
|
Août
|
197
|
160
|
328
|
Septembre
|
314
|
238
|
299
|
Octobre
|
417
|
259
|
445
|
Novembre
|
217
|
371
|
325
|
Décembre
|
897
|
482
|
321
|
TOTAL
|
3935
|
3557
|
4345
|
Source : Registres de
l'ONEM/DP N-K de 2007 à 2009.
Graphique N°1 : Evolution mensuelle des
demandes d'emploi de 2007 à 2009
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat152.png)
b) Interprétation graphique
De ce graphique, nous constatons que l'ONEM a
enregistré plus les demandes aux mois de février et
décembre 2007 et au mois de janvier 2009, contrairement au mois de
Juillet 2007, Août 2008 et Mai 2009. les demandes ont été
très enregistrées au mois de décembre parce que les
écoles secondaires, instituts supérieurs et les
universités ont lancé sur le marché d'emploi beaucoup de
lauréats.
L'allure de la droite est croissante puisque la pente de
l'équation de la droite de tendance qui est de Y=1,7515X+296,4 est
positive.
III.1.2.Les offres d'emploi de
2007 à 2009
Tableau N°2 : Les offres d'emploi
mensuelles
Année
Mois
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
|
17
|
85
|
65
|
Février
|
18
|
34
|
61
|
Mars
|
16
|
55
|
95
|
Avril
|
8
|
47
|
35
|
Mai
|
21
|
33
|
72
|
Juin
|
11
|
50
|
49
|
Juillet
|
16
|
79
|
79
|
Août
|
33
|
43
|
62
|
Septembre
|
56
|
56
|
82
|
Octobre
|
22
|
39
|
64
|
Novembre
|
63
|
69
|
61
|
Décembre
|
31
|
64
|
48
|
TOTAL
|
312
|
654
|
773
|
Source : Registres de
l'ONEM/DP N-K de 2007 à 2009.
Graphique N°2 : Evolution mensuelle des offres
d'emploi de 2007 à 2009
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat153.png)
b)Interprétation graphique
De ce graphique, nous constatons que l'ONEM a
enregistré plus des offres au mois de septembre, novembre 2007, au mois
de janvier et juillet 2008 et au mois de mars, juillet et octobre 2009.
Contrairement au mois d'avril, juin, octobre et décembre 2007, au mois
février, mai et octobre 2008 et au mois d'avril, juin et décembre
2009. La pente de l'équation de la droite de tendance étant
positive, cela nous prouve à suffisance que l'évolution des
offres est croissante.
III.2.CALCUL DU COEFFICIENT
DE CORRELATION SIMPLE
Avant de faire le calcul du coefficient de corrélation
simple, nous avons déterminé les variables dépendante ou
exogène et indépendante ou endogène. Nous avons
constaté que les offres d'emploi expliquent les demandes d'emploi. Pour
nos calculs, les offres d'emploi représentant la variable X (variable
explicative ou indépendante) tandis que les demandes d'emploi
représentent la variable Y (variable expliquée ou
dépendante).
Tableau N°3 : Procédure de calcul du
coefficient de corrélation
N°
|
X
|
Y
|
|
|
|
|
|
1
|
17
|
318
|
-31.3
|
-10.8
|
979.69
|
116.64
|
338.04
|
2
|
18
|
548
|
-30.3
|
219.19
|
918.09
|
48044.2561
|
-6641.457
|
3
|
16
|
334
|
-32.3
|
5.19
|
1043.29
|
26.9361
|
-167.637
|
4
|
8
|
203
|
-40.3
|
-125.8
|
1624.09
|
15825.64
|
5069.74
|
5
|
21
|
221
|
-27.3
|
-107.8
|
745.29
|
11620.84
|
2942.94
|
6
|
11
|
156
|
-37.3
|
-172.8
|
1391.29
|
29859.84
|
6445.44
|
7
|
16
|
113
|
-32.3
|
-215.8
|
1043.29
|
46569.64
|
6970.34
|
8
|
33
|
197
|
-15.3
|
-131.8
|
234.09
|
17371.24
|
2016.54
|
9
|
56
|
314
|
7.69
|
-14.8
|
59.1361
|
219.04
|
-113.812
|
10
|
22
|
417
|
-26.3
|
88.19
|
691.69
|
7777.4761
|
-2319.397
|
11
|
63
|
217
|
14.69
|
-111.8
|
215.7961
|
12499.24
|
-1642.342
|
12
|
31
|
897
|
-17.3
|
568.19
|
299.29
|
322839.876
|
-9829.687
|
13
|
85
|
270
|
36.69
|
-58.8
|
1346.1561
|
3457.44
|
-2157.372
|
14
|
34
|
219
|
-14.3
|
-109.8
|
204.49
|
12056.04
|
1570.14
|
15
|
55
|
393
|
6.69
|
64.19
|
44.7561
|
4120.3561
|
429.4311
|
16
|
47
|
397
|
-1.3
|
68.19
|
1.69
|
4649.8761
|
-88.647
|
17
|
33
|
226
|
-15.3
|
-102.8
|
234.09
|
10567.84
|
1572.84
|
18
|
50
|
205
|
1.69
|
-123.8
|
2.8561
|
15326.44
|
-209.222
|
19
|
79
|
337
|
30.69
|
8.19
|
941.8761
|
67.0761
|
251.3511
|
20
|
43
|
160
|
-5.3
|
-168.8
|
28.09
|
28493.44
|
894.64
|
21
|
56
|
238
|
7.69
|
-90.8
|
59.1361
|
8244.64
|
-698.252
|
22
|
39
|
259
|
-9.3
|
-69.8
|
86.49
|
4872.04
|
649.14
|
23
|
69
|
371
|
20.69
|
