III.5. PRESENTATION DE LA
GESTION DU RESEAU
Un réseau de télécommunication se compose
des équipements physiques, mais aussi des logiciels associés, qui
assurent les fonctions constituant les éléments logiques de base.
Les éléments logiques servent à
bâtir les couches du réseau de transmission qui sont des produits
(analogiques, numériques). Ces produits permettent d'offrir des services
réseaux (services supports, téléservices).
La structure d'un réseau se modélise avec trois
niveaux logiques :
Ø Entités réseaux (équipement et
logiciel) ;
Ø Le réseau de transmission (radio,
numérique et commuté) ;
Ø Services (téléservices, services
supports)
Le concept de réseau de gestion repose sur des
règles de dialogue (logique) et des interfaces physiques définies
par les organismes internationaux. Le but est de permettre l'interconnexion de
matériels de fabricants différents et de les gérer
à partir d'interfaces standards. Les équipements possèdent
des logiciels pour leur fonctionnement et leur exploitation.
Ils offrent également des canaux intégrés
d'exploitation permettant une connexion pour le transport des données
vers un centre de gestion de réseau et dans les équipements. En
général, l'unité fonctionnelle interroge un
équipement pour connaitre son état et la valeur de compteur, et
cette unité fonctionnelle traite l'information reçue d'autre cas,
la sécurité par exemple, c'est l'application présente dans
un équipement qui va émettre une alarme pour signaler un
disfonctionnement ou le franchissement d'un seuil, telle que montrée
dans la figure III.1 ci-dessous.
Les entités du réseau
- Les stations de base
- Les contrôleurs de stations de base
- Les commutateurs
- Les lignes, etc.
Eléments Physiques
Eléments logiques
Téléservices Services supports
Le réseau de transmission
- Le réseau de radio transmission
- Le réseau numérique
- Le réseau téléphonique commuté
Figure III.1 : Relation entre les services et les
équipements supports
III.6. ORGANISATION
Au niveau de l'interface Um, le GSM met en oeuvre deux
techniques de multiplexage : un multiplexage fréquentiel (FDMA) et
un multiplexage temporel (TDMA). Le multiplexage fréquentiel divise 124
canaux de 2OO KHz de largeur chacun, les deux plages de
fréquences : de 890-915 MHz pour la direction des terminaux vers la
station de base, et de 935-960 MHz pour la direction de la station de base vers
les terminaux, pour offrir 124 voies de communication duplex en
parallèle, chaque sens de communication possédant une voie qui
lui est réservée.
Le multiplexage temporel partage l'usage d'une voie de
transmission entre 8 communications différentes. Un canal de
transmission radio offre un débit D par unité de temps, ce
débit est divisé en huit pour transmettre successivement les huit
communications avec pour chacune un débit d = D/8. Chaque communication
occupe un intervalle temporel IT d'une durée de 577us. La somme des 8 IT
constitue une trame qui est l'unité temporelle de base. Une trame dure
4,615 ms dans le GSM. Le multiplexage temporel optimise l'utilisation de la
capacité de transmission d'une voie.
En téléphonie, le débit moyen est
faible, car d'une part les silences sont nombreux dans une conversation, et
d'autre part un seul locuteur est actif à un instant donné. Pour
une conversation, deux messages successifs de données voyagent dans deux
trames successives. Ces messages sont séparés par une
durée de 4,615 ms, mais la synthèse vocale restitue la
continuité de la parole.
La norme GSM fixe une organisation précise pour les
multiples trames qui sont la multitrame, la supertrame et l'hypertrame. Une
trame se divisant en 8 intervalles de temps de 0,577 us.
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