42.19
|
428.0761
|
1779.9961
|
872.9111
|
24
|
64
|
482
|
15.69
|
153.19
|
246.1761
|
23467.1761
|
2403.5511
|
25
|
65
|
700
|
16.69
|
371.19
|
278.5561
|
137782.016
|
6195.1611
|
26
|
61
|
267
|
12.69
|
-61.8
|
161.0361
|
3819.24
|
-784.242
|
27
|
95
|
325
|
46.69
|
-3.81
|
2179.9561
|
14.5161
|
-177.8889
|
28
|
35
|
285
|
-13.3
|
-43.8
|
176.89
|
1918.44
|
582.54
|
29
|
72
|
244
|
23.69
|
-84.81
|
561.2161
|
7192.7361
|
-2009.1489
|
30
|
49
|
432
|
0.69
|
103.19
|
0.4761
|
10648.1761
|
71.2011
|
31
|
79
|
374
|
30.69
|
45.19
|
941.8761
|
2042.1361
|
1386.8811
|
32
|
62
|
328
|
13.69
|
-0.81
|
187.4161
|
0.6561
|
-11.0889
|
33
|
82
|
299
|
33.69
|
-29.81
|
1135.0161
|
888.6361
|
-1004.2989
|
34
|
64
|
445
|
15.69
|
116.19
|
246.1761
|
13500.1161
|
1823.0211
|
35
|
61
|
325
|
12.69
|
-3.81
|
161.0361
|
14.5161
|
-48.3489
|
36
|
48
|
321
|
-0.3
|
-7.81
|
0.09
|
60.9961
|
2.343
|
Total
|
1739
|
11837
|
-
|
-
|
18898.6559
|
807755.206
|
14585.3503
|
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat159.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat160.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat161.png)
Comme r est compris entre 0 et 0.5, c'est-à-dire il y a
une faible corrélation positive.
Le coefficient de détermination r2
est :
=1,44%
Comme r2=1,44%, cela signifie qu'il y a une
corrélation entre les offres d'emploi (X) et les demandes d'emploi (Y)
à 1,44%. Le 98,56% est expliqué par d'autres facteurs.
Le coefficient d'amélioration A est :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat163.png)
Interprétation
Comme A<50%, il n'y a pas présomption favorable
(0,7%) pour un lien corrélatif entre les demandes et les offres
d'emploi.
a)Calcul de l'Intervalle de Confiance de r (Cas d'un
échantillon d'effectif n<50)
Nous déterminons l'IC
à 95%
n=36
r=0,12
Avant d'y arriver, nous calculons d'abord le
paramètre
=
=0.12
Z=0.12
On calcule l'écart-type de Z
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat167.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat168.png)
Les limites de confiance de Z sont :
=-0.21
=0.45
En reconvertissant
en
et
en
, on obtient :
=-0,20
=0,42
L'intervalle de confiance (IC) du coefficient de
corrélation est :
ou -0,20<R<0,42
a)Test de signification du coefficient de
corrélation linéaire
Comme n<50, nous faisons appel au test T de Student
à n-2 degrés de liberté. Nous testons :
H0 :
, il n'y a pas de corrélation entre X offres et Y demandes
Contre
H1 :
, il y a une corrélation entre X offres et Y
demandes.
Notre test est unilatéral, c'est-à-dire à
1 issue.
Nous prenons le seuil de signification ?=5%
=![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat181.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat182.png)
Comme cette valeur de t tabulée ne se trouve pas
exactement dans la table de T de Student, alors nous passons à
l'extrapolation :
se trouve entre la valeur de
et la valeur de
.
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat187.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat188.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat189.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat190.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat191.png)
=1.6918
Conclusion :
Comme au seuil de signification ?=0.05,
, on adopte H0 selon laquelle il y a absence de
corrélation entre les offres et les demandes d'emploi.
III.2.1. L'AUTOCORRELATION DES
ERREURS31(*)
Il y a autocorrélation lorsque l'hypothèse
E(åå')=0 est violée. Dans ce cas, l'estimateur de Moindre
carré ordinaire (MCO) â reste sans biais, mais cet estimateur
n'est pas la variance minimale. Dans le cas de l'autocorrélation, le
modèle s'écrit :
avec
(autocorrélation d'ordre p)
Test de Durbin-Watson
Le test de Durbin-Watson (Dw) permet de détecter
l'autocorrélation des erreurs d'ordre 1 selon la forme :
(2)
Le test d'hypothèse est le suivant :
H0 : ñ=0, absence
d'autocorrélation
H1 : ñ
0, il y a doute et on ne peut pas conclure
ou H1 : ñ>0 ou ñ<0, il
y a présence d'autocorrection positive ou négative.
Tableau N°4 : Procédure de calcul
d'autocorrélation de Durbin-Watson
N°
|
Y
|
|
|
-![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat201.png)
|
|
|
|
1
|
318
|
304.62
|
13.384
|
0
|
0
|
13.384
|
179.13
|
2
|
548
|
305.39
|
242.614
|
13.384
|
179.13
|
229.23
|
58861.55
|
3
|
334
|
303.85
|
30.154
|
242.614
|
58861.55
|
-212.46
|
909.26
|
4
|
203
|
297.69
|
-94.686
|
30.154
|
909.26
|
-124.84
|
8965.44
|
5
|
221
|
307.7
|
-86.696
|
-94.686
|
8965.44
|
7.99
|
7516.2
|
6
|
156
|
300
|
-143.996
|
-86.696
|
7516.20
|
-57.3
|
20734.85
|
7
|
113
|
303.85
|
-190.846
|
-143.996
|
20734.85
|
-46.85
|
36422.2
|
8
|
197
|
316.94
|
-119.936
|
-190.846
|
36422.20
|
70.91
|
14384.64
|
9
|
314
|
334.65
|
-20.646
|
-119.936
|
14384.64
|
99.29
|
426.26
|
10
|
417
|
308.47
|
108.534
|
-20.646
|
426.26
|
129.18
|
11779.63
|
11
|
217
|
340.04
|
-123.036
|
108.534
|
11779.63
|
-231.57
|
15137.86
|
12
|
897
|
315.4
|
581.604
|
-123.036
|
15137.86
|
704.64
|
338263.21
|
13
|
270
|
356.98
|
-86.976
|
581.604
|
338263.21
|
-668.58
|
7564.82
|
14
|
219
|
317.71
|
-98.706
|
-86.976
|
7564.82
|
-11.73
|
9742.87
|
15
|
393
|
333.88
|
59.124
|
-98.706
|
9742.87
|
157.83
|
3495.65
|
16
|
397
|
327.72
|
69.284
|
59.124
|
3495.65
|
10.16
|
4800.27
|
17
|
226
|
316.94
|
-90.936
|
69.284
|
4800.27
|
-160.22
|
8269.36
|
18
|
205
|
330.03
|
-125.026
|
-90.936
|
8269.36
|
-34.09
|
15631.5
|
19
|
337
|
352.36
|
-15.356
|
-125.026
|
15631.50
|
109.67
|
235.81
|
20
|
160
|
324.64
|
-164.636
|
-15.356
|
235.81
|
-149.28
|
27105.01
|
21
|
238
|
334.65
|
-96.646
|
-164.636
|
27105.01
|
67.99
|
9340.45
|
22
|
259
|
321.56
|
-62.556
|
-96.646
|
9340.45
|
34.09
|
3913.25
|
23
|
371
|
344.66
|
26.344
|
-62.556
|
3913.25
|
88.9
|
694.01
|
24
|
482
|
340.81
|
141.194
|
26.344
|
694.01
|
114.85
|
19935.75
|
25
|
700
|
341.58
|
358.424
|
141.194
|
19935.75
|
217.23
|
128467.76
|
26
|
267
|
338.5
|
-71.496
|
358.424
|
128467.76
|
-429.92
|
5111.68
|
27
|
325
|
364.68
|
-39.676
|
-71.496
|
5111.68
|
31.82
|
1574.18
|
28
|
285
|
318.48
|
-33.476
|
-39.676
|
1574.18
|
6.2
|
1120.64
|
29
|
244
|
346.97
|
-102.966
|
-33.476
|
1120.64
|
-69.49
|
10602
|
30
|
432
|
329.26
|
102.744
|
-102.966
|
10602.00
|
205.71
|
10556.33
|
31
|
374
|
352.36
|
21.644
|
102.744
|
10556.33
|
-81.1
|
468.46
|
32
|
328
|
339.27
|
-11.266
|
21.644
|
468.46
|
-32.91
|
126.92
|
33
|
299
|
354.67
|
-55.666
|
-11.266
|
126.92
|
-44.4
|
3098.7
|
34
|
445
|
340.81
|
104.194
|
-55.666
|
3098.70
|
159.86
|
10856.39
|
35
|
325
|
338.5
|
-13.496
|
104.194
|
10856.39
|
-117.69
|
182.14
|
36
|
321
|
328.49
|
-7.486
|
-13.496
|
182.14
|
6.01
|
56.04
|
Total
|
11837
|
|
|
|
796474
|
|
796530.23
|
Pour tester ces hypothèses, on calcule la statistique
de Durbin-Watson comme suit :
=1
NB : Le Dw varie toujours entre 0 et 4
Où
est le résidu au temps t de l'estimation de l'équation
(1).
Cette statistique sera comparée aux valeurs
tabulées dans la table de Durbin et Watson au seuil de 5% en fonction de
la taille de l'échantillon n et du nombre de variations explicatives
(k).
La lecture de la table permet de déterminer deux
valeurs d1 et d2 comprise entre 0 et 2 qui
délimitent l'espace entre 0 et 4 selon le schéma
ci-après :
Autocorrélation
|
Doute
|
Pas de doute
|
Indépendance
|
Doute
|
Autocorrélation
|
|
?
|
|
|
?
|
|
0 d1 d2
2 4-d2 4-d1
4
|
Application
Si n=36 et k=2, alors d1=1.41 et d2=1.52. D'où on tire
4-d2=2.48 et
4-d1=2.59
Selon la position du Dw empirique dans l'espace ci-dessus, les
conclusions ci-après en découlent :
- Si
, il y a absence d'autocorrélation ;
- Si
, il y a autocorrélation positive ;
- Si
, il y a autocorrélation négative ;
Si
, il y a doute sur la présence d'autocorrélation. Ces deux
zones s'appellent zones d'indétermination.
Interprétation du test de
Dw
Comme Dw=1 tombe dans la condition 0<Dw,
c'est-à-dire il y a une autocorrélation positive. Le
modèle n'est pas bon.
III.3.CALCUL DE LA
REGRESSION SIMPLE
Pour calculer la régression simple, nous voulons
savoir dans quelle mesure Y demandes est expliquée par X offres. Ce qui
est le problème de la régression.
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat215.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat216.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat217.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat218.png)
Le modèle de la régression simple est :
III.3.1. Calcul de l'intervalle
de confiance des coefficients de la droite de régression
Nous nous proposons de construire des intervalles de confiance
pour les paramètres inconnus a et b du modèle de
régression linéaire.
Tableau N°5 : Procédure de calcul de
l'IC
N°
|
X
|
Y
|
|
XY
|
|
|
|
|
|
1
|
17
|
318
|
-31.31
|
5406
|
980.04
|
289
|
304.62
|
13.38
|
179.13
|
2
|
18
|
548
|
-30.31
|
9864
|
918.43
|
324
|
305.39
|
242.61
|
58861.55
|
3
|
16
|
334
|
-32.31
|
5344
|
1043.65
|
256
|
303.85
|
30.15
|
909.26
|
4
|
8
|
203
|
-40.31
|
1624
|
1624.54
|
64
|
297.69
|
-94.69
|
8965.44
|
5
|
21
|
221
|
-27.31
|
4641
|
745.59
|
441
|
307.70
|
-86.70
|
7516.20
|
6
|
11
|
156
|
-37.31
|
1716
|
1391.70
|
121
|
300.00
|
-144.00
|
20734.85
|
7
|
16
|
113
|
-32.31
|
1808
|
1043.65
|
256
|
303.85
|
-190.85
|
36422.20
|
8
|
33
|
197
|
-15.31
|
6501
|
234.26
|
1089
|
316.94
|
-119.94
|
14384.64
|
9
|
56
|
314
|
7.69
|
17584
|
59.20
|
3136
|
334.65
|
-20.65
|
426.26
|
10
|
22
|
417
|
-26.31
|
9174
|
691.98
|
484
|
308.47
|
108.53
|
11779.63
|
11
|
63
|
217
|
14.69
|
13671
|
215.93
|
3969
|
340.04
|
-123.04
|
15137.86
|
12
|
31
|
897
|
-17.31
|
27807
|
299.48
|
961
|
315.40
|
581.60
|
338263.21
|
13
|
85
|
270
|
36.69
|
22950
|
1346.48
|
7225
|
356.98
|
-86.98
|
7564.82
|
14
|
34
|
219
|
-14.31
|
7446
|
204.65
|
1156
|
317.71
|
-98.71
|
9742.87
|
15
|
55
|
393
|
6.69
|
21615
|
44.82
|
3025
|
333.88
|
59.12
|
3495.65
|
16
|
47
|
397
|
-1.31
|
18659
|
1.70
|
2209
|
327.72
|
69.28
|
4800.27
|
17
|
33
|
226
|
-15.31
|
7458
|
234.26
|
1089
|
316.94
|
-90.94
|
8269.36
|
18
|
50
|
205
|
1.69
|
10250
|
2.87
|
2500
|
330.03
|
-125.03
|
15631.50
|
19
|
79
|
337
|
30.69
|
26623
|
942.15
|
6241
|
352.36
|
-15.36
|
235.81
|
20
|
43
|
160
|
-5.31
|
6880
|
28.15
|
1849
|
324.64
|
-164.64
|
27105.01
|
21
|
56
|
238
|
7.69
|
13328
|
59.20
|
3136
|
334.65
|
-96.65
|
9340.45
|
22
|
39
|
259
|
-9.31
|
10101
|
86.59
|
1521
|
321.56
|
-62.56
|
3913.25
|
23
|
69
|
371
|
20.69
|
25599
|
428.26
|
4761
|
344.66
|
26.34
|
694.01
|
24
|
64
|
482
|
15.69
|
30848
|
246.32
|
4096
|
340.81
|
141.19
|
19935.75
|
25
|
65
|
700
|
16.69
|
45500
|
278.70
|
4225
|
341.58
|
358.42
|
128467.76
|
26
|
61
|
267
|
12.69
|
16287
|
161.15
|
3721
|
338.50
|
-71.50
|
5111.68
|
27
|
95
|
325
|
46.69
|
30875
|
2180.37
|
9025
|
364.68
|
-39.68
|
1574.18
|
28
|
35
|
285
|
-13.31
|
9975
|
177.04
|
1225
|
318.48
|
-33.48
|
1120.64
|
29
|
72
|
244
|
23.69
|
17568
|
561.43
|
5184
|
346.97
|
-102.97
|
10602.00
|
30
|
49
|
432
|
0.69
|
21168
|
0.48
|
2401
|
329.26
|
102.74
|
10556.33
|
31
|
79
|
374
|
30.69
|
29546
|
942.15
|
6241
|
352.36
|
21.64
|
468.46
|
32
|
62
|
328
|
13.69
|
20336
|
187.54
|
3844
|
339.27
|
-11.27
|
126.92
|
33
|
82
|
299
|
33.69
|
24518
|
1135.32
|
6724
|
354.67
|
-55.67
|
3098.70
|
34
|
64
|
445
|
15.69
|
28480
|
246.32
|
4096
|
340.81
|
104.19
|
10856.39
|
35
|
61
|
325
|
12.69
|
19825
|
161.15
|
3721
|
338.50
|
-13.50
|
182.14
|
36
|
48
|
321
|
-0.31
|
15408
|
0.09
|
2304
|
328.49
|
-7.49
|
56.04
|
Total
|
1739
|
11837
|
-
|
586383
|
18898.66
|
102909
|
|
|
796530.23
|
Soit
est l'estimateur du paramètre a
est l'estimateur du paramètre b
; ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat229.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat230.png)
=
=
=0,77
=
=328,81-0,77*48,31=291.526
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat236.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat237.png)
On montre que les variances de ces estimateurs sont :
=22437,64
V(
)=
1,19
V(
=
=3393,66
Les estimateurs des écarts types de
et
sont :
=23427,36
S=153,06
S
=1,11
S
=23,15
Ainsi, au degré de confiance 1-?, nous
déterminons les intervalles de confiance pour les coefficients a et b de
la manière suivante :
?=0,05 ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat248.png)
Comme cette valeur de
ne se trouve pas exactement dans la table de t de Student au seuil de
signification ?=0,05, alors nous passons à l'extrapolation :
se trouve entre la valeur de
et la valeur de
.
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat254.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat255.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat256.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat257.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat258.png)
=2,0338
Les intervalles de confiance de a et b sont :
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat262.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat263.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat265.png)
III.3.2. Test de signification
des coefficients de la droite de la régression
Plus les points représentatifs des observations sont
proches de la droite de régression, c'est-à-dire les
résidus sont faibles. Le plus important est la variabilité de y
expliquée par l'équation de régression estimée. La
variabilité totale de y est donc égale à la somme de la
variabilité expliquée et la variabilité
résiduelle.
· Pour le coefficient a
Il est question de tester les hypothèses :
H0 : a=0, c'est-à-dire il n'y
a pas une dépendance linéaire entre Y et X Contre
H1 : a
0, c'est-à-dire il y a une dépendance linéaire
entre Y et X.
Règle de décision
On rejette H0 au seuil
si
, donc si
Conclusion : Nous adoptons
H0 avec
, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de dépendance
linéaire entre Y (demandes d'emploi) et X (offres d'emploi). En d'autre
terme, il y a une indépendance entre les variables.
· Pour le coefficient b
Même procédure que pour le coefficient a, nous
testons les hypothèses :
H0 : b=0, c'est-à-dire la
droite passe par l'origine
Contre
H1 : b
0, c'est-à-dire la droite ne passe pas par l'origine.
Règle de
décision
On rejette H0 au seuil
si ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat274.png)
Ou encore si
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat276.png)
Conclusion : Nous adoptons
H0 avec
, c'est-à-dire que la droite passe par l'origine.
Interprétation : Nous concluons
que les offres d'emploi n'explique pas les demandes d'emploi à
l'ONEM/DP-NK au seuil de signification ?=0,05.
III.3.3.Calcul du coefficient
de détermination (R2 ) 32(*)
Pour notre cas, on étudie l'intensité de la
relation linéaire entre une variable à expliquer d'une part et de
l'autre variable de l'autre part.
Tableau N°6 : Procédure de calcul du
coefficient de détermination
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat279.png)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
17
|
318
|
-10.8
|
116.64
|
304.62
|
-24.19
|
179.16
|
585.18
|
2
|
18
|
548
|
219.19
|
48044.26
|
305.39
|
-23.42
|
58862.04
|
548.52
|
3
|
16
|
334
|
5.19
|
26.94
|
303.85
|
-24.96
|
909.32
|
623.03
|
4
|
8
|
203
|
-125.8
|
15825.64
|
297.69
|
-31.12
|
8965.25
|
968.49
|
5
|
21
|
221
|
-107.8
|
11620.84
|
307.70
|
-21.11
|
7516.02
|
445.66
|
6
|
11
|
156
|
-172.8
|
29859.84
|
300.00
|
-28.81
|
20734.56
|
830.05
|
7
|
16
|
113
|
-215.8
|
46569.64
|
303.85
|
-24.96
|
36421.81
|
623.03
|
8
|
33
|
197
|
-131.8
|
17371.24
|
316.94
|
-11.87
|
14384.40
|
140.91
|
9
|
56
|
314
|
-14.8
|
219.04
|
334.65
|
5.84
|
426.22
|
34.10
|
10
|
22
|
417
|
88.19
|
7777.48
|
308.47
|
-20.34
|
11779.85
|
413.74
|
11
|
63
|
217
|
-111.8
|
12499.24
|
340.04
|
11.23
|
15137.61
|
126.10
|
12
|
31
|
897
|
568.19
|
322839.88
|
315.40
|
-13.41
|
338264.38
|
179.84
|
13
|
85
|
270
|
-58.8
|
3457.44
|
356.98
|
28.17
|
7564.65
|
793.52
|
14
|
34
|
219
|
-109.8
|
12056.04
|
317.71
|
-11.10
|
9742.68
|
123.22
|
15
|
55
|
393
|
64.19
|
4120.36
|
333.88
|
5.07
|
3495.77
|
25.70
|
16
|
47
|
397
|
68.19
|
4649.88
|
327.72
|
-1.09
|
4800.41
|
1.19
|
17
|
33
|
226
|
-102.8
|
10567.84
|
316.94
|
-11.87
|
8269.17
|
140.91
|
18
|
50
|
205
|
-123.8
|
15326.44
|
330.03
|
1.22
|
15631.25
|
1.49
|
19
|
79
|
337
|
8.19
|
67.08
|
352.36
|
23.55
|
235.78
|
554.58
|
20
|
43
|
160
|
-168.8
|
28493.44
|
324.64
|
-4.17
|
27104.68
|
17.39
|
21
|
56
|
238
|
-90.8
|
8244.64
|
334.65
|
5.84
|
9340.26
|
34.10
|
22
|
39
|
259
|
-69.8
|
4872.04
|
321.56
|
-7.25
|
3913.13
|
52.57
|
23
|
69
|
371
|
42.19
|
1780.00
|
344.66
|
15.85
|
694.06
|
251.20
|
24
|
64
|
482
|
153.19
|
23467.18
|
340.81
|
12.00
|
19936.03
|
143.99
|
25
|
65
|
700
|
371.19
|
137782.02
|
341.58
|
12.77
|
128468.48
|
163.06
|
26
|
61
|
267
|
-61.8
|
3819.24
|
338.50
|
9.69
|
5111.54
|
93.89
|
27
|
95
|
325
|
-3.81
|
14.52
|
364.68
|
35.87
|
1574.11
|
1286.62
|
28
|
35
|
285
|
-43.8
|
1918.44
|
318.48
|
-10.33
|
1120.58
|
106.72
|
29
|
72
|
244
|
-84.81
|
7192.74
|
346.97
|
18.16
|
10601.79
|
329.77
|
30
|
49
|
432
|
103.19
|
10648.18
|
329.26
|
0.45
|
10556.54
|
0.20
|
31
|
79
|
374
|
45.19
|
2042.14
|
352.36
|
23.55
|
468.51
|
554.58
|
32
|
62
|
328
|
-0.81
|
0.66
|
339.27
|
10.46
|
126.90
|
109.40
|
33
|
82
|
299
|
-29.81
|
888.64
|
354.67
|
25.86
|
3098.59
|
668.71
|
34
|
64
|
445
|
116.19
|
13500.12
|
340.81
|
12.00
|
10856.60
|
143.99
|
35
|
61
|
325
|
-3.81
|
14.52
|
338.50
|
9.69
|
182.12
|
93.89
|
36
|
48
|
321
|
-7.81
|
61.00
|
328.49
|
-0.32
|
56.03
|
0.10
|
Total
|
1739
|
11837
|
-
|
807755.21
|
|
|
796530.24
|
11209.42
|
= 0,014
=1,4%
Conclusion : Comme le coefficient de
détermination R2=1,4%, c'est-à-dire les demandes
d'emploi sont expliquées par les offres d'emploi à 1,4% et le
reste soit 98,6% est expliqué par d'autres facteurs.
III.4.TEST DE COMPARAISON
DE DEUX MOYENNES
Notre cas est le test bilatéral. C'est ainsi que nous
allons tester les hypothèses suivantes :
contre où
est la moyenne des Offres d'emploi
est la moyenne des demandes d'emploi
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat291.png)
![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat292.png)
, ![](Analyse-statistique-de-demandes-et-doffres-demploi-enregistrees-par-un-service-de-letat294.png)
=540,16
=23079,70
Nous calculons Zc de la manière suivante :
=-10,95
=10,95
Conclusion : Comme au seuil de
signification
,
; nous rejetons H0 et nous adoptons
selon laquelle la différence entre le nombre moyen d'offres et
le nombre moyen de demandes d'emploi est significative.
CONLUSION GENERALE
Au terme de notre analyse, il s'avère important de
passer en revue l'essentiel de notre recherche. Le sujet de notre travail
s'intitule : « Analyse statistique de demandes et
d'offres d'emploi enregistrées par un service de l'Etat. Cas de
l'ONEM/DP. N-K de 2007 à 2009 ».
Le motif du choix de ce sujet était de fournir des
informations relatives sur l'évolution des demandes et d'offres
d'emploi à l'ONEM/DP N-K ainsi que la relation qui pourrait exister
entre ces deux variables pour ces trois années.
C'est ainsi que pour bien entreprendre cette étude,
nous nous sommes posés des questions de la problématique de cette
manière :
v Existe-t-il une relation et/ou une dépendance entre
le nombre de demandes et d'offres d'emploi ?
v Quelle est l'allure de demandes et d'offres
d'emploi pour ces trois années ?
v Y a-t-il une différence significative entre le nombre
moyen d'offres et le nombre moyen de demandes d'emploi ?
Pour atteindre nos objectifs, nous avons formulés les
hypothèses alternatives suivantes :
v Il y aurait de dépendance entre ces deux variables,
car lorsque les diplômés ou non diplômés voient les
offres affichées aux différentes valves des organisations avec la
mention avoir une carte de l'ONEM, se précipitent pour s'enregistrer.
v L'évolution de ces deux variables (offres et
demandes) serait croissante.
v Il n'y aurait pas de différence significative entre
le nombre moyen d'offres et le nombre moyen de demandes d'emploi.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait
recours aux techniques documentaire qui nous a permis de
récolter les données, d'interview qui nous
a permis d'avoir une connaissance sur les données que nous avons
récoltées et l'observation libre pendant un mois
de stage qui nous a amené à découvrir les points faibles
et forts pour ce service ; et aux méthodes statistiques telles que
la corrélation et la régression linéaire simple qui nous
ont permis d'analyser et interpréter les résultats en affirmer et
infirmer nos hypothèses.
Dans le premier chapitre qui a circonscrit le cadre
théorique du travail dans laquelle nous avons défini les concepts
de base et présenté brièvement notre milieu
d'étude ;
Le deuxième chapitre quant à lui a porté
sur la théorie des méthodes statistiques utilisées pour la
présentation, l'analyse et l'interprétation des données en
occurrence de la corrélation, la régression linéaire
simple et la comparaison de deux moyennes ;
Enfin, le troisième chapitre et le dernier a
porté sur l'application de ces méthodes aux données
recueillies pour la présentation et l'interprétation des
résultats.
Dans le premier chapitre qui a circonscrit le cadre
théorique du travail dans laquelle nous avons défini les concepts
de base et présenté brièvement notre milieu
d'étude ;
Le deuxième chapitre quant à lui a porté
sur la théorie des méthodes statistiques utilisées pour la
collecte, l'analyse et l'interprétation des données en occurrence
de la corrélation et la régression linéaire
simple ;
Enfin, le troisième chapitre et le dernier a
porté sur l'application de ces méthodes aux données
recueillies pour la présentation et l'interprétation des
résultats.
Après nos analyses, nous avons obtenu les
résultats suivants :
· L'application de la corrélation linéaire
simple nous a permis d'obtenir le coefficient de corrélation r=0,12 et
nous avons fait le test de signification de ce coefficient qui nous montre
qu'il y a absence de corrélation entre les offres et les demandes
d'emploi à l'ONEM pour ces 3 années.
· L'application de la régression linéaire
simple entre la variable dépendante (demandes d'emploi) et la variable
indépendante (offres d'emploi) qui nous a permis d'avoir le
modèle de régression
.
· Le test des coefficients de cette droite de
régression simple nous montre que les coefficients ne sont pas
significativement différents de 0, c'est-à-dire les offres n'ont
aucune influence sur les demandes d'emploi à l'ONEM/DP. N-K.
· Le calcul du coefficient de détermination
R2=1,4%, c'est-à-dire demandes sont expliquées par les
offres d'emploi à 1,4% et le reste soit 98,6% est expliqué par
d'autres facteurs.
· Le test de comparaison de deux moyennes qui nous montre
que la différence de ces deux moyennes est significative.
Vu les imperfections inhérentes à une oeuvre
humaine, nous disons avec humilité que l'analyse des
réalités qui ont été décrites dans ce
travail n'est pas exhaustive. Nous sommes prêt à accueillir les
conseils, suggestions et remarques pour l'amélioration de ce travail.
« On ne peut scier l'arbre sur lequel on est assis
disent les sages ». C'est ainsi que nous demanderions en outre,
à nos cadets scientifiques, futurs chercheurs qui voudront bien nous
emboîter le pas de nous compléter en y apportant d'autres analyses
qui sans doute nous ont échappé et ceci leur servira de base pour
embrasser ce domaine spécifique dans l'emploi.
Pour une étude ultérieure, on pourrait
s'intéresser à l'analyse statistique des caractéristiques
d'offres et de demandes d'emploi enregistrées par l'ONEM, l'étude
sur le mode de recrutement au sein des entreprises,...
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. AUGE, C., Nouveau Larousse illustré, TOME
III, Paris, SD, p.478
2. DAGNELIE P., Théorie et méthodes
statistiques : Applications agronomiques, Vol. 2, Les presses
agronomiques de Gembloux, Gembloux (Belgique), 1986.
3. Gérard, C., Statistique descriptive, Dunod,
Paris 1965.
4. PELISSIER, J., et alii ; Droit du travail,
Dalloz, Paris, 2002, p.226
5. PINTO et GRAWITZ ; Méthodes de sciences
sociales, Dalloz, paris 1986.
II.NOTES DE COURS
1. BOFOYA KOMBA B., Principes
d'économétrie : cours et exercices résolus,
Inédit, L1 Economie Rurale, UNIGOM, 2007-2008.
2. KIMANUKA RURIHO, C., Cours de statistique
appliquée, Inédit, G2 STATISTIQUE,
ISSNT/GOMA, 2008-2009.
3. POLO FUETA E., Cours d'économétrie,
Inédit, G3 statistique, ISSNT/GOMA, 2009-2010.
4. SALUMU MULENDA, Cours d'histoire de la statistique et
organisation d'un service statistique, Inédit, G1 STATISTIQUE,
ISSNT/GOMA, 2006-2007.
III.AUTRES SOURCES
1. Encyclopédie encarta 2008.
2. Dépliant de l'Office National de l'EMploi
« O.N.E.M ».
3. Revue de Réveillez-vous : Comment trouver un
emploi et le garder du 8 Juillet 2005.
4. www.le potentiel.com
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
SIGLES ET ABREVIATIONS
V
AVANT-PROPOS
1
INTRODUCTION GENERALE
2
01. PROBLEMATIQUE
2
02. HYPOTHESES DU TRAVAIL
3
03. OBJECTIFS DU TRAVAIL
4
04. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
05. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET
4
05.1. Délimitation spatiale
4
05.2. Délimitation temporelle
4
06. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
07. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
5
07.1. Méthodes
5
07.2. Techniques
5
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
6
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
7
I.1.DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE
7
I.1.1.Emploi
7
I.1.2.Demande d'emploi
7
I.1.3.Offre d'emploi
8
I.1.4.Le chômage
9
I.1.5.Une variable
12
I.1.6.La statistique
13
I.1.7.La population statistique, Intervalle de confiance et la
moyenne arithmétique
14
I.1.7.Test d'hypothèse et hypothèse statistique
14
I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
15
I.2.1.SITUATION GEOGRAPHIQUE
15
I.2.2.HISTORIQUE DE L'ONEM
16
I.2.3.MISSION DE L'ONEM
16
I.2.4.AXES D'INTERVENTION DE L'ONEM
16
I.2.5.LES RESSOURCES DE L'ONEM
17
I.2.6.ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
17
I.2.6.1.Organigramme
20
I.2.6.2.Fonctionnement
21
I.2.7.REALISATION, PROGRAMMES ET PERSPECTIVES D'AVENIR
23
I.2.7.1.Réalisation de l'ONEM
23
I.2.7.2.Programmes de l'ONEM
23
CHAPITRE II. THEORIES SUR LES METHODES STATISTIQUES UTILISEES
25
II.1. CORRELATION LINEAIRE SIMPLE
25
II.1.1.L'estimation du coefficient de corrélation
25
II.1.2.Intervalle de confiance du coefficient de
corrélation
27
II.1.3.Test de signification du coefficient de corrélation
linéaire
28
II.1.4.L'AUTOCORRELATION DES ERREURS
30
II.1.4.1.Détection
30
II.2. MODELE DE REGRESSION SIMPLE
32
II.2.1. Intervalle de confiance des coefficients de la droite de
régression
33
II.2.2. Test de signification des coefficient de la droite de la
régression
35
II.2.3.COEFFICIENT DE DETERMINATION (R2 )
35
II.2.4.ANALYSE DE LA VARIANCE (Test de Fisher)
36
II.3.TEST DE COMPARAISON DE DEUX MOYENNES
37
CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
39
III.1.PRESENTATION DES DONNEES
39
III.1.1.Les demandes d'emploi de 2007 à 2009
39
III.1.2.Les offres d'emploi de 2007 à 2009
41
III.2.CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION SIMPLE
42
III.2.1. L'AUTOCORRELATION DES ERREURS
45
III.3.CALCUL DE LA REGRESSION SIMPLE
48
III.3.1. Calcul de l'intervalle de confiance des coefficients de
la droite de régression
49
III.3.2. Test de signification des coefficients de la droite de
la régression
52
III.3.3.Calcul du coefficient de détermination (R2
)
53
III.4.TEST DE COMPARAISON DE DEUX MOYENNES
55
CONLUSION GENERALE
56
BIBLIOGRAPHIE
59
I. OUVRAGES
59
II.NOTES DE COURS
59
III.AUTRES SOURCES
59
TABLE DES MATIERES
60
* 1
www.le potentiel.
Com/afficher_article.php ?id, consulté le 05 mars 2010 à
17h00'.
* 2 Revue de
Réveillez-vous : Comment trouver un emploi et le garder du 8
Juillet 2005.
* 3 Revue de
Réveillez-vous : op cit.
* 4
www.Le potentiel.com, op cit.
* 5
www.Le potentiel.com ; op.cit
* 6 PINTO et GRAWITZ ;
Méthodes de sciences sociales ; éd, Dalloz, paris
1986.
* 7 DAGNELIE P.,
Théorie et méthodes statistiques : Applications
agronomiques, Vol. 2, Les presses agronomiques de
Gembloux, Gembloux (Belgique), 1986.
* 8 Encyclopédie encarta
2008
* 9 PELISSIER, J., et
alii ; Droit du travail, Dalloz, Paris, 2002, p.226
* 10 AUGE, C., Nouveau
Larousse illustré, TOME III, Paris, SD, p.478
* 11 PELISSIER, J., et alii, Op
cit.
* 12
www.le potentiel.net, op cit
* 13 PELISSIER, J., et alii,
op. cit.
* 14 Encyclopédie
encarta 2008
* 15 16
Encyclopédie encarta 2008
* 17 Gérard, C.,
Statistique descriptive, Dunod , Paris 1965
* 18 SALUMU MULENDA, Cours
d'histoire de la statistique et organisation d'un service statistique,
Inédit G1
STATISTIQUE, ISSNT/GOMA,
2006-2007.
* 19 Gérard, C. op.
cit.
* 20 KIMANUKA RURIHO, C., Cours
de statistique appliquée, Inédit, G2 STATISTIQUE,
ISSNT/GOMA, 2008-2009
* 21 KIMANUKA RURIHO, C. Op
cit.
* 22 KIMANUKA RURIHO, C.
Idem.
* 23 Dépliant de
l'Office National de l'EMploi « O.N.E.M »
* 24 SALUMU MULENDA, Op.
cit.
* 25 KIMANUKA, C., Op. cit.
* 26 KIMANUKA, C., Idem.
* 27 BOFOYA KOMBA B., Principes
d'économétrie : cours et exercices résolus,
Inédit, L1 Economie rurale, Unigom, 2007-2008.
* 28 POLO FUETA E., Cours
d'économétrie, G3 statistique, Inédit, 2009-2010.
* 29 BOFOYA KOMBA B., op
cit.
* 30 KIMANUKA, C., Op cit.
* 31 BOFOYA KOMBA B., Principes
d'économétrie : cours et exercices résolus,
Inédit, L1 Economie rurale, Unigom, 2007-2008.
* 32 BOFOYA KOMBA B., op
cit